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Éphéméride du 22 février
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2024-02-22:1966543
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1986 : Lancement de Spot 1 1358 : Coup de force...
<p style="text-align: right;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>1986 : Lancement de <em>Spot 1</em></strong></span></p><h2 style="text-align: left;"> </h2><h2 style="text-align: left;"> </h2><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1358 : Coup de force d'Étienne Marcel</strong></em></span> </span></h2><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5955889" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/3705513137.JPG" alt="22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinat" />Le roi Jean II (<em>le Bon</em>) était prisonnier à Londres, après sa défaite de Poitiers, en 1356. Il était, ainsi, le deuxième roi de France fait prisonnier sur le champ de bataille (voir l'<span style="color: #666699;"><strong><em><a style="color: #666699;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/26/eephemeride-du-11-fevrier.html"><span style="color: #000080;">Éphéméride du 11 février</span></a></em></strong></span>).<br /></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">L'anarchie s'installait, succédant au découragement et au flottement de l'opinion. Étienne Marcel, <em>Prévôt des Marchands,</em> profitant de la situation et de l'affaiblissement notable du pouvoir royal, pénétra avec une troupe dans les appartements du Dauphin, au Louvre, et fit assassiner ses deux maréchaux conseillers (ci dessous).</span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><br /></span></div><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/3699296193.jpg" id="media-6092797" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">De Jacques Bainville (<em>Histoire de France</em>, chapitre VI, <em>La Guerre de Cent ans et les révolutions de Paris ) :</em></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>"...</em>Le dauphin Charles, nommé lieutenant du royaume, restait seul à Paris. Il devait, plus tard, être un de nos meilleurs souverains. C'était alors un très jeune homme, froid, d'aspect timide et chétif, précocement calculateur. Il n'eut pas d'autorité dans Paris, déjà grande ville tumultueuse. On vit alors tous les phénomènes de la "débâcle". À la nouvelle de la catastrophe de Poitiers, on chercha les responsables.</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>On accusa les nobles, c'est-à-dire les militaires. On cria à la trahison. Le dauphin ayant convoqué les États généraux, l'assemblée commença, comme toutes les assemblées en pareil cas, par nommer une commission d'enquête qui exigea l'institution d'un conseil de surveillance auprès du dauphin et des fonctionnaires publics, ainsi qu'un comité de l'armée chargé "d'ordonner pour le fait des guerres"...</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Les choses, ayant pris ce tour, devaient vite empirer..</strong><strong>. L'agitation de Paris s'accrut et, dès lors, Étienne Marcel se comporta en véritable chef révolutionnaire. Il fallait au mouvement l'appui d'un parti et d'un nom. Un coup de main délivra Charles le Mauvais qui, par la complicité du prévôt des marchands, vint à Paris et harangua le peuple. Cependant Étienne Marcel faisait prendre à ses partisans des cocardes rouges et bleues. Son plan était d'humilier le dauphin, de détruire son prestige et ce qui lui restait d'autorité. Un jour, s'étant rendu au Louvre avec une troupe en armes et suivi d'une grande foule, il adressa au dauphin de violentes remontrances. Puis, sur un signe du prévôt, les deux maréchaux, conseillers du jeune prince, qui se tenaient auprès de lui, furent assassinés sous ses yeux. Le dauphin lui-même, couvert de leur sang, fut coiffé par Étienne Marcel du chaperon rouge et bleu comme Louis XVI le sera un jour du bonnet rouge</strong> (ci dessous)<strong>..."</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-1491009" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/598277224.jpg" alt="5676569.jpg" width="417" height="318" /></span></div><div style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Un mois après ces tragiques événements, le Dauphin </span></span><span style="color: #000080;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">Charles - comprenant qu'il ne peut redresser la situation - décidera judicieusement de quitter Paris, entièrement aux mains de la révolution d'Étienne Marcel, afin de préparer en lieu sûr le rétablissement de son autorité. </span></span></span></em><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> Il sera ainsi le premier des quatre rois - ou détenteurs de fait du pouvoir royal ou de la légitimité royale... - à devoir quitter Paris pour sauver sa vie et son trône, avant d'y revenir en maître, après avoir vaincu les factieux : </span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">sur ces quatre rois, voir notre </span><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/24/xephemeridu-du-17-mars.html"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Éphéméride du 21 mars</strong></span></a></em></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/88059071.6.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4915027" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2482906768.7.jpg" alt="22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinat" /></a></span></p></div><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000080;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">1405 : Pose de la première pierre de la cathédrale Saint Siffrein de Carpentras</span></em></span><br /></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est Benoît XIII - le dernier <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/4147173874.html">"Pape d'Avignon"</a></strong>... - qui ordonna, le 5 mai 1404, la construction d'un nouvel édifice <em>ogival</em> (improprement appelé<em> "gothique"</em>), destiné à remplacer la première église romane, qui s'était effondrée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Il<time datetime="1405-03-03"> </time>confia le chantier à Thomas Colin, un Breton de Dinan, nommé alors <em><strong>magister operis</strong></em>... </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2240108989.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5429662" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/914551924.jpg" alt="CARPENTRAS SAINT SIFFREIN.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Les travaux dureront cent quinze ans, de 1404 à 1519. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">L'un des éléments majeurs de la<em> nouvelle</em> cathédrale est la <em>porte Notre Dame</em> dite aussi <em>porte Juive, </em>de style <em>gothique flamboyant</em>, donc richement décoré. Au dessus du blason de l’ancien Chapitre, la <em>Boule aux rats</em> symbolise le temps qui ronge le monde...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">À l’intérieur, la décoration représente parfaitement le mouvement artistique suscité par la présence pontificale en Avignon et dans tout le <em>Comtat Venaissin</em> : panneau peint du couronnement de la Vierge, vitraux du XVème siècle, retables génois en marbre précieux, sculptures en bois doré de la famille Bernus, exceptionnelles ferronneries des frères Mille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Le <em>Trésor de la cathédrale</em> renferme le <em>Saint-Mors </em>(ci dessous), qui a été forgé pour l’empereur Constantin au IVème siècle, avec l’un des clous de la Croix du Christ, retrouvée par sa mère, l’impératrice Hélène. Cette relique, ramenée de Constantinople au temps des croisades, est depuis l’emblème de la ville...</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1975618513.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5429682" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2938972772.JPG" alt="22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinat" /></a><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Le Saint Mors - ou Saint Clou - date au moins du IVème siècle <abbr title="4ᵉ"></abbr>après Jésus-Christ. Conservé dans le Trésor de l'église Sainte-Sophie de Constantinople jusqu'au pillage de la ville par les troupes de la 4ème Croisade (1202-1204), le mors disparaît alors et ne réapparaît qu'en 1226, sur le sceau de l'évêque Isnard de Carpentras.</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">À l’occasion de la Saint-Siffrein, chaque 27 novembre, la relique est présentée aux fidèles.</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><abbr title="4ᵉ"></abbr>Le reliquaire d'origine, en vermeil, datait de 1330 : comme tant d'autres chefs-d'oeuvre et trésors, il fut détruit par le vandalisme révolutionnaire, qui fit disparaître, en seulement une quinzaine d'années, entre le quart et le tiers de notre Patrimoine artistique. Une nouvelle châsse, en bronze doré, de style néo-byzantin, fut réalisée en 1872 par l’orfèvre lyonnais Thomas Joseph Armand-Calliat.</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><div><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blason_Carpentras-84031.png?uselang=fr"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/62/Blason_Carpentras-84031.png" alt="" width="215" height="250" data-file-height="250" data-file-width="215" /></a></span><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div></div></div><div><div><div style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Blason de Carpentras : <strong>"de gueules, au saint Mors d’Argent"</strong><br /></span></em></div></div></div><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000080;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/88059071.6.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4915027" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2482906768.7.jpg" alt="22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinat" /></a></span></em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1680 : Épilogue de l'Affaire des poisons</strong></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Catherine Deshayes, veuve Montvoisin, dite <em>La Voisin,</em> est brûlée à Paris en Place de Grève.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Cette <em>Affaire des poisons</em>, par l'ampleur qu'elle prit, l'effroi et la répulsion qu'elle provoqua dans l'opinion, se trouve être à l’origine de la réglementation relative aux substances vénéneuses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Et Louis XIV devint ainsi, bien malgré lui, le premier législateur dans le domaine du contrôle et de la sécurité des dites substances vénéneuses... <br /></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/375649453.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1476726" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/882962015.JPG" alt="LA VOISIN.JPG" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <strong><em><a href="http://www.herodote.net/22_fevrier_1680-evenement-16800222.php">http://www.herodote.net/22_fevrier_1680-evenement-16800222.php</a></em></strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/88059071.6.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4915027" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2482906768.7.jpg" alt="22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinat" /></a></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1690 : Mort de Charles Le Brun</strong></em></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><div class="home_contant_left"><div class="home_contant_left_top" style="text-align: center;"><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2136364690.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5772435" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2135003746.JPG" alt="22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinat" width="253" height="287" /></a>''Nous avons voulu donner au sieur Le Brun. notre Premier Peintre, des marques de l'estime que nous faisons de sa personne et de l'excellence de ses ouvrages qui effacent, de l'aveu universel, ceux des plus fameux peintres des derniers siècles.'' </span></em></strong></div><div class="home_contant_left_top" style="text-align: center;"> </div><div class="home_contant_left_top" style="text-align: center;"><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Signé : Louis XIV</span></em></strong></div><div class="home_contant_left_top" style="text-align: center;"> </div><div class="home_contant_left_top" style="text-align: center;"> </div><div class="home_contant_left_bottom" style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">(Lettre dans laquelle le Roi Louis XIV confirme les titres de noblesse de Charles Le Brun, 22 décembre 1662, enregistrée à la Chambre des Comptes, à Paris, le 22 mai 1663).</span></em></div></div><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Charles Le Brun est l'auteur de ce célébrissime portrait de Louis XIV :</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/459506063.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2282395" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/605280414.jpg" alt="louis xiv par le brun.jpg" width="331" height="401" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>• <a href="http://www.charleslebrun.com/site_french/pageacceuil.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.charleslebrun.com/site_french/pageacceuil.htm</a></em></strong></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>• </em></strong></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a href="http://www.repro-tableaux.com/a/charles-le-brun.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.repro-tableaux.com/a/charles-le-brun.html</a> (nombreuses reproductions de ses oeuvres...)</em></strong></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p></div><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/88059071.6.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4915027" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2482906768.7.jpg" alt="22 fevrier,etienne marcel,louvre,affaire des poisons,la voisin,louis xiv,airbus a 320,charles vii,chopin,le brun,corot,spot,catinat" /></a></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-famil
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Éphéméride du 5 février
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2024-02-05T03:30:00+01:00
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1679 : La Franche-Comté devient française (ici, la Citadelle de...
<p style="margin: 5pt 0cm; text-align: right; line-height: normal;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>1679 : La Franche-Comté devient française</em></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <em>(ici, la Citadelle de Besançon)</em></span></strong></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; text-align: right; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; text-align: right; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; text-align: right; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; text-align: right; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1404 : Naissance de Gilles de Montmorency-Laval, dit Gilles de Rais</strong></em></span> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Il fut <em>Maréchal de France</em>, glorieux et vaillant compagnon d'arme de Jeanne d'Arc, avant de déchoir, et de devenir... <em>Barbe-bleue !</em> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3581175738.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2822748" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1032473277.jpg" alt="GillesDeRais.jpg" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://www.philophil.com/philosophie/mal/figures/rais/Gilles_de_Rais.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.philophil.com/philosophie/mal/figures/rais/Gilles_de_Rais.htm</a></em></strong> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2939571671.22.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6224324" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/285712845.38.jpg" alt="5 fevrier,nimegue,louis xiv,franche comté,besançon,louvre,citroën,marquise de sevigne,gilles de rai,pascal paoli,jeanne d'arc,barbe bleue" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em>Le château de Gilles de Rais</em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/88059071.3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4891090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2482906768.3.jpg" alt="5 fevrier,nimegue,louis xiv,franche comté,besançon,louvre,citroën,marquise de sevigne,gilles de rai,pascal paoli,jeanne d'arc,barbe bleue" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/1901618663.jpg" id="media-6115500" alt="" /></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1626 : Naissance de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné</strong></em></span></p><p style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/754609890.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1474955" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1544702865.jpg" alt="sevigne.jpg" width="338" height="487" /></a></span></div><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://www.alalettre.com/sevigne-oeuvres-lettres.php">http://www.alalettre.com/sevigne-oeuvres-lettres.php</a></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <em>Un exemple de ses Lettres à sa fille : celle où elle raconte son séjour à Marseille :</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/735969473.pdf">Lettre sur Marseille.pdf</a></strong></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/88059071.3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4891090" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2482906768.3.jpg" alt="5 fevrier,nimegue,louis xiv,franche comté,besançon,louvre,citroën,marquise de sevigne,gilles de rai,pascal paoli,jeanne d'arc,barbe bleue" /></a></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1676 : Louis XIV amnistie les "Bonnets rouges" de Bretagne...</strong></em></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">De François Bluche, <strong><em>Louis XIV</em></strong> (pages 302/303) :</span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>"...Une quatrième révolte commence dans les villes bretonnes en avril 1675 : c'est d'abord une protestation contre l'Édit de 1674 imposant le papier timbré pour tous actes notariés. mais la violence se répand vite dans les campagnes, en basse Bretagne, dans le comté de Cornouaille. Près de deux mille ruraux en colère, conduits par des "capitaines de paroisse", souvent coiffés d'un bonnet rouge (d'où le nom donné à leur mouvement), terrorisent le plat pays. Ici ils attaquent un château dont le propriétaire passe pour un agent des gabelles, là ils brûlent gaiement des greffes de juridiction ou les nouveaux bureaux de la ferme des impôts. Dans la tradition, déjà acquise, des nu-pieds et croquants, ils se sont mobilisés, à leur tour, contre le poids de l'État. Il est vrai que le mouvement dévie aussi contre les droits domaniaux (corvées, champarts) : plusieurs châtelains sont contraints de signer des renonciations à pareils droits.</strong></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Mais, dès que le gouverneur de la province (il n'y a pas d'Intendant), le duc de Chaulnes, a sous la main les renforts demandés, il fait avancer, de Hennebont vers Quimperlé, plus de six mille soldats. La seule arrivée des troupes royales rétablit le calme. Les pauvres bretons "se jettent à genoux et disent <em>mea culpa</em> : c'est le seul mot de français qu'ils connaissent". Près de Quimper, quatorze irréductibles sont pendus. plusieurs révoltés pris les armes à la main sont exécutés. "Des condamnations aux galères furent prononcées. La plupart des inculpés avaient fui". L'abolition traditionnelle fut signée par Louis XIV le 5 février 1676 : à l'exception d'une centaine de grands coupables, tout le pays breton était pardonné. Le roi a trouvé le bon mode de riposte, net, sans trop de bavures, et sans répression prolongée. La <em>pax gallicana</em> est imposée au moindre prix..." </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/2522015055.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4673255" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/2562162009.jpg" alt="5 fevrier,nimegue,louis xiv,franche comté,besançon,louvre,citroën,marquise de sevigne,gilles de rai,pascal paoli,jeanne d'arc,barbe bleue" width="369" height="245" /></a></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; text-align: center; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; text-align: center; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; text-align: center; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/88059071.3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4891090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2482906768.3.jpg" alt="5 fevrier,nimegue,louis xiv,franche comté,besançon,louvre,citroën,marquise de sevigne,gilles de rai,pascal paoli,jeanne d'arc,barbe bleue" /></a></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1679 : La Franche-Comté devient française</strong></em></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Cette année 1679 voit la signature définitive des traités confirmant la <em>Paix de Nimègue</em>, qui marque la fin de la <em>Guerre de Hollande</em>, opposant la France aux Provinces-Unies et à l'Espagne depuis 1672.</span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Le <em>Congrès de Nimègue</em> avait été réuni dès 1676. Un premier traité fut signé avec les Provinces-Unies le 11 août 1678. Le traité entre la France et l'Espagne permit à Louis XIV de <em>réunir </em></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">- la Franche-Comté,</span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">- et la Flandre méridionale : Valenciennes (dans le Hainaut), Cambrai, Maubeuge, </span><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Cassel, Bailleul, Aire, Saint-Omer, Bouchain, Condé-sur-l'Escaut, Bavay...</span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Enfin la France et l'Empire s'accordèrent, le 5 février 1879 sur la base des <em>Traités de Westphalie</em></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://mjp.univ-perp.fr/traites/1678nimegue.htm">http://mjp.univ-perp.fr/traites/1678nimegue.htm</a></em></strong></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1648838233.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1558090" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/110999708.jpg" alt="CITADELLE DE BESANCON.jpg" width="403" height="409" /></a></span></div><p style="text-align: center; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <em> Ci-dessus, la Citadelle de Besançon et, ci-dessous, l'allégorie en bronze de Martin Van den Bogaert (Louvre, Cour Puget) célébrant la victoire française :</em></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Ce relief commémore la paix en Europe, concrétisée par trois traités signés à Nimègue avec la Hollande, le 10 août 1678, l'Espagne, le 17 septembre 1678 et l'Empire, le 5 février 1679. Le Brandebourg signera le traité de paix le 30 juin 1679, à Saint-Germain.</em></span><br /><br /><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>L'allégorie figure le roi Louis XIV amenant par la main la Paix tenant en laisse un lion et un agneau à l'Europe. Cette dernière figure assise accompagnée d'un cheval. L'allégorie de l'Histoire écrit la gloire du roi tandis que la Renommée sonne de la trompette.</em></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2070465350.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1474939" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/508961984.JPG" alt="NIMEGUE.JPG" width="437" height="291" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em> </em></span></div><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Voltaire - dans son Supplément au règne de Louis XIV - a célébré ainsi la paix de Nimègue : </em></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>"...Le Roi fut en ce temps au comble de la grandeur. Victorieux depuis qu'il régnait, n'ayant assiégé aucune place qu'il n'eût prise, supérieur en tout genre à ses ennemis réunis, la terreur de l'Europe pendant six années de suite, enfin son arbitre et son pacificateur; ajoutant à ses États la Franche-Comté, Dunkerque et la moitié de la Flandre; et, ce qu'il devait compter pour le plus grand de ses avantages, ROI D'UNE NATION ALORS HEUREUSE, ET ALORS LE MODELE DES AUTRES NATIONS..."</strong></em></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>Dans notre album <span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/">L'aventure France racontée par les cartes</a>, <span style="color: #000000;">voir la photo</span> <a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/1171423333.html" target="_self">"Agrandissements de Henri II à Louis XV"</a></span></strong></em></span></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/88059071.3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4891090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2482906768.3.jpg" alt="5 fevrier,nimegue,louis xiv,franche comté,besançon,louvre,citroën,marquise de sevigne,gilles de rai,pascal paoli,jeanne d'arc,barbe bleue" /></a></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1807 : Mort de Pascal Paoli, patriote corse</strong></em></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/363091769.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1474949" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2118829208.JPG" alt="PAOLI.JPG" /></a></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Son intégrité personnelle ne fit jamais aucun doute : il souhaitait sincèrement l'indépendance de sa patrie, mais il ne vit pas que l'Angleterre, ennemie jurée de la France, était prête à tout pour agrandir son Empire, y compris à y incorporer la Corse, comme elle y avait déjà incorporé Gibraltar, et comme elle devait y incorporer Malte - puis Chypre...- quelques décennies plus tard.. </span></span></em></div><div style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Et que, dans cet objectif, elle manipulait Paoli, à son insu... </span></span></em></div><div style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Ce fut justement lorsque la menace d'une Corse anglaise devint plus que probable que Louis XV organisa, avec Choiseul, le rattachement de l'île à la France (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/19/ephemeride-du-15-mai.html">Éphéméride du 15 mai</a></strong>). </span></span></em></div><div style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Paoli était né trop tard...<br /></span></span></em></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> <strong><em><a style="color: #000080;" href="http://cdlm.revues.org/index1162.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://cdlm.revues.org/index1162.html</a></em></strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/88059071.3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4891090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2482906768.3.jpg" alt="5 fevrier,nimegue,louis xiv,franche comté,besançon,louvre,citroën,marquise de sevigne,gilles de rai,pascal paoli,jeanne d'arc,barbe bleue" /></a></span></p><p style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p style
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Éphéméride du 30 janvier
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2024-01-30:1963193
2024-01-30T03:30:00+01:00
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1132 : La Grande Chartreuse détruite par une avalanche ...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1132 : La Grande Chartreuse détruite par une avalanche</strong></em></span> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><span style="color: #000000;">Les bâtiments ne sont pas les seuls à souffrir : la communauté des moines est également décimée :</span> l</span><span style="color: #000080;">'</span>évêque de Grenoble charge Anthelme de Chignin (le futur <em>saint Anthelme</em>) de reconstruire les bâtiments et de reconstituer la communauté des moines (pour plus de renseignements sur Saint Anthelme, voir l'<span style="color: #000080;"><em><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/26/xephemeride-du-26-juin.html">Éphéméride du 26 juin</a></strong></em></span>). </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2785962188.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3637773" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/803528910.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" width="427" height="271" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em>Les bâtiments, état actuel</em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="color: #000080;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> <strong><a style="color: #000080;" href="http://www.musee-grande-chartreuse.fr/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.musee-grande-chartreuse.fr/fr/</a></strong></span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://www.chartreux.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.chartreux.org/</a></strong> </span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/88059071.5.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4883559" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2482906768.6.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2980632792.jpg" id="media-5279852" alt="" /></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000080;"><em>1652 : Mort de Georges de la Tour</em></span> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Il était<strong> "Peintre ordinaire"</strong> du roi Louis XIII.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Peintre du <em>jeu de l'ombre et de la lumière</em>, il fut inexplicablement oublié pendant près de trois cents ans, avant d'être enfin redécouvert à partir du début du XXème siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Pénétrant observateur de la réalité quotidienne (observez les doigts translucides de Jésus enfant, ci dessous, dans le tableau <em><strong>Saint Joseph charpentier</strong>,</em> au Louvre) il est désireux d'élaguer sans cesse ses sujets, afin de ne montrer que l'<em>essentiel,</em> en dehors de tout accessoire, de tout superflu.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2006705679.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1473084" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/401903161.jpg" alt="latourJosepth.jpg" width="340" height="483" /></a></span></em></span></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em> Mais son talent est tel que, s'il excelle dans les peintures sombres, il excelle tout autant dans les peintures lumineuses (ci dessous,<strong> Le tricheur à l'As de carreau</strong>). </em> </span></p><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3891332943.418.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6329480" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3795001252.462.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"> <br /></span></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;">En 1988, grâce à une souscription nationale, son <strong>Saint Thomas à la pique</strong> (ci dessous), convoité par les musées du monde entier, resta en France et fit son entrée dans les collections du Louvre.</span></em></span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/287715547.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1473124" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2132068254.JPG" alt="saint thomas.JPG" /></a> <br /></span></div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://www.bergerfoundation.ch/LaTour/">http://www.bergerfoundation.ch/LaTour/</a></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/88059071.5.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4883559" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2482906768.6.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000080; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em><strong> </strong></em></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000080; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em><strong>1791 : Naissance de Louis Fruchart</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Certes, <strong><em>"la Vendée"</em></strong> fut unique<em>,</em> et, avec la chouannerie, tout le <em>grand Ouest</em>. Cependant, la geste épique de ces Français qui sauvèrent l'honneur national au pire <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1189296959.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5250644" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/147999630.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a>moment de notre Histoire ne fut pas isolée, et c'est partout en France - y compris dans l'Outre-mer, avec, par exemple, <span style="color: #000080;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/chouans-vendee-guerre-de-geants-napoleon/950790469.html">"la Vendée créole" en Martinique</a></em></strong> <span style="color: #000000;">: voir l'</span><a href="https://www.hautetfort.com/admin/posts/Ãphéméride%20du%2024%20septembre"><strong><em><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;">Ã</span></em></strong></a></span><span style="text-decoration: underline; color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff; text-decoration: underline;" href="https://www.hautetfort.com/admin/posts/Ãphéméride%20du%2024%20septembre"><strong><em>phéméride du 24 septembre</em></strong></a></span></span>)<span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> - que l'on se souleva, les armes à la main, contre la Révolution et la République, contre la Terreur et la Convention : Marseille et Lyon - pour ne citer qu'elles... - en savent quelque chose !... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Et, ailleurs en France, d'autres héros prirent les armes contre le Totalitarisme de la <em>république idéologique</em> révolutionnaire, pour la liberté de l'homme intérieur, <em><strong>"pour Dieu et pour le Roi !"</strong></em>...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;">Dans notre album <span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/chouans-vendee-guerre-de-geants-napoleon/" target="_self"><em><strong>Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, guerre de géants... , </strong></em></a></span></span><span style="color: #000000;">à la suite des héros vendéens et chouans, on rend hommage à l'un de ces <strong><em>Français illustres et méconnus</em> </strong>(pour reprendre l'expression de François Bluche) : Louis Fruchart, à propos duquel on a parlé d'<strong><em>un</em> </strong><em><strong>chouan dans les Flandres</strong>, </em>ou d'<em><strong>une Vendée flamande</strong>. </em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Voici, ci-après, le début de l'article de l'abbé Harrau sur Louis Fruchart, qui constitue la première des trois notes qui lui sont consacrées (et que vous pourrez lire dans son intégralité en cliquant sur le lien) :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/chouans-vendee-guerre-de-geants-napoleon/349251375.html" target="_self"><em><strong>Une Vendée dans les Flandres : Louis Fruchart (I)</strong></em></a>, </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">les deux suivantes étant :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/chouans-vendee-guerre-de-geants-napoleon/349251375.2.html" target="_self"><em><strong>Une Vendée dans les Flandres : Louis Fruchart (II)</strong></em></a> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">et <a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/chouans-vendee-guerre-de-geants-napoleon/349251375.3.html" target="_self"><em><strong>Une Vendée dans les Flandres : Louis Fruchart (III)</strong></em></a>...<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em> </em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/914408885.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5125808" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2092690302.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em><strong> "Vive Louis XVII" </strong>: le drapeau de La Rochejaquelein. </em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em>D'une certaine façon, il a flotté dans le ciel des Flandres, aussi...</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em><strong>"Une Vendée flamande"</strong> (1813-1814), par L'abbé Harrau :<br /></em><br />"L'année 1813, marquée dans l'histoire du premier Empire, par de lâches et perfides trahisons, s'achevait sous les plus sinistres présages. Napoléon, après avoir repassé le Rhin avec les débris de son armée, refusait de s'avouer vaincu et un sénatus-consulte avait décrété une nouvelle levée de trois cent mille hommes; mais la France était dépeuplée, les campagnes étaient épuisées, et nos populations du Nord maudissaient en secret l'humeur guerrière du grand faucheur d'hommes.<br /><br />Après avoir fermentée sourdement dans les chaumières, la révolte éclata terrible, menaçante, le 22 novembre 1813. à Hazebrouck, chef-lieu d'arrondissement, où le sous-préfet De Ghesquières négligea de prendre les mesures nécessaires pour assurer la tranquillité publique, on eut l'imprudence d'appeler toutes les recrues, près de 3.000 hommes, le même jour et l'on prépara ainsi une journée d'émotions restée célèbre sous le nom de "Stokken maendag"...<br /><br /><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3177141424.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5250645" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3163276717.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a>Les insurgés, comme on les appelait, pour se soustraire à tout danger, se retirèrent dans la forêt de Nieppe (ci contre) et dans les terrains marécageux des environs, entrecoupés de fossés profonds, et de fortes haies d'épines vives. à la tête des réfractaires et des mécontents qui s'étaient organisés aux abords de Bailleul et de Merville, se distinguait un certain Fruchart, qui fut comme le chef des Vendéens de la Flandre...<br /><br />Louis Fruchart était un chrétien convaincu autant qu'un royaliste ardent. Dieu et le Roi étaient, dans son coeur plein de droiture, l'objet de la plus profonde vénération. Que de fois, sous le manteau de la cheminée, Louis avait senti bondir sa jeune âme des plus vives émotions au récit des horreurs de la Révolution; ère de fraternité sanglante, une fraternité de Caïn qui n'était scellée que par le meurtre et le pillage; l'échafaud en permanence; les nobles proscrits ou expirants dans les cachots; les églises saccagées; les prêtres fidèles jetés sur tous les chemins de l'exil ou traqués comme des bêtes fauves.<br /><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/3529221229.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5250648" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/3675062878.JPG" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a>Pouvait-il oublier les avanies dont sa famille avait été abreuvée aux jours de la Terreur et les dangers qu'avait courus sa mère, sauvée, comme par miracle, par un généreux voisin : <em><strong>"Oui, mes enfants, racontait la mère, les Bleus m'avaient entraînée sur la place de La Gorgue </strong>(église de la place ci contre)<strong>, et, là , me présentant la cocarde tricolore, ils voulurent me la faire porter. Je la foulai aux pieds. Ils me menacèrent de me lier à l'arbre de la Liberté : "je refuse"</strong>, <strong>répondis-je; et devant l'échafaud je refuserai encore. Rien au monde ne serait capable de me faire changer !"</strong></em><br /><br />Et maintenant qu'il ne suffit plus d'avoir déjà payé la dette du sang ou de s'être fait remplacer, au prix de l'or, deux ou trois fois, maintenant que l'empereur, pour faire face à toutes les puissances coalisées de l'Europe, réclame tous les célibataires valides et veut plonger dans les dix classes libérées (de 1803 à 1813) pour en tirer tout ce qui peut porter le fusil, n'est-ce pas le moment propice pour rallier sous un même étendard les mille et mille réfractaires du pays ? N'est-ce pas l'heure providentielle de servir la patrie en la délivrant du joug cruel qui l'accable et en rendant aux princes légitimes le trône qui leur appartient ? Ainsi pensait Louis Fruchart. Avant de prendre une résolution définitive le jeune homme consulte son père qui le félicite de son projet. <em><strong>"Mon fils, dit le paysan attendri et ému de fierté, je t'approuve; va et si tu succombes, que ton dernier cri soit : Vivent les Bourbons !"</strong></em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Sa vieille mère, celle-là qui n'avait pas tremblé devant la guillotine, ajoute, les larmes aux yeux : <strong><em>"Louis, la cause que tu soutiens est juste; le ciel sera ta sauvegarde, mon coeur me le dit; nos princes légitimes reviendront sur ce trône qui n'a jamais cessé de leur appartenir. Pars, et ne crains rien; chaque nuit, je serai à genoux à prier. Dieu et ta mère veilleront sur toi."</em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1964431059.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5125818" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3026586560.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><br />Et voici que ce nouveau Jean Chouan, vêtu de la blouse des campagnards, fixe à son chapeau de paille une cocarde blanche avec cette inscription : <strong><em>"Je combats pour Louis XVII."</em></strong> Il s'élance sur un cheval de labour et convoque les villageois insurgés qui veulent partager sa fortune. Ils arrivèrent nombreux et ce capitaine improvisé, après avoir organisé son armée par compagnies et tracé son plan de campagne, adressa à ses compagnons un mot d'ordre que l'on a retrouvé dans ses notes autographes et qui retracent énergiquement ses convictions patriotiques. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/86838947.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5250649" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/458992058.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a>"Mes amis, </em></strong><em>leur dit-il, de cette voix forte et accentuée dont il était doué,</em><strong><em> les puissances coalisées ne se battent contre la France que pour la délivrer de Bonaparte et rétablir les Bourbons, nos seuls souverains légitimes; ne rejoignons plus les armées du tyran; ne lui payons plus aucune espèce de contributions; armons-nous, unissons-nous pour chasser les troupes envoyées contre nous ! Pour se soustraire à la tyrannie, il suffit de vouloir hardiment; Bonaparte est aux prises avec l'Europe; il a contre lui l'opinion publique; il sera bientôt contraint de renoncer au trône usurpé. Un meilleur avenir nous attend; mais pour l'obtenir, prenons les armes contre celui qui nous gouverne injustement et qui nous prouve, tous les jours, qu'il est capable de sacrifier à son ambition le dernier des Français. ..."</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/943095764.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5250650" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/3838711860.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouërie,appert,appertisation,association bretonne,colonel armand" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/88059071.5.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4883559" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2482906768.6.jpg" alt="30 janvier,georges de la tour,louvre,la rouÃ
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Éphéméride du 20 janvier
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2024-01-20T03:30:00+01:00
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1601 : Henri IV ratifie le Traité de Lyon Signé le...
