Last posts on macédoine2024-03-29T03:00:48+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/macédoine/atom.xmlLe Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 1er octobre...tag:lephoton.hautetfort.com,2023-10-01:18249292023-10-01T11:10:00+02:002023-10-01T11:10:00+02:00 -331. Bataille d'Arbèles. Dans la plaine de Gaugamèles, au nord de l'Irak...
<p>-331.<br />Bataille d'Arbèles. Dans la plaine de Gaugamèles, au nord de l'Irak actuel, les troupes d'Alexandre le Grand écrasent l'armée perse de Darius III, qui prend la fuite en abandonnant son trésor. Quelques jours plus tard, Alexandre entre en vainqueur dans Babylone. Le royaume de Macédoine a définitivement vaincu l'empire achéménide.</p><p>1684.<br />Mort à Paris du dramaturge et poète français Pierre Corneille.</p><p>1793.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/02/606676780.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2673242" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/02/3701693141.jpg" alt="Colonnes infernales de Turreau - Vitrail du massacre des Lucs-sur-Boulogne.jpg" /></a>À Paris, la Convention décrète : "Il faut que les brigands de Vendée soient exterminés avant la fin du mois d'octobre". L'objectif étant de transformer la province en "cimetière national", les troupes républicaines ne devront épargner ni les femmes, en tant que "sillons reproducteurs", ni les enfants, "car brigands ou en passe de le devenir".</p><p> </p><p> </p><p><br /><br />1800. L'Espagne restitue la Louisiane à la France, par le traité de Saint-Ildefonse, en échange de la Toscane et de Parme en Italie.</p><p>1909.<br />Naissance à Alès, dans le Gard, de l'écrivain et essayiste français Thierry Maulnier (Jacques Talagrand). Après avoir collaboré à <em>L'Action française</em>, il deviendra, dans les années trente, l'un des principaux théoriciens de la "jeune droite" (<em>Mythes socialistes</em>, 1933, <em>Au-delà du nationalisme</em>, 1937). Son essai sur <em>La France, la guerre et la paix</em>, édité sous l'Occupation, sera interdit en zone Nord. Il publiera après la guerre de nombreux essais (<em>Cette Grèce où nous sommes nés</em>, 1964) ainsi que plusieurs pièces de théâtre (<em>Le Soir du Conquérant</em>, 1970) et sera élu à l'Académie française en 1964.</p><p>1911.<br />Mort à Kastelruth (Castelrotto, Italie) du philosophe allemand Wilhelm Dilthey, biographe de Schleiermacher, auteur de travaux sur la philosophie de l'histoire, les formes de la pensée et les sciences de l'esprit.</p><p>1913.<br />Naissance à Paris, dans une famille ouvrière originaire de la Creuse, du peintre André Fougeron. Membre du Parti communiste, qui cherche alors à promouvoir un "art social", il se fera connaître dans les années 1940 et 1950 par des œuvres figuratives proches du réalisme soviétique. Taxé de populisme et d'académisme, il tombera en disgrâce en 1954.</p><p>1935.<br />Fin de la campagne de collectivisation agraire en Ukraine. À cette date, 98 % des terres ont été confisquées aux paysans pour être rattachées à des kolkhozes.</p><p>1946.<br />Dans les <em>Cahiers du communisme</em>, Roger Garaudy, député du PCF, condamne avec vigueur toute politique qui aboutirait à l'indépendance des pays coloniaux : "Dans un monde où, la guerre à peine terminée, et mis à part le cinquième du globe où se construit le socialisme, les grandes puissances mondiales cherchent de nouvelles proies, toute tentative de sortir de l'Union française ne pourrait qu'amener, avec une pseudo-indépendance illusoire et momentanée, le renforcement de l'impérialisme".</p><p>1949.<br />Proclamation de la République populaire chinoise.</p>
Le Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 2 août...tag:lephoton.hautetfort.com,2023-08-02:17301992023-08-02T17:25:00+02:002023-08-02T17:25:00+02:00 1343. Convoqués à Paris par le roi de France Philippe VI de Valois sous le...
<p>1343.<br />Convoqués à Paris par le roi de France Philippe VI de Valois sous le prétexte d'assister à un tournoi, Olivier IV de Clisson et quatorze autres gentilhommes bretons sont arrêtés et décapités en place des Halles. La tête d'Olivier sera envoyée à Nantes et plantée sur une pique au château du Bouffay.</p><p>1793.<br />Un décret du Comité de salut public enjoint aux théâtres de proscrire des auteurs comme Corneille ou Racine, dont les œuvres évoqueraient trop la monarchie. Le 2 septembre, le théâtre de la Nation (actuel théâtre de l'Odéon) doit fermer ses portes après avoir représenté <em>Pamela ou la vertu récompensée</em>, pièce de François de Neufchâteau.</p><p>1815.<br />Accusé à tort d'avoir fait assassiner la princesse de Lamballe sous la Révolution, le maréchal d'Empire Guillaume Brune est massacré en Avignon par une foule d'émeutiers royalistes. Son cadavre, lardé de coups de poignards, est jeté dans les eaux du Rhône.</p><p>1903.<br />Les Macédoniens insurgés s'emparent de la ville de Krouchevo et appellent à l'insurrection générale contre l'occupation turque. Leur mot d'ordre : "Sloboda ili smrt" ("La liberté ou la mort").</p><p>1914.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/878396876.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/1375518430.JPG" alt="Jules-André Peugeot.JPG" /></a>À Joncherey, près de Sochaux, le caporal Jules-André Peugeot, du 44e régiment d'infanterie, est mortellement blessé par une patrouille allemande. <a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/1599975956.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/1936525542.jpg" alt="Camille Mayer.jpg" /></a>Trouvant la force de riposter, il tue le sous-lieutenant Camille Mayer. <br />Ce sont les deux premiers morts de la Grande Guerre.</p><p><br /><br />1934.<br />Mort du maréchal Paul von Hindenburg, dans sa résidence de Neudeck (Prusse-Orientale, aujourd'hui en Pologne). Ses funérailles auront lieu au mémorial de Tannenberg, sur les lieux de sa victoire remportée sur les Russes en 1914.</p><p>1935.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/666914830.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/21444788.jpg" alt="Hermann Löns.jpg" /></a>Les restes du poète de la Révolution conservatrice Hermann Löns, tué sur le front en 1914, sont transférés près de Tietlingen, au cœur de la lande de Lünebourg. Un mémorial frappé de la rune du loup s'y élève aujourd'hui.<a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/01/1019317000.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/01/1401843484.jpg" alt="Mémorial Löns.jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p>1944.<br />André Maubré, ancien secrétaire de la revue bretonne <em>Breiz Atao</em>, âgé de 21 ans, est fusillé par un groupe se réclamant du maquis dans le bois de Ménoray, à Locmalo (Morbihan). Ses deux sœurs sont abattues avec lui.</p><p>1973.<br />Mort à Paris du cinéaste français Jean-Pierre Melville (Jean-Pierre Grumbach). Réalisateur de plusieurs chefs-d'œuvres (<em>L'Armée des ombres</em>, <em>Le deuxième Souffle</em>, <em>Le Samouraï</em>, <em>Le Cercle rouge</em>), il avait choisi son pseudonyme en hommage à l'auteur de <em>Moby Dick</em>.</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes Balkans: une crise permanentetag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-09-15:63376862021-09-15T14:05:13+02:002021-09-15T14:05:13+02:00 Les Balkans: une crise permanente L'Europe de l'Est dans une...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6293832" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1273054621.jpg" alt="Balkans2.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Les Balkans: une crise permanente</strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L'Europe de l'Est dans une nouvelle situation géopolitique</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ex: https://katehon.com/ru/article/balkany-permanentnyy-krizis</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bulgarie : une troisième élection ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Depuis le début de l'année 2021, la Bulgarie se trouve dans un état de crise politique permanente. Dans le contexte des manifestations de masse contre le parti libéral de droite au pouvoir, le GERB, des élections législatives ont été organisées début avril. En conséquence, aucune des forces politiques n'a été en mesure de former un gouvernement. De nouvelles élections ont eu lieu en juin. Cependant, aucun gouvernement n'a encore été formé.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le parti de protestation, qui porte pour nom "Il existe de telles personnes", dirigé par le présentateur de télévision Slavi Trifonov (photo), a remporté le plus grand nombre de voix lors des élections de juin. Mais l'équilibre des pouvoirs au Parlement est tel qu'il est très peu probable qu'un gouvernement soit formé. La Bulgarie doit donc affronter sa troisième élection parlementaire en un an.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6293834" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2840553821.jpg" alt="Снимка_на_Слави_Трифонов.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lors des élections de juin, le GERB et le parti de M. Trifonov, qui se distingue par l'absence d'une idéologie claire, ont obtenu un nombre de sièges à peu près égal - 65 et 63 - mais n'ont pas pu former un gouvernement, car il a besoin d'un partenaire parmi les partis libéraux minoritaires, mais refuse simultanément de soutenir l'une ou l'autre des deux forces politiques. Le président bulgare Rumen Radev a confié le mandat de former un gouvernement au "Parti socialiste bulgare", arrivé troisième aux élections. Si cette troisième tentative de formation d'un cabinet échoue également, le chef de l'État dissoudra le Parlement et décidera d'un troisième tour d'élections législatives anticipées.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En général, toutes les forces politiques qui se partagent le pouvoir en Bulgarie se distinguent par leur orientation vers l'OTAN et l'UE. Les populistes de "droite", populaires auparavant, ont perdu toute crédibilité. "Le parti socialiste bulgare - également pro-OTAN et pro-UE mais exploitant des sympathies pro-russes - a également perdu ses anciens soutiens.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans le contexte de la crise politique que traverse la Bulgarie, le lobby occidental s'est employé à attiser le sentiment anti-russe. En mars 2021, plusieurs personnes soupçonnées d'espionnage pour la Russie ont été arrêtées en Bulgarie. Il s'agit de la sixième arrestation depuis 2019 pour des accusations similaires.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le service russe de renseignement extérieur a commenté l'arrestation des "espions" dans le cadre d'une campagne visant à accroître la russophobie en Bulgarie : "Selon les informations reçues, les services de renseignement américains ont lancé une campagne à grande échelle visant à compromettre les personnalités politiques et publiques des pays d'Europe orientale qui prônent le développement de relations de bon voisinage avec la Russie. A cette fin, les agents et les organisations non gouvernementales financés par les agences officielles américaines sont mobilisés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En Bulgarie, l'organisation Bellingcat, déjà mentionnée, a tenté de promouvoir un scandale avec une implication russe présumée dans les attentats à la bombe en République tchèque en 2014. Ses représentants ont déclaré que l'attentat visait les activités du marchand d'armes bulgare Emelian Nagrev, qui stockait des armes et des munitions en République tchèque pour les envoyer en Ukraine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Serbie et Monténégro : entre eurasisme et atlantisme</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En juillet 2021, le gazoduc Balkan Stream, une branche du Turkish Stream, a atteint la Hongrie. Il a fallu un peu plus d'un an et demi pour faire passer le gazoduc par la Serbie. Au cours de l'année et demie précédente, on a essayé de construire le pipeline à travers la Bulgarie, en rencontrant de nombreux obstacles. La Serbie a démontré qu'elle était un partenaire plus fiable pour la Russie.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6293835" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1637553865.jpg" alt="southern-corridor-2-en.jpg" width="585" height="309" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans l'ensemble, les dirigeants serbes maintiennent des liens avec l'Occident et une orientation générale vers l'adhésion à l'UE, qu'ils combinent toutefois avec un nationalisme serbe occasionnel et des sentiments pro-russes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Parmi les exemples de l'utilisation de l'agenda nationaliste, citons les contacts entre Aleksandrov Živuć et le membre serbe de la présidence de Bosnie-Herzégovine Rostislav Godik, les contacts entre la Serbie et la Republika Srpska et l'utilisation du syntagme "monde serbe" par les dirigeants serbes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les dirigeants serbes s'opposent à l'élargissement de la liste des pays qui ont reconnu l'indépendance du Kosovo. Toutefois, l'attitude de Belgrade à l'égard des États-Unis reste la plus bienveillante. Les États-Unis ont soutenu l'initiative visant à créer un espace économique commun entre la Serbie, le nord de la Macédoine et l'Albanie - Opera Balkan. Cette initiative est soutenue par l'administration Vucic, mais les autorités sécessionnistes du Kosovo refusent de rejoindre le bloc.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les négociations entre Pristina et Belgrade, par lesquelles les États-Unis et l'UE espèrent faire avancer la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo et l'absorption ultérieure de la Serbie dans les structures de l'UE et de l'OTAN, ont jusqu'à présent peu progressé. Les résultats des élections de mars 2020 au Kosovo n'y ont pas contribué non plus. Le leader du mouvement d'autodétermination, Albin Kurti (photo), qui est farouchement opposé à tout compromis avec Belgrade, est devenu premier ministre. Kurti est orienté vers les cercles de gauche-libéraux en Europe et le parti démocrate américain.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6293836" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2385891954.jpg" alt="02-kosovo-parti-anti-corruption-anti-serbe-triomphe-elections-La-Diplomatie.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Bosnie reste un point d'instabilité potentiel, où le chef du bureau du Haut Représentant, l'Autrichien Valentin Inzko, avec le soutien des communautés croates et musulmanes, a fait passer une loi criminalisant la non-reconnaissance du "génocide" de Srebrenica. La loi est dirigée contre la Republika Srpska.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'une des principales vulnérabilités des élites des Balkans est la corruption et les liens avec la mafia (principalement la mafia de la drogue). Cela permet aux Atlantistes de contrôler les élites de ces pays et d'exercer une pression en faisant chanter les représentants du gouvernement et des entreprises. Ces derniers mois, des accusations de liens avec la mafia ont également été utilisées contre le président serbe Aleksandar Vučić.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En juin, le parlement monténégrin a adopté une résolution sur le "génocide de Srebrenica". En substance, elle interdit de considérer les événements tragiques de 1995 dans cette localité bosniaque comme autre chose qu'un "génocide". La résolution a démontré la faiblesse du gouvernement de Zdravko Krivokapic, qui dépend du soutien des partis libéraux pro-occidentaux. Le fait qu'il ait été poussé par le président Milo Djukanovic et soutenu par Krivokapic montre que Djukanovic reste une personnalité politique sérieuse, capable de faire passer des solutions qui éloignent le Monténégro de la Serbie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'accord entre l'Église orthodoxe serbe et le Monténégro a également causé des difficultés. Krivokapic devait signer un accord de base sur le statut juridique de l'Église orthodoxe serbe au Monténégro en mai 2021, mais ne l'a pas fait. L'Église orthodoxe serbe a reçu l'accord modifié au début du mois d'août et ne fait encore que s'y familiariser. Zdravko Krivokapic a justifié son refus de normaliser les relations avec l'UOC (d'autres confessions du pays ont déjà de tels accords avec l'État) par la crainte d'être arrêté sous prétexte de violer la constitution du Monténégro. Krivokapic a déclaré qu'il ne se rendrait pas dans la capitale historique du Monténégro, Cetinje, pour la cérémonie d'intronisation du nouveau métropolite du Monténégro, le prêtre Joannikije, le 5 septembre 2021.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le régime de Milo Djukanovic a été renversé par des protestations contre sa politique anti-églises. La grande majorité des Monténégrins sont des fidèles de l'Église orthodoxe serbe. Cependant, pour l'Occident, il est important de briser l'unité spirituelle des Serbes et des Monténégrins, car les Serbes sont perçus comme le facteur continental le plus important.