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Méditation - Jésus-Christ
tag:www.chemindamourverslepere.com,2021-05-02:6313177
2021-05-02T05:05:00+02:00
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« Jésus-Christ notre Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, doit être la fin...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Jésus-Christ notre Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, doit être la fin dernière de toutes nos autres dévotions. [...] Il est notre unique maître qui doit nous enseigner, notre unique Seigneur de qui nous devons dépendre, notre unique chef auquel nous devons être unis, notre unique modèle auquel nous devons nous conformer, notre unique médecin qui doit nous guérir, notre unique pasteur qui doit nous nourrir, notre unique voie qui doit nous conduire, notre unique vérité que nous devons croire, notre unique vie qui doit nous vivifier et notre unique tout en toutes choses qui doit nous suffire. Il n'a point été donné d'autre nom sous le ciel, que le nom de Jésus, par lequel nous devions être sauvés. Dieu ne nous a point mis d'autre fondement de notre salut, de notre perfection et de notre gloire, que Jésus-Christ : tout édifice qui n'est pas posé sur cette pierre ferme est fondé sur le sable mouvant, et tombera infailliblement tôt ou tard. Tout fidèle qui n'est pas uni à lui comme une branche au cep de la vigne, tombera, séchera et ne sera propre qu'à être jeté au feu. Si nous sommes en Jésus-Christ et Jésus-Christ en nous, nous n'avons point de damnation à craindre ; ni les anges de cieux, ni les hommes de la terre, ni les démons des enfers, ni aucune autre créature ne nous peut nuire, parce qu'elle ne nous peut séparer de la charité de Dieu qui est en Jésus-Christ. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>St Louis-Marie Grignion de Montfort</strong> (1673-1716), <em>Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge</em> (§61), <em>in</em> "Œuvres complètes", Éditions du Seuil, 1966.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6253324" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/2328299243.jpg" alt="Grignion de Montfort,Jésus,Christ,sauveur,Dieu,homme,maître,seigneur,modèle,médecin,pasteur" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" title="Carl Heinrich Bloch (1834-1890)" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Heinrich_Bloch" target="_blank" rel="noopener">Carl Heinrich Bloch</a></span> (1834-1890), Le Consolateur</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Heinrich_Bloch#/media/File:Carl_Heinrich_Bloch_-_Consolator.jpg" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>) </span></p>
MCSJuan
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”Le Maître de lumière”, un voyage dans le silence ”qui n’a pas de fin” et ”redevient Parole primordiale”
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2019-05-01:6147871
2019-05-01T23:46:00+02:00
2019-05-01T23:46:00+02:00
" Le Maître de lumière " est le récit autobiographique du long...
<div><img id="media-5985931" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/02/74734743.jpg" alt="le maître de lumière,maître,jean-luc leguay,enlumineur,enluminure,initié,initiation,illuminator,lumière,sacré,saint-augustin,géométrie sacrée,spiritualité,ascèse,main de lumière,gestes,heraclius a,silence,albin michel,dervy" />"<span style="text-decoration: underline;">Le Maître de lumière</span>" est le récit autobiographique du long itinéraire de transformation de <span style="text-decoration: underline;">Jean-Luc Leguay</span> auprès d’un maître, moine italien, qui n'a de nom que celui-ci : Maître. Danseur chorégraphe, il devient, en dix ans, enlumineur initié. La maîtrise de son art passe par une métamorphose intérieure. Pour pouvoir saisir et transmettre cette géométrie sacrée qui structure une enluminure, et en fait une porte vers une dimension plus haute du réel, dans le respect du nombre d’or (comme, dit-il, pour une cathédrale).</div><div>Sur son site, <span style="text-decoration: underline;">Illuminator</span> (Enlumineur), en légende d’une enluminure de l’exposition <span style="text-decoration: underline;">Eleven Beatus</span> (Rockefeller Center, New York), dédiée aux victimes du 11 septembre 2001, il est noté ceci : "La structure géométrique ouvre un espace sacré".</div><div><div><br /><div><img id="media-5985932" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/02/1137976903.jpg" alt="le maître de lumière,maître,jean-luc leguay,enlumineur,enluminure,initié,initiation,illuminator,lumière,sacré,saint-augustin,géométrie sacrée,spiritualité,ascèse,main de lumière,gestes,heraclius a,silence,albin michel,dervy" />En exergue, <span style="text-decoration: underline;">Saint Augustin</span> ("Quelle plus belle fin pour nous que d’arriver au royaume qui n’a pas de fin.").. Pour dire ce qui sera nommé dans les dernières pages, plus ou moins "nommé" précisément. Car comment poser des mots sur ce qui est nourri par le silence ? La fin du livre, et la fin du chemin d’apprentissage, ce sera d’arriver à "ce qui sera à la fin sans fin" (Saint Augustin, l'exergue, encore).</div></div><div> </div><div>Au début, c’est la danse, le corps, son monde pendant près de vingt ans, "mon unique horizon". Cet univers, dont il dit l’avoir "cru vaste". Car quand il commence à transcrire son extraordinaire itinéraire, il sait que, malgré la beauté créée, malgré la transfiguration du geste, le danseur-chorégraphe qu’il fut (passionné, réputé) n’a pas vraiment idée, alors, de ce que "vaste" veut dire. Parce qu’il n’est pas dans sa voie.</div></div><div><div><div>Pourtant c’était une vie où tout était art. Et cela le menait inexorablement vers ce qu’il vivra ensuite. Par ce travail sur le corps : le sien (danseur), celui des autres (chorégraphe). Le corps, l’énergie du corps, préparait le processus d’alchimie intérieure de sa future métamorphose, celle qui transcende la biologie. D’ailleurs le maître futur lui fera plus tard adopter une discipline gestuelle, mais autre, et secrète, propre à sa lignée d’enlumineurs traditionnels. </div><div>C’est autre, mais finalement familier.</div><div> </div><div>Une phrase révèle que, longtemps avant cette rencontre, en lui se préparait une conscience de ce vaste qui n’était pas encore là. Il écrit : "Pour moi, un corps qui danse et qui sue était une torche de feu". Magnifique traduction d’un mystère, et prescience troublante. Torche de feu, il le sera, en quelque sorte, plus tard, autrement. D’abord brûlé et affamé, par des travaux matériels exténuants, pour un apprentissage commencé qui est aussi une mise à l’épreuve, physique et psychologique. </div><div> </div><div>Dans cet ouvrage Jean-Luc Leguay n’occulte pas toute une période de vie intense, dans le bruit des rencontres, des amours, des aventures sexuelles, des voyages, des fêtes.</div><div>Mais c’est dans un instant de silence foudroyant que tout commence vraiment pour lui.</div><div>Il est un jour à Turin, pour des représentations. C’est une période où il sent le besoin de renouveler ses chorégraphies, et il est attiré par les danses sacrées. Cherchant des documents, il va dans la Bibliothèque royale, consulte des manuscrits précieux. Le lieu est presque désert, il est concentré, intensément présent. Devant une lumineuse page de parchemin, une enluminure, se produit un phénomène extraordinaire, un "séisme". Il est littéralement foudroyé. Ce qui émane de ce parchemin, tant par le léger contact du toucher que par la vue, le bouleverse. C’est un éblouissement radical, une révélation. Pas de mots, une "onde". Seul, dans le silence du lieu, il est brûlé intérieurement par quelque chose "qui n’était pas de l’ordre du profane". Il dira de ce moment qu’il fut "ouvert par le Haut".</div><div> </div><div>Évidence. L’enluminure sera sa voie, est sa voie. Mais il lui faudra trouver un maître artisan. Une transcendance l’a habité, l’a guidé jusque-là, l’a traversé, et lui a indirectement parlé (sans rien dire…). Foudre. Il a été illuminé par l’oeuvre d’un ancien enlumineur. Et ce n’est pas traduisible, c’est de l’ordre de l’indicible.</div><div> </div><div>Mais si des hasards et des synchronicités ouvrent le chemin, l’épreuve est ensuite le silence des signes. C’est une longue errance avant de trouver le maître. Personne ne connaît d’enlumineurs, beaucoup pensent qu’il n’y en a plus. Mais un ermite orthodoxe italien finira par lui parler d’un moine enlumineur, ermite lui aussi, vivant seul dans une maison isolée, en pleine campagne du sud, mais peu loin d’un monastère. </div><div>La première rencontre est extraordinaire. Après un parcours de centaines de kilomètres en voiture, il marche vers la vieille demeure indiquée, écoute les vibrations du lieu. Ce moment est aussi important que celui de la révélation de Turin. Le vieux moine est assis, et le regarde de loin, comme attendant ce qu’il sait venir vers lui. Lui marche, "et tout est silencieux". "Comme si une main supérieure, surnaturelle, avait coupé le son". Trois mots résument cette bascule de destin : lumière, silence, lenteur. Tout passe par le regard du moine, qui semble savoir tout de lui et de sa venue. Une heure de présence, peu de mots, presque rien. "Je ne dis rien". Et... "Il ne parle pas non plus". C’est le premier jour d’un lent commencement. Le moine ne semble pas soucieux d’accélérer quoi que ce soit, comme s’il savait, malgré son âge très avancé, disposer encore des années nécessaires pour cette transmission qu’il doit à son art sacré. </div><div>Ce qui commence est l’histoire de l’apprentissage du métier d’enlumineur, pendant dix ans. Dans un silence qui fera partie de l’initiation. Apprendre en se taisant, en regardant, en observant. Accepter que le maître, qui deviendra pour lui le Maître, ne dise rien, n’explique rien, impose son silence comme une discipline. (Même s’il y a quelques rares paroles). </div><div>Double vie, entre danse continuée, et fuites de plus en plus longues vers ce lieu de lumière. Avec des déchirements dans la vie privée (femme, fils), que provoque son propre silence sur ce qu’il vit de si particulier.</div><div>Frustrations.</div><div>Même la faim du corps est une souffrance, dans une demeure de totale frugalité. Mais cela fait partie de l’enseignement. Son Maître (il emploie toujours la majuscule pour le désigner) sait où il le mène et comment. Il finira par savoir comment se nourrir autrement, capter l’énergie forte d’aliments rares. Et cela aussi est en relation avec une sorte de silence. Savoir calmer le bruit intérieur des pulsions de faim, pour une attention silencieuse, calme, à la réalité vibratoire de ce qui peut nourrir le corps affamé (et qui le sera de moins en moins). Jusqu’à, dans la dernière année de son initiation, être capable de jeûner quarante jours, et d’y trouver une force autre. </div><div> </div><div>Le maître veut le mener au "geste sacré". Et pour cela l’initiation finale passera aussi par des gestes rituels, secrets, destinés aux seuls initiés.</div><div>Comme le maître parle très peu, ses phrases sont comme des clés ouvrant des seuils, des sortes de mantras, de koans du zen. Ce moine chrétien est capable de citer aussi le Coran, tout autant que la Bible. Mais "pas de questions-réponses". Rien de didactique. </div><div> </div><div>Le sommeil, aussi, intéresse le vieux moine. Car on peut être happé par "les ténèbres de la nuit", c’est-à-dire par l’agitation des rêves, des cauchemars, le bruit de l'inconscient et des miasmes du mental. L’enseignement sera de savoir remplacer l’ordinaire sommeil par une présence ouverte à la lumière. "Dors comme un éveillé". Et plutôt que par des discours le changement passe par des rituels. Le maître pose des "sceaux" sur le corps de son disciple. Marques symboliques ou gestes tracés, on n’en saura pas plus, puisque le silence est aussi celui du secret. La pratique symbolique des sceaux se réfère aux bâtisseurs de cathédrales qui marquaient les pierres en y cachant des signes. </div><div>Silence de leur partage. Silence pour nous qui ne sommes pas disciples enlumineurs. Et silence, ensuite, pour lui, l’initié qui ne doit rien révéler de certains savoirs transmis, dont le secret est sans doute aussi la puissance. "Tu es un artisan de lumière qui travaille dans l’ombre. Ce secret est ta force", dit le vieux moine en l’initiant.</div><div>Apprendre en se taisant, être privé de mots, mais initié par qui ne dit rien ou peu, et se taire.</div><div>Le processus et les rites doivent mener l’initié "de notre nature limitée à notre nature illimitée".</div><div>Les mots clés du parcours seraient : sens, signes, rites, symboles, lumière.</div><div>Le danseur est passé d’une ascèse à une autre. Il est la matière même de sa création. Et longtemps il ne crée rien d’autre que son dévoilement intérieur. Pas la moindre enluminure. Il fait des travaux préparatoires et se transforme lui-même. </div><div>Ce n’est pas un enseignement oral, donc, mais un dur rapport charnel avec les éléments (terre, eau, feu…).</div><div>Matière, silence, immobilité. "L’immobilité qui sous-tend la danse".