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Rancards à Montlhéry - 15 octobre 1967
tag:memorytso.hautetfort.com,2023-07-11:6451710
2023-07-11T10:55:00+02:00
2023-07-11T10:55:00+02:00
I ls étaient nombreux à s’être rancardés sur le plateau de St-Eutrope...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6461076" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/00/1955212631.jpg" alt="MIRAGE.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 36pt;">I</span>ls étaient nombreux à s’être rancardés sur le plateau de St-Eutrope en ce dimanche matin automnal. Le but : admirer encore une fois les sports protos en action sur le sol national pour les spectateurs qui avaient fait le voyage au Mans en juin. Quant à ceux qui avaient manqué la course du siècle dans la Sarthe, c'était l’occasion de voir à l’œuvre une belle brochette de ces spécimens de l’endurance. </span></em></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 12pt;">François Coeuret</span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461078" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/00/416704770.jpg" alt="eed6996b-a5a8-4448-9919-b44d098ed053.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461085" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/00/3555925879.jpg" alt="mirage,1000km paris" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt;">Le plateau</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Certes les « usines » n’avaient pas fait le déplacement en cette fin de saison, la course ne figure pas au Championnat et les dés étaient jetés depuis un moment. Cependant lors de ces « 1000 km de Paris » la participation fut plus que copieuse. Côté constructeurs sont représentés Ford, Ferrari, Lola, Mirage, Matra, Alpine, Porsche. Voilà qui présageait une course attrayante. Une brochette de GT40 dont celles de Vaccarella-Maglioli et Giorgi-Jabouille (Brescia Corse et Ford France), ainsi que la MKII de Ford France (Schlesser-Ligier) sont présentes sur l’autodrome. Deux Ferrari 412P (P3/P4) et une 250LM listent sur le programme : sur les 412P Siffert-Piper (Maranello Conscessionaires) et Lucien Bianchi-Beurlys (Equipe Nationale Belge), Attwood-Redman sur la 250 LM Piper. La Lola T70 engagée par Max Wilson est pilotée par Hobbs et son propriétaire. Wyer a acheminé la Mirage M1 victorieuse à Spa pour Jacky Ickx et Paul Hawkins.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461086" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/463946780.jpg" alt="mirage,1000km paris" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Les Porsche privées présentes sont deux 910, des 906, et bien sûr des 911 en GT. A noter au volant Elford-Bradley, Stommelen-Dechent, Herrmann-Schütz (906-906-910). Côté Hexagone Matra et Alpine sont bien sûr en lice. Matra pésente une 630 Ford 4,7 L aux mains de Beltoise-Pescarolo et une 630 BRM 2L pour Servoz Gavin-Jaussaud. Alpine en plus de trois A210 présente sa nouvelle A211 3 litres préfigurant la future A220. Sur les A210 Depailler-Vinatier, Cheinisse-Delageneste et de Cortanze-LeGuellec, Mauro Bianchi-Grandsire vont faire débuter la 3 litres. Le plateau est complété par une Marcos, une Lotus 47, une Ferrari GTB, des 911 au nombre de cinq voitures. En proto une Chevron B6 et au chapitre des singularités, une Costin Nathan IMP (châssis en bois, Nathan-Ruata) et la jolie Nomad MK1 Ford (Lanfranchi-Konig). Episode tragique précédant cette course : Jean Rolland qui devait être associé à Henri Greder s’est tué en septembre sur la piste parisienne lors d’un test privé à bord d’une Alfa Romeo T33.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461296" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/2787458276.jpg" alt="mirage,1000km paris,matra" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461298" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/816004377.3.jpg" alt="mirage,1000km paris,matra" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt;">Les essais</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Deux séances vont déterminer la grille de départ. Au premier jour Siffert réalise le meilleur temps sur la 412 verte devant la Mirage Ford et La seconde 412 jaune de Lucien Bianchi. Chez Alpine on dévermine la 3L qui accroche le dixième temps après une session de mise au point soutenue. Le lendemain Jacky Ickx s’empare de la pole devant la T70 de Hobbs qui n’a pas amusé le terrain lors d’une séance intense. Les Ferrari se placent en embuscade en seconde ligne, Siffert devant Lucien Bianchi. On trouve ensuite la Matra Ford des potes Beltoise-Pescarolo qui n’ont pas ménagé leur peine devant Schlesser-Ligier (MKII). Suivent Attwood-Redman (250LM), Vaccarella-Maglioli (GT40) puis deux Porsche, 910 et 906 (Herrmann-Schütz et Koch-Neerpasch). L’Alpine 3L est créditée du 11<sup>e</sup> temps devant la Matra 2L de Servoz-Jaussaud. Des soucis de suspension dus à un choc avec les bottes de paille puis de boîte ont donné du fil à retordre à l’équipe de Dieppe que le public tient à la bonne avec les protos de Vélizy. Cela faisait un moment que des françaises n'avaient pas montré leur nez aux autos de pointe…</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461088" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/3620879680.jpg" alt="mirage,1000km paris" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt;">La course</span></strong></p><p style="text-align: justify;">La chicane devant les tribunes au niveau du raccordement du routier, réclamée par les pilotes, est serrée. Installée depuis l'accident de 1964, c’est un passage délicat, une adaptation qui paraît très improvisée avec ses inévitables mais nostalgiques bottes de paille ! Les pilotes doivent s’y accommoder d’autant qu’ils en sont à l’origine. La météo prévoit de la pluie en cours d’épreuve. Le départ est donné sur une piste quasi sèche. Le public est arrivé en masse, attiré par le beau plateau réuni par les organisateurs.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/00/529971879.jpg" alt="mirage,1000km paris" /></p><p style="text-align: justify;">Les voitures s’élancent à 10h30. Ickx prend la tête devant la Lola de Hobbs, le duo des Ferrari 412 et la Matra-Ford. Siffert attaque en ce début de course et passe la Lola au troisième tour tandis que Ickx a creusé l’écart, neuf secondes au tour 5. L’Alpine 3L est déjà au stand au quatrième tour pour vérifier les pneus, elle était en quinzième position. Siffert roule crescendo au point de réduire son écart régulièrement sur Ickx. La jonction est faite au 10<sup>e</sup> tour, le suisse va prendre le dessus. Quelle attaque ! Siffert a maintenant 33 sec d’avance sur la Mirage au 20<sup>e</sup> tour alors que la Lola a abandonné 5 tours plus tôt carter crevé car elle talonnait dans la cuvette de Couard.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461094" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/00/1089283940.jpg" alt="mirage,1000km paris" /></p><p style="text-align: justify;">Lucien Bianchi stoppe au stand pour faire nettoyer son pare-brise maculé de l’huile échappée de la Lola. Beltoise en fait autant mais s’arrête carrément sur le circuit ! La situation va rebondir quand Siffert se met en tête à queue soudainement, stoppe et s’aperçoit qu’une cosse de batterie est desserrée. Il a perdu du temps et s’arrête au stand. Alors que le public pense simplement à un ravitaillement l’arrêt s’éternise car on diagnostique aussi un problème de segmentation. Cela ne prédit rien de bon pour la suite. La Mirage reprend la tête devant La Ferrari de Bianchi qui compte une minute de retard. Le paramètre pluie entre en jeu maintenant. Il va changer la donne avec le relai de Hawkins. Ce dernier est moins rapide sous la pluie que Jacky Ickx, Bianchi-Beurlys remontent allègrement. La Ferrari double la Mirage et se détache. Schlesser passe également Hawkins. A la suite des ravitaillements de Bianchi et Schlesser, Hawkins reprend la tête avec 35 sec d’avance sur la Matra de Pescarolo. La française qui a déjà ravitaillé se retrouve en excellente position, le public jubile. Nous en sommes au cinquantième tour avec le classement suivant : Hawkins, Pescarolo, Ligier, Beurlys, Herrmann.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461092" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/00/1895615230.jpg" alt="mirage,1000km paris" /></p><p style="text-align: justify;">Pesca roule grand rythme, rattrape la Mirage en cinq tours. Il passe, creuse un écart de 42 sec en trois tours car les pneus de Hawkins sont à l’agonie. Là le public exulte mais au moment où la Mirage stoppe au box la Matra ne passe plus. La boîte de Pescarolo a rendu l’âme. Douche froide sur l’autodrome ! Du coup Ligier passe en tête très provisoirement car au jeu des ravitaillements la Mirage récupère le leadership, Bianchi est troisième, Piper quatrième, Schütz cinquième. Les positions commencent à se stabiliser sauf pour Schlesser et Bianchi. Au centième tour la Ferrari est remontée sur la Ford. La jaune dépasse la bleue claire et passe en seconde position. Nous sommes à 29 tours du damier, la Mirage roule vers le succès sauf incident et Schütz va réaliser une fin de course météorique qui le mène dans les roues de la MKII de Schlesser-Ligier. Il va même prendre le dessus dans le dernier tour en s’adjugeant la troisième place devançant donc Schlesser, Piper avec la Ferrari qui a finalement tenu la distance et Attwood sixième.</p><p style="text-align: justify;">L’Alpine 3L finit septième et première française que le public va applaudir sans retenue, histoire de se consoler après cette course très disputée.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6461096" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/3025749156.jpg" alt="mirage,1000km paris" /></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><em><span style="font-size: 12pt;">- Photo 5 ©Michel Janvier<br /></span></em></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><em><span style="font-size: 12pt;">- Autres illustrations ©DR</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: 12pt;"><br /><iframe width="612" height="460" src="https://www.youtube.com/embed/W4eeXag39SQ?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen" title="Paris Autorace Aka Paris Car Race (1967)" data-mce-fragment="1"></iframe></span></em></p>
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La malédiction des graves noires
tag:memorytso.hautetfort.com,2020-05-05:6235948
2020-05-05T15:49:00+02:00
2020-05-05T15:49:00+02:00