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6293837" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/4097344813.jpg" alt="1200px-Епископ_Иоанникий_(Мичович)._7_мая_2014_(14000147298).jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'intronisation du Métropolite Joannikije (photo), le 5 septembre, s'est déroulée dans un contexte d'agitation des nationalistes monténégrins soutenus par Milo Dukanovic. Le conseiller de Milo Djukanovic, Veselin Velovic, figurait parmi les instigateurs de l'émeute détenus par les forces de l'ordre. Jusqu'à présent, les nationalistes monténégrins d'orientation atlantiste n'ont pas réussi à influencer sérieusement la situation de l'Église. Cependant, ils ont montré leur force, ce qui signifie que l'Occident - et surtout les États-Unis - soutiendra cette tendance comme étant prometteuse. Zravko Krivokapic s'est révélé être un politicien faible, facilement soumis à la pression et incapable de défendre le choix des Monténégrins orthodoxes qui l'ont porté au pouvoir - le choix en faveur de l'amitié avec la Serbie et de la protection de l'église canonique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Albanosphère</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'Albanie, la Macédoine du Nord et le Kosovo continuent de mener des politiques extrêmement pro-américaines. Par exemple, les trois pays ont accepté d'accueillir des réfugiés d'Afghanistan après le retrait des troupes américaines de ce pays. Dans tous ces pays, y compris en Macédoine du Nord, le rôle principal est joué par des élites albanaises étroitement liées à la mafia de la drogue. En Macédoine du Nord, le gouvernement du social-démocrate atlantiste Zoran Zaev est au pouvoir et dépend entièrement des partis albanais. La majorité slave de ce pays est devenue l'otage de facto d'une minorité de libéraux et d'Albanais, faisant de la Macédoine du Nord un pays albanais de facto.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En août 2020, ces trois pays ont déclaré à l'unanimité qu'ils étaient prêts à accueillir des réfugiés afghans, en coopérant pour la plupart avec les États-Unis. Outre l'aspiration à plaire au partenaire étranger, on peut y voir les intérêts de la mafia albanaise de la drogue intéressée par le renforcement des communications avec l'Afghanistan et l'ajustement des communications avec les réseaux de drogue de ce pays. C'est précisément la mafia albanaise de la drogue qui contrôle de facto les frontières communes de l'Albanie, de la Macédoine du Nord et du Kosovo.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Albin Kurti, le premier ministre du Kosovo depuis mars 2021, n'a pas modifié la politique étrangère des séparatistes de Pristina. En avril, M. Kurti a voté par défi aux élections en Albanie, soulignant qu'il possède une double nationalité. Nationaliste albanais et atlantiste, il est aussi anti-serbe que les anciens dirigeants de la République autoproclamée du Kosovo.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une extension de la sphère du séparatisme albanais a été l'entrée de la municipalité serbe de Bujanovac dans l'"Union des communautés albanaises" à l'été 2021. Cette organisation comprend Tirana, Pristina, Presevo (Serbie), Tetovo (Macédoine du Nord) et Ulcinj (Monténégro). En novembre 2020, le ministre albanais des Affaires étrangères, Gent Cacaky, a déclaré que Tirana soutiendrait les Albanais du sud de la Serbie qui seraient victimes de discrimination.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6293840" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1263817035.gif" alt="albanie-carte_ethn.gif" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Kosovo, l'Albanie et la Macédoine du Nord continuent de renforcer leurs liens avec la Turquie. Ankara a généralement manifesté sa volonté de développer des relations avec tous les pays de la région, y compris la Serbie, et lors de la tournée d'Erdogan dans les Balkans (Bosnie-Herzégovine-Monténégro) en août 2021, ce dernier a déclaré que "la Turquie a une responsabilité historique" envers les pays de la région. L'Albanie développe des liens militaires étroits avec la Turquie, fournissant une base sur l'Adriatique pour la marine turque. L'Albanie et le Kosovo achètent des armes turques. En juin, Tirana a annoncé sa décision d'acheter des drones turcs pour un montant de 8,2 millions d'euros.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans l'ensemble, cependant, les perspectives d'adhésion des Balkans à l'UE restent faibles. Par exemple, les négociations sur l'adhésion de la Macédoine du Nord à l'UE sont bloquées par la Bulgarie en raison du différend sur l'histoire et l'identité du pays (la Bulgarie considère la population slave du pays non pas comme une nation distincte - les Macédoniens, mais comme des Bulgares). La France, les Pays-Bas et le Danemark, pour leur part, bloquent les négociations entre l'UE et l'Albanie. L'UE, qui connaît de nombreux problèmes internes au milieu d'une pandémie de coronavirus, démontre son incapacité à accepter que des pays corrompus, criminels et pauvres assument la responsabilité de leur développement. Les pays des Balkans avaient espéré que l'adhésion à l'OTAN serait le premier tremplin vers l'adhésion à l'UE, associée à la perspective de la prospérité économique. Aujourd'hui, pour les membres de l'OTAN comme l'Albanie et la Macédoine du Nord, l'adhésion à l'UE semble une perspective lointaine et la "prospérité" économique un objectif insaisissable.</span></strong></span></p>
centrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlMacédoine du Nordtag:eklektik.hautetfort.com,2019-08-06:61664262019-08-06T10:13:00+02:002019-08-06T10:13:00+02:00 Après le Swaziland en 2018, c'est un autre Etat qui a récemment changé...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6018886" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/02/2362658567.png" alt="grèce,yougoslavie,macédoine,macédoine du nord,balkans,soleil de vergina,ex-yougoslavie,accord de prespa,miroslav grcev,argéades,philippe ii,philippe ii de macédoine,alexandre le grand,aigéai,manolis andronikos,ancienne république yougoslave de macédoine,macédoine antique,macédoine historique,albanie,bulgarie" />Après le <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://eklektik.hautetfort.com/archive/2019/07/24/eswatini-6166380.html">Swaziland</a></span> en 2018, c'est un autre Etat qui a récemment changé de nom. Le 12 février 2019, la Macédoine (capitale : Skopje), pays des Balkans coincé entre la Grèce, la Bulgarie, l'Albanie, la Serbie et le Kosovo (25.713 km² ; 3 millions d'habitants) devenait officiellement la "République de Macédoine du Nord". La raison? Un long contentieux avec la Grèce qui reprochait à cet Etat, né le 8 septembre 1991 de l'éclatement de la Yougoslavie, de s’approprier son héritage culturel par le biais de son nom et de son drapeau national. Après que la Grèce eut suspendu son commerce avec le nouvel Etat (1994), celui-ci modifiait le drapeau en 1995. Mais la question du nom n'était toujours pas réglée (l’appellation <em>Ancienne République Yougoslave de Macédoine</em> (ARYM) était validée par l'ONU en 1993) et la Grèce opposait son veto aussi bien à l'adhésion de la Macédoine à l'OTAN (candidate depuis 1999) qu'à son entrée à l'UE (candidate depuis 2004). Après l'Accord de Prespa (12 juin 2018), signé entre la Grèce et la Macédoine, cette dernière changeait donc de nom. Après validation des parlements des deux pays, l'accord entrait donc en vigueur en février 2019. Retour ici sur la problématique du drapeau et du nom du pays.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6018887" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/00/2499932987.png" alt="grèce,yougoslavie,macédoine,macédoine du nord,balkans,soleil de vergina,ex-yougoslavie,accord de prespa,miroslav grcev,argéades,philippe ii,philippe ii de macédoine,alexandre le grand,aigéai,manolis andronikos,ancienne république yougoslave de macédoine,macédoine antique,macédoine historique,albanie,bulgarie" />En août 1992, la Macédoine adopte un drapeau comprenant le "soleil de Vergina" (<em>drapeau ci-contre</em>). Découvert en 1977 à Aigéai (près de Vergina, au nord de la Grèce) par l'archéologue grec Manolis Andronikos dans une tombe royale macédonienne attribuée à Philippe II de Macédoine (382-336 avant J.C), ce symbole serait un emblème de la dynastie des Argéades qui régna sur le Royaume de Macédoine de -700 à -309 (cette interprétation ne fait toutefois pas l'unanimité). Le soleil de Vergina étant un symbole du Royaume de Macédoine (Vergina en fut la première capitale) qui fut à l'origine de l'expansion - sous Alexandre le Grand - de l’hellénisme en Asie (traversée de l'Hellespont puis victoire lors de la Bataille du Granique, en -334), l'Etat grec a contesté avec véhémence sa présence sur ce drapeau, le considérant comme faisant partie exclusivement de son héritage historique et culturel. La Grèce demandait également à ce que le nom <em>Macédoine</em> ne figure pas dans l’appellation officielle de la nouvelle république. Celle-ci était quand même admise à l'ONU le 8 avril 1993 et était reconnue par un nombre conséquent d'Etats dont les Etats-Unis, la Chine et la Russie.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6018888" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/02/473606347.png" alt="grèce,yougoslavie,macédoine,macédoine du nord,balkans,soleil de vergina,ex-yougoslavie,accord de prespa,miroslav grcev,argéades,philippe ii,philippe ii de macédoine,alexandre le grand,aigéai,manolis andronikos,ancienne république yougoslave de macédoine,macédoine antique,macédoine historique,albanie,bulgarie" width="163" height="130" />Pour appréhender le problème du nom Macédoine, il est nécessaire de faire un survol historique et géographique de cette dernière. La "première" Macédoine correspond aujourd'hui à la <span style="text-decoration: underline;">Macédoine grecque</span> (<em>carte ci-contre</em>) - qui recouvre les <span style="text-decoration: underline;">régions administratives grecques de Macédoine orientale-et-Thrace (en partie), de Macédoine de l'Ouest, de Macédoine centrale, ainsi que la République monastique du Mont Athos (région à statut particulier) - au sud-ouest de la Bulgarie, au sud-est de l'Albanie, et au sud et sud-est de l'Etat actuel de Macédoine du Nord</span> (<em>carte ci-contre</em>). La langue parlée sur ce territoire peuplé de tribus thraces est le macédonien ancien, langue hellénique mais non-grecque. C'est là qu'apparaît le <span style="text-decoration: underline;">Royaume de Macédoine</span> (VIIe s. avant J.C). Dans sa guerre contre l'Empire perse, Philippe II de Macédoine (382-336 avant J.C) parvient à unifier en 357 toutes les tribus (Grecs, Illyriens, Béotiens notamment) des régions voisines et agrandit son royaume de la Thessalie, de l'Epire, et de la Thrace méridionale (-340).</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6018889" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/01/1378222470.png" alt="grèce,yougoslavie,macédoine,macédoine du nord,balkans,soleil de vergina,ex-yougoslavie,accord de prespa,miroslav grcev,argéades,philippe ii,philippe ii de macédoine,alexandre le grand,aigéai,manolis andronikos,ancienne république yougoslave de macédoine,macédoine antique,macédoine historique,albanie,bulgarie" width="156" height="166" />De même, la proportion dans ce royaume de l'actuelle Macédoine s'agrandit (<em>carte ci-contre</em>). Fils de Philippe II, Alexandre III de Macédoine, dit "le grand", poursuit son oeuvre et étend le royaume jusqu'en Asie. A sa mort, ses généraux se partagent son empire. La dynastie des Antigonides s'octroie la <span style="text-decoration: underline;">Macédoine</span> qui, à ce moment-là comprend géographiquement ce qui correspond aujourd'hui à la <span style="text-decoration: underline;">Macédoine du Nord, à la Macédoine grecque, et à l'Oblast de Blagoevgrad (Bulgarie)</span>.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6018890" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/00/709537361.png" alt="grèce,yougoslavie,macédoine,macédoine du nord,balkans,soleil de vergina,ex-yougoslavie,accord de prespa,miroslav grcev,argéades,philippe ii,philippe ii de macédoine,alexandre le grand,aigéai,manolis andronikos,ancienne république yougoslave de macédoine,macédoine antique,macédoine historique,albanie,bulgarie" />En -168, dans le contexte de la Troisième guerre de Macédoine, les Antigonides sont battus par la République romaine. L<span style="text-decoration: underline;">a Macédoine passe sous sa souveraineté puis devient officiellement une province romaine</span> en -146 (<em>carte ci-contre</em>), comprenant les territoires cités précédemment (la portion bulgare est beaucoup plus petite) auxquels il faut ajouter une partie de l'Albanie ainsi qu'une extension ver le sud. La région passe ensuite sous domination byzantine puis ottomane. Après la fin de la Seconde guerre mondiale, la <span style="text-decoration: underline;">Macédoine slave</span> (c'est-à-dire correspondant à la Macédoine du Nord actuelle) rejoint le Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes qui devient en 1930 le Royaume de Yougoslavie.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6018891" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/01/1792216039.png" alt="grèce,yougoslavie,macédoine,macédoine du nord,balkans,soleil de vergina,ex-yougoslavie,accord de prespa,miroslav grcev,argéades,philippe ii,philippe ii de macédoine,alexandre le grand,aigéai,manolis andronikos,ancienne république yougoslave de macédoine,macédoine antique,macédoine historique,albanie,bulgarie" />En 1945, est fondée la République populaire fédérative de Yougoslavie, composée de 6 Républiques populaires dont celle de Macédoine. Celle-ci adopte un drapeau rouge sur lequel figure une étoile décentrée rouge et bordurée de jaune (<em>drapeau ci-contre</em>). C'est ainsi, qu'à peu de choses près, le Royaume antique de Macédoine correspond en grande partie à la Grèce actuelle. Celle-ci estime qu'elle seule peut revendiquer l'héritage hellénique et s'en sert pour mettre en avant une continuité historique entre Macédoine antique et Macédoine grecque actuelle. Mais cela ne clôt pas le débat pour autant. Est-ce suffisant pour réclamer qu'une région voisine faisant partie de ce royaume et qui se nomme Macédoine dans ses frontières actuelles depuis 1918 ne puisse revendiquer également l'héritage d'Alexandre le Grand ? Il n'est pas aisé de répondre car même l'origine du nom "Macédoine" a droit à des versions historiques divergentes. De même, la langue parlée et l'ethnie dominante du Royaume de Macédoine n'étant pas grecques, il est légitime, d'une certaine manière, que la Macédoine du Nord est droit à revendiquer cet héritage.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6018893" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/01/02/3815131412.png" alt="grèce,yougoslavie,macédoine,macédoine du nord,balkans,soleil de vergina,ex-yougoslavie,accord de prespa,miroslav grcev,argéades,philippe ii,philippe ii de macédoine,alexandre le grand,aigéai,manolis andronikos,ancienne république yougoslave de macédoine,macédoine antique,macédoine historique,albanie,bulgarie" />Concernant le drapeau, celui-ci était donc modifié le 2 octobre 1995. Si la couleur rouge, symbolique de la région, fut préservée, le <em>soleil de Vergina</em> à 16 étoiles céda la place à un autre, non connoté, à 8 étoiles. Créé par l'architecte, graphiste et dessinateur Miroslav Grcev, le nouveau drapeau (proportions 1:2) divisa quelque temps la société macédonienne. Après un sondage montrant que 56.33% de la population était en faveur d'un nouveau drapeau, l'Assemblée nationale vota pour ce dernier par une majorité écrasante (110 pour, 2 abstentions, 4 contre).</p><p style="text-align: justify;">Concernant l'Accord de Prespa, celui-ci entraîna en Grèce l'opposition des partis d'extrême-droite, d'extrême-gauche et du parti conservateur, Nouvelle Démocratie. La victoire de ce dernier aux élections législatives grecques du 7 juillet 2019 est considérée, selon certaines analyses, comme un vote sanction contre le premier ministre Alexis Tsipras et son parti de gauche, en raison - entre autres - de la signature de cet accord. Majoritairement nationaliste, la société grecque - non consultée - est farouchement opposée à la présence du nom "Macédoine" dans le nom officiel de l'Etat voisin. <strong>J. N</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlAudience générale de ce mercredi 8 mai 2019tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-05-08:61495282019-05-08T18:05:00+02:002019-05-08T18:05:00+02:00 Lors de l’audience générale tenue Place Saint-Pierre ce mercredi 8 mai...
