Last posts on mauriac2024-03-28T22:03:41+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/mauriac/atom.xmllafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlÉphéméride du 9 févriertag:lafautearousseau.hautetfort.com,2024-02-09:19650982024-02-09T03:30:00+01:002024-02-09T03:30:00+01:00 Jacques Bainville, portrait par Marie Lucas-Robiquet ...
<p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2053934845.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6126465" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1380898255.jpg" alt="9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriac" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; text-align: right; line-height: normal;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Jacques Bainville, portrait par Marie Lucas-Robiquet</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; text-align: right; line-height: normal;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000080;"><em><span style="line-height: 150%;">9 Février 1879 - 9 Février 1936 : Naissance et mort de Jacques Bainville</span></em></span></strong> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><span style="color: #333333;"><strong>"Il faisait, à la fois, de l’histoire un théorème par la logique de la pensée et une oeuvre d’art par la pureté de son style"</strong></span> (Duc de Lévis-Mirepoix, Discours de réception a l’Académie, Éloge de Maurras).</em> </span></p><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><p class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Il ne faut pas s'étonner que l'un des plus grands historiens de tous les temps soit à ce point ignoré - malgré quelques entorses de taille à cette <em>conspiration du silence</em> - par le Système en place, l'idéologie dominante et la police de la pensée : jusqu'à sa mort (en 1936) et depuis la fondation du quotidien <strong><em><span style="color: #333333;">L'Action française</span> </em></strong>(en 1908) Jacques Bainville a signé - pendant vingt-huit ans - un article quotidien sur la <em>Une</em> du journal, aux côtés de Charles Maurras et Léon Daudet, les amis de toute sa vie : une amitié qu'il a magnifiquement évoquée dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'<em>Académie française : </em></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"><em><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-ii-jacques-bainville/2188266715.html">Vertu de l'amitié</a></strong></em> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3166196484.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5260125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/870522795.jpg" alt="9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriac" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique. </span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Lorsqu'on parle de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, ce cas unique dans les annales du journalisme - français et international... - est peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'<span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/25/ephemeride-du-9-fevrier.html">Éphéméride du 9 février</a></strong></span> - naissance et mort de Jacques Bainville; l'<span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/03/01/ephemeride-du-20-avril.html">Éphéméride du 20 avril</a></strong></span> - naissance de Charles Maurras; l'<span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/26/ephemeride-du-1er-juillet.html">Éphéméride du 1er juillet</a></strong> </span>- mort de Léon Daudet; et l'<span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/09/24/ephemeride-du-16-novembre.html">Éphéméride du 16 novembre</a></strong> </span>- naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras).</span></em></p></div></div><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est bien connu : la République gouverne mal, mais se défend bien ! Comment le Système pourrait-il honorer comme il se doit, et mettre à la place qui est la sienne - la première - un homme qui est à lui seul un reproche permanent à ce même Système, à son aveuglement, à ses erreurs, à ses trahisons ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">À côté de son article quotidien dans <em>L'Action française,</em> Jacques Bainville a tenu un <em><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-ii-jacques-bainville/4113506149.html">Journal </a></strong></em></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> (du 30 août 1901, date de la première note qu'il y a rédigée, et jusqu'au au 11 octobre 1935, quatre mois avant sa mort). De ce <em>Journal,</em> d'ailleurs, nous avons extrait - pour commémorer à notre façon la <em>Grande Guerre</em> - les <em><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/lire-jacques-bainville/">notes publiées durant l'année 1914</a></strong></em> qui s'achèvent, précisément, sur la terrible prémonition du 31 décembre 1914 : </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>"...Car, dans cette hypothèse, chacun rentrant chez soi après cette vaine débauche de vies humaines, cette consommation d'énergies et de richesses, la carte de l'Europe étant à peine changée, les problèmes irritants demeurant les mêmes, on se trouve conduit à prévoir une période de guerres nouvelles où l'Allemagne humiliée, mais puissante encore et prompte à réparer ses forces, où l'Angleterre tenace, où les nationalités insatisfaites engageraient de nouveau le monde..."</strong></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/1837649269.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5260463" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/4049235352.JPG" alt="9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriac" /></a>La France a gagné la guerre, au prix de souffrances effroyables, d'un héroïsme immense, de la perte de sa jeunesse, mais la République, son <em>Système </em>et sa classe politique incompétente, aveugle et sourde aux avertissements de Bainville, ont perdu la paix, et créé les conditions de la Seconde Guerre mondiale, dont elles sont directement responsables : comment pourraient-elles célébrer celui qui les en avait averti ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">De même, Bainville - dans <em>L'Action française</em> et dans son <em>Journal</em> - fut le premier à dénoncer <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-ii-jacques-bainville/2564306715.html">Hitler</a></strong> ("l'énergumène", "le monstre", le "Minotaure", en 1930 !) et les <strong><a href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/Car, dans cette hypothèse, chacun rentrant chez soi après cette vaine débauche de vies humaines, cette consommation d'énergies et de richesses, la carte de l'Europe étant à peine changée, les problèmes irritants demeurant les mêmes, on se trouve conduit à prévoir une période de guerres nouvelles où l'Allemagne humilié, mais puissante encore et prompte à réparer ses forces, où l'Angleterre tenace, où les nationalités insatisfaites engageraient de nouveau le monde.">persécutions juives</a></strong> (en 1933 !). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Comment un Système qui a eu tort à ce point, se trompant toujours et sur tout, refusant d'écouter celui qui prévenait - et qui, lui, a eu raison - comment ce Système qui a si gravement failli pourrait-il mettre à l'honneur, et à sa juste place, celui qui le mériterait, sans se condamner lui-même ?<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Pourtant, pendant quelques années, après la guerre, Bainville fut reconnu et honoré par la République : on le sait, en 14, <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-iii-leon-daudet1/1773403932.html">L'Action française avait adopté comme ligne de conduite l'union sacrée</a></em></strong>. C'était à la fois la seule solution possible - puisque l'Allemagne nous avait déclaré la guerre - et un piège redoutable, puisque cela contribuait à renforcer la République, victorieuse, alors que, dans le même temps, le mouvement royaliste se faisait décimer sur les champs de bataille... </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Cette attitude courageuse valut au mouvement une grande estime dans l'opinion, et le président de la République lui-même (Poincaré) fit l'éloge de l'attitude adoptée par Maurras, Daudet et toute L'<em>Action française</em>, dont, bien sûr, Jacques Bainville. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1515333278.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5288147" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2054532818.jpg" alt="9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriac" /></a>Celui-ci <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-ii-jacques-bainville/3448783024.html">fut envoyé en mission officielle, par le gouvernement de la République, en Russie</a></em></strong> puis il fut même fait <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-ii-jacques-bainville/2533874068.html">Chevalier de la Légion d'honneur</a></em></strong>, en 1920, sur proposition d'Alexandre Millerand, qui devait devenir président de la République juste après...<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Cependant, cette période de <em>reconnaissance de fait</em> n'eut qu'un temps, et cessa vers la fin des années vingt : en cause, la versatilité de l'opinion publique et sa lassitude, après l'intense effort consenti pendant la guerre; la force du pacifisme et de l'internationalisme; le manque de courage et de continuité de la classe politique; et, bien sûr, la malfaisance intrinsèque du Système et de ses <em>jeux</em> internes, fort éloignés de l'intérêt national et du Bien commun.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">À partir de là, et malgré la justesse et la pertinence de ses analyses, Bainville - comme toute l'<em>Action française</em> - fut la vox <em>clamanti in deserto</em>,<em> l' "<strong>inutile Cassandre" </strong></em>(pour reprendre le mot de Chateaubriand) jusqu'à sa disparition prématurée en 1936, à l'âge de cinquante-sept ans...</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Le désastre survenu - comme il l'avait annoncé dès 1918, <em><strong>"dans les vingt ans"</strong></em> - on sait comment finit la guerre et comment la très puissante machine révolutionnaire emmenée par le PCF, appuyée par un Staline non moins puissant à l'époque, réussit à<em> soviétiser</em> une large part de la société française, non seulement dans l'économie mais surtout dans l'Éducation et les médias : plus question, après la sanglante et sordide <em>Épuration</em> menée par le Parti communiste et ses alliés, de parler aux Français de ceux qui avaient vu juste pendant l'entre-deux guerres, et dont les conseils, s'ils avaient été suivis, auraient justement permis d'éviter cette calamiteuse guerre de 39. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/828466316.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5288151" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/4073716776.jpg" alt="9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriac" /></a>Si un <em>rideau de fer</em> - comme le disait Churchill - venait de s'abattre sur la moitié de l'Europe, une <em>chape de plomb</em> venait de s'abattre sur la France, et c'était désormais une <em>vérité officielle</em> qui régnait sans partage, <em>L'Action française</em>, et sa contestation radicale du Système ayant été <em>liquidée</em> par les révolutionnaires...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est pour pallier cet ostracisme hérité de 45, cette l'alliance entre <em>l'historiquement et le politiquement correct,</em> que nous proposons en permanence - sur lafautearousseau - un Album de 188 photos, pour permettre à ceux qui ne le connaissent pas, ou souhaiteraient mieux le connaître, de partir à la découverte de Jacques Bainville, de sa vie, de son oeuvre : </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <strong><em>Album Jacques Bainville :</em><em> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-ii-jacques-bainville/">Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.</a></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Vous y découvrirez un Bainville dont la capacité de travail fut étonnante, tout au long de son existence : en plus de sa collaboration quotidienne à <em>L'Action française</em>, il collabora assidûment à <em>Candide,</em> à<em> La Liberté, </em>au<em> Petit Parisien, </em>à<em> La Nation belge, </em>à<em> Excelsior </em>ou à<em> La Revue des Deux mondes; </em>à deux reprises il refusa d'écrire dans<em> Le Figaro</em>, dont il pouvait devenir le directeur, en 1922, s'il l'avait souhaité; il tint - on l'a vu - un <em>Journal</em> durant trente-cinq ans; il fonda, avec Henri Massis, <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-ii-jacques-bainville/2421588959.html">La Revue universelle</a></em></strong>; et ses dons ne se limitaient pas à la seule Histoire : il avait de solides compétences dans des domaines aussi variés que l'économie, la politique étrangère, <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/272500803.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5260458" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2936069041.JPG" alt="9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriac" /></a>la critique littéraire; sa lucidité était telle que Marcel Proust (ci contre) lui envoya cette superbe dédicace, en 1922 : </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>"A monsieur Jacques Bainville, à la raison anticipatrice dont les événements suivent après coup l'ordre infaillible, effroyable et gracieux"</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Henri Massis et Léon Daudet, son complice et ami de toujours - comme on vient de le voir dans <em>Vertu de l'amitié</em> - confirment devant l'Histoire le courage personnel et le stoïcisme dont Bainville fit preuve dans sa dernière année : atteint d'un cancer de l'oesophage, <strong>"sa dernière année fut atrocement pénible : de mois en mois, presque de jour en jour, on le voyait devenir de plus en plus translucide.</strong> <strong>Dans son fin visage sec brillaient ses longs yeux mystérieux. Il souffrait beaucoup, et pourtant il continuait à vivre, à écrire ses articles prophétiques..." </strong>dit Henri Massis. Et Léon Daudet écrit : <strong>"Sa plume ne tomba de ses mains qu'à la dernière minute".</strong><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est d'ailleurs Léon Daudet qui prononça l'un des deux <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-ii-jacques-bainville/2029218374.html">discours d'adieu</a> </em></strong>à Jacques Bainville, devant son cercueil exposé dans la cour de la maison de la rue Bellechasse : l'Église, en ce temps-là, avait privé de sacrements les lecteurs de <em>L'Action française</em>, par ses iniques sanctions du 29 décembre 1926, aggravées en mars de l'année suivante. <strong><em>"J'ai peine à c</em></strong></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2150527201.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5260461" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2927284311.jpg" alt="9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriac" /></a></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>roire que quand on est devenu, par l'âge, un peu meilleur, ce soit pour la destr</em></strong></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>uction." </em></strong>: rapportées par Henri Massis, ces paroles sont parmi les dernières prononcées par Bainville, un Bainville dont la dépouille mortelle quitta donc directement sa demeure paris</span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">ienne pour être inhumée dans la <em>petite patrie</em> de son épouse, à Marigny, en Normandie : un enterrement civil, donc, et non religieux, puisque ce ne sera que trois ans après sa mort que le nouveau Pape, Pie XII - dont ce fut l'un des tous premiers actes - lèvera immédiatement ces iniques <em>sanctions vaticanes</em>...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>• </strong>Lorsqu'il mourut, Jacques Bainville venait juste d'être élu à l'Académie française : dans notre Catégorie <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/quelques-une-des-grandes-une-de-l-action-francaise/">Grandes "Une" de l'Action française</a></strong>, voir :</span></em></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2022/04/07/grandes-une-de-l-action-francaise-jacques-bainville-emu-a-l-6374766.html">Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville élu à l'Académie française...</a></em></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/3891332943.791.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6425006" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/3795001252.846.jpg" alt="9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriac" /></a></em></span></strong></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> Élu le 28 mars 1935 à l'Académie, il y fut reçu le 7 novembre suivant, et décéda quatre mois après sa réception; il ne fut donc membre de cette prestigieuse Académie qu'un petit peu plus de dix mois; dans notre Catégorie <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/quelques-une-des-grandes-une-de-l-action-francaise/">Grandes "Une" de l'Action française</a></strong>, voir l'Introduction de cette Catégorie, qui commence justement avec les numéros du quotidien consacrés à Jacques Bainville; vous pourrez y consulter, entre autres, les neufs numéros consacrés à <strong>"La semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française..." :</strong></span></em></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2023/11/15/classees-par-themes-nos-68-grandes-une-de-l-action-francaise-6471096.html">Classées par thèmes, nos 117 "Grandes "Une" de L'Action française"...</a></em></span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/3891332943.776.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6425009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/3795001252.834.jpg" alt="9 fevrier,bainville,daudet,duc de levi mirepoix,maurras,plon,daniel halévy,paul valéry,thierry maulnier,mauriac" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Vous pouvez aussi consulter, en permanence, sur <em>lafautearousseau</em> :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>• </strong>une Chronique, <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/lire-jacques-bainville/">Lire Jacques Bainville</a></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>• </strong>un second Album, <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/le-dernier-livre-de-jacques-bainville/">Le dernier livre de Jacques Bainville...</a></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">• </span></str
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlÉphéméride du 1er septembretag:lafautearousseau.hautetfort.com,2023-09-01:22627192023-09-01T03:30:00+02:002023-09-01T03:30:00+02:00 1715 : Mort de Louis XIV ...
