Last posts on lucy2024-03-29T08:13:48+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/lucy/atom.xmlLittérature de partouthttp://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.htmlJacques Roubaud, Autobiographie chapitre dixtag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-12-01:60042852017-12-01T05:00:00+01:002017-12-01T05:00:00+01:00 ...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5731108" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/909965434.JPG" alt="Jacques Roubaud, Autobiographie chapitre dix, histoire, préhistoire, lucy, pleurer" /></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Évolution</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">primate de savane sèche, bipède autrefois omnivore, opportuniste, malin et prudent, j’ai été gagné par la crainte en même temps que par la conscience.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Jadis, je m’en souviens, mon cadre naturel était l’herbe plantée de très peu d’arbres cantonnés au bord du lac où se jetait la petite rivière d’Abyssinie. Lucy, jeune australopithèque gracile, m’aidait à chasser l’hipparion, le crabe, le crocodile, l’éléphant même aux défenses alors dirigées vers le bas comme un Vercingétorix.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Lucy est morte, voici trois millions d’années. J’ai conservé près de moi 40% de son squelette, au moment de traverser le boulevard sinistre contre la gueule des camions je recule, et je retourne en arrière jusqu’à ma chambre, pleurer à larmes chaudes sur ses vertèbres.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Jacques Roubaud, <em>Autobiographie chapitre dix</em>, Gallimard, 1977, p. 109-110.</span></p><p style="padding-left: 180px;"> </p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #ff0000;">Les amis éditent : Anne-Marie Albiach, inédits et études</span></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></strong></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;"> </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"><a href="http://revue-nue.org/"><strong>http://revue-nue.org/</strong></a></span></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">La revue <em>Nu(e),</em> </span></strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">dirigée par Béatrice Bonhomme et Hervé Bosio, espace éditorial où s’expérimente la poésie, est également le lieu de l’exercice de l’amitié. Son prochain numéro est consacré à </span></p><p align="center"><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">Anne-Marie Alb</span></strong><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">I</span></strong><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">ach</span></strong></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Anne-Marie Albiach publie ses premiers poèmes à la fin des années soixante. <em>É</em>tat paraît en 1971 au Mercure de France. Elle vient de « changer le visage de la poésie ». De son poème, « <em>partition</em> de mots, de phrases, de blocs et d’espaces » monte « une polyphonie d’intonations qui vont de l’austérité à la sensualité même ».</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Le volume que lui consacre la revue <em>Nu(e)</em>, coordonné par Régis Lefort, rassemble « Intermède ou lapsus », un texte publié dans la revue Amastra-N-Gallar en 2006, des brouillons d’Anne-Marie Albiach, des photographies, des hommages, des études critiques :</span></p><ul><li><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Anne-Marie ALBIACH, « Intermède ou lapsus » • Anne-Marie ALBIACH,<em> Brouillons de poèmes</em> • Régis LEFORT,<em> Le désir ou l’attente </em>• Alain CRESSAN, <em>Géométrie – discontinu – point : figure vocative</em> • Florence JOU, <em>Circuler dans l’œuvre d’Anne-Marie Albiach</em> • Francis COHEN, <em>De la pulsion tangente au volume</em> • Éric DAZZAN, <em>Anne-Marie Albiach : l’existence du terrible : la remémoration</em> • Catherine SOULIER, <em>Résonances circulaires, Notes sur </em></span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">L’EXCÈS </span></em><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">: cette mesure</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> • Marie-Antoinette BISSAY, <em>Représentations mouvementées des corps dans l’entrelacs sde l’écriture poétique</em> • Sandrine BÉDOURET-LARRABURU, <em>Une poétique du corps dans</em> Mezza Voce • Marie JOQUEVIEL-BOURJEA, <em>A(nne)-M(arie) A(lbiach) : Nu(e)</em> • Rémi BOUTHONNIER, <em>Une étude linéaire de « Distance : “analogie” »</em> • Françoise DELORME, <em>L’abstraction et l’épreuve du feu, </em>É<em>tat, une traversée</em> • Abigail LANG, <em>État des lieux. Anne-Marie Albiach, “A”-9 et la poésie américaine</em> </span></li></ul><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">Pour ce numéro de caractère exceptionnel, la revue organise une souscription</span></strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">. </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">Le volume peut être obtenu au prix promotionnel de 17 euros avant le 30 juin 2018, en renvoyant le talon ci-dessous. Après cette date, la revue sera en vente au prix normal de 20 €.