U ne fois arrivé au sommet du Puy de Dôme à quelques encablures de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6128823" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/00/2617552999.jpeg" alt="chris-amon-g-p-de-france-1972.jpeg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-size: 36pt;">U</span>ne fois arrivé au sommet du Puy de Dôme à quelques encablures de Clermont-Ferrand le visiteur, en plus d'admirer le remarquable panorama du site, prend conscience qu'il visionne la plus grande chaîne volcanique d'Europe. Elle culmine à 1885 mètres au sommet du Puy de Sancy. L'ensemble du domaine géologique est endormi depuis environ sept mille ans. Le Puy de Gravenoire, un des nombreux petits volcans de la chaîne, surplombe le circuit automobile de Charade. Il est composé d'un mélange trachy-basalte, roche noire ou parfois rouge issue du refroidissement qui a suivi la fin de l'activité sismique. Bien que reposant paisiblement dans cet écrin jadis chaotique ces roches n'en sont pas pour autant inoffensives.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em>Ceci nous amène à évoquer deux épisodes concernant le Grand Prix de France automobile de Formule 1...</em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><em>François Coeuret</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6128872" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/02/3009331674.2.jpg" alt="matra,chris amon,beltoise" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt;">Charade : La piste d’origine</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Charade a souvent été comparé à un petit Nürburgring (l’ancien). Stirling Moss le considérait comme « le plus beau circuit du monde ». Ce circuit est sis à une altitude moyenne de 800 mètres, se déroule sur huit kilomètres. Il possède 51 virages et d’importants dénivelés. Le tracé est varié, composé de secteurs rapides (lignes droites et courbes) combinés avec des virages à angles serrés. La moyenne au tour se situe autour de 160km/h pour les Formule1. Le ruban de bitume au fond du circuit auvergnat est assis sur un remblai composé bien sûr de roches volcaniques. Le secteur contournant l’ancien volcan est baptisé Gravenoire, orthographié parfois Grave Noire, nom du puy le surplombant. Ce site fut exploité. Une carrière vit le jour, on y extrayait la pouzzolane présente sur les lieux. Les bordures du circuit côté nord-est sont particulièrement garnies de rocaille volcanique. Notamment de cailloux souvent acérés, les « graves noires » ainsi nommées par les locaux. Ils sont à l’origine de quelques soucis rencontrés par les concurrents des courses organisées sur cette piste.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6128829" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/00/1626832194.jpg" alt="matra,chris amon,beltoise" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>5 Juillet 1970 - Grand Prix de France</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Début d’après-midi, la Ferrari de Jacky Ickx mène la danse depuis le baissé du drapeau... Quinzième tour, le pilote parisien au volant de sa F1 bleue prend la tête de la course. Jusqu’alors calé dans la boîte de vitesse de la monoplace rouge il s’est débarrassé de son plus coriace adversaire victime d'un souci mécanique. Le public français jubile. Une voiture 100% française mène le Gand Prix, châssis, moteur, pilote ! Cela fait des lustres que ce n’est pas arrivé. Le staff de l’écurie balance entre le bonheur de la situation et le stress de l’attente du drapeau à damier. Il reste tout de même 23 tours du circuit de huit kilomètres à boucler. 20<sup>e</sup> tour, Jean-Pierre Beltoise roule avec seize secondes d’avance sur Jochen Rindt, ça baigne. Beaucoup commencent à y croire. Le V12 de la Matra MS120 sonne clair et JPB domine son sujet...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6128830" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/00/4250702522.jpg" alt="matra,chris amon,beltoise" /></p><p style="text-align: justify;">Trois tours plus tard l’angoisse grandit dans le stand des bleus. Rindt remonte régulièrement jusqu’à opérer la jonction puis passer le leader dont la voiture est de plus en plus instable. Il perd beaucoup de terrain. Tour 27 : Arrêt au stand, un pneu arrière s’est dégonflé lentement, Jean Pierre a roulé sur un de ces petits graviers acérés déposés sur la piste par les concurrents flirtant avec les bas-côtés. La malédiction enfonce le clou côté mécanique puisque après avoir changé ses deux pneus arrière Jean-Pierre Beltoise s’arrête une seconde fois. Le moteur déjauge. Les mécanos constatent qu’il reste pourtant suffisamment d’essence pour finir la course. Rindt sur la Lotus en a profité pour remporter son quatrième grand prix. La déception est grande dans le clan français après le fiasco du Mans. Le public quitte le circuit un peu abasourdi. Une belle occasion manquée.</p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="359" height="270" frameborder="0" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7dz69" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6128843" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/02/3158362694.jpg" alt="matra,chris amon,beltoise" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>2 Juillet 1972 - Grand Prix de France</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Après un passage sur le nouveau circuit provençal du Castellet en 1971, le Grand Prix de France retrouve Charade l’année suivante. La MS 120 de 1970 est maintenant devenue MS 120D. Un nouveau châssis plus rigide, plus léger muni de la dernière version du V12 maison. Matra qui vient de remporter les 24H du Mans est toujours à la recherche d’une victoire en F1 avec ce moteur. Ce n'est plus un pilote français aux commandes mais un Néo-Zélandais. Sur ses épaules l’équipe française fait peser une forte pression. Jean-Luc Lagardère s’est fixé l’objectif suivant : victoires au Mans et au Grand Prix de France. Le premier challenge est rempli, reste le suivant. Chris Amon a réalisé le meilleur temps des essais précédant le Grand Prix. On gamberge dans le stand en fin d’après-midi la veille de la course. Chris est « briefé » façon débutant tête en l’air ! Un pilote qui compte tout de même derrière lui neuf saisons de Formule 1 et qui va courir pour la quatrième fois à Charade...</p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><em>- « Méfie-toi des graviers qui s’accumulent en bordure de trajectoire ... »</em></p><p style="text-align: justify;">Il faut dire que la crevaison de 70 est encore gravée dans l’esprit de l’équipe.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6128831" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/01/674638128.jpg" alt="matra,chris amon,beltoise" /></p><p style="text-align: justify;">Amon part en trombe une fois le drapeau national abaissé. Hulme puis Stewart se signalent dans ses rétros. Le Néo-Zélandais au casque tricolore s’arrache et déploie tout son art du pilotage. Il transporte beaucoup plus de carburant que ses collègues champions du monde. Le V12 Matra est plus gourmand que le Cosworth. Amon compense mais pendant les dix premiers tours la voiture bleue se trouve sous la pression des deux acolytes. Chris ne cède rien, il va même prendre un peu d’air au prix d’un gros forcing ... Au point d’oublier la consigne des graves noires...?</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6128838" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/00/336068234.jpg" alt="matra,chris amon,beltoise" /></p><p style="text-align: justify;">20<sup>e</sup> tour : la bleue rejoint son stand pneu avant gauche crevé (*)... La malédiction a encore frappé ! Une vraie guigne... Reparti huitième Chris Amon va remonter pour accrocher la troisième marche du podium avec pour maigre consolation un meilleur tour en course. Stewart remporte la course. Il a su rester prudent et ménager ses pneus à partir de la mi-course. A moins que les très bonnes relations qu’il entretient avec Goodyear lui aient permis de toucher pour la course un train de pneus à la bande de roulement renforcée. Certaines archives abordent le sujet. </p><p style="text-align: justify;">Matra quitte la F1 à l’issue de cette saison. La malédiction des graves noires va cesser avec l'abandon de ce beau circuit par la Fédération française pour ce qui concerne les grandes courses internationales …</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 40px;">(*) Amon ne fut pas le seul à subir une crevaison, Redman, Depailler, Adamich et Ickx connurent le même sort. Helmut Marko quant à lui perdit un œil à la suite d’une projection de pierre.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6128845" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/02/4148075995.jpg" alt="matra,chris amon,beltoise" /></p><p style="text-align: center;"><br /><br /><iframe width="359" height="270" frameborder="0" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x88gpm" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay"></iframe></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;"><em>- Images ©DR</em></span></p>
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1971 La course en bleu #8 à relire...
tag:postsriptum.hautetfort.com,2020-02-28:5772445
2020-02-28T18:27:00+01:00
2020-02-28T18:27:00+01:00
Autriche / Amon est absent, l’équipe Matra n'a pas fait...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5317394" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://postsriptum.hautetfort.com/media/00/02/2335503726.jpg" alt="AUT 71 Siffert.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt;">Autriche / </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Amon est absent, l’équipe Matra n'a pas fait le déplacement et travaille à Vélizy sur une évolution de la MS 120B. On prépare le GP suivant ayant lieu en Italie à Monza. En Autriche nous retrouvons les protagonistes habituels de la F1. Sur le circuit rapide de l’Osterreichring, Jo Siffert sur la BRM fait montre de son talent et devance aux essais les Tyrrell de Stewart et Cevert de même que la Ferrari de Regazzoni. Avec maestria il mène la course de bout en bout ayant épuisé les deux Tyrrell longtemps seconde et troisième qui abandonneront en fin de course laissant leur place à Fittipaldi (Lotus) et Schenken (Brabham). Jacky Stewart est assuré d’un second titre mondial après celui obtenu en 69 sur la Matra MS 80. Cevert devient le français qui monte en F1, il est sixième au Championnat et finira sur la troisième marche du podium de ce classement à l’issue du dernier Grand Prix de cette saison.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">SdS</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6095524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://postsriptum.hautetfort.com/media/02/00/402002207.jpg" alt="la course en bleu,matra" /></p><p><span style="font-size: 12pt;">Photos: DR / Siffert - BRM N° 14 vainqueur en Autriche</span></p>
chaparral
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Charade '69 : allons enfants ...
