Last posts on lycéens2024-03-29T10:41:58+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/lycéens/atom.xmlAvignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlJean-Louis Trintignanttag:avignon.hautetfort.com,2022-06-18:63875782022-06-18T00:00:00+02:002022-06-18T00:00:00+02:00 Lycée Frédéric Mistral, 1947.
<p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/2432684371.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/606474908.jpg" alt="606474908.jpg" /></a><br />Lycée Frédéric Mistral, 1947.</p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlSortir de la répression d’une jeunesse inquiètetag:lanvert.hautetfort.com,2020-02-13:62125542020-02-13T22:24:54+01:002020-02-13T22:24:54+01:00 Communiqué LDH le 13.02.2020 Ces derniers jours, à l’occasion d’épreuves...
<p style="text-align: justify;">Communiqué LDH le 13.02.2020<strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;">Ces derniers jours, à l’occasion d’épreuves communes de contrôle continu (E3C) du nouveau baccalauréat, des lycéens ont participé à des actions de blocage de leur établissement pour contester, notamment, la réforme du baccalauréat. Dans différentes villes, la police est intervenue, sur ordre des pouvoirs publics, pour faire cesser ces actions sans ménagement.</p><p style="text-align: justify;">Des lycéennes et lycéens, dont beaucoup de mineurs, sont ici mis en garde à vue au commissariat durant trente heures, là prennent des coups de matraque et des gaz lacrymogènes, ailleurs entrent en examen entre deux rangs de policiers, ailleurs encore, des lycéens qualifiés de « meneurs » ne sont pas autorisés à se rendre à l’épreuve de rattrapage…</p><p style="text-align: justify;">Bien que M. Blanquer se soit dit prêt à « corriger sa copie », on a le sentiment d’une consigne nationale du ministre de l’Education nationale, en lien avec celui de l’Intérieur, sur la manière de traiter ces conflits. Par-delà des incidents inhérents à ce type de situation, tout se passe comme si ces interventions des forces de l’ordre devaient avoir pour effet de faire peur. Nombre de ces interventions sont vécues par ces jeunes comme une volonté de les faire renoncer à leur droit d’expression. Cette jeunesse lycéenne participe pourtant non à des actes de délinquance, mais à des actions collectives de protestation. Face à cette répression ciblée, on ne peut que s’interroger sur le message que l’on veut faire passer à la jeunesse.</p><p style="text-align: justify;">Des faits de répression disproportionnés de la part de l’Etat sont également survenus ces derniers mois et années, comme face aux mouvements sur la loi travail, des « gilets jaunes », ou encore celui sur la réforme des retraites.</p><p style="text-align: justify;">Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté, de la démocratie et de son apprentissage. Pouvoir contester collectivement ce que l’on estime injuste ou injustifié est une liberté publique fondamentale de notre démocratie.</p><p style="text-align: justify;">L’action des forces de l’ordre ne doit pas avoir pour effet de dissuader les citoyennes et les citoyens de participer à des manifestations ou à des actions collectives. En effet, l’objet du maintien de l’ordre est bien de protéger les biens et les personnes, dont les manifestants, et de faire respecter les libertés publiques, dont le droit de manifester ou de contester.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://static.actu.fr/uploads/2018/12/1fbd6a99-9f64-4e8d-80e7-b6a87df079674049777048140937495-854x569.jpg" alt="1fbd6a99-9f64-4e8d-80e7-b6a87df079674049777048140937495-854x569.jpg" width="593" height="395" /></p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.html1958 : manifestacioun liceanotag:avignon.hautetfort.com,2019-08-31:61713472019-08-31T00:00:00+02:002019-08-31T00:00:00+02:00 1958 : manifestation lycéenne 1958 : high school event Archives...
<p>1958 : manifestation lycéenne<br /><em>1958 : high school event</em></p><p><a title="Manifestation d'élèves pour intégrer le nouveau Lycée Frédéric Mistral du 24 mars 1958." href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/1312393618.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/2827782054.jpg" alt="2827782054.jpg" /></a><br />Archives municipales 15Fi280.</p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlDes fichages illégauxtag:lanvert.hautetfort.com,2019-03-25:61388892019-03-25T23:58:35+01:002019-03-25T23:58:35+01:00 Communiqué LDH Le 22 mai 2018, le lycée Arago est occupé par une centaine...
<p style="text-align: justify;"><strong>Communiqué LDH</strong></p><p style="text-align: justify;">Le 22 mai 2018, le lycée Arago est occupé par une centaine de personnes dont des lycéens afin de tenir une assemblée générale contre le dispositif Parcoursup.</p><p style="text-align: justify;">A la suite de l’intervention de la police, 102 occupants dont 40 mineurs sont placés en garde à vue après avoir été parqués pendant des heures dans des bus de la police, puis dans les cellules de différents commissariats parisiens, fouillés des dizaines de fois, empêchés de boire ou d’aller aux toilettes. Les conditions de leur privation de liberté, – qui a duré jusqu’à 79 heures pour certains –, sont alors largement dénoncées et critiquées.</p><p style="text-align: justify;">La Ligue des droits de l’Homme (LDH) apprend par leurs avocats que certains des lycéens interpellés ce jour-là pourraient avoir fait l’objet d’un fichage S pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Rappelons que ces fiches théoriquement secrètes sont émises à la discrétion de la Direction générale de la sécurité intérieure.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Dans un communiqué de presse, les conseils rapportent les déboires d’une étudiante lors d’un voyage scolaire en Italie jeudi 21 mars. La police italienne serait venue interroger ses professeurs.</p><p style="text-align: justify;">La LDH ne peut que constater que ces faits se produisent alors qu’intervient l’adoption par le Sénat de la proposition de loi visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations, qui entend confier au préfet – soit à l’exécutif, sur la base des données du renseignement – la possibilité de prononcer des interdictions administratives de manifester.</p><p style="text-align: justify;">Elle dénonce la pratique de l’Etat de ficher systématiquement les manifestants et dénonce ces atteintes manifestes aux libertés individuelles. Elle soutient les recours qui seront faits contre ces décisions de fichages manifestement illégaux.</p><p style="text-align: justify;"><em>A Paris, le 25 mars 2019</em></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef01b7c8ab7231970b-800wi" alt="6a00d8341c622e53ef01b7c8ab7231970b-800wi" width="616" height="436" /></p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlSoun vengu mai pas tóut'aquitag:avignon.hautetfort.com,2018-10-08:60952382018-10-08T00:00:00+02:002018-10-08T00:00:00+02:00 Ils sont venus mais pas tous là They do have came but not all there...
<p>Ils sont venus mais pas tous là<br /><em>They do have came but not all there</em></p><p><a title="Pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/3188503457.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/1108306191.jpg" alt="351437862.jpg" /></a></p><p><a title="Pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/2996646142.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/3967028844.jpg" alt="3967028844.jpg" width="640px" /></a></p><p>Sixième A6M - 2018. <em>De gauche à droite :</em></p><p><strong>1er rang</strong><br />Pierre Platon - Gérard Gelas - Christian Peziere - Michel Gontard - (M. Seguin le proviseur) - Jean-Pierre Chaine - Jean-Pierre Guenoun - Bruno Laugier<br /><strong>2ème rang</strong><br />Étienne Tourniaire - Gaëtan Bernieri - Élie Bouchon - Ulrich Henke - Jacques Owczarczak - Jean-Marie Pautrat - Michel Barnicaud</p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlLi noumtag:avignon.hautetfort.com,2018-10-07:60949042018-10-07T00:00:00+02:002018-10-07T00:00:00+02:00 Les noms The names Sixième A6M - 1958-59. De bas en haut et de...
<p>Les noms<br /><em>The names</em></p><p><a title="Pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/3188503457.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/1108306191.jpg" alt="351437862.jpg" /></a></p><p>Sixième A6M - 1958-59. <em>De bas en haut et de gauche à droite.</em></p><table border="0" width="640" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="vertical-align: top;"><strong>1er rang</strong><br />Jean SAGUI<br />Pierre PLATON<br />Christian PEZIERE<br /><a title="Michel Gontard" href="http://avignon.hautetfort.com/tag/michel+gontard" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Michel GONTARD</a><br />Le prof M. MERY<br />Jean-Pierre CHAÎNE<br />Jean-Michel GAZAIX<br />Bruno LAUGIER<br />Jean-Pierre THIONEL</td><td style="vertical-align: top;"><strong>2ème rang</strong><br />Alain CHAUDEYRAC<br />Étienne TOURNIAIRE<br />Gérard LAURET †<br />Vincent ESCOFFIER<br /><a title="Gérard Gelas" href="http://avignon.hautetfort.com/tag/gérard+gelas" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Gérard GELAS</a><br />Bernard MICHEL<br />Ulrich HENKE<br />Christian LAUGIER<br />Michel BARNICAUD</td><td style="vertical-align: top;"><strong>3ème rang</strong><br />Jean-Robert GILLARDEAUX †<br />Michel ROULET<br />Denis GRENIER<br />Vincent MASSOT †<br />Daniel DUBLET<br />Jean-Michel BARROIS<br />Jean-Pierre GUENOUN<br />Alain GLEIZE<br />Alain LAYRISSE</td><td style="vertical-align: top;"><strong>4ème rang</strong><br />Gaëtan BERNIERI<br />Élie BOUCHON<br />Jacques OWCZARCZAK<br />Yves STOECKEL<br /><a title="Jean-Marie Pautrat" href="http://avignon.hautetfort.com/apps/search?s="Jean-Marie+Pautrat"&search-submit-box-search-408061=OK" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Jean-Marie PAUTRAT</a></td></tr></tbody></table>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlQuelle étincelle pour un ”nouveau Mai 68” ?tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2018-03-19:60356832018-03-19T16:22:56+01:002018-03-19T16:22:56+01:00 Cinquante ans après, la grève du 22 mars sera-t-elle à l'origine d'un grand...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Cinquante ans après, la grève du 22 mars sera-t-elle à l'origine d'un grand « soulèvement de la vie » tel que l'évoquait Maurice Clavel à propos de Mai 68 ? Si le choix de la date par les syndicats peut ne pas être entièrement le fruit du hasard et renvoyer au souvenir du comité du même nom qui « inaugura » ce fameux mois de Mai, il est peu probable (même si l'histoire n'est jamais complètement écrite avant de se réaliser) que ce mouvement de jeudi change la donne en France : à écouter « le peuple des comptoirs », je ne sens pas vraiment se lever la tempête. Les lycéens sont calmes et semblent, même, largement indifférents aux événements sociaux et politiques, malgré les tentatives renouvelées depuis fin janvier de mobiliser ces masses scolaires sans lesquelles il n'y a généralement pas de recul gouvernemental (exception faite de la grève de 1995), et les professeurs parlent d'autre chose, sans savoir, pour l'heure, comment considérer exactement les réformes annoncées, de celle de l'entrée en université, de l'organisation du cycle d'études lycéennes et de la nouvelle configuration du baccalauréat : cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'inquiétude ou de mécontentement, mais cela tient plus des conditions locales d'application possible de ce qui est annoncé que d'une contestation globale. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Bien sûr, les revendications des retraités sont sans doute légitimes, et il me semble que l'un des enjeux des décennies prochaines sera l'accueil de ceux-ci dans une société qui semble vouloir de plus en plus les négliger, et cela au-delà des questions financières ; bien sûr, la grogne de certaines catégories de fonctionnaires est compréhensible, tout comme l'est la volonté politique de réformer la Fonction publique ; bien sûr, les cheminots ont beaucoup à perdre, au moins statutairement, au regard de la libéralisation du rail exigée par les directives de l'Union européenne... Mais tout cela ne fait pas une révolution, ne serait-ce que parce que les intérêts des uns et des autres ne s'accordent pas facilement dans une situation de mondialisation et de libéralisation globale, et dans le cadre et contexte d'une société de consommation qui « tient » mieux les populations que les dictatures classiques ne sauraient le faire : Huxley avait déjà saisi, avant même que ce globalitarisme mondial ne soit définitivement en place, les possibilités de celui-ci et la « servitude volontaire » (pour plagier La Boëtie) qu'il suscite et entretient. Ainsi, la « convergence des luttes », ce jeudi 22 mars, ne peut être qu'extrêmement temporaire, et il est peu probable qu'elle débouche sur un mouvement plus général et plus visible ou actif. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Néanmoins, le gouvernement ferait bien de se méfier, car il est un sujet qui pourrait enflammer les lycées et universités et, ainsi, « prendre la rue » au risque d'affaiblir la capacité de l’État et de remettre en cause son autorité : c'est celui du <strong>service national universel</strong> que le président a annoncé et que défendait l'autre jour dans les médias l'ancienne socialiste Juliette Méadel avec la ferveur des nouveaux convertis au macronisme. Bien sûr, pour l'heure, les contours de ce service national universel sont flous : une partie obligatoire devrait s'accompagner d'une partie facultative, et une tranche d'âge (de 16 ou 18 ans à 25 ans) serait d'abord concernée ; ce service pourrait être civique plutôt que militaire, et durer un, trois ou six mois, mais rien n'est sûr... Or, c'est <strong>le caractère obligatoire de ce service qui inquiète une grande part de mes élèves</strong> qui y voit, à tort ou à raison, un obstacle au bon déroulement de leur parcours scolaire après le baccalauréat. Cette inquiétude pourrait vite devenir <strong>la source d'une véritable mobilisation des nouvelles générations contre les projets du gouvernement</strong>... S'il y a un risque de « printemps chaud », c'est bien là qu'il se trouve, ce qui explique la discrétion gouvernementale et présidentielle sur ce sujet, et il est fort possible que ce projet de service national universel ne soit pas présenté tout de suite pour éviter une explosion lycéenne et étudiante qui pourrait tout remettre en cause des réformes en cours d'adoption et d'application. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Etre attentif à ce sujet si peu évoqué aujourd'hui n'est évidemment pas suffisant, et il convient, dès maintenant, de réfléchir sur les projets qui peuvent permettre aux jeunes générations de s'intégrer complètement à une société et de s'y épanouir, dans l'espérance de cet avenir que tout Français conscient et soucieux de la nécessaire pérennité de la nation plurielle française souhaite à son pays, à notre pays...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLa politique de M. Blanquer. Partie 1 : Quand des lycéens s'inquiètent.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2018-02-10:60251282018-02-10T00:57:00+01:002018-02-10T00:57:00+01:00 Sous la neige, les pavés ? Les conditions climatiques de la semaine en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Sous la neige, les pavés ? Les conditions climatiques de la semaine en cours d'achèvement ont, il est vrai, occulté nombre d'autres informations et quelques débats que, pourtant, il ne serait pas inutile d'ouvrir et de mener. Ainsi, celui sur le baccalauréat et sur les réformes en préparation, autant sur le lycée que sur l'entrée en université, en attendant ceux sur l'Université elle-même et sur le système et l'organisation de l’École au sens large du terme. Car si quelques entrées seulement de lycées ou d'amphithéâtres ont été bloquées ces jours derniers, il n'en est pas moins vrai qu'une partie des lycéens, peut-être pas si minime que cela, s'inquiète des conséquences d'un changement des « règles » du baccalauréat et d'une possible sélection à l'entrée de l'université : après tout, l'on peut entendre ces craintes sans céder à la facilité de hausser les épaules ou, au contraire, de hurler avec les loups d'une certaine extrémité politique, plus prompts à dénoncer qu'à proposer ou à fonder.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">J'ai été longtemps étudiant et, en ces temps qui s'éloignent de plus en plus, j'ai pu observer de l'intérieur le fonctionnement de l'Université, non seulement en tant que simple auditeur mais aussi au sein de quelques Conseils (de gestion en Droit, d'administration à Rennes-2, d'UFR en département d'histoire), et il m'est arrivé de participer à nombre de débats, y compris dans des amphis surchauffés lors de mouvements estudiantins de contestation : j'en ai retiré l'impression que <strong>l'Université</strong>, petit monde passionnant et plein de contradictions, ne jouait pas forcément <strong>le rôle qui devrait être le sien, celui de « la recherche et la discussion »</strong>, se contentant parfois du conformisme et de « l'émeute » dérisoire de quelques uns, brandissant le drapeau d'une révolution dont, pour la plupart, ils ne souhaitaient pas vraiment autre chose que l'apparence, bien plutôt que la réalisation... Bien sûr, il y avait des idéalistes, de vrais révolutionnaires, et nombre de jeunes, au moins pour quelques années, s'engageaient de bon cœur et de bonne foi (et ce dernier terme n'est pas de trop) dans des causes qui, parfois, peuvent faire sourire aujourd'hui. Il y eut des espérances certaines et le film-témoignage « <strong>Mourir à trente ans</strong> » nous le rappelle utilement, à travers l'histoire de Michel Recanati, ce militant d'une extrême-gauche qui voulait « faire la révolution » et, au-delà, la « vivre », passionnément. Je ne m'en moque pas, et je les prends même au sérieux, les ayant beaucoup combattues mais me reconnaissant une certaine nostalgie de ces confrontations de jeunesse... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Mais il y avait, et il y a toujours, <strong>beaucoup de naïveté chez les manifestants étudiants et de sournoiserie chez ceux qui, disons-le crûment, les manipulaient sans vergogne pour consolider leur propre carrière politique</strong>. Une naïveté qui ne peut tout excuser, néanmoins, et en particulier une certaine paresse intellectuelle pour nombre de ceux qui criaient fort dans les rues tout en se contentant de quelques arguments souvent trop peu réfléchis pour être crédibles, mais néanmoins écoutés parce que déclamés par une « jeunesse » dont tous les gouvernements (surtout de Droite, d'ailleurs), depuis les années 1970, craignent la « révolte ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Qu'en est-il aujourd'hui ? Les projets encore incertains du gouvernement (tous les arbitrages ne semblent pas être encore rendus en haut lieu) sont-ils les marques d'une politique « réactionnaire » (« maurrassienne » peut-être, puisque c'est l'épouvantail du moment...) et de la nostalgie d'une « école du temps jadis » dans laquelle régnaient, dit-on, l'autorité et le mérite, forcément républicains, façon (Jules) Ferry ? Je n'en suis pas totalement sûr : s'il y a des velléités de remise en ordre de l’École qui peuvent m'être sympathiques, je crains que l'approche purement comptable de Bercy ne les remette rapidement en cause, au risque d'en ruiner tout le sens et la portée et, a contrario, de favoriser une logique libérale peu compatible avec la promotion d'une justice sociale scolaire pourtant éminemment nécessaire. Or, la politique de M. Blanquer, ministre de l'Education nationale, appelle des investissements financiers non négligeables et une confiance renouvelée des personnels éducatifs pour pouvoir réussir : sans l'une ou l'autre de ces conditions, il est à craindre que rien de bon ne pourra se faire et, surtout, s'inscrire dans la durée, cette dernière toujours nécessaire à toute politique digne de ce nom. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Pour l'heure,<strong> l'idée d'une « sélection »</strong> (1) <strong>à l'entrée de l'Université ne me semble pas choquante en soi, et elle est toujours préférable à l'injuste égalité du tirage au sort</strong> ! Si le mot de sélection a mauvaise presse près de quelques lycéens de Terminale, c'est sans doute parce que certains (2) en donnent un sens trop restrictif et purement « éliminatoire » quand elle doit se penser plutôt comme <strong>une juste orientation, l'ouverture vers des voies possibles plutôt que l'engagement en des impasses</strong>. Qu'y a-t-il de scandaleux à considérer que tout le monde ne peut pas être médecin ou professeur, et que les souhaits d'un lycéen doivent parfois être, sinon contrariés, du moins raisonnés en fonction de ses compétences et aptitudes, mais aussi de son investissement dans le travail et dans la réflexion ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(à suivre)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Notes : (1) : Le mot de « sélection » n'a pas, à ma connaissance, était prononcé par le ministre dont l'intention, néanmoins, est transparente et, sur ce point, tout à fait, louable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(2) : Quelques syndicats, aussi bien d'usagers de l’École que de personnels de celle-ci, s'insurgent contre une sélection qu'ils définissent, à tort ou malhonnêtement, comme une forme de discrimination : abus de langage évident, et impossibilité à penser le processus d'éducation autrement qu'à travers une grille de lecture idéologique qui fait de l'éducation une matrice de l'égalité obligatoire, y compris par le discrédit de l'excellence, inégalitaire par essence... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLa réforme de l'accès à l'université, version 2017. Partie 1 : le nouveau rôle du conseil de classe de Terminale.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2017-10-31:59947962017-10-31T18:47:00+01:002017-10-31T18:47:00+01:00 La réforme de l'entrée à l'université a été présentée ce lundi matin mais...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">La réforme de l'entrée à l'université a été présentée ce lundi matin mais il y a déjà quelques jours que l'on en connaissait les grandes lignes et que celles-ci étaient discutées, approuvées ou contestées, principalement selon les clivages idéologiques qui continuent de fracturer le paysage universitaire et lycéen français : si les syndicats comme l'UNEF ou SUD y sont évidemment hostiles, par principe plus que par réflexion, d'autres, comme le syndicat FAGE ou les présidents d'université y sont favorables (ou « pas défavorables »), par pragmatisme ou par conviction. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Cette réforme concerne dès aujourd'hui les 700.000 lycéens de Terminale de l'année et elle va se marquer, dès la semaine prochaine, par la nomination d'un second professeur principal dans chaque classe de ce niveau : l'idée n'est pas mauvaise en soi, même si elle risque de se heurter à la difficulté, sans doute surmontable, de trouver des volontaires parmi les professeurs de lycée et à celle de financer ces nouvelles nominations. L'approche des conseils de classe du premier trimestre, dans un mois à peine pour la plupart, devrait vite enclencher le mécanisme d'une réforme qui se veut ambitieuse et qui vise à mieux orienter (ou, plutôt, conseiller) les lycéens en fin de cycle secondaire : il ne faudra pas rater cette première étape pratique, au risque de provoquer une crise lycéenne dont la France peut utilement se passer, même si le cinquantenaire de Mai 68 pourrait motiver quelques imitateurs et exciter quelques extrémistes nostalgiques de la Révolution, celle de 1917 et de sa parodie, moins sanglante, de 1968... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Avec cette réforme, <strong>le conseil de classe de Terminale va redevenir un élément majeur du calendrier scolaire</strong> alors que, ces dernières années, il était devenu une simple chambre d'enregistrement et ne jouait guère de rôle dans l'orientation des élèves, se contentant de donner un avis, favorable ou défavorable, pour l'examen du baccalauréat, avis qui n'était pris en compte (et encore !) que lors des jurys de celui-ci, et si le candidat était à quelques points de l'obtention du diplôme ou d'une mention à celui-ci. Lors du conseil de classe du deuxième trimestre, <strong>les professeurs de Terminale donneront leur avis, collégialement, sur les dix vœux post-bac formulés par chaque élève par une appréciation, sans doute de type « favorable » ou « défavorable »</strong> : l'intérêt de cette pratique est de <strong>sortir de la seule perspective de l'épreuve du mois de juin</strong> et de <strong>préparer</strong> ce qui est bien plus important, c'est-à-dire <strong>l'intégration à la filière de formation suivante</strong>. Ces dix appréciations par élève n'auront qu'un rôle indicatif et non contraignant mais elles pourront jouer un rôle utile de conseil dont le lycéen pourra (ou non, son choix final devant être respecté, selon le premier ministre) tirer profit : c'est aussi un moyen de le responsabiliser, et cela me semble tout à fait honorable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Cette partie-là de la réforme semble raisonnable et légitime, et les syndicats lycéens, s'ils veulent rester crédibles, devraient l'accepter : la décision d'appréciations étant prise collégialement et hors du contexte de l'examen, même si elle peut parfois décevoir un élève qui espérait une filière en définitive déconseillée par le conseil de classe, est une bonne série d'indications qui peut lui éviter les choix universitaires malheureux, surtout pour son avenir. Après tout, le rôle des professeurs (en particulier principaux) n'est pas seulement d'enseigner leur matière mais de préparer les meilleures conditions pour l'avenir de ceux qui leur sont confiés : c'est aussi un élément de la réussite scolaire la plus large et des orientations les mieux assurées, elles-mêmes sources d'économies pour l’État et de richesses pour icelui comme de bien-être professionnel et humain pour les bacheliers. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Mais il est encore loin de la coupe aux lèvres et il n'est pas certain que cet aménagement de la Terminale soit suffisant pour régler tous les problèmes qui minent depuis si longtemps l'instruction des intelligences en France. Déjà, des voix s'élèvent pour contester ces aménagements et leur esprit, voix souvent issues de milieux syndicaux plus « conservatistes » que conservateurs, et d'autres s'inquiètent des coûts et surcoûts de ces mesures, en négligeant le fait que, pour réussir au mieux les changements, c'est aussi et d'abord de volonté et de vocation dont le pays et l’École ont besoin. Et il serait de bon aloi, me semble-t-il, de mettre en place, pour les élèves de Terminale, une forme de « tutorat d'orientation » qui pourrait être pris en charge, soit par des professeurs à la retraite volontaires et formés pour cela, soit par des conseillers d'orientation spécialisés sur les filières post-baccalauréat, et, pourquoi pas, par des intervenants des secteurs agricoles, industriels, commerciaux ou de services, en lien avec le tissu socio-professionnel local, communal, régional, voire national. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">En fait, ce ne sont ni les idées ni les propositions ni même les projets qui manquent, mais bien plutôt la volonté politique pour « faire » et « faire faire » : si M. Macron et quelques uns de ses ministres semblent ne pas en manquer, ils risquent bien, par le système même d'un « pays légal » paralysant et conformiste, de ne pouvoir aller aussi loin qu'il pourrait être nécessaire. D'ailleurs, le président le veut-il lui-même ? Son libéralisme premier n'est-il pas, de lui-même, un obstacle à toute stratégie de « l'imagination au pouvoir » ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(à suivre, forcément)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.html1880 : li licean d'Avignountag:avignon.hautetfort.com,2017-10-11:60900392017-10-11T00:00:00+02:002017-10-11T00:00:00+02:00 1880 : les lycéens d'Avignon 1880 : the high school students of Avignon...
<p>1880 : les lycéens d'Avignon<br /><em>1880 : the high school students of Avignon</em></p><p><a title="Li licean d'Avignoun" href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/2924740481.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/2817675689.jpg" alt="3668066343.jpg" /></a></p><p><a title="Li licean d'Avignoun" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/2375588482.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/2354731786.jpg" alt="1845719115.jpg" /></a></p><p>Photos J. B. Michel, 1880-1881.</p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlCette contestation qui vient (partie 6) Le 31 mars, et ce qui peut en naître...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2016-04-04:57840012016-04-04T14:12:00+02:002016-04-04T14:12:00+02:00 Comment interpréter la journée du 31 mars ? Quand certains la voient...
