Last posts on lâcheté2024-03-29T06:48:27+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/lâcheté/atom.xmlChristian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlDans la presse :tag:cottetemard.hautetfort.com,2018-06-12:60588662018-06-12T11:32:06+02:002018-06-12T11:32:06+02:00 Un des meilleurs articles sur cette révoltante affaire . Quand ce...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un des meilleurs articles sur cette <a href="https://www.causeur.fr/medine-rappeur-bataclan-extreme-droite-151839">révoltante affaire</a>.</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quand ce pays va-t-il se réveiller ?</span></p><p> </p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - De notre ingratitude envers le Très Saint Sacrementtag:www.chemindamourverslepere.com,2016-08-28:58406202016-08-28T05:05:00+02:002016-08-28T05:05:00+02:00 « D'où vient que Notre-Seigneur est si peu aimé en l'Eucharistie ? Cela...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« D'où vient que Notre-Seigneur est si peu aimé en l'Eucharistie ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Cela vient de ce qu'on n'en parle pas assez, de ce qu'on ne recommande que la foi à la présence de Jésus-Christ, au lieu de parler de sa vie, de son amour au Très Saint Sacrement, au lieu de faire ressortir les sacrifices que lui impose son amour, en un mot, au lieu de montrer Jésus-Eucharistie aimant chacun de nous personnellement, particulièrement.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Une autre cause, c'est notre conduite qui dénote en nous peu d'amour : à nous voir prier, adorer, fréquenter l'église, on ne comprend pas la présence de Jésus-Christ.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Combien ne font jamais, parmi les meilleurs, une visite de dévotion au Très Saint Sacrement, pour lui parler avec leur cœur, lui dire leur amour ! Ils n'aiment donc pas Notre-Seigneur en l'Eucharistie, parce qu'ils ne le connaissent pas assez.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Mais s'ils le connaissent avec son amour, les sacrifices, les désirs de son Cœur, et si, malgré cela, ils ne l'aiment pas, quelle injure !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Oui, une injure !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Car, c'est dire à Jésus-Christ qu'il n'est pas assez beau, assez bon, assez aimable, pour être préféré à ce qui leur plaît.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Quelle ingratitude !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Après tant de grâces reçues de ce bon Sauveur, tant de promesses de l'aimer, tant d'offrandes de soi-même à son service, c'est se rire de son amour que de le traiter ainsi.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Quelle lâcheté !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> A la vue de tant d'amour de Jésus-Christ pour l'homme, qui en est si peu reconnaissant, il semble que le démon triomphe et insulte à Jésus : Moi, dit-il, je ne donne rien à l'homme, de vrai, de beau, de bon ; je n'ai pas souffert pour lui, et je suis plus aimé, plus obéi, mieux servi que vous.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Hélas ! il n'est que trop vrai, et notre froideur, notre ingratitude, sont le triomphe de Satan contre Dieu.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Oh ! comment pouvons-nous oublier l'amour de Notre-Seigneur, un amour qui lui a tant coûté, auquel il n'a rien refusé ? »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <em>(à suivre demain)</em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>St Pierre-Julien Eymard</strong> (1811-1868), <em>La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle</em> (Le T.-S. Sacrement n'est pas aimé, II-III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5442471" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/1145756115.2.jpg" alt="Pierre-Julien Eymard,Eucharistie,Saint Sacrement,Jésus-Eucharistie,présence,dévotion,injure,insulte,ingratitude,lâcheté,grâces,reconnaissance" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Adoration du Saint Sacrement à la Basilique Montmartre (Paris)</span></p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlQu’est-ce qui est vraiment en cause : la laïcité ou bien l’autorité ?tag:pdf31.hautetfort.com,2016-02-20:57625722016-02-20T09:28:00+01:002016-02-20T09:28:00+01:00 Publié par Guy Jovelin le 20 février 2016 Source : Boulevard...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 20 février 2016</p><header class="entry-header"><div class="entry-thumbnail"><span style="font-size: 10pt;"><a class="fancybox" href="http://fr.novopress.info/wp-content/uploads/2016/02/laicit%C3%A9inchallah.jpg"><img class="attachment-custom-top wp-post-image" src="http://fr.novopress.info/wp-content/uploads/2016/02/laicit%C3%A9inchallah.jpg" alt="laicitéinchallah" width="600" height="363" /></a></span></div><div class="simple-sharer"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Source : <a title="Qu’est-ce qui est vraiment en cause : la laïcité ou bien l’autorité ?" href="http://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/quest-vraiment-cause-laicite-bien-lautorite,239469" target="_blank">Boulevard Voltaire</a></strong></span></div></header><div class="entry-content"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Ce n’est pas le refus de la laïcité qui nous tue, c’est notre lâcheté !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’école hier, aujourd’hui l’hôpital : tous les jours, les « institutions » de la République et leurs représentants (pompiers, policiers, magistrats) sont en butte à une contestation de plus en plus décomplexée et même revendiquée de ce qui fait les fameuses « valeurs de la République ». Celles que, par ailleurs, on nous serine tant – en tête, la laïcité. Alors on pond des textes, des manuels, des « aides à… », des chartes, comme celle qui est proposée aujourd’hui aux hôpitaux français.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Des textes au kilomètre, depuis des années, et qu’on se garde bien d’appliquer, la France étant ce pays fort prétentieux où l’« on ne cesse de voter des lois au nom des grands principes qu’on refuse d’appliquer au nom des grands sentiments ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Christian de Moliner rapportait fort bien ici même, hier, les résultats de l’enquête (c’est-à-dire les faits) qui ont conduit nos crânes d’œuf à rédiger ce nouveau Guide de l’Observatoire de la laïcité censé porter assistance à des hospitaliers qui n’en peuvent, mais. Foutaise, une fois de plus, car le mal qu’on a laissé métastaser dans tous les rouages de nos vies est devenu intraitable.</span><br /><span id="more-198480" style="font-size: 10pt;"></span><br /><span style="font-size: 10pt;">Interrogée jeudi matin par Yves Calvi sur RTL, Isabelle Lévy, conférencière et auteur de Menaces religieuses sur l’hôpital, ne cachait pas sa fureur face à cette mesure de pure façade. Tout d’abord, si le guide s’appuie en grande partie sur ses travaux, on s’est bien gardé de la consulter ! « Ils ont peur de la vérité », dit-elle. Une vérité bien plus dérangeante que ce qu’on nous raconte. Ainsi, rappelle Isabelle Lévy, « on a déjà sorti une circulaire en 2005 à propos du respect de la laïcité dans le milieu hospitalier. Aujourd’hui, cette circulaire n’est pas appliquée parce qu’elle n’est pas connue. Et même si elle l’est, les directeurs comme les personnels d’encadrement ont peur des représailles et ne l’appliquent pas. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Car si l’on connaît à peu près tous, désormais, les exigences d’un public de plus en plus difficile à gérer (refus de se laisser soigner par un homme, tabous sur la nourriture, omniprésence des familles, violences, etc.), on se garde bien de dire que le problème devient aussi alarmant côté personnels ! Des gens qui posent leurs conditions lors de l’entretien d’embauche et auxquels on cède par manque de personnel à recruter.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Alors, on passe même sur les impératifs d’hygiène : « Vous avez de nombreuses femmes qui travaillent avec des manches longues dans les services, ce qui est absolument interdit. Et les chefs de service se taisent, car ils ont peur des représailles. Certaines infirmières disent : “Je ne vais rien dire, sinon j’ai peur de me faire tabasser sur le parking.” On en est là ! » Une auditrice évoque ainsi au téléphone l’aide-soignant qui a refusé de l’aider à se déplacer au lendemain d’une opération : il ne voulait pas toucher une femme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Quand on en est là, le problème n’est pas la laïcité, le manque d’aumôniers ou le nécessaire recours aux psys (sic) pour contraindre des fanatiques à accepter ce que des présupposés religieux leur interdiraient. Il est dans la déconfiture d’une société qui ne sait plus ce qu’est le droit, le juste, le sensé ; qui surtout ne veut plus l’imposer. Une société que le seul mot d’autorité fait trembler, terrifiée qu’elle est par son ombre et les fantasmes d’une histoire erronée qu’elle traîne à ses basques. Au nom des libertés individuelles et du relativisme culturel, nous battons en retraite depuis des décennies, laissant pousser des générations hors de toute contrainte.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Ce n’est pas le refus de la laïcité qui nous tue, c’est notre lâcheté !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Marie Delarue</strong></span></p></div>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlL'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 1tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-10-29:56683572015-10-29T19:46:00+01:002015-10-29T19:46:00+01:00 L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 1 Oui j'ai mal! Oui j'ai...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5121898" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/2928870981.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>1</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Oui j'ai mal! Oui j'ai honte!</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Comment ne serais-je pas honteux</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A me rendre compte du caractère </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Insupportable de mon discours?</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Toutes mes douleurs physiques sont vraies,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Mon déséquilibre psychique existe vraiment.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Si j'avais un tant soit peu de dignité,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Je garderais tout ça au fond de moi.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>J'en ferais une boule de concentré </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De silence qui enfermerait en son centre</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ce qui ne devrait appartenir qu'à moi.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cette dignité-là, je ne la possède pas.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pas plus que je sais ne pas posséder</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(mais l'espoir demeure d'y arriver un jour)</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le simple courage d'en finir enfin.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De disparaître tout en ne laissant,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Sur cette terre, davantage de traces</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Que n'en laisse, au bout de quelques secondes,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une pierre lancée dans le lisse d'une eau plane.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlAnarchie chrétiennetag:lapinos.hautetfort.com,2015-05-05:56161612015-05-05T01:21:14+02:002015-05-05T01:21:14+02:00 Il y a pire que la lâcheté humaine courante, banale, palpable tous les...
<p style="text-align: justify;"><strong>Il y a pire que la lâcheté humaine courante, banale, palpable tous les jours chez autrui et chez soi, il y a la justification de la lâcheté en quoi la culture moderne consiste.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Comme la société s'enracine dans la lâcheté ordinaire des hommes, on peut dire que le totalitarisme, ses docteurs et leurs grandes perspectives sociales indéfinies, leurs slogans anthropologiques claquant au vent comme des drapeaux, aussi creux qu'excitants pour le troupeau, tout cet enterrement progressif de l'humanité, cette chiennerie est liée à cette justification de la lâcheté humaine qu'est l'argent.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Les chrétiens doivent conclure entre eux des pactes à rebours des contrats sociaux : alors ils triompheront de la bête de la terre à un contre cent.</strong></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes droits de l'homme tuent...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-04-28:56093072015-04-28T10:00:00+02:002015-04-28T10:00:00+02:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous une excellente chronique d' Éric Zemmour...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span><span>Vous pouvez découvrir ci-dessous une excellente chronique d'<strong>Éric Zemmour</strong> sur <em><a href="http://www.rtl.fr/emission/z-comme-zemmour">RTL</a></em>, datée du 23 avril</span></span></span><span style="font-size: small;"><span><span> 2015 et consacrée </span></span></span><span style="font-size: small;"><span><span>à la crise migratoire en Méditerranée ainsi qu'à ses causes...</span></span></span></p><p> </p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/zdEQbLzemhY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditations de la Semaine Sainte - Jésus est condamné à morttag:www.chemindamourverslepere.com,2015-03-30:55933472015-03-30T05:05:00+02:002015-03-30T05:05:00+02:00 « Le monde est toujours le même. Il y avait là les sectaires, les meneurs :...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Le monde est toujours le même. Il y avait là les sectaires, les meneurs : c'étaient les pharisiens et les prêtres, jaloux, ambitieux, passionnés. Ce sont eux qui harcèlent Pilate et qui le font céder à leurs desseins. Il y a aussi une foule instinctivement méchante, qui hurle avec les loups et qui assume la responsabilité du sang de Notre-Seigneur. Il y a aussi les pauvres soldats, grossiers et sans pitié, qui frappent Jésus au-delà même des désirs de Pilate et qui l'accablent de grossières injures et de traitements barbares.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> N'ai-je pas ma part dans ce concert de cruautés ? Sans doute pas directement, quoique je pourrais peut-être me reprocher beaucoup de faiblesses qui ont pour motifs l'habitude de suivre le courant, de faire comme les autres, de capituler sans cesse après des résolutions d'énergie et de réforme. Mais si je n'ai pas coopéré formellement aux offenses faites à Jésus par la société contemporaine, j'ai à me reprocher ma trop grande indifférence. Je n'ai pas crié : « Crucifigatur », mais j'ai fui comme les apôtres.