tag:memorytso.hautetfort.com,2019-07-06:6161497
2019-07-06T00:05:00+02:00
2019-07-06T00:05:00+02:00
D ébut juillet 1969… Une semaine à peine après notre virée à Reims et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6013210" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/01/2742894908.jpg" alt="beltoise,matra,stewart" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 36pt;">D</span>ébut juillet 1969… Une semaine à peine après notre virée à Reims et quinze jours avant les premiers pas de l’homme sur la lune, nous mettons le cap sur Clermont-Ferrand, ou plus exactement Charade, le pouce levé évidemment.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt;">Car s’est décidé, mon cousin et moi on va « monter » en F1, après avoir été déniaisés à Montlhéry puis à Reims pour les F2, F3, Formule France et autres Coupe Gordini.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt;">Au hasard des informations entendues durant nos « stop » nous parvient la nouvelle de la disparition de Brian Jones, ex-leader des Stones, découvert noyé dans sa piscine. Mais pour le moment, c'est plutôt de « horse power » dont il va s'agir...<br /></span></em></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 12pt;">par Francis Rainaut<br /></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt;">(voir aussi <a title="Charade à tiroirs" href="http://memorytso.hautetfort.com/charade-a-tiroirs1.html">Charade à tiroirs</a>)</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/02/192510650.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6008637" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/02/1808785027.jpg" alt="circuit.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Prologue</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Lionel le gaucher a souffert étant jeune d’un peu de dyslexie, ce qui lui a couté deux années de retard scolaire. Du coup, à classe égale nous sommes souvent ensemble ce qui lui permet entre autres de me coacher dans nos périples divers. Le matériel est inchangé, sac à dos, duvet, camping-gaz, Opinel n°8 et gourde en plastique blanc opaque rescapée des « colos ». Un autre cousin plus âgé traine souvent à Londres en cette période d’apogée du blues blanc, c’est lui qui va nous initier à tous ces groupes « déments » parmi lesquels John Mayall, Cream, et les derniers arrivés, Ten Years After et Led Zeppelin. Le Zeppelin on comprend facilement, mais Led, qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? On comprendra plus tard, en tout cas ça déménage…</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6009381" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/01/1365982634.3.jpg" alt="lotus.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt;">Treize au départ</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Le plateau F1 est un peu famélique. Les B.R.M. absentes pour d’obscures raisons internes, « Black Jack » excusé pour cause de cheville cassée en essais privés, cela nous laisse treize monoplaces en lice, ce qui en soi est un record. On mesure alors le vide laissé fin 68 par le retrait des écuries Cooper, Eagle ou encore Honda. Le team B.R.M. est sur une mauvaise pente, Matra Sports est lui en train de se réinventer, et Ferrari n’a pas encore touché les millions de lires que lui versera bientôt le géant Fiat, l’accord entre Agnelli et le « Commendatore » venant à peine d’être signé (18 juin). Enfin l’époque héroïque du Reg Parnell Racing semble bien révolue, l’écurie de Rob Walker elle-même parait bien loin du lustre qu’elle affichait un an plus tôt à Brands-Hatch.</p><p style="text-align: justify;">On en salue d’autant plus la présence du « car seller » Frank Williams qui, avec trois bouts de ficelles et quelques pences parvient à fournir à son pote Piers Courage une BT26 Cosworth. Sa Brabham bleu nuit est non seulement superbe, elle est surtout loin d’être ridicule.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6009376" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/02/83161913.jpg" alt="jacques crozier martini.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em>Jacques Crozier, Martini MW2 FF<br /></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Four Wheel Drive</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Au rayon des curiosités, on attend beaucoup des quatre roues motrices, notamment de la toute nouvelle Lotus 63 que l’énigmatique John Miles est chargé de mettre au point. A coté d’elle la Matra MS84 parait un peu pataude, même si l’avenir, on n’en doute pas une seconde, leur appartient.</p><p style="text-align: justify;">Et puis il y a tous ces jeunes loups de la Formule France, dont on se dit que d’ici 3-4 ans, on pourrait être à leur place et franchir ainsi le premier échelon qui mène à la formule reine. Enfin, à condition que j’arrive à tenir mes parents dans le secret… Christian Ethuin, Alain Serpaggi, Denis Dayan et autres Jean-Luc Salomon sont des noms que l’on s’habitue à voir souvent aux avant-postes.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><img id="media-6009519" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/02/3235162194.jpg" alt="19300_10202540605711443_3056340731467728287_n.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Les essais</strong></span></p><p style="text-align: justify;">On s’est posté dans le virage Manson, un peu en surplomb. Petite déception à l’issue des essais, notre JPB national n’est pas très bien placé ; il partage en effet le milieu de grille avec Chris Amon, ce qui n’a rien de transcendant. Les McLaren « pelles à tartre » qui ont un peu perdu de leur élégance tirent cependant leur épingle du jeu. Stewart domine avec aisance, le pilote au tartan semble inabordable.</p><p style="text-align: justify;">Le paddock nous est grand ouvert, même s’il reste un peu exigu pour planter la tente. Le cousin Yoyo ose alors, dans un anglais des plus scolaires et devant la MS84, aborder le champion écossais : « You will drive this car, tomorrow ? »</p><p style="text-align: justify;">A quoi le Tyrrell boy rétorque, avec son intonation caractéristique, un : « No, I don’t think so ! » parfaitement explicite.</p><p style="text-align: justify;">Tiens, Courage vient de signer chez Lotus, c’est génial ! Mais non, voilà Piers au volant de sa Brabham bleue, coiffé de son tout nouveau Bell Star à ses couleurs. Il s’agissait donc bien de Jochen au volant de la 49B rouge et or, l’explication viendra un peu plus tard.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6009654" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/02/3449430644.jpg" alt="beltoise,matra,stewart" /></p><p style="text-align: justify;">Le meeting commence par une parade des pilotes à bord de Matra 530. La monture de Chris est jaune, il n'y a jamais vraiment de hasard...</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/00/336318912.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009375" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/00/678402800.jpg" alt="beltamon.jpg" /></a></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt;">6 juillet 1969, 15h<br /></span></strong></p><p style="text-align: justify;">Pour la course, nous décidons de changer d’endoit, on va alors se positionner du coté de Thèdes. Maître Stewart part bien évidemment en tête, suivi comme son ombre par un Denny Hulme combatif. Mais le valeureux kiwi ne tiendra pas longtemps, dès lors personne ne sera en mesure de rejoindre le pilote écossais. On prétend à ce propos que Jackie aurait une acuité visuelle de 16/10<sup>e</sup>, ce qui ne manque pas de me troubler, est-ce vraiment une condition requise pour devenir pilote ?</p><p style="text-align: justify;">Derrière ça déroule à peu près dans l’ordre de la grille, sauf pour Beltoise qui perd d’emblée deux places, ça ne s’annonce pas très bien.</p><p style="text-align: justify;">12<sup>e</sup> tour : Hulme a de gros soucis, le pilote à suivre c’est désormais Jean-Pierre auteur d’une belle remontée. Le voilà maintenant 4<sup>e</sup> aux basques d’un Jochen Rindt pas au top qui lâche du terrain. On ne le sait pas encore, mais le champion autrichien est en train de payer le tribut de sa cabriole espagnole, il est atteint de nausées.</p><p style="text-align: justify;">A l’issue du 1<sup>er</sup> tour, la Lotus 63 de Miles s’est déjà arrêtée déjà aux stands, la domination des 4WD attendra encore un peu.</p><p style="text-align: justify;">Et Beltoise de revenir peu à peu sur la Lotus d’un Rindt en perdition. L’horizon s’éclaircit, le public suit la remontée de l’ex-motard avec passion.</p><p style="text-align: justify;">Nous décidons alors de quitter les enceintes publiques pour aller nous poster au plus près de la piste à un endroit probablement interdit. De là on se trouve environ à trois mètres des monoplaces, presque à les toucher. Nous avions sans doute oublié l’épisode spadois de « Grand Prix »…</p><p style="text-align: justify;">31<sup>e</sup> tour : Rindt doit céder à la 2<sup>e</sup> Matra.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6009515" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/02/2755823925.jpg" alt="belt.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em>Jean-Pierre Beltoise, Matra MS80</em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>La course, rien que la course<br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;">Jean-Pierre a maintenant Ickx en ligne de mire, mais ce dernier ne s’en laisse pas compter, les circuits vallonnés il connait, l’affaire se complique.</p><p style="text-align: justify;">Qu’importe ! A chaque tour, on peut mesurer l’écart qui sépare la Matra bleue de la Brabham verte et admirer toute la hargne que met Beltoise à grignoter chaque mètre de terrain. Le Buco ouvert du Français permet de cerner de très près ses réactions, on est littéralement dans le cockpit de la MS80, on est Beltoise, on vit la course. JPB a la vista, le public lui donne des ailes. Reste qu’ il n’est pas simple de doubler sur un circuit presqu’entièrement constitué de virages.</p><p style="text-align: justify;">Beltoise maintient sa pression sur Ickx, tente une 1<sup>ère</sup> manœuvre, glisse un peu de l’arrière, ouf rien n’est perdu.</p><p style="text-align: justify;">Arrive le dernier tour. Jean-Pierre colle encore un peu plus à la Brabham et soudain, miracle, pousse Ickx à la faute. Vif comme un écureuil, Jean-Pierre profite de l’opportunité pour passer, le voilà 2<sup>e</sup> ! Mais rien n’est joué, il reste encore quelques virages avant l’arrivée, Beltoise cherche maintenant à sécuriser sa seconde place, ce qui le met un moment en danger.</p><p style="text-align: justify;">Du bord de piste, l’incertitude est totale. Ce n’est qu’une fois la ligne franchie que l’on connaitra grâce aux haut-parleurs l’issue de ce combat épique.</p><p style="text-align: justify;">Beltoise a conservé d’extrême justesse sa position, c’est donc un doublé Matra pour ce GP de France à Charade, mon 1<sup>er</sup> GP se termine mieux qu’il n’avait commencé.</p><p style="text-align: justify;">Et les deux cousins de rejoindre par la piste la ligne d’arrivée, essayant de reconnaitre ça et là quelques célébrités, Jabby Crombac ça n’est pas trop difficile, Jean Lucas ou Jean-Luc Augier un peu plus.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6009521" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/00/2233896779.jpg" alt="lagier.