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Lizouzou
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”Edmond et ses amis : Le grand chef & L'esprit de la forêt” d'Astrid Desbordes et Marc Boutavant
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2019-08-05T10:51:27+02:00
2019-08-05T10:51:27+02:00
- Le grand chef Une dispute éclate entre Edouard l'ours et George...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5998081" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/3403856751.jpg" alt="edmond,amis,grand,chef,esprit,forêt,astrid,desbordes,marc,boutavant,nathan" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>Le grand chef</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Une dispute éclate entre Edouard l'ours et George le hibou. Edouard reproche à Georges de mettre le bazar. Ce qu'il leur faudrait c'est un chef pour intervenir et leur dire ce qu'ils peuvent faire ou non. Le lendemain, une drôle de créature apparaît : un chef ! Edouard en est ravi. Mais au fur et à mesure que le chef donne des ordres, Edouard se rend compte que ce n'est pas ainsi que cela doit se passer !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Un petit album sur le rôle d'un chef, mais également sur l'ordre, l'ennui mais aussi la liberté ! Le but est également de faire découvrir à l'enfant quel personnage se cache derrière le déguisement du grand chef !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>L'esprit de la forêt</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Georges, Edouard et Edmond l'écureuil sont réveillés en pleine nuit par des coups de marteau. Ils décident d'aller voir qui fait ces terribles bruits. A la place du grand saule, leur ami Jack s'est construit une nouvelle maison ! Mais lorsque l'orage éclate, la maison de Jack s'effondre. Une fois le temps apaisé, Jack rencontre une drôle de créature posée sur les débris de sa maison. Il s'agit de l'esprit de la forêt, qui lui ordonne de replanter une branche de saule car il n'a pas respecté la clairière comme il se doit. Jack obéit et a enfin compris la leçon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">En voulant de la modernité et du progrès, le personnage de Jack ne s'est pas rendu compte qu'il n'a pas respecté la nature. Une drôle de créature va lui remettre les idées en place. Encore une fois, le petit lecteur pourra deviner qui se cache derrière cette fameuse créature !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ces deux histoires de la série "Edmond et ses amis" donnent aux petits lecteurs deux sacrés morales. On prend plaisir à retrouver ces différents personnages dans différentes situations. Les illustrations aux couleurs vives opèrent toujours autant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, deux chouettes aventures pour Edmond et ses amis !<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="https://editions.nathan.fr/" target="_blank" rel="noopener">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Lizouzou
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”Edmond et ses amis : La chasse au tuc-tuc-tuc” d'Astrid Desbordes et Marc Boutavant
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2018-04-04:6015092
2018-04-04T12:27:55+02:00
2018-04-04T12:27:55+02:00
C'est la nuit mais Edmond ne parvient pas à dormir. Il entend un bruit...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5749819" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/02/3936162602.JPG" alt="edmond, amis, chasse, tuc-tuc-tuc, astrid, desbordes, marc, boutavant, nathan" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C'est la nuit mais Edmond ne parvient pas à dormir. Il entend un bruit qui fait TUC-TUC-TUC sans savoir de quoi il s'agit. Il se rend alors chez son voisin Georges Hibou. Ensemble, ils se mettent à la recherche de ce fameux bruit. Vont-ils finir par trouver d'où provient le bruit ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Voici un nouvel épisode de la collection "<a href="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/archive/2016/01/22/edmond-et-ses-amis-d-astrid-desbordes-et-marc-boutavant-5748763.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Edmond et ses amis</a>" !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Cette fois, il fait nuit et Edmond l'écureuil n'est pas rassuré lorsqu'il entend un drôle de bruit. Aidé par son voisin le hibou, ils vont partir à la recherche de ce fameux bruit. Edmond n'apprécie pas trop la nuit, mais Georges qui vit la nuit, va lui montrer les avantages de la nuit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C'est un chouette album sur la peur en général (peur de certain bruit, peur du noir, peur de l'inconnu, ...) mais également un album où l'amitié est mis en avant (le hibou et la chauve-souris quittent ce qu'ils étaient en train de faire pour aider Edmond). On y apprend aussi à voir la nuit d'une autre façon : la beauté de la lune qui éclaire, le doux bruit du vent, les magnifiques étoiles à admirer, ... une véritable ode à la nature !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Mais vous vous demandez surement à quoi correspond cet étrange TUC-TUC-TUC ? Je vous laisse le découvrir en parcourant ce petit album bien sympa (indice : les adultes auront compris dès les premières pages).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.nathan.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Jean-Marie Thévoz
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Jésus pratique la contamination positive.
tag:clamans.hautetfort.com,2018-01-25:6020516
2018-01-25T15:09:00+01:00
2018-01-25T15:09:00+01:00
Marc 5 21.1.2018 Jésus pratique la contamination positive. Ex 15 :...
<p>Marc 5</p><p>21.1.2018</p><p>Jésus pratique la contamination positive.</p><p>Ex 15 : 1-21 Marc 5 : 21-43</p><p>Télécharger le texte : <a id="media-5758782" href="http://clamans.hautetfort.com/media/02/00/402513065.pdf">P-2018-01-21.pdf</a></p><p>Chers frères et sœurs en Christ,</p><p>La thématique pour cette semaine de l’Unité des Chrétiens et pour cette célébration œcuménique a été préparée par un groupe d’Eglises des Caraïbes. L’accent de ces Eglises est mis sur la libération, notamment par rapport à leur passé d’esclavage. Le récit de l’Exode et du passage de la mer, qui met une fin définitive à l’esclavage, trouve là-bas un grand écho. C’est un peu moins direct pour nous ici.</p><p>Le livret de la semaine met en avant le verset suivant : « Ta main droite, Seigneur, est éclatante de puissance. » (Ex 15:6). Cette puissance de Dieu, qui réduit à néant les armées de Pharaon dans la mer, qu’a-t-elle à voir avec le message de Jésus, avec l’Evangile ?</p><p>Jésus n’est-il pas mort sur la croix, sans armée d’anges pour le sauver, sans puissance pour le descendre de la croix ? Jésus n’a-t-il pas accepté cette impuissance ? N’est-ce pas même la force de son ministère et de son message : ne pas entrer dans le jeu des puissances et des autorités ?</p><p>Jésus a accepté l’impuissance publique, politique et religieuse. Jésus recadre le lieu de la puissance en la plaçant dans les relations interpersonnelles et c’est ce que nous voyons dans le double récit de guérison de l’Evangile selon Marc que nous avons entendu.</p><p>En toutes lettres, il est dit qu’une force (dunamis en grec) sort de Jésus au moment où la femme touche son vêtement. Et la femme perçoit tout de suite qu’elle est guérie, que cette force — qu’elle cherchait auprès de Jésus — a été efficace, plus efficace que celle de tous les médecins qu’elle avait consultés pendant douze ans.</p><p>Dans le dialogue qu’il entretient avec cette femme, au milieu de la foule qui le presse, Jésus confirme la guérison, il valide le geste de cette femme en lui disant : « Ta foi t’a sauvée ! » (Mc 5:34) Qu’est-ce que cette foi et de quoi cette femme est-elle sauvée ?</p><p>A. La foi de cette femme est d’avoir osé transgresser tous les tabous de son époque pour s’approcher de Jésus. Il faut se remettre dans le contexte des lois de pureté du Lévitique auxquels les pharisiens demandaient de se plier. Une femme est impure pendant tout le temps de ses règles et les sept jours qui suivent. Et quiconque la touche est impur jusqu’au soir (Lév. 15:19).</p><p>Cela signifie que cette femme était considérée comme impure 365 jours par an et que personne ne pouvait avoir un contact physique avec elle — ne serait-ce une poignée de main ou recevoir d’elle le plat qui passe à table — sans être impur à son tour.</p><p>Cette femme-là espère en Jésus, elle croit, elle est sûre du pouvoir guérisseur de Jésus. Elle s’octroie la permission de traverser une foule compacte jusqu’à Jésus et de le toucher au risque de le rendre impur. Cette incroyable impudence, ce toupet — après coup nous disons ce courage — Jésus le valide comme étant de la foi. Oui, c’est de la confiance dans le pouvoir libérateur de Jésus.</p><p>Mais c’est plus que cela. C’est une véritable, une authentique adhésion au mode de pensée de Jésus lui-même. N’est-ce pas Jésus qui guérit un lépreu précédemment dans l’Evangile selon Marc (Mc 1:40-42) ? Dans ce récit, le lépreux formule ainsi sa demande : « Si tu le veux, tu peux me rendre pur. » (Mc 1:40).</p><p>C’est exactement ce que pense cette femme. Elle est persuadée que Jésus peut la rendre pure, que ce n’est pas elle qui va contaminer Jésus, mais lui qui va la rendre pure. La foi de cette femme, c’est que Jésus a le pouvoir de renverser le processus de contamination.</p><p>Le livre du Lévitique, et les pharisiens à sa suite, pensent que l’impur pollue le pur. Jésus affirme constamment le contraire dans sa façon d’être et de guérir. Jésus approche malades, handicaps, lépreux et possédés, tout l’arrière-ban de la société, tous les exclus qu’on ne veut pas approcher de peur d’être contaminé. Et bien, Jésus va vers eux et ôte leur pseudo-impureté.</p><p>Jésus pratique la contamination positive. Jésus n’a pas été rendu impur par cette femme, c’est une force sortie de lui qui a transformé cette femme. Jésus est venu renverser les courants, les flux. A l’image des flux sanguins de ces deux récits, flux qui se sont renversés pour qu’il ne coule plus chez la femme et qu’il se remette à couler dans les veines de la fillette.</p><p>Jésus remet de la vie là où la vie ne circulait plus. Jésus renverse les idéologies qui étiquettent les gens, les rendant impurs, aujourd’hui on dirait infréquentables.</p><p>B. La foi qui sauve cette femme, c’est le renversement de la croyance sur le sens de la contamination. Jésus croit à la contamination positive et il nous invite à la foi, à le croire avec lui. Avec cette croyance — que la femme a commencé avant sa rencontre physique avec Jésus — la femme est sauvée de son isolement social. En ayant ce dialogue d’aveu public, Jésus la remet au milieu de son groupe social, au milieu de son village avec sa bénédiction. Plus personne ne pourra l’exclure sans se couper lui-même de Dieu.</p><p>Jésus n’est pas venu imposer une puissance divine à la société. Il vient changer nos mentalités et nos relations les uns avec les autres pour qu’elles ne soient plus fondées sur la peur, la peur de l’autre, mais sur la confiance.</p><p>Confiance dans la force positive du bien, dans la force de la contamination positive, dans la contagion de l’amour. A partir de ce regard de Jésus, nous pouvons nous regarder différemment les uns les autres. Avec cette femme, avec Jésus, osons abandonner la peur et opter pour la confiance.</p><p>Amen</p><p>© Jean-Marie Thévoz, 2018</p>
Jean-Marie Thévoz
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Paraboles relationnelles
tag:clamans.hautetfort.com,2017-08-23:5973286
2017-08-23T15:15:00+02:00
2017-08-23T15:15:00+02:00
Marc 4 20.8.2017 Paraboles relationnelles Marc 4 :1-9...
<p>Marc 4</p><p>20.8.2017</p><p>Paraboles relationnelles</p><p>Marc 4 :1-9 Marc 4 : 26-29</p><p>télécharger le texte : <a id="media-5675949" href="http://clamans.hautetfort.com/media/00/00/2787777268.pdf">P-2017-08-20.pdf</a></p><p>Chers frères et soeurs en Christ,</p><p>Voilà deux paraboles de Jésus qui mettent en scène un semeur. « Un semeur sortit pour semer ». On est dans la normalité, dans la banalité : un travailleur va travailler, va juste accomplir ce qu’il est habitué à faire, et donc tout va se passer normalement. Eh bien non, comme il y a une histoire, pour quelle ait de l’intérêt, il faut ce qu’on appelle une « complication ». Il faut quelque chose qui dévie de la normalité pour qu’il y aie quelque chose à raconter.</p><p>Dans la première parabole, il y a quatre événements qui sont racontés. Premièrement une part du grain tombe sur le chemin ; deuxièmement une part sur un terrain rocailleux ; troisièmement une part du grain tombe dans les broussailles ; enfin une part tombe dans la bonne terre du champ.</p><p>Sur le chemin les graines n’ont pas le temps de germer, les oiseaux les picorent. Sur la rocaille, les graines germent, mais ne peuvent prendre racine et se dessèchent. Dans les ronces, ça pousse, mais c’est étouffé. C’est seulement dans la bonne terre que le grain devient épi et produit en abondance, un est multiplié par 30, par 60, par 100.</p><p>On ne mesure pas l’abondance que cela représente ! Pas 30 ou 60 ou 100 pour cent, mais 30 ou 60 ou 100 pour UN ! On est loin de nos carnets d’épargne. On est là dans un registre d’abondance, on est là dans un registre de générosité.</p><p>On observe une progression entre les quatre terrains. Sur le premier il ne pousse rien. Sur le deuxième il y a juste germination, sur le troisième la plante pousse mais n’arrive pas à ma maturité. Ce n’est que sur le quatrième terrain que la plante produit des grains. Et quelle récolte ! Mais si vous observez des épis dans les champs, avec les quatre rangées de grains, 60 ou 100 grains, c’est une production normale, il n’y a pas de miracle sous-entendu. Cette abondance est généreusement offerte dans la vie.</p><p>Si je reviens à la construction du récit, de la parabole, ce qui est étrange, c’est qu’après la présentation de l’action « le semeur sortit pour semer » et les quatre complications et bien il n’y a plus rien ! Il n’y a pas de dénouement, seulement une invitation à entendre. Entendre ce qui n’est pas dit ? A nous les travail d’interprétation. C’est le propre des paraboles par rapport aux anecdotes ou aux romans. L’interprétation est ouverte, donc il y a plusieurs interprétations possibles.</p><p>Par exemple on peut lire cette parabole comme exprimant la générosité fondamentale de Dieu. Il sème partout, il n’a pas peur de gaspiller le grain. Le don de Dieu n’est pas réservé à quelques-uns, qui seraient bien préparés ou plus purs que les autres. Non Dieu donne — à commencer par la vie — à tous.</p><p>Ensuite il y a l’interprétation que Jésus donne lui-même un peu plus loin dans ce même chapitre 4 (vv. 13-20). Le grain c’est la Parole. Certains ne la reçoivent pas du tout. D’autres sont enthousiastes au début, mais ne persévèrent pas. D’autres se laissent envahir par les soucis qui les submergent. Enfin certains mettent en pratique cette parole — l’enseignement de Jésus — et ils portent du fruit.</p><p>On peut encore considérer que le Royaume de Dieu qu’illustrent toutes ces paraboles est une image du monde relationnel (<a href="http://clamans.hautetfort.com/archive/2009/10/13/quatre-facons-d-etre-dans-la-vie.html">voir ma prédication du 27.9.2009</a>). Chaque terrain serait une image de notre relation aux autres. Le chemin : un cœur trop souvent piétiné, dur et fermé sur lequel rien accroche, rien ne se développe. Le terrain rocailleux : un cœur ou un esprit qui s’émeut et s’enflamme pour une cause, puis une autre, mais ne sait pas mettre de l’énergie dans un engagement si bien que cela ne débouche sur rien. On peut voir les ronces comme l’image d’un esprit compliqué qui ne voit que les obstacles et les difficultés si bien que le découragement fait abandonner les projets ou les relations à mi-course.</p><p>Enfin il y a des personnes qui savent soigner leurs amitiés et se retrouvent généreusement entourées et savent rassembler et créer de la vie autour d’eux.</p><p>Quelle que soit l’interprétation qu’on choisit, cette parabole est une invitation à progresser vers la bonne terre. Pour soi et pour les autres.</p><p>On peut y voir une invitation pour les éducateurs, les enseignants, les parents, les grands-parents, à conduire ceux qui sont sous leur responsabilité d’une position de retrait ou de fermeture vers l’ouverture, vers des relations abondantes, des relations de plénitude. C’est une parabole qui nous invite à la responsabilité, à l’effort, au travail. Allez, il faut labourer le chemin, dépierrer la rocaille, débroussailler les ronces !</p><p>Mais beaucoup de responsabilités et de tâches conduit souvent à la culpabilité : en ai-je fait assez ? Et si ce n’est pas parfait : est-ce de ma faute ?</p><p>C’est pourquoi Jésus ajoute une deuxième parabole qui met en scène un semeur. Une parabole qui prend le contre-pied de la première. Si nous avons une tâche quant au terrain, cette deuxième parabole nous rappelle que la croissance de la plante n’est pas entre nos mains, quelle est hors de notre maîtrise. Il est inutile de tirer sur les pousses pour les faire croître. Il y a un mystérieux travail qui se passe sans nous et qui ne dépend pas de nous.</p><p>Il y a une invitation à faire tout ce qui est entre nos mains, et ensuite à faire confiance, à laisser aller, à lâcher prise.</p><p>Tout ne dépend pas de nous. Il y a une force ailleurs qui agit et fait croître. Chaque être a une force en lui-même, qui lui ai donnée et qui est à l’œuvre. Tout ne repose pas sur les parents, les éducateurs, les enseignants, le voisinage. Il y a une force intérieure qui vient d’ailleurs — la parabole pointe le doigt vers Dieu.</p><p>Nous avons une tâche, mais elle n’est pas infinie, elle est limitée. Encore plus limitée quand il s’agit des autres. Notre tâche c’est nous-mêmes, notre jardin intérieur. C’est en soignant notre jardin intérieur que nous atteignons, influençons les autres, sans les forcer ou les manipuler.</p><p>Je vais reprendre une image dans le domaine des plantes : si mon jardin et plein d’herbes folles, voire de mauvaises herbes, le vent va disperser les graines indésirables dans les jardins voisins. Mais si je soigne mon jardin et choisis ce que j’y fait pousser, alors ce qui débordera de mon jardin sera également bon pour ceux qui m’entourent.</p><p>La première parabole nous invite à réaliser comment est notre cœur ou nos relations et à travailler vers l’ouverture et le partage pour entretenir des relations riches. La deuxième parabole nous invite à faire confiance dans la force de germination et de croissance qui réside en chacun.</p><p>Amen</p><p>© Jean-Marie Thévoz, 2017</p>
Jean-Marie Thévoz
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Commencement de la bonne nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu
tag:clamans.hautetfort.com,2017-01-30:5905177
2017-01-30T17:13:46+01:00
2017-01-30T17:13:46+01:00
Marc 1 15.1.2017 Commencement de la bonne nouvelle de Jésus-Christ, le...
<p>Marc 1</p><p>15.1.2017</p><p>Commencement de la bonne nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu</p><p>Esaïe 40 : 9-11 Galates 3 : 5-9 Marc 1 : 1-8</p><p> </p><p>Télécharger le texte : <a id="media-5556496" href="http://clamans.hautetfort.com/media/02/01/4145150977.pdf">P-2017-01-15.pdf</a></p><p>Chers frères et sœurs en Christ,</p><p>Noël et l’Epiphanie nous ont successivement fait entendre les débuts des Evangiles de Luc et de Matthieu. Luc avec le récit de la crèche et Matthieu avec le récit des mages. Des récits qui ouvrent ces deux Evangiles dans le but de nous dire — dire à leurs lecteurs — qui est Jésus, d’où il vient, ce qu’il a de particulier, de spécifique.</p><p>L’Evangile selon Marc, dont nous avons entendu les premières lignes, a la même intention : nous faire connaître Jésus-Christ, mais il le fait sans remonter à ce qui précède le ministère de Jésus. Malgré tout — dans sa première phrase, Marc nous livre un premier portrait de Jésus et de ses intentions de rédacteur du premier Evangile.</p><p>Avant de reprendre cette première phrase en détail, quelques mots sur la chronologie entre Jésus et Marc. On entend souvent dire que les Evangiles ne peuvent pas être fiables, parce qu’ils n’ont pas été écrits du vivant de Jésus. L’Evangile selon Marc date des années 70 à 75 de l’ère chrétienne. Si Jésus est mort entre 33 et 36, cela signifie qu’il s’est écoulé entre 35 et 40 ans entre les événements et la mise par écrit de ces événements. Rapporté à notre époque, c’est comme si on écrivait aujourd’hui le récit de ce qui a été vécu, par soi-même ou par des témoins directs, entre 1975 et 1980. Ce n’est donc pas si éloigné que cela !</p><p>Revenons au verset qui ouvre l’Evangile selon Marc : « Ici commence la bonne nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. » (Mc1:1) On ne peut manquer de reconnaître le parallèle avec le début de l’Ancien Testament, les premiers mots de la Genèse : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Marc fait un clin d’œil au début de la Bible. Il est conscient de faire œuvre de pionnier, d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire divine, le début d’une nouvelle ère, ouverte par Dieu lui-même et qui marque une nouvelle création, un nouveau temps dans la révélation.</p><p>On pourrait dire qu’avec la venue de Jésus commence l’ère spirituelle après l’ère terrestre. C’est le commencement d’une relation toute nouvelle à Dieu. Cette nouvelle ère commence avec la venue de Jésus qui est qualifiée de bonne nouvelle — évangile en grec. Pour voir en quoi cette venue est une bonne nouvelle, il faut d’abord se pencher sur celui qui vient, ce que Marc dit de ce Jésus.</p><p>Jésus est d’abord qualifié de « Christ ». Pour nous, « Jésus-Christ » est devenu comme un prénom et un nom de famille. Mais cela n’a pas tout de suite été si familier. Cela a un sens, c’est porteur d’un message, d’une confession de foi. Dire Jésus-Christ, cela signifie dire que ce Jésus, le fils de Marie et du charpentier, qui a erré sur les routes de Galilée et qui a été exécuté comme un malfaiteur à Jérusalem, ce gars-là, et bien, il est le Messie annoncé dans la Torah, il est le Messie attendu par les juifs pratiquants, il est le Messie qu’on attendait (plutôt dans la gloire) mais qui s’est révélé serviteur souffrant, perdant pendu au bois et par conséquent maudit de Dieu (Ga 3:13).</p><p>Ce n’est pas rien de dire que ce Jésus-là, on le reconnaît — par delà les apparences trompeuses — comme le Messie, comme l’envoyé de Dieu. Parler de Jésus-Christ, c’est rattacher ce Jésus à toute la tradition juive, à l’Ecriture sainte — de la Genèse aux Chroniques en passant par tous les prophètes. Jésus-Christ est une appellation à destination des juifs, des descendants d’Abraham, de la tradition biblique.</p><p>Marc ajoute à ce titre celui de Fils de Dieu. Cette notion est étrangère à l’Ancien Testament (mention mythologique en Gn 6:2 où les fils de Dieu choisissent des filles des hommes), à l’idée du Dieu unique. Marc ajoute ce titre à l’attention des grecs et des romains. Eux sont familiers avec les familles de dieux et à l’idée qu’on désigne par ce terme des humains qui représentent la voix des dieux parmi les humains. Ainsi certains héros fondateurs, comme Enée pour les Romains, sont des descendants des dieux. Ces liens, ces généalogies n’ont rien de biologiques, elles marquent une proximité d’action ou de pensées.</p><p>Pour nous aussi, il est important de renoncer à toute idée de filiation biologique dans l’usage du titre « Fils de Dieu » pour Jésus. Ce titre indique la communauté d’idée, la proximité de pensée et l’intimité, la communion de pensée.</p><p>Lorsque Jésus nous parle de Dieu, il nous le montre avec une connaissance intime, une proximité qui fait qu’on ressent qu’il dit vrai, qu’on peut reconnaître Dieu dans ses paroles. Il exprime vraiment la pensée de Dieu, il nous transmet ce que Dieu est et ce qu’il veut nous dire. Dans ce sens ce titre — qui est devenu plutôt un obstacle pour nos contemporains — exprime la position du fils spirituel, de l’héritier.</p><p>Dans le domaine politique — celui qui porte le message du chef, du président serait appelé plutôt : ministre ou ambassadeur ou représentant. Si le président des Etats-Unis veut dire quelque-chose à la presse, il envoie son porte-parole qui s’exprime en son nom. Ainsi, ce que Marc voulait dire par le titre de Fils de Dieu à l’attention des gréco-romains, c’est que Jésus est le porte-parole véridique de Dieu.</p><p>Marc utilise seulement trois fois ce titre dans son Evangile. Ici dans ce premier verset. Une fois lorsque des démons s’adressent à Jésus en l’interpellant et Jésus les fait taire, parce que son heure n’est pas encore venue. Et finalement dans la bouche de l’officier romain qui garde la croix. Jésus vient de mourir et le Centurion confesse : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. » Cet homme, qui meurt là dans ces conditions, était le vrai porte-parole de Dieu. Ce qui signifie que nous avons à l’écouter pour être dans la vraie relation avec Dieu.</p><p>Et c’est là la bonne nouvelle, l’évangile : toutes les valeurs sont renversées, sont mises sens dessus-dessous. Pas besoin d’une vie de héros pour être aimé de Dieu. Pas besoin d’une vie d’obéissance stricte à la loi pour être aimé de Dieu. Il suffit de recevoir l’amour de Dieu, d’accepter de le recevoir, de reconnaître d’en avoir besoin, pour que l’amour de Dieu coule vers nous.</p><p>L’apôtre Paul, que Marc a côtoyé dans un de ses voyages, l’exprime dans les catégories de la loi et de la foi. La loi exprime tous les efforts que nous faisons pour nous conformer à un certain modèle pour plaire aux autres et à Dieu. Cela ne peut que nous conduire à l’épuisement et à la dépression. Jamais nous ne serons parfaits et suffisants. Ce chemin est non seulement voué à l’échec, mais inutile. Ce n’est pas ce que Dieu nous demande.</p><p>La bonne nouvelle, c’est que Dieu veut seulement que nous soyons nous-mêmes, acceptant que notre vie a déjà de la valeur à ses yeux, tels que nous sommes. Nous sommes ses enfants, ses héritiers, pas ses esclaves (Ga 3:29). Nous pouvons vivre de cette liberté, de cet héritage déjà acquis, déjà présent — souvenons-nous du fils aîné de la parabole des deux fils (Luc 15). Tout est là, autour de nous, à notre disposition. Le veau gras est là, disponible, déjà donné pour nous réjouir avec le Père. Voilà la bonne nouvelle de l’évangile. Le commencement de la bonne nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu.</p><p>Amen</p><p>© Jean-Marie Thévoz, 2017</p>
Jean-Marie Thévoz
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Jésus, une nourriture pour notre faim
tag:clamans.hautetfort.com,2016-09-23:5851472
2016-09-23T10:31:02+02:00
2016-09-23T10:31:02+02:00
Marc 8 11.9.2016 Jésus, une nourriture pour notre faim Aggée 2 :...
