Last posts on marxiste2024-03-29T06:32:53+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/marxiste/atom.xml.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlAfrique du Sud: Un politicien marxiste appelle ses partisans à « tuer les Blancs », en déclarant « nous allons tuer leurtag:pdf31.hautetfort.com,2018-12-16:61133232018-12-16T10:00:00+01:002018-12-16T10:00:00+01:00 Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2018 Par Sebastien de Lyon...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2018</p><div id="home-main"><article id="post-area" class="post-1126297 post type-post status-publish format-image hentry category-monde category-politique category-securite category-societe tag-afd tag-afrique-du-sud tag-andile-mngxitama tag-blancs tag-blf tag-marxisme tag-marxiste tag-racisme tag-socialiste tag-tuer tag-tueurs post_format-post-format-image"><div class="post-extra-panel" style="text-align: right;">Par <a title="Articles par Sebastien de Lyon" href="https://www.fdesouche.com/author/sebastien-de-lyon" rel="author">Sebastien de Lyon</a> le 14/12/2018 </div><div id="content-area"><p><span style="font-size: 10pt;"><img class="alignnone size-medium" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://i.dailymail.co.uk/1s/2018/12/13/09/7371274-6491151-image-a-12_1544693273792.jpg" width="532" height="355" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Andile Mngxitama, président de Black First Land First (BLF), s’exprimait lors d’un rassemblement le week-end à Potchefstroom, près de Johannesburg, lorsqu’il a tenu ces propos violents.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">(…)</span></p><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;"><strong>« Vous tuez l’un de nous, nous tuerons cinq des votre. Nous allons tuer leurs femmes, nous allons tuer leurs enfants, nous allons tuer tout ce que nous trouvons sur notre chemin. »</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mngxitama fait alors signe à la foule:</span></p><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;"><strong>« Pour chacun d’entre eux, nous en tuerons combien? »</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La foule récite en retour: « Cinq » Mngxitama répète, « Pour chacun d’entre eux? » et la foule répond: « Cinq ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce va-et-vient est répété plusieurs fois jusqu’à ce que Mngxitama continue sa diatribe et appelle jusqu’à la mise à mort des chiens et des chats appartenant aux Blancs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il dit:</span></p><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;"><strong>« Nous allons tuer leurs enfants, nous allons tuer leurs femmes, nous allons tuer leurs chiens, nous allons tuer leurs chats, nous allons tuer n’importe quoi. »</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mngxitama a depuis affirmé que ces propos avaient été sortis de leur contexte</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="text-align: justify;"><iframe width="698" height="573" id="molvideoplayer" title="MailOnline Embed Player" src="https://www.dailymail.co.uk/embed/video/1823482.html" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen="allowfullscreen" data-mce-fragment="1"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.dailymail.co.uk/news/article-6491151/Black-South-African-politician-says-kill-whites-kill-children-women.html">DailyMail</a> via <a href="https://www.fdesouche.com/1126297-afrique-du-sud-un-politicien-marxiste-appelle-ses-partisans-a-tuer-les-blancs-en-declarant-nous-allons-tuer-leurs-enfants-et-leurs-femmes">fdesouche</a></span></p></div></article></div>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlJe suis Charlietag:fanzine.hautetfort.com,2015-01-10:55306592015-01-10T15:26:05+01:002015-01-10T15:26:05+01:00 Publié par le dessinateur marxiste (en lutte contre la religion de la...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong>Publié par le dessinateur marxiste (en lutte contre la religion de la propriété) Fanch ar Ruz sur <span style="text-decoration: underline;"><a title="Blog Fanch ar Ruz" href="http://blog.fanch-bd.com/" target="_blank"><span style="color: #000000; text-decoration: underline;">son blog</span></a></span> :</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-4843606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/00/1624885238.jpg" alt="webzine,bd,fanzine,zébra,gratuit,bande-dessinée,caricature,charlie-hebdo,fanch ar ruz,marxiste,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlUn pape marxiste ?tag:lapinos.hautetfort.com,2013-12-22:52532232013-12-22T16:40:01+01:002013-12-22T16:40:01+01:00 Le reproche a été fait au pape François d'être marxiste par des idéologues...