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em>Coupe R8 Gordini, Bernard Lagier</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Epilogue</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Je ne me rappelle plus qui nous a ramené sur Paris, avant de rentrer on a juste discuté un moment avec Fred Stalder qui chargeait ses deux Alpine FF (la sienne et celle de Michel Béal) sur sa remorque. Fred m’a justement conseillé de passer d'abord mon permis mais surtout mon bac avant de pouvoir prétendre conduire une monoplace. C’est tout sauf un métier facile a-t-il ensuite conclu.</p><p style="text-align: justify;">Les autres courses du meeting auvergnat avaient été tout autant animées. Je crois me rappeler qu’Alain Serpaggi avait remporté l’épreuve des FF et Bernard Lagier la course des Gordini, à moins que ce ne fût « Nanar ».</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="540" height="405" src="https://www.youtube.com/embed/G6LObVZPzIQ?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Pour finir en bauté avec l’été 69, nous irons faire un « hitchike trip » en Ecosse où j’observerai attentivement chaque conducteur nous ayant fait faire un bout de chemin, persuadé d’avoir affaire à un Clark ou à un Stewart en puissance…</p><p style="text-align: justify;">Je réalise tout-à-coup que cinquante ans ont passé, que Jackie, Jacky et Vic ont un demi-siècle de plus, tout comme moi, et que les dix autres, oui <em>tous les dix autres</em> reposent au paradis des pilotes. Est-ce parce qu’ils étaient treize à prendre le départ ?</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6009518" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/00/1596584156.2.jpg" alt="francis2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Maintenant si vous voulez savoir pourquoi j'ai acheté une Matra Murena, vous avez peut-être sous les yeux un début d’explication.</p><p style="text-align: justify;">Le mot de la fin, on va le laisser à Bernard Boyer : « Beltoise, il ne faut pas dire qu’il "n’aime pas" certaines courses. Il faut dire qu’il "préfère" certaines autres. Sacré Bernard…</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6009524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/01/1450995730.JPG" alt="affiche2.JPG" /></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"> <em> <span style="font-size: 11pt;">- Illustrations ©D.R.</span></em></p>
chaparral
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GP de France F1 1971
tag:memorytso.hautetfort.com,2018-06-27:6062785
2018-06-27T20:08:00+02:00
2018-06-27T20:08:00+02:00
L a France vient tout juste de renouer avec son Grand Prix de F1...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5835408" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/426266158.jpg" alt="GP-de-France-1971.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-size: 36pt;">L</span>a France vient tout juste de renouer avec son Grand Prix de F1 après dix années d’abstinence depuis la dernière course disputée sur le circuit de Nevers Magny-Cours. Que de changement si l’on compare avec le premier Grand Prix disputé en 1971 sur cette piste qualifiée à l’époque d’ultra moderne. Mutation qui est loin de charmer les « anciens » passionnés ayant vécu cette époque aussi cruelle qu’attachante. Ceci est une appréciation personnelle, forcément subjective…</em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><em>par François Coeuret</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835426" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/1392584624.jpg" alt="paul ricard f1.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Préambule :</strong></span></p><p style="text-align: justify;">1971 : après deux années passées sur le circuit de Clermont-Ferrand, la Formule 1 s'installe dans le Var près du Castellet sur la nouvelle piste créée par Paul Ricard; le père de la célèbre boisson anisée s'était-il découvert un intérêt soudain pour le sport automobile ? A moins qu'une opération promotionnelle ne soit cachée derrière cette réalisation ? Le chantier mené au profit des passionnés de compétition mécanique fut l'occasion d’associer au breuvage jaune une image dynamique à défaut de lui fournir un alibi côté respectabilité. Ne soyons pas mauvaise langue, l'homme est un mécène qui s'est investi dans d'autres domaines.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/3349876883.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5835412" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/2452402665.jpg" alt="Paul-Ricard-layout.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Le résultat est élogieux. Le circuit fut inauguré en avril 1970. Un tracé élaboré au départ par Charles Deutsch mais modifié par Jean-Pierre Paoli, inspiré et validé par plusieurs pilotes. Jean-Pierre Beltoise et François Mazet furent directement impliqués dans le projet. François Chevalier en prend la direction lorsque JP Paoli se lance dans la création d’une écurie. La piste présente un développement varié, des dégagements généreux, une longue ligne droite lui donnant du caractère. La sécurité a grandement progressé, le circuit devient une référence dans le domaine. Le tarmac est complété d’infrastructures diverses et modernes : Salle de presse, restaurant, loges sponsors, vaste paddock, piste d'aviation à proximité. La France passe à l'ère moderne et le petit « cirque » de la F.1 se retrouve comme coq en pâte au pays des cigales... Mais petit bémol côté spectateurs, les tribunes ne sont pas assez nombreuses et la butte de terre qui longe la piste est conçue à minima pour le consommateur de petit(s) jaune(s).</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835421" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/02/2006631561.jpg" alt="jackie_stewart__france_1971.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Les forces en présence :</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Stewart est en tête du Championnat devant Jacky Ickx. L’écossais semble parti pour une fructueuse saison à l’image de celle de 1969. La Tyrrell est efficace, bien née, rappelons-le encore une fois dans la lignée de la Matra MS80. Ferrari est en mesure de contester la domination de l’anglaise. Andretti a remporté la première course de l’année et Jacky Ickx le précédent Grand Prix en Hollande. Le belge est associé régulièrement au rapide Clay Regazzoni. Cevert a entamé sa première saison complète et doit encore faire ses preuves. Les écuries BRM, March, Matra, Mc Laren endossent le rôle d’outsiders. Lotus, Surtees, Brabham sont à la peine en ce début de saison.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835427" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/01/2462206995.jpg" alt="Mazet-March-France-1971.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em>François Mazet - March 701 "Jo Siffert Automobiles"<br /></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835428" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/00/4166014743.jpg" alt="ScreenShot008.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em> Max Jean - March 701 "Franck Williams"</em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Enfin on doit signaler les premières et uniques apparitions en Grand Prix de deux espoirs français, le sympathique pilote marseillais Max Jean ainsi que le champion de F3 1969 François Mazet, futur producteur de citrons à Menton, à quelques pas d'ici.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/00/4211754383.jpg" alt="françois cevert,jackie stewart,beltoise,matra" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835451" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/00/1743012781.jpg" alt="françois cevert,jackie stewart,beltoise,matra" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>Les essais :</strong></span></p><p style="text-align: justify;">La Tyrrell de Stewart arbore un bouclier avant adapté à la longue ligne droite du Mistral. L’équipe officielle March a adopté le V8 Alfa Roméo pour Peterson, son pilote de pointe, en place du Cosworth. Les factures de révision de ce dernier grèvent le budget de l’équipe qui a trouvé un partenaire moins onéreux. La maintenance des moteurs est offerte par les italiens. Matra veut se mettre en évidence à l’occasion de son Grand Prix national, le V12 a été remanié côté culasses et admission. Andretti qui court aux US est absent. Stewart domine les Ferrari malgré leur V12. Leurs pilotes se qualifient en première ligne à côté de l’Ecossais. Graham Hill et Rodriguez suivent. Le Mexicain a exploité le parfait équilibre de sa BRM tandis que le Britannique montre qu’il est encore dans le coup. On pointe ensuite Siffert, Cevert, Beltoise, Amon, Stommelen (sur Surtees) puis Hulme, Peterson, Surtees. Les Lotus de Fittipaldi et Wisell sont larguées (17<sup>e</sup> et 15<sup>e</sup> temps).</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835452" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/00/1936652288.jpg" alt="françois cevert,jackie stewart,beltoise,matra" /></p><p style="text-align: center;"><em>Virage de la Sainte-Baume</em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><strong>La course : </strong></span></p><p style="text-align: justify;">Chaud soleil provençal au départ. Stewart prend la tête, poursuivi par la Ferrari de Regazzoni et la BRM de Rodriguez. Ickx s’est trouvé englué tandis que Cevert dont le départ a été moyen remonte, il passe les Matra. Hill fait bonne figure après un départ laborieux en conquérant la cinquième place. Siffert exploite son V12 et entame aussi une remontée de même que Fittipaldi parti très loin sur la grille. Le leader a déjà sept secondes d’avance au cinquième tour. Côté propulseur il est le mieux servi par Ford, son Cosworth « série 11 » tourne du feu de Dieu… Ickx casse rapidement son moteur. Les Matra bien parties n’assurent pas leur position du premier tour d’autant que Beltoise n’a pas eu de nez quant à son choix de pneus durs. Jean Luc Lagardère fait la moue… Regazzoni glisse sur l’huile répandue par Peterson qui a explosé son Alfa, il casse un triangle en heurtant le rail. Rodriguez maintenant second tombe en panne d’allumage permettant à Cevert de passer deuxième. C’est la dernière fois que le public français voit évoluer le Mexicain qui périra le weekend suivant sur le circuit du Norisring en Intersérie. Le premier doublé Tyrrell semble se profiler mais le moteur du jeune Français émet un bruit inhabituel en raison d’un échappement défectueux. La Tyrrell tiendra bon, la fin de course est animée par Siffert et Fittipaldi qui bataillent pour la troisième place. Le Brésilien sort vainqueur de la joute. Cevert est radieux sur son premier podium, il concrétise les espoirs placés en lui et va réaliser une belle seconde moitié de saison ponctuée par une victoire aux USA. Stewart sera sacré champion haut la main, 29 points d’avance sur Peterson la révélation de l’année. </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5835425" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/02/1727123440.jpeg" alt="Podium-France-1971.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> <br /><iframe width="342" height="270" frameborder="0" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7e67u" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 11pt;"><em>- Illustrations ©D.R. </em></span></p>
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Beltoise el Ganador (1)
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2015-01-07T00:02:00+01:00
2015-01-07T00:02:00+01:00
J ’aurais pu bien sûr, vous raconter son triomphe au grand prix de...