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Comment interpréter la journée du 31 mars ? Quand certains la voient comme le début d'un vaste mouvement qui pourrait bien emporter le gouvernement lui-même, d'autres, au contraire, croient à l'inverse que les violences de la journée, d'un bout à l'autre de la France, marquent en fait l'épuisement de la contestation. En cette affaire, la prudence est de mise, et les semaines qui viennent répondront sans doute à cette question de la pérennité ou de l'extinction <strong>sans pour autant résoudre la grande question du travail et de ses formes et limites du siècle à venir</strong>, plus importante encore. </font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Néanmoins, l'occupation nocturne et répétée de la place de la République, qui pourrait bien devenir une nouvelle ZAD si le gouvernement n'y prend garde, semble indiquer <strong>une volonté d'élargir le sens du mouvement</strong>, en prenant la forme jadis initiée par les Indignés espagnols et par les Veilleurs opposés au « Mariage pour tous », même si les références ne sont pas forcément les mêmes. Bien sûr, au petit matin, quand les CRS évacuent la place, ils ne sont plus que quelques dizaines à hanter les lieux. Mais ils ne sont plus seuls : les médias s'intéressent à eux, les interrogent, et, même, les valorisent, au grand dam d'un gouvernement et d'un Parti Socialiste qui ont visiblement fait leur deuil d'une jeunesse qui, désormais, les boude et les conspue sans beaucoup d'égards...</font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Une nouvelle journée d'action de protestation contre la loi El Khomry a lieu mardi 5 avril, à l'initiative des syndicats, en particulier étudiants : là encore, verra-t-on des lycées fermés ou bloqués, des pancartes de moins en moins sympathiques à l'égard des ministres, du gouvernement et, qui sait, du président lui-même ? Pour l'heure, les lycéens ne demandent « que » le retrait du projet de loi El Khomry mais, l'exaspération s'exacerbant au fil d'un temps de plus en plus lourd, il n'est pas impossible que <strong>la contestation se fasse plus générale et plus politique</strong>, voire institutionnelle. Si l'on a bien entendu quelques rares « <strong>Valls démission </strong>! » ces jours derniers, rien ne serait pire pour la gauche gouvernementale que d'entendre des milliers de jeunes poumons scander « <strong>Hollande démission</strong> ! ». Nous n'en sommes pas là, certes, et <strong>le gouvernement espère bien que le temps joue pour lui, une partie de la France scolaire étant déjà en vacances et la zone parisienne dans moins de deux semaines</strong> : après les congés, approchent les examens, le baccalauréat, et de multiples concours, <strong>de quoi désarmer tranquillement toute contestation de la part d'une jeunesse condamnée</strong>, si l'on suit les préceptes et les habitudes de la République héritée de Jules Ferry, <strong>à obtenir bonnes notes et diplômes pour espérer un avenir radieux</strong>... Ce calcul politique et social est sans doute peu glorieux mais il est le plus efficace contre tout risque de révolte prolongée des lycéens et étudiants !</font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Que l'on me comprenne bien : je ne suis pas un anarchiste qui se réjouirait du désordre dans la rue et du blocage des établissements scolaires ou des usines, mais je dénonce <strong>le premier désordre qui est celui des institutions et de l'esprit qui le sous-tend, ce « désordre établi »</strong> déjà épinglé en son temps par Emmanuel Mounier, <strong>ce désordre géré par le Pays légal</strong> quand le Pays réel s'en trouve prisonnier et parfois transformé en « victime consentante » grâce au « consommatorisme » officiel de la mondialisation dite, à tort, « heureuse ». </font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Que des jeunes gens, confusément, ressentent <strong>ce malaise que j'éprouve depuis des décennies devant cette société, sa République et les injustices manifestes de ce monde-là</strong>, et qu'ils tentent, maladroitement, de se rebiffer, parfois avec des mots, des attitudes et des idées qui ne sont pas miennes, tout cela m'intéresse, mais je ne m'en contente pas et je ne perds pas conscience de ce qui est et de ce qui n'est pas ! Tant d'idées (d'illusions ?) agitées par les révoltés du jour me sont étrangères, et je les combats, aujourd'hui comme hier et demain, qu'il s'agisse d'un égalitarisme béat ou d'un angélisme dévastateur, entre autres : mais si le vieux royaliste que je suis ne savait plus écouter le désarroi d'une part de la jeunesse (qui n'est pas « une et indivisible »), s'il renonçait à lui parler et à lui montrer les chemins qui pourraient mener à « autre chose », à cette alternative que j'appelle de mes vœux depuis mon adolescence, <strong>si j'abandonnais le terrain aux joueurs de flûte des utopies dévastatrices ou aux charlatans du globalitarisme, à quoi mes années de lecture, d'études, de combats aussi, auraient-elles servi ?</strong> Lire Bernanos, ou Boutang, ou Clavel, ou même Maurras (qui fut et reste pour moi, malgré la distance que je peux désormais avoir avec lui, une sorte d'éveilleur à la politique et à sa complexité), se revendiquer de la geste des rois de France et du combat de Jeanne d'Arc et des chouans, et, dans le même temps, regarder les trains de l'histoire passer en maugréant qu'ils abîment le paysage mais sans rien faire pour les détourner, voilà qui est inconvenant et ridicule, voire criminel ! </font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">J'entendais ce matin un jeune déplorer les conséquences supposées de la loi El Khomry avec des mots maladroits, et son propos était plutôt confus : en fait, à bien l'écouter, je comprenais surtout qu'il posait, à travers sa manifestation, des questions... <strong>Y répondre et bien répondre, proposer des pistes de réflexion et ébaucher des chemins de pensée, instruire et débattre, encore et toujours : voici le sens de mon action, éminemment royaliste, politique et sociale !</strong> </font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Dans ses premières années d'Action Française, Maurras expliquait qu'il s'adressait en premier lieu aux insatisfaits de la situation présente mais aussi aux « <strong>Français actifs</strong> », ceux qui ne se contentaient pas des malheurs ou des fatalités du moment, et qui souhaitaient changer le cours des choses sans méconnaître les leçons de l'histoire et le bien général du pays, ces derniers éléments devant être, parfois, redéfinis et expliqués aux publics concernés : en ce printemps dont les fleurs et les fruits n'apparaissent pas encore clairement, il n'est pas inutile de suivre cette feuille de route, en toute conscience politique...</font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">(à suivre)</font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlCette contestation qui vient (partie 5) Ces fermetures de lycées si révélatrices...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2016-03-30:57819552016-03-30T19:02:55+02:002016-03-30T19:02:55+02:00 Jeudi 31 mars, plus d'une vingtaine de lycées seront fermés à Paris et...
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Jeudi 31 mars, plus d'une vingtaine de lycées seront fermés à Paris et dans la région parisienne, et cela par décision des proviseurs inquiets devant le risque d'incidents tels que ceux qui ont éclatés la semaine dernière, en particulier devant le lycée Bergson devenu, bien malgré lui, le symbole des violences du moment. Ainsi, comme le signale le journal <em><strong>Le Monde</strong></em> sur son site informatique, même le lycée Jean de la Fontaine (XVIe arrondissement, près du parc des Princes) « <strong>pas franchement l'un des lycées coutumiers des blocages</strong> » annonce, sur sa page d'accueil internet, sa fermeture « <strong>afin d'éviter que les élèves et les personnels ne soient exposés à des débordements et de la violence</strong> »... Cela n'est guère rassurant, en particulier pour le gouvernement qui craint que les lycéens sans cours se retrouvent dans la rue, et rejoignent les cortèges contestataires, surtout si la météo est favorable ! De plus, les fermetures d'établissements ne sont pas si fréquentes et, selon le porte-parole national du SNPDEN-UNSA, principal syndicat de chefs d'établissement, « <strong>on a connu des fermetures, ponctuellement, mais un mouvement collectif de cette nature, je crois que c'est la première fois dans l'histoire </strong>». Cela traduit aussi, comme le souligne Myriam Honnorat, représentante des proviseurs au Syndicat National des personnels de direction, « <strong>un sentiment d'impuissance </strong>» devant la violence de quelques jeunes, peut-être pas si minoritaires que cela si l'on en croit les images des attaques de deux commissariats et de l'invasion d'un supermarché dans les environs du lycée Bergson.</font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">La réponse du ministère de l’Éducation nationale à ces fermetures et aux risques d'incidents est à l'image de cette République de plus en plus coupée des réalités, c'est-à-dire indigne et irresponsable : « <strong>Un lycée ne peut pas être fermé par anticipation. Une fermeture ne peut être envisagée que le jour même pour des raisons de sécurité avérées, en accord avec le recteur</strong> ». En somme, c'est un « <strong>débrouillez-vous</strong> » général adressé aux chefs d'établissement, ceux-là mêmes à qui l'on refuse une véritable autonomie de fonctionnement et les moyens de garantir la sécurité des usagers comme des personnels en temps normal ! Comme si le ministère souhaitait la survenue des incidents, et non leur prévention, même si cette dernière doit en passer par quelques heures de suspension des cours... En fait, je le répète, <strong>ces consignes de l’Éducation nationale n'ont d'autre fin que de faire assurer par les établissements scolaires un ordre public que l’État actuel ne semble plus en mesure d'assumer et d'assurer lui-même</strong>. A moins que le ministère ne souhaite des affrontements aux portes des lycées pour mieux dénoncer ensuite « l'irresponsabilité » du mouvement de contestation et le décrédibiliser aux yeux du grand public : une stratégie somme toute classique, mais pas toujours efficace, au regard de l'histoire des mouvements sociaux dans notre pays et ailleurs.</font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Ce qui est certain et sans préjuger des événements de jeudi, c'est l'embarras du gouvernement face à une situation qu'il croyait, hier encore, bien contrôler. </font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Qu'en sera-t-il, ainsi, ce 31 mars ? Le mouvement de contestation, pourtant bien essoufflé ces deux dernières semaines, peut-il reprendre la main et faire douter le gouvernement, à défaut de le faire céder, ce qui, à l'heure actuelle, semble difficile (sans être, pour autant, impossible...) ? La rue peut-elle imposer « son » (sic!) point de vue au Pays légal ? Les multiples colères françaises, attisées par le mépris gouvernemental à l'égard de ses opposants (et cela depuis le début du quinquennat) et l'arrogance de quelques grands oligarques comme MM. Gattaz ou Tavares, peuvent-elles déborder en une révolte sociale aux conséquences forcément imprévisibles, autant pour le meilleur (s'il en est un) que pour le pire ? </font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">Georges Bernanos, ce royaliste éternellement encoléré et profondément humain, affirmait qu'il ne fallait pas hésiter à courir le risque d'une révolte ouvrière pour ébranler une société d'injustice(s) : peut-on attendre la même chose d'une émeute lycéenne, de ce « péril jeune » évoqué désormais (mais en d'autres termes, plus prudents...) par la Gauche de gouvernement ? Il y faudrait des raisons supérieures et une direction « souveraine », une « pensée Antigone » qui n'apparaît pas encore clairement, pour faire que du mal d'un désordre de rue naisse le bien reconnu de la Cité. Il est tard, mais il n'est pas trop tard pour y penser, et y travailler...</font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><font face="Verdana, sans-serif"><font style="font-size: 11pt;" size="2">(<u>à suivre</u> : les désordres de la rue et le désordre de l’État ; le « Que faire ? » des royalistes en temps de colère ; les propositions royalistes pour le monde du travail ; le « tiers-pouvoir lycéen et étudiant » ; etc.)</font></font></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlCette contestation qui vient... (partie 1)tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2016-03-03:57686992016-03-03T15:50:00+01:002016-03-03T15:50:00+01:00 Le projet de loi de Mme El Khomry a ouvert la boîte de Pandore d'une...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Le projet de loi de Mme El Khomry a ouvert <strong>la boîte de Pandore d'une contestation dont il est difficile aujourd'hui de prévoir le destin et les conséquences</strong>, et la date du 9 mars est devenue celle que certains redoutent tandis que d'autres espèrent qu'elle sera le début d'une crise politique qui mettrait le gouvernement en difficulté. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Ce n'est pas le projet de loi lui-même qui a, aujourd'hui, le plus d'importance, et il semble bien qu'il devienne vite, quelles que soient les modifications qui y seront apportées, un simple épouvantail pour les uns tandis qu'il sera un étendard, sans doute bien effiloché, pour les autres : à ce moment-là, <strong>les faits et le texte lui-même comptent moins que les intentions qu'on lui prête </strong>! Quant à sa contestation, elle peut vite devenir <strong>un simple point de départ pour une contestation plus large et plurielle</strong> : assistera-t-on alors à une sorte de « convergence des luttes » qui n'aurait plus comme objectif que de dézinguer le gouvernement Valls-Macron (ou simplement Valls...) ? C'est fort probable, au regard des rancœurs accumulées et des haines recuites à l'égard du Premier ministre et de sa politique social-libérale ou, plus exactement, <strong>euro-libérale</strong>, en laquelle beaucoup ne veulent voir que le libéralisme et non l'européisme qui la sous-tend... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">La grande crainte du gouvernement est, évidemment, que les jeunes (en fait, des minorités actives -les minorités énergiques évoquées par Maurras- entraînant des étudiants et lycéens aux motivations parfois bien peu politiques, surtout s'il fait soleil...) descendent dans la rue et l'occupent, la monopolisent aux yeux des médias, au risque d'affrontements violents et répétés avec les forces de l'ordre, dans une geste renouvelée des grandes heures de Mai 68, véritable mythe urbain d'une gauche qui n'a, depuis les années 1980, plus guère d'idéal... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Bien sûr, l'extrême-gauche est à la manœuvre, et <strong>les Jeunes Socialistes tentent d'organiser la contestation pour mieux la contrôler et, en fait, la stériliser</strong>, comme en de multiples occasions ces dernières décennies. Je me souviens encore de ce responsable trotskiste qui, en novembre 1986, apparaissait régulièrement devant les caméras, et qui « représentait » les étudiants en colère contre le projet de loi Devaquet sur l'Université, avec des mots qui fleuraient bon la lutte des classes et le souvenir du cuirassé Potemkine : il s'appelait (et s'appelle toujours) David Assouline et il est aujourd'hui sénateur socialiste et a même été porte-parole du Parti Socialiste de 2012 à 2014... Mais je pourrai aussi évoquer Henri Weber, l'un des dirigeants de la contestation en Mai 68 et ancien responsable de la Ligue Communiste de Krivine, devenu lui aussi sénateur, puis député européen jusqu'en 2014, et toujours ponte du même Parti Socialiste. Sans oublier l'inénarrable Daniel Cohn-Bendit, responsable anarchiste à Nanterre devenu symbole de Mai 68, devenu cet homme politique « libéral-libertaire » et symbole fort de ce « politiquement correct » qui cherche à étouffer toute pensée « dissidente » (même si je fais crédit à Cohn-Bendit d'accepter toujours le débat, y compris avec les adversaires de ses opinions)... Et combien d'autres responsables lycéens et étudiants récupérés par un système politique qu'ils prétendaient dénoncer, d'Isabelle Thomas à Bruno Julliard en passant par Nasser Ramdane pour les trois dernières décennies... Ces trois cités sont aujourd'hui des responsables et élus politiques du Parti Socialiste : étonnant, non ? Pas vraiment, en fait...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">C'est pour cela que je reste un brin sceptique sur cette contestation qui monte et cherche à s'affirmer dans la rue, mais qui est, sans le savoir, prisonnière des petits jeux politiciens propres au Parti Socialiste et, plus largement, à cette République des apparences et des faux-semblants. Après tout, pourquoi servir de faire-valoir à quelques futurs politiciens qui voient dans les événements contestataires une simple occasion de rentrer de plain-pied dans une République dont ils espèrent quelque reconnaissance politicienne ou financière (l'une n'empêchant pas l'autre, d'ailleurs) ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Mais, ces réserves mises à part, ne doit-on pas profiter de l'occasion pour faire entendre une véritable voix dissidente et éminemment politique sans être politicienne ? « <strong>Le Diable porte pierre</strong> », pourrait-on dire... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(<span style="text-decoration: underline;">à suivre</span> : les limites de la contestation de gauche, et comment les dépasser ; pourquoi le 9 mars peut être une heureuse occasion ; le « Que faire » des royalistes en ce mois de mars 2016 ; la notion de « tiers-pouvoir lycéen et étudiant » ; etc.)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
Albert Dreslonhttp://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.htmlVANVES A L’ORIGINE D’UN DIALOGUE CITOYEN AVEC LES JEUNES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLEtag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2016-01-19:57465962016-01-19T05:00:00+01:002016-01-19T05:00:00+01:00 Chaque année, un modeste vanvéen qui préside quand même le CLAP (Comité...