<p style="text-align: right;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>1715 : Mort de Louis XIV</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #666699; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1250 : Ouverture du Collège de Robert de Sorbon, la future Sorbonne</strong></em></span> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3891332943.293.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6288760" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3795001252.330.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" width="447" height="153" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Robert (né à Sorbon en 1201, mort à Paris en 1274), théologien, fut le chapelain de Saint Louis. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5858470" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1831505774.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" />Il fonda en 1257, pour les clercs et les étudiants en théologie le collège qui, aujourd'hui encore, porte son nom (<em>rue Coupe Gueule</em>, cela ne s'invente pas !). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">La Sorbonne, dont il fut le premier proviseur, devait permettre aux écoliers pauvres d'avoir accès à l'enseignement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Centre d'études théologiques, c'était aussi un tribunal ecclésiastique et, à cet égard, la plus haute autorité religieuse du monde chrétien après le Pape. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">En 1808, les bâtiments de la Sorbonne furent donnés à l'Université. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3891332943.336.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6288750" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3795001252.363.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Grand amphitéâtre de la Sorbonne (la fresque est de Puvis d</em></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>e Chavannes)</em> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"><em><strong><a style="color: #000080;" href="http://www.paris-pittoresque.com/monuments/21.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.paris-pittoresque.com/monuments/21.htm</a></strong> </em></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.16.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5138893" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.19.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" /></a></span></div><div style="text-align: center;"> </div><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/581050179.jpg" id="media-5144361" alt="" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #000080; font-size: medium;"><em><strong>1557 : Mort de Jacques Cartier</strong></em></span><span style="color: #000080; font-size: medium;"> </span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #000080; font-size: medium; text-decoration: underline;"><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1565742674.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000080; text-decoration: underline;"><img id="media-1948909" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/189605336.jpg" alt="JACQUES CARTIER MANOIR MUSEE LIMOELOU.jpg" width="463" height="227" /></span></a></em></span><span style="font-size: medium;"> </span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em>Manoir musée Jacques Cartier, Limoëlou :<br /></em></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong><a href="http://www.musee-jacques-cartier.fr/">http://www.musee-jacques-cartier.fr/</a></strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><em><strong>Dans notre album <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/"><span style="color: #000080;">L'aventure France racontée par les cartes</span></a> , voir les deux photos <span style="color: #000080;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/876735182.html" target="_self"><span style="color: #000080;">"Navigateurs (II) : Jacques Cartier (I/II)"</span></a> <span style="color: #000000;">et</span><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/827038384.html" target="_self"><span style="color: #000080;"> "Navigateurs (III) : Jacques Cartier (II/II)"</span></a></span></strong></em></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: medium;"> </span><span style="font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.16.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5138893" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.19.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" /></a></span></span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div> </div><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1637 : Naissance de Catinat</strong></em></span></span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Nicolas Catinat de La Fauconnerie, seigneur de Saint-Gratien, se destinait d’abord au barreau, qu’il quitta rapidement pour devenir militaire. Formé par Turenne, il prit part aux principaux conflits impliquant la France sous le règne de Louis XIV : <em>Guerre de Hollande, Guerre de la Ligue d'Augsbourg </em>et<em> Guerre de Succession d'Espagne</em>, s’illustrant devant Lille, Maastricht, Philippsburg, ce qui lui valut d'être élevé à la dignité de <em>Maréchal de France</em> le 27 mars 1693.</span><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Excellent stratège, il s’empara de Nice et vainquit par deux fois le duc de Savoie, à Staffarde et à la Marsaille, le contraignant à la paix. Michel Mourre dit de lui qu’ <strong>"il montra dans la guerre une rare humanité"</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Ce que confirme Saint Simon – qui, pourtant, a souvent la dent dure… - lorsqu’il dit de l’attitude de Catinat qu’elle lui rappelle : <strong>"par sa simplicité, par sa fragilité, par le mépris du monde, par la paix de son âme et l’uniformité de sa conduite, le souvenir de ces grands hommes qui, après les triomphes les mieux mérités, retournaient tranquillement à leur charrue, toujours amoureux de leur patrie, et peu sensibles à l’ingratitude de Rome qu’ils avaient si bien servie..."</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/3714417691.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em><img id="media-3363326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/323531116.jpg" alt="22 fevrier,etienne marcel,louvre,bainville,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot" /></em></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: medium;"> </span><span style="font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.16.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5138893" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.19.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" /></a></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000080;"><strong><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">1677 : Mort de René de Longueil, aux origines du château de Maisons... </span></em></strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/3891332943.571.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6368177" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/3795001252.632.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" /></a></p></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Marquis de Maisons (on l'appelait<em> "le président de Maisons"</em>), René de Longueil, magistrat, <em>Président à mortier</em> au Parlement de Paris, fut d'abord nommé, en 1645, <em>Gouverneur</em> <em>des châteaux de Saint-Germain-en-Laye, de Versailles et d'Évreux</em>. Puis, il devint <em>Surintendant des finances</em> le <time class="nowrap date-lien" datetime="1650-05-23" data-sort-value="1650-05-23">23 mai 1650</time>. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Mais sa bonne fortune ne dura pas, et il fut révoqué par Louis XIV, lorsque celui-ci "prit le pouvoir". C'est lui, René de Longueil, qui fit construire par François Mansart le magnifique château de Maisons (aujourd'hui, <em>Maisons-Laffitte</em>).</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/3891332943.555.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6368181" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/3795001252.597.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" /></a></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Parfait exemple de l'architecture française du XVIIème siècle, dont il est considéré comme le précurseur, le château est idéalement situé entre Paris et Versailles, où Louis XIII aimait aller chasser. Avec son corps central flanqué de deux ailes symétriques, il annonce, juste avant Vaux-le-Vicomte, l'art classique français, qui connaîtra son apogée à Versailles.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Lors d'une fête donnée en l'honneur de Louis XIV (en avril 1651), Charles Perrault décrira le château comme <strong>"l'une des plus belles choses que nous ayons en France"</strong>. Le roi y reviendra avec sa jeune épouse, Marie-Thérèse d'Autriche, en août 1662, et s'inspirera de plusieurs éléments de décoration pour son Palis de Versailles...</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Mal entretenu, victime d'un incendie, le château souffre lors de la Révolution mais le Maréchal Lannes l'achète, et donc le sauve, en 1804, avant qu'il ne soit revendu, près de vingt ans plus tard, par la banquier et Ministre des Finances Jacques Laffitte. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">En 1905, c'est l'État qui l'achète, et l'ouvre au public en 1912...</span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/3891332943.555.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6368179" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/3795001252.607.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.chateau-maisons.fr/"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>http://www.chateau-maisons.fr/</em></strong></span></a></p></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.16.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5138893" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.19.jpg" alt="1er septembre,louis xiv,sorbonne,abbaye de leffe,simenon,maigret,emmaüs,mauriac,cartier,catinat" /></a></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #000080; font-size: medium;"><em><strong>1715 : Mort de Louis XIV </strong></em></span><span style="font-size: medium;"> </span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Après soixante-douze ans de règne et à quatre jours de son soixante-dix-septième anniversaire, Louis XIV meurt au château de Versailles. Son corps sera exposé pendant neuf jours, puis transporté solennellement à la Basilique Saint-Denis. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Louis XV, son arrière petit-fils, n'est âgé que de cinq ans...</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><img id="media-1252729" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/326124543.jpg" alt="normal_louis-XIV.jpg" width="335" height="301" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: medium;"> </span><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">De Jacques Bainville, <em>Histoire de France</em>, chapitre XIII, <em>Louis XIV :</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">"...</span></strong><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;">Le long règne de Louis XIV - plus d'un demi-siècle -, qui ne commence vraiment qu'à la mort de Mazarin, a un trait principal dominant : une tranquillité complète à l'intérieur. Désormais, et jusqu'à 1789, c'est-à-dire pendant cent trente années, quatre générations humaines, c'en sera fini de ces troubles, de ces séditions, de ces guerres civiles dont le retour incessant désole jusque-là notre histoire. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;">Ce calme prolongé joint à l'absence des invasions, rend compte du haut degré de civilisation et de richesse, auquel la France parvint. L'ordre au-dedans, la sécurité au-dehors - ce sont les conditions idéales de la prospérité. La France en a remercié celui qu'elle appela le grand roi par une sorte d'adoration qui a duré longtemps après lui.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;"> Voltaire, avec son Siècle de Louis XIV, est dans le même état d'esprit que les contemporains des années qui suivirent 1660. Il souligne, comme le fait qui l'a le plus frappé et qui est aussi le plus frappant : "Tout fut tranquille sous son règne." Le soleil de Louis XIV illuminera le règne de Louis XV. Et ce n'est que plus tard encore, après quinze ans du règne de Louis XVI, que le charme sera rompu, que nous entrerons dans un nouveau cycle de révolutions.</span></strong><span style="font-size: medium;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;">Avec Louis XIV, le roi règne et gouverne. La monarchie est autoritaire. C'est ce que souhaitent les Français. Puisqu'ils ne veulent ni des Ligues, ni des Frondes, ni du "ministériat", le gouvernement personnel du roi est l'unique solution. Dès que l'idée du jeune souverain fut comprise, elle fut populaire, elle fut acclamée. De là ce concert de louanges que la littérature nous a transmis, cet enthousiasme, qui étonne quelquefois, chez les esprits les plus libres et les plus fiers, et qu'on prend à tort pour de la flatterie. La France, comme sous Henri IV, s'épanouit de bonheur dans cette réaction. Sous toutes les formes, dans tous les domaines, elle aima, elle exalta l'ordre et ce qui assure l'ordre : l'autorité. Du comédien Molière à l'évêque Bossuet, il n'y eut qu'une voix. C'est ainsi que, dans cette seconde partie du dix-septième siècle, la monarchie eut un prestige qu'elle n'avait jamais atteint.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/22490164.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1847860" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/735093936.jpg" alt="SOLEIL DE LOUIS XIV.jpg" width="360" height="291" /></a></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;">L'originalité de Louis XIV est d'avoir raisonné son cas et compris comme pas un les circonstances dans lesquelles son règne s'était ouvert et qui lui donnaient en France un crédit illimité. Il l'a dit, dans ses Mémoires pour l'instruction du Dauphin, en homme qui avait vu beaucoup de choses, la Fronde, les révolutions d'Angleterre et de Hollande : il y a des périodes où des "accidents extraordinaires" font sentir aux peuples l'utilité du commandement. "Tant que tout prospère dans un État, on peut oublier les biens infinis que produit la royauté et envier seulement ceux qu'elle possède : l'homme, naturellement ambitieux et orgueilleux, ne trouve jamais en lui-même pourquoi un autre lui doit commander jusqu'à ce que son besoin propre le lui fasse sentir. Mais ce besoin même, aussitôt qu'il a un remède constant et réglé, la coutume le lui rend insensible." </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;">Ainsi Louis XIV avait prévu que le mouvement qui rendait la monarchie plus puissante qu'elle n'avait jamais été ne serait pas éternel, que des temps reviendraient où le besoin de liberté serait le plus fort. Désirée en 1661 pour sa bienfaisance, l'autorité apparaîtrait comme une tyrannie en 1789 : déjà, sur la fin de son règne, Louis XIV a pu s'apercevoir que la France se lassait de ce qu'elle avait appelé et salué avec enthousiasme et reconnaissance. Il avait prévu cette fatigue, annoncé ce retour du pendule, et, par là, il a été meilleur connaisseur des hommes que ceux qui prétendent qu'il a donné à la monarchie le germe de la mort en concentrant le pouvoir..." </span></strong><span style="font-size: medium;"> <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3491686296.jpg" target="_blank" rel=
Le déclinologuehttp://dernieregerbe.hautetfort.com/about.htmlCITATIONS CHOISIES DE CHARLES PÉGUYtag:dernieregerbe.hautetfort.com,2014-09-05:54504392014-09-05T13:29:00+02:002014-09-05T13:29:00+02:00 Il y a exactement cent ans...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;"><img id="media-5305046" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/02/02/3860531767.jpg" alt="péguy,robert burac,rené johannet,bernanos,mauriac,léon blum,bataille de la marne,guerre de 14,henri guillemin,maurice barrès,grec ancien,alain finkeilkraut,antoine compagnon,cahiers de la quinzaine,notre jeunesse,victor-marie comte hugo,l'argent,l'argent suite,note sur bergson,note conjointe sur descartes,jaurès,nationalisme,catholicisme,affaire dreyfus,république,militarisme,allemagne,guerre,sacrifice,patrie,enseignement" /> Il y a exactement cent ans aujourd’hui, le 5 septembre 1914, le lieutenant Charles Péguy tombait face à l’ennemi, dès le commencement de la bataille de la Marne. L’auteur de </span><em style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;">Notre jeunesse</em><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;"> et de </span><em style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;">L’Argent</em><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;"> se voyait fauché à 41 ans, alors qu’il débordait de projets littéraires </span><a style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;" title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1"><span class="MsoFootnoteReference"><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span></span></a><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;">. Mais mourir pour la France est un destin que ce grand patriote avait anticipé, voire souhaité, comme l’atteste ci-dessous une citation de </span><em style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;">Clio</em><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;">.</span><br /><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;"> Péguy est un auteur riche et intéressant, dont on pourrait presque dire qu’en à peine quinze ans il est passé de l’extrême-gauche à l’extrême-droite : à ses débuts socialiste libertaire, athée anti-clérical et anti-militariste, il meurt nationaliste et militariste, catholique confit en dévotions (quoique non pratiquant !), justifiant la colonisation, ramenant tout à la préparation d’une guerre contre l’Allemagne, appelant quasiment au meurtre de Jaurès qu’il vénérait auparavant. Sous l’Occupation, il a pu être revendiqué aussi bien par les collabos que par les résistants, ce qui montre bien qu’il ne se laisse pas réduire à une vision simpliste. Il est vrai toutefois que les divergences idéologiques entre vichystes et gaullistes ne sont pas si grandes que celà. Heureuse époque où la France était divisée en deux camps dont chacun revendiquait le monopole du patriotisme…</span><br /><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;"> Péguy, en tout cas, n’est jamais tiède. À ceux que son style litanique ne rebute pas, il offre, avec une exceptionnelle chaleur de ton, un regard aigu sur son temps et sur le nôtre. On peut dire que c’est un antimoderne capital, comme s’en sont avisés Alain Finkielkraut, Antoine Compagnon et quelques autres. (J'avais déjà fait <a href="http://dernieregerbe.hautetfort.com/archive/2013/04/27/d-un-siecle-a-l-autre-les-socialistes-toujours-vendus-a-l-en-5669222.html">un billet</a> sur sa critique des socialistes).</span><br /><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;"> </span><br /><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;"> Cette petite collection de citations, sans doute appelée à être largement complétée au fil des années, est peu originale dans son état actuel, je le concède volontiers : elle reprend les citations qui traînent partout, et en ajoute peu de méconnues. Mais au moins a-t-elle un rare mérite (qu’elle partage avec toutes les autres collections de citations publiées sur ce blogue) : chaque aphorisme en a été scrupuleusement vérifié </span><a style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;" title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2"><span class="MsoFootnoteReference"><span class="MsoFootnoteReference">[2]</span></span></a><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;"> et minutieusement référencé à l’édition qui fait autorité, en l’occurrence les trois volumes d’</span><em style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;">Œuvres en prose complètes</em><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;">, publiées par Robert Burac dans la Bibliothèque de la Pléiade </span><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small;">en 1987, 1988 et 1992 (et remplaçant deux volumes d’œuvres choisies, parus en 1957 et 1959). Cette année, vingt-deux ans après le troisième, le volume des <em>Œuvres poétiques et dramatiques</em> (sorti une première fois en 1941, refait en 1957, augmenté en 1975) sort à son tour dans une nouvelle édition.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia, serif; font-size: small;"> Proposer des aphorismes de Péguy pose un problème particulier : Péguy a l’art de la formule, mais pas l’art de mettre en relief sa formule, par exemple en la détachant à la fin d’un paragraphe. Sa prose procède par variations constantes, et il est capable de répéter cinq fois la même phrase en changeant juste un mot à chaque fois. Aussi, quand on repère une phrase percutante au milieu d’un paragraphe, a-t-on du mal à l’extraire, car elle est organiquement intégrée à celles qui précèdent et celles qui suivent, et on voit bien qu’on ne peut arracher une des phrases sans citer tout le passage avec. Mais quelles sont les limites du passage ? Pour un peu c’est la page entière qu’il faudrait donner… Les citations sont donc ici un peu plus longues en moyenne que pour d’autres auteurs, et encore eussent-elles pu l’être beaucoup plus si je ne m’étais pas souvent résolu à trancher dans le vif du texte.