</span></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">________________________________________________________________</span></strong></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">Mme/M. </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">Adresse : </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">Souhaite … exemplaire(s) du numéro spécial de la revue <em>Nu(e)</em> sur <strong>Anne-Marie Albiach </strong>au prix de <strong>17 € le numéro </strong>(+<strong> 3 € </strong>de frais de poste) et paie ce jour le montant<strong> :</strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">soit au total €</span></strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;"> à l’ordre de l’Association <em>Nu(e)</em>, <strong>avec la mention : « Souscription Anne-Marie Albiach »</strong></span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: #333333;">par chèque, c/o Béatrice Bonhomme, 29 avenue Primerose, 06000 NICE</span></p><p> </p>
Elle et Luihttp://briot-cohenaknin.hautetfort.com/about.htmlFemmes immémorialestag:briot-cohenaknin.hautetfort.com,2017-09-20:59815402017-09-20T13:58:00+02:002017-09-20T13:58:00+02:00 Dans le parcours permanent du musée, un...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5690745" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://briot-cohenaknin.hautetfort.com/media/02/02/3641459459.jpg" alt="musée des confluences,lyon,andré cohen aknin,andrée chedid,femme florès,sapiens,néandertal,flammarion,lucy,origine" /></p><p style="text-align: justify;"> Dans le parcours permanent du musée, un domaine m’intéresse particulièrement : "Origines, les récits du monde". Il y a là une présentation et des traces laissées par le vivant depuis des millénaires, des signes ancestraux inscrits dans la pierre, sur le sable, sur l’écorce d'arbres. J'ai le sentiment, aujourd'hui, que c'est dans ces signes lointains que je dois puiser pour mon travail « encre et écriture ».<br /> A l’entrée de la première salle, trois femmes de cire accueillent les visiteurs. Leurs regards embrassent l’enfant en nous. L’une mesure 1.20m et les autres 1.60m à peu près. Elles ont 18000, 20600 et 36300 ans. La première est "Femme Florès", ses mains descendent au-dessous du genou, ses pieds sont immenses au regard de sa taille ; la seconde se nomme "Femme Sapiens" et la troisième "Femme Néandertalienne". On a beau avoir des connaissances sur l’évolution humaine, on est frappé par la rencontre. <br /> Ces femmes nous ressemblent. J’ai devant moi ma mère, ma grand-mère, mes tantes et bien d’autres femmes. Leurs visages sont semblables à ceux qu’on trouve en Alaska, en Sibérie, à Mogadiscio, dans les steppes de Mongolie, dans les forêts de Bornéo ou dans le désert du Sahara, ou même à Manhattan et à Berlin. Elles appartiennent à ces femmes immémoriales qui se rappellent à nous à travers le temps, tout comme "Lucy" qui ouvre la voie à l’humanité et qu’Andrée Chedid interpelle filialement dans "Lucy, la femme verticale" (Éd. Flammarion). <br /> Cette romancière et poète a su évoquer ces femmes dont nous sommes issus. Quand je l’ai rencontrée en 1999, elle avait un visage plein de vivacité et de lumière. J’ai été enchanté. Je le suis toujours. La lire, c’est frotter ses mains sur une planche à laver posée sur la margelle d’un lavoir ou sur une pierre polie par l’écume d’un cours d’eau. La lire, c’est parler de l’enfance et de l’enfance de l’enfance. La lire, c’est entendre les voix ancestrales. <br /> Voici le poème d'Andrée Chedid "Femmes de tous les temps", tiré de "Fraternité de la parole", Éd Flammarion.<br /><br />Ancestrales et pourtant fraternelles <br />Lointaines et pourtant proches<br /><br />Elles viennent à notre rencontre <br />Ces Femmes d’un autre âge<br /><br />Dans la pulpe éphémère de leur corps <br />Dans la beauté d’un geste périssable <br />Dans les brefs remous d’un visage neuf ou vieilli<br /><br />Ces femmes immémoriales <br /> à travers argile et pierres<br /> écartant les écorces du temps <br />Se frayent passage jusqu’ici.<br /><br /><em>Musée des Confluences, Lyon, le 12 septembre 2017</em><br /><em>André</em></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Ligne de flottaison : Carnet de bord de ma croisière sénior” de Lucy Knisleytag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2016-06-27:58195822016-06-27T19:05:31+02:002016-06-27T19:05:31+02:00 Les grands-parents de Lucy, âgés de plus de 90 ans, se sont inscrits à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5403530" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/02/2216975648.JPG" alt="ligne,flottaison,carnet,bord,croisière,sénior,lucy,knisley,steinkis" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les grands-parents de Lucy, âgés de plus de 90 ans, se sont inscrits à une croisière pour sénior. Ne voulant pas les laisser seuls (son grand-père présente des signes de fatigues physiques importants et sa grand-mère montrent des signes d'Alzheimer), Lucy décide de les accompagner.