<h1 class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1601 : Henri IV ratifie le Traité de Lyon</strong></em></span> </span></h1><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Signé le 17 janvier par les plénipotentiaires de France et de Savoie, ce traité met fin à la guerre entre les deux pays.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">La France s'agrandit du Bugey, de la Bresse, du Valromey et du Pays de Gex (dont elle perdra une partie lors du désastreux <em>Traité de 1815</em>, consécutif aux folies révolutionnaires et napoléoniennes (voir l'<strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/10/23/ephemeride-du-20-novembre.html">Éphéméride du 20 novembre</a></em></strong>)...</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; text-align: center; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2146338125.gif" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2200912" style="margin: 0.7em auto; display: block; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1280994069.gif" alt="FRANCE HENRI IV TRAITE DE LYON 1601.gif" /></a></span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"><span style="color: #000080;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://ch.revues.org/index227.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://ch.revues.org/index227.html</a></strong> </span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><em>Et, dans notre album <span style="color: #000080;"><span style="color: #666699;"><a style="color: #666699;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/"><span style="color: #000080;">L'aventure France racontée par les cartes</span></a></span>, <span style="color: #000000;">voir la photo</span> "<a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/1280994069.html" target="_self">Traité de Lyon (17 janvier 1601)"</a></span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/88059071.3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4853954" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2482906768.4.jpg" alt="21 janvier,henri iv,bugey,pere la chaise,anne d'autriche,louis xiii,louis xiv,louvre,mazarin,val de grace,moliere,ampere,la fontaine" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/2755892397.2.jpg" id="media-5271345" alt="" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; color: #000080; font-size: 12pt;"><em><strong>1666 : Mort d'Anne d'Autriche</strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">La reine mère, atteinte d'un cancer du sein, s'éteint au Louvre à l'âge de 65 ans. Épouse de Louis XIII et sœur de Philippe III d'Espagne, Anne d'Autriche a assuré la régence aux côtés de Mazarin pendant la minorité de son fils Louis XIV.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Lorsque ce dernier monte sur le trône de France, elle se retire vivre au <em>Val-de-Grâce.</em> Elle sera inhumée dans la basilique de Saint-Denis.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Le parcours de cette Reine, étrangère et d'abord assez éloignée des <em>préoccupations nationales</em>, fut singulier, comme l'explique Jean-Christian Petitfils :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>"...Reconnue régente par le Parlement, Anne accède au pouvoir. Alors, brusquement, tout change, comme par enchantement. Cette femme, étrangère, profondément espagnole, que rien ne préparait à gouverner, devient plus française que bien des Grands et des princes du sang. Elle demande aux magistrats d'écarter le testament royal restreignant ses pouvoirs, appelle aux affaires - à la stupeur générale - le plus proche collaborateur de Richelieu, le cardinal Mazarin, Italien naturalisé français et excellent diplomate. Mieux encore, elle poursuit la guerre entreprise contre son frère. Elle est mère avant d'être soeur ! Ses anciens amis veulent-ils s'opposer à elle, elle les réduit à l'impuissance, comme Madame de Chevreuse, exilée.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Elle est décidée à se battre becs et ongles pour le royaume de son fils et à le lui restituer en bon ordre à sa majorité. Tel est le "miracle capétien". Finie, l'égoïste inconstance ! À 42 ans, elle se révèle bonne, charitable - Monsieur Vincent pourra en témoigner - mais lucide et ferme. </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Michelet s'est bien trompé quand il a vu en elle une femme grasse et paresseuse, plutôt bornée ! S'il est vrai que ses traits se sont empâtés, sans d'ailleurs lui ôter sa beauté, elle déborde d'énergie et de fermeté. Elle en a besoin, car elle doit affronter l'hydre des Frondes, les parlements, Retz, Condé, Gaston, la révolte exaspérante des privilégiés. Elle apprend à naviguer entre les clans, à diviser pour gouverner..."</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> </strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1700259824.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1367935" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1404048118.jpg" alt="anne-autriche.jpg" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong> "Elle sut mépriser les caprices du sort, </strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong> Regarder sans horreur les horreurs de la mort, </strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>Affermir un grand trône et le quitter sans peine; </strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>Et pour tout dire enfin, vivre et mourir en reine"</strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em> (Mlle de Scudéry)</em> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>On rappellera juste que la Royauté a, six fois dans son histoire, donné <strong>tout</strong> le pouvoir à des femmes (à l'occasion des Régences); et, qui plus est, quatre fois à des <strong>femmes étrangères </strong>! : </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>•</strong> Blanche de Castille (régente - deux fois - pour Saint Louis); </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>•</strong> Anne de Beaujeu (pour Charles VIII); </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>•</strong> Louise de Savoie (régente également deux fois, pour François 1er); </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>•</strong> Catherine de Médicis (pour Charles IX); </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>•</strong> Marie de Médicis (pour Louis XIII); </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>•</strong> Anne d'Autriche (pour Louis XIV)... </em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em> Qui a dit, aujourd'hui, "parité", "modernité", "promotion de la femme"... ? </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>De notre Royauté ou de la calamiteuse République idéologique, qui est la plus proche de tout ceci ? </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Et notre Royauté n'est-elle pas loin d'avoir 1.000 ans d'avance sur la république idéologique ?...<br /></em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/88059071.3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4853954" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2482906768.4.jpg" alt="21 janvier,henri iv,bugey,pere la chaise,anne d'autriche,louis xiii,louis xiv,louvre,mazarin,val de grace,moliere,ampere,la fontaine" /></a></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; color: #000080; font-size: 12pt;"><em><strong>1709 : Mort de François d'Aix de la Chaise, dit "le Père La Chaise"</strong></em></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Les Jésuites, dont faisait partie ce <em>confesseur de Louis XIV</em>, possédaient un terrain dans l'est de Paris (aujourd'hui dans le XXème arrondissement), où ils élevèrent une maison de repos et de convalescence : le Père la Chaise y résidait, ce qui la rendit célèbre...</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est là que fut bâti le plus grand cimetière de Paris (plus de 40 hectares...), classé <em>Monument historique.</em></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Ci dessous, la tombe de Jean de La Fontaine, à côté de celle de Molière. La Fontaine composa pour son propre tombeau l'épitaphe suivante :</span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Jean s'en alla comme il était venu,<br />Mangea le fonds avec le revenu;<br />Tint les trésors chose peu nécessaire.<br />Quant à son temps, bien le sut dispenser :<br />Deux parts en fit, dont il soulait passer<br />L'une à dormir et l'autre à ne rien faire.</em></strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-1525081" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/402324988.jpg" alt="tombeaux.jpg" width="468" height="334" /></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Et, pour son ami Molière, il composa la suivante :</span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence<br />Et cependant le seul Molière y gît.<br />Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit<br />Dont le bel art réjouissait la France.<br />Ils sont partis ! et j'ai peu d'espérance<br />De les revoir. Malgré tous nos efforts,<br />Pour un long temps, selon toute apparence,<br />Térence, et Plaute, et Molière sont morts.</em></strong></span></div><div> </div><div> </div><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em> L'endroit est tout, sauf triste. C'est le plus grand musée de sculpture de France, et l'on ne compte plus les célébrités qui y reposent :</em></span></div><div> </div><div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://www.pere-lachaise.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.pere-lachaise.com/</a></em></strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/88059071.3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4853954" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2482906768.4.jpg" alt="21 janvier,henri iv,bugey,pere la chaise,anne d'autriche,louis xiii,louis xiv,louvre,mazarin,val de grace,moliere,ampere,la fontaine" /></a></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; color: #000080; font-size: 12pt;"><strong>1775 : Naissance d'André-Marie Ampère</strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Mathématicien et physicien, il inventa le premier <em>télégraphe électrique</em> et, avec François Arago, l'<em>électroaimant</em>. Il énonça, en 1827, la <em>théorie de l'électromagnétisme.</em></span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Son nom a été donné à l'unité internationale de courant électrique : <em>l'ampère</em>.</span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Élevé dans la religion catholique, il connut par la suite une période de vie mondaine et d’indifférence religieuse avant de revenir à la foi de son enfance :</span></div><div style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>"…Étudie les choses de ce monde, c’est le devoir de ton état, mais ne les regarde que d’un œil, que ton autre soit constamment fixé sur la lumière éternelle. Écoute les savants, mais ne les écoute que d’une oreille, que l’autre soit toujours prête à recevoir la voix de ton ami céleste..."</strong></span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/1193975899.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1367948" style="margin: 0.7em auto; display: block; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2105974418.JPG" alt="ampere.JPG" width="331" height="419" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/personnalites/d/physique-andre-marie-ampere-230/">http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/personnalites/d/physique-andre-marie-ampere-230/</a></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080;"><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a style="color: #000080;" href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Andr%C3%A9_Marie_Amp%C3%A8re/105258">http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Andr%C3%A9_Marie_Amp%C3%A8re/105258</a></span></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080;"> </span></p><p style="text-align: center;"> </p></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/88059071.3.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4853954" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2482906768.4.jpg" alt="21 janvier,henri iv,bugey,pere la chaise,anne d'autriche,louis xiii,louis xiv,louvre,mazarin,val de grace,moliere,ampere,la fontaine" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; color: #000080; font-size: 12pt;"><em><strong>1986 : La Transmanche Link, maître d'oeuvre du Tunnel sous la Manche</strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Après avoir lancé leur appel d'offre, les gouvernements français et britanniques -qui ont décidé en 1984 de concrétiser la vieille idée du Tunnel- arrêtent leur choix sur le projet <em>Eurotunnel</em>, qui prévoit la construction de deux tunnels destinés à la circulation des trains, et d'une galerie centrale pour la maintenance et la sécurité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est la <em>Transmanche Link</em> (TML), regroupant cinq entreprises françaises et cinq anglaises, qui est chargée des travaux.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1944548528.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1367994" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://laf
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Éphéméride du 14 janvier
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2024-01-14:1961106
2024-01-14T03:30:00+01:00
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2015 : Inauguration de la Philarmonie de Paris ...
<p style="text-align: right;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>2015 : Inauguration de la <em>Philarmonie de Paris</em></strong></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1684 : Naissance de Jean-Baptiste van Loo</strong></em></span> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Il est l'auteur de portraits fameux : ci dessous, <em>Louis XV</em> (dont il recevra deux commandes successives de portraits, ce qui est assez rare) :</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-1470288" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/175705427.JPG" alt="LOUIS XV.JPG" width="353" height="488" /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000080;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> <strong><a style="color: #000080;" href="http://heraldie.blogspot.fr/2012/11/le-18e-siecle-par-la-peinture-les-van.html">http://heraldie.blogspot.fr/2012/11/le-18e-siecle-par-la-peinture-les-van.html</a></strong> </span></em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4847052" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.jpg" alt="14 janvier,jean-baptiste van loo,louis xv,albert schweitzer,de grasse,washington,rochambeau,ingres,axa,louvre" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p></div><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2161590583.jpg" id="media-5265880" alt="" /></p><div style="text-align: left;"><p><span style="color: #000080; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em><strong>1788 : Mort de l'Amiral de Grasse</strong></em></span></p></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; text-align: justify;">Il a pris une grande part dans la victoire des français et des </span><em style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; text-align: justify;">Insurgents,</em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; text-align: justify;"> en venant au secours de Washington et Rochambeau en 1781. Il déposa d'abord des troupes en Virginie et défit la flotte britannique lors de la bataille de la Chesapeake.</span></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Mais surtout il mit en fuite cette flotte et assura le blocus des côtes, ce qui devait obliger lord Cornwallis à capituler, permettant ainsi la victoire et l'indépendance des États-Unis (voir l'<span style="color: #000080;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/07/27/ephemeride-du-3-septembre.html">Éphéméride du 3 septembre</a></em></strong><span style="color: #000000;"> et </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="color: #000080;"><span style="color: #000000;">l'</span><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/08/23/ephemeride-du-19-octobre.html" target="_self">Éphéméride du 19 octobre</a></em></strong></span>).</span> <br /></span></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> </strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"> <img id="media-2192372" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2022549775.jpg" alt="degrasse.jpg" width="239" height="288" /></span></div><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">À voir : le Musée de la Marine de Grasse, qui propose trente maquettes de navire : </span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.cotedazur-tourisme.com/ou-aller/musee-de-la-marine-memorial-amiral-de-grasse-grasse-N4fiche_PCUPAC0060000074-rub_5.html"><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">http://www.cotedazur-tourisme.com/ou-aller/musee-de-la-marine-memorial-amiral-de-grasse-grasse-N4fiche_PCUPAC0060000074-rub_5.html</span></em></strong></a></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4847052" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.jpg" alt="14 janvier,jean-baptiste van loo,louis xv,albert schweitzer,de grasse,washington,rochambeau,ingres,axa,louvre" /></a></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p> </p><div style="text-align: left;"><span style="color: #000080; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em><strong>1867 : Mort de Jean-Auguste-Dominique Ingres</strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"> </span></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1217303021.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2192378" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1661648027.jpg" alt="INGRES 1.jpg" width="336" height="420" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></span><div style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://mini-site.louvre.fr/ingres/flash_fr.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://mini-site.louvre.fr/ingres/flash_fr.html</a></em></strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000080;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em> </em></strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://www.picturalissime.com/ingres_biographie.htm">http://www.picturalissime.com/ingres_biographie.htm</a></em></strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"> </span></div></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><strong><em>• Le Musée Ingres de Montauban, sa ville natale, mérite le détour :</em></strong></span></div><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080;"><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a style="color: #000080;" href="http://www.musees-midi-pyrenees.fr/musees/musee-ingres/">http://www.musees-midi-pyrenees.fr/musees/musee-ingres/</a></span></em></strong></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Le 31 janvier 2006, grâce au mécénat d'<em>AXA</em>, son très beau <em>Portrait du duc d'Orléans</em> est entré au Louvre : il s'agit du prince Ferdinand, l'un des cinq fils de Louis-Philippe, mort prématurément et accidentellement en 1842, dont descendent tous les représentants actuels de la Famille de France jusqu'à nos jours.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"> </span></div><div style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><img id="media-1470350" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/681891945.jpg" alt="ingres-duc-d-orleans.jpg" width="344" height="399" /></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Ferdinand avait deux fils : Louis-Philippe et Robert, duc de Chartres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Louis-Philippe Albert deviendra Philippe VII à la mort du Comte de Chambord, lorsque la fusion sera réalisée entre les <em>légitimistes</em> et les <em>orléanistes</em> <strong>("...Les Orléans sont mes fils..."). </strong> Il fut le père de Louis-Philippe Robert, devenu Philippe VIII, mort sans héritier. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">À la mort de Philippe VIII, son cousin Jean, duc de Guise devint Jean III : Jean III était le fils de Robert, duc de Chartres, le deuxième fils de Ferdinand. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">C'est donc du seul Ferdinand, et non de l'un ou l'autre des quatre autres fils de Louis-Philippe, que descendent les représentants actuels de la <em>Famille de France</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Jean III est le père d'Henri VI, lui-même père d'Henri VII, à son tour père du prince Jean, actuel Comte de Paris (Jean IV), et de son frère Eudes, duc d'Angoulême. Le prince Jean a six enfants (trois garçons et trois filles), dont le premier, Gaston, est Dauphin de France...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Pour une vision d'ensemble et plus détaillée des origines de l'actuelle Famille de France, voir l'<span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/08/21/ephemeride-du-21-septembre.html">Éphéméride du 21 septembre</a> </strong></span></em> <br /></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/542412330.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5238095" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/4087435919.jpg" alt="14 janvier,jean-baptiste van loo,louis xv,albert schweitzer,de grasse,washington,rochambeau,ingres,axa,louvre" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Feu le Comte de Paris et son fils, le Prince Jean, devenu comte de Paris, Chef de la Maison de France au décès de son père le 21 janvier 2019. Ici lors de la naissance du prince Gaston, aujourd’hui Dauphin de France. Des générations, et, depuis mille ans, une même Famille qui a fait la France et reste à sa disposition, pour la servir.</em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em> </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4847052" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.jpg" alt="14 janvier,jean-baptiste van loo,louis xv,albert schweitzer,de grasse,washington,rochambeau,ingres,axa,louvre" /></a></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000080; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em><strong>1875 : Naissance d'Albert Schweitzer</strong></em></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Il reçut le Prix Nobel de la Paix 1952<em>.</em><br /></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1738472114.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1948816" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1847917422.jpg" alt="albert-schweitzer4.jpg" width="337" height="335" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a href="http://museeskaysersberg.e-monsite.com/pages/musees/musee-du-docteur-schweitzer/qui-est-albert-schweitzer.html">http://museeskaysersberg.e-monsite.com/pages/musees/musee-du-docteur-schweitzer/qui-est-albert-schweitzer.html</a></em></strong></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4847052" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.jpg" alt="14 janvier,jean-baptiste van loo,louis xv,albert schweitzer,de grasse,washington,rochambeau,ingres,axa,louvre" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #000080; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em><strong>1964 : Création des Forces Aériennes stratégiques</strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: left;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">La création du commandement des forces aériennes stratégiques (<em>FAS</em>) est officialisée par un décret du 14 janvier 1964. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Le 8 octobre 1964, la première <em>prise d’alerte nucléaire</em> est réalisée depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan par un <em>Mirage IV A</em> armé d’une bombe au plutonium. La composante aéroportée de l’armée de l’air fut la première des composantes de la dissuasion nucléaire française. Entre 1971 et 1996, l’armée de l’air a également assuré la mise en œuvre d’une composante sol-sol (les <em><span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Paca/Politique-culturelle/Patrimoine-du-XXe-siecle/Le-label/Les-edifices-labellises/Vaucluse/Rustrel-Lagarde-d-Apt-Anciennes-installations-de-dissuasion-nucleaire-du-plateau-d-Albion" target="_self">missiles du Plateau d'Albion</a></strong></span>)</em>, la deuxième de la dissuasion avant la création de la force océanique stratégique (<span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="http://www.netmarine.net/forces/fost/" target="_self"><strong><em>FOST</em></strong></a></span>) en 1972.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Les <em>FAS</em> assurent toujours la posture permanente de la composante aéroportée de la dissuasion, outil fondamental et structurant pour l’armée de l’air. Assujettie à un contrat opérationnel fixé par le président de la République, cette mission, ininterrompue depuis près de 50 ans, est la plus ancienne de l’armée de l’air. Elle positionne le commandement des <em>FAS</em> comme la première composante permettant à la France de garantir en toutes circonstances sa liberté d’appréciation, de décision et d’action dans le cadre de ses responsabilités internationales.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/587825299.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4847068" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/4004767471.jpg" alt="14 janvier,jean-baptiste van loo,louis xv,albert schweitzer,de grasse,washington,rochambeau,ingres,axa,louvre" width="399" height="264" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Deux Mirage 2000 de l'équipe de présentation des <strong><a href="http://www.defense.gouv.fr/air/dossiers/en-vol-avec-la-patrouille-ramex-delta/l-equipe-2016">RAMEX DELTA</a></strong></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em> <strong>(On aura une très complète genèse de la Dissuasion française en cliquant sur le lien suivant :</strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://rha.revues.org/7187" target="_self"><em>http://rha.revues.org/7187</em> )</a></strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4847052" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.jpg" alt="14 janvier,jean-baptiste van loo,louis xv,albert schweitzer,de grasse,washington,rochambeau,ingres,axa,louvre" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="color: #000080; font
lafautearousseau royaliste
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Éphéméride du 13 décembre
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2023-12-13:1868976
2023-12-13T03:30:00+01:00
2023-12-13T03:30:00+01:00
Décembre 2009, le Prince Jean de France, à Rome, pour l'ouverture de l'...
<p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"><strong>Décembre 2009, le Prince Jean de France, à Rome, pour l'ouverture de l'<em>Année Henri IV</em> (</strong><strong>ici, à <em>Saint Jean de Latran</em>, devant la statue de son ancêtre)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><em><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Célébration d'Urcisin de Cahors, ou Saint Urcize : dans l'église du village qui porte son nom, en Auvergne, se trouve le calice de la dernière Messe de Louis XVI...</span></span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Ursicin (aussi appelé saint Urcisse ou Urcize), évêque de Cahors mourut vers 595. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">La petite commune de Saint Urcize, en Auvergne, porte son nom : elle possède un <em>Belvédère du rocher de la Vierge,</em> au centre du village sur lequel s'élevait autrefois le donjon d'un château fort. De ce château fort, ne subsiste aujourd'hui qu'une tour carrée, bien conservée, datant du XIIIème siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Mais c'est surtout son Église Saint-Pierre-et-Saint-Michel qui retient l'attention : jolie église romane classée, datant du XIIIème siècle également, pourvue d'un clocher à peigne et du seul déambulatoire de haute Auvergne, elle abrite surtout le calice utilisé lors de la dernière messe de Louis XVI avant son assassinat, le <time class="nowrap date-lien" datetime="1793-01-21" data-sort-value="1793-01-21">21 janvier 1793 (voir notre note du 21 janvier 2021) :</time></span></p><h1 style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2021/01/18/x-6291646.html">Le calice de la dernière Messe du Roi Louis XVI est en Auvergne, à Saint-Urcize...</a></span></em></h1><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3891332943.137.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6225332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3795001252.159.jpg" alt="13 décembre,henri iv,bainville,ligue,latran,britannicus,racine,comedie française,joconde,louvre,sully,sabatier" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Saint Urcize, aujourd'hui...</em></span></p><p> </p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/88059071.37.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5195517" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2482906768.41.jpg" alt="11 décembre,le grand condé,rocroi,petit palais,bainville,louis xiii,richelieu,concorde,turcat,berlioz,musset,fabry,aerospatiale" /></a></span></span></em></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"> </span></p><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/2755892397.jpg" id="media-5238637" alt="" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1553 : Naissance du futur Henri IV</strong></em></span> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5926523" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/4251436969.jpg" alt="13 décembre,henri iv,bainville,ligue,latran,britannicus,racine,comedie française,joconde,louvre,sully,sabatier" />Le titre du chapitre X de <em>l'Histoire de France</em> de Jacques Bainville, qui lui est consacré, est fort explicite : <em>Henri IV restaure la monarchie et relève l'Etat</em> : </span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #333333; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">"...Le 25 juillet 1593, Henri IV abjura en l'église Saint-Denis, à deux pas de Paris où la Ligue résista encore huit mois, sans espoir. Du moins son obstination prouvait-elle la puissance de l'idée d'où elle était sortie : quinze ans plus tard c'est encore sa passion qui armera Ravaillac. Dans sa défaite, la Ligue restait victorieuse : elle avait arraché l'État au protestantisme. Elle avait détruit la chance qu'avait eue un moment la cause calviniste, la chance qui avait voulu que le légitime héritier de la couronne fût un protestant. </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #333333; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Mais ce que la Ligue avait méconnu, c'est-à-dire le caractère héréditaire et national de la monarchie, prenait aussi sa revanche. La France n'avait pas voulu d'un roi hérétique, mais elle n'avait pas voulu d'un roi étranger ou d'un roi élu. Ses institutions étaient sorties intactes de la tempête. La restauration d'Henri IV, car ce fut, comme pour Charles VII, une restauration, consolidait la monarchie dont l'avenir, depuis cinquante ans, était devenu douteux.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>Les talents politiques du roi, sa bonne humeur firent le reste. Il a plu à la France, mais sa plus grande qualité a été de lui rendre l'ordre et le repos. On lui passa, on trouva héroïque et charmant ce qu'on eût condamné chez d'autres, ses caprices, ses amours, et même des indélicatesses choquantes. Ni les contemporains, ni l'histoire n'ont eu de blâme très sévère pour Gabrielle d'Estrées et Henriette d'Entraigues, et l'on admire qu'il ait mérité ce nom de Vert-Galant. Ainsi, La Vallière, Montespan, Maintenon rayonnent de la gloire de Louis XIV tandis que Louis XV est flétri, et que les vertus de Louis XVI ne lui ont pas été un titre. C'est la politique qui fait les réputations..."</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Arrêtons-nous, maintenant, sur deux points d'histoire... : </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">I : les origines béarnaises du futur roi de France, par l'alliance d'une maison "du Nord" (les Bourbons) avec une maison "du Sud" : celle des rois de Navarre...</span></em></strong></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>À sa naissance, le futur Henri IV n'est "que" roi de Navarre, et il s'appelle lui aussi "Henri III", comme son lointain cousin Valois, roi de France. C'est ensemble qu'ils mettent le siège devant Paris, aux mains des fanatiques de la Ligue et du roi d'Espagne, le 31 juillet 1589; le lendemain, Henri III - de France - est poignardé par le moine Jacques Clément, et meurt la nuit suivante : Henri III de Navarre devient alors Henri IV, premier<strong> "roi de France et de Navarre"</strong> (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/11/19/30-juillet-1867.html">Éphéméride du 30 juillet</a></strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/11/19/30-juillet-1867.html">)</a></em></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em> et fondateur de la dynastie des Bourbons (une Maison dont l'origine remonte bien avant l'an mille, voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/25/xephemeride-du-7-fevrer.html">Éphéméride du 7 février</a></strong>)...</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/4066055325.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5240113" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2966969733.png" alt="13 décembre,henri iv,bainville,ligue,latran,britannicus,racine,comedie française,joconde,louvre,sully,sabatier" width="380" height="419" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Ci dessus, les armes de la Navarre : </em></span></p><p style="text-align: center;"><em><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">"de gueules aux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel"</span></strong></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">L'écu de Navarre se rattache aux armoiries que le roi navarrais Sanche VII le Fort adopta après l'immense victoire de Las Navas de Tolosa (près de Jaén, en Andalousie), remportée sur l'Islam par la Chrétienté de l'Europe toute entière, venue au secours des Espagnols menacés d'être écrasés par la puissante invasion des Almohades, venus d'Afrique du Nord et de Mauritanie. C'était en 1212, un an avant la bataille de Muret (décisive pour le Royaume de France, car elle ouvrait la voie à une réunion prochaine des provinces du Sud-Ouest à la Couronne : voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/08/20/ephemeride-du-12-septembre.html">Éphéméride du 12 septembre</a></strong>...), et deux ans avant la non moins décisive journée de Bouvines, dont on sait l'importance capitale (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/06/17/ephemeride-du-27-juillet.html">Éphéméride du 27 juilllet</a></strong>)...</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Lors de cette bataille de Las Navas de Tolosa, des chaînes défendaient la tente du sultan musulman Miramamolin, entouré (dit-on...) d'une garde personnelle de dix mille noirs farouches... Les chevaliers chrétiens puisaient leur énergie furieuse dans la parfaite connaissance du fait que l'issue du combat ne pouvait être que la mort ou la libération - l'une et l'autre définitives... - de l'Espagne chrétienne. Sanche le Fort rompit les chaînes du camp retranché de Miramamolin avec sa propre épée. Le sultan vaincu portait (là-aussi, dit-on...) une émeraude verte sur son turban : elle figure au centre du blason...</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">De Michel Mourre : </span></em></p><p style="text-align: center;"><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">"...Le royaume de Navarre se constitue obscurément vers 830 et entre dans l'histoire avec Sanche 1er Garcia ( 905/925). Sous le règne de Sanche III le Grand (1000/1035) la Navarre s'étendit des Pyrénées vers le sud jusqu'à Tudela, sur l'Ebre supérieur, et </span></em><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2325264725.gif" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5736515" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3115121976.gif" alt="13 décembre,henri iv,bainville,ligue,latran,britannicus,racine,comedie française,joconde,louvre,sully,sabatier" width="201" height="323" /></a></span></em><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">au-delà des Pyrénées sur la région de Saint-Jean-Pied-de-Port </span></em></strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">(qui signifie "au pied du col", "de la montagne", ndlr),</span></em><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> qu'on appellera plus tard Basse Navarre ou Navarre française. Après Sanche IV, la Navarre se réunit à l'Aragon (1076/1134), puis redevint un royaume séparé. En 1234 la couronne passa à Thibaut de Champagne, fils de l'héritière de Navarre et fondateur de la dynastie champenoise dont la dernière descendante Jeanne 1er, reine de Navarre, épousa en 1234 Philippe le Bel. La Navarre se trouva ainsi réunie à la France jusqu'en 1328; à cette date, Jeanne, fille de Louis le Hutin, et petite-fille de Philippe le Bel, exclue du trône de France par la </span></em><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">loi salique, garda la Navarre. Celle-ci passa successivement par mariages aux comtes d'Evreux (1329), à Jean II d'Aragon (1425), aux comtes de Foix (1479), enfin à la maison d'Albret (1484). Mais en 1512 Ferdinand le catholique enleva à Henri II d'Albret toute la haute Navarre, restée depuis à l'Espagne. La maison d'Albret ne conserva plus que la basse Navarre, situé</span></em><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">e au nord des Pyrénées. A la suite du mariage de Jeanne III d'Albret et d'Antoine de Bourbon, la Navarre passa à la maison de Bourbon, et Henri III de Bourbon, roi de Navarre, devenu roi de France en 1589, réunit définitivement la basse Navarre à la France...."</span></em></strong></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; text-align: center;"><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">II : l'origine du titre - transmissible à ses successeurs - de <span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">"premier et unique chanoine d'honneur" de la cathédrale de Rome, Saint-Jean-de-Latran..</span>.</span></em></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/851611098.2.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3335801" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2590305676.jpg" alt="13 décembre,henri iv,bainville,ligue,latran,britannicus,racine,comedie française,joconde,louvre,sully,sabatier" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Le Prince Jean devant la statue d'Henri IV, son aïeul, à Saint Jean de Latran</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">A<span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">près son abjuration, Henri de Navarre décida, en 1604, de faire un cadeau au <em>Chapitre du Latran</em> (la cathédrale de Rome) et lui offrit <strong><a href="http://visites.aquitaine.fr/abbaye-benedictine-de-clairac">l'abbaye bénédictine de Clairac</a></strong>, dans le Lot-et-Garonne.</span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Pour le remercier, le <em>Chapitre du Latran </em>décida de le nommer <strong>"premier et unique chanoine d'honneur"</strong> (titre transmissible à ses successeurs), et de lui élever une statue, qui se trouve toujours dans l'atrium de la basilique (ci dessus). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Le <em>Chapitre</em> s'engagea aussi à célébrer chaque année une messe <strong>"pro felici statu Nationis Galliae",</strong> une messe pour la France, célébrée le jour anniversaire de la naissance du Roi, le 13 décembre. <strong>"Domine salvam fac Galliam..."</strong> et la chorale chante depuis : </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; padding-left: 30px; text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>"Fidèles à la tradition de nos Pères, nous nous retrouvons en ce jour pour prier Dieu qu'il comble la France de sa grâce et de ses bénédictions."</strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong><a href="http://www.romevisite.com/basilique-saint-jean-de-latran/">http://www.romevisite.com/basilique-saint-jean-de-latran/</a></strong></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/88059071.37.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5195517" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2482906768.41.jpg" alt="11 décembre,le grand condé,rocroi,petit palais,bainville,louis xiii,richelieu,concorde,turcat,berlioz,musset,fabry,aerospatiale" /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000080; font-size: 12pt;"><em><strong>1560 : Naissance de Sully</strong></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Maximilien de Béthune, duc de Sully, devait devenir ministre et <em>Surintendant des Finances</em> d'Henri IV.</span><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/518718394.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1451478" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2009105937.jpg" alt="Sully.jpg" width="262" height="386" /></a></span></div><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a href="https://www.herodote.net/Sully_1560_1641_-synthese-449.php">https://www.herodote.net/Sully_1560_1641_-synthese-449.php</a></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/88059071.37.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5195517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2482906768.41.jpg" alt="11 décembre,le grand condé,rocroi,petit palais,bainville,louis xiii,richelieu,concorde,turcat,berlioz,musset,fabry,aerospatiale" /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #000080;"><strong><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">1665 : Naissance d'Alain Porée.</span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; lin
lafautearousseau royaliste
http://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html
Éphéméride du 2 décembre
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2023-12-02:1866962
2023-12-02T03:30:00+01:00
2023-12-02T03:30:00+01:00
L' Hospice de la Vieille Charité , à Marseille ...
<p style="text-align: right;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span class="mw-mmv-title">L'<em>Hospice de la Vieille Charité</em>, à Marseille</span></strong></span></p><h2> </h2><h2> </h2><h2><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1694 : Mort de Pierre Puget</strong></em></span> </span></h2><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5921470" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/3397180818.jpg" alt="2 décembre,pierre puget,le bernin,toulon,louis xiv,fouquet,versailles,milon de crotone,louvre,cour puget,louis le grand,napoleon,louis xvi" width="196" height="264" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">Pierre Puget fut à la fois peintre, architecte et sculpteur, trois domaines dans lesquels il excella...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">Il naquit à Marseille ou dans ses environs immédiats, le 31 octobre 1622, dans une famille très modeste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Il partit en Italie, comme c'était l'usage à l'époque, pour parfaire sa formation, puis il y retourna régulièrement, mais revint toujours, tout aussi régulièrement, en France... </span></p><p> </p><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1414949421.jpg" id="media-6115454" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">La porte et le balcon de l'Hôtel de Ville de Toulon (ci dessous) furent son premier ouvrage : Le Bernin, lorsqu'il vint en France à la demande de Louis XIV, déclara après avoir vu ce monument, qu'il s'étonnait d'avoir été appelé puisque le roi possédait un si habile artiste. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Entre Louis XIV et Pierre Puget l'estime et l'admiration étaient réciproques : c'est Pierre Puget qui a appelé le roi <strong>"Louis le Grand en tout";</strong> quand à Louis XIV, il écrivit à François, le frère de Pierre Puget : <strong>"Monsieur, votre frère est grand et illustre; il n'y a personne dans l'Europe qui le puisse égaler."</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><img id="media-1356059" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1391766875.JPG" alt="atlantes.JPG" width="331" height="474" /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span><span style="font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">En peinture, on admire parmi les chefs-d'oeuvre de Puget, surtout les tableaux de <a href="http://leclere-mdv.com/html/fiche.jsp?id=953432"><strong><em>La sainte famille au palmier</em> </strong></a>et celui du <em>Sauveur,</em> en présence duquel Pierre Julien disait que Puget était aussi grand peintre que grand sculpteur.</span> <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">En architecture, on ne peut citer, outre l'<em>Hôtel de Ville</em> de Toulon, que l'église de l'<strong><em><a href="https://vieille-charite-marseille.com/">Hospice de la Charité</a></em></strong>, à Marseille (ci dessous) car ce fut surtout par ses plans que Puget se montra grand architecte. Il ne fut malheureusement appelé à exécuter que ceux qui exigeaient le moins de génie et, surtout, de dépense...</span></p><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1315334581.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1356092" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1967186427.JPG" alt="charite.JPG" width="349" height="204" /></a></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Il n'en fut pas ainsi de la sculpture (ci dessous, <em>Persée et Andromède</em>, au Louvre), dont il a laissé de nombreux et admirables chefs d'oeuvre. Les plus remarquables sont le <em>Milon de Crotone</em>, acquis par Louis XIV, et placé dans le <em>Parc de Versailles</em>, ainsi que son groupe d'Andromède (ci dessous). Mais aussi <em>L'Hercule français</em>, commencé pour le surintendant Fouquet, et une statue de saint Sébastien, dans l'église de Carignan, à Gênes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Les plus beaux ouvrages de Puget sont encore aujourd'hui dans cette ville, où il fut toujours dignement accueilli. La famille Sanli et la famille Lomellini, outre le paiement de ses oeuvres, le gratifiaient chacune d'une pension de trois cents <em>Louis. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">La maison Doria l'avait chargé de la construction d'une église quand, sur les conseils de Bernin, Colbert le rappela en France, où il lui donna 3.600 francs d'appointements, en le nommant <em>Directeur de la décoration des vaisseaux </em>à Toulon.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><img id="media-1356073" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/170637275.JPG" alt="PUGET.JPG" /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span><span style="font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Puget avait pris pour devise : <strong><em>Nul bien sans peine</em></strong>, et ce travailleur acharné ne passait jamais un jour sans <em>oeuvrer</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">En 1683, il écrivit à Louvois <strong>"Je suis dans ma soixantième année, mais j'ai des forces et de la vigueur, Dieu merci, pour servir encore longtemps. Je suis nourri aux grands ouvrages, je nage quand j'y travaille, et le marbre tremble devant moi, pour grosse que soit la pièce."</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">En 1694, année de sa mort, Puget travaillait avec toute l'énergie de son talent au bas-relief de la<em> Peste de Milan</em>. La ville de Marseille a fait élever à ce grand homme devant la maison qu'il habitait, rue de Rome, une colonne surmontée de son buste, et portant cette inscription :</span> </p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong><em>À Pierre Puget, sculpteur, peintre et architecte, Marseille sa patrie qu'il embellit et honora.</em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><em> <a style="color: #666699;" href="http://culture.marseille.fr/actualites/la-vie-et-l-oeuvre-de-pierre-puget-en-ligne">http://culture.marseille.fr/actualites/la-vie-et-l-oeuvre-de-pierre-puget-en-ligne</a></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/88059071.36.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5193047" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2482906768.40.jpg" alt="2 décembre,pierre puget,le bernin,toulon,louis xiv,fouquet,versailles,milon de crotone,louvre,cour puget,louis le grand,napoleon,louis xvi" /></a></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p> </p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em><strong>1804 : Sacre de Napoléon</strong></em></span></p><p><span style="font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Onze ans seulement après avoir guillotiné Louis XVI, la révolution se donne à un nouveau <em>Sire !</em>... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">600.000 morts, <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/chouans-vendee-guerre-de-geants-napoleon/1400257337.html">le premier Génocide des Temps modernes</a></strong>, <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/11/21/pb-6001415.html">la Terreur comme mode ordinaire de gouvernement</a></strong>, une guerre folle déclarée à l'Europe entière : <strong>tout "çà", pour "cà" !...</strong></span></p><div><span style="font-size: medium;"> </span></div><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/629246643.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2123661" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1268644904.jpg" alt="Napoleon_L25.jpg" width="249" height="338" /></a></span></div><div> </div><div style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/08/22/ephemeride-du-15-octobre.html">Éphémeride du 15 octobre : Parution du "Napoléon" de Jacques Bainville...</a></strong></span></em></div><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">De Jacques Bainville, <em>Histoire de France</em>, chapitre XVII, <em>Le Consulat et l'Empire </em>:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">"L'Empire fut proclamé le 18 mai 1804 et le nom d'empereur fut choisi, parce que celui de roi était inséparable des Bourbons. Ce titre semblait aussi plus grand, plus "militaire", plus nouveau, tandis qu'il évoquait d'indestructibles souvenirs. Jusque-là, l'empereur était germanique. Transférer la couronne impériale en France, c'était attester la défaite des Habsbourg qui reconnaissaient le soldat de fortune devenu empereur d'Occident et, désormais, se contentaient pour eux-mêmes du nom d'empereurs d'Autriche. C'était aussi restituer à la France le sceptre qu'avait porté Charlemagne. Comme Charlemagne lui-même, Napoléon voulut être couronné par le pape, et non pas à Rome, mais à Paris. Pie VII, après quelques hésitations, se rendit à son désir et, le 2 décembre, à Notre-Dame, on eut le spectacle extraordinaire du sacre, le soldat de la Révolution devenu l'oint du Seigneur. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">À ceux qui s'étaient émus du Concordat, qui s'effarouchaient bien davantage de cette apparente subordination à la papauté, Napoléon répliquait qu'il mettait le nouveau régime issu de la chute des Bourbons à l'abri de toute opposition religieuse, qu'il y attachait l'Église au lieu de s'attacher à elle, qu'il le légitimait aux yeux des catholiques du monde entier et se rendait, d'un seul coup, l'égal des souverains des plus vieilles maisons : il eut soin, d'ailleurs, de prendre la couronne des mains de Pie VII et de la placer lui-même sur sa tête. Mais ne pouvait-il oser tout ce qu'il voulait ? Il reconstituait une noblesse, il se composait une cour : il n'était rien que la France n'approuvât.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Né au milieu de cette satisfaction et de ces bénédictions, l'Empire, qui réalisait le mariage des principes révolutionnaires avec les principes monarchiques, semblait aux Français comme le port où ils étaient sûrs de reposer après tant de convulsions épuisantes et terribles. Par le plus étrange des phénomènes, personne ne s'alarmait de ce qui rendait fragile tout cet éclat. L'Empire ne serait vraiment fondé, les conquêtes de la Révolution assurées que le jour où la puissance britannique serait vaincue, et, on l'oubliait presque, nous étions en guerre avec elle..."</span></strong></span></p><div><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;"> </span></strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/1368385568.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5731276" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/4011631225.jpg" alt="2 décembre,pierre puget,le bernin,toulon,louis xiv,fouquet,versailles,milon de crotone,louvre,cour puget,louis le grand,napoleon,louis xvi" width="136" height="219" /></a><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Six ans plus tard, le 2 avril 1810, Napoléon épousera Marie-Louise d'Autriche (voir l'<a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/26/ephemeride-du-2-avril.html"><strong>Éphéméride du 2 avril</strong></a>), alors que les révolutionnaires ont assassiné la reine de France, Marie-Antoinette (ci-contre), tante de Marie-Louise, au cri haineux et xénophobe de <strong>"À mort l'Autrichienne"</strong> : si l'on pouvait plaisanter de ces horreurs, on serait tenté de rire aux éclats en constatant de telles incohérences (doux euphémisme !)...</span></em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Oui, vraiment, toutes ces horreurs, toutes ces abjections, <strong>tout "ça"... pour "ça" !...</strong></span><br /></em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"> </span><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/88059071.36.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5193047" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2482906768.40.jpg" alt="2 décembre,pierre puget,le bernin,toulon,louis xiv,fouquet,versailles,milon de crotone,louvre,cour puget,louis le grand,napoleon,louis xvi" /></a></div><div><span style="font-size: medium;"> </span></div><div> </div><div> </div><div><span style="font-size: medium;"> </span></div><div><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em><strong>1805 : Victoire d'Austerlitz</strong></em></span></div><p><span style="font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Un an jour pour jour après son sacre, Napoléon remporte une bataille décisive lors de la campagne de Prusse près du village d'Austerlitz.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Feignant un repli, il parvient à tromper les troupes de François II d'Autriche et d'Alexandre 1er de Russie. Les forces austro-russes composées de 90.000 hommes, perdent 30.000 soldats. La France quant à elle ne dénombre que 7.000 pertes sur 73.000 hommes.</span></p><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/917949598.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2260792" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1929048262.jpg" alt="austerlitz 1.jpg" /></a></span></div><div> </div><div style="text-align: center;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em>Napoléon donnant l'ordre avant la Bataille d'Austerlitz (toile appelée également "Matin d'Austerlitz")</em></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Avec la <em>Paix de Presbourg</em> signée entre les trois empereurs (France, Autriche et Russie), la France se verra céder la Vénétie et la Bavière par François II.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">D'Austerlitz, Jacques Bainville écrit (Histoire de France, chapitre XVII, Le Consulat et l'Empire) que c'est <strong>"la plus éblouissante de ses victoires... les forces de la France semblaient invincibles"...</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">"Il fallait seulement choisir le parti qu'on tirerait de ce triomphe militaire. Talleyrand conseillait une réconciliation avec l'Autriche. C'était un retour à l'idée de Louis XIV, de Choiseul, de Vergennes : l'Autriche pouvait servir de contrepoids. Étendue vers l'Orient, le long du Danube, elle serait un élément de conservation et d'équilibre, contiendrait la Russie et, par là, s'opposerait à elle. Napoléon avait d'autres idées. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Il comprenait peut-être mieux que d'autres que ses victoires étaient fragiles, aussi fragiles que les conquêtes territoriales de la Révolution qu'il avait pour mission de défendre. Tant que l'Angleterre ne serait pas à sa merci, rien ne serait durable et il avait renoncé à la mer. Un autre projet s'était emparé de son esprit. Il revenait à la conception dont avait procédé l'expédition d'Égypte : atteindre la puissance anglaise et la faire capituler par l'Orient, peut-être par la prise de Constantinople. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">La paix de Presbourg, signée par l'Autriche accablée, marquait une extension considérable de l'Empire napoléonien vers l'Est. Napoléon avait déjà changé la présidence de la République italienne contre la couronne de la Lombardie. À la place des Bourbons de Naples, il installait son frère Joseph. Il reprenait Venise à l'Autriche et les anciennes possessions de la République vénitienne jusqu'à l'Albanie. L'Autriche assujettie, considérablement réduite, expulsée d'Allemagne, n'était plus qu'un chemin de communication vers Constantinople. C'était là que Napoléon voulait frapper les Anglais.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><div><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/897326006.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2260791" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/788947312.jpg" alt="austerlitz.jpg" width="369" height="259" /></a></span></div><div> </div><div style="text-align: center;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em>La pyramide commémorant la bataille.</em></span><span style="font-size: medium;"> </span></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Alors commençait la tâche impossible. Pour exécuter un si vaste projet, il fallait dominer toute l'Europe. Partie de la conquête de la Belgique, la Révolution était conduite à des entreprises démesurées. Ni le génie militaire de Napoléon ni ses combinaisons politiques ne devaient y suffire. </span></strong></span></p><p style=
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Éphéméride du 8 novembre.