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">TOME I : 1897-1905</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. Puisque la concurrence d’Église est irrémédiablement déloyale, que l’on supprime aussi la loi Falloux, gardienne instituée pour la défense de cette concurrence déloyale. Et enfin si la concurrence déloyale se faisait toute occulte, alors, que l’on vote les lois nécessaires de salubrité : les commissions d’hygiène ont droit de pénétrer dans le privé des citoyens. […] Il ne s'agit pas d'opposer dans des raisonnements indéfinis la liberté au monopole. Tout ce qui sera donné au monopole sera ainsi enlevé à la liberté, c’est entendu : ainsi le veut le respectable principe d’identité. Mais, s’il vous plaît, de quelle liberté parlons-nous ? — De la liberté de ceux qui enseignent. — Tout le contresens est là. Il n’y a dans toute cette question qu’une seule liberté qui vaille, qui soit à considérer, à respecter, mais elle est à respecter toute : la liberté de ceux qui sont enseignés. Et le commencement de cette liberté est que ni leur personne morale ni leur personne intellectuelle ne soient déformés par l’industrieuse déformation des Jésuites. (Charles Péguy, « Défaites en échelons », dans <em>La Revue blanche</em>, n°132, 1<span style="font-size: x-small;"><sup>er</sup></span> décembre 1898 ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 136-137).<span class="MsoFootnoteReference"><!-- [if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a> <img id="media-4694862" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/01/01/3866409424.jpg" alt="charles péguy,robert burac,rené johannet,bernanos,mauriac,léon blum,bataille de la marne,guerre de 14,henri guillemin,maurice barrès,grec ancien,alain finkeilkraut,antoine compagnon,cahiers de la quinzaine,notre jeunesse,victor-marie comte hugo,l'argent,l'argent suite,note sur bergson,note conjointe sur descartes,jean jaurès,nationalisme,catholicisme,affaire dreyfus,république,militarisme,allemagne,guerre,sacrifice,patrie,citations,aphorismes" /></span><a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3"><!--[endif]--></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: small;">. Avant ces obligations ou ces reconnaissances d’intérêts, je place une obligation de droit, perpétuelle, qui ne subit aucune exception, qui ne peut pas grandir ou diminuer, parce qu’elle est toujours totale, qui s’impose aux petites revues comme aux grands journaux, qui ne peut varier avec le tirage, ni avec les concours ou les utilités : l’obligation de dire la vérité. / Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, dire bêtement la vérité bête, ennuyeusement la vérité ennuyeuse, tristement la vérité triste. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, I, 1 : 5 janvier 1900, « Lettre du Provincial » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 291-292). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: small;">. Taire la vérité, n’est-ce pas déjà mentir ? […] Qui ne gueule pas la vérité, quand il sait la vérité, se fait le complice des menteurs et des faussaires ! (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, I, 1 : 5 janvier 1900, « Lettre du Provincial » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 293).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: small;">. Il y a tant d’inédit que tout le monde connaît d’avance, il y a tant d’édité que tout le monde ignore. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, I, 1 : 5 janvier 1900, « Lettre du Provincial » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 298).</span><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. « Non, mon ami, ne concluons pas. Que serait-ce, conclure, sinon se flatter d'enfermer et de faire tenir en deux ou trois formules courtes, gauches, inexactes, fausses, tous les événements de la vie intérieure que nous avons si longuement et si soigneusement tâché d'élucider un peu. Ne nous permettons pas de faire un de ces résumés qui sont commodes à lire quand on prépare un examen. Nous ne parlons pas pour les gens pressés, pour les citoyens affairés, qui lisent volontiers les tables des matières. Nous parlons pour ceux qui veulent bien nous lire patiemment. » <span style="color: black;">(Charles Péguy,</span> <em><span style="color: black;">Cahiers de la quinzaine</span></em><span style="color: black;">, I, 7 : 5 avril 1900, « Toujours de la grippe » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 461).</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. « La démocratisation et la fausse démocratisation n'ont conduit qu'à donner aux peuples souverains ou faussement souverains les vices des capitaines. » (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, II, 5 : 28 janvier 1901, « Pour moi » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 690).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. Note pour les lâches : Flatter les vices du peuple est encore plus lâche et plus sale que de flatter les vices des grands. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, II, 15 : 23 juillet 1901, « Sanglante bataille socialiste » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 781). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. C'est une illusion dangereuse que de croire que l'on peut publier sans recevoir, écrire sans lire, parler sans écouter, produire sans se nourrir, donner de soi sans se refaire. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, III, 5 : 19 décembre 1901, « Lettre à M. Charles Guieysse » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 858). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. Le classique se connaît à sa sincérité, le romantique à son insincérité laborieuse. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, III, 6 : 28 décembre 1901, « préface à <em>La Grève</em> de Jean Hugues » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 862).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. Le peuple sait d’instinct que la guerre est la guerre, et, quand on se bat, qu’on tape. Le peuple sait que la vie est sérieuse, et que la vie est dure. Nous lui montrerons, par les persécutions que l’on nous prépare, que la guerre contre la démagogie est la plus dure de toutes les guerres. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, III, 12 : 5 avril 1902, « Personnalités » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 909). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. Un homme qui tient dans une assemblée des propos qu'il ne peut pas tenir dans une autre où il fréquente n'est pas un honnête homme. Un homme est un malhonnête homme s’il tient quelque part des propos qu’il ne peut pas répéter n’importe où. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, IV, 4 : 20 novembre 1902, « M. Georges Colomb » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 1079).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. Que le lecteur sache lire et tout est sauvé. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, IV, 18 : 12 mai 1903, « Débats parlementaires » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 1103).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: small;">. Le gouvernement parlementaire n'est pas tant le gouvernement de la tribune ; et même, il n'est pas tant le gouvernement des commissions ; il est le gouvernement des couloirs. Le gouvernement des ministères est devenu le gouvernement des antichambres ministérielles. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, IV, 18 : 12 mai 1903, « Débats parlementaires » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 1127).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS','sans-serif'; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">. Le peuple de Jaurès admet plus volontiers les calomnies sur Jaurès que la vérité. Jaurès lui-même a souvent pardonné à ses calomniateurs. Il ne pardonne pas à ceux qui lui disent, ou qui disent de lui, la vérité. Il sait, pour l’avoir lui-même éprouvé, que </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS','sans-serif'; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: Arial; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">la calomnie est en politique moins gênante que la manifestation de la vérité. </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Trebuchet MS','sans-serif'; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">(Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, IV, 20 : 16 juin 1903, « Reprise politique parlementaire » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 1180).</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. Depuis les cités grecques, et avant, les patries sont toujours défendues par les gueux, livrées par les riches ; […] c’est que les riches n’ont à perdre que des biens temporels, des trésors, et des situations économiques ; et les gueux ont à perdre ce bien : l’amour de la patrie ; des traités, conclus à temps, peuvent assurer la mutation des biens temporels ; aucun traité ne peut assurer la mutation de l’âme et de l’amour de la patrie. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, V, 7 : 5 janvier 1904, « Cahiers de la quinzaine » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 1267).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: small;">. Les grands hommes d’action révolutionnaire sont éminemment des grands hommes de grande vie intérieure, des méditatifs, des contemplatifs : ce ne sont pas les hommes en dehors qui font les révolutions, ce sont les hommes en dedans. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, V, 11 : 1<span style="font-size: x-small;"><sup>er</sup></span> mars 1904, « Avertissement » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 1316).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. La fidélité, la constance dans l’action ne consiste pas à suivre dans la voie de l’injustice les anciens justes, quand ils deviennent injustes ; elle ne consiste pas à suivre dans la voie de l’erreur ou du mensonge les anciens véridiques, devenant menteurs ; elle ne consiste pas à suivre dans la voie de l’autorité de commandement les anciens libertaires ou les anciens libéraux devenus autoritaires ; c’est à la justice même, à la vérité même, à la liberté même que nous devons constance et fidélité, non aux faibles hommes qui les représentent momentanément ; il faut être infidèle, inconstant à beaucoup d’hommes et à beaucoup d’institutions, à tous les partis politiques, pour demeurer fidèle et constant à la justice, à la vérité, à la liberté. (Charles Péguy, <em>Cahiers de la quinzaine</em>, V, 12 : 15 mars 1904, « Cahiers de la quinzaine » ; Pléiade Burac, 1987, tome I p. 1360).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'trebuchet ms', geneva;">. Il n’y a pas de crise de l’enseignement ; il n'y a jamais eu de crise de l'enseignement ; les crises de l'enseignement ne sont pas des crises de l'enseignement ; elles sont des crises de vie ; […] c’est en effet à l’enseignement que les épreuves éternelles atte
Café philosophique de Montargishttp://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/about.htmlCOMPTE-RENDU DE LA SÉANCE ”OSER LA GENTILLESSE”tag:cafephilosophique-montargis.hautetfort.com,2013-02-21:49959332013-02-21T21:48:00+01:002013-02-21T21:48:00+01:00 Thème du débat : " Oser la gentillesse : est-ce encore possible...
<p style="text-align: justify;"><strong style="font-size: small;">Thème du débat : "<span style="color: #ffff00;">Oser la gentillesse : est-ce encore possible ?" </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Date : <span style="color: #ffff00;">1er février 2013 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le 1er février 2013, de 75 à 80 personnes étaient invitées à débattre, au cours de cette 29ème séance du café philosophique de Montargis, d’un sujet relativement peu étudié en philosophie : la gentillesse. Ce thème avait été proposé en novembre 2012 par une participante. Pour expliquer cette suggestion, elle estime que la gentillesse, comportement rare et positif, a tendance à se raréfier de nos jours. Il s’agit même, d’après elle, d’une qualité peu mise en valeur voire moquée. Claire interroge l’assistance au sujet de cette attitude à l’altruisme peu en vogue, semble-t-il, de nos jours. "<span style="color: #ffff00;"><strong>Oser la gentillesse : est-ce encore possible ?</strong></span>" Dit autrement, le gentil est-il ringard?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un intervenant réagit en s’interrogeant d’emblée sur le qualificatif de "positif" s’agissant de la gentillesse. En est-on si sûrs ? Qu’une telle attitude – être gentil – soit parée de certaines qualités, personne ne le niera ; il n’en reste pas moins que dans la vie sociétale, être gentil n’est pas le nec plus ultra. Dans la vie en entreprise – pour ne prendre que cet exemple – la gentillesse a difficilement sa place. La gentillesse est dans ce milieu une aberration pour ne pas dire une tare. "Être trop gentil" c’est se mettre en état d’infériorité. La vie économique ne fait pas cas des sentiments ni de la morale. Un autre intervenant va dans ce sens : être gentil est une qualité indéniable ; cependant, être gentil partout, tout le temps, n’est pas souhaitable sauf à vouloir être une "victime" perpétuelle. Ce même intervenant considère d’ailleurs que le gentil porte de lourdes responsabilités dans les périodes difficiles de notre Histoire. Les grandes dictatures, dit-il, s’appuient le plus souvent sur l’indolence des gentils pour asseoir leur pouvoir. Le café philosophique avait débattu précédemment sur la question <a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/la-verite-est-elle-toujours-bonne-a-dire-bientot/" target="_blank" rel="noopener">"La vérité est-elle toujours bonne à dire ?"</a> A cette occasion, le débat avait porté sur le "mensonge par humanité" théorisé par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Kant" target="_blank" rel="noopener">Emmanuel Kant</a>. On peut poser une question similaire au sujet de la gentillesse : <em>"La gentillesse est-elle toujours bonne à montrer ?</em>" La réponse semble être a priori : non.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Avant d’aller plus loin, Claire et Bruno proposent de s’intéresser à cette définition de la gentillesse. Comment la définir ? Bonté ? Bienveillance ? Claire reprend une définition du <a href="http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/gentil_gentille/36613" target="_blank" rel="noopener">Larousse</a> : "<em>Gentil, ille (adjectif) : Qui manifeste de la bienveillance ; aimable, complaisant</em>". Dans notre imaginaire, le gentil est cet être incongru, brave mais sans intelligence dont on se moque aisément. Il y a par exemple ce terme péjoratif de "gentillet", facilement usité. Paradoxalement, le gentleman, son pendant anglais, serait paré de toutes les qualités : humain, élégant, vertueux, "classieux". Force est de constater, dit encore Claire, que la gentillesse est considérée avec dédain par les philosophes en général. Ce n’est ni une vertu (ou, au mieux, ajoute Bruno, "une petite vertu"), ni une sagesse ni un concept intéressant a priori: le mot "gentillesse" n’apparaît même pas dans le célèbre Dictionnaire vocabulaire technique et philosophique d'André Lalande. En France, un philosophe, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Jaffelin" target="_blank" rel="noopener">Emmanuel Jaffelin</a>, a cependant consacré plusieurs essais sur cette "petite vertu" souvent considérée avec mépris (<em>Éloge de la Gentillesse</em> et <em>Petit Éloge de la Gentillesse</em>, cf. son site Internet : <a href="http://gentillesse.blogspot.fr/" target="_blank" rel="noopener">http://gentillesse.blogspot.fr</a>). Pour tout dire, il est difficile de définir exactement la gentillesse, tant le terme nous échappe : bonté ? Bienveillance ? Générosité ? Altruisme ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Bien que nous ne soyons pas dans un "café historique" mais dans un café philosophique, Bruno souhaite s’arrêter rapidement sur cette histoire du gentil à travers les âges ainsi que sur son étymologie. Le gentil vient à l’origine du mot latin <em>gens</em> qui désignait ces lignées familiales nobles qui possédaient un ancêtre commun. Par la suite, les juifs ont employé le terme de "<em>gentil</em>" ceux qui ne croyaient pas en Yahvé – à ne pas confondre avec les "<em>païens</em>" qui étaient ceux qui croyaient en des dieux qualifiés d’impies. On passe les siècles. Au XVIème siècle, le philosophe humaniste <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Bud%C3%A9" target="_blank" rel="noopener">Guillaume Budé</a> invente le terme de "<em>gentilhomme</em>". Il créé ainsi le modèle de l’homme idéal qui est remarquable par ses attitudes et son style de vie. Ce gentilhomme est sensé être le pendant du noble. Ce terme va faire florès. On le retrouve traduit en anglais sous l’appellation de "<em>gentleman</em>". Or, alors que le gentleman continuera longtemps d’être utilisé, notamment dans les pays anglo-saxons, le "<em>gentilhomme</em>" disparaît à partir de la Révolution française de notre société et de notre vocabulaire. Le mot est même dénaturé sous le terme de "<em>gentil</em>". Or, qu’est devenu aujourd’hui ce gentil – ex "<em>gentilhomme</em>" – sinon le gentillet ? Au contraire du gentleman considéré comme respectable et exemplaire, le gentil est "ce (ou cette) brave qui ne peut rien refuser et qui passe tout", au risque de devenir victime de quolibets ou, pire, d’abus : "trop bon, trop con" dit l’expression populaire ! L’un des personnages les plus emblématiques du gentil semble être celui de François Pinon, anti-héros involontaire du <em>Dîner de Cons</em>, interprété magistralement par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Villeret" target="_blank" rel="noopener">Jacques Villeret</a> (<a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2012/12/23/trop-bon-trop-con.html" target="_blank" rel="noopener">cf. c lien</a>). On le voit, le terme de "gentil" a subi toutes les avanies au point d’avoir été dévalorisé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dévalorisé mais pas rejeté cependant. En effet, depuis 2009, la France adopte la journée de la gentillesse, fixée chaque 13 novembre (<a href="http://journee-de-la-gentillesse.psychologies.com" target="_blank" rel="noopener">http://journee-de-la-gentillesse.psychologies.com</a>). Cette journée est née au Japon sous le terme de "<em>Small Kindness Movement</em>", officialisée en 1998 : voilà donc venue l’heure de la revanche du gentil ! Cette journée s’est symptomatiquement développée en France en 2007, au début du quinquennat d’un Président de la République réputé pour son sens de la pugnacité et de l’égotisme – <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy" target="_blank" rel="noopener">Nicolas Sarkozy</a>. Il est cocasse d’apprendre, dit Claire, que, comme chaque année, le prix remis au Gentil de l’Année a été décerné en 2012 à… un autre Président de la République : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Hollande" target="_blank" rel="noopener">François Hollande</a>. Mais, ça, dit Bruno sous forme de boutade, c’était avant l’intervention militaire de la France au Mali!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le gentil serait donc, en dépit des qualités qu’on veut bien lui attribuer, cet être en décalage avec notre société obnubilée par la réussite, l’argent et la compétition sous toutes ses formes. Un être considéré, du moins dans notre pays, comme sous-évalué. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En est-on certain ? demande un participant. Des expériences scientifiques menées sur des animaux tendent à prouver que plus la cohésion d’un groupe ethnologique ou éthologique est forte, plus la solidarité y est importante et plus ce groupe voit ses chances de survie s’accroître. L’idée selon laquelle la gentillesse serait un frein à la réussite d’une société ou d’une entreprise économique paraît largement infondée. Une étude, rappelle un nouveau participant, affirme que "Les sociétés qui comptent le plus fort pourcentage de salariés engagés ont collectivement accru leur bénéfice d'exploitation de 19 % et leur bénéfice par action de 28 % d'un exercice à l'autre" (étude du Cabinet Towers Perrin, citation d’</span><a style="font-size: small;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Jaffelin" target="_blank" rel="noopener">Emmanuel Jaffelin</a><span style="font-size: small;">, </span><a style="font-size: small;" href="http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/12/peut-on-etre-gentil-et-francais_n_2117930.html" target="_blank" rel="noopener">cf. cet article</a><span style="font-size: small;">). Être gentil semblerait donc n’être pas une incongruité dans la jungle du monde économique. Tout le monde aurait même à y gagner : dirigeants, actionnaires, salariés, familles de salariés et toute la société ! Bruno cite </span><a style="font-size: small;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Woody_Allen" target="_blank" rel="noopener">Woody Allen</a><span style="font-size: small;"> à ce sujet : "</span><em style="font-size: small;">Dans votre ascension professionnelle, soyez toujours très gentil pour ceux que vous dépassez en montant. Vous les retrouverez au même endroit en redescendant.