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/FJI1krq-VUc?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Lors de l’audience générale tenue Place Saint-Pierre ce mercredi 8 mai 2019, le Pape est revenu sur son récent voyage apostolique en Bulgarie et en Macédoine du Nord, et notamment sur la tendresse des Sœurs de Mère Teresa.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Compte rendu à lire sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-05/audience-generale-8-mai-2019-charite-tendresse.html" target="_blank" rel="noopener">Vatican News</a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.zenit.org/articles/audience-generale-la-charite-est-joyeuse/" target="_blank" rel="noopener">Zenit.org</a></span>.</strong><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Résumé en français :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Frères et sœurs, je suis rentré hier d’un voyage en Bulgarie et en Macédoine du Nord et je rends grâce à Dieu. Le peuple Bulgare est appelé à faire un pont entre Europe centrale, orientale et méridionale, et j’ai invité chacun à marcher sur le chemin de la fraternité. Sur ce chemin, les chrétiens ont vocation à être des signes d’unité. C’est pourquoi je suis resté en prière devant l’image des Saints Cyrille et Méthode, patrons de l’Europe, qui, avec créativité et passion, ont évangélisé cette région. A leur suite, j’ai renouvelé la communauté catholique dans son espérance et le don d’elle-même. La Macédoine du Nord accueille diverses appartenances ethniques et religieuses. J’ai béni la première pierre d’un sanctuaire dédié à Mère Térésa de Calcutta, qui est née et a reçu la foi dans ce pays. Cette sainte, petite mais remplie de la force de l’Esprit Saint, représente bien l’Église accueillante de ce pays. J’ai exhorté les jeunes à s’impliquer, répondant à la voix de Dieu qui se fait entendre dans la prière et dans la chair de pauvres. La messe célébrée dans la capitale a renouvelé, en cette périphérie de l’Europe, le miracle de Dieu qui rassasie la faim des multitudes. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier un groupe du diocèse de La Rochelle, accompagné de son évêque Mgr Georges Colomb, ainsi que des pèlerins de Côte d’Ivoire. Je recommande à votre prière le présent et l’avenir des peuples que j’ai visités lors de mon récent voyage afin qu’ils puissent s’ouvrir à de nouveaux horizons sans perdre leurs racines. Que l’Évangile y rejoigne tous ceux qui ne le connaissent pas encore.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et je voudrais aussi dédier une pensée à un grand homme de l'Église décédé hier, Jean Vanier. Il a travaillé pour les plus pauvres, pour les plus abandonnés, même pour ceux qui avaient été condamnés à mort dans le ventre de leur mère - parfois, on essayait de convaincre leurs parents de les éliminer et de ne pas les laisser naître. Il les a accueillis et leur a donné sa vie. Que Jean Vanier reste un exemple pour nous tous, qu'il nous aide du ciel. Que Dieu vous bénisse. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2019/documents/papa-francesco_20190508_udienza-generale.html" target="_blank" rel="noopener">site internet du Vatican</a></span>.</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlBulgarie et Macédoine : programme du voyage du pape du 5 au 7 mai 2019tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-03-07:61341962019-03-07T22:46:00+01:002019-03-07T22:46:00+01:00 Le Pape François se rendra dans les deux pays des Balkans du 5 au...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><a title="Bulgarie et Macédoine : programme du voyage du pape du 5 au 7 mai 2019" href="https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-03/le-programme-du-pape-en-bulgarie-et-en-macedoine-du-nord-devoile.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5961574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/3516341019.jpeg" alt="logo-bulgarie-macedoine.jpeg" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Le Pape François se rendra dans les deux pays des Balkans du 5 au 7 mai prochain. Le programme de ce déplacement a été dévoilé par le Bureau de presse du Saint-Siège. Deux étapes sont particulièrement significatives : le Saint-Père visitera un camp de réfugiés en Bulgarie et priera au mémorial dédié à sainte Teresa de Calcutta à Skopje.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Annoncé à la mi-décembre, ce 29ème voyage apostolique conduira le Pape en Bulgarie et en République de Macédoine du Nord. Ce sera la première fois qu’un pape se rendra à Skopje. En revanche saint Jean-Paul II a précédé François en Bulgarie, lors d’un voyage apostolique effectué du 23 au 26 mai 2002, après 24 heures en Azerbaïdjan. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>En Bulgarie</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Dimanche 5 mai, dès son arrivée à l’aéroport de Sofia, la capitale, le Pape s’entretiendra avec le Premier ministre bulgare.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Ancien entraîneur de l’équipe nationale de karaté, ex-responsable d’une entreprise de sécurité puis chef de la police, Boïko Metodiev Borissov s’est engagé en politique en 2005. Elu député, puis maire de Sofia, il a créé le GERB, un parti de centre-droit, et occupé par trois fois le poste de Premier ministre. Lors de sa rencontre avec le Pape, il fêtera les deux ans de son troisième mandat à la tête de l’exécutif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Le Pape se rendra ensuite au palais présidentiel. A l’issue d’une cérémonie d’accueil, comme le veut la tradition, le Saint-Père rencontrera le président socialiste Roumen Radev, un ancien responsable de l’armée de l’air, élu chef de l’État en novembre 2016. Sur la place Atanas Burov, le Pape s’adressera ensuite à la société civile et aux membres du corps diplomatique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Dans l’après-midi, François se rendra au siège du Patriarcat de l’Église orthodoxe autocéphale de Bulgarie au palais du Saint-Synode. Il priera ensuite en privé dans la cathédrale orthodoxe Saint-Alexander-Nevsky, devant le trône des saints Cyrille et Méthode, frères de sang et dans la foi, «apôtres des slaves» et co-patrons de l’Europe. Sur la place Alexander Nevsky, le Pape récitera la prière du Regina coeli et célèbrera la messe à partir de 16h45.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Visite d’un camp de migrants</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Le lendemain, lundi 6 mai, le Pape visitera un camp de réfugiés. En 2015, des milliers de migrants sont entrés en Bulgarie, membre de l’Union européenne depuis 2007, en traversant la frontière sud du pays qui la sépare de la Turquie. Le nombre d’arrivée a cependant considérablement baissé dès 2017. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Après cette étape, François s’envolera pour Rakvosky, dans le centre du pays, pour célébrer la messe dans l’église du Sacré-Cœur avec des jeunes ayant fait leur première communion. Il déjeunera avec les évêques du pays dans un couvent de sœurs franciscaines et rentrera dans la capitale. A Sofia, le Pape conclura son voyage par une prière sur la place Nezavisimost avec les dignitaires d’autres religions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">82,6% des Bulgares sont orthodoxes, 12% musulmans, pour 0,6% catholiques, soit 44 000 personnes. Il existe également une minorité protestante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>En Macédoine du Nord</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Mercredi 7 mai, le Pape quittera la Bulgarie pour se rendre en République de Macédoine du Nord. Accueilli à l’aéroport de Skopje, la capitale, François se rendra au palais présidentiel pour une cérémonie de bienvenue, une visite de courtoisie au président depuis 2019, Gjorge Ivanov, un ancien professeur universitaire engagé pour le pluralisme à l’époque de la Yougoslavie communiste, avant de s’engager auprès de la jeunesse socialiste puis d’être, en tant qu’indépendant, nommé candidat du parti du centre-droit à l’élection présidentielle de 2009 qu’il remporta. Sa priorité était alors de mettre fin au litige qui opposait son pays à la Grèce à propos du nom « Macédoine » emprunté par l'ex-république yougoslave, mais qu’Athènes revendiquait pour des raisons historiques. Un accord entre les deux pays a été trouvé en juin dernier et approuvé en janvier dernier par leurs parlements respectifs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Toujours au palais présidentiel, le Pape s’entretiendra également avec le Premier ministre social-démocrate Zoran Zaev en place depuis le 31 mai 2017, et s’adressera aux autorités, à la société civile et au corps diplomatique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Hommage à sainte Teresa de Calcutta</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Le Pape se rendra ensuite au Mémorial dédié à sainte Teresa de Calcutta, avec différents dignitaires religieux du pays. De mère albanaise, Mère Teresa, de son vrai nom Agnes Gonxha Bojaxhiu est née le 26 août 1910 à Üsküb, cité multiculturelle de l'Empire ottoman qui devait devenir Skopje. François rencontrera des pauvres, si chers aux yeux de la sainte des Balkans.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Le Pape célèbrera la messe place de la Macédoine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Dans l’après-midi, dans un centre pastoral de la capitale, il participera à une rencontre œcuménique et interreligieuse avec des jeunes. Il y prononcera un discours, son avant-dernier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Avant de quitter Skopje, le Pape s’adressera en effet aux prêtres et religieux, ainsi qu’à leurs familles en la cathédrale de la ville.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">En Macédoine, qui compte une population de 2,1 millions d'habitants, l’Église catholique est minoritaire avec seulement 20 000 fidèles (0,37 %), après les orthodoxes (64,8 %) et les musulmans (33,3 %).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Six voyages apostoliques</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">2019 est une année de déplacements à l’étranger pour le Pape François qui s’est déjà rendu au Panama (23-27 janvier), aux Émirats arabes unis (3-5 février), et qui s’apprête à aller au Maroc (30-31 mars), en Bulgarie et Macédoine (5-7 mai), puis en Roumanie (31 mai- 2 juin).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Marie Duhamel - Cité du Vatican</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-03/le-programme-du-pape-en-bulgarie-et-en-macedoine-du-nord-devoile.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Vatican News</a></span>.</span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMacédoine: l’élite dirigeante euro-atlantique tente d’ignorer l’échec du référendumtag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-10-17:60978102018-10-17T16:12:00+02:002018-10-17T16:12:00+02:00 Macédoine: l’élite dirigeante euro-atlantique tente d’ignorer...