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'aime beaucoup les BD genre carnet de voyage. Cela me donne un peu l'impression de voyager. Ici c'est plutôt la retranscription d'un voyage assez particulier : participer à une croisière sénior alors que l'auteur n'a qu'une vingtaine d'année. Et c'est grâce au dernier masse critique de Babelio, que j'ai pu découvrir cette joli roman graphique !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Vous l'aurez compris, il y a divers passages d'émotions dans cette BD. Lucy passe par divers états : l'inquiétude de ne pas réussir à bien s'occuper de ses grands-parents, des moments de joie quand ils profitent parfaitement conscients de cette expérience ou encore des baisses de morales assez intenses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Nous suivons pas à pas Lucy dans cette croisière un peu spéciale, avec bonheur. J'ai beaucoup apprécié les illustrations très colorées qui donnent un ton très optimistes à cette BD.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Au final, on a très envie de retrouver sa famille pour profiter d'eux au maximum tant qu'ils sont encore là !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.babelio.com/" target="_blank">Babelio</a> et <a href="http://steinkis.com/" target="_blank">les éditions Steinkis</a> !</span></p>
Greg Armatoryhttp://dartetdamour.hautetfort.com/about.htmlLucy [Cinéma/Critiques]tag:dartetdamour.hautetfort.com,2014-12-16:55137292014-12-16T00:08:00+01:002014-12-16T00:08:00+01:00 Luc Besson n'utilise que 10 % du potentiel de son histoire. On...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/02/3479809678.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000000;"><img id="media-4814835" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/02/1369192798.jpg" alt="324245.jpg" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Luc Besson n'utilise que 10 % du potentiel de son histoire. On imagine ce qu'aurait pu donner 100 %.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><em>Alors qu'elle transporte malgré elle une drogue expérimentale et surpuissante pour le compte d'un dangereux mafieux asiatique, la jeune Lucy se voit accidentellement dotée de capacités qui vont rapidement faire d'elle un stade exponentiel de l'évolution humaine.</em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Enorme succès surprise de cette année, le dernier film de Luc Besson m'a de prime abord séduit pas son sujet et le choix de son interprète avant de rapidement me refroidir lorsque j'ai découvert le trailer annonçant un fourre-tout indigeste, sorte de best-of poussif de toutes les productions Europacorp de ces dernières années, autant dire pas du grand cinéma. Plutôt dommage, étant donné l'ambition initiale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">C'est donc après le buzz planétaire et sans rien en attendre que j'ai visionné l'objet du déli(ce ?). Force est de reconnaître que cet état d'esprit m'a permis d'apprécier l'oeuvre sans doute plus que de raison, mais au moins cela m'a-t-il évité l'écoeurement.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/01/3294460751.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000000;"><img id="media-4814847" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/01/298048574.jpg" alt="lucy-luc-besson-scarlett-johansson-image3-lepasseurcritique.jpg" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Pour ceux qui ont vu <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/03/24/her-cinema-critiques-5330805.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Her</span></a></span>, difficile de ne pas trouver une parenté entre les deux films et les deux personnages incarnés par Scarlett Johansson, malgré leur apparent antagonisme. Après son rôle de Natasha Romanoff alias La Veuve Noire (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/03/31/iron-man-2-cinema-critiques-5336092.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Iron Man 2</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2012/04/30/avengers.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Avengers</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/03/31/captain-america-the-winter-soldier-cinema-critiques-5336613.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Captain America 2</span></a></span>), l'actrice campe à nouveau une super héroïne avec un maximum de conviction. Dommage que le scénario bride son interprétation d'un être complexe qui à défaut de ne plus pouvoir s'émouvoir lui-même, aurait pu nous bouleverser davantage dans ses interactions et ses découvertes.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Après une première partie savamment orchestrée qui introduit le personnage de Lucy sous sa forme innocente et vulnérable, le film passe la seconde. Tout en poursuivant son exploration du potentiel humain de manière pertinente à défaut d'être toujours inédite et subtile, l'action commence à devenir assez présente pour finir par remplir l'écran comme dans la crainte de décevoir les inconditionnels des Taxi et des Transporteur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">En effet, bien que l'histoire soit toujours intéressante à suivre et suffisamment surprenante dans sa mise en images, le cinéaste, cédant à la tentation, nous balance course-poursuite cartoonesque à travers la ville et grosse fusillade comme pour se déculpabiliser de refaire enfin un film sérieux à la métaphysique assumée comme il a pu y parvenir avec le mémorable épilogue de <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2017/05/08/jeanne-d-arc-cinema-critiques-5941740.html">Jeanne d'Arc</a></span>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Ce temps d'images gaspillé est d'autant plus condamnable que le film est très court à la base (moins d'une heure et demie) et titille mine de rien notre curiosité naturelle sur l'évolution humaine et notre place dans l'univers. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/02/3203386946.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4814863" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/02/1111668008.jpg" alt="53e28c9411733.preview-620.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;">Morgan Freeman</span> (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/11/07/wanted-cinema-critiques-5485063.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Wanted</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2013/04/09/oblivion-cinema-critiques.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Oblivion</span></a></span>) <span style="color: #000000;">rencontrera l'incarnation de sa théorie en la personne de Lucy.</span> </span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Si Malick avec son Tree of Life a péché par excès d'orgueil, avec sa Lucy, Besson, lui, se sous-estime, se sous-exploite et du même coup dévalorise un sujet en or qui nécessitait un peu plus de respect pour atteindre son objectif. On sent le thème constamment cloisonné, réduit au personnage de Lucy éliminant des obstacles humains sur sa route, entre deux couloirs, d'où une sensation d'étouffement. Les dernières séquences heureusement ouvrent littéralement l'espace et redonnent du souffle à l'ensemble.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">La fin aurait mérité également un peu plus de soin car elle semble être jetée à la face du spectateur comme pour dire "J'ai fait ce que j'ai pu, démerdez-vous avec tout ça !" Et bien c'est ce qu'on va faire, Luc, sans vouloir t'obéir.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"> Chacun donc trouvera en Lucy une arnaque pure et simple, une certaine source d'inspiration en dépit d'une évidente frustration ou bien un modèle inédit de blockbuster cérébral encore à l'état d'ébauche. Voire un peu des trois.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4814889" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/00/839913035.png" alt="lucy" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;"> Si vous aimez la métaphysique, vous aimerez peut-être :</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2010/01/25/mr-nobody.html" target="_self"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Mr. Nobody" src="http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/66/38/49/19211266.jpg" alt="Mr. Nobody" /></a></p><p style="text-align: center;"> <a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/09/10/conference-de-philip-k-dick-metz-1977-5444844.html" target="_self"><span style="font-size: x-large; font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="color: #3366ff;"><span style="color: #3366ff;">Si ce monde vous déplaît, vous devriez en voir quelques autres <span style="font-size: large;">(Temps Orthogonal)</span></span></span></strong></span></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlNe nous leurrons pastag:corboland78.hautetfort.com,2014-08-27:54336352014-08-27T05:04:00+02:002014-08-27T05:04:00+02:00 Peut-être avez-vous profité du week-end pour aller voir le dernier film de...
<p>Peut-être avez-vous profité du week-end pour aller voir le dernier film de Luc Besson, <em>Lucy</em>, dont j’ai déjà <a href="http://corboland78.hautetfort.com/archive/2014/08/22/lucy-film-de-luc-besson-5431499.html"><span style="color: #ff0000;">parlé ici</span></a>. Je vous en rappelle le pitch, le cerveau humain n’utilise que 10% de ses capacités, qu’adviendrait-il si ce pourcentage augmentait ?</p><p>Si les espèces se développent parce que leur cerveau prend du volume, ou bien est-ce l’inverse mais ça ne change rien à l’affaire, on ne peut que voir avec un œil favorable l’hypothèse où un jour le cerveau humain pourrait utiliser mieux encore ses possibilités. Si globalement l’idée est séduisante et porte en elle le but à atteindre, ne nous leurrons pas pour autant.</p><p>Aujourd’hui il y a des bons, des méchants et des cons dans toutes les catégories de la population, l’intelligence n’étant pas un paramètre entrant en ligne de compte pour nous exempter de la méchanceté et de la connerie. Demain, si nous avons de plus gros cerveaux capables de prouesses inédites, il y aura autant de bons, de méchants et de cons. A cette différence près que les méchants et les cons auront de plus gros pouvoirs ! </p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlLucy film de Luc Bessontag:corboland78.hautetfort.com,2014-08-22:54314992014-08-22T05:00:00+02:002014-08-22T05:00:00+02:00 Le cerveau humain n’utilise que 10% de ses capacités, c’est sur ce postulat...