</em><span style="font-size: small;">"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un participant intervient pour témoigner sur la difficulté des gentils à assumer parfois leurs comportements : on agit avec altruisme dans telle ou telle situation, sans état d’âme ; savoir qu’on a été ensuite floué, pour ne pas dire trahi, devient douloureux. Dans ce cas, être qualifié de "gentil" prend une notion aussi péjorative que si la personne en face nous avait traité avec condescendance de "<em>gentillet</em>" !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un intervenant appuie sur la nécessité de faire de la gentillesse une qualité à user avec précaution. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram" target="_blank" rel="noopener">L’expérience de Milgram</a> dans les années 60 (une expérience de conditionnement de citoyens ordinaires à infliger de pseudos tortures à l’électricité à des cobayes inconnus) prouve s’il en était que faire de la docilité un style de vie peut être dangereux. De même, la vie en entreprise prouve que savoir dire non est une absolue nécessité pour ne pas devenir victime. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Si l’on parle d’ambition et de compétition – dans le milieu sportif, à l’école, lors de concours, etc. – la gentillesse n’est pas le comportement adéquat non plus. Pour tout dire, non seulement elle n’est pas la bienvenue mais elle est en plus en terre inconnue. Si je participe à une course importante, je n’ai pas à considérer mon adversaire autrement que comme un adversaire à battre. La gentillesse n’a pas son mot à dire. Pour autant, comme le constate un nouveau participant, la compétition sportive n’exclut pas le respect de l’autre et c’est sans doute par le fair-play que la gentillesse se manifeste. Pour aller dans ce sens, Bruno fait référence au Tournoi des VI Nations et à cette fameuse définition du rugby : "<em>Un sport de voyous joué par des gentlemen</em>" ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Claire oriente le débat sur l’intitulé de cette séance : "<em>Oser la gentillesse</em>". "<em>Oser</em>" : ce verbe entendrait montrer qu’être gentil ne va pas de soi, que cela nécessite une forme d’effort. La question est de savoir si cette qualité est naturelle ou bien culturelle. Dit autrement, "<em>l’homme est-il naturellement bon ?</em>" comme l’affirmait <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau" target="_blank" rel="noopener">Jean-Jacques Rousseau</a> ou bien "<em>l’homme est-il un loup pour l’homme ?</em>" comme l’écrivait au contraire <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Hobbes" target="_blank" rel="noopener">Thomas Hobbes</a>. Il semblerait au vu du débat qui a cours autour de cette question que la culture a un rôle déterminant dans le développement de la gentillesse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’un des plus beaux terrains d’observation de cette gentillesse en construction se trouve sur les cours de récréation, durant les premiers âges de la vie. Claire évoque à ce sujet une anecdote : une enfant de deux ans bousculée par un petit camarade de jeux et au sujet duquel la maman se félicitait de ses capacités à se battre. La jeune victime, en revanche, avait le tort de ne pas être suffisamment pugnace ou, dit autrement, d’être "trop gentille". Nous avons tous été témoins de ces scènes familières autour de bacs à sable, de toboggans et autres balançoires : les tout petits auraient très vite des comportements sociaux qui les distinguent les uns des autres. Ces comportements, plusieurs participants – enseignants dans le cycle élémentaire – sont d’accord pour dire qu’ils sont façonnés par le culturel. L’enfant est amoral dès son jeune âge. C’est par l’expérience et en côtoyant ses semblables qu’il se construit. En somme, pour reprendre une célèbre expression de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_de_Beauvoir" target="_blank" rel="noopener">Simone de Beauvoir</a>, on ne naît pas gentil : on le devient ! Encore que beaucoup d’entre nous ont constaté que deux éducations identiques – le mot "identique" est cependant fortement à nuancer – voient plusieurs frères et sœurs adopter des comportements différents : l’un(e) pourra être gentil(le), l’autre pas. Nature et culture restent, encore une fois, des sujets de débat, voire de controverse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La gentillesse semblerait s’acquérir par l’expérience. L’un des aspects de ce comportement se manifeste par la non-violence, cette faculté à réagir à une agression par le pacifisme. Bruno rappelle qu’il y a un moins de trois ans, <a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/debat-l-education-a-la-non-violence" target="_blank" rel="noopener">le café philosophique de Montargis traitait de cette non-violence</a>. À l’époque, l’intervenant, Vincent Roussel, de la <a href="http://education-nvp.org/" target="_blank" rel="noopener">Coordination française pour la Décennie</a>, avait insisté sur l’éducation des enfants à la non-violence afin de dégoupiller les conflits en classe et sur les cours de récréation. Cette recommandation n’est, hélas, toujours qu’un vœu pieu !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’assistance du café philosophique poursuit sa discussion sur la place du culturel dans notre appréhension de la gentillesse. Une participante, de nationalité anglaise, porte un éclairage intéressant sur le gentil tel qu’il est vu en France. Nous avons dit que le "<em>gentilhomme</em>" avait disparu de notre paysage sociétal et que le gentil, son lointain avatar français, avait mauvaise presse. Cette participante confirme qu’elle a constaté chez beaucoup de nos concitoyens cette propension à déconsidérer la gentillesse. La mauvaise humeur et l’esprit râleur sont des caractéristiques françaises que nombre d’étrangers stigmatisent chez nous. Au contraire, en Grande-Bretagne, être gentil n’est pas une tare, loin de là. Être "<em>kind</em>" (de "<em>kindness</em>" : gentillesse) est une qualité appréciée, sans être dévalorisée. Ce n’est pas un hasard si le mot "<em>gentleman</em>" soit encore utilisé là-bas, alors que le "<em>gentilhomme</em>" est mort depuis longtemps en France. Bruno avance une explication à cette désaffection : après la Révolution française, en même temps que la société d’Ancien Régime disparaît (dont le gentilhomme), le besoin légitime d’égalité dans la société devient soif d’égalitarisme et méfiance vis-à-vis de notre voisin. Suis-je vraiment à égalité avec lui ? Si je montre altruiste, n’y a-t-il pas le risque que je sois "volé" par celui que je viendrais aider ? </span><a style="font-size: small;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Jaffelin" target="_blank" rel="noopener">Emmanuel Jaffelin</a><span style="font-size: small;"> affirme ceci : "<em>En France c'est plus difficile qu'ailleurs, la faute à la Révolution française qui a inscrit dans notre ADN un égalitarisme forcené, on pense qu'on s'abaisse en donnant, alors qu'en donnant, on se grandit</em>" (</span><a style="font-size: small;" href="http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/12/peut-on-etre-gentil-et-francais_n_2117930.html" target="_blank" rel="noopener">cf. cet article</a><span style="font-size: small;">). Loin d’être portée au pinacle, la gentillesse peut facilement être considérée avec méfiance ("<em>Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison</em>" disait <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Mauriac" target="_blank" rel="noopener">François Mauriac</a>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il appartient sans doute à chacun de nous, dit un nouvel intervenant, de travailler à cette gentillesse. Comme il le rappelle à travers une fable indienne : deux loups luttent en nous, un bon et un mauvais ; le gagnant sera celui que nous nourriront. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Résultat d’un apprentissage, la gentillesse ou son absence peuvent également être dans certains cas le fruit d’un caractère inné, comme le rappelle une participante. C’est l’exemple – certes, extrême – des psychopathes, des cas pathologiques incapables de ressentir autre chose que l’envie, la colère, la haine mais jamais des sentiments empathiques, sauf à vouloir dissimuler ou mentir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un participant apporte un nouvel éclairage sur la gentillesse, un éclairage religieux et culturel ! Évoquer le pacifisme du gentil vient en résonance de l’invite de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus" target="_blank" rel="noopener">Jésus</a> dans les Évangiles à "<em>tendre la joue droite lorsque quelqu’un frappe la joue gauche</em>" ("<em>Vous
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlUn siècle au galop !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-12-10:39010382011-12-10T16:15:00+01:002011-12-10T16:15:00+01:00 Les éditions du Rocher ont publié en début d'année 2011 le journal de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions du Rocher ont publié en début d'année 2011 le journal de <strong>Christian Millau</strong> intitulé <strong><em>Journal impoli - Un siècle au galop 2011-1928</em></strong>. Journaliste, critique gastronomique, romancier, incarnation d'une droite plus éprise de vie et d'action que de théorie, Christian Millau nous livre un journal écrit d'une plume alerte où les souvenirs du siècle écoulé s'entrechoquent. A déguster au coin du feu...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3333725" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/223758681.jpg" alt="Journal impoli.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"C'est le Journal d'un jeune hussard de quatre fois vingt ans qui revit sa vie au galop. C'est le grand balayage, d'humeur et d'humour, d'irrévérence et de flamme, d'émotion et de colère d'un siècle tumultueux qui palpite sous la plume d'un écrivain libre de toutes entraves.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Glanés de 2011 à 1928, des souvenirs, des rencontres, qui étonnent, passionnent, serrent le coeur ou font éclater de rire. Nimier et Aymé, Morand et Céline, Vialatte et Blondin, Mauriac et Léautaud, Cendrars et Desproges, Hemingway et Orson Welles. Hitler à son balcon, Churchill avec la Callas, l'abbé Pierre au Crazy Horse... Alger sous la mitraille, les grands procès de l'OAS, le goulag de la Mer Blanche, l'été 1940... Les travelos de Singapour, les coupeurs de têtes d'Amazonie... La grande Histoire et la petite filent au galop du siècle."</span><br /><br /></p></blockquote>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlQue se sont dit de Gaulle et Franco ?....tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-11-09:29774932010-11-09T00:25:00+01:002010-11-09T00:25:00+01:00 On nous parle beaucoup de de...
<p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> On nous parle beaucoup de de Gaulle en ce moment, et c'est normal. FR3 lui a consacré à son tour un honnête téléfilm, après d'autres, sur d'autres chaînes. On apprend, ou plutôt, on précise toujours quelque chose, sur tel ou tel point, et c'est toujours utile et intéressant.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Néammoins, on reste toujours, grosso modo, dans les mêmes épisodes. Et on continue d'approfondir toujours les mêmes pistes.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> On attend encore le vrai journaliste d'investigation, celui (ou celle...) qui osera <em>briser le tabou </em>et qui nous dira ce qui s'est réellement passé, et réellement dit, lors de la rencontre que de Gaulle a tenu à avoir avec Franco. </span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Ou, du moins, qui essaiera de savoir ce qui s'est passé, qui essaiera de resituer le fait dans son contexte, car on sait bien que tout le monde est resté ultra discret sur le sujet. Justement, raison de plus....</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/425918813.jpg" target="_blank"><img id="media-2738295" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/1869159023.jpg" alt="Francisco_FrancoX390.jpg" width="354" height="253" /></a></p></span></p><p style="text-align: center;"><em>Au moment de leur rencontre, il reste à Franco un peu plus de cinq ans à vivre; à de Gaulle, un peu moins de cinq mois.....</em></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Évidemment, il faudrait pour cela être, nous le disions, un sacré <em>briseur de tabou </em>: y en a-t-il beaucoup, et même un seul, dans notre époque, qui brille surtout par un desespérant conformisme plat, et un désolant unanimisme mou ?....</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Que sait-on, dans le grand public, de cette visite, honnie par tout ce que notre pays compte de gens qui se pourlechèrent les babines d'avoir serré la main de Mao, mais qui poussent des cris d'orgraie dès qu'on parle de Franco ? Pas grand'chose.....</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Didier Godard raconte : <strong>"....En 1970, les époux de Gaulle partirent - le 3 juin - dans la DS noire, sans précautions particulières de sécurité. Ils parcoururent des centaines de kilomètres sous un soleil de plomb, s'arrêtant au bord des routes pour pique-niquer. Ils visitèrent la Castille, la Galice, l'Andalousie, l'Estramadure, et Saint-Jacques de Compostelle, pèlerinage auquel le Général attachait une particulière importance. De Gaulle avait déclaré avant de partir: "Naturellement, je verrai Franco." La rencontre eut lieu. Franco, écrit Jean Mauriac dans son livre <em>Mort du Général de Gaulle, </em>mit les petits plats dans les grands, fut "très heureux" d'accueillir de Gaulle et fit part à notre ambassadeur de sa "profonde satisfaction"....</strong></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <strong>Ainsi Franco a rencontré deux chefs de l'Etat français: Pétain, avant qu'il ne le devienne, et de Gaulle, après qu'il ait cessé de l'être...."</strong></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Amusant, mais anecdotique...</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Godard dit aussi que <strong>"...les réactions en France furent vives, même chez certains des plus fidèles soutiens du Général. François Mauriac, dans son <em>Bloc-Notes, </em>se déclara "glacé" par cette rencontre. Malraux confia à son biographe Jean Lacouture qu'il aurait quitté le gouvernement si de Gaulle avait fait cette visite en tant que chef d'Etat...."</strong></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Mais de Gaulle n'en eut cure, et il rencontra Franco. Et ils se sont parlés : lui, de Gaulle, qui a très probablement - ne serait-ce qu'en pensée(s)... - rêvé à une ré-instauration de la royauté en France; et lui, Franco, qui a réussi à la ré-instaurer en Espagne (1). Que se sont-ils dit ? Volià ce que des journalistes honnêtes et consciencieux - ou simplement curieux... - devraient au moins se demander. Et ce qu'ils devraient chercher à découvrir....</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Mais nous nageons dans les ténèbres du politiquement et de l'historiquement correct, ne l'oublions pas. Circulez, il n'y a rien à voir !....</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">(1) : nous ne portons pas de jugement, ici, sur la <em>valeur </em>de cette monarchie espagnole, ce qui est un autre débat : nous constatons simplement le <em>fait historique...</em></span></p>
confiance-partagehttp://confiancepartage.hautetfort.com/about.htmlQui est le plus proche de l'autre !tag:confiancepartage.hautetfort.com,2010-08-31:28794772010-08-31T22:26:00+02:002010-08-31T22:26:00+02:00 Je viens d'avoir un texte de François Mauriac par l'intermédiaire de la...
<p>Je viens d'avoir un texte de François Mauriac par l'intermédiaire de la Chartreuse de Sélignac et je vous livre la première phrase du texte de ce Monsieur : "Il arrive que je me sente d'autant plus proche d'un croyant, d'un homme pieux, qu'il se trouve plus éloigné de ma propre Église."</p><p>Et cette phrase me parle beaucoup, et me renvoie à la parabole du bon samaritain...</p><p>Il est offert à tous de s'approcher de l'Etre, et le plus proche n'est pas celui qui aura bien appris les dogmes de sa foi, mais bien celui qui mettra en pratique l'amour qui habite son coeur. Car tout homme est habité du Créateur, est habité de l'Amour, mais encore faut-il puiser à cette source pour la répandre autour de soi....</p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlDes outsiders dans le Cantal: jeunes, entre deux ou affinéstag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2010-07-24:28376662010-07-24T18:26:00+02:002010-07-24T18:26:00+02:00 Voici des "Singuliers" conséquents qui...
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Voici des "Singuliers" conséquents qui se présentent comme des "outsiders", c'est-à-dire comme des officieux qui pourraient devenir des officiels un jour, qui sait? En plus, le terme anglo-saxon attire les touristes anglo-saxons qui pourraient croiser dans le Massif Central, c'est tout bonus.</span><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></div> <div style="text-align: center;"> <div style="text-align: left;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/952511071.jpg" target="_blank"><img id="media-2571891" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/1999308806.jpg" alt="Flyer OUTSIDERS Recto.jpg" width="196" height="459" name="media-2571891" /></a> <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/1347167762.jpg" target="_blank"><img id="media-2571892" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/160694580.jpg" alt="Flyer OUTSIDERS Verso.jpg" width="205" height="459" name="media-2571892" /></a></div> <div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Book Antiqua; font-size: medium;">Exposition dans une chapelle (comment peut-on penser librement à l'ombre d'une chapelle, alors je ne vous dis pas à l'intérieur...?), la chapelle Marmontel à Mauriac dans le Cantal (ceci dit, là-bas, à part la médiathèque, où fut montée naguère une jolie expo Pierrot Cassan dont je m'étais fait <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2007/09/24/pierrot-cassan-imagier-de-l-immediat-massif-excentral-8.html">l'écho</a>, il n'y a sans doute pas trente-six locaux pour monter une exposition). L'organisation est due aux Staelens qui paraissent animer l'association responsable de la manifestation, au nom inspiré de Malcolm Lowry, "au dessous des volcans", nom adapté étant donné la configuration de la région cantalienne. Ils ont réuni autour d'eux (façon de parler, l'énumération par ordre alphabétique des exposants montrant bien qu'il y a là volonté de présenter les artistes sur un plan d'égalité) - Ghyslaine et Sylvain Staelens étant des créateurs tout à faits talentueux, dont les oeuvres rougeâtres paraissent de retour des laves des volcans justement - des créateurs anciens de la neuve invention, de l'art singulier, de la création franche, comme Carlés-Tolra, Kurt Haas, Michel Nedjar ou François Monchâtre, et des entre deux comme Syvia Katuszewski, Christine Sefolosha ou Jerzy Ruszczynski, le protégé de Frédéric Lux,<a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/733089840.jpg" target="_blank"></a> ainsi que des créateurs plus récents, comme l'ubique (il-est-partout) Joël Lorand et Jean-Michel Chesné.</span></div> <div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Book Antiqua; font-size: medium;"> Tout arrive donc, même des "singuliers" dans le Cantal.</span></div> <div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: center;"><span style="font-family: Book Antiqua; font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/733089840.jpg" target="_blank"><img id="media-2571924" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/887198577.jpg" alt="Jerzy-Ruszczynski,-codes-me.jpg" width="434" height="328" name="media-2571924" /></a></span></div> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Jerzy Ruszczynski, <em>Codes mentaux</em>, extrait du site de Frédéric Lux</span></span></div> <div style="text-align: center;"> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/1890496322.jpg" target="_blank"><img id="media-2571930" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/1945205181.jpg" alt="Syvia-K.jpg" name="media-2571930" /></a></span></div> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Sylvia Katuschewski, quand elle s'appelle aussi Sylvia K. Reyftmann (expo galerie de la Halle saint-Pierre, mars 2009), ph. Bruno Montpied </span></div> </div> </div> <div style="text-align: justify;"> <p><span style="font-family: Book Antiqua; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><strong>Vernissage de l'exposition</strong> <strong>le Samedi 7 Août 2010 à partir de 17h30. </strong><strong>Chapelle Marmontel:</strong> 12<strong>, Rue du Collège 15200 Mauriac. Ouvert tous les jours de 14h à 19h. Samedi de 10h à 19h.</strong> <strong>Au-dessous des Volcans (</strong><strong>Ghyslaine et Sylvain Staëlens): Jailhac 15380 Moussages - France. + 33 04.71.40.06.18 / + 33 06.64.84.68.68.</strong></span></span></p> <p><strong><a href="mailto:audessousdesvolcans@hotmail.fr" target="_blank"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;">audessousdesvolcans@hotmail.fr</span></span></a></strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p><a href="http://www.audessousdesvolcans.fr/" target="_blank"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;">http://www.audessousdesvolcans.fr</span></span></span></strong></a></p> </div> </div>
Fodiohttp://fodio.hautetfort.com/about.htmlLe géniteur du génitrontag:fodio.hautetfort.com,2010-03-24:26672052010-03-24T13:12:00+01:002010-03-24T13:12:00+01:00 Je sais que les gens ont pas toutes les raisons de rigoler...