<p style="text-align: justify;"><strong>Le reproche a été fait au pape François d'être marxiste par des idéologues libéraux américains, à la suite de discours condamnant les méthodes économiques libérales.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Disons-le d'emblée, la critique marxiste serait dépourvue d'intérêt si elle consistait dans la remise en cause des méthodes économiques libérales, puisqu'un tel discours revient à pisser dans un violon et, en définitive, à conforter l'idéologie libérale comme la doctrine la plus pragmatique et rationnelle.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Karl Marx n'envisage pas le libéralisme tel qu'il se définit lui-même, mais tel qu'il est du point de vue historique, comme une composante du totalitarisme. Sans l'appui de l'Etat et de ses pouvoirs régaliens extraordinaires, la constitution de monopoles industriels et bancaires n'aurait pas été possible. La concurrence et la compétition qui, selon les idéologues libéraux sont facteurs de liberté économique, conduisent au contraire selon Marx à la constitution de positions économiques dominantes inexpugnables. Le monopole sur l'arme nucléaire est un exemple de monopole où ce double aspect régalien et capitaliste est perceptible, puisqu'il permet largement aux nations capitalistes surendettées de "tenir en respect" leurs créanciers, sans quoi elles ne pourraient poursuivre leurs objectifs de croissance et s'effondreraient. L'explication marxiste des guerres mondiales est loin de l'explication stalinienne pittoresque d'un accès de folie fachiste. Même Hegel, pourtant si peu lucide sur la décadence scientifique de l'Occident, ne conçoit pas Napoléon comme un homme vraiment libre de ses actes, mais plutôt comme l'acteur principal d'un opéra qui en ignore le livret.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Marx souligne en outre combien les valeurs judéo-chrétiennes s'accordent avec ce plan de développement capitaliste. Et, indéniablement, l'idée de modernité est indissociable des valeurs judéo-chrétiennes : les utopies modernes totalitaires portent la marque du judéo-christianisme, qu'elles soient athées ou non. Du point de vue païen antihistorique synthétisé par Nitche, l'éthique moderne est une culture de mort irrationnelle. Nitche oppose ainsi à l'éthique et l'économie modernes les exigences de l'art et de la culture de vie païenne. Ce que la doctrine de Nitche occulte, d'une manière vraisemblablement volontaire, c'est la subversion du message évangélique opérée par ces valeurs dites "judéo-chrétiennes". Autrement dit, le progrès social et l'équité sociale sont des objectifs chrétiens truqués et catastophiques selon Nitche ; en réalité, il n'en est rien, les évangiles sont purs de tout motif de justice sociale. Ils ne permettent pas plus de légitimer la tyrannie que la révolte populaire ou la démocratie, bien que la plupart de leurs traductions ont servi cette fin.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>La logique païenne de Nitche cède sous le poids de la nécessité de faire porter la responsabilité de la subversion ou de l'inversion des valeurs au peuple, aux faibles, aux ratés, contre la démonstration de Shakespeare que cette subversion répond essentiellement aux besoins des élites morales et politiques occidentales. Ainsi les personnages qui, dans le théâtre de Shakespeare, tentent l'impossible conciliation de l'esprit chrétien et de la volonté politique, ou bien l'incarnent par l'usage de symboles usurpés, sont-ils représentatifs de l'antichristianisme et de sa montée en puissance au cours de l'histoire moderne. Shakespeare a conscience que la rétractation du monde au catholicisme ou à l'universalisme n'est pas le satanisme le plus brutal et aristocratique, à la manière de Nitche, mais bien l'invention du providentialisme le plus abstrait et fragile, anthropologique afin de préserver intactes les visées de l'élite.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Le totalitarisme s'impose donc, contre la critique rationaliste de Nitche, en dépit de son caractère ubuesque et de l'effritement de la responsabilité politique qu'il entraîne, au grand dam des partisans réactionnaires du "politique d'abord", parce qu'il est le mieux adapté. L'aliénation du monde est la réponse du monde à la révélation chrétienne.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Où le marxisme rencontre le christianisme, c'est lorsqu'il définit l'Etat moderne comme un facteur d'aliénation et une idole dont l'analogie avec le veau d'or n'est imperceptible que pour quelques puritains socialistes.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Voilà pourquoi le Messie n'est pas venu apporter la paix au monde ; parce que celui-ci ne peut la concevoir autrement que comme l'ordre, fondé sur l'illusion de l'éternel retour, quand le christianisme affirme que l'émancipation de l'ordre naturel est possible. Si l'équilibre du monde était possible, la décélération prônée par certains, alors Nitche aurait raison : le christianisme ne serait qu'une pure invention, et l'histoire un leurre.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Comme les évangiles n'ont aucune solution pour rendre le monde plus juste, non seulement le pape et les actionnaires des doctrines chrétiennes sociales ne sont pas marxistes (la conception de la science selon Marx, comme étant "hors du monde" ou répondant peu à ses besoins, est très proche de la conception chrétienne de dieu), mais ils ne sont pas chrétiens. Si les institutions chrétiennes avaient le monopole du salut, elles ne seraient pas irrémédiablement divisées sur ses solutions - irrémédiablement, car l'apocalypse est à l'oeuvre et l'histoire ne repasse pas les plats. </strong></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlPrintemps des antipoètestag:lapinos.hautetfort.com,2009-07-27:22695632009-07-27T07:39:00+02:002009-07-27T07:39:00+02:00 Pour un matérialiste marxiste comme moi, rien de pire humainement qu'un...