</div><div> </div><div>Le premier dessin, fait au bout de trois ans, lui vaut d’entendre que c’est "un mort dessiné par un mort". Bien plus tard, vers la fin, créer le chef <span style="font-size: 10pt; font-family: Calibri, sans-serif;">d’œuvre </span> de sa maîtrise achevée se fera dans un dialogue intérieur intuitif avec la géométrie sacrée, sans calculs. Avec les couleurs, magnifiées, et avec la lumière de l’or, dont il trouve seul comment illuminer sa splendeur. Sans les mots du maître. Toujours ce silence qui initie. </div><div> </div><div>La géométrie de l’enluminure est le miroir d’une structure intérieure à épurer, pour trouver le point qui révèle la forme. </div><div>La place du secret (le silence des signes) est telle que dans l’<span style="font-size: 10pt; font-family: Calibri, sans-serif;">œuvre</span> même s’inscrit l’invisible point qui porte le visible, et que nul ne doit savoir. C’est la "main de lumière" de l’enlumineur authentique qui guide cette trace. Car pour avoir traversé cette lente épuration l’initié s’est défait de son "labyrinthe intérieur", afin de ne pas être un "enténébreur" qui nous entraînerait vers ses propres ombres, au lieu d’être l’artiste qui donne à l’âme d’autrui un miroir de lumière. </div><div> </div><div>Au bout du chemin, Jean-Luc Leguay devient Heraclius A, nom d’initié transmis par son Maître, avec lequel il devra signer ses enluminures. Il s’inscrit ainsi dans une lignée. Passé de la danse à la Danse intérieure. Car, dit-il, "le moindre geste du début contenait déjà tout". Le très vieux moine meurt peu de temps après l’initiation finale. C’était comme s’il l’avait attendu, dans sa solitude de créateur méditant, ne signant rien, et qu’il s’était donné encore dix ans de vie pour tout transmettre au disciple qui lui était destiné.</div><div>Cette mort est un fracas pour celui qui est maintenant Heraclius A. Et une initiation supplémentaire. </div><div>Il sait alors qu’il devra transmettre, et comprend qu’il faudra publier. Puisqu’il connaît le moyen de "sacraliser le temps et l’espace", de "ne pas agir", et de "baigner le travail de transcendance". </div><div><div>A la fin du livre, dans les deux dernières phrases, est résumé l’aboutissement du processus d’initiation, son sens profond.</div><div>L’artisan, l’artiste (le poète, s’il sait) est une part de la Cathédrale planétaire, cosmique (il met alors une majuscule). Réalité de l’hologramme. Il écrit : "Je suis une pierre marquée à la main, une pierre parmi les autres, signée et cachée dans les murs de la grande Cathédrale. D’autres viendront après moi achever la construction".</div></div><div>Voilà la leçon de ce long voyage dans le silence.</div><div>J'avais lu ce livre magnifique il y a longtemps. Le relisant je l'ai compris plus profondément. </div><div>Nous, lecteurs de ce récit, on en sort comme d’un voyage semblable presque partagé. </div><div>On a envie de prolonger l’effet en relisant des pages, en ouvrant les autres ouvrages, en regardant les enluminures. </div><div>Et sur le site, "<span style="text-decoration: underline;">Illuminator</span>", nous lisons cette phrase de lui, à propos de l’édition du <span style="text-decoration: underline;">Mutus liber</span> : "Le "livre muet de l’initiation" ouvre des voies de lecture où le silence, grâce à l’enluminure, redevient Parole primordiale."</div><div> </div><div>recension © MC San Juan</div><div> </div><div><div><span style="text-decoration: underline;">LIENS...</span></div><div><div><span style="text-decoration: underline;">Publication de 2004, éd. Albin Michel</span>… <a href="https://www.albin-michel.fr/ouvrages/le-maitre-de-lumiere-9782226151872" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.albin-michel.fr/ouvrages/le-maitre-de-lumiere-9782226151872</a> </div><div><span style="text-decoration: underline;">Réédition, Dervy poche, 2009</span>, et autres livres de lui… <a href="http://www.dervy-medicis.fr/jean-luc-leguay-auteur-2279.html" target="_blank" rel="nofollow noopener">http://www.dervy-medicis.fr/jean-luc-leguay-auteur-2279.html</a> </div><div><span style="text-decoration: underline;">Note d'un BLOG</span>, sur une <span style="text-decoration: underline;">conférence de 2018</span>… <a href="http://www.jlturbet.net/2018/05/glnf-le-trace-de-l-enluminure-un-chemin-initiatique-conference-publique-de-jean-luc-leguay-le-17-mai-2018-a-paris.html" target="_blank" rel="nofollow noopener">http://www.jlturbet.net/2018/05/glnf-le-trace-de-l-enluminure-un-chemin-initiatique-conference-publique-de-jean-luc-leguay-le-17-mai-2018-a-paris.html</a> </div><div><span style="text-decoration: underline;">SITE,</span> <span style="text-decoration: underline;">Illuminator</span> (biographie, vidéos, diaporamas, bibliothèque d’enluminures, dont La Divine Comédie de Dante, expositions, dont Eleven Beatus, New York (dédiée aux victimes du 11 septembre)… </div><div><a class="" href="http://www.enlumineur.fr/" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">http://www.enlumineur.fr</span></a></div><div><span style="text-decoration: underline;">PAGE Facebook</span>… <a href="https://fr-fr.facebook.com/JeanLucLeguayEnlumineur/" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://fr-fr.facebook.com/JeanLucLeguayEnlumineur/</a> </div><div> </div><div><span style="text-decoration: underline;">Note brève, même livre, posée le 20 avril, en relation avec l'incendie de Notre-Dame</span>... <a class="" href="http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2019/04/20/le-maitre-de-lumiere-livre-de-jean-luc-leguay-danseur-chore-6145329.html" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2019/04/20/le-maitre-de-lumiere-livre-de-jean-luc-leguay-danseur-chore-6145329.html</span></a></div></div></div><div> </div></div></div><div><em>MC San Juan</em></div>
MCSJuan
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”Le Maître de lumière”, livre de Jean-Luc Leguay, danseur chorégraphe devenu enlumineur initié…
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2019-04-20T20:05:00+02:00
2019-04-20T20:05:00+02:00
Ce qui peut nous faire comprendre la force de notre émotion devant...
<div><img id="media-5981460" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/02/3905171408.jpg" alt="LEGUAY LUMIERE.jpg" />Ce qui peut nous faire comprendre la force de notre émotion devant Notre-Dame en feu, je le trouve dans un livre de <span style="text-decoration: underline;">Jean-Luc Leguay</span>, "<span style="text-decoration: underline;">Le Maître de lumière"</span>. (Histoire de son initiation à l’art de l’enluminure,un long itinéraire...).</div><div> </div><div> </div><div>Patrimoine, oui, cette cathédrale. Mais livre d’une mémoire sacrée, où ce qui est dans les pierres, visible et non visible, est la trace des signes et des savoirs que des artisans initiés ont inscrits. Nous ne le savons pas, ne le comprenons pas intellectuellement, mais nous le sentons intuitivement.</div><div> </div><div>Parlant de l’art de l’enluminure, appris avec un maître (moine italien de haute spiritualité, le "Maître") il explique comment des éléments invisibles sont travaillés avec autant de soin que ce qui est visible. Car ils jouent un rôle dans la structure de l’oeuvre, son sens et son message. Ainsi, peignant un personnage il pose l’essentiel au-dessous de ce qui sera visible. Jean-Luc Leguay cite <span style="text-decoration: underline;">Paul Klee</span>, pour montrer que la conscience artistique, si elle est authentique, tient compte de cela…</div><div>Je recopie ici un grand passage (page 150 de l’édition <span style="text-decoration: underline;">Albin Michel</span>, 2004, où cette citation figure) :</div><div>"L’initié dissimule un point de couleur précieuse en dessous — or, lapis-lazuli, émeraude — (…) comme un trésor enfoui, inscrivant la terre et le ciel dans la couleur de la peau. Cette vibration de la matière influence celui qui regarde. Tout n’est pas fait pour être vu. De même, les bâtisseurs de cathédrales cachaient des sculptures extraordinaires sur les hauteurs, invisibles depuis le parvis. Personne ne les voyait jamais mais elles participaient de la vibration générale de l’édifice. Dans cet esprit les faces arrière des statues ornant les portails étaient sculptées consciencieusement. L’invisible était travaillé avec le même zèle que l’apparent. De même les enluminures sont truffées de petits trésors cachés. </div><div>'L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible' disait Paul Klee. Il donne à voir autre chose que le réel."</div><div> </div><div>L’initiation à son "métier" aura duré dix ans, pour que sa main devienne "main de lumière" (et que l’humilité et la patience de la vraie création le traverse totalement). Celui qui ne crée pas dans cet état d’esprit ne fait que donner à voir son "labyrinthe" intérieur, 'enténébreur', est-il enseigné (contaminant les autres, qui regardent ou lisent). Celui qui griffonne des oeuvres de l’ego, pressé d’être reconnu par les autres, avant de s’être connu lui-même au sens de ce que nous dit cet initié… Grande leçon d'humilité, que ce témoignage de qui se veut artisan de lumière. </div><div><div> </div><div><span style="text-decoration: underline;">Voir la RECENSION complète de ce superbe livre. NOTE posée, après celle-ci, le 01-05-2019 (et petit portail de liens : pages des éditions, site de l'enlumineur, note d'un blog sur une conférence...)</span> ... <a class="" href="http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2019/05/01/le-maitre-de-lumiere-un-voyage-dans-le-silence-qui-n-a-pas-6147871.html" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">http://tramesnomades.hautetfort.com/archive/2019/05/01/le-maitre-de-lumiere-un-voyage-dans-le-silence-qui-n-a-pas-6147871.html</span></a></div><div> </div><div><em>MC San Juan</em></div></div>
Prieto
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Vivons en vue de notre éternité - II. Contemplation
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-11-05:5869933
2016-11-05T05:05:00+01:00
2016-11-05T05:05:00+01:00
(suite de la méditation du jeudi 3 novembre) « Ô douce éternité ! que...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><em>(suite de la méditation du jeudi 3 novembre)</em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> « Ô douce éternité ! que tes biens ont de douceurs, que tes joies ont d'attraits, que ta pensée même a de charmes ! Ô éternité immuable, viens détacher mon cœur de tous les biens fragiles et périssables de ce monde et de toutes ses fausses douceurs ; viens consoler mon âme de toutes les peines, de toutes les afflictions de la vie. Ô éternité, éternité bienheureuse, seras-tu mon partage ? quand viendra ce moment qui m'annoncera l'aurore de ce grand jour ? je ne soupire plus qu'après lui ; le reste est pour moi une figure qui passe et qui est déjà passée pour ne plus revenir.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Dieu seul, l'éternité seule occuperont mes pensées, fixeront mes regards, seront l'objet de mes désirs et de mes espérances.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Et vous, amour de mon Dieu, prenez dans mon cœur la place que ces objets périssables y occupaient si inutilement, ou plutôt, y avaient si injustement usurpée ; vous seul devez y établir désormais votre empire et y régner en souverain maître ; ô amour de mon Dieu ! c'est avec joie que je vous ouvre la porte de mon cœur, puisque c'est vous seul qui devez m'ouvrir la porte de l'éternité. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <em>(à suivre lundi 7 novembre : Prière)</em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Père Alphonse de la Mère des Douleurs</strong>, <em>Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix</em>, Tome sixième (Mercredi de la dernière semaine, Oraison du matin - Contemplation), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1917.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5494537" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/1560126412.jpg" alt="éternité,biens,monde,détachement,pensées,regard,désir,espérance,Dieu,maître,coeur,âme" /></span></p>
Lizouzou
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”Moi et ma super bande : SOS maître en danger & Tous en scène !” de Timo Parvela et Zelda Zonk
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2016-06-09:5794766
2016-06-09T12:18:38+02:00
2016-06-09T12:18:38+02:00
Tome 1 : SOS Maître en danger : Ella et ses camarades de classe...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5357807" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/01/2485111102.JPG" alt="moi, super, bande, sos, maître, danger, tous, scène, timo, parvela, zelda, zonk, nathan, premirs, romans" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Tome 1 : SOS Maître en danger</strong> : Ella et ses camarades de classe s'inquiètent pour leur maître. Depuis quelques temps, il a un comportement bizarre. Les enfants en sont persuadés : il est victime d'un chantage. Et comme ils apprécient leur professeur, Ella et ses copains vont tout faire pour l'aider...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Tome 2 : Tous en scène !</strong> : Après avoir réglé cette drôle d'histoire de chantage, le maître revient en classe et leur annonce une sacrée nouvelle : les enfants vont devoir jouer une pièce de théâtre ! Même si les enfants sont enthousiastes, le maître est un peu inquiet. Vont-ils réussir à assurer la représentation sans le moindre problème ?<br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Voici une bande d'enfants complètement déjantés !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Dans ces deux premiers tomes, nous faisons connaissance d'Ella et ses copains, ainsi que du maître. Petit à petit, le lecteur découvre que les enfants ont une imagination débordante et qu'ils ont tendance à faire pas mal de bêtises. C'est sans compter l'humour de l'auteur avec des gags à gogos et des sacrés jeux de mots. Outre le texte, le jeune lecteur pourra également découvrir les chouettes illustrations de Zelda Zonk qui parsèment le récit. La particularité de ces dessins est qu'il n'y a qu'une seule couleur mis en avant : dans le premier tome c'est le jaune et dans le second le rouge.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Idéal pour les enfants à partir de 8 ans qui commencent à savoir lire de vrais romans !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.nathan.fr/" target="_blank">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Littérature de partout
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Robert Pinget, Mahu ou le matériau
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-04-19:5789056
2016-04-19T05:00:00+02:00
2016-04-19T05:00:00+02:00
...