<p><img src="http://vanvesauquotidien.hautetfort.com/media/01/00/2950840177.JPG" id="media-5270531" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Chaque année, un modeste vanvéen qui préside quand même le CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques) arrive à réunir plus de 350 lycéens à l’UNESCO à l’occasion de l’assemblée générale de son association des anciens combattants-services de renseignements de France et des pays alliés dit « Ex-Invisibles ». Pas du tout sur le théme du devoir de Mémoire qui est essentiel aux yeux de Michel Judde et ses collégues (sur la photo lors du ravivage de la Flamme à l'arc de triomphe avec des élus vanvéens), mais sur celui la citoyenneté qui permettait justement d’aborder certes ses thèmes mais aussi de s’interroger sur le citoyen de demain : « <em>On peut se prétendre citoyen que si on respecte les règles de la cité, des devoirs et des droits qui sont venus par la suite s’agrafer. On s’est axé autour de ce thème de la citoyenneté et du devoir de mémoire pour commencer maintenant à débattre de la citoyenneté et du développement durable </em>» explique t-il. Et cette rencontre du 15 Janvier a pris un relief particulier un mois après la fin de la COP 21 tout simplement parce qu’elle a interpellé ces jeunes </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ses 350 jeunes venus de lycées de Limoges, de Paris (Condorcet), d’Etampes, de Mantes La Jolie et de Vanves (3 classes de Michelet) ont étonnés par leurs questions pertinentes sur ce qu’il fallait à son niveau personnel comme gestes mais au niveau national aussi pour lutter contre le dérèglement climatique, les deux intervenants, Thierry Terrier ex-ambassadeur membre de cette association et Frédéric Louradour, professeur d’université, spécialistes de ces problématiques développement durable, et les participants. Le meilleur exemple a été donné par ce lycéen qui a demandé pourquoi on laissait allumer les lumières dans cette grande salle alors que la lumière du jour suffirait. Du coup l’un des deux intervenants a demandé au technicien d’éteindre les lumières en constatant que « <em>c’est précisément le réflexe qu’il faut avoir !</em> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme d’habitude les questions ont du mal à démarrer avant de fuser de toute part devenant de plus en plus pertinentes et personnelles : « <em>Faut il créer des OGM ou manger moins de viandes</em> » a demandé le premier lycéen à T.Tessier qui avait expliqué que le premier OGM créé par l’homme avait été le blé. « <em>A-t-on le moyen d’arrêter le dérèglement climatique</em> » lui a demandé un autre alors qu’il avait expliqué que «<em> nous étions des ollociliens, c'est-à-dire que nous vivons depuis 10 000 dans une ère de réchauffement inéluctable qui se situe entre deux périodes inter glaciaire et devrait durer encore 2000 ans au cours de laquelle on est la seule espèce destructrice car l’homme a un effet négatif sur la planète</em> » a-t-il expliqué devant des lycéens très attentifs dont deux ont posé des questions plus ciblées : « <em>Pourquoi l’Europe et l’Etat ne font pas plus d’études contre l’utilisation de produits toxiques ? </em>» ; « <em>Pourquoi les constructeurs automobiles ne font pas plus de véhicules électriques ? </em>» </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« <em>Faudrait il apprendre cette transition écologique et énergétique à l’école</em> ? » ou encore « <em>Faut il culpabiliser les consommateurs ? </em>» … « <em>Et si les particuliers doivent faire des efforts, les acteurs publics ne doivent ils pas montrer l’exemple ?</em> »… « <em>Les efforts à faire doivent venir de notre propre volonté ! Mais n’y n’aurait il comme solution de mettre en place une réglementation plus forte</em> » ont demandé deux lycéens de Michelet. «<em> Vous voulez nous imposer de baisser notre consommation ! Mais à quoi êtes-vous prêt vous-même ? </em>» ou encore « <em>Pourquoi ne consommons-nous pas plus local ?</em> ». Quelques lycéens sont venus voir, à la fin de cet échange, les deux intervenants dont des lycéens de Michelet qui réalisent le magazine « le Zeugma ». Car ils ont l’intention de mener une action pour promouvoir une ville plus durable qui prenne aussi en compte l’inclusion sociale </span></p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlDeux lycéens auraient quitté jeudi matin Toulouse pour ”aller faire le jihad” – djihad - France...tag:pdf31.hautetfort.com,2015-03-28:55920752015-03-28T06:05:00+01:002015-03-28T06:05:00+01:00 Publié par Johanna Deux lycéens auraient quitté jeudi matin...
<p>Publié par Johanna</p><div class="_6ks" style="line-height: 0; position: relative; z-index: 1;"><div class="_6l- __c_" style="position: relative;"><div class="uiScaledImageContainer _6m5 fbStoryAttachmentImage" style="height: 255px; width: 487px; position: relative; overflow: hidden; background-position: 50% 50%; background-repeat: no-repeat;"><img class="scaledImageFitWidth img" style="vertical-align: bottom; height: auto; min-height: 100%; position: relative; width: 487px;" src="https://fbexternal-a.akamaihd.net/safe_image.php?d=AQBm1_KsU5s4K-a1&w=487&h=255&url=http%3A%2F%2Ffrance3-regions.francetvinfo.fr%2Fmidi-pyrenees%2Fsites%2Fregions_france3%2Ffiles%2Fstyles%2Ftop_big%2Fpublic%2Fassets%2Fimages%2F2015%2F03%2F27%2Flycee-gallieni-toulouse.jpg%3Fitok%3DDR6-Q4an&cfs=1&upscale=1" alt="" width="487" height="255" /></div></div></div><div class="_3ekx"><div class="_6m3" style="font-size: 12px; height: auto; margin: 10px 12px; position: relative; max-height: 100px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; line-height: 16.0799999237061px;"><div class="mbs _6m6" style="font-family: Georgia, 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 18px; line-height: 22px; margin-bottom: 5px; max-height: 110px; overflow: hidden; word-wrap: break-word; transition: color 0.1s ease-in-out; -webkit-transition: color 0.1s ease-in-out;"><a style="color: #141823; cursor: pointer; text-decoration: none; -webkit-transition: color 0.1s ease-in-out; transition: color 0.1s ease-in-out;" href="http://l.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Ffrance3-regions.francetvinfo.fr%2Fmidi-pyrenees%2F2015%2F03%2F27%2Fdeux-lyceens-auraient-quitte-jeudi-matin-toulouse-pour-aller-faire-le-jihad-689073.html&h=8AQHaMBio&s=1" rel="nofollow" target="_blank">Deux lycéens auraient quitté jeudi matin Toulouse pour "aller faire le jihad" – djihad - France...</a></div><div class="_6ma"><div class="_6m7" style="line-height: 16px; max-height: 80px; overflow: hidden;">Les deux élèves du Lycée Gallieni de Toulouse auraient quitté leur domicile jeudi pour "aller faire le jihad", selon l'expression de la mère de l'un d'entre eux.</div><div class="_59tj" style="padding-top: 9px; position: relative;"><div class="_6lz _6mb ellipsis" style="overflow: hidden; text-overflow: ellipsis; white-space: nowrap; color: #9197a3; font-size: 11px; line-height: 11px; text-transform: uppercase;">FRANCE3-REGIONS.FRANCETVINFO.FR</div><p> </p></div></div></div></div>
C.CFhttp://lesillon04.hautetfort.com/about.htmlLes jours qui viennenttag:lesillon04.hautetfort.com,2013-10-20:52014272013-10-20T23:39:00+02:002013-10-20T23:39:00+02:00 Puisque nombre de leurs aînés «fauxcialistes», collabos actifs ou frileux,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000000;">Puisque nombre de leurs aînés «fauxcialistes», collabos actifs ou frileux, conscients, incompétents ou irresponsables majeurs s'avèrent incapables <em>(l'auraient-ils seulement souhaité)</em> d’interrompre la progression de l’extrême droite, xénophobe, raciste et mortifère, c’est avec ceux qui sont encore mineurs aujourd’hui qu’il faut dès demain organiser la résistance. L’organiser avec tout ceux qui ont pris la mesure de ce qu’il reste d’humanité à défendre sans marchandage, sans concession.</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000000;">Nous ne rêvons pas, nous voulons seulement éviter qu’un cauchemar puisse devenir réalité.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://lesillon04.hautetfort.com/media/02/01/735579893.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4295486" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesillon04.hautetfort.com/media/02/01/1924623055.jpg" alt="Leonarda, Khatchik, lycéens" /></span></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Refusons que la haine fasse programme</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des vents porteurs de stigmatisation soufflent sur l’Europe et la France. Des vents porteurs de violence et d’exclusion. Ainsi avons-nous entendu, ces dernières semaines, une série de déclarations aussi démagogiques que haineuses, qui nous inquiètent profondément.</span><br /><br /><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans un contexte social tendu, alors que les tentations sont grandes de rejeter la cause des maux économiques et des difficultés sociales du pays sur un bouc émissaire, les Roms présents sur notre territoire ont été désignés à la vindicte populaire par des élus et responsables, locaux et nationaux. Les raisons, les argumentations développées ne sont pas toujours les mêmes ; mais chacune d’entre elles concourt à abaisser le débat public, à réactiver des postures racistes et, d’avance, à en légitimer les conséquences.</span><br /><br /><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est pourquoi nous rappelons solennellement que la responsabilité des élus, quel que soit le niveau où elle s’exerce, consiste à refuser les sollicitations haineuses et à leur opposer, en paroles et en actes, les valeurs historiques de liberté, d’égalité et de fraternité qui fondent la République.</span><br /><br /><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Nous, associations engagées dans la lutte anti-raciste, lançons ensemble un appel solennel aux responsables gouvernementaux et politiques, aux élus et aux candidats : quels que soient vos engagements partisans, condamnez toute désignation de boucs émissaires, refusez que la haine fasse programme, refusez la réhabilitation du racisme, refusez la brutalité verbale, toujours annonciatrice de passages à l’acte dramatiques.</span><br /><br /><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il dépend largement de vous que le débat public, la discussion politique restent au service de la démocratie.</span></p><p style="text-align: right;"><br /><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Appel solennel de la Ligue de droits de l’Homme, de la Licra et du Mrap </em></span><br /><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Paris, le 17 octobre 2013</em></span></p></blockquote>
AURORAhttp://auroraweblog-acte-2.hautetfort.com/about.htmlLa Fête du Lycée.tag:auroraweblog-acte-2.hautetfort.com,2013-06-01:50857442013-06-01T00:50:00+02:002013-06-01T00:50:00+02:00 Photo « venue » du Web. Je...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4126387" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://auroraweblog-acte-2.hautetfort.com/media/01/02/584288666.jpg" alt="scène de théâtre pour la fête du lycée." /></p><p style="text-align: center;"> </p><p align="center"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Photo « venue » du Web.</strong></span></p><p align="center"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Je rentre à l’instant du la fête de fin d’année du lycée de mon fils.</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>On pourra trouver que c’est tôt dans l’année mais le Bac est fin prêt pour commencer et des élèves de Terminale participaient aux différents spectacles proposés.</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Que jamais ne se perde cette tradition ! La magie de ces jeunes -nos enfants- trouve là l’un des plus hauts moments pour s’y exprimer…</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Et il y a quelque chose de si beau à voir tous ces jeunes offrir le travail de leurs ateliers (qui pour certains sont aussi des « options » de leur examen à venir bientôt) et le cœur qu’ils y mettent. </strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Il n’y a -quoi que l’on en dise- pas grande différence entre cette jeunesse-là et la nôtre. </strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Leur enthousiasme et leur plaisir de célébrer leur année scolaire, leur établissement, leurs professeurs, à travers cette fête ont la même force que ceux que j’ai connus jadis lorsque j’étais lycéenne.</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Et que de talent !</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Qu’en adviendra-t-il ? La vie mangera-t-elle les Baudelaire en herbe, les comédiens brillants, les musiciens admirables ?</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Pour la plupart d’entre eux, la réponse est -hélas- oui. Ils « deviendront » ce que leurs études feront d’eux.</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Mais il y a toujours une petite graine qui échappe au destin tout tracé. </strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Il y a à peu près trente ans, dans mon lycée à moi, je faisais -comme mon fils ce soir- une représentation de théâtre.</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Parmi nous, il y en eut un qui est devenu l’un des comédiens les plus doués de notre époque. Et à chacune de ses interviews, il parle de cette soirée et rappelle le nom de l’enseignant -notre enseignant- auquel il doit sa « vocation »</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>J’espère avoir vu ce soir celui ou celle qui fera comme lui.</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Et j’ai ma petite idée là-dessus.</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Non, les jeunes n’écoutent pas que du David Guetta ! Et, à l’heure de faire de la musique dans leur garage, c’est au rock qu’ils reviennent toujours. Ce bon vieux rock que nous avons joué nous aussi !</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Il y a quelques heures, j’ai entendu -dans un groupe d’amateurs présents sur scène- un chanteur-guitariste avec la belle petite gueule de Jim Morrison et la voix de Kurt Cobain.</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Une découverte qui m’a laissée stupéfaite.</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Il va passer son baccalauréat dès le 17 juin et je souhaite qu’ensuite ni médecine, ni droit, ni autre chose n’aient sa peau, ses doigts ou sa voix !</strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Si le grain ne meurt… </strong></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Parce qu’il a tout pour être une grande star demain !</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br /><br /><br /><br /><br /><br style="mso-bidi-font-weight: normal;" /></p>
Jean-Michel DUCROThttp://insuf-fle.hautetfort.com/about.htmlLe modèle des Nations Unies - Une simulation globale à grande échelletag:insuf-fle.hautetfort.com,2013-05-02:50542252013-05-02T09:21:00+02:002013-05-02T09:21:00+02:00 Simuler une conférence des Nations Unies et donner la chance à...