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Ils n'étaient pas là ! Ils auraient gagné des âmes faibles ; ils auraient pu opposer leurs cris de pitié et de justice au <em>crucifigatur</em>. Ils auraient au moins consolé le Cœur de Jésus par leur présence, par leurs regards, par leurs larmes. Mais la timidité, la faiblesse et quelque lâcheté les éloignent. C'est là que je suis. Je ne réagis pas assez contre le courant d'impiété. Je ne m'applique pas assez à détacher quelques âmes de ce courant. Je ne crie pas, je ne proteste pas, je ne suis pas près de Jésus, je ne le console pas. J'ai donc, hélas ! quelque complicité avec ses bourreaux.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Pardon encore une fois, Seigneur, pour toutes mes lâchetés !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Résolutions - Compassion, amour, reconnaissance, tels sont, Seigneur, les sentiments qui remplissent mon coeur. Qui pourra comprendre votre amour ? Mais aussi quelles leçons de haine du péché, d'amour de la réparation, de patience, de douceur, de mépris de la terre ! Unissez-moi, Seigneur, de plus en plus, aux sentiments de votre divin Cœur. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Vénérable Léon Dehon</strong> (1843-1925), <em>L'année avec le Sacré-</em>Cœur, Tome I (Lundi Saint), Etablissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4988253" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/3569076762.jpg" alt="Ecce_homo_Hieronymus_Bosch_1a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">Hieronymus Bosch (circa 1450–1516), Ecce Homo - Frankfurt am Main, Städel Museum<br />(<span style="color: #008080;"><a title="Crédit photo" href="http://commons.wikimedia.org/wiki/Jheronimus_Bosch#mediaviewer/File:Ecce_homo_by_Hieronymus_Bosch.jpg" target="_blank"><span style="color: #008080;">Crédit photo</span></a></span>)</span></span></p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlDrame ou pamphlet ?tag:theatrummundi.hautetfort.com,2015-02-21:55639072015-02-21T15:30:00+01:002015-02-21T15:30:00+01:00 Soyons sybillin, c'est plus sûr. Où la belle et...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4915489" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/01/01/2432622425.jpg" alt="littérature,dramaturgie,théâtre,roman,pamphlet,censure,ambiguïté,lâcheté" /></p><p> </p><p style="text-align: right;"><span style="color: #ff0000;"><em>Soyons sybillin, c'est plus sûr.</em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Où la belle et douteuse tradition pamphlétaire tient que l’insulte est le recours ultime d’une pensée défaite – et c’est par là peut-être que le pamphlet ajoute à sa farce sans frein cette émotion qu’inspirent les perdants –, la tradition dramatique, au sens le plus large, tente de passer la censure de son temps (il y a toujours une censure) en s’accordant exprès à la débilité régnante et en faisant parler, même haut, dans un langage idiot et plat, ceux qu’elle renonce apparemment à insulter ; à son sommet, elle peut être admirée de ceux qu’elle singe et réputée servir. Cette ambiguïté, échec voulu et survie assurée, ne peut plus alors être perçue que par quelques esprits dégagés des contingences et n’aspirant pas à un quelconque pouvoir, même proche ; tandis qu’après son temps, le pamphlet ne semble plus fasciner que ceux qui eussent été insultés par lui et ceux qui, quand ils ne sont pas les mêmes, par lâcheté, s’en trouvent incapables.</span></p>
Patrick Mignonhttp://franchepolitique.hautetfort.com/about.htmlCri de colèretag:franchepolitique.hautetfort.com,2014-08-13:54276082014-08-13T17:27:00+02:002014-08-13T17:27:00+02:00 Après mon "Coup de gueule" du 1er août dernier, voici le cri de colère...
<p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;">Après mon "Coup de gueule" du 1er août dernier, voici le cri de colère d'Henri TEMPLE, professeur de Droit et membre du Bureau National de DLR. (Ne vous privez pas de le retweeter…)</p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;"> </p><blockquote><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;">Cri de colère:</p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 16px; font-family: Times;"><strong>60 bougies, 180 grammes...12 août 2014</strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 16px; font-family: Times; min-height: 19px;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 13px; font-family: Times;">par : <strong><em>Henri Temple, du Bureau national de DLR</em></strong></p><p style="margin: 0px; font-size: 13px; font-family: Times; min-height: 16px;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;">Les chaînes de télé d'informations ont au moins un grand mérite : comme elles se concentrent sur des faits importants et sur d'autres plus simplement hyper médiatiques ou « people », à force de les ressasser en boucle, elles provoquent un effet non voulu de saturation, <em>ad nauseam, </em>et même de révolte.</p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;">Le suicide d'acteurs hollywoodiens, trop riches et trop célèbres pour être heureux, les 60 bougies d'un président raté, et les 180 grammes par personne d'aide apportés par la France aux victimes d'un génocide, le tout étant mis sur le même plan, crée une suffocation d'indignation.</p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;">Que pèsent les cadavres des bébés irakiens, des survivants, pour l'instant, abandonnés dans notre blabla incessant d'irresponsables occidentaux ? Des femmes enlevées et vendues, des familles enterrées vivantes ? Nos feux d'artifices de réjouissances décalées là où des milliers de jeunes gens ont donné leur vie pour nous libérer ?</p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;">Arrêtons de nous commémorer, le ventre plein la tête vide ; Oui Michel Crozier, notre grand sociologue, avait raison : non seulement il y a une grave crise de l'intelligence en France, mais elle s'est encore aggravée. </p><p style="text-align: center;"> ____________________________</p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;">A ce gouvernement, qui suit docilement les Américains, attend la Commission européenne, se complaît dans des postures absolutoires et indécentes, nous lui crions :</p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;"> </p><p style="margin: 0px; font-size: 12px; font-family: Times;">" Si un grand malheur se produit dans le nord de l'Irak, si, pendant que vous soufflez 60 bougies, vous abandonnez à la mort ces civils innocents, livrés, par votre incapacité à l’humanité, à la folie furieuse des islamistes dont le drapeau a même souillé notre territoire, vous serez jugé par l'histoire ! Donnez tout de suite aux peuples minoritaires — et pas seulement aux Kurdes —de quoi ne pas mourir de faim et de soif, et de quoi légitimement défendre leurs vies. Ne soufflez pas les vies des bébés irakiens. Écoutez les cris des jeunes filles vendues, et des familles enterrées vives. "</p></blockquote><p> </p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlAh, ça ira, ça ira bien comme çatag:theatrummundi.hautetfort.com,2014-08-06:54239412014-08-06T18:08:00+02:002014-08-06T18:08:00+02:00 Berlin, la porte de Brandebourg en 1940 ce n’est pas...
