Last posts on mark2024-03-28T09:28:09+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/mark/atom.xmlLe Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlMark/Isidor, l'art au bord du gouffretag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2016-12-17:58879722016-12-17T11:35:00+01:002016-12-17T11:35:00+01:00 Hier, je me baladais dans un quartier de...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Hier, je me baladais dans un quartier de Paris connu pour abriter de nombreuses galeries. Un quartier des plus chics et des plus historiques de la capitale. Belles maisons, beaux objets, tout très cher évidemment. Subitement, mon œil aperçoit de l'autre côté d'une rue très passante, sur un trottoir étroit, un amas de planches parmi lesquelles se trouvent des panneaux peints de scènes diverses, certains qui paraissent pouvoir retenir l'attention. Je traverse, me disant qu'un artiste du coin a vidé ses laissés pour compte sur le trottoir autour de sa poubelle. Dans le tas, il me semble que parmi des peintures pas très poussées, mais tout de même assez brutes de décoffrage, peuvent surnager quelques pièces à sauver de la destruction (les éboueurs ne sont pas encore passés). Je commence à déplacer les peintures, ébauchant un tri, tout en repêchant les œuvres qui se cachent les unes en dessous des autres. Tout à ma tâche, je n'ai pas examiné de quoi est fait le tas sur lequel s'empilent les panneaux, et brusquement, je perçois un mouvement à l'intérieur. Il y a un homme là-dessous! Qui s'extirpe pour voir qui je suis et pourquoi je fouille dans ses affaires... Il n'est pas en colère. Je m'excuse, en outre... Je lui explique que j'ai cru qu'il s'agissait de peintures jetées à la rue. Il baragouine dans un pidgin difficile à décrypter, mais il a compris que je m'intéressais à ses petits tableaux. Nous nous entendons rapidement. A force de lui faire répéter ses mots, je parviens à dégager quelques éléments. Il viendrait d'un pays de l'est, un de ses tableaux montre un drapeau de l'ancienne Yougoslavie. Il signe "Mark" sur plusieurs de ses tableaux, ajoutant parfois un nom en rapport avec une personne rencontrée (je n'ai pas compris de quel type était le lien entre cette personne et l'image), par exemple "Calamo" (nom d'un encadreur du quartier paraît-il, peut-être une transcription ultra approximative du vrai nom) ou "Isidor"...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5526331" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/4135103324.jpg" alt="Vue générale (2) de l'expo de rue 1.jpg" width="523" height="247" /></p><p style="text-align: center;">Vue générale de l'installation de Mark, "street artist" d'un autre genre, photo Bruno Montpied, 2016.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5526335" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/2983776652.jpg" alt="Vue générale (2) de l'expo de rue 2.jpg" width="526" height="230" /></p><p style="text-align: center;">Mark, pour les besoins de la photo, a disposé la plupart de ses tableaux comme pour une expo sauvage, en pleine rue, ph. B.M., 2016.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Sa situation est des plus périlleuses. Il dort et vit sur un petit matelas sous cet échafaudage de planches (je n'ai pas trop eu le temps d'examiner en détail son abri, j'étais appelé ailleurs), sur un trottoir qui ressemble à une corniche posée au bord d'un torrent de bolides hurlant, se précipitant à cet endroit vers le sud de la capitale. En dormant, ou ayant bu un coup de trop, il pourrait verser sous les roues des voitures. Je le lui dis, mais il répond, mais non, c'est OK... Est-il là, justement à cause de cette localisation peu enviable, sur un bout de bitume que personne ne peut songer à lui disputer? Il s'enfouit sous cet amas de tableaux qui lui sert de couvertures (à tous les sens du terme), d'abri, de carte de visite, et de cachette, qu'on prend, comme moi, pour un tas de détritus en lisière d'une circulation si bruyante qu'on n'a qu'une hâte, s'éloigner le plus vite possible... (D'ailleurs, le bref dialogue que j'eus avec ce peintre clochard était sans arrêt recouvert par le vacarme des véhicules, ce qui n'arrangeait pas la compréhension comme on l'imagine). Mais, je m'en apercevrai plus tard, il laisse dépasser du tas ses jambes abritées dans un sac de couchage , simplement masquées par un mince tableau (sans doute est-ce un moyen d'informer le passant – et l'éboueur – qu'il ne s'agit pas là d'un tas de détritus comme les autres... De plus, il est aussi à remarquer que sous l'endroit où il pose une chaise, il y a une bouche d'aération qui lui assure peut-être un peu de chaleur.