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2023-11-08:1793461
2023-11-08T03:30:00+01:00
2023-11-08T03:30:00+01:00
1793 : Inauguration du Musée du Louvre ...
<p style="text-align: right;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>1793 : Inauguration du <em>Musée du Louvre</em></strong></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1622 : Louis XIII à Marseille</strong></em></span> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Âgé de 21 ans, le jeune roi se voit offrir un divertissement organisé par la <em>Prud'homie des Pêcheurs</em> de Marseille, dans la calanque de Morgiou. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Pour l'occasion, un escalier, toujours largement utilisé aujourd'hui, est taillé dans le roc : <em>l'escalier de Louis XIII.</em> <br /></span></p><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5206590" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/3034810612.jpg" alt="8 novembre,louvre,galerie d'apollon,joyaux de la couronne,philippe auguste,henri iv,louis xiv,cour carrée,madame rolland,revolution,louis xiii" /></span></p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>La calanque et l'escalier de Louis XIII</em> </span></div><div style="text-align: center;"><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"><em><strong><a style="color: #000080; text-decoration: underline;" href="http://www.calanquedemorgiou.fr/morgiouwww/mo_louisxiii.html">http://www.calanquedemorgiou.fr/morgiouwww/mo_louisxiii.html</a></strong> </em></span></p><p> </p></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5178275" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2482906768.30.jpg" alt="1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p></div></div><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/1094100840.jpg" id="media-5206610" alt="" /></p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1793 : Inauguration du Musée du Louvre</strong></em></span></p><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/4128040696.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5496999" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/218078662.jpg" alt="8 novembre,louvre,galerie d'apollon,joyaux de la couronne,philippe auguste,henri iv,louis xiv,cour carrée,madame rolland,revolution,louis xiii" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Site Officiel :</em><strong><em> <a href="http://www.louvre.fr/">http://www.louvre.fr/</a></em></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="padding-left: 60px; text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Genèse d'une authentique <em>politique de Civilisation,</em> en commençant<em>, </em>d'abord, par une <em>mise au point...</em></strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: left; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Inaugurer un Musée est chose facile. C'est tout ce qui s'est passé <em>avant,</em> en <em>amont,</em> qu'il convient d'avoir présent à l'esprit, si l'on veut appréhender correctement les choses. Et ce qui est clair, c'est que <strong><em>"le Louvre"</em></strong> Palais et Collections, <em>contenant</em> et <em>contenu</em>, c'est l'oeuvre des rois, sur près d'un millénaire... Le Louvre est né <em>des</em> Rois, et <em>par</em> les Rois...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">On sait que, dans la mythologie grecque, Athéna est sortie tout armée de la tête de Zeus, son père. Qu'on n'aille pas imaginer qu'il s'est passé la même chose, en novembre 93, avec le Musée du Louvre ! Qu'on n'aille pas imaginer la <em>république</em> sortant de son chapeau, d'un claquement de doigts, <em>ex nihilo</em>, un musée magnifique et <em>magique</em>, qui va guider le peuple enténébré vers les sommets de l'Art et de la Beauté !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Il ne faut pas oublier qu'au même moment où elle inaugure l'oeuvre <em>des autres</em> (en l'occurrence, des Rois...), la république vient de déclencher une campagne sans précédent de destruction du patrimoine, qui aboutira à ce que, dans l'espace d'une vingtaine d'années, entre le quart et le tiers du Patrimoine français aura disparu.... </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Fait unique et sans précédent dans toute l'histoire de l'humanité, organisé méthodiquement en vue de la disparition d'un héritage, d'un </span><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">esprit... : </span><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">j</span></strong></em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>amais les vandales du Vème siècle n'auront brisé tant de chefs d'oeuvre</em></strong>, dira, en substance, Alexandre de Sommerard, grand amateur d'art et grand royaliste, fondateur des <em>Musée de Cluny</em> et <em>de la Renaissance</em> (voir l'<strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/07/03/ephemeride-du-31-aout.html">Éphéméride du 31 août</a></em></strong>)...</span><em><br /></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Cette précision nécessaire étant apportée, place à la genèse de cette authentique <em>politique de civilisation</em>, menée par les Rois sur un millénaire...</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; text-align: left; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; text-align: center; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #003366;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>I. La "Librairie" de Charles V</strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; text-align: center; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Le premier acte, si l'on peut dire, dans la longue histoire qui précède la création du M<em>usée du Louvre</em>, en la rendant <em>possible</em>, c'est la fameuse <em>Librairie de Charles V </em>(voir l'<em><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/22/ephemeride-du-21-janvier.html">Éphéméride du 21 janvier</a></strong></em>) <em>:</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a href="http://classes.bnf.fr/rendezvous/pdf/fiche_livre3.pdf">http://classes.bnf.fr/rendezvous/pdf/fiche_livre3.pdf</a></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Ci dessous, <em>le Louvre de Charles V</em>, enluminure tirée des <strong><em>Très Riches Heures du Duc de Berry</em> :</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/343160516.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em><img id="media-1381925" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/485579900.JPG" alt="LE LOUVRE DE CHARLES V.JPG" width="342" height="441" /></em></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em>Voir notre album : </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: center; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/racines-i-les-tres-riches-heures-du-duc-de-berry/">Racines (I) : Les très riches heures du Duc de Berry</a></em></strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span> </em> </span></div><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Au XIVème siècle, les collections de manuscrits sont regroupées dans des <em>"</em><strong><em>librairies"</em>,</strong> c'est-à-dire des bibliothèques. Celle qui, durant ce siècle, a la plus grande valeur culturellement est celle du roi de France, Charles V, qui régna de 1364 à 1380. Composée de 900 volumes, c'est la troisième de toute la chrétienté après Avignon (la première avec 2.000 volumes) et la Sorbonne.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">En 1367, le souverain transfère ses livres du <em>Palais de la Cité</em> au château du Louvre, plus précisément dans la tour qui s'élève à l'emplacement de l'actuel <em>Pavillon de l'Horloge. </em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Avant lui, beaucoup de souverains ont réuni dans leurs palais des collections de livres (comme saint Louis). Mais pour la première fois, un roi faisait de sa bibliothèque une <em>institution,</em> qui pourrait s'enrichir avec le temps, ainsi qu'un centre d'études où d'autres, comme lui, pourrait venir travailler. On a bien affaire là à une première ébauche de la <em>Bibliothèque Nationale</em>.</span><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; text-align: center; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="color: #003366;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>II. Le mécénat de François premier</strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; text-align: center; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">François 1er fut le deuxième monarque qui augmenta considérablement la quantité, mais aussi et surtout la qualité, des collections royales : il attira des artistes italiens en France, notamment bien sûr Léonard de Vinci, qui nous laissa sa <em>Joconde </em>(ci dessous)<em>...</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">C'est lui, aussi, qui est à l'origine de la fabuleuse collection des <em>Joyaux de la Couronne</em>, lamentablement dispersée par la jeune et haineuse IIIème République...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: verdana,geneva;">Sur ce lamentable épisode de la destruction voulue et méthodique de notre Héritage, de notre Histoire, voir notre Évocation du 12 février :</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> <strong><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="background-color: #ffffff;"><span style="color: #000000;"><em><span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/25/ephemeride-du-29-decembre.html">Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne... Ou : comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire...</a> </span></em></span></span></span></strong><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1956506876.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1381934" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1484688178.JPG" alt="JOCONDE.JPG" width="345" height="465" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #003366; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>III. Les collections de Louis XIV</strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Puis Louis XIV marqua un tournant décisif, avec ses collections de tableaux mais aussi d'objets de qualité (<em>pierres dures</em> etc... : ci dessous, l<em>'Hortensia</em>, son célèbre <em>diamant rose</em>) et l'achat de l'extraordinaire collection <em>Jabach</em> (16661/62, puis 1671, voir l'<strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/21/ephemeride-du-6-mars.html">Éphéméride du 6 mars</a>)</em></strong>, qui n'aura d'équivalent, dans son <em>énormité</em>, que l'acquisition de la non moins extraordinaire <em>collection Campana</em> par Napoléon III en 1861 (voir l'<em><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/20/ephemeride-du-20-mai.html">Éphéméride du 20 mai</a></strong></em>).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; line-height: normal; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/320807220.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1381958" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/390783155.jpg" alt="00156084019.jpg" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"> <br /></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #003366; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>IV. Vers le Musée</strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">...</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"> </div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">À partir de ce moment là, des pièces majeures de ce fabuleux patrimoine commencèrent à être <em>montrées</em> au public, plus ou moins régulièrement : exposées dans un ou plusieurs salons de Versailles, ces Expositions temporaires sont à l'origine de notre mot actuel "Salon" (voir l'<strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/07/03/ephemeride-du-25-aout.html">Éphéméride du 25 août</a></em></strong>)... <br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 5pt 0cm; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Ensuite, il y eut une expos
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Éphéméride du 2 novembre
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2023-11-02:1793153
2023-11-02T03:30:00+01:00
2023-11-02T03:30:00+01:00
Chardin , Bulles de savon (1734), New York, Metropolitan Museum of...
<p style="text-align: right;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Chardin<em>, Bulles de savon</em></strong><strong> (1734), </strong><strong>New York, Metropolitan Museum of Art</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1699 : Naissance de Jean-Baptiste Siméon Chardin</strong></em></span> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Parfois traité, à tort, comme un talent de deuxième rang, assez souvent même carrément oublié, Chardin mérite largement mieux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Théophile Gautier a écrit sur lui le beau jugement suivant : </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>"De plus, la peinture de Chardin a le mérite de ne relever d’aucune école, d’être éminemment à lui. Par l’exquise finesse, par l’heureuse simplicité de ses agencements, il est l’égal des Hollandais; par la largeur de sa touche, par la fermeté de sa pâte, par la sûreté magistrale de son procédé, il n’a rien à envier aux naturalistes espagnols et napolitains. Il a de plus qu’eux la finesse de la demi-teinte et la légèreté du pinceau, l’harmonie douce et caressante des fonds.</em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>Les trop rares échantillons de Chardin que possède le Louvre font vivement désirer qu’il s’enrichisse de quelques nouvelles productions de ce maître, à notre gré l’une des plus sérieuses et des plus charmantes gloires de notre école."</em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-1270386" style="margin: 0.7em auto; display: block; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1378296815.jpg" alt="12767_p0000389_001.jpg" width="298" height="392" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Le Bénédicité</em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">On pourra se forger une bonne opinion de l'artiste et de son oeuvre en consultant l'excellent sujet proposé par l'Encyclopédie de l'Agora : </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><a style="color: #000080;" href="http://agora.qc.ca/dossiers/Jean-Baptiste-Simeon_Chardin" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://agora.qc.ca/dossiers/Jean-Baptiste-Simeon_Chardin</a></em></strong> </span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">(En plus de précieuses informations, ce dossier permet de visualiser, en les agrandissant, jusqu'à 46 tableaux du maître...)</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5178275" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2482906768.30.jpg" alt="1er novembre,saint hilaire,thomas becket,jean anouilh,philippe auguste,louis xiv,philippe v,bainville,boileau,levi strauss,la boëtie,folco de baroncelli" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/4078620760.jpg" id="media-5201337" alt="" /></p><p><span style="color: #000080; font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><em><strong>1808 : Naissance de Jules Barbey d'Aurevilly</strong></em></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><br /></span><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1604906455.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2700905" style="margin: 0.7em 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1525983293.jpg" alt="barbey par emil levy.jpg" width="301" height="391" /></a></span><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"> </span></p></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">Léon Daudet, alors enfant, le regarda, émerveillé, un soir... :<br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><strong>"Le public a été deux fois injuste envers lui : d'abord en ne lui accordant pas la considérable place à laquelle il avait certainement droit; ensuite en grossissant sa légende de dandy ridicule, au détriment de son singulier génie....<br /><br />...Il avait la tête dans les cieux. Il ne ressemblait pas aux autres hommes de lettres. Ses aphorismes, ses condamnations, ses éloges tombaient de haut.<br /> </strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><strong>Un jour d'hiver, par un froid sec, mon père l'emmena, de chez Lemerre, jusqu'à un restaurant des Champs-Élysées, encore ouvert et bien chauffé, dont je ne me rappelle plus le nom. Tous deux parlaient vivement de Flaubert, que défendait avec passion Alphonse Daudet, qu'attaquait avec passion Barbey D'Aurevilly. Je marchais à côté d'eux très attentif et intéressé, car Flaubert, chez nous, était roi.<br /><br />Une fois installés : "Que prenez-vous ?"...</strong></span><br /><div style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><strong> </strong></span></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><strong>— "Du champagne", répondit d'Aurevilly comme il aurait dit : "De l'hydromel."<br /><br />Vieux guerrier édenté, au verbe sifflant et irrésistible, il avala coup sur coup quatre, cinq verres de cet argent liquide et mousseux. Puis il se mit à parler, si fort et si bien, que la caissière émue ne le quittait pas du regard. Mon père lui donnait la réplique. Le soir venait. On alluma le gaz et, au bout d'une heure environ, étant derechef altéré, ce démon de Barbey redemanda : "Une seconde bouteille de champagne, madame, je vous prie." J'étais émerveillé. Il portait ce jour-là, pour cette prouesse improvisée, un grand manteau noir flottant, doublé de blanc, et le fond de son chapeau haut de forme était de satin écarlate. Mais qui donc aurait eu envie de rire en entendant de pareils accents !<br /><br />Sa voix ajoutait au prestige. Il l'enflait, puis la baissait harmonieusement. Il eût fait un orateur consommé. Perpétuellement tourné vers ce qui est grand, généreux et original, il possédait un répertoire d'exploits galants et militaires, où le farouche le disputait au précieux dans un excellent dosage très français. Imaginez une interpolation des Vies des dames galantes de Brantôme avec les Vies des grands capitaines. Son horreur de la vulgarité s'affirmait, quand il disait à mon père : "Votre Zôla", comme s'il y avait eu sur l'o plusieurs accents circonflexes et dépréciateurs..."</strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><em> </em></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">LÉON DAUDET, <em>Souvenirs et polémiques</em>, Paris, <em>Robert Laffont</em>, collection "Bouquins», 1992, p. 50-51.</span></div><div style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"><span style="color: #000000;"><em><strong>• Dans notre album <span style="color: #000080;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-iii-leon-daudet1/">Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet</a>, voir la photo <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-iii-leon-daudet1/1525983293.html" target="_self">"Mon auteur, c'est Barbey d'Aurevilly"</a></span></strong></em></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"> <br /></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;"> <strong> </strong><em><strong> •</strong> Voir aussi notre <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/03/02/eephemeride-du-23-avril.html">Éphéméride du 23 avril</a></strong>, jour de sa mort...</em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><h4><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>Et, puisque les archives de </strong></em><em><strong>l'INA nous le proposent : </strong></em></span></h4><h3><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>Le Chevalier des Touches de Claude-Jean Bonnardot (1966). Durée 1h28.</strong></em></span></h3><p><iframe width="605" height="454" style="width: 605px; height: 454px;" src="https://www.youtube.com/embed/llpi-fpCSQ4" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><div><hr /></div><div><div> </div></div></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: verdana,geneva;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/88059071.32.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5151155" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2482906768.36.jpg" alt="11 octobre,parachute,charles vii,versailles,le vau,toulouse,pierre fermat,mauriac,vaux le vicomte,jeanne jugan,sanch,perpignan" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><img id="media-5282641" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2010482977.jpg" alt="2 fevrier,capetiens,mourre,merovingiens,carolingiens,hugues capet,philippe auguste,plantagenets,croisades,bouvines,charlemagne,saint louis,senlis" width="178" height="267" />Cette <span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;">É</span>phéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :</em></span></p></div><div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><span style="color: #003366;"><strong>• </strong></span> la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février des années bissextiles...),</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><span style="color: #003366;"><strong>• </strong></span> l'album L'Aventure France racontée par les cartes (211 photos), </em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><span style="color: #003366;"><strong>• </strong></span>écouter 59 morceaux de musique, </em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><span style="color: #003366;"><strong>• </strong></span>et découvrir <span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/06/20/pourquoi-des-ephemerides-et-pour-quoi.html">pourquoi et dans quels buts</a></strong></span> lafautearousseau vous propose ses <span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;">É</span>phémérides : </em></span></p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong><a id="media-4216113" style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1257523393.pdf">Éphémérides de lafautearousseau.pdf</a></strong></em></span></p></div></div></div></div></div></div><div style="text-align: right;"> </div><div style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> lafautearousseau</strong></span></div></div></div>
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Éphéméride du 23 mai
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2023-05-23:2156059
2023-05-23T03:30:00+02:00
2023-05-23T03:30:00+02:00
1960 : Mort de Georges Claude, à l'origine de L'Air liquide ...
<h3 style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><strong>1960 : Mort de Georges Claude, à l'origine de <em>L'Air liquide</em></strong></span></span></h3><h3> </h3><h3> </h3><h3> </h3><h3><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1430 : Jeanne d'Arc prisonnière</strong></em></span> </span></h3><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne par Jean de Luxembourg, qui la <em>vendra</em> (!) aux Anglais pour dix mille livres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Selon les apparences, sa destinée proprement humaine et matérielle semble achevée. Une autre mission s'ouvre pour elle :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><span style="color: #333333;"><strong> "Après le sacre,</strong> </span>dit Malraux<strong>,<span style="color: #333333;"> elle est écartée, et commande la série des vains combats qui la mèneraient à Compiègne pour rien, si ce n’était pour devenir la première martyre de la France." </span></strong></em> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/260679267.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/1461142146.JPG" alt="jeanne d'arc arretee a compiegne.JPG" width="355" height="391" /></a></span></div><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">L'arrestation de Jeanne d'Arc, par Martial d'Auvergne, enluminure issue de l'ouvrage Vigiles de Charles VII, Paris, France, XVème siècle.</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux <span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/27/ephemeride-du-25-fevrier.html"><strong>25 février</strong></a></span> (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon),<span style="color: #000080;"> <a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/15/ephemeride-du-8-mai.html" target="_self"><strong>8 mai</strong></a></span> (libération d'Orléans),<span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/15/ephemeride-du-18-juin.html">18 juin</a></strong></span> (victoire de Patay), <span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/06/16/ephemeride-du-17-juillet.html" target="_self"><strong>17 juillet</strong></a></span> (sacre de Reims), <span style="color: #666699;"><span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/20/ephemeride-du-23-mai.html" target="_self"><strong>23 mai</strong></a></span><span style="color: #000000;"> et</span><span style="color: #000080;"><strong> <a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/10/26/ephemeride-du-21-novembre.html">21 novembre</a></strong></span><span style="color: #000000;"> (capture, et livraison aux Anglais)</span></span>, <span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/15/ephemeride-du-30-mai.html" target="_self"><strong>30 mai</strong></a></span> (martyre), <span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/19/ephemeride-du-16-mai1.html" target="_self"><strong>16 mai</strong></a></span> (canonisation), <span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/06/14/ephemeride-du-10-juillet.html">10 juillet</a></strong></span> (instauration de la Fête nationale).</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Et, pour la très belle manifestation du retour de l'anneau de Jeanne en France, au Puy du Fou, voir l'<span style="color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/24/ephemeride-du-20-mars.html">Éphéméride du 20 mars</a></strong></span>.</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/88059071.24.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5092160" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2482906768.28.jpg" alt="23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefeller" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2955213374.jpg" id="media-5049164" alt="" /></p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em><strong>1431 : Création de l'Université de Poitiers</strong></em></span><span style="font-size: medium;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">Une bulle du pape Eugène IV autorise la création de l'Université de Poitiers, voulue par Charles VII, qui souhaitait ainsi récompenser le Poitou pour sa fidélité, alors que tant de personnes et d'institutions étaient "passés aux Anglais" lors de la <em>Guerre de Cent ans...</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/169505340.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3591468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2261953696.jpg" alt="23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefeller" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/88059071.19.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5049062" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2482906768.20.jpg" alt="23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefeller" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em><strong>1498 : Naissance de Sampiero de Bastelica, dit Sampiero Corso</strong></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1813405911.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/529395147.jpg" alt="200px-Bastelica_%28Santo%29_1_JPG.jpg" /></a></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Statue de Sampiero, à Bastelica (Place du Hameau de Santo), par Vital Dubray</em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><div class="infobox_v3"><p class="navbar bordered noprint" style="text-align: justify;"><span class="plainlinks navigation-not-searchable" style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Dès l'Antiquité, les rapports furent bons et amicaux entre ce qui allait devenir "la Corse" et ce qui allait devenir "la France"; jusqu'en 1768, année où Louis XV réunit... l'île au continent !</span></p><p class="navbar bordered noprint" style="text-align: justify;"><span class="plainlinks navigation-not-searchable" style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> La raison en est simple : les deux entités avaient les mêmes ennemis, et se retrouvaient donc, de fait, attirées l'une vers l'autre pour se défendre contre lui...</span></p><p class="navbar bordered noprint" style="text-align: justify;"><span class="plainlinks navigation-not-searchable" style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Durant l'Antiquité, l' "ennemi", c'étaient les Carthaginois, projection et prolongement de l'antique Phénicie (le Liban actuel : Tyr, Sidon, Beyrouth, Tripoli...). Leur riche et puissante capitale, Carthage, était idéalement implantée, dans l'actuelle Tunisie, et, de leur port merveilleusement bien situé, ils régentaient tout le sud de la Méditerranée, après une sorte d'accord tacite passée avec "l'ennemi grec" qui, lui, s'était vu attribuer le nord de cette même Méditerranée.</span></p><p class="navbar bordered noprint" style="text-align: justify;"><span class="plainlinks navigation-not-searchable" style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Mais, achevant la découverte du monde par leur navigation incessante, phéniciens de Carthage et Grecs de Massalia se rejoignirent de nouveau : en Espagne, où, du coup, les hostilités reprirent...</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/3392846278.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5857675" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/1225119056.jpg" alt="23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefeller" /></a></p><p class="navbar bordered noprint" style="text-align: justify;"><span class="plainlinks navigation-not-searchable" style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Massalia avait fondé de nombreuses colonies, dont une en Corse : Alalia, aujourd'hui Aléria. Les Carthaginois s'intéressaient aussi à la Corse, et aux autres îles de la Méditerranée. En outre, les Carthaginois étaient alliés aux Étrusques, peuple de l'Italie centrale : Grecs de Massalia et Celtes des territoires environnant la Massalie d'alors, mais aussi Romains de la petite puissance naissante dans le Latium - et ennemis des Étrusques... - se trouvaient donc, tout naturellement, réunis de fait pour résister à la puissance montante de Carthage : il fallait, soit la contenir puis l'écraser, soit être conquis par elle...</span></p><p class="navbar bordered noprint" style="text-align: justify;"><span class="plainlinks navigation-not-searchable" style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Cependant, si c'est dès l'Antiquité - on vient de le voir rapidement... - que la future Corse et la future France étaient "amies", Sampiero fut le premier personnage historique d'envergure à manifester cette <em>amitié de coeur</em>, jointe à <em>l'intérêt de fait</em>.</span></p></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Sampiero Corso, ou Sampieru de Bastelica (<time class="nowrap date-lien bday" datetime="1498-06-01" data-sort-value="1498-06-01">23 mai 1498/</time><time class="nowrap date-lien dday" datetime="1567-01-27" data-sort-value="1567-01-27">17 janvier 1567)</time> fit une grande partie de sa carrière au service de la France, notamment lors de l'expédition française en Corse de 1553.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/1098962521.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5857657" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2450854178.jpg" alt="23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefeller" width="306" height="323" /></a>Il avait pourtant commencé sa carrière militaire en Italie mais, après la mort de Léon X et son remplacement par Adrien VI (mars 1522), il passa au service de la France (il était à la bataille - perdue - de la Bicoque, le 27 avril 1522). À partir de 1535, il fait partie des proches du cardinal Jean du Bellay, ambassadeur de France à Rome; il se couvre de gloire dans les armées de François 1er, se bat aux côtés de Bayard, et reçoit, en 1547, le grade de <em>Colonel</em>, commandant l’ensemble des <em>bandes corses</em> au service de François 1er (illustration ci-contre : on l'appelait <em>"le colonel aux fleurs de lys"</em>) : c'est alors que, selon l'usage de l'époque, il reçoit le surnom de "Corso", qui indique son origine et qui lui est resté attaché...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Cette époque est caractérisée par la lutte de la France de François 1er puis de son fils, Henri II, contre Charles Quint, empereur d'Allemagne, roi d'Espagne, roi de Naples et de Sicile et par celle des Ottomans contre Charles Quint, la France étant en l'occurrence alliée avec le sultan Soliman le Magnifique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Il est donc très important, pour la France d'alors, en Méditerranée, de prendre le contrôle de la Corse, qui relève alors de la République de Gênes, alliée de l'Espagne : Henri II y envoie Sampiero, pour une première expédition : en 1553, à la tête d'une escadre franco-turque, Sampiero débarque dans l'île. Avec ses alliés, les Ornano, famille de son épouse, il remporte quelques succès sur les Génois - commandés par l’amiral Andrea Doria - mais cette guerre tourne court car la France doit faire face au rapprochement entre l’Angleterre et l’Espagne : Henri II rappelle Sampiero en 1555, et un armistice est conclu à Vaucelles en 1556, qui met fin aux hostilités pour cinq ans.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Malgré la réoccupation de Bastia et de Calvi par Gênes, la Corse reste possession française durant quatre années, mais la défaite française de Saint-Quentin - en 1557 - et la signature du traité du Cateau-Cambrésis - en 1559 - entraînent le retour de la Corse sous la domination de Gênes. Lors de la signature du traité, les émissaires français tentent bien de conserver l’île à la couronne, mais ils doivent y renoncer pour conserver Calais, Metz, Toul et Verdun (dans notre Album <em><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/d-hier-a-aujourd-hui-regiments-d-histoire/">L'Aventure France racontée par les cartes</a></strong></em>, voir la photo <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/1703722339.html">"les agrandissements de Henri II"</a>.</strong>..)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Henri II meurt en juillet 1559; la France n'est pas en mesure d'entretenir une flotte conséquente en Méditerranée et ne peut plus agir contre la République de Gênes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Gouverneur d’Aix-en-Provence en 1560, Sampiero Corso est ensuite nommé ambassadeur extraordinaire à Constantinople, laissant son épouse et ses enfants dans la demeure familiale de Marseille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Avec l’accord de Catherine de Médicis, régente, Sampiero revient en Corse en 1564 et, une fois encore remporte quelques combats; mais, sans l’aide significative de la France, il se trouve vite isolé : le 17 janvier 1567, à 68 ans, il est attiré dans une embuscade et tué : sa tête sera exposée par les Génois à Ajaccio...</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2148403609.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5857649" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2943694994.jpg" alt="23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefeller" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em><strong><a href="https://sites.google.com/site/tirailleurscorses/home/sampieru-corsu">https://sites.google.com/site/tirailleurscorses/home/sampieru-corsu</a></strong></em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3396855342.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5857501" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/912945449.png" alt="23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefeller" /></a></p></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em>C'est donc depuis bien longtemps que des Corses, les Corses, servent la France... Avant même la "réunion" de 1768, un Régiment de "Royal Corse" avait été créé :</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>d</em><em>ans notre Album <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/d-hier-a-aujourd-hui-regiments-d-histoire/">Drapeaux des Régiments du Royaume de France</a></strong>, voir la photo </em><strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/d-hier-a-aujourd-hui-regiments-d-histoire/912945449.html">Régiment de Royal Corse</a> </em></strong><em>et les trois suivantes...</em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Aujourd'hui, on estime à deux millions le nombre de Corses établis "hors l'île", et, sur ces deux millions, on évalue à environ deux cent mille le nombre de ceux qui vivent à Marseille et dans les environs immédiats, ce qui fait de Marseille... la première "ville Corse" ! L'agora grecque de la cité phocéenne tire d'ailleurs son nom actuel (Place de Lenche) </em><em>de la famille corse Linciu, qui s’établit à Marseille au XVIème siècle. Thomas Lenche créa la Compagnie du corail, qui se dédiait aux liaisons commerciales entre l'Afrique du Nord et Marseille; pendant les guerres de religion, s</em><em>on neveu, Antoine Lenche, prit le parti des "politiques" (ou "royalistes" : ceux qui soutenaient Henri III de France et Henri III de Navarre, qui devait devenir Henri IV, "Roi de France et de Navarre") : Antoine Lenche était deuxième consul de la cité et mourut assassiné en 1588...</em><em><br /></em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/88059071.19.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5049062" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2482906768.20.jpg" alt="23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefeller" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em><strong>1648 : Mort de Louis Le Nain</strong></em></span></p><p><span style="font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">Un certain mystère entoure l’origine de la plupart des tableaux des trois frères Le Nain: Louis, Pierre et Thomas. Les peintres eux-mêmes ont créé cette situation, aucun des tableaux signés Le Nain n’étant précédé d’un prénom.</span><span style="font-size: medium;"> </span></p><div style="text-align: left;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1742840429.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/616161470.jpg" alt="LOUIS LE NAIN 1.jpg" width="366" height="262" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>L</em>e "<em><strong><span style="color: #333333;">Repas de paysans</span></strong>"</em></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">En 2010, grâce au mécénat d'Axa, un chef d’œuvre caravagesque, <em>le Reniement de saint Pierre</em> (ci dessous), est entré au Louvre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: medium;">Le tableau illustre le moment d’une révélation bouleversante pour l’apôtre Pierre. Peu avant d’être arrêté, Jésus avait averti le plus ancien de ses disciples qu’il le renierait trois fois avant l’aube : et malgré ses protestations de fidélité, Pierre vient de répondre par trois fois qu’il ne le connaissait pas. Au chant du coq, il découvre sa lâcheté et pleure. Du fond de la composition, un homme de face semble prendre le spectateur à témoin.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2048728439.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/257420415.jpg" alt="LE NAIN RENIEMENT DE SAINT PIERRE.jpg" width="370" height="264" /></a></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> <span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva; font-size: medium;"><strong><em><a href="http://www.repro-tableaux.com/a/louis-le-nain.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000080;">www.repro-tableaux.com/a/louis-le-nain.html</span></a></em></strong></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/88059071.19.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5049062" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2482906768.20.jpg" alt="23 mai,jeanne d'arc,sampiero corso,helene boucher,dumont d'urville,venus de milo,astrolabe,georges claude,louis le nain,louvre,charles vii,rockefeller" /></a></div><div style="text-align: center;"> </div></div></div></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: lef
Ratatosk
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Quelques mots sur ”Les Choses”, exposition du Louvre consacrée aux natures mortes
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-01-21:6423758
2023-01-21T19:34:35+01:00
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Quelques mots sur "Les Choses", exposition du Louvre consacrée aux...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6418628" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1860601467.jpg" alt="Affiche-Les-Choses.jpg" width="471" height="701" /></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Quelques mots sur "Les Choses", exposition du Louvre consacrée aux natures mortes</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Par Frédéric Andreu</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous savons que les mots et les choses entretiennent un rapport de clé à serrure toujours à ajuster, surtout en cette heure incertaine où triomphe le matérialisme pratique. Voyons si cette exposition du Louvre sobrement intitulée "les choses" (et sous-titrée : "une histoire de la nature morte") est de nature à (r)établir la sacralité de l'Homme avec les Choses?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce qui frappe à première vue en visitant cette riche exposition temporaire, c'est la volonté de dialogue qu'à l'évidence elle manifeste. Il faut dire que l'exposition en impose ! Elle en impose tout d'abord par la pompe de son décorum, par les signatures des artistes exposés (Van Gogh, Gauguin, etc) et par la pluralité des supports, toiles, objets, extraits vidéos. Les moyens techniques font pléthores. Elle en impose aussi et surtout par son ambition historique : elle expose les natures mortes "depuis la Préhistoire".</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une ambition qui se place dans le sillage des encyclopédistes du 18ème siècle comme Diderot et d'Alembert. "Ici, nous sommes au Louvre, fleuron de la culture française, et non dans un quelconque musée de province" semble murmurer cette exposition haute en couleurs. Mais Louvre ou pas Louvre, Paris ou pas Paris, l'"exposition" des œuvres implique de créer les conditions nécessaires au "dialogue" entre nous et les œuvres. Sans ce rapport essentiellement "symbolique", c'est-à-dire visant à (r)établir la plénitude du sacré, une exposition <em>im-pose,</em> <em>en im-pose</em> ou <em>s'im-pose</em> plus qu'elle <em>"ex-pose".</em></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6418638" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1191901294.jpg" alt="phpYXlblz.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Dialogisme" ! Je campe ici un terme qui mérite quelques éclaircissements ! Relevons le défi à définir, en quelques mots, ce que nous entendons par "dialogisme" ! Pour se faire, le mieux est encore de le définir par son symétrique contraire: le "monologisme". Est "monologique" une œuvre, un roman, un tableau, une exposition, voire une personne, cette œuvre, ce roman, ce tableau, cette exposition... qui ne semble renvoyer qu'à elle-même. Un monde clôt qui n'impacte pas ou peu l'imaginaire symbolique, personnel et collectif.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quant une œuvre mobilise l'imaginaire, elle devient alors dialogique, voire polyphonique ; elle fait entendre une voix qui peut devenir une voie. Cette exposition, au demeurant de bonne facture, n'est assurément pas "monologique" au sens péjoratif du terme, mais disons qu'elle nous laisse sur notre faim. Où sont en elle les conditions d'un répons ? Non pas que les cartouches explicatifs ou les citations d'auteurs y seraient insuffisants - elles font au contraire pléthore d'un bout à l'autre de l'exposition - mais que le sentiment qui domine est moins celui d’une expérience muséale que du catalogue exposé.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous savons désormais que l’art contemporain, son marché, sa mythologie, est le produit d’un contre-sens sémantique. Ce contre-sens est que le non-dit de l'art dit «contemporain» n’est pas esthétique mais conceptuel. Ironie du langage, les deux lettres acronymiques "A" et "C" désignant l’Art Contemporain, désigne aussi l’Art Conceptuel avec lequel il se confond. Cela est entendu, mais a-t-on pris conscience que le même subterfuge sémantique touche aussi toute la galaxie muséale ? Est qualifiée d’«exposition» ce qui relève bien souvent de l’«imposition», imposition idéologique, historique, esthétique. Disposition imposée des œuvres entre elles, du public ensuite, à qui l'on im-pose un parti pris idéologique : à l'heure où l'art conceptuel est devenu la "norme" esthétique, "exposition muséale" devrait plutôt se dire: "imposition idéologique".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6418630" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1044727850.jpg" alt="IMG_7205.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La raison profonde de notre désarroi n'est donc pas le manque d'explication ou de signalétique. Elle est ailleurs. Elle tient à la définition même du terme «exposition» dont il faut rappeler que le préfixe, « ex- », est aussi celui du mot «ex-périence». L'exposition des Choses «nature morte» est univoque, donc peu dialogique. Les concepteurs l’ont d’ailleurs explicitement mise en équation avec l’histoire de la nature morte «depuis la préhistoire» (sic). Certes, l'intention des concepteurs est de briser le cou à ce terme péjoratif de "nature morte", employé pour désigner un "art mineur". Le Louvre cherche ici à montrer, comme un pied de nez à cet art dit "mineur" que les choses ne sont pas si mortes que cela. Elles sont bien vivantes ces pommes et ces oranges dans le tableau éponyme de Paul Cézanne ! Cela tout être sensible en convient !</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6418631" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/730725199.jpg" alt="Nature_morte_aux_pommes_et_aux_oranges,_par_Paul_Cézanne.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cependant, l’exposition «Les Choses» atteint-elle son but ? Rien n'est moins sûr. Pour rendre vie aux objets, fussent-ils « morts», il faut plus que des mots ou des signaux, il convient aussi que l’âme des choses se laissent toucher. L’âme des choses, impalpable, ineffable, que le double regard platonicien, qui est à l'origine de l'expérience esthétique, peut, seul, apercevoir. Regard grec perpétué à l’ère chrétienne notamment dans ces églises où alternent une voix ou un chœur. La nature morte, peinte par un Van Gogh ou un peintre moins connu, peut surprendre le visiteur, entamer un dialogue avec lui, à condition de prendre en compte la dimension de «symbole» qui est au cœur même de l'expérience esthétique. La condition est de prendre en compte la chose présente devant le visiteur, mais aussi son au-delà transcendant, absent et présent à fois, celui des fins dernières. Cela, seuls les grands peintres y parviennent, fussent-ils inconnus.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Symbole", encore un mot à ne pas prendre à la légère ! Rappelons qu’en Grèce Ancienne, le symbole est un objet séparé en deux parties ("-bole") que l'on peut assembler ("sym-") comme deux pièces d'un puzzle. N'est-ce pas ce rapport symbolique que le musée, "temple des muses", est sensé (r)établir ?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Oui, mais voilà, à l'heure où la spéculation financière dirige l'économie et que l’économie dirige la politique, à l'heure où l’Economie est devenue notre destin, comment la galaxie muséale pourrait-elle nous faire voyager au-delà du travail de sape de la pensée ? Il manque à cette expo un accueil à la transcendance, cet au-delà de l'objet sans lequel la possibilité du double regard platonicien devient caduque. Sans espace acoustique, dialogique par essence, l'expérience du visiteur se limite au mode "mono", celui des idées, des idéologies de toutes sortes, des jugements de valeurs plus que celui de l’expérience sensible. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comment ne pas échapper, dès lors, à cette fatalité "monologique" fustigée notamment par Michaël Bakhtine ? Certes, c'est le roman qui est visé par Bakhtine et non les Arts Plastiques ; certes, Bakhtine était contemporain de l'ère soviétique et non de la nôtre. Et alors ? Ne pensez-vous pas que le turbo-capitalisme de notre temps ne secrète pas, lui aussi, son lot de pathologie esthétisante ? La spéculation financière dérégulée sur lequel il fonctionne engendre ces cancers conceptuels que l'on peut appeler art «contemporain» ou «conceptuel» et que j’appelle «symptômes». Réplique au sens sismique du terme de cette spéculation dérégulée, la galaxie muséale, ne peut que refléter l’art que de manière symptomatique. Nous ne tenterons pas d'enfoncer le clou et d'expliquer pourquoi objets, toiles, vidéos et photos, ayant partie liée avec cette exposition, ne prêtent guère au dialogisme. Nous ne le ferons pas pour une raison simple : comme le dit l’adage, la critique est facile et l'art est difficile. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous mesurons bien la somme des compromis, non-dits, censures et (auto)censures qu’on du subir les concepteurs pour faire entrer leur exposition dans le format idéologique de notre temps. Paris vaut bien une messe. Une expo au Louvre vaut bien un poulet de l’industrie alimentaire accroché au plafond.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À défaut de critique négatives, avançons quelques propositions positives. Nous avons imaginés quelques "absides" situées le long du parcours muséal afin que ceux qui le souhaitent, puissent prendre le temps d'entrer en dialogue avec ces natures mortes pas si mortes que cela. En entrant dans l’abside, une sonate de Mozart attend le visiteur. Il est saisi lorsque les pommes et les oranges de Paul Cézanne se dévoilent devant lui. L'idée ne vous enchante-t-elle pas ? Au lieu de cela, le visiteur de l'expo "Les Choses" tombe - dès l'entrée dans l'espace muséal - nez à nez avec une enseigne inscrite en lettres capitales :</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6418636" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/663142623.jpg" alt="01-DSC_9505.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après ce titre qui sonne comme un avertissement solennel, il emprunte un parcours qui n’est pas sans rappeler un déambulatoire d'église. Il en ressort un moment plus tard avec un catalogue d'images syncopées au fond de ses rétines. Tout autant de pièces de puzzle éparpillées qu'il cherche à assembler en vain. En fait, les oeuvres exposées sont si nombreuses et les supports (poteries, toiles, écrans de vidéos) si différents que le visiteur n'a pas le temps d'entrer en dialogue avec eux dans le temps court d’une visite. Et c'est sans compter sur le bruit infernal du couloir. En d'autres temps, plus musicaux que les nôtres, on aurait pu imaginer une mise en répons entre, par exemple, "les choses et la littérature" ; "les choses et les odeurs" ; "les choses et la musique" ; que sais-je encore ? </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tout au long de ce parcours muséal pléthorique, le visiteur rencontre des oeuvres plus ou moins connues du grand public. La plus connue d'entre elles est sans doute ce célèbre tableau dans lequel Vincent Van Gogh a peint la chambre qu'il occupa pendant son exil à Arles. Les œuvres y sont regroupées par thèmes, là où - répétons-le - on aurait aimé plus de mises en dialogue et de répons. Pis, les provocations idéologiques, en dépit de leurs grosses ficelles, ne sont pas absentes, bien au contraire: là, une jambe humaine posée à même le sol et surmontée par une bougie ; ici, un poulet géant pendu au plafond par un crochet de boucher :</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6418637" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1063945702.jpg" alt="image_0571855_20221102_ob_0fe3d0_d2-3105.jpg" width="413" height="620" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En observateur attentif, j'ai tenté d’apprécier la réaction des visiteurs "surpris" par ce poulet en matière plastique. Les visages oscillaient entre amusement, gêne ou écœurement. À l'heure où les scandaleuses "femen" ne font plus guère recette, cette surenchère à la provocation ne sonne-t-elle pas comme le plus éculé des conformismes ? </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'originalité de cette exposition - parce qu’il y en a une - n'est donc pas dans la scénographie visant à réhabiliter un art injustement jugé mineur. Il n’est pas non plus dans la provocation, aujourd’hui éculée. L'intérêt des «Choses» réside ailleurs. Il réside dans la rupture avec la linéarité historique. À l'évidence, les œuvres qui jalonnent le parcours ne respectent pas la carcan de la chronologie linéaire, de la plus ancienne à la plus récente. Et c'est là un fait tout-à-fait remarquable. Cependant, là encore, rien de nouveau sous le soleil ; je connais un musée où ce choix de rupture a été fait de longue date. Il s'agit du "Kolumba Museum". Il faut avoir visité une fois dans sa vie cet étonnant musée situé à Cologne pour comprendre ce que "dialogisme" et "polyphonie" veulent dire.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6418639" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1989289733.jpg" alt="608_31669_Dioezesanmuseum_Kolumba_Koeln-klein-1.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">contact : fredericandreu@yahoo.fr</span></strong></span></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Les Grâces de Rubens