<p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: medium;">Je sais que les gens ont pas toutes les raisons de rigoler en-ce-moment, mais j'ai encore jamais entendu un juif dire à sa femme : on serait un peu moins mal vu si tu nous faisais un peu plus de Karl M. et moins de Bernard H. L. la mama, steuplé !</span></p> <p><span style="font-size: medium;">L'humour juif, merci, je reprendrais bien un peu de Onfray, d'après lui, Jésus lui-même aurait fait partie du complot juif! ou il n'aurait pas existé, c'est selon...</span></p> <p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: medium;">Faut admettre, voter Le Pen après deux lignes de BHL, c'est de l'orgasme en pot pour les longues soirées d'hiver, enfin c'est ce que me laissait entendre la Baronne...</span></p> <p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: medium;">Sinon le Genitrix (de Mauriac) est moins bon que le génitron (de Céline) mais meilleur qu'une madeleine génitale imbitable (de Proust).</span></p> <p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: medium;">Mais qui est donc l'auteur, parmi ces trois littérateurs, de ce qui suit (la solution est à la fin pour les pleutres et les ignares).</span></p> <p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: medium;">« <i>Il magnifiait, écrasait, imprévisiblement d'ailleurs, par la parole, la plume, le manifeste, la confidence. Il avait un jour, entre autres, c'était à Toulon vers 1891, provoqué un début d'émeute par une série de causeries sur "l'orientation tellurique et la mémoire des hirondelles"... Il excellait, c'est un fait, dans le résumé, l'article, la conférence, en prose, en vers et quelquefois, pour intriguer, en calembours... "Tout pour l'instruction des familles et l'éducation des masses", telle était la grande devise de toutes ses activités. (...) Il aurait fait par conviction passer toute la foudre entière dans le petit trou d'une aiguille, l'aurait fait jouer sur un briquet, le tonnerre dans un mirliton. Telle était sa destinée, son entraînement, sa cadence, de mettre l'univers en bouteille, de l'enfermer par un bouchon et puis tout raconter aux foules... Pourquoi ! et comment !... Moi-même j'étais effrayé, plus tard, vivant avec lui, de ce que j'arrivais à saisir dans une journée de vingt-quatre heures... rien que par bribes et allusions... Pour Courtial rien n'était obscur, d'un côté il y avait la matière toujours fainéante et barbaresque et de l'autre il y avait l'esprit pour comprendre entre les lignes...</i> »</span></p> <p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><i>« Les bureaux du « génitron » en fait de terrible désordre, de capharnaüm absolu, de pagaye totale, on pouvait pas voir beaucoup pire... (...) un méli-mélo tragique, tout crevassé, décortiqué, toute l'œuvre à Courtial était là, en vrac, en pyramides, jachère..."</i></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: medium;">Roger-Marin Courtial des Pereires est le nom qu'a donné Céline au personnage inspiré de Raoul Henri Clément Auguste Antoine Marquis, dit Henry de Graffigny, né le 28 septembre 1863 à Graffigny-Chemin et mort le 3 juillet 1934 à Septeuil, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Polygraphe_%28auteur%29" title="Polygraphe (auteur)">écrivain polygraphe</a> français.</span></p> <p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: medium;">L'extrait est de Louis-Ferdinand Céline, <i><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_%C3%A0_cr%C3%A9dit" title="Mort à crédit">Mort à crédit</a></i>.</span></p> <p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p> <p><span style="font-size: medium;">Le génitron c'est ce qui attire les fous comme un aimant, et qui les conduit au génocide (c'est un journal pour inventeurs dans le roman). <i>Tout pour l'instruction des familles et l'éducation des masses.</i> La religion du progrès qui entrave la science et les arts. Céline savait bien que Capharnaüm est la ville où Jésus fut assailli par une foule hétéroclite de malades faisant appel à son pouvoir guérisseur.</span></p> <p><span style="font-size: medium;"><br /></span></p>
A proposhttp://letaodumigrant.hautetfort.com/about.htmlLa Plume dans la plaie. Les écrivains journalistes et la guerre d’Algérietag:letaodumigrant.hautetfort.com,2010-01-27:25796432010-01-27T07:00:00+01:002010-01-27T07:00:00+01:00 Philippe Baudorre (Édition préparée par) La Plume dans la plaie. Les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><b>Philippe Baudorre (Édition préparée par)<br /> <i>La Plume dans la plaie. Les écrivains journalistes et la guerre d’Algérie</i></b><br /> <br /> <img src="http://letaodumigrant.hautetfort.com/media/02/01/428910177.jpg" id="media-2242108" alt="Mauriac.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><img src="http://letaodumigrant.hautetfort.com/media/00/02/546628751.jpg" id="media-2242109" alt="feraoun.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="241" width="172" /></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;">1954, sans le savoir et pour huit an</span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><img src="http://letaodumigrant.hautetfort.com/media/00/02/768935084.jpg" id="media-2242111" alt="albert-camus-1959_298.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" height="245" width="360" /></span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;">s la France bascule dans la guerre. Une nouvelle et dramatique page des relations franco-algériennes s’ouvre. Ses consé</span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;">quences politiques sont encore insoupçonnées : naissance de la Ve République et crise de la gauche en France notamment, phagocytose de la société algérienne par son armée sous couvert d’un parti unique et to</span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;">talitaire. Mais cette guerre signe aussi la fin d’une page de la vie intellectuelle en France. Il y aurait un avant 1962 et un après, marqué par « <i>l’engagement autonome de l’intellectuel</i> », sa volonté de s’extraire des « <i>mandibules des partis</i> » pour reprendre l’expression de Mauriac. Avec la fin du conflit sonne la fin d’une « logique de résistance » et de guerre franco-française, guerre des mots non dénués d’ambiguïté comme le montre le texte consacré à « <i>France-Observateur</i> ». Sans doute, François Mauriac le pressent-il, le 8 juillet 1962 qui écrit : « <i>ces confrères dont le métier est d’écrire et qui ne prennent parti sur rien, qui ne trace pas un mot dont on ne puisse augurer un acquiescement ou une réprobation, à quelle distance vivent-ils notre drame ? Il se peut que cette indifférence apparente recouvre chez certains un détachement de tout ce qui ne les concerne que par la bande, si j’ose dire : cette politique sur laquelle ils n’ont pas pouvoir</i> ».<br /> Dix-sept contributions données dans le cadre d’un colloque organisé à Malagar, sur les terres de Mauriac donc, en septembre 2001 sont ici publiées. Elles sont l’occasion de lire (ou de relire) ces écritures de la guerre mais aussi cette guerre de l’écriture à travers les plumes de Mauriac, Camus, Sartre Nimier, Blondin, Laurent, Courrière, mais aussi Feraoun, Assia Djebar et d’autres. Ces écrivains-journalistes tiennent des chroniques ou signent des papiers dans les revues (<i>Esprit</i> et <i>Les Temps modernes</i> notamment), les magazines (<i>France-Observateur, L’Express, Témoignage Chrétien</i>…) et autres quotidiens. Ils écrivent aussi des journaux, des romans, des pièces de théâtre voir des ouvrages inclassables parce que composites et « <i>polyphoniques</i> ».<br /> Bien évidemment dominent ici la figure de Mauriac, « l<i>e plus clairvoyants des écrivains-journalistes</i>» et l’opposition érigée depuis en symbole entre Sartre et Camus. La « <i>radicalité</i> » et la violence sartrienne, dont les soubassements philosophiques sont rappelés, face à « l’<i>honnêteté</i> » camusienne. Comme l’écrit en avant-propos Philippe Baudorre, Camus est « <i>exemplaire</i> », peut-être même « <i>le plus exemplaire</i> ». Ses tragiques illusions, quant à une possible concertation, comme les doutes et le désarroi de l’enfant de Belcourt, jamais ne pervertiront son « <i>souci pédagogique</i> ». Oui Camus a été « <i>exemplaire</i> » comme Mouloud Feraoun, son ami. L’instituteur kabyle, dans sa vie comme dans ses écrits, frôlerait, si elle était de ce monde, l’intégrité absolue. Son <i>Journal</i>, écrit entre 1955 et 1962 demeure encore aujourd’hui le plus sûr document sur cette guerre. « <i>Ce texte</i>, écrit Martine Mathieu-Job, <i>montre l’impossibilité d’un discours de vérité, l’impossibilité surtout d’une représentation claire et univoque de la guerre, et cela quel que soit le genre dans lequel on le classe » à savoir « journal personnel, « chronique » ou « récit sur la guerre</i> ».<br /> Chez Camus, après 1956, l’honnêteté prendra le visage du silence ou plutôt d’un retour en littérature avec la rédaction du Premier homme qui ne naîtra au monde que trente-cinq ans après la mort de son auteur. Chez Mouloud Feraoun, elle prendra la forme « d’une poétique de l’écriture de la guerre » marquée par le « fractionnement » et « l’éclatement » du texte. « <i>C’est dans le désordre du texte, dans l’impossibilité pour l’écrivain de s’en tenir à un projet d’écriture bien codifié ou de développer une analyse bien univoque, c’est dans l’entrelacs des temporalités et le télescopage des perceptions et des voix que peut s’entrevoir la vérité informe de la guerre</i> ».<br /> C’est bien par le <i>Journal</i> de Feraoun qu’il faudrait toujours commencer l’étude de cette guerre d’Algérie. Mieux encore, la publication des actes de ce colloque ne fait que renforcer ce credo : la lecture de ce texte unique offre à son lecteur la distance nécessaire pour aborder tous les autres textes écrits sur et autour de ce drame, et tant d’autres d’ailleurs… plus récents.<br /> <i><b><br /> Editions Presses universitaires de Bordeaux, 2003, 302 pages, 26 €</b></i><br /> <br /></span></span></p>
ArnaudMERCIERhttp://chateaux.hautetfort.com/about.htmlChâteau de Mauriac (Douzillac)tag:chateaux.hautetfort.com,2009-12-04:24877622009-12-04T16:21:00+01:002009-12-04T16:21:00+01:00 Château de Mauriac (Douzillac) Rechercher : Châteaux -...
<h1 class="firstHeading" id="firstHeading">Château de Mauriac (Douzillac)</h1> <div id="bodyContent"> <div id="contentSub"></div> <div class="hidden" id="jump-to-nav"><strong>Rechercher :</strong> <a href="http://www.google.fr/cse?cx=partner-pub-9240403615691497:7j0gws-kn04&ie=ISO-8859-1&q=chateau&sa=Rechercher&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/"><strong>Châteaux</strong></a> <strong>-</strong> <a href="http://www.google.fr/custom?hl=fr&safe=active&client=pub-9240403615691497&channel=8066531881&cof=FORID:13;AH:left;CX:chateaux%252Ehautetfort%252Ecom;L:http://www.google.com/intl/fr/images/logos/custom_search_logo_sm.gif;LH:30;LP:1;LC:%230000ff;VLC:%23663399;DIV:%23336699;&adkw=AELymgVqgowfp6neDmDCp8f0MODZ_XMMeg1XdM25lfXhzJKm5h8JZm6Ly7ljZc3BJzi_cUBT6OtesQJJLzW67LmornYxZbdSDigBsLWT13iWgE4T6x9Um74&boostcse=0&ie=ISO-8859-1&oe=ISO-8859-1&q=palais&btnG=Rechercher&cx=partner-pub-9240403615691497:7j0gws-kn04"><strong>Palais</strong></a> <strong>-</strong> <a 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href="http://www.google.fr/custom?hl=fr&safe=active&client=pub-9240403615691497&channel=8066531881&cof=FORID:13;AH:left;CX:chateaux%252Ehautetfort%252Ecom;L:http://www.google.com/intl/fr/images/logos/custom_search_logo_sm.gif;LH:30;LP:1;LC:%230000ff;VLC:%23663399;DIV:%23336699;&adkw=AELymgVqgowfp6neDmDCp8f0MODZ_XMMeg1XdM25lfXhzJKm5h8JZm6Ly7ljZc3BJzi_cUBT6OtesQJJLzW67LmornYxZbdSDigBsLWT13iWgE4T6x9Um74&boostcse=0&ie=ISO-8859-1&oe=ISO-8859-1&q=dvd&btnG=Rechercher&cx=partner-pub-9240403615691497:7j0gws-kn04"><strong>DVD sur les châteaux</strong></a> <strong>-</strong> <a href="http://ad.zanox.com/ppc/?13898983C1326140120T&ULP=[[http://www3.fnac.com/search/quick.do?category=all&text=ch%C3%A2teau]]"><strong>Commandes livres châteaux FNAC</strong></a> <strong>-</strong> <a href="http://ad.zanox.com/ppc/?14069725C847039142T&ULP=[[http://www.abebooks.fr/servlet/SearchResults?bi=0&bx=off&ds=30&kn=ch%E2teau&sortby=3&sts=t&x=0&y=0]]"><strong>Commandes livres châteaux Abebooks</strong></a></div> <table cellspacing="7" class="infobox_v2"> <tbody> <tr> <td align="center" colspan="2"> <p><a title="Le château de Mauriac vu du sud-est" class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Douzillac_Mauriac_(2).JPG"><img height="210" width="280" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/da/Douzillac_Mauriac_%282%29.JPG/280px-Douzillac_Mauriac_%282%29.JPG" alt="Le château de Mauriac vu du sud-est" /></a><br /> <small>Le château de Mauriac vu du sud-est</small></p> </td> </tr> <tr> <th colspan="2">Présentation</th> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row">Période ou style</th> <td><a title="Architecture Renaissance" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture_Renaissance">Renaissance</a></td> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row">Début construction</th> <td><a title="XVe siècle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/XVe_si%C3%A8cle"><span title="Nombre écrit en chiffres romains" class="romain">xv</span><sup>e</sup> siècle</a></td> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row">Fin construction</th> <td><a title="XVIe siècle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/XVIe_si%C3%A8cle"><span title="Nombre écrit en chiffres romains" class="romain">xvi</span><sup>e</sup> siècle</a></td> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row">Destination actuelle</th> <td>Habitation privée</td> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row">Classement</th> <td><a class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Logo_monument_inscrit.svg"><img height="20" width="20" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/ce/Logo_monument_inscrit.svg/20px-Logo_monument_inscrit.svg.png" alt="Logo monument inscrit.svg" /></a> Inscrit MH <small>(12/10/1948)</small></td> </tr> <tr> <th colspan="2">Géographie</th> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row"><a title="Coordonnées géographiques" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Coordonn%C3%A9es_g%C3%A9ographiques">Latitude<br /> Longitude</a></th> <td><span class="plainlinksneverexpand"><img class="noprint" title="Montrer la localisation sur une carte interactive" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e9/Geographylogo.svg/18px-Geographylogo.svg.png" /><a rel="nofollow" class="external text" href="http://stable.toolserver.org/geohack/geohack.php?pagename=Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)&language=fr&params=45.088889_N_0.4322222_E_type:landmark"><span class="geo-default"><span title="Cartes, vues aériennes et autres données pour 45° 05′ 20″ Nord 0° 25′ 56″ Est" class="geo-dms"><span class="latitude">45° 05′ 20″ Nord</span><br /> <span class="longitude">0° 25′ 56″ Est</span></span></span></a></span> <sup><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_note-0">1</a></sup></td> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row"><a title="Liste des États du monde" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%89tats_du_monde">Pays</a></th> <td><a title="France" class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Flag_of_France.svg"><img class="thumbborder" height="13" width="20" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c3/Flag_of_France.svg/20px-Flag_of_France.svg.png" alt="France" /></a> <a title="France" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/France">France</a></td> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row"><a title="Région" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gion">Région historique</a></th> <td><a title="Périgord" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9rigord">Périgord</a></td> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row"><a title="Région française" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gion_fran%C3%A7aise">Région administrative</a></th> <td><a title="Aquitaine" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Aquitaine">Aquitaine</a></td> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row"><a title="Département français" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9partement_fran%C3%A7ais">Département</a></th> <td><a title="Dordogne (département)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dordogne_(d%C3%A9partement)">Dordogne</a></td> </tr> <tr> <th valign="top" scope="row"><a title="Commune française" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_fran%C3%A7aise">Commune</a></th> <td><a title="Douzillac" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Douzillac">Douzillac</a></td> </tr> <tr> <td align="center" colspan="2"><small>Géolocalisation sur la carte : <a title="France" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/France">France</a></small> <table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0"> <tbody> <tr> <td> <div><a class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:France_location_map-Regions_and_departements.svg"><img height="240" width="250" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3b/France_location_map-Regions_and_departements.svg/250px-France_location_map-Regions_and_departements.svg.png" alt="France location map-Regions and departements.svg" /></a> <div> <div><a title="Château de Mauriac" class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Gfi-set01-castle1.png"><img height="16" width="16" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8f/Gfi-set01-castle1.png/16px-Gfi-set01-castle1.png" alt="Château de Mauriac" /></a></div> </div> </div> </td> </tr> </tbody> </table> </td> </tr> <tr> <td colspan="2" class="navigation-only"><span class="plainlinks"><a rel="nofollow" class="external text" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)&action=edit&section=0"><span>modifier</span></a></span> <span title="Consultez la documentation du modèle"><a title="Consultez la documentation du modèle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le:Infobox_Ch%C3%A2teau"><img height="12" width="12" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b4/Gtk-dialog-info.svg/12px-Gtk-dialog-info.svg.png" alt="Consultez la documentation du modèle" /></a></span></td> </tr> </tbody> </table> <p>Le <strong>château de Mauriac</strong> est un <a title="Château" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau">château</a> français implanté sur la commune de <a title="Douzillac" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Douzillac">Douzillac</a> dans le <a title="Département français" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9partement_fran%C3%A7ais">département</a> de la <a title="Dordogne (département)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dordogne_(d%C3%A9partement)">Dordogne</a>, en<a title="Région française" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gion_fran%C3%A7aise">région</a> <a title="Aquitaine" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Aquitaine">Aquitaine</a>.