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5526338" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/4010276198.jpg" alt="Mark, sans titre (2) (Salamo ; tête cornue, ptêt un faune...), 33x28cm, 2016 (alt).jpg" /></p><p style="text-align: center;">Mark, sans titre ("Calamo" ne paraît pas être le titre), peinture (acrylique?) sur panneau de bois, 33x28cm, ph. et coll.B.M. ; à noter qu'il semble que la peinture lui ait été fournie par un marchand de fournitures artistiques du quartier, à partir de ses invendus</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Le contexte urbain a dû peser sur son choix de se lancer dans la peinture. Le quartier est semé de galeries diverses et variées. Juste à côté de son abri, visible sur la première photo mise en ligne ci-dessus, on aperçoit d'ailleurs un bout d'un magasin d'antiquités (où les prix des œuvres sont bien entendu à des années-lumière de ses prix à lui...! Je lui ai acheté un petit portrait d'homme, pourvu de cornes, ressemblant à un faune, pour une somme peu élevée mais qui peut tout de même l'aider). Il "habite" ce trottoir depuis déjà quelques années, d'après ce que m'a confié une galeriste du coin, mais le désir de peindre ne semble être venu que depuis un an – le temps sans doute qu'infuse en lui la présence massive des œuvres d'art présentes autour de lui dans le quartier...?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5526341" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/1711685995.jpg" alt="Paysage à l'éléphant (2), 60x110cm env.jpg" width="521" height="340" /></p><p style="text-align: center;">Mark, sans titre, paysage à l'éléphant (fort membré), à peu prés 60x100cm, ph.B.M., 2016.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5526346" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/579443246.jpg" alt="Source d'inspiration (2), une brochure donnée par des passants.jpg" /></p><p style="text-align: center;">D'où vient l'inspiration... pour les scènes érotiques situées en contrebas sur la photo ; à noter aussi le portrait de Michel Sardou en jaune et bleu, sous la brochure... ph.B.M, 2016.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Il paraît chercher de temps à autre une utilité à ses peintures – distincte du pur plaisir de les contempler, je veux dire. Il me montra par exemple une peinture de paysage dont un espace vide, peint en bleu ciel, pouvait servir à insérer un menu de restaurant . Il fait dans la peinture érotique aussi, en démarquant les images d'une brochure que des passants grecs lui ont donnée. Mais dans sa (petite) production, le meilleur est encore à chercher du côté de peintures bizarres, un paysage avec un éléphant semi rose (rançon d'un demi éthylisme?), une "grenouille" qui m'a tout l'air d'avoir été écrasée, un portrait de Michel Sardou (chanteur qui a l'air de l'obnubiler), une composition bleue vaguement "cubiste", une autre avec un globe terrestre, un portrait en profil de Spartacus, un bateau à la forme inusitée...</span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-5526351" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1952992850.jpg" alt="La grenouille (2), Isidore.jpg" /></p><p style="text-align: left;">Mark, "grenouille"... Une inscription à droite : "Isidor" (une autre signature?), ph.B.M., 2016.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-5526356" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/564674816.jpg" alt="Saynète bleue.jpg" /></p><p style="text-align: right;">Mark, sans titre (saynète bleue "cubiste"), ph. B.M., 2016.