<p> </p><p style="text-align: center;"> <img id="media-5349117" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/01/3277642211.jpg" alt="pinget.jpg" /></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: blue;"> Le chèque</span></span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Un chien se présente au couvent de Sainte-Fiduce. Il demande à la bonne sœur de faire des prières pour que son maître le retrouve. Son maître l’a perdu un jour à la chasse et depuis personne n’en a entendu parler. Mais lui, il a rôdé sans cesse jusqu’à cette idée de prières.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> La bonne sœur le fait attendre au parloir. Elle revient quelques instants après et lui dit que la Mère Supérieure ne veut pas entendre parler de prières pour les chiens. Inutile d’insister. Les dernières faites au couvent contre la règle l’ont été pour une chèvre. Des ennuis épouvantables en sont issus. Cette chèvre apparaissait à tout propos, un peu partout, dans des attitudes pieuses, et vraiment ça n’était pas convenable. On finissait dans le pays par la confondre avec sainte Fiduce elle-même qui, comme chacun sait, apparaît souvent.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Le chien à ces paroles rougit, rougit, rougit. La bonne sœur lui demande ce qu’il a. Et lui, naïvement, lui dit qu’il a été cette chèvre assez longtemps. Qu’il n’y pouvait rien, qu’il espérait retrouver son maître plus facilement sous cette forme. « Mon maître m’a perdu en chassant le jour de la Toussaint. »</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">[...]</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Robert Pinget, <em>Mahu ou le matériau</em>, éditons de Minuit, 1952, p. 82-83.</span></p>
Prieto
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Méditation - Prière : « Ne craignez pas »
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-13:5773305
2016-03-13T05:05:00+01:00
2016-03-13T05:05:00+01:00
« O Seigneur, soyez mon unique soutien dans les craintes, les faiblesses,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« O Seigneur, soyez mon unique soutien dans les craintes, les faiblesses, les angoisses : soyez mon confident, mieux, ma confiance. Demeurez le Maître, Hôte divin, qui résidez sur le trône de mon cœur ; à Vous revient la puissance, l'amour, le gouvernement de tout mon être !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Pourquoi me troubler ou craindre encore ? Tout est à Vous, ô Dieu ; c'est Vous-même qui en prenez soin et pourvoyez à mes besoins. Vous êtes l'amour infini et aimez l’œuvre de vos mains, plus qu'elle ne pourrait comprendre et s'aimer elle-même. Qui oserait douter de votre puissance, des soins prévoyants et affectueux que de toute éternité, Vous prodiguez à vos créatures et de la puissance de votre amour ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Je crois que tout est fait et permis par Vous pour mon bien et mon salut ; je m'abandonne à votre conduite avec confiance et amour, sans angoisse, ni appréhension, ni calculs. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Bse Marie-Thérèse de Soubiran</strong> (1834-1889), Fondatrice de la <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://marieauxiliatrice.cef.fr/" target="_blank">Congrégation de Marie-Auxiliatrice</a></span>. Cité <em>in</em> P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, "Intimité Divine" Tome I (Temps de la Passion, 26, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> A consulter : <em>Écrits Spirituels de Marie-Thérèse de Soubiran</em>, Collection Christus n°56, Desclée de Brouwer, 1985.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5318201" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/3192086279.jpg" alt="Elena-Shumilova_4a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://500px.com/photo/45898264/following-the-rainbow-by-elena-shumilova?ctx_page=3&from=user&user_id=1171535" target="_blank">Crédit photo</a></span>)</span></p>
MILIQUE
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ULTIME HOMMAGE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-01-25:5728072
2016-01-25T08:43:00+01:00
2016-01-25T08:43:00+01:00
ULTIME HOMMAGE Initier un recours à des mots similaires...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5235679" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/1197853740.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>ULTIME HOMMAGE</strong></span></div><div style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Initier un recours à des mots similaires</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pour mettre en évidence les folles qualités</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>D'une diversion à l'enthousiasme souverain,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dialogue volubile sans être jamais superficiel</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>D'un chimérique possible qui n'est pas vanité</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mais plutôt risque d'une formule fragmentée</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et insistante à témoigner de l'hommage ultime</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mis à la disposition par l’œuvre qui s'élabore.</strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></div>
Prieto
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Méditation : Sainte Marie-Madeleine
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-07-22:5660646
2015-07-22T05:05:00+02:00
2015-07-22T05:05:00+02:00
« C'est une pécheresse, « peccatrix » (1), perdue par la liberté, le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« C'est une pécheresse, « <em>peccatrix</em> » (1), perdue par la liberté, le faste et les affections de la terre. Jésus, pour nous montrer la puissance de la grâce, nous dit qu'il y avait en elle tant d'esprits mauvais, qu'il fut obligé d'en chasser jusqu'à sept... Mais la voyez-vous coeur droit, ardent, généreux encore ? On lui a dit où est le Messie, le Sauveur ; elle y va, elle court vers ce Maître, son Dieu, sa fin... elle a besoin de Lui ; ses fausses joies font son tourment, son âme a soif d'un autre bonheur, est avide d'un autre amour. En un instant elle a tout compris : ses hontes et la sainteté divine... sous le rayon de cette double lumière, elle s'avance, elle se traîne aux pieds, sous les pieds, en arrière... Elle entend le mystère de l'amour d'un Dieu ; tout lui dit : « Tu es aimée ! » Elle veut répondre : « Je vous aime ! » mais elle n'ose, mais elle ne peut... Son être tout entier du moins parlera : ses yeux qu'elle purifie dans les larmes, ses lèvres par d'humbles et saints baisers, ses mains qu'elle emploie à une onction sacrée où se mêlent les parfums et les pleurs, ses cheveux dont, craintive et aimante, elle essuie les pieds du Sauveur, son cœur... C'est là surtout qu'il faut aller ; tout amour humain y est effacé ; ce ne sont plus les mêmes pensées, les mêmes aspirations, les mêmes démarches ; elle est convertie, elle est changée, il n'y a plus que fidélité et amour, un grand, un immense amour ! - Le pharisien murmure : « <em>S'Il savait, Il ne souffrirait pas...</em> » (2) Jésus sait, Jésus voit... Il reproche à l'hôte son inhospitalière réception : « Elle vient faire ce que tu n'as pas fait ; <em>vois-tu cette femme ?</em> (3) elle pleure, elle est délicate en ses soins pieux, elle aime, <em>elle aime beaucoup</em>, voilà pourquoi <em>beaucoup lui est pardonné</em> (4) ».</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> « <em>Vois-tu</em> cette femme ?... » Mon âme, à toi aussi Jésus le demande. Elle a des larmes ; est-ce que jamais tu as pleuré ?... Elle a des parfums, elle a de la ferveur, elle a de l'amour... Et toi ? réponds... »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> 1. Luc VII, 37. 2. <em>Si esset propheta, sciret</em>, Luc VII, 39. - 3. <em>Vides hanc mulierem</em>, Ibid. 44. - 4. <em>Remittuntur ei peccata multa quoniam dilexit multum</em>, Ibid. 47.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong><em>Jésus-Christ médité et contemplé tous les jours de l'année</em></strong>, T. IV, Sainte Marie-Madeleine (1er Point), Imp. de la Société St-Augustin, Desclée, De Brouwer et Cie, Lille, 1888.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5106762" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/02/1493258347.jpg" alt="Ste Marie-Madeleine,pécheresse,pénitente,soif,Jésus,Maître,larmes,cheveux,parfum,conversion,amour,ferveur,pardon" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Marie-Madeleine aux pieds de Jésus, <span style="color: #008080;"><a title="James Tissot (1836-1902)" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Tissot" target="_blank"><span style="color: #008080;">James Tissot</span></a></span> (1836-1902)</strong></span></span></p>
Prieto
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Méditation : ”Seigneur, enseignez-nous à prier”
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-07-22:5414746
2014-07-22T05:05:00+02:00
2014-07-22T05:05:00+02:00
« Si nous rencontrons beaucoup de difficultés dans l'oraison, cela vient de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Si nous rencontrons beaucoup de difficultés dans l'oraison, cela vient de ce que nous la considérons comme un exercice qui dépend de nous. Sans doute, l'oraison dépend de nous quant à la coopération que Dieu nous demande ; mais quant à son impulsion première, l'oraison est de Dieu. L'apôtre saint Paul la définit lorsqu'il nous dit que l'Esprit-Saint prie en nous avec <em>des gémissements inénarrables</em> (Rom. VIII, 26). Eh ! oui, si d'une part Jésus est le sujet unique de l'oraison, d'autre part, le Maître de l'oraison, c'est l'Esprit-Saint. Il demeure en nous pour former Jésus-Christ, et Il sait bien qu'Il ne peut Le former en nous d'une manière complète sans le secours de l'oraison. [...]</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Oui, le Maître de l'oraison, c'est Lui, et nous devrions bien plus Lui demander de nous enseigner l'oraison, que nous tourmenter et nous préoccuper comme nous le faisons à ce sujet ! Quoi d'étonnant si nous trouvons des obstacles à l'oraison ? Est-ce qu'une créature peut découvrir par ses propres moyens le langage qu'elle doit adresser à son Créateur ? Peut-elle discerner seule la voix de Dieu, cette voix qu'elle fait retentir au plus profond d'elle-même ? Pour mener à bien une opération qui est, de sa nature, divine, n'a-t-elle pas besoin de l'assistance de Dieu ? Donc, reprenons l'invocation que les Apôtres adressaient à Jésus : <em>Domine, doce nos orare</em>. - <em>Seigneur, enseignez-nous à prier</em> (Luc XI, I). Cette demande instante, répétons-la à l'Esprit-Saint pour qu'Il vienne en nous, pour qu'Il produise en nous les <em>gémissements inénarrables</em> de l'oraison. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Dom Romain Banquet</strong>, Abbé de Saint-Benoît d'En-Calcat, <em>Entretiens sur la vie intérieure</em> (ch. X), Éditions de l'Abbaye de Saint-Benoît d'En-Calcat (Tarn), 1945.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4635309" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/02/1951530369.jpg" alt="Christ_priere_a.jpg" /></span></p>
Prieto
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Méditation : de la pureté de nos intentions
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-06-30:5401422
2014-06-30T05:49:00+02:00
2014-06-30T05:49:00+02:00
« Ô la belle vie qui se passe tout entière dans l'exercice de l'amour de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Ô la belle vie qui se passe tout entière dans l'exercice de l'amour de Dieu ! Il ne dépend que de vous de vous enrichir pour l'éternité, vous pouvez amasser des trésors toujours plus abondants, chacun de vos instants peut vous procurer un gain plus considérable que l'univers entier avec toutes ses richesses : il n'est pas nécessaire pour cela de faire des choses extraordinaires, mais de faire avec amour, avec une intention bien pure vos actions ordinaires et même les plus indifférentes. Oh ! si vous saviez ce que c'est que l'intention ! Ne vous bornez pas cependant à vous proposer dans vos actions des intentions bonnes et même surnaturelles, mais agissez avec les motifs les plus parfaits à l'exemple de votre divin Modèle. Pour cela vous avez besoin de vous dégager de tout intérêt privé, de vous renoncer complètement vous-même pour ne chercher que Dieu seul et sa plus grande gloire. C'est l'exemple que vous donne Jésus. Unissez-vous à ce divin Maître dans les intentions qu'il se proposa. Il est le médiateur par lequel nous devons aller au Père, c'est par cette union seulement que nos actions seront agréables à Dieu. Prières, travaux, souffrances, jouissances même, tout, en un mot, doit recevoir son excellence et sa valeur des mérites infinis de Jésus et de l'amour qui embrasa son sacré Cœur : <em>"Per Dominum nostrum Jésum Christum"</em>, voilà notre ressource, notre espérance et notre richesse. C'est à lui proprement qu'il appartient de marquer toutes vos actions du cachet divin qui porte son effigie. Mon Dieu ! quel vide je trouve dans ma vie en considérant les défauts de mes intentions ! mais quel moyen puissant de m'enrichir et de vous glorifier si je sais en user ! c'est ce qui me console. Prenez l'habitude de diriger votre intention non seulement le matin mais au commencement de toutes vos actions. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>P. F.-X. Gautrelet</strong> (1807-1886), <em>Le premier Vendredi de chaque mois sanctifié par la dévotion au Sacré Cœur de Jésus</em>, Périsse Frère, Lyon - Paris, 1855.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4612376" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/1663179731.jpg" alt="Christ-fresque.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Fresque de la Basilique Saint-Sophie</span></p>
Littérature de partout
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Pier Paolo Pasolini, La Rage
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-05-09:5365141
2014-05-09T05:00:00+02:00
2014-05-09T05:00:00+02:00
Heureuse coïncidence de l'édition : la traduction...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4550161" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/01/3759887579.jpg" alt="la-rage-de-pasolini.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Heureuse coïncidence de l'édition : la traduction de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Rabbia</em> suit la publication de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Sentir le grisou</em><sup>(1)</sup>, de Georges Didi-Huberman, où l'on peut lire (p. 34-94) une analyse du film replacé dans l'œuvre de Pasolini. On pourra ainsi avec cette traduction précise mieux apprécier les enjeux du "cinéma de poésie" tel qu'il a été pensé et construit par le poète. Le texte de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Rabbia</em> est en effet d'abord celui du film sorti en avril 1963 en Italie. L'été 1962, un producteur, Gastone Ferranti, a proposé à Pasolini de réaliser un montage documentaire à partir des archives d'un ciné-journal, "Mondo libero" ; le réalisateur a travaillé dès l'automne, visionnant 90000 mètres de pellicule, ajoutant des images filmées tirées des archives Italia-Urss et des photographies. Son but était d'utiliser ces images des années cinquante et de montrer ce qu'est l'idéologie de la normalité ; il y était parvenu puisque le producteur, comprenant parfaitement ce qui avait été fait, demanda à Giovannino Guareschi (l'auteur des <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Don Camillo</em>) de proposer parallèlement un autre montage. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>La préface de Roberto Chiesi (qui a dirigé un volume d'études sur le film) éclaire les circonstances de la création du film, les traducteurs ont ajouté des notes à propos des événements évoqués et, outre des passages non repris dans le film, ont publié un texte, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Traitement</em>, qui précise les intentions du cinéaste. Un constat : après la Seconde Guerre mondiale et le retour à la paix, « L'homme tend à s'assoupir dans sa propre normalité, il oublie de réfléchir sur soi » (15) ; il s'agit donc de créer un état d'urgence, de faire apparaître que la normalité dissimule la réalité de ce qui est autour de soi — « La normalité, ou notre catastrophe insue » (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Sentir le grisou</em>, p. 35). C'est là, pour Pasolini, la tâche des poètes, « ces champions de la rage intellectuelle » (15). Il s'est expliqué ailleurs sur « la rage du poète » (16), distinguant le révolutionnaire de l'enragé, distinction analysée par Didi-Huberman : « le révolutionnaire a pour but de substituer au système existant un autre système dont l'enragé a toutes les raisons de craindre qu'il restaurera ce que Pasolini nomme alors le "moralisme" et le "conventionnalisme" (...) de tout système établi. » (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Sentir le grisou</em>, p. 75) </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Le montage des images repose ainsi sur une mise en cause de la notion de normalité, mise en cause fondée sur le refus de l'exploitation de l'homme par l'homme, de la société divisée en maîtres et en esclaves : « De cette division naissent la tragédie et la mort. » (19) Le point de départ du travail est sans ambiguïté, Pasolini démonte et remonte les images d'actualités en suivant « [s]es raisons politiques et [s]son sentiment poétique » (23), politique et poésie indissociables. C'est pourquoi les textes qui accompagnent les images sont essentiels dans la stratégie du cinéaste, ils mettent en évidence que les images peuvent être regardées de différentes manières ; à la voix officielle, qui correspond à la voix du pouvoir, s'opposent une voix pour la prose et, la plus importante quantitativement, une voix pour la poésie, toutes deux critiques. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Les séquences portent sur des sujets variés, le retour des prisonniers et les camps de concentration, la naissance de l'Europe, la guerre de Corée, les manifestations anticommunistes au moment de l'invasion soviétique de la Hongrie, la libération de la Tunisie, du Togo, l'emploi de la bombe atomique... ; elles sont nombreuses à propos de la libération de Cuba et de la lutte pour l'indépendance en Algérie. Il s'agit toujours de fustiger la violence de la classe dominante, de proposer un message d'espoir contre cette domination ; par exemple à propos du racisme des colonialistes : « Gens de couleur, c'est en étant dans l'histoire / que l'homme n'a pas de couleur, 63 » et, avec une force propre à la poésie : « L'unique couleur de l'homme / est dans la joie de se confronter à sa propre obscurité, 56 ». Pour chaque séquence, la prose ou le poème défont le caractère "normal" de l'information ; ainsi, au moment de la naissance de la télévision (« une nouvelle arme a été inventée pour la diffusion de l'insincérité, du mensonge, du mauvais latin ! », 45), ou à propos de l'uniformisation des esprits dans la démocratie américaine (« La joie de l'Américain qui se sent identique à un autre million d'Américains dans l'amour et la démocratie : voilà la maladie du monde futur ! », 70).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Les séquences apparaissent selon un ordre précis analysé dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Sentir le grisou</em> : indiquons seulement que les deux premiers vers du livre, refrain dans la séquence 1, posent d'emblée la question de la mémoire (« Le temps fut une lente victoire / qui vainquit les vainqueurs comme les vaincus » (25), et quant aux derniers vers, dans la bouche du cosmonaute Guerman Titov, ils indiquent une voie possible (« la Révolution veut une seule guerre, / celle dans les esprits / qui abandonnent au passé / les vieux sanglants chemins de la terre. » (111) — on sait qu'ensuite avec sa « mélancolie historique », selon l'expression d'Alain Badiou<sup>(2)</sup>, Pasolini approfondira sa réflexion poétique sur l'Histoire. Ici, il affirme clairement à plusieurs reprises que la poésie ne peut en aucun cas être étrangère à ce qui se passe dans le monde. Les industriels, écrit-il, « deviennent poètes, à condition que la poésie n'ait pas de contenu » (67) : doit triompher la forme, c'est pourquoi « Le poète servile s'anéantit, rendant vains les problèmes et réduisant tout à la forme » (18). La forme <em style="mso-bidi-font-style: normal;">au service</em> du contenu explique les choix de Pasolini ; si une forme est jugée efficace, elle est reprise, comme par exemple celle adoptée par Éluard dans "Liberté" devient (1<sup>ère</sup> strophe, 94) :</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Sur mes haillons souillés</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">sur ma nudité squelettique</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">sur ma mère gitane</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">sur mon père berger</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">j'écris ton nom.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Les questions que soulève pour nous <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Rage</em> concernent toujours la question de l'Histoire et la possibilité pour la poésie de penser le temps présent, sans imaginer une fin qui arriverait « quand l'industrie aura rendu inarrêtable le cycle de la production et de la consommation » (70).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">______________________</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">1. Georges Didi-Huberman, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Sentir le grisou</em>, Les Éditions de Minuit, 2014, 112 p.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">2. Alain Badiou, "La lecture dialectique du poème", dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Europe</em>, n° 947, mars 2008, "Pasolini", p. 41. Le numéro présente un ensemble passionnant sur l'œuvre de Pasolini.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ascii-font-family:Cambria;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Cambria;mso-hansi-theme-font:minor-latin;}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Pier Paolo Pasolini, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Rage</em>, traduit par Patrizia Atzei et Benoît Casas, préface de Roberto Chiesi, éditions NOUS, 2014, 128 p., 16 €. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.2pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"><span style="color: #ff0000;">Sitaudis a publié cette recension le 8 mai 2014.</span></span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Méditation : plantons, arrosons, Dieu fera croître
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-05-05:5362224
2014-05-05T07:03:47+02:00
2014-05-05T07:03:47+02:00
« N'allez pas vous imaginer qu'un homme puisse en instruire un autre. Nous...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« N'allez pas vous imaginer qu'un homme puisse en instruire un autre. Nous pouvons, par le son de notre voix, vous adresser des leçons ; mais si Dieu n'est pas dans votre cœur pour vous instruire, c'est inutilement que nous nous faisons entendre. En voulez-vous une preuve , mes frères ? N'avez-vous pas tous entendu mon discours ? Combien, néanmoins, sortiront d'ici sans avoir été instruits ? Autant qu'il a dépendu de moi, je me suis adressé à tous ; mais ceux à qui cette onction n'aura point parlé, ceux que l'Esprit-Saint n'aura point instruits, s'en retourneront sans m'avoir compris. Au dehors se trouvent des maîtres, des aides, des leçons ; mais au ciel est la chaire de celui qui instruit intérieurement ; aussi le Sauveur a-t-il dit lui-même dans l’Évangile : « Gardez-vous d'appeler maître sur la terre aucun d'entre vous , car votre Maître, c'est le Christ (1) ». Qu'il vous parle lui-même au cœur, puisqu'aucun homme ne se trouve là ; quand même, en effet, tu aurais quelqu'un à côté de toi, le Christ est seul dans ton cœur. Que ton cœur ne soit pas absolument seul ; que le Christ s'y trouve, comme aussi son onction ; ainsi, quand ton cœur sera sec, il ne sera pas dans un désert où les eaux capables de le rafraîchir lui feraient défaut. Il y a donc, à l'intérieur, un maître qui instruit : c'est le Christ, c'est son inspiration. Là, où son inspiration et son onction font défaut, les paroles se font inutilement entendre à l'extérieur. Ainsi en est-il , mes frères, de celles que nous faisons parvenir à vos oreilles : à votre égard nous remplissons le rôle du jardinier vis-à-vis de l'arbre : il travaille en dehors de cet arbre ; il emploie l'eau et donne une culture soignée ; mais il a beau faire extérieurement, forme-t-il les fruits ? A-t-il le pouvoir de couvrir la nudité des branches d'un vêtement de feuilles ? Est-il capable de faire quoi que ce soit à l'intérieur de cet arbre ? Qu'est-ce qui fait tout cela ? Écoutez un jardinier, l'apôtre Paul voyez ce que nous sommes, apprenez que nous avons un maître au dedans de nous « J'ai planté, Apollo a arrosé, mais c'est Dieu qui a donné l'accroissement. Celui qui plante n'est rien, non plus que celui qui arrose, mais c'est Dieu qui donne l'accroissement (2) ». Nous vous parlons donc, et soit que nous plantions en parlant, soit que nous arrosions, nous ne sommes rien ; Dieu, qui donne l'accroissement, c'est-à-dire, son onction, qui nous enseigne toutes choses, est tout. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> 1. Matth. XXIII, 8; 9.— 2. I Cor. III, 6, 7.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>St Augustin</strong>, <em>IIIe Traité sur l'épître de Saint Jean</em> aux Parthes (13), Trad. Abbé Aubert, in "Œuvres complètes de Saint Augustin", Traduites pour la première fois, sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Les 10 Traités sur St Jean (texte intégral) à l'<span style="color: #008080;"><a title="St Augustin : 10 Traités sur St Jean (texte intégral)" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/jean/parthes/" target="_blank"><span style="color: #008080;">Abbaye Saint-Benoît</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4545068" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/3135194433.jpg" alt="christ-enseignant-icone_a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">Le Christ enseignant - Icône du XIIe siècle, Musée archéologique d'Antalya, Turquie<br />(<span style="color: #008080;"><a title="Source et crédit photo" href="http://www.insecula.com/oeuvre/O0036340.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Source et crédit photo</span></a></span>)</span></span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Pier Paolo Pasolini, La rage
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-05-05:5361917
2014-05-05T05:00:00+02:00
2014-05-05T05:00:00+02:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-4544436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/3371511979.2.jpg" alt="images-1.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ainsi tandis que dans un coin la culture de haut niveau devient de plus en plus raffinée et réservée à quelques-uns, ces « quelques-uns » deviennent, fictivement, nombreux : ils deviennent « masse ». C'est le triomphe du « digest », de l'« illustré » et, surtout, de la télévision. Le monde déformé par ces moyens de diffusion, de culture, de propagande, devient de plus en plus irréel : la production en série, y compris des idées, le rend monstrueux.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Le monde des magazines, du lancement à l'échelle mondiale des produits, même humains, est un monde qui tue.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Pauvre, tendre Marilyn, petite sœur obéissante, accablée par sa beauté comme par une fatalité qui réjouit et tue.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Peut-être as-tu pris le bon chemin, nous l'as-tu enseigné. Ton blanc, ton or, ton sourire impudique par politesse, passif par timidité, par respect envers les adultes qui te voulaient ainsi, toi, restée gamine, voilà ce qui nous invite à apaiser la rage dans les pleurs, à tourner le dos à cette réalité maudite, à la fatalité du mal.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Car : tant que l'homme exploitera l'homme, tant que l'humanité sera divisée en maîtres et en esclaves, il n'y aura ni normalité ni paix. Voilà la raison de tout le mal de notre temps.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Et aujourd'hui encore, dans les années soixante, les choses n'ont pas changé : la situation des hommes et de leur société est la même qui a produit les tragédies d'hier.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Vous voyez ceux-là ? Hommes sévères, en veste croisée, élégants, qui montent et descendent des avions, qui roulent dans de puissantes automobiles, s'asseyent à des bureaux grandioses comme des trônes, se réunissent dans des hémicycles solennels, dans des lieux superbes et sévères<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ces hommes aux visages de chiens ou de saints, de hyènes ou d'aigles, ce sont eux les maîtres.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Et vous voyez ceux-là ? Hommes humbles, vêtus de haillons ou de vêtements produits en série, misérables, qui vont et viennent par des rues grouillantes et sordides, qui passent des heures et des heures à un travail sans espoir, se réunissent humblement dans des stades ou des gargotes, dans des masures misérables ou dans de tragiques gratte-ciels : ces hommes aux visages semblables à ceux des morts, sans traits et sans lumière sinon celle de la vie, ce sont eux les esclaves.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>De cette division naissent la tragédie et la mort.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Pier Paolo Pasolini, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La rage</em>, traduit de l'italien par Patrizia Atzei et Benoît Casas, introduction de Roberto Chiesi, NOUS, 2014, p. 18-19.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ascii-font-family:Cambria;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Cambria;mso-hansi-theme-font:minor-latin;}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: -7.4pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 92.15pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Méditation : Premiers jours de la Semaine Sainte
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-04-14:5346521
2014-04-14T07:14:13+02:00
2014-04-14T07:14:13+02:00
« Le temps qui nous est laissé passe rapidement. Pendant un court moment,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Le temps qui nous est laissé passe rapidement. Pendant un court moment, nous pouvons encore aider le divin Maître, dans son œuvre divine de la guérison des infirmes, de la purification et de l’embellissement de la maison de Dieu, de son sanctuaire, de son autel et aussi de sa propre demeure dans nos âmes. Nous sommes entourés par ceux <em>qui sont assis dans les ténèbres</em>, et par ceux qui ne marchent pas dans la voie des commandements de Dieu. Profitons-nous de toutes ces occasions merveilleusement propices ? Nous-mêmes, devenons-nous chaque jour plus purs dans le cœur ? Retirons-nous ceux qui s'égarent, des voies fausses où ils marchent ? Couvrons-nous la multitude des péchés, en aidant les âmes à leur salut ?</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Parlant de Notre Seigneur en ces premiers jours de la sainte Semaine, saint Luc écrit (c. XXI) : <em>Pendant le jour, il enseignait dans le Temple ; mais, la nuit, il sortait, et se retirait sur la montagne appelée "des Oliviers"</em>. - Ainsi, Jésus n'a pas où reposer sa tête. Si vous aviez vécu à Jérusalem, lui auriez-vous offert un abri ? Hélas ! <em>beaucoup parmi les chefs croyaient en lui, mais, à cause des Pharisiens ils n'osaient pas le reconnaître</em>, ou le recevoir chez eux. Sommes nous plus forts que ces chefs, contre le respect humain ? Jésus ne passe pas maintenant devant notre porte, pour se rendre, vers le coucher du soleil, à Béthanie. Mais Il nous dit : <em>Toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits d'entre mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait</em> (Mt XXV, 40). <em>Fais entrer dans ta maison les indigents, et ceux qui sont sans asile ; lorsque tu verras quelqu'un, couvre-le et ne méprise point ta propre chair</em> (Is LVIII, 7). »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Pierre Gallwey</strong>, S.J., <em>Les Heures de garde de la Sainte Passion</em>, ouvrage publié de l'anglais par A. Rosette, S.J., Tome I, (Ch. VII, Lundi Saint, V), Deuxième édition, Paris, P. Lethielleux, 1904.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4519932" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/4225724075.jpg" alt="semaine sainte," /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">Abbaye cistercienne du Mont St Joseph, Roscrea, Co. Tipperary, Irlande (<span style="color: #008080;"><a title="Source et crédit photo" href="http://www.msjroscrea.ie/index.php?zmienne=news,22,%EF%BF%BD%E2%82%ACoknock_" target="_blank"><span style="color: #008080;">Source et crédit photo</span></a></span>)</span></span></p>
MILIQUE
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MORAN: ”DARFOUR”
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-03-28:5334016
2014-03-28T12:17:00+01:00
2014-03-28T12:17:00+01:00
MORAN "DARFOUR" Du vague à l'âme, de la nostalgie,...