<p><img id="media-4664115" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/02/3638358349.jpg" alt="cinéma, Lucy, Luc Besson, " />Le cerveau humain n’utilise que 10% de ses capacités, c’est sur ce postulat que Luc Besson a construit son tout nouveau film, imaginant ce qu’il en serait si ce potentiel augmentait. L’idée est particulièrement intéressante, intellectuellement parlant. Dommage que le film ne soit pas la hauteur du sujet.</p><p>Lucy (Scarlett Johansson) une jeune femme poursuivant ses études à Séoul en Corée, devient à son (sexy) corps défendant, une mule pour un trafiquant de drogue international. On lui insert dans le ventre, un paquet d’une toute nouvelle merde qu’elle devra importer dans son pays mais suite à des violences physiques, le paquet explose et la substance se répand en elle, la dotant de pouvoirs quasi surnaturels en décuplant ses capacités cérébrales. Dès lors Lucy va mener un combat multiple, éradiquer le trafic et se venger du gros méchant qui le contrôle, tout en communiquant à un savant spécialiste du cerveau (Morgan Freeman) ses connaissances approfondies par son expérience in vivo, de l’accroissement phénoménal de son potentiel cérébral.</p><p>Entre <em>Nikita</em> pour la violence, <em>Jeanne d’Arc</em> pour la mission supranaturelle et des emprunts à d’autres réalisateurs comme <em>La Guerre du feu</em> de Jean-Jacques Annaud ou des images tirées de documentaires, Luc Besson qui fait rarement dans la finesse, nous entraine dans un film d’action et de science-fiction qui finalement laisse plutôt indifférent le spectateur. Les clins d’œil abondent mais sont trop appuyés, Lucy la première femme et « notre » Lucy dans sa dernière version 3.0 (au moins), ou bien le plan où ces deux-là se touchent de l’index (non, non, ce n’est pas ce genre de film !) comme dans la fresque de Michel Ange.</p><p>Certes l’idée de départ est intéressante, je l’ai dit et elle ouvre la porte à la discussion. Mais le film en lui-même reste assez quelconque. Les effets spéciaux et trucages n’épatent plus personne aujourd’hui et ce n’est pas la course poursuite en voiture, à contre sens dans la rue de Rivoli, bien qu’elle soit « amusante » à regarder, qui va m’époustoufler. Quant au jeu des acteurs, il n’a absolument rien de notable.</p><p>Un petit film pour une grande idée et qu’on oubliera bien vite, car il n’y a rien, cinématographiquement parlant, à en retenir. </p><p> </p><p><em>Lucy</em> film de Luc Besson – durée : 1h29 – avec : Scarlett Johansson et Morgan Freeman</p><p> </p><p> </p><p><iframe width="445" height="250" src="http://www.youtube.com/embed/MVt32qoyhi0?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p>
Oderikhttp://lesvoyagesoderik.hautetfort.com/about.htmlVoyage de Lucytag:lesvoyagesoderik.hautetfort.com,2014-08-08:54248272014-08-08T11:40:00+02:002014-08-08T11:40:00+02:00 Un film de sf, Scarlett Johanson, une bande annonce qui déchire, un début...
<p><img id="media-4660646" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lesvoyagesoderik.hautetfort.com/media/01/01/4275010081.jpg" alt="lucy" />Un film de sf, Scarlett Johanson, une bande annonce qui déchire, un début de film prenant, ça donnait vraiment envie. Sauf qu'à la fin ça laisse un goût de pas fini. Déjà il faut faire l'impasse sur l'idée de départ des 10% qui sont faux, ensuite après un bon début j'ai trouvé que ça perdait de son intérêt, et on finit avec un fin sui laisse sur sa faim. Je m' attendais à voir Scarlett faire des combats mais même pas.</p><p>Au final pas un mauvais film mais qui aurait pu être nettement mieux. On remet la bande annonce dans l'ordre et on a tout ce qui fait l'intérêt du film.</p>
Gaëlle Mannhttp://gaelle.hautetfort.com/about.htmlLucy, australopithecus afarensistag:gaelle.hautetfort.com,2008-05-18:16226132008-05-18T23:06:00+02:002008-05-18T23:06:00+02:00 Image de synthèse de Lucy Lieu de la...