</p><p style="text-align: left;"><img id="media-5526361" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/3918643962.jpg" alt="Bateau, Isidorejpg.jpg" /></p><p style="text-align: left;">Mark, sans titre (un bateau ; plus la même inscription que ci-dessus, "Isidor", qui paraît comme masquée...), ph.B.M., 2016.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Cet homme, peintre sauvage de rue, devrait être encouragé, je trouve. Cela fait d'ailleurs longtemps que je pense que les SDF qui mendient dans la rue devraient s'essayer à l'art. Cela pourrait être une source de revenu. Vu le nombre de passants dans les couloirs du métro, ils toucheraient fatalement quelques collectionneurs croisant devant leur installation de misère. Je ne donne pas l'adresse exacte de ce peintre, mais si quelque amateur demandait à le rencontrer, qu'il n'hésite pas à me contacter en privé (adresse en haut sur la colonne à droite sur ce blog, ou adresse à la fin de "l'éditorial" qui se cache dans la rubrique "A propos", même colonne). </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5526371" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/2872557156.jpg" alt="mark,art sauvage de rue,sdf,peintres clochards,fantastique social,figures de la rue,spartacus,yougoslavie" /></p><p style="text-align: center;">Mark (Isidor?), ph. B.M., 2016.</p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlL'euro, une erreur ?tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2011-12-31:42334752011-12-31T15:33:03+01:002011-12-31T15:33:03+01:00 Ce 1er janvier 2002 était une belle journée sur Antibes, et nous nous...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ce 1er janvier 2002 était une belle journée sur Antibes, et nous nous promenions dans les rues désertes de la ville, profitant de ce temps clément pour musarder... Bien sûr, nos pas nous ont mené devant quelque librairie ancienne, courageusement ouverte en ce matin d'après-réveillon, comme un pied de nez aux excès de la veille : ce fut là que nous dépensâmes nos premiers euros, même s'ils nous restaient encore quelques francs en poche et que je me fis un point d'honneur de continuer à payer en francs autant que je le pus, jusqu'à la date finale de cette possibilité, en février 2002.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le libraire, avec lequel j'échangeai alors quelques mots, était toute ironie à l'égard de cette nouvelle monnaie dont il acceptait désormais les pièces et billets et, dix ans après, son ironie (que j'approuvais, au demeurant) apparaît prémonitoire : personne parmi les promoteurs de cette monnaie unique européenne ne tient à se faire trop remarquer, semble-t-il, sans doute de peur d'affronter la colère des citoyens entraînés dans ce qui apparaît comme une « galère » plus que comme une sympathique croisière monétaire, et par crainte (justifiée au demeurant) de s'entendre rappeler leurs propos illusionnistes et euphoriques (euro-phoriques, pourrait-on dire...) de l'époque, tels que ceux que rapporte le mensuel « <strong><em>Le Monde diplomatique</em></strong> » daté de janvier 2012... </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">J'étais, il y a dix ans, <strong>hostile à la mise en place de l'euro comme monnaie unique pour un ensemble de pays qui n'avaient, malgré leur appartenance commune à l'Union européenne, ni les mêmes capacités économiques ni les mêmes intérêts</strong>. D'ailleurs, les dirigeants allemands parlaient, parfois ouvertement et pour faire accepter l'euro à leur opinion publique plutôt sceptique, de « <strong>l'europamark</strong> », et les militants d'Action Française, eux, apposaient dans la Région parisienne des autocollants proclamant « <strong>l'euro c'est le mark</strong> », ce que la suite, et particulièrement les derniers mois semblent bien avoir confirmé ! Cet euro encore trop cher (même si son coût a diminué ces derniers jours sur le marché des changes) n’a favorisé que les industries allemandes quand il a entraîné de nombreuses délocalisations d’entreprises françaises vers des pays hors de la zone euro (ou les a « justifiées », comme pour Airbus, par exemple) ! Mais n’était-ce pas cette <strong>politique d’un mark fort</strong> que M. Trichet, président de la Banque centrale européenne, a, par sa gestion