<p style="text-align: center;"><a href="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/01/02/2386512042.jpg" target="_blank"><img id="media-4650212" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/01/02/1805270234.jpg" alt="porte-de-brandebourg-1940.jpg" /></a></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #003300;">Berlin, la porte de Brandebourg en 1940</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;">ce n’est pas suffisant d’être lâche</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;">il faut encor trahir</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;">comment sinon se sentiraient-ils dignes</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;">ou un peu rassurés</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;">les petits hommes inquiets,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;">marmonnait dans sa flaque</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;">au pied de son immeuble</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;">un président français</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;">qu'on avait jeté là</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="color: #0000ff; line-height: 115%; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: 115%;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlPrudencetag:theatrummundi.hautetfort.com,2014-03-16:53237672014-03-16T12:32:57+01:002014-03-16T12:32:57+01:00 Avant, il n'y a pas si longtemps, je me trouvais autorisé, ou je...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4482484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/00/02/1043361747.jpg" alt="littérature,politique,autorité,bêtise,colère,liberté,lâcheté,peur,conséquences,conditions politiques,ruse,prudence" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Avant, il n'y a pas si longtemps, je me trouvais autorisé, ou je m'autorisais, à davantage de choses, que j'écrivais parfois ici ; voilà, je me trouvais autorisé, ou je m'autorisais, non pas à les écrire, ça je le faisais de toute façon, mais à les publier ici. Et aujourd'hui, je me demande juste si j'étais plus libre ou si j'étais plus bête. Ou simplement plus en colère. Et si la colère ou la bêtise peuvent légitimement autoriser. Et si l'absence de conséquences manifestes à tout ce qui est autorisé, ou en a l'air, n'est pas le signe d'une liberté fausse. Je n'ai aucune réponse pensée à ces questions, qui sembleront au pire oiseuses et au mieux mal posées. A moins que ce ne soit la peur, aujourd'hui, la peur que les choses aient des conséquences, et des conséquences naturellement peu souhaitables, qui fait aujourd'hui que je m'autorise moins de choses. Rien ne me permet d'exclure l'hypothèse que je serais aujourd'hui plus lâche qu'hier. Et pourtant, j'avais bien remarqué que rien ne semblait avoir de conséquences. Auquel cas je serais seulement moins bravache et fanfaron. Ou bien, je suis juste un peu las de cette absence de conséquences que tout à la fois j'appréhende et souhaite ; mais non. (La phrase précédente, d'ailleurs, rend indifférent que l'appréhension ou le souhait se rapportent aux conséquences ou à leur absence ; je me contente de le noter.) Ou la situation a changé ; la mienne, et les conditions politiques, disons, pour rester vague. Je le répète, je n'ai pas de réponse pensée. J'ai tout de même une réponse, je crois, mais elle est simplement factuelle : j'écris beaucoup plus, je donne beaucoup moins à lire. Même en privé. Et toute conclusion, à cette heure, me semble indécidable. Ou prématurée. Ou pas judicieuse à publier. Mais je vous laisse, le titre de ce petit billet, que je me suis beaucoup amusé à rédiger, vient de me venir. </span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : répondre à l'amour de Dieutag:www.chemindamourverslepere.com,2013-11-22:52275652013-11-22T07:26:41+01:002013-11-22T07:26:41+01:00 « Comment refuser à notre Dieu ce qu'Il désire tant, ce qu'Il demande avec...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Comment refuser à notre Dieu ce qu'Il désire tant, ce qu'Il demande avec tant d'ardeur ? Hélas ! au lieu d'amour, Il ne voit chez le très grand nombre que tiédeur et lâcheté, souvent indifférence, offense et outrage. Que le spectacle de tant de bonté d'une part, de tant d'ingratitude de l'autre est amer au Cœur aimant ! "Mes yeux ont répandu des ruisseaux de larmes, parce qu'on n'observe pas votre loi." (Ps. 118, 136). Si nous comprenons et sa tendresse et sa soif d'être aimé, nous devons nous efforcer de Le dédommager par notre fidélité et notre générosité. Il sera d'autant plus doux à son Cœur de recevoir des preuves de notre amour qu'Il en rencontre moins chez nos frères.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Comme l'amour a été la vie de Jésus, que l'amour soit toute notre vie, et puisque nous avons été créés pour aimer notre Dieu, puisque pendant les siècles des siècles nos occupations au ciel, nos grandes joies, notre vie sera d'aimer, commençons ici-bas et que tous nos actes soient inspirés par l'amour.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Ô Jésus, vous qui m'aimez tant, faites que je comprenne votre amour et que je réponde à votre amour ! »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Auguste Saudreau</strong> (1859-1946), <em>L'idéal de l'âme fervente</em> (ch. XV), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1923.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4336883" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/2034618746.jpg" alt="mains-coeur.jpg" /></span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlJ'ACCUSE 35tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-09-28:51442872013-09-28T09:13:00+02:002013-09-28T09:13:00+02:00 J'accuse l'Homme De ne pas dénoncer La culpabilité...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3549287" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/2230507050.2.jpeg" alt="J'ACCUSE.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">J'accuse l'Homme </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">De ne pas dénoncer </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">La culpabilité </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Et les lâchetés, </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Faute de n'avoir </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Toujours pas compris </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Que le pire est toujours sûr.</span></strong></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlDe circonstancetag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-09-04:51562892013-09-04T23:59:00+02:002013-09-04T23:59:00+02:00 « Je hais les indifférents. Je crois comme Friedrich...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Fight_Club.jpg" alt="Fight_Club.jpg" width="560" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <em>Je hais les indifférents. Je crois comme <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Hebbel" target="_blank">Friedrich Hebbel</a> que "vivre veut dire être partisan". On ne peut être seulement </em>homme<em>, étranger à la cité. Qui vit vraiment ne peut pas ne pas être citoyen, et partisan. L'indifférence est aboulie, parasitisme, lâcheté ; elle n'est pas vie. C'est pourquoi je hais les indifférents.