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2023-01-03:6419707
2023-01-03T08:53:00+01:00
2023-01-03T08:53:00+01:00
EXCELLENTE ANNÉE 2023 ...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14pt; color: #ff6600;"><span style="color: #ff6600;">EXCELLENTE ANNÉE 2023</span><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1003969143.jpg" alt="Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="518" height="795" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em>« Rubens ne se châtie pas et il fait bien. En se permettant tout, il vous porte au-delà de la limite qu’atteignent à peine les plus grands peintres ; il vous domine, il vous écrase sous tant de liberté et de hardiesse. » - Eugène Delacroix, 1860</em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Lorsqu’une scientifique émérite mène en parallèle une carrière de peintre, de sculpteur sur pierre et de copiste au Louvre, cela donne ce livre d’enquête de Sigrid Avrillier consacré au thème des trois Grâces, dont l’origine remonte à la mythologie grecque, et à sa représentation picturale par le maître flamand Pierre Paul Rubens. L’image est indispensable lorsque l’on parle de peinture. L’iconographie des Éditions Macenta est à la hauteur du texte.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Rubens, certainement le peintre le plus important de la peinture flamande au 17<sup>e</sup> siècle, était un peintre érudit, parfois ambassadeur, très recherché par les cours européennes. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><img id="media-6413025" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/2896101651.jpg" alt=" Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="351" height="463" /> J’ai souvent admiré ses toiles croisées au Louvre :<span style="background: white;"> une fête de la couleur et des corps dénudés à la chair joyeuse. Eugène Delacroix qui adorait copier les néréides, plantureuses jeunes femmes</span> <span style="background: white;">d'une sensualité débordante, s’en était inspiré</span> en 1822<span style="background: white;"> pour </span>peindre les corps des figures nues au pied de la barque de son « Dante et Virgile aux enfers ».</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">P</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">ierre Paul Rubens – Le Débarquement de Marie de Médicis à Marseille, 1623, Louvre, Paris</span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Dans diverses visites d’expositions, les Grâces m’apparaissaient parfois : Raphaël au château de Chantilly, Lucas Cranach au Louvre, ou « Le Printemps » de Botticelli.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413034" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/1852458276.jpg" alt="Cranach, trois grâces" width="347" height="452" /></p><p style="text-align: center;"><span style="background-color: white; text-align: justify;"><span style="color: #0070c0; font-family: Garamond, serif;">Lucas Cranach - Les trois Grâces, 1531, Louvre, Paris </span></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; background-color: white; text-align: justify;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; background-color: white; text-align: justify;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; background-color: white; text-align: justify;"> L’auteure nous invite à découvrir une des toiles « L’Instruction de la reine » qui fait partie des 24 </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; text-align: justify; background: white;">immenses tableaux commandés en 1622 à Rubens par la reine Marie de Médicis,</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; background-color: white; text-align: justify;"> illustrant sa vie comme seconde épouse du roi Henri IV et mère de Louis XIII. Ce cycle des tableaux a été peint par l’artiste de 1622 à 1625 pour être accroché au palais du Luxembourg édifié par la reine. Depuis 1816, la galerie Médicis, dans l’aile Richelieu du Louvre, sous un bel éclairage zénithal, s’enorgueillit aujourd’hui de les posséder. Je conseille fortement la visite de ce lieu magnifique.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413040" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3365556870.jpg" alt="Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="538" height="715" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">P</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">ierre Paul Rubens – L’instruction de la reine, 1623, Louvre, Paris</span></p><p style="background: white;" align="center"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Le mythe des trois Grâces apparait dès le 7<sup>e</sup> siècle av. J.-C., dans le culte des « Charites » chez les Grecs. Filles de Zeus, elles sont les divinités de la prospérité et de la croissance, donnant aux mortels comme aux dieux, joie, paix, beauté, fécondité. À partir du 4<sup>e</sup> siècle, elles échangent leurs vêtements pour des voiles puis se dénudent complètement. Très populaire chez les Grecs et Romains, on va les retrouver partout dans des peintures, fresques, mosaïques, monnaies ou décors d’églises. Oubliées au Moyen Âge, elles réapparaissent vers la fin du 15<sup>e</sup> siècle.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413033" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/461004909.jpeg" alt="Charites" width="534" height="466" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0070c0; font-family: Garamond, serif;">Marbre pentélique peint - Relief des Charites, 6e siècle av. J.C., Athènes, musée de l'Acropole</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0070c0; font-family: Garamond, serif;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> L’analyse de l’auteure est lumineuse sur la présence et la place des Grâces dans le tableau.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413044" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3365556870.2.jpg" alt="Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="446" height="632" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">P</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">ierre Paul Rubens – L’instruction de la reine, détail des trois Grâces, 1623, Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Rubens voulait représenter les Grâces dans une attitude originale, deux de face et une de trois quarts, à la manière « baroque » en s’affranchissant de la morale chrétienne. Toutefois, il devait satisfaire la reine très catholique. Il fallait également faire l’apologie de celle-ci et redorer sa réputation. La place occupée par la beauté et la grandeur des Grâces dans le tableau ne pouvait que plaire à la reine en soulignant son avenir prometteur : devenir la reine du Royaume de France et assurer la lignée des bourbons en donnant un fils au roi. Louis XIII naissait seulement neuf mois après sa rencontre avec Henri IV. Le contrat était rempli.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Après ce cycle pour Marie de Médicis, présentant des femmes très classiques, sages, « grecques », le maître allait continuer à peindre des Grâces pour d’autres commanditaires. Son mariage en 1630, il a 53 ans, avec la très jeune Hélène Fourment lui permit de retrouver les grâces nues aux formes très rondes qu’il affectionnait. Le tableau actuellement au Prado « Les trois Grâces nues » montre sa femme Hélène représentée trois fois. Le Rubens voluptueux est de retour : les Grâces se frôlent, se caressent, laissent dans les chairs l’empreinte de leurs doigts.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6413048" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/1181802821.jpeg" alt="Rubens, Louvre, galerie Médicis" width="452" height="552" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">P</span><span style="font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">ierre Paul Rubens – Les trois Grâces nues, 1638, musée du Prado, Madrid</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Je termine sur la très belle description du travail de copiste effectué durant trois mois dans la galerie Médicis par Sigrid Avrillier sur une toile de format 1,46 x 1,14 m : une belle dextérité dans le rendu des carnations et glacis, avec le fameux « sfumato » cher à Léonard de Vinci dans les contours. La mise en page devait être très respectueuse de l’esprit du cycle et de sa poésie. « J’ai osé, moi aussi, une « interprétation », comme Rubens », dit la copiste.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Ce livre, technique, érudit, demandant un gros travail de recherche, est très riche. J’ai découvert un pan de la mythologie grecque que je connaissais peu et la peinture de Rubens que j’admirais depuis longtemps et qui m’est devenue familière.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Choses vues
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-10-14:6406307
2022-10-14T00:00:00+02:00
2022-10-14T00:00:00+02:00
Derrière " Les choses " , l’énigmatique titre de la dernière exposition...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/1783386603.jpg" id="media-6394001" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Derrière <a href="https://www.louvre.fr/en-ce-moment/expositions/les-choses" target="_blank" rel="noopener">"<em>Les choses</em>"</a>, l’énigmatique titre de la dernière exposition au Louvre qui se tient jusqu’au 23 janvier prochain, se cache une aventure de plusieurs milliers d’années au cœur de la représentation des objets.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Grâce à 170 œuvres prêtées par plus de 70 institutions et musées, la vénérable institution propose de revenir sur la question de la représentation des choses, depuis les stèles funéraires de l’Égypte ancienne jusqu’à l’intelligence artificielle, en passant par les objets religieux médiévaux, les peintures classiques de Chardin, ou les installations et ready-made du XXe siècle. Le parcours muséographique fait l’objet de 15 séquences chronologiques passionnantes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette histoire de la nature morte, imaginée – on aimerait même dire : "<em>raconter</em>" – par Laurence Bertrand Dorléac met en avant les dialogues entre les artistes et les objets qui les entouraient. La représentation des choses est très ancienne, précise la commissaire d’exposition, avant d’ajouter que l’éclipse qu’elle a connue pendant près de mille ans (grosso modo, du VIe au XVIe siècle) n’a toutefois jamais disparu. Des œuvres du Moyen-Âge sont d’ailleurs bien présentes, y compris en Asie, à l’instar de ces<em> Fleurs d’œillets</em> de Qian Xuan (1314).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le spectateur parcourt l’exposition comme il ferait un voyage dans le temps, rythmé autant par l’œil des artistes que par leurs pensées, voire leurs croyances. Peintures, installations, objets d’art et vidéos viennent entrer en résonance.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>"<em>Mais pourquoi n’y a-t-il pas d’art ancien dans les musées contemporains ?</em>"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il faut souligner à quel point Le Louvre entend sortir de sa zone de confort en proposant une exposition intelligente qui vient se nourrir à différentes époques et cultures. La représentation des objets est riche de sens : simples objets décoratifs, réceptacles de croyances religieuses, trompes-l'œil mais aussi, à partir de La Renaissance, marchandises prosaïques que l'on s'échange et qui deviennent autant d'objets de désirs recherchés, convoités, accumulés (Errò, <em>Foodscape</em>). L’exposition montre à quel point la nature morte comme genre pictural a connu un véritable âge d’or à partir du XVIe siècle, à l’image des peintures de Jean-Baptiste Chardin ou, plus singulièrement, les portraits d’Arcimboldo, qui "<em>brouille les frontières entre les genres et les espèces</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais qui dit "<em>nature morte</em>", dit aussi "<em>vanité</em>". A partir du XVIe siècle, une "crise de conscience" amène les artistes à créer des tableaux dans lesquels un crâne, un sablier ou une bougie qui se consume, rappelle la vanité de l’existence. Ces peintures venaient décorer les intérieurs des milieux bourgeois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le motif de l’animal mort, aussi ancien que la peinture elle-même, sert aussi à parler de l'être humain, voire, pire, de notre cruauté. "<em>Les personnes les plus attachées aux choses sont celles qui sont le plus attachés aux êtres</em>", considère Laurence Bertrand Dorléac. Si bien que l’artiste peut se faire observateur en même temps qu’accusateur. Que l’on pense à cette tête de vache (Andres Serrano, <em>Cabeza de vaca</em>), dont l’œil fixe le spectateur avec une puissance incroyable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’exposition "<em>Les choses</em>" frappe par sa modernité et son incessant dialogue entre artistes, époques et techniques. Le classique et le contemporain font bon ménage au cœur de la vénérable institution parisienne, ce qui fait s’interroger la commissaire exposition : "<em>Mais pourquoi n’y a-t-il pas d’art ancien dans les musées contemporains ?</em>" Par cet événement, c’est aussi un message envoyé aux "<em>modernes</em>" pour qu’ils n’oublient pas les <em>"anciens".</em> Le Louvre a bien compris la leçon. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Exposition "<em>Les choses</em>"</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Musée du Louvre, Paris</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">12 octobre 2022 – 23 janvier 2023</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.louvre.fr/en-ce-moment/expositions/les-choses" target="_blank" rel="noopener">https://www.louvre.fr/en-ce-moment/expositions/les-choses</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/10/08/les-simonet-aux-tanneries-d-amilly-6402848.html" target="_blank" rel="noopener">"Les Simonet aux Tanneries d'Amilly"</a></span></em></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Photo : Luis Egidio Meléndez, Nature morte avec pastèques et pommes dans un paysage, 1771, Musée du Prado<br />© Photographic Archive – Museo Nacional del Prado</em></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/BYnpgcOnWGg" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Avignon
http://avignon.hautetfort.com/about.html
La sourtido dóu garage
tag:avignon.hautetfort.com,2022-06-27:6386241
2022-06-27T00:00:00+02:00
2022-06-27T00:00:00+02:00
La sortie du garage The exit from the garage Die Ausfahrt aus der Garage...
<p><strong>La sortie du garage</strong><br /><em>The exit from the garage</em><br />Die Ausfahrt aus der Garage</p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/3449209131.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/447882182.jpg" alt="447882182.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/113906318.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/3167037554.jpg" alt="3167037554.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/1019245566.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/3975828271.jpg" alt="3975828271.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">Photos Charles Bartesago. <em>AMA 67Fi1308, 1309, 1307.</em></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Un portraitiste de génie
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2021-03-12:6302563
2021-03-12T08:25:00+01:00
2021-03-12T08:25:00+01:00
« On voit un portrait en pastel, par un jeune homme nommé M....
<p> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #222222;"><em>« On voit un portrait en pastel, par un jeune homme nommé M. Perronneau qui est plein d’esprit et de vie, et qui est d’une touche si vigoureuse et si hardie qu’on le prendrait pour être d’un Maître consommé dans son Art. Que ne doit-on pas espérer de quelqu’un qui marque tant de talents dans ses premiers ouvrages ? »</em>.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #222222;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #222222;"> Jean-Baptiste Perronneau, est encore méconnu en 1747, lorsqu’il expose au côté de Maurice Quentin de La Tour qu’il admire. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #222222;"> Afin de remercier son maître Gabriel Huquier qui vient de l'embaucher dans son atelier à Paris, il fixe ses traits au pastel. Ce « Portrait de Gabriel Huquier » traité dans une gamme chromatique presque monochrome est absolument éblouissant dans son exécution. Lorsque l’on regarde le pastel de près on peut remarquer la juxtaposition des tons posés par touches audacieuses qui donnent une belle harmonie à l’ensemble.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6235583" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1972919406.jpg" alt="peinture, Perronneau, Louvre, pastel" width="514" height="581" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Jean-Baptiste Perronneau - Portrait de Gabriel Huquier, 1747, musée du Louvre, Paris</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Les frères Goncourt dans « L’art du dix-huitième siècle » en 1873 considèreront que Perronneau était un coloriste supérieur à La Tour. Ces gris souris… dans les fonds il font valoir les couleurs. Il faut reconnaître que, lorsque l’on voit ce superbe portrait de Gabriel Huquier, il est facile d’acquiescer avec les Goncourt car la main de Jean-Baptiste Perronneau est celle d’un virtuose. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #222222;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #222222;"> Le 18<sup>ème</sup> siècle est le grand siècle du pastel. Les pastellistes étaient nombreux, surtout depuis la visite à Paris de la vénitienne Rosalba Carriera en 1720. Cette italienne avait révolutionné le petit monde de la peinture parisienne. </span></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #222222;">Les deux plus grands pastellistes de l’époque sont incontestablement Jean-Baptiste Perronneau et Maurice Quentin de La Tour. Ils </span><span style="color: #222222;">resteront rivaux durant de nombreuses années.</span></span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: black;">Au Salon de 1750, selon Diderot, le pastelliste Maurice Quentin de La Tour aurait commandé son portrait à son jeune rival Perronneau, afin de le comparer avec un autoportrait exposé peint par lui-même, espérant ainsi battre son rival et prouver sa supériorité au public. Diderot critique sévèrement la vanité de La Tour et s’exclame : </span>« Eh ! ami La Tour, n’était-ce pas assez que Perronneau te dît, tu es le plus fort ? ne pouvais-tu être content à moins que le public ne le dît aussi ? » Et pourtant la duperie ne fit résonner qu’avec plus de vigueur les qualités du pastel de Perronneau saisissant superbement l’âme du modèle.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6236122" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/1080536681.jpg" alt="peinture,perronneau,pastel" width="498" height="597" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Jean-Baptiste Perronneau - Portrait de Maurice Quentin de la Tour, 1750, musée Antoine-Lécuyer, Saint-Quentin</span></p><p> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #222222;"> Durant toute sa carrière, Perronneau représente la société du monde des lumières et portraiture les personnalités de l’aristocratie, du monde des arts ou de la bourgeoisie.</span><span style="color: #222222;"> L’harmonie des couleurs et la vivacité de la touche vont rapidement le distinguer, essentiellement dans la ressemblance et la vie qu’il donne aux personnages. </span></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #333333;"> De son côté, Maurice Quentin de la Tour, de par sa réputation ayant un quasi-monopole sur la représentation de la cour et de la haute-noblesse, ne permet guère à Perronneau de s’exprimer dans ce milieu. Celui-ci va donc, comme beaucoup des grands pastellistes de cette époque : Rosalba Carriera, Elisabeth Vigée-Lebrun, et d’autres, voyager dans toute l’Europe au gré des opportunités. Il finira d’ailleurs sa vie à Amsterdam.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #333333;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #333333; background: white; font-size: 14pt;"> Le musée de Beaux-Arts d’Orléans a récemment acquis un chef-d'œuvre, l'effigie de Aignan Thomas Desfriches, ami et mécène de Perronneau. L'homme, saisi de trois-quarts, nous regarde d'un œil vif, avec ironie. La robe de chambre bleue damassée fait écho au regard non moins bleu réchauffé par le jaune du foulard entourant le cou. Superbe portrait de cet homme peint sans pose, avec un grand naturel. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6235584" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/2003709141.jpg" alt="peinture, Perronneau, pastel" width="516" height="615" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Jean-Baptiste Perronneau -</span> <span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Portrait de Aignan Thomas Desfriches, 1752, musée des Beaux-Arts d’Orleans</span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #333333;"> Essentiellement pastelliste, Perronneau peint également à l’huile. </span><span style="color: #333333; background: white;">Son public a ses exigences : il désire être représenté tel que, sans flatterie, sans ces arrangement avec la vérité dans lesquels sombrent beaucoup de portraitistes de l'époque. </span><span style="color: #333333;">Dans cette technique une de ses productions les plus admirables est </span><span style="color: #333333; background: white;">le « Portrait de Madame de Sorquainville », exposée au Louvre, une œuvre majeure qui témoigne de sa virtuosité. Je vous la décris :</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6235586" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/1439234528.jpg" alt="peinture, Perronneau, Louvre" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Jean-Baptiste Perronneau - </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff; background: white;">Portrait de Mme de Sorquainville</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">, 1749, musée du Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #333333; background: white;"> Etonnant portrait ! Cette dame ressemble à Voltaire… Le peintre a parfaitement rendu l’apparence malicieuse, insouciante de cette quadragénaire. Elle n’est pas belle et paraît faite pour le bavardage avec des mains effilées aussi spirituelles que ses yeux noirs et pétillants. Vêtue élégamment dans des bleus juxtaposés aux ocres, gris ardoise du fond, son sourire indéfinissable et ses lèvres nous dévisage ironiquement. On peut parler de chef-d’œuvre devant la virtuosité d’ensemble du tableau.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #333333; background: white;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #222222;"> Je vais me permettre de vous faire une recommandation : savourer </span><span style="color: black; background: white;">le superbe portrait de la fille de Gabriel Huquier peinte deux années après son père « Marie-Anne Huquier tenant un petit chat » :</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6235591" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3076220208.jpg" alt="peinture,perronneau,louvre,pastel" /></p><p style="background: white;" align="center"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Jean-Baptiste Perronneau - </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff; background: white;">Marie-Anne Huquier tenant un petit chat </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">, 1749, musée du Louvre, Paris</span></p><p align="center"><span style="font-family: 'Times New Roman'; color: black; background: white;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: black; background: white;"> Il s’agit de l’œuvre la plus populaire de l’artiste. La délicieuse demoiselle est peinte en train de caresser son chat avec sensibilité et grâce.</span> Je reconnais que la jeune fille est très jolie, mais l’attitude, la fraîcheur du coloris lui confère une beauté qui touche dès le premier regard. </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Comment ne pas remarquer la légèreté et la finesse de la touche dans les détails : rehauts de lumière dans l’ombre du cou, sur les lèvres, le nez, les cheveux, intensité des couleurs, agilité des doigts caressant le chat. La liberté de traitement dans les reflets et zigzags verts sur le cou et la joue, la beauté de la chair, le sang circulant sur la joue, sont remarquables de préciosité et de raffinement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> La jeune fille dut apprécier son portrait lorsqu’elle le vit pour la première fois en 1749.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Du grand art.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Un Saint Sébastien au Louvre
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2021-02-04:6295157
2021-02-04T08:54:00+01:00
2021-02-04T08:54:00+01:00
Georges de La Tour - Saint Sébastien soigné par Irène, 1649,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6223864" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/3112102795.jpg" alt="peinture,Georges de la tour,Louvre,saint Sébastien" width="457" height="583" /></p><p align="center"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Georges de La Tour - Saint Sébastien soigné par Irène, 1649, musée du Louvre, Paris</span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman';"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Un moment inoubliable ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Je vous offre une confidence : une seule fois dans ma vie d’amateur d’art, je fus obligé de voir deux fois la même exposition : celle consacrée au peintre Georges de La Tour qui se tint au Grand Palais à Paris en 1998. La quasi totalité de l’œuvre connue de l’artiste était présente. Je vais vous conter la raison de ma seconde visite de l’expo.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Je ressors le catalogue « Georges de La Tour » écrit par Jean Pierre Cuzin et Pierre Rosenberg, l’un des plus beaux et complets sur le maître de Lunéville.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Redécouvert au début du 20e siècle, Georges de La Tour reste l’un des plus énigmatique de tous les grands peintres français. Il avait d’ailleurs une réputation établie à son époque puisqu’il se rendit à Paris à plusieurs reprises et Louis XIII lui acheta son tableau en largeur « Saint Sébastien soigné par Irène ». Cette toile a disparu. D’autres grands mécènes possédaient ses œuvres : Richelieu, Séguier ou Louvois.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6224014" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1178339037.jpg" alt="peinture,georges de la tour," /></p><p align="center"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">D’après Georges de La Tour - Saint Sébastien soigné par Irène (en largeur), 1630, Kimbell Art Museum, Fort Worth, Texas</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Par ses « clairs-obscurs », La Tour est souvent rattaché au caravagisme. Il n’avait que 17 ans quand Le Caravage mourut en 1610. Il connut obligatoirement les toiles du peintre italien qui circulaient à Nancy et en Lorraine et fut influencé par lui. Mais les clairs-obscurs du maître de Lunéville ne sont pas ceux du Caravage, plus durs, violents dans les contrastes de lumière. Chez La Tour, <span style="color: #202122; background: white;">des harmonies de rouges, bruns et de blancs, douces, caractérisent sa palette.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Aujourd’hui, la place de Georges de La Tour est devenue celle de l’un des grands artistes de son temps, proche des Vermeer, Hals, Vélasquez, Caravage et Rembrandt. Tout au long de sa carrière, il a peint des tableaux « diurnes » et « nocturnes » dont la datation a souvent donné lieu à controverse. Les « nocturnes » ou « nuits » semblent être apparus dans les dix dernières années de vie du peintre, après la guerre qui ravagea la Lorraine et Lunéville où il résidait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Je vais tenter maintenant de vous conter la raison de ma visite une seconde fois de l’exposition du Grand Palais. Un tableau exceptionnel était présent dans l’exposition. Il interrogea beaucoup les historiens d’art. Et moi encore plus…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Pour mieux comprendre cette histoire, je dois vous parler en premier du « Saint Jean-Baptiste dans le désert » œuvre récemment découverte en 1993 par Pierre Rosenberg et achetée pour le département de la Moselle afin de constituer le noyau d’un musée Georges de La Tour à Vic-sur-Seille où est né l’artiste.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6224017" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/2183508375.jpeg" alt="peinture,georges de la tour,louvre" width="559" height="458" /></p><p align="center"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Georges de La Tour - Saint Jean-Baptiste dans le désert, 1649, Conseil Général de la Moselle</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Curieux tableau très peu coloré, sans les tons rougeâtres des toiles habituelles du maître. Un adolescent presque nu est assis dans la pénombre, donnant à manger à un agneau. Un peu de lumière tombe sur son épaule. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Par sa qualité lumineuse, les historiens s’accordent à penser que La Tour « rencontra » réellement le Caravage dans ce tableau sans chandelle, simple effet de clair-obscur. Jean Pierre Cuzin parle « d’une qualité de silence bouleversante, d’une émotion toute intérieure, sur qui va retomber la nuit. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Ce tableau présente des similitudes avec le « Saint Sébastien soigné par Irène » en Hauteur sur lequel je reviens ci-dessous. Après maintes hésitations, les spécialistes ont conclu définitivement qu’il s’agissait d’un tableau des derniers temps de l’artiste vers 1649 –1651. Il mourra l’année suivante. Ce chef-d’œuvre clôturerait ainsi le corpus du maître.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Le tableau exceptionnel qui fut la cause de ma seconde visite de l’exposition est le « Saint Sébastien soigné par Irène » dit aussi « Saint Sébastien en hauteur ». Je vous conte l’histoire de ce chef-d’oeuvre qui est installé au Louvre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Une seule version de cette toile était connue, celle de la Gemäldegalerie de Berlin, que l’on considérait comme un original jusqu’à la découverte d’une seconde version en 1945 dans une petite église de Bois-Anzeray, dans l’Eure.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6224019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/1725773156.jpg" alt="peinture,georges de la tour,saint sébastien" width="461" height="583" /></p><p align="center"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Georges de La Tour - Saint Sébastien soigné par Irène (en hauteur), 1649, Gemäldegalerie Berlin</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Depuis, les experts ont démontré clairement que le tableau parisien, en mauvais état, est bien un original du maître. Plusieurs restaurations ont permis de retrouver d’importants repentirs dans le voile rose de la femme tenant la torche, dans son décolleté, dans le turban de la pleureuse et les bras du saint. Un détail important l’emporte sur la toile de Berlin : du bleu de lapis-lazuli recouvre le voile de la femme au centre de la toile derrière la pleureuse, en arrière-plan. Dans le tableau de Berlin ce même voile, peint avec un autre pigment, a noirci.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6224022" style="font-family: -apple-system, system-ui, 'Segoe UI', Roboto, Oxygen, Ubuntu, Cantarell, 'Open Sans', 'Helvetica Neue', sans-serif; font-size: 12px; text-align: center; margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3112102795.jpg" alt="peinture,georges de la tour,louvre,saint sébastien" width="491" height="627" /></span></p><p align="center"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Georges de La Tour - Saint Sébastien soigné par Irène (en hauteur), 1649, musée du Louvre, Paris</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Il fallait une confrontation ! Elle avait déjà eu lieu lors de l’exposition à l’Orangerie en 1972, celle de 1998 n’a fait que confirmer la première. Dans le tableau du Louvre, la finesse de l’exécution, la beauté de l’ensemble se fondant dans une harmonie en rose saumon, ainsi que ce bleu dans le voile contrastant avec les autres tonalités ont fini par emporter les spécialistes dans un accord unanime. La supériorité du tableau parisien du Louvre était évidente à l’oeil. Il semblerait que la toile de Berlin serait une très belle copie faite par Etienne, le fils de La Tour, et complétée par le maître, d’après l’œuvre originale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Ces deux toiles, avec le « Saint-Jean Baptiste dans le désert » récemment découvert, pourraient dater de la même époque, vers 1649. Leur style proche laissant ressentir la même émotion.</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> VOILÀ POURQUOI j’ai voulu revoir les deux toiles du Saint Sébastien en hauteur qui étaient exposées côte à côte au Grand Palais. J’ai passé un long moment pour tenter de me faire ma propre opinion. L’émotion, comme de celle mes voisins dans l’exposition, ne me laissait aucun doute. La toile du Louvre apparaissait, de par ses transparences, la douceur de l’exécution, la fluidité des couleurs, comme une œuvre de la maturité du peintre, l’une des dernières d’un artiste au sommet de sa carrière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> À vous de juger ! </span></p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
La collection Beistegui au Louvre
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2020-09-11:6262479
2020-09-11T08:43:00+02:00
2020-09-11T08:43:00+02:00
Que deviendrait le Louvre...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169116" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/1338981822.2.jpeg" alt="peinture, louvre, goya, beistegui" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Que deviendrait le Louvre sans ses nombreux donateurs qui permettent au musée de s’agrandir et d’exister ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Carlos de Beistegui en fait partie. Grand amoureux de la peinture il plaçait en premier le genre du portrait. Héritier d’une fortune importante, il constitua lentement auprès de grands marchands parisiens une collection d’une grande richesse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Il donna sa collection à l’État français en 1942. Celle-ci fut acquise définitivement par le Louvre en 1953. Pour les habitués du Louvre, on peut la trouver cachée dans une petite salle, dans le passage Mollien qui mène à la Grande Galerie.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Plusieurs chefs-d’œuvre de grande qualité sont présents dans cette collection Beistegui dont une peinture de Goya « La Comtesse del Carpio, marquise de la Solana » qui est considérée comme la perle de la collection.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169118" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/2139524453.jpg" alt="peinture,louvre,goya,beistegui" width="466" height="697" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt; background-color: #ffffff; color: #3366ff;">Francisco de Goya y Lucientes - La Comtesse del Carpio, marquise de la Solana, 1794, musée du Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le propriétaire ne voulant s’en défaire à aucun prix, Beistegui parvint finalement à l’acquérir après la mort de celui-ci pour une très grosse somme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Grande dame de la cour du roi d’Espagne, femme de lettres âgée de 38 ans, Goya, en maître portraitiste, restitue sa silhouette gracile et les traits ingrats d’une femme malade qui se savait condamnée. Il lui restait un an à vivre. Le peintre lui donne un charme accentué par des touches rapides, symphonie de gris et des fameux noirs de Goya. Un nœud de ruban rose, immense, appelé « caramba », coiffure à la mode en Espagne à la fin du 18<sup>e</sup> siècle, semble éclairer le visage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> A l’entrée de la collection en 1945 au Louvre, un journaliste trace un croquis de la toile dans le journal Le Monde : « Cette femme n’est pas jolie, elle a même l’air d’une peste malgré sa mantille pudique et la retenue hypocrite de son éventail. Mais sur sa personne joue des gris souverains, des satins argentés, et parmi ses cheveux, oh génie ! l’audace d’un nœud rose. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Plusieurs autres chefs-d’œuvre sont particulièrement intéressants :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">— « Madame Isaac Cuthbert » de Thomas Lawrence : un gracieux portrait de femme <span style="background: white;">feuilletant un volume des poèmes de William Cowper.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169121" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/171951297.jpg" alt="peinture,louvre,goya,beistegui" width="445" height="559" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt; background-color: #ffffff; color: #3366ff;">Thomas Lawrence - Madame Isaac Cuthbert, 1817, musée du Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">— Le très important portrait inachevé « Le Général Bonaparte » de Jacques Louis David : Seul la tête et le haut des épaules sont esquissés. Ce portrait de jeunesse est souvent représenté dans les livres sur Napoléon.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169129" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1909582757.jpg" alt="peinture,louvre,goya,beistegui" width="379" height="487" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt; background-color: #ffffff; color: #3366ff;">Jacques Louis David - Le général Bonaparte, 1798 , musée du Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> — « Portrait de Charles Jérôme Bréa » par Jean Honoré Fragonard : la touche nerveuse et rapide du maître inspira les impressionnistes, dont Renoir qui s’en sentait proche. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169387" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/798943114.jpg" alt="peinture,louvre,fragonard,beistegui" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt; background-color: #ffffff; color: #3366ff;">Jean Honoré Fragonard - Portrait de Charles Paul Jérôme Bréa, 1769 , musée du Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><br />— « La mort de Didon » de Pierre Paul Rubens : Une peinture monumentale particulièrement représentative des nus débordant de sensualité des robustes femmes flamandes peintes pas l'artiste.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169235" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/3370164687.jpg" alt="peinture,louvre,rubens, beistegui" width="425" height="684" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt; background-color: #ffffff; color: #3366ff;">Pierre Paul Rubens - La mort de Didon, 1636, musée du Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">— « Madame de Verninac » de Jacques Louis David : L’expression lointaine, 17 ans seulement, assise sur une chaise en acajou, la jeune femme se présente comme une vestale habillée d’une tunique à la romaine découvrant les épaules. C’est un des costumes officiels du temps de la Convention. La femme respire, se libère, bien souvent très dénudée. Le drapé fluide de sa longue robe blanche vibre de lumière. Ce tableau de la sœur ainée du peintre Delacroix qu'il aimait tendrement resta dans son appartement jusqu’à sa mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169237" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/1310122165.jpg" alt="peinture,louvre,David, beistegui" width="472" height="610" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt; background-color: #ffffff; color: #3366ff;">Jacques Louis David - Portrait de madame de Verninac, 1799, musée du Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Je profite de cet article pour signaler que « La Belle Jardinière » de Raphaël a été restaurée à l'occasion des 500 ans de la mort de l'artiste. Elle est considérée comme la plus accomplie des nombreuses madones du peintre. Lorsque je la voyais au Louvre, je la trouvais très belle mais un peu terne, la restauration lui a donné une nouvelle vie : « Le ciel a retrouvé sa teinte d’un bleu lapis-lazuli éclatant, sur lequel le visage blanc et rose de la Vierge se détache avec davantage de relief. Toutes les carnations ont regagné leur éclat divin. La technique picturale virtuose du maître s’impose à nouveau, avec sa matière souple et généreuse et sa palette lumineuse. – Vincent Delieuvin »</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169238" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/1952377970.jpg" alt="peinture,louvre,raphaël,beistegui" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt; background-color: #ffffff; color: #3366ff;">Raphaël - La Belle Jardinière, 1508, musée du Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Comment ne pas penser à la récente éblouissante restauration de la Sainte-Anne de Léonard de Vinci de la même période : l<span style="background: white;">a toile </span>avait retrouvé ses transparences dans les robes et les voilages, ses teintes vives et froides. Les bleus de lapis-lazuli s’exprimaient à nouveau. L’exquis modelé des figures apparaissait dans son état de fraicheur initial.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6169240" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/4264995552.2.jpeg" alt="peinture,,louvre,vinci,beistegui" width="460" height="704" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt; background-color: #ffffff; color: #3366ff;">Léonard de Vinci - Sainte Anne, 1513, musée du Louvre, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p>
MaJ
http://maj-couleur.hautetfort.com/about.html
L'art antique Rome.