<p style="text-align: left;" align="center">Marc 8</p><p style="text-align: left;">11.9.2016</p><p style="text-align: left;" align="center">Jésus, une nourriture pour notre faim</p><p style="text-align: left;">Aggée 2 : 3-5 1 Corinthiens 1 : 4-9 Marc 8 : 1-10</p><p>Télécharger le texte : <a id="media-5461808" href="http://clamans.hautetfort.com/media/01/01/284860084.pdf">P-2016-09-11.pdf</a></p><p>Chères paroissiennes, chers paroissiens,</p><p>Pendant cet été, je vous ai fait découvrir quelques petits prophètes : Amos, Osée et Michée. J’avais gardé pour aujourd’hui le prophète Aggée qui intervient après le retour de l’Exil à Babylone. La population qui est revenue d’exil à Jérusalem ne retrouve que des ruines, notamment celles du Temple de Salomon. Et ils sont découragés devant l’ampleur de la tâche. Comment relever le Temple qui n’a plus la splendeur d’autrefois, avec des ressources de réfugiés revenus au pays ?</p><p>On peut facilement transposer cela à notre Eglise vaudoise, qui n’a plus le lustre et le faste d’antan. La fréquentation du culte a baissé, les parents n’envoient plus leurs enfants au culte de l’enfance ou au catéchisme comme avant. Plus rien est comme avant, peut-on se lamenter.</p><p>Pourtant la promesse de Dieu continue à se faire entendre : «Mettez vous au travail, je serai avec vous — dit Dieu par la bouche d’Aggée — je vous le promets ! Je serai donc présent au milieu de vous et vous n’aurez rien à craindre » (Ag 1:4-5). Et le livre d’Aggée se termine par la promesse de la venue d’un Messie.</p><p>Comme chrétiens nous croyons que ce Messie annoncé est Jésus. C’est lui qui vient accomplir cette promesse de présence de Dieu auprès de chaque peuple, de chaque être humain. Le Temple à reconstruire a été remplacé par une Eglise, toujours à construire et reconstruire, mais qui s’appuie non sur des pierres, mais sur le Christ et ses disciples.</p><p>C’est dans ce sens là que j’ai choisi le récit de la multiplication des pains. C’est un miracle, mais je vais lire ce récit comme une parabole, comme une parabole de l’Eglise. Ce récit nous décrit les rapports entre le monde, l’Eglise et le Christ. La foule représente le monde, les disciples représentent l’Eglise et le Christ joue son propre rôle.</p><p>Le récit commence au moment où la foule, qui suit Jésus, n’a plus rien à manger. La foule a un creux à l’estomac, ce qui veut dire dans le langage des paraboles que le monde a faim, faim de sens, faim d’une direction, faim pour des valeurs, pour ne pas tomber dans l’absurde et le désespoir d’une vie vide.</p><p>Cela ne passe pas inaperçu aux yeux de Jésus. A voir cette faim, Jésus est ému aux entrailles, touché aux tripes. Jésus n’est pas indifférent à notre sort, au contraire, il est plus que préoccupé par cet état au bord de l’inanition de la foule. Cet état précaire, en sursis, est marqué et accentué par la précision : « voilà trois jours qu’ils n’ont rien à manger ». Trois jours dans l’Évangile fait immanquablement penser aux trois jours que Jésus passe au tombeau. Au bout de trois jours, soit il ne se passe rien et c’est la mort pour toujours, sois Dieu intervient et on peut espérer. Ces trois jours, dans ce récit, montrent qu’on est arrivé au point que c’est une question de vie ou de mort. On a dépassé un point de non-retour, les gens n’auront pas la force de rentrer chez eux si on les renvoie. Jésus en est conscient et expose la situation aux disciples. Ceux-ci sont bien désemparés et disent leur impuissance : où pourrait-on trouver de quoi les faire manger dans cette endroit désert ?</p><p>Jésus leur demande alors de faire l’inventaire de leurs ressources : c’est maigre, sept pains et quelques petits poissons. Jésus ne semble pas se soucier du peu à disposition, ce qui importe ce n’est pas ce qu’on a, mais qui est là pour le distribuer. Jésus organise la foule, il prend le pain, il remercie Dieu, il le rompt et le donne aux disciples pour qu’ils distribuent les morceaux.</p><p>Il y a là en même temps un miracle et une parabole. Pour le miracle, c’est la constante disproportion entre la réalité et l’idéal, entre les ressources et les besoins, entre les personnes disponibles et la mission. « La moisson est grande, mais les ouvriers sont peu nombreux » (Luc 10:2).</p><p>Dans ce récit, cette distance, cette disproportion est comblée. Le miracle c’est que ce n’est pas aux disciples de combler cette distance, cette disproportion. C’est Jésus qui fait ce travail-là. C’est le Christ qui voit la réalité et en est ému. C’est le Christ qui s’en soucie. C’est le Christ qui mobilise les disciples. C’est le Christ qui multiplie les pains de sorte que chacun mange à sa faim.</p><p>Et c’est là qu’il faut revenir à la parabole. Le récit dévoile — entre les lignes, entre les mots — où réside vraiment le miracle. Il ne s’agit pas d’un miracle de boulangerie. Il s’agit de comprendre ce qui se passe au-delà de la réalité visible, dans le monde invisible, dans notre monde intérieur qui a faim.</p><p>Le récit, en utilisant exactement les mots de la liturgie de cène : « Jésus prend le pain, remercie Dieu, rompt le pain et le donne à ses disciples », le récit nous dit que ce qui est donné à la foule pour la rassasier, c’est le Christ lui-même.</p><p>Dans ce désert où rien ne nourrit, le Christ se donne lui-même comme nourriture spirituelle pour la foule, pour le monde. Dans ce monde — notre monde qui n’a que des voitures, des téléphones ou des assurances à nous vendre pour calmer notre faim de sens et notre angoisse face à la mort — Jésus s’offre lui-même pour remplir notre vie. Le pain qui est donné dans ce désert à la foule, c’est la présence même de Jésus, comme dans la Cène. Ce pain qui rassasie (au-delà de nos espérances) c’est la présence du Christ, c’est sa Parole, ce sont ses valeurs qu’il nous a transmises.</p><p>Nous n’avons pas à créer cette présence ou ces valeurs : Jésus en est porteur. Il nous demande de les distribuer, de les donner au monde, qui a tellement faim. « Jésus donna les pains à ses disciples pour qu’ils les distribuent à tous, et chacun mangea à sa faim, et les disciples emportèrent sept corbeilles pleines des morceaux qui restait. » (Mc 8:6,8)</p><p>La présence du Christ est inépuisable, il y en aura toujours des surplus. Les valeurs du Christ sont permanentes, inépuisables, toujours actuelles : l’égale et infinie valeur de tout être humain ; l’abolition de toutes les barrières entre les personnes ; l’existence d’une place pour toute personne dans la société ; la valeur de l’amour, des relations, qui subsistent malgré les épreuves et même la mort.</p><p>Avec le Christ, avec l’Évangile, il nous est remis un trésor entre les mains, un trésor inépuisable qui peut nourrir les aspirations spirituelles de tous nos contemporains. Nous ne pouvons pas garder cela pour nous. C’est un trésor, du levain dans la pâte, du sel dans la nourriture, de la lumière pour le monde.</p><p>Jésus ne nous demande pas de les fabriquer — il est déjà là — il nous demande de les distribuer à tous ceux qui ont faim. Notre richesse c’est l’Évangile, c’est le Christ !</p><p>Je vais partir pour une autre paroisse. Un autre pasteur arrivera pour me remplacer. Nous sommes de simples disciples. Peu importe la main qui vous tend le pain, c’est le pain qui nourrit, c’est la présence du Christ qui rassasie, c’est Jésus qui est le pain de vie.</p><p>Amen</p><p>© Jean-Marie Thévoz, 2016</p>
Le Blog de Chevreuse
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Chevreuse la Rouge
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2016-06-30T07:46:00+02:00
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A l’occasion de la première fête de la tomate, venez tenter...
<div style="padding-top: 0px; padding-right: 7px; padding-left: 10px; margin-right: 13px; display: inline-block;"><div style="display: inline;"></div></div><p style="text-align: center;"><a href="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/02/00/4209036078.JPG" target="_blank"><img id="media-5405764" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/02/00/620028805.JPG" alt="fête,tomate,halles,association,agnes,ghislaine,marc,siropier,lalande" width="509" height="721" /></a></p><div><span style=";line-height: 18.76px;"><font size="4">A l’occasion de la première fête de la tomate, venez tenter votre chance.<br /></font></span></div><div><font size="4"><font size="4"><font color="#4e5665" face="helvetica, arial, sans-serif"><span style="line-height: 18.76px;">Pour remporter le panier garni de produits élaborés à base de tomates répondez au QUIZ à déposer dans l’urne Place des Halles le 2 <span id="OBJ_PREFIX_DWT898_com_zimbra_date" class="Object">juillet 2016</span> avant 16h (vous trouverez certaines réponses dans les livres exposés à la bibliothèque de Chevreuse dès aujourd'hui)</span></font></font></font><font size="4"><span style=";font-family: helvetica,arial,sans-serif;">.</span></font></div><div> </div><div style="text-align: center;"><font size="4"><span style=";font-family: helvetica,arial,sans-serif;"><a id="media-5405782" href="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/00/00/3737314004.2.pdf" target="_blank">Télécharger le quizz</a></span></font></div><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><em><strong>Le Blog de Chevreuse - 30 juin 2016</strong></em></p><p style="text-align: center;"><em><strong>Bonne fête à Martial le Rouge, plutôt cœur de bœuf qu'olivette<br /></strong></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Jean-Marie Thévoz
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Lire sa vie comme une parabole
tag:clamans.hautetfort.com,2016-06-22:5817807
2016-06-22T17:28:00+02:00
2016-06-22T17:28:00+02:00
Marc 4 19.6.2016 Lire sa vie comme une parabole Marc 4 :...
<p>Marc 4<br />19.6.2016<br />Lire sa vie comme une parabole<br /><br />Marc 4 : 1-12 Marc 4 : 26-34<br />Télécharger le texte : <a id="media-5400279" href="http://clamans.hautetfort.com/media/01/02/4188719065.pdf">P-2016-06-19.pdf</a></p><p><br />Chers membres de l’Honorable Abbaye des Laboureurs, chères paroissiennes, chers paroissiens,<br />Jésus parlait en paraboles ! Les Evangiles insistent pour dire que l’essentiel de l’enseignement de Jésus passait par ces petits récits imagés que sont les paraboles. Les Évangiles en racontent une trentaine. Vous venez d’en entendre trois, lesquels pourriez-vous citer encore ? Celle du bon grain et de l’ivraie; celle du bon samaritain ou du fils prodigue ; celle de la brebis perdue ou de la drachme perdue ? Il en manque encore plus de 20. Ce sera le moment — en rentrant chez vous — de rouvrir un Évangile pour les redécouvrir.<br />Jésus parlait en paraboles. Parler en parabole, c’est plus que nous raconter des petites histoires édifiantes, c’est même le contraire, justement le contraire de faire la morale ou de nous conduire à appliquer une maxime. Parler en parabole, c’est choisir de parier sur l’intelligence de celui qui écoute. Il y a quelque chose à comprendre, un sens à chercher, ce n’est pas du tout cuit, ce n’est pas une adaptation destiné aux enfants.<br />Un moine demandait à son abbé : pourquoi ne nous expliques-tu pas les paraboles qui sont lues à l’office? L’abbé répondit : si je te donne un fruit, aimerais-tu que je le mâchouille avant de te le donner ?<br />Jésus ne nous prémâche pas le mystère du Royaume de Dieu, le mystère de qui est Dieu et comment il s’approche de nous. Jésus parle en parabole pour nous laisser faire le travail de recherche du sens et même des sens possibles. C’est très important. C’est à nous de chercher à comprendre ce que dit cette parabole pour nous maintenant. En quoi nous parle-t-elle ? Pourquoi résonne-t-elle en nous ? En quoi nous interroge-t-elle, nous interpelle-t-elle ? Cela fait appel à notre intelligence, à notre imagination, à notre histoire de vie. Le travail à faire, c’est de relier l’histoire et notre vie.<br />La parabole est le propre du langage spirituel. De son côté, la morale prescrit des comportements, appelle à l’obéissance et à la reproduction de gestes identiques. Au contraire la parabole invite à l’imagination et au renouvellement. Un petit élément ajouté à une parabole et celle-ci bascule vers un nouveau sens. La parabole n’est pas figée, c’est le contraire d’une affirmation dogmatique qui explique, démontre et fige la réalité.<br />Jésus a toujours refusé le dogmatisme sur Dieu. Il s’est toujours opposé aux pharisiens qui avaient enfermé Dieu et la relation à Dieu dans un code de conduite et une série de commandements exigeant l’obéissance et conduisant à la déshumanisation (par exemple quand la Loi sur le sabbat interdisait de guérir ce jour-là).<br />Les paraboles invitent à relire toujours à nouveau, non seulement les récits, mais tout événement, à commencer par notre vie. La parabole, c’est comme la « porte des étoiles » dans Stargate. C’est un instrument qui permet de passer d’un monde à un autre, d’une réalité à une autre. La parabole est la porte qui fait passer de notre vie matérielle à la vie spirituelle. Parce que notre vie est aussi parabole ! C’est-à-dire que nous avons à regarder notre vie pour en faire un récit et trouver du sens, des sens, le sens de notre vie.<br />Tant que nous restons dans le descriptif de notre vie — j’ai fait ça, puis ça, puis ça — notre vie reste plate. Dès que nous pouvons dire : j’ai fait ça et cela m’a conduit à choisir cela, et je vois après-coup que cela m’a permis de… alors notre vie prend du relief, nous avons passé de l’autre coté de la porte des étoiles et notre vie prend sens. Et un nouvel élément — ajouté par après — peut modifier le sens de ce que nous avons vécu. Ainsi nous avons toujours la possibilité de donner du sens à notre vie, quoi qu’il se soit passé antérieurement.<br />Voilà une petite histoire qui explique comment un nouvel élément peut transformer une histoire déjà écrite. Imaginez que vous vous trouvez dans la rue. Vous voyez un jeune homme sortir en courant de l’immeuble d’en face, essayer tous les vélos qui se trouvent là jusqu’à ce qu’il en trouve un qui ne soit pas cadenassé. Que pensez-vous ? Probablement : il est en train de voler un vélo. Vous avez des raisons de penser cela et de l’arrêter. Disons que vous l’arrêtez et qu’il vous dise : « le sécutel de ma grand-mère a sonné, elle est tombée chez elle, je dois m’y rendre, j’emprunte un vélo pour y être plus vite et l’aider.» Le geste du jeune homme ne change-t-il pas votre jugement premier ?<br />Avant que le jeune homme ne parle, vous pensiez comprendre la situation, vous pensiez savoir de quoi il retournait. Après l’explication du jeune homme, on comprend autre chose et on réalise qu’il en allait autrement. Jésus avait compris que tous les êtres humains ont une pré-compréhension de Dieu. Nous croyons savoir, nous croyons comprendre, bien que nous n’ayons pas le dernier mot de l’histoire. <br />Jésus raconte des paraboles pour nous inviter à remettre en question nos illusions d’en savoir assez sur Dieu. Jésus raconte une trentaine de paraboles où Dieu est successivement un semeur, un père, un riche propriétaire, un ami, une femme pauvre, un berger, un époux en retard, un patron en voyage ou même un boursier malhonnête. Autant de figures multiples et incompatibles pour nous empêcher d’enfermer Dieu dans une image et — pire — d’imposer cette image aux autres.<br />Jésus parlait en parabole pour nous inviter à regarder tout ce que nous voyons comme des paraboles. Toute situation, tout récit, tout existence — à commencer par l’existence et la Passion de Jésus — comme des paraboles, c’est-à-dire comme des récits ouverts, qui ne sont pas figés, dont le sens n’est pas clos.<br />Il peut toujours arriver un épisode qui remet tout en cause. Si nous aimons tant les séries TV, c’est bien parce que les épisodes qui viennent peuvent toujours tout remettre en cause et bouleverser notre vision du bon et du méchant. Notre monde se portera mieux lorsque nous cesserons de croire que nous savons tout et que nous avons définitivement raison, mieux que les autres. <br />Jésus parlait en paraboles pour nous ouvrir les yeux sur la multitude de sens que peut avoir une même réalité. La vérité est parfois ailleurs, et une réalité peut avoir plusieurs sens. A nous de ne pas enfermer notre vie dans un seul sens, avant d’avoir le mot de la fin.<br />Amen<br />© Jean-Marie Thévoz, 2016</p>
Lizouzou
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”Edmond et ses amis” d'Astrid Desbordes et Marc Boutavant
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2016-03-16:5748763
2016-03-16T09:30:07+01:00
2016-03-16T09:30:07+01:00
Après avoir découvert Edmond et ses amis dans " Edmond la fête sous la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5274298" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/01/1548089829.JPG" alt="edmond,amis,chose,belle,journée,course,luge,astrid,desbordes,marc,boutavant,nathan" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Après avoir découvert Edmond et ses amis dans "<a href="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/archive/2013/09/16/edmond-la-fete-sous-la-lune-d-astrid-desbordes-et-marc-bout.html" target="_blank">Edmond la fête sous la lune</a>" et "<a href="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/archive/2014/09/18/polka-et-hortense-la-grande-aventure-d-astrid-desbordes-et-5450083.html" target="_blank">Polka et Hortense</a>", ils reviennent avec trois nouvelles histoires !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>La chose</strong> : Edmond l'écureuil et son ami Georges le Hibou se promènent au bord de la rivière lorsqu'ils aperçoivent de l'autre côté La Chose. Ils ne savent pas ce que sait et ils en ont vite peur. Vont-ils réussir à être courageux pour approcher La Chose ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>La belle journée</strong> : Lorsqu'Edouard l'ours aperçoit un rayon de soleil, il pousse Edmond à l'accompagner à la plage. Mais au fur et à mesure de la journée, le temps se dégrade. Heureusement, Edmond a plus d'un tour dans son sac pour sauver cette belle journée !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>La course de luge</strong> : Il a neigeait cette nuit. Edouard l'ours propose un course de luge. Sont de la partie : Edouard, La chose, Polka la souris et un manchot qu'ils ne connaissent pas. Edmond n'est pas très rassuré. Qui va gagner ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est un plaisir de retrouver Edmond ainsi que ses amis. Ils nous font vivre quelques moments de leur quotidien et on les suit sans problèmes. Ils sont tendres et attachants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Cette fois, les histoires mettent en avant la différence, l'amitié et le plaisir de jouer ensemble. <span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Le format a un peu changé, il a diminué mais l'histoire garde toute sa fraîcheur et son originalité. </span></span><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est une chouette série d'album qui se met en place et qui trouvera, j'en suis sûre, une place parfaite dans votre bibliothèque. En tout cas, c'est le cas dans la mienne ! ;)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, si vous avez envie de découvrir La Chose, de passer une belle journée ou de regarder une course de luge, n'hésitez pas à lire ces trois petits albums !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.nathan.fr/" target="_blank">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Jean-Marie Thévoz
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Prends courage, lève toi, il t’appelle !
tag:clamans.hautetfort.com,2015-10-30:5708616
2015-10-30T17:06:05+01:00
2015-10-30T17:06:05+01:00
Marc 10 18.10.2015 Prends courage, lève toi, il t’appelle ! Josué...
<p>Marc 10<br />18.10.2015<br />Prends courage, lève toi, il t’appelle !<br /><br />Josué 6 : 1-5 Marc 10 : 46-52<br /><br />Téléchargez le texte : <a id="media-5199490" href="http://clamans.hautetfort.com/media/02/00/2352780716.pdf">P-2015-10-18.pdf</a></p><p><br />Chères paroissiennes, chers paroissiens, <br />Pour bien comprendre la portée de la guérison de l’aveugle Barthimée, il est nécessaire de comprendre quand, dans la vie de Jésus, se passe cet épisode. Nous sommes à Jéricho. Jéricho est une ville étape sur la route entre la Galilée et Jérusalem. Depuis le lac de Galilée, il est bien plus facile de suivre la vallée du Jourdain jusqu’à Jéricho, puis de monter à Jérusalem, que de traverser toutes les montagnes de Samarie. <br />Jésus a donc terminé son ministère en Galilée, il a fini son enseignement, il monte à Jérusalem pour ce qu’il sait être le temps de sa Passion. Il a déjà annoncé sa Passion à ses disciples par trois fois, mais ceux-ci ne comprennent toujours pas. Ils restent aveugles face au destin de Jésus. Cette guérison est donc emblématique du besoin des disciples — et des lecteurs — de se voir ouvrir les yeux sur la personne et le rôle de Jésus. <br />Cette rencontre avec Barthimée se passe aux portes de Jéricho. Il n’est pas possible de ne pas penser à ce que l’Ancien Testament dit de Jéricho et de l’effondrement de ses murailles. C’est le lieu même où la foi — sans le recours à la violence — a fait tomber les murailles, les obstacles, les remparts. C’est le lieu que Jésus choisit pour faire tomber les obstacles à notre foi, les murailles que nous érigeons pour nous protéger, pour nous séparer des autres ou de Jésus. <br />C’est là que Jésus rencontre Barthimée et que cette rencontre va transformer la vie de ce mendiant aveugle, assis au bord de la route, attendant passivement les aumônes. Jésus passe là avec ses disciples et une petite foule. Barthimée s’en rend compte, il identifie le personnage principal et il l’interpelle : «Jésus fils de David, aie pitié de moi». « Aie pitié de moi » C’est l’appel classique du mendiant. Faire appel à la charité, à la miséricorde, à la compassion, pour recevoir une aumône, de quoi vivre ce jour là. Ceux qui accompagnent Jésus ont deux réactions opposées. Les uns rabrouent Barthimée et l’enjoignent au silence. Il ne faut pas déranger le maître. Les autres soutiennent la demande de Barthimée en disant : « Prends courage, lève toi, il t’appelle. » (Mc 10:49)<br />Jésus est en effet attentif. Il est attentif aux cris, aux appels, aux prières qui lui sont adressés. Mais le monde est ambivalent, plus souvent sourd et fermé. Le monde actuel est plutôt du côté de faire taire ceux qui crient à Dieu. La mode, c’est de dire que la foi c’est ringard, c’est dépassé, c’est quelque chose pour les naïfs. <br />Qui allez vous écouter ? Ceux qui disent tais-toi, ou ceux qui disent « Prends courage, lève toi, il t’appelle » ? <br />Ici, dans la paroisse, vous n’aurez que des encouragements, que du soutien, que de l’aide : prenez des forces là où elles vous sont offertes. Ces paroles « Prends courage, lève toi, il t’appelle. » sont un antidote au repli, à la passivité, au ressassement sans fin de la plainte, du malheur. <br />Votre cri est entendu, votre appel parvient aux oreilles de Jésus, il se tourne vers vous et engage le dialogue. Jésus commence par demander ce dont nous avons besoin : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (v.51) Chacun a des besoins différents ; les besoins changent au cours du temps et Jésus veut donner une réponse adaptée. Il attend la réponse de Barthimée. Il attend votre réponse personnelle : que veux-tu ? Et Barthimée demande de recouvrer la vue. <br />Et Jésus est heureux de cette demande. Barthimée aurait pu juste demander une aumône, de quoi subsister un jour de plus. Non, Barthimée est confiant, il demande un changement de vie. Barthimée a passé de la prière des besoins à une prière de transformation. Il a confiance que Jésus peut transformer sa vie, et lui redonner la vue et la vie. Jésus approuve cette demande et c’est pourquoi il lui dit : « Va ta foi, ta confiance t’as sauvé » (v.52) <br />Et Barthimée revoit. Cette nouvelle vue, c’est ce que Barthimée reçoit. Mais il y a aussi dans ce récit une promesses pour le lecteur. Le lecteur aussi peut recevoir une nouvelle vue, une nouvelle vision en faisant confiance à Jésus. <br />Ici à Jéricho, entre l’enseignement de Jésus (sur l’amour et les nouvelles relations que chacun peut entretenir avec son prochain en suivant Jésus) et la montée à Jérusalem pour sa Passion, ici doit se passer la guérison de notre propre aveuglement. L’aveuglement de ne pas connaître la vraie nature de Dieu. L’aveuglement de croire que Dieu veut s’imposer. L’aveuglement de croire que Dieu est loin au-dessus de nous. <br />Ce récit nous invite à nous laisser ouvrir les yeux sur le fait que Dieu se révèle vraiment dans la Passion de Jésus. C’est dans sa Passion, sur la croix, que Jésus est le plus proche de nous, qu’il est vraiment à nos côtés. Il n’est pas un Dieu lointain qui nous surplombe et reste indifférent à nos malheurs. Non, il est plongé dans notre monde, dans nos luttes, dans nos tristesses, dans nos souffrances, véritablement à nos côtés. À cette réalité, nos yeux sont trop souvent fermés. Nos yeux ont besoin d’être ouverts à cette proximité. Besoin d’être ouverts à cette position nouvelle de Dieu : il est à nos côtés dans nos souffrances. Nos yeux ont besoin d’être ouverts pour découvrir le monde autrement, à l’aulne de cette révélation. <br />Jésus nous offre cette nouvelle vision du monde : nous ne sommes pas seul, il vit avec nous, il nous accompagne, nous soutient, nous relève. Il nous encourage, il nous relève, il nous appelle ! C’est ce que disent les disciples à Barthimée « Prends courage, lève toi, il t’appelle. » <br />Cette guérison de la vue est le commencement d’une transformation intérieure complète. Au début du récit, Barthimée était assis au bord du chemin, prostré dans son manteau, attendant passivement les aumônes. Après sa rencontre avec Jésus, Barthimée se met en route pour suivre le chemin de Jésus, transformé, transfiguré. <br />Ayez courage, ayez confiance, relevez-vous en saisissant la main que Jésus vous tend, il vous appelle, écoutez-le. <br />C’est lui qui va faire tomber les murailles de Jéricho dans lesquelles vous êtes enfermés. C’est lui qui va faire tomber les remparts de tristesse, de chagrin, qui vous coupent des autres. C’est lui qui va faire surgir la lumière dans vos vies. C’est lui qui ouvre un chemin sous vos pas. <br />Amen<br />© Jean-Marie Thévoz, 2015</p>
Jean-Marie Thévoz
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Marc 9. Comment Jésus nous enseigne à servir Dieu ?