<p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/FgwRBnvKVo8" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #0000ff;"><strong>MORAN</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #993300;"><strong> "DARFOUR"</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>Du vague à l'âme, de la nostalgie, de la mélancolie, de longues nuits d'introspection fiévreuse pour des textes riches exaltés de mots qui frappent et font écho dans le fragile.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>Quoi? Vous n'étiez pas présents hier soir?<br />Ne laissez pas passer votre tour plus longtemps!<br />Séance de rattrapage ce soir 28 Mars:</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong><br /><span style="color: #0000ff;">"LE BIJOU"</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>TOULOUSE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>21h 30</strong></span></p>
Tousstoutoui
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ECOLE
tag:radiomirliton.hautetfort.com,2014-02-01:4808474
2014-02-01T14:44:00+01:00
2014-02-01T14:44:00+01:00
Chansons A la récré -...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6290582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://radiomirliton.hautetfort.com/media/00/00/3241639554.png" alt="école,professeur,récréation,tableau,maître,carnet" width="196" height="196" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Chansons</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Georgia','serif';"> </span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 13.5pt; font-family: 'Georgia','serif';">A la récré - </span><a title="Son site" href="https://www.annesylvestre.com/biographie/" target="_blank" rel="noopener"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK3;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK41;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK42;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK48;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK65;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK71;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK76;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK78;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK92;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK94;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK98;"><span style="mso-bookmark: OLE_LINK100;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Anne Sylvestre</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></a><!-- [if gte mso 9]><![endif]--></p><p style="text-align: center;" align="center"><a name="OLE_LINK262"></a><a name="OLE_LINK261"></a></p><p style="text-align: center;" align="center"> </p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Les liens sont fournis uniquement quand ils mènent </span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">à un site dépourvu de publicité.</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">Vous retrouverez facilement la plupart des chansons</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Georgia','serif';">et artistes à l'aide de tout moteur de recherche.</span></p>
MILIQUE
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IDÉE FAUSSE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-11-16:3567718
2013-11-16T12:49:00+01:00
2013-11-16T12:49:00+01:00
Illustration: Amélie NAHDI IDÉE FAUSSE...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3042840" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/3855649205.jpg" alt="poesie2.jpg" /> </p><p style="text-align: center;"><strong>Illustration: Amélie NAHDI</strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #339966;"><strong>IDÉE FAUSSE </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Contrairement à ce qu’ils s’imaginent,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et parce que tout semble d’une désarmante simplicité,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Faire ses premiers pas dans la prose poétique</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>N’est pas, dans l’instant, à la portée de chacun.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Après avoir intégré et digéré les indispensables influences,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il reste encore à se forger son propre mode de pensée,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Mise en place compliquée d’un laboratoire d’écriture</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Autour duquel bruira, rien n’est moins sûr, la rumeur flatteuse</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De maîtres-mots décisifs enfin discernés. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Boreas
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L'homme révolté
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-06-22:5103860
2013-06-22T14:20:08+02:00
2013-06-22T14:20:08+02:00
« Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non....
<p style="text-align: center;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Buse%20rouilleuse.jpg" target="_blank"><img src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Buse%20rouilleuse.jpg" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <em>Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement. Un esclave, qui a reçu des ordres toute sa vie, juge soudain inacceptable un nouveau commandement. Quel est le contenu de ce "non" ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il signifie, par exemple, "les choses ont trop duré", "jusque-là oui, au-delà non", "vous allez trop loin", et encore, "il y a une limite que vous ne dépasserez pas". En somme, ce non affirme l'existence d'une frontière. On retrouve la même idée de limite dans ce sentiment du révolté que l'autre "exagère", qu'il étend son droit au-delà d'une frontière à partir de laquelle un autre droit lui fait face et le limite. Ainsi, le mouvement de révolte s'appuie, en même temps, sur le refus catégorique d'une intrusion jugée intolérable et sur la certitude confuse d'un bon droit, plus exactement l'impression, chez le révolté, qu'il est "en droit de...". La révolte ne va pas sans le sentiment d'avoir soi-même, en quelque façon, et quelque part, raison. C'est en cela que l'esclave révolté dit à la fois oui et non. Il affirme, en même temps que la frontière, tout ce qu'il soupçonne et veut préserver en deçà de la frontière. Il démontre, avec entêtement, qu'il y a en lui quelque chose qui "vaut la peine de...", qui demande qu'on y prenne garde. D'une certaine manière, il oppose à l'ordre qui l'opprime une sorte de droit à ne pas être opprimé au-delà de ce qu'il peut admettre.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En même temps que la répulsion à l'égard de l'intrus, il y a dans toute révolte une adhésion entière et instantanée de l'homme à une certaine part de lui-même. Il fait donc intervenir implicitement un jugement de valeur, et si peu gratuit, qu'il le maintient au milieu des périls. Jusque-là, il se taisait au moins, abandonné à ce désespoir où une condition, même si on la juge injuste, est acceptée. Se taire, c'est laisser croire qu'on ne juge et ne désire rien et, dans certains cas, c'est ne désirer rien en effet. Le désespoir, comme l'absurde, juge et désire tout, en général, et rien, en particulier. Le silence le traduit bien. Mais à partir du moment où il parle, même en disant non, il désire et juge. Le révolté, au sens étymologique, fait volte-face. Il marchait sous le fouet du maître. Le voilà qui fait face. Il oppose ce qui est préférable à ce qui ne l'est pas. Toute valeur n'entraîne pas la révolte, mais tout mouvement de révolte invoque tacitement une valeur. S'agit-il au moins d'une valeur ?</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Si confusément que ce soit, une prise de conscience naît du mouvement de révolte : la perception, soudain éclatante, qu'il y a dans l'homme quelque chose à quoi l'homme peut s'identifier, fût-ce pour un temps. Cette identification jusqu'ici n'était pas sentie réellement. Toutes les exactions antérieures au mouvement d'insurrection, l'esclave les souffrait. Souvent même, il avait reçu sans réagir des ordres plus révoltants que celui qui déclenche son refus. Il y apportait de la patience, les rejetant peut-être en lui-même, mais, puisqu'il se taisait, plus soucieux de son intérêt immédiat que conscient encore de son droit. Avec la perte de la patience, avec l'impatience, commence au contraire un mouvement qui peut s'étendre à tout ce qui, auparavant, était accepté. Cet élan est presque toujours rétroactif. L'esclave, à l'instant où il rejette l'ordre humiliant de son supérieur, rejette en même temps l'état d'esclave lui-même. Le mouvement de révolte le porte plus loin qu'il n'était dans le simple refus. Il dépasse même la limite qu'il fixait à son adversaire, demandant maintenant à être traité en égal. Ce qui était d'abord une résistance irréductible de l'homme devient l'homme tout entier qui s'identifie à elle et s'y résume. Cette part de lui-même qu'il voulait faire respecter, il la met alors au-dessus du reste, et la proclame préférable à tout, même à la vie. Elle devient pour lui le bien suprême. Installé auparavant dans un compromis, l'esclave se jette d'un coup ("puisque c'est ainsi...") dans le Tout ou Rien. La conscience vient au jour avec la révolte.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Mais on voit qu'elle est conscience, en même temps, d'un tout, encore assez obscur, et d'un "rien" qui annonce la possibilité de sacrifice de l'homme à ce tout. Le révolté veut être tout, s'identifier totalement à ce bien dont il a soudain pris conscience et dont il veut qu'il soit, dans sa personne, reconnu et salué - ou rien, c'est-à-dire se trouver définitivement déchu par la force qui le domine. À la limite, il accepte la déchéance dernière qui est la mort, s'il doit être privé de cette consécration </em>exclusive<em> qu'il appellera, par exemple, sa liberté. Plutôt mourir debout que de vivre à genoux.</em> (...) »</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://classiques.uqac.ca/classiques/camus_albert/homme_revolte/homme_revolte.html" target="_blank"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Albert Camus, L'homme révolté, 1951</span></a></p>
Prieto
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Méditation - Poésie : ”L'Hôte divin”
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-05-25:5079511
2013-05-25T08:29:00+02:00
2013-05-25T08:29:00+02:00
"J'entrerai chez lui et je souperai avec lui" Apocalypse IV - 20...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>"J'entrerai chez lui et je souperai avec lui" Apocalypse IV - 20</em></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ainsi, ce serait vrai, mon Dieu, cette promesse ?</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Quand le coeur épuisé sombre dans la détresse</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Vous seriez cet ami qui s'en vient, vers le soir,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Et vous consentiriez, Seigneur, à vous asseoir</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">En mon logis désert, auprès de cette table ?</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">J'entendrais votre voix, suave, délectable,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Me dire avec l'accent de l'Amour souverain</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ces mots que l'on attend toute une vie en vain !</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Et nous partagerions, seul à seul, et sans hâte</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">L'adorable repas ?...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Votre main délicate</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Effleurerait ma main, silencieusement,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Cependant que la nuit tomberait doucement</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Et que vos yeux divins plongeraient en mon âme</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Un grand regard d'amour me brûlant de sa flamme,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Pour que je puisse enfin, d'un coeur qui se soumet</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Mettre à vos pieds, Seigneur, tout mon être à jamais !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Puisque vous l'avez dit, mon Dieu, je veux le croire,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Vos promesses, jamais ne seront illusoires !</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Venez, mon Dieu, venez, puisque je vous attends</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Avec une âme avide et depuis si longtemps !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Tout est bien prêt ! J'ai mis, pour cette insigne agape,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">L'eau pure avec le pain, sur ma plus belle nappe</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Et, pour que ce festin nous réjouisse mieux,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ma précieuse coupe est pleine de vin vieux</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Et des fruits savoureux remplissent les corbeilles !</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Et puis, voici le miel de mes blondes abeilles !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Près des flambeaux d'argent que vous allumerez</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">De célestes parfums, comme vous les aimez,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Embaumeront le soir... et d'idéales roses,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">En mon jardin secret, pour vous seront écloses !...</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Seigneur, ne tardez pas, mon âme se languit !</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">N'ai-je pas entendu votre pas dans la nuit</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">S'approcher lentement de ma demeure, ô Maître !</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Oui, c'est bien Vous ! Déjà, je crois voir apparaître</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Votre blanche tunique au détour du chemin</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Qui s'illumine enfin de ce halo divin</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Dont la mauve lueur inonde l'ombre verte !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Entrez, Seigneur, entrez ! La porte est entr'ouverte...</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Marlène Grunère</strong>, <em>L'Or du silence</em>.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a title="Source : Chemin d'Amour vers le Père" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/moderne/Pensees3.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Source</span></a></span>)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4116326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/2511867883.JPG" alt="poésie,poème,l'hôte divin,Jésus,maison,demeure,porte,souper,union,coeur,âme" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a title="Crédit photo" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/moderne/Pensees3.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Crédit photo</span></a></span>)</span></p>
Prieto
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Méditation : l'oeuvre de Dieu
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-05-11:5067383
2013-05-11T08:05:00+02:00
2013-05-11T08:05:00+02:00
« Chacun de nous est comme un pauvre misérable à qui l'artiste divin...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Chacun de nous est comme un pauvre misérable à qui l'artiste divin propose de faire un chef-d'oeuvre chez lui. Il suffit au Maître qu'on lui ouvre la porte de la chaumière et qu'on le laisse travailler. Lorsque le pauvre réduit sera transformé en un palais magnifique, ne sera-t-il pas vrai de dire que l'artiste a tout fait, lui seul ? Il a tout fait gratuitement en vérité et le petit pauvre devenu riche sentira qu'il n'est pour rien dans sa richesse. Il n'a rien fait dans l'oeuvre, absolument rien.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> La condition qui lui a été imposée n'est rien, mais tout rien qu'elle soit, son importance est immense. Ouvrir la porte, c'est être attentif aux moindres impulsions de la grâce et y correspondre. L'ouvrir tout de suite et tout grand, c'est avoir la volonté souple et forte, prête à tout. Et puis, le laisser faire, c'est accepter de voir détruire sous ses yeux sa propre maison, c'est ne faire aucune résistance à tout ce qu'il veut. Tout cela n'est rien, mais comme il faut être fidèle cependant pour correspondre pleinement.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> La vérité, c'est que la part de Dieu et celle de l'homme sont différentes. Chacun dans sa sphère doit tout faire. Dieu, lui, n'y manque jamais, pourvu que nous le lui permettions. De là vient que notre correspondance a une importance de nécessité dans l'oeuvre de notre sanctification, tout en n'ayant dans cette oeuvre qu'une place de néant. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>"Consummata"</strong> (Marie-Antoinette de Geuser), <em>Lettre à sa cousine Thérèse</em>, 9 février 1917, <em>in</em> Raoul Plus, "Vie" (ch.VI,I), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1928.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4096208" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/2876196688.jpg" alt="chaumiere_van-gogh-a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Chaumière à la tombée du jour, Vincent Van Gogh (1885)</span></p>
Prieto
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Méditation : laisser régner Jésus en nous
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-05-10:5066601
2013-05-10T08:05:00+02:00
2013-05-10T08:05:00+02:00
« Que Jésus règne à jamais en souverain Maître dans votre âme. Soyez docile...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Que Jésus règne à jamais en souverain Maître dans votre âme. Soyez docile et souple entre ses mains. Vous savez ce qu'il faut pour cela : se tenir en paix et en tout repos ; ne s'inquiéter jamais et ne se troubler de rien ; oublier le passé ; vivre comme s'il n'existait pas d'avenir ; vivre pour Jésus dans le moment qu'on vit, ou plutôt vivre comme si l'on n'avait pas de vie en soi, mais laisser Jésus vivre à son aise ; marcher ainsi, en toute circonstance et rencontre, sans crainte et sans souci, comme cela convient aux enfants de Jésus et de Marie ; ne penser jamais à soi volontairement ; abandonner le soin de notre âme à Jésus seul [...] elle lui appartient ; c'est donc à lui à en avoir soin, puisqu'elle est sa propriété.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Ne craignez pas tant le jugement d'un si doux Maître. Généralement, bannissez toute crainte et remplacez ce sentiment par l'amour : en tout cela agissez doucement, suavement, posément, sans vivacité, sans emportement ; faites le mort quand besoin est, marchant ainsi en toute suavité, abandon et pleine confiance. Le temps de cet exil se terminera, et Jésus sera à nous et nous à lui. Alors chacune de nos tribulations sera pour nous une couronne de gloire, que nous mettrons sur la tête de Jésus ; car toute gloire lui appartient à lui seul. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Vénérable François Libermann</strong> (1802-1852), <em>Lettres spirituelles du vénérable Libermann</em> Tome I, (Lettre à un séminariste, 1839), Paris, Librairie Poussielgue Frères, s.d.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4094974" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/463181781.jpg" alt="chemin_arbres_18a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a href="http://castelvillanois.canalblog.com/archives/2009/01/12/12065059.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Crédit photo</span></a></span>)</span></p>
Zébra
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La semaine de Zombi
tag:fanzine.hautetfort.com,2013-05-01:5060051
2013-05-01T17:40:06+02:00
2013-05-01T17:40:06+02:00
Mercredi : En France, tout est prétexte à faire la fête et à défiler dans...