<p><img id="media-4839190" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/2625402953.jpg" alt="jean-pierre beltoise,matra" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-size: 36pt;">J</span>’aurais pu bien sûr, </em><em>vous raconter son triomphe au grand prix de Monaco 1972. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>J’aurais pu aussi vous parler de ses onze titres de champion de France moto, de sa victoire à Reims en 65, qui sonna le réveil du sport automobile français, de ce jour de 66 - c'était en formule 2 - où le grand Jimmy lui signifia qu’il était désormais admis chez les plus grands,<br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>de ses débuts fracassants en Espagne en 68 sur une (vraie) formule 1, où il frôla la victoire, de ses exploits sur la Matra V12 sous la pluie de Zandvoort où il termina « seulement » deuxième,</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>de Charade 69 où je n’ai presque vu que lui, de Monza la même année, des 1000 km de Paris 69 où il a fait tout ce qu’il fallait pour faire gagner « sa » Matra, de Charade 70 où on est passé tout prêt du rêve, de Monza 70,...<br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>de toutes les vocations qu'il a suscité, de tous les petits Francis qui rêvaient en allant le voir courir de devenir pilote de course ...<br /></em></span></p><p><span style="font-size: medium;"><em>Aujourd'hui ça fait mal, et je pense surtout à Jacqueline et à toute la famille Beltoise.</em></span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: medium;"><em>Francis Rainaut</em></span></strong></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="font-size: medium;"><em>(1) le gagnant</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6078436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/2537353718.jpg" alt="jean-pierre beltoise,matra" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>J’avais en préparation pour le 22 janvier un article paru initialement dans la revue Champion. Interviewé par Jean-Pierre Zachariasen, JPB s’y exprime sur la Temporada argentine 67, qu’il a littéralement survolée. Toujours pressé, il ne m'a pas laissé le temps de le peaufiner, mais ça n'était sans doute pas nécessaire. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-size: medium;">Car Jean-Pierre Beltoise était aussi une très belle plume, rappelez-vous ses articles dans Moto-Revue ou Champion. Justement, écoutons-le nous raconter sa Temporada...</span></em></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><em><strong>Jean-Pierre, tu viens de gagner la Temporada argentine en remportant la totalité des courses. C’est un résultat extraordinaire. Peux-tu nous dire si ces quatre victoires ont été dures, ou t’ont posé des problèmes ?</strong></em></p><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; 2em;-webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;">La première course était Buenos Aires. Là, il n’y a pas eu trop de problèmes. J’étais parti avec des pneus Goodyear excellents, et les seuls à disposer des mêmes pneus n’étaient pas ce que je pourrais appeler des adversaires dangereux, mis à part Johny Servoz qui a eu des ennuis de carburation. Jaussaud pourtant avait aussi des Goodyear, mais je ne sais pour quelle raison, il les a gardé pour le cas où il pleuvrait. Or, il n’a pas plu.</div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; 2em;-webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"> </div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"> </div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"><img id="media-5133508" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/00/4205899293.jpg" alt="jean-pierre beltoise,matra" /> Par contre, à la deuxième course, Mar-del-Plata, j’ai eu de gros problèmes, et la victoire n’a pas été facile. Ma couronne d’embrayage a commencé à casser aux essais. J’ai donc pris un moteur de rechange pour l’essayer. Il n’allait pas du tout, et j’ai dû pour me qualifier en seconde position prendre de très gros risques. A cause de mon bras raide, j’avais du mal à me récupérer. J’étais tout le temps en catastrophe, et je me suis fait peur. Deux fois, j’ai vraiment cru que je sortais. En plus, là-bas, il y a des trottoirs et des poteaux partout… Enfin, le principal, c’est que j’ai pu gagner. Et à Cordoba, la troisième épreuve, j’étais totalement décontracté. Je savais très bien que je n’avais plus qu’à assurer des places d’honneur pour remporter facilement cette Temporada. Johnny disposait d’un moteur un peu plus puissant que le mien, et je pensais surtout à l’éventualité d’une victoire de ce dernier. Tu sais, à la Matra, on ne nous donne pas d’ordres. Alors, copain ou pas copain, on court chacun pour soi, et pour gagner. Pour éviter une fatigue supplémentaire aux mécaniciens, j’avais décidé de faire les premiers tours d’essai avec les mêmes rapports de boîte que sur le précédent circuit. Bien m’en prit, car finalement, les rapports en question étaient les meilleurs. Ce qui m’a permis de faire les meilleurs temps aux essais. Le circuit était assez difficile, et me plaisait bien. Le lendemain, on a quand même tous revu nos rapports. Puis j’ai refait trois ou quatre tours pour essayer de nouveaux Firestone, et faire la différence avec les Dunlop dont je disposais cette fois. Les Firestone s’avérant plus rapides, je me suis arrêté pour ne pas user la voiture, et je me suis allé voir tourner les autres. Johnny fit le meilleur temps, mais ça ne m’inquiétait pas trop. Je n’étais qu’à 3/10<sup>e</sup> derrière, et me sentais encore de sérieuses ressources.</div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"> </div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;">Je suis parti seul dans ma manche, que j’ai remporté facilement. Dans l’autre manche, Jaussaud fit successivement un, puis deux, puis trois, puis quatre tête à queue, et c’est Johnny qui a caracolé en tête. Eric Offenstadt roulait moins fort, parce qu’il était parti avec de mauvais pneus, gardant les bons pour la finale. Une finale qui s’annonçait très chère. Johnny était toujours l’homme à battre. Eric avait ses bons pneus. Il fallait aussi compter avec Jaussaud. Et puis il y avait tout de même Rollinson et Dubler, qui sont dangereux. Le circuit est constitué par une piste d’aviation, très large, où on peut arriver facile à vingt ensemble au premier freinage. Moi, j’ai pris le risque de prendre la bonne trajectoire, quitte à être gêné par ceux qui se trouvaient à l’intérieur. En fait, je suis passé, et ressorti très vite. Les autres, derrière, se sont tous gênés, et au bout d’un tour, je jubilais, car j’avais déjà 3’’ d’avance. Cela se transforma en 7’’ au quatrième tour. Je n’en revenais pas, et me demandais ce qui pouvait bien se passer. Johnny, peu après, cassa son moteur, ce qui porta mon avance sur le second, Rollinson, à 12’’. A mi-course, Offenstadt et Rollinson avaient cassé tous les deux. J’avais 18’’ d’avance sur Jaussaud. Puis ma troisième s’est mise à sauter. Je devais donc prendre un grand S<img id="media-5133509" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/2737274333.jpg" alt="jean-pierre beltoise,matra" /> très rapide du bras gauche seulement, ma main droite étant occupée à maintenir le levier de vitesses. Jaussaud s’est alors mis à me remonter. Puis j’ai trouvé un système pour passer ce S en quatrième, et j’ai pu conserver jusqu’au bout 15’’ d’avance suffisantes pour m’assurer la sécurité en cas de tête à queue. Il ne restait plus que Buenos Aires, encore et déjà. Le nouveau moteur de Johnny n’était plus supérieur aux nôtres en puissance. Ce qui n’empêche que Eric et lui restaient mes deux plus dangereux concurrents. Pour cette course, Eric eut malheureusement de nouveaux ennuis de pneus, et j’ai remporté l’épreuve en marchant à une cadence très proche de la limite. On avait décidé que, au cas où on serait tous les trois en tête, le premier ralentirait pour attendre les deux suivants, et passer la ligne à trois ex aequo. Mais comme j’avais 40’’ d’avance sur Jaussaud, qui lui en avait huit sur Eric et Rollinson qui bagarraient derrière lui, ça a posé quelques problèmes. En fin de compte, on a quand même passé la ligne tous les trois ensemble, devant les spectateurs ébahis… J’étais comblé de joie pas ces quatre victoires, comme tu peux l’imaginer…</div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;"><em><strong>On a dit que l’ordre, l’organisation et la discipline ne sont pas le fort des circuits argentins. Qu’en penses-tu ?</strong></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"><img id="media-5133510" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/02/2888168647.3.jpg" alt="jean-pierre beltoise,matra" /> Buenos Aires, à tous points de vue, est bien orchestré. Les organisateurs donnent des boxes fermant à clé pour chaque écurie ou concurrent. Il y a 100 000 places dans les tribunes, en face des stands et dans les courbes, d’où l’on peut suivre pratiquement tout le circuit. En plus, il y a des grillages partout devant les spectateurs, et pour les pilotes, la sécurité est vraiment extraordinaire. Le circuit de Buenos Aires est un magnifique exemple de ce que devrait être l’aménagement d’une piste permanente. Cordoba, c’est un aérodrome. Assez insignifiant. L’ensemble n’est pas extraordinaire. En plus il y faisait une telle chaleur qu’on était tous complètement abrutis, et qu’on avait plutôt envie d’aller à la piscine que de courir.</div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"> </div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"> </div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;">Mar del Plata, c’est comique, et tragique à la fois. Du grand guignol. Ceux qui aiment l’humour noir en auront pour leur argent. D’abord, on ne ferme la route que quelques minutes avant l’heure officielle des essais… Si bien que quand on part, il y a encore des voitures et des vélos plein la piste. Moi, je suis parti bien après tout le monde, justement pour ne pas heurter un promeneur attardé. Le dimanche, à 4 heures et demi, heure du départ, juste après les grosses chaleurs, aucun pilote n’était encore habillé, car les organisateurs avaient décidé en dernière minute <img id="media-4839213" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/4142746458.2.jpg" alt="jean-pierre beltoise,matra" /> de rajouter dix tours à la finale. Finalement, on a cédé, mais la course a commencé avec ¾ d’heure de retard. A peine le départ était-il donné que la piste était déjà bondée de spectateurs, tranquillement assis sur les trottoirs bordant la route. Dans les virages,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>on leur passait au ras des pieds, sans qu’ils paraissent trouver cela anormal. Les échappatoires sont noires de monde. Dès les premiers accidents, on a eu droit au festival des ambulances et voitures de pompier circulant dans n’importe quel sens sur le circuit.</div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"> </div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"><img id="media-5133511" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/3434604484.jpg" alt="jean-pierre beltoise,matra" /> On était obligé de slalomer au travers. Quand Rosadelle Facetti est sortie dans la foule, certains ont dû penser qu’il valait mieux arrêter la course. Alors des tas de gens se sont précipités, tentant de nous barrer le passage. Des agents, des spectateurs, des commissaires. Ça courait partout, une véritable panique. Nous on continuait, car nous n’avions pas reçu d’ordres officiels. Et les gens, voyant qu’on ne s’arrêtait pas, se sont mis à nous lancer des bottes de paille, juste quand on passait… Finalement, la course s’est achevée dans la plus grande pagaïe. Dans la ligne droite, les gens se resserraient de plus en plus vers le milieu de la piste pour mieux nous voir passer. A la fin, le passage était à peine plus large que la voiture. Et on fendait tout ça à deux cents à l’heure… On a été quatre à pouvoir passer. Les autres ont tout bonnement été coincés. Le pire de tout, c’est que tout le monde s’est mis à leur taper dessus, avec des bâtons, des matraques, des cailloux. Tout le monde, police et spectateurs compris. Le soir, il devait y avoir une remise de prix. A 10 heures et demi. Nous, on arrive à l’heure. On nous dit qu’en raison des événements de cet après-midi, il vaut mieux que cette remise n’ait pas lieu. On remet ça au lendemain midi, dans l’hacienda du directeur de course. 