tag:clamans.hautetfort.com,2015-09-22:5688528
2015-09-22T14:57:00+02:00
2015-09-22T14:57:00+02:00
20.9.2015 Marc 9 Célébration oecuménique du Jeûne fédéral Comment Jésus...
<p>20.9.2015<br />Marc 9<br />Célébration oecuménique du Jeûne fédéral<br /><br />Comment Jésus nous enseigne à servir Dieu ?<br /><br />Esaïe 66 : 1-2 +10-12 Marc 9 : 30-37<br /><br />Télécharger le texte : <a id="media-5163352" href="http://clamans.hautetfort.com/media/01/01/854369195.pdf">P-2015-09-20.pdf</a></p><p><br />Chères paroissiennes, chers paroissiens de nos deux paroisses,<br />L’Évangile d’aujourd’hui nous livre trois éléments qui ont l’air à première vue plutôt disparates : une annonce de la Passion, une discussion des disciples sur la question : qui est le plus grand ? et un enseignement de Jésus où il place un enfant au milieu du groupe des douze disciples. Nous allons voir que ces trois éléments sont cohérents et qu’ils ont une place toute particulière dans l’Évangile selon Marc. Cet épisode est vraiment au centre du ministère de Jésus, au centre de l’Évangile selon Marc et au centre du Christianisme. <br />Cet épisode a lieu à la fin du ministère public de Jésus en Galilée et juste avant la montée vers Jérusalem où va s’accomplir la Passion de Jésus. Jésus prend le temps d’un enseignement destiné tout spécialement aux douze disciples, à la maison, à Capharnaüm. Et Jésus leur enseigne vraiment le cœur de son message, le cœur de l’Évangile. <br />Cet enseignement comporte trois parties, que je vais reprendre l’une après l’autre : (1) l’annonce (la deuxième sur les trois) de la Passion de Jésus. (2) La question de la grandeur, de la valeur de la vie, et (3) le juste culte rendu à Dieu. Reprenons. <br />1. Par trois fois, Jésus annonce à ses disciples ce qui va lui arriver à Jérusalem, parce qu’il va affronter les autorités. Jésus dit qu’il va être livré aux hommes (pas à un petit groupe dont on ne ferait pas partie. Non il va être confronté à la nature fondamentale de l’être humain, de nous tous.) Il va être tué et il sera relevé par Dieu. <br />Jésus peut annoncer cela parce qu’il connaît la vraie nature de l’être humain en société et il sait que celui qui dit la vraie nature de la société (et ne veut pas y participer) finit inexorablement broyé, exclu, martyre du genre humain. Jésus va payer de sa personne pour révéler au monde ce mécanisme, cette nature. Il accepte de le faire et de donner sa vie pour le révéler. <br />2. Le deuxième enseignement est en ligne directe avec cette Passion annoncée, puisqu’il révèle la nature de la préoccupation des disciples en chemin. Les disciples se demandaient : Qui est le plus grand, le plus important d’entre eux, et probablement dans le royaume avenir de Jésus ? Cette question des disciples révèle exactement les préoccupations de tous les humains, nos préoccupations constantes. Ai-je assez ? Puis-je avoir plus que mon voisin ? Comment avoir plus de pouvoir, plus d’argent, plus d’influence, plus d’amis sur Facebook, une plus grosse voiture, une plus grande maison… etc. Ma sécurité, notre sécurité repose sur le sentiment de ne jamais manquer et pour cela il faut avoir plus, toujours plus. <br />Et voilà que Jésus vient renverser tout cela. Dans l’échelle de valeur de Dieu, le premier est le dernier et le dernier est le premier. Aux yeux de Dieu, les valeurs du monde, les valeurs séculières sont fausses, inversées. Et les valeur de Dieu sont à l’inverse des valeurs de notre société. Là où notre société dit que la valeur des personnes est proportionnelle à leur pouvoir et à leur puissance, Dieu dit que la valeur la plus haute est celle du service et de l’abaissement. <br />Il est intéressant de noter que, dans l’Évangile selon Marc, le verbe « servir » n’a été utilisé que dans deux situations : lorsque les anges servent Jésus au désert avant la tentation (Mc 1:13), et lorsque des femmes servent Jésus (la belle-mère de Pierre servant Jésus (Mc 1:31) et les femmes servant Jésus au pied de la croix (Mc 15:41).)<br />C’est le travail le plus humble que Dieu valorise le plus. On voit directement — en observant les barèmes salariaux — que notre société fait exactement l’inverse ! Cette révélation des mécanismes du monde et leur dénonciation par Jésus, par ses actes et sa vie, conduit Jésus vers sa Passion. <br />3. La troisième partie de l’enseignement de Jésus se traduit par une illustration, une mise en scène : Jésus place un enfant au milieu des disciples pour leur dire : « Celui qui accueille un enfant comme celui-ci par amour pour moi, le reçoit moi-même, et il ajoute cette phrase — qui pourrait directement sortir de l’Évangile selon Jean — celui qui me reçoit, reçoit aussi celui qui m’a envoyé. » (Mc 9:37) Cette phrase est vraiment l’expression du centre de l’évangile. <br />D’abord elle fabrique une éthique, un programme d’action : s’occuper des plus petits, mettre en œuvre des aides pour les laissés pour compte. C’est important, mais ce n’est pas encore le renversement le plus total : la compassion existait sur terre avant cette phrase. <br />Ensuite cette phrase change notre vision d’autrui : ce n’est plus n’importe qui, ou un inconnu, ou une personne distante, c’est le Christ lui-même que je peux reconnaître dans chaque personne rencontrée. C’est important, mais ce n’est pas encore le renversement le plus total. <br />Enfin, et c’est le plus important, cette phrase — si on la prend vraiment au sérieux — opère un renversement total du fait religieux lui-même. C’est toute la religion qui est bouleversée, qui est mise sens dessus dessous. Et c’est bien là aussi une des raisons de la mise à mort de Jésus. <br />La religion, logiquement, classe Dieu au centre ou au-dessus de tout. La religion nous dit que nous devons avoir Dieu pour priorité, Dieu avant tout, le reste après. Et voilà que Jésus place un enfant au centre et dit à ses disciples : C’est lui d’abord ! Si vous vous occupez de lui, alors vous vous serez occupés dignement, valablement de Dieu ! Si vous vous occupez des personnes dépendantes, sans valeur pour la société, ceux dont personne ne se préoccupe, alors vous êtes en train de rendre un culte à Dieu. C’est comme cela que vous le servez le mieux ! Voilà un déplacement radical du fait religieux ! <br />Dieu lui-même, par la vie et les paroles de Jésus, se met de côté pour faire de la place à l’être humain ! Comme si Dieu disait : ne mettez pas vos forces dans votre façon de me rendre un culte, mettez vos forces dans l’aide et la considération que vous pouvez apporter à votre prochain qui est dans le besoin. <br />Voilà le cœur de l’évangile, voici la nouvelle façon d’être avec Dieu et avec notre prochain que nous enseigne Jésus. Voilà un défi pour les disciples, un défi pour chacun d’entre nous, un défi pour nos Eglises et une parole forte dans nos sociétés matérialistes. <br />Aimer notre prochain, notre voisin, celui qui se trouve dans nos murs ou à notre porte, voilà la façon concrète d’aimer Dieu. <br />Amen<br />© Jean-Marie Thévoz, 2015</p>
Lizouzou
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”Ne chatouille jamais un tigre” de Pamela Butchart et Marc Boutavant
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2015-04-23:5590211
2015-04-23T09:29:16+02:00
2015-04-23T09:29:16+02:00
Z élie est une petite fille qui a la bougeotte, elle bouge tout le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4982770" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/00/1362684406.JPG" alt="ne, jamais, chatouiller, tigre, pamela, butchart, marc, boutavant, nathan" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Z</span><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">élie est une petite fille qui a la bougeotte, elle bouge tout le temps ! Impossible pour elle de rester immobile. Alors quand elle visite le zoo avec sa classe, la maîtresse se méfie des bêtises de Zélie. Du coup, elle la préviens : Surtout ne chatouille jamais un tigre ! Mais la petite fille n'en fait qu'à sa tête et part chatouiller le tigre ! Que va-t-il alors se passer ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Voici une histoire très originale qui m'a énormément fait penser à ma nièce de 10 ans qui ne tient pas en place ! J'ai adoré la chute, mais je ne vous dit rien, c'est à vous de la découvrir ! En tout cas, je peux vous dire qu'il y a pas mal d'humour et ça c'est hyper important dans un bon album !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Concernant les thèmes abordés, on y retrouve bien évidemment les bêtises, le fait d'obéir ou non, mais également le fait de vouloir s'amuser sans penser aux conséquences ! Des thèmes variés qui vont parler à coup sûr aux enfants !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Les illustrations de Marc Boutavant sont comme toujours magnifiques, toujours très colorées et remplies de détails ! J'ai également beaucoup apprécié la double page au centre de l'album !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bref, un bel album à découvrir !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie <a title="Nathan" href="http://www.nathan.fr/" target="_blank">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Jean-Marie Thévoz
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Marc 14. Pâques : Marc nous engage dans un paradoxe qui nous mobilise.
tag:clamans.hautetfort.com,2015-04-10:5600038
2015-04-10T09:38:00+02:00
2015-04-10T09:38:00+02:00
Marc 14 5.4.2015 Pâques : Marc nous engage dans un paradoxe qui nous...
<p>Marc 14<br />5.4.2015<br /><br />Pâques : Marc nous engage dans un paradoxe qui nous mobilise.<br /><br />Marc 14 : 22-31 Marc 16 : 1-8<br /><br />Télécharger le texte : <a id="media-5000087" href="http://clamans.hautetfort.com/media/00/00/750884865.pdf">P-2015-04-05.pdf</a></p><p><br />Chères paroissiennes, chers paroissiens, <br />En ce matin de Pâques, nous nous rappelons que nous célébrons la résurrection du Christ. Après être mort sur la croix, le Christ est revenu à la vie, il s’est réveillé d’entre les morts, il est le premier-né d’entre les morts, disent les formules traditionnelles. Et les Évangiles mettent cela en récit en racontant comment les femmes vont au tombeau, le dimanche matin, après le sabbat, quand les activités peuvent reprendre. Et les Évangiles racontent la découverte du tombeau vide, les apparitions aux femmes, puis aux disciples et finalement l’ascension de Jésus au ciel. Cela, c’est ce dont nous nous souvenons, en rassemblant ensemble, dans un doux mélange, les récits des quatre Évangiles. <br />Ce matin, j’aimerais rester uniquement sur le récit de l’Évangile selon Marc. Vous savez que l’Évangile de Marc est le plus ancien des Évangiles qui nous restent. C’est lui qui a inventé le genre littéraire des Évangiles. Mathieu et Luc en ont repris le plan et une partie du contenu, en y ajoutant leurs sources propres. L’Évangile selon Marc remonte — pense-t-on — aux années 70 et témoigne des événements qui se sont passées dans les années 30 à 33. Si l’on rapporte cette échelle de date à notre période, en 2015, nous n’aurions pas à douter d’un écrit des années 1970 qui raconterait des événements des années 1930. <br />Le récit de la Passion de Marc est d’autant plus crédible qu’il est très sobre : pas d’éléments miraculeux, pas d’éléments merveilleux. En fait, il pourrait même nous paraître trop sobre ! Il ne nous donne pas de preuve, seulement un tombeau ouvert, un tombeau vide, une absence. Le récit nous donne trois indices qui parlent de résurrection : le tombeau vide, la présence du jeune homme en vêtement blanc, et le renvoi en Galilée où l’on pourra retrouver Jésus. <br />Ce renvoi en Galilée est le rappel de la parole de Jésus, lors du dernier souper, lorsqu’il invite ses disciples à le retrouver en Galilée après tous ces événements. D’une manière cryptée, Jésus leur avait déjà annoncé sa résurrection et des retrouvailles. Il y a là une invitation de Marc au lecteur à retourner au début de son Évangile et à en faire une deuxième lecture, maintenant qu’on en connaît la fin ! <br />Les disciples ont vécu avec Jésus au jour le jour, sans perspective, sans véritable compréhension, sans connaître les tenants et aboutissants. Ils côtoyaient Jésus sans véritablement le connaître, sans comprendre sa mission, comme nous le montre les diverses réactions de Pierre. La Passion de Jésus donne une couleur toute nouvelle à ce qui s’est passé et l’évangéliste invite les disciples à revivre tout ce parcours avec cette nouvelle lumière, ce nouvel éclairage. <br />C’est en Galilée que les disciples revivront avec le Christ. C’est pourquoi il n’y a pas de récits d’apparition de Jésus dans cette finale de l’Évangile selon Marc. Certains d’entre vous pourraient dire « Oui, mais vous n’avez pas lu le texte jusqu’au bout, les apparitions viennent après. » En fait, j’ai arrêté ma lecture où les plus anciens manuscrits s’arrêtent aussi ! Le texte original tel que l’a voulu l’évangéliste Marc se terminait ainsi : « Elles sortirent alors et s’enfuirent loin du tombeau, car elles étaient toutes tremblantes et remplies de crainte. Et elles ne dirent rien à personne, parce qu’elles avaient peur » (Mc 16:8).<br />Oui l’Évangile selon Marc s’arrête comme cela ! Les femmes fuient, elles tremblent, elles sont troublées, elles ont peur et ne disent rien à personne ! Cette fin est tellement abrupte— et incompatible avec la réalité que vivent les lecteurs de l’Évangile et que nous vivons : enfin si elle n’avait rien dit, alors nous ne serions pas là ! — que d’autres fins sont venues compléter l’Évangile de Marc. <br />Une fin courte qui dit que les femmes ont rapporté à Pierre ce qu’elles avaient vu et que la bonne nouvelle a été annoncé de par le monde. Une fin longue qui raconte brièvement trois apparitions, puis Jésus qui donne des pouvoirs aux disciples et une mention de l’ascension de Jésus, sur le modèle des autres évangiles. <br />Mais que voulait nous dire Marc en arrêtant son Évangile sur le silence des femmes qui découvrent le tombeau vide ? Pour s’approcher de l’intention de Marc il faut faire résonner on nous cet… inachèvement. Que ressentez-vous à l’annonce que les femmes gardent le silence sur la résurrection et que le texte s’arrête là ? <br />On peut penser :<br />Elles ne font pas leur travail…<br />- Tout risque de s’arrêter là… quel gâchis ! <br />- Si tout s’arrête là, Jésus n’est-il pas mort pour rien ? <br />- Comment serait le monde si la résurrection de Jésus n’était pas annoncée, proclamée ? <br />En s’arrêtant sur le silence des femmes, Marc souligne que la nouvelle de la résurrection ne peut pas ne pas être transmise. Il le faut absolument. C’est une fin subtile qui nous met en mouvement ! <br />Si notre premier réflexe est de nous mettre à juger ses femmes et à les mépriser pour leur peur et leur timidité, il ne reste qu’à tourner le miroir pour voir la timidité de notre propre témoignage. Si notre réaction c’est de dire « Mais quel dommage, ce message mérite d’être transmis ! » alors cette fin abrupte nous met en route et fait de nous des disciples. <br />Marc nous engage dans un paradoxe qui nous mobilise. Il nous met en situation de vouloir témoigner. En effet, le message est venu jusqu’à nous, quelqu’un est donc sorti de sa peur est de son silence. Si nous sommes là ce matin, c’est que des personnes ont reçu le message de la bonne nouvelle de la résurrection et nous la transmis. Il y a une chaîne de témoin jusqu’à nous… cette chaîne s’interrompra-t-elle… avec nous ? Saurons-nous aller en Galilée, vivre avec Jésus, ses guérisons, ses enseignements, sa Passion, pour en témoigner— à notre tour— autour de nous ? <br />Amen<br />© Jean-Marie Thévoz, 2015</p>
Le Blog de Chevreuse
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L' Alchimiste
tag:leblogdechevreuse.hautetfort.com,2015-02-02:5550760
2015-02-02T22:43:00+01:00
2015-02-02T22:43:00+01:00
Un alchimiste bientôt à Chevreuse. L'alchimie, n'est pas...
<p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un alchimiste bientôt à Chevreuse. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L'alchimie, n'est pas cette science qui pense changer le simple métal en or?<a href="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/01/00/1605096305.jpg" target="_blank"><img id="media-4889552" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/01/00/3138757891.jpg" alt="marc,chenue,siropier,alchimiste,bar,atelier" width="305" height="229" /></a></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Peu de chance qu'il arrive à métamorphoser notre maire en véritable démocrate à l'écoute de ses concitoyens et prêt à collaborer avec ses collègues des communes voisines, la science a ses limites! <br /> mais il réussira certainement à redonner vie à la rue Lalande où il souhaite s'établir.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C'est en effet dans l'ancienne galerie d'art Saphir de Pascale et Nadine que Marc CHENUE a le projet de créer un bar à sirops 'L'ALCHIMISTE' avec un laboratoire de conception de sirops où il proposera des ateliers pour petits et grands.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vous pouvez aider à concrétiser le projet de l'</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">artisan siropier </span>en lui prêtant un peu d'argent via la plateforme hellomerci pour l'aménagement du labo dans les normes (peinture sol et murs) et l'achat du matériel professionnel pour accueillir les ateliers: une centrifugeuse, deux cuves en inox, deux plaques à induction...</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Toutes les infos sur ce placement participatif sur <strong><a title="https://www.hellomerci.com/fr/projects/bar-a-sirop-boutique-l-alchimiste" href="https://www.hellomerci.com/fr/projects/bar-a-sirop-boutique-l-alchimiste" target="_blank">https://www.hellomerci.com/fr/projects/bar-a-sirop-boutique-l-alchimiste</a></strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><em>. Le Blog de Chevreuse - Chandeleur<br />. Ne seriez vous pas aussi un peu alchimiste?<br />. N'auriez vous transformer farine et lait en crêpe?</em></strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p>
Lizouzou
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”Azulie dans la Nuit” de Nancy Guilbert et Marc Chagall
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-12-06:5486399
2014-12-06T14:45:42+01:00
2014-12-06T14:45:42+01:00
Azulie est une jeune musicienne. Un soir, elle est...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4785898" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/02/21891269.JPG" alt="azulie,nuit,nancy,guilbert,marc,chagall,peinture,musique,léon art & stories" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Azulie est une jeune musicienne. Un soir, elle est attirée par une étrange musique, puis elle aperçoit un oiseau bleu et des créatures féeriques. Ces derniers lui disent qu'ils sont pris au piège par le maître des cauchemars qui les empêche de s'épanouir. Azulie, grâce à sa musique, va tenter de les aider.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Voici un album jeunesse original ! En effet, l'auteure Nancy Guilbert s'est inspirée de quelques tableaux du peintre Marc Chagall pour créer l'histoire d'Azulie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Cet album d'art allie donc la peinture et la musique. Nous découvrons qui est réellement le peintre Marc Chagall qui a connu la guerre et qui était également doué pour la musique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'album se construit donc avec quelques tableaux du peintre. Certains éléments sont mis en avant grâce à des recadrages. Cela nous permet de nous focaliser sur des détails des tableaux que nous n'aurions peut-être pas vu sans ce redécoupage. C'est original et très bien trouvés. A partir de là, nous comprenons comment Nancy Guilbert a pu s'inspirer des œuvres de Chagall.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">A la fin de lu livre, nous retrouvons également les tableaux en entier, avec leurs noms respectifs. Cela permet de s'intéresser aux peintures de Chagall et pourquoi pas de s'inventer sa propre histoire à partir des tableaux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai trouvé cet album très original. Il permet de s'intéresser à l'art d'une nouvelle manière, mêlant des éléments réels comme les tableaux avec des éléments fictifs comme l'imagination de l'auteure.</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Une approche ludique qui devrait plaire autant aux enfants qu'aux adultes !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie l'auteure <a title="Nancy Guilbert" href="http://revedeplume.blogspot.fr/" target="_blank">Nancy Guilbert </a>et <a title="Leon Art&Stories" href="http://leonartstories.com/actualites.php?lang=fr&leon_user=1sh3hf0vhlh1499jvnbju9sjb4" target="_blank">les éditions Léon Art & Stories</a>. </span></p>
Café philosophique de Montargis
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COMPTE-RENDU DE LA SÉANCE ”EXISTE-T-ON QUAND PERSONNE NE NOUS REGARDE ?”