<p style="text-align: justify;"><strong>Mercredi : </strong>En France, tout est prétexte à faire la fête et à défiler dans son plus beau costard - même le chômage.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/11493863.jpg" target="_blank"><img id="media-4083864" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/1100216460.jpg" alt="webzine,gratuit,bd,zébra,bande-dessinée,fanzine,caricature,gilbert,collard,maître,1er mai,défilé,zombi,satirique,gilles de rais,dessin,presse" /></a></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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ALICE au PAYS des MERDOUILLES
tag:surduvent.hautetfort.com,2013-04-26:5055566
2013-04-26T21:30:00+02:00
2013-04-26T21:30:00+02:00
Quand j’emploie un mot, dit Humpty Dumpty d’un ton méprisant, il signifie...
<blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Quand j’emploie un mot, dit Humpty Dumpty d’un ton méprisant, il signifie exactement ce qui me plaît de lui faire signifier. Rien de moins, rien de plus.<br />– La question, répondit Alice, est de savoir s’il vous est possible de faire signifier à un mot des choses différentes.<br />– La question, répliqua Humpty Dumpty, c’est de savoir qui va être le maître. Et c’est tout.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"><span style="color: #000080;"><strong>Lewis CAROLL</strong></span>, Au travers du miroir.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Ainsi débute la chronique de Brice COUTURIER de ce matin, la suite est <a title="sur France Culture" href="http://www.franceculture.fr/emission-la-chronique-de-brice-couturier-langue-appauvrie-pensee-pauvre-2013-04-26" target="_blank">à lire ou entendre ici</a>. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/00/465722496.jpg" target="_blank"><img id="media-4076216" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/00/1294122044.jpg" alt="Couturier.jpg" /></a></p>
Prieto
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5 février : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-02-05:4978418
2013-02-05T09:52:28+01:00
2013-02-05T09:52:28+01:00
Résurrection de la fille de Jaïre : "Talitha koum" (Mc 5, 21-43 - cf Mt 9,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Résurrection de la fille de Jaïre : "Talitha koum" (Mc 5, 21-43 - cf Mt 9, 18-26 ; Lc 8, 40-46)</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Avant de ressusciter une morte, pour amener à la foi Jésus commence par guérir la femme atteinte de pertes de sang. Ce flux s'est arrêté pour notre instruction : quand Jésus s'approche de l'une, l'autre est déjà guérie. De même, pour croire en notre vie éternelle, nous célébrons la résurrection temporelle du Seigneur qui a suivi sa Passion... Les serviteurs de Jaïre qui lui disent : "Ne dérange pas le Maître" ne croient pas dans la résurrection prédite dans la Loi et accomplie dans l'Evangile. Aussi Jésus ne prend-il avec lui que peu de témoins de la résurrection qui va se produire : ce n'est pas le grand nombre qui a cru de prime abord à la résurrection. La foule, elle se moque de Jésus quand il déclare : "L'enfant n'est pas morte, elle dort". Ceux qui ne croient pas se moquent. Qu'ils pleurent donc leurs morts, ceux qui les croient morts. Quand on a la foi à la résurrection, ce n'est pas une fin que l'on voit dans la mort mais un repos... Et Jésus, prenant la main de l'enfant, la guérit ; puis il lui fait donner à manger. C'est là une attestation de la vie afin qu'on ne puisse croire à une illusion mais à la réalité. Heureuse celle dont la Sagesse tient ainsi la main ! Plaise à Dieu qu'elle tienne aussi la nôtre, dans nos actions. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Saint Ambroise</strong>, <em>Traité sur Saint Luc</em> 6, 58-61 (Trad. SC 45).</span></p>
Prieto
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22 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-01-22:4964768
2013-01-22T09:45:46+01:00
2013-01-22T09:45:46+01:00
Le jour du sabbat (Mc 2, 23-28 - cf Mt 12, 1-8 & Lc 6, 1-5) « Il...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Le jour du sabbat (Mc 2, 23-28 - cf Mt 12, 1-8 & Lc 6, 1-5)</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Il est appelé "le maître du sabbat" parce qu'il le défendait comme sa propriété. L'eût-il anéanti? il en avait le droit. Connais-tu un plus légitime seigneur que le fondateur d'une institution ? Mais tout maître qu'il était, il le respecta, afin de prouver que le Créateur ne l'avait pas détruit en faisant porter l'arche d'alliance autour de Jéricho. Encore une fois, c'était une œuvre divine recommandée par Dieu lui-même, et destinée à préserver les 1185 âmes de ses serviteurs contre les hasards de la guerre.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Qu'il ait témoigné quelque part son aversion pour les sabbats, d'accord. Mais ce mot, vos sabbats, indiquait suffisamment qu'il ne s'agissait point de ses propres sabbats, mais des sabbats de l'homme, célébrés sans la crainte de Dieu par un peuple chargé de prévarications, "qui n'aimait Dieu que du bout des lèvres, et non du fond du cœur." Telles n'étaient point ses solennités à lui, solennités d'accord avec sa loi, "légitimes, pleines de délices", et inviolables, comme il le déclare par le même prophète.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ainsi le Christ n'a pas profane le sabbat. Il en a conservé la loi, et quand il soutenait d'un peu de nourriture la vie de ses disciples qui avaient faim, et quand il rétablissait la main séchée du malade, répétant par ses actions non moins que par ses paroles : "Je ne suis pas venu détruire la loi, mais l'accomplir." Marcion ne lui a pas fermé la bouche par ce mot. Il a réellement accompli la loi, en interprétant l'esprit de la loi, en éclairant les hommes sur la nature de ses prohibitions, en exécutant ce qu'elle permet, en consacrant par sa bienfaisance un jour déjà sanctifié par la bénédiction du Père dès l'origine du monde. Il répandait dans ce jour les grâces divines que son ennemi n'eût pas manqué d'accorder à des jours différents, de peur de relever l'excellence du sabbat du Créateur, et de restituer à cette solennité les œuvres qu'elle réclamait. Si c'est également à pareil jour que le prophète Elisée rendit à la vie le fils de la Sunamite, tu reconnais donc, ô Pharisien, et toi aussi, Marcion, que le Créateur exerçait anciennement la bienfaisance, délivrait une âme et la sauvait de la mort le jour du sabbat. Ainsi mon Christ n'a rien fait de nouveau, rien que d'après l'exemple, la douceur, la compassion et la prédiction du Créateur ; car il accomplit encore ici une prophétie qui regardait une guérison spéciale : "Mains tremblantes, vous vous êtes fortifiées, comme tout à l'heure les genoux débiles" du paralytique. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Tertullien</strong>, <em>Contre Marcion</em>, Livre IV (XII), in "Oeuvres de Tertulien" Tome I, Trad. Eugène-Antoine de Genoude, Paris, Louis Vivès, 1852 (Seconde Edition).</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a title="Oeuvres de Tertullien" href="http://www.tertullian.org/french/french.htm" target="_blank"><span style="color: #008080;">Oeuvres de Tertullien</span></a></span>.</span></p>
Prieto
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9 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-01-09:4951059
2013-01-09T08:17:00+01:00
2013-01-09T08:17:00+01:00
La tempête apaisée : "Confiance ! C'est moi ; n'ayez pas peur" (Mc 6,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>La tempête apaisée : "Confiance ! C'est moi ; n'ayez pas peur" (Mc 6, 45-52)</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« "Après cela, il ordonna à ses disciples de monter dans la barque jusqu'à ce qu'il disperse lui-même les foules ; et, la foule dispersée, il monta pour prier et, le soir venu, il était seul" (Mt 14, 22-23). Pour donner la raison de ces faits, il faut faire des distinctions de temps. S'il est seul le soir, cela montre sa solitude à l'heure de la Passion, quand la panique a dispersé tout le monde. S'il ordonne à ses disciples de monter dans la barque et de traverser la mer, pendant qu'il renvoie lui-même les foules et, celles-ci une fois renvoyées, s'il monte sur une montagne, c'est qu'il leur ordonne d'être dans l'Eglise et de naviguer par la mer, c'est-à-dire ce monde, jusqu'à ce que, revenant dans son avènement de gloire, il rende le salut à tout le peuple qui sera le reste d'Israël (cf. Rm 11,5)... et que ce peuple rende grâce à Dieu son Père et s'établisse dans sa gloire et sa majesté... "Il vient à eux vers la fin de la nuit, à la quatrième veille." Dans l'expression "quatrième veille de la nuit" on trouve le nombre correspondant aux marques de sa sollicitude. En effet, la première veille a été celle de la Loi, la seconde celle des prophètes, la troisième celle de son avènement corporel, la quatrième se place à son retour glorieux. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Saint Hilaire de Poitiers</strong>, <em>Commentaire sur l'Evangile de Matthieu</em>, XIV (13-14) (Trad. SC 258 rev.).</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">A lire également, le <em>Sermon LXXV</em> de <strong>saint Augustin</strong> sur la tempête apaisée.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Extrait :</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« La quatrième veille est la fin de la nuit, car chaque veille est de trois heures. Cette circonstance signifie donc que vers la fin des temps le Seigneur vient secourir son Eglise et semble marcher sur les eaux. Car, bien que ce vaisseau soit en butte aux attaques et aux tempêtes, il n'en voit pas moins le Sauveur glorifié marcher sur toutes les élévations de la mer, c'est-à-dire sur toutes les puissances du siècle. A l'époque où il nous servait dans sa chair de modèle d'humilité, et où il souffrait pour nous, il était dit de lui que les flots s'élevèrent contre sa personne et que pour l'amour de nous il céda volontairement devant cette tourmente afin d'accomplir cette prophétie : "Je me suis jeté dans la profondeur de la mer, et la tempête m'a submergé." (Ps LXVIII, 3) En effet il n'a point repoussé les faux témoins ni confondu les cris barbares qui demandaient qu'il fût crucifié (Mt XXVII, 23). Il n'a point employé sa puissance à comprimer la rage de ces coeurs et de ces bouches en fureur, mais sa patience à l'endurer. On lui a fait tout ce qu'on a voulu, parce qu'il s'est fait lui-même obéissant jusqu'à la mort de la croix (Ph II, 8).</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Mais lorsqu'après sa résurrection d'entre les morts il voulut prier seul pour ses disciples, placés dans l'Eglise comme dans un vaisseau, appuyés sur le bois, c'est-à-dire sur la foi de sa croix et menacés par les vagues des tentations de ce siècle, son nom commença à être honoré dans ce monde même, où il avait été méprisé, accusé, mis à mort ; et lui qui en souffrant dans son corps s'était jeté dans la profondeur de la mer et y avait été englouti, foulait les orgueilleux ou les flots écumants, aux pieds de sa gloire. C'est ainsi qu'aujourd'hui encore nous le voyons marcher en quelque sorte sur la mer, puisque toute la rage du ciel expire à ses pieds. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Texte intégral à l'<span style="color: #008080;"><a title="Abbaye Saint Benoît" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/sermons/serm75.htm" target="_blank"><span style="color: #008080;">Abbaye Saint Benoît</span></a></span>.</span></p>
Prieto
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Méditation : Vivre en Sa Présence
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-01-07:4948689
2013-01-07T08:05:00+01:00
2013-01-07T08:05:00+01:00
« Ayez soin d'avoir une image ou une peinture de Notre-Seigneur qui soit à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Ayez soin d'avoir une image ou une peinture de Notre-Seigneur qui soit à votre goût. Ne vous contentez pas de la porter sur votre coeur, sans jamais la regarder, mais servez-vous-en pour vous entretenir souvent avec lui ; et il vous suggèrera ce que vous aurez à lui dire. Vous savez bien vous exprimer quand vous parlez aux créatures, pourquoi ne trouveriez-vous pas des paroles lorsqu'il s'agit de vous entretenir avec Dieu ? Ne vous imaginez pas que cela est au-dessus de vos forces ; pour moi, je ne puis le croire, mais il faut vous y exercer. [...]</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Tenez-vous donc près de ce bon Maître ; ayez la ferme résolution d'apprendre ce qu'il vous enseignera, et Sa Majesté veillera à ce que vous deveniez ses disciples fidèles. Ce grand Dieu ne vous délaissera pas, si vous ne le délaissez point vous-mêmes. Méditez les paroles qui tombent de cette bouche divine. Dès la première, vous comprendrez l'amour qu'il vous porte ; et ce n'est pas une petite faveur ni une joie minime pour un disciple que de se voir aimé de son Maître. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Sainte Thérèse de Jésus</strong>, <em>Le Chemin de la perfection</em>, chap. 28, Oeuvres complètes, Le Seuil, 1949.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-3912002" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/3129123432.jpg" alt="Jesus-Christ_bleu-b.jpg" /></span></p>
Pascal Adam
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Abandon
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2012-12-29:4941255
2012-12-29T22:28:00+01:00
2012-12-29T22:28:00+01:00
Techniquement, nous n’avions pas changé de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3901333" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/01/00/476993451.jpg" alt="littérature,nouvelle,critique,souveraineté,maître,sujet,technique,émancipation,changement,néant,démocratie,politique,tyrannie" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Techniquement, nous n’avions pas changé de maîtres. Mais ceux-ci, lassés d’être ou nous enviant, s’étaient mis à servir d’autres maîtres qu’ils avaient eux-mêmes secrètement émancipés. Ces nouveaux maîtres, n’étant pas formellement tels et n’entretenant avec nous aucun lien de sujétion direct, déclinaient toute responsabilité et toute obligation. Rien n’avait donc officiellement changé ; rien pourtant ne se ressemblait plus.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p>
Prieto
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Méditation : abandon en Dieu
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-12-13:4926779
2012-12-13T08:05:00+01:00
2012-12-13T08:05:00+01:00