25 000 hectares à 40 km de la ville. Tous, on est arrivés entre midi et une heure. L’hacienda était vide. Finalement, après avoir circulé au hasard dans cette immense propriété, nous avons rencontré le frère de l’hôte, au volant de sa voiture. Il nous a dit que s’il n’y avait personne, c’était que ça avait dû être annulé. C’est tout. Et on est tous rentrés, couverts de poussière écrasés de chaleur. La remise des prix n’eut en fin de compte jamais lieu…</div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"><p style="text-align: center;"> </p></div><p style="text-align: justify;"><em><strong>Les Argentins semblent donc bien décontractés. On m’a beaucoup parlé de la circulation dans ce pays. As-tu quelques anecdotes à raconter à ce sujet ?</strong></em></p><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;">La conduite en Argentine, c’est le délire total ! Le premier matin, à Buenos Aires, en sortant de l’hôtel, quelle ne fut pas ma surprise en voyant une file de dix voitures garées le long du trottoir se déplacer toutes seules, les unes contre les autres. Et tout d’un coup, je m’aperçois que c’était une Chevrolet qui était tout simplement en train de se garer dans une place à peine large pour une Isetta. En fait, c’est la coutume. On se gare en poussant les autres voitures qui sont garées les unes contre les autres, au point mort, frein à main desserré. Le tout, c’est de ne pas se garer dans un coin, car on a vite fait de se retrouver au milieu de la chaussée. Les voitures sont également assez délirantes. Environ 50 % de tacots genre Peugeot 201, Ford T, voitures à roues en bois. Beaucoup d’entre elles roulent sans immatriculation, et personne n’en prend ombrage. Les carrosseries sont rouillées, sans phares, sans portes, et il n’est pas rare de voir des gars circuler à bord de châssis nus...</div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"> </div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;">Les camions et les cars sont dans un état de total délabrement, mais même les plus répugnants ont toujours une calandre de radiateur méticuleusement briquée, et souvent de très luxueux enjoliveurs de roues. Buenos Aires est une ville dont les rues sont faites de gros pavés. On y a conservé les rails de tramways, et tout le monde roule dessus parce que ça secoue moins. La règle générale de circulation est la suivante : la priorité n’existe pas. C’est le plus gros et le plus rapide qui passe, sans problème, qu’il vienne de la gauche ou de la droite. Un camion déboulant à 100 à l’heure dans la ville passe tous les carrefours sans ralentir. Le plus drôle, c’est qu’il n’y a pour ainsi dire pas d’accidents. Un des seuls que j’ai vu : deux camions qui s’étaient rentrés dedans, de face, sur une large route droite ! Sinon, on passe les carrefours debout sur son avertisseur, avec un coup d’œil absolument infaillible. Malheur à vous si vous ne démarrez pas dans le dixième de seconde qui suit le moment où un feu devient vert. Car déjà, à cet instant, tout le monde klaxonne à mort, et si vraiment vous ne partez pas, on vous pousse. Mais pas par vengeance. Pour aider, car<img id="media-5133512" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/02/1871012043.jpg" alt="jean-pierre beltoise,matra" /> on croit que vous êtes en panne. Du reste, quand on tombe en panne, on s’arrête au milieu de la chaussée, et on répare sur place.</div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;"> </div><div style="column-count: 2; -webkit-column-count: 2; -moz-column-count: 2; column-gap: 2em; -webkit-column-gap: 2em; -moz-column-gap: 2em; text-align: justify;">Sur la route, c’est assez extraordinaire aussi. Les bandes jaunes ne servent effectivement qu’en cas d’accident. Sinon, si rien ne se passe, que vous doublez en quatrième position dans un virage sans visibilité avec double bande jaune, sans accrocher personne, alors c’est que vous avez eu raison, et même un motard ne dira rien. Les routes à double voie sont bordées de chaque coté d’une sorte de chemin de terre. On double invariablement à droite sur la terre, ou à gauche, ça n’a pas d’importance. Il arrive que des cars ou des camions qui se connaissent, et se croisent, s’arrêtent au milieu de la route, à hauteur de portières, pour discuter cinq minutes. Les routes à simple voie, c’est quelque chose de terrible. Car pour croiser, il faut descendre dans le bas-côté. Et là encore, c’est le plus gonflé qui reste sur la route. Une des plus belles histoires que j’ai à raconter est la suivante. On roulait sur une route goudronnée, à double voie. On arrivait en haut d’une côte, et il y avait un camion. Je me suis rabattu derrière les voitures qui suivaient ce camion, pour attendre. Une voiture arrivait derrière à toute allure. Elle a doublé toute la file complètement en haut de la côte, à 120 à l’heure. Comme je l’avais prévu, une voiture arrivait en face, à la même allure. Personne n’a bronché. Pas de coups de klaxon, pas d’appels de phares rageurs, pas de coups de volant intempestifs. Le gars qui roulait dans le même sens que nous est passé complètement de l’autre coté, à gauche, et sur la droite du type qui venait en face…<p>Le plus drôle de tout, c’est que jamais il n’y a de ces disputes d’automobilistes, si fréquentes chez nous. Si vraiment vous faites la grosse bourde, on ne vous insulte pas, on vous méprise. C’est tout. Mais je t’assure que moi, qui conduis vite, très vite dans Paris, eh bien là-bas j’étais assez perdu…</p><p style="text-align: center;"> </p></div><p style="text-align: center;"><img id="media-4839485" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/1274793665.gif" alt="jean-pierre beltoise,matra" /></p><p style="text-align: center;"><em><strong>Interview recueillie par Jean-Pierre Zachariasen, mise en page Francis Rainaut<br /></strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4839196" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/01/2738814671.jpg" alt="jean-pierre beltoise,matra" /></p>
chaparral
http://memorytso.hautetfort.com/about.html
S'il vous plaît... dessine-moi une matra !
tag:memorytso.hautetfort.com,2014-12-22:5517757
2014-12-22T21:04:00+01:00
2014-12-22T21:04:00+01:00
C' est bien connu, le soleil se lève à l'Est. D'ailleurs en Alsace, on...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4821209" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/00/659580286.JPG" alt="IMG_4851.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: 36pt;">C'</span>est bien connu, le soleil se lève à l'Est. D'ailleurs en Alsace, on fête la saint Nicolas début décembre. C'est sans doute pour cette raison que </span></em><em><span style="font-size: medium;">François Blaise a repris son traineau et nous a ramené de l'International Motor Show du Luxembourg (1) les images de tous ces gros jouets bleus qui ont charmé notre jeunesse.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: medium;">Fermons un peu les yeux le 24 décembre pour imaginer laquelle de ces merveilles on trouvera le lendemain au pied du sapin. Et merci à l'EPAF qui n'oublie pas que </span></em><em><span style="font-size: medium;">toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants.<br /></span></em></p><p style="text-align: justify; padding-left: 40px;"><em><span style="font-size: medium;">(1) qui fêtait le cinquantenaire de Matra Sports.</span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821211" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/02/1626349486.JPG" alt="IMG_4852.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Il est loin le temps où les victoires à l’indice suffisaient à rassasier les écuries françaises. Matra place d’emblée la barre beaucoup plus haut.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><!-- [if gte mso 9]><![endif]--><!-- [if gte mso 10]><![endif]--></p><p align="center"> Matra MS5 formule 2 1966 pilotée par Jo Schlesser, financée par Ford France et BP. Les pneus Avon, les jantes, l'arceau rehaussé et le coq Matra ne sont pas d'époque, à moins qu'il ne s'agisse de la version Gold Cup 1967.</p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821214" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/00/1579969227.JPG" alt="IMG_4846.JPG" /></p><p align="center">C'est par l'intermédiaire de Gérard Crombac que le « bûcheron » Ken Tyrrell rencontre Jean-Luc Lagardère. Ce dernier lui propose l'essai une Matra MS5. Pour se montrer plus convaincant, il affrète la monoplace direction l'Angleterre, Goodwood plus précisément.</p><p align="center">Après quelques tours à son volant, Stewart est déjà totalement convaincu.</p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821215" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/01/3960256219.JPG" alt="IMG_4841.JPG" /></p><p align="center">La décoration des Matra-Tyrrell F2 fit l'objet d'un concours dans la revue Sport-Auto. On apprécie ou pas, il faut se souvenir que Matra (Mécanique Aviation TRAction) est un spécialiste des engins militaires auxquels cette décoration fait irrémédiablement penser.</p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821216" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/2880228363.JPG" alt="IMG_4842.JPG" /></p><p align="center">Elle s'est tellement fait attendre, la Formule 1 française... A un certain moment on a même cru qu'elles allaient être deux, mais le moteur de l'Alpine était encore un peu trop Gordini face aux Cosworth et autres V12. Sans même parler de l’attitude timorée des dirigeants de la Régie.</p><p align="center">Et puis à la fin de 1967, Matra présente un superbe V12, financé en partie par un prêt gouvernemental. Le bruit sera, dixit Lagardère, reconnaissable entre tous.</p><p align="center">Il faut quand même admettre que c’était tout sauf du bluff !</p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/00/619461035.JPG" alt="IMG_4844.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Rappelez-vous Zandvoort 1968. Sous le déluge, on ne fût pas loin d'assister à une victoire 100% française ! (même si les pneus Dunlop,...)</p><p style="text-align: center;">Il faudra juste patienter presque dix ans pour voir le V12 Matra sur la plus haute marche, un peu à la surprise générale.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/01/3699178778.JPG" alt="IMG_4849.JPG" /></p><p style="text-align: center;"> La championne, le chef d’œuvre de Bernard Boyer et de la technologie des coques Matra. J'ai assisté à deux Grand Prix en 1969, à chaque fois il y eut deux MS80 sur le podium.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821223" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/01/3245985186.JPG" alt="IMG_4839.JPG" /></p><p align="center"> Celui qu'on n'a pas eu. Et tout ça pour d'obscures histoires politiques entre P.S.A. et Matra, ce qui força cette dernière à s'acoquiner avec Renault, Espace à la clef.</p><p style="text-align: center;">Mais en évitant toute concurrence interne concernant la Formule 1, bien entendu !</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821222" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/00/3513556843.JPG" alt="IMG_4840.JPG" width="600" height="800" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821225" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/1569732126.JPG" alt="IMG_4853.JPG" /></p><p align="center"> La « vedette » des 24 heures du Mans 1968 est revenue l'année d'après pour une ultime apparition sur scène, confiée cette fois à deux anciens vainqueurs expérimentés, Jean Guichet et Nino Vacarella. Elle a néanmoins gardé son bandeau vert, mais dans une déco plus typée « 1969 ».</p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4821226" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/01/01/3536896958.JPG" alt="IMG_4855.JPG" /></p><p align="center">S'il n'en reste qu'un, ce sera celui-là. Du coté de la passion, Arturo n'est pas loin d'être en pole !</p><p align="center">Peut-être se remémore-t-il cette course épique des 1000km du Nürburgring 1973, où après la pole magistrale de François Cevert sur la Matra 670B, une lutte acharnée entre les deux Ferrari 312PB verra finalement l'italien au comble de la fureur - ou plus exactement son équipier Carlos Pace - terminer second derrière l'équipage Jacky Ickx/Brian Redman.</p><p align="center"> </p><p align="center"><strong><span style="font-size: medium;">par Francis Rainaut</span></strong></p><p align="center"><strong><span style="font-size: medium;">Reportage photographique ©François Blaise</span></strong></p>
Le+Bras Thierry
http://circuitmortel.hautetfort.com/about.html
JACK BRABHAM, pilote, ingénieur et entrepreneur
tag:circuitmortel.hautetfort.com,2014-05-24:5376774
2014-05-24T18:37:00+02:00
2014-05-24T18:37:00+02:00