tag:cafephilosophique-montargis.hautetfort.com,2014-11-11:5486292
2014-11-11T09:22:00+01:00
2014-11-11T09:22:00+01:00
Thème du débat : "Existe-t-on quand personne ne nous regarde...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Thème du débat : <span style="color: #ffff00;">"Existe-t-on quand personne ne nous regarde ?" </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Date : <span style="color: #ffff00;">26 septembre 2014 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le café philosophique de Montargis faisait sa rentrée le vendredi 27 septembre 2014 pour un débat intitulé "Existe-t-on quand personne ne nous regarde ?" Il s'agissait du 43ème débat du café philo et le premier de cette saison 6.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un premier intervenant s'interroge ainsi au sujet de la question posée pour le débat du jour : "<em>Je suis admiré pour ce que je souhaite être ou je suis admiré pour ce que je suis? Et pourtant, je reste le même</em>". Mais que se passe-t-il lorsque le regard d'autrui n'est pas là ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un autre intervenant considère qu'il y a trois temps dans cette notion d'existence : on existe par soi-même (c'est le rapport de soi à soi), on existe par rapport aux autres (de soi à autrui) et on existe par rapport à l'univers. Notre rapport avec autrui aurait donc plusieurs réalités, même chacun pourrait vivre seul sur une île déserte pour s'interroger sur l'univers !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans le sujet de ce café philo, "<em>Existe-t-on quand personne ne nous regarde ?</em>", dit Claire, il convient en effet de s'interroger sur le terme centrale "<em>exister</em>". L'existence désigne <em>a priori</em> la réalité. Nous n'existons pas par rapport à quelque chose ou à quelqu'un : nous sommes tous des réalités comme la table est une réalité. Le regard de l'autre ne viendrait donc pas intervenir dans <em>ma</em> réalité. Quant à la réalité humaine, au sens philosophique du terme, l'existence se définit comme le témoin de cette réalité : on existe à partir du moment où l'on a conscience de cette réalité. On détermine l'existence dans la conscience de soi : j'existe car je suis conscient que je suis une réalité différente de l'autre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ceci dit, quel est est l'impact du regard de l'autre et de la relation que j'entretiens avec autrui dans mon existence ? Est-ce que l'on est capable d'exister de façon pertinente si l'autre me définit<em> a contrario</em> de ce que je pensais ? C'est la question que pose <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Sartre" target="_blank" rel="noopener">Jean-Paul Sartre </a>: quelle est la réalité de mon identité lorsque autrui pose un regard sur moi bien différent que celui que je pensais ? La manière dont je me détermine ("<em>en mon for intérieur</em>", diraient les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sto%C3%AFcisme" target="_blank" rel="noopener">stoïciens</a>) peut être en contradiction avec ce que l'autre dit sur nous. Il y a problème philosophique lorsqu'il y a cette contradiction. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Est-ce que je dois me contenter de ce regard extérieur, me formater et me soumettre au joug du regard de l'autre ? Ou bien dois-je <em>devenir ce que je suis</em> (</span><a style="font-size: small;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche" target="_blank" rel="noopener">Nietzsche</a><span style="font-size: small;">), en tant que sujet libre, en contradiction et en conflit avec les autres ? Et si je choisis cette seconde posture, que se passe-t-il lorsque je me retrouve en "<em>flagrant délit d'exister</em>" (</span><a style="font-size: small;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Sartre" target="_blank" rel="noopener">Sartre</a><span style="font-size: small;">) ? </span><a style="font-size: small;" href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2014/07/15/sartre-par-le-trou-de-la-serrure-5410840.html" target="_blank" rel="noopener">Cf. texte sur le trou de la sa serrure</a><span style="font-size: small;">. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il est dit en cours de débat que nous ne pouvons certes pas accorder 100 % notre vision personnelle avec celle des autres ; cependant, nous passons notre temps à essayer de l'accorder, dans une suite de compromis incessants. Notre identité fait notre singularité. D'ailleurs, autrui lui-même se définit comme un <em>alter ego</em> – un "<em>autre moi</em>". La posture le plus saine serait apparemment de dire : "<em>J'ai ma singularité ; vous me regardez différemment de ce que je vois de moi ; mais je fais avec ou sans votre regard.</em>" Cependant, le problème, dit <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Sartre" target="_blank" rel="noopener">Sartre</a>, se pose lorsque tous les matins je constate invariablement que je me regarde comme X alors qu'autrui me considère comme un être Y. "<em>L'enfer c'est les autres</em>" : la phrase de Garcin ne proclame pas que nous sommes incapables de vivre libre en société mais elle entend affirmer que la définition de ce que je suis c'est, finalement, ce que les autres en disent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Toute la question est de savoir si l'on peut exister lorsque personne ne nous regarde. Nous pouvons penser à la solitude et à l'absence de reconnaissance chez les personnes âgées, source de désespérance, pouvant mener au suicide ou à un désir d'euthanasie. "E<em>xistence signifie consistance</em>", ajoute Claire. Regarder l'autre c'est aussi lui apporter sa dignité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comment survivre dans la solitude ? Un participant réagit ainsi : "<em>Parlez-moi d'moi </em><em>Y a qu'ça qui m'intéresse</em>", chantait <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_B%C3%A9art" target="_blank" rel="noopener">Guy Béart</a>. Chacun a envie de reconnaissance et de retour positif de l'autre. Pour autant, nous ne devrions pas jouer de rôle (<em>personna</em>) en société et nous ne devrions pas avoir toujours besoin des autres. Nous devrions résister et nous éloigner du moule commun, de la <em>doxa</em> et penser par nous même, vivre pour soi-même, sans les autres. Ce qui implique, dit une nouvelle intervenante, d'avoir une bonne consistance, une bonne éducation, acquérir une assurance et la revendiquer, avec le respect mutuel. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Est-ce si simple ? réagit Claire. Pour <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Sartre" target="_blank" rel="noopener">Sartre</a>, "<em>je suis le sens</em>" et, avec lui, je dois donner mon sens pour être moi-même. Or, par définition, autrui est un médiateur entre moi et moi-même. Pour <a href="http://www.psychotherapie-integrative.com/psy-integrative/edmond-marc.htm" target="_blank" rel="noopener">Edmond Marc</a>, psychiatre et ethnologue, l'enfant qui naît n'a aucune conscience de lui-même ; c'est le regard parental qui va lui indiquer qu'il est un individu à part entière. Ils lui enseignent une estime de lui. Si ce n'est pas le cas, ces individus souffrent de carences, manquent d'amour d'eux-mêmes et d'armes pour s'affirmer tels qu'ils sont devant les autres. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce qui est également en jeu, bien plus que notre liberté individuelle, est notre responsabilité. Lorsque l'on est devant la tourmente, qu'un acte moralement condamnable nous colle à la peau, que notre part de monstruosité (<a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/le-monstre-est-il-parmi-nous/" target="_blank" rel="noopener">cf. débat du 14 novembre 2014</a>) éclate au grand jour, comment peut-on exister sous le regard de cet autre que nous méprise ? Le jugement d'autrui qui nous catégorise intervient même très tôt dans la petite enfance, précise Claire. Comment résister à ce formatage dans ces conditions?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Être en accord avec soi-même est bien évidemment un impératif philosophique, sauf que la société est omniprésente dans ce formatage (performances, normes, etc.). Or ce formatage, dit Bruno, est quelque chose de très ancien. Pendant des siècles, chacun vivait en communauté, communauté qui modelait les individus selon tels ou tels critères. La notion de liberté individuelle était limitée : on ne choisissait pas son métier, sa famille, son époux(se), etc. L'on devait se conformer à cette société, faute de quoi il y avait le risque d'être rejeté. Si bien que le terme d'autrui est une notion "<em>très XXe siècle</em>". Avant le XXe siècle, ajoute Claire, on est dans la <em>politeia</em>. Avant l'avènement des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lumi%C3%A8res_(philosophie)" target="_blank" rel="noopener">Lumières </a>– qui proclament que l'homme doit s'extraire du groupe pour se construire – on est dans cette <em>politeia</em>, le groupe politique, celle de la <em>polis</em> (cité).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous parlions de l'<em>alter ego</em>, l'autre <em>moi-même</em>. Bruno s'interroge sur cette notion : ce terme est-il correct ? Autrui peut-il être qualifié d'un autre "<em>moi-même</em>" ? Ne serait-il pas plus judicieux de dire qu'il est tout simplement cet autre qui n'a rien à voir avec "<em>moi</em>" ? Un autre intervenant propose que l' individu se définisse à l'aide de deux notions : l'ego et l'âme. Pour aller à la rencontre de son âme, il faut comprendre et analyser des blessures (rejets, abandons, fautes, humiliations, etc.) que l'autre nous renvoie, afin de voir ce que cela fait résonner en moi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour le meilleur et pour le pire, autrui nous parle par son regard. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Berkeley" target="_blank" rel="noopener">George Berkeley</a> dit : "<em>Exister c'est être perçu</em>". La révolution française, ajoute Claire, n'aurait aucune existence si elle n'était pas racontée. Ce café philosophique n'aurait aucune existence si personne n'en discutait avant et après ! <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Wilhelm_Friedrich_Hegel" target="_blank" rel="noopener">Hegel</a> dit qu'à partir du moment où je commence à sentir qu'il y a un moi parce qu'il y a un toi, il va falloir que l'autre me reconnaissance comme un être humain et, dans ce cas, il s'agit d'une lutte à mort. <em>Si je n'existe pour personne alors je n'existe pas !</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Une intervenante rebondit en ajoutant que cette course à la reconnaissance se concrétise par des actions : on est ce que l'on fait, disait <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Sartre" target="_blank" rel="noopener">Sartre</a>. On devient aussi ce que l'on est, selon <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche" target="_blank" rel="noopener">Nietzsche</a>. L'adolescent va par exemple s'ériger contre ses parents et un certain instinct grégaire par ses opinions politiques, ses goûts vestimentaires, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La question fondamentale est finalement celle-ci : si je fais quelque chose pour être moi-même mais que personne n'est sur ma route pour le constater et/ou le juger – à la manière de Robinson Crusoé – mon existence prend-elle un sens ? Celui qui est seul, peut-il se contenter de cette solitude, considérant qu'il ou elle existe pertinemment ? Si tout le monde me tourne le dos ou si je m'exile, ai-je une existence ? Dans <em>Vendredi ou les Limbes du Pacifique</em>, Robinson trouve un miroir. Et, regardant son reflet, le naufragé se sourit, au point d'en avoir mal à la mâchoire. Il se dit que pour la première fois depuis qu'il est sur son île, il sourit. Il se dit également que ses choix d'existence n'ont aucune espèce d'importance car personne n'est là pour les notifier et les remarquer. <a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2014/07/15/tournier-vendredi-ou-les-limbes-du-pacifique-5410857.html" target="_blank" rel="noopener">Cf. aussi ce texte de Michel Tournier</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'autre est donc nécessaire mais j'ai à devenir moi-même en essayant de transmettre à l'autre ce que je suis. Même le marginal, parce qu'il est défini comme tel, existe justement parce qu'il est défini – et ce, même si cette image peut être biaisée. Exister c'est se créer et créer, à la manière de l'artiste. Mais l'autre qui créé a aussi besoin de la reconnaissance de sa création. Un participant cite l'exemple d'une formation dynamique de groupe. Claire parle aussi du regard du professeur pour l'élève : les encouragements de l'enseignement ou la note donnée pour un devoir qui peut être dévastatrice car elle traduit une forme de jugement. </span><span style="font-size: small;">Un participant cite à ce sujet l'effet <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Pygmalion" target="_blank" rel="noopener">Pygmalion </a>(effet Rosenthal & Jacobson) consistant à attribuer de manière arbitraire un niveau à deux groupes d'élève constitués au hasard. Or, des scientifiques se sont rendus compte que les professeurs chargés de noter ces élèves leur ont donné des notes correspondant à ces niveaux de classe arbitraires. Le regard des autres conditionne nos valeurs, nos comportements, etc. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comme le dit <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bouddha" target="_blank" rel="noopener">Bouddha</a> : "<em>Nous sommes ce que nous pensons... Avec nos pensées nous bâtissons notre monde.</em>" <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Comte-Sponville" target="_blank" rel="noopener">André Comte-Sponville</a> écrit à l'article "<em>égotisme</em>" : "<em>Le fondement de tout amour et le fondement de tout bonheur</em>". Face au plus grand fléau de notre siècle – "<em>être malheureux</em>" – il faut commencer par s'aimer soi-même pour réussir à entrer dans une relation à autrui : l'autre nous renvoie ce sur quoi nous souffrons, nos blessures. La solution serait de commencer par prendre soin de soi. Cette appréhension décrite par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Foucault" target="_blank" rel="noopener">Michel Foucault</a> nous permet ensuite d'entrer dans une relation apaisée avec autrui. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"<em>Être défini est-ce exister ?</em>" se demande une intervenante. Est-ce si simple lorsque l'on est dans une situation complexe, et dans un monde de plus en plus dur : personne handicapée, personne âgée, ancien délinquant, qui provoquent des regards critiques d'autrui. Pour une participante, la société doit aussi être éduquée afin que les regards de jugements disparaissent et ne faussent plus la personne. Le regard qui juge peut être dévastateur et difficile à contrebalancer – par des actes, un discours notamment. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Levinas" target="_blank" rel="noopener">Emmanuel Levinas</a>, la première chose que l'autre voit de moi c'est mon visage. Dans cette importance de l'estime de soi, et avec cette appréhension du jugement de l'autre, l'approche serait sans doute de se dire : je vais vers l'autre qui me regarde comme j'aime qu'il me regarde. À partir du moment où j'ai compris que l'autre était capable de me définir comme celui ou celle que je ne suis pas, avec des caractéristiques qui me définissent pas entièrement et exhaustivement, alors je mets de côté cet autre. J'essaie de dépasser ce regard. J'affronte cet autre me défiant grâce à un discours par exemple ; ou bien je me défile pour me protéger.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comment réagir face au besoin d'autrui ? Une participante évoque le regard de l'autre et les moyens de l'affronter, sans entrer dans un moule qui pourrait certes être "<em>confortable</em>". Pour aider les personnes dans le harcèlement moral, un des moyens est de fixer des critères (efficacité, sécurité, etc.) définissant nos émotions – de plaisir ou de déplaisir – pouvant entraîner des comportements. Et le plus important est de communiquer ces critères aux autres. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Finalement, dit un intervenant, Il faut trouver un bon positionnement, à la manière de Schopenhauer : si on est trop proche, tel un porc-épic, on se pique. À chacun de naviguer au milieu des autres, entre le pessimisme et l'optimisme. La norme, dit <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Canguilhem" target="_blank" rel="noopener">Georges Canguilhem</a> dans <em>Le Normal et le Pathologique</em>, est la moyenne. La société, de fait, ne peut pas faire autrement que considérer ce qui est normal comme ce qui est moyen, ce que tout le monde fait dans la majorité. On décrète fou, handicapé, marginal, celui qui sort de la moyenne. L'éducation doit dans cette optique éduquer à la différences. Il faut pratiquer un relativisme culturel, dit <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_L%C3%A9vi-Strauss" target="_blank" rel="noopener">Claude Lévi-Strauss</a>. Nos diversités, même celles qui peuvent nous heurter, font notre richesse, le critère universel devant être la dignité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Bruno conclut ce débat par deux citations. La première de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sigmund_Freud" target="_blank" rel="noopener">Sigmund Freud</a> : "<em>Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire.</em>" La seconde de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Tournier" target="_blank" rel="noopener">Michel Tournier</a> : "<em>Contre l'illusion d'optique, le mirage, l'hallucination, le rêve éveillé, le fantasme, le délire, le trouble de l'audition... le rempart le plus sûr, c'est notre frère, notre voisin, notre ami ou notre ennemi, mais quelqu'un, grands dieux, quelqu'un !</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La soirée se termine comme de coutume par la mise au vote des trois sujets proposés pour la séance suivante. Trois sujets sont proposés : "Qu'est-ce que la beauté ?", "Doit-on tout faire pour être heureux ?" et "<strong>Le monstre est-il parmi nous ?</strong>" C'est ce dernier sujet qui sera choisi pour la séance du <strong>vendredi 14 novembre</strong> à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée, à partir de 19 heures.</span></p>
Cassiopée
http://unpolar.hautetfort.com/about.html
Scènes de crime, de Marc Villard et Hermance Triay
tag:unpolar.hautetfort.com,2014-10-08:5464136
2014-10-08T16:41:28+02:00
2014-10-08T16:41:28+02:00
Une chronique de Paul . Et Marc vit l'Art... La...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em><img id="media-4717415" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/02/02/1432993946.png" alt="scenes_de_crime.png" />Une chronique </em></strong><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://unpolar.hautetfort.com/paul.html"><strong><em>de Paul</em></strong></a>.</span></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="color: #0000ff; font-family: times new roman,times; font-size: small; background-color: #ffff00;"><em><strong>Et Marc vit l'Art...</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> La tradition veut (exige ?) que le nom de l'auteur, ou du scénariste, précède celui du compositeur ou du dessinateur. Mais ayant envie de bousculer cette tradition et afin de faire preuve de courtoisie j'aurais tendance à écrire plutôt :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Hermance Triay et Marc Villard</em></strong> : <strong><em>Scènes de crime</em></strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Mais bon, ne chipotons pas et laissons-nous aller à vagabonder dans cet ouvrage qui fait la part belle à la photo. D'ailleurs, qui de la poule ou de l'œuf... Le texte vient-il en complément de la photo ou inversement ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Marc Villard est un minimaliste et en vingt courts textes de deux ou trois pages il met sa plume au service de l'image. Car c'est bien ainsi que cela est conçu. D'abord une photo double page puis le texte qui devient un peu une légende, ou une épitaphe, accompagnant un tableau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Décor forestier et bucolique pour <strong><em>Rivière profonde</em></strong>, mais il ne faut pas se laisser prendre au piège de cette douceur et sérénité apparentes. Les Tucker tiennent une scierie dans l'Arizona. L'été les touristes et campeurs affluent. Parmi eux un couple et leur fille Sophie, seize ans. Les deux fils Tucker, sensiblement du même âge, tournent autour d'elle comme les libellules sur la rivière. Mais ce petit coin de l'Arizona n'est pas Venise, et les promenades à deux ne sont pas accompagnées d'un gondolier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Changement de décor immédiat dans <strong><em>A bout de souffle</em></strong>. Marc Villard nous ramène à Paris, dans le quartier de la Gare d'Austerlitz. Et pour avoir dansé et plus avec Nadia, Serge risque de se retrouver à Waterloo. Le soleil ne brille pas la nuit, même sur les tessons de bouteilles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">On sait qu'aux Etats-Unis, les armes sont un signe de virilité, surtout pour donner la mort. Et le mort n'est plus viril. Dans <strong><em>Le flingue capricieux</em></strong> Cynthia, qui s'est mariée deux fois, cède aux avances du narrateur, et celui-ci pense l'emmener loin ailleurs, loin de son mari qui en plus d'être garagiste est un cogneur. C'est pas beau de cogner une femme, surtout sans raison.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Nouveau voyage aller en Arizona dans <strong><em>La neige endormie</em></strong> puis retour dans la banlieue parisienne avec <strong><em>En plein cœur</em></strong>, et les aller-retour continuent pour le plus grand plaisir du lecteur qui découvre d'autres facettes. De l'amour bafoué par exemple. Ainsi dans <strong><em>La femme volage</em></strong>, Butch, même s'il ne fume pas, possède chez lui un cendrier, lequel objet rencontrera le visage de sa femme car celle-ci a un amant. Et ce n'est pas tant le fait qu'elle le trompe avec un militaire mais d'explications oiseuses qu'il n'accepte pas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">L'adultère est aussi le thème de <strong><em>Tout corps plongé dans un liquide</em></strong>. Steve et Jenny s'aiment. Seulement, si la femme de Steve est partie avec un musicien, Jenny est toujours mariée avec un passionné de stock-car. Et comme il ne fait plus attention à elle, trop occupé à parier, à admirer les voitures promises aux carambolages et aux filles qui vont avec, le meilleur moyen est de s'en débarrasser. Et quoi de mieux pour cacher le corps que des sacs poubelles et un plongeon dans les eaux d'un étang.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Je ne vais pas tout vous narrer, sachant que déjà j'en ai écrit beaucoup, pourtant il me faut vous préciser que si vous découvrez ces histoires dans l'ensemble, il y a un petit point que j'ai omis. Le dénouement ! Le dénouement ou plutôt la chute, tout simplement qui joue avec humour, causticité et dérision sur des situations tragiques. Comme un pied-de-nez à l'attention du lecteur et qui tient en une phrase, la dernière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Comme une bonne photo vaut mieux qu'un long discours, je vous en propose deux ou trois afin de mieux comprendre l'exercice de style auquel Marc Villard s'est prêté. Car contrairement à ce que j'ai écrit au début de ma chronique, je soupçonne fortement Marc Villard de s'être penché sur le dossier contenant les clichés d'Hermance Triay et, sans en avoir l'air, laissé vagabonder son imagination.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Si l'on ne présente plus Marc Villard, Hermance Triay est peut-être plus effacée derrière son rôle de photographe. Une femme de l'ombre qui met des décors ou des personnages en lumière. J'ai eu l'occasion de rencontrer Hermance Triay à plusieurs reprises, notamment à un festival à Saint-Quentin en Yvelines en 2005. Nous avions discuté sur sa participation à quelques ouvrages de la collection <em>Noir Urbain</em> aux éditions <em>Autrement </em>dont les illustrations de <em>Venin, place du Maucaillou</em> d'Eric Tarrade.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><a href="http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/" target="_self"><em><strong>Paul (</strong></em><em><strong>Les lectures de l'oncle Paul</strong></em></a>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Scènes de crime <br />Marc VILLARD et Hermance TRIAY L<br />e Bec en l'air éditions. <br />Collection Collatéral. <br />Parution le 2 octobre 2014. <br />160 pages. 14,90€.</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”Polka et Hortense : La grande aventure” d'Astrid Desbordes et Marc Boutavant
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-10-03:5450083
2014-10-03T14:17:28+02:00
2014-10-03T14:17:28+02:00
Polka rêve d'aller voir ce qui se passe tout en haut de la Grande...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4694332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/02/1006083545.JPG" alt="polka et hortense.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Polka rêve d'aller voir ce qui se passe tout en haut de la Grande Montagne. Pour ce voyage, elle emmène son amie Hortense, qui ne semble pas très emballée. Mais Polka lui rappelle sa promesse et le voyage commence ! Alors qu'elle commence à grimper, Polka se blesse et ne peut pas continuer. Pour faire plaisir à son amie, Hortense décide de continuer le voyage jusqu'au sommet !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'année dernière, je chroniquais un album de la même auteure et du même illustrateur : "<a title="Edmond, la fête sous la lune" href="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/archive/2013/09/16/edmond-la-fete-sous-la-lune-d-astrid-desbordes-et-marc-bout.html" target="_blank">Edmond : la fête sous la lune</a>". Dans cet album, nous nous concentrons sur Polka et Hortense. Mais rassurez-vous, Edmond est également de la partie ! ;)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Polka est très enthousiaste par son projet d'aller admirer la vue depuis le sommet de la Grande Montagne. Elle ne souhaite pas y aller seule et emmène donc son amie Hortense. Contrairement à Polka, Hortense a un peu peur. Mais heureusement son amie est là pour la rassurer et lui donner beaucoup de courage afin d'avancer. Alors quand Polka se fait mal, Hortense n'hésite pas à continuer le rêve de son amie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">C'est une chouette histoire d'amitié que nous conte Astrid Desbordes et Marc Boutavant. Plusieurs valeurs sont mises en avant comme l'entraide, le courage, la bravure. D'autres sentiments apparaissent aussi comme la peur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai bien aimé la double page au début et à la fin du livre qui nous permet d'apprendre le nom de différentes plantes. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je trouve cette histoire touchante et très belle. C'est tout à fait le genre d'album qui faut lire le soir avant de coucher les petits, afin qu'ils puissent eux aussi rêver d'aventure et d'amitié !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bref, un bel album à découvrir !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie <a title="Nathan" href="http://www.nathan.fr/" target="_blank">les éditions Nathan </a>!</span></p>
Prieto
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Samedi 27 septembre 2014
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-09-27:5455884
2014-09-27T05:10:00+02:00
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Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2014_09.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></span></p>
Prieto
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Dimanche 29 juin 2014
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-06-29:5400831
2014-06-29T05:45:00+02:00
2014-06-29T05:45:00+02:00
Saint Pierre et Saint Paul / Sol. Graduel de la Messe de ce...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"><strong><span style="color: #008080;"><a title="Saint Pierre et Saint Paul" href="http://missel.free.fr/Sanctoral/06/29.php" target="_blank"><span style="color: #008080;">Saint Pierre et Saint Paul</span></a></span> / Sol.</strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Graduel de la Messe de ce jour</strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong><br /><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/CliryvBc8tQ?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Institut du Christ Roi Souverain Prêtre</strong></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Graduale. Ps. 44, 17-18.</strong></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Constítues eos príncipes super omnem terram : mémores erunt nóminis tui. Dómine.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <em>Vous les établirez princes sur toute la terre : ils se souviendront de votre nom, de génération en génération, Seigneur.</em></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>V/.</strong> Pro pátribus tuis nati sunt tibi fílii : proptérea pópuli confítebúntur tibi.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <em><strong>V/.</strong> A la place de vos pères, des fils vous sont nés : c’est pourquoi les peuples vous loueront.</em></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #008080; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2014_06.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></span></div></div>
Prieto
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Oui à la vie ! Communiqué de Mgr Marc Aillet du 26 juin 2014
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-06-27:5400015
2014-06-27T18:28:00+02:00
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<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>X-NONE</w:LidThemeAsian> <w:LidThemeComplexScript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:DontGrowAutofit/> <w:SplitPgBreakAndParaMark/> <w:DontVertAlignCellWithSp/> <w:DontBreakConstrainedForcedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> <w:Word11KerningPairs/> <w:CachedColBalance/> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> <m:mathPr> 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src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/1915210349.jpg" alt="Oui à la vie,Communiqué,Mgr,Marc,Aillet,26 juin 2014,diocèse,bayonne,lescar,oloron,acquittement,docteur,Nicolas,Bonnemaison,euthanasie,injection létale" /><span style="font-family: georgia,palatino; color: #000000;">L’injection létale pourrait bien devenir légale. C’est ce que laisse entendre le message délivré par l’acquittement du docteur Nicolas Bonnemaison. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>[Mise à jour]: Le site de la Conférence des Evêques de France reprend le communiqué de Mgr Aillet au lien suivant: <a title="Mgr Marc Aillet : "Oui à la vie !"" href="http://www.eglise.catholique.fr/actualites/378495-mgr-marc-aillet-vie/" target="_blank"><strong><span style="color: blue;">Mgr Marc Aillet : « Oui à la vie ! »</span></strong></a></em></span></p><p class="MsoNormal" style="mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-a
Prieto
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Mercredi 18 juin 2014
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-06-18:5393398
2014-06-18T06:30:00+02:00
2014-06-18T06:30:00+02:00
Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><strong><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2014_06.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”Petit Poney : Au pas, au trot...” de Pakita & Laurence Jammes & Marc Clamens
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-05-13:5354033
2014-05-13T18:22:36+02:00
2014-05-13T18:22:36+02:00
Un chouette petit album qui va ravir tous les futurs petits cavaliers !...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4531460" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/02/4128790900.JPG" alt="petit poney.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un chouette petit album qui va ravir tous les futurs petits cavaliers ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ici, le petit lecteur va faire connaissance avec Petit Poney , le sortir de son box, le coiffer, lui donner à manger et le faire travailler à la carrière ! Les différents éléments sont en relief : de la feutrine, des rabats à soulever, des genre de poils pour représenter la crinière, ou encore des paillettes à gogo !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'enfant peut donc avoir une vraie histoire, tout en s'amusant à toucher les diverses illustrations. Les couleurs utilisées sont variés mais toujours très attractives. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">D'ailleurs cette fois, l'auteure Pakita s'accompagne de deux illustrateurs : Laurence Jammes et Marc Clamens. Les dessins sont tout en rondeur et sont parfaitement adaptés au tout petits ! J'ai également beaucoup apprécié les petits détails, notamment les autres animaux qui se faufilent ici et là, comme le petit chat gris, l'oiseau, les petites souris, les lapins, ... et j'en passe !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le petit plus, c'est le fait que l'enfant est complètement acteur de l'histoire. Par exemple, c'est l'enfant qui va pouvoir remettre le flot à Petit Poney, mais avant cela il y a pas mal de choses à faire ! L'enfant se sent impliqué personnellement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Encore un chouette titre dans la série "Mes histoires douces" des éditions <a title="Nathan" href="http://www.nathan.fr" target="_blank">Nathan </a>(que je remercie) !<br /><br />Ps : Mon filleul l'a adopté et selon sa mère : il adore !!!!<br /></span></p>
Le Blog de Chevreuse
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Mon boulot de dans 3 ans
tag:leblogdechevreuse.hautetfort.com,2014-05-06:5363138
2014-05-06T14:36:00+02:00
2014-05-06T14:36:00+02:00
Putain deux ans! Deux ans déjà que les Français aspiraient au...