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'indifférence est le poids mort de l'histoire. C'est le boulet que doit traîner le novateur, c'est la matière inerte en laquelle il n'est pas rare que se noient les plus beaux enthousiasmes, c'est le marais qui entoure la vieille ville et qui la défend mieux que les remparts les plus épais, mieux que les poitrines de ses guerriers, en engloutissant les assaillants dans ses sables mouvants, en les décimant et en les décourageant, et en les faisant parfois renoncer à leur entreprise héroïque.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'indifférence agit vigoureusement dans l'histoire. Elle agit passivement, mais elle agit. Elle se fait fatalité ; elle est ce quelque chose que l'on n'attendait point ; ce quelque chose qui bouleverse les programmes, renverse les plans les mieux établis ; la matière brute qui se rebelle devant l'intelligence et l'étrangle. Les événements, le mal qui s'abat sur tous, le bien que pourrait engendrer un acte héroïque (de valeur universelle), ne dépendent pas tant de l'initiative du petit nombre qui agit, que de l'indifférence, de l'absentéisme de la multitude. Ce qui arrive ne se produit pas tant parce que quelques-uns le veulent, que parce que la masse des hommes abdique toute volonté, laisse faire, laisse assembler les nœuds que seule l'épée pourra trancher ensuite, laisse promulguer les lois que seule la révolte fera ensuite abroger, laisse s'élever au pouvoir les hommes que seule une révolte pourra renverser par la suite. La fatalité qui semble dominer l'histoire n'est en fait rien d'autre que l'apparence illusoire de cette indifférence, de cet absentéisme. Des événements mûrissent dans l'ombre, quelques mains, sans surveillance et sans contrôle, tissent la toile de la vie collective, et la masse l'ignore, qui ne s'en préoccupe pas. Les destinées d'une époque sont manipulées au gré des visions limitées, des objectifs immédiats, des ambitions et des passions personnelles de petits groupes agissants, et la masse des hommes l'ignore, qui ne s'en préoccupe pas. Mais les événements qui ont mûri finissent par éclater; mais la toile ourdie dans l'ombre est enfin achevée : et il semble alors que ce soit la fatalité qui emporte tout et tous, que l'histoire ne soit qu'un énorme phénomène naturel, une éruption, un tremblement de terre, dont tous sont victimes, qu'on l'ait voulu ou non, qu'on ait été actif ou indifférent. Et l'indifférent s'irrite, il voudrait se soustraire aux conséquences, il voudrait qu'il soit clair qu'il n'a pas voulu cela, qu'il n'en est pas responsable. Certains pleurnichent pitoyablement, d'autres jurent grossièrement, mais personne ou presque ne se demande : si moi aussi j'avais fait mon devoir, si j'avais essayé de faire prévaloir ma volonté, mon avis, est-ce que cela se serait passé ainsi ? Mais personne ou presque ne se reproche d'avoir été indifférent, d'avoir été sceptique, de ne pas avoir offert son aide et son activité à ces groupes de citoyens qui combattaient précisément pour éviter ce mal et s'assignaient, pour objectif, un bien.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Face au fait accompli, la plupart d'entre eux préfèrent, au contraire, parler de faillite des idées, d'échec définitif des programmes et autres balivernes de ce type. Ils recommencent ainsi à se dégager de toute responsabilité. Et ce n'est point qu'ils ne voient pas les choses clairement et qu'ils ne soient capables quelquefois d'ébaucher de magnifiques solutions pour les problèmes les plus urgents ou pour ceux qui, tout en exigeant plus de réflexion et de temps, n'en sont pas moins urgents. Mais ces solutions demeurent magnifiquement stériles, mais cette contribution à la vie collective ne procède d'aucune lueur morale ; c'est le produit d'une curiosité intellectuelle, non de ce sens impérieux de la responsabilité historique qui veut que tous participent activement à la vie, qui n'admet aucune sorte d'agnosticisme ou d'indifférence.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais, si je hais les indifférents, c'est aussi parce que leurs pleurnicheries d'éternels innocents me sont insupportables. Je demande compte à chacun d'entre eux sur la façon dont il a accompli la tâche que la vie lui a assignée et lui assigne quotidiennement, sur ce qu'il a fait et, surtout, ce qu'il n'a pas fait. Et je sens que je puis être inexorable, que je ne dois pas gaspiller ma pitié, que je ne dois pas leur accorder mes larmes. Je suis partisan, je vis, je sens déjà palpiter dans la conscience virile des miens l'activité de la cité future que les miens sont en train de construire. Et dans cette cité la chaîne sociale ne pèse pas seulement sur quelques-uns, les événements ne sont pas dus au hasard, à la fatalité, mais sont l'œuvre intelligente des citoyens. Elle ne compte personne qui demeure à regarder à sa fenêtre tandis qu'un petit nombre se sacrifie, se saigne dans le sacrifice ; personne qui, restant à sa fenêtre, aux aguets, veuille profiter du peu de bien que procure l'activité d'un petit nombre et donne libre cours à sa déception en insultant le sacrifié, celui qui s'est saigné, parce qu'il n'a pas réussi dans son entreprise.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Je vis, je suis partisan. C'est pourquoi je hais qui n'est pas partisan, je hais les indifférents.</em> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://classiques.uqac.ca/classiques/gramsci_antonio/ecrits_pol_1/fichiers_sans_mise_en_page/Ecrits_pol_1_1.doc" target="_blank">Antonio Gramsci</a>, 1917 (N.B. : dans le fichier source, c'est page 102)<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">-----------------</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(06 septembre 2013) A noter que M. Olivier Favier, auteur d'<a href="http://dormirajamais.org/gramsci/" target="_blank">une traduction que j'avais innocemment choisie comme source initiale</a> de ce billet, m'a fait parvenir ce matin cet aimable courriel :</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <em>La traduction de Gramsci que vous venez de reprendre sans même en mentionner l'auteur en a un et la moindre des choses est de demander l'autorisation. Que du reste je ne vous donne en aucun cas vu la quantité de saloperies que vous considérez comme incontournables, héritiers des assassins de Gramsci. Je vous prie donc gentiment de bien vouloir supprimer ce poste.</em></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Le rédacteur de dormirajamais.org</em> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Comme nous n'avons manifestement pas la même conception de la saloperie, de l'héritage, de l'assassinat et de la gentillesse, c'est bien volontiers que je ne lui ai pas donné satisfaction en ne supprimant pas ce billet, contrairement à sa prière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Sa remplaçable traduction ne figure certes plus ici, mais Gramsci ne lui appartient pas. Pas plus que notre insomniaque ne peut prétendre à l'autorité morale que s'arrogent trop systématiquement les petits idéologues à prétentions intellectuelles, de gauche comme de droite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Par conséquent, Gramsci reste ici et M. Favier, lui, dans sa chapelle, avec ses certitudes.<br /></span></p>
NLGhttp://fais-moilespoches.hautetfort.com/about.htmlNos vie désaccordées, Gaëlle Jossetag:fais-moilespoches.hautetfort.com,2013-05-16:50511822013-05-16T10:21:00+02:002013-05-16T10:21:00+02:00 La recherche de l'accord parfait : pour le musicien, ce sera entre les...