de l’euro, <strong>pratiqué encore de 2003 à l’automne 2011</strong> ? Aujourd’hui, l’Allemagne semble bien avoir réussi son opération de mainmise sur toute la zone euro, imposant sa direction hégémonique et sa « <strong>rigueur</strong> » toute germanique à une Europe latine considérée comme trop « légère »… D’un instrument censé lier l’Allemagne à l’Europe de l’Ouest, l’euro est devenu <strong>le levier d’une stratégie « d’abord allemande »</strong>, comme le faisait remarquer l’un des principaux dirigeants du parti de la chancelière Angela Merkel quand il déclarait (pour s’en réjouir) il y a quelques semaines, que « <strong>l’Europe parle désormais allemand</strong> »…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Et maintenant ? <strong>Doit-on sortir de l'euro ou le défendre à tout prix, y compris « jusqu'au dernier Grec vivant »</strong> comme le déclarait, moqueusement, un économiste hétérodoxe cet été ? Pas forcément facile de répondre, de trancher ! Mais ce qui est certain, c'est que les partisans de « <strong>l'euro malgré tout</strong> » commencent sérieusement à m'agacer à annoncer l'apocalypse et la guerre en cas de sortie d'un pays de la zone euro : <strong>comme si l'euro n'était pas, déjà, une catastrophe économique et sociale</strong>, catastrophe qui se traduit par le simple fait que la zone euro, prise dans son ensemble, est <strong>l'espace économique dont la croissance est la plus basse du monde </strong>(ce qui, en soi, n’est pas forcément<strong> </strong>un mal sur le plan de la dette environnementale)<strong> et qui est le plus durement frappé par ce que l'on nomme « la Crise », et dans lequel ne surnagent que quelques rares pays, dont l’Allemagne</strong> ! Le nombre de chômeurs et de travailleurs en situation précaire ne cesse d’augmenter, et ce n’est malheureusement pas fini ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Non, l’euro n’est ni une chance ni une protection</span></strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">, mais « il est » et, en attendant mieux (ou en préparant autre chose), c’est cette réalité financière qu’il faut appréhender pour, le moment venu, mieux la réformer… ou la dépasser !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">(à suivre)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html”A la Bainville”, sur France 3, avec Marie-France Garaud.....tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2011-06-17:36739432011-06-17T00:25:00+02:002011-06-17T00:25:00+02:00 On l'avait "laissé passer" : le...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> On l'avait "laissé passer" : le site du <em>Craf</em> a présenté cet extrait de Marie-France Garaud, qui intervient le 13 décembre 2010 dans l'émission de Frédéric Taddeï au sujet de l'idéologie première de l'Euro, <em>Deutschmark déguisé.</em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Les rapports France-Allemagne et les ambitions souveraines de celle-ci, les abandons successifs de souveraineté consentis par le Pays Légal, les rendez-vous manqués, les occasions perdues, une politique étrangère (?) non conforme aux intérêts nationaux....: c'est du "Bainville continué", une critique de la mauvaise gouvernance du Système "poursuivie jusqu'à aujourd'hui"...</span> </p><p><iframe width="480" height="271" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xj7xvj" frameborder="0"></iframe></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlL'euro, disiez-vous ?tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-03-29:26751812010-03-29T15:41:11+02:002010-03-29T15:41:11+02:00 Depuis quelques semaines, la Grèce est à la « une » de...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Depuis quelques semaines, la Grèce est à la « une » de l’actualité de l’Union européenne mais aussi, par voie de conséquences, la monnaie unique de la zone euro, désormais fragilisée au point que la presse et les analystes s’interrogent sur sa pérennité ou sur sa « <b>nouvelle géographie</b> » (avec ou sans les pays méditerranéens, en somme) ! Ainsi, samedi dernier (28 mars 2010), « <b><i>Le Journal du Dimanche </i></b>» titrait : « <b>L’euro va-t-il exploser ?