<p> </p><p>Putain deux ans!</p><p>Deux ans déjà que les Français aspiraient au changement. Un changement que, résignés, ils n'attendent maintenant plus.</p><p>Pourtant <strong><a title="Article du 6 mai 2013" href="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/archive/2013/04/30/lettre-a-l-ex-depute-de-tulle.html" target="_blank">le petit député de Tulle aurait pu faire de grandes choses</a></strong> mais, il a préféré prendre les chaussons de ses prédécesseurs, attendre le retour de la croissance, attendre, attendre, attendre encore et s'assurer que lui aussi pouvait changer sa moitié pour une plus jeune. Maudite soit la crise de la cinquantaine.</p><p>Pour fêter cet anniversaire, cette nouvelle année vers la fin de notre modèle économique, <em>Le Blog</em> vous invite à regarder les photos des jours heureux d'avant mai 2012. Les photos sont du corrézien Marc CHAUMEIL. <strong><a title="Marc Chaumeil de SégurelVille???" href="http://french-politics.photoshelter.com/gallery/HOLLANDE-RETROSPECTIVE-FEV-2011-21AVRIL2012/G0000xoad2Sq2glk/" target="_blank">Un clic sur la photo pour savourer la rétrospective 2011-avril2012</a>.</strong></p><p style="text-align: center;"><a title="Gallerie de Marc Chaumeil" href="http://french-politics.photoshelter.com/gallery/HOLLANDE-RETROSPECTIVE-FEV-2011-21AVRIL2012/G0000xoad2Sq2glk/" target="_blank"><img id="media-4546501" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/00/01/1358602002.jpg" alt="chirac,hollande,correzien,retraite" /></a></p><p>François. Plus que trois ans et c'est la retraite. Enfin, du temps libre pour la rigolade, les gailletteries et la cueillette des cèpes à Sarran.</p><p> </p><p><strong><em>. Le Blog de Chevreuse - 6 mai 2014</em></strong></p><p><strong><em>. Troisième année avant... la France Bleue Marine?</em></strong></p><p> </p>
Café philosophique de Montargis
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COMPTE-RENDU DE LA SÉANCE ”FAMILLE(S) JE VOUS AIME, FAMILLE(S) JE VOUS HAIS”
tag:cafephilosophique-montargis.hautetfort.com,2014-05-04:5361774
2014-05-04T21:27:00+02:00
2014-05-04T21:27:00+02:00
Thème du débat : "Famille(s) je vous aime, famille(s) je vous...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Thème du débat : <span style="color: #ffff00;">"Famille(s) je vous aime, famille(s) je vous hais" </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Date : <span style="color: #ffff00;">28 mars 2014 à la Brasserie du centre commercial de la Chaussée</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le vendredi 28 mars 2014, le café philosophique de Montargis se réunissait pour la 40ème fois à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée pour un débat intitulé : "Famille(s) je vous aime, famille(s) je vous hais". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce débat commence par une définition de la famille. Quand commence-elle et quand se termine-t-elle ? La famille a subi une évolution depuis plusieurs dizaines d'années, répond un premier participant, à telle enseigne que dessiner ses contours pose problème. Il apparaît que les couples se forment de manière progressive, pour ne pas dire floue, sans être forcément contraints par les règles du mariage et des traditions. La notion de belle-famille est en elle-même une notion fluctuante, alors même que dans les sociétés occidentales traditionnelles, familles et belles-familles faisaient partie, que ce soit contestable ou non, d'un tout.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Claire souligne un aspect : une sorte de consensus existe chez les spécialistes qui affirment que pour qu'il y ait famille, il fait qu'il y ait enfant(s) : "<em>Une famille c’est l’ensemble uni que forment les parents et leur enfant" ou, dit de manière plus sarcastique : "Famille = le papam + la mamanen + le nenfant ! parfois les zenfants</em>", <a href="http://www.cairn.info/revue-vie-sociale-et-traitements-2006-1-page-154.htm" target="_blank" rel="noopener">cf. ce lien</a>. Apparemment, un couple n'est pas, <em>stricto sensu</em>, une famille. Il y aussi une distinction entre la famille nucléaire et la famille élargie et par alliance (belle-famille, cousins, etc.). On parle même de famille dans un sens beaucoup plus vaste : la famille humaine, la famille patriotique, etc. La question qui se pose est bien celle de la place des liens du sang et, dans ce cas, qu'en fait-on ? Ces liens sont-ils irréductibles et sacrés ? Quel est le rôle de l'individu face à la famille qui peut être source d'aliénation voire de violence ? Peut-on et doit-on s'en défaire ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Voilà autant de questions qui peuvent être soulevées, à l'aune d'une vision de la famille qui a subi une série d'évolutions. Bruno évoque l'exemple du traitement cinématographique : autant les liens familiaux ont été stigmatisés pendant des dizaines d'années (il cite le drame <a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2014/03/24/les-inconnus-dans-la-maison-5330972.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Les Inconnus dans la Maison</em></a>), autant aujourd'hui, jusque dans les comédies, on a pour la famille une certaine mansuétude quand ce n'est pas de la bienveillance, même lorsque les liens familiaux paraissent être sources de malentendu. Claire cite, à ce sujet, l'exemple de <em>Les Garçons et </em><em>Guillaume, à Table! </em><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2014/03/28/les-garcons-et-guillaume-a-table-5334781.html" target="_blank" rel="noopener">(bande annonce ici)</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Alors que le débat sur le mariage pour tous fait encore florès, deux théories s'affrontent sur la valeur famille, celle que l'on ne choisit pas ("<em>On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille</em>" chantait <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_Le_Forestier" target="_blank" rel="noopener">Maxime Le Forestier</a>). Pour certains, la famille doit rester unie pour le meilleur et pour le pire. Pour d'autres, la famille ne doit pas être une valeur stagnante. Elle peut être à géométrie variable, avec des parents ou des frères et sœurs de cœur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour autant, les liens du sang sont réels, réagit un intervenant, mais ils ne doivent pas devenir restrictifs dans nos sociétés largement ouvertes : adoptions, familles recomposées, cohabitations non contractuelles, procréations médicales, etc. Par ailleurs, cette famille traditionnelle si décriée durant les années 60, à une époque où toute une jeunesse se révoltait contre des carcans coercitifs, devient de nos jours un lieu de refuge et de protection ("<em>une valeur protectrice</em>"), a fortiori en période de crise économique. Claire ajoute qu'au nom des liens du sang on peut cependant défier l'autorité parentale avec les termes les plus extrêmes. À ce sujet , Bruno cite <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_de_Beausacq" target="_blank" rel="noopener">Diane de Beausacq</a> qui disait : "<em>La famille est un ensemble de gens qui se défendent en bloc et à s'attaquent en particulier.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La famille pouvait être soudée pendant des siècles, dans la mesure où elle-seule permettait la survie de ses membres, notamment dans les campagnes. La famille constituait une base vitale, à telle enseigne qu'elle a constitué un frein pour le développement de l'individu. La littérature (<a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2014/03/17/fritz-zorn-mars-5325172.html" target="_blank" rel="noopener">Fritz Zorn</a>), le théâtre (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Moli%C3%A8re" target="_blank" rel="noopener">Molière</a>) ou le cinéma (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Cocteau" target="_blank" rel="noopener">Jean Cocteau</a>) ont dénoncé avec force cette emprise. Ainsi, l'expression "famille je vous hais" est bien le marqueur d'une époque puisqu'on la doit à <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gide" target="_blank" rel="noopener">André Gide</a> dans son ouvrage emblématique et scandaleux pour l'époque (1897), <em>Les Nourritures terrestres</em> (<a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2014/03/07/gide-familles-je-vous-hais-5316865.html" target="_blank" rel="noopener">cf. cet extrait</a>). Or, avec le développement économique durant les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Trente_Glorieuses" target="_blank" rel="noopener">Trente Glorieuses</a>, vient son corollaire : l'indépendance financière. Elle nous libère a priori de la sphère familiale, de sa protection matérielle comme de ses contraintes. Par ailleurs, la religion est devenue moins pesante. Aujourd'hui, si "<em>l'on hait sa famille</em>", chacun peut la quitter plus librement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans ce cas, si cette rupture signifie recouvrer une forme de liberté, peut-on grandir sans famille, sans attache familiale ? Comment assumer de vivre sans ce qui s'apparente à une valeur, même relative ? Il apparaît que le non-amour intra-familial est possible pour ne pas dire inévitable, tant la famille est d'abord subie. Elle l'est d'autant plus que les difficultés économiques rendent cette indépendance financière, dont il a été question précédemment, plus difficile en période de crise. Revenir chercher une forme de protection matérielle auprès des parents apporte souvent son lot de contraintes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il apparaît que les notions juridiques n'ont pas suivi les changements sociétaux. Par exemple, ce dont témoigne un participant, dans les familles recomposées les droits et les devoirs des beaux-pères et des belles-mères ne sont pas reconnues par la loi et la justice. Il semble qu'en France, dit Claire, les liens du sang et la famille nucléaire prévalent, d'où le refus de coordonner la législation avec la réalité des familles recomposées. Les débats sur le mariage pour tous portent en eux l'idée qu'une reconnaissance à plein des droits et des devoirs des beaux-parents signifieraient l'éclatement d'un modèle sociétal traditionnel et la remise en question d'une institution à forte valeur morale. L'argument avancé par certains sociologues est que la famille risque d'être vidée de sa substance en mettant tout et rien dans cette notion de famille. N'importe qui pourrait entrer dans cette sphère intime, un beau-père pourrait devenir père facilement et la famille pourrait plus facilement se choisir – ce qui, est-il dit, deviendrait certes plus aventureux socialement mais aussi, d'un certain côté, plus intéressant ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La législation peut aussi devenir un piège social pour un père ou d'une qui doivent assumer les choix d'un enfant qu'ils ne reconnaissent pas ou n'aiment plus. L'amour, certes, ne se régit pas. Pour autant, la justice impose un soutien intégral au nom de la famille : même si ma fille est toxicomane ou mon fils un "<em>monstre</em>" que je ne "<em>reconnais plus</em>", en tant que parent je me dois de protéger cet enfant et assumer ses erreurs envers et contre tous. <a href="http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/18/fils-est-toxicomane-psychotique-sais-sauvez-250648" target="_blank" rel="noopener">Cf. cet article "Mon fils est toxicomane... sauvez-moi !"</a> La même problématique se joue lorsqu'un enfant doit faire un procès à un parent pour s'en libérer d'une manière ou d'une autre !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'arsenal juridique paraît à plein d'égard inapproprié pour répondre aux multiples dysfonctionnements familiaux. Les liens intimes ne peuvent ni se rompre ni se créent aussi facilement qu'on le souhaite. Dans une large mesure, l'institution publique et judiciaire n'a pas non plus pris la mesure des changements sociétaux, dans le cas des adoptions au sein des couples homosexuels ou de la PMA (<a href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/Procréation_médicalement_assistée" target="_blank" rel="noopener">Procréation Médicalement Assistée</a>), pour ne prendre que ces exemples. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Contrairement à d'autres pays comme en Scandinavie, la France est un pays dans lequel le noyau de la société est la famille mononucléiaire ("<em>La plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle est celle de la famille</em>" écrivait <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau" target="_blank" rel="noopener">Jean-Jacques Rousseau</a>). Cela explique l'importance chez nous de l'arsenal législatif pour légiférer strictement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La famille, avance une intervenante, ne serait-elle pas une micro-société qui nous est imposée dès la naissance ? Et dans ce cas, ne serions-nous pas dans l'obligation naturelle de vivre avec elle, de composer avec cette contrainte, de tenir notre rôle avec sagesse et de rechercher sans cesse les moyens de se comprendre mutuellement, dans une famille élargie voire très élargie ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Allant dans ce sens, la famille semblerait être une réalité avant d'être un choix. Chacun la construit pour la réussir, plus ou moins. S'agissant de choix, un autre participant prend l'exemple des personnes âgées qui ont longtemps été protégées par leurs enfants qui s'en occupaient pour leur vieux jour, avant qu'au XXe siècle la société ait fait le choix de "<em>s'en débarrasser</em>" dans des maisons de retraite et des hospices. Les réalités économiques étant ce qu'elles sont, ne sommes-nous pas en train de revenir vers une prise en compte de la fin de vie de nos anciens au sein de micro-sociétés et de liens plus ou moins formels ? Dans ce cas, l'expression "<em>famille, je vous aime</em>" prendrait tout son sens... C'est du moins le pari lancé au cours de cette séance !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Après avoir évoqué la fin de vie, pourquoi ne pas parler du début de vie, tant la famille semble être le cadre dans lequel se construit une éducation ? Elle a même été le garant de règles morales (trop ?) contraignantes, raison pour laquelle elle a été si décriée après 1945 lorsque ces règles ne correspondaient plus aux aspirations de la jeunesse de l'époque. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"<em>Famille(s) je vous aime, famille(s) je vous hais</em>" : ce qui aussi est en jeu à travers cette expression est bien la constatation que tout un chacun doit passer par le rejet de ses parents pour couper le cordon ombilical et trouver sa place dans le monde. Les parents ont aussi un rôle, dans le sens où ils doivent faire comprendre à l'enfant "<em>qu'il n'est pas le bienvenu !</em>" Cette idée n'est pas aussi provocatrice qu'elle en a l'air : elle entend montrer que l'enfant doit apprendre à faire sa place. Tout n'est pas inconditionnel, y compris l'amour. Psychologiquement, pour grandir, l'individu doit se séparer, "<em>tuer le père</em>" comme l'a montré la psychanalyse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Que l'on parle de haine de détestation ou de simple rupture, affirme encore un participant, cela n'empêche pas la persistance du lien affectif. Ce lien peut d'ailleurs se renouer plus fortement par la suite lorsque le jeune adulte, conscient de son éloignement, s'interroge au sujet de son rôle dans la société et dans la famille. Comme le disait Quentin Crewe, "<em>les enfants méprisent leurs parents jusqu'à l'âge de quarante ans. Après quoi ils deviennent exactement comme eux, pour ne pas compromettre le système</em>" ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Edmond Marc affirme que l'identification et la construction de la personnalité se fait par un mouvement de rejet-acceptation envers ses parents. La question de l'identité est capitale pour qui veut s'interroger sur la famille. Chaque individu est modelé, dès avant la naissance, par les désirs et les rêves de ses parents. Et le plus difficile dans ce qui se joue dans la famille est de ne pas faire de son enfant son objet. Le rôle de l'éducation est fondamentale : on informe son enfant comme on l'entend. L'enfant tout juste né n'est rien mais en même temps tout, car il est l'objet de toutes les attentions mais aussi de tous les espoirs. Avant qu'il ne se choisisse, le rôle des parents, dans cette tension affective, est de le laisser "<em>se choisir</em>", de laisser les choses se faire, au risque de la déception et de le voir "<em>s'égarer</em>" vers des chemins que l'on aurait pas choisis ou que l'on considère comme dangereux. Tel est le risque.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Finalement, il est difficile d'être parent, tout autant difficile que d'être enfant !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La famille serait sans doute la moins mauvaise des solutions pour permettre à l'individu de se construire, de s'épanouir, d'être rassuré et d'atteindre une vie d'adulte équilibrée. Or, dit Claire, pour <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Platon" target="_blank" rel="noopener">Platon</a>, dans une société idéale </span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">(<a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/l-utopie-est-elle-denuee-de-toute-valeur/" target="_blank" rel="noopener">cf. un de nos précédents débats sur l'utopie</a>)</span>, pour faire exploser le lien filial, les mères devraient échanger leurs enfants. C'est au nom de ces liens forts et inconditionnels que l'auteur de <em>La République</em> en appelle à une société utopique pérenne, dans laquelle chaque citoyen, échangé dès sa naissance, pourrait être parent de n'importe qui. Dans ce cas, il serait hors de question qu'il fasse du mal à ses égaux, qu'il rompe avec ceux qui pourraient être de son sang. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le choix de quitter ou de revenir à ce refuge familial fait sens. Fondamentalement, choisir de se construire soi-même et fonder sa famille ailleurs c'est d'abord ne pas affronter l'inceste. C'est aussi choisir ses descendants – ou plutôt d'en avoir – à défaut de choisir ses ascendants. Parler des liens du sang, est-il dit, c'est encore bien souligner que, de fait, ils n'ont pas de force légale. La loi française est déclarative : à un certain moment, je reconnais mon enfant comme étant le mien. Je possède ma liberté et mon libre-arbitre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous parlons de choix à ce stade du débat. Cependant, qu'en est-il de cet instinct maternel considéré comme incontournable ? Force est de constater, dit Claire, que cet instinct est une invention récente ("<em>L'instinct maternel est un mythe</em>" affirme <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_Badinter" target="_blank" rel="noopener">Élisabeth Badinter</a>, <a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2014/03/05/elisabeth-badinter-l-instinct-maternel-est-un-mythe-5315202.html" target="_blank" rel="noopener">cf ce texte</a>). Longtemps, dans les grandes familles bourgeoises, au XIXe siècle, les enfants étaient élevées par des nourrices, lorsqu'ils ne grandissaient pas seuls. Aujourd'hui encore, le conflit femme/mère est complexe et peu évident. On ne naît pas mère : on le devient ! L'amour filial est une lente construction imposée par la société, pour que les femmes assument, restent à la maison et soient de bonnes mères. Une idéologie qui a encore cours dans nos sociétés modernes... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comment les autres civilisations abordent-elles la complexité des relations familiales ? Un participant intervient longuement pour parler des observations de l'anthropologue américaine <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Mead" target="_blank" rel="noopener">Margaret Mead</a>. Dans son travail sur le malaise au sein de la société américaine, avec "<em>l'enfant-roi</em>", elle prend du recul et met en perspective nos traditions judéo-chrétiennes avec les coutumes africaines (mais l'on pourrait également prendre pour exemple les civilisations asiatiques). Là, les enfants sont élevés penda</span><span style="font-size: small;">nt une courte période par les femmes, qui ont tout le pouvoir, avant d'être libérés et être initiés pour qu'ils deviennent autonomes – et aimants envers leur mère. Les familles de nos sociétés occidentales paraissent être modelées à outrance sur le modèle du <em>pater familias</em> et du <em>Kinder, Küche, Kirche</em> ("<em>les enfants, l'église, la cuisine</em>"). Dans ce système, la femme est confinée à un rôle aliénant, avec sa part de servitude (<a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/archive/2014/03/25/marie-cardinal-j-attends-un-bebe-mon-dieu-quelle-merde-5331282.html" target="_blank" rel="noopener">cf. ce texte de Marie Cardinale</a>). La mise en perspective paraît être indispensable pour se libérer de certains modèles familiaux et construire le nôtre.</span></p><p style=
Prieto
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Vendredi 25 avril 2014
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2014-04-25T07:02:00+02:00
2014-04-25T07:02:00+02:00
Octave : Vendredi de Pâques Litanies Majeures , à Saint-Pierre...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><span style="color: #000000;">Octave : Vendredi de Pâques</span><br /><br /><span style="color: #008080;"><a title="Litanies Majeures, à Saint-Pierre de Rome" href="http://www.introibo.fr/25-04-Litanies-Majeures" target="_blank"><span style="color: #008080;">Litanies Majeures</span></a></span><span style="color: #000000;">, à Saint-Pierre de Rome</span><br /><br /><span style="color: #008080;"><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2014_04.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></span></strong></span></span></p>
Prieto
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Devenons des êtres aimants ! - P. Zanotti-Sorkine - Homélie du 28 mars 2014
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-04-09:5343070
2014-04-09T07:15:00+02:00
2014-04-09T07:15:00+02:00
(Sur Mc XII, 28-34 : le grand commandement de l'amour) Site...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/NiMNmpitOzY?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>(Sur Mc XII, 28-34 : le grand commandement de l'amour)</strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #008080;"><a href="http://www.delamoureneclats.fr" target="_blank"><span style="color: #008080;">Site internet</span></a></span> des homélies de semaine et du dimanche du Père Michel-Marie</span></p>
Prieto
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Mercredi 19 mars 2014
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-03-19:5326205
2014-03-19T07:07:00+01:00
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St Joseph , Époux de la Bse Vierge Marie Dessin de...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"><strong><span style="color: #008080;"><a title="St Joseph, Époux de la Bse Vierge Marie" href="http://missel.free.fr/Sanctoral/03/19.php" target="_blank"><span style="color: #008080;">St Joseph</span></a></span>, Époux de la Bse Vierge Marie</strong></span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4486908" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/4075103391.jpg" alt="Saint,Joseph,Epoux,Bse Vierge Marie,Judée,Saints,Quinctus,Quinctille,Quartille,Marc,compagnons,martyrs,Sorrente,Panchaire,martyr,Nicomédie,Apollone,évêque,Léonce,Saintes,confesseur,Landoald,prêtre,Amance,diacre,Wintershoven,Gand,Flandre,Jean,abbé,monastère,Parrano,Penné,Ombrie,Italie,Auxile,Killossey,Irlande,Mansuet,Bretagne,Colocer,diocèse,Saint-Brieuc,Adrien,moine,Maestricht,Lactin,Lactinus,Lactan,de Freshford,fondateur,abbaye,Achadh-Ur,comté,Kilkenny,Corbase,Quimperlé,Alcmond,Derby,Ecosse,Bienheureux,Isnard,Isnardo,de Chiampo,Pavie,Lombardie,André,Andrea,Gallerani,Sienne,Toscane,Clément,Dunblane,Jean de Parme,Giovanni Buralli,Camerino,Marches,Bienheureuse,Sibylline,Sibillina,Biscossi,religieuse,Pavie,Lombardie,Marc,Marco,de Montegallo,créateur,Monts-de-piété,Vicence,Vénétie,Innocent de Vologda,Innokenti de Komelsk,Vologda,moine,Dimitrios le Tourneur,Grèce,Jean de Dominique,Suzuto,Japon,Narcisse Turchan,Dachau,Marcel Callo,ouvrier,Mauthausen" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">Dessin de Fr. Weiss, <em>in</em> <span style="color: #008080;"><a title="Revue Saint-Joseph d'Allex" href="http://www.stjoseph-allex.org" target="_blank"><span style="color: #008080;">Revue Saint-Joseph d'Allex</span></a></span> n°1035, Mars-Avril 2014.</span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #008080; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2014_03.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></span></div>
Cassiopée
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Le syndrome de Croyde, de Marc Welinski
tag:unpolar.hautetfort.com,2013-12-05:5238868
2013-12-05T14:00:44+01:00
2013-12-05T14:00:44+01:00
Une chronique de Jacques. Paranoïaques s’abstenir !...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em><img id="media-4354524" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/02/654051773.jpg" alt="syndrome_croyde.jpg" />Une chronique de <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://unpolar.hautetfort.com/chroniques-de-jacques.html" target="_self">Jacques.</a></span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em>Paranoïaques s’abstenir !</em></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Quelqu’un semble vous en vouloir, rôder autour de vous comme une ombre menaçante. Il ne vous vise pas directement, mais partout où vous passez, une personne meurt, poussée sous une rame de métro ou du sommet d’un lieu élevé. Les deux premières fois, vous pouvez croire à une coïncidence, mais quand celle-ci se répète, votre rationalisme prend le dessus et vous devez vous faire une raison : quelqu’un vous en veut et vous menace par ces meurtres de façon indirecte... à moins qu’il ne cherche à vous déstabiliser, mais qui ? Il y a de quoi devenir paranoïaque, d’autant plus que vous ne vous connaissez pas d’ennemi... sauf, peut-être... </span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">C’est Agnès qui est la témoin de ces drames successifs, c’est elle dont la vie va être bouleversée, ainsi que le couple pourtant uni qu’elle forme avec Dany. Agnès, la femme forte, qui mène une carrière brillante comme directrice générale d’une maison de parfums mondialement connue, la séduisante Agnès qui va peut-être être nommée femme d’affaires de l’année par un magazine américain. Se pourrait-il que son apparent équilibre cache une faille psychologique ? Qu’elle n’ait pas tout dit de son passé à son mari ? </span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Il se trouve qu’Agnès et Dany ont deux amis de longue date, Anne et Franck, qui sont tous les deux psychiatres. Deux amis jadis mariés, dont le couple a éclaté quand le mari s’est emmouraché d’une étudiante russe. Or la psychiatrie pourrait expliquer ces coïncidences. Le syndrome de Croyde, selon Anne qui va bientôt partager sa connaissance du sujet avec Dany, est une pathologie psychiatrique qui touche des individus fascinés par le vide. Ils peuvent soit se suicider en se jetant du haut d’une falaise où d’un bâtiment, soit avoir des pulsions meurtrières qui les poussent au contraire à balancer dans le vide des personnes qu’ils ne connaissent pas, sans aucune motivation apparente.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La quête du roman se situe là : quelle est la personne, victime du syndrome de Croyde, qui est responsable de ces meurtres ? Un ancien amant d’Agnès, qu’elle a plaqué quelques années plus tôt et qui semble resurgir opportunément ? Son mari ? Agnès elle-même ? Ou bien... ?</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le roman est construit en deux parties, chacune ayant un narrateur différent. Dany, le mari, nous fait découvrir de découvrir les différents protagonistes et installe l’histoire dans la première partie. Agnès, dans la deuxième partie, permet au lecteur de résoudre cette énigme policière, qui marie avec bonheur la psychologie des personnages, les problèmes psychiatriques liés au syndrome de Croyde et une intrigue qui balade le lecteur avec une habileté consommée.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Que le syndrome de Croyde soit une réalité psychiatrique ou une pure invention n’a aucune importance : l’auteur rend son histoire suffisamment crédible pour que le lecteur se prenne au jeu, échafaude des hypothèses, tente de comprendre les rouages de l’intrigue et vibre avec certains personnages. Il réussit cela par une grande concision de style, une écriture sobre et claire, des personnages fouillés et cohérents, et surtout une intrigue superbement ciselée qui surprend le lecteur jusque dans les dernières pages : ce roman de Marc Welinski est, de ce point de vue, une réussite !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Jacques<strong>, </strong><em><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.un-polar.com/"><strong>lectures et chroniques</strong></a></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Le syndrome de Croyde <br />Marc Welinski <br />Editeur :</em></strong> <strong><em>Editions Daphnis et Chloé (5 décembre 2013) <br />Broché: 513 pages ; 18 €</em></strong></span></p><p> </p><p><strong><em><br /> <br /> </em></strong></p>
Prieto
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Samedi 16 novembre 2013
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-11-16:5222527
2013-11-16T07:23:00+01:00
2013-11-16T07:23:00+01:00
Ste Gertrude , vierge Calendrier liturgique Mois des âmes...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><span style="color: #000000;"><a title="Ste Gertrude la Grande, vierge" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/s_coeur/biogra_b.html#Gertrude" target="_blank"><span style="color: #008080;">Ste Gertrude</span></a>, vierge</span><br /><br /><span style="color: #008080;"><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2013_11.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></span><br /><br /><span style="color: #008080;"><a title="Mois des âmes du Purgatoire" href="http://jesusmarie.free.fr/purgatoire_un_mois_avec_les_ames_du_purgatoire.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Mois des âmes du Purgatoire</span></a></span></strong></span></span></p>
Prieto
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Lundi 7 octobre 2013
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-10-07:5190257
2013-10-07T07:49:00+02:00
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Notre-Dame du Rosaire Calendrier liturgique Mois du...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><span style="color: #008080;"><a title="Notre-Dame du Rosaire" href="http://missel.free.fr/Sanctoral/10/07.php" target="_blank"><span style="color: #008080;">Notre-Dame du Rosaire</span></a></span><br /><br /><span style="color: #008080;"><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2013_10.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></span><br /><br /><span style="color: #008080;"><a title="Mois du Rosaire" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/marie/priere_3.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Mois du Rosaire</span></a></span></strong></span></span></p>
DH
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Train rapide, de Gottfried Benn
tag:vivelescouleurs.hautetfort.com,2013-09-28:5182918
2013-09-28T07:45:00+02:00
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Marc Leonard, Paysage grande vitesse, à retrouver sur son...
<div style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"> </div><div style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><p style="text-align: center;"><img id="media-4266173" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://vivelescouleurs.hautetfort.com/media/00/02/3840658941.jpg" alt="Marc leonardpaysage-grande-vitesse3.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: x-small;"><em>Marc Leonard, Paysage grande vitesse, à retrouver sur son site <a href="http://marcleonard.fr/">http://marcleonard.fr</a></em></span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"> </p></div><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">D'un brun de cognac. D'un brun de feuillage. Brun-rouge.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Jaune malais.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Train rapide Berlin-Trelleborg et les stations de la Baltique.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Chair qui allait nue.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Jusque dans la bouche brunie par la mer.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Plénitude inclinée vers le bonheur grec.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Nostalgie de faucille : comme l'été est avancé!</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">L'avant-dernier jour déjà du neuvième mois!</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Chaume et dernière meule languissent en nous.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Épanouissements, le sang, les lassitudes,</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">la présence des dahlias nous bouleverse.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le brun des hommes se précipite sur le brun des femmes :</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Une femme c'est l'affaire d'une nuit.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">et encore d'une autre si cela était bien!</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Oh! et puis de nouveau cet Être-face-à-soi-même!</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Ces mutismes! Cet engrenage!</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Une femme c'est une odeur.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Un ineffable! Dépéris, réséda.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">C'est le Sud, le berger et la mer.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Sur chaque pente pèse un bonheur.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Le brun clair des femmes s'affole au brun sombre des hommes .</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><br /></span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Retiens moi! Oh, toi! Je tombe!</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Ma nuque est si lasse.</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Oh, ce dernier parfum</span></p><p style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">doux et fiévreux qui monte des jardins.</span></p><div style="color: #222222; font-family: arial; font-size: small;"> </div><div><div> </div><p><span style="font-family: verdana, geneva;"><em><span style="color: #222222; font-size: x-small;">Choix de poèmes,</span><span style="color: #222222;"> </span><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #222222;">traduction de Jean-Charles Lombard, </span><span style="color: #222222;">Seghers, Paris, 1965.</span></span></em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva;"><em><span style="color: #222222; font-size: x-small;">Collection : Poètes d'aujourd'hui, n° 134 (épuisé)</span></em></span></p></div>
Prieto
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Vendredi 27 septembre 2013
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-09-27:5182094
2013-09-27T07:51:00+02:00
2013-09-27T07:51:00+02:00
Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2013_09.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></span></p>
Prieto
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Samedi 29 juin 2013
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-06-29:5109689
2013-06-29T08:34:00+02:00
2013-06-29T08:34:00+02:00
Sts Pierre et Paul , apôtres Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><span style="color: #008080;"><a title="Sts Pierre et Paul, apôtres" href="http://missel.free.fr/Sanctoral/06/29.php" target="_blank"><span style="color: #008080;">Sts Pierre et Paul</span></a></span><span style="color: #000000;">, apôtres</span><br /><br /><span style="color: #008080;"><a title="calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2013_06.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></span></strong></span></span></p>
Prieto
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Mardi 18 juin 2013
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-06-18:5100342
2013-06-18T08:31:00+02:00
2013-06-18T08:31:00+02:00
Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #008080;"><span style="color: #990000;"><strong><a title="calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2013_06.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></span></p>
Prieto
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Jeudi 25 avril 2013
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-04-25:5054206
2013-04-25T09:04:00+02:00
2013-04-25T09:04:00+02:00
St Marc , Evangéliste Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #990000;"><strong><span style="color: #008080;"><a href="http://missel.free.fr/Sanctoral/04/25.php" target="_blank"><span style="color: #008080;">St Marc</span></a></span><span style="color: #000000;">, Evangéliste</span><br /><br /><span style="color: #008080;"><a href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2013_04.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></span></strong></span></span></p>
Café philosophique de Montargis
http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/about.html
COMPTE-RENDU DE LA SÉANCE ”PUIS-JE SAVOIR QUI JE SUIS ?”
tag:cafephilosophique-montargis.hautetfort.com,2013-03-15:5017201
2013-03-15T23:38:00+01:00
2013-03-15T23:38:00+01:00
Thème du débat : " Puis-je savoir qui je suis ?" Date...