<p style="text-align: justify;"><b>Pour un matérialiste marxiste comme moi, rien de pire humainement qu'un femme qui veut qu'on l'aime pour son intelligence. Surtout si cette femme est d'une grande beauté.</b></p>
Gaëlle Mannhttp://gaelle.hautetfort.com/about.htmlAimé Césaire bien digne du Panthéontag:gaelle.hautetfort.com,2008-04-18:15699672008-04-18T00:57:03+02:002008-04-18T00:57:03+02:00 Aimé Césaire est né à Basse Pointe en Martinique le 26 juin 1913....
<table width="85%" cellpadding="0" cellspacing="0"> <tbody> <tr> <td colspan="3" valign="top" class="contrast"> <p>Aimé Césaire est né à Basse Pointe en Martinique le 26 juin 1913. Son père était instituteur et sa mère couturière. Ils étaient 6 frères et soeurs.Son père disait de lui "quand Aimé parle, la grammaire française sourit..."<br /> <br /> <br /> Après avoir obtenu son baccalauréat et le "Prix de l'élève le plus méritant", il obtient une bourse et arrive à Paris en 1931 pour poursuivre ses études, qui le conduiront du lycée Louis-le-Grand à l'École normale supérieure. En 1934, il fonde la revue l'Etudiant noir avec Senghor, Damas, Sainville et Maugée.<br /> <br /> <br /> En 1936 il commence à écrire. Père du mouvement de la négritude, il déposera sur un cahier d'écolier les mots de la colère, de la révolte et de la quête identitaire donnant ainsi naissance à son oeuvre poétique majeure, <i>le Cahier d'un retour au pays natal</i>, publié en 1939 date de son retour en Martinique. Il enseigne au lycée de Fort de France. En 1941, il fonde la revue Tropiques.<br /> <br /> <br /> <font color="#FF0000"><strong>Il s'engage en politique dans les rangs du Parti communiste français qu'il quittera en 1956 pour fonder deux ans plus tard le Parti progressiste martiniquais (PPM).</strong></font> En 1945 il devient maire de Fort-de-France et député de la Martinique. Son Discours sur le colonialisme (1950) dira sous la forme du pamphlet toute son hostilité au colonialisme européen. La politique, la poésie mais aussi le théâtre. Césaire est, également, dramaturge. Sa pensée se trouve au carrefour de trois influences: <font color="#FF0000"><strong>la philosophie des Lumières, le panafricanisme et le marxisme.</strong><br /> <br /></font><br /> <i>Moi, Laminaire</i> publié en 1982 et <i>La poésie</i> (Seuil ) en 1994 sont les derniers livres en date. En 1993, il met un terme à une longue carrière parlementaire. Il a été maire de Fort-de-France plus de cinquante ans. Aux dernières élections municipales en 2001 il a passé le flambeau à Serge Letchimi.</p> <p><br /> <br /> <br /> </p> </td> <td valign="top"> <p class="title"> </p> <p><br /> <br /> </p> </td> </tr> </tbody> </table>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlL’affaire Fleury ou le regard hémiplégique du milieu enseignant.tag:hoplite.hautetfort.com,2008-02-26:14857722008-02-26T20:02:00+01:002008-02-26T20:02:00+01:00 Université de Poitiers : tollé contre l'arrivée d'un ex-dirigeant du...
<div style="padding-right: 4pt; padding-left: 4pt; padding-bottom: 1pt; padding-top: 1pt; border: windowtext 1pt solid"><font size="3"><font face="Times New Roman"><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/02/1830418110.jpg"></a><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/02/1830418110.jpg"></a>Université de Poitiers : tollé contre l'arrivée d'un ex-dirigeant du GUD.</font></font> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Des étudiants de l'université de Poitiers, soutenus par la présidence, par des enseignants et des élus locaux, se mobilisent pour refuser l'affectation d'un professeur, Benoît Fleury, en raison de son passé au sein du mouvement d'extrême droite GUD (Groupe union droit). Une pétition a été lancée et a recueilli plus de 250 signatures, dont celles de trois députés socialistes de la Vienne et du doyen de l'UFR de sciences humaines et arts. Reçu major à l'agrégation d'histoire du droit, M. Fleury a pu choisir l'université où il voulait enseigner et son choix s'est porté sur Poitiers.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Selon le président de l'université, Jean-Pierre Gesson, "les affectations ne posent pas de problème la plupart du temps", mais la venue de M. Fleury "est une source de trouble". Dans un communiqué publié lundi 25 février, le conseil d'administration de l'université "prend acte avec la plus vive inquiétude de l'éventuelle nomination de Benoît Fleury et regrette que la procédure d'affectation des agrégés du supérieur ne laisse aucun droit aux instances de l'université, ni à son président, de s'opposer au recrutement d'un ancien dirigeant d'un groupuscule violent d'extrême droite".