</p> <table class="toc" id="toc"> <tbody> <tr> <td> <div id="toctitle"> <h2>Sommaire</h2> <span class="toctoggle">[<a name="togglelink" id="togglelink"></a>]</span></div> <ul> <li class="toclevel-1 tocsection-1"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#Pr.C3.A9sentation"><span class="tocnumber">1</span> <span class="toctext">Présentation</span></a></li> <li class="toclevel-1 tocsection-2"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#Histoire"><span class="tocnumber">2</span> <span class="toctext">Histoire</span></a></li> <li class="toclevel-1 tocsection-3"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#Voir_aussi"><span class="tocnumber">3</span> <span class="toctext">Voir aussi</span></a></li> <li class="toclevel-1 tocsection-4"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#Notes_et_r.C3.A9f.C3.A9rences"><span class="tocnumber">4</span> <span class="toctext">Notes et références</span></a></li> <li class="toclevel-1 tocsection-5"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#Galerie"><span class="tocnumber">5</span> <span class="toctext">Galerie</span></a></li> </ul> </td> </tr> </tbody> </table> <h2><span id="Pr.C3.A9sentation" class="mw-headline">Présentation</span> <span class="editsection">[<a title="Modifier la section : Présentation" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)&action=edit&section=1">modifier</a>]</span></h2> <div class="thumb tleft"> <div class="thumbinner"><a class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Isle_Douzillac_Mauriac.JPG"><img class="thumbimage" height="135" width="180" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/37/Isle_Douzillac_Mauriac.JPG/180px-Isle_Douzillac_Mauriac.JPG" /></a> <div class="thumbcaption"> <div class="magnify"><a title="Agrandir" class="internal" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Isle_Douzillac_Mauriac.JPG"><img height="11" width="15" src="http://fr.wikipedia.org/skins-1.5/common/images/magnify-clip.png" /></a></div> Vue sur l'Isle depuis la terrasse du château</div> </div> </div> <p>Le château de Mauriac se situe à l'ouest du département de la Dordogne, deux kilomètres à l'est-nord-est du bourg de Douzillac. Il surplombe la <a title="Ligne Coutras - Tulle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Coutras_-_Tulle">ligne de chemin de fer Coutras - Tulle</a> et l'<a title="Isle (rivière)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Isle_(rivi%C3%A8re)">Isle</a>, à l'aplomb du barrage de Mauriac qui alimentait une ancienne centrale hydro-électrique. C'est une propriété privée où est autorisée la visite des jardins et de la terrasse.</p> <p>Le château est situé en bordure orientale d'un parc où demeurent deux tours d'angle au sud-ouest et au nord-ouest<sup><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_note-Guide-1">2</a></sup>.</p> <p>On accède au domaine par un châtelet d'entrée en partie détruit<sup><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_note-Penaud-2">3</a></sup>.</p> <p>Le château se présente sous la forme d'un logis flanqué de deux grosses tours rondes, le tout armé de mâchicoulis, côtés est et sud<sup><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_note-Guide-1">2</a></sup>. Il est inscrit aux <a title="Monument historique (France)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Monument_historique_(France)">monuments historiques</a> depuis 1948<sup><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_note-3">4</a></sup>.</p> <h2><span id="Histoire" class="mw-headline">Histoire</span> <span class="editsection">[<a title="Modifier la section : Histoire" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)&action=edit&section=2">modifier</a>]</span></h2> <p>Le château actuel, bâti aux <a title="XVe siècle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/XVe_si%C3%A8cle"><span class="romain">xv</span><sup>e</sup></a> et <a title="XVIe siècle" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/XVIe_si%C3%A8cle"><span title="Nombre écrit en chiffres romains" class="romain">xvi</span><sup>e</sup> siècles</a>, succède à un repaire médiéval, lui-même établi à l'emplacement d'une ancienne demeure <a title="Gallo-romains" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gallo-romains">gallo-romaine</a>. De retour d'Italie, <a title="Michel de Montaigne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_de_Montaigne">Montaigne</a> fit halte au château en 1581<sup><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_note-Penaud-2">3</a></sup>.</p> <h2><span id="Voir_aussi" class="mw-headline">Voir aussi</span> <span class="editsection">[<a title="Modifier la section : Voir aussi" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)&action=edit&section=3">modifier</a>]</span></h2> <div><img height="16" width="12" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4a/Commons-logo.svg/12px-Commons-logo.svg.png" alt="Commons" /> <span class="plainlinks"><strong><a rel="nofollow" class="external text" href="http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)?uselang=fr">Le château de Mauriac</a></strong></span> sur <a title="commons:Accueil" class="extiw" href="http://commons.wikimedia.org/wiki/Accueil">Commons</a></div> <ul> <li><a class="mw-redirect" title="Châteaux et demeures de Dordogne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teaux_et_demeures_de_Dordogne">Châteaux et demeures de Dordogne</a></li> </ul> <h2><span id="Notes_et_r.C3.A9f.C3.A9rences" class="mw-headline">Notes et références</span> <span class="editsection">[<a title="Modifier la section : Notes et références" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)&action=edit&section=4">modifier</a>]</span></h2> <div> <ol class="references"> <li id="cite_note-0"><span class="renvois_vers_le_texte"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_ref-0">↑</a></span> Coordonnées sur <a title="Géoportail" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9oportail">géoportail</a></li> <li id="cite_note-Guide-1"><span class="noprint renvois_vers_le_texte">↑ <sup><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_ref-Guide_1-0">a</a> et <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_ref-Guide_1-1">b</a></sup></span> Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, <i>Nouveau guide du Périgord-Quercy</i>, <span title="page(s)">p.</span> 286, éditions Ouest France, 1987, <small>(<a class="internal mw-magiclink-isbn" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9cial:Ouvrages_de_r%C3%A9f%C3%A9rence/2858828423">ISBN 2-85882-842-3</a>)</small></li> <li id="cite_note-Penaud-2"><span class="noprint renvois_vers_le_texte">↑ <sup><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_ref-Penaud_2-0">a</a> et <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_ref-Penaud_2-1">b</a></sup></span> <a title="Guy Penaud" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Penaud">Guy Penaud</a>, <i>Dictionnaire des châteaux du Périgord</i>, <span title="page(s)">p.</span> 173, éditions Sud Ouest, 1996, <small>(<a class="internal mw-magiclink-isbn" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9cial:Ouvrages_de_r%C3%A9f%C3%A9rence/287901221X">ISBN 2-87901-221-X</a>)</small></li> <li id="cite_note-3"><span class="renvois_vers_le_texte"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)#cite_ref-3">↑</a></span> <a rel="nofollow" class="external text" href="http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00082523">Inscription du château de Mauriac</a> <small class="cachelinks">[<a title="archive de Inscription du château de Mauriac" href="http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER%26FIELD_1=REF%26VALUE_1=PA00082523">archive</a>]</small>, sur la <a title="Base Mérimée" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Base_M%C3%A9rim%C3%A9e">base Mérimée</a>, <a title="Ministère de la Culture (France)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Minist%C3%A8re_de_la_Culture_(France)">ministère de la Culture</a>. Consulté le 2 octobre 2009</li> </ol> </div> <h2><span id="Galerie" class="mw-headline">Galerie</span> <span class="editsection">[<a title="Modifier la section : Galerie" href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)&action=edit&section=5">modifier</a>]</span></h2> <table class="noprint"> <tbody> <tr> <td><img height="12" width="12" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c8/Ambox_notice.png/12px-Ambox_notice.png" alt="Ambox notice.png" /></td> <td><small><i>Cliquez sur une vignette pour l’agrandir</i></small></td> </tr> </tbody> </table> <table cellpadding="0" cellspacing="0" class="gallery"> <tbody> <tr> <td> <div class="gallerybox"> <div class="thumb"> <div><a class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Douzillac_Mauriac_tour.JPG"><img height="120" width="90" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6f/Douzillac_Mauriac_tour.JPG/90px-Douzillac_Mauriac_tour.JPG" /></a></div> </div> <div class="gallerytext"> <center>La tour nord-est</center> </div> </div> </td> <td> <div class="gallerybox"> <div class="thumb"> <div><a class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Douzillac_Mauriac_porche_(1).JPG"><img height="90" width="120" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/46/Douzillac_Mauriac_porche_%281%29.JPG/120px-Douzillac_Mauriac_porche_%281%29.JPG" /></a></div> </div> <div class="gallerytext"> <center>Le châtelet d'entrée</center> </div> </div> </td> <td> <div class="gallerybox"> <div class="thumb"> <div><a class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Douzillac_Mauriac_logis_(2).JPG"><img height="90" width="120" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/67/Douzillac_Mauriac_logis_%282%29.JPG/120px-Douzillac_Mauriac_logis_%282%29.JPG" /></a></div> </div> <div class="gallerytext"> <center>Le logis</center> </div> </div> </td> <td> <div class="gallerybox"> <div class="thumb"> <div><a class="image" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Douzillac_Mauriac_tourelle_(2).JPG"><img height="90" width="120" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c7/Douzillac_Mauriac_tourelle_%282%29.JPG/120px-Douzillac_Mauriac_tourelle_%282%29.JPG" /></a></div> </div> <div class="gallerytext"> <center>La tour d'angle sud-ouest</center> </div> </div> </td> </tr> </tbody> </table> </div> <p> </p> <p>Source : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Mauriac_(Douzillac)">http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Mauriac_(Douzillac)</a></p> <p><strong>Rechercher :</strong> <a href="http://www.google.fr/cse?cx=partner-pub-9240403615691497:7j0gws-kn04&ie=ISO-8859-1&q=chateau&sa=Rechercher&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/&siteurl=chateaux.hautetfort.com/"><strong>Châteaux</strong></a> <strong>-</strong> <a 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href="http://www.google.fr/custom?hl=fr&safe=active&client=pub-9240403615691497&channel=8066531881&cof=FORID:13;AH:left;CX:chateaux%252Ehautetfort%252Ecom;L:http://www.google.com/intl/fr/images/logos/custom_search_logo_sm.gif;LH:30;LP:1;LC:%230000ff;VLC:%23663399;DIV:%23336699;&adkw=AELymgVqgowfp6neDmDCp8f0MODZ_XMMeg1XdM25lfXhzJKm5h8JZm6Ly7ljZc3BJzi_cUBT6OtesQJJLzW67LmornYxZbdSDigBsLWT13iWgE4T6x9Um74&boostcse=0&ie=ISO-8859-1&oe=ISO-8859-1&q=manoir&btnG=Rechercher&cx=partner-pub-9240403615691497:7j0gws-kn04"><strong>Manoirs</strong></a> <strong>-</strong> <a href="http://www.google.fr/custom?hl=fr&safe=active&client=pub-9240403615691497&channel=8066531881&cof=FORID%3A13%3BAH%3Aleft%3BCX%3Achateaux%252Ehautetfort%252Ecom%3BL%3Ahttp%3A%2F%2Fwww.google.com%2Fintl%2Ffr%2Fimages%2Flogos%2Fcustom_search_logo_sm.gif%3BLH%3A30%3BLP%3A1%3BLC%3A%230000ff%3BVLC%3A%23663399%3BDIV%3A%23336699%3B&adkw=AELymgVqgowfp6neDmDCp8f0MODZ_XMMeg1XdM25lfXhzJKm5h8JZm6Ly7ljZc3BJzi_cUBT6OtesQJJLzW67LmornYxZbdSDigBsLWT13iWgE4T6x9Um74&boostcse=0&ie=ISO-8859-1&oe=ISO-8859-1&q=vid%E9o&btnG=Rechercher&cx=partner-pub-9240403615691497%3A7j0gws-kn04"><strong>Vidéos sur les châteaux</strong></a> <strong>-</strong><a 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Elle arrive aujourd’hui à imposer des alliances, comme nous l’avons vu pour l’alliance russe, presque exclusivement sortie d’un mouvement populaire.</i></p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none; padding: 0cm;"><i>C’est u symptôme bien curieux de voir de nos jours papes, rois et empereurs, se soumettre au mécanisme de l’interview, pour exposer leur pensée, sur un sujet donné, au jugement des foules. On a pu dire jadis que la politique n’était pas chose sentimentale. Pourrait-on le dire actuellement encore en la voyant prendre pour guide les impulsions de foules mobiles ignorant la raison, et dirigées seulement par le sentiment ?</i></p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none; padding: 0cm;"><i>Quant à la presse, autrefois directrice de l’opinion, elle a dû, comme les gouvernements, s’effacer devant le pouvoir des foules. Sa puissance certes est considérable, mais seulement parce qu’elle représente exclusivement le reflet des opinions populaires et leurs incessantes variations. Devenue simple agence d’information, elle renonce à imposer aucune idée, aucune doctrine. Elle suit tous les changements de la pensée publique, et les nécessités de la concurrence l’y obligent sous peine de perdre ses lecteurs. Les vieux organes solennels et influents d’autrefois, dont la précédente génération écoutait pieusement les oracles, ont disparu ou sont devenues feuilles d’informations encadrées de chroniques amusantes, de cancans mondains et de réclames financières. Quel serait aujourd’hui le journal assez riche pour permettre à ses rédacteurs des opinions personnelles, et quelle autorité ces opinions obtiendraient-elles prés de lecteurs demandant seulement à être renseignés ou amusés et qui, derrière chaque recommandation, entrevoient toujours le spéculateur ? La critique n’a même plus le pouvoir de lancer un livre ou une pièce de théâtre. Elle peut nuire mais non servir. Les journaux ont tellement conscience de l’inutilité de toute opinion personnelle, qu’ils ont généralement supprimé les critiques littéraires, se bornant à donner le titre du livre avec deux ou trois lignes de réclame, et dans vingt ans, il en sera probablement de même pour la critique théâtrale.</i></p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none; padding: 0cm;"><i>Epier l’opinion est devenue aujourd’hui la préoccupation essentielle de la presse et des gouvernements. Quel effet produira tel événement, tel projet législatif, tel discours, voilà ce qu’il faut savoir. ; Ce n’est pas facile car rien n’est plus mobile et plus changeant que la pensée des foules. On les voit accueillir avec des anathèmes ce qu’elles avaient acclamé la veille. »</i></p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none; padding: 0cm;"> </p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none; padding: 0cm;"><i>Gustave Le Bon, Psychologie des foules, 1895.<br /></i></p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none; padding: 0cm;"> </p> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]> <mce:style><! /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} --><!--[endif]--> <p class="MsoNormal">*****************************************************************************************************</p> <p class="MsoNormal">France inter ce soir. Je coupe des ognons et de l'ail pour ma sauce tomate et j'écoute d'une oreille distraite une émission sur François Mauriac, l'animatrice toute émoustillée de révéler (quelle révélation...) son homosexualité. La voix éraillée de Mauriac, son enfance Bordelaise, son idéal chrétien socialisant, sa foi, sa femme Jeanne, ses passions homosexuelles supposées, sa culpabilité de la chair, ses confessions, etc…</p> <p class="MsoNormal">Et je me demande, dans cette époque haïssable à bien des égards, quelle est la part du <i>souci littéraire</i> et celle de <i>la récupération</i> par nos modernes de la sexualité hors norme de cet homme...</p> <p class="MsoNormal">Je me demande si l'intention n'est pas surtout de forcer Mauriac à faire, bien malgré lui, un <i>outing posthume</i>, comme une offrande aux nouveaux totems contemporains...</p> <p class="MsoNormal">L’asservissement du passé, hommes compris, à la célébration inconditionnelle du présent, comme disait Gauchet.</p> <p class="MsoNormal">Jdis ça, jdis rien, comme dit l’amiral.</p> <p class="MsoNormal">A table, bordel !</p> </div>
Feuillyhttp://feuilly.hautetfort.com/about.htmlMauriactag:feuilly.hautetfort.com,2009-03-22:21085892009-03-22T11:16:00+01:002009-03-22T11:16:00+01:00J’apprends qu’une nouvelle biographie de François Mauriac vient de voir le...