<p><strong style="font-size: small;">Thème du débat : "<span style="color: #ffff00;">Puis-je savoir qui je suis ?" </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Date : <span style="color: #ffff00;">1er mars 2013 à la Brasserie du Centre commercial de la Chaussée.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">De 110 à 120 personnes étaient présentes ce 1er mars 2013 pour la 30ème séance du café philosophique de Montargis intitulée "Puis-je savoir qui je suis ?" A noter que cette séance est enregistrée par <a href="http://www.radio-chalette.com/" target="_blank" rel="noopener">Radio Châlette</a>, dans le cadre d'une future émission.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il faut préciser, dit Claire en préambule, qu’un tel sujet est fondamental en philosophie. Le thème de la conscience ouvre d’ailleurs le programme de philosophie en classe de Terminale. La question de ce café philo est de s’interroger sur la connaissance de soi-même : peut-on réellement savoir qui on est ? Le premier des philosophes, Socrate, n’a de cesse d’affirmer que se connaître soi-même doit être un slogan de vie, même si c’est difficile. Est-ce impossible ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il est vrai, dit une intervenante, que cette question est celle "de toute une vie". Y répondre c’est passer par l’introspection comme par le regard des autres dans la société. Cette interrogation sur la conscience de soi, ajoute Claie, c’est aussi celle que s’est posée <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Descartes" target="_blank" rel="noopener">René Descartes</a> dans les <em>Méditations métaphysiques</em>. Alors qu’il sort diplômé de la Flèche et que l’auteur du<em> Discours de la Méthode</em> est promis à un brillant avenir, il en vient à réfléchir sur lui-même. Qui est-il, finalement ? Son Moi est-il essentiellement constitué de son savoir ? Ou bien est-ce l’expérience vécue dans le monde ? L’identité dépend-elle de son environnement ou n’y a-t-il pas un Moi autonome ? Descartes se met alors à douter de tout : le doute hyperbolique vient de là. La question de savoir qui on est constitue une question abyssale qui renvoie, plusieurs siècles plus tard, à l’existentialisme <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sartrien" target="_blank" rel="noopener">sartrien</a>. </span><span style="font-size: small;">Comme <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Descartes" target="_blank" rel="noopener">Descartes</a> il convient donc de s’interroger. Y a-t-il un moi ou y en a-t-il plusieurs ? Le Moi reste-t-il le même lorsque l’on est seul ou en société, avec son conjoint, ses amis, ses collègues de travail ? Ou bien sommes-nous la somme de tout cela ? Quel est le rôle d’autrui dans notre Moi ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un participant ajoute une autre question : est-ce que je renvoie aux autres mon propre Moi, un reflet fidèle ? Cette question de savoir qui on est se pose après une confrontation avec autrui : "Ce n’est pas moi" s’entend-on dire après telle ou telle situation. Je peux me dire que la personne que les autres voient en moi est en dissymétrie avec ce que je crois être. Qui est le véritable moi-même ? Est-ce celui que je suis persuadé être ou est-ce celui que tous les autres décrivent ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Lorsque l’on se pose la question de savoir qui l’on est, il convient de se demander l’utilité d’une telle question. L’introspection se trouve très souvent cantonnée à la recherche de jalons afin de se "projeter" dans le monde et avec les autres. Le repli sur soi par cette introspection sert des objectifs la plupart du temps concrets voire triviaux : quelle direction vais-je prendre dans ma vie pour que je sois en accord avec mon Moi? Quel choix dois-je faire pour arriver à une satisfaction personnelle ? Au contraire, se raconter des histoires – sur soi – peut être un pis-aller acceptable voire nécessaire, comme le montre admirablement le livre et le film <em>Shutter Island</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un participant propose de s’intéresser à l’identité, le cœur de ce savoir qui intéresse le café philo de ce soir. L’identité est multiple et le Moi n’est pas une entité fixe que l’on définirait une bonne fois pour toute telle une carte d’identité ou un passeport. Le Moi est à géométrie variable, dépendant de ce que l’on voit de nous et de ce que les autres voient de nous. De plus, nos vécus successifs transforment le Moi, le rendant de fait multiple, faisant apparaître et disparaître anciens et nouveaux Mois. Rechercher qui on est peut ainsi apparaître vain, si ce n’est que cette quête perpétuelle contribue à étancher la soif insatiable de notre curiosité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Rebondissant sur cette intervention, une participante suggère de comparer ce Moi multidimensionnel à un oignon – ou à la planète terre: au centre, se trouve un noyau </span><span style="font-size: small;">constitué par notre vécu infantile. Le Moi de l’enfance ce sont les premiers temps de notre vie, avec toute cette cohorte d’émotions primaires, d’environnements familiaux et de souvenirs basiques. Au-dessus de ce noyau se superposent, telles des peaux d’oignon, de nouvelles couches : celle(s) de l’adolescence, celle(s) de notre vie professionnelle, etc. Cette participante considère qu’il y a des permanences (l’environnement parental, les émotions primaires, les premières blessures de l’enfance ou notre éducation) mais aussi des faits contingents (des amours, des rencontres marquantes ou des choix professionnels). Ce sont ces faits contingents qui nous rendent responsables de notre identité, en dépit de ce "noyau dur" construit durant notre enfance. Un "noyau dur" parfois lourd à porter : </span><a style="font-size: small;" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Georges" target="_blank" rel="noopener">Guy Georges</a><span style="font-size: small;">, le tueur en série condamné durant les années 90, se faisait lui-même procureur de la société ou de l’éducation pour justifier la cruauté de ses actes !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il est dit que les caractères singuliers de ce Moi sont définis en grande partie par l’éducation. Celle-ci a bon dos car elle définirait notre identité dès les premières années – ce noyau dur dont il a été question précédemment, qui est également l’époque où le Je se construit. Un tel raccourci pose problème dans le sens où notre expérience montre qu’un environnement et une éducation identiques, y compris au sein d’une même sphère familiale, n’empêchent pas – loin de là – de donner vie à des identités différentes. "Nous sommes tous différents", rappelle un participant et "les quelque 80 milliards d’humains qui peuplent la terre le sont tout autant". Ces différences peuvent s’expliquer, argumente une nouvelle intervenante, par l’histoire de notre famille et celle de nos aïeux comme par les desideratas que les parents projettent pour leur enfant, avant même sa naissance. La conception sartrienne d’une existence fondatrice de l’identité est en lutte contre des facteurs innés et hérités d’un passé prénatal. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmond_Marc_Lipiansky" target="_blank" rel="noopener">Edmond Marc</a> dit que dans un premier stade, je ne suis que le résultat du façonnement de mes parents dans l’éducation. C’est dans un deuxième temps, avec l’entrée sur scène du Je, que je choisis de partir à la recherche de mon Moi et de sortir du schéma initial. Connaître son identité, savoir qui on est, c’est lutter contre une identité récalcitrante qui ne vient pas de nulle part (secrets de familles, environnements familiaux, modèles culturels, projections de nos parents, etc.). Au bout du compte, comme le dit une participante, cette démarche nous entraîne vers une acceptation de soi, un "amour de soi", nous permettant de trouver une voie pour évoluer, changer et vivre sa vie ("On n’a qu’une vie !").</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un nouvel intervenant s’étonne de constater que la recherche de Soi prend souvent une tournure anxiogène : "Pourquoi s’inquiéter de qui on est ?" s’interroge-t-il. Cela peut permettre d’éviter de faire du mal autour de soi et à soi, répond une autre personne. Une telle question sur l’utilité de la connaissance du Je renvoie à la pratique psychanalytique. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sigmund_Freud" target="_blank" rel="noopener">Sigmund Freud</a> a tracé un chemin afin de nous aider à révéler notre Moi profond, rappelle une participante. Se connaître permet de comprendre pourquoi on agit de telle ou telle façon. Lorsque Freud dit que le Moi n’est pas maître dans sa propre maison, il ajoute aussi qu’il en est même réduit à des renseignements rares et fragmentaires. La conscience me permet, certes, de m’interroger sur moi-même mais elle ne sait que très peu de choses sur l’identité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Une intervenante considère que se connaître soi-même, cette introspection dont nous débattons, sert avant tout à se projeter dans l’avenir et à se jauger avant de faire un grand saut vers l’inconnu. Mais dans ce cas, la connaissance de soi n’est-elle pas – une nouvelle fois – vaine, dans le sens où nos choix sont en grande partie prédéfinis par des faits passés et par notre identité ? Une sorte de déterminisme conduirait nos actes et ces choix n’en seraient pas vraiment. Autrement dit, notre identité ne serait non pas en construction mais subie. Claire se demande si se connaître soi-même ce ne serait pas partir à la recherche d’un passé oublié. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Oui, se connaître soi-même peu sembler une démarche d’autant plus intimidante et vaine que notre situation dans le monde a été, quelque part, subie. Nous sommes issus du néant, dit un nouvel intervenant, et nous sommes appelés à rejoindre un nouveau néant après notre mort. Entre ces deux néants, je me construis et je prends conscience de Moi dans un environnement subi. Le fameux "connais-toi toi-même", ajoute cette personne, est important et doit nous suivre toute notre vie, sans pour autant nous inhiber. Cette invite doit nous servir à nous projeter dans notre action, dans nos projets et dans nos envies. L’interrogation perpétuelle peut être dangereuse dans le sens où elle peut nous paralyser. Cette démarche de surgir et se projeter dans la vie est proprement <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sartrien" target="_blank" rel="noopener">sartrienne</a> : "L’existence précède l’essence", disait <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sartrien" target="_blank" rel="noopener">Jean-Paul Sartre</a>, ajoutant aussitôt que cette existence a un train de retard sur l’essence. L’identité nous pose réellement un problème, dans le sens où il nous est difficile, voire impossible, de définir des caractères singuliers, nécessaires et suffisants de notre identité. Le retour sur le Moi-même, nous dit encore Sartre, ne sera finalement possible qu’après notre mort et c’est à autrui qu’il reviendra de définir notre propre Moi – lorsque nous ne serons plus ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Une intervenante s’interroge sur la question de la connaissance de soi chez les autres civilisations. Il a été dit que le "Connais-toi toi-même" platonicien est une pierre fondatrice de la philosophie occidentale. En réponse à cette interrogation, une participante parle de la place du Moi dans la philosophie bouddhiste. Dans cette sphère culturelle et cultuelle, le Moi n’existe pas car l’existence est basée sur l’impermanence ; il n’y a pas de continuum du Moi ni de dualité entre soi et les autres. Une autre participante considère que les questions sur le Moi, le Je et l’identité sont des concepts très occidentaux qui ne sont pas aussi présents par exemple dans les cultures africaines. Dans ces civilisations, c’est le groupe et la communauté qui priment. L’individu ne vaut que par rapport au groupe et à la fonction qu’il occupe au sein de ce groupe, au point qu’il peut être sacrifié en tant que Moi. Ce qui n’est pas sans poser problème dans un monde globalisé : l’individualisme inhérent à nos sociétés modernes tend à l’emporter sur l’ensemble du globe terrestre, au détriment de traditions multiséculaires où la communauté prime.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Lorsque l’on parle des pays où le Je n’existerait pas ou, du moins, serait étouffé par un groupe, il faut, dit un nouvel intervenant, considérer que derrière cette toute-puissance du groupe se terre un Moi qui ne cherche qu’à s’affirmer. Dans ces communautés, aux yeux de l’autre, je ne peux exister que par rapport aux fonctions que j’occupe. Cette idée n’est finalement pas si éloignée de ce que nous vivons en Occident. Lorsque </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sartrien" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: small;">Sartre</span></a><span style="font-size: small;"> fait dire à Garcin dans <em>Huis Clos</em> : "L’enfer c’est les autres" il révèle que ce personnage est incapable d’agir en opposition aux autres, avec ce que l’on dit de lui. Dans cette incapacité de changer son essence, il ne peut que constater cet enfer existentiel. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sujet de l’identité vécue dans d’autres civilisations, un participant évoque l’exemple des cultures finno-ougriennes (Finlande, Pays Baltes, Hongrie, etc.). En Finlande la construction du Moi se passe durant l’enfance, suivant un processus durant lequel la pression sociale joue pleinement son rôle. À l’origine, le Je n’existe pas dans la langue finnoise ; il n’y a pas de genre dans les prénoms. Le "il" permet de parler d’un homme ou d’une femme. Devenus plus grands, les petits enfants disent "moi" mais ne disent pas "tu" : ils disent "ça", parlant indistinctement de leurs parents, d’un camarade d’école, d’un chien ou d’une voiture. À l’origine de leur éducation, la distinction sujet/objet est abolie. Vers l’âge de sept ans, apparaissent les distinctions filles/garçons, sous la pression sociale. On le voit bien : l’identité révélée – qui n’est pas sans poser des problèmes d’identification sexuelle en Finlande – est très variable selon les groupes culturels et linguistiques. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’énonciation du Je est capital dans cette construction de l’identité, nous dit Kant. À partir du moment où le sujet parle de lui en disant, non pas "Claire veut…", mais "Je veux…", le sujet s’élève au dessus du rang d’objet. Il devient maître de lui-même. À l’opposé, dans le <em>Baudelaire</em> de </span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sartrien" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: small;">Sartre</span></a><span style="font-size: small;"> ce dernier nous dit qu’à partir du moment où cesse l’identification à la mère et où le Je apparaît, le sujet se retrouve seul car responsable de ce qu’il fait : il n’a plus aucun guide et devient responsable de ses actes. Lorsque je deviens sujet, je prends une dignité, je deviens un être humain, donc libre, autonome et responsable. Se connaître soi-même participe de cette identification : c’est se mettre une barrière autant que se distinguer d’autrui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il a été dit que la connaissance de soi participe de notre projection dans le monde en tant qu’être existant. Savoir qui je suis par l’introspection me servirait à construire ma vie : le cheminement intérieur guiderait notre marche dans le monde. Mais n’est-ce pas qu’une vue de l’esprit ? s’interroge Claire. Dans le film <em>Camille redouble</em>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_redouble" target="_blank" rel="noopener">Noémie Lovski</a> va à rebours de cette idée. C’est le désir qui guide nos actes et l’introspection approfondie, notre confrontation à l’abyme existentiel de cette interrogation, n’a lieu que pour peu de personnes et durant peu de temps. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette quête de soi, ce retour en arrière pour refaire ce que l’on estime avoir raté, participe aussi de la thérapie, estime un intervenant. L’inconscience se manifeste dans cette connaissance de soi : on peut avoir l’impression de ne pas se connaître consciemment ; dans ce cas, la clé se joue dans l’inconscient : la psychanalyse remonte par le biais de la parole vers l’inconscient permettant de se découvrir soi-même. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cependant, l’angoisse peut être telle que la connaissance de soi est refusée, que ce soit par la syncope dans <em>Camille Redouble</em> – que l’on pourrait assimiler à une forme de folie – ou par la schizophrénie dans <em>Shutter Island</em> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Scorsese" target="_blank" rel="noopener">Martin Scorcese</a> dans lequel le personnage principal choisit de vivre en héros plutôt que de mourir en monstre, au risque de devoir se raconter une histoire (le film se clot par une question posée par le personnage joué par Leonardo di Caprio : </span><span style="font-size: x-small;">"Qu’est ce qu’il y a de pire pour vous : vivre en monstre ou mourir en homme de bien ?")</span><span style="font-size: small;">. Dans cet exemple, la connaissance de soi se heurte à un mur et à un refus. Est-ce réellement condamnable ? se demande un intervenant pour qui les zones d’ombre – et donc la méconnaissance de soi – font partie de notre identité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Parler de la découverte de soi nous conduit à parler de la construction scientifique de l’homme. L’identité physique – clonage, sélection de la couleur des yeux, des cheveux, de peau, etc. – peut être techniquement choisie. Toutefois, ce contrôle est chimérique en ce que l’identité humaine dépasse des caractères physiques que l’on manipulerait. La part de l’éducation dans la construction du Moi joue mais, plus que tout, le maître mot est tout de même ma responsabilité dans le monde et mes choix.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au terme de ce débat, conclut Bruno, il apparaît que lorsque nous nous interrogeons sur la connaissance du Moi, c’est finalement des autres dont il est surtout question : l’enfant construisant son Je avec ses parents, la place de la culture ou de la nature dans la construction de mon identité ou mes choix de me projeter ou non dans le monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La fin
Frasby
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Tronche de neige vue par HK/RL
tag:certainsjours.hautetfort.com,2013-01-16:4964539
2013-01-16T02:30:00+01:00
2013-01-16T02:30:00+01:00
Allez zyoup faisons trembler la tronche de neige ! HK/RL : extr. de...
<p class="p1"><strong>Allez zyoup faisons trembler la tronche de neige !</strong></p><p class="p1"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/06/15/sur-les-paves-exactement-par-hozan-kebo.html" target="_blank">HK/RL</a> : extr. de <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/03/05/entre-les-lignes.html" target="_blank">"tout un tremblement"</a>, éditions des <a href="http://editionspotentille.blogspot.fr/2009/01/roger-lahu.html" target="_blank">Fondus de Manège</a>, 2013.</p><p class="p1"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/02/2957035533.4.jpg" target="_blank"><img id="media-3946898" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/02/2767040181.4.jpg" alt="tronche de neige vue par hkrl,interlude,neige,un léger tremblement,vent,vagues,art contemporain sauvage,hiver,tapis rouge,hozan kebo,roger lahu,sports d'hiver,rire et sourire,bricolages,papotages,enfances" /></a></p><p class="p1"> </p><p class="p1"> </p><p class="p1" style="padding-left: 60px;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/01/413005581.jpeg" target="_blank"><img id="media-3946899" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/01/1325589657.jpeg" alt="tronche de neige vue par hkrl,interlude,neige,un léger tremblement,vent,vagues,art contemporain sauvage,hiver,tapis rouge,hozan kebo,roger lahu,sports d'hiver,rire et sourire,bricolages,papotages,enfances" /></a><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/02/1107886523.2.jpg" target="_blank"><img id="media-3946900" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/02/1839340032.2.jpg" alt="tronche de neige vue par hkrl,interlude,neige,un léger tremblement,vent,vagues,art contemporain sauvage,hiver,tapis rouge,hozan kebo,roger lahu,sports d'hiver,rire et sourire,bricolages,papotages,enfances" /></a> </p><p class="p1" style="padding-left: 60px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 90px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 60px;"> <object id="gsSong2186810658" width="227" height="40" data="http://grooveshark.com/songWidget.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="window" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="flashvars" value="hostname=grooveshark.com&songID=21868106&style=metal&p=0" /><param name="src" value="http://grooveshark.com/songWidget.swf" /><img src="http://www.hautetfort.com/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/img/trans.gif" class="mceItemMedia mceItemFlash" width="227" height="40" data-mce-json="{'video':{},'params':{'wmode':'window','allowScriptAccess':'always','flashvars':'hostname=grooveshark.com&songID=21868106&style=metal&p=0','src':'http://grooveshark.com/songWidget.swf'},'object_html':'<span><a href="http://grooveshark.com/search/song?q=PJ%20Harvey%20The%20Wind" title="The Wind by PJ Harvey on Grooveshark">The Wind by PJ Harvey on Grooveshark</a></span>'}" alt="" /></object></p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1" style="padding-left: 30px;"> </p><p class="p1">Montage : Les correspondances derviches (for myope's people only).</p><p class="p1"> </p><p class="p1">©<a href="http://noniouze.blogspot.fr/2009/01/blog-post.html" target="_blank"> HK/RL</a> 2013. Production <a href="http://www.imperatrice.com.hk/images/drc-marc/drc-marc-bourgogne.jpg" target="_blank">le Marc</a>® <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/31/non-recette-de-la-gelee-de-murons-par-hk-rl.html" target="_blank">(Mouvement d'Art Rural Contemporain®)</a></p>
Jean-Marie Thévoz
http://clamans.hautetfort.com/about.html
Marc 7. Aimer son enfant, c'est…
tag:clamans.hautetfort.com,2012-10-11:4861914
2012-10-11T08:43:00+02:00
2012-10-11T08:43:00+02:00
Marc 7 30.9.2012 Aimer son enfant, c'est… Esaïe 29 :...
<p>Marc 7<br />30.9.2012<br />Aimer son enfant, c'est…<br />Esaïe 29 : 17-21 Marc 7 : 31-37<br /><br />Téléchargez la prédication ici : <a id="media-3786203" href="http://clamans.hautetfort.com/media/01/00/3498796429.pdf">P-2012-09-30.pdf</a></p><p>Chères paroissiennes, chers paroissiens, chers parents et catéchumènes, <br />J'aimerais commencer par vous féliciter d'être là, d'être venus aujourd'hui pour vivre ce culte. Félicitations pour vous spécialement, les parents des catéchumènes : vous avez fait l'effort de motiver vos enfants à venir ce matin, vous avez fait l'effort d'inscrire votre enfant au catéchisme. Cela montre que vous avez du cœur, de l'amour pour vos enfants, que vous vous préoccupez de leur éducation, de leur croissance, de leur devenir de personnes et cela devient rare dans notre société actuelle. <br />Donner une éducation religieuse à son enfant devient une exception de nos jours. C'est aller à contre courant de la voie majoritaire de notre société, d'où mes félicitations. <br />Pourquoi tant de gens suivent-ils cette voie majoritaire ? On peut se le demander, car enfin, notre société est-elle si belle, va-t-elle si bien, est-elle tellement exemplaire qu'il faille suivre aveuglément ses tendances ? <br />Vous, vous allez à contre courant, et je crois que vous avez fait le bon choix, même si c'était un choix difficile. Vous l'avez fait parce que vous portez vos enfants dans votre cœur et c'est là que je commence la comparaison avec le récit biblique d'aujourd'hui : la guérison de ce sourd-muet par Jésus. <br />On y voit des gens qui amènent à Jésus un homme qui est sourd et muet. Ils le portent, dit le texte, comme si son handicap l'empêchait de marcher, d'avancer dans la vie. En fait, je crois qu'ils le portent dans leurs cœurs, ces gens veulent le meilleur pour lui, c'est pourquoi ils le portent vers Jésus, pour qu'il pose ses mains sur lui, pour une bénédiction. <br />Mystérieusement, ces gens sont persuadés que Jésus peut faire du bien à cet homme. De la même manière que vous pensez — aussi mystérieusement — que cela fera du bien à votre enfant de s'approcher de Jésus, de le découvrir, de le rencontrer. <br />Un mot d'explication sur ma façon de lire les récits bibliques : pour moi, la façon la plus fructueuse de les lire aujourd'hui, c'est d'y chercher une image, une transposition de notre vie personnelle, de notre vie intérieure, de nos relations, les uns avec les autres ou avec Dieu. <br />C'est pourquoi je vois cet homme sourd et muet, non pas comme un handicapé physique, mais comme une image de nous-mêmes. N'avons-nous pas besoin d'être portés vers Jésus ? Ne sommes-nous pas fermés, hermétiques, handicapés face à la dimension spirituelle de la vie ? <br />Si vous avez un accès direct à Dieu, si vous entendez la voix de Dieu et si toutes ces questions sur la vie et la mort ont déjà reçu des réponses satisfaisantes, alors ces paroles ne s'adressent pas à vous. <br />Pour moi, cela n'est pas aussi clair ! Je me sens sourd et la parole embrouillée quand il faut parler de Dieu. J'ai besoin d'être porté par la communauté vers les mains de Jésus pour qu'il ouvre mes oreilles et mon cœur, pour qu'il délie ma langue. <br />C'est ce que Jésus fait avec cet homme sourd-muet qui nous représente. Il lui touche les oreilles, il lui touche la langue et il dit ce mot "Effata !" qui veut dire "Sois ouvert !" dans le sens qu'une force ouvre un passage à travers lui pour que le souffle circule. <br />C'est l'action de Jésus en nous : faire tomber les blocages. Faire tomber les barrières, les obstacles dans nos relations. L'action de Jésus, c'est d'ouvrir des voies de communications entre les humains entre Dieu et nous, entre la vie courante et la vie spirituelle. L'action de Jésus, c'est de transformer la platitude en joie, l'utile en poésie. <br />En fréquentant l'Eglise et le catéchisme, vous ouvrez un chemin devant vos enfants pour qu'ils développent une personnalité riche et solide — on dit résiliente aujourd'hui. <br />Vous avez accompagné vos enfants ici ce matin pour l'ouverture du catéchisme, vous avez fait un gros travail pour lequel nous vous sommes reconnaissants. Mais le chemin n'est pas terminé. Il est important que vous continuiez d'accompagner vos enfants pour faire un bout de chemin avec eux. Vous voulez qu'ils s'ouvrent à la présence de Jésus, ouvrez-vous avec eux. Découvrez Jésus avec eux et avec vos yeux d'adultes. <br />Vous les jeunes, acceptez un instant qu'il y a des choses qui vous sont encore inconnues — auxquelles vous êtes, pour le moment, sourds et aveugles. Ne fermez pas la porte. Laissez-vous ouvrir un espace, une place inconnue pour découvrir la dimension spirituelle, ce lien avec l'infini, avec l'éternité, avec tout ce qui nous dépasse. <br />Chers parents, tout à l'heure vos enfants vont recevoir un Evangile de Luc annoté*, avec des explications. Il est fait pour être lu à plusieurs, en groupe ou en famille. Ouvrez-vous avec eux à la Parole de Jésus, découvrez que vous pouvez partager des choses essentielles avec vos enfants. C'est une occasion de vous ouvrir à eux de vos pensées ou de vos questions spirituelles et c'est l'occasion de leur laisser exprimer leurs pensées et leurs questions spirituelles. Qu'y a-t-il de plus précieux qu'un tel échange dans la vie ? <br />Encore un mot sur la fin du récit. On n'entend plus parler de l'homme sourd, mais seulement de ceux qui l'ont porté vers Jésus. Les gestes de Jésus ont eu un fort impact sur son entourage, eux-mêmes s'ouvrent à la Parole de Jésus et se mettent à faire des liens. <br />Les gens avaient entendu les promesses de l'Ancien Testament, d'Esaïe, sur la venue d'un sauveur, du Messie. Et là, tout à coup, ils font le lien entre ce qu'ils avaient entendu et ce qu'ils voient. Leurs oreilles et leurs yeux s'ouvrent : ils reconnaissent Jésus comme l'envoyé de Dieu. <br />Vous avez fait le pas d'envoyer votre enfant découvrir Jésus au catéchisme, continuez le chemin avec lui, ouvrez-vous en même temps que lui — ne restez pas sourds — à la Parole de Dieu. Marchez ensemble, parlez de Dieu ensemble — ne restez pas muets. Et puis, vous les enfants, stimulez vos parents, exigez d'eux qu'ils vous accompagnent, questionnez-les, ouvrez-vous ensemble à Jésus. <br />Amen <br />* lancement de la campagne "Lire l'Evangile de Luc" :
<a href="http://www.cath-vd.ch/L-Evangile-a-la-maison-lancement.html">http://www.cath-vd.ch/L-Evangile-a-la-maison-lancement.html</a><br />© Jean-Marie Thévoz, 2012</p>
Lizouzou
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”Si c'était à refaire” de Marc Levy
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2012-08-17:4807204
2012-08-17T15:09:34+02:00
2012-08-17T15:09:34+02:00
Andrew est journaliste et prévoit de se marier avec Valérie, une amie...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3707076" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/01/301983846.JPG" alt="si c'était à refaire, marc, levy " /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Andrew est journaliste et prévoit de se marier avec Valérie, une amie d'enfance. Alors que le mariage approche, Andrew a le coup de foudre pour une inconnue rencontrée dans un bar. Il quitte Valérie le jour de la noce... Peu après, il se fait assassiner lors de son jogging. Est-ce Valérie qui l'a tué par jalousie et vengeance ? Est-ce son collègue Fred qui a une dent contre lui ? Ou encore est-ce un rapport avec son dernier article qui revient sur l'histoire de l'Argentine durant la dictature ? </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Sans comprendre pourquoi, Andrew se réveille deux mois avant son assassinat et sera aidé par un flic à la retraite et son meilleur ami Simon pour retrouver son meurtrier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Après Musso, voici le dernier Levy ! Encore une fois, je ne lis que ces deux auteurs durant l'été et je dois dire que cette fois Levy m'a un peu surprise. En effet, dans ce livre, l'auteur y ajoute une sorte d'enquête et je dois dire que c'est assez prenant ! Je trouve cela bien que Levy change un peu de style, ça fait du bien et cela lui apportera surement de nouveaux lecteurs (même s'il a déjà un lectorat suffisament nombreux !).</span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bien sur, on se doute de quelques éléments mais j'en garde toutefois un bon souvenir ! Il y a pas mal de rebondissements car plusieurs pistes possibles sont explorées. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">D'ailleurs en ce qui concerne l'article écrit par Andrew sur l'Argentine, cela m'a un peu fait pensé au livre "Mapuche" de Caryl Férey (même s'il est inconcevable de comparer ces deux auteurs, loin de moi cette idée !). </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Quant au fait étrange pour le personnage principal de se réveiller pour chercher son meurtier, je dois dire que l'explication finale peut se tenir et rajoute au récit de l'auteur, une petite pointe de surnaturel, que l'on retrouve souvent dans les écrits de Musso ! </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bon vous l'aurez compris une lecture idéale pour l'été (dépêchez-vous ça sent déjà la rentrée...) qui m'a beaucoup plus conquise que le dernier Musso !</span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petites citations pour la route</span> : "La vie n'est pas comme l'un de ces appareils modernes où il suffit d'appuyer sur un bouton pour rejouer le morceau choisi. Pas de retour en arrière possible et certains de nos actes ont des conséquences irréparables."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"La mort qui lui rôdait autour depuis trop longtemps lui donnait l'envie soudaine de vivre à cent à l'heure, d'aller renouer avec l'ivresse sans plus jamais avoir à se soucier des lendemains de gueule de bois."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Il y a tant de gens qui rêveraient de pouvoir tout recommencer, de se retrouver juste avant l'instant où ils ont dérapé."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Les souvenirs sont parfois comme ces photographies blanchies par le temps, dont les détails ressurgissent à la faveur d'un certain éclairage."</span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
25 avril : Sanctoral
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-04-25:4692333
2012-04-25T10:45:00+02:00
2012-04-25T10:45:00+02:00
Saint Marc , évangéliste (+ v.75) Quelques traits de la vie de Saint...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: small;"><strong><a title="Saint Marc" href="http://www.introibo.fr/25-04-St-Marc-evangeliste" target="_blank"><span style="color: #000000;">Saint Marc</span></a>, évangéliste (+ v.75)<br /><br />Quelques traits de la vie de <a title="Saint Marc" href="http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20120425&id=13397&fd=0" target="_blank"><span style="color: #000000;">Saint Marc</span></a>, par l'Abbé Jaud<br /><br />Et sur ce que l'on peut connaître de Saint Marc, <a title="Saint Marc, d'après les Pères de l'Eglise" href="http://missel.free.fr/Sanctoral/04/25.php" target="_blank"><span style="color: #000000;">d'après les Pères de l'Eglise</span></a><br /><br />Egalement au calendrier traditionnel :<br /><br /><a title="Litanies Majeures" href="http://www.introibo.fr/25-04-Litanies-Majeures" target="_blank"><span style="color: #000000;">Litanies Majeures</span></a></strong></span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”L'étrange voyage de Monsieur Daldry” de Marc Lévy
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2012-02-10:4594182
2012-02-10T13:51:58+01:00
2012-02-10T13:51:58+01:00
L'histoire se passe au lendemain de la guerre, dans les années 50. Alice...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3431980" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/00/455118797.JPG" alt="étrange.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #800080; font-size: small;">L'histoire se passe au lendemain de la guerre, dans les années 50. Alice vit à Londres à côté de Monsieur Daldry son voisin. Un soir lors d'un passage éclair à la fête foraine, Alice consulte une voyante qui lui prédit qu'elle croiserait six personnes différentes avant de rencontrer la personne la plus importante de sa vie. Etrange ? Et pourtant lorsqu'elle en parle à son voisin, celui ci lui propose de tenter l'aventure et de l'accompagner dans cet étrange voyage ...</span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #800080; font-size: small;">Envie d'un roman pour vous détendre et vous évader dans des contrées lointaines ? Ce livre est fait pour vous ! ;)</span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #800080; font-size: small;">On passe de Londres à Paris pour enfin atterir en Turquie, plus précisément à Istanbul ! Marc Levy nous livre de belles descriptions et on a vraiment l'impression d'y être !<br /></span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #800080; font-size: small;">Quant à l'histoire, elle me semble quelque peu tirée par les cheveux... Je regrette les premiers romans de Levy où je savais que j'allais le lire très vite et que j'en sortirais forcément ravie. Là, je dois dire que je sors de plus en plus de ces romans assez mitigé et que j'oublie de plus en plus vite.</span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #800080; font-size: small;">En même temps, j'avais besoin d'un roman léger et pour ce côté là, je n'ai rien à en redire !</span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #800080; font-size: small;">Et pour une fois, je n'ai noté aucune citation... c'est pour vous dire !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #800080; font-size: small;">Et vous, qu'en pensez-vous ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Raymond ALCOVERE
http://raymondalcovere.hautetfort.com/about.html
Ce tableau ahurissant...