<p style="text-align: center;"> <a href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/02/01/3732076633.png" target="_blank"><img id="media-4074136" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/02/01/241899357.png" alt="mfinue,mun,apprenants,lycéens,simulation globale,istanbul,nations unies" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Simuler une conférence des Nations Unies et donner la chance à des apprenants d'utiliser la langue française à l'écrit, comme à l'oral, pour défendre un pays qu'ils représentent ou une organisation, et trouver des solutions aux problèmes majeurs de notre monde, représente un moyen idéal de s'engagr de manière citoyenne dans le monde de demain. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Voilà 4 ans que je co-dirige la conférence du </span><a style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;" href="http://www.mfinue.org" target="_blank">MFINUE</a><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;"> (Modèle Francophone International des Nations Unies en Eurasie) à Istanbul, accueillant plus de 300 lycéens de divers pays. Pour mieux comprendre ce qu'est cette simulation globale, je vous encourage à prendre connaissance de ma présentation ci-dessous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;"><iframe width="480" height="349" src="http://prezi.com/embed/ktnbevjejdfq/?bgcolor=ffffff&lock_to_path=0&autoplay=0&autohide_ctrls=0&features=undefined&disabled_features=undefined" frameborder="0"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">L'ayant réalisée pour une formation en Grèce, je la mets désormais à disposition pour présenter ce type de projets dans les lycées, puisque ce type d'actions concerne davantage des lycéens de 14 à 18 ans. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Si des écoles francophones ou françaises souhaitent s'inscrire et faire participer un groupe d'élèves, le formulaire 1 est à renvoyer avant le 14 juin prochain, et toute l'équipe organisatrice reste à la disposition des professeurs pour répondre à toute question. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Voici les coordonnées des deux directeurs de la conférence :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;"><a href="mailto:jeanmichelducrot.mfinue@gmail.com">Jean-Michel Ducrot</a> et <a href="mailto:christelleseguy.mfinue@gmail.com">Christelle Seguy </a> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Et celles de la Secrétaire Générale du MFINUE 2013 : <a href="mailto:zeyneptaskin.mfinue@gmail.com">Zeynep Taşkın </a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Pour télécharger les formulaires : <a href="http://www.mfinue.org/index.php/informations/formulaires" target="_blank">Cliquez ici</a><a href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/02/1072864344.jpg" target="_blank"><img id="media-4074140" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/02/1513612132.jpg" alt="mfinue,mun,apprenants,lycéens,simulation globale,istanbul,nations unies" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Informations sur la conférence : <a href="http://www.mfinue.org/index.php/informations/informations-generales" target="_blank">Ici</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: small;">Téléchargez les guides : <a href="http://www.mfinue.org/index.php/mfinue/guides-mfinue" target="_blank">Cliquez ici</a></span></p>
Jean-Michel DUCROThttp://insuf-fle.hautetfort.com/about.htmlUn manga interactif : Campagne anti-tabac idéale pour une exploitation en FLE auprès d'un public ado!tag:insuf-fle.hautetfort.com,2011-04-28:32216432011-04-28T06:28:00+02:002011-04-28T06:28:00+02:00 Il s'agit d'une campagne anti-tabac originale, et lorsqu'il nous est...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://www.attraction-lemanga.fr/site/index.php" target="_blank"><img id="media-2990028" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/01/738083143.JPG" alt="tabagisme,fle,élèves,lycéens,manga,tabac,prévention,apprenant,message,dessin animé,français" /></a>Il s'agit d'une campagne anti-tabac originale, et lorsqu'il nous est donné de voir nos adolescents se jeter sur leur cigarette au sortir du lycée ou de tout autre établissement éducatif, il nous semble plus qu'utile de les sensibiliser aux méfaits de la cigarette par des moyens qui leur parlent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://www.attraction-lemanga.fr/site/index.php" target="_blank">Voyez par vous même en cliquant ici</a><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">C'est aussi ce constat qui a incité apparemment les pouvoirs publics à mettre en place cette nouvelle campagne de prévention contre le tabagisme auprès des adolescents et des jeunes adultes, mise en place entre autres par le Ministère de la Santé. Voilà donc un film interactif d'inspiration Manga, d'une dizaine de minutes, avec pour ultime raffinement, la possibilité de le visionner en japonais, accompagné des sous-titres en français.. Et pourquoi pas??? ;-)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Il me semble que ce manga peut être le support déclencheur idéal pour une discussion avec des élèves de niveau B1 minimum, afin de travailler sur la justification. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.attraction-lemanga.fr/site/index.php" target="_blank"><img id="media-2990031" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/02/3294943153.jpg" alt="tabagisme,fle,élèves,lycéens,manga,tabac,prévention,apprenant,message,dessin animé,français" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Ce qu'on peut aimer ici, c'est que le message est clair : derrière ses aspects attrayants, le tabac empêche d'exercer son libre arbitre. des fiches explicatives font le point sur plusieurs aspects du tabagisme, comme la dépendance, les manipulations par les industriels du secteur.. Bref, voilà des documents à exploiter en classe!</span></p>
Jean-Michel DUCROThttp://insuf-fle.hautetfort.com/about.htmlInscriptions ouvertes au MFINUE : Lycée français et francophones d'ici et d'ailleurs! A vos marques...tag:insuf-fle.hautetfort.com,2011-04-03:31723142011-04-03T15:16:00+02:002011-04-03T15:16:00+02:00 Le Modèle Francophone International des Nations Unies en Eurasie signe...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;"><a href="http://www.mfinue.org/" target="_blank"><img id="media-2968616" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/02/02/1750045209.jpg" alt="mfinue,mun,modèle des nations unies,fle,conférence,apprenant,istanbul,simulation globale,saint-joseph,lycéens,langue" /></a><a href="http://www.mfinue.org/" target="_blank">Le Modèle Francophone International des Nations Unies en Eurasie</a> signe pour une deuxième session extraordinaire en 2011. Au regard du succès de novembre dernier, portée par sa grande soeur, <a href="http://www.mfnu.org/" target="_blank">la conférence MFNU</a> du lycée Vincent Van Gogh de La Haye (qui a lieu d'ailleurs du 8 au 10 avril 2011), nous ouvrons les inscriptions pour les écoles intéressées jusqu'au 10 juin 2011. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/00/1685483546.2.jpg" target="_blank"><img id="media-2968597" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/00/2475553086.2.jpg" alt="mfinue,mun,modèle des nations unies,fle,conférence,apprenant,istanbul,simulation globale,saint-joseph,lycéens,langue" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Vous voulez en savoir plus sur le Modèle International des Nations Unies pour nos apprenants en langue française de niveau B1/B2 : <a href="http://insuf-fle.hautetfort.com/archive/2010/11/22/le-mfinue-permiere-conference-des-nations-unies-en-eurasie-u.html" target="_blank">Cliquez ici pour découvrir les bénéfices qu'en retirent nos lycéens</a>. De même, n'hésitez pas à consulter cet article de Valérie Pellet sur les bénéfices et les enjeux de ces conférences pour nos apprenants français et francophones :<a href="http://www.forum-dax2010.fr/ProjectView.aspx?PrjID=8847b80b-0f57-4342-b63d-f0651affecec" target="_blank"> Cliquez ici</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Afin de vous donner une idée des réalisations concrètes réalisées sur place durant ces trois jours de conférence internationale, consultez les éditions du journal Le MUNDE, faites par l'équipe de presse, constituée d'élèves de lycées francophones d'ici et d'ailleurs :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><em><strong><span style="color: #ff00ff;"> 1ère édition du vendredi</span></strong></em></span></p><div><object style="width: 420px; height: 297px;" width="320" height="240" data="http://static.issuu.com/webembed/viewers/style1/v1/IssuuViewer.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="menu" value="false" /><param name="src" value="http://static.issuu.com/webembed/viewers/style1/v1/IssuuViewer.swf" /><param name="flashvars" value="mode=embed&layout=http%3A%2F%2Fskin.issuu.com%2Fv%2Flight%2Flayout.xml&showFlipBtn=true&documentId=101128194744-a7d9440ffbcc4807837b4c5c7c05e9f2&docName=1ere-edition&username=mfinue2010&loadingInfoText=La%201%C3%A8re%20%C3%A9dition%20du%20MUNDE&et=1301835533594&er=51" /></object></div><div style="width: 420px; text-align: left;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif; color: #ff00ff;">2 ème édition du samedi</span></strong></em></div><div style="width: 420px; text-align: left;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif; color: #ff00ff;"><br /></span></strong></em></div><div style="width: 420px; text-align: left;"><div><object style="width: 420px; height: 297px;" width="320" height="240" data="http://static.issuu.com/webembed/viewers/style1/v1/IssuuViewer.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="menu" value="false" /><param name="src" value="http://static.issuu.com/webembed/viewers/style1/v1/IssuuViewer.swf" /><param name="flashvars" value="mode=embed&layout=http%3A%2F%2Fskin.issuu.com%2Fv%2Flight%2Flayout.xml&showFlipBtn=true&documentId=101128194653-4b6de63b910745e1a8d3ac11797711b9&docName=2e-edition&username=mfinue2010&loadingInfoText=La%202e%20%C3%A9dition%20du%20MUNDE&et=1301835665364&er=90" /></object></div></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Vous trouverez également le livret de résolutions de la première conférence de novembre 2010: Chaque résolution a été faite par un groupe d'élèves représentant des pays différents. Les vôtres pourront avoir une idée de ce qui leur est demandé dans ce type de conférences : </span><a id="media-2968958" href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/00/00/3132531918.pdf"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Cliquez ici</span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Ces conférences en français peuvent accueillir des centaines de lycéens d'écoles diverses et variées, accompagnés bien entendu par un professeur-conseiller MUN, ou tout autre enseignant intéressé par la géopolitique, ou les sciences économiques, le droit, l'histoire, la langue française... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;"><a href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/01/3253240346.JPG" target="_blank"><img id="media-2968647" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/01/3707590009.JPG" alt="mfinue,mun,modèle des nations unies,fle,conférence,apprenant,istanbul,simulation globale,saint-joseph,lycéens,langue" /></a>Le niveau de langue requis correspond à un niveau B1 minimum. L'objectif étant de faire travailler nos apprenants âgés de 15 à 18 ans sur divers aspects du monde actuel, afin de les préparer au mieux au monde de demain. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Je vous encourage à visiter le site administré par les élèves Turcs de notre conférence : <a href="http://www.mfinue.org/" target="_blank">MFINUE</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Vous pourrez y retrouver toutes les informations nécessaires à l'inscription de vos écoles. Vos élèves sont hébergés sur place dans les familles de nos lycéens, ce qui contribue à un réel rapprochement des cultures. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Voici la lettre d'invitation : <a href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/00/01/1781603174.doc">Cliquez ici</a><a href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/00/02/1605052955.JPG" target="_blank"><img id="media-2968653" style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/00/02/2119188949.JPG" alt="mfinue,mun,modèle des nations unies,fle,conférence,apprenant,istanbul,simulation globale,saint-joseph,lycéens,langue" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Le formulaire d'inscription des écoles est en ligne sur le site, mais vous pouvez également <a id="media-2968642" href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/02/02/2262238771.doc">le télécharger ici</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Voici le guide d'instruction de la dernière conférence pour préparer vos élèves. Celui-ci a été réalisé par les lycéens francophones de notre école, impliqués dans notre club MUN : <a id="media-2968667" href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/00/02/3771264963.pdf">Cliquez ici</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Une nouveauté en 2011 : la mise en place de la Cour Internationale de justice. Pour vos élèves, <a id="media-2968953" href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/01/02/4177318782.pdf">téléchargez le guide</a>. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Nous espérons vous y voir nombreux : que les écoles se fassent connaître aussi auprès des deux directeurs de la conférence ou du secrétaire général!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Christelle SEGUY : <a href="mailto:christelleseguy@mfinue.org">christelleseguy@mfinue.org</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Jean-Michel DUCROT : <a href="mailto:jeanmichelducrot@mfinue.org">jeanmichelducrot@mfinue.org</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Berkay UCAN : <a href="mailto:sg.berkayucan@mfinue.org">sg.berkayucan@mfinue.org</a><br /></span></p><p style="text-align: center;"> <a href="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/02/00/3946394293.jpg" target="_blank"><img id="media-2968968" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://insuf-fle.hautetfort.com/media/02/00/900193246.jpg" alt="mfinue,mun,modèle des nations unies,fle,conférence,apprenant,istanbul,simulation globale,saint-joseph,lycéens,langue" /></a></p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlLa guerre plutôt que la guerillatag:off-shore.hautetfort.com,2010-10-22:29557072010-10-22T14:07:00+02:002010-10-22T14:07:00+02:00 Ainsi l'heure est-elle grave ! Depuis le début de la semaine, tout irait à...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Ainsi l'heure est-elle grave ! Depuis le début de la semaine, tout irait à vau l'eau si les autorités gouvernementales <span style="font-size: small;">(1)</span> ne veillaient au grain, faisant montre d'un sang-froid et d'une détermination dont il est bien sûr le premier à faire la publicité, rejoint par les gens de bonne foi. Il faut reconnaître que le système discursif des instances dirigeantes est particulièrement rôdé. Pendant que les ministes et autres caciques de l'UMP dénoncent avec une certaine retenue les exactions pour souligner qu'il n'est pas dans ses intentions de faire l'amalgame entre la jeunesse lycéenne dans son ensemble et de petites bandes organisées s'infiltrant pour casser et piller, les relais médiatiques, à coup d'images spectaculaires et de commentaires hyperboliques, nous suggèrent que les débordements sont d'une extrême violence, qu'ils transforment Nanterre (un peu) et le centre de Lyon (surtout... Pour une fois le provincial pique la vedette au parisien...) en zone de quasi non-droit. Ce ne sont plus des agitations bon enfant, des frictions, mais une guerilla urbaine se développant dans un climat insurrectionnel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Des journalistes assument donc un rôle que je qualifierai de « maternel » : ils chargent la barque affective d'un surplus d'inquiétude où semble se jouer l'avenir de la nation. L'<em>oikos</em> est péril, la maison en feu. À ce titre on ne dira jamais assez combien les brumes lacrymogènes sur la place Bellecour ont dû affoler la bien-pensance de gauche comme de droite qui nourrit facilement son fantasme du chaos comme elle le fait en se délectant des émissions de plus en plus nombreuses sur les tueurs (en série ou non). Le monde n'est plus sûr. La lacrymo n'est que le signe précurseur d'un territoire promis à la destruction si l'on n'y prend pas garde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;"><span style="color: #000000;">Ce point est d'autant plus terrifiant que pour la plupart les meneurs viennent de la banlieue honnie, de ce no man's land politique que la droite n'a jamais considéré autrement qu'en nid d'agités incultes, que la gauche a flatté pour des visées électoralistes sans jamais avoir su/voulu mener une vraie réforme structurelle <span style="font-size: small;">(2)</span>. Il s'agit bien de territorialiser l'affrontement pour qu'il produise un maximum d'effet. Effet à double détente : d'abord mettre l'honnête citoyen, le quidam centre ville dans une posture de </span><span style="color: #000000;"><em>victime innocente</em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"> (3)</span> et lui faire sentir que l'État est un besoin, l'État policier, capable de quadriller un secteur avec efficacité et intelligence ; ensuite, laisser entendre, par l'origine banlieusarde des anti-républicains qui font du jet de poubelles et du fracas d'Abribus un mode d'expression, ceux-ci, il suffit de les repousser dans leurs territoires de relégation pour que tout revienne dans l'ordre. C'est dans le fond adapter à l'organisation civile la pensée la plus ultra-libérale qui juge de l'intérêt moral de la pauvreté comme un garde-fou aux relâches des efforts nécessaires au bon fonctionnement de la société. L'État, c'est ici le Père, la Loi du Père. On saisit assez bien le mouvement de balancier : l'État, via les médias inféodés, annonce la montée des eaux et suggère immédiatement après le temps de la décrue. Il n'y a plus qu'à attendre.