J’apprends qu’une nouvelle biographie de François Mauriac vient de voir le jour (mais je ne l’ai pas lue). L’auteur, Jean-Luc Barré, tente de comprendre la complexité du célèbre écrivain catholique et il a, paraît-il des révélations inédites à faire : François Mauriac. <em>Biographie intime. Tome I</em> de Jean-Luc Barré Fayard, 675 pages (je m’inspire pour cette note d’un article de jean d’Ormesson – écrivain que j’ai lu mais que je n’aime pas – paru dans <em>Le Figaro </em>–journal que je ne lis en principe jamais et sur lequel je suis tombé par je ne sais quel hasard lors de recherches sur Internet ).On connaît en effet la complexité des personnages des romans de Mauriac, et nul peut-être mieux que lui n’a su rendre la lourdeur de cette atmosphère provinciale, faite de secrets inavouables, de tension entre les protagonistes, de haine assassine, de révolte larvée, d’apparences qu’il convient de sauvegarder et finalement de solitude désespérée. Dans cette bonne société bourgeoise bordelaise, l’argent ne manque pas, mais l’amour fait souvent défaut («<em>Le Désert de l’amour </em>») ou s’il existe, il a souvent des effets pervers, comme dans «<em> Thérèse Desqueyroux »</em>, où une femme étouffe son fils de son amour maternel. Une fois devenu veuf, celui-ci se détachera (enfin) d’elle pour s’enfermer dans le souvenir de son épouse décédée, ce qui nous fera finalement trois victimes : l’épouse qui est décédée au milieu de l’indifférence générale, le héros qui ne vit plus que de souvenirs et la mère qui voit son fils lui échapper. Tout cela sur fond de tradition familiale où le poids des ancêtres est encore bien présent. Pour inventer des romans de cette trempe, il fallait bien que Mauriac ait eu lui-même une personnalité assez complexe. Orphelin de père, il est élevé par sa mère et sa grand-mère, toutes deux dévotes et puritaines. Le petit François apprend donc à vivre avec le regard d’un Dieu vengeur au-dessus de sa tête, ce qui, on s’en doute, le rendra obsédé par les notions de péché et de mal. A côté de cela, sa sensibilité exacerbée lui fait cruellement ressentir le manque d’amour apparent de sa mère, trop rigide et tout occupée à respecter les conventions. Tout n’est pas négatif, pourtant, et dans son milieu aisé, on suit les cours de bons professeurs, notamment ceux du beau-frère de Gide et qui sera un des fondateurs de la NRF (Mauriac n’aura donc pas à chercher bien loin un éditeur quand il voudra être édité). Et puis il grandit dans un monde de livres et dévore Pascal, Racine, Baudelaire, Rimbaud, Gide, Régnier, Claudel, Francis Jammes et bien d’autres. Le paradoxe de Mauriac, soutient son biographe, c’est d’un côté son humilité imposée par sa foi chrétienne et de l’autre son grand désir de gloire littéraire. Il est remarqué par Maurice Barrès, qui apprécie son recueil de poèmes « <em>Les Mains jointes </em>». Il lui consacre un article élogieux dans la presse ce qui le range d’emblée dans le cercle des écrivains. Sans vouloir me montrer suspicieux, je me demande quand même si c’est la qualité littéraire de ce texte (que j’avoue n’avoir pas lu et sur lequel je ne me prononcerai donc pas) qui a propulsé Mauriac en avant ou si c’est le côté disons … catholique (avec un tel titre !) qui a ému Barrès.Peu après, Mauriac connaît Cocteau, Radiguet, Proust et surtout André Gide, lequel règne sur la NRF. Et c’est là que notre biographe abat sa carte d’atout. Notant l’homosexualité manifeste d’au moins trois de ces écrivains, il en déduit que Mauriac n’aurait peut-être pas été insensible à cet aspect des choses. Etonnant, je n’avais jamais pensé à une chose pareille. Et le biographe de citer une phrase du propre fils de François, Jean, qui est troublante, il faut le reconnaître : «<em>Homosexuel, mon père ? Non, certainement pas au sens où l'on entend ce terme quand on l'applique à Gide, Cocteau, Jouhandeau ou Montherlant. Mais de tendance homosexuelle, oui, bien sûr</em>. »Et le biographe d’insister sur les amitiés essentiellement masculines que Mauriac aurait entretenues à côté de son couple légal. D’ailleurs le romancier aurait affirmé un jour : «<em>Il existe des affections légitimes : la famille, les amis, j'entends bien. Mais ces affections ne sont pas l'amour ; et, dès qu'elles tournent à l'amour, les voilà, plus qu'aucune autre, criminelles</em>.» Si cette hypothèse est vraie, on comprend d’autant mieux l’aspect torturé de Mauriac : «<em>Je suis romancier, je suis catholique : c'est là qu'est le conflit ! Je crois qu'il est heureux pour un romancier d'être catholique, mais je suis sûr aussi qu'il est très dangereux pour un catholique d'être romancier…</em>» Car si l’homme Mauriac recherche la grâce et la paix intérieure, le romancier donne libre cours à ses fantasmes, sans toutefois pouvoir les exprimer clairement, ce qui expliquerait le caractère torturé de tous ses personnages et le côté pesant des traditions et du silence. Maintenant, je ne sais pas s’il faut vraiment supposer une homosexualité refoulée pour comprendre tout cela. La lutte entre la chair et la grâce a souvent tracassé les bons catholiques et à mon avis une hétérosexualité classique suffit déjà amplement à expliquer cette angoisse. Ceci dit, cela m’a toujours un peu dépassé, je dois dire, ces tourments, et je ne comprends pas bien comment on peut voir le mal dans des choses finalement naturelles (le désir et les rapports sexuels) et que Dieu lui-même, si tant est qu’il existe, a voulues. Mais bon, Mauriac, lui, semble rempli de remords, de repentirs et du coup il remplit ses romans de monstres amers et finalement pervers. Certains lui ont reproché de se complaire dans un «<em>nouveau sensualisme trempé d'eau bénite</em>» et Martin du Gard lui aurait dit : «<em>Je rigole, mon cher Mauriac, je rigole quand on fait de vous un écrivain du catholicisme. Il n'y a pas d'œuvre d'incrédule ou d'athée où le péché soit plus exalté. Ce sont des livres à damner les saints (…) Il crève les yeux, que vos tableaux sont peints avec une frénésie, une complaisance, une évidente et charmante tendresse</em>. »Voilà, c’était le compte rendu d’un livre que je n’ai pas lu, d’après un auteur que j’ai peu lu, publié dans un journal que je ne lis pas et au sujet d’un écrivain que j’ai lu. Vous me suivez ? Comme quoi, ce n’et pas bien compliqué de parler de ce qu’on ne connaît pas, finalement. <img src="http://feuilly.hautetfort.com/media/00/01/1626592840.jpg" id="media-1651128" title="" alt="mauriac.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlFrançois Mauriac : On n’est jamais sûr de rien à la télévisiontag:corboland78.hautetfort.com,2009-01-31:20244972009-01-31T15:50:00+01:002009-01-31T15:50:00+01:00 Entre 1959 et 1964 l’écrivain François Mauriac (1885-1970) a tenu une...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Comic Sans MS";"><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/02/428910177.jpg" alt="Mauriac.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1548967" />Entre 1959 et 1964 l’écrivain François Mauriac (1885-1970) a tenu une rubrique « télévision » dans L’Express puis Le Figaro. C’est l’intégralité de ces petits textes qui sont ici réunis dans un livre passionnant pour ceux qui ont vécu comme moi les premières heures de la télévision. D’abord c’est l’occasion de se remémorer des émissions oubliées (L’Homme du XX siècle, La vie des animaux, La piste aux Etoiles etc.) des feuilletons passés (Rocambole) et des acteurs (Denise Gence, Jean Topart, René Dary, la liste est sans fin) qui sont l’univers de ma jeunesse. A cette époque il n’y a qu’une seule chaîne de télévision, la seconde chaîne naît en 1964, et les émissions culturelles sont nombreuses. Les textes doivent être remis dans leur contexte de l’époque et lus avec en mémoire le fait que Mauriac est un écrivain catholique fervent, par exemple une émission médicale d’Igor Barrère et Etienne Lalou, traitant d’obstétrique, le choque. D’ailleurs il n’aime pas trop ces émissions médicales où les chairs s’ouvrent. Par contre ses chroniques sur les pièces de théâtres, les écrivains et les livres présentés, forcent l’admiration pour sa culture. Et en même temps on reste étonné de le voir apprécier <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bonne nuit les petits</i> avec Nicolas, Pimprenelle et surtout le gros nounours ! Il aime aussi beaucoup Brigitte Bardot avec des mots choisis tout en retenue. L’intellectuel catholique et Gaulliste dont j’avais une image pesante et chiante (disons-le) devient plus humain, presque « monsieur tout le monde » quand il est devant son poste. Il s’insurge quand une émission littéraire parle d’un écrivain ou de son œuvre par allusions, car tous les téléspectateurs ne pourront pas suivre. Lui qui dit ne pas s’y connaître en musique, se régale et nous régale, quand il évoque un récital de piano ou un concert diffusé par la télévision. Il ne se passionne pas beaucoup pour le sport mais quand les footballeurs français prennent une volée, il est accablé.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Comic Sans MS";">Certaines de ses remarques sont encore d’actualité, par exemple quand dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cinq colonnes à la une</i> il voit un condamné à mort américain donner une conférence de presse « et pourquoi un des journalistes présents ne demanderait-il pas à ce condamné s’il est partisan de la peine de mort ? Et c’est précisément cette question qui lui a été posée ! »</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Comic Sans MS";">Un excellent bouquin pour ceux qui ont connu ces années et vu ces émissions de télévision qui dans nos mémoires côtoient la date de la bataille de Marignan, le Gaulois Vercingétorix et les textes du Lagarde et Michard.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: "Comic Sans MS";"><marquee>François Mauriac « On n’est jamais sûr de rien avec la télévision »<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> chez Bartillat</marquee><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Comic Sans MS";"> </span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlLe pape et le Père Noëltag:lapinos.hautetfort.com,2008-01-01:13877762008-01-01T05:05:00+01:002008-01-01T05:05:00+01:00Paraît que saint Nicolas Sarkozy a offert à Benoît XVI lors de son excursion...
Paraît que saint Nicolas Sarkozy a offert à Benoît XVI lors de son excursion au Vatican, ex-cité des papes reconvertie en parc d'attraction, une paire d'éditions originales de Bernanos. C'est pas avec ce genre d'étrennes qu'il risque de grever le budget de l'Etat, Sarkozy ! <I>La France contre les robots</I> était un choix qui s'imposait pour un Allemand, mais Sarkozy a choisi d'autres titres, "au petit bonheur" semble-t-il. On peut penser d'ailleurs que Benoît XVI connaît aussi bien la France et son histoire que Sarkozy. À l'heure actuelle les étrangers sont mieux placés que les Français eux-mêmes, soûlés de propagande et obnubilés par leur pouvoir d'achat, les pauvres… cons ! Exporter sous le manteau un auteur comme Bernanos, ce n'est donc pas franchement une priorité. Les Français ont plus besoin des avertissements de Bernanos que Benoît XVI, d'ailleurs, faute de pouvoir faire mieux, répète en les édulcorant. <CENTER>*</CENTER> Sarkozy lui-même, ou un de ses conseillers, aura estimé sans doute que Bernanos est en littérature ce que le gaullisme a produit de mieux. En ce qui me concerne je trouve que Mauriac exprime mieux dans ses romans que Bernanos, comme "de l'intérieur", la noirceur et les ressorts de la bourgeoisie contemporaine. Bien qu'il n'y ait pas une distance énorme entre les deux, Mauriac c'est l'anti-Chardonne. En outre, pour être exact, Bernanos est un authentique "cocu du gaullisme" : <I>« Il y a eu des collaborateurs mais la collaboration était un mensonge. Il y a eu des résistants, mais la résistance était un autre mensonge. Il y a eu la victoire, qu'on a tout de même pas osé appeler Victoire, par un reste de pudeur, mais libération. Et cette libération était aussi un mensonge, et le plus grand de tous… ! »</I> : paroles amères et lucides, paroles de cocu !
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlPierrot Cassan, un imagier de l'immédiat: MASSIF EXCENTRAL (10)tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2007-10-02:12339922007-10-02T00:25:00+02:002007-10-02T00:25:00+02:00 Il tenait un dépôt de pain sur la place Pompidou à Mauriac...
<p align="justify"><strong> Il tenait un dépôt de pain sur la place Pompidou à Mauriac dans le Cantal. C'était une figure du bourg, modeste, discrète, qui ne fit que passer, et n'ayant que peu quitté sa région natale.</strong></p><p align="justify"><strong> Pourtant il a laissé de nombreuses traces dans la mémoire et les légendes locales. On se souvient de lui de manière tenace. Né en 1913, il est disparu en 1982. Pierre Cassan, dit plus communément Pierrot Cassan, fut charcutier avec ses parents de nombreuses années avant de tenir le dépôt de pain.</strong></p><p align="justify"><strong> Chétif de constitution, il se fit un point d'honneur à devenir moniteur de gymnastique, initiateur bénévole des gosses de son pays à la natation dans un bassin naturel, et sauveteur d'une quarantaine de personnes sur le point de se noyer. Cela à lui seul lui aurait assuré une place durant quelque temps dans la mémoire locale.</strong></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/9a1f37910eff4675e35cab59613fd85b.jpg" target="_blank"><img id="media-579005" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Pierrot Cassan belles prises de pêche " src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/9a1f37910eff4675e35cab59613fd85b.jpg" alt="9a1f37910eff4675e35cab59613fd85b.jpg" name="media-579005" /></a></div><div style="text-align: center;">Photo B.Montpied</div><p align="justify"><strong> Il eut envie de faire plus. Il se mit sur le tard à peindre la vie de son village. Sur des pauvres cartons qu'il distribuait à l'occasion (car les témoins le répètent, il ne vendait pas). Par exemple à son ami peintre Pierre Mazar (peintre plus académique apparemment), qui les garda pour les sauvegarder. Ou à d'autres amis. Il les exposait sous la vitrine de sa boutique modeste, sans que les passants n'y prêtent beaucoup d'attention.</strong></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/93bddfadeeb1325939afd9876be3b609.jpg" target="_blank"><img id="media-578985" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Pierrot Cassan sur le seuil de sa boutique à Mauriac" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/93bddfadeeb1325939afd9876be3b609.jpg" alt="93bddfadeeb1325939afd9876be3b609.jpg" name="media-578985" /></a></div><div style="text-align: center;">Photo publiée sur l'affiche de l'exposition de la médiathèque de Mauriac</div><p align="justify"><strong> Le temps aidant, les éloges ayant été réitérés par quelques supporters de la région (Pierre Mazar, ou l'écrivain Pierre Chaumeil, un ami de Robert Giraud ce dernier, le blog du "Copain de Doisneau" <a href="http://robertgiraud.blog.lemonde.fr/2007/06/17/lars-bob/">nous en a déjà parlé</a> à l'occasion...), parfois venus de plus loin (Bernard Buffet...), plusieurs expositions lui ont été régulièrement consacrées, la dernière en date étant celle de la Médiathèque de Mauriac en février 2007. Cette même médiathèque se propose de conserver du reste l'oeuvre afin de la montrer de temps à autre.</strong></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/8f0b84b528bd7f629530265fb4d37b9e.jpg" target="_blank"><strong><img id="media-578987" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Pierrot Cassan, Exposition à la Médiathèque de Mauriac en 2007" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/8f0b84b528bd7f629530265fb4d37b9e.jpg" alt="8f0b84b528bd7f629530265fb4d37b9e.jpg" name="media-578987" /></strong></a></div><div style="text-align: center;">Photo B.M.</div><p align="justify"><strong> La chasse et ses exploits rarement exempts d'innocentes fanfaronnades, que ce soit après des lièvres, un ours (cantalien?) ou des sangliers, étaient souvent sujets prisés par Pierre Cassan.</strong></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/39dddc25617c34499b97ff6b328a4e1f.jpg" target="_blank"><img id="media-579002" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Perrot Cassan six scènes de chasse" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/39dddc25617c34499b97ff6b328a4e1f.jpg" alt="39dddc25617c34499b97ff6b328a4e1f.jpg" name="media-579002" /></a></div><div style="text-align: center;">Photo B.M.</div><p align="justify"><strong> A d'autres moments, ce sont comme des grâces rendues aux compagnons animaux, l'âne, le boeuf, aux nécessaires travaux de tous les jours, à la bonne cuisine (où l'on retrouve le malheureux lièvre qui passe à la casserole "aurillacoise")...</strong></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/d1345420e76bc79b7a24662caf3128dd.jpg" target="_blank"><img id="media-579004" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Pierrot Cassan six scènes de travaux des champs" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/d1345420e76bc79b7a24662caf3128dd.jpg" alt="d1345420e76bc79b7a24662caf3128dd.jpg" name="media-579004" /></a></div><div style="text-align: center;">Photo B.M.</div><p align="justify"><strong> De même que les saynètes galantes, parfois traitées avec un certain sens du grotesque, comme dans le cas de ces "poutous" échangés entre un certain "Jean-Claude Lassale" et une brune répondant au doux prénom de "Pétuninia"... </strong></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/0509bb7c129d774a4597fc6704606fa1.jpg" target="_blank"><img id="media-579006" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Pierrot Cassan, Lous Poutous" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/0509bb7c129d774a4597fc6704606fa1.jpg" alt="0509bb7c129d774a4597fc6704606fa1.jpg" name="media-579006" /></a></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/e3dde732f8e3d8abcb559774d70c81e0.jpg" target="_blank"><img id="media-579021" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Pierrot Cassan, Pour l'amour d'une poule..." src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/e3dde732f8e3d8abcb559774d70c81e0.jpg" alt="e3dde732f8e3d8abcb559774d70c81e0.jpg" name="media-579021" /></a></div><div style="text-align: center;">"Pour l'amour d'une poule, combat de coq à Mauriac"... Le peintre se fait à l'occasion moraliste (Photos B.M.)</div></div><p align="justify"><strong> Il n'oublia pas non plus de rendre hommage à celui qu'il appelle, peut-être de manière un peu trop grandiloquente - avec quelque malice bon enfant?- le "maître", Pierre Mazar, plus simplement et avant tout "son ami".</strong></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/ac28caee2063edec1112a6f752d9c2de.jpg" target="_blank"><img id="media-579011" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" title="Pierrot Cassan A mon maître Pierre Mazar" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/ac28caee2063edec1112a6f752d9c2de.jpg" alt="ac28caee2063edec1112a6f752d9c2de.jpg" name="media-579011" /></a></div><div style="text-align: center;">Photo B.M.</div><p align="justify"><strong> Ce sont ainsi autant d'instantanés qu'il fixa avec simplicité, ou comme je préfère dire, avec immédiateté, réussissant avec une grâce sans apprêts à traduire directement son appréhension sensible et truculente des spectacles qui l'environnaient dans son village, approche où il reste cependant difficile de faire la part entre malice et naïveté.</strong></p><p align="justify"><em>Remerciements à Jean Estaque qui me parla de Cassan aux environs de 1991, ce que je n'avais pas oublié, à Emmanuel Boussuge qui m'en reparla ces derniers temps, à Agnès Barbier qui m'a signalé l'expo de Mauriac, à Régis Gayraud qui nous y a conduits, et à Monique Lafarge de la Médiathèque de Mauriac qui m'a confié gentiment la trop rare documentation qui existe sur ce peintre, que je souhaite ardemment plus connu, spécialement de tous ceux qui s'intéressent aux limites de l'art brut et de l'art naïf. </em></p>
Christophe BOUCHEThttp://trophee-gordini.hautetfort.com/about.htmlMémorial jour G à Mauriac les 14&15 juillet 07tag:trophee-gordini.hautetfort.com,2007-09-18:12248002007-09-18T18:00:00+02:002007-09-18T18:00:00+02:00 (En construction, le récit, les images et les commentaires arrivent petit...