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2011-05-29:3601833
2011-05-29T03:12:00+02:00
2011-05-29T03:12:00+02:00
"... Deux marchants vénitiens, Rustico et Buono, en 828, ramènent en...
<p><img id="media-3052684" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/02/00/3335973858.jpg" alt="3mark.jpg" /><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;">"... Deux marchants vénitiens, Rustico et Buono, en 828, ramènent en barque les restes de Marc cachés dans de la viande de porc pour échapper aux contrôles musulmans. Le corps d'un saint chrétien relié pur porc afin de ne pas être touché ou détruit par des intégristes islamistes, voilà du grand humour catholique. (...) Tintoret lui a carrément fait entrer un chameau sur la place au milieu d'éclairs semant la panique (ce tableau ahurissant est à l'Accademia."</span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;">Ph. Sollers, Dictionnaire amoureux de Venise</span></p>
Jean-Marie Thévoz
http://clamans.hautetfort.com/about.html
Marc 14. Jésus choisit de mettre un repas au centre de la célébration.
tag:clamans.hautetfort.com,2011-03-18:3148957
2011-03-18T10:04:00+01:00
2011-03-18T10:04:00+01:00
Marc 14 13.3.2011 Jésus choisit de mettre un repas au centre de la...
<p><br />Marc 14<br />13.3.2011<br />Jésus choisit de mettre un repas au centre de la célébration.</p><p><br />Télécharchez la prédication : <a id="media-2943779" href="http://clamans.hautetfort.com/media/01/00/1885362455.pdf">P-2011-3-13.pdf</a></p><p><br />Luc 14 : 12-15 Marc 14 : 12-16 Marc 14 : 22-26<br /><br />Chers paroissiens, chers catéchumènes, chères familles, <br />Mois après mois, au culte, nous partageons la sainte Cène, cette sorte de repas symbolique sur le modèle de celui que Jésus a partagé avec ses disciples la veille de sa mort. La Cène, c'est le thème que les catéchumènes ont abordé samedi dernier avec leurs catéchètes, faisant même un peu de pain pendant la matinée. <br />La sainte Cène — comme nous l'appelons dans l'Eglise protestante ou l'eucharistie comme l'appellent les catholiques — est un événement caractéristique, propre au christianisme. Un repas communautaire est au centre du culte et de la vie spirituelle chrétienne. Jésus a voulu qu'un repas soit au centre de notre souvenir de lui et au centre de notre célébration de sa vie et de sa mort. Un repas en souvenir de Jésus. Ce choix n'est pas anodin. Ce choix est même très significatif. <br />Le repas fait partie de la vie, il est indispensable pour rester en vie, nous devons manger, nous alimenter pour survivre. C'est la nourriture pour le corps. Mais le repas humain est plus que se nourrir. Nous ne grignotons pas toute la journée, comme les animaux, ce qui nous tombe sous la dent. Nous nous réunissons en famille ou avec des collègues au travail, ou avec des amis, pour "partager un repas." Nous cuisinons, nous nous asseyons autour d'une table. <br />Tout repas a son côté rituel et nous n'aimons pas (en tant que parents) que ce rituel ne soit pas respecté (partir avant la fin du repas ou arriver en retard, ça arrive, mais on s'excuse et on essaie de l'éviter). Le repas est donc plus que la nourriture, il a un rôle social, relationnel, il affermit les liens, les contacts, les échanges, l'attachement. <br />Jésus choisit de mettre un repas au centre de son souvenir, au centre de la commémoration de sa vie, de sa présence. <br />Les Evangiles nous racontent plusieurs repas avec Jésus, comment il s'est invité chez Zachée (l'administrateur corrompu, Luc 19), chez Simon le pharisien où il a fait scandale (Luc 7:36), chez Marthe et Marie (Luc 10). Il a été invité chez des gens de la haute société, les pharisiens, mais plusieurs de ceux-là l'ont aussi critiqué : "C'est un glouton et un ivrogne !" (Mt 11:19). <br />Ce qui était important pour Jésus, c'était de rencontrer des gens, de les écouter et de les accepter, tels qu'ils sont. Ce que Jésus détestait, c'était l'hypocrisie cachée derrière les bonnes manières (il y a plusieurs polémiques parce que les disciples ne se lavaient pas les mains avant de manger, Mc 7). Pour Jésus, le repas est l'occasion d'un partage, d'un accueil, d'une ouverture, d'une communion. <br />Chaque culture a ses repas importants dans son histoire. Les Juifs avaient la Pâque. Les Américains ont la dinde de Thanksgiving, nous avons — selon les familles — les œufs de Pâques ou le gâteau aux pruneaux du Jeûne fédéral. <br />Jésus reprend le repas de la Pâque et lui donne un sens nouveau en le rattachant à sa personne : "Ce pain est mon corps (= ma personne). Ce vin est mon sang (= ma vie). Faites ceci en mémoire de moi" en attendant le royaume de Dieu qui vient. <br />Le repas de la Cène doit donc être compris en fonction de la personnalité et de la vie de Jésus. Un aspect que je trouve essentiel, c'est que Jésus a été vers tout le monde, même ceux que personne ne voulait approcher, comme les malades, les handicapés ou les lépreux. Et il a aussi été vers ceux que les autres méprisaient, les Samaritains, les collaborateurs des Romains et les femmes jugées peu convenables. <br />L'idée du repas idéal pour Jésus — vous l'avez entendu dans la première lecture — c'est de réunir tous les exclus autour de la même table. C'est de réunir tous ceux qui ne se sentent pas "assez bien" ou "pas assez dignes" ou "pas assez convenables" pour être à la table d'honneur. Tout ce bas monde, c'est ceux que Jésus attend à sa table ! Une table ouverte, accueillante, à laquelle tous peuvent participer, voilà ce qu'est la table de communion. <br />Voilà le grand mot : la communion. Dans notre vocabulaire français, ce mot est synonyme de sainte Cène et d'un sentiment d'union intense, de proximité joyeuse et chaleureuse. "C'était un intense moment de communion" dira-t-on après une joie partagée. Voilà le repas que Jésus souhaite que nous partagions : un moment de communion. <br />En effet, ce qui importe à Jésus ce sont les relations humaines, de bonnes relations humaines. Et dans son vocabulaire, il nomme "royaume de Dieu" le monde idéal des bonnes relations humaines. Quand Jésus nous dit "le royaume de Dieu est proche" il nous dit que nous pouvons nous rapprocher les uns des autres et construire de bonnes relations humaines. <br />Pour les bâtir, il nous ouvre sa table, il nous offre un repas communautaire où nous pouvons nous nourrir de sa personne et de sa vie. Nous sommes invités à entrer en communion avec Lui et les uns avec les autres. <br />Amen <br />© Jean-Marie Thévoz, 2011</p>
Jean-Marie Thévoz
http://clamans.hautetfort.com/about.html
Marc 1. Faire émerger l'humain en chacun de nous.
tag:clamans.hautetfort.com,2011-02-15:3106548
2011-02-15T09:40:00+01:00
2011-02-15T09:40:00+01:00
Marc 1 6.2.2011 Faire émerger l'humain en chacun de nous. Es 58 :...
<p>Marc 1<br />6.2.2011<br />Faire émerger l'humain en chacun de nous.<br />Es 58 : 9-12 Mc 1 : 21-28</p><p>Téléchargez la prédication : <a id="media-2893430" href="http://clamans.hautetfort.com/media/00/01/358679904.pdf">P-2011-2-6.pdf</a></p><p><br />Chères paroissiennes, chers paroissiens, <br />Le récit de cet esprit mauvais chassé par Jésus est le premier acte public du ministère de Jésus dans l'Evangile de Marc. Comme dans une pièce de théâtre, cette ouverture place, en filigrane, tous les éléments du drame qui va se jouer de la Galilée jusqu'à Jérusalem. <br />Ce récit se déroule dans la synagogue de Capharnaüm, un jour de sabbat, ce qui montre clairement que le terrain de l'affrontement sera le terrain religieux. L'affrontement sera théologique. Les raisons de la mort de Jésus seront théologiques et non pas politiques ou économiques ou encore personnelles. <br />Le centre de la controverse est aussi évoqué, il s'agit d'un conflit d'autorité. D'où vient l'autorité de Jésus, cette autorité qui n'est pas comme celle des scribes, des maîtres de la Loi ? (Mc 1:22). <br />Ce récit tourne autour de l'enseignement de Jésus. Au début, le texte dit : "Jésus entre à la synagogue et se met à enseigner" (v. 21) Et les gens sont étonnés par son enseignement, plein d'autorité (v. 23). Après la guérison, les auditeurs s'interrogent sur ce "nouvel enseignement (v. 27). C'est dire que l'action même de Jésus est considérée comme un enseignement. Et c'est bien comme cela que je souhaite interpréter cette guérison. <br />Marc ne met pas en avant un exorcisme, une guérison, il met en avant, comme premier acte du ministère de Jésus, un enseignement qui comprend un exemple pratique, un exemple qui illustre la qualité, la portée, la profondeur de l'enseignement de Jésus. <br />Bien sûr, ce geste, cet acte, souligne l'autorité, le pouvoir de Jésus sur la réalité — il a une parole qui agit, comme le Dieu créateur de Genèse 1 — comme aussi lorsque Jésus après avoir pardonné, relève le paralytique. Mais dans ce récit, cet acte a encore une autre dimension que j'aimerais vous faire découvrir, une dimension, une portée qui peut nous atteindre aujourd'hui. <br />Jésus est au début de son ministère, un ministère qui doit révéler aux hommes sa vraie identité, son lien avec Dieu. Au début de son ministère, on peut dire que Jésus est encore un inconnu, autant pour ses disciples que pour les foules. Or voilà que cet homme habité par cet esprit mauvais interpelle Jésus. C'est l'esprit impur qui s'adresse à Jésus et en quelques mots il dévoile l'identité de Jésus et sa mission !<br />Cet esprit-là sait déjà tout : "il sait quelle est la hiérarchie dans les régions célestes (« qu'y a-t-il entre toi et nous ? »), l'identité du Jésus terrestre (« Jésus de Nazareth »), sa mission (« es-tu venu pour nous perdre ? »), son identité d'envoyé de Dieu (« le Saint de Dieu »)."* <br />Cet esprit sait tout de Jésus, mais ce n'est pas pour autant qu'il a compris qui est Jésus. Il sait d'un savoir théorique, à distance. Ce qu'il sait, c'est comme de la munition pour attaquer ou comme une armure pour se défendre, pour éviter d'être touché, d'être transformé. <br />Cet esprit en sait plus que tous les disciples réunis, mais paradoxalement, Jésus le chasse, le fait sortir de cet homme. Cet esprit est théoriquement le parfait disciple, qui a bien appris sa leçon, qui sait répondre, et pourtant Jésus n'en veut pas. Pourquoi ? Qu'est-ce qui ne vas pas ?<br />Je pense que ce récit est un avertissement placé au début de l'Evangile de Marc pour nous dire que Jésus n'est pas venu pour donner aux humains un savoir, un autre savoir que celui qui est donné dans les synagogues. Jésus n'est pas venu changer les dogmes. Jésus est venu changer la vie ! Jésus n'est pas venu donner un nouveau savoir. Jésus est venu donner la vie, la vraie vie. <br />Le récit ne nous dit rien de cet homme, le récit ne parle et ne fait parler que l'esprit mauvais. Qui est cet homme ? Cet homme, c'est moi, c'est peut-être vous aussi ?<br />Cet homme c'était moi lorsqu'il m'est arrivé ceci. Je descendais à la Poste de Bussigny porter des lettres. Un homme m'interpelle depuis la terrasse de la Mascotte et me demande si je m'arrêterais boire une bière avec lui. Remplis de ma programmation cérébrale « Je vais à la Poste porter mes lettres » je lui dis que je m'arrêterai à mon retour pour boire cette bière. Quand je reviens, il n'est plus là. J'ai manqué une rencontre. <br />Je m'étais programmé, je savais ce que j'avais à faire. J'étais possédé par une mission et j'ai été incapable de m'ouvrir à autre chose, de plus important. <br />Nous bâtissons tous des sécurités intérieures qui tracent nos routes et nos vies. Nous nous programmons ainsi et devenons incapables de nous laisser interpeller, incapables de nous laisser dé-router. Nous avons des discours bien rôdés, bien polis pour éviter d'être remis en question, pour éviter d'ouvrir nos cœurs à des situations nouvelles. <br />L'enseignement de Jésus ne cherche pas à nous reprogrammer sur un chemin différent. L'enseignement de Jésus, c'est carrément de chasser cet esprit mauvais, c'est de nous débarrasser de toute programmation. L'enseignement de Jésus, celui qu'il déploie avec autorité, c'est de nous débarrasser de tout ce qui nous empêche d'être simplement humain dans nos relations, d'être vraiment nous-mêmes, avec le moins de défenses possibles. <br />Jésus a cette autorité de nous rendre à nous-mêmes, à notre identité plus humaine, plus relationnelle. Jésus, par un acte de puissance divine, veut nous faire passer des discours qui séparent aux actes qui réunissent. Alors se réalisent les paroles d'Esaïe : "Si tu cesses chez toi de faire peser des contraintes, de menacer les autres en les montrant du doigt ou de prononcer des paroles blessantes, si tu partages ton pain avec celui qui a faim, alors la lumière chassera l'obscurité et tu vivras comme en plein midi. (Es 58:9-10).<br />Les esprits mauvais d'aujourd'hui prononcent de beaux discours pleins de savoir et d'apparence de vérité, mais ils n'ont rien à voir avec Jésus. Jésus les chasse pour permettre l'émergence de ce qui est profondément humain, relationnel. Voilà l'enjeu de la vie de Jésus, voilà l'enjeu de l'Evangile qui s'ouvre avec ce récit : débarrasser le monde de toute idéologie pour laisser émerger l'humain de manière à passer des discours qui séparent aux actes qui réunissent. <br />Amen<br /><br /><br />* citation de : Elian Cuvillier, L'évangile de Marc, Labor et Fides, 2002, p. 42<br /><br />©Jean-Marie Thévoz, 2011</p>
O.B
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La Résurrection dans les Evangiles
tag:vivrecestlechrist.hautetfort.com,2011-02-12:3099535
2011-02-12T07:00:00+01:00
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[141] Ecoutons, par contraste, le récit pascal , étonnament bref, du plus...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">[141] Ecoutons, par contraste, le <span style="color: #800080;">récit pascal</span>, étonnament bref, du plus ancien évangéliste, <span style="color: #800080;">Marc</span>, qui, sans doute presque un siècle avant <span style="color: #800080;">l'Evangile de Pierre</span>, aux environs de l'an 70, a écrit l'histoire suivante où d'évidence la <span style="color: #800080;">Résurrection</span> elle-même est passée sous silence :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"<em>Quand le shabbat fut passé, <span style="color: #800080;">Marie de Magdala</span>, Marie, mère de Jacques, et <span style="color: #800080;">Salomé</span> achetèrent des aromates pour aller oindre le corps. Et de grand matin, le premier jour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil étant levé</em>.<em> Elles se disaient entre elles </em>: " <em>Qui nous roulera la pierre hors de la porte du tombeau ? " Et ayant levé les yeux, elles virent que la pierre avait été roulé de côté : or elle était fort grande. Etant entrées dans le tombeau, elles virent un jeune homme assis à droite, vêtu d'une robe blanche, et elles furent</em> [142] <em>saisies de stupeur. Mais il leur dit : " Ne vous effrayez pas. C'est Jésus le Nazarénien que vous cherchez, le Crucifié : il est ressuscité, il n'est pas ici. Voici le lieu où on l'avait mis. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en Galilée : c'est là que vous le verrez, comme il vous l'a dit." Elles sortirent et s'enfuirent du tombeau, parce qu'elles étaient toutes tremblantes et hors d'elles-mêmes. Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur...</em> (Mc 16,1-8)"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C'est là que s'achève, de façon assez surprenante, l'évangile selon Marc. Les spéculations au sujet d'une autre finale de son évangile, peut-être perdue, sont oiseuses. Ce que l'évangile originel nous dit de la Résurrection tient dans ces huit versets, et, comparés à <span style="color: #800080;">l'Evangile de Pierre</span>, ils suffisent à montrer que tout ce qui se passe advient <em><strong>après</strong> </em>la Résurrection. Marc se contente de <span style="color: #800080;"><em><strong>témoigner</strong></em></span> de la Résurrection ; plus exactement, il annonce le message de la Résurrection qui alors ne produit ni étonnement ni joie "pascale", mais "crainte et tremblement" : "Et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur..." cela aussi peut rendre un son peu familier aux oreilles des fidèles, dans l'Eglise catholique du moins, car, des siècles durant, on a tout simplement omis de lire à <span style="color: #800080;">Pâques</span> cette dernière phrase par laquelle s'achève tout l'évangile, apparemment sous prétexte qu'elle ne convenait pas à la fête de <span style="color: #800080;">Pâques</span>. Il faut, de plus, observer que tout cela se produit devant quelques témoins, et, qui plus est, devant un groupe de femmes peu crédibles en ce temps-là en fait de témoignage. Le seul nom qui est partout identiquement transmis - même dans les évangiles plus tardifs - est celui de <span style="color: #800080;">Marie de Magdala </span>(les évangiles synoptiques ne disent pas un seul mot de Marie, mère de Jésus, ni sous la Croix ni dans les récits de la Résurrection) ; selon le tardif évangile de Jean également, Marie de Magdala est la seule qui, par piété, soit allée au tombeau pour oindre <span style="color: #800080;">Jésus</span>, le dimanche matin. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette réserve des <span style="color: #800080;">Evangiles canoniques </span>à propos de la Résurrection n'inspire-t-elle pas plutôt confiance dans leur authenticité ? A l'inverse, l'intérêt dont témoignent les <span style="color: #800080;">apocryphes</span> pour les outrances et le sensationnel ne les rend-il pas plutôt suspects ? En tout cas, les témoignages canoniques sur Pâques ne portent pas sur la Résurrection comme événement, mais sur le <span style="color: #800080;">Ressuscité</span> comme personne. [143] Témoignages, notons-le bien, et non pas simples rapports. Dans leur ensemble, les <span style="color: #800080;">récits de Pâques </span>ne sont pas des documentaires neutres dûs à des observateurs impartiaux ; ce sont des témoignages en faveur de Jésus dus à des croyants au plus haut point intéressés et engagés. Ce sont par conséquent des documents moins historiques que théologiques ; non des procès-verbaux ou des chroniques, mais des témoignages de foi. (...)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> A suivre...</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: small;">Hans Kûng - Vie éternelle ? Seuil , 1985</span></em></p>
Jean-Marie Thévoz
http://clamans.hautetfort.com/about.html
Marc 13. Quand tout s'écroule à l'extérieur, comment ne pas s'écrouler à l'intérieur ?
tag:clamans.hautetfort.com,2010-05-05:2732650
2010-05-05T14:12:00+02:00
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25.4.2010 Normal 0 0 1 11 64 1 1 78 11.1282...