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2020-03-12:6219459
2020-03-12T14:36:18+01:00
2020-03-12T14:36:18+01:00
Pour commencer j'ai donné rendez-vous devant les détail de...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1279815118.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6100632" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1184800623.jpg" alt="Louvre, art antique, Rome, fresque, Pompéi, " /></a></p><p> </p><p>Pour commencer j'ai donné rendez-vous devant les détail de fresque de Pompéi. C'est une chance de pourvoir observer ces morceaux de peinture.</p><p>Nous sommes dans un salle avec de nombreuses sculpture de la même période. La perception de la représentation de l'homme est-elle la même face à une sculpture ou une peinture.</p><p>Pour voir les photos aller sur <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/l-art-antique-rome/">l'album L'art Antique Rome</a></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Le sfumato de Léonard vu par Proust
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2020-03-09:6218642
2020-03-09T13:38:00+01:00
2020-03-09T13:38:00+01:00
L’exposition Léonard de Vinci vient de se...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> L’exposition Léonard de Vinci vient de se terminer au Louvre. Mon dernier article lui était consacré. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Mon ami <em>Richard Lejeune</em>, un grand connaisseur de l’œuvre de Marcel Proust, me donne l’occasion de donner une suite à cet article en parlant à nouveau de Léonard de Vinci, mais à travers le regard d’un poète, l’un des plus grands écrivains de la littérature française : Marcel Proust.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Marcel Proust était un grand connaisseur en matière d’art, et plus particulièrement en peinture. Deux personnages de son livre <em>À la recherche du temps perdu</em> reviennent constamment dans le roman : Charles Swann, dandy fortuné, fin connaisseur des arts ; Elstir, peintre renommé, ami de Swann.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je rappelle un autre article sur Marcel Proust que j’avais publié dans le blog l’année dernière : "Un modèle de Swann"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://www.httpsilartetaitconte.com/apps/search?s=swann&search-submit-box-search-364419=OK">http://www.httpsilartetaitconte.com/apps/search?s=swann&search-submit-box-search-364419=OK</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je m’étais inspiré de l’étude, dont m’avait parlé Richard, du professeur japonais Kazuyoshi Yoshikawa sur l’œuvre de Marcel Proust. Selon lui, un banquier fortuné, critique d’art, mécène, collectionneur, occupant une place importante dans le petit monde des arts de la fin du 19<sup>ème</sup> siècle au début du 20<sup>e </sup>, nommé Charles Ephrussi, aurait directement inspiré le personnage de Swann dans <em>À la recherche du temps perdu</em>. Directeur de la « Gazette des Beaux-Arts », Ephrussi aurait connu Proust dans les salons qu’il fréquentait et aurait initié celui-ci, déjà grand amateur d’art, au monde des Beaux-Arts en lui permettant de publier des articles dans sa revue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">De quoi est-il question dans ce nouvel article sur Léonard de Vinci ? De sfumato, évidemment !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Les connaisseurs en peinture savent que le mot « sfumato » est souvent utilisé lorsque l’on parle du créateur de la <em>Joconde</em> ou de la <em>Sainte Anne</em>, deux des œuvres majeures de l’artiste, parmi d’autres, qui sont au Louvre à Paris.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6099517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/4044407822.jpg" alt="peinture, écriture, marcel Proust, Léonard de Vinci, Louvre" width="464" height="619" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"><span style="font-size: 12pt;">Léonard de Vinci - Sainte Anne (tête de la sainte Anne), 1503, musée du Louvre, Paris</span></span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Avez vous remarqué lorsque vous regardez un visage peint par Léonard de Vinci que les couleurs, les formes, sont si légères qu’elles paraissent estompées ? Une sorte de clair-obscur à la Caravage, mais doux… doux… Les ombres et les lumières se fondent les unes dans les autres donnant une impression de volume, sans aucune accentuation dans le trait et le contour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> « Enfumé » disent les italiens en évoquant cette technique picturale du sfumato qui donne au sujet peint des contours indécis, vaporeux, flous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Léonard est l’artiste qui théorisa cette technique à la fin du 15<sup>ème</sup> siècle et au début du 16<sup>e</sup> à Florence et Milan. Il faut dire que cette façon de peindre correspondait parfaitement à l’indécision continuelle du peintre qui finissait rarement ses toiles. Ils les reprenaient donc constamment en rajoutant de fins glacis superposés donnant une texture lisse à l’œuvre. Compte tenu du temps de séchage entre chaque couche, cela prenait du temps. Mais Léonard n’était pas pressé…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Après Léonard, d’autres peintres s’en inspirèrent : Titien, Raphaël... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je pense surtout au hollandais Johannes Vermeer qui, pour moi, parmi les grands peintres, est celui qui approcha le mieux Léonard dans cette technique.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6099521" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/3639354276.jpg" alt="peinture,léonard de vinci,louvre" width="443" height="500" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Johannes Vermeer – La femme à la balance, 1664, National Gallery of Art, Wahington</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Il y a quelques années, ma passion pour Johannes Vermeer m’avait inspiré un poème sur le tableau universellement connu de l’artiste <em>La Jeune fille à la perle</em>. J’en reprends un extrait se rapportant à la technique du peintre :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Times; background: white;"><img id="media-6099532" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3284002293.jpg" alt="peinture,léonard de vinci,louvre" width="308" height="365" /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Times; background: white;"><br />Aériennes, fluides, lisses,</span><span style="font-family: Times;"><br /><span style="background: white;">En glacis superposés, les couleurs glissent</span><br /><span style="background: white;">Vers cette fabuleuse lumière</span><br /><span style="background: white;">Qui n'appartient qu'à Vermeer.</span><br /><br /><span style="background: white;">Dans cette figure lumineuse aux contours indécis,</span><br /><span style="background: white;">Galbe de la joue, bouche, nez, semblent imprécis.</span><br /><span style="background: white;">Faut-il compléter les parties manquantes</span><br /><span style="background: white;">Laissées dans cette peinture fascinante ?</span></span></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">J<span style="font-size: 12pt;">ohannes Vermeer – La jeune fille à la perle, 1665, musée du Mauritshuis, La Haye</span></span></em></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> J’ai gardé pour la fin la partie essentielle de cet article : l’introduction littéraire du sfumato de Léonard dans un extrait de l’oeuvre de Marcel Proust. Sa vision poétique est largement supérieure à toutes les analyses techniques des spécialistes de l'art.</span></p><p> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: Times; color: #000000; font-size: 14pt;">EXTRAIT : « À l'ombre des jeunes filles en fleurs »,<br />dans « À la recherche du temps perdu »,<br />Paris, Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, II, 1988, pp. 277-8. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: Times; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Times;">« <em>Nous étions sortis du petit bois et avions suivis un lacis de chemins assez peu fréquentés où Andrée se retrouvait fort bien. « Tenez, me dit-elle tout à coup, voici vos fameux Creuniers </em></span><span style="color: #339966;"><em><span style="font-family: Times;">*</span></em></span><em><span style="font-family: Times;"> <strong>, </strong>et encore vous avez de la chance, juste par le temps, dans la lumière où Elstir </span></em><span style="color: #339966;"><em><span style="font-family: Times;">*</span></em></span><em><span style="font-family: Times;"> les a peints ». Mais j'étais encore trop triste d'être tombé pendant le jeu du furet, d'un tel faîte d'espérances. Aussi ne fût-ce pas avec le plaisir que j'aurais sans doute éprouvé sans cela que je pus distinguer tout d'un coup à mes pieds, tapies entre les roches où elles se protégeaient contre la chaleur, les Déesses marines qu'Elstir avait guettées et surprises, sous un sombre glacis aussi beau qu'eût été celui d'un Léonard, les merveilleuses Ombres abritées et furtives, agiles et silencieuses, prêtes au premier remous de lumière à se glisser sous la pierre, à se cacher dans un trou et promptes, la menace du rayon passé, à revenir auprès de la roche ou de l'algue, dont, sous le soleil émietteur des falaises et de l'Océan décoloré, elles semblent veiller l'assoupissement, gardiennes immobiles et légères, laissant paraître à fleur d'eau leur corps gluant et le regard attentif de leurs yeux foncés. »</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: Times; color: #1c1e21; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: Times; color: #1c1e21; font-size: 14pt;">Marcel PROUST</span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: Times; color: #1c1e21;"> </span></p><p><span style="font-family: Times; color: green; background: white; font-size: 14pt;">* Le chemin des Creuniers longe la falaise entre Trouville et Villerville</span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: Times; color: green; font-size: 14pt;">* Je rappelle qu’Elstir est un peintre, personnage important du roman</span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: Times; color: #1c1e21;"> </span></p><p style="background: white;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Je laisse le dernier paragraphe de cet article à <em>Richard Lejeune. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Il s’agit de son commentaire sur l’extrait de Marcel Proust, ci-dessus, écrit sur sa page Facebook consacrée à Marcel Proust :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="background: white;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Times; color: #1c1e21;">« Que voici un passage de grande qualité littéraire, vous en conviendrez j'espère, amis visiteurs, dans lequel Proust établit un riche et poétique parallèle entre des ombres assimilées à des divinités marines qu'Elstir, le personnage de peintre qu'il a créé dans son roman, - j'y reviendrai tout prochainement -, a évoquées sur certaines de ses marines et ces effets d'ombrages admirés depuis un demi-millénaire chez Léonard de Vinci, avec ce que les historiens de l'Art nomment le "sfumato" ... »</span></em></span></p><p><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> </span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p>
MaJ
http://maj-couleur.hautetfort.com/about.html
Dans la salle des sculpture d'Europe du Nord au Louvre.
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2020-03-03:6217197
2020-03-03T17:26:00+01:00
2020-03-03T17:26:00+01:00
Quel plaisir de redécouvrir cette sculpture Marie-Madeleine de Gregor...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2900039314.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097456" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/406693121.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a></p><p>Quel plaisir de redécouvrir cette sculpture Marie-Madeleine de Gregor Erhart. 1450-1480.</p><p>Le thème du jour, tourner autour de la sculpture, la sensation est-elle la même de dos, de face, sur le coté ...</p><p>Voir l'album <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/sculpture-europe-du-nord1/">Sculpture Europe du Nord</a></p><p>Je me suis d'abord promener dans cette salle, voici l'Annonciation sculpture anonyme.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1538734434.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097464" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3644040816.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/740944786.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097461" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1604834526.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3222435085.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097462" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/309294549.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2761623903.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097465" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2884854260.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1218484160.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097466" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3862675711.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1061045552.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097467" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1622127185.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/4136754236.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2384766171.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1636488317.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097486" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3934442832.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/353517042.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/4152878568.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2394386845.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1020999245.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/4180255597.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097489" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3125757155.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2950508013.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097469" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2209146647.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/2900039314.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097470" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/406693121.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3678782562.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097471" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2661930927.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/880304514.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097472" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1223701682.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/4210928947.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097474" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1409575266.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/2372108227.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097475" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3532659660.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1650383395.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/80345297.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/508415924.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097477" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2187751369.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1775443268.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097479" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/82976103.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2263791780.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097480" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3534487162.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1792353851.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2674089841.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/4067840299.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3484339906.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/491517131.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6097485" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/435629535.jpg" alt="Marie-Madeleine, Louvre, sculpture, Europe du nord, dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;">Étonnant la différence entre le thème de la sculpture "Le portement de Croix" et la sensation de danse entre les personnages.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2288946474.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6099216" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2441109791.jpg" alt="marie-madeleine,louvre,sculpture,europe du nord,dessin" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/4293943258.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6099217" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/387191729.jpg" alt="marie-madeleine,louvre,sculpture,europe du nord,dessin" /></a></p><p style="text-align: center;">Voir l'album <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/sculpture-europe-du-nord1/">Europe du Nord.</a></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Léonard de Vinci au Louvre
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2020-02-27:6214667
2020-02-27T07:50:00+01:00
2020-02-27T07:50:00+01:00
500 ans déjà... ...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> 500 ans déjà... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le Louvre se devait de frapper fort à l’occasion du cinq centième anniversaire de la mort de Léonard de Vinci en 1519 au château du Clos-Lucé près d’Amboise. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La vision du catalogue m’a impressionné. Magnifique ! : lourde couverture cartonnée dans des tons bruns chauds, et le regard enjôleur de « La Belle Ferronnière » qui me fixe intensément. Troublant...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093646" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2900028572.jpeg" alt="peinture, louvre, léonard de vinci" width="400" height="393" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Que dire de cette exposition que je viens de visiter juste avant sa fermeture ? Les adjectifs sont trop faibles pour la décrire : remarquable, superbe, éblouissant…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Rien moins que 150 œuvres sont rassemblées : dessins, peintures, objets d’art, manuscrits, venant des plus grands musées dans le monde. Une occasion unique de voir onze tableaux (avec "La Joconde") du maître sur la vingtaine qui lui est attribuée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La plupart des oeuvres proviennent de la collection du Louvre, la plus importante au monde : 5 tableaux et 22 dessins.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le Louvre a réussi l’exploit ! </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Les commissaires de l’exposition, Vincent Delieuvin et Louis Franck, en se livrant à une étude fondée sur les documents et textes conservés, ont permis aux visiteurs de s’approprier le parcours de vie de ce génie universel, depuis ses débuts à 13 ans lorsque son père le fit, à Florence, entrer dans l’atelier du peintre et sculpteur Andrea Del Verrocchio, jusqu’à ses derniers jours en France.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093647" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/3568536820.jpg" alt=" louvre, Verrocchio" width="348" height="559" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Andrea del Verrocchio - Publius Cornelius Scipion, 1467, louvre</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La « Joconde », trop fragile, est restée douillettement installée dans sa salle habituelle où les visiteurs la dérangent constamment en ne cessant de la mitrailler pour l’immortaliser. Elle devrait porter plainte... Elle en a vu d’autres…</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093653" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/847990601.jpg" alt=",louvre,léonard de vinci, joconde" width="322" height="480" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci - La Joconde, 1503, musée du Louvre, Paris</span></p><p align="center"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je parcoure les salles au petit trot. L’intimité du maître m’est offerte. Sa présence est constante. On se sent humble devant un tel génie universel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je passe rapidement sur la partie consacrée à la science. Léonard de Vinci était curieux de tout : peinture, poésie, musique, mathématiques, anatomie, hydraulique, astronomie, botanique, architecture ou géologie. Jusqu’à la fin de sa vie, il rédigera des notes regroupées dans des codex. À Amboise, avant de mourir, il les confiera à son disciple Francesco Melzi qui les ramènera en Italie. L’exposition montre de nombreuses feuilles originales issues de ces codex qui nous restituent la science léonardienne. Le célèbre "Homme de Vitruve" est également présent. Immense travail ! Il est aisé de comprendre pourquoi Léonard nous laissa si peu de tableaux, pour la plupart inachevés ou non terminés.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093654" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/621044395.jpg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="385" height="539" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – L’homme de Vitruve, 1510, Galerie de l'Académie, Venise</span></p><p style="text-align: right;"><img id="media-6095046" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/4193296843.jpg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="293" height="408" /></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – Aile mobile, Codex Atlanticus </span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-6095045" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/1126658279.jpg" alt="peinture,,louvre,léonard de vinci" width="305" height="398" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – Vol des oiseaux dans le vent, 1505, Codex Atlanticus </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je me concentre sur les peintures.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> « (…)bre 1478, j’ai commencé les deux Vierge Marie ». Il semblerait que Léonard, alors qu’il est encore chez Verrocchio, ait ébauché la conception de deux peintures de Vierge à l’enfant. De superbes études pour une « Madone au chat » font regretter qu’il n’existe pas de peinture autographe.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093850" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1902185481.jpg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="308" height="445" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – Etude pour la Madone au chat, 1478, British Museum, Londres</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;"> L’exceptionnelle « Madone Benois », peinte sur bois, envoyée par le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, est présente dans l’exposition. À mes yeux, il s’agit du premier chef-d’œuvre du peintre : le sourire joyeux de la femme à son enfant ensorcèle les visiteurs attroupés devant l’œuvre.</span> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093854" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/3332169508.jpg" alt="peinture,écriture,louvre,léonard de vinci" width="369" height="590" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – Madone Benois, 1480, musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Les quatre toiles du maître appartenant au Louvre sont évidemment les plus admirées par les visiteurs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">LA VIERGE AUX ROCHERS</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> Ce grand tableau, sombre, mériterait la restauration que les trois autres ont subie récemment.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> À 30 ans, en 1483, Léonard est très demandé. Il a obtenu la commande pour une chapelle de Milan de ce grand tableau qui est l’élément central d’un retable. Il en existe une deuxième version à la National Gallery à Londres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le tableau forme une pyramide harmonieuse. Dans une grotte, la vierge Marie est entourée d’un ange souriant soutenant l’enfant Jésus assis sur un rocher. Celui-ci fait face au très jeune saint Jean le Baptiste agenouillé en prière. Dans une atmosphère crépusculaire en clair-obscur l’artiste joue sur les ombres et non les contours. Il s’agit déjà du fameux « sfumato » qui va le rendre célèbre. Ce style rompt avec la production florentine à la mode. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093857" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/3562603648.jpg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="654" height="612" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – La Vierge aux rochers, 1483, musée du Louvre, Paris</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">LA BELLE FERRONNIÈRE</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Restaurée en 2015, après la Sainte Anne, les belles couleurs chaudes ont été conservées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le regard en oblique de la femme qui est devant moi m’interroge : en plaine période de la Renaissance, elle présente une nouvelle approche dans l'histoire du portrait. Vêtue d’une robe rouge à l’emmanchure ornée de rubans, elle est tournée de trois-quarts, mais, curieusement, sa tête s’oriente de l’autre côté, comme si quelque chose avait soudainement retenu son attention. Son regard m’observe étrangement. Cette femme si séduisante me met mal à l'aise...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093858" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/2633292910.jpeg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="431" height="627" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci –La belle ferronnière, 1498, musée du Louvre</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">SAINTE ANNE </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Avec le « Saint Jean Baptiste », elle termine l’exposition. À mes yeux, il s'agit de la plus belle des cinq toiles que possède le Louvre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;"> Commencée en 1501, à Florence,</span> l’artiste méditera sur le thème de la « Sainte Anne » jusqu’à la fin de ses jours.<span style="background: white;"> Avec le « Saint Jean Baptiste » et la « Joconde », il traversera les Alpes</span> avec elle lors de sa venue en France en 1516. La tendance de Léonard, novatrice, à laisser ses peintures inachevées, apparaît, surtout dans le paysage rocheux en fond. </span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; background: white; color: #000000;"> Grâce à sa récente restauration, nous pouvons contempler à nouveau, comme la voyait Léonard avant de mourir, cette scène familiale : assise sur les genoux de sa mère Sainte Anne, la Vierge abaisse son regard avec un sourire bienheureux sur l’enfant Jésus qui joue avec l’agneau symbolisant son futur sacrifice. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;"><img id="media-6093861" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/3037663099.jpeg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="221" height="283" /> La toile </span>a retrouvé ses transparences dans les robes et les voilages, ses teintes vives et froides. Les bleus de lapis-lazuli et les rouges violacés s’expriment à nouveau.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> L’exquis modelé des figures apparaît dans son état de fraicheur initial<img id="media-6093862" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/865828309.jpeg" alt="peinture,écriture,louvre,léonard de vinci" width="262" height="340" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093864" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/4264995552.jpeg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="431" height="660" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci –La Sainte Anne, 1513, musée du Louvre</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;">SAINT JEAN BAPTISTE</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> La date exacte de sa conception n’est pas connue. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> Sur un fond sombre, le prophète apparaît comme un jeune éphèbe avec ce sourire radieux à la Léonard, lumineux, tourné légèrement de trois quarts, le bras droit levé vers le ciel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white; font-size: 14pt;"> Restauré en 2016, des vernis anciens non enlevés totalement ont laissé la teinte des chairs très chaude. Les femmes devaient s'arracher ce beau jeune homme…</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093866" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1858456956.jpg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="422" height="547" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci –Saint Jean Baptiste, 1513, musée du Louvre</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je suis resté un long moment devant un dessin qui serait le premier dessin (connu) de l’artiste : « Paysage de la vallée de l’Arno ». Il a inscrit la date de 1473, à 21 ans. </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093870" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/3959331652.jpg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="530" height="350" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – Paysage de la vallée de l'Arno, 1473, Gabinetto Disegni, Florence</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> D’autres dessins et études du maître m’ont réjoui par leur virtuosité : les draperies de jeunesse de Léonard lorsqu’il était élève chez Verrocchio, le magnifique dessin d’une étude de figure pour l’ange de la Vierge aux rochers, et tellement d’autres.</span></p><p> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-6093874" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3053973215.jpg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="295" height="372" /></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – Etude pour sainte Anne, 1500, National Gallery, Londres</span></p><p style="text-align: right;"><img id="media-6093876" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1855784081.jpg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="285" height="371" /></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – Tête de femme dite La Scapiliata, 1505, Galerie Nationale, Parme</span></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6093879" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/385194733.jpg" alt="peinture,louvre,léonard de vinci" width="352" height="396" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Léonard de Vinci – Etude de figure pour l'ange de la Vierge aux rochers, 1490, Bibioteca Reale, Turin</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Ouf ! Léonard m'a épuisé ! L'émotion est toujours présente... </span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: right;"> </p>
MaJ
http://maj-couleur.hautetfort.com/about.html
Louvre, dessiner dans les salles des arts premiers.
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2020-02-22:6212406
2020-02-22T15:46:24+01:00
2020-02-22T15:46:24+01:00
C'est toujours surprenant d'arriver dans ces salles après avoir traversé...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2688824367.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090345" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3613483377.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre" /></a>C'est toujours surprenant d'arriver dans ces salles après avoir traversé la galerie de peinture italienne puis celle de la peinture espagnole. Après tous ces tableaux qui nous apparaissent comme classiques nous découvrons un monde totalement différent.</p><p>Consignes, être attentifs à la qualité dur relief des sculptures, puis regarder les yeux.</p><p>Suite des photos dans <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/louvre-arts-premiers-fev-2020/">l'album ARTS PREMIERS</a></p><p>Lors d'une de mes premières visites dans le pavillon des sessions j'ai été très étonnées par la représentation des femmes allaitant. Nous venions de dessiner dans la salle des sculptures italiennes du XIVe-XVIe siècle. J'ai l'habitude de voir un rapport maternel entre la mère et l'enfant, en Italie la Vierge et l'enfant Jésus. Dans les sculptures africaines je ressens un grand vide entre l'enfant et la mère. Prendre le temps de dessiner dans les musées est pour moi un temps de remise en cause de certaines de mes habitudes.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/313699379.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093620" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/886646534.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1084635399.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093621" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2548757564.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/118074683.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3093588398.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2546368246.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093635" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/927080813.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3763907590.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093636" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2983613379.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p>Dans le pavillon des sessions, après avoir circulé dans les salles, chaque participant choisi son sujet de dessin. Prendre le temps de tourner autour de la sculpture et choisir l'angle de vue qui nous permet de d'exprimer notre ressenti, de jouer avec le matériel apporter, de décrire les œuvres qui nous touchent. <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3931447473.jpg" target="_blank" rel="noopener"> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/107920942.jpg" target="_blank" rel="noopener"> <br /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3807796598.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093565" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2501512430.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2506657670.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093566" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/328105536.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/248366057.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093567" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3637685733.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2052401766.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093568" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3319242077.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">Dessin sur d'anciennes photo,s sur papier dactylographié,</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3931447473.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093591" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/819233166.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/107920942.jpg" target="_blank" rel="noopener"> <img id="media-6093592" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2098995333.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2556082995.jpg" target="_blank" rel="noopener"> <img id="media-6093593" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/4070993025.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a> <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1205217319.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093594" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/947300870.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">Pour de nombreux dessinateurs débutants il est difficile de commencer, dessiner sans regarder sa feuille de papier est un bon moyen de démarrer. Cela permet de regarder la sculpture avec attention, de mettre en place le sujet, sans le stress du résultat.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3183782389.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093572" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1896050082.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a> <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1994332403.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093573" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2652249855.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/260931286.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/4191177643.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">Face à cette sculpture du Mexique, je suis frappée par le fait que la polychromie annule l'effet de relief.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/220283378.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093585" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2215389581.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1777762721.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093586" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2453381184.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2244812606.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093587" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3757244747.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">Face à la tête de l'ile de Pâques il est difficile de rester indifférent, pris par la beauté des pièces comment ne dessiner que les yeux.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/4005594473.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090806" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2629801069.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1618344438.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6093575" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2138733887.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">Quel regard portons-nous sur les yeux qui nous sont autour de nous. Ils ont chacun leur caractère, ils nous disent chacun quelque chose de différent. Parfois les yeux ne nous transmettent aucun regard, il semble une abstraction.</p><p style="text-align: center;"> </p><p>Il y a des yeux avec un fort relief, d'autre avec des creux mystérieux qui semblent nous parler de monde abyssal, D'autre tout petit qui nous transmettent une tristesse toute douce. </p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3116147658.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090810" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3950249747.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2966927033.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090814" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3043742207.2.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/793619739.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/4059688443.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">Il y a les yeux avec leur trou profond qui disent leur étonnement, ceux en forme d'amande</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/305648762.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090818" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2451392952.JPG" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3797462918.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090820" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/4114048282.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">Après avoir choisi la sculpture que l'on veut dessiner, il peut être utile de lui tourner autour pour choisir son point de vue. Suivant l'écriture choisie, suivant les valeurs mises dans son dessin l'expression du regard sera différente.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/95490639.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090823" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1295672811.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2936906986.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090826" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2605611182.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1076887818.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090829" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1293392819.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">En mettant les deux dessins l'un à côté de l'autre j'ai eu l'impression de voir le regard d'un renard.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/719500098.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090830" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3493455967.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">Travailler les valeurs va permettre de rendre le volume</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/2643276646.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090831" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1761686639.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/357541767.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6090832" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/4089410702.jpg" alt="arts premiers,art d'afrique,art d'océanie,dessiner au louvre,louvre,pavillon des sessions" /></a></p><p style="text-align: center;">Suite des photos dans l<a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/louvre-arts-premiers-fev-2020/">'album ARTS PREMIERS</a></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Barnes et ses chefs-d'oeuvre
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2020-01-30:6192738
2020-01-30T11:54:00+01:00
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Paul Cézanne – Les joueurs de cartes, 1892, Fondation...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6060287" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2364373626.jpg" alt="Barnes, Cézanne, Louvre, " width="663" height="489" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Paul Cézanne</span></em><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> –</span></em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> <em>Les joueurs de cartes, 1892, Fondation Barnes, Philadelphie </em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Depuis sa constitution en 1922 à Merion, aux États-Unis, la fondation Barnes n’avait jamais bougé. Désormais, les amateurs d’art du monde entier peuvent venir admirer cette collection exceptionnelle qui s'est installée en 2012 dans un nouveau lieu, à Philadelphie.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Au début du 20<sup>e</sup> siècle, Albert Barnes a amassé une fortune considérable. Cet homme est de la race de ces riches collectionneurs américains de cette époque nommés Philipps, Frick, Palmer, Getty, Ryerson, parmi les plus célèbres. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Amateur d’art éclairé, il voyage en Europe. Paris est la capitale des arts. Épris de la France il se met en relation avec les marchands d’art Ambroise Vollard et Durand-Ruel et achète de nombreuses toiles de peintres avant-gardistes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Le docteur Barnes devient l’un des amateurs les plus « avancés » d’art français contemporain. Il dépense une fortune pour le grand tableau des « Joueurs de cartes » de Paul Cézanne qui deviendra l’une des pièces majeures de sa fondation. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> En quelques dizaines d’années, entre 1910 et 1950, il impose sa présence dans le monde des nouveaux acteurs du marché de l’art. Il acquiert un ensemble d’œuvres diversifié de maîtres anciens et modernes de grande valeur qui vont faire de sa collection l’une des plus importantes au monde : « Là, les tableaux anciens sont mis à côté des modernes, un Douanier Rousseau à côté d’un primitif, et ce rapprochement aide les étudiants à comprendre bien des choses que les académies n’enseignent pas. – Henri Matisse, 1930 »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> En septembre 1993, 70 ans après leur départ définitif de France, 72 chefs-d’œuvre achetés à Paris par le judicieux docteur sont revenus à Paris le temps d’une exposition de quatre mois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Cette exposition parisienne, que j’ai eu la chance de visiter, a été exceptionnelle : Renoir, Monet, Cézanne, Van Gogh, Rousseau, etc. Je présente, ci-dessous, une galerie restreinte de quelques oeuvres de l'exposition, se limitant aux peintres avant-gardistes du début du 20<sup>e</sup> siècle. Ces avant-gardistes étaient cette colonie de jeunes artistes ambitieux qui, après les impressionnistes, voulaient révolutionner la peinture. Ils écumaient Montmartre et Montparnasse à Paris. Les marchands parisiens, surtout Paul Guillaume, rabattaient leurs toiles pour le docteur Barnes. Elle ne coûtait pas trop cher à cette époque.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6060315" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/4227367679.jpg" alt="Barnes, Seurat" width="665" height="536" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Georges Seurat–</span></em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> <em>Poseuses, 1888, Fondation Barnes, Philadelphie </em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> George Seurat peignit ses exceptionnelles « Poseuses » en 1887 : Avec « Un après-midi à l’île de la Grande Jatte », cette toile est l’une des œuvres les plus ambitieuses de l’artiste, aussi déterminante que, plus tard, « Les demoiselles d’Avignon » pour Picasso. Ce chef-d’œuvre, une très grande toile de demoiselles nues, faite de tous petits points juxtaposés dans des tons violacés, sera acheté par Barnes en 1926 et fait toujours le bonheur du musée américain.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><img id="media-6063293" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/2839783077.2.jpeg" alt="barnes,soutine" width="324" height="422" /> La liberté de touche et de couleurs de Soutine subjugua de suite Barnes et fit connaître ce peintre étonnant, émigré russe qui trainait sa misère parmi la bohème de Montparnasse.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"><em>Chaim Soutine - Le petit pâtissier, 1919, Fondation Barnes, Philadelphie</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Ce portrait de la dernière compagne de l’artiste, qui se suicidera à sa mort, est<img id="media-6063302" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/1713079236.jpeg" alt="barnes,modigliani" width="285" height="451" /><br />surprenant par sa composition, le bras gauche de la femme est arrondi autour de la tête comme un arc.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"><em>Amedeo Modigliani - Jeanne Hébuterne, 1919, Fondation Barnes, Philadelphie</em></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6060326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/643540241.jpg" alt="Barnes,picasso" width="381" height="678" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Pablo Picasso–</span></em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> <em>Acrobate et jeune arlequin, 1905, Fondation Barnes, Philadelphie</em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Cette grande toile correspond à la période rose de Picasso. Le thème des saltimbanques et de la fête foraine est très présent à Paris. Ces artistes du spectacle itinérant figuraient souvent dans les poèmes de Verlaine, Baudelaire ou Apollinaire, ami de l’artiste.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><img id="media-6063324" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/255877304.jpg" alt="barnes,rousseau" width="336" height="414" /> Henri Rousseau nous présente une élégante femme en robe d’été posant au milieu d’une forêt tropicale. Une parisienne endimanchée dans un décor exotique ? Renoir appréciait les qualités de peintre du douanier Rousseau et sa poésie insolite.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"><em>Henri Rousseau - Femme se promenant dans une forêt exotique, 1905, Fondation Barnes, Philadelphie</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6063328" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3237264671.jpg" alt="barnes,cézann" width="601" height="355" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"><em>Paul Cézanne- Grande baigneuses, 1905, Fondation Barnes, Philadelphie</em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Des femmes nues sont réunies dans une carrière. Cette version de Grandes baigneuses est considérée comme l'une des plus abouties des nombreuses versions de baigneuses du peintre.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Henri Matisse est le peintre le plus représenté dans l’exposition parisienne. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><img id="media-6063358" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2160355801.jpg" alt="barnes,matisse" width="342" height="503" /> Dans sa chambre de l'hôtel de la Méditerranée à Nice, l'artiste peint cette jeune femme dans la pénombre avec, comme seul éclairage, la lumière tamisée d’une fenêtre donnant sur l’immensité du ciel et de la mer. Les fenêtres ont toujours intéressé l'artiste pour leurs contrastes forts entre le dedans et le dehors, et ce passage entre l’intérieur et l’extérieur, entre notre intimité la plus profonde et le monde qui nous environne.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Henri Matisse –</span></em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> <em>Les persiennes 1919, Fondation Barnes, Philadelphie</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Les toiles de Matisse présentées à Paris sont des chefs-d’œuvre d’une qualité impressionnante. Deux d’entre elles, les plus célèbres de l’artiste, sont admirées dans le monde entier :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6060332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/2872314300.jpg" alt="barnes,matisse" width="648" height="469" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Henri Matisse –</span></em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> <em>Le bonheur de vivre, 1906, Fondation Barnes, Philadelphie</em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Ce "bonheur de vivre" est une œuvre légendaire dans l’histoire de la peinture. Un paradis montrant les plaisirs terrestres (l’amour, la danse, la musique, la nature). Rêverie érotique dans un décor champêtre. Un an après, Picasso peindra ses « Demoiselles d’Avignon » dans un esprit de rivalité avec Matisse.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6060335" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/2035124435.jpg" alt="barnes,matisse," width="695" height="259" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Henri Matisse –</span></em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> <em>La danse, 1933, Fondation Barnes, Philadelphie</em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Barnes commanda à Matisse une composition monumentale et murale pour l’installer dans sa fondation à Mérion. Le docteur Barnes comparera « La danse » à la verrière d’une cathédrale et Matisse trouvera qu’elle ressemble à un chant qui s’élève vers la voûte du plafond.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6063349" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/2172331347.jpg" alt="barnes,van gogh" width="429" height="517" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Vincent Van Gogh –</span></em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> <em>Joseph-Etienne Roulin, 1889, Fondation Barnes, Philadelphie</em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> J'avais envie de terminer la visite de cette incroyable exposition par un petit plaisir personnel : retrouver le facteur Roulin, l’ami de Vincent van Gogh qui lui apportait à Arles les mandats que son frère lui envoyait. Vincent écrivit à Théo : « Il a pour moi des gravités silencieuses et des tendresses comme serait d’un vieux soldat pour un jeune.</span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Après la mort du docteur Barnes, le pèlerinage des amateurs d’art à Mérion, et aujourd'hui à Philadelphie, ne va guère cesser. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> La fondation demeure un des rares endroits au monde où le visiteur sent constamment la présence de l’ancien maître des lieux et le choix d’un seul homme derrière chacune des œuvres qui l’accueille.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> De par la quantité et surtout la qualité, cette exposition a été l’une des plus belles de chefs-d’œuvre de la peinture moderne française appartenant à un collectionneur qui ait été présentée à Paris. J’ai tenté d’en restituer la saveur. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
MaJ
http://maj-couleur.hautetfort.com/about.html
Net Flou, Forces des contrastes,
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2020-01-30:6206902
2020-01-30T11:27:00+01:00
2020-01-30T11:27:00+01:00
Le plaisir de dessiner dans la cour Marly, lieu magique entre tous,...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1717843135.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6081177" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2864802206.jpg" alt="Cour Marly, sculmpture française, Louvre, dessiner au Louvre, " /></a></p><p>Le plaisir de dessiner dans la cour Marly, lieu magique entre tous, profiter le l'espace, ambiance particulière où de nombreux dessinateurs sont présents autour de nous. J'aime ce lieu alors que les sculptures françaises du XVIIe et XVIIIe siècle ne sont pas les œuvres de notre patrimoine que je préfère.</p><p>Album photo : <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/louvre-cour-marly/">Cour Marly</a></p><p>Travailler le NET-FLOU.</p><p>Cela nous permet de mettre en valeur une partie de la sculpture ou créer une ambiance pour mettre en valeur l'architecture.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3831064718.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6081196" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1470357856.jpg" alt="Cour Marly, sculpture française, Louvre, dessiner au Louvre," /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2479340158.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6081197" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3510080462.jpg" alt="Louvre 15-01-2020 Monique (2).jpg" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3831064718.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6081199" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1470357856.jpg" alt="Louvre 15-01-2020 Monique (1).jpg" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/4293951794.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6081201" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/4215063879.jpg" alt="Cour Marly, sculmpture française, Louvre, dessiner au Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;">Plusieurs techniques peuvent être utilisées,c'est à nous de choisir ce que le net-flou peut nous apporter et quels moyens utiliser pour cela.</p><p style="text-align: center;">Le monotype est une belle expression.</p><p style="text-align: center;">Réalisation d'un dessin avec de forts aplats en noir puis dessin dur la feuille suivante en trait, impression entre les deux dessins.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1568395183.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6081212" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3405830689.jpg" alt="Cour Marly, sculmpture française, Louvre, dessiner au Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3319314623.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6081213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/2613922706.jpg" alt="Cour Marly, sculmpture française, Louvre, dessiner au Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/719658335.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6081218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1301588111.jpg" alt="Cour Marly, sculmpture française, Louvre, dessiner au Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2973782320.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6081219" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2261285674.jpg" alt="Cour Marly, sculmpture française, Louvre, dessiner au Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;">Seconde proposition, combien de contrastes dans mon dessin, puis-je arriver à 10 contrastes ?</p><p style="text-align: left;">Voici quelques contrastes, juste un dégradé au crayon papier du 3H au 3B et crayon pierre noire. Contraste clair-foncé du plus puissant au plus doux, deux valeurs foncées l'une à coté de l'autre crée un contraste doux.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2013326251.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084290" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3329235225.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;">Peut-on avoir autant de contraste en dessinant les aplats ou au trait.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1020365255.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084912" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3260226704.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1263491895.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1153920574.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;">En regardant ce dessin on peut voir que les valeurs sont nombreuses ainsi que les différents contrastes.</p><p style="text-align: center;">Le trait ici, donne de la vie au dessin, les aplats du dessin précédent donne du volume. Le choix d'écriture entraine une expression différente.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1557527934.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084914" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/962686761.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/726347662.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084915" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3220512135.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2968413153.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084916" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1957285410.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: left;">Avoir une contrainte de dessin comme les contrastes nous permet de remettre en cause son choix de dessin de départ, pour "respecter" la consigne. Toucher par les vides du drapé de cette sculpture je voulais les traduire en blancs. Suite à un petit problème de dessin, j'ai choisi de les faire en noir et d'ajuster mon dessin avec cette nouvelle donne.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1942718734.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084919" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1597738632.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/72702974.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084921" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3652189222.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3899573601.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084922" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2489802029.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;">Est-il possible avec cette consigne de ne pas tomber dans le dessin académique, voilà la réponse.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2398638352.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6084999" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1461377006.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/4184245216.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6085000" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3515786560.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2676308841.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6085001" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1855449899.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2917162324.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6085002" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3550426.jpg" alt="cour marly,sculmpture française,louvre,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;">Album photo <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/louvre-cour-marly/">Cour Marly</a></p>
MaJ
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La peinture Siennoise au Louvre
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2019-12-19:6199445
2019-12-19T15:03:35+01:00
2019-12-19T15:03:35+01:00
Après avoir bravé les grèves nous avons pris le temps de regarder les...