<div id="c11127" class="csc-default"><div class="csc-header csc-header-n1"><p style="text-align: center;"><img id="media-5901341" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/500585198.jpg" alt="makotan.jpg" width="623" height="467" /></p><h1 class="csc-firstHeader"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial black, sans-serif;">Macédoine: l’élite dirigeante euro-atlantique tente d’ignorer l’échec du référendum</span></strong></span></h1></div><p class="bodytext"><span style="font-size: 18pt; color: #99cc00;"><em><strong><span style="font-family: arial black, sans-serif;">Par la rédaction du mensuel «Ruptures», progressiste et radicalement eurocritique, Paris</span></strong></em></span></p><p class="bodytext"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif;">Ex: https://www.zeit-fragen.ch/fr</span></strong></span></p><p class="bodytext"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Angela Merkel, son ministre des Affaires étrangères, ainsi que plusieurs autres membres du gouvernement allemand; Sebastian Kurz, le chancelier autrichien; James Mattis, le Secrétaire américain à la Défense; Jens Stoltenberg, le Secrétaire général de l’OTAN; plus une brochette de personnalités bruxelloises de premier plan, dont Federica Mogherini, la chef des Affaires extérieures de l’UE et Johannes Hahn, le Commissaire chargé du «voisinage»: tous ceux-là ont fait le déplacement de Skopje ces dernières semaines. D’autres ont lancé des appels à distance, comme le président français. Avec un unique objectif: exhorter les citoyens macédoniens à se rendre aux urnes le 30 septembre.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Skopje, qui n’avait jamais vu défiler autant de dirigeants de ce monde, est la capitale de la Macédoine, plus précisément de l’Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM), nom officiel de ce petit Etat des Balkans (2 millions d’habitants) issu de l’éclatement de la Yougoslavie. Une appellation restée provisoire depuis 27 ans. La Grèce, par fierté nationale et crainte de l’irrédentisme, s’est en effet toujours opposée à ce que son voisin du nord porte le même nom que sa province septentrionale.</span></strong></span></p></div><div id="c11128" class="csc-default"><div class="csc-textpic csc-textpic-center csc-textpic-above"><div class="csc-textpic-text"><p class="bodytext"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais, à l’issue des élections macédoniennes de décembre 2016, un gouvernement social-démocrate est arrivé au pouvoir, conduit par Zoran Zaev. Ce dernier, très proche des milieux atlantistes, s’est fixé pour mission de résoudre le conflit de nom avec Athènes avec pour objectif l’entrée de son pays d’abord dans l’OTAN, puis dans l’Union européenne – une double adhésion à laquelle Athènes oppose un veto tant que dure le différend. Le 17 juin dernier, M. Zaev et son homologue grec, Alexis Tispras, trouvaient un compromis: le pays pourrait s’appeler Macédoine du Nord et voir ainsi s’ouvrir la porte du paradis euro-atlantique.</span></strong></span></p><h4><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bouder le scrutin</span></strong></span></h4><p class="bodytext"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Encore faut-il pour cela que les deux parties ratifient cet accord. C’était l’objet du référendum organisé le 30 septembre. Les amis de M. Zaev appelaient bien sûr à voter Oui, soutenus en cela par le parti se réclamant de la minorité albanaise. Pour sa part, le parti de droite nationaliste VRMO-DPMNE, d’avis opposé, n’appelait pas à voter Non, du fait des pressions occidentales. Mais ses dirigeants ont invité les citoyens à bouder le scrutin. Ce fut également la position du président de la République, Gjorje Ivanov, lui-même issu de la mouvance nationaliste.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Or la règle macédonienne impose que, pour être valable, un référendum mobilise au moins la moitié des électeurs inscrits. D’où l’appel au boycott des adversaires de l’accord. D’où également la fébrilité et le forcing des dirigeants américains et européens. Selon eux, si la Macédoine n’est pas intégrée à l’orbite de l’UE et de l’OTAN, d’autres auront vite fait de reprendre ce pays dans leur zone d’influence. Et d’accuser les Russes (la majorité de la population est d’ascendance slave), mais aussi les Chinois (qui investissent beaucoup dans les Balkans) de guetter, voire de créer l’occasion.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La question posée aux électeurs était du reste sans ambiguïté: «Etes vous favorable à l’adhésion à l’UE et à l’OTAN en acceptant l’accord entre les deux pays?». La promesse implicite de fonds européens allant se déverser sur un Etat particulièrement pauvre était censée séduire les électeurs. Un diplomate de l’UE a même osé: «Le choix est entre la Macédoine du Nord et la Corée du Nord», stigmatisant cette dernière comme le symbole de l’isolement international …</span></strong></span></p><h4><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Douche froide</span></strong></span></h4><p class="bodytext"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le résultat du vote a fait l’effet d’une douche froide pour les promoteurs du processus: certes, 91% des votants ont répondu Oui, un résultat attendu puisqu’aucune force politique n’appelait à voter Non. En revanche, l’indicateur scruté par les partisans comme les adversaires de l’accord était bien entendu la participation. Or, avec à peine plus de 36% de votants, celle-ci s’est établie à un niveau encore bien plus faible que ne le craignaient les dirigeants européens.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Alors que moins d’un tiers des Macédoniens ont glissé un bulletin Oui, ces dirigeants ont réagi en usant de la méthode Coué – ou de la «vérité alternative» qu’on reproche souvent aux propos de Donald Trump. Zoran Zaev s’est ainsi réjoui que la «vaste majorité des citoyens aient choisi une Macédoine européenne». Le Commissaire européen chargé du voisinage, Johannes Hahn, a pour sa part salué le «large soutien» apporté à l’accord. Et jusqu’au Secrétaire général de l’ONU, le Portugais Antonio Guterres, qui n’a pas hésité à affirmer: «Le fait qu’une majorité écrasante des votants ait soutenu l’accord est important».</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quant au Secrétaire général de l’OTAN, il a signé un communiqué commun avec sa consœur de l’UE pour exhorter les responsables politiques de Skopje à «prendre des décisions qui détermineront le sort de leur pays et de leur peuple pour de nombreuses générations à venir». Difficile d’imaginer une pression plus explicite.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Seul le président du Monténégro voisin a nuancé quelque peu la langue de bois officielle: «J’ai l’impression que l’enthousiasme pro-européen qui avait suivi la chute du mur de Berlin est en train de piétiner un peu». S’il y avait un concours d’euphémismes, Milo Djukanovic remporterait à coup sûr la coupe du monde.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Du coup, Zoran Zaev s’est empressé d’affirmer que la règle du quorum de 50% de participation ne s’appliquait pas dans ce cas, puisque le référendum n’était que consultatif. «Du reste, a-t-il martelé dans un style bruxello-thatchérien, «il n’y pas d’alternative».</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Institutionnellement, la décision finale appartient désormais aux députés: ceux-ci doivent ratifier l’accord à la majorité des deux tiers – et cette fois, le vote n’est pas «consultatif». Or il manque dix sièges aux sociaux-démocrates et à leurs alliés pour franchir cette barre. Et leurs adversaires du VRMO-DPMNE vont évidemment se sentir encouragés par le résultat populaire à refuser leurs voix.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">M. Zaev a menacé, en cas d’échec, au demeurant probable, de déclencher des élections anticipées d’ici la fin de l’année.</span></strong></span></p><h4><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Conditionné par l’approbation du Parlement grec</span></strong></span></h4><p class="bodytext"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En outre, l’entrée en vigueur de l’accord est aussi conditionnée par l’approbation du parlement grec. Or, dans ce pays, les forces jugeant que l’accord négocié par M. Tsipras constitue une trahison des intérêts hellènes sont nombreuses, à droite, mais aussi chez beaucoup de citoyens de gauche. Et le partenaire gouvernemental de Syriza, le Parti des Grecs indépendants, est également opposé au compromis. Tous ces opposants se sentent confortés par le vote macédonien.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dès l’annonce des résultats, le chef du gouvernement grec a téléphoné à son homologue et voisin pour lui signifier qu’il «devrait poursuivre la mise en place de l’accord».</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En juillet 2015, Alexis Tsipras avait lui-même appelé à un référendum anti-austérité qu’il avait largement emporté. Avant d’opérer une reddition mémorable en acceptant toutes les conditions austéritaires imposées par l’UE, à peine quelques semaines plus tard. •</span></strong></span></p><p class="bodytext"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Source: <a class="external-link" style="color: #999999;" title="Seite:" href="https://ruptures-presse.fr/actu/macedoine-referendum-zaev-tsipras-otan" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://ruptures-presse.fr/actu/macedoine-referendum-zaev-tsipras-otan</a> du 3/10/18</span></strong></span></p></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAfter Embarrassing Defeat, NATO, EU and the West Try to Alter Reality in Macedoniatag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-10-04:60943592018-10-04T10:39:02+02:002018-10-04T10:39:02+02:00 ALEKSANDAR PAVIC : After Embarrassing Defeat, NATO, EU...
<header><div class="date"><p style="text-align: center;"><img id="media-5895437" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1847415276.jpg" alt="4426302.jpg" width="570" height="308" /></p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://www.strategic-culture.org/authors/aleksandar-pavic.html">ALEKSANDAR PAVIC</a> :</span></strong></span></div><h1><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>After Embarrassing Defeat, NATO, EU and the West Try to Alter Reality in Macedonia</strong></span></h1><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.strategic-culture.org</span></strong></span></p></header><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Although the September 30, 2018 name-change referendum in Macedonia, which was supposed to set that ex-Yugoslav federal republic on a path to (certain) NATO and (blithely promised but much less certain) EU membership, failed miserably, <a style="color: #999999;" href="https://referendum.sec.mk/Referendum/Results?cs=en-US&r=r&rd=r1&eu=All&m=All" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://referendum.sec.mk/Referendum/Results?cs=en-US&r=r&rd=r1&eu=All&m=All">with only 36.91% of the voters turning out</a>, well short of the 50% + 1 necessary for it to be valid – one would never know it from the reactions of its Western proponents and impatient beneficiaries. Indeed, a new term may be needed to adequately describe the reactions of the key pillars representing the <em>reliquiae reliquiarum</em> of the Western-led post-Cold War unipolar moment. Fake news simply doesn’t do them justice. Fake reality anyone?</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">The US State Department was firmly in denial, releasing the following <a style="color: #999999;" href="https://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2018/09/286334.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2018/09/286334.htm">statement</a>: <em>“The United States welcomes the results of the Republic of Macedonia’s September 30 referendum, in which citizens expressed their support for NATO and European Union (EU) membership by accepting the Prespa Agreement between Macedonia and Greece. The United States strongly supports the Agreement’s full implementation, which will allow Macedonia to take its rightful place in NATO and the EU, contributing to regional stability, security, and prosperity. As Macedonia’s parliament now begins deliberation on constitutional changes, we urge leaders to rise above partisan politics and seize this historic opportunity to secure a brighter future for the country as a full participant in Western institutions.”</em></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">EU Commissioner for European Neighborhood and Enlargement Negotiations Johannes Hahn <a style="color: #999999;" href="https://twitter.com/JHahnEU/status/1046472062678773760" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://twitter.com/JHahnEU/status/1046472062678773760">wasn’t to be outdone</a> in his contempt for the 63% of the Macedonian “deplorables” who stayed home in order to voice their disagreement with <a style="color: #999999;" href="https://www.bbc.com/news/world-europe-44401643" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.bbc.com/news/world-europe-44401643">renouncing their perceived national identity</a> and country name (it was to become “Northern Macedonia”) in exchange for the double joy of a) becoming NATO’s cannon-fodder in its increasingly hazardous game of chicken with Russia and b) the EU’s newest debt-serfs: <em>“Referendum in Macedonia: I congratulate those citizens who voted in today's consultative referendum and made use of their democratic freedoms. With the very significant "yes" vote, there is broad support to the <a style="color: #999999;" href="https://twitter.com/hashtag/Prespa?src=hash" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://twitter.com/hashtag/Prespa?src=hash">#Prespa</a> Agreement + to the country's <a style="color: #999999;" href="https://twitter.com/hashtag/Euroatlantic?src=hash" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://twitter.com/hashtag/Euroatlantic?src=hash">#Euroatlantic</a> path. I now expect all political leaders to respect this decision and take it forward with utmost responsibility and unity across party lines, in the interest of the country.”</em> He was seconded the following day, in a <a style="color: #999999;" href="https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage/51388/joint-statement-hrvp-mogherini-and-commissioner-hahn-consultative-referendum-former-yugoslav_en" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage/51388/joint-statement-hrvp-mogherini-and-commissioner-hahn-consultative-referendum-former-yugoslav_en">joint statement</a>, by Federica Mogherini, High Representative of the EU for Foreign Affairs and Security Policy and Vice President of the EU Commission.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://twitter.com/JHahnEU/status/1046472062678773760" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="https://www.strategic-culture.org/images/myfls/2018/p03181801.jpg" alt="" /></a></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Understandably, as the most direct public stakeholder, NATO Secretary General Jens Stoltenberg was particularly (hyper)active. As the disappointing results began to roll in, Stoltenberg went into immediate damage control, <a style="color: #999999;" href="https://twitter.com/jensstoltenberg/status/1046508992569245696" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://twitter.com/jensstoltenberg/status/1046508992569245696">tweeting</a>: <em>“I welcome the yes vote in Macedonia referendum. I urge all political leaders & parties to engage constructively & responsibly to seize this historic opportunity. </em><em><a style="color: #999999;" href="https://twitter.com/hashtag/NATO?src=hash" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://twitter.com/hashtag/NATO?src=hash">#NATO</a></em><em>’s door is open, but all national procedures have to be completed.”</em> He reinforced his delusional missive the next day, releasing a <a style="color: #999999;" href="https://www.nato.int/cps/en/natohq/news_158682.