<p><img id="media-4069192" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/media/02/02/3768226668.jpg" alt="41-kL6it5RL._SL500_.jpg" /><span style="font-size: small;">La recherche de l'accord parfait : pour le musicien, ce sera entre les notes. Pour le commun des mortels, ce sera entre les choix qui s'imposent à lui au cours de son existence. Il est question de ces deux recherches dans ce roman de <a href="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/archive/2013/05/11/gaelle-josse.html">Gaëlle Josse</a>.</span></p><p><span style="font-size: small;">Dans une boutique d'instruments, un pianiste de renom s'éprend de Sophie, une femme frêle, fragile, radieuse. Mais c'est beaucoup plus tard que débute le roman. Quand il l'a déjà perdue de vue, qu'il a tourné la page pour vivre avec Cristina.</span></p><p><span style="font-size: small;">Entre temps, le couple provisoire aura vécu un drame intime. Pour échapper au poids de la douleur, il aura fui, à sa façon, d'un bout à l'autre du monde pour donner des concerts. Elle sera partie aussi, direction la folie, le lâcher-prise. Et puis l'internement, la séparation de fait, la vie qui semble continuer pour lui.</span></p><p><span style="font-size: small;">Jusqu'au jour où, au hasard d'un courrier d'un admirateur mélomane, il entend parler d'une jeune femme qui écoute sa musique à longueur de journée. Cet admirateur est infirmier psychiatrique, la jeune femme en question est une de ses patientes. Le pianiste va-t-il retrouver le chemin qui le mène à Sophie ?</span></p><p><span style="font-size: small;">L'écriture de Gaëlle Josse est délicate, mesurée, un peu mystérieuse. Comme le sont les réactions de ses personnages. Un roman harmonieux, car en littérature, comme en musique, ce sont les silences qui parlent parfois le mieux.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><em>Nos vie désaccordées</em>, Gaëlle Josse (France). J'ai lu. 122 pages. 6, 50 €.</span></p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlBulletin de votetag:theatrummundi.hautetfort.com,2013-02-21:49960732013-02-21T23:56:00+01:002013-02-21T23:56:00+01:00 Allez, pour l'an I de la bande de...
<p class="MsoNormal"><strong> </strong></p><p class="MsoNormal"><strong> </strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://ragemag.fr/" target="_blank"><img id="media-3983602" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/01/00/1820644942.jpg" alt="RAGEMAG (1).jpg" /></a></p><p class="MsoNormal"><strong> </strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="color: #ff0000;">Allez, pour l'an I de <a href="http://ragemag.fr/" target="_blank">la bande de lapins à Scheuer !</a></span></p><p class="MsoNormal"><strong> </strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Ça parle partout tout le temps et nulle part on ne trouve une parole</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>L’individu nanti caresse son nombril en attendant qu’il mouille</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Admire à la télé le check de la racaille et de l’énarque</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Tout un pays enfonce dans l’ignorance et la lâcheté</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Et la misère en formation continue progresse</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>C’est ça le progrès alors on attend quoi</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Ben on attend quoi tu vois bon</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Ben oui mais on attend quoi</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Ben on n’attend rien</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Ah c’est bien ça</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Tourne-toi</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Bah pourquoi</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Putain ta gueule tourne-toi</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Ah mais je croyais qu’on était potes</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong>Mais on est potes mon gars tu vas sentir jusqu’où</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><strong> </strong></span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlILS ONT PENSE POUR NOUS 19tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-10-21:48155702012-10-21T09:33:00+02:002012-10-21T09:33:00+02:00 "Où est le courage? Où est la lâcheté? Suis-je...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3408591" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/3473687872.jpeg" alt="PENSEUR.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">"Où est le courage? </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Où est la lâcheté? </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Suis-je resté </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Parce que j'étais lâche </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Ou parce que j'étais très courageux, </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Puisque je souffrais?" </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">(François-René DUCHÂBLE -- Pianiste)</span></strong></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlILS ONT PENSE POUR NOUS 2tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2011-10-28:38446302011-10-28T18:26:42+02:002011-10-28T18:26:42+02:00 "Entre la violence et la non-violence, Je choisis la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3265775" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/3473687872.jpeg" alt="PENSEUR.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;">"Entre la violence et la non-violence, </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;">Je choisis la non-violence, </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;">Mais entre la lâcheté et la violence, </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;">Je préfère encore la violence." </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;">(GHANDI) </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff;"><span style="color: #008000;">en substance....</span></span></strong></p>
Pournyhttp://michelpourny.hautetfort.com/about.htmlOui, soutien total aux indignés...tag:michelpourny.hautetfort.com,2011-08-19:37465852011-08-19T20:10:32+02:002011-08-19T20:10:32+02:00 …qui manifestent à Madrid contre les prières dans les rues....
