Last posts on massu2024-03-29T15:05:12+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/massu/atom.xmlHISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html70ème anniversaire de la bataille de Dompairetag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2014-09-22:54525892014-09-22T10:19:00+02:002014-09-22T10:19:00+02:00 La voie de la 2 e DB a été officiellement inaugurée hier au pied du...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">La voie de la 2<sup>e</sup> DB a été officiellement inaugurée hier au pied du monument Leclerc de Madonne-et-Lamerey. L’occasion aussi de fêter le 70<sup>ème</sup> anniversaire de la bataille de Dompaire (12-15 septembre 1944).</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/3148445338.jpg" target="_blank"><img id="media-4698179" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/2315259401.jpg" alt="lorraine,vosges,dompaire,bataille de dompaire,leclerc,massu,2e db" /></a>La bataille de Dompaire, ils s’en souviennent comme si c’était hier. Les anciens de la 2<sup>e</sup> DB, venus assister aux cérémonies de commémoration du 70<sup>ème</sup> anniversaire de l’événement mais aussi à l’inauguration nationale de la voie de la 2<sup>ème</sup> DB, étaient aux premières loges dimanche 21 septembre. Héros de cette journée si particulière, pleine d’émotion et de souvenirs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Eux, les hommes du général Leclerc guidés dans leurs pas par la soif de liberté et le serment de Koufra de 1941. Ces hommes valeureux dont fait partie le colonel Maurice Courdesses, aujourd’hui président de l’association des anciens de la 2<sup>ème</sup> DB. « Cette journée est magnifique. Tous ces souvenirs d’il y a 70 ans qui remontent à la surface. Nous sommes encore 730 de la 2<sup>ème</sup> DB et nous sommes aujourd’hui avec les jeunes qui feraient exactement la même chose que ce que nous avons fait si les circonstances affreuses qu’on a connues se reproduisaient… Aujourd’hui c’est à vous, les jeunes, que je m’adresse pour que soient éliminées ces barbaries, ces forces du mal. Nous avons vaincu, nous en sommes fiers mais nous vous passons le flambeau. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/204470258.jpg" target="_blank"><img id="media-4698180" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/736789418.jpg" alt="lorraine,vosges,dompaire,bataille de dompaire,leclerc,massu,2e db" /></a>En cette journée si particulière, et malgré l’absence de Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, l’Histoire est remontée à la surface, pour transmettre, aux générations futures, un message de paix et de liberté. « Il nous faut aujourd’hui passer du devoir de mémoire au travail de mémoire et les bornes de la 2<sup>ème</sup> DB sont des outils indispensables pour expliquer notre histoire, atteste François Martin, maire de Madonne-et-Lamerey sous les regards de Charles Leclerc de Hauteclocque, fils du maréchal Leclerc, de la veuve du général Massu, et du général Cuche, président de la Fondation Maréchal Leclerc. Des mots forts qui ont résonné dans l’esprit des enfants du RPI de Madonne-et-Lamerey et de Damas-et-Bettegney. Le Chant des partisans, hymne de la résistance française pendant l’Occupation, entonnés <em>a cappella</em> par les plus jeunes restera comme un moment fort des transmettre la mémoire. Pour que jamais l’Histoire ne tombe dans l’oubli.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">[d’après Vosges Matin]</span></p><p> </p>
Pataouetehttp://patawet.hautetfort.com/about.htmlLa Semaine des Barricadestag:patawet.hautetfort.com,2010-11-24:29953002010-11-24T07:15:00+01:002010-11-24T07:15:00+01:00 La semaine des barricades désigne les journées insurrectionnelles qui se...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">La semaine des barricades désigne les journées insurrectionnelles qui se sont déroulée du 24 janvier au 1 février 1960 à Alger durant la Guerre d'Algérie (1954-1962). Son instigateur <strong>Pierre Lagaillarde</strong> (28 ans) député d'Alger (et ex-parachutiste) ainsi que ses acolytes <strong>Joseph Ortiz</strong> (47 ans), patron du bar algérois le Forum, et <strong>Robert Martel </strong>(42 ans), agriculteur de la Mitidja, organisent une manifestation au cours de laquelle une partie de la population algérienne d'origine européenne et musulmane manifeste son mécontentement face à la mutation en métropole du général Massu, le 19 janvier 1960, sur décision du président Charles de Gaulle. Des barricades sont dressées rue Michelet et rue Charles Péguy.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Lors de son discours du 16 septembre 1959, le général de Gaulle évoque le <strong>« droit des Algériens à l'autodétermination »</strong> et propose trois solutions : sécession, francisation ou association. Qu'une solution autre que française soit envisagée au conflit qui dure depuis 5 ans est jugé inacceptable aussi bien par la population française d'Algérie, que par beaucoup de militaires d'active.