« Laissez-vous aux desseins de Dieu, et abandonnez-vous de nouveau à sa...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Laissez-vous aux desseins de Dieu, et abandonnez-vous de nouveau à sa sainte conduite, pour être ce qu'il voudra. Le sage ignore les voies des oiseaux dans l'air : et vous ignorez encore plus les voies de Dieu sur vous et les desseins sacrés qu'il cache dans son sein. Adorez-les, je vous supplie, et donnez-vous à lui pour y entrer sans les connaître, jusqu'à ce qu'il vous fasse l'honneur de vous les découvrir. N'êtes-vous pas heureux d'ignorer la volonté de Dieu dans une chose pour vous sacrifier à tout, et pour embrasser avec amour tout ce qu'il peut demander en général de sa plus chère créature ?</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Soyez perdu en Dieu par amour et par grâce, comme votre chère moitié est déjà perdue et consommée dans sa gloire. Portez désormais en pénitence votre corps, qui vous retient encore au monde et qui empêche votre entière et parfaite consommation en Dieu. Je suis à vous, mon cher enfant, pour vous aider à finir et à achever le sacrifice que vous avez commencé. De bon coeur, je vous jetterais dans la fournaise qui doit vous consommer et qui vous doit réduire dans le rien de vous-même, pour vous faire être uniquement à ce souverain Maître. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Jean-Jacques Olier</strong> (1608-1657), in Abbé Cl. Peyroux, <em>Les plus belles Lettres de consolation</em>, G. de Gigord, Paris, 1917.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-3880215" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/3520952907.jpg" alt="arbres_lumiere_4.jpg" /></span></p>
Pascal Adam
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Planche
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2012-12-12:4926229
2012-12-12T13:57:00+01:00
2012-12-12T13:57:00+01:00
La phrase claire n’atteint pas mais...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3879446" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/01/02/4005012413.jpg" alt="botticelli-Minerva.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right;" align="right"><span style="font-size: large; font-family: 'times new roman', times;"><em><span style="line-height: 115%;"><span style="font-size: medium;">La phrase claire n’atteint pas mais parfois montre ce vers quoi elle tend.</span></span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Cela paraît idiot mais je suis toujours surpris que nous ayons des visages et surpris que nous cherchions toute une vie à y lire et qu’ils demeurent mystère.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">C’est pour cela qu’au cœur même du mouvement je me sens toujours à l’arrêt.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Je me souviens de ce visage aimé il y a longtemps déjà sur lequel on a cloué une planche.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Je me repose sur vos visages qui m’échappent sans cesse de ne jamais pouvoir trouver vraiment le mien.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Je sais quel maître sert un art qui ne veut plus des visages et par-dessus tout je crains qu’il ne nous soit miroir.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p>
Prieto
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29 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-10-29:4880293
2012-10-29T08:15:00+01:00
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Le jour du Sabbat (Lc 13, 10-17) « Nous ne voyons pas que les paroles...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Le jour du Sabbat (Lc 13, 10-17)</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Nous ne voyons pas que les paroles de la Genèse : "Au jour du sabbat Dieu s’est reposé de ses oeuvres" (2,2) se soient réalisées en ce septième jour de la création, ni même qu'elles se réalisent aujourd'hui. Nous voyons toujours Dieu au travail. Il n'y a pas de sabbat où Dieu cesse de travailler, pas de jour où il ne "fasse se lever son soleil sur les bons et sur les méchants et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes" (Mt 5,45), où il ne "fasse pousser l'herbe sur les montagnes et les plantes au service des hommes" (Ps 146,8)..., où il ne "fasse mourir et vivre" (1Sm 2,6). </span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ainsi, le Seigneur répond à ceux qui l'accusaient de travailler et de guérir le jour du sabbat : "Mon Père travaille jusqu'à maintenant, et moi aussi je travaille" (Jn 5,17). Il montrait par là que, durant le temps de ce monde, il n'y a pas de sabbat où Dieu se repose de veiller à la marche du monde et aux destinées du genre humain... Dans sa sagesse de Créateur il ne cesse d’exercer sur ses créatures sa providence et sa bienveillance "jusqu’à la fin du monde" (Mt 28,20). Donc le vrai sabbat où Dieu se reposera de tous ses travaux sera le monde futur, quand "s'enfuiront douleur, tristesse et gémissements" (Is 35,10), et que Dieu sera "tout en tous" (Col 3,11). »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Origène</strong> (v.185-253), <em>Homélies sur les Nombres</em>, n°23 (Trad. SC 29).</span></p>
Prieto
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28 octobre : Méditation - Prière
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-10-28:4879220
2012-10-28T08:05:00+01:00
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Colloque « O divin Roi, très aimable Jésus, mon Rédempteur, mon...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Colloque</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> « O divin Roi, très aimable Jésus, mon Rédempteur, mon Sauveur, mon Epoux, mon Maître et mon modèle, je Vous renouvelle aujourd'hui la consécration totale de mon être, Vous suppliant de prendre une possession absolue de moi. Soyez mon Souverain, mon Dominateur, mon Guide ; dirigez et gouvernez-moi entièrement, afin que tout tourne à votre plus grande gloire. Soyez le souverain de ma mémoire, de mon intelligence, de ma volonté, de ma sensibilité, que je veux Vous assujettir complètement, Vous invitant à régner en moi.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Votre règne est un règne de vérité, d'amour, de justice et de paix.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Faites que votre règne de vérité s'établisse dans mon intelligence, détruisant toute erreur, supercherie ou illusion ; éclairez-moi de votre sagesse divine.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Faites que votre règne d'amour s'établisse totalement dans ma volonté et la meuve, la stimule, la dirige toujours, afin que je ne sois plus mue par l'amour-propre ou les créatures, mais uniquement par votre Esprit. Rendez forte, généreuse, constante cette volonté faible, mesquine et rebelle, fixez-la dans le bien, fortifiez-la par l'exercice persévérant de la vertu, et par les dons de votre Esprit.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Faites que votre règne de justice s'établisse dans toutes mes opérations de manière que toutes mes actions soient des oeuvres saintes, marquées de cette caractéristique et accomplies avec pureté d'intention et grande fidélité, dans l'accomplissement de votre sainte volonté.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Faites que votre règne de paix s'établisse, non seulement dans mon âme, mais aussi dans ma sensibilité, de manière qu'elle soit harmonisée avec la partie supérieure, qu'elle concoure elle aussi à votre gloire et ne soit ni un retard, ni un obstacle à mon union avec Vous. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Soeur Carmela du Saint-Esprit</strong>, O.C.D., in P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., <em>Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année</em> : Fête du Christ Roi, 5ème éd. T.II, 1963 (1ère éd. 1955).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-3811456" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/3495016180.jpg" alt="Christ_Roi_6.jpg" /></span></p>
Prieto
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10 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-09-10:4828242
2012-09-10T08:45:00+02:00
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Guérison d'un homme à la main sèche (Lc 6, 6-11 ; cf Mt 12, 9-14 et Mc 3,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Guérison d'un homme à la main sèche (Lc 6, 6-11 ; cf Mt 12, 9-14 et Mc 3, 1-6)</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« N’admirez-vous point, mes frères, la bonté et la tendresse du Sauveur ? Il met cet homme au milieu d’eux, afin de les toucher par la seule vue de sa misère, et que la compassion prenant la place de la malignité et de l’envie, ils rougissent de perdre la douceur naturelle à l’homme pour agir avec une brutalité barbare et inhumaine. Mais ces coeurs de pierre, que rien ne peut amollir et qui semblent avoir déclaré la guerre à l’humanité, trouvent bien plus de délices à noircir la réputation du Sauveur, qu’à voir un miracle qui guérit cet homme. Ils montrent doublement leur malice, et par le dessein formé de contredire Jésus-Christ en tout, et par cette opiniâtreté si étrange avec laquelle ils s’opposaient à la guérison des autres...</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Jésus-Christ demeure dans sa douceur ordinaire. Il guérit ce malade et il leur répond pour faire retomber leurs piéges sur eux, pour nous apprendre la modération, et pour faire voir leur dureté inhumaine. Saint Luc remarque qu’il fit mettre cet homme "au milieu" des Juifs : non qu’il eût quelque crainte d’eux, mais pour les aider à rentrer en eux-mêmes et pour les toucher de compassion...</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">"Alors il dit à cet homme : Etendez votre main, et l’ayant étendue elle fut rendue saine comme l’autre." Que font à cela les Juifs ? Ils sortent d’avec Jésus-Christ, ils s’assemblent et ils consultent entre eux pour lui dresser quelque piège...</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il est à remarquer que plus Jésus-Christ faisait du bien aux hommes, plus ses ennemis s’en aigrissaient. S’ils le voient ou guérir les corps, ou convertir les âmes, ils entrent en furie, et ils cherchent les moyens de l’accuser. Lorsque chez le pharisien il change miraculeusement la pécheresse, ils le condamnent. Lorsqu’il mange avec les publicains et les pécheurs, ils le calomnient. Et ils conspirent ici pour le perdre, après qu’il a guéri cette main desséchée. Mais considérez, je vous prie, comme Jésus-Christ continue de faire son oeuvre. Il guérit les malades comme auparavant, et il tâche en même temps d’adoucir et de guérir les esprits. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Saint Jean Chrysostome</strong>, Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu, <em>Homélie XL</em> (1-2), in Oeuvres complètes (Tome VIII) traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <a title="Abbaye Saint Benoit" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/matthieu/index.htm" target="_blank"><span style="color: #000000;">Abbaye Saint Benoît</span></a></span></p>
Prieto
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10 août : Méditation
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-08-10:4801879
2012-08-10T08:19:00+02:00
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« Vous êtes membres de Jésus-Christ : quel bonheur ! mais quelle nécessité...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Vous êtes membres de Jésus-Christ : quel bonheur ! mais quelle nécessité de souffrir en cette qualité ! Le chef est couronné d'épines, et les membres seraient couronnés de roses ! Le chef est bafoué et couvert de boue dans le chemin du Calvaire, et les membres seraient couverts de parfums sur le trône ! Le chef n'a pas un oreiller pour se reposer, et les membres seraient délicatement couchés sur la plume et le duvet ! Ce serait un monstre inouï. Non, non, ne vous y trompez pas : ces chrétiens que vous voyez de tous côtés, ornés à la mode, délicats à merveille, élevés et graves à l'excès, ne sont pas les vrais disciples ni les vrais membres de Jésus crucifié : vous feriez injure à ce chef couronné d'épines et à la vérité de l'Evangile, que de croire le contraire. O mon Dieu ! que de fantômes de chrétiens, qui se croient être les membres du Sauveur ; et qui sont ses persécuteurs les plus traîtres ; parce que, tandis que de la main ils font le signe de la Croix, ils en sont les ennemis dans leurs coeurs ! Si vous êtes conduits par le même esprit, si vous vivez de la même vie que Jésus-Christ, votre chef tout épineux, ne vous attendez qu'aux épines, qu'aux coups de fouet, qu'aux clous, en un mot qu'à la Croix, parce qu'il est nécessaire que le disciple soit traité comme le Maître, et le membre comme le chef. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Saint Louis-Marie Grignion de Montfort</strong> (1673-1716), <em>Lettre circulaire aux amis de la Croix</em> (Paris, Oudin, 1917), cité <em>in</em> Raoul Plus, <em>La folie de la Croix</em>, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1926.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-3698828" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/3391845147.jpg" alt="Jesus_couronne_d_epines_Gustave Doré (1832-1883).jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Jésus couronné d'épines - Gustave Doré (1832-1883)</span></p>
Prieto
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20 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-07-20:4786151
2012-07-20T08:16:00+02:00
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« Je dis d'abord un mot du sabbat, pour bien asseoir la question à l'égard...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Je dis d'abord un mot du sabbat, pour bien asseoir la question à l'égard de notre Christ, ce qui n'aurait pas lieu si le Dieu qu'il annonce "n'était le maître du sabbat." On ne demanderait pas pourquoi il abolit le sabbat, s'il était venu pour l'abolir. Or l'abolir était un devoir, s'il tenait sa mission d'un Dieu étranger, et personne n'eût témoigné de surprise en le voyant fidèle à sa mission. Ils s'étonnaient donc parce que prêcher le Dieu Créateur et porter atteinte à ses solennités, leur paraissait contradictoire. Et ici, afin de ne pas nous répéter chaque fois que l'adversaire appuie ses objections sur quelque |182 nouvelle réforme du Christ, mettons en tête de la question un point capital, et posons ce principe: chaque institution nouvelle souleva une discussion, parce que jusqu'à ce jour rien n'avait encore été ni publié, ni discuté sur une divinité nouvelle. Conséquemment, on ne saurait arguer de la nouveauté des institutions que le Christ promulguait une divinité étrangère, puisque cette nouveauté elle-même, signalée long-temps d'avance par le Créateur, cesse de surprendre dans le Christ. Il eût donc fallu préalablement exposer au grand jour la Divinité, pour introduire sa doctrine à la suite, parce que c'est le Dieu qui accrédite la doctrine, et non la doctrine qui accrédite le dieu; à moins que Marcion, au lieu de connaître par la voie du Maître ses Ecritures où tout est perverti, n'ait connu le Maître par la voie des Ecritures.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Cela établi, je continue. Le Christ renverse le sabbat, dites-vous! Il ne fait que marcher sur les traces du Créateur. En effet, quand il lit porter pendant sept jours l'arche d'alliance autour des remparts assiégés de Jéricho, il viola aussi le sabbat, comme le pensent ceux qui attribuent au Christ la même infraction, ignorant que ni le Christ, ni le Créateur, n'ont manqué à la loi du sabbat...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">[...]