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;"><span style="color: #000000;">Pour cette fois, nulle besoin d'émeutes répétées en divers points de la nation. La place Bellecour (il est vrai la plus grande place fermée d'Europe. Prestige provincial...) aura été le catalyseur d'une analyse politique réduite à des montages scéniques assez minables. Unité de lieu, unité de temps, unité d'action. Les </span><span style="color: #000000;"><em>topoï</em></span><span style="color: #000000;"> du tragique. Et c'est en effet tragique et sinistre de nous faire croire que notre démocratie pourrait s'effondrer sous les coups de trois cents jeunes masqués (je sais que ce sont les minorités qui font l'histoire, mais là, c'est risible).<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Face à la répression, certains rêvent que d'un tel mouvement sorte une révolution, que des poubelles brûlées et des vitrines brisées naissent un ordre nouveau. On entend quelques voix, toujours les mêmes, nous promettant le grand soir. Ils ont la mémoire courte et oublient que de mai 68 est sortie la chambre la plus à droite qui fût sous la Ve République ; que les mouvements les plus radicaux de cette époque-là (de la Fraction Armée Rouge allemande aux Brigades rouges italiennes) commencèrent petitement certes (Andréas Baader débuta par brûler un supermarché) mais leurs actions furent des moyens de manipulations (et d'eux-mêmes et de l'opinion) par les autorités arguant de la sécurité nationale <span style="font-size: small;">(4)</span> ; que les pensées les plus rétrogrades et les plus fascisantes attendent de rafler la mise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Alors, guerilla ? Cela sent bon la nostalgie guevariste. À défaut d'idéologie construite on pourra en faire des tee-shirts. En attendant la jeunesse devrait se remettre à bosser parce que comme l'a dit l'UMP Bernard Debré on s'étonne qu'ils perdent leur temps à jouer au chat et à la souris avec les forces de police, quand leurs congénères du monde entier prennent leur part dans, je cite, «la guerre économique» mondiale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Oui, la guerre ! Pas la guerilla, la guerre ! Celle qui est légitime, qui est le fondement même de notre développement, celle qui ne casse rien, ne brise rien, n'écrase personne. Sauf, peut-être, les travailleurs du monde entier qu'on exploite : le Chinois, l'Indien, l'Argentin ruiné par le FMI, le Roumain, le Français à qui on propose de se délocaliser en Tchékie ou aux Philippines... Bref, des gens de peu.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">(1)On pourra trouver une certaine redondance dans l'expression et ce n'est pas faux. Mais l'effet stylistique aussi médiocre soit-il se voudrait l'écho linguistique de l'objet tout aussi médiocre qu'il désigne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">(2)Il est vrai que défendre les pauvres, les déclassés, les émigrés, n'implique pas qu'on partage leur quotidien. Jack Lang, qui aime tant la jeunesse de la grande couronne, vit place des Vosges...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">(3)Cette formule, elle, n'est pas de mon fait. Elle refleurit à tous les micros de ceux qui ont choisi le pathos comme seule catégorisation intellectuelle. N'étant jamais sûrs que leur message passera, il préfère assurer leurs arrières.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">(4)L'exemple canonique étant en la matière l'affaire Aldo Moro en 1978 (voir Leonardo Sciascia, </span><span style="color: #000000;"><em>L'Affaire Moro</em></span><span style="color: #000000;">)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;"><span style="color: #000000;"> </span><em><span style="color: #000000;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Albert Dreslonhttp://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.html1ére REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER DE L’AUTOMNE A VANVES (Suite et Fin) AXEE SUR LA VIE LOCALEtag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2010-10-22:29549052010-10-22T06:00:00+02:002010-10-22T06:00:00+02:00 Rien des contestations et des manifestations contre la réforme des...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Rien des contestations et des manifestations contre la réforme des retraites n’a transpirée ou transparu durant ses 3H30 d’échanges à l’école Marceau mardi soir. Pourtant, Vanves commençait à en ressentir les effets : Rue Jean Bleuzen bloquée depuis le Bd Périphérique par les véhicules venus faire le plein à la station total après les écoles Gambetta et Marceau, voiture brulée rue Louis Dardenne devant le LEP qui est surveillé depuis par la Police pour éviter les débordements. De même au lycée Michelet et au collége Saint Exupery dont quelques lycéens ont manifesté, percredi, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>aux abords du Sénat où </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Isabelle Debré</strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> siége jour et nuit avec ses collégues. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">C’est un cauchemar</em> » répondait </strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Isabelle Debré</strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> lorsqu’on lui demandait comment cela se passe au Sénat. </strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;">Et depuis cette réunion, d’autres événements se sont déroulés comme les obséques d’Yves Saccard, ex-président de la section football, jeudi matin, à laquelle elle participait avec le maire et de nombreux élus, aux côtés de sa famille et de celle du football de Vanves, avec un François Praud, président du Stade de Vanves très ému qui a cogné sur le cercueil lors du dernier hommage pour dire « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">on est avec toi</em> ». « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">C’était un homme solide sur lequel on pouvait compter et se reposer et qui, comme trésorier du Stade de Vanves, a signé les chéques que les sections avaient besoin, jusqu’au dernier moment </em>» témoignait il. Et bien sûr, le lancement de Voisins Solidaire à Panopée sur lequel nous reviendrons avec Atanase Périfan, créateur de la fête des Voisins. Une opération qui pourrait avoir pour premier exercice pratique l’appel à la solidarité du voisinage <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour passer à la TV tout Numérique le 8 Mars 2010. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Comme cela s’est déroulée dans d’autres régions où des voisins sont venus aider des personnes âgées ou isolées à re-régler leur poste TV après des changements de fréquences ou éviter de se faire gruger par des margoulins. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">LOGEMENT : </strong>L’un des temps fort de cet échange fut provoqué par une question sur le logement – « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">A Vanves beaucoup ont besoin d’être logé ? </em>» - permettant au maire de revenir sur cette question majeur et de répondre à ses détracteurs. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Elle est devenu de plus en plus difficle car au fil des années, les flux migratoire vont de la province à la ville. Or l’augmentation de logements n’a pas été proportionnele, insuffisant par rapport aux besoins </em>» a-t-il répondu dans un premier temps en parlant des attributions et des quotas préfectuaux, 1% logement… « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Nous avons 26% de logements sociaux à Vanves, ce qui représente 3000 logements, ce qui est largement correct, construits par mes prédécesseurs dans les années 70, entretenus et réhabilités depuis. Nous aurions avec 30% de logements sociaux de quoi fournir. Mais il n’y a pas de turn-over. Et si j’attribuais 150 logements voilà 10 ans, je n’en attribue plus qu’une petite trentaine maintenant. Et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nous sommes bloqués, car là où nous pourrions construire, ce sont des terrains privés dont le foncier est très cher. Et on arrive à faire de petites unités mais qui restent marginales </em>» a-t-il poursuivit en parlant de la maison pour adultes handicapés Simon de Cyréne. «<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> Je veux bien que l’on nous montre du doigt.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Mais 50% des communes en Ile de France ne construisent pas de logements ou n’en ont même pas. Alors avec 26% !</em> ». Une vanvéen l’a questionné sur les sur-loyers et de son intervention uprès des bailleurs : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Je leur ai demandé d’être au plus bas du plancher !</em> » <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">CONSEIL DE QUARTIER :</strong> A l’occasion de la présentation du nouveau Conseil de Quartier désigné la semaine dernière, Bernard Gauducheau est revenu sur le fait « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">de participer, de prendre la main d’une mamie pour s’occuper d’elle</em> » qui lui semble plus important que « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">de faire part de son mécontentement sur les papiers par terre</em> ». Mais il n’a pas cité (heueusement) les crottes de chiens. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">C’est cela qu’il faut cultiver, car il faut attacher de l’importance aux choses importantes, trouver des idées pour enrichir nos relations humaines</em> ». Il a d’ailleurs annoncé que ce Conseil de Quartier disposera d’un local, situé entre la Police Municipal et la librairie, après préemption par la ville. Il a annoncé qu’il devait signer les actes notariaux ces jours-ci</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">PLATEAU : </strong>A l’occasion d’une question sur un affaisssement de terrain rue Danton suite à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la fuite d’un collecteur, GPSO et la ville devrait faire un relevé de géométre pour savoir qui est chez qui. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">On a du mal à retrouver des plans précis entre les notaires et nos services. Ce quartier a 40 ans et on commence à avoir des problèmes d’affaissement et de fuites</em> »</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">TAXE D’HABITATION : </strong>Une vanvéenne s’est étonnné de la hausse de 4,2% de sa taxe d’habitation alors que la mairie dans un document indiquait que la ville n’avait pas augmenté ses taux : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Je le confirme, mais cela peut provenir des serices fiscaux (+1 ,5%) et de la part de la Région et du département</em> » a-t-il répondu en pécisant qu’il ne cache rien : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Depuis que l’on est à la mairie, je mets tous les documents sur le site Internet et tous les chiffres sont transparents. Et des gens comme vous, ont réagi comme vous. Mais peut être dû à une revalorisation de leur valeur locative à la suite de travaux (dans lerur pavillon) ». </em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">FUN PARK : </strong>Un vanvéen s’est plaint que cet espace soit colonisé par les jeunes ainsi que le parking des Papillons, en faisant un lien avec les box fracturés et les voitures incendiés. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Je ne suis pas sûr que ces dégradaions soient dûes aux jeunes qui fréquentent le Fun Park ! </em>» a répo,du la maire <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>- « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Mais on ne peut plus rentrer dans le parking sans craindre de les renverser ! C’est luna Park !</em> » a surenchérit son interlocuteur - « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">On vient d’installer une caméra de vidéosurveillance qui devrait avoir des effets disuassifs. Quant au parking Papillon, j’avais proposé de réserver un étage. Mais cela a été reporté à cause des sommes impirtantes à engager (700 000 €) afin de le rendre accesssible au grans public</em> ». Du coup un autre riverain a demandé si la police municipale ne pourrait pas faire des rondes dans ce parking. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Non car c’est un lieu privé ! C’est aux copropriétaires de s’organiser pour assurer et payer les frais<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la sécurité, mais ils ne le veulent pas</em> » a répondu Laurent Lacomère, maire adjoint chargé de la Sécurité en demandant « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">combien de personnes avaient porté plaintes après de tels faits ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Personne ! </em>». Du coup Bernard Gauducheau a insisté en déclarant que « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">le parking Papillon est une tâche. Et il faut trouver une solution pour s’en sortir. Quant au Fun Park, on le surveille. C’est un endroit qui plaît aux jeunes. Et il a permis d’assénir leclimat à l’intérieur du Plateau ety ses espaces publics avec ses regroupements de jeunes qui jouaient au ballon. Il a pêrmis de ramener le calme et cela n’a rien à voir avec d’autres villes de l’Ile de France</em> ». </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">PATINOIRE : </strong>« <em style="mso-bidi-font-style: normal;">L’espace entre la rue Jean Jaurés et la Poste est une véritable pâtinoire</em> » s’est plainte une habituée. « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">C’est un souci permanent. J’en parle toutes les semaines. Cela a été réalisé voilà 15 ans en partant d’un bon sentiment. Il s’agit d’un bois exotique qui finit par pêtre glissant même si on le nettoie réguliérement. Et j’ai fait rajouté un rampe. Je vous encourage à l’utilisrr en attendant une<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>meilleure solution</em> ». </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; tab-stops: 306.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">SALLE GERARD ORILLARD : </strong></span><span style="font-size: 9pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Un participant a demandé quel était le statut de la salle Gérard Orillard et si l’onpouvait y organiser une assemblée générale de copropriétaires par e’xemple ? – «<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> C’est une salle municipale qui a été mise à la disposition de l’association cultuelle Tous Ensemble. C’est un choix que j’assume à 100%. Ce qui a permis de faciliter la vie dans ce quartier. Il était normal que les musulmans aient un lieu comme les autres. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de problèmes. Mais les nouveaux responsables de cette association sont sérieux </em>» a-t-il répondu en précisant que « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">le maire s’est réservé de l’utiliser en cas de force majeure et lors des élections. Maintenant, vous pouvez très bien aller demander aux respionsables s’ils ne peuvent pas vous la prêter pôur une asssemblée générale</em> ». </span></span></span></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlRETRAITES : MANIFESTATION A EVRYtag:pcfevry.hautetfort.com,2010-10-21:29543712010-10-21T15:56:00+02:002010-10-21T15:56:00+02:00 A l‘appel des organisations syndicales CGT – CFDT – FO – CFTC – UNSA –...