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.nato.int/cps/en/natohq/news_158682.htm">similar statement</a> co-signed by EU President Donald Tusk. And the day after, <a style="color: #999999;" href="https://mia.mk/en/Inside/RenderSingleNews/289/134488561" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://mia.mk/en/Inside/RenderSingleNews/289/134488561">during a news conference</a>, Stoltenberg even offered lightning-quick NATO accession to the unwilling Macedonians – January 2019, to be exact – if they would just be so kind as to urgently implement the very agreement that they had just so emphatically rejected. When NATO says it <a style="color: #999999;" href="https://www.nato.int/nato-welcome/index.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.nato.int/nato-welcome/index.html">promotes democratic values</a> – it means it!</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://twitter.com/jensstoltenberg/status/1046508992569245696" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="https://www.strategic-culture.org/images/myfls/2018/p03181802.jpg" alt="" /></a></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">But that wasn’t the end of the “democracy mongering” surrounding what may well prove to be NATO’s, the EU’s and the rest of the end-of-history West’s Balkan Waterloo. For example, the EU Parliament’s Group of the Progressive Alliance of Socialists and Democrats, although “regretting that the turnout was less than 50%,” nevertheless <a style="color: #999999;" href="https://www.socialistsanddemocrats.eu/newsroom/sds-call-macedonian-opposition-parties-respect-will-majority-voters" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.socialistsanddemocrats.eu/newsroom/sds-call-macedonian-opposition-parties-respect-will-majority-voters">hailed</a> the referendum’s results and “call(ed) on the opposition to respect the expressed will of the majority [sic] of voters.” The Group’s leader, Udo Bullmann, while also maintaining that, somehow, a voter turnout of under 37% still represented a “majority,” additionally used the occasion to chastise Macedonia’s President for having the nerve to <a style="color: #999999;" href="https://www.rferl.org/a/macedonia-president-urges-boycott-of-name-referendum/29513244.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.rferl.org/a/macedonia-president-urges-boycott-of-name-referendum/29513244.html">call for a boycott</a> of the referendum (he committed the crimethink of referring to it as “historical suicide” during his UN General Assembly address), as well as to decry – what else? – “reports about Russian interference in the electoral process.” It goes without saying that Bullmann offered absolutely zero proof for his assertion. On the other hand, according to numerous media reports, as September 30 approached, while no high Russian official was to be seen anywhere in the vicinity, a veritable procession of Western political bigwigs made the pilgrimage to Skopje in order to reveal to the natives their “true” best interests: <a style="color: #999999;" href="http://meta.mk/en/kurz-will-visit-macedonia-to-support-the-referendum-on-7th-of-september/" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="http://meta.mk/en/kurz-will-visit-macedonia-to-support-the-referendum-on-7th-of-september/">Sebastian Kurz</a>, <a style="color: #999999;" href="https://www.reuters.com/article/us-macedonia-usa/mattis-warns-of-russian-meddling-in-macedonia-vote-idUSKCN1LX0ER" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.reuters.com/article/us-macedonia-usa/mattis-warns-of-russian-meddling-in-macedonia-vote-idUSKCN1LX0ER">“Mad Dog” Mattis</a>, the indefatigable <a style="color: #999999;" href="https://europeanwesternbalkans.com/2018/09/04/stoltenberg-kurz-macedonia-merkel/" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://europeanwesternbalkans.com/2018/09/04/stoltenberg-kurz-macedonia-merkel/">Stoltenberg</a>, <a style="color: #999999;" href="https://www.rferl.org/a/mogherini-tells-macedonians-to-seize-historic-opportunity-in-name-change-referendum/29488561.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.rferl.org/a/mogherini-tells-macedonians-to-seize-historic-opportunity-in-name-change-referendum/29488561.html">Federica Mogherini</a>, <a style="color: #999999;" href="https://beta.rs/en/93751-hahn-appeals-to-macedonians-to-vote-in-referendum-show-maturity" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://beta.rs/en/93751-hahn-appeals-to-macedonians-to-vote-in-referendum-show-maturity">Johannes Hahn</a>, <a style="color: #999999;" href="https://www.rferl.org/a/germany-s-merkel-in-macedonia-for-talks-ahead-of-key-referendum/29478758.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.rferl.org/a/germany-s-merkel-in-macedonia-for-talks-ahead-of-key-referendum/29478758.html">Angela Merkel</a>. No meddling there, obviously…</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Speaking of Angela Merkel, she also joined her fellow Western democrats’ show of unanimous disdain for the Macedonian voters’ majority opinion, <a style="color: #999999;" href="https://abcnews.go.com/International/wireStory/germany-calls-macedonia-proceed-greece-accord-58228525" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://abcnews.go.com/International/wireStory/germany-calls-macedonia-proceed-greece-accord-58228525">urging the country to “push ahead”</a> with the implementation of the majority-rejected accord, citing voters’ “overwhelming support” [sic], and arguing through the mouth of her spokesman that the required 50% + 1 turnout was actually “very high,” as voter registers purportedly included many people who had long since left the country.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Coincidentally (?), the same argument was used by Greek Foreign Minister Nikos Kotzias, who <a style="color: #999999;" href="http://rs.n1info.com/a424633/English/NEWS/Majority-voted-yes-at-referendum-Greek-FM-says.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="http://rs.n1info.com/a424633/English/NEWS/Majority-voted-yes-at-referendum-Greek-FM-says.html">opined</a> that the “yes” votes cast in the referendum do, in fact, “represent the majority despite the low turnout because Macedonia does not have the 1.8 million voters entered into its electoral rolls but just 1.2 million since 300,000 people have left the country since the voter lists were last updated 20 years ago.” The fallacy of his reality-challenged claim is easily exposed if we just take a glance at the <a style="color: #999999;" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Macedonian_parliamentary_election,_2016#Results" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://en.wikipedia.org/wiki/Macedonian_parliamentary_election,_2016#Results">results</a> of Macedonia’s last parliamentary elections (December 2016), in which voter turnout was just under 1.2 million (1,191,832 to be exact) or, officially, 66.79%. If we were to believe Kotzias and Merkel (who lodged no objections at the time), that would have meant that the turnout for the 2016 elections had been 99% – a figure that would make any totalitarian dictator blush with envy. On the other hand, since those elections did produce the “desired result,” enabling the current heavily pro-NATO/EU government led by Zoran Zaev to be formed, that automatically made them “valid” in the eyes of the high priests of democracy in Brussels, Berlin, London and Washington.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Needless to say, Zaev joined his Western patrons’ charade, <a style="color: #999999;" href="https://www.dw.com/en/macedonias-zoran-zaev-hails-name-change-referendum-result-despite-low-turnout/a-45701911" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.dw.com/en/macedonias-zoran-zaev-hails-name-change-referendum-result-despite-low-turnout/a-45701911">hailing</a> the referendum as a “democratic success,” and announcing that he would seek the Macedonian Parliament's support to amend the constitution and get the agreement with Greece ratified (according to the so-called <a style="color: #999999;" href="https://vmacedonia.com/politics/macedonia-greece-agreement.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://vmacedonia.com/politics/macedonia-greece-agreement.html">Prespa Agreement</a>, the Macedonian Parliament must adopt the necessary constitutional amendments by the end of 2018) so that the Greek Parliament can do the same, which would seal the deal. However, Zaev and his Albanian political partners are currently well short of the necessary two-thirds majority (<a style="color: #999999;" href="https://www.rferl.org/a/macedonian-prime-minister-pledges-to-forge-ahead-despite-referendum-failure-on-turnout/29518792.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.rferl.org/a/macedonian-prime-minister-pledges-to-forge-ahead-despite-referendum-failure-on-turnout/29518792.html">reportedly</a>, they can count on 71 deputies, or 9 short of the needed 80), and will have to call early elections if they don’t soon succeed in securing it.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5895439" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3383418241.jpg" alt="Danr0oCU0AAPswE.jpg" width="569" height="307" /></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Yet, let it not go unsaid that Zaev was <a style="color: #999999;" href="https://www.dw.com/mk/%D0%B7%D0%B0%D0%B5%D0%B2-%D1%80%D0%B5%D1%88%D0%B5%D0%BD%D0%B8%D0%B5%D1%82%D0%BE-%D0%B5-%D1%80%D0%B5%D0%BF%D1%83%D0%B1%D0%BB%D0%B8%D0%BA%D0%B0-%D1%81%D0%B5%D0%B2%D0%B5%D1%80%D0%BD%D0%B0-%D0%BC%D0%B0%D0%BA%D0%B5%D0%B4%D0%BE%D0%BD%D0%B8%D1%98%D0%B0/a-44189263" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.dw.com/mk/%D0%B7%D0%B0%D0%B5%D0%B2-%D1%80%D0%B5%D1%88%D0%B5%D0%BD%D0%B8%D0%B5%D1%82%D0%BE-%D0%B5-%D1%80%D0%B5%D0%BF%D1%83%D0%B1%D0%BB%D0%B8%D0%BA%D0%B0-%D1%81%D0%B5%D0%B2%D0%B5%D1%80%D0%BD%D0%B0-%D0%BC%D0%B0%D0%BA%D0%B5%D0%B4%D0%BE%D0%BD%D0%B8%D1%98%D0%B0/a-44189263">singing a rather different tune</a> prior to the referendum, assuring that “citizens will make the decision,” and that Parliament would vote on the necessary constitutional changes only if the referendum is successful. But that was then, when confidence was still high that the usual combination of Western pressure, money and overwhelming domination of the media spectrum would get the job done. And then reality struck on September 30...</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Still, amidst all the faux cheer and public displays of confidence of the pro-NATO/EU crowd, a palpable sense of unease hangs in the air. As a <a style="color: #999999;" href="https://www.dw.com/en/opinion-macedonias-bitter-lesson/a-45711963" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.dw.com/en/opinion-macedonias-bitter-lesson/a-45711963"><em>Deutsche Welle</em> opinion piece</a> put it, the “low voter turnout for Macedonia's referendum is a bad starting point for the country's future development.” And, according to <a style="color: #999999;" href="https://www.dw.com/sr/blama%C5%BEa-zapada-u-makedoniji/a-45723789" target="_blank" rel="noopener noreferrer" data-cke-saved-href="https://www.dw.com/sr/blama%C5%BEa-zapada-u-makedoniji/a-45723789"><em>DW</em> in Serbian</a>, a <em>Frankfurter Allg
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa Macédoine entre droite nationale et gauche sociale-démocratetag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-12-16:58878292016-12-16T18:52:23+01:002016-12-16T18:52:23+01:00 La Macédoine entre droite nationale et gauche sociale-démocrate...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5525907" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2955915204.JPG" alt="gruevski_2310_g11.JPG" /></p><h3 id="p1"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La Macédoine entre droite nationale et gauche sociale-démocrate</strong></span></h3><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Thomas Ferrier</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com </span></strong></span></p><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 11 décembre 2016, les Roumains n’étaient pas les seuls à voter. Dans la Macédoine voisine, les électeurs étaient également appelés aux urnes. Le choix était entre le VMRO-DPMNE, une droite élargie prônant l’unité nationale macédonienne et allant du centre-droit à l’extrême-droite, dirigée par Nikola Grouevski, et la gauche modérée incarnée par le SDSM (Union Sociale-Démocrate). Le VMRO-DPMNE, bien que reculant de quatre points, a obtenu 39,4% des voix, demeurant le premier parti du pays mais de peu. Le SDSM, avec 37,9% des voix, progresse de douze points. Le VMRO-DPMNE n’obtient que 51 sièges contre 49 sièges pour la SDSM, la majorité étant à 60 sièges.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bien que vainqueur en nombre de voix, le VMRO-DPMNE pourrait perdre le pouvoir. Cela dépend des différentes formations politiques albanaises. Quatre partis, dont le DUI (7,5% des voix, - 6 points, 10 sièges), le Besa (mouvement conservateur albanais, 5,02% des voix, 5 sièges), l’Alliance pour les Albanais (3,05%, 3 sièges) et le Parti Démocrate des Albanais (2,69%, 2 sièges, -5) se partagent ainsi le vote albanais et pourraient permettre à un des deux partis principaux de s’imposer en définitive. La division entre Macédoniens slaves offre ainsi à la communauté albanaise (35% des habitants) un rôle pivot, celui d’élire le roi.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le VMRO-Parti du Peuple, mouvement national-conservateur indépendant, proche de la droite nationale, obtient 2,13% des voix (+0,63), échoue en revanche à peser sur le résultat du scrutin et à faire rentrer un ou plusieurs représentants à l’assemblée. « La Gauche », mouvement plus radical, n’obtient quant à elle que 1,05% des voix, les autres formations politiques étant enore plus marginales.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En conclusion, on peut dire que le VMRO-DPMNE, qui avait gagné les élections présidentielles et législatives précédentes, a reculé. L’usure du pouvoir a favorisé notamment les sociaux-démocrates. Le choix des partis albanais sera prépondérant. Il est probable qu’ils soutiennent davantage le SDSM. Cela dépendra aussi de l’offre que leur proposera le premier ministre sortant Grouevski.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)</span></strong></p></div></div></div>