<p style="text-align: justify;"><strong></strong> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;">…qui manifestent à Madrid contre les prières dans les rues. Après, ils vont venir à Paris. Rien d’étonnant, ce sont des gens courageux qui refusent que l’espace et l’argent public soient dilapidés par les religions, quelles qu’elles soient. Vous allez voir ils vont venir. Bon alors, qu’est-ce qu’ils font… ils arrivent oui ou non ? Allez les mecs, venez faire respecter la laïcité dans notre belle république de France! Bon, alors qu’est-ce que vous attendez ? </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Ca y est, ils sont des milliers, j’aperçois la première banderole, elle est magnifique ! </span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">Halte à l’islamisation du pays ! </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">Liberté pour les femmes ! </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: Times New Roman;">Sauvons la république !</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Bravo camarades, j’arrive !</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> C’est alors que le réveil a sonné. Pays de trouillards. Ils n’ont pas bougé d’un pouce. A Madrid, ils s’en prennent aux catholiques parce que c'est sans risque. Bande de faux-culs. </span></span></strong></p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlLe coqtag:theatrummundi.hautetfort.com,2010-12-09:30200062010-12-09T09:13:00+01:002010-12-09T09:13:00+01:00 Les bières étaient presque finies. Il s’était...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2789378" style="margin: 0.7em 0;" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/02/00/752607132.jpg" alt="Coq.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #003366;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #003366;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les bières étaient presque finies. Il s’était en parlant beaucoup trop découvert. A la question directe, masquant mal une agressivité réelle, qui fusa vers lui, il ne sut que répondre à côté avec un aplomb de forcené. On lui opposa une moue dubitative, puis on pointa vers lui, avec un amusement feint, un index qui voulait l’avertir de revenir bien vite sur cela qu’il avait laissé entendre penser, peut-être croire. Il rit alors un grand coup, un peu trop fort peut-être, plaqua une main qu’on eût dit amicale dans le dos de son interlocuteur et blagua un : Dis donc, t’es de la police, toi ? qui ne retarderait selon toute probabilité que très peu les conséquences de cela même qu’il n’avait pourtant pas franchement avoué. Puis il finit assez vite son verre et sortit fumer sous la neige. Très au loin, des cloches sonnèrent six heures.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Qu’est-ce que tu veux dire ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Eh bien, ça.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Mais tu ne dis pas de quoi vous parliez.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Parce que nous n’en parlions justement pas.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Mais…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Mais tu as compris ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Je crois, oui…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Alors cela suffit.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Mais tout le monde ne va pas comprendre.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Et alors ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Alors, « très au loin, des cloches sonnèrent six heures ».</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">– Salopard.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;">Je réfléchis à ce qui précède. Je suis un peu en train de vous la faire à la <em style="mso-bidi-font-style: normal;">1984</em>. C’est un problème. La société (appelons-ça comme ça) dans laquelle je vis m’impose-t-elle réellement cet évitement ? Ou bien est-ce un effet de ma lâcheté (que je veux toujours réellement sous-estimer quoique je sache que son aveu public doive in fine ressortir à la coquetterie littéraire) ? Mettons, moitié-moitié (mais déjà je sens bien que je prête beaucoup à la société ; d’un autre côté, on ne prête qu’aux riches et ce on n’empêche pas que cela soit vrai des pauvres, désormais). Je dirais plus volontiers les choses (notez que je ne dis toujours pas lesquelles) si les dire ne devait pas avoir de conséquences réelles ; et si ces conséquences n’étaient pas telles que je ne dusse les craindre (mais peut-être veux-je seulement croire cela). Formulé d’une manière aussi franche que retorse, cela donne : S’il est vrai que la vérité rend libre, je dois convenir alors ne l’être pas. Ce qui est essentiellement mon fait, d’ailleurs. Comme ce n’est évidemment pas très agréable, et que ce que j’écris ici est destiné à être lu par des gens, dans le meilleur des cas, que je ne connais pas, il est préférable que je rejette la responsabilité sur la société (c’est un calcul au moins double, propice à toutes ambiguïtés). Et je finis d’un mauvais rire : Quelle heure est-il, déjà ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium; color: #003366;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlLe déceveurtag:theatrummundi.hautetfort.com,2010-10-21:29549152010-10-21T22:26:00+02:002010-10-21T22:26:00+02:00 ...
<p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il l’avait séduite par sa manière de ne jamais dire rien qui parût prévisible, et d’être drôle – c’est banal ; mais dès après qu’ils eurent passé une nuit ensemble, simplement par des phrases qui demandaient la réciproque, elle avait commencé de vouloir qu’il dise ce qu’elle voulait entendre. Elle asseyait son pouvoir, peut-être même tentait un placement – et ne savait rien de tout cela. Lui se trouvait – c’est ce qu’il pensait – face à cette seule alternative : s’exécuter, ou fuir – et il trouvait les deux pires. Jouer avait fait long feu. Il finit par balbutier pour lui-même je ne sais quelle nécessaire propension des femmes à faire des hommes des lâches ou des salauds ; quand ce n’est pas les deux. Et le mauvais silence lui servit de refuge. C’était un garçon qui survivait de ne jamais se reprocher rien.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000080; mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p>
Pournyhttp://michelpourny.hautetfort.com/about.htmlReviens Voltaire !tag:michelpourny.hautetfort.com,2010-01-08:25478882010-01-08T11:57:00+01:002010-01-08T11:57:00+01:00 Oh oui! Reviens, Voltaire, ils sont devenus fous : un livre à lire...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: x-large;">Oh oui! <strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #ff0000;">Reviens, Voltaire, ils sont devenus fous</span></span></strong>: un livre à lire pour mieux comprendre l'actualité, les dangers qui -au-delà de la liberté d'expression- menacent la république. L'auteur en est <strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #ff0000;">Philippe Val</span></span></strong>, chez Grasset (1)</span></span></span></p> <p>(1) comme par hasard, cet ouvrage n'est jamais sur les présentoirs des libraires, l'employé du dernier magasin, à quatre pattes, est allé avec difficulté le dénicher au fond d'un placard... Par contre, en vitrine, la pensée unique a de beaux jours devant elle.</p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlLeurs visages, leurs nuquestag:almasoror.hautetfort.com,2009-11-26:24425642009-11-26T11:01:00+01:002009-11-26T11:01:00+01:00 Il avait passé suffisamment de temps en prison pour les...