</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Le conseil demande au président de la République de ne pas procéder à la nomination à Poitiers de M. Fleury. De leur côté, des étudiants de l'université ont annoncé leur intention de perturber ses cours s'il était nommé et de "lui rappeler à chaque fois son passé". M. Fleury a présidé le GUD de 1995 à 2000. "Il incarne, dit la pétition hostile à sa venue, une droite extrême et nauséabonde."</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Dans un entretien à L'Echo des Savanes paru en mars 1999, M. Fleury, surnommé "Lord", déclarait notamment : "Nous, partout où il peut y avoir de la baston, on y va." Il se réclamait du national-socialiste belge Léon Degrelle, et estimait qu'il "faut rayer de la carte Israël".</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">(Source : <a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/02/26/universite-de-poitiers-tolle-contre-l-arrivee-d-un-ex-dirigeant-du-gud_1015799_3224.html">http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/02/26/universite-de-poitiers-tolle-contre-l-arrivee-d-un-ex-dirigeant-du-gud_1015799_3224.html</a>)</font></font></p> </div> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Quel est le problème exactement ?</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Que ce juriste brillant ait eu un engagement politique militant à l’extrême droite et non à l’extrême gauche ou simplement à gauche…</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Quel rapport avec sa compétence professionnelle et la qualité de son enseignement de l’histoire du droit ?<span> </span> Aucune…</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Que les choses soient claires : je ne prends pas ici la défense de cet homme que je ne connais pas et dont les opinions antisémites et l’apologie du national-socialisme, si elles sont avérées, me répugnent.</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Ce qui m’insupporte dans cette affaire, c’est la <strong>tartuferie</strong> habituelle des milieux enseignants, qui sous le masque de la tolérance et de la vertu se montrent les plus sectaires qui soient.</font></font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">Cette affaire en rappelle une autre : l’affaire Boudarel. Cet enseignant catholique Français et marxiste en poste à Sai¨gon, qui déserte l’armée Française pendant la guerre d’Indochine, trahit son pays en devenant commissaire politique d’un camp de prisonnier Français, le camp 113, ou les conditions de détention, la torture physique et psychologique, et la mortalité sont dramatiques. Boudarel est chargé de la rééducation politique de ses compatriotes, à la différence des camps nazis ou du goulag soviétique ou les détenus n’avaient pas à subir ce lavage de cerveau. Inculpé de trahison, Boudarel est condamné à mort par contumace en juin 1953. En 1970, après la loi d’amnistie couvrant les crimes commis en Algérie ou enn Indochine, votée par les communistes et les Gaullistes, Boudarel rentre en France, intégre le CNRS et l’Université de Paris VII comme maître-assistant d’histoire, spécialiste du Viêt-Nam…En 1991 éclate l’affaire Boudarel lorsque celui-ci est reconnu et dénoncé publiquement, lors d’un colloque organisé au Sénat, par un ancien détenu du Vietminh Jean-jacques Beucler</font><font size="3"><font face="Times New Roman">, alors secrétaire d'État aux Anciens combattants.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Une association d’anciens combattants et anciens prisonniers/ rescapés du camp 113 essaie alors de faire condamner cet homme pour crime contre l’humanité, les crimes de guerre étant amnistiés. Ils sont déboutés en 1993 par la cour de cassation qui fait valoir que seuls les crimes nazis relèvent de crimes contre l’humanité…</font></font></p> <font size="3" face="Times New Roman">Ou encore l'affaire Pascal Salin: comment un économiste libéral de renom nommé à la tête du jury d'agrégation d'économie 2004 a du afronter une fronde des milieux enseignants, SNESUP en tête et autres syndicats d'extrême gauche, relayés par les <strong>commissaires politiques</strong> (illustration ci-dessous de Thomas Piketty en grand uniforme) de Libération, du Monde et de France culture... Pourquoi un tel scandale?</font> <p><font size="3" face="Times New Roman"><font size="3"><font face="Times New Roman"><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/02/1830418110.jpg"></a><img name="media-871972" src="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/02/1830418110.jpg" alt="1830418110.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-871972" /></font></font>Parceque depuis des lustres, ce même jury d'agrégation était trusté par des économistes au mieux Keynésiens au pire marxistes, sans que cela trouble le moins du monde nos belles âmes vigilantes...Ou le sectarisme ordinaire du camp progressiste maniant à la perfection la réduction ad Hitlerum, chère à Léo Strauss: libéral = fasciste. La vie est tellement simple quand on appartient au camp du Bien.