<p><img id="media-6070075" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2636252194.jpg" alt="Louvre, peinture siennoise, peinture italienne, " /></p><p>Après avoir bravé les grèves nous avons pris le temps de regarder les tableaux de Soulages dans la salle de la peinture italienne du XIVe. Ensuite nous avons dessiné dans la salle de peinture Siennoise</p><p>Voir les photos sur <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/peinture-siennoise/" target="_blank" rel="noopener">l'album peinture Siennoise</a></p><p>J'ai proposé le thème de l'attention au trait. trait court, trait long, répétition du trait, hachures. On a tous des habitudes de trait, il est bien difficile d'en changer. Suivant l'écriture du trait choisi on peu exprimer des sentiments bien différents.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2401257870.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6070078" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2636252194.2.jpg" alt="Louvre, peinture siennoise, peinture italienne, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1389190296.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6070079" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/4058881184.jpg" alt="Louvre, peinture siennoise, peinture italienne, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3470819156.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6070080" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1671977400.jpg" alt="Louvre, peinture siennoise, peinture italienne, " /></a></p><p style="text-align: center;">Suite des photos dans l<a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/peinture-siennoise/" target="_blank" rel="noopener">'album Peinture Siennoise</a></p>
MaJ
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Exposition Officier Gentleman His de La Salle
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2019-11-29:6194372
2019-11-29T10:42:00+01:00
2019-11-29T10:42:00+01:00
Très belle exposition de dessins provenant de Flandre, D'Italie et de...
<p><img id="media-6062598" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/4160905597.jpg" alt="affiche expo His de la Salle.jpg" />Très belle exposition de dessins provenant de Flandre, D'Italie et de France, de la Renaissance au XIXème siècle.</p><p>Face aux dessins</p><p>Nous pouvons prendre le temps de rentrer dans le travail de l'artiste en s'approchant au plus près de sa façon de dessiner, pour cela on est dans la copie, soit nous allons chercher à traduire notre ressenti face au dessin, et interpréter le sujet.</p><p>Toutes les photos dans l'album <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/exposition-his-de-la-salle/" target="_blank" rel="noopener">Exposition His de la Salle</a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6062599" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1667952089.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /> <img id="media-6062600" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/7437507.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /></p><p style="text-align: center;">C'est deux tableaux m'ont frappée par l'utilisation des aplats, comme si la juxtaposition des surfaces donne priorité à l'assemblage des pièces du puzzle et non à la lumière et au volume qu'elle entraine.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1042148471.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6062606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1957275928.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3186318706.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6062605" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/4100767545.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;">Traduire notre ressenti en mettant en valeur une partie du dessin, en dessinant avec plus de précision certaines parties du dessin, un détail qui donne la force du sujet. </p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3206303646.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6062608" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/2454609143.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2191300829.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6062609" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2588265879.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/620259.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6062611" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/4252868115.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1536729862.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6062612" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2743973425.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2915950563.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6062613" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/4060652755.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/875543010.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6062614" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3047742979.jpg" alt="exposition His de la Salle, Exposition Officier et gentleman, cours de dessin, artiste, dessiner au Louvre, Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;">Toutes les photos dans l'album<a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/exposition-his-de-la-salle/" target="_blank" rel="noopener"> Exposition His de la Salle</a></p><p> </p><p>Texte venant du site du Louvre</p><div id="wysiwyg" class="col-desc"><p>Envisagée comme un hommage à l’extraordinaire et néanmoins méconnu collectionneur que fut Horace His de la Salle (1795-1878), cette exposition présentera une large sélection d’oeuvres lui ayant appartenu, avant qu’elles ne viennent enrichir divers musées français, le Louvre en particulier, au travers de nombreux dons et legs.</p><p>Cette sélection, outre quelques peintures, sculptures et objets d’art témoignant de la diversité de ses intérêts, fera la part belle aux arts du dessin, passion maîtresse qui poussa His de la Salle à rechercher et à acquérir toute sa vie les plus belles feuilles des plus grands artistes : Poussin, Géricault ou encore Prud’hon notamment.</p><p>Organisée en sections thématiques reflétant les périodes et sujets pour lesquels il avait le plus d’intérêt – des feuilles de la Renaissance italienne et paysages italiens du 17e siècle aux sujets militaires, en passant par les compositions orientalisantes de ses contemporains –, cette exposition sera ainsi l’occasion de faire redécouvrir des dessins d’une qualité exceptionnelle, tout autant que de donner à mieux connaître la personnalité et le goût de celui qui les rassembla et grâce à qui ils sont entrés dans les collections publiques françaises.</p><p><strong>Commissaire(s) : </strong></p><p>Laurence Lhinares et Louis-Antoine Prat, musée du Louvre.</p></div>
MaJ
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Salle d'Art Copte
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2019-10-18:6184014
2019-10-18T15:38:02+02:00
2019-10-18T15:38:02+02:00
J'aime cette salle, avec son mélange d'objet d'art, d'art...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1945379035.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046135" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3708013507.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /></a></p><p> </p><p>J'aime cette salle, avec son mélange d'objet d'art, d'art textile, de sculpture. </p><p>Le thème proposé : La surface et le trait.</p><p>Vous pouvez voir les photos dans l'album <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/louvre-art-copte/">Art Copte</a></p><p> </p><p style="text-align: center;">Il y a l'ours et l'oiseau l'un a coté de l'autre dans la vitrine.</p><p style="text-align: center;">Il y a la force du dessin de l'ours sur le tissu, puis le plaisir de rendre le rendu des fils. L'oiseau est arrivé après coup.</p><p style="text-align: center;">Dessiner avec le pinceau à cartouche d'encre pour rendre la force de l'ours Dessiner avec le feutre à pointe fine et le crayon pour rendre la matière du fil.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1832617006.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046146" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3954741546.png" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2082600913.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046136" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3440810250.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3884235710.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046137" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/105532079.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3182372881.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046138" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/4034310330.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/638215294.JPG" target="_blank" rel="noopener"> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/638215294.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046142" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/992633631.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3219653247.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046140" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2089425359.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /></a></p><p style="text-align: center;">Jeu de lignes et de surfaces, similitude et différence entre les objets d'art. Crayons, feutres, suivant ce que l'on choisit pour dessiner, le trait, l'aplat aura une rendu différent, à chaque dessinateur de bien choisir son matériel. </p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2994405147.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046147" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3764642419.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3468668477.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046148" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3026884287.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1945379035.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3708013507.2.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1564957435.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046163" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/909771118.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, Art Copte, " /></a></p><p style="text-align: center;">Pour voir tous les dessins aller sur l'album <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/louvre-art-copte/" target="_blank" rel="noopener">Art Copte</a></p>
Alain
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Léonard et la Sainte Anne
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2019-10-15:6183196
2019-10-15T14:57:00+02:00
2019-10-15T14:57:00+02:00
Nous sommes à dix jours de la prochaine grande...
<p> </p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Nous sommes à dix jours de la prochaine grande exposition LÉONARD DE VINCI organisée par le musée du Louvre à partir du 24 octobre prochain.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> En avant-goût de l’exposition, je reviens sur la magnifique exposition qui se tint au Louvre en 2012 : <em>LA SAINTE ANNE –</em> <em>L’ultime chef-d’œuvre de Léonard de Vinci</em>.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Elle venait d’être restaurée.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6044594" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/4264995552.jpeg" alt="peinture, Léonard de Vinci, Louvre, Sainte Anne" width="502" height="768" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">L<span style="font-size: 12pt;">éonard de Vinci – Sainte Anne, la vierge et l’enfant (après restauration en 2012), 1503-1519, musée du Louvre, Paris</span></span></p><p align="center"> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">UN RENONCEMENT PUIS UNE DÉCISION</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La <em>Vierge à l’Enfant avec Sainte Anne</em> est l’une des trois toiles que Léonard de Vinci apporta avec lui lors de sa venue en France en 1516.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> L’œuvre de Léonard occupe une place unique dans l’art occidental. Exposé à une pression publique et médiatique, le musée du Louvre avait renoncé en 1994 à engager le travail de restauration sur la<em> Sainte Anne</em>. </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Devant l’état de dégradation de l’œuvre, et la connaissance de nouvelles techniques scientifiques, la restauration est enfin décidée en 2011. Le résultat allait s’avérer exceptionnel comme j’ai pu le constater en visitant en 2012 cette exposition consacrée à la renaissance de ce chef-d’œuvre.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">UN PEU D’HISTOIRE</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Au tout début du Cinquecento, le thème de la <em>Sainte Anne trinitaire</em> est très répandu à Florence. Léonard jouit d’une immense réputation après l’exécution de l’extraordinaire <em>Cène</em> peinte pour le réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie. Elle est aujourd'hui très dégradée.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6044595" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/2056289810.jpg" alt="peinture, Léonard de Vinci, Cène" width="677" height="381" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">L<span style="font-size: 12pt;">éonard de Vinci – La cène, 1498, Santa Maria delle Grazie, Milan</span></span></p><p align="center"> </p><p><span style="font-family: Times; color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> En 1501, l’artiste a déjà en tête ce thème sur lequel il méditera jusqu’à la fin de ses jours. Deux ans plus tard, l’œuvre est commencée, dans le même temps que la fameuse Monna Lisa, la <em>Joconde</em>. </span></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Pour sa plus grande partie, la toile est certainement peinte au cours du séjour milanais de Léonard entre 1508 et 1513, avant son départ pour Rome travailler pour Julien de Médicis.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Il continuera à oeuvrer dessus, ainsi que sur les deux autres tableaux, la <em>Joconde</em> et le <em>Saint Jean-Baptiste</em>, apportés avec lui lors de sa traversée des Alpes pour la France à l’automne 1516. Sur l’invitation de François 1<sup>er</sup>, Léonard s’installe au manoir du Clos-Lucé, près d’Amboise, où il décèdera au printemps 1519.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6044597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/1039981401.jpg" alt="peinture,Léonard de vinci,louvre,amboise" width="405" height="474" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Château du Clos-Lucé, Amboise</span></p><p> </p><p><span style="font-family: Times; color: #000000;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">LE COMMANDITAIRE</span></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Qui est le commanditaire de la « Saint Anne » ? </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Il n’y a aucune certitude à ce sujet : le roi de France Louis XII dont le thème de la Sainte Anne aurait pu honorer son épouse Anne de Bretagne ; Isabelle d’Este ; César Borgia ou un mécène italien. On pense même que Léonard, par défi pictural dont il était coutumier, aurait pu, de sa propre initiative, se lancer dans le processus de création du tableau. </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">L’OEUVRE</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Léonard manque de temps…</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Une quinzaine de dessins préparatoires aux figures sont connus. </span></p><p><img id="media-6044598" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/301651776.jpg" alt="peinture, léonard de vinci,louvre,sainte anne" width="322" height="414" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-6044599" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/633164288.jpg" alt="peinture,léonard de vinci,louvre,sainte anne" width="368" height="340" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Curieux de tout, il se préoccupe d’ingénierie militaire et de recherches diverses sur l’hydraulique, l’architecture, la géologie, les mathématiques ou l’anatomie du corps humain. Son activité artistique passe parfois au second plan malgré les nombreuses commandes qui restent souvent inachevées, ou ne se terminent jamais, comme l’importante fresque murale « La bataille d’Anghiari » commandée pour <span style="background: white;">la salle du Grand Conseil du Palazzo Vecchio de Florence.</span></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Cette <em>Sainte Anne,</em> trinité terrestre, est une scène familiale. L’oeuvre peut être vue comme une synthèse des préceptes artistiques en peinture de l’artiste : rendu vaporeux des corps en clair-obscur, entrelacement des postures variées, analyse psychologique des visages.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6044601" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/865828309.jpeg" alt="peinture,léonard de vinci,louvre,sainte anne" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> L’intériorité des personnages a tout particulièrement intéressée le maître : la Vierge est assise sur les genoux de sa mère Sainte Anne qui abaisse son regard avec ce sourire bienheureux si cher à Léonard. Elle se penche tendrement et saisit dans ses bras l’enfant Jésus, comme pour l’éloigner de l’agneau avec lequel il joue qui symbolise son futur sacrifice. </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">LA RESTAURATION</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Lors de mes précédentes visites au Louvre, ce chef-d’œuvre m’apparaissait défraichi, terne, envahi de retouches de vernis anciennes ayant fait disparaître les contrastes, décolorées les couleurs.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6044608" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/4078265827.jpg" alt="peinture,léonard de vinci,louvre,sainte anne" width="306" height="450" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> En 2012, en visitant l’exposition du Louvre après la restauration de la Sainte-Anne, je suis resté scotché longtemps devant cette nouvelle <em>Sainte Anne </em>qui m’apparaissait telle que la voyait Léonard avant de mourir. Je découvrais l’art pictural de la maturité de l’artiste. </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La toile, construite sur d’imperceptibles transitions de lumière et d’infimes variations de couleur, avait retrouvée ses transparences dans les robes et les voilages, ses teintes vives et froides. Les bleus de lapis-lazuli et les rouges violacés s’exprimaient à nouveau. L’exquis modelé des figures enfouis sous d’épaisses couches de vernis jaunâtres apparaissait dans son état de fraicheur initial.</span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-6044665" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/380008504.jpeg" alt="peinture,léonard de vinci,louvre,sainte anne" width="373" height="416" /></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-6044606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/3037663099.jpeg" alt="peinture,léonard de vinci,louvre,sainte anne" width="296" height="380" /></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Cette merveille est, à mes yeux, la plus belle des cinq toiles que possède le Louvre aujourd’hui. Celles-ci seront l’élément central de la prochaine exposition LÉONARD DE VINCI qui s’annonce dans une dizaine de jours.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6044614" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/2119425246.jpeg" alt="peinture,léonard de vinci,louvre,sainte anne" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
MaJ
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Louvre salle des caryatides.
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2019-10-10:6181904
2019-10-10T17:21:21+02:00
2019-10-10T17:21:21+02:00
Après quelques difficultés J'ai trouvé une salle ou nous pouvons...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2558661961.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6042570" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2769154519.jpg" alt="louvre 9-10-19 enfant et oie 2.jpg" /></a></p><p>Après quelques difficultés J'ai trouvé une salle ou nous pouvons dessiner dans de bonne condition. Nous avons travaillé le thème "entre verticalité et sinueuse".</p><p> </p><p>Toutes les photos dans l'album <a title="salle des cariatides" href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/salle-des-cariatides/" target="_blank" rel="noopener">salle des cariatides</a></p><p>Chaque personne décide des sculptures qui seront le sujet de son dessin, puis choisi son matériel, graphyte aquarellable, feutre, crayon pastel...</p><p style="text-align: center;">Le jeu des plis des vêtements entre souplesse et force,</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1538389507.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6042577" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3576297603.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture grecque, cours de dessin, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1174333494.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6042578" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/176872262.JPG" alt="Louvre 9-10-19 Muriel (13).JPG" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3730547801.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6042579" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3252029667.JPG" alt="Louvre 9-10-19 Muriel (12).JPG" /></a></p><p style="text-align: center;">Entre la souplesse des corps et les angles du mouvement des bras.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1404886373.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6042581" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2515036989.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture grecque, cours de dessin, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3067782623.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6042582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3059793317.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture grecque, cours de dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;">Autre interprétation, le fond noir renforce le jeu des lignes anguleuses.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1447819073.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6042583" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3656824130.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture grecque, cours de dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;">Circulation des lignes d'une sculpture à l'autre</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1846352981.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6042587" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3350310938.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture grecque, cours de dessin, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/429117093.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6042585" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1092993716.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture grecque, cours de dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;">Suite des photos dans l'album <em><a title="salle des cariatides " href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/salle-des-cariatides/" target="_blank" rel="noopener">salle des cariatides</a> </em></p>
centrifuge
http://eklektik.hautetfort.com/about.html
Classement des plus grands musées
tag:eklektik.hautetfort.com,2019-07-29:6166804
2019-07-29T09:00:00+02:00
2019-07-29T09:00:00+02:00
A ce jeu-là, difficile de détrôner le Louvre, musée le plus prestigieux et...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6017421" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/00/279635833.jpg" alt="classement des plus grands musées,musée du louvre,louvre,musée de l'ermitage,musée national de chine,metropolitan museum of art,new york,pékin,paris,russie,mexique,mexico,vatican,tokyo,japon,nankin,royaume-uni,angleterre,londres,chicago,musée de nankin,art institute of chicago,victoria and albert museum,musée national d'anthropologie de mexico,musées du vatican" />A ce jeu-là, difficile de détrôner le Louvre, musée le plus prestigieux et visité de la planète. Ce classement des plus grands musées prend en compte la surface d'exposition et non pas la totalité de l'espace intérieur du bâtiment (généralement beaucoup plus grand). Les musées doivent contenir principalement des œuvres d'art. Sont donc exclus les musées d'histoire (si la dimension historique prime sur la collection d’œuvres), de sciences, d'histoire sociale...etc. Il est considéré que les grands musées sont ceux qui ont un espace d'exposition d'au moins 8000 m².</p><table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="1"><tbody><tr><td style="width: 100%; text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;"><span style="color: #0000ff;">"Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement ouverte au public, qui acquiert, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l'humanité et de son environnement à des fins d'études, d'éducation et de délectation"</span>. Statuts du Conseil international des musées, art. 2§.1</span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">L'information la plus étonnante du TOP 10 est sans doute la 5ème position du Vatican. D'une superficie de 43.000 m², la surface d'exposition représente environ 10% du territoire du Vatican (0.439 km²). Ce TOP 10 comprend en fait 11 musées puisque Chicago et Nankin sont ex-aequo (26.000 m²) à la 10ème place. Entre parenthèses, la ville et l'année de création du musée : </p><p> </p><p>1. Musée du Louvre (Paris, 1793) - <span style="color: #0000ff;">72.735 m²</span></p><p style="text-align: justify;">2. Musée de l'Ermitage (Saint-Pétersbourg, 1764) - <span style="color: #0000ff;">66.842</span></p><p style="text-align: justify;">3. Musée national de Chine (Pékin, 1954) - <span style="color: #0000ff;">65.000</span></p><p>4. Metropolitan Museum of Art (New York, 1870) - <span style="color: #0000ff;">58.820</span></p><p>5. Musées du Vatican (Vatican, 1506) - <span style="color: #0000ff;">43.000</span></p><p>6. Musée national de Tokyo (Tokyo, 1872) - <span style="color: #0000ff;">38.000</span></p><p style="text-align: justify;">7. Musée national d'anthropologie de Mexico (Mexico, 1964) - <span style="color: #0000ff;">33.000</span></p><p style="text-align: justify;">8. Victoria and Albert Museum (Londres, 1852) - <span style="color: #0000ff;">30.000</span></p><p style="text-align: justify;">9. Musée national de Corée (Séoul, 1945) - <span style="color: #0000ff;">27.090</span></p><p style="text-align: justify;">10. Art Institute of Chicago (Chicago, 1879) - <span style="color: #0000ff;">26.000</span></p><p style="text-align: justify;">10. ex-aequo - Musée de Nankin (Nankin, 1933) - <span style="color: #0000ff;">26.000</span></p>
MaJ
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Sculpture françcaise vers la cour Marly
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2019-06-19:6159317
2019-06-19T22:42:53+02:00
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Prendre le temps de regarder les sculptures et traduire leur...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1717843135.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6004495" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2864802206.jpg" alt="Cour Marly.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: 10pt;">Prendre le temps de regarder les sculptures et traduire leur mouvement.</span></p><p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/sculptures-francaises-de-la-cour-marly/"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-size: 8pt;">Photos dans l'album.</span> </span></a></p><p><span style="font-size: 10pt;">Tourner autour des sculptures, trouver l'angle qui nous permettra de rendre le mouvement, choisir une mise en scène.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3981199139.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6004497" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2056391216.JPG" alt="Nicolas Coustou 1658-1733 Muriel (1).JPG" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2597492179.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6004498" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/4228282526.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture française, XVIIeme siècle, XVIII eme siècle, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1978609715.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6004499" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/710908803.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture française, XVIIeme siècle, XVIII eme siècle, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/24631740.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6004500" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/928688955.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture française, XVIIeme siècle, XVIII eme siècle, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2238223181.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6004501" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3418006474.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture française, XVIIeme siècle, XVIII eme siècle, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/4076224957.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6004502" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1294913892.JPG" alt="Louvre, dessiner au musée, sculpture française, XVIIeme siècle, XVIII eme siècle, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/sculptures-francaises-de-la-cour-marly/">Album photo</a></p>
MaJ
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Exposition Les royaumes oubliés
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2019-06-06:6155130
2019-06-06T15:27:00+02:00
2019-06-06T15:27:00+02:00
Dessiner est un moyen merveilleux de découvrir une exposition. Prendre...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/474001979.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997777" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1349812852.jpg" alt="Louvre, exposition les royaumes oubliés, hittites, dessiner au Louvre, cours de dessin, histoire de l'art " /></a><span style="font-size: 10pt;">Dessiner est un moyen merveilleux de découvrir une exposition. Prendre le temps de réaliser son dessin nous oblige à prendre le temps de regarder les œuvres. Ainsi nous nous approprions les œuvres d'une certaine façon.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Cette exposition est bien particulière entre archéologie, plaisir des œuvres, muséologie... </span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/les-hittites/">Photo sur l'album Hittites</a> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Pour commencer nous avons dessiné sur le thème des animaux. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3344964801.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997795" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1344956067.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/4014558054.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997797" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/617543118.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3581173254.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997798" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1110661555.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/475506624.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997800" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/104815358.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Chacun son dessin à partir d'une même sculpture.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/527468658.2.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997783" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2859733300.2.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1557616986.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997784" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/933888831.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1352038985.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997786" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/796601831.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1916941506.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997787" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3474416608.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Théo inspiré par la coiffure de cette sculpture, a réalisé ce dessin, l'un juste au trait et l'autre en valeur. Je vous propose un autre dessin dur le thème du portrait.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/215508597.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997790" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2978911431.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/282933232.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997791" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3769340914.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2730968741.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5997792" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1463011472.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Portrait à partir d'une autre sculpture.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5997793" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2632877224.jpg" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /> <img id="media-5997794" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2735493960.JPG" alt="Louvre, dessiner au Louvre, histoire de l'art, hittites, exposition les royaumes oubliés, " /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Les profils.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2774295592.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6000117" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/456209982.JPG" alt="louvre,dessiner au louvre,histoire de l'art,hittites,exposition les royaumes oubliés" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/916754670.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6000118" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2573312495.JPG" alt="louvre,dessiner au louvre,histoire de l'art,hittites,exposition les royaumes oubliés" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/4117587264.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6000119" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/687677738.JPG" alt="louvre,dessiner au louvre,histoire de l'art,hittites,exposition les royaumes oubliés" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Une petite anecdote. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Le dessin de gauche nous fait penser aux sculptures des présidents des États Unis du Mont Rushmore.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Que pense-t-il ?</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2821711642.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6000127" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2000843306.JPG" alt="louvre,dessiner au louvre,histoire de l'art,hittites,exposition les royaumes oubliés" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/les-hittites/"><span style="font-size: 10pt;">Toutes les photos dans l'album Hittites. </span></a></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;">Texte provenant du site du Louvre</span></p><p>L’empire hittite, grande puissance rivale de l’Égypte antique, domina l’Anatolie et étendit son influence sur le Levant, jusqu’aux alentours de 1200 av. J.-C. Sa chute donna lieu à l’émergence de royaumes néo-hittites et araméens dans les territoires de la Turquie et de la Syrie modernes, héritiers des traditions politiques, culturelles et artistiques de l’empire disparu. L’exposition invite à redécouvrir les sites mythiques de cette civilisation oubliée dont les vestiges majestueux du site de Tell Halaf, situé près de l’actuelle frontière turco-syrienne.</p><p>Ce site majeur du patrimoine syrien fut découvert par Max von Oppenheim qui y conduisit des fouilles de 1911 à 1913. Les grandes sculptures qui ornaient le palais du roi araméen Kapara furent ramenées à Berlin où elles furent exposées puis très fortement endommagées dans les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Un incroyable travail de restauration mené au début des années 2000 a permis de les réhabiliter.</p><p>L’histoire de cette collection est un témoignage saisissant des efforts continuels pour préserver le patrimoine en péril, hier comme aujourd’hui. Le Louvre s’est fortement engagé dans cette mission, notamment dans les pays en situation de conflit, en mobilisant la communauté internationale et, tout récemment, en participant à la création, en 2017, d’ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflits).</p>
MaJ
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Dans la sculpture italienne, début de la Renaissance
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2019-03-22:6138030
2019-03-22T13:48:00+01:00
2019-03-22T13:48:00+01:00
Entre les sculpture de l'Italie du XIVème siècle et les sculpture de...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2564395572.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5969210" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3805338360.jpeg" alt="louvre-galerie-donatello.jpeg" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3644592100.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5972031" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3956350189.JPG" alt="louvre,sculpture italienne,gothique tardif,cours de dessin" /></a></p><p>Entre les sculpture de l'Italie du XIVème siècle et les sculpture de l'Europe du Nord, nous avons le choix et chacun d'entre nous trouvera de quoi dessiner. </p><p>Suite des photos sur <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/sculpture-italienne-et-d-europe-du-nord/">l'album</a></p><p><span style="font-size: 10pt;">Comme thème de travail j'ai choisi de proposer de regarder les œuvres en faisant notre possible pour quitter nos filtres, et prendre le temps de vraiment regarder les sculptures sans préjugés. </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Par exemple, lorsque nous regardons une vierge à l'enfant, voyons nous le concept religieux, voyons nous une mère et son enfant, ou simplement une femme avec un enfant. Laissons nous porter par le travail du sculpteur, et regardons sans à priori leur travail.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Peut-on utiliser la couleur, l'écriture pour traduire notre ressenti face à une œuvre ? </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1790489874.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5969212" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3214410966.JPG" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1811444330.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5969213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3137886372.JPG" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2854573077.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5969214" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/894743617.JPG" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">L'annonciation quelle relation entre l'ange et la Vierge ? J'ai fait interprétation en créant une relation entre l'ange et la vierge qui n'est pas présente dans la présentation du Louvre.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2425376947.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5969217" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1797631938.JPG" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/806459377.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5969218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1249463385.JPG" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Quel ressenti pour la sculpture du Chœur des anges ? La sensation musicale est différente entre la vivacité du rouge, la douceur du crayon et la force du feutre.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3698630709.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5969221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3978566483.jpg" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2095589919.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5969222" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2212907620.JPG" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/664781257.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5969223" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/2959842011.JPG" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Quelques explications sur la construction du dessin de la tête. Utilisation de la ligne médiane qui donne l'axe de la tête et des lignes des yeux, du nez et de la bouche.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/4137459225.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5969227" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1744032489.JPG" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2164411625.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5969228" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3781664839.JPG" alt="Louvre, sculpture italienne, gothique tardif, cours de dessin, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Nouvelle consigne : contraste petit-grand.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3657553559.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5972036" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2761016130.JPG" alt="louvre,sculpture italienne,gothique tardif,cours de dessin, Caritas, Giovanni della Robbia, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3121165269.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5972033" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1302013552.JPG" alt="louvre,sculpture italienne,gothique tardif,cours de dessin" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/602625492.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5972035" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/171662496.JPG" alt="louvre,sculpture italienne,gothique tardif,cours de dessin" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">La seconde séance nous avons travailler sur le thème Statique-dynamique, une façon intéressante de regarder ces sculptures. Où se trouve le dynamique ? </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">La dynamique des diagonales, dynamique des plis du vêtement, dynamique de la couleur. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Stabilité de la verticalité, ligne fermée entourant les personnages, monochrome.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/964528004.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5974662" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2249709288.JPG" alt="louvre,sculpture italienne,gothique tardif,cours de dessin" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1900904822.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5974664" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3590217473.JPG" alt="louvre,sculpture italienne,gothique tardif,cours de dessin" /></a></p><p style="text-align: center;">Suite des photos dans <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/sculpture-italienne-et-d-europe-du-nord/">l'album.</a></p><p> </p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Eugène DELACROIX écrivain
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2019-03-10:6134579
2019-03-10T09:57:00+01:00
2019-03-10T09:57:00+01:00
La mort de Sardanapale Eugène Delacroix –...