</span></p><h2>L'affaire Massu</h2><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le 18 janvier 1960 lors d'une entrevue accordée à Hans Ulrich Kempski, journaliste au quotidien ouest-allemand Süddeutsche Zeitung, le général parachutiste Massu, «héros local» de la Bataille d'Alger (1957) et du Putsch d'Alger (1958), a commis une enfreinte envers le devoir de réserve lié à sa profession et un « crime de lèse-majesté » envers le chef de l'Etat; ce qui lui a valu son départ d'Algérie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Les circonstances de cette mutation sont directement liées à un passage équivoque paru dans le journal allemand où l'officier émet son scepticisme quant à la conduite des affaires algériennes par l'Élysée : « De Gaulle était le seul homme à notre disposition. Peut-être l'armée a-t-elle fait une erreur ». Bien que Massu ait toujours contesté avoir tenu de tels propos, l'article est paru dans la presse internationale et Paris a mis en doute sa loyauté ce qui a entraîné son rapatriement immédiat en métropole.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">En fait, cette mutation rendit un fier service à Massu puisqu'elle l'éloigna du secteur algérien et lui évita de sombrer dans la félonie dont furent accusé et condamné ses acolytes de mai 58 dont il était le chef. De Gaulle ne semble pas lui en avoir tenu rigueur puisque c'est vers lui qu'il se tourna en mai 68 pour se faire "remonter les brettelles".</span></p><h2>Chronologie des journées insurrectionnelles</h2><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Dimanche 24 janvier</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/02/01/3335224742.2.jpg" target="_blank"><img id="media-2759494" style="margin: 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/02/01/967161832.2.jpg" alt="Image3.jpg" /></a></p></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">La manifestation débute à Alger le 24 janvier, mais il s'avère que les membres de l'armée française ne s'associeront pas à un mouvement insurrectionnel. Le Général Challe prévient les insurgés qu'il fera tirer si la Délégation générale (ex Gouvernement Général) est investie. Joseph Ortiz décide alors de se replier dans le bâtiment de la Compagnie algérienne, au balcon duquel il prononcera un discours de ralliement à la population « L'Algérie doit choisir, être française ou mourir ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><p style="text-align: center;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/01/01/3766806029.jpg" target="_blank"><img id="media-2759493" style="margin: 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/01/01/1719575813.jpg" alt="balcon.jpg" /></a></p>Il fait dresser des barricades autour, gardées par des hommes en armes, membres de son mouvement, le Front national français, ou bien des Unités Territoriales, réservistes participant par roulement au maintien de l'ordre. Pierre Lagaillarde fait de même à l'Université, quartier des facultés, où il établit son poste de commandement surnommé « Alcazar ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Vers 18 heures, les gendarmes mobiles et les CRS reçoivent l'ordre de faire évacuer les manifestants. Un coup de feu est tiré déclenchant une fusillade nourrie. Les parachutistes tardent à s'interposer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le bilan est lourd. 14 gendarmes sont tués, ainsi que 6 manifestants. Il y a environ 150 blessés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Lundi 25 janvier</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><p style="text-align: center;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/01/02/1218585227.jpg" target="_blank"><img id="media-2759495" style="margin: 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/01/02/1662218052.jpg" alt="Image97.jpg" /></a></p>Le lundi 25 janvier, le délégué général Paul Delouvrier et le chef des armées en Algérie, le général Challe sont en position difficile. Si l'armée ne s'est pas ralliée aux insurgés, Challe sait qu'une partie importante de ses subordonnés leur est favorable et qu'il ne peut donner l'ordre de tirer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Michel Debré, premier ministre, et Pierre Guillaumat, ministre des Armées, se rendent à Alger et réalisent la gravité de la situation. Le colonel Antoine Argoud leur annonce que, si de Gaulle ne veut pas renoncer à l'autodétermination, « les colonels se chargeront de l'y contraindre ». La pression d'Argoud sur Delouvrier se poursuivra dans la journée du 26 janvier. Paul Delouvrier décide alors de fuir Alger. Il convainc le général Challe de se replier avec lui. Auparavant, Delouvrier enregistre un discours appelant la population à la raison. Il y propose également le pardon à Ortiz et Lagaillarde, ce qui lui sera reproché par Paris.