</font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/02/1830418110.jpg"></a><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/02/1830418110.jpg"></a><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/02/1830418110.jpg"></a><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/02/1830418110.jpg"></a></font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Plusieurs remarques.</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">-Boudarel, traître, déserteur et criminel, a donc pu enseigner pendant plus de <strong>vingt ans</strong> au sein de l’université Française sans que cela pose le moindre scrupule à la communauté enseignante. On comprend effectivement que la récupération par l'université Française, en tant qu'enseignant, d'un tortionnaire condamné à mort par contumace par la justice Française ne puisse pas "être cause de troubles" au sein du corps professoral et estudiantin...</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">-Contrairement à Fleury, il ne s’agit pas seulement dans l’affaire Boudarel <strong>d’engagement politique</strong>, d’idées, aussi condamnables soient-elles, mais de désertion devant l’ennemi, de trahison et de complicité de crime de guerre ou de crimes contre l’humanité, excusez du peu ! A-t-on entendu à cette époque la moindre réticence de la communauté enseignante ? Non. Pourquoi ?</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">-Faire le procès de Boudarel, c’eut été instruire le procès du communisme, cet autre totalitarisme, coupable de plus de cent millions de mort durant le XXIème siècle, la plus vaste entreprise de terreur organisée, d’esclavage et de misère de masse. C’eut été se poser la question de la <strong>complaisance</strong> coupable de ces milieux enseignants qui hurlent à l’ogre fasciste dés qu’un enseignant promu ne fait pas partie du sérail collectiviste, mais qui ne voient pas ou ne dénonce pas l’engagement radical, totalitaire, à gauche d'une majorité du corps enseignant Français…C’eut été faire le procès de toute une intelligentsia complaisante à l’égard du communisme et que dénonçait Aron dans L’opium des intellectuels.</font></font></p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlChe Guevara, l’envers du mythe. (1)tag:hoplite.hautetfort.com,2006-12-18:7909542006-12-18T22:20:00+01:002006-12-18T22:20:00+01:00 Fidel Castro se referait sans cesse à la révolution Française : le...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Fidel Castro se referait sans cesse à la révolution Française : le Paris Jacobin avait eu son Saint Just, La Havane des guérilleros avait son Che Guevara, version latino-américaine de Netchaïev (nihiliste et révolutionnaire Russe qui soutenait la thèse selon laquelle le révolutionnaire doit accentuer les souffrances du peuple, afin que celui-ci trouve le courage de se révolter…).</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Etant donné l’état de santé précaire du Leader Maximo, il fait peu de doute que nous allons devoir subir à court terme une avalanche de commentaires sinon bienveillants du moins complaisants ou indulgents à l’égard du dictateur Stalinien tropical.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">C’est donc l’occasion de revenir sur cet autre personnage mythique de la révolution Cubaine, dont l’effigie orne encore bon nombre de chambres d’étudiants..</font></p> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">La jeunesse et les voyages.. qui la forment.</font></font></b></p> <p><font color="#000000"><font size="3" face="Times New Roman">Fils de bonne famille né à Buenos Aires en 1928, Ernesto Guevara sillonne très jeune le sous-continent américain. Ce jeune bourgeois fragilisé par un <b>asthme chronique</b> termine ses études de médecine après un périple à mobylette entre la Pampa et la jungle d’Amérique centrale. La jeunesse de Guevara fut <b>tourmentée, instable et indécise</b> : un père lointain, indulgent mais peu sécurisant, une mère fantasque, cultivée et politisée. <img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_child-young-2.jpg" alt="medium_child-young-2.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />Les témoignages directs sur l’enfance du Che sont rares, souvent de peu de valeurs et rédigés à posteriori dans le culte du héros. Des récits sur sa jeunesse, il suffit de retenir comme élément décisif pour l’adulte, l’asthme et le rapport qu’il entretint avec cette maladie, <b>les longs voyages</b> en Amérique Latine et ce qu’il y cherchait. Dans son « Journal de Bolivie » (Paris, Maspero, 1968), il écrit : « <i>pendant vingt-neuf ans , j’ai eu une compagne : l’asthme</i> » : l’homme inflexible des années soixante s’est partiellement forgé à travers la lutte contre cette maladie.