<p> </p><p align="center"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;"><em><span style="color: #1f497d;">La mort de Sardanapale</span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5962058" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/907846434.jpg" alt="peinture, delacroix, louvre, sardanapale" width="720" height="566" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 12pt;">Eugène Delacroix – La mort de Sardanapale, 1827, musée du Louvre, Paris</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> L’artiste reprend son journal en 1847, après l’avoir abandonné durant 23 ans. J’ai donné des extraits du premier journal de l’année 1847 dans mon précédent article. Durant cette période sans journal, nous n’avons pas d’écrits, ce qui est regrettable à mes yeux pour un tableau important « La mort de Sardanapale » peint au cours de l’année 1827. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="color: #c0504d;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Avant de poursuivre le journal dans un prochain article, j’ai voulu aujourd’hui m’arrêter un instant sur cette toile qui ne passa pas inaperçue au Salon de 1827.</span> </span></em></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> L'artiste n’a que 29 ans lorsqu’il peint <em>La mort de Sardanapale</em>, peu d’années après ses grandes toiles de jeunesse : <em>Dante et Virgile aux enfers </em>; <em>Scènes des massacres de Scio,</em> qui avaient déjà sérieusement perturbé les visiteurs et les critiques des Salons annuels. Ceux-ci n’avaient pas de mots assez durs…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Pour peindre <em>Sardanapale</em>, Delacroix s’est inspiré d’un drame écrit par le poète anglais Lord Byron<span style="background: white;">, l'un des écrivains phare du romantisme,</span> qui <span style="background: white;">avait publié en 1821 en Angleterre un drame — Sardanapalus — traduit en France dès 1822. </span>La<span style="background: white;"> scène représentée raconte l’épisode dramatique de la mort de ce souverain légendaire d’Assyrie qui, voyant le pouvoir lui échapper à la suite d’une conspiration, choisit, lorsqu'il se rend compte que sa défaite est inéluctable dans sa capitale assiégée, de se suicider en compagnie de ses esclaves, de sa favorite Myrrha, une esclave ionienne, et de ses autres favorites, après avoir brûlé sa ville pour empêcher l'ennemi de profiter de son bien.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Lorsque je vis cet immense tableau de 4 mètres sur 5 mètres pour la première fois au Louvre, je m’étais beaucoup interrogé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> J’étais surpris devant la toile car, avant de venir au musée, j’avais lu la critique positive de Victor Hugo : « Ne croyez pas que Delacroix ait failli. Son Sardanapale est une chose magnifique et si gigantesque qu’elle échappe aux petites vues […] » Fort de cette appréciation de notre grand homme, je m’étais déplacé pour voir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Décrété chef de file du courant romantique, Delacroix, comme il le faisait depuis ses premières œuvres de jeunesse, et encore plus avec <em>Sardanapale</em>, balayait le classicisme. Ingres, la star du moment avec la pureté de ses lignes, semblait écrasé… L’artiste n’ayant pu finir sa toile à l’ouverture du Salon en novembre 1827, celle-ci n’était arrivée qu’en janvier 1828, avec deux mois de retard. Cette peinture avait été immédiatement qualifiée « d’ouvrages bizarres » ; de « tartouillade » ou d’une « erreur de peintre » par le puissant critique de l’époque Jean Delécluze. Un autre critique parla également : « d’amalgame incompréhensible d’hommes, de femmes, de chiens, de chevaux, de bûches, de vases, d’instruments de toute espèce, de colonnes énormes, de lit démesuré, jetés pêle-mêle, sans effet, sans perspective, et ne posant sur rien ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Franchement, j’en étais désolé pour le peintre, lors de ma première vision de l’oeuvre, je n’étais pas loin de penser comme les critiques de l'époque… Je ne comprenais pas cet enchevêtrement dans un espace pictural restreint, la ville brulant au loin emportant le palais, de corps de femmes, de soldats, d’esclaves, de chevaux, objets divers, bijoux, sous le regard indifférent d’un homme habillé en blanc contemplant le spectacle. Il n’y avait plus aucune logique dans la hiérarchie de genre et de rang… Une scène d’holocauste charriant un magma de vie et de mort …</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je n’arrivais pas à trouver une unité à cette composition perturbée par les distorsions des formes et la perspective.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> En exposant son œuvre, Delacroix lui-même avait donné quelques explications sur ce suicide collectif qu’il venait de terminer : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em><span style="background: white;"> « Les révoltés l’assiégèrent dans son palais... Couché sur un lit superbe, au sommet d’un immense bûcher, Sardanapale donne l’ordre à ses eunuques et aux officiers du palais d’égorger ses femmes, ses pages, jusqu’à ses chevaux et ses chiens favoris ; aucun des objets qui avaient servi à ses plaisirs ne devait lui survivre. »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;"> Par dérision, le peintre avait qualifié son œuvre de « massacre n° 2 » en souvenir du désastre critique des ses </span><em>Scènes de massacres de Scio</em> du Salon de 1824, trois ans plus tôt.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="background: white; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="background: white;"> Pensif, je m’étais assis tranquillement sur un banc à distance de la toile pour tenter de faire le point. Il fallait prendre son temps. Je voulais observer la scène, reconstituer les détails un par un. Pourquoi avais-je pensé à l’<em>Olympia</em>, cette prostituée étendue dans le tableau d’Edouard Manet peint 33 ans plus tard ? Je ressentais la même sensualité. Pourtant le thème n’avait rien à voir avec la toile de Manet ?…</span><span style="background: white;"> Etait-ce le modelé des corps dans <em>Sardanapale</em> paraissant en proie à une sorte de spasme sensuel ? Peut-être était-ce l’allure de cet homme étrange en blanc dominant la scène du haut de son Olympe ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; background: white; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je repris chacun des détails en tentant de les isoler.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5962061" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2912335964.jpg" alt="peinture,delacroix,louvre,sardanapale" width="545" height="363" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="background: white; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Tout en haut de l’œuvre, le roi allongé placidement semble contempler le désastre avec plaisir. </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5962062" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/1507994002.jpg" alt="peinture,delacroix,louvre,sardanapale" width="539" height="359" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> A ses pieds<span style="background: white;">, sa favorite Myrrha, git le dos nu, la tête et les bras écartés sur le lit.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5962063" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/532046924.jpg" alt="peinture,delacroix,louvre,sardanapale" width="541" height="360" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; background: white; font-size: 14pt; color: #000000;"> De l’autre côté du lit, un garde s’apprête à frapper de son épée une esclave aux épaules dénudées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; background: white; font-size: 14pt; color: #000000;"> Sur la droite, dans le prolongement du couple royal, un garde enfonce son épée <img id="media-5962069" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/584470012.jpg" alt="peinture,delacroix,louvre,sardanapale" width="260" height="392" />dans la poitrine d’une esclave, la plus voluptueuse, nacrée et dorée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; background: white; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le peintre utilisait beaucoup de modèles. Il peint l’esclave poignardée à moitié nue comme il la voit dans son atelier.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; background: white; font-size: 14pt; color: #000000;"> Au premier plan, un esclave noir tire un cheval qui paraît coupé en deux.<img id="media-5962070" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/2432078316.jpg" alt="peinture,écriture,delacroix,louvre,sardanapale" width="268" height="391" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="background: white; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Après avoir décomposé méthodiquement les différentes scènes de ce drame atroce, j'avais commencé petit à petit à ressentir la toile autrement.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="background: white; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Aujourd’hui, j’ai trouvé les réponses à mes interrogations anciennes. La toile m’apparaît bien différente de la première impression confuse qui m’avait dérangé. J’interprète mieux l’immense suicide collectif que l’artiste avait certainement peint avec délectation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> En ce début de 19<sup>e</sup> siècle, Delacroix n’avait pas voulu choquer. Il s’était juste permis quelques audaces comme tout jeune artiste qui veut s’affirmer. Une réussite dans l’immodestie : il avait volontairement bafoué les règles de la composition confondues dans un ensemble totalement désordonné, un fourmillement de couleurs dominées par les ors et les rouges transpercés par endroit de blancs nacrés. La couleur dominait, la luminosité était éclatante.<span style="background: white;"> Les rouges profonds passaient graduellement aux roses sur lesquels se détachait la chair laiteuse des torses.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le jeune peintre, chef de file de l’école romantique, voulait montrer son savoir faire, son habilité, le talent de son pinceau. Pour cela, il avait empilé sur une même toile tout ce qu’il avait appris et travaillé dans les nombreuses études de ses débuts dans le métier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> L’inspirations littéraire du tableau correspondait aux déclarations du peintre :<em> Ce qu’il y a de réel pour moi, ce sont ces illusions que je crée avec ma peinture</em>. Ainsi, il s’était laissé emporter par l’effervescence de la création. Il dira plus tard qu<em>’il avait cédé aux facilités de la brosse qui s’égarait</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> A son époque, ce tableau se voulait comme un manifeste dans la querelle entre la peinture romantique représentée par Delacroix et le classicisme ou le néoclassicisme représenté par Ingres. Ainsi Delacroix mettait en avant dans son œuvre ce relâchement des conventions formelles : ce n’était plus les formes et les sujets que l'artiste mettaient en valeur, mais davantage l'intensité des couleurs, des contrastes et de la lumière. Le peintre juxtaposait des taches de couleur qui présentaient une forme uniquement lorsque l’on reculait. Je repensais à l’univers des pointillistes comme Seurat ou Signac, plus tard. Il fallait regarder le tableau à bonne distance pour que le mélange des tons s’effectue dans l’œil du spectateur. Alors l’harmonie éclatait : les contrastes d’ombres et de lumières se répartissaient admirablement et les couleurs vibraient intensément.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em> La Mort de Sardanapale </em>m’apparaît comme la toile la plus romantique de Delacroix ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
MaJ
http://maj-couleur.hautetfort.com/about.html
Archéologie en Bulles au Louvre
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2019-03-09:6134647
2019-03-09T21:43:34+01:00
2019-03-09T21:43:34+01:00
Nous avons découvert l'exposition de la petite galerie...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2066580277.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5962174" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1894605321.jpg" alt="archéologie en bulles, la petite galerie, louvre, cours de dessin, " /></a></p><p> </p><p><span style="font-size: 10pt;">Nous avons découvert l'exposition de la petite galerie "Archéologie en Bulles". </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Vous pouvez voir les photos dans l'album : <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/expo-archeologie-en-bulle/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Archéologie en bulles</a></span></p><p><span style="font-size: 10pt;">J'ai proposé comme thème de dessin : "Raconter une histoire".</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le dessin nous présente les étapes de la découverte de la statue. </span></span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La statue de Sabine femme de l’empereur Hadrien (117-138 après Jésus-Christ), découverte à Carthage en 1874, a connu bien des accidents. En 1876, le bateau qui la transportait explose en rade de Toulon. L’essentiel de la cargaison est récupéré alors. La tête et quelques fragments manquants sont retrouvés entre 1995 et 1998 seulement lors de fouilles sous-marines<strong>.</strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/32951122.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5962177" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3391232473.jpg" alt="archéologie en bulles, la petite galerie, louvre, cours de dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3866806726.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5962179" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/384316812.JPG" alt="archéologie en bulles, la petite galerie, louvre, cours de dessin, " /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Le casque corinthien pour jouer ? </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2972053248.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5962180" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3314746723.jpg" alt="archéologie en bulles, la petite galerie, louvre, cours de dessin, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3690228062.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5962181" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1593123216.JPG" alt="archéologie en bulles, la petite galerie, louvre, cours de dessin, " /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Un résumé de l'exposition.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1312051562.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5962182" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1195895208.JPG" alt="archéologie en bulles, la petite galerie, louvre, cours de dessin, " /></a></span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Suite des photos dans l'album : <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/expo-archeologie-en-bulle/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Archéologie en Bulles</a></span></p>
Alain
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Eugène DELACROIX écrivain
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2019-01-24:6123172
2019-01-24T07:27:00+01:00
2019-01-24T07:27:00+01:00
Journal - 5. La liberté guidant le peuple, 1830, Louvre...
<p> </p><p align="center"><span style="color: #333399; font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: Times;">Journal - 5. La liberté guidant le peuple, 1830, Louvre</span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5943220" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2862029587.jpg" alt="peinture, écriture, delacroix, louvre, liberté" width="716" height="567" /></p><p align="center"> </p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"><em> </em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Le 23 juillet 2018 se terminait la grande exposition consacrée au peintre Eugène Delacroix.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> A cette occasion, comme je l’avais déjà fait pour les correspondances de Vincent Van Gogh et Gustave Courbet, j’avais publié une série d’extraits choisis du journal de jeunesse du peintre. Au début de l’été dernier ma publication de ce journal de jeunesse s’arrêtait à la fin de l’année 1824 et l'exposition au Salon de « Scènes des massacres de Scio ». </span></em></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Delacroix a 24 ans lorsqu’il entreprend d’écrire un journal. Il le tiendra assidument durant deux ans de septembre 1822 à octobre 1824, puis cessera brusquement. Il ne le reprendra que 23 années plus tard, sans interruption du 1<sup>er</sup> janvier 1847 jusqu’à sa mort en 1863. En mars 1854, il note : « Il me semble que ces brimborions, écrits à la volée, sont tout ce qui reste de ma vie, à mesure qu’elle s’écoule. Mon défaut de mémoire me les rend nécessaires. »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Pendant cette période d’absence de journal, l’artiste effectuera un voyage au Maroc en 1832 et peindra nombre de toiles et des décorations pour des salles du Palais Bourbon et de la bibliothèque du Sénat au Palais du Luxembourg à Paris. Je cite quelques toiles célèbres de cette période : « La mort de Sardanapale » (1827) ; « Les Femmes d’Alger dans leur appartement » (1834) ; « Médée » (1838) ; « Madeleine dans le désert » (1845).</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Une des toiles les plus connues du peintre « La liberté guidant le peuple » fut exposée au Salon de 1831. Comme souvent pour les toiles du maître, car cette femme aux seins nus coiffée d’un bonnet phrygien était loin de faire l’unanimité, les critiques furent nombreuses. Le mot « dévergondée » revenait souvent pour qualifier cette Liberté. D’autres s’indignèrent : « Dieu qu’elle est sale » ;</span></em><span style="color: #c0504d; background: white;"> <em>« poissarde » </em>; <em>« fille publique, faubourienne »</em></span><em><span style="color: #c0504d;">. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Dans un prochain article, je publierai à nouveau des extraits choisis du journal de la maturité qui ne reprendra qu'en 1847. Auparavant, </span></em></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;">je republie aujourd'hui un récit (nouvelle) écrit anciennement se rapportant à ce tableau qui montre une scène des combats qui renversèrent la royauté de Charles X en juillet 1830. Je le présente sous une forme épurée et raccourcie : </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p> </p><p align="center"><span style="font-size: 24pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #333399;">Une odeur de poudre</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le baron Louis-Auguste Schwiter s’avança vers la toile.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Eugène Delacroix sourit en regardant l’étrange allure de son ami. Perché sur des jambes de héron, celui-ci se dandine plus qu’il ne marche. Grand et mince, il personnifie par sa mise élégante et son côté exquis le vrai gentleman anglais. Un dandy… Eugène l’apprécie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le baron s’exclama, envieux :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> — Tu es un prétentieux, Eugène ! J’admets que tu es un grand peintre. De là à te représenter au premier plan de ton tableau, un fusil à la main, montant à l’assaut de cette barricade… La redingote, le haut-de-forme, la cravate soigneusement nouée… Et ce teint pâle, ces cheveux noirs, un regard de feu… Superbe ! Tu as de la chance, cher Eugène, d’être beau naturellement ! « Une tête de prince », m’a dit récemment un ami en parlant de toi.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5943237" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/1841339820.jpg" alt="peinture,écriture,delacroix,louvre,liberté" width="563" height="395" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Delacroix éclata de rire devant cette description. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> — Je n’avais pas de modèle sous la main, dit-il. Et puis je me sentais bien dans la peau de ce bourgeois fier et déterminé…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Depuis qu’ils se connaissaient, Louis-Auguste enviait la finesse des traits d’Eugène. Il attirait les femmes comme des mouches dans les soirées mondaines. Le jeune aristocrate observa le tableau et lança sarcastique :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Vous, les artistes romantiques, cherchez à vous approprier ces « Trois Glorieuses » qui ont vu la mort de centaines d’hommes en juillet de l’année dernière. Combien étiez-vous de romantiques sur les barricades ? Il n’y avait que des pauvres gens encadrés par de rares bourgeois… Même Victor Hugo, le romantisme personnifié, est resté chez lui prétextant que sa femme accouchait !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Eugène le fixa sévèrement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Et toi où étais-tu ? Absent, comme les autres !… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Le peintre cherchait les mots justes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Je sais, Louis… Les jeunes romantiques que nous sommes s’exaltent. Leur enfance a été bercée par les récits d’héroïsme et de grandeur de l’Empire… Un de mes frères est tombé à Friedland… Ils rêvent de liberté, d’évasion et de rêve, mais n’ont pas le courage de se battre en vrai. Leur combat est culturel avant tout. C’est pour cela que j’ai peint ce tableau, mon ami !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Louis-Auguste effleura d’un doigt léger le beau profil du peintre sur la toile. Une pensée le fit se retourner, excité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Hugo a livré sa bataille à la première théâtrale d’<em>Hernani</em> l’année dernière. Tu t’en souviens ? Quel combat ! Je me suis colleté avec des classiques à coups de poing et de bâton. C’était sanglant !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Les deux amis s’assirent face au tableau. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Je l’envoie au Salon la semaine prochaine, dit Eugène en se versant du vin de Loire. Beaucoup d’artistes ont choisi ces trois jours de combat comme thème d’inspiration. Louis-Philippe, notre nouveau roi, sera là. Tu sais qu’il tente d’apaiser les esprits révolutionnaires en aidant les veuves et les orphelins. Il distribue même des médailles aux combattants des barricades.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Louis-Auguste sourit :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Forcément, il doit son trône à cette courte révolution ! Combien de temps le gardera-t-il ? Il se définit comme un « roi citoyen ». J’en doute…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Un silence s’installa. Le tableau, immense, les impressionnait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Tous ces jeunes hommes voués à mourir, pensa Delacroix en examinant la fureur du combat décrite dans son tableau… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Emporté par l’image de cette révolution en marche, le baron Louis-Auguste s’écria :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Beau travail Eugène ! Quelle dureté dans le regard de ces travailleurs qui avancent dans la lueur du soleil couchant en chantant la Marseillaise. Ils enjambent des soldats morts. Encore des gamins… Ces ouvriers de tous métiers ne supportent plus la pauvreté et la faim. Ils veulent se battre. L’énergie farouche de cette femme aux seins nus, fusil à la main, coiffée d’un bonnet rouge symbolisant la liberté, agitant le drapeau tricolore pour entraîner ces hommes vers la victoire, va en offusquer certains au Salon ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Brusquement, le jeune baron se leva et se mit à marcher dans la grande pièce les mains dans le dos, son buste frêle courbé en avant. Parfois, il se redressait, regardait la toile furtivement, puis repartait soucieux. Il s’approcha d’Eugène et lui envoya une bourrade amicale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Trinquons au romantisme, Eugène !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Il avala son verre d’un trait. Un éclair sombre passa dans ses yeux.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5943244" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/3579523794.jpg" alt="peinture,écriture,delacroix,louvre,liberté" width="418" height="571" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Pauvres gens, dit-il d’un coup ! Comme en 89, savent-ils qu’ils se battent et souffrent pour rien. Ils ont renversé Charles X pour le remplacer par son cousin Louis-Philippe. La belle affaire… Que vont devenir leurs rêves de réformes, de progrès, d’égalité. L’autorité et l’ordre revenus, leur vie misérable reprendra comme avant. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Louis-Auguste tourna son regard vers le gamin aux pistolets.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Tu vois, ce jeune garçon déluré à côté de la femme au drapeau, pistolets de cavalerie dans les mains… Enfant de Paris, il symbolise la jeunesse de tout temps révoltée pas l’injustice. Tu as mis de la fougue, du plaisir, de l’envie, dans son œil. Son père, qui s’est battu dans la Grande Armée, lui a conté ses exploits. A son tour, il s’enivre de l’odeur de la poudre et exhorte les insurgés. Il n’a pas peur. Peut-il se douter qu’il va mourir dans peu de temps ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Eugène se taisait, attristé par la mélancolie que son tableau inspirait à Louis-Auguste. Celui-ci hésita à se resservir un verre de vin. Il finit par dire, fataliste :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Eugène, une nouvelle fois, comme souvent dans notre histoire, c’est le petit peuple qui se bat, mais ce sont toujours les puissants qui gagnent !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Delacroix vint vers son ami et le prit par les épaules.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> — Tu as raison Louis-Auguste. Mais, à chaque nouveau combat, ils continuent d’espérer…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> </span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
MaJ
http://maj-couleur.hautetfort.com/about.html
Un rêve d'Italie, collection Campana
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2019-01-09:6114532
2019-01-09T22:16:40+01:00
2019-01-09T22:16:40+01:00
Une exposition bien particulière qui nous présente des objets...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3240084579.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5929460" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1791640322.jpg" alt="affiche Campana.jpg" /></a><span style="font-size: 10pt;"> Une exposition bien particulière qui nous présente des objets forts différents et de périodes variées. </span><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Sont abordés tout à la fois la personnalité de Mr Campana, la manière dont il a réuni cet ensemble, le goût du collectionneur et la dispersion de la collection à travers l’Europe. Le parcours met également en évidence le moment fondateur que représente cette collection dans l’affirmation de la culture italienne, dans le contexte de l’émergence de la nation italienne au cours du XIX<sup>e</sup> siècle. L’exposition illustre ainsi l’importance de cette collection dans la conscience culturelle italienne et européenne.</span></span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Toutes les photos dans l'album <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/exposition-campana/">un rêve d'Italie</a></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Durant les trois séances du mois de décembre nous avons travaillé les contrastes, </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">clair / obscur, petit / grand, contrastes de forme, de couleur, ...</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1873445378.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5929670" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3259135755.JPG" alt="louvre, un rêve d'italie, expsoition campana,vase grec, cours de dessin au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1655213287.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929672" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2679760420.jpg" alt="louvre,un rêve d'italie, vase grec, exposition campana,cours de dessin au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Dans le dessin, la main n'est pas assez grande pour rendre la différence de proportion, une petite coïncidence, la main est exposée face aux sculptures les plus petites de l'exposition. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2798488014.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5929675" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1926320114.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,exposition campana,cours de dessin au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3562608319.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929680" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2206727463.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,exposition campana,cours de dessin au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1030276513.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929678" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3113065559.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,exposition campana,cours de dessin au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1341938384.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5929683" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1222323842.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,exposition campana,cours de dessin au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Pour le contraste de couleur juste des photos </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Voici deux photos de la série de portrait de Joos Van Wassenhove, </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">il y a le même rouge sur le chapeau, le même vert en toile de fond sur ces deux tableaux, le rendu est bien différent car les le vêtement gris change le contraste. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/80750227.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5929699" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/798524630.jpg" alt="louvre,un rêve d'italie,exposition campana, Joos Van Wassenhove, portrait, cours de dessin au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2945270063.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929701" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/592760128.jpg" alt="louvre,un rêve d'italie,exposition campana,cours de dessin au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Je suis très impressionnée par la qualité des aplats colorés de ces tableaux et de leurs contrastes. Impact du rouge et du noir. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2375336661.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5929704" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1215328952.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,exposition campana,cours de dessin au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/355972549.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929726" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/415097611.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,collection du Marquis Campana,cours de dessin au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/4178324314.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5929721" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1433747968.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,collection du Marquis de Campana,cours de dessin au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1655269173.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929722" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/2653524389.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,exposition campana,cours de dessin au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">En dessin on peut choisir d'aller vers le dessin précis, en prenant les mesures, regardant les aplombs,</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1734456421.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5929785" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/569885163.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2545271882.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929787" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/990594747.jpg" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/285173397.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929788" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2808329029.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"> ou au contraire être dans un ressenti, et par exemple dessiner sans regarder la feuille de papier. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2564517702.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5929775" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2993435417.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/4014325174.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929784" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/888684983.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2781590193.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5929783" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3913289188.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">A chacun de choisir dans quelle direction aller.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Dernières séances, donner notre ressenti sur l'exposition. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">une composition éclectique avec une belle transparence. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1974917319.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5937206" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2245363205.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3964976838.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5937205" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3262512341.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Petit rappel de la galerie Campana</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3467350251.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5937207" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/4140593330.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Liste à la Prevert</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3612817845.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5937208" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3244847476.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2496619393.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5937209" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1428454551.JPG" alt="louvre,un rêve d'italie,cours de dessin au louvre,collection du marquis campana" /></a></p>
MaJ
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Devant les peintures de Pierre Henri de Valenciennes.
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2018-10-25:6097990
2018-10-25T18:51:00+02:00
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Nous étions dans une de mes salles préférée, qui présente 48 petites...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/27828715.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5901599" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1882027222.jpg" alt="P.H. de Valenciennes.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: 10pt;">Nous étions dans une de mes salles préférée, qui présente 48 petites pochades de paysage de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Henri_de_Valenciennes">P. H. de Valenciennes (1750-1819)</a></span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Nous avons continué nos recherches colorées dans la salle 936 de la peinture française. </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Voir les photos dans <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/p6h-de-valenciennes/">l'album P-H De Valenciennes</a><br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1917661897.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5901602" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3360774514.JPG" alt="Pierre Henri de Valenciennes, Louvre, couleur, dessiner au Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/97771577.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/2658577494.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5901605" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/2241460345.JPG" alt="Pierre Henri de Valenciennes, Louvre, couleur, dessiner au Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/97771577.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5901603" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1321544668.JPG" alt="Pierre Henri de Valenciennes, Louvre, couleur, dessiner au Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Recherche des couleurs en s'approchant de la superficie de chaque couleur utilisée par le peintre, avec la liste des crayons de couleur que j'ai choisi. Après coup je réalise que la couleur du ciel est entourée de couleur plus sombre, l'avoir posée entourée de blanc fausse l'exercice à mes yeux. Je recommence, puis j'interprète l'original. <br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1900743094.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5901606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1405098852.JPG" alt="Pierre Henri de Valenciennes, Louvre, couleur, dessiner au Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/114678598.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5901610" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3579079114.JPG" alt="Pierre Henri de Valenciennes, Louvre, couleur, dessiner au Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2641401641.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5901613" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/503888495.JPG" alt="Pierre Henri de Valenciennes, Louvre, couleur, dessiner au Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1950434359.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5901611" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/604166943.JPG" alt="Pierre Henri de Valenciennes, Louvre, couleur, dessiner au Louvre, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/4024698968.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5901612" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/4015917242.JPG" alt="Pierre Henri de Valenciennes, Louvre, couleur, dessiner au Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Toujours sur la même pochade, travail de contraste. Trouver les couleurs avec un contraste similaire à la peinture, puis réaliser une étude en forçant les couleurs, tout en gardant un contraste proche du précédent. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1917661897.2.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5905313" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3360774514.2.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1700897288.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5905314" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/187961789.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Une personne a noté que certaine partie des tableau sont "bouchées, fermées", d'autres laissent la circulation de l'air, de la lumière. Aussi elle a choisi une pochade où travailler le passage de la lumière dans le feuillage.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/27828715.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5901615" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1882027222.jpg" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1469878733.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5901616" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/1832500365.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/537019197.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5901617" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3954036259.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Prendre le temps de regarder les couleurs, chercher dans son matériel les crayons qui nous permettrons de s'approcher des couleurs de l'artiste. Réaliser qu'il nous faut faire des superpositions, des juxtapositions plus complexes que celles imaginées au départ.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3774488775.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5901620" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2900651661.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2069851304.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5901621" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1740160296.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/214023768.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5901622" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3777810310.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/2539975223.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5901623" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/711990307.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3824950200.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5901624" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/930426011.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Travail sur le contraste coloré</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2408989576.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5905315" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1012924384.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3650492357.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5905316" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3290661021.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2243586046.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5905318" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3619720082.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/377409270.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5905328" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/768273267.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1642077190.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5905329" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2875103709.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/4198846569.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5905330" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1610762872.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1898851370.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5905320" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/331411469.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/112262874.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5905321" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2505343651.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2134989656.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5905322" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2628062719.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/148867496.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5905323" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/439451473.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2496835062.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5905324" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1499785999.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3813441286.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5905326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3757087137.JPG" alt="pierre henri de valenciennes,louvre,couleur,dessiner au louvre" /></a></p>
Alain
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4. Boucher, Perronneau, Russell, et les autres
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-10-18:6097684
2018-10-18T09:45:00+02:00
2018-10-18T09:45:00+02:00
Ma visite de l’exposition « PASTELS du...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #943634;"> Ma visite de l’exposition « PASTELS du Musée du Louvre 17<sup>e</sup> et 18<sup>e</sup> siècles » se termine. De très beaux pastellistes arrivent...</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong>François BOUCHER</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em>« </em><em><span style="background: white;">Quelles couleurs ! quelle variété ! quelle richesse d'objets et d'idées ! Cet homme a tout, excepté la vérité. (…) Il est fait pour tourner la tête à deux sortes de personnes, les gens du monde et les artistes. Son élégance, sa mignardise, sa galanterie romanesque, sa coquetterie, son goût, sa facilité, sa variété, son éclat, ses carnations fardées, sa débauche, doivent captiver les petits-maîtres, les petites femmes, les jeunes gens, les gens du monde, la foule de ceux qui sont étrangers au vrai goût, à la vérité, aux idées justes, à la sévérité de l'art. Comment résisteraient-ils au saillant, au libertinage, à l'éclat, aux pompons, aux tétons, aux fesses, à l'épigramme de Boucher. Les artistes qui voient jusqu'où cet homme a surmonté les difficultés de la peinture (...) fléchissent le genou devant lui. C'est leur dieu. Les autres n'en font nul cas. » </span></em></span></p><p><em style="font-family: georgia, palatino, serif; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"> </span></em><em style="font-family: georgia, palatino, serif; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Admiration et réprobation de </span></em><strong style="font-family: georgia, palatino, serif; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial;">Denis Diderot</span></strong><em style="font-family: georgia, palatino, serif; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial;">, Salon de 1761</span></em></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> François Boucher fut l’un des plus célèbres peintres du 18<sup>e</sup> siècle, essentiellement dans des peintures à l’huile aux coloris vifs et des scènes voluptueuses qu'il ne dédaignait pas parfois de rehausser de pastel.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> Il a fait un très beau pastel de sa fille Marie-Émilie Boucher, dans lequel les bleus et les roses se marient harmonieusement.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5901160" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/1738245996.jpeg" alt="pastel, louvre, boucher" width="448" height="572" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">François Boucher – Marie-Émilie Boucher, 1756, Louvre</span></em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> François Boucher était le peintre de la marquise de Pompadour. Celle-ci lui commanda des dessins représentants des enfants pour qu’ils servent de modèles à un ensemble de tapisseries tissées aux Gobelins. Le peintre en peignit deux à l’huile <em>Le petit dénicheur de merles</em> et <em>La Petite Oiselière</em>. Deux mêmes pastels conservés au Louvre étaient de longue date considérés comme des copies. D’après un examen récent, il semblerait que ces charmants pastels de qualité seraient ceux qui avaient été considérés comme autographe en 1770 par un des meilleurs experts du temps. Ces deux pastels auraient donc été peints en premier par l’artiste et auraient ensuite été repris pour les peintures à l’huile.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5901164" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/3918439248.jpg" alt="pastel,louvre,boucher" width="485" height="576" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">François Boucher – La Petite Oiselière, 1750, Louvre</span></em></span></p><p align="center"> </p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times; color: windowtext;">Gustaf LUNDBERG</span></strong></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times; color: windowtext;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Ce suédois venu à Paris pour se perfectionner fut très impressionné par le séjour parisien de la Vénitienne Rosalba Carriera. Louis XV lui accorda en 1741 l’autorisation en tant qu’Etranger et de religion réformée d’être agréé par l’Académie royale de peinture. Comme morceau de réception, il peignit le peintre François Boucher.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5901165" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/3365711302.jpg" alt="pastel,louvre," width="413" height="509" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Gustaf Lundberg, François Boucher,1742, Louvre</span></em></span></p><p align="center"> </p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Joseph BOZE</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Totalement inconnu à Paris où il venait d’arriver, l’artiste expose, sur les conseils de Maurice Quentin de La Tour, un autoportrait pour de se faire connaître. Afin de renforcer l’aspect psychologique il laisse la touche libre et non fondue.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5901171" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3316226682.jpeg" alt="pastel,louvre,boze" width="439" height="549" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Joseph Boze - Autoportrait, 1782, Louvre</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Au début des années 1780, Joseph Boze peint sa femme qui pourrait être un pendant à un autre autoportrait du peintre peint à l’huile dans le même format en largeur ; ce tableau de Boze appartiendrait à une collection privée aux Etats-Unis. Le visage de la femme ainsi que le bras et la main reposant sur un livre de musique a apparemment été terminé en présence du modèle. Le reste de la toile est curieusement inachevé ?</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5901179" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/1639640456.jpeg" alt="pastel,louvre,boze" width="604" height="503" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Joseph Boze – Madeleine Françoise Boze, née Clétiez, 1782, Louvre</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #943634; font-size: 14pt;"> <em>Une phrase indiquée par le Louvre sur le cartel « Le portrait de Madeleine Françoise Boze est resté inachevé pour des raisons qui nous échappent. » m’a incité à m’arrêter devant les portraits de ce couple qui m’intriguaient. Je cherchais une explication... </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #943634; font-size: 14pt;"><em> Curieusement, ce peintre qui se peint en arrivant à Paris avec une allure fière et hautaine dans l’autoportrait ci-dessus, avait fait un portrait de sa femme sans le terminer… Je sentais qu’il s’était passé quelque chose entre cet homme et cette femme. Mais quoi ? Faisons le point : ils se marient en 1770, elle a 19 ans et lui 25 ans. Ils montent à Paris ensemble en 1778 et, peu de temps après, vers 1780, il fait ce portrait de sa jolie femme qui semble avoir une trentaine d’années sur la toile. Ce serait un pendant, l’expression du visage de la femme indique qu’elle regarde le portrait de son mari de côté avec un amour admiratif… Tout va bien ! Puis ce beau portrait est laissé en plan par l’artiste, seuls quelques traits sur la robe et de légers frottements sur le bras gauche finissent la toile…</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #943634;"> Cet homme semble assez dédaigneux et arrogant sur son autoportrait. Se pourrait-il qu’il déteste-t-il sa femme, la rejette, ou l’ignore, au point de ne pas daigner donner les touches finales à ce joli pastel ? Finalement, la toile ne fut pas condamnée à la destruction puisqu’elle resta longtemps en possession du peintre jusqu’à son décès en 1826 à 80 ans, puis passa dans les mains de sa fille Victoire. Remord, reste d’amour ? Madeleine Françoise ne décèdera que 9 ans plus tard, en 1835. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #943634;"> Je me suis éloigné à regret de ces deux visages avec un sentiment d’inachevé… </span></em></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #3366ff;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #3366ff;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong>Jean-Baptiste PERRONNEAU</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Jean-Baptiste Perronneau est l’un des pastellistes de grand talent les plus représentés au Louvre avec Maurice Quentin La Tour qu’il admirait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Encore méconnu en 1747, exposant au côté de La Tour, un critique écrivait : « On voit un portrait en pastel, par un jeune homme nommé M. Perronneau qui est plein d’esprit et de vie, et qui est d’une touche si vigoureuse et si hardie qu’on le prendrait pour être d’un Maître consommé dans son Art. Que ne doit-on pas espérer de quelqu’un qui marque tant de talents dans ses premiers ouvrages ? ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Il est vrai que ce portrait de Gabriel Huquier, dans l’atelier duquel il commença la peinture, est absolument éblouissant dans l’harmonie des couleurs et la vivacité de la touche qui le distingue de suite comme un des grands pastellistes de ce siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5901193" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/1972919406.jpg" alt="pastel,louvre,perronneau" width="529" height="599" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Jean-Baptiste Perronneau – Gabriel Huquier, 1747, Louvre</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le portrait de la fille de Gabriel Huquier peint deux années plus tard est certainement une des œuvres les plus populaires de l’artiste. Il a peint la demoiselle en train de caresser son petit chat avec une grande sensibilité.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5901196" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/3076220208.jpg" alt="pastel,louvre,perronneau" width="474" height="593" /></p><p align="center"><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">J<span style="font-size: 12pt;">ean-Baptiste Perronneau – Marie-Anne Huquier tenant un petit chat, 1749, Louvre</span></span></em></p><p align="center"> </p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">John RUSSELL</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Ce peintre atteint avec ce portrait un des sommets dans l’art du pastel. Avec la fille de Jean-Baptiste Perronneau, ci-dessus, cette « petite fille aux cerises » est un des pastels les plus appréciés au Louvre. Le tableau n’a cessé d’être copié depuis son entrée au Louvre en 1869. Encore aujourd’hui, les visiteurs, admiratifs, restent plantés devant la frimousse de la fillette de cinq ans comme il le ferait pour <em>La Dentellière </em>de Vermeer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> L’artiste était particulièrement fier de cette toile car il avait prit soin, ce qui n’était pas courant, de protéger l’arrière de l’humidité avec une plaque de métal.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5901201" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/1821669880.jpg" alt="pastel,louvre,russell" width="464" height="624" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">John Russell - Mary Hall, Petite fille aux cerises, 1788, Louvre</span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p>
Alain
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3. Autres grands pastellistes de l'exposition du Louvre
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-10-12:6096058
2018-10-12T09:02:00+02:00
2018-10-12T09:02:00+02:00
Je continue ma visite de l’exposition...