Ferrierhttp://thomasferrier.hautetfort.com/about.htmlLa Macédoine entre droite nationale et gauche sociale-démocrate.tag:thomasferrier.hautetfort.com,2016-12-14:58866622016-12-14T00:21:30+01:002016-12-14T00:21:30+01:00 Le 11 décembre 2016, les Roumains n’étaient pas les seuls à voter. Dans...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/00/01/3571613594.png" alt="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/00/01/3571613594.png" /></p><p style="text-align: justify;">Le 11 décembre 2016, les Roumains n’étaient pas les seuls à voter. Dans la Macédoine voisine, les électeurs étaient également appelés aux urnes. Le choix était entre le VMRO-DPMNE, une droite élargie prônant l’unité nationale macédonienne et allant du centre-droit à l’extrême-droite, dirigée par Nikola Grouevski, et la gauche modérée incarnée par le SDSM (Union Sociale-Démocrate). Le VMRO-DPMNE, bien que reculant de quatre points, a obtenu 39,4% des voix, demeurant le premier parti du pays mais de peu. Le SDSM, avec 37,9% des voix, progresse de douze points. Le VMRO-DPMNE n’obtient que 51 sièges contre 49 sièges pour la SDSM, la majorité étant à 60 sièges.<br /><br />Bien que vainqueur en nombre de voix, le VMRO-DPMNE pourrait perdre le pouvoir. Cela dépend des différentes formations politiques albanaises. Quatre partis, dont le DUI (7,5% des voix, - 6 points, 10 sièges), le Besa (mouvement conservateur albanais, 5,02% des voix, 5 sièges), l’Alliance pour les Albanais (3,05%, 3 sièges) et le Parti Démocrate des Albanais (2,69%, 2 sièges, -5) se partagent ainsi le vote albanais et pourraient permettre à un des deux partis principaux de s’imposer en définitive. La division entre Macédoniens slaves offre ainsi à la communauté albanaise (35% des habitants) un rôle pivot, celui d’élire le roi.<br /><br />Le VMRO-Parti du Peuple, mouvement national-conservateur indépendant, proche de la droite nationale, obtient 2,13% des voix (+0,63), échoue en revanche à peser sur le résultat du scrutin et à faire rentrer un ou plusieurs représentants à l’assemblée. « La Gauche », mouvement plus radical, n’obtient quant à elle que 1,05% des voix, les autres formations politiques étant enore plus marginales.<br /><br />En conclusion, on peut dire que le VMRO-DPMNE, qui avait gagné les élections présidentielles et législatives précédentes, a reculé. L’usure du pouvoir a favorisé notamment les sociaux-démocrates. Le choix des partis albanais sera prépondérant. Il est probable qu’ils soutiennent davantage le SDSM. Cela dépendra aussi de l’offre que leur proposera le premier ministre sortant Grouevski.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)</strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGeorge Soros veut détruire la Macédoinetag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-06-07:58111042016-06-07T00:05:00+02:002016-06-07T00:05:00+02:00 George Soros veut détruire la Macédoine, son nom, sa langue et son...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5388193" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2762582224.jpg" alt="maced98-714x475.jpg" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>George Soros veut détruire la Macédoine, son nom, sa langue et son identité</strong></span></h1><div class="news-info" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Auteur : <a style="color: #999999;" href="http://katehon.com/article/george-soros-wants-destroy-macedonia-its-name-language-and-identity" target="_blank">Slobodan Tomic</a> </span></strong></span></div><div class="news-info" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://zejournal.mobi</span> </span></strong></span></div><div class="news-text" style="margin-top: 10px;" align="justify"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le 5 juin, la Macédoine devra faire face à des élections législatives anticipées. Ces deux dernières années, les puissances occidentales, y compris l’UE et les USA, ont tenté d’évincer la direction macédonienne actuelle. Slobodan Tomic, un publiciste et analyste indépendant macédonien, a partagé avec nous son évaluation de la situation politique dans le pays avant les élections à venir.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Sur la politique étrangère macédonienne multi-vecteur</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">En fait, je voudrais dire que les Macédoniens sont des partenaires amicaux pour les quatre points de la boussole. Nous ne pouvons pas être ennemis avec l’Amérique, et nous ne pouvons pas être ennemis avec la Russie, la Chine ou tout autre. La Macédoine ouvre ses portes aux quatre coins du monde. Normalement, la forme principale de notre coopération est de rester neutres entre les deux côtés. La Macédoine a construit une très bonne relation avec les Américains, puisque nous avons signé un accord de coopération technique, etc., mais nous avons aussi une très bonne coopération avec la Russie, surtout maintenant. Notre Premier ministre, Nikola Gruevski, a réformé complètement la mentalité de la République de Macédoine. En Macédoine, nous n’avons qu’un seul problème: les soi-disant ONG ou sociétés non gouvernementales. Ce sont des organisations mauvaises puisque, selon l’opinion publique, George Soros est la véritable personne qui veut détruire notre pays, son nom, sa langue et son identité.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">La Macédoine veut continuer à coopérer avec tout le monde. Nous sommes également très heureux d’avoir de bonnes relations avec la Russie. M. Gruevski a ouvert plus de portes pour le groupe BRICS.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Sur les manifestations anti-gouvernementales</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ces protestations ont bien sûr été organisées par Soros [et ses affiliés, NdT]. Je tiens à faire cette déclaration, parce que nous, l’électorat, avons payé le prix pour une soi-disant révolution de couleur. Ces révolutions de couleur ont commencé, comme vous le savez, en Afrique du Nord. Nous savons ce qui est arrivé ensuite en Égypte, en Algérie, au Maroc et en Libye. Cette organisation, cette soi-disant «organisation de la société ouverte» auto-proclamée, a organisé des manifestations en Macédoine. Elle a suivi le même scénario qu’en Ukraine [sauf le coup d’État armé, NdT]. Comme je l’ai déjà dit, Nikola Gruevski était un Premier ministre très intelligent, car il a décidé de démissionner après tant de messages de la soi-disant communauté internationale, qui l’a averti : «Si vous voulez adhérer à l’OTAN, vous devez changer le nom de votre pays.» La Grèce est la raison pour laquelle on veut nous forcer la main. En attendant, nous pouvons être membre de l’UE, et la Macédoine a fait beaucoup au cours des 10 dernières années, atteignant une position élevée en tant que pays.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Mais je voudrais dire que M. Gruevski est un politicien très intelligent, pragmatique et un bourreau de travail. Il n’y a pas d’autres politiciens dans la région comme lui. Il a apporté de nombreuses usines en Macédoine, ainsi que des investissements et de nombreuses nouvelles entreprises, au point que le chômage est tombé à 12% – ce qui est un énorme progrès.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pourquoi l’UE veut-elle renverser le gouvernement Gruevski?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">La Macédoine est un exemple réel d’un pays multiculturel qui n’est pas membre de l’UE. Tous les pays peuvent apprendre de nous avec un réel multiculturalisme et une grande tolérance. M. Gruevski a eu le courage d’inviter le groupe des BRICS en Macédoine, ce qui est la raison pour laquelle nos soi-disant amis occidentaux sont si nerveux. Donc, ils ont commencé une nouvelle stratégie pour la Macédoine. Dans la vraie politique, il n’y a pas de place pour les émotions. En politique, il n’y a que des intérêts.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">La Macédoine occupe une position cruciale, et elle est une porte d’entrée pour la stabilité et la prospérité. La Macédoine a en fait sauvé l’UE d’une grande partie du problème des réfugiés. Bien qu’elle soit un petit pays européen, la Macédoine est donc très importante.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Mais qu’avons-nous reçu en retour? L’Europe utilise toujours la politique du bâton et de la carotte. Nous avons reçu le bâton, pas la carotte, à chaque fois. Ceci est la raison pour laquelle je ne ferai jamais confiance à l’UE.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">L’opposition en Macédoine est une marionnette contrôlée par l’Occident. Ce sont des criminels, qui parlent d’attraper les criminels! C’est une situation anachronique. Et ces gens sont prêts à changer le nom du pays lui-même – c’est ce qui se passe en Macédoine.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Note de l’auteur</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le peuple macédonien possède quelque chose de très intéressant. Les autorités ont fait une recherche génétique avec l’institut IGENEA en Suisse. Selon cette enquête génétique menée sur les origines des nations européennes, 30% des Macédoniens à l’époque actuelle de la République de Macédoine sont des populations autochtones dont les racines remontent aux anciens Macédoniens. Mais ceci est un très gros problème pour les personnes qui ont des problèmes avec les pays dits pacifiques et qui veulent détruire la Macédoine – la faire disparaître de la carte géopolitique. Ils veulent tuer notre identité, notre nom. Ils veulent – les États-Unis, l’Allemagne, la France, etc. – faire des expériences avec nous.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Je voudrais souligner que le peuple macédonien est maintenant complètement réveillé. Nous ne sommes pas les mêmes Macédoniens qui ont été contraints par le régime de Tito. Nous sommes des Macédoniens et pas une autre nation. Les grands pays aiment à manipuler la Grèce et à la forcer à agir contre la Macédoine dans les médias.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Mais nous sommes Macédoniens et nous ne changerons jamais notre nom ou notre identité. Nous sommes nés Macédoniens, et nous pouvons mourir comme Macédoniens. Nous ne faisons pas de caprice pour profiter de la communauté internationale ou d’alliances comme l’OTAN. Demain, l’UE pourrait exploser comme un ballon, et l’OTAN le pourrait aussi. Ce n’est pas une alliance pacifique – elle organise des attentats, etc. Pourtant, la Macédoine est un pays pacifique, et nous ne sommes les ennemis de personne, pas même des pays de l’OTAN.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Nadine pour le Saker Francophone</span></strong></p><div style="color: #666666; text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Source : <a style="color: #999999;" href="http://katehon.com/article/george-soros-wants-destroy-macedonia-its-name-language-and-identity" target="_blank">Katehon (Etats-Unis)</a></span></strong></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlPulverfass Mazedonientag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-05-15:56219102015-05-15T00:05:00+02:002015-05-15T00:05:00+02:00 Pulverfass Mazedonien von Frank Marten Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5039869" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1713139303.JPG" alt="MACEDONIA-POLICE_0_0.JPG" /></p><h2 class="itemTitle" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Pulverfass Mazedonien</strong></span></h2><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> <span class="itemAuthor">von Frank Marten</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span class="itemAuthor" style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: large;">Ex: http://www.blauenarzisse.de</span> </span></strong></span></p><div class="itemIntroText" style="text-align: left;"><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Am Wochenende lieferten sich mazedonische Streitkräfte mit albanischen Separatisten Feuergefechte. Mazedonien droht ein neuer Bürgerkrieg. Balkan-Experte Frank Marten zu den historischen und ethnischen Hintergründen.</span></strong></span></p></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span class="letter">D</span>ie Vergangenheit scheint den kleinen Balkanstaat fest im Griff zu haben. <span class="numbers">22</span> Tote, Dutzende Verletzte und zahlreiche zerstörte Bauten gab es am Wochenende – das erinnert an scheinbar längst vergangene Zeiten. Der Zwischenfall vor einigen Tagen im mazedonischen Städtchen Kumanovo könnte ein schlechtes Omen für die Zukunft Mazedoniens sein.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Der Vielvölkerstaat Mazedonien</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Wer diesen Konflikt verstehen will, muss die ethnische Zusammensetzung des Landes betrachten. Die Bevölkerung der Republik Mazedoniens ist heterogen aufgeteilt: Knapp <span class="numbers">64</span> Prozent sehen sich als slawische Mazedonier, die vor allem im Süden, im Westen und im Zentrum des Landes ansässig sind. Rund <span class="numbers">25</span> Prozent der in der kleinen Republik lebenden Bevölkerung sind dagegen Albaner, die vor allem im Osten des Landes und an den Grenzen zum Kosovo und der Republik Albanien leben. Als politisches und kulturelles Zentrum dieser großen Minderheit gilt die Stadt Tetovo im Nordwesten des Landes an der Grenze zum Kosovo. Es handelt sich um die drittgrößte Stadt Mazedoniens.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dementsprechend ist es nicht verwunderlich, dass gerade dort die Idee der Separation albanischer Gebiete von Mazedonien die meisten Anhänger findet. Beflügelt von dem Erfolg der „Befreiungsarmee des Kosovo“ (<span class="caps">UCK</span>) gründete sich um die Jahrtausendwende ein mazedonischer Ableger. Dessen Ziel war die Lossagung der albanisch besiedelten Gebiete Mazedoniens und der Anschluss dieser Gebiete an Albanien. Besonders umkämpft waren <span class="numbers">2001</span> die Gebiete rund um Tetovo und das Grenzgebiet zum Kosovo sowie zur Republik Albanien.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die UCK im Kosovo</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In den knapp sechsmonatigen Kämpfen zwischen albanischen Separatisten und mazedonischen Sicherheitskräften begingen beide Seiten schwere Menschenrechtsverletzungen gegenüber der anderen Ethnie und ihren sakralen Bauten. Denn die Mehrheit der albanischen Mazedonier sind Muslime. Beendet wurde der Aufstand durch den Vertrag von Ohrid vom August <span class="numbers">2001</span>. Dieser gab den Albanern mehr Rechte als jemals zuvor in der mazedonischen Geschichte. Beispielsweise wurde die albanische Sprache nun als Kommunalsprache anerkennt. Gebieten mit eine überwiegend albanisch sprechenden Bevölkerung wurden im Rahmen des Abkommens mehr Selbstverwaltung und Entscheidungsgewalt eingeräumt.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Das Abkommen beendete zwar das Blutvergießen, nicht jedoch das durch den Aufstand ausgelöste Misstrauen zwischen den Ethnien. Der frühere mazedonische UCK-Chef Ali Ahmeti gründete nach dem Aufstand die albanische Partei „Demokratische Union für Integration“, die die drittgrößte Partei im Land darstellt. Sie hat sich die Ausweitung der Rechte der Albaner auf die Fahnen geschrieben. Dennoch sei angemerkt, dass Ahmeti zu den eher moderaten Kräften gehört und auf Wahlen anstatt Blutvergießen setzt.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die demographische Landnahme</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Der überwiegende Teil der Mazedonier fürchtet eine Übernahme ihres Landes durch die albanische Minderheit. Schon jetzt bekommen albanische Mütter wesentlich mehr Kinder als mazedonische Frauen. Und dieser Prozess scheint sich ohne Unterbrechung fortzusetzen. Das Misstrauen auf beiden Seiten ist hoch. Knapp sieben Jahre nach der Beendigung des Aufstandes wurde im albanisch besiedelten Bezirk der Hauptstadt Skopje das „Museum der Freiheit“ eröffnet. Es sorgte vor allem mit der Zurschaustellung der Erfolge und Symbole der mazedonischen <span class="caps">UCK</span> für Furore innerhalb Mazedoniens.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Der Zwischenfall von Kumanovo bestärkte die Mazedonier in ihrem Misstrauen gegenüber den albanischen Nachbarn. Die <span class="caps">UCK</span>, die nach dem Aufstand von <span class="numbers">2001</span> von der Bildfläche verschwunden war, taucht nun wie der Phoenix aus der Asche mit einem lauten Donnerschlag wieder auf. Dennoch ist wenig über den Vorfall bekannt: Laut der mazedonischen Regierung sollte es sich um eine Razzia gegen albanische Separatisten gehandelt haben, die vor einigen Wochen einen Grenzposten zur albanischen Grenze für einige Stunden übernommen hatten.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Verschwörungen um Kumanovo</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Aus der Razzia entwickelte sich ein Feuergefecht zwischen den Separatisten und den mazedonischen Sicherheitskräften. Laut der mazedonischen Regierung, bestehend aus einer Koalition der christlich-konservativen <span class="caps">VMRO-DPMNE</span> mit der national-albanischen <span class="caps">DIU</span>, seien diese vom Ausland aus gesteuert worden. Doch dieser Aussage wird sowohl aus dem Kosovo als auch aus Albanien widersprochen. Manche Oppositionelle vermuten hinter dem Vorfall von Kumanovo jedoch ein Ablenkungsmanöver der umstrittenen Regierung.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Denn die steht seit Wochen unter dem Protest der Straße. Grund dafür sei die illegale Abhörung von knapp <span class="numbers">20</span>.<span class="numbers">000</span> kritischen Journalisten und Oppositionellen gewesen, so internationale Medienberichte. Bauscht die mazedonische Regierung den Vorfall also medial auf, um somit von ihren eigenen Schandtaten abzulenken?</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nachbarstaaten heizen den Konflikt an</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Wie dem auch sei – die Antwort der Nachbarstaaten ließ nicht lange auf sich warten. So kritisierten sowohl Albanien als auch das Kosovo die Vorgehensweise der mazedonischen Sicherheitskräfte. Sie forderten die mazedonische Regierung zur Einhaltung der Bestimmungen von Ohrid auf. Bulgarien, das sich als Schutzmacht Mazedoniens sieht, forderte eine lückenlose Aufklärung des Vorfalls. Diese Forderung teilt auch die Republik Serbien, die nach dem Vorfall bereits Polizeitruppen an der serbisch-mazedonischen Grenze stationierte. Dort geht die Angst vor einem „Großalbanien“ um. Denn die <span class="caps">UCK</span> fordert auch die Angliederung von Teilen Südserbiens an das von ihr angestrebte „Großalbanische Reich“.</span></strong> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Die Angst vor einem erneuten Aufstand der Albaner ist nicht unbegründet: Durch die desolate Wirtschaftslage des Balkanstaates und die um sich greifende Korruption teilen viele Albaner den Wunsch eines geeinigten Großalbaniens unter der Flagge des schwarzen Adlers. Die mazedonische Politik sollte sich nun ihrer desolaten Lage bewusst werden und die Probleme im Land, die sie teilweise selbst zu verantworten hat, mit demokratischen Mitteln bekämpfen: „Nein“ zum albanischen Separatismus, „Ja“ zur regionalen Selbstverwaltung unter dem Schutz des mazedonischen Staates. Das bismarcksche Prinzip von „Zuckerbrot und der Peitsche“ könnte auch im tiefsten Balkan funktionieren. Von einem erneuten Blutvergießen hat niemand etwas – weder die Albaner noch die Mazedonier.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Anm. d. Red.: <span style="color: #ffcc99;">BN-Autor Frank Marten hat mehrere Auslandsaufenthalte im Balkan, darunter auch im Kosovo und in Mazedonien, verbracht. <a title="Kosovo Reiseberichte" href="http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/item/5071-herz-des-stillen-kriegs" target="_self"><span style="color: #ffcc99;">Hier</span></a> berichtet er über seine Reise in den Kosovo.</span></span></strong></p>