<p><span style="font-family: Arial"><font size="3">(En construction, le récit, les images et les commentaires arrivent petit à petit, normalement des films également)</font></span></p> <p><span style="font-family: Arial"><font size="3">Une semaine après nos journées Gordini sur le circuit de Lurcy-Levis, nous nous retrouvions, un peu plus au sud, mais toujours en auvergne, pour le mémorial du jour G de juillet 1970, à Mauriac. Certains d'entre nous, en fait, ne s'étaient pas quitté, et avaient profité de ces deux dates situées en période estivale pour faire coïncider des congés avec la semaine séparant les deux événements. Un programme alléchant nous attendait :</font></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><img name="media-554689" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/02/00/d72f3a9ed9eee4bd661ecd819a4ee563.jpg" alt="d72f3a9ed9eee4bd661ecd819a4ee563.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-554689" /></span></div> <p><span style="font-family: Arial"><font size="3">Acceuillit par de nombreuses affiches, c'est tout d'abord l'office de tourisme de Mauriac qui attira notre attention. Nul doute que les organisateurs avaient prévu de faire les choses en grand pour nous acceuillir.</font></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><img name="media-554690" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/02/b93c1df7ec8c022aac5eed24fb08625c.jpg" alt="b93c1df7ec8c022aac5eed24fb08625c.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-554690" /></span></div> <div style="text-align: center"><img name="media-554691" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/00/01/3319bf73b8323aaa6397d524d52280ff.jpg" alt="3319bf73b8323aaa6397d524d52280ff.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-554691" /></div> <p><span style="font-family: Arial"><font size="3">S'en suivi une petite semaine à la découverte du cantal, ses paysages, ses chateaux et quelques trésors cachés... </font></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><img name="media-556054" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/02/00/b853de058855cdfc35cae12324cf49e8.jpg" alt="b853de058855cdfc35cae12324cf49e8.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556054" /></span></div> <div style="text-align: center"> <p><span style="font-family: Arial"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Salers...</font></span></span></p> </div> <div style="text-align: center"><img name="media-556056" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/02/4baff87ca342f30aadb636f30309f2cd.jpg" alt="4baff87ca342f30aadb636f30309f2cd.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556056" /></div> <div style="text-align: center"> <p><span style="font-family: Arial"><font size="3">Chateau de Val...</font></span></p> </div> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><img name="media-556040" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/00/00/f5978f0f8875887d9c846471e82d54f7.jpg" alt="f5978f0f8875887d9c846471e82d54f7.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556040" /></span></div> <div style="text-align: center"><img name="media-556041" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/02/8cb32ef71bce2ca3efaa7ce711b01444.jpg" alt="8cb32ef71bce2ca3efaa7ce711b01444.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556041" /></div> <p><span style="font-family: Arial"><font size="3">Bien sur, l'endroit ou sont toutes les boite 5, les caisses d'essuis glace caravelle et les faces avant 4 phares, celui là on ne vous le montre pas !</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Rendez-vous était donc pris le vendredi soir pour l'acceuil des participants au centre de contrôle Autosur de Mauriac, pour un apéritif suivi d'un repas. Après avoir récupéré nos pass pour le week-end, nous pouvions acceder à un grand buffet et pizzas au feu de bois à volonté. Le temps étant de la parti, les tables se remplir rapidement et malgré la fraicheur, pour un mois de juillet, l'ambiance fut chaleureuse.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Et on eu une première idée des autos présentes :</font></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><img name="media-556517" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/00/155228659e7318c3b8560310dda93a94.jpg" alt="155228659e7318c3b8560310dda93a94.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556517" /></span></div> <p> </p> <div style="text-align: center"><img name="media-556522" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/01/66faab56990ff4d59a222d9e0705673c.jpg" alt="66faab56990ff4d59a222d9e0705673c.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556522" /> <div style="text-align: center"><img name="media-556525" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/02/00/7b15c3638aac791cb9a0ce8843a04f44.jpg" alt="7b15c3638aac791cb9a0ce8843a04f44.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556525" /></div> </div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img name="media-556527" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/02/01/a4885babc55236d87a3759a9fd1a8767.jpg" alt="a4885babc55236d87a3759a9fd1a8767.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556527" /></div> </div> <p><span style="font-family: Arial"><font size="3">Le lendemain matin, samedi, rendez-vous au parc du marché aux bestiaux, ou nous étions acceuilli par une équipe bien sympathique et une splendide petite R8 G à pédales.</font></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><img name="media-556547" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/02/be2511b683e47f4ee898147a173716e1.jpg" alt="be2511b683e47f4ee898147a173716e1.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556547" /></span></div> <p> </p> <p><font size="3">l'exposition des véhicules prenait alors un aspect impressionant, on était pas loin des 200 autos !</font></p> <div style="text-align: center"><img name="media-556550" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/01/03bc8fbefb07b0c7dd663899d2fdc372.jpg" alt="03bc8fbefb07b0c7dd663899d2fdc372.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556550" /></div> <p><span style="font-family: Arial"><font size="3">à l'heure de l'apéro, tout ce petit monde se mettait en route pour, après un défilé dans la ville, rejoindre la nouvelle concession Renault pour son inauguration.</font></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><font size="3"><img name="media-556555" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/02/e2a63e921f646f549860538825a74d79.jpg" alt="e2a63e921f646f549860538825a74d79.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556555" /></font></span></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img name="media-556556" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/02/4f393ea76b36ba4be053baa20028dd0a.jpg" alt="4f393ea76b36ba4be053baa20028dd0a.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556556" /></div> </div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img name="media-556558" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/02/f933ad5d7df110fb9f839d40fff67946.jpg" alt="f933ad5d7df110fb9f839d40fff67946.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556558" /></div> </div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img name="media-556561" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/02/00/02d8e4d6ba593bc281cee844689693e3.jpg" alt="02d8e4d6ba593bc281cee844689693e3.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-556561" /></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img name="media-566767" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/00/00/8d19354669f5de87f68ec32b9a7e2c9a.jpg" alt="8d19354669f5de87f68ec32b9a7e2c9a.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566767" /></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img name="media-566774" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/02/01/8c54618ee04cc2ff94f2d851bd06a425.jpg" alt="8c54618ee04cc2ff94f2d851bd06a425.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566774" /></div> </div> </div> </div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"></div> </div> </div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img name="media-566768" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/00/00ed73abda6bd5e4c90258fdf2088d9d.jpg" alt="00ed73abda6bd5e4c90258fdf2088d9d.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566768" /><img name="media-566771" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/00/9402d863dfb9375aee1f668cf2aec618.jpg" alt="9402d863dfb9375aee1f668cf2aec618.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566771" /></div> </div> <div style="text-align: center"><img name="media-566769" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/00/fcd57ce37688e2ff1ec41dd2f644969b.jpg" alt="fcd57ce37688e2ff1ec41dd2f644969b.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566769" /></div> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Les jeunes générations en ont profitées pour tester la nouvelle Twingo !</font></span></div> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Une formule 1 Renault était également exposée dans le show Room </font></span></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img name="media-566822" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/00/b87f9a43168beac535670979697a5c9f.jpg" alt="b87f9a43168beac535670979697a5c9f.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566822" /></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Mais, bien brieffées par leurs ainés, elles ont préférées faire la route en anciennes.</font></span></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><img name="media-566833" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/01/c612cee19e47779ce28b4580e5b72865.jpg" alt="c612cee19e47779ce28b4580e5b72865.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566833" /></span></div> </div> </div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"></div> </div> </div> <p align="justify"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Nous attendait un splendide buffet, dressé par "l'auvergnat" (qu'on ne peut que féliciter), à l'intérieur même de la concession. Par contre organiser le passage de tant de personnes affamées ne fut pas une mince affaire ! Près de 200 autos, avec quelques accompagnateurs, l'organisation... c'était donc pas loin de 500 personnes à faire manger.</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: Arial"><font size="3"> Les voitures pour la promenade de l'après midi allaient être réparties en 4 groupes, supposées partir dans l'ordre de leur numérotation, 1,2,3 et 4. Il fut donc décidé de faire manger les gens par ordre des groupes de la promenade touristique, puis de faire partir les groupes qui avaient déjeunés. Mais quelques grains de sable se glissèrent dans cette belle mécanique. Tout d'abord, les voitures, par manque de place, avaient été garées les unes contre les autres, devant, derrière sur le côté. Ceci sans classement dans leur groupe respectif ! Certains du groupe 1 se retrouvaient donc bloqués au fond du parking derrière des autos du groupe 4 dont les propriètaires déjeunaient au moment du premier départ ! De plus, comme les parcours étaient d'inégales longueur, il fut décidé au dernier moment de faire partir les voitures non plus en fonction des numéros des groupes, mais de la longueur du parcours. Pas de chance, le parcours 4, était le deuxième plus long ! Au moment du départ supposé, certains concurrent faisaient encore la queue pour manger !</font></span></p> <p align="justify"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Les organisateurs avaient prévus des départs en convois. Au trophée, habitués à suivre sans histoire des road-book, nous primes le parti de faire la route un peu décalé. D'autant plus que nous faisions parti des gens qui n'avaient pas fini de déjeuner au moment du départ. Malheureusement, nous n'avions pas consulté le road-book donné auparavant. En définitive, de road-book, il n'y en avait pas, et les quelques feuilles disponibles ne donnaient que quelques grandes étapes du parcours.</font></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><img name="media-566844" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/02/01/33e24594f88446abf5a713df95493e50.jpg" alt="33e24594f88446abf5a713df95493e50.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566844" /></span></div> <div style="text-align: center"><font size="3">Mais qu'est ce que c'est que ces indications !</font></div> <p align="justify"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Nous n'avons donc certainement pas profité au mieux de toutes les subtilités de la ballade, en ratant par exemple, l'étape du rafraîchissement offert par une des mairies traversées. Il apparu également au retour, que de toute façon les parcours étaient vraiment inégals, ce que l'on peut un peu regretter. Les concurrents ayant suivi le numéro 1, ont eux, pleinement profité de la visite de cette belle région.</font></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><img name="media-566847" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/00/02/3aacc23022395d4c1ae60d963711d434.jpg" alt="3aacc23022395d4c1ae60d963711d434.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566847" /></span></div> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial"><font size="3">Enfin, il y eut heureusement de beaux passages. </font></span></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img name="media-566848" src="http://trophee-gordini.hautetfort.com/media/01/01/7b46d2f154d6d84a2b0d9b56d571275c.jpg" alt="7b46d2f154d6d84a2b0d9b56d571275c.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-566848" /></div> </div> <p align="justify"> </p> <p><span style="font-family: Arial"><font size="3">N'oubliez pas vos commentaires.</font></span></p> <p><span style="font-family: Arial"><font size="3">à suivre...</font></span></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlGalipettes de corbeaux à Mauriac: MASSIF EXCENTRAL (3)tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2007-08-02:11637112007-08-02T17:10:00+02:002007-08-02T17:10:00+02:00 Ne venez pas me dire, on connaît déjà ça, on en a...
<div style="text-align: right"><strong><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/66ac03ce359c1d35f2decb20e2dd7742.jpg"></a></strong></div> <p align="justify"> <strong>Ne venez pas me dire, on connaît déjà ça, on en a déjà vu... (car il y a des lecteurs blasés, ils se sont manifestés pas plus loin que sur ce blog).</strong></p> <p align="justify"><strong> Or donc, voici des corbeaux qualifiés sur les cartes postales vendues du côté du Cantal, non pas de "chers corbeaux délicieux", comme disait Rimbaud, mais de "diableries". Ce qui devait être le terme autochtone pour parler à mots couverts, en pouffant ou tout au contraire d'un ton scandalisé, de ces postures affriolantes, voire "pornographiques" (une pornographie* moyen-âgeuse et ingénue) qui s'affichent depuis quelques siècles sur les corbeaux de l'église de Mauriac. Quid des "corbeaux"? Ce sont, dit le dico d'architecture, des "supports en surplomb accusant une faible saillie par rapport au nu d'un mur"... Saillie, nu du mur, on ne saurait mieux dire entre les lignes... Je parlerai personnellement davantage d'acrobaties aussi vieilles que l'homo sapiens (Pierre Molinier et ses contorsions n'avaient <font color="#FF0000">rein</font> inventé<font color="#000000">). Quoi...? Ah, oui, on me souffle... Ce sont des <em>modillons</em>, pas des corbeaux... Bon, d'accord, M.Boussuge, mais je préfère les corbeaux... C'est plus petit que les modillons, ça saillit moins, mais c'est plus rigolo, corbeaux, pour les acrobaties.</font></strong></p> <p align="justify"><strong> Rincez-vous donc l'oeil par ces beaux soirs d'été, pas seulement le gosier.</strong></p> <div style="text-align: left"> <a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/0e2075a723ccb44adc095c28a0cfaa39.jpg"><img name="media-482721" width="144" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/0e2075a723ccb44adc095c28a0cfaa39.jpg" alt="0e2075a723ccb44adc095c28a0cfaa39.jpg" height="185" style="margin: 0.7em 0px; width: 144px; height: 185px; border-width: 0px" id="media-482721" /></a> <a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/ff7ad71c16bc1524111a2482df9b9500.jpg"><img name="media-482722" width="163" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/ff7ad71c16bc1524111a2482df9b9500.jpg" alt="ff7ad71c16bc1524111a2482df9b9500.jpg" height="185" style="margin: 0.7em 0px; width: 163px; height: 185px; border-width: 0px" id="media-482722" /></a></div> <div style="text-align: left"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/43118770da119b2587ead8f418ccbc04.jpg"><img name="media-482756" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/43118770da119b2587ead8f418ccbc04.jpg" alt="43118770da119b2587ead8f418ccbc04.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-482756" /></a></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: left"> <img name="media-482759" width="156" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/3fceff590b6edfd5865bafa9e4641b94.jpg" alt="3fceff590b6edfd5865bafa9e4641b94.jpg" height="206" style="margin: 0.7em 0px; width: 156px; height: 206px; border-width: 0px" id="media-482759" /> <a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/7836047ddaf54074c9c315e3dca84357.jpg"><img name="media-482764" width="167" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/8156aea64d12e8d2b5a41f14136dc0f6.jpg" alt="7836047ddaf54074c9c315e3dca84357.jpg" height="205" style="margin: 0.7em 0px; width: 167px; height: 205px; border-width: 0px" id="media-482764" /></a><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/3fceff590b6edfd5865bafa9e4641b94.jpg"></a></div> <div align="center" style="text-align: left"><strong>* Je ne mets aucune intention puritaine dans l'emploi du mot "pornographie", je dis ça pour tous ceux que ce mot peut hérisser...</strong></div> <div style="text-align: right"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/7836047ddaf54074c9c315e3dca84357.jpg"></a></div> </div> </div>
absoluhttp://www.listesratures.fr/about.htmlThérèse Desqueyrouxtag:www.listesratures.fr,2007-01-04:8093292007-01-04T13:15:00+01:002007-01-04T13:15:00+01:00 Desqueyroux
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.amazon.fr/Th%C3%A9r%C3%A8se-Desqueyroux-Fran%C3%A7ois-Mauriac/dp/2253004219" title="http://www.amazon.fr/Th%C3%A9r%C3%A8se-Desqueyroux-Fran%C3%A7ois-Mauriac/dp/2253004219"><img src="http://www.listesratures.fr/images/thumb_therese_desqueyroux.jpg" alt="medium_therese_desqueyroux.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> Desqueyroux