</font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Le tourment essentiel de sa jeunesse ne fut cependant pas sa maladie mais l’<b>anxiété</b> qui s’exprimait à travers ses longs voyages. L’univers de Guevara fut ordonné dés la jeunesse autour de deux pôles extrêmes : le riche, arrogant, brutal criminel…et le misérable¸humilié, exploité, dépossédé ; Curieusement, alors que sa famille n’était pas pauvre, il avait dés la jeunesse fait de son monde, un monde de pauvreté, de désordre et de brutalité, négligeant volontiers son hygiène et son apparence physique. On retrouve ce penchant à la morbidité dans son journal de Bolivie, ou il consigne scrupuleusement ses mauvaises odeurs, ses troubles intestinaux.. Globalement c’est un sentiment de <b>détresse</b> qui ressort de cette jeunesse rude et <b>chaotique.</b></font></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Au début des années cinquante, il rencontre la misère au Guatemala à l’époque du régime progressiste de Jacobo Arbenz qui est renversé par les Américains ; Guevara apprend à haïr les Etats-Unis. « <i>J’appartiens, de par ma formation idéologique à ceux qui croient que la solution des problèmes de ce monde est derrière ce que l’on appelle le rideau de fer</i> », écrit-il à un ami, René Ramos Latour, en 1957 (1).</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Il se marie une première fois durant l’été 1954 avec Hildéa Gadéa, militante marxiste, censée avoir jouée un rôle déterminant dans sa culture politique. <b>« </b><i>Quand on est révolutionnaire, l’important c’est de rencontrer une bonne <b>camarad</b>e, la beauté n’a pas d’importance</i><b> </b>», dit-il au journaliste J P LLada. Guevara quitta sa première femme et sa fille en 1956 pour s’embarquer sur le Granma, puis il quitta la seconde et ses quatre enfants en disparaissant en 1965 : cela ne prouve pas forcément qu’il ne tenait pas à eux, cela illustre <b>l’absolutisation de la Révolution par le révolutionnaire</b>.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">La jeunesse de Guevara apparaît donc <b>austère;</b> elle n’a rien de séduisant ni d’exceptionnel, rien non plus qui annonce une grande destinée ; Ce qui manque, c’est la source de la <b>violence</b>, du fanatisme, de cette <b>exaltation de la haine</b> qu’on trouve chez le personnage public surtout à la fin de sa vie : « <i>Nous devons dire ici ce qui est une vérité connue que nous avons toujours dite au monde : oui nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons de fusiller tant qu’il le faudra</i> » (2)</font></p> <font color="#000000"><font size="3"><font face="Times New Roman">Cette <b>capacité de violence</b> et cette audace à la justifier ne furent pas sans attrait pour une certaine jeunesse des années soixante.</font></font></font> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Guérilla et révolution</font></font></b></p> <p><font color="#000000"><font size="3" face="Times New Roman">Une nuit de 1955 au Mexique, il rencontre un jeune avocat cubain exilé, qui prépare son retour à Cuba : Fidel Castro. Cette rencontre est cruciale : désormais Guevara a un but, il est prét à « <em>mourir en pays étranger pour un idéal si élevé</em> » (5).</font><font size="3"><font face="Times New Roman">Guevara décide de suivre ces Cubains qui débarqueront sur l’île en décembre 1956. <img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_che_guevara1.jpg" alt="medium_che_guevara1.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" />Nommé dans les maquis commandant d’une colonne, il se fait très vite remarquer par ses <b>aptitudes exceptionnelles au combat et</b> <strong>à la guérilla</strong> mais aussi par sa <b>dureté</b> (à son égard et à celui des autres) et son <b>ascétisme</b>. Ce partisan de l’ « <b>autoritarisme à tous crins</b> », selon son ancien compagnon de Bolivie Régis Debray (4), qui veut déjà imposer une révolution communiste, se heurte à plusieurs commandants cubains authentiquement démocrates. Le choix en faveur de la lutte armée, le <b>rejet des voies démocratiques</b>, électorales est désormais clair : tout ce qui n’était pas lutte violente n’était pour lui que «<em> trahison</em> » (5). Roger Marsant diplomate à la Havane et proche du Che l’a décrit ainsi : « <i>Cet homme n’aimait que la mort (…) Sa passion ne pouvait s’assouvir que dans le combat dans l’ombre, dans la guerre d’embuscade (...) En se rapprochant du pouvoir, il avait laissé se développer en lui une sorte de psychose de la destruction qui le poussait à écraser ceux qu’il dominait et à abattre ceux qui le dominaient </i>». Le monde de Guevara fut toujours d’une simplicité radicale: nous vs les autres ; cette rigidité jointe à une violence latente, en fit un <strong>personnage redoutable</strong>, d’autant plus redoutable que bientôt il eut un immense pouvoir.