<p><span lang="EN"><p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/4050155459.jpg" target="_blank"><img id="media-2708147" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/1244143574.jpg" alt="manifevry2110.jpg" /></a>A l‘appel des organisations syndicales CGT – CFDT – FO – CFTC – UNSA – CFE-CGC – SOLIDAIRES – FSU, UNEF, UNL et confédération étudiante de l’Essonne plusieurs centaines de personnes ont participé à une manifestation départementale à Evry.</strong></p></span></p><p><p><strong>Après un rassemblement devant la mairie d’Evry, le cortège très coloré et animé s’est rendue à la préfecture.</strong></p></p><p><strong>Des participants de plusieurs dizaines d’entreprises ont défilé dans les rue de la ville. Les lycéens étaient également présents en particulier ceux de Georges Brassens d’Evry.<a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/259124048.jpg" target="_blank"><img id="media-2708152" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/3033130570.jpg" alt="manifevry2110a.jpg" /></a></strong></p><p><p><strong>De nombreux militants et élus communistes avec leurs écharpes trocolores avaient tenu à accompagner les manifestants dont Philippe Camo, conseiller régional, et secrétaire départemental du PCF, Nicolas Trecourt secrétaire de la section du PCF d’Evry.</strong></p><p><strong>D'autres manifestations sont déjà programmées à l'appel de tous les syndicats.</strong></p></p><p> </p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlBlocus au lycée.tag:solko.hautetfort.com,2010-10-15:29458932010-10-15T21:50:00+02:002010-10-15T21:50:00+02:00 Depuis deux jours, des « jeunes », comme on dit en novlangue,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;">Depuis deux jours, des « jeunes », comme on dit en novlangue, font le « blocus » devant le lycée. Cela se passe, parait-il, dans toute la France. Enfin, dans les grands « centres urbains », comme on dit encore en novlangue. Le scénario est partout le même ; ils arrivent vers neuf heures. Ils ne sont guère plus d’une cinquantaine. Ils sont cagoulés. Ils sont d’un LEP voisin, ou carrément déscolarisés. Parmi eux, quelques lycéens exaltés. Mais très peu. Ils arrêtent à midi. Reviennent vers quatorze heures. Le paysage est tout autour terriblement <em>banlieue</em>. Ou parfois <em>centre-ville</em>. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;">Ils bloquent à vrai dire sans bloquer. Par intermittence. Le temps que CRS et caméras arrivent. Les uns pour parachever l’image, les autres pour la filmer. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;">Entre temps, il y a des insultes, des jets d’œufs ou de pierres. On évacue les concierges quand ça pleut trop sur le toit des loges. Parfois, on fait cramer deux trois poubelles, au pire une voiture. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>De ci de là, un proviseur ou un professeur qui s’impose ou s’interpose se ramasse un coup sur la gueule. On se meut au gré des SMS et portables, par bans agiles. Télé-transportables. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;">A l’intérieur des bâtiments, les cours se déroulent, comme si, de tout ça, rien n’était. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;">Pendant ce temps là, les lycéens (les vrais) qui ont saisi l'aubaine pour faire sauter les cours sont partis défiler en cortèges épars dans le centre-ville. Certains se retrouvent soudain nez-à-nez avec des « casseurs », comme on dit en novlangue, ou bien avec les CRS qui les coursent. De temps en temps, une vitrine claque et le magasin est pillé. C'est jeté. C'est peu parlé. Et pas pensé.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;">Le pourquoi du comment on en est arrivé là n’est jamais évoqué. On reste dans le pur local.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;">Rien attendre de la classe politique, rien. Ni des démagos ou des cyniques de gauche, ni des cyniques ou des démagos de droite. Chiasme. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;">Pas non plus des journalistes, eux, à l’affût du premier dérapage. Garde à vous généralisé ! Tout le monde est au commentaire absent ; des faits, rien que des faits, des chiffres, rien que des chiffres. De la statistique comptable. Du fait avéré. Du réel...</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;">On appelle ça un « mouvement lycéen qui se joint au mouvement social». Ce n’est que l’expression de la dissolution commune du social et du lycéen, que le cynisme de chaque bord a laissé se parachever, et dont la jeunesse, celle qui participe aux monômes bon enfant autant que celle qui cherche à en découdre et à piller, fait l’expérience simultanée. Pour les uns une rigolade. Pour les autres un dépucelage. Leur entrée sur la scène du <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Brave new world, </em>où le monde n'est pas pur et la jeunesse pas non plus innocente : Il fallait bien qu’elle arrivât un jour, n'est-ce pas, dit la patronne du bar en torchant un verre, et regardant passer les <em>émeutes</em>.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: small; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2698220" style="margin: 0.7em 0;" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/02/2031570096.jpg" alt="1287171444.jpg" /></p><p><strong><em>Lyon, centre-ville, cet après midi</em></strong></p><p> </p><p> </p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlRintradotag:avignon.hautetfort.com,2010-09-07:60867682010-09-07T00:00:00+02:002010-09-07T00:00:00+02:00 Rentrée Back to school
<p>Rentrée<br /> <i>Back to school</i></p> <p><i><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/1877807678.jpg" title="Rintrado" target="_blank"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/1993080835.jpg" alt="1856879117.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a><br /></i></p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlTiatretag:avignon.hautetfort.com,2010-03-26:60865892010-03-26T00:00:00+01:002010-03-26T00:00:00+01:00 Théâtre Theater
<p>Théâtre<br /> <em>Theater</em></p><p><a title="Tiatre" href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/537732929.jpg" target="_blank"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/2422107853.jpg" alt="782838699.jpg" /></a></p>
Fernand Louis Olbechttp://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/about.htmlBizoustag:lafaceclairedelanuit.hautetfort.com,2009-09-02:23405282009-09-02T00:05:00+02:002009-09-02T00:05:00+02:00 30 au carré multiplié par quatre(1), ça fait...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;">30</span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> au carré<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> multiplié par quatre(1), ça fait 3600<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> bisous tous les matins<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> dans cette classe de lycée <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>où<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> tout le monde embrasse tout le monde. Une seconde par bisous cela fait donc 3600<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> secondes divisées<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> par 60, cela nous fait<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> 60 minutes <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tous les matins, avant de commencer le premier cours à supposer que le professeur<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> attende patiemment<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> que les effusions<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> se terminent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> et reste sur son quand à soi. Une heure tous les matins<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> montrer qu’on s’aime bien, ce n’est pas trop et cela donne du sens à tout le reste. L’étude<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> des matières n’est plus<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> objet de compétition, une course à la réussite individuelle mais<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> devient une nécessité pour mieux servir plus tard : Bien servir le client si on étudie le commerce, le patient si<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> on étudie les maladies, le consommateur si<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> on étudie l’agriculture, l’usager si on étudie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> les techniques du transport, le lecteur si<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> on étudie la littérature, le touriste étranger si on étudie les langues etc. Reste <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>une saine émulation amicale<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> dans un travail d’équipe entre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> gens qui<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> s’estiment et se respectent. L’heure<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> du matin<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> à s’embrasser n’est donc pas perdue mais gagnée .Or la voici menacée par le virus<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> H1N 1.</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">A la rentrée, les lycéens porteront sans doute un masque, ne pourront donc plus s’embrasser et seront invités à ne<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> même plus se serrer la main. Que faire de cette heure arrachée à la tendre congratulation du matin ?</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">Dans les classes ou les élèves<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> ont devant eux leur ordinateur portable, ils pourraient<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> consulter<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> la dernière note des blogs<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> des amis de la classe ou <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>leur envoyer un bisou sur le net. .</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">Dans les classes moins équipées où les élèves ont tous un téléphone mobile, on pourrait imaginer que<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> tous<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> appellent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> le numéro d’un<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> autre élève<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> à la première heure de classe<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> lundi matin, simplement pour dire<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> après les sonneries discordantes : « je t’embrasse, bisous ! ».Mais il parait que les ondes maléfiques qui « bombillent » autour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> des portables sont plus nocives que<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> le virus<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> H1 N1 surtout<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> quand<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> on les additionne au carré.</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Que faire donc pour signifier à tous qu’on les aime, qu’on veut avec eux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> travailler<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> pour mieux servir<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> l’humanité, que les autres élèves sont des frères <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à aider et non des concurrents à enfoncer? <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Peut être simplement se mettre de suite au travail en arrivant en classe dés le<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> lundi matin et attendre la récréation pour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> se parler au travers du masque. Faire marcher les oreilles qui<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> ne craignent pas le virus,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> m’a-t-on dit, pour écouter <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>attentivement <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ce que les amis ont vécu <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en fin de semaine : joies ou galères. On peut aimer les autres sans<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> bisous<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> alors que l’on peut parfois distribuer des bisous<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> sans beaucoup s’aimer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> voir même se détester ou trahir<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> comme le fit un jour Judas.(2) En attendant l’automne , il est encore possible de s’embrasser<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> avec ou sans <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>modération<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> mais <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>évitons<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de faire des bisous à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> un gars ou une fille dont on a dit<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> du mal <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>une heure avant <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>,ce serait<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> du <span style="text-decoration: underline;">H1 N1</span>, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>an <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;">H</span></strong>ypocrisy <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;">N</span></strong>umber one, c’est mortel disait Racine!(3) <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ceci est une pure hypothèse d’école car les français sont <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« francs » d’origine et ne sauraient<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> l’oublier. Et comme aurait<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> dit <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Clovis: « Bonne claque <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>entretient l’amitié <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mieux que mauvais baiser ».(4) Mais il est possible encore que :</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">« Les élèves de la classe aux bisous se lassent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de la lèche aux bajoues »(5) et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> que la pandémie qui s’annonce crée une nouvelle mode, celle du clin d’œil par exemple, 4 fois plus rapide que le bisou.<span style="mso-tab-count: 3;"> </span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(1) habitude locale<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> des gens du Nord : on s’embrasse<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> deux fois sur les deux joues et comme chacun sait<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> en arithmétique : deux et deux font quatre.</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(2) <em style="mso-bidi-font-style: normal;">A la tête de la bande<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> marchait Judas l’un des douze, il s’approcha de Jésus</em> <em style="mso-bidi-font-style: normal;">pour lui donner un baiser</em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> « Mon ami, c’est par un baiser, que tu livres le fils de l’homme ? » Evangile de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Luc ch. 23 / 47 et 48.</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(3) <em>« J’embrasse mon rival, mais c’est pour l’étouffer »</em>Néron de Racine.</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(4) mauvais baisers : « baves d’amour, basses béatitudes » dit Paul Valéry<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> <span style="mso-tab-count: 1;"> </span> bon baiser : « Instant d’infini qui fait un bruit d’abeilles » chantait Rostand.</span></span></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: EN-US; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="color: #000000;">(5)contrepet de l’auteur<span style="mso-tab-count: 4;"> </span></span></span></p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlMistrau foulié / Mistral folies / Mistral folliestag:avignon.hautetfort.com,2009-05-16:60862202009-05-16T00:00:00+02:002009-05-16T00:00:00+02:00 Uno semano culturalo es justo acaba au licèu Frederi Mistrau amé un jouious...
<div style="text-align: left">Uno semano culturalo es justo acaba au licèu Frederi Mistrau amé un jouious carnava.<br /> Une semaine de la culture vient de se terminer au lycée Frédéric Mistral par un joyeux carnaval.<br /> A cultural week has just end at Frédéric Mistral <span class="clickable" onclick="dr4sdgryt(event,"Ox")">secondary school with a joyful carnival.<br /></span></div> <div style="text-align: left"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/1340582071.jpg" alt="1187198945.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: left"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/180356337.jpg" alt="1849375672.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: left"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/3549855989.jpg" alt="782489910.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: left"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/3521577527.jpg" alt="525058987.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlAmbiance lycéenne / Student atmospheretag:avignon.hautetfort.com,2009-02-07:60860682009-02-07T14:00:00+01:002009-02-07T14:00:00+01:00 Photos Y.D. - 5 et 6 février 2009. Y.D. photos - february 5 and 6, 2009.
<img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/3963302014.jpg" style="border-width: 0" /><br /><br /><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/304544587.jpg" style="border-width: 0" /><br /><br />Photos Y.D. - 5 et 6 février 2009.<br />Y.D. photos - february 5 and 6, 2009.<br />
Nicolas Ancionhttp://ancion.hautetfort.com/about.htmlLes Playmobiles Prix Stendhal des Lycéens?tag:ancion.hautetfort.com,2009-01-15:19988022009-01-15T21:46:20+01:002009-01-15T21:46:20+01:00 Je suis invité au salon du livre d'Agen, en mai 2009 et c'est avec un...
<p><img src="http://ancion.hautetfort.com/media/00/00/1157854899.gif" id="media-1515910" alt="perroquet.gif" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" name="media-1515910" /><b>Je suis invité au salon du livre d'Agen, en mai 2009</b> et c'est avec un immense plaisir que j'ai découvert que mon <b>recueil de nouvelles "Nous sommes tous des playmobiles" était sélectionné pour <a target="_blank" title="Salon du Livre d'Agen" href="http://www.salondulivreagen.fr/spip.php?article14">le Prix Stendhal</a></b> décerné par des lycéens.</p> <p>D'abord parce que <b>je suis un inconditionnel des prix littéraires anonymes</b> ou <b>décernés par des vrais jurys de lecteurs</b> (pas par une brochette de lecteurs triés sur le volet par la rédaction d'un magazine, j'ai des mauvaises expériences avec ce genre d'opération, où l'équipe rédactionnelle veut défendre une certaines image des lecteurs - ou lectrices - de son mensuel sur papier glacé et finit par décider seule de la qualité des livres sans les lire). J'aime le pouvoir de la masse, l'égalité un lecteur = une voix, la force tranquille des subjectivités additionnées, la pondération des résultats, le calcul de l'écart type et toutes ces foutaises qui disparaissent bien vite au profit du simple palmarès. Il y a un gagnant et une certitude, c'est son livre qui a plu aux lecteurs, basta.</p> <p>Ensuite parce que depuis tout petit <b>je ne connais d'Agen que ses pruneaux</b>, qu'ils sont délicieux, et que si le reste est du même tonneau dénoyauté, le salon s'annonce formidable.</p> <p>Puis également parce que j'aime beaucoup <b>ce petit recueil de nouvelles</b>, qui s'est retrouvé finaliste pour le Grand Prix de l'Humour Noir (finalement décerné à Jean-Baptiste Pouy, qui le méritait bien; le troisième finaliste, Alain Robbe-Grillet, quant à lui, est mort de chagrin depuis l'annonce des résultats; je trouve que je m'en sort bien, finalement), pour le prix Marcel Thiry (que Bernard Quiriny a reçu, à quelques semaines du Prix Rossel; je finirais par croire que son livre est fort bien et ça me donnerait envie de le lire) et pour quelques autres, qui m'échappent en ce moment, mais <b>n'a jamais reçu aucune récompense</b>. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.</p> <p><b>Enfin, parce que le prix est décerné le jour de mon anniversaire</b> et que c'est un signe qui ne trompe pas. Un gâteau et des bougies, c'est bien, mais on m'a déjà fait le coup. Un prix littéraire pour fêter mes trente-huit ans, c'est plus original. Si les jurés du prix passent par ici, qu'ils n'hésitent pas à tenir compte de cet argument, en toute objectivité, au moment du vote.</p> <p>Et que le meilleur gagne ;-)</p>
michelmenardhttp://michelmenard-deputedela5emecirconscriptiondeloire-atalntique.hautetfort.com/about.htmlDARCOS recule, maintenons la pression !tag:michelmenard-deputedela5emecirconscriptiondeloire-atalntique.hautetfort.com,2008-12-18:19553712008-12-18T19:28:00+01:002008-12-18T19:28:00+01:00 Le Ministre de l’Education Nationale, soutenu par le Chef de l’Etat, a...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-1463470" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://michelmenard-deputedela5emecirconscriptiondeloire-atalntique.hautetfort.com/media/01/02/534170934.png" alt="28981_une-lyceen-manifs.png" />Le Ministre de l’Education Nationale, soutenu par le Chef de l’Etat, a consenti ces derniers jours un délai sur la question de la réforme du Lycée face à la mobilisation des élèves, des enseignants et des parents. Un <strong>premier infléchissement d'une politique aveugle</strong> qui veut non pas réformer l'Education Nationale mais bien casser les valeurs républicaines de l'Education dans notre pays. <strong>Une preuve aussi que les diverses mobilisations engagées portent leurs fruits</strong>.</p> <p style="text-align: justify;">Néanmoins, la vigilance doit rester de mise face à ce qui pourrait n’être qu’une annonce anesthésiante pour calmer la rue. <strong>Prenons garde au probable retour de manivelle d'un Gouvernement irrémédiablement inscrit dans la pensée unique</strong>. Les lycéens, d’ailleurs, l’ont bien compris, en maintenant leur mobilisation.</p> <p style="text-align: justify;">Le bon point à Xavier Darcos pourrait-être sa décision de reprendre le dialogue avec les syndicats, mais cette fois ci sur la réforme globale du lycée et non plus de la seule classe de seconde. N'essaiera-t-il pas plutôt de noyer le poisson dans un vaste océan? J’espère qu'il n'oubliera pas, cette fois, de recevoir et d'entendre les lycéens !</p> <p style="text-align: justify;">Quoiqu’il en soit ce premier recul n’est pas suffisant. Le Ministre doit reprendre le dialogue et renoncer <strong>à la saignée que représentent les 13 500 suppressions de postes prévues dans l’Education Nationale en 2009</strong>. Soyez assurés qu’avec mes collègues parlementaires socialistes nous maintiendrons séance après séance, semaine après semaine, notre pression sur le Gouvernement afin de préserver le service public d’éducation d’une mort programmée.</p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlY a personne sur les barricadestag:avignon.hautetfort.com,2008-12-17:60860012008-12-17T16:56:51+01:002008-12-17T16:56:51+01:00
<img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/1309432272.jpg" style="border-width: 0" /><br />
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlL'école des barricadestag:avignon.hautetfort.com,2008-12-12:60859992008-12-12T14:48:00+01:002008-12-12T14:48:00+01:00
<p><iframe width="550" height="309" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x7pfaa" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay"></iframe></p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlLa chaleur est dans les cœurstag:avignon.hautetfort.com,2008-12-11:60859962008-12-11T11:30:00+01:002008-12-11T11:30:00+01:00 Parmi les principaux griefs faits au projet de loi de Xavier Darcos, la...