<p>25.4.2010</p> <p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>11</o:Words> <o:Characters>64</o:Characters> <o:Lines>1</o:Lines> <o:Paragraphs>1</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>78</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>11.1282</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG /> </o:OfficeDocumentSettings> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions /> <w:DoNotPrintRevisions /> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin /> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <span style="font-size: 12pt; font-family: Times;">Quand tout s'écroule à l'extérieur, comment ne pas s'écrouler à l'intérieur ?</span></p> <p><span style="font-size: 12pt; font-family: Times;">Télécharger en pdf : <a href="http://clamans.hautetfort.com/media/01/01/1665942466.pdf" id="media-2480910" name="media-2480910">P-2010-4-25.pdf</a></span></p> <p>Marc 13 : 1-5 + 21-37</p> <p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>813</o:Words> <o:Characters>4635</o:Characters> <o:Lines>38</o:Lines> <o:Paragraphs>9</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>5692</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>11.1282</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG /> </o:OfficeDocumentSettings> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions /> <w:DoNotPrintRevisions /> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin /> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <!--StartFragment--></p> <p class="Prdication" style="margin-right: 63.4pt;"><i>D'une voix forte et menaçante:</i></p> <p class="Prdication"><span style="font-family: &amp;amp;">Repentez-vous, car la fin du monde est proche ! Regardez les signes, regardez : la terre a tremblé trois fois. Voyez comme la terre dit sa colère, par les flammes, la lave et la fumée. Le jugement arrive, le monde actuel s'écroule. Les avions sont cloués au sol : c'est le signe que le ciel se refuse aux humains.</span></p> <p class="Prdication"><span style="font-family: &amp;amp;">La fin des temps est proche : changez de comportement pour ne pas être engloutis par la prochaine catastrophe. Démarquez-vous des méchants, pour être parmi les élus au jour du jugement. Changez…</span></p> <p class="Prdication">Bon, je m'arrête… ce n'est pas mon style et ce n'est pas le style de notre Eglise d'annoncer la fin du monde et l'apocalypse pour demain. Pourtant, il y a quelques textes de nature apocalyptique dans notre Bible, y compris dans le Nouveau Testament.</p> <p class="Prdication">Le mot "apocalypse" a deux sens. Le sens étymologique, la racine du mot, veut dire "révélation." Les textes apocalyptiques veulent révéler des choses secrètes, ou dévoiler le sens caché des événements qui se passent autour de nous. De là dérive le second sens, celui de "catastrophique." Ce sont bien les événements qui sortent de l'ordinaire — qui sont extra-ordinaires, comme les catastrophes — qui demandent à être expliqués, déchiffrés.</p> <p class="Prdication">La littérature apocalyptique a donc pour fonction de donner du sens au chaos, d'expliquer l'inexplicable. Donner du sens, c'est aussi rassurer, reprendre la maîtrise des choses, réorganiser le chaos.</p> <p class="Prdication">Ainsi, les textes apocalyptiques vont nous dire, d'abord, que l'écroulement des valeurs et des repères n'est qu'apparent. Ceux qui voient les signes savent que Dieu tient tout dans ses mains, derrière le chaos apparent. Pour ces textes, la gravité de la situation est une illusion, puisqu'on attend le retournement final. Ensuite, ces textes nous disent que tout cela n'est que temporaire, puisque ces événements annoncent la fin des temps. Tout cela va se terminer, il n'y a qu'à faire le gros dos et tenir bon en serrant les dents. Enfin, cela n'est pas si grave puisque cela conduit au retournement final, à la victoire et au salut éternel que Dieu va faire triompher pour ses élus.</p> <p class="Prdication">Voilà ce que croient les disciples de Jésus lorsqu'ils demandent des signes pour savoir quand viendra la fin des temps. Ils veulent savoir combien de temps ils devront tenir avant la fin.</p> <p class="Prdication">Mais Jésus ne voit pas les choses comme cela. Jésus n'entre pas dans cette poudre aux yeux apocalyptique. D'abord, Jésus a annoncé la destruction du Temple, pas la fin du monde. Ce sont les disciples qui pensent que le monde va disparaître si le Temple disparaît !</p> <p class="Prdication">Oui, Jésus leur parle bien de certaines catastrophes et de temps de détresse, mais il en parle parce que cela fait partie de la nature du monde et de la condition humaine. Ce qui importe à Jésus — dans son enseignement aux disciples — c'est cette question : Comment faire, quand tout s'écroule à l'extérieur, pour ne pas s'écrouler à l'intérieur ? Pour Jésus, la fin du Temple, en tant que monument, ne doit pas être la fin de la vie spirituelle personnelle, intérieure.</p> <p class="Prdication">Alors Jésus réinterprète, réoriente le message apocalyptique. Il affirme d'abord que l'écroulement des choses fait partie de la nature du monde et de la condition humaine. Malheureusement, les catastrophes n'ont rien d'exceptionnel. Et il ajoute que ces événements ont des conséquences (persécutions, fuite, exil, déplacements). Ces événements sont douloureux. Ces événements nous révèlent notre impuissance à maîtriser le monde et à la comprendre.</p> <p class="Prdication">Jésus nous appelle à reconnaître la réalité, à ne pas nous bercer d'illusions. Personne — si ce n'est le Père, donc cela nous est inaccessible — ne comprend ni ne maîtrise le pourquoi des événements. Alors Jésus invite ses disciples, nous invite, à quitter les signes extérieurs pour aller vers une attitude intérieure. Il faut abandonner l'idée de trouver du sens dehors, pour s'attacher à créer du sens dedans, au dedans de nous.</p> <p class="Prdication">L'impuissance face à l'extérieur, aux événements ne signifie pas l'impossibilité d'acquérir une solidité intérieure, une sérénité d'âme. Dans les difficultés de la vie, nous souffrons, nous nous sentons impuissants, mais Jésus nous affirme que nous pouvons y survivre, plus encore, nous pouvons être relevés, rendus à nous-mêmes.</p> <p class="Prdication">Jésus oppose la fragilité du monde qui peut disparaître à la solidité de sa Parole, qui reste solide, ferme. "<span class="versetv31">Le ciel et la terre disparaîtront, tandis que mes paroles ne disparaîtront jamais</span>." (Mc 13:31) Cette Parole de Dieu, que Jésus nous transmet, c'est l'affirmation que "le Royaume de Dieu s'est approché" (Lc 10:11) et qu'il est en parmi nous (dans la communauté), et qu'il est en nous. C'est la Parole faite chair (Jn 1:14), dans le Christ, mais aussi dans chaque personne.</p> <p class="Prdication">Nous sommes habités par Dieu, par l'Esprit saint. Il n'y a rien à chercher à l'extérieur (du côté du Temple), mais tout à chercher à l'intérieur (Paul dira que le corps est le Temple du saint Esprit. 1 Co 3:16).</p> <p class="Prdication">De là, on pourrait aller vers le repli sur soi ou sur la communauté. Mais Jésus termine son apocalypse par la parabole du maître de maison en voyage. Il a donné un tâche à chacun. Chacun a donc une mission à remplir, une tâche à accomplir dans sa vie : pour le maître.</p> <p class="Prdication">Quand tout s'écroule à l'extérieur, la mission reste, la tâche subsiste qui nous maintient en alerte, qui nous tient réveillés. Cette tâche, cette mission, c'est de faire vivre cette flamme divine en nous et de la transmettre, de la communiquer aux autres. Oui, la vie vaut la peine d'être vécue — quelles que soient les tribulations que nous traversons — parce que Dieu habite en nous.</p> <p class="Prdication">Amen</p> <p class="Prdication">© Jean-Marie Thévoz. 2010</p> <!--EndFragment-->
Jean-Marie Thévoz
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Marc 15. La neutralité vis-à-vis de Jésus conduit à l'opposition à Jésus.
tag:clamans.hautetfort.com,2010-03-19:2660049
2010-03-19T16:56:00+01:00
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Marc 15 14.3.2010 La neutralité vis-à-vis de Jésus conduit à...
<p>Marc 15</p> <p class="MsoNormal">14.3.2010</p> <p class="MsoNormal">La neutralité vis-à-vis de Jésus conduit à l'opposition à Jésus.</p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times;">Télécharger en pdf : <a href="http://clamans.hautetfort.com/media/00/02/763555385.pdf" id="media-2481445" name="media-2481445">P-2010-3-14.pdf</a></span></span></p> <p class="MsoNormal">1 Co 1 : 21-25 Mc 15 : 1-15<!--[endif]--></p> <p class="Prdication">Chers catéchumènes, chères paroissiennes, chers paroissiens,</p> <p class="Prdication">Le procès de Jésus, sa mise en accusation, son jugement, sa condamnation et son exécution, sont au cœur du christianisme. Si nous sommes chrétiens, c'est que nous croyons que cet homme, Jésus, condamné par tous et exécuté est bien le Christ, l'envoyé de Dieu, le révélateur de Dieu.</p> <p class="Prdication">Alors qu'est-ce qui se passe dans ce jugement, de procès qui est si important pour les chrétiens ? Si important, que la croix — un instrument de supplice — est devenu le signe du christianisme ?</p> <p class="Prdication">Nous allons accompagner Pilate dans son jugement, suivre son parcours pour comprendre ce qui arrive à Jésus et voir où nous nous situons dans ce parcours. Nous allons voir ce qui nous rapproche ou nous éloigne de Pilate.</p> <p class="Prdication">Pilate est appelé à juger une cause, un homme. Il n'a rien cherché, il est l'autorité suprême en tant que chef des romains à Jérusalem. Comme procurateur romain, il a seul le pouvoir de décider de la peine de mort C'est son boulot et il veut l'exercer au mieux.</p> <p class="Prdication">Ainsi donc, il entend ceux qui accusent et ensuite il interroge le prisonnier sur l'accusation qui est portée : "Es-tu le roi des juifs ?" (Mc 15:2). Je crois que c'est une question honnête de Pilate, une question factuelle. La réponse de Jésus n'est pas claire : "Tu le dis." Est-ce que c'est "Tu le dis, c'est juste" ou "Tu le dis, mais c'est faux" ? Ou encore : "Est-ce que c'est toi qui le dis ?"</p> <p class="Prdication">Alors Pilate se fâche devant ce silence de Jésus. Pilate se fâche parce qu'il a l'impression que Jésus ne voit pas tout le pouvoir que Pilate possède, un pouvoir de vie et de mort sur Jésus. Ce silence est une contestation du pouvoir de Pilate : une façon pour Jésus de dire : "Tu n'as aucun pouvoir, tu ne peux rien contre moi parce que j'ai déjà accepté de mourir, c'est moi qui ai déjà choisi et tu ne peux rien faire, ni me perdre, ni me sauver." Rien n'est plus vexant pour Pilate, lui le chef d'une province romaine !</p> <p class="Prdication">Mais Jésus reste toujours silencieux. Alors là, Pilate est vraiment ébranlé. Les traductions disent "étonné", mais c'est la même attitude décrite pour les gens qui sont étonnés, déconcertés, devant un miracle, devant quelque chose qui ébranle toutes nos certitudes, qui remet en cause tout ce qu'on a cru depuis toujours.</p> <p class="Prdication">Oui, Pilate est désarçonné devant cet accusé qui ne se défend pas, qui ne supplie pas, qui n'implore pas. C'est le monde à l'envers, Jésus est plein d'assurance et Pilate perd la sienne. Pilate perd pied et se demande comment sortir de cette situation. Une porte de sortie s'offre à lui avec la coutume de relâcher un prisonnier à Pâque.</p> <p class="Prdication">Pilate va proposer de relâcher Jésus plutôt que Barrabas, un meurtrier. Pilate entre dans un marchandage avec la foule : "Qui voulez-vous que je relâche ?" (Mc 15:9). Pilate croit garder le contrôle du pouvoir en proposant cet échange, mais en fait il est en train de donner son pouvoir à la foule. Pilate veut gouverner selon les sondages.</p> <p class="Prdication">Combien de fois agissons-nous aussi comme cela ? Que vont penser les autres si je dis cela ? Que vont penser les autres si je fais cela ? Mes amis, mes copains pensent cela, je ne vais pas dire le contraire, Suivons la mode, soyons tendances… suivons la foule.</p> <p class="Prdication">Alors Pilate fait son sondage pour se décider : "Que voulez-vous que je fasse de celui que vous appelez le roi des juifs ?" (Mc 15:12). Pilate a vraiment abdiqué. Il va se faire dicter sa conduite par la foule.</p> <p class="Prdication">De quoi dépend notre attitude face à Jésus ? Est-ce un choix personnel ou bien sommes-nous comme Pilate, dépendant de l'avis de la foule ?</p> <p class="Prdication">Jésus n'est pas à la mode. L'Eglise n'est pas tendance. Qu'est qui est tendance aujourd'hui ? Gagner des millions en écrasant les autres. Placer sa liberté avant celle des autres. Jouer à des jeux violents parce que c'est cool. S'éclater sans penser à l'avenir, sans penser à la planète. Alors : tous avec la foule, laissons tomber les responsabilités, replions-nous dans notre maison et que chacun se débrouille de son côté ? Et crions tous ensemble à Pilate ce qu'il doit faire : débarrasse-nous de ce Jésus, cloue-le sur une croix !</p> <p class="Prdication">Vous n'êtes pas tout à fait d'accord ? Ça vous gène un peu ? Je vous comprends, ça gène même un peu Pilate ! Oui, même Pilate trouve cela excessif. Il ne comprend pas les raisons de la foule, alors il leur demande quand même : "Qu'a-t-il fait de mal ?" (Mc 15:14). Pilate a un doute, plus qu'un doute. Pilate pense que Jésus est innocent de ce qu'on lui reproche. Pilate essaie de sauver Jésus. Pilate se rend compte de l'injustice qui se profile.</p> <p class="Prdication">Pilate essaie d'être neutre dans cette affaire. Il essaie de sauver Jésus, mais il ne peut pas prendre parti. Il ne veut pas risquer de contrarier la foule. Il ne peut pas risquer de se mettre le peuple à dos. Non, Pilate ne veut pas prendre de risque pour lui-même. Alors Pilate se soumet à la foule, il ne veut pas prendre le risque de s'engager pour Jésus. Il n'est pas contre Jésus, mais il ne veut pas s'engager pour lui, alors il l'abandonne à la mort.</p> <p class="Prdication">La neutralité vis-à-vis de Jésus conduit à l'opposition à Jésus. Ne rien faire, c'est faire quelque chose, laisser couler. Ne rien faire, c'est abandonner son pouvoir et sa liberté à la foule qui veut la mort de Jésus.</p> <p class="Prdication">Comme Pilate, plus que Pilate même, nous avons toutes les pièces en main pour juger Jésus et prendre parti. Sommes-nous avec lui ou contre lui ? Sommes-nous à ses côtés — avec les risques que cela comporte ? Sommes-nous à ses côtés pour lutter contre la violence aveugle, contre les violations des droits humains, contre l'exploitation, contre les injustices, contre la torture, contre la loi du plus fort.</p> <p class="Prdication">La croix au centre du christianisme, c'est ces luttes-là au sein de notre monde. Le procès de Jésus, c'est le rappel qu'on ne peut pas rester neutre — en dehors. On doit prendre parti, pour ou contre l'humanité qui souffre, pour ou contre l'individu condamné.</p> <p class="Prdication">Amen</p> <!--EndFragment-->
Jean-Marie Thévoz
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Marc 6. S'alléger pour marcher à la suite du Christ.
tag:clamans.hautetfort.com,2010-03-03:2634364
2010-03-03T10:24:00+01:00
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Marc 6 21.2.2010 Normal 0 0 1 7 35 1 1 51...
<p>Marc 6</p> <p>21.2.2010</p> <p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>7</o:Words> <o:Characters>35</o:Characters> <o:Lines>1</o:Lines> <o:Paragraphs>1</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>51</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>11.1282</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG /> </o:OfficeDocumentSettings> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:DoNotShowRevisions /> <w:DoNotPrintRevisions /> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:UseMarginsForDrawingGridOrigin /> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <!--StartFragment--><span style="font-size: 12pt; font-family: Times;">S'alléger pour marcher à la suite du Christ.</span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times;">Télécharger en pdf : <a href="http://clamans.hautetfort.com/media/02/02/1632368156.pdf" id="media-2481453" name="media-2481453">P-2010-2.21.pdf</a></span></span></p> <p>Luc 18:18-29, Mc 6 : 6-13</p> <p> </p> <p class="Prdication">Dans le film "Up in the air" on a pu voir George Clooney faire une conférence à des chefs d'entreprise, une conférence sur l'encombrement dans nos vies. Voici une partie de sa conférence :</p> <p class="Prdication"><span style="font-family: Arial;">« Maintenant, on arrive au cœur du sujet, alors restez avec moi : Comment est votre vie ? Imaginez un instant que vous trimbalez avec vous un sac à dos. J'aimerais que vous le remplissiez de tout ce que vous avez dans vos vies. Commençons par les petites choses, ce que vous avez sur vos étagères, dans vos tiroirs, dans vos vide-poches. Ça y est ? Maintenant continuons avec des choses plus volumineuses : votre garde-robe, les appareils ménagers, ordinateurs et télévision.</span></p> <p class="Prdication"><span style="font-family: Arial;">Le sac à dos commence à bien peser, non ? Allons encore plus loin : votre canapé, votre voiture, votre appartement ou votre villa. Oui, j'aimerais que vous bourriez tout cela dans votre sac à dos. Alors, regardez-le, soupesez-le… [...]<br /></span></p> <p class="Prdication"><span style="font-family: Arial;">Comment arrivez-vous à avancer dans la vie avec ça ? Plus lentement nous avançons, plus vite nous mourons. Ne vous détrompez pas : vivre… c'est avancer ! »</span></p> <p class="Prdication"><span style="font-family: Arial;"><a href="http://www.theupintheairmovie.com/#/video/3">La conférence (en anglais)</a><br /></span></p> <p class="Prdication">Ça m'a fait réfléchir. De quoi sommes-nous encombrés ? Qu'est-ce qui nous empêche d'avancer dans la vie ? Je crois que c'est une bonne réflexion pour commencer ce temps de Carême qui nous mènera à Pâques. De quoi nos vies sont-elles encombrées ?</p> <p class="Prdication">Il y a les choses, les objets, le matériel. Comment pouvons-nous avancer avec tout ce que nous avons ? Combien sommes-nous à craindre d'avoir à déménager tellement nous possédons de choses ?</p> <p class="Prdication">Lorsque Jésus envoie ses disciples en mission, il leur recommande de ne pas s'encombrer de choses inutiles — en fait même de choses qui nous sembleraient indispensables ! Nous qui avons de la peine à tout mettre dans une seule valise lorsque nous partons pour 3 à 4 jours. « Ne prenez rien avec vous pour le voyage, sauf un bâton ; ne prenez pas de pain, ni de sac, ni d'argent dans votre poche. 9Mettez des sandales, mais n'emportez pas deux chemises. » (Mc 6:8-9)</p> <p class="Prdication">Et si nous essayions de nous alléger un peu pendant ce temps du Carême ? Pas par pénitence, pas parce qu'il faut donner, pas parce que d'autres sont pauvres, simplement pour nous sentir plus légers, plus libres. Alléger le sac à dos, alléger notre hotte, la maison que nous portons sur le dos, simplement pour avancer, pour se sentir mieux.</p> <p class="Prdication">Oh là là, je sens que cela réveille des peurs au-dedans de nous, en tout cas chez moi c'est le cas. Il y a au dedans de nous une peur de manquer, de ne pas avoir assez, maintenant ou plus tard. Peur de manquer, peur de ne pas recevoir si l'on vient à manquer. Ne sommes-nous pas victimes d'un effet miroir ? Je donne si peu à ceux qui manquent que le miroir me dit que je recevrai peu si je viens à manquer, alors j'accumule pour ne pas manquer et continue à moins donner… C'est le cercle vicieux de notre société du chacun pour soi.</p> <p class="Prdication">Jésus invite ses disciples à partir légers et à faire confiance dans la générosité de ceux qui vont les accueillir. Faire confiance… on retombe toujours là-dessus. Faire confiance et partager. Faire confiance et accepter qu'on nous donne…</p> <p class="Prdication">Vous avez remarqué qu'il est bien plus difficile de recevoir que de donner ! Donner, ça nous met en position de force, de dominant. Recevoir, ça nous met en position de faiblesse d'humilité, parfois même d'humiliation : "j'ai dû demander et j'ai eu honte…"</p> <p class="Prdication">Jésus dit à ses disciples d'accepter l'hospitalité qui leur est offerte. Ce n'est pas une honte, cela ressemble plutôt à un cadeau que les disciples font à leurs hôtes. C'est paradoxal. C'est offrir l'occasion de donner, c'est enrichir celui qui vous reçoit. C'est ce qu'on peut comprendre de la phrase sur ceux qui refusent l'hospitalité : <span class="versetv11current">« Si les habitants d'une localité refusent de vous accueillir ou de vous écouter, partez de là et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un avertissement pour eux. » (</span>Mc 6:11)</p> <p class="Prdication">Ils ont manqué l'occasion de faire une bonne action, manqué l'occasion de s'enrichir en donnant.</p> <p class="Prdication">Dans la durée d'une existence, nous recevons pendant notre enfance et nous risquons de devenir dépendant pendant notre vieillesse. Ne ressentons pas cela comme honteux. C'est l'occasion pour les autres de donner, d'aider, de faire du bien et ainsi de découvrir — en eux et pour eux-mêmes — la joie du don.</p> <p class="Prdication">Comment est notre vie ? Comment, de quoi est rempli notre sac à dos ? Qu'avons-nous à lâcher, à déposer au bord du chemin pour nous sentir plus légers, pour avancer plus facilement ? Qu'avons-nous dans notre sac à dos qui nous entrave, qui nous retient d'aller vers les autres ? Qu'avons-nous dans nos vies qui nous empêche d'avancer ?</p> <p class="Prdication">Lorsque Jésus invite ses disciples à partir léger, ce n'est pas une épreuve, ce n'est pas une punition. Lorsque Jésus invite l'homme riche à tout vendre, ce n'est pas pour le brimer, pour le priver, pour l'asservir. Au contraire — de la part de Jésus — c'est une invitation à la vie, à la liberté, au mouvement.</p> <p class="Prdication">Le temps du Carême n'est pas un chemin de tristesse, de renoncement, de flagellation, c'est un temps de renouvellement, de rénovation où l'on peut chercher à se débarrasser de ce qui nous ternit, de ce qui nous encombre, de ce qui nous retient sur le chemin de la vie, de la lumière et de la joie, chemin que Jésus ouvre devant nous.</p> <p class="Prdication">Allant de l'avant, sans argent ni bagages, les disciples ont rencontré des gens et ont pu leur apporter réconfort, libération et guérison. Regardons bien notre sac à dos et voyons comment l'alléger pour marcher dans les pas du Christ jusqu'à Pâques.</p> <p class="Prdication">Amen</p> <p class="Prdication">© Jean-Marie Thévoz, 2010</p> <!--EndFragment-->
Jean-Marie Thévoz
http://clamans.hautetfort.com/about.html
Marc 4. Quatre façons d'être dans la vie.
tag:clamans.hautetfort.com,2009-10-13:2417142
2009-10-13T16:42:00+02:00
2009-10-13T16:42:00+02:00
Marc 4 27.9.2009 Quatre façons d'être dans la vie. Mc 4 :...
<p>Marc 4</p> <p>27.9.2009<br /> Quatre façons d'être dans la vie.</p> <p>Mc 4 : 1-9 Mc 8 : 27-30<br /> Chers catéchumènes, chers parents, chers paroissiens,<br /> Qui est Jésus ? La question se posait déjà il y a 2'000 ans ! Jésus lui-même pose la question à ses compagnons de route, à son équipe — qu'on appelle les disciples. "Qu'est-ce que le gens disent de moi ?" (Mc 8:27) et "Pour vous, qui suis-je ?" (Mc 8:29). Il y a ce que les autres disent et il y a ce que je pense, au plus profond de moi, au plus profond de chacun.<br /> Qui est Jésus ? A chacun de faire sa recherche, à trouver sa réponse personnelle, et le catéchisme, comme le temps partagé au culte, sont des lieux où faire cette recherche, ce chemin. Qui est Jésus ? Il y a les titres traditionnels : Messie, Fils de Dieu, Seigneur. Mais ils ne nous disent plus grand chose, parce qu'ils sont déconnectés de notre réalité.<br /> Il faut chercher des titres nouveaux, qui nous parlent. Selon les personnes ou les circonstances, on pourrait dire : C'est mon guide de montagne ou mon guide du Routard; c'est mon GPS, c'est mon cadeau du ciel… c'est mon kit de survie, c'est mon accompagnant, c'est la musique qui embellit mes journées… A vous de faire preuve d'imagination et de poésie.<br /> J'aimerais vous proposer de le voir ce matin, avec la parabole, comme le Semeur de vie dans nos existences. Jésus raconte la parabole du Semeur pour nous parler de lui et de notre vie à nous. Comment être heureux dans la vie, comment recevoir ce qui nous arrive dans la vie pour le transformer en bonheur, en réussite, en vie accomplie ?<br /> Dans cette parabole, Jésus nous présente quatre attitudes face à la vie, face à ce que nous recevons, à ce qui nous arrive. Mais regardons d'abord ce qui est semé, ce qui nous est donné.<br /> a) Ce qui nous est donné ce sont des graines. Ce qui nous arrive, c'est le germe de quelque chose d'autre. Ce qui nous arrive doit donc être transformé pour s'épanouir. Ce n'est pas le bonheur direct, tout de suite. C'est quelque chose qui contient du bonheur en germe. C'est à nous de le faire germer et pousser, de lui donner la possibilité de se transformer, de grandir et de donner du fruit.<br /> b) Ensuite, ce qui est donné est donné partout et à tous. Le Semeur sème sur tous les terrains. Le bonheur n'est pas réservé à certains plutôt qu'à d'autres. Le Semeur est généreux, il donne à tous de la même façon, il nous fait confiance, il met de l'espoir en nous, en nos capacités d'accueillir les cadeaux de la vie.<br /> c) Finalement, c'est la façon d'accueillir ce qui nous est donné, ce qui nous arrive, qui fait la différence. Jésus nous présente quatre terrains différents, quatre façons d'être dans la vie et de faire son bonheur ou son malheur.<br /> 1. Première image. Le chemin nous donne l'image d'une terre piétinée, tassée, fermée, imperméable. Oui, il arrive que certaines personnes se ferment à la vie, à tout ce qui arrive, s'enferment en elles-mêmes. Les cadeaux de la vie arrivent pour ces gens aussi, mais ils sont trop fermés pour les prendre pour les ouvrir et voir ce qu'il y a dedans. C'est l'attitude : "je ne veux rien entendre, rien savoir." Ou bien "je connais déjà tout cela, cela ne m'intéresse pas." Une bonne façon de passer à côté d'un tas de bonnes choses.<br /> 2. Deuxième image. La terre caillouteuse, empierrée. Il y a de la terre, un peu, et les graines germent, font des pousses, mais pas de racines et elles sèchent. Ces gens-là accueillent les nouveautés avec enthousiasme, "c'est génial… je veux essayer, montre-moi !" Mais si elles n'arrivent pas tout de suite à le faire, si elles rencontrent un obstacle, s'il faut faire des efforts, persévérer, ces personnes abandonnent. "C'est décevant, je n'arrive pas, je suis nul."<br /> On peut se pourrir la vie à vouloir tout réussir tout de suite et parfaitement. Ou à vouloir tout essayer et ne rien faire jusqu'au bout. Les choses, la vie, a besoin de temps et d'approfondissements, de persévérance et d'efforts. Ce n'est pas drôle, mais c'est comme ça. C'est le terrain pierreux. On s'enflamme et on s'éteint.<br /> 3. Troisième image : les ronces. Jésus parle encore d'un troisième type de personnes, celles qui se laissent envahir par tout ce qui les entoure. Elles reçoivent les cadeaux de la vie, mais il y a toujours quelque chose qui leur fait du souci. "Je suis invité à une fête, chouette. Mais comment est-ce que je vais m'habiller ? Qu'est-ce que les autres vont penser de moi ? Qu'est-ce que je vais leur dire ? C'est l'angoisse, je fais mieux de ne pas y aller."<br /> Ou alors, on se laisse envahir par les distractions : "pourquoi est-ce que je m'affale devant la télé pour voir ces âneries plutôt que de lire le livre que je me suis acheté ?" Ou alors, une fois qu'on a choisi quelque chose, on regrette immédiatement l'autre truc sur lequel on hésitait et on vit dans le regret.<br /> 4. Bon, jusqu'à maintenant, personne ne s'est reconnu, parce que vous êtes tous comme la bonne terre qui reçoit les graines et qui produisent plein de grain, c'est la quatrième image. Cet idéal auquel nous aspirons tous, mais que nous avons tellement de peine à atteindre.<br /> Eh bien, Jésus se propose comme guide pour nous conduire à devenir ce terrain accueillant où faire germer et pousser le bonheur. Jésus sème de la vie dans nos existences et veut nous apprendre à devenir les jardiniers de nos vies, apprendre à bêcher, biner, sarcler la terre, à ôter les pierres et arracher les mauvaises herbes pour faire de la place à l'essentiel, à une vie qui porte du fruit.<br /> Le catéchisme, la lecture de la Bible, la prière personnelle, le culte sont des temps de découverte et de rencontre avec Jésus. Dans son enseignement, sa Parole, il nous donne le mode d'emploi de la vie. Il a envie que nous soyons heureux, que nous ayons une vie épanouie, des relations enrichissantes les uns avec les autres. Préparons-nous, préparons notre terrain à le recevoir, pour que notre vie fleurisse et porte du fruit en abondance.<br /> Amen<br /> © Jean-Marie Thévoz, 2009</p>