Un seigneur de la course nous a quittés Sa retraite de la ...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Un seigneur de la course nous a quittés</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4570062" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/02/2634613497.jpg" alt="jack brabham,johen rindt,f1,24 heures du mans,monaco,grands-prix,cooper,judd,matra" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;">Sa retraite de la<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>F1 remonte à la fin de la saison 1970. Auparavant, Sir Jack Brabham avait remporté trois titres de Champion du monde dans la discipline reine. Comme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ayrton Senna, Nelson Piquet, Niki Lauda et Jackie Stewart. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;">Non content d’’être un pilote de premier ordre, Jack Brabham fut aussi un ingénieur talentueux et un entrepreneur audacieux. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Quelques souvenirs</span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;">Je ne me lancerai pas dans une biographie complète du champion australien. J’aimerais le faire, mais le temps me manque et de nombreux articles complets et bien conçus ont été publiés depuis le lundi 19 mai, date de son décès. Je préfère partager trois souvenirs qui m’ont marqué. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4570063" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/02/3103608337.jpg" alt="jack brabham,johen rindt,f1,24 heures du mans,monaco,grands-prix,cooper,judd,matra" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;">Bien que faisant partie des personnes ayant incontestablement <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>réussi dans le milieu très rude du sport automobile, Jack Brabham était resté un homme simple et authentique. Pour preuve, cette anecdote lue à son sujet. Je ne me rappelle plus la référence, mais je suis certain de la fiabilité du souvenir. Pendant les années 60, un journaliste a rapporté avoir vu Jack Brabham quitter un circuit en tractant sa monoplace derrière une R 16. Comme un gentleman-driver rentrant chez lui après son week-end de course. Un autre esprit, une vision de la F1 que Bernie Ecclestone, qui rachèterait l’Écurie Brabham quelques années<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>plus tard, ne comprendrait sûrement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pas aujourd’hui…</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4570068" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/00/1299869934.jpg" alt="jack brabham,johen rindt,f1,24 heures du mans,monaco,grands-prix,cooper,judd,matra" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;">Un autre souvenir fort date du Grand-Prix de Monaco 1970. Ce GP était l’un des rares à être diffusé intégralement et en direct à la télévision à cette époque. Jack Brabham avait 44 ans. Un vétéran ! Pourtant, il avait remporté le premier Grand-Prix de la saison en Afrique du Sud. A Monaco, Jack<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>entame le dernier tour en tête avec une seconde et demie d’avance sur Jochen Rindt. A l’amorce du dernier virage, Jochen <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est revenu à vingt mètres de son rival. Malgré un dernier tour fantastique, il se trouve encore trop loin pour espérer surprendre Jack avant l’arrivée. Le dernier virage saute aux visages des pilotes. Piers Courage, en difficulté avec une voiture presque en panne, est devant l’homme de tête, au milieu de la piste. Jack doit le <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dépasser pour éviter de se faire surprendre par Jochen. Il double, bloque les freins et touche le rail. Jochen est devant. Jack repart et sauve sa deuxième place sur la piste monégasque qui ne pardonne rien. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4570073" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/02/3849934250.jpg" alt="jack brabham,johen rindt,f1,24 heures du mans,monaco,grands-prix,cooper,judd,matra" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;">La même année, en 1970, Jack Brabham court en endurance pour Matra. Aux 24 Heures du Mans, il est associé à François Cevert. L’équipage sera contraint à l’abandon. Mais en fin de saison, les deux hommes s’imposeront aux 1.000 kilomètres de Paris à Montlhéry.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4570075" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/01/1929325173.jpg" alt="jack brabham,johen rindt,f1,24 heures du mans,monaco,grands-prix,cooper,judd,matra" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;">Avec les Jim Clark, Bruce McLaren, Jochen Rindt, Pedro Rodriguez (sans oublier Ricardo Rodriguez – ici avec son frère Pedro - <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et Mike Hawthorn dont j’ai découvert l’histoire alors qu’ils étaient déjà disparus), Dennis Hulme, Jean-Pierre Beltoise, Dan Gurney et d’autres encore, Jack Brabham fait partie des champions qui m’ont fait adorer la course avant même mon dixième anniversaire. De sacrés pilotes, des hommes formidables !</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;">QUELQUES LIENS A SUIVRE </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Portrait de Jim Clark </span></strong><a href="http://0z.fr/PcnDN"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #0000ff;">http://0z.fr/PcnDN</span></span></strong></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Portrait de Ricardo Rodriguez </span></strong><a href="http://bit.ly/1kwABJ1"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #0000ff;">http://bit.ly/1kwABJ1</span></span></strong></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4570076" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/00/3560769398.JPG" alt="jack brabham,johen rindt,f1,24 heures du mans,monaco,grands-prix,cooper,judd,matra" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Quand j’avais 16 ans, les grands pilotes de cette génération étaient mes héros<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></strong><a href="http://bit.ly/1nAL6L2"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #0000ff;">http://bit.ly/1nAL6L2</span></span></strong></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Formule 1, de Jean Périlhon</span></strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">, un roman de course exceptionnel à l’époque des géants <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><a href="http://bit.ly/1eCu0WU"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #0000ff;">http://bit.ly/1eCu0WU</span></span></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">L’art de courir sous la plui</span></strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">e, le roman que Patrick Dempsey veut adapter au cinéma<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><a href="http://0z.fr/D1MlcV"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #0000ff;">http://0z.fr/D1MlcV</span></span></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> </span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Tom Cruise sera bientôt Carroll Shelby au cinéma </span></strong><a href="http://bit.ly/LHGHst"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #0000ff;">http://bit.ly/LHGHst</span></span></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">F1, paris, restaurant de luxe… Rien ne va plus, les F1 tournent </span></strong><a href="http://0z.fr/KXy1G"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #0000ff;">http://0z.fr/KXy1G</span></span></a></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: small;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Thierry Le Bras</span></strong></span></p>
chaparral
http://memorytso.hautetfort.com/about.html
Hit the Road Jack !
tag:memorytso.hautetfort.com,2014-04-01:5326752
2014-04-01T09:02:00+02:00
2014-04-01T09:02:00+02:00
L e doyen des vainqueurs de Grands Prix Sir Jack Brabham fête...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5523483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/2286002291.jpg" alt="jack brabham,matra,françois cevert" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-size: 36pt;">L</span>e doyen des vainqueurs de Grands Prix</em><strong><em> Sir Jack Brabham </em></strong><em>fête ses 88 ans le 2 avril.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>L'occasion pour nous de revenir sur son ultime saison de course en 1970, une sorte de tournée d'adieux aux circuits riche en victoires mais aussi en désillusions.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em>Qu’on en juge, le « vieux tigre » s’engage cette année-là sur tous les fronts, F1, F2, Sport-Prototypes et même Indianapolis ! Pas si mal pour un futur retraité.</em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: medium;"><em>Francis Rainaut</em></span></p><p><!-- [if gte mso 9]><![endif]--><!-- [if gte mso 10]><![endif]--></p><p> <img id="media-4502837" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/00/1847368986.2.jpg" alt="gentexSPH-4.jpg" /><img id="media-4502838" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/00/02/772533361.jpg" alt="images.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>- Photo 1 ©elf séries</p><p>- Photo 3 ©G.Swan</p><p>- Photo 5 ©Sport auto</p><p>- Autres photos ©DR</p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>PS: Brabham m'intimidait trop pour que j'ose lui demander un autographe. François Blaise m'a envoyé une copie du sien. Je l'en remercie.</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4506735" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://memorytso.hautetfort.com/media/02/01/3513538971.JPG" alt="jack brabham,matra,françois cevert" /></p><p><a href="http://www.jackbrabham.com/" target="_blank" rel="noopener"> </a></p><p style="text-align: center;">✦ ✦ ✦</p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em><strong><span style="font-size: medium;">Le 19 mai 2014, Jack est parti retrouver ses amis Jimmy, Bruce, Jochen, Denny,... quelque part dans le firmament où doit certainement exister une sorte de paddock.</span></strong></em></span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="font-size: medium;">Cette note écrite deux mois auparavant prend de ce fait valeur d'hommage.</span></strong></span><br /></em></p><p style="text-align: center;">✦ ✦ ✦</p>
Le+Bras Thierry
http://circuitmortel.hautetfort.com/about.html
LE MANS 68 (3) : Pedro Rodriguez et Lucien Bianchi remportent la mise
tag:circuitmortel.hautetfort.com,2011-09-12:3775647
2011-09-12T16:04:00+02:00
2011-09-12T16:04:00+02:00
Dans les 2 notes précédentes (cf 1ère partie :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3195365" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/00/3571538269.jpg" alt="1968,24 heures du mans,rodriguez,bianchi,ford gt 40,alpine,matra" /></p><p><span style="font-size: small;"><strong><em>Dans les 2 notes précédentes (cf </em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">1ère partie : <a href="http://bit.ly/1dqEzSG"><span style="color: #0000ff;">http://bit.ly/1dqEzSG</span></a> et 2<sup>ème</sup> partie : <a href="http://bit.ly/1llQF1U"><span style="color: #0000ff;">http://bit.ly/1llQF1U</span></a></span></strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span>)<strong><em>, je vous ai raconté la course jusqu’au bout de la nuit mancelle. Le public français exultait toujours le dimanche matin. Pour la première fois depuis bien longtemps, une voiture bleu France figurait aux avant-postes. Les applaudissements crépitaient à chaque passage de la Matra qui se maintenait en seconde position.</em></strong></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">La Ford GT</span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> 40 bleue et orange du Team John Wyer pilotée par Pedro Rodriguez et Lucien Bianchi menait toujours la danse. Malmenée par les Porsche 908 sur les courses de 1000 kilomètres, la Ford GT 40 imposait sa fiabilité et la puissance de son moteur 5 litres sur la distance. Un constat qui conduirait Porsche à réaliser que pour gagner une épreuve très longue, une machine Sport 5 litres possédait des arguments de poids face à un proto 3 litres. Autant dire que ces 24 Heures 1968 ont influencé le développement de la Porsche 917 et de sa future rivale, la Ferrari 512.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3195366" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/656641985.jpg" alt="1968,24 heures du mans,rodriguez,bianchi,ford gt 40,alpine,matra" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Chez Porsche, on avait souffert et on n’espérait plus la victoire du proto 908 3 litres. C’est aussi ça la course. Parfois on gagne, parfois tout va mal et on galère tout le week-end… Tous les team-managers et tous les pilotes connaissent ces moments pénibles.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Drame au Tertre Rouge</span></span></strong></p><p> <span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">« L’Alpine A 220 N° 27 de Mauro Bianchi est sortie de la piste au Tertre Rouge</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> », annonça soudain le speaker officiel. Elle occupait la sixième position. Le silence qui suivit s’accompagna d’une angoisse intense.