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Notes sur le tag : manifeste

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Dernières notes

patines

(ex-statique) Tous les feux sont au rouge (et l'histoire attendra) plus rien en moi ne bouge et ne souhaite éprouver que l'absolu vertige où peuvent s'engouffrer le déni du Grand Ordre et la fin des constats Je ne veux contempler que l'espace intérieur où bercer de mes peurs les fronts désemparés qui m'auront démembré plus souvent qu'à mon heure quand je m'y commettais à feindre...

Publié le 15/10/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

au passage

(définitions manifestes) Le poing fermé sur son parfum, la fleur d'un jour Un rêve, dans son œuf : jamais, toujours La rondeur enflée du galet, pour sa mémoire vive Le lent trajet de lune à l'autre rive Un désir bientôt veuf D'un trait, le violon neuf Le soliloque du mot simple à la rime impossible L'essence et le mystère indéfectibles La surprise des évidences Des...

Publié le 25/08/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

closures

Façades bourgeoises, vos yeux clos qu'ombragent l'ardoise ou le linteau vous gardent passablement fermé au regard le secret familier jeté sur les teintes framboise et vieux cuir du canapé d'angle, des meubles Empire et le petit cosy près du lit-de-là-haut que le conglomérat d'ainés sur le manteau surveille d'un œil falot qui palote - tremblote ? se prend au mot dans le pieux...

Publié le 14/07/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

balcons fleuris

Aux balcons, le fumeur est Auguste aussi le petit, pierres, à son flanc cependant que, lingère, une femme rajuste au dos du tablier de toile bayadère habilement le nœud de ses fines lanières et se demande juste, à présent, ce qui l'est dans ce tableau brossé - disons, pour l'œil artiste moins pour la parité... des sexes ; il en est que je vexe ou que je tarabuste allez, je le...

Publié le 08/07/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

Poche trône

Le livre dans ma poche est plus lourd que moi-même Je le lis pour moi-même, il est plus lourd encore Je le lis pour le dire et il prend un essor que j'ai bien peine à suivre Parole ! c'est un jet, ce bonhomme de livre... Toi, tu as embarqué à son bord mais moi, je suis resté là, dehors accrochant mon entier à chaque phrase dite le souffle ravagé par la moindre virgule au rythme soutenu...

Publié le 31/05/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

logorrhée

(Délit de verbiage) Des logorrhées libératoires j'en ai des baquets plein la cour où trempent des bris de miroirs surnagent de vaines amours Ça fume un peu au crépuscule - vous choisirez : matin ou soir, tout :  le délit des tubercules le jus des yeux usés d'y voir le ciment boueux des paroles dont l'effritement s'agglomère avec les serments à la colle et les...

Publié le 03/05/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

L'Oublieux

L'Oublieux sa porte, lui devant qui s'éloigne autant que son pas l'accompagne et l'hier, à demeure sur sa porte palière, pleure - et ça pleure misère tout le vain dénuement de son petit quart d'heure en fer blanc Postulat admettant par défaut le mouvement : « lumière vent debout lumière vent arrière villes... paysages... sans garde-barrière sage flopée, le tout-venant...

Publié le 17/04/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

Les pieds sûrs

(conjonction de subordinations) Que je m'arrête, elle s'en va recule à chacun de mes pas fait mine d'avaler le ciel où elle tient dans la kyrielle sa place bleue mais Que je l'écoute, elle me chante un rêve de rives atlantes une homélie d'amples murmures que répercutent les ramures aussi les fleuves ou Qu'importe qu'ait passé la faux quand plongent mes doigts sous sa...

Publié le 14/04/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

lapidaire

Il est assis les pieds saisis par la rivière dans le souffle doux et discret du bois qui parle depuis des siècles avec ce timbre connu des faunes hérissant des champs le duvet - l'oreille saura mieux l'entendre les yeux clos, ce qui se raconte à la terre... Il entend, mais il est distrait dans sa bouche gâche une pierre avant de l'envoyer dinguer en ricochets sur l'onde claire...

Publié le 11/04/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

Nietzsche et Veau

Ou personne parle et c'est intéressant, ou L'On bavarde et c'est navrant. Un veau dépouillé de dorure allongé sur son piédestal voit passer d'altière posture un homme au front philosophal L'homme paraissant l'ignorer le veau en mal de bavardage le harangue et veut questionner au fond cette personne sage : - Qu'appelles-tu vanité pure ? - Dire : "Je sais que je n’ sais...

Publié le 26/03/2010 dans paVupApRi par tiniak | Lire la suite...

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