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Jeudi 28 janvier</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Delouvrier et Challe se rendent le 28 janvier à la base aérienne de Reghaïa et y installent leur nouveau quartier général.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Vendredi 29 janvier</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le président Charles de Gaulle (en uniforme de général) fait une allocution télévisée. Il appelle l'armée à ne pas se joindre aux insurgés, qu'il condamne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Samedi 30 janvier</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le discours du président, ainsi que celui de Delouvrier portent leur fruit, aussi bien auprès des soldats que des membres des Unités Territoriales dont la plupart des membres abandonnent peu à peu les barricades. Seuls les plus déterminés poursuivent le mouvement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Dimanche 31 janvier</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Des négociations sont menées pendant toute la journée du dimanche 31 pour obtenir la reddition des insurgés. Joseph Ortiz s'enfuit dans la nuit du dimanche au lundi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Lundi 1 février</span></p><p><em><p style="text-align: center;"><em><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/00/02/2171684322.jpg" target="_blank"><img id="media-2759483" style="margin: 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/00/02/394199680.jpg" alt="Image89.jpg" /></a></em></p></em></p><p style="text-align: center;"><em>Pierre Lagaillarde, dans son uniforme de sous-officier parachutiste de réserve («tenue Léopard »),durant la semaine des barricades.</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le 1er février, Pierre Lagaillarde et ses partisans organisés en colonne, se rendent aux parachutistes du 1er REP qui leur rendent les honneurs militaires.</span></p><h2>Conséquences</h2><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le bilan fait état d'environ une vingtaine de morts et 150 blessés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Cette semaine marque une escalade des partisans de l'Algérie française. Elle s'inscrit à la suite de la journée du 13 mai 1958 et préfigure la tentative de coup d'État du 22 avril 1961. La répression est sévère : Les Unités Territoriales créées en 1955 sont dissoutes à l'issue de cette insurrection ainsi que les 5è bureaux. Les volontaires peuvent s'engager dans le Commando Alcazar du 1er REP qui est spécialement créé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Elle est également le symbole d'une fracture entre Français : d'un côté les Français de métropole las de cette guerre et qui soutiennent la proposition d'autodétermination du président de Gaulle, et d'autre part, les Français d'Algérie qui se sentent trahis et abandonnés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Elle montre aussi le trouble qui sévit dans l'armée, celle-ci se divisant entre allégeance au gouvernement légal de Paris et soutien à la population française d'Algérie. Le Général Challe, qui venait d'obtenir la victoire sur le terrain est limogé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Les meneurs sont arrêtés et emprisonnés et jugés par un tribunal militaire en Métropole. Le procès dit « des Barricades » se tient à Paris au mois de novembre 1960. Les accusés Pierre Lagaillarde et Joseph Ortiz, mis en liberté provisoire pour la durée du procès, s'enfuient à Madrid, Espagne où ils fondent l'OAS en décembre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Tous deux sont jugés par contumace mais bénéficient de l'amnistie présidentielle en 1968.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Il faut aussi constater, sur le diaporama ci-joint que j'essaye vous proposer que, cette fois encore, les foulles qui rejoignent la rue Michelet sont très "Bigarées". De nombreux indigénes accompagnent les européens, anciens combattants, fonctionnaires de l'administration française ou ouvriers agricoles entrainés par leur Patron ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">En tout cas ils sont nombreux sur les photos et triste retournement de l'histoire ils figureront très certainement parmis les victimes de l'OAS.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Autre petite remarque, il faut dire que c'était l'hiver et qu'il pleuvait, les femmes européennes portent trés souvent un foulard qui n'a rien d'islamique...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><a id="media-2759515" href="http://patawet.hautetfort.com/media/02/02/3295128684.pps">souvenirs_barricades.pps</a><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><br /></span></p>