</span></span></p><p> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Le Tertre Rouge a éliminé beaucoup de voitures dans l’histoire des 24 Heures. Heureusement que ce n’est pas un enchaînement très rapide. Mieux vaut sortir là qu’à plus de 300 à l’heure à la fin des Hunaudières.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3195368" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/01/2680256218.jpg" alt="1968,24 heures du mans,rodriguez,bianchi,ford gt 40,alpine,matra" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Les nouvelles du pilote ne tarderaient pas à tomber. Mauro Bianchi – le grand-père de Jules Bianchi qui se faire maintenant un prénom dans le monde de la course automobile - souffrait de graves brûlures, mais ses jours n’étaient pas en danger.</span></span></p><p> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Que<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ressentit son frère Lucien ce jour-là ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il était <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en tête des 24 Heures du Mans et son frère était gravement blessé. Malgré tout, il devait continuer à piloter au même rythme. Et que pensa Pedro Rodriguez ? Lui qui était passé près de l’exploit 7 ans plus tôt avec son petit frère Ricardo ? Les deux Mexicains faisaient équipe au volant d’une Ferrari. Sans doute Pedro comprit-il mieux que personne l’angoisse de Lucien. Et peut-être, malgré son entente avec son équipier, songea-t-il qu’il aurait aimé courir à nouveau avec Ricardo, le petit frère disparu un jour de Toussaint, à l’âge de 20 ans, aux essais de leur Grand-Prix national, celui du Mexique 1962.</span></span></p><p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Victoire finale de pilotes éclectiques</span></span></strong></p><p> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">La série noire continua pour les voitures bleues. A 12 heures 20, un pneu de la Matra éclata dans les Hunaudières. Personne ne connaîtrait jamais l’origine certaine de ce problème, mais il n’est pas impossible que le pneu ait été détérioré en roulant sur les débris de l’Alpine A 220 au Tertre Rouge. La Matra prit feu et s’immobilisa sur le bord de la piste. C’en était fini des espoirs de voir une voiture bleue sur le podium des 24 Heures 1968. Il faudrait attendre 1972 avant que Matra réalise un superbe doublé, Henri Pescarolo et Graham Hill devançant François Cevert et Ganley. Les voitures françaises remporteraient aussi les deux éditions suivantes avec l’équipage Henri Pescarolo - Gérard Larousse.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3195369" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/3326384270.jpg" alt="1968,24 heures du mans,rodriguez,bianchi,ford gt 40,alpine,matra" /></p><p> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Il restait deux heures trente de course. La GT 40 de tête n’avait plus de rivale. Seuls une sortie de piste ou un problème mécanique pouvaient la priver de la victoire. Mais en sport automobile, la première place n’est acquise qu’une fois le drapeau à damier franchi. La voiture de Pedro Rodriguez et Lucien Bianchi tint bon. A 15 heures, elle inscrivit son nom au prestigieux palmarès des 24 Heures du Mans et apporta à Ford le titre de champion du monde d’endurance 1968. La Porsche 907 de Spoery – Steineman et la 908 de Stommelen – Neeparsch complétaient le podium. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3195371" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/1463133205.jpg" alt="1968,24 heures du mans,rodriguez,bianchi,ford gt 40,alpine,matra" /></p><p> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">La première Alfa, celle de Galli et Giunti s’empara de la quatrième place.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3195373" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/00/3019204525.jpg" alt="1968,24 heures du mans,rodriguez,bianchi,ford gt 40,alpine,matra" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">A défaut de podium avec l’A 220, Alpine remporta l’indice de performance avec les sympathiques petites A 210. Leurs pilotes portaient des noms qui ne tarderaient pas à faire vibrer les amoureux de notre sport préféré : Andruet, Thérier, Wollek, Vinatier, Nicolas, tous de futurs grands pilotes et des personnalités particulièrement attachantes.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3195374" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/01/3962706326.jpg" alt="1968,24 heures du mans,rodriguez,bianchi,ford gt 40,alpine,matra" /></p><p> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Pedro Rodriguez fut avec son frère Ricardo un des premiers « baby-pilotes » de l’histoire de la course automobile. Pedro, l’aîné, commença à courir au volant d’une Jaguar XK 120 à l’âge de quinze ans. Ricardo, son cadet de deux ans, devint Champion des courses de voitures de tourisme au Mexique à quatorze ans. Ils étaient des pilotes éclectiques, capables de jouer les premiers rôles dans toutes les disciplines. L’arrivée en F1 de leur jeune, fougueux et talentueux compatriote Sergio Perez cette année m’a rappelé leur souvenir. J’y reviendrai dans quelques semaines. Lucien Bianchi aussi était un pilote complet capable de s’imposer dans toutes les disciplines. En 1968, avant de remporter Le Mans, il était monté sur le podium du Grand-Prix de Monaco Et à la fin de l’année, il disputait le Marathon Londres – Sydney au volant d’une DS 21. Il était d’ailleurs en tête de ce rallye à quelques kilomètres de l’arrivée lorsqu’une voiture de touristes imprudents vint le percuter. La responsabilité de Lucien Bianchi n’était aucunement engagée dans l’accident. Sans cet aléa, il aurait remporté le premier Londres – Sydney.</span></span></p><p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Et les autres ?</span></span></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Impossible de parler de toutes les voitures dans cette note sans bafouer les règles de base de l’écriture web avec lesquelles j’ai déjà pris quelques libertés en allongeant mon texte au-delà du raisonnable. Quand on aime – la course – on ne compte pas (les signes et espaces) avec la fonction « statistiques » du <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>traitement de texte. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3195375" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/02/2252519742.jpg" alt="1968,24 heures du mans,rodriguez,bianchi,ford gt 40,alpine,matra" /></p><p style="text-align: left;"> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Peut-être un jour l’idée de raconter la course d’un des pilotes non cités aujourd’hui après avoir recueilli un nouveau témoignage ou une nouvelle anecdote me conduira-t-elle à mettre en ligne un nouveau chapitre de l’histoire de ces 24 Heures 1968 pas tout à fait comme les autres. En attendant, deux infos complémentaires avant de conclure. En GT, le Belge Jean-Pierre Gaban associé à son compatriote Roger Van der Schrick imposait sa Porsche 911 T. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3195381" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/02/3375707341.jpg" alt="1968,24 heures du mans,rodriguez,bianchi,ford gt 40,alpine,matra" /></p><p style="text-align: left;"> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Les petites Alpine A 110 des hommes de l’Ouest <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Bourdon – Nusbaumer – Pouteau (N° 61) et de Colomb – Lacarreau (N° 51) bouclaient vaillamment l’épreuve. N’ayant pas parcouru une distance suffisante, elles ne figureraient malheureusement pas sur le classement officiel. Qu’importe, les Berlinettes se vengeraient de cet affront sur les routes du monde entier en devenant les terreurs des rallyes nationaux et internationaux.</span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">QUELQUES LIENS A SUIVRE</span></span></p><p><strong><span style="color: #1f497d; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Les nouvelles publications de CIRCUIT MORTEL sont désormais mises en ligne sur </span></strong><a href="http://circuitmortel.com/"><strong><span style="color: #1f497d; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://circuitmortel.com</span></strong></a></p><p> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Quand Pedro Rodriguez pilotait une Porsche 917</span></span></strong></p><p> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><a href="http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/06/06/belles-de-course-les-porsche-917.html"><span style="color: windowtext;"><span style="font-size: small;">http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/06/06/belles-de-course-les-porsche-917.html</span></span></a></span></strong></p><p> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">La Triumph Spitfire a couru au Mans</span></span></strong></p><p> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><a href="http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/07/12/quand-la-triumph-spitfire-faisait-planer-la-jeunesse.html"><span style="color: windowtext;"><span style="font-size: small;">http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/07/12/quand-la-triumph-spitfire-faisait-planer-la-jeunesse.html</span></span></a></span></strong></p><p> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Un excellent site consacré aux Alpine dans l’ouest</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><a href="http://www.alpine-grand-ouest.com/actu-ago/actu-alpine-grand-ouest.html"><span style="color: windowtext;"><span style="font-size: small;">http://www.alpine-grand-ouest.com/actu-ago/actu-alpine-grand-ouest.html</span></span></a></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Quelques jeux de mots autour du sport automobile, de la cuisine et des sports de combat</span></span></strong></p><p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><a href="http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-question-de-vocabulaire-81262654.html"><span style="color: windowtext;"><span style="font-size: small;">http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-question-de-vocabulaire-81262654.html</span></span></a></span></strong></p><p> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">Thierry Le Bras</span></span></strong></p>
ArnaudMercier
http://affairesversailles.hautetfort.com/about.html
Vélizy : Carmat inaugure une ”salle blanche”
tag:affairesversailles.hautetfort.com,2009-11-17:2471489
2009-11-17T08:13:00+01:00
2009-11-17T08:13:00+01:00
Vélizy : Carmat inaugure une "salle blanche" Créée en juin 2008, la...
<p><strong><span style="font-family: Arial; color: #000080; font-size: x-small;">Vélizy : Carmat inaugure une "salle blanche"</span></strong></p> <p><br /> <span style="font-family: Arial; font-size: x-small;">Créée en juin 2008, la jeune entreprise biomédicale Carmat est née d'une étroite collaboration entre le professeur Carpentier, chirurgien cardiaque, et EADS (Matra). Aujourd'hui l'entreprise innovante, située à Vélizy-Villacoublay, emploie une quarantaine de personnes qui travaillent sur un projet (le plus avancé au niveau mondial) de cœur artificiel. L'inauguration d'une "salle blanche" où seront fabriquées les prothèses destinées aux essais cliniques sur l'homme (dès 2011), marque le passage de la phase de conception à celle de la fabrication.</span></p> <p><i><span style="font-family: Arial; color: #808080; font-size: x-small;">Toutes les Nouvelles - Versailles - St-Quentin 04-11-09/p.11</span></i></p> <p>Source : <a href="http://www.versailles.cci.fr/CCIVActu.nsf/nFA/9FA68C97DD53B5E2C12572F1004D77E7?OpenDocument">http://www.versailles.cci.fr/CCIVActu.nsf/nFA/9FA68C97DD53B5E2C12572F1004D77E7?OpenDocument</a></p> <p><i><span style="font-family: Arial; color: #808080; font-size: x-small;"><br /></span></i></p> <p> </p> <div class="boxtitleless-decorator1" id="box-mybox1742571"> <div class="boxtitleless-decorator2"> <div class="boxtitleless-decorator3"> <div class="link-note"><iframe scrolling="no" allowtransparency="true" hspace="0" vspace="0" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://zbox.zanox.com/ppb/?312547C908908646S0&DefaultURL=&master=11&page=126&ma_website_id=183924&ttbg=#FFFFFF" frameborder="0" height="200" width="200" name="zanox_adbox_frame"></iframe></div> </div> </div> </div> <div class="boxtitleless-decorator1" id="box-mybox1727747"> <div class="boxtitleless-decorator2"> <div class="boxtitleless-decorator3"> <div class="link-note"></div> </div> </div> </div> <p> </p>