</font></font></font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Il fit partie des 82 hommes qui partirent avec Castro en novembre 1956 pour Cuba, sur un petit yacht appelé "Granma". Ils furent attaqués et défaits juste aprés leur débarquement par les troupes de Batista, informées de leur expédition. Les survivants (une vingtaine seulement) fuirent et trouvèrent refuge dans les montagnes de la Sierra Maestra, d'ou ils lancèrent une guerilla contre le régime en place. Ces années-là sont exceptionnellement heureuses et exaltées: "<em>je n'oublierais jamais le moment ou me fut remis le fusil-mitrailleur, ces instruments de mort étales comme dans une exposition, mettaient de l'avidité aux yeux de tous les combattants</em>" (5) dit Guevara fasciné par la lutte et les armes. Il avait un but clair, les paysans pauvres qu'il rencontrait dans la sierra confirmaient sa conception d'une lutte pour les dépossédés, enfin tout le mode de vie lui convenait: ce mélange de discipline rigide et de licence, l'abandon des conventions socialmes qu'il détestait, la fratenité des hommes, la solitude quand il le voulait et les pulsions agressives légitimées.</font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">A l’automne 1958, il ouvre un second front dans la plaine de Las Vilas, au centre de l’île et remporte un succès éclatant en attaquant à Santa Clara un train de renfort militaire envoyé par Batista : les militaires s’enfuient, refusant le combat. Une fois la victoire acquise, Guevara occupe la charge de « procureur » et décide des recours en grâce. La prison de la Cabana, ou il officie est le théâtre <b>de nombreuses exécutions</b>, notamment d’anciens compagnons d’armes demeurés démocrates. Les tribunaux révolutionnaires siègent sans discontinuer dans toutes les casernes, depuis la Moncad à Santiago de Cuba (sous les ordres de Raul Castro), jusqu' à la Cabana, à la Havane. Il est rare que quelqu'un soit acquitté: c'est soit la peine de mort, soit dix, vingt, trente ans de prison. Les juges improvisée, ne font que suivrent les demandes des procureurs -eux mêmes improvisés-, elles mêmes dictées par Castro, qui ne s'embarasse pas d'arguties légales. La révolution n'est-elle pas source de droit? Au cours des premiers mois de 1959, pendant lesquels il officie à la Cabana, prés de deux cent exécutions documentées sont à mettre à son compte, ce qui lui vaudra à l'époque le gentil surnom de "carnicerito" (<strong>le petit boucher</strong>) de la Cabana.</font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Nommé ministre de l’industrie et directeur de la banque centrale à 31 ans, il trouve l’occasion d’appliquer sa <b>doctrine politique collectiviste</b>, imposant à Cuba le modèle « soviétique ». Méprisant l’argent, mais vivant dans les quartiers privés de La Havane, ministre de l’économie mais dépourvu des plus élémentaires notions d’économie, il finit par <strong>ruiner</strong> la banque centrale. Il est plus à l’aise pour instituer les « dimanches de travail volontaire », fruit de son admiration pour l’URSS et la Chine, dont il saluera la « révolution culturelle » (Simon Leys montra bien que cette dernière ne fut qu’une vaste purge sanglante, prélude à une reprise ne main du pouvoir). En 1952, Cuba occupait le troisième rang sur les 20 pays latino-américains pour le produit national brut par habitant; trente ans plus tard, aprés plus de vingt ans de castrisme, Cuba n'occupait plus que le 15eme rang, juste devant le Nicaragua et Haiti...(1)</font></p> <p><font color="#000000"><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Dogmatique, froid et intolérant</b>, Guevara est en complet décalage avec le naturel ouvert et chaleureux des Cubains.</font></font><font size="3" face="Times New Roman">Assez paradoxalement (dut penser Guevara), l’obstacle <b>principal</b> à sa révolution collectiviste, ce furent les ouvriers ! Brusquement placé en situation de pouvoir face aux ouvriers, il leur proposa un modèle qu’il croyait évident mais qui était <b>inquiétant</b> : il fallait que les ouvriers soient prêts à se sacrifier pour la révolution, qu’ils la servent sans demander d’avantages pour eux-mêmes !, tout en les dépouillant des maigres avantages et garanties qu’ils avaient acquis au cours des deux décennies précédentes sous Batista. Guevara, qui croyait en la violence dans la paix comme dans la guerre, conçut alors des solutions coercitives ou rééducatives ; Régis Debray fait remarquer (4) : « C’est lui et non Fidel qui a inventé en 1960, dans la péninsule de Guanaha, le premier camp de travail « correctif » » et cite Guevara: « <i>Je ne peux pas être ami avec quelqu’un s’il ne partage pas mes idées</i> » (4), dit ce <strong>disciple de l’école de la Terreur</strong> qui baptise son fils Vladimir en hommage à Lénine. Par ailleurs, en invitant les ouvriers à s’organiser, Guevara excluait toute idée de défense ou de revendication de la classe ouvrière : la fonction des syndicats était à l’avenir d’expliquer les nouveaux sacrifices (toujours temporaires) présentés comme les devoirs révolutionnaires de chacun : « <em>Nous devons être prêts à sacrifier tout avantage personnel au bien collectif</em> » (6). Guevara avait retrouvé naturellement, dés son accession au pouvoir, le syndicalisme officiel des régimes socialistes, le syndicat comme courroie de transmission.</font></font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Il est possible de dresser un bilan de la répression des années soixante: de sept à dix mille personnes ont été fusillées, et on estimait le nombre de prisonniers politiques à plus de trent mille (7). De nombreux camps de concentration, de travail, de rééducation furent construits, ou étaient jetés pèle-mèle, des religieux, des homosexuels, des sympathisants de l'ancien régime (les rares non fusillés) et tout "individu considéré comme potentiellement dangereux pour la société", ce qui est assez peu restrictif on en conviendra...