<div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://gaelle.hautetfort.com/media/02/02/897544772.jpg"></a><a target="_blank" href="http://gaelle.hautetfort.com/media/00/00/838077930.jpg"></a> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://gaelle.hautetfort.com/media/02/00/133821884.jpg"></a><a target="_blank" href="http://gaelle.hautetfort.com/media/00/00/838077930.jpg"><img name="media-1022750" src="http://gaelle.hautetfort.com/media/00/00/838077930.jpg" alt="838077930.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1022750" /></a></div> </div> </div> <div style="text-align: center"><em>Image de synthèse de Lucy</em></div> <a target="_blank" href="http://gaelle.hautetfort.com/media/01/01/897544772.jpg"></a></div> <a target="_blank" href="http://gaelle.hautetfort.com/media/02/02/309583164.png"><img name="media-1022742" src="http://gaelle.hautetfort.com/media/02/02/309583164.png" alt="309583164.png" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1022742" /></a></div> <div style="text-align: center"><em>Lieu de la découverte de Lucie</em></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://gaelle.hautetfort.com/media/00/02/25034583.jpg"><img name="media-1022744" src="http://gaelle.hautetfort.com/media/00/02/25034583.jpg" alt="25034583.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1022744" /></a></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <p><b>Lucy</b> est le surnom du fossile complet à 40 % de l'espèce <i><a href="http://www.hautetfort.com/wiki/Australopithecus_afarensis" title="Australopithecus afarensis"><font color="#000000">Australopithecus afarensis</font></a></i> <font color="#000000">découvert en</font> <a href="http://www.hautetfort.com/wiki/%C3%83%C2%89thiopie" title="Éthiopie"><font color="#000000">Éthiopie</font></a> <font color="#000000">en</font> <a href="http://www.hautetfort.com/wiki/1974" title="1974"><font color="#000000">1974</font></a> <font color="#000000">par une équipe de recherche internationale. Datant d'environ 3,2 millions d'années et dotée d'une locomotion en partie</font> <a href="http://www.hautetfort.com/wiki/Bip%C3%83%C2%A9die" title="Bipédie"><font color="#000000">bipède</font></a><font color="#000000">, Lucy</font> a longtemps été considérée comme la représentante d’une espèce à l’origine de la lignée humaine avant d'être écartée des ancêtres directs du genre <font color="#000000"><i><a href="http://www.hautetfort.com/wiki/Homo" title="Homo"><font color="#000000">Homo</font></a></i></font>.</p> <script type="text/javascript"> //<![CDATA[ if (window.showTocToggle) { var tocShowText = "afficher"; var tocHideText = "masquer"; showTocToggle(); } //]]> </script> <p><a name="D.C3.A9couverte" title="D.C3.A9couverte" id="D.C3.A9couverte"></a></p> <p> </p> <p> Lucy, une femelle de vingt ans environ, mesurant à peine à plus d’un mètre, appartenait à une espèce qui a évolué pendant plusieurs centaines de milliers d’années en Afrique de l’est, de l’actuelle Ethiopie à la Tanzanie, en passant par le Kenya. Les <em>afarensis</em> avaient une capacité crânienne moyenne d’environ 400 centimètres cubes, c’est-à-dire la plus faible de tous les hominidés connus. Ils présentent de nombreux caractères proches des nôtres, leurs mains par exemple étant certainement capables d’une préhension très précise.<br /> <br /> Ils possédaient une forme de bipédie, mais qui a du être utilisée par les <em>afarensis</em> en alternance avec le grimper aux arbres. Cette bipédie devait certainement être d’un type éloigné de la nôtre, <u>beaucoup plus chaloupée, avec des balancements latéraux importants</u>. Une démarche qui devait poser certains problèmes à ces hominidés, car elle représentait une dépense énergétique importante, argument plaidant pour la persistance du grimper aux arbres.</p> </div>