jfvhttp://blogjfv.hautetfort.com/about.htmlLa Macédoine est-elle grecque ?tag:blogjfv.hautetfort.com,2015-01-29:55476062015-01-29T21:43:46+01:002015-01-29T21:43:46+01:00 Philippe II de Macédoine Jean-Nicolas Corvisier éditions Fayard...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;"><strong>Philippe II de Macédoine</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><strong>Jean-Nicolas Corvisier</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong>éditions Fayard</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Entre la Grèce et l'ancienne république </span><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">yougoslave de Macédoine l'histoire est utilisée et tiraillée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Jean-Nicolas Corvisier n'a pas de doute sur le caractère hellène des Macédoniens. Deux preuves : leur participation aux Jeux Olympiques, et leur sentiment de supériorité à l'égard des barbares. Et s'ils ne parlaient pas tout à fait la même langue, ils n'avaientt pas besoin d'interprètes .</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Philippe II de Macédoine sera même l'unificateur de la Grèce, après sa courte victoire à Chéronée. Il sera d'autant plus magnanime à l'égard des vaincus qu'il avait besoin d'eux pour s'attaquer à l'Empire perse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Afin de garder le sens de la mesure, après Chéronée, il se fait répéter chaque matin par un esclave qu'il n'est qu'un homme. Bonne habitude qui sera reprise par les vainqueurs romains.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Pour parvenir à ses fins : armée de métier, nouvelle organisation des phalanges, armement moderne, création d'une marine de guerre, et surtout des "informateurs" partout.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Et avant l'usage de la force : l'intimidation, la diplomatie, pour diviser les adversaires, la duplicité, le mensonge, la trahison, et surtout la corruption dans une totale absence de scrupule.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">"Toute cité, tout Etat d'importance n'hésitait pas à intervenir d'un bout à l'autre du monde grec, ni à s'immiscer dans les affaires intérieures d'une cité." "Dans la situation d'épuisement qui régnait entre les belligérants, il sut apparaître comme un sauveur."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Philippe II meurt assassiné par un de ses officiers alors qu'il préparait sa campagne contre l'Empire perse. Comme toujours dans ces cas là, à cette époque révolue, deux suspects majeurs : son épouse et son fils, Alexandre, qui deviendra "le Grand". A l'époque, personne n'a accusé de tous les maux sa fille Europe.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMardi 22 juillet 2014tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-07-22:54147452014-07-22T05:00:00+02:002014-07-22T05:00:00+02:00 Ste Marie Madeleine , pénitente Calendrier...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #990000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"><strong><span style="color: #008080;"><a title="Ste Marie Madeleine, pénitente" href="http://missel.free.fr/Sanctoral/07/22.php" target="_blank"><span style="color: #008080;">Ste Marie Madeleine</span></a></span><span style="color: #000000;">, pénitente</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"> <img id="media-4635300" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/1207298751.jpg" alt="Sainte,Marie Madeleine,pénitente,Syntyche,Syntykhé,Syntychès,Eglise,Philippes,Macédoine,Saint,Platon,jeune,martyr,Ancyre,Galatie,Théophile,Chypre,Cyrille,évêque,Antioche,Syrie,Ménelé,Meneleus de Ménat,Mouvier,abbé,Ménat,Auvergne,Wandrille,monastère,Fontenelle,forêt de Jumièges,Laurent,Lorenzo,de Brindisi,prêtre,confesseur,dies natalis,Lisbonne,Joseph,comte,Scythopolis,Palestine,Saints,Martyrs Massilitains,Tunisie,Panchaire,Pancaire,Panchère,Besançon,Lewine,vierge,martyre,Angleterre,Anastase,moine,monts,Caucase,Baudry,Beaufroi,fondateur,abbaye,Montfaucon,Verdun,diocèse,Bourges,Berry,Jérôme,Girolamo,Pavie,Lombardie,Gautier,Gualtero,Lodi,Bienheureux,Augustin,Agostino,Fangi de Biella,Venise,Philippe,Philip,Evans,Jean,John,Lloyd,martyrs,Cardiff,pays de Galles,Corneille de Pereyaslav,moine,saints Boris et Gelb,Jacques Lombardie,curé,Saint-Hilaire-de-Foissac,Corrèze,Rochefort,Anne Wang,Lucie Wang Wangzhi,André Wang Triaquing,Marie Wang Lizhi,province,Hebei,Chine,Bienheureuse,María Inés Teresa,del Santísimo Sacramento,fondatrice,Mexique,Californie,Rome" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2014_07.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.htmlL'Europe est morte à Pristinatag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2014-06-02:53782192014-06-02T00:00:00+02:002014-06-02T00:00:00+02:00 Lorsque se déclenchent les événements du Kosovo qui défraient la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/707774826.jpg" target="_blank"><img id="media-4572635" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/690710093.jpg" alt="kosovo.jpg" /></a>Lorsque se déclenchent les événements du Kosovo qui défraient la chronique à l'automne 1998, Jacques Hogard est officier supérieur en service au Commandement des Opérations Spéciales. C'est ainsi qu'au tout début de 1999, il prend le commandement du Groupement interarmées des forces spéciales qui sera engagé par la France en Macédoine puis au Kosovo, aux côtés de nos alliés américains, britanniques, allemands et italiens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;">Après plusieurs mois de suspens, la guerre est en effet déclenchée par l'OTAN contre la Serbie le 23 mars 1999 après l'échec des négociations de Rambouillet. Ce que Jacques Hogard et ses hommes découvrent alors sur le terrain ne correspond en rien à ce qu'en disent les médias occidentaux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;">Homme de caractère et aux convictions trempées, le colonel Hogard va vivre cette ultime opération au Kosovo de manière intense. Elle lui laissera le sentiment amer d'un engagement irresponsable dans un conflit injuste, symbole de tous les échecs et reniements français et européens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;">Il livre dans son ouvrage son témoignage au travers d'un essai court, argumenté et percutant. A l'image du militaire qu'il fut.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: medium;">‡ L'Europe est morte à Pristina. Guerre du Kosovo, printemps-été 1999, Jacques Hogard, éditions Hugo Doc, 2014, 128 p. (12,95 €).</span></strong></span></p></blockquote>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlLundi 22 juillet 2013tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-07-22:51264892013-07-22T08:39:00+02:002013-07-22T08:39:00+02:00 Ste Marie Madeleine , pénitente Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #008080;"><a title="Ste Marie-Madeleine, pénitente" href="http://missel.free.fr/Sanctoral/07/22.php" target="_blank"><span style="color: #008080;">Ste Marie Madeleine</span></a></span>, pénitente</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"><strong><a title="calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2013_06.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGreater Albania: a United States project against the Orthodox world?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-04-03:50241152013-04-03T00:08:00+02:002013-04-03T00:08:00+02:00 Greater Albania: a United States project against the Orthodox world?...
<h1 class="entry-title-page" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>Greater Albania: a United States project against the Orthodox world?</strong></span></h1><p class="entry-title-page" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Alexandre LATSA</span></strong></span></p><p class="entry-title-page" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://alexandrelatsa.ru/"><span style="color: #c0c0c0;">http://alexandrelatsa.ru/</span></a> </span></strong></span></p><div id="container_bg"><div id="content" class="left"><div class="entry-content"><div id="post-43" class="post-43 post type-post status-publish format-standard hentry category-articles-in-english"><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><img id="media-4027564" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3447350849.gif" alt="aacllg.gif" />Wednesday, December 5, 2012, the Albanian Prime Minister Sali Berisha advocated granting Albanian citizenship to all Albanians, wherever they reside. This statement was made during a visit of the city of Vlora where the independence of the Albanian state was declared, only 100 years ago. At the time Albania had just liberated itself from Ottoman rule.</span></strong><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><br /></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">This declaration follows a separate statement, collective this time, that Sali Berisha had made with his Kosovar counterpart Hashim Thaci a few weeks ago, promising the union of all Albanians. The place was, I must say, well chosen since the vast majority of the inhabitants of Kosovo today are of Albanian origin, which has not always been the case.</span></strong></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">During the Balkan War in 1913, Serbs still constitute the majority of the population. In 1941, Kosovo is attached to the Greater Albania (already) fascist Italian protectorate. After the war, Tito would prohibit Albanian immigration since Yugoslavia, according to him, could be strong only if Serbia were as weak as possible. In 1974, it is he who attributes to Kosovo autonomous province status which would be removed by Slobodan Milosevic in 1989, while the Serbs already composed no more than 15% of the population.</span></strong></p><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">When in 2008 Kosovo declares independence, nearly a decade after the Western military intervention, few commentators call attention to the dominant «Albanity» of this new small state. On the contrary, it is a time of real celebration for that supposedly oppressed people who finally gained freedom. In most Western countries and the European Union, the recognition is instantaneous, without any question being raised about the treatment of the Serb minority and the future that awaited it, despite the terrible precedent of 2004, when Christians were victims of pogroms, burned down churches, and the violation of their most basic human rights. It is true that Europe, sorry the European Union, at that time had other priorities: the essential organization of gay pride in Belgrade.</span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">It took only 4 years for the farce of Kosovo’s independence to finally emerge publicly. Only 4 years for the Albanian Prime Minister to prove the Serb nationalists right when they consistenly maintained that it was not Kosovars (the inhabitants of the Kosovo region being Serbs) they were facing but well and truly Shqiptars, in a new episode of the ancient conflict in the Balkans that has pitted for nearly 6 centuries the Orthodox Slavs against the sons of the Ottoman Empire converts.</span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Western support for the creation of Kosovo and hostility against Serbia may seem completely inexplicable. Yet from 1991 to 2008, U.S. strategists have been led by a single logic: the destruction of Serbia, to debilitate her as much as possible for the inevitable historical moment in the future when she would again turn to Russia.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><a class="fancybox" href="http://2.bp.blogspot.com/-W6nij0wKTYg/UOvTflziJ9I/AAAAAAAAJhA/mwmq6XbJb1A/s1600/kosovo-2-f7027-2-cf5e8-e637b.jpg" rel="gallery"><span style="color: #c0c0c0;"><img src="http://2.bp.blogspot.com/-W6nij0wKTYg/UOvTflziJ9I/AAAAAAAAJhA/mwmq6XbJb1A/s320/kosovo-2-f7027-2-cf5e8-e637b.jpg" alt="" width="320" height="244" border="0" /></span></a></span></strong></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Of course, it was necessary at the same time to also devitalize Russia. If, from 1991 to 2000, a military and media war was waged against Milosevic’s Serbia with the aim of annihilating it, an economic and moral war was being unleashed against Yeltsin’s Russia. The crusade against the communist world has turned into a crusade against the Orthodox world, and essentially against its most sovereign political nerve center: Russia.</span></strong></p><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">The theoretician of Russia’s containment in Eurasia, Zbigniew Brzezinski, said himself in 2007 that «<em>After the collapse of the USSR, the main enemy of the USA will be the Russian Orthodox Church</em>.» The creation of Greater Albania can probably be seen in this historical and geostrategic light. It is like tossing a new match, one that could create a spark and start a new fire in the Balkan inferno. This fire would result in the further weakening of Europe, but also deepen the destabilization of the Orthodox world (Macedonia, Greece, Montenegro, Serbia …) and curb its rapprochement with Russia. Indirectly, it is Russia’s influence in Eastern Europe that would be challenged, and therefore its rapprochement with Western Europe. In doing so, the United States would once again achieve their primary objective: to prevent a rapprochement between continental Europe and the Catholic and Orthodox worlds.</span></strong><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><br /></span></strong></div></div></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'Europe est en proie à une islamisation forcée à ses portestag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-05-17:47160452012-05-17T00:17:00+02:002012-05-17T00:17:00+02:00 L'Europe est en proie à une islamisation forcée à ses portes....