</b> » tandis que le site de l’hebdomadaire « <b><i>Marianne</i></b> » a déjà consacré de nombreux articles et tribunes à ce sujet avec des titres parfois surprenants, non au regard de sa ligne éditoriale mais de ce que le discours officiel (et les manuels de géographie et d’éducation civique, mais aussi d’histoire de Terminale) n’a cessé de proclamer depuis plusieurs d’années…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Qui nous aurait dit que, un jour, l’euro serait menacé dans ses fondements mêmes et que « l’Europe », ou plutôt sa caricature actuelle baptisée « Union européenne », ferait mentir la formule « <b>l’union fait la force</b> » ? Qui ? Mais, nous ! Je veux dire la poignée de militants royalistes qui, au sein de l’Action Française et parfois bien au-delà d’elle ou ailleurs, ne cessait de répéter « <b>casse-cou </b>» dans les années 90 et apposait des autocollants fleurdelysés « <b>L’euro c’est le mark </b>», constat dénié à l’époque d’un haussement d’épaules par les européistes et « progressistes » de tout poil, constat aujourd’hui répété dans tous les journaux, du « <b><i>Figaro</i></b> » aux « <b><i>Echos</i></b> », et sur toutes les radios !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Il ne s’agissait pas alors, de notre part, de « <b>germanophobie</b> » facile ou d’« <b>euroscepticisme</b> » frileux mais simplement de l’application de cette fameuse méthode de « <b>l’empirisme organisateur </b>» chère à Maurras : <b>dans une fédération, fut-elle monétaire, il faut un fédérateur</b>, et dans le cas de l’euro, ce ne pouvait être, au regard des finances et des économies des pays de l’UE mais aussi des stratégies de chacun, que <b>l’Allemagne</b> qui, d’ailleurs, vantait alors par la bouche des politiques allemands la monnaie unique sous le nom de… «<b> europamark</b> » ! Alors même que le premier nom de la monnaie européenne, voulu par le président Giscard d’Estaing dans les années 70, était « <b>l’écu</b> », récusé par ces mêmes Allemands car… « <b>trop français</b> » !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ainsi, ceux qui découvrent aujourd’hui les « choses » (je parle de tous ces experts économistes qui ne juraient que par « <b>l’Europe, l’Europe, l’Europe !!!</b> » en négligeant les réalités, même les plus visibles et évidentes) manquent-ils souvent d’humilité et l’on pourrait, cruellement, les rappeler à leurs propres textes et déclarations. Il faudra le faire, mais non par revanche, toujours mal placée et, en définitive, inutile (car il n’est de pire sourd qui ne veut entendre, comme le dit le proverbe), mais pour éviter de refaire certaines erreurs et surtout pour sortir de la crise actuelle, par le haut ou par le côté, mais en évitant, autant que faire se peut, le pire, c’est-à-dire l’affaissement définitif de notre France et de ses partenaires européens, ou l’asservissement aux puissances financières, qu’elles soient étrangères ou non.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">En tout cas, dans cette crise qui n’est pas « finale », contrairement à ce que certains affirment avec une sorte de joie malsaine à défaut de proposer des solutions de rechange, l’on peut constater que la solidarité européenne n’existe pas vraiment et que <b>l’Allemagne est le vrai maître de l’UE sur le plan économique mais aussi financier</b>, au point que c’est elle et elle seule qui semble détenir, sinon les cordons de la bourse, du moins les « <b>réponses</b> »… Que la crise ait révélé avec autant de force cette réalité que nous n’avons eue de cesse de répéter avant même la naissance de l’euro ne nous réjouit pas forcément, mais elle ne nous surprend pas non plus. L’urgence est, sans doute et le plus tôt possible (formule peut-être maladroite, mais qui rappelle que certains oublient « <b>l’ordre des choses</b> », même lorsqu’il y a le feu à la maison…), d’en tenir compte pour donner à la France les moyens de rétablir l’équilibre au sein de la zone euro, en attendant éventuellement mieux : c’est une urgence qui n’est pas qu’économique ou budgétaire, mais d’abord et avant tout politique !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"></p>