<strong>Globalement</strong>, depuis 1959, plus de cent mille Cubains ont connus les camps ou la prison. De 15000 à 17000 personnes ont été fusillées, sans compter les centaines de milliers de "balseros" qui ont fui Cuba sur des embarcations de fortune et dont on sait que prés de la moitié n'a pas survécu. (7) (au passage on pourra faire la "comparaison" avec les 2 à 3000 victimes de la dictature de Pinochet justement condamnée et la complaisance malsaine de la Gauche à l'égard des révolutionnaires Cubains, notamment en France).<img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_che-pistol-big.jpg" alt="medium_che-pistol-big.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" /></font></p> <font color="#000000"><font size="3"><font face="Times New Roman">Désireux d’exporter la révolution dans sa version Cubaine et aveuglé par un anti-américanisme sommaire, il s’emploie à <b>propager les guérillas à travers le monde</b>, selon le slogan (mai 1967): « <i>Créer deux, trois, de nombreux Vietnam</i> », ou bien « <i>Comme nous pourrions regarder l’avenir proche et lumineux, si deux, trois, plusieurs Vietnam fleurissaient sur la surface du globe, avec leur part de morts et d’immenses tragédies…</i> » (1). En 1963, il est en Algérie puis à Dar es salam, avant de gagner le Congo ou il croise le chemin d’un certain désiré Kabila, un autre marxiste, devenu aujourd’hui maître du Zaïre qui ne répugne pas au massacre de populations civiles.</font></font></font> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Fin d’un révolutionnaire</font></font></b></p> <p><font color="#000000"><font size="3" face="Times New Roman">Il semble que Castro ait utilisé Guevara à des fins tactiques. Une fois leur rupture consommée, Guevara gagne la Bolivie. Tentant d’appliquer la théorie du « foco » (foyer) de guérilla, dédaignant la politique du PC Bolivien, ne rencontrant <b>aucun</b> soutien de la part des paysans dont pas un ne rejoindra son maquis itinérant : « <i>De toutes les chose prévues, la plus longue a été l’incorporation de combattants Boliviens</i> » (7 ). Alors que dans la <i>Guerre de guérilla</i> , Guevara avait affirmé le rôle fondamental de la paysannerie et de l’appui de la majorité de la population locale à l’avant garde combattante, comme condition sine qua non, il constatait l’indifférence totale, la peur et parfois l’opposition des paysans. « <i>La peur reste ancrée dans la population</i> », 7 juillet 1967 (7) ou bien « <i>Le manque de contact est toujours total (…), le manque d’engagement de la part des paysans <img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_225px-Felix_Ismael_Rodriguez.2.jpg" alt="medium_225px-Felix_Ismael_Rodriguez.2.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" />continue à se faire sentir</i> » 6 juin 1967 (7). Plus encore : « « <i>La base paysanne ne se développe toujours pas, bien qu’il semble que nous finissions par obtenir la neutralisation du plus grand nombre au moyen de <b>la terreur organisée</b> ; le soutien viendra ensuite</i> » 19 juin 1967 (7) !!! Cette annonce claire du recours à la terreur organisée contre les paysans n’empêcha jamais une partie de ses admirateurs de vanter sa « bonté »…</font><font size="3"><font face="Times New Roman">Isolé et traqué, Guevara est capturé le 8 octobre 1967 et exécuté le lendemain, par l’armée Bolivienne.</font></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(1)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">La lune et le caudillo, Jeannine Verdès-Leroux, Gallimard 1989.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(2)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Discours 19eme assemblée des Nation Unies, 11 décembre 1964.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(3)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Les habits neufs du président Mao ; Simon Leys, 1975. Champ libre.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(4)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Loués soient nos seigneurs, Gallimard, 1996.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(5)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Guevara, Souvenirs de la guerre révolutionnaire, 1967 ; Maspero.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(6)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">E C Guevara « La classe ouvrière et l’industrialisation de Cuba » ; Bohemia 17 jan 1964.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(7)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">E C Guevara. Journal de Bolivie. Paris Maspero, 1968.</font></span></font></font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman"><span dir="ltr">(8) Le livre noir du communisme, Robert Laffon 1998.</span></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"> </p>