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3582215" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/79566526.gif" alt="macedoine-map-ethnik.gif" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong><a href="http://mbm.hautetfort.com/archive/2012/05/14/l-europe.html"><span style="color: #ff6600;">L'Europe est en proie à une islamisation forcée à ses portes. Les Balkans sont victimes d'une radicalisation financée par l'Arabie Saoudite.</span></a></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong>Des manifestations qui témoigneraient de l’émergence d’un islam radical en Macédoine</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les Albanais de Macédoine se sont rassemblés dans plusieurs villes du pays vendredi (11 mai) pour protester contre l’arrestation de suspects lors d’une opération de police dans une affaire de quintuple meurtre. La presse régionale a interprété ces manifestations comme un signe de la radicalisation des islamistes du pays.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Des milliers de personnes d'ethnie albanaise ont manifesté contre l'arrestation de trois hommes accusés d'avoir tué cinq Macédoniens le mois dernier.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les photos montrent de nombreux manifestants qui brandissent des drapeaux saoudiens, certains portant des T-shirts avec des inscriptions comme « L'Islam dominera le monde ».</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le 13 avril dernier, <a href="http://www.euractiv.com/fr/elargissement/les-tensions-ethniques-montent-un-cran-en-mac-doine-news-512229"><span style="color: #c0c0c0;">les corps de cinq pêcheurs macédoniens ont été découverts</span></a> près d'un lac du village de Smiljkovci, au nord de Skopje. Quatre des victimes avaient autour de 20 ans. Le cinquième homme avait environ 40 ans. Le 1<sup>er</sup>mai, la police a arrêté 20 personnes suspectées du quintuple meurtre, y compris des islamistes radicaux qui se seraient battus aux côtés des talibans en Afghanistan.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les manifestants ont scandé des slogans tels que « UCK » (l'ancien mouvement de libération du Kosovo dans les années 1990), « On se retrouvera dans les montagnes » et « La Grande Albanie ». Ils auraient également jeté des pierres aux forces de police, a rapporté le <em>SETimes</em>.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ce site d'information a en outre affirmé que les manifestants avaient attaqué les bureaux de la municipalité de Skopje dont le maire, Izet Medziti, appartient au parti albanais de l'Union démocratique pour l'intégration (DUI). « Ils ne veulent clairement pas coexister : leurs slogans trahissent l'objectif d'abuser de l'Islam pour créer un Etat purement ethnique qui alimenterait les conflits dans la région. Les slogans en faveur du Parti démocratique des Albanais trahissent également l'implication de certains partis politiques qui souhaitent profiter de cet abus de la religion », a déclaré au <em>SETimes</em> Ivan Babanovski, ancien professeur d'études stratégiques et de sécurités.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L'agence de presse serbe <em>Tanjug</em> a rapporté que les manifestants portaient des bannières critiquant le gouvernement macédonien et le premier ministre, Nikola Gruevski, qu'ils ont qualifiés de « terroriste » et de « <em>Chetnik</em> » en référence au mouvement nationaliste serbe qui a usé de la tactique de la terreur contre les musulmans. Ils ont traité les membres des forces de police de meurtriers.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Sur leurs bannières, les manifestants ont également écrit que les Serbes et les Macédoniens étaient responsables du meurtre des cinq hommes.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Des manifestations auraient également eu lieu dans les villes de Gostivar et Tetovo.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nombreux sont les experts et les Macédoniens qui pensent que ces manifestations ont pour but de déstabiliser la Macédoine en amont du sommet de l'OTAN à Chicago les 20 et 21 mai prochains. <a href="http://www.euractiv.com/fr/elargissement/macdoine-revers-otan-pourrait-compromettre-candidature-ue/article-171344"><span style="color: #c0c0c0;">L'adhésion à l'OTAN de la Macédoine a été bloquée en 2008</span></a> suite à un conflit toponymique entre Athènes et Skopje.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Certains experts craignent aujourd'hui que les Albanais de Macédoine tentent à nouveau de créer un Etat albanais à l'ouest du pays.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Selon des professionnels de la sécurité, environ 5000 islamistes aguerris des guerres en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo et du précédent conflit en Macédoine vivent dans la région.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dvezad Galijašević, un membre de l'équipe d'experts d'Europe du Sud-est pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, a déclaré à <em>SETimes</em> que les adeptes du wahhabisme étaient bien plus nombreux. Il a expliqué que les pays de la région devraient rompre les circuits financiers du wahhabisme et arrêter les leaders et les membres les plus importants de ces mouvements qui promeuvent la violence.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">EurActiv.com - traduit de l'anglais par Amandine Gillet</span></strong></p><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlFyrom: ancora violenze interetnichetag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-05-16:47159932012-05-16T00:10:00+02:002012-05-16T00:10:00+02:00 Fyrom: ancora violenze interetniche Le milizie albanesi si...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3582143" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3820872974.jpg" alt="mkcarte.jpg" /></p><h1 class="header" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;">Fyrom: ancora violenze interetniche </span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #99cc00;"><span class="sottotitolo"> Le milizie albanesi si riarmano. Sale la tensione con i macedoni </span></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span class="textnero" style="color: #c0c0c0;"> Andrea Perrone</span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #c0c0c0;">Ex: http://www.rinascita.eu/</span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Sale ancora la tensione interetnica nella Fyrom, dopo la strage di Pasqua. E così undici anni dopo la guerra di riaccendono le tensioni interetniche tra macedoni e albanesi, tanto che sono previste una serie di manifestazioni in contemporanea tra maggioranza slava e minoranza albanese. è comunque importante ricordare che gli albanesi nella Fyrom rappresentano circa il 30 per cento della popolazione, pronti a realizzare armi in pugno la “Grande Albania”.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> La situazione è quindi in rapida evoluzione e le tensioni non sono escluse. Come ha riferito venerdì il portale specializzato Balkaninsight, “attivisti albanesi stanno utilizzando di Tweeter e Facebook per organizzare proteste a Skopje, Tetovo, Gostivar, Deba, Struga subito dopo la preghiera di mezzogiorno del venerdì”, ovvero in città dove è prevalente la presenza albanese. Il riferimento è alla maxi operazione del primo maggio scorso, che ha portato all'arresto di una ventina di presunti estremisti islamici, ex combattenti in Afganistan e Pakistan, ma detentori di passaporto di Skopje. Tra questi, secondo le autorità macedoni, vi sarebbero anche alcuni dei presunti autori dell’ormai tristemente nota strage di Pasqua, in cui morirono quattro giovani macedoni e un quinto adulto, uccisi da colpi d’arma da fuoco, presso un laghetto alle porte di Skopje. Secondo indiscrezioni quel crimine venne compiuto proprio da albanesi. D’altronde le tensioni interetniche non sono una novità per questo Paese dei Balcani, ma a preoccupare è l’escalation di violenze nei primi mesi del 2012 dovrebbe far ripensare a quello che è il contesto macedone, dove vivono circa due milioni di abitanti un quarto dei quali albanesi stabiliti principalmente nel nord. Anche i dati sono fonte di tensioni etniche che si riverberano nell’ambito della politica, tanto che il censimento dello scorso ottobre è stato annullato per le diverse interpretazioni di metodologia tra i due partiti di governo, il Vmro del premier conservatore Nikola Gruevski e il Dui di Ali Ahmeti, che da leader dell’Uck macedone, sigla del terrorismo albanese, durante gli scontri del 2001 è diventato il punto di riferimento della minoranza albanese. In più non bisogna dimenticare che le milizie albanesi sono ancora una realtà in grado di seminare paura, tra queste spicca l’Aksh, esercito nazionale albanese, un gruppo paramilitare che ha come obiettivo l’unificazione di Kosovo, Albania e parte della Macedonia. Per non smentirsi, infatti, poche settimane fa, il 17 marzo, l’Aksh ha emesso un comunicato in cui afferma di aver riattivato le sue strutture militari. A conferma che il sogno della “Grande Albania” potrebbe non essere una visione onirica, ma la dura realtà.</span></strong><br /> <br /><strong><span class="textnero" style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <br />12 Maggio 2012 12:00:00 - http://www.rinascita.eu/index.php?action=news&id=14830 </span></strong></p>
Yves Daoudalhttp://yvesdaoudal.hautetfort.com/about.htmlLa montée de l’islamisme en Macédoinetag:yvesdaoudal.hautetfort.com,2012-02-02:45842072012-02-02T15:55:58+01:002012-02-02T15:55:58+01:00 La petite ville de Vevcani, en Macédoine, sur la frontière albanaise, est...
<p><span style="font-size: small;">La petite ville de Vevcani, en Macédoine, sur la frontière albanaise, est une ville chrétienne environnée de villages musulmans d’ethnie albanaise. Elle est connue pour sa fête du 13 janvier, pendant laquelle les habitants se déguisent et portent des masques. Il s’agit manifestement d’une très ancienne fête païenne, qui fut christianisée, et qui célèbre le nouvel an orthodoxe. On y exorcise les mauvais esprits et on s’y moque des démons. Jusqu’ici la fête, qui attire des milliers de visiteurs, s’était toujours déroulée sans problème. Cette année, elle s’est terminée par l’incendie de l’église Saint Nicolas. Ce sont des musulmans qui ont mis le feu, pour protester contre le fait que, selon eux, des participants à la fête avaient revêtu une burqa et se moquaient du Coran. Les pompiers ont pu éteindre le feu avant qu’il détruise les icônes, paraît-il réputées. Seule une partie du toit a brûlé.</span></p><p><span style="font-size: small;">Samedi dernier, des manifestants musulmans avaient caillassé un bus. Ils avaient dégradé un drapeau macédonien devant un bâtiment municipal de Struga (la grande ville la plus proche de Vevcani), et l’avaient remplacé par un drapeau saoudien. Le même jour, une croix devant l’église du village voisin de Labunista a été détruite…</span></p>
Yves Daoudalhttp://yvesdaoudal.hautetfort.com/about.htmlUne Macédoine épicéetag:yvesdaoudal.hautetfort.com,2010-08-11:28557402010-08-11T11:49:05+02:002010-08-11T11:49:05+02:00 Le gouvernement macédonien a désigné son nouveau représentant permanent...
<p><span style="font-size: small;">Le gouvernement macédonien a désigné son nouveau représentant permanent auprès de l’OTAN : Martin Trenevski, qui prendra ses fonctions le 1<sup>er</sup> septembre.</span></p> <p><span style="font-size: small;">Présentant son programme devant le Parlement, Martin Trenevski a déclaré que l’OTAN se livre à « une agression politique et économique » contre son pays en soutenant la Grèce dans la dispute sur le nom de Macédoine. Il a ajouté qu’il demandera à l’OTAN de « rectifier les conclusions du sommet de Bucarest et de modifier sa position vis-à-vis de la Macédoine ». Les conclusions du sommet de Bucarest (avril 2008), qui demandent à la Macédoine de changer de nom si elle veut rejoindre l’OTAN, sont une « approche bureaucratique du problème » qui est devenue « une position politique de l’Alliance ».</span></p> <p><span style="font-size: small;">Et pour faire bonne mesure il a souligné que l’OTAN fait face à une sérieuse crise géopolitique et militaire, notamment en Afghanistan où elle accuse de lourdes pertes…</span></p> <p><span style="font-size: small;">Un ambassadeur auprès de l’OTAN qui critique violemment l’OTAN avant même d’entrer en fonction, c’est du jamais vu.</span></p> <p><span style="font-size: small;">L’opposition socialiste proteste contre les propos de Martin Trenevski et contre le gouvernement, jugeant que l’ambassadeur est chargé de dire tout haut ce que le gouvernement ne dit même pas tout bas.</span></p> <p><span style="font-size: small;">L’adhésion de la Macédoine à l’UE et à l’OTAN est bloquée par la Grèce, qui a fait valoir son point de vue au sommet de Bucarest.</span></p> <p><span style="font-size: small;">Contrairement à ce qu’on pourrait croire chez nous, l’appellation grotesque d’ « Ancienne République yougoslave de Macédoine » (ARYM, en anglais FYROM) utilisée dans l’UE n’est pas l’appellation officielle du pays sur le plan international dans l’attente d’une résolution du conflit : 113 pays (dont les Etats-Unis, la Russie, la Chine, etc.) utilisent le nom de « République de Macédoine », qui est le nom du pays dans sa Constitution.</span></p> <p><span style="font-size: small;">Pendant longtemps, la Macédoine refusait d’adopter tout nom où n’apparaîtrait pas le mot « Macédoine », et la Grèce refusait tout nom comportant le mot « Macédoine », considérant que la seule Macédoine est la province grecque qui porte ce nom.</span></p> <p><span style="font-size: small;">Il semble que la situation ait récemment changé. Un journal grec écrivait le 14 juin dernier que les deux pays pourraient s’accorder sur le nom de « Macédoine de Vardar » ou « République de Macédoine (Vardar) », du nom du fleuve qui traverse le pays (avant de traverser la Macédoine grecque sous le nom d’Axios…).</span></p>
Laurent de Boissieuhttp://www.ipolitique.fr/about.htmlLa vie politique en Macédoinetag:www.ipolitique.fr,2008-08-24:17636292008-08-24T18:35:00+02:002008-08-24T18:35:00+02:00 Nouveautés sur le site europe-politique.eu : la vie politique en...
<div style="text-align: left"><img src="http://www.europe-politique.eu/mk/mk1.gif" alt="mk1.gif" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p>Nouveautés sur le site europe-politique.eu : la <a target="_blank" href="http://www.europe-politique.eu/macedoine-politique.htm" title="Politique Macédoine">vie politique en Macédoine</a><br /> <br /> - <a target="_blank" href="http://www.europe-politique.eu/politique-macedoine.htm" title="gouvernements Macédoine">dirigeants et gouvernements macédoniens</a><br /> <br /> - <a target="_blank" href="http://www.europe-politique.eu/elections-macedoine.htm" title="élections Macédoine">élections en Macédoine</a><br /> <br /> - <a target="_blank" href="http://www.europe-politique.eu/partis-politiques-macedoine.htm" title="partis politiques Macédoine">partis politiques macédoniens</a></p>
centrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlMacédoinetag:eklektik.hautetfort.com,2007-02-13:8644602007-02-13T16:00:00+01:002007-02-13T16:00:00+01:00 Voici l'exemple d'un drapeau issu d'une grande polémique. Je ne vais pas...
<p align="justify"><img id="media-4369727" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/02/1462661964.png" alt="drapeau macédoine,vergina,veroia,alexandre le grand,macédoine,grèce" />Voici l'exemple d'un drapeau issu d'une grande polémique. Je ne vais pas entrer dans les détails historiques (<em>même si je suis historien de formation</em>) concernant la province historique de Macédoine. L'origine du nom est grecque (<em>Makédhonia</em>). Issue du démembrement de la Yougoslavie et indépendante depuis septembre 1991, la Macédoine (25.713 km²) entre en désaccord avec la Grèce qui lui reproche sa dénomination et son drapeau. En 1992, son 1er drapeau porte l'étoile de Vergina, symbole associé à Alexandre le Grand. La république comprend 38 % de la Macédoine historique, environ la moitié se trouve en Grèce, et moins du 10ème en Bulgarie. La Grèce considère que la Macédoine antique relève de sa propre histoire nationale et conteste à la nouvelle république le droit d'utiliser des référents à l'Antiquité [grecque]. Elle obtient gain de cause en 1995. L'"Ancienne République Yougoslave de Macédoine (appelation officielle) change de nom et modifie son drapeau. En anglais : "Former Yougoslav Republic of Macedonia". Toutefois, certains pays utilisent à titre officiel le nom "République de Macédoine" (Russie, Chine, USA). L'ONU a récemment proposé une nouvelle appelation : "Republika Makedonija - Skopje". Il semblerait que la Grèce soit prête à l'accepter. Par rapport à l'ancien drapeau qui comportait l'étoile de Vergina à 16 rayons (voir ci-dessous), au centre, le nouveau n'en comporte que 8. Vergina (<em>Aigéai</em>) est la première capitale du Royaume de Macédoine. Elle est située en Grèce, près de Veroia (Macédoine Centrale).</p><p align="justify"><img id="media-4369717" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/01/3179267108.png" alt="drapeau macédoine,vergina,veroia,alexandre le grand,macédoine,grèce" /></p>