</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Il est appelé "le maître du sabbat" parce qu'il le défendait comme sa propriété. L'eût-il anéanti? il en avait le droit. Connais-tu un plus légitime seigneur que le fondateur d'une institution? Mais tout maître qu'il était, il le respecta, afin de prouver que le Créateur ne l'avait pas détruit en faisant porter l'arche d'alliance autour de Jéricho. Encore une fois, c'était une œuvre divine recommandée par Dieu lui-même, et destinée à préserver les |185 âmes de ses serviteurs contre les hasards de la guerre.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Qu'il ait témoigné quelque part son aversion pour les sabbats, d'accord. Mais ce mot, vos sabbats, indiquait suffisamment qu'il ne s'agissait point de ses propres sabbats, mais des sabbats de l'homme, célébrés sans la crainte de Dieu par un peuple chargé de prévarications, "qui n'aimait Dieu que du bout des lèvres, et non du fond du cœur." Telles n'étaient point ses solennités à lui, solennités d'accord avec sa loi, "légitimes, pleines de délices", et inviolables, comme il le déclare par le même prophète.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ainsi le Christ n'a pas profane le sabbat. Il en a conservé la loi, et quand il soutenait d'un peu de nourriture la vie de ses disciples qui avaient faim, et quand il rétablissait la main séchée du malade, répétant par ses actions non moins que par ses paroles : "Je ne suis pas venu détruire la loi, mais l'accomplir." Marcion ne lui a pas fermé la bouche par ce mol. Il a réellement accompli la loi, en interprétant l'esprit de la loi, en éclairant les hommes sur la nature de ses prohibitions, en exécutant ce qu'elle permet, en consacrant par sa bienfaisance un jour déjà sanctifié par la bénédiction du Père dès l'origine du monde. Il répandait dans ce jour les grâces divines que son ennemi n'eût pas manqué d'accorder à des jours différents, de peur de relever l'excellence du sabbat du Créateur, et de restituer à cette solennité les œuvres qu'elle réclamait. Si c'est également à pareil jour que le prophète Elisée rendit à la vie le fils de la Sunamite, tu reconnais donc, ô Pharisien, et toi aussi, Marcion, que le Créateur exerçait anciennement la bienfaisance, délivrait une ame et la sauvait de la mort le jour du sabbat. Ainsi mon Christ n'a rien fait de nouveau, rien que d'après l'exemple, la douceur, la compassion et la prédiction du Créateur; car il accomplit encore ici une prophétie qui regardait une guérison spéciale : "Mains tremblantes, vous vous êtes fortifiées, comme tout à l'heure les genoux débiles" du paralytique. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Tertullien</strong> (v.155- † après 220), <em>Contre Marcion</em>, Livre IV (XII), in "Oeuvres de Tertulien" Tome I, Trad. Eugène-Antoine de Genoude, Paris, Louis Vivès, 1852 (Seconde Edition).</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <a title="Oeuvres de Tertullien" href="http://www.tertullian.org/french/french.htm" target="_blank"><span style="color: #000000;">Oeuvres de Tertullien</span></a>.</span></p>
Prieto
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28 juin : Méditation
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-06-28:4765294
2012-06-28T08:10:46+02:00
2012-06-28T08:10:46+02:00
« Aujourd'hui, en écoutant la voix de Jésus, il faut lui faire cet acte...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">« Aujourd'hui, en écoutant la voix de Jésus, il faut lui faire cet acte d'offrande : Oui, je m'offre à vous, ô Roi divin ! pour vous suivre le plus possible ; me voici prête, avec votre grâce, à tout endurer, à souffrir le mépris avec vous et comme vous, pourvu que ce soit votre gloire, votre volonté, en m'oubliant toujours moi-même : voilà ce à quoi je me détermine. Oui, je me presserai sur vos pas, ô Jésus ! oui, je vous imiterai, vous êtes tout pour moi ! vous êtes mon bonheur et ma vie ! Désormais je veux tout accepter : travail, peines, afflictions, souffrances ; je veux tout accepter, pourvu que vous me donniez la grâce. Ce sentiment, cette ardeur d'une âme dévouée ne peut qu'être très agréable au Coeur de Jésus ; et quoi qu'il puisse réserver à cette âme pour la rendre conforme à Lui-même, n'en doutons pas, le divin Maître sera toujours près d'elle pour la consoler, pour la soutenir, pour la fortifier. Ne craignez donc pas. Non, pas de crainte, Notre-Seigneur est un bon Maître. »</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>P. Xavier de Ravignan</strong> s.j. (1795-1858), in <em>Dernière retraite du R.P. de Ravignan donnée aux religieuses carmélites à Paris... novembre 1857</em> (4ème jour, I), Paris, Charles Douniol et Cie, 1872 (4ème éd.).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"><img id="media-3645678" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/1187079219.jpg" alt="desert_pas_6a.jpg" /></span></p>
Prieto
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Mai : le mois de la Vierge Marie - 5ème jour
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-05-05:4704795
2012-05-05T11:08:43+02:00
2012-05-05T11:08:43+02:00
Cinquième jour : Dieu est notre Maître Plus la Très Sainte Vierge...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"><strong>Cinquième jour : Dieu est notre Maître</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">Plus la Très Sainte Vierge avançait dans la connaissance de Dieu, plus Elle l’aimait. Comment, en effet, pourrait-on ne pas donner toutes les affections de son cœur à Celui qui réunit toutes les grandeurs, toutes les beautés, toutes les perfections dont les créatures que nous admirons le plus ici-bas ne sont que comme un pâle reflet ? S’il est encore des hommes qui n’aiment pas le Seigneur, qui ne pensent pas à Lui, dont les âmes ne s’élèvent point vers Lui, c’est qu’Il leur est inconnu. Ces malheureux ne savent pas que ce Dieu tout-puissant, le Créateur de l’univers, le Roi des rois, les a aimés le premier et d’un si grand amour, que pour les racheter de la damnation éternelle, le Verbe éternel, la seconde personne de la Sainte Trinité a voulu descendre du Ciel, naître dans une étable et mourir sur la croix. Oh ! ne sentons-nous pas que notre cœur est ému en considérant tant de marques d’amour ? Comprenons combien nous serions ingrats si nous n’aimions pas Dieu de toutes les forces de notre âme, plus qu’aucune des choses créées, plus que nous-mêmes, et si nous n’étions pas disposés à tout sacrifier pour son amour.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>Exemple</strong>. – Un jour que le saint curé d’Ars entendait les oiseaux chanter, il se prit à dire en soupirant : « Pauvres petits oiseaux, vous avez été créés pour chanter et vous chantez. L’homme a été créé pour aimer Dieu et il ne l’aime pas. Cependant le seul bonheur que nous ayons sur la terre, c’est d’aimer Dieu et de savoir qu’il nous aime. Etre aimé de Dieu, être uni à Dieu, vivre en la présence de Dieu, vivre pour Dieu, oh ! quelle belle vie… »</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>Prière de Saint Bernard</strong>. – Ô notre puissante Souveraine, parlez pour nous à notre Seigneur Jésus-Christ ; qui peut mieux le faire que Vous, qui avez joui si intimement de ses entretiens sur la terre ? Demandez pour nous un grand amour de Dieu, la persévérance dans sa sainte grâce et le bonheur de mourir dans son amitié. Ainsi soit-il.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>Résolution</strong>. – Je dirai souvent à Dieu que je l’aime et je chercherai à le lui prouver par ma conduite.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Mère du Sauveur, priez pour nous.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <em>Approbation</em> + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <em>Imprimatur</em> Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.<strong></strong></span></p>
G
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Yoga-Sutras
tag:yoga.hautetfort.com,2010-03-24:2667424
2010-03-24T16:07:28+01:00
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"On obtient la maîtrise des cinq éléments en faisant Samyama sur le but, la...
<p>"On obtient la maîtrise des cinq éléments en faisant Samyama sur le but,<br /> la fonction et la relation entre leur apparance grossière, leur forme et leur essence subtile."</p> <p>Patanjali III.45</p>
Pat
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Invictus
tag:www.mesyeuxetmamainpourledire.com,2010-01-19:4850635
2010-01-19T23:20:09+01:00
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Dans la nuit qui m'environne, Dans les ténèbres qui m'enserrent, Je loue...
<p>Dans la nuit qui m'environne,<br /> Dans les ténèbres qui m'enserrent,<br /> Je loue les Dieux qui me donnent<br /> Une âme, à la fois noble et fière.<br /> <br /> Prisonnier de ma situation,<br /> Je n'ai pas gémi ni pleuré.<br /> Meurtri par les tribulations,<br /> Je suis debout bien que blessé.<br /> <br /> En ce lieu d'opprobres et de pleurs,<br /> Je ne vois qu'horreur et ombres<br /> Les années s'annoncent sombres<br /> Mais je ne connaîtrai pas la peur.<br /> <br /> Aussi étroit soit le chemin,<br /> Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme<br /> Je suis le maître de mon destin,<br /> Le capitaine de mon âme.</p> <p>William Ernest Henley</p> <p>Poème qui a permit Nelson Mandela de survivre en prison...</p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Formateur périphérique
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2009-12-09:2505824
2009-12-09T00:11:59+01:00
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« Vive les vacances ! Fini les pénitences ! Les cahiers au...
<p style="text-align: justify;">« Vive les vacances ! Fini les pénitences ! Les cahiers au feu, la maîtresse au milieu ! ». On connait la comptine aux paroles cruelles, qui délecte d'autant plus les enfants. Elle marque le début des vacances et pourrait bien constituer le seul moment où l'enseignant se retrouve au centre. Les récurrents débats sur l'autorité du maître, le respect du à son savoir disciplinaire et sa fonction d'enseignant ramenée à celle de raconteur, avec plus ou moins de talent, à une assemblée muette qui doit faire son miel de l'interminable discours et avoir le plaisir de poser des questions qui font valoir le maître dans les quelques interstices qu'il veut bien laisser, ces débats donc devraient être dépassés. La place de l'enseignant ou du formateur n'est pas au centre, au milieu, mais à la périphérie. Tournant autour du groupe, il peut l'observer et voir chacun. Passant des commandes, engageant à produire, apportant des informations, livrant des connaissances, invitant à en découvrir d'autres, imaginant des apprentissages, réagissant aux initiatives, découvertes et productions, le formateur, le maître, le professeur ou l'enseignant, selon la terminologie qui vous convient, n'oublie pas qu'il est au service de chacun et de tous et qu'il est là pour développer l'autonomie et non apprendre à exécuter. Il sait qu'à chaque instant son savoir est relativement plus pauvre compte tenu de la production incessante des connaissances. Il sait qu'il ne peut lutter avec la technologie et les bibliothèques pour les apports d'information. Il sait que son travail est pédagogie.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/1212277781.jpg" id="media-2151727" alt="Courtejoie001.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center">Jacques Courtejoie - Sans titre</div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: justify;">Jacques Courtejoie est un enseignant belge dans une école des Beaux-Arts. Il enseigne la photo. Ou plutôt enseignait. Car il consacre aujourd'hui l'essentiel de son temps à rephotographier en polaroïd des tirages multiples entreprosés qu'il retravaille ensuite à l'encre et à la peinture, puis qu'il épingle au fond du boîte noire tendue de velours. Tous ses fantasmes, tout son imaginaire et son visage également sont présents dans ses oeuvres à forte connotation autobiographique. Jacques Courtejoie s'est placé au centre de son oeuvre. Et même si ses travaux constituent des balises précieuses pour ses anciens étudiants, en se plaçant au milieu de manière logique et cohérente il a cessé d'être enseignant.<br /></div>
jeanplume
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l'Essence du vase
tag:misterplume.hautetfort.com,2009-11-25:2485289
2009-11-25T22:20:00+01:00
2009-11-25T22:20:00+01:00
Qui a accédé de son vivant à la Demeure ultime ? Qui a foulé les...
<p> </p> <p>Qui a accédé de son vivant à la Demeure ultime ?<br /> Qui a foulé les demeures successives pour n'habiter plus qu'en l'Amen ?<br /> Qui peut se targuer de porter sur ses frêles épaules la tête du Roi ?<br /> Qui s'est dépouillé de ses écorces et de ses branches inutiles ?<br /> Qui a accepté la crucifixion puis la plongée dans les terreurs des abîmes ?<br /> Qui ressent l'effroi ultime chaque jour que Dieu proroge ?<br /> Qui s'anéantit dans le Néant sublime pour étreindre la voix(e) du Maître ?</p> <p> </p> <p> </p> <p>Reconvertie-toi dans l'alimentaire si tu veux faire de l'argent le roi<br /> Le peuple a faim, il se nourrit et se terre telle une bête<br /> Repli sur soi et peur de l'autre sont les reflets de mon quotidien<br /> Les gens sont portés et comme téléguidés et ils ne se voient pas<br /> Je ne suis pas craintif de l'Etre Suprême mais son dessein me surprend :<br /> Comment le monde tient-il encore alors qu'il a pour demeure une toile ?<br /> Peut-être que c'est maintenant qu'il faut prendre le temps bon</p> <p> </p> <p> </p> <p>Et toi, qui es-tu, qui me lis ? comment considères-tu la Vie ?<br /> Qui crois-tu qui se cache derrière cet avatar de fourmi ?<br /> Sont-ce tes yeux qui voient, tes mains qui donnent, tes pieds qui te portent ?<br /> Es-tu comme moi triste de la tournure des événements ou désires-tu les hâter ?<br /> Te penses-tu seul(e) dans ce monde divisé et prêt à se coucher ?<br /> Passe-tu des heures avec ton Ame-sœur pour mieux t'entendre l'aimer ?<br /> Vois, je suis comme toi et pourtant pas si prêt que ça : je suis en toi et autour de toi...</p> <p> </p>
G
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Aphorisme de Léonard de Vinci
tag:yoga.hautetfort.com,2007-09-23:1230020
2007-09-23T10:35:00+02:00
2007-09-23T10:35:00+02:00
"Il n'y a pas de maîtrise à la fois plus grande et plus humble que celle que...
"Il n'y a pas de maîtrise à la fois plus grande et plus humble que celle que l'on exerce sur soi." Léonard de Vinci
G
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Sri Chinmoy
tag:yoga.hautetfort.com,2007-07-27:1152700
2007-07-27T21:15:00+02:00
2007-07-27T21:15:00+02:00
Visitez le site sur Sri Chinmoy , maître en méditation, athlète et artiste...
Visitez le site sur <a href="http://www.srichinmoy.fr/" target="_blank">Sri Chinmoy</a>, maître en méditation, athlète et artiste accompli.
G
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Sri Chinmoy, maître en méditation
tag:yoga.hautetfort.com,2007-07-27:1152722
2007-07-27T21:03:14+02:00
2007-07-27T21:03:14+02:00
Sri Chinmoy est un maître spirituel qui s'efforce d'inspirer et de servir...
Sri Chinmoy est un maître spirituel qui s'efforce d'inspirer et de servir l'humanité en lui offrant avec ferveur ses prières et ses méditations, ses écrits, ses œuvres musicales et artistiques.