<img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/3106415793.jpg" style="border-width: 0" /><br /><br />Parmi les principaux griefs faits au projet de loi de Xavier Darcos, la suppression de 3000 postes dans les réseaux d'aides spécialisés aux enfants en difficulté (Rased), la diminution de deux heures du temps hebdomadaire d'enseignement et la fin de la scolarisation dès deux ans dans les maternelles.<br />Les parents d'élèves approuvent et soutiennent les enseignants. Ils demandent avec eux la création de nouveaux postes, la possibilité de formation continue, le remplacement systématique des enseignants absents et une réhabilitation du Rased.<br />
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlPas de classetag:avignon.hautetfort.com,2008-12-09:60859952008-12-09T12:30:06+01:002008-12-09T12:30:06+01:00
<img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/802264445.jpg" style="border-width: 0" /><br />
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlEnseignants et lycéens solidairestag:avignon.hautetfort.com,2008-11-20:60859622008-11-20T15:26:00+01:002008-11-20T15:26:00+01:00
<img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/2434031223.jpg" style="border-width: 0" /><br /><br /><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/2084739754.jpg" style="border-width: 0" /><br />
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlDanger de morttag:avignon.hautetfort.com,2008-06-17:60857492008-06-17T08:40:00+02:002008-06-17T08:40:00+02:00Il peut venir d'en bas mais aussi bien d'en haut Vous êtes prévenus c'est...
Il peut venir d'en bas mais aussi bien d'en haut<br />Vous êtes prévenus c'est écrit en trois mots<br /><br /><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/3658991460.jpg" id="media-48288" title="" alt="b678b4a546f131dd175add9ccd6393fa.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><br />
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlOuèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèètag:avignon.hautetfort.com,2008-04-24:60856502008-04-24T16:10:00+02:002008-04-24T16:10:00+02:00
<img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/319027297.jpg" id="media-38464" title="" alt="a0eafe495aff73fec307214238b957ed.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><br />
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlRévolte lycéenne : raisons et déraisons.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-04-13:15628642008-04-13T23:55:21+02:002008-04-13T23:55:21+02:00 La révolte lycéenne de ce printemps a quelques raisons d’être : la...
<span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">La révolte lycéenne de ce printemps a quelques raisons d’être : la politique purement comptable du Ministère et de M. Darcos est peu défendable quand elle méconnaît les réalités de l’enseignement dans notre pays et ses spécificités qui, pour ne pas être toutes heureuses, ne méritent pas tant d’indignité… Ainsi, de nombreuses suppressions d’heures de cours distribuées aux établissements et de postes de professeurs, qui seraient légitimées par la baisse démographique des effectifs d’élèves, s’avèrent dangereuses pour la qualité même de l’enseignement : en effet, cela se marque par l’augmentation des effectifs au sein des classes elles-mêmes dans les cours de langue, par exemple, ce qui n’est guère profitable aux élèves et rend leur participation moins fréquente et, parfois, plus difficile. Mais d’autre part, dans les zones déjà en difficulté de par l’environnement social et l’ambiance générale, diminuer le nombre de professeurs et d’adjoints d’éducation (les surveillants) revient à affaiblir leur poids et leur crédibilité au moment même où il faudrait pouvoir mobiliser de nouvelles forces pour éviter les dérives et les naufrages.</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Cela étant, la logique comptable n’est pas que l’apanage d’une administration de l’éducation nationale affolée par la réduction de ses marges de manœuvre budgétaires, et les manifestants qui rétorquent au ministre par la simple demande du maintien, voire de l’augmentation, du nombre d’enseignants se contentent d’une analyse qui, en définitive, ne prend pas assez en compte les évolutions du métier et les possibilités de « travailler autrement », mais aussi leur propre responsabilité dans la situation actuelle : en effet, ce<span> </span> n’est pas seulement le nombre d’élèves par classe qui détermine la qualité de celle-ci mais l’attitude de ceux-ci, leur bonne volonté et leur aptitude au travail et à la concentration. Faire classe à 36 en cours d’histoire au lycée Hoche de Versailles ne pose pas de problème particulier, ne serait-ce que de discipline, et les résultats, souvent très satisfaisants, ne varieraient pas beaucoup si le nombre d’élèves augmentait encore de quelques unités : par contre le travail des professeurs s’en trouverait surchargé par les copies de ces élèves supplémentaires, sans pour autant toucher un salaire supérieur... Dans une situation présente délicate qui voit le pouvoir d’achat des enseignants poursuivre une glissade entamée il y a déjà presque vingt ans, il y a fort à parier que la grogne serait d’autant plus vive devant ce travail obligatoire supplémentaire et pas toujours gratifiant et qui, de plus, donnerait l’impression de faire des économies sur le dos d’enseignants déjà de plus en plus sollicités pour des tâches administratives mais non rétribuées.</span> <p> </p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">En fait, il n’est pas certain que le « pire » soit derrière nous : des rumeurs insistantes évoquent la volonté du Ministère de M. Darcos de remettre à plat les programmes, ce qui en soit n’aurait rien de choquant si cela n’était l’occasion de diminuer les horaires de cours et donc, logiquement, de la quantité de connaissances à posséder et, par conséquence, de la qualité de cet enseignement, au nom d’impératifs d’efficacité économique qui n’auraient pas forcément grand-chose à voir avec la mission culturelle qui est aussi l’une des tâches de l’école française. D’autre part, cela reviendrait à confier plus de classes à chaque professeur (donc plus de préparations et, surtout, plus de corrections…) sans pour autant les payer plus : si le bénéfice tiré par le Budget est certain, celui des professeurs comme des élèves n’est pas exactement avéré ! Il est facile de comprendre les craintes des enseignants devant ces perspectives peu engageantes.</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Cela étant, la révolte lycéenne actuelle prend aujourd’hui un tour fort démagogique, en avançant des slogans surréalistes ou, plus exactement, décalés par rapport aux enjeux actuels de l’enseignement français et aux nécessités contemporaines : il est d’ailleurs frappant de constater la pauvreté des slogans et des propositions des manifestants, comme si l’imagination (au sens positif et constructif du terme) avait décidé, elle aussi, de faire grève. C’est dommage, d’autant plus que la critique n’a véritablement de sens et de poids utile que si elle s’accompagne d’un effort de recherche et de fondation (ou simplement de mise en avant) qui lui confère alors une légitimité d’alternative. De plus, au regard de l’attitude de certains manifestants (j’insiste sur le « certains »), il peut apparaître fort hypocrite de sembler défendre les professeurs quand, déjà, on ne respecte pas ceux qui sont actuellement en place : de multiples exemples récents montrent que les professeurs sont en butte à l’hostilité, voire l’agressivité, de nombreux élèves qui, pourtant, en demandent officiellement plus… dans la rue.</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">Alors, que faire ? Doit-on se contenter de « compter les coups » en attendant les grandes vacances ? Il est évident que cette attitude du « chien crevé au fil de l’eau » n’est guère honorable et qu’il faut savoir agir et réagir. Devant l’incapacité de la République à sortir de la logique comptable et de son rousseauisme mal assumé, il paraît nécessaire de repenser l’école, ses missions et ses moyens : si elle doit connaître les conditions et les aspects du monde contemporain, elle ne doit pas en accepter les seules motivations économiques et consuméristes. Quant au rôle des enseignants, il n’est pas d’alimenter les peurs d’une jeunesse déjà inquiète et nerveuse, mais d’engager une véritable réflexion, sans tabou ni préjugés, sur sa propre fonction et les modalités de celle-ci, d’accepter des remises en cause qui soient aussi des remises en ordre, de donner l’exemple du service et du devoir en prenant de plus en plus en main les destinées de ses établissements par une meilleure intégration et participation dans les pôles de décision de ceux-ci. De plus, l’autonomie qui se met en place progressivement peut aussi être l’occasion d’ouvrir les établissements scolaires à un véritable <b>plurifinancement</b> et au « <b>mécénat éducatif</b> » qui permettent le développement de projets et d’activités scolaires, aujourd’hui fort réduites faute de crédits et de soutien ministériel. « <b>Les libertés ne s’octroient pas, elles se prennent</b> », affirmait Maurras : c’est le moment de le rappeler, aux élèves comme aux professeurs. Puisque la République abandonne « son » école, le champ se libère pour d’autres perspectives politiques.</span> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"> </span></p>
Gaëlle Mannhttp://gaelle.hautetfort.com/about.htmlBANALINFO.fr: Des jeunes (lycéens?)en garde à vuetag:gaelle.hautetfort.com,2008-04-03:15462572008-04-03T00:28:02+02:002008-04-03T00:28:02+02:00 Trois jeunes gens interpellés mardi dans une station parisienne du...
<p><strong>Trois jeunes gens interpellés mardi dans une station parisienne du métro au retour de la manifestation lycéenne "<u>contre les suppressions de postes</u>" étaient toujours en garde à vue mercredi en fin d'après-midi à Paris, a-t-on appris de source policière.<br /> <br /></strong> Ces jeunes, dont il n'a pas été précisé s'il s'agissait de lycéens, sont accusés de «<strong>vol avec violence en réunion</strong>» visant un passager, selon la même source.</p> <p> Deux jeunes filles interpellées en même temps à la station Vaneau ont été libérées mercredi.</p> <div class="pubBox"><script type="text/javascript"> //<![CDATA[ sas_pageid='2358/16838'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_faitsdivers sas_formatid=1278; // Format : rectangle 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); //]]> </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2358/16838/1278/S/9331382372/?" type="text/javascript"> </script></div> <p>Il s'agit de deux élèves du <strong>lycée Utrillo à Stains (Seine-Saint-Denis),</strong> âgées de 17 et 20 ans, qui auraient, selon la police, pris à partie verbalement les policiers lors des interpellations.<br /> <br /> <strong>Selon une source judiciaire, la plus jeune a déjà fait l'objet d'une convocation pour «outrages et incitation à la rébellion» devant le tribunal de Bobigny.</strong> Selon un professeur de Saint-Denis, Denis Cittanova, ces deux lycéennes ont «filmé avec leurs portables des policiers qui frappaient un élève du lycée Paul-Eluard à Saint-Denis» sur les quais du métro Vaneau. Cet élève «a été frappé aux jambes et au ventre et a vomi. Puis les policiers lui ont écrasé la tête avec une chaussure», a rapporté ce professeur selon qui «beaucoup de passagers se sont émus de ce qui se passait».<br /> <br /> Selon M. Cittanova, le lycéen aurait fait partie des trois jeunes en garde à vue et le passager se plaignant d'un vol aurait été <strong>un policier</strong> <strong>en civil</strong>.</p> <p> Après cet incident, l'assemblée générale des professeurs des établissements d'Ile-de-France mobilisés contre les suppressions de poste a demandé «une commission d'enquête» sur «la répression» dont auraient été victimes selon eux ces lycéens dans le métro.</p> <p><font color="#0000FF"><strong>Le train-train quotidien...</strong></font></p>
Gaëlle Mannhttp://gaelle.hautetfort.com/about.htmlBANALINFO.fr Coup de poignard au lycée de Calaistag:gaelle.hautetfort.com,2008-03-29:15384122008-03-29T00:57:42+01:002008-03-29T00:57:42+01:00 L'élève de 16 ans soupçonné d'avoir grièvement blessé un jeune...
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://gaelle.hautetfort.com/media/02/02/389828753.jpg"><img src="http://gaelle.hautetfort.com/media/02/02/389828753.jpg" alt="389828753.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-928979" name="media-928979" /></a></div> <div style="text-align: center"> <p align="justify"><strong>L'élève de 16 ans soupçonné d'avoir grièvement blessé un jeune homme de 18 ans, en lui portant un coup de couteau près du coeur, jeudi dans l'enceinte d'un lycée de</strong> <a href="http://tf1.lci.fr/infos/tag/calais/calais-1.html" style="color: #50a1d9"><strong><font color="#000000">Calais</font></strong></a><strong><font color="#000000">,</font> a été mis en examen vendredi pour "<em>tentative d'assassinat</em>" et écroué</strong>. L'agresseur présumé, rapidement interpellé après avoir pris la fuite, a reconnu les faits. "<em>Nous considérons qu'il y a des éléments de préméditation</em>", justifiant sa mise en examen pour "<em>tentative d'assassinat</em>" et non de meurtre, a précisé le procureur adjoint de la République de Boulogne-sur-Mer, Philippe Muller.</p> <p align="justify">Jeudi, vers 16 heures, le jeune homme de 18 ans, ancien élève du lycée professionnel Pierre-de-Coubertin, a été agressé après être entré avec son scooter dans l'enceinte de l'établissement où il venait chercher son amie. En l'apercevant, le lycéen, qui avait "<em>un différend</em>" avec lui, est allé dans sa direction, a sorti un "<em>couteau à lame dépliable</em>" et l'a poignardé, selon le procureur adjoint. "<em>Il dit que lui-même a été surpris de son geste, il a plutôt voulu menacer, <u><font color="#FF0000">il a tendu le bras et puis le couteau est rentré dans la chair</font></u></em>", a-t-il ajouté, en précisant que l'élève commençait "<em>à se rendre compte de la gravité de son acte</em>".</p> <p align="justify">"<em>Il évoque l'altercation qui a eu lieu il y a une huitaine de jours concernant un scooter comme élément de dispute, mais il ne donne pas plus d'éléments là-dessus. C'est à prendre avec beaucoup de précaution</em>", a poursuivi le magistrat, en précisant que ni l'auteur ni la victime ne sont connus des services de police. Le proviseur du lycée, Jean-François Claisse, a lui déclaré que "<em>tout le monde a été surpris</em>" par l'identité (?) de l'agresseur présumé. "<em>Son professeur principal, son chef d'atelier, me dit que <font color="#FF0000">c'est un gamin qui ne bougeait pas, qui était gentil</font><font color="#FF0000">. C'était totalement imprévisible</font></em>", a-t-il souligné.</p> <p align="justify">Les jours de la victime, hospitalisée à Dunkerque dans un état grave et opérée dans la soirée de jeudi, ne sont plus en danger. Vendredi matin, 200 à 300 lycéens se sont rassemblés devant l'établissement pour manifester leur désarroi face à la violence et leur soutien à la victime, avant de reprendre leurs cours vers 9h30.</p> <p align="justify"><font color="#FF0000"><strong>Ce couteau à lame dépliable est d'un modèle nouveau: il suffit de tendre le bras et il rentre dans la chair!</strong></font></p> </div>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlÂmes bien néestag:avignon.hautetfort.com,2007-11-22:60854502007-11-22T16:15:00+01:002007-11-22T16:15:00+01:00Car l'université n'est pas une entreprise Et l'éducation n'est pas une...
Car l'université n'est pas une entreprise<br />Et l'éducation n'est pas une marchandise<br /><br /><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/660380303.jpg" id="media-5044" title="" alt="36705e6b6c27ee08946f82cc091d8c20.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><br />