<p> </p><div style="text-align: center;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/02/2145273343.jpg" target="_blank"><img id="media-2070983" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/02/941747169.jpg" alt="pont-hus.jpg" name="media-2070983" /></a></div><p style="text-align: justify;">Il avait passé suffisamment de temps en prison pour les reconnaître dans la foule : leurs visages, leurs nuques, leurs yeux ouverts, leur peur diffuse et habituelle, leur mesquin sadisme et leur domination parfaite. Il marchait sur les routes et tentait d'éviter de faire à nouveau des bêtises. Il s'était battu pour son peuple, sa langue, sa région, sa liberté, et même son peuple l'avait désavoué pour se noyer volontairement dans le peuple, la langue, la nation, l'administration de la France. <br /> </p><p style="text-align: justify;">Ses amis bretons et ses amis corses passaient comme des ombres au fond de sa mémoire. Eux aussi savaient la douleur d'avoir cru se battre pour les autres et d'avoir lu dans le regard des autres le mépris pour lui, pour lui qui restait fidèle aux combats des aïeux, à leur langue, à leur terre chérie. <br /> </p><p style="text-align: justify;">Il avait passé suffisamment de temps en prison pour les reconnaître dans la foule : leurs visages, leurs nuques, leurs yeux ouverts, leur peur diffuse et habituelle, leur mesquin sadisme et leur domination parfaite. Les gardiens et les gardiennes de prison ne ressemblaient à personne d'autre et on pouvait les repérer à cet air spécial qu'ils ont tous. "Ils y passent autant de temps que nous", se disait-il en trottant sur la route qui allait vers Lorient, où il savait qu'il pourrait dormir quelque part. "Ils y passent autant de temps que nous, mais il sont de l'autre côté". Et pourtant leur vie à eux aussi était détruite. Quand ils ne devenaient pas fous ou violents ou désespérés, ils plongeaient dans le goût de leur métier, et cela, songeait-il, n'était-ce pas le pire des gouffres où une âme peut tomber ? Et il songeait à sa terre lointaine sur laquelle il valait mieux qu'il ne retourne pas ; à ses aïeux qui avaient ri et chanté dans cette langue qu'il avait voulu sauver ; à ses camarades et à leurs alteregos bretons et corses etc ; et il voyait la société comme une grande feuille de papier trois fois déchirée : la première fine déchirure contenait les juges et les gardiens ; la troisième fine déchirure comprenait les prisonniers et les errants ; la grande frange du milieu, c'était tous les autres : ceux qui ne voient pas. Ceux qui ne savent pas. Ceux qui ne comprennent pas. Et ceux aussi qui voient, qui savent, qui comprennent que les luttes sont toujours perdues pour ceux qui les mènent et toujours récupérées par ceux qui les ont écrasées.<br /> </p><p style="text-align: justify;">Il s'était battu pour son peuple, sa langue, sa région, sa liberté, mais ses luttes n'étaient plus, n'étaient pas encore à la mode.<br /> </p><p style="text-align: justify;">Il était basque.</p><p style="text-align: justify;"> </p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlMourir pour ses idées, dans l'indifférence générale...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2009-11-04:24514072009-11-04T14:52:26+01:002009-11-04T14:52:26+01:00 La rage au cœur… J’étais hier soir devant l’ambassade de la République...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La rage au cœur… J’étais hier soir devant l’ambassade de la République islamique d’Iran pour <b>protester contre la condamnation à mort de quatre jeunes monarchistes iraniens</b>, jeunes qui, dans quelques heures maintenant, se balanceront au bout d’une corde (si leurs demandes d’appel sont repoussées), devant une foule curieuse et quelques « gardiens de la Révolution » fanfarons, puisque, en Iran, <b>les exécutions sont publiques</b>.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Nous étions une bonne centaine de monarchistes français et iraniens, ces derniers arborant le lion de la Perse au revers de leur veste, et <b>nous étions en même temps bien seuls</b> : pas de journalistes, pas de parlementaires (sauf, je crois, un député de l’UMP), pas d’associations de défense des droits de l’homme… Dois-je en conclure que <b>la vie n’a pas la même valeur selon les idées que l’on défend ?</b> Dois-je en conclure que <b>toutes les grandes déclarations gouvernementales ou politiciennes sur la nécessité de protéger les droits humains fondamentaux et de défendre les libertés d’opinion et d’expression ne s’appliquent pas aux royalistes ?</b></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ce matin, pas une ligne dans la presse sur le sort des prisonniers iraniens : sans doute faut-il y voir la « prudence » des autorités françaises qui cherchent d’abord à désamorcer le « <b>nucléaire iranien</b> » et qui se souviennent que l’une de nos compatriotes, <b>Clotilde Reiss</b>, est toujours assignée à résidence dans l’ambassade de France, ce qui, évidemment, limite la marge de manœuvre des diplomates de notre pays…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La prudence ou la lâcheté ?</span></b> <span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La question peut être légitimement posée quand on connaît les <b>aléas de la diplomatie iranienne de la France</b> depuis quelques décennies et que l’on se rappelle que la République islamique d’Iran est née, en définitive, à côté de Paris, à Neauphle-le-Château où résidait l’ayatollah Khomeiny avec la bienveillance du président Giscard d’Estaing !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Quoiqu’il en soit, on aurait pu s’attendre, au moins de la part de la presse française si tatillonne sur ses « <b>droits et franchises</b> », à quelques réactions d’indignation, à quelques « <b>tribunes</b> » de philosophes et d’écrivains contre ces condamnations à mort qui sont la partie la plus visible de la répression contre les manifestants de juin dernier à Téhéran… Et non ! Rien !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ce soir, il est des hommes sans importance, des Iraniens, des monarchistes, qui verront, à travers les fenêtres grillagées de leur cellule, s’abaisser une dernière fois le soleil, celui qui, derrière le lion, symbolise aussi la Perse historique.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Dans le silence des démocraties…</span></p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlBonheurtag:theatrummundi.hautetfort.com,2009-09-01:23489892009-09-01T08:59:00+02:002009-09-01T08:59:00+02:00 ...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Soleil. Piscine. Je suis assis là, mollets et pieds dans l’eau. Le type s’assied à côté de moi, dit :</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">– La lâcheté est une des conditions du bonheur, non ?</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Je le regarde. Il a dans les quarante-cinq ans. Je lui réponds :</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">– Dans mon cas, ça ne suffit pas.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Il rit. Moi aussi, du coup.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Silence.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Il dit :</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">– Peut-être que c’est le bonheur alors qui est prétexte à la lâcheté.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">– Oui. C’est à la lâcheté que servent nos rêves.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Il m’offre une cigarette. On fume en silence. Le soleil cogne.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;">Alors, on n’est pas bien, là ?</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;" class="MsoNormal"></p>