Pataouetehttp://patawet.hautetfort.com/about.htmlEcho d'Alger le 13 Mai 58tag:patawet.hautetfort.com,2010-08-14:28434692010-08-14T07:14:00+02:002010-08-14T07:14:00+02:00 Des amis m'ont fait le plaisir de me confier un numéro spécial de l'Echo...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Des amis m'ont fait le plaisir de me confier un numéro spécial de l'Echo d'Alger paru le 13 mai 1959 (me semble-t-il).</span></span></p> <div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/02/01/820481889.JPG" target="_blank"><img id="media-2578886" style="margin: 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/02/01/1686886777.JPG" alt="IMG_3885.JPG" name="media-2578886" /></a></span></div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Cet exemplaire était conservé dans une maison du Sud de l'Ardèche par une grand-mère probablement concernée par un fils appelé du contingent.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Mais il faut aussi considérer que les métropolitains étaient très inquiets de la tournure des événements à Alger et leurs répercussions évidentes sur la politique nationale.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/01/01/1086152107.jpg" target="_blank"><img id="media-2578887" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/01/01/1427415308.jpg" alt="Lagaiillarde Monument 001.jpg" name="media-2578887" /></a>Première remarque, la journée débute à 12 h 00 par une évocation d'un ancien parachutiste : Lagaillarde, qui revêtu de sa tenue de combat déclare : "à partir de maintenant je me considère comme un insurgé". Quand on sait le rôle prépondérant de Lagaillarde dans les événements activistes successifs d'Alger et jusqu'à la création de l'OAS…</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Ensuite, il faut noter que les photos de foules (du 13 mai) représente toute la population d'Alger européens et musulmans, réuni ensemble avec le même objectif et souriant. Il est vrai, que les jours suivants, des rassemblements d'Indigènes furent organisés, à grand <a href="http://patawet.hautetfort.com/media/00/01/1038690049.jpg" target="_blank"><img id="media-2578928" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/00/01/237241204.jpg" alt="Sourire.jpg" name="media-2578928" /></a>renfort de camions militaires, jusqu'au fameux bucher ou les fatmas vinrent bruler leur Haïk. Mais, là, le 13 il s'agit d'une manifestation spontanée et photos et dessin sreprésente une foule souriante.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/00/00/509857958.jpg" target="_blank"><img id="media-2578897" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/00/00/1452478663.jpg" alt="Généraux 001.jpg" name="media-2578897" /></a>A la fin de la journée, les manifestants réclament la création d'un Comité de Salut Public, civil et militaire mais il est constitué sous la présidence du Général Jacques MASSU. Le général SALAN réclame la constitution à Paris d'un Gouvernement de Salut Public. Selon l'expression, Massu a "sauté" sur le plateau des Glières. En fin de journée, la foule s'écarte pour laisser l'accès du Gouvernement Général à une compagnie regroupant tout ce que l'Algérois peut comprendre de généraux et Officiers supérieurs.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Le 15 mai, le Général De Gaulle déclare : <em>"La dégradation de l'Etat entraine infailliblement l'éloignement des peuples associés; le trouble dans les armées au combat, la perte de l'indépendance…" " Aujourd'hui, devant les épreuves qui montent de nouveau vers le pays, qu'il sache que je me tiens prêt à assumer les pouvoirs de la République."</em></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">C'est bien une manifestation populaire, soutenu par les militaires qui acheva la pauvre et éphémère IVème République et qui permis heureusement de rester sous un régime démocratique, la Vème.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Petite précision personnelle, je ne sais plus le nombre de fois ou j'ai longé la Place du Forum, pour aller au Stade Leclerc par exemple, depuis j'y suis retourné par 2 fois et à chaque fois ma réflexion est : comment cette place a-t-telle pu accueillir les 100.000 manifestants annoncés sans mouvement de foule et piétinement. Heureusement car cela aurait surement changé le cours de l'Histoire.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Je manque un peu de place pour afficher les photos plus grandes, mais si vous cliquez dessus vous ouvrirez une nouvelle page que vous pourrez agrandir. Cependant, il s'agit de vieilles photos d'un journal jaunis...</span></span></p> <div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/02/02/1459230368.JPG" target="_blank"><img id="media-2578916" style="margin: 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/02/02/590062505.JPG" alt="IMG_3886.JPG" name="media-2578916" /></a></span></div> <p style="text-align: justify;"> </p> <p> </p>