<p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #943634;"> Je continue ma visite de l’exposition « PASTELS du Musée du Louvre 17</span><sup style="color: #943634; font-family: 'Times New Roman';">e</sup><span style="color: #943634;"> et 18</span><sup style="color: #943634; font-family: 'Times New Roman';">e</sup><span style="color: #943634;"> siècles » qui s’est terminée le 10 septembre dernier.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #943634;"> Les deux premiers articles étaient consacrés aux célèbres pastellistes Rosalba Carriera et Maurice Quentin de La Tour. </span></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #943634; font-size: 14pt;">Dans ce troisième article et un quatrième article prochain, je montre un aperçu de mes préférés parmi les autres pastellistes exposés.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Jean-Marc NATTIER</span></strong></p><p><span style="font-family: Times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Jean-Marc Nattier consacra une grande partie de sa vie professionnelle aux portraits, en particulier ceux des dames de la cour de Louis XV qui appréciaient ces charmantes représentations qui les embellissaient. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Qui peut être cette jolie jeune femme ? Il s’agit du seul pastel de Nattier possédé par le Louvre. L’heureux contraste entre la carnation rosé et les rubans bleutés du visage légèrement incliné, le regard tourné vers nous, en font un des superbes portraits du musée.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5898305" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/223725055.jpeg" alt="pastels,louvre,nattier" width="483" height="596" /></p><p align="center"><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">J<span style="font-size: 12pt;">ean-Marc Nattier – Buste de jeune femme, vue de trois quarts, 1744, musée du Louvre</span></span></em></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman';">Élisabeth Louise VIGÉE LE BRUN</span></strong></p><p><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"> </span></em></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> J’admire le travail d’Élisabeth Louise Vigée Le Brun. A 23 ans, son talent de portraitiste lui avait permis de devenir le peintre officiel de la reine de France Marie-Antoinette dont elle fit de nombreux portraits. Grâce à l’intervention de celle-ci, en 1783, l’Académie royale de peinture la recevra ce qui confirmera son appartenance officielle à l’élite artistique française.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> L’exposition du Louvre comporte peu de pastels de l’artiste. Le musée vient d’acquérir en 2015 deux portraits pastellés peints en 1779 qui comprenaient plusieurs versions faites au pastel et à l’huile. Les deux pastels ci-dessous sont des répliques des deux portraits originaux qui avaient été peints au pastel.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Ces deux pastels commandés par le duc d’Orléans, petit-fils du Régent, le « gros duc » comme on l’appelait en raison de son embonpoint, voulait diffuser l’image officielle du couple qu’il formait depuis son mariage en 1772 avec sa maitresse la marquise de Montesson. Celle-ci, devenue l’épouse du premier prince de sang, n’obtint pas de Louis XV la possibilité d’obtenir le titre et le rang de princesse.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Les plus beaux pastels d’Elisabeth Vigée Le Brun sont pour la plupart présents dans des musées français autres que le Louvre, ou à l’étranger. Les deux magnifiques Autoportraits de l’artiste avec sa fille que tout le monde peut admirer au Louvre sont des peintures à l’huile et ne sont donc pas dans l’exposition qui nous intéresse.</span></p><p> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-5898748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/332673302.jpeg" alt="pastels,louvre,vigée le brun" width="463" height="565" /> </p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Élisabeth Louise Vigée Le Brun – Duc Louis-Philippe d’Orléans, 1779, musée du Louvre</span></em></span></p><p style="text-align: right;"><img id="media-5898310" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/2116010849.jpeg" alt="pastels,louvre,vigée le brun" width="460" height="564" /></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;" align="center"><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Élisabeth Louise Vigée Le Brun – Marquise de Montesson, 1779, musée du Louvre</span></em></p><p style="text-align: right;" align="center"> </p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times; color: windowtext;">Adélaïde LABILLE-GUIARD</span></strong></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Times; color: windowtext;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Cette femme peintre fut étonnamment reçue à l’Académie royale de peinture le 31 mai 1783, le même jour que sa grande rivale Élisabeth Louise Vigée Le Brun. Le comte d’Angiviller, directeur des bâtiments, écrivait au roi Louis XVI :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em>« Admission de dames à l’Académie. L’Académie royale de peinture s’est empressée à témoigner sa soumission aux désirs de la Reine en recevant tout de suite madame Le Brun, sans la soumettre aux épreuves ordinaires, attendu la connaissance qu’elle avait de son talent. Dans la même Assemblée, l’Académie a examiné les ouvrages d’une autre femme, madame Guyard, qui a beaucoup de talent ; elle l’a d’abord agréée et sur le vue d’un nouveau tableau, elle l’a admise, sauf l’approbation de Votre Majesté, au nombre des Académiciens, ce qui remplit le nombre de quatre auquel Votre Majesté a jugé à propos de fixer celui des femmes dans l’Académie. » </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Le 7 juin 1783, Adélaïde prenait place pour la première fois parmi l’assemblée de l’Académie et était officiellement reçue après confirmation du roi. Le portrait du sculpteur Pajou avait été choisi comme son premier morceau de réception. </span></p><p style="text-align: right;" align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5898312" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/509482993.2.jpeg" alt="pastels,louvre,labille-guiard" width="457" height="579" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Adélaïde Labille-Guiard – Augustin Pajou modelant le buste de Jean-Baptiste Lemoine, 1783, musée du Louvre</span></em></span></p><p style="text-align: right;" align="center"> </p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Louis VIGÉE</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Très admirative de son père, Elisabeth Louise Vigée Le Brun écrivait dans ses mémoires qu’il peignait fort bien au pastel et qu’il y avait même des œuvres de lui qui seraient dignes du « fameux Latour ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Dans le pastel ci-dessous Louis Vigée a été inspiré par le fameux tableau de Rosalba Carriera <em>Nymphe de la suite d’Apollon</em> qu’elle envoya comme morceau de réception à l’Académie Royale de Peinture (je l’ai montré dans mon premier article se rapportant à Rosalba Carriera). Il reprend l’ovale du visage, le bras et la main droite. Ce pastel est l’un des plus réussi du peintre dans lequel il représente la petite fille de Jean Racine.</span></p><p style="text-align: right;" align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5898315" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/1336955088.jpeg" alt="pastels,louvre,vigée " width="470" height="588" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Louis Vigée – Anne Mirleau de Neuville des Radrets, née Racine, 1746, musée du Louvre</span></em></span></p><p style="text-align: right;" align="center"> </p><p style="text-align: right;" align="center"> </p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;">Joseph DUCREUX</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Times;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong> </strong> Joseph Ducreux, pastelliste de talent formé par Maurice Quentin La Tour, présente la particularité de s’être rendu à Vienne pour faire un portrait de Marie-Antoinette à l’occasion du mariage du dauphin, futur Louis XVI, avec la plus jeune des filles de Marie-Thérèse d’Autriche. Louis XV ayant été très satisfait de la beauté de la jeune fille, ce portrait aida le peintre dans sa carrière à venir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Il a peint au pastel, ci-dessous, un magnifique portrait d’une dame âgée. Le bas de la toile est resté esquissé mais le peintre a superbement saisi le regard d’une grande humanité de la personne. </span></p><p style="text-align: right;" align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5898317" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1721843843.jpeg" alt="pastels,louvre,ducreux" width="479" height="591" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Joseph Ducreux – Dame âgée, coiffée d’un bonnet de dentelle, musée du Louvre</span></em></span></p><p style="text-align: right;" align="center"> </p><p> </p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
2. Maurice Quentin de La Tour, prince du pastel
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-10-04:6093260
2018-10-04T08:28:00+02:00
2018-10-04T08:28:00+02:00
A la suite de ma visite au Louvre de la...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"><span style="font-size: 14pt;"> A la suite de ma visite au Louvre de la superbe exposition « PASTELS du musée du Louvre 17e</span><span style="font-size: 14pt;"> et 18</span><span style="font-size: 15.5556px;">e</span><span style="font-size: 14pt;"> siècles », et après un premier article sur Rosalba Carriera dont la venue à Paris en 1720 lança la mode du pastel en France au 18</span><sup style="font-size: 14pt;">e</sup><span style="font-size: 14pt;"> siècle, je consacre le présent article au plus célèbre des pastellistes français Maurice Quentin de la Tour qui s’inspirera beaucoup de la vénitienne.</span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">« Que d’attentions, que de combinaisons, que de recherches pénibles pour conserver l’unité de mouvements malgré les changements que produit sur la physionomie et dans les formes la succession des pensées et des affections de l’âme ! »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5893219" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/4253928892.jpg" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="527" height="581" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Maurice Quentin de La Tour – Autoportrait à l’œil-de-bœuf ou à l’index, 1737, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> A la suite de son agrément le 25 mai 1837 à l’Académie royale de peinture pour plusieurs de ses ouvrages, dont celui de Voltaire, l’Académie demande à Maurice Quentin de La Tour différents portraits comme morceaux de réception. Cinq pastels seront exposés au Salon de 1738 dont celui de mademoiselle de la Boissière. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Dans une lettre, ci-dessous, de septembre 1738 à une marquise « Description raisonnée des tableaux exposés au Louvre », le chevalier Noeufville de Brunaubois-Montador décrit avec talent ce qui caractérise la peinture de ce pastelliste encore peu connu et qui va le distinguer de la plupart des autres pastellistes du siècle : ne pas se contenter de fixer la ressemblance mais laisser apparaître l’âme du modèle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em>« Quelque admiration qu’on ait donné à tout ce dont je viens de vous entretenir, Madame ; il faut en redoubler à la vue des Pastels de M. La Tour. Il en a produit cinq. C’est la nature même pour la vérité de la ressemblance. (…) </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em>De même que celui de Melle La Boissière, à laquelle il a su conserver toutes les grâces qu’on lui connaît, et qui, sans la rendre belle, lui donnent le triomphe sur la beauté. Son attitude est aisée, naturelle, et artistement négligée. Elle est appuyée sur une fenêtre, les mains passées dans un de ces petits manchons, que vous avez pris en déplaisance, mais avec lesquels vous vous réconcilierez en faveur de celui-ci. Rien n’est plus léger et plus spacieux que sa Touche. On voit, on sent, on croit aller toucher tout ce qu’il peint. C’est du velours, c’est une pelisse, c’est de la gaze ; il n’est pas possible que ce ne soit qu’une imposture de couleurs. »</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> La demoiselle à 16 ans, un sourire malicieux. Les yeux noirs semblent se moquer du peintre en train de la portraiturer.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5893224" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1952599094.jpeg" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="468" height="602" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Maurice Quentin de La Tour – Marie-Louise Gabrielle de La Fontaine Solare de La Boissière, 1738, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman'; color: #943634;"> Qui est cette jeune religieuse aux yeux bleus ? Serait-elle un membre de la famille de Maurice Quentin de La Tour ? Elle semble surprise, <img id="media-5893226" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/1194505949.jpeg" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="444" height="574" />dérangée, en train de feuilleter un livre de musique. L’artiste a déposé un point blanc, comme une goutte, sur la pointe du nez accrochant la lumière.</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Maurice Quentin de La Tour – Portrait de religieuse, 1740, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> L’artiste eut beaucoup de mal à obtenir du roi Louis XV quelques séances de pose.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;">Belle prestance, ce monarque !<img id="media-5893227" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/1066631955.jpg" alt="peinture,,louvre,quentin de la tour" width="465" height="568" /></span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: right;" align="center"> <span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Maurice Quentin de La Tour – Louis XV, roi de France, 1748, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Toute la qualité des pastels de La Tour apparaît dans ce portrait. De cette épouse de Louis XV, qui se sait pas très belle, il fait un portrait exceptionnel. La qualité technique de la robe à damiers et rubans est superbe mais l’essentiel est dans la représentation que l’artiste fait de la reine. Tous ceux qui voyaient ce tableau le considéraient comme un chef-d’œuvre. Contrairement à d’autres peintres qui avaient peint la reine, La Tour, dans les gestes, l’ovale de la figure avec un large front, cet air affable, avait su exprimer la gentillesse, la bonté qui se dégageait de cette femme de 45 ans.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5893458" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/3466367909.jpeg" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="491" height="593" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Maurice Quentin de La Tour – Marie Leszcynska, reine de France,1745, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #984806;"> Les personnes que la technique du pastel intéressent retiendront la confession que Quentin de la Tour fit</span></em> <em><span style="color: #984806;">au marquis de Marigny en 1763 sur la difficulté de peindre des portraits au pastel :</span></em></span></p><p><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #984806;"> </span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Times;">« (...) C’est un nouveau portrait à chaque changement ; et l’unité de lumière qui varie et fait varier les tons de couleurs suivant le cours du soleil et le temps qu’il fait ! Ces altérations sont d'autant plus perfides qu'elles arrivent insensiblement. Un homme dévoré de l’ambition de son art est bien à plaindre d’avoir à combattre tant d’obstacles. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Times;">Le pastel, Monsieur le Marquis, en fournit encore d’autres, tels que les poussières, la faiblesse de certaines couleurs. Jamais un ton juste, être obligé de faire les teintes sur le papier et de donner plusieurs coups avec différents crayons au lieu d’un, risquer d’altérer le mérite de la touche et de n’avoir point de ressources si l’esprit en est ôté. A l’huile, les teintes se font au bout du pinceau, la touche reste pure, et quand on a le malheur d’avoir gâté son ouvrage, il est facile, en effaçant sa faute, de retrouver ce qui était en dessous.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Times;">(…)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Times;">Il faudrait être à ma place pour sentir les efforts que je fais pour mettre une figure et une tête ensemble dans les règles de la perspective. Les angles sont si courts que la personne qu’on peint de près ne peut pas regarder des ses deux yeux à la fois l’oeil du peintre. Ils vont et viennent sans jamais être ensemble. C’est pourtant de leur parfait accord que résultent l’âme et la vie du portrait. De la naissent les inquiétudes qui occasionnent tant de changements qu’ils font passer le malheureux peintre pour fou ou tout au moins capricieux, fantasque… »</span></em></span></p><p><em><span style="font-family: Times;"> </span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> En 1753, La Tour fit le portrait de Jean Le Rond d’Alembert, homme de lettre. Une fois de plus, le peintre avait su saisir l’esprit du personnage. Comment ne pas ressentir l’intelligence de ce scientifique qui entrait à l’Académie des sciences à l’âge de 23 ans, et publiait à 30 ans, associé avec Denis Diderot, <em>L’Encyclopédie</em> dont il rédigea le discours préliminaire.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5893495" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/4048060033.jpeg" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="453" height="573" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Maurice Quentin de La Tour – Jean Le Rond d’Alembert, 1753, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> La Tour peint pour la première fois un enfant. Le tout jeune prince, futur Louis XVIII, a belle allure sous le crayon de l’artiste.<img id="media-5893498" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1418344430.jpg" alt="peinture,,louvre,quentin de la tour" width="499" height="556" /></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Maurice Quentin de La Tour – Louis Stanislas Xavier, comte de Provence, futur Louis XVIII, 1762, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> En 1761 La Tour ne représente pas en peintre son vieil ami Chardin mais <img id="media-5893502" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/1173137870.jpeg" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="447" height="551" />en bourgeois élégant, la perruque poudrée, l’air satisfait du nouveau trésorier chargé de l’accrochage du Salon de l’Académie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Chardin va garder le tableau jusqu’en 1774, année où il démissionne de sa charge de trésorier pour des raisons de santé. Il fait savoir à l’assemblée qu’il serait flatté que l’Académie accepte de placer le portrait de La Tour dans l’Académie, ce qui se fera en présence de Chardin en 1775. En 1797 il sera l’un des tout premiers pastels exposé dans le nouveau musée.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Maurice Quentin de La Tour – Jean-Baptiste Siméon Chardin, 1760, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> J’ai gardé pour la fin de mon article l’œuvre la plus célèbre des pastels du 18<sup>e</sup> en France peint par Maurice Quentin de La Tour : la marquise de Pompadour.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> A l’occasion de l’exposition du Louvre une importante restauration du tableau a été faite et a permis d’en savoir davantage sur l’œuvre peinte entre 1752 et 1755 à la suite d’une commande de la marquise. Le grand tableau présent dans l’exposition est magnifique et semble avoir gardé sa fraicheur du jour de sa présentation au Salon de 1755.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5893507" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/345857703.jpg" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="542" height="739" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Maurice Quentin de La Tour – Jeannne Antoinette Lenormant d’Étiolles, marquise de Pompadour, 1755, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Compte tenu du format exceptionnel du portrait, La Tour n’obtint de la marquise <img id="media-5893527" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/920512447.jpg" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="222" height="305" />que quelques séances de travail en sa présence afin de fixer le plus important : les traits du visage. Ainsi, l’artiste pouvait terminer le tableau dans le calme de son atelier. Trois préparations du visage ont été retrouvées dans le fonds d’atelier du maître. Le peintre avait apparemment une idée précise de l’orientation qu’il comptait donner au modèle.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> L’artiste avait une technique bien à lui qu’il utilisait parfois pour les grands formats afin de ne pas importuner le modèle en le laissant poser trop longtemps. La Tour prépara le portrait en pied dans son atelier sur huit grandes feuilles de papier bleu superposées pour obtenir la surface voulue. Une feuille de papier fut ensuite collée à l’emplacement prévu pour le visage et le buste de la marquise. Puis, s’inspirant de sa meilleure étude de visage, il put mettre en couleur la feuille collée en la chargeant de pastel pour la raccorder à l’ensemble et permettre de dissimuler les contours de l’empiècement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Il s’agit là d’un travail d’une grande précision dans lequel le peintre excellait. Il fit <img id="media-5893528" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2384955349.JPG" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="394" height="261" />plusieurs autres modifications : la main droite fut reprise.</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Il retravailla le pied gauche du modèle qui ne lui convenait pas.<img id="media-5893530" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2200262627.jpg" alt="peinture,,louvre,quentin de la tour" /></span> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman';"> <span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Sur la console l’emplacement de l’<em>Encyclopédie</em> qui se trouvait auparavant plus à <img id="media-5893531" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/680952972.jpg" alt="peinture,louvre,quentin de la tour" width="423" height="316" />gauche fut modifié. La Tour prenait un risque en provoquant le roi qui n’aimait pas ce livre dont les premiers volumes avaient été interdits en 1752 car certains textes défendaient des idées contraires à la religion et à l’autorité des rois. L’interdiction avait été levée en 1754. Peut-être l’idée de mettre le livre à la hauteur de la tête de la marquise venait-elle de celle-ci qui manifestait ainsi sa liberté de penser.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Lorsque l’œuvre fut présentée au Salon de 1755 elle divisa les amateurs pour la beauté de la toile ou pour la non-acceptation de l’<em>Encyclopédie</em> figurant en bonne place derrière la marquise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size:
Alain
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1. Rosalba Carriera : une vénitienne à Paris
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-09-27:6077122
2018-09-27T07:46:00+02:00
2018-09-27T07:46:00+02:00
En pleine période estivale, je me suis offert...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> En pleine période estivale, je me suis offert une visite au Louvre. La clim était la bienvenue ! Il faut dire que l’affiche était alléchante : PASTELS du Musée du Louvre 17<sup>e</sup> et 18<sup>e</sup> siècles.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> Le musée a la chance de posséder la plus importante collection mondiale de pastels des 17<sup>e</sup> et 18<sup>e</sup> siècles : 156 pastels du siècle des lumières, uniquement des portraits de nobles et bourgeois fortunés, étaient présents dans cette exposition qui s’est terminée le 10 septembre dernier.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> Un imposant compte-rendu de ma visite montre un aperçu de quelques-uns des chefs-d’œuvre qui ont retenu mon attention. Le choix était particulièrement ardu car la collection du Louvre est exceptionnelle. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"><span style="color: #943634; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="font-size: 14pt;"> Je me suis vu contraint de laisser de côté les pastels du 17</span></span><sup style="color: #943634; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">e,</sup><span style="color: #943634; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="font-size: 14pt;"> moins importants et peu nombreux, pour concentrer mes articles sur le 18</span></span><sup style="color: #943634; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">e</sup><span style="color: #943634; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="font-size: 14pt;"> siècle, le siècle d’or du pastel en France. Je vous donne ci-dessous le programme des cinq articles que je vous propose de partager avec moi, tous entièrement consacrés à cette </span><span style="font-size: 18.6667px;">merveilleuse</span><span style="font-size: 14pt;"> technique du pastel que j'ai beaucoup utilisée à une certaine époque lorsque je peignais pour le plaisir : </span></span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> 1. À tout seigneur, tout honneur, je parlerai en premier d’une femme, Rosalba Carriera, une vénitienne, à qui l’on doit la mode du pastel au 18<sup>e</sup> siècle en France. Lors de son passage à Paris en 1720, elle enthousiasma les peintres français par son talent et inspira le grand Quentin de La Tour.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> 2. Maurice Quentin de La Tour, le plus célèbre des pastellistes français mérite par la quantité et la qualité de sa production un article pour lui seul.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> 3. et 4. Il me faudra deux articles pour montrer les meilleurs à mes yeux parmi les autres pastellistes exposés. Et ils sont nombreux…</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> 4. Je garderai Jean-Baptiste Siméon Chardin pour le final. Spécialiste de peinture à l’huile, il laissera, sur la fin de sa vie, des pastels parmi les plus beaux de l’exposition. A cette occasion, je rééditerai, avec quelques modifications, un de mes anciens récits dont le thème était consacré au pastel et à Chardin. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #943634;"> Cinq articles consacrés au pastel vont donc se suivre. Vive le pastel !</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5860005" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/2719897749.jpg" alt="peinture, louvre, pastel, rosalba carriera" width="455" height="637" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Rosalba Carriera – Autoportrait en hiver, 1730, Gemäldegalerie, Dresde</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ffffff; font-size: 14pt; color: #000000;"><em><span style="font-family: Garamond;">« Le tableau présenté à l’Académie est composé d’une demi-figure grande comme nature représentant une muse ; c’est un précis de toutes les parties de la peinture, tant pour les coloris et pour la finesse des touches, il contient toutes les grâces et les ornements dont une demi-figure est susceptible ; on peut dire en général que la Rosalba donne à tous ses sujets le caractère de son esprit, la vivacité de ses pensées et les grâces de ses expressions. Il faut convenir que cette Damoiselle a trouvé l’art de traiter ce genre de Peinture d’une manière où personne n’était arrivé avant elle, ce qui a fait dire aux plus habiles que cette sorte de pastel, avec la force et la vérité des couleurs, conserve de certaines fraîcheurs et légèretés dans les transparents qui sont au-dessus de la peinture à l’huile. »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5860007" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/3757299078.jpg" alt="peinture, louvre, pastel, rosalba carriera" width="527" height="604" /></p><p align="center"><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;"><span style="color: #3366ff; font-family: 'Monotype Corsiva';"><span style="font-size: 11pt;">R</span></span><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #3366ff; font-family: 'Monotype Corsiva';"><span style="font-size: 12pt;">osalba Carriera – Nymphe de la suite </span><span style="font-size: 16px;">d’Apollon</span><span style="font-size: 12pt;">, 1721, musée du Louvre, Paris</span></span></span></span></em></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; text-align: justify;"> L’éloge à Rosalba Carriera écrit dans le Mercure de France de février 1722 est à la hauteur du talent de la Rosalba et de son morceau de réception </span><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; text-align: justify;">Nymphe de la suite d’Apollon</em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; text-align: justify;"> lors de son admission à l’Académie royale de peinture et sculpture à Paris le 26 octobre 1720.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Invitée par un financier amateur d’art, Pierre Crozat, le séjour à Paris de l’artiste de mars 1720 à avril 1721 est un énorme succès. Le tout Paris veut connaître cette femme pastelliste dont la réputation a franchi les frontières. A cette occasion, elle peint le jeune dauphin Louis XV. Cet enfant de 10 ans paraît déjà fier et conscient de son destin. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5872097" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/2760740588.jpg" alt="peinture,louvre,pastel,rosalba carriera" width="451" height="601" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Rosalba Carriera – Portrait du dauphin de France Louis XV, 1720, Gemäldegalerie, Dresde</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Durant plusieurs mois, les parisiens font le siège de son lieu de résidence où elle rencontre des artistes comme Watteau, qu’elle peint également, et François Boucher. La qualité de son travail va devenir un modèle pour de nombreux pastellistes. Maurice Quentin de La Tour, admiratif, abandonne la peinture à l’huile pour le pastel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La mode du pastel est lancée en France. Cette technique chatoyante, colorée, spontanée et fragile sera très recherchée tout au long du 18<sup>e</sup> siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Née en 1675 à Venise, cette jeune femme d’un milieu modeste avait débuté comme <img id="media-5872108" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/2586414073.2.jpg" alt="peinture,louvre,pastel,rosalba carriera" width="414" height="518" />dentellière, métier de sa mère, puis peintre de miniatures pour lesquelles elle obtint rapidement une grande renommée. Ses boîtes à tabac ornées de miniatures sur ivoire ont un grand succès auprès de la clientèle étrangère. Le pastel, peu répandu à cette époque, devient ensuite sa spécialité. Elle faisait merveille dans cette technique au rendu vaporeux et lumineux, très apprécié par une clientèle élégante.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Rosalba Carriera – Buste de jeune fille, 1708, musée du Louvre, Paris</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> La réputation internationale étant au rendez-vous parisien, les nobles<img id="media-5872105" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/877803354.jpeg" alt="peinture,louvre,pastel,rosalba carriera" width="408" height="547" /> des cours européennes l’assiègent de commandes qu’elle a bien du mal à honorer.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: right;" align="center"><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Rosalba Carriera – Antoinette Barbonne Thérèse Languet de Gergy, 1726, musée du Louvre, Paris</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Dans les années 1730, déjà âgée, invitée à Vienne à la cour d’Autriche, elle peint plusieurs membres de la famille impériale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Puis la très belle vénitienne Caterina Sagredo Barbarigo qu’elle portraiture plusieurs fois.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5872110" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3135596686.jpg" alt="peinture,louvre,pastel,rosalba carriera" width="438" height="566" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Rosalba Carriera – Une dame vénitienne de la maison Barbarigo, 1735, Gemäldegalerie, Dresde</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Progressivement, à partir de 1745, sa vision va s’affaiblir. Malgré une opération de la cataracte, cette reine de la couleur finit sa vie dans le noir complet et meurt dans sa ville natale de Venise à l’âge de 82 ans.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La principale qualité de cette artiste était son style spontané qui lui permettait de saisir la dominante de l’apparence de ses modèles directement sur le support, sans dessin préalable. </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Son œuvre importante de pastelliste inspirera le travail de toute une génération de jeunes peintres en France qui n’auraient certainement jamais osé faire leur art de cette technique, un moyen d’expression égal à la peinture à l’huile et le dépassant souvent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Le pastel français du 18e doit beaucoup à cette femme de très grand talent.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Alain
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Droit à l'image des oeuvres d'art
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-07-05:6063949
2018-07-05T08:13:00+02:00
2018-07-05T08:13:00+02:00
Johannes Vermeer – Femme lisant une lettre, 1663, Rijksmuseum,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5837744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/4218031099.jpg" alt="peinture, Rijksmuseum, Vermeer" width="522" height="626" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Times New Roman'; color: #3366ff; font-size: 12pt;">Johannes Vermeer – Femme lisant une lettre, 1663, Rijksmuseum, Amsterdam</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Georgia;">Toute utilisation commerciale ou la publication de matériel de ce site est strictement interdite.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Voici le genre de message que nous trouvons dans la plupart des musées du monde lorsque l’on souhaite télécharger une image de tableaux dont les droits d’auteur sont tombés dans le domaine public et que l’on désire en faire une utilisation commerciale.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Dans les mois à venir, je souhaiterais tenter l’aventure de l’autoédition pour quelques-uns de mes écrits. La plupart de mes textes ont souvent un rapport étroit avec des peintres et leurs tableaux et, de ce fait, je recherche systématiquement des images de grande qualité afin d’illustrer mes récits. À mes yeux, écrire sur la peinture sans montrer les tableaux qui m’ont inspiré n’a pas grand sens…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Depuis que j’ai commencé à écrire sur l’art, je m’interroge sur le droit à l'image des œuvres d’art tombées dans le domaine public. Ces images numériques peuvent être trouvées un peu partout sur le net, souvent en haute définition. Je les utilise régulièrement dans des articles sur mon blog, ou dans des éditions sur la plateforme de publication Calaméo dont le contenu est ouvert à tous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> La législation en ce domaine me semblant particulièrement obscure ou diversement interprétée, j’ai décidé de faire une recherche et de faire un point le plus précis possible des différentes politiques des musées dans le monde en ce qui concerne le droit à l’image.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> La plupart des tableaux que je souhaiterais utiliser pour une éventuelle publication sont la propriété des musées français ; je me suis donc intéressé en premier à la politique d’accès à l’image en France.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p align="center"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Georgia; color: #4f81bd;">1.</span></strong><strong><span style="font-family: Georgia; color: #4f81bd;"> POLITIQUE DES MUSÉES FRANÇAIS</span></strong></span></p><p><span style="font-family: Georgia;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Depuis l’arrivée récente d’internet, les possibilités de numérisation ont affecté profondément l’économie concernant l’accès aux biens culturels. La presse, l’industrie musicale, et les musées ont dû s’adapter à ces nouvelles pratiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> En ce qui concerne les œuvres détenues par les musées français, celles dont l’auteur est décédé depuis plus de 70 ans tombent légalement dans le domaine public. Le nombre d’années peut varier suivant les pays. De ce fait, tout le monde devrait pouvoir librement télécharger les images dont l’usage est ainsi devenu accessible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> En France, une certaine frilosité s’est installée en la matière, modifiant le cadre légal. Le droit d’auteur protégeant les artistes peut aussi être revendiqué par les photographes reproduisant les œuvres, ce qui a entrainé des débats juridiques incessants. La jurisprudence considère que les photos d’œuvres d’art ne peuvent être considérées comme un acte de création « original », ce qui paraît évident à mes yeux puisqu’il s’agit de simples reproductions. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Un flou juridique s’est donc installé permettant ainsi aux musées de vendre les images qui sont destinées à un usage commercial. D’où un frein à la libre circulation numérique des œuvres d’art. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> La France a la chance de posséder le plus grand musée du monde : le Louvre, ainsi que de nombreux musées de haut niveau sur tout son territoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Depuis 1946, l’Agence photo de la Réunion des Musées nationaux et du Grand Palais (établissement public industriel et commercial sous la tutelle du ministère de la Culture) est officiellement en charge de la valorisation et la diffusion des collections conservées dans les musées nationaux français. Je donne, ci-dessous, un résumé de quelques informations que l’on peut trouver sur le site de l’agence photo de la RMN :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">"La mission de l’agence photo de la RMN est d’assurer la préservation de l’image des oeuvres pour les générations futures, fournir le matériel photographique nécessaire aux besoins iconographiques des conservations et proposer ces images à tous les publics, particuliers, scientifiques ou professionnels.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Le site Internet <a href="https://www.photo.rmn.fr/C.aspx?VP3=CMS3&VF=Home">photo.rmn.fr</a> offre, en français et en anglais, un accès libre, gratuit et complet (images et notices) à l’exhaustivité des fonds diffusés.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Près de 800.000 images photographiques d'oeuvres d'art conservées dans les musées nationaux et régionaux français, comme les musées du <strong>Louvre</strong>, d'<strong>Orsay</strong>, le <strong>Centre Pompidou</strong>, le <strong>musée Condé de Chantilly</strong> ou le <strong>Palais des Beaux-Arts de Lille</strong>, sont accessibles en ligne.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">A partir du fonds de l’agence photographique, la Rmn-Grand Palais lance le site <a href="https://art.rmngp.fr/fr">Images d’art</a>.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Il est le compagnon idéal de ceux qui souhaitent faire de nos images un usage privé ou pédagogique, et intègre notamment une fonction de téléchargement des images.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Il est relié à photo.rmn.fr de manière que, toute image vue sur Images d’Art peut être achetée sur photo.rmn.fr.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Il devient ainsi une interface alternative à votre site professionnel photo.rmn.fr, qui continue bien entendu de vous accompagner dans votre recherche et vos achats."</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #4d4d4d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Georgia;">L’on peut donc constater que l’accès libre et gratuit pour les images d’oeuvres des musées français tombées dans le domaine public ne concerne que l’usage privé ou pédagogique. L’utilisation pour un usage commercial reste payante. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Georgia;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je vais prendre un exemple précis que je connais bien pour illustrer mon ressenti. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Une de mes anciennes nouvelles décrit Vincent Van Gogh peignant le tableau « <em>L’Eglise d’Auvers </em>». Si je souhaitais publier ce récit pour un usage commercial, l’image numérique de ce tableau, qui appartient au musée d’Orsay, ne pourrait être obtenue qu’en l’achetant. Seule une image utilisée dans un but privé ou pédagogique peut être obtenue gratuitement sur le site de la RMN, mais seulement en basse résolution.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Georgia;"> Vincent Van Gogh ne vendit qu’un tableau dans sa courte vie. Il réclamait sans cesse à son frère Théo, marchand d'art, des gravures de tableaux pour s’informer sur l’art des autres peintres et s’en inspirer. Aujourd’hui, 128 ans après sa mort, je suis persuadé qu’il aurait souhaité un libre accès à l’image de son « <em>Eglise d’Auvers </em>» afin de permettre à tous les milieux sociaux de s’ouvrir à l’art, que ce soit pour une utilisation pédagogique ou commerciale. Cet homme cultivé, disait </span><span style="font-family: Georgia;">« Il y a du bon de travailler pour les gens qui ne savent pas ce que c'est qu'un tableau », ce qui permet d’entrevoir </span><span style="font-family: Georgia;">sa conception d’un droit universel à la culture.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le musée d’Orsay que j’ai interrogé pour l’obtention d’images, en leur faisant savoir que les éventuels bénéfices tirés d’une publication commerciale seraient reversés à une association à but social, m’a fait savoir qu’il fallait passer par l’agence photo de la RMN avec laquelle le musée travaille comme je l’ai indiqué précédemment, donc payer. Néanmoins, il me souhaitait gentiment de trouver ailleurs des images libres de droit à reproduire…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> J’ai donc parfaitement compris que les belles images des tableaux des musées français que l’on trouve facilement en haute résolution sur le site Wikimédia, et indiquées sur ce site comme étant dans le domaine public et donc utilisables, ne pouvaient être téléchargées librement à des fins commerciales dans notre pays.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Je ne me suis pas découragé et ai décidé d’aller voir comment cela se passait ailleurs, dans les musées à l'étranger.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: Georgia; color: #4f81bd;">2. POLITIQUE DES MUSÉES À L'ÉTRANGER</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> La plupart des musées mondiaux, comme je le signale au début de cet article, et dans la même logique que les musées français, mentionnent le plus souvent sur leur site :<strong> l’utilisation commerciale des images n’est pas permise.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Georgia;"> Néanmoins, j’ai été heureux de constater que, dans notre monde interactif dans lequel les images circulent facilement, quelques musées, et non des moindres, ont depuis quelques années, <strong>intelligemment,</strong> fait machine arrière et proposent une politique d’accès totalement libre et gratuite </span><span style="font-family: Georgia;">pour les images numériques d'œuvres d'art du domaine public. Attachés à leur rôle « d’éducateur public », le téléchargement en haute définition est le plus courant</span><span style="font-family: Georgia;">.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> Des musées finlandais, hollandais et, surtout, américains pratiquent cette politique. Trois d’entre eux, qui figurent dans le classement des plus grands musées d’art dans le monde, m’ont particulièrement séduit :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> - le Rijksmuseum à Amsterdam </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> - le Metropolitan Museum of Art à New York</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> - la National Gallery of Art à Washington</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt;"> Je donne quelques détails sur la politique d’accès libre de ces musées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt;"><strong>RIJKSMUSEUM</strong> <em>(Amsterdam)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><em> </em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: Georgia;">Voir le site du musée : </span></em></span><a href="http://www.rijksmuseum.nl"><span style="font-family: Georgia;">www.rijksmuseum.nl</span></a></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;"> </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">"Nous sommes une institution publique, donc les oeuvres et les objets que nous possédons, d'une certaine manière, appartiennent à tout le monde”. </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;"> </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Georgia;"> Cette phrase </span><span style="font-family: Georgia;">de </span><span style="font-family: Georgia;">Tacco Dibbits, directeur des collections du Rijksmuseum, devrait avoir de l'importance pour les internautes passionnés d'art.</span></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><em><span style="font-family: Georgia;"> </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>THE MET </strong><em>(New York</em>)</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: Georgia;">Voir le site du musée : </span></em></span><a href="http://www.metmuseum.org"><span style="font-family: Georgia; background: white;">www.metmuseum.org</span></a></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; color: #1a1a1a; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">"POLITIQUE D’ACCÈS LIBRE</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #1a1a1a;"> </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Le 7 février 2017, le Metropolitan Museum of Art a mis en place une nouvelle politique appelée Open Access, qui rend les images d'œuvres d'art largement accessibles au public et librement disponibles, sans frais.</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Il rend également disponibles les données de l'intégralité de la collection en ligne, qu'il s'agisse d'œuvres relevant du domaine public, de droits d'auteur ou d'autres restrictions, telles que le titre, l'artiste, la date, le support et les dimensions. Ces données sont disponibles pour tous.</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Vous êtes invités à utiliser des images d'œuvres d'art de la collection Met que le Musée croit être du domaine public, ou celles auxquelles le Musée renonce à tout droit d'auteur, à toutes fins, y compris l'utilisation commerciale et non commerciale, gratuite et sans avoir besoin de la permission du Musée.</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: Georgia; color: #943634;">Pour identifier ces images, recherchez l'icône CC0 directement sous l'image."</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: Georgia; color: #1a1a1a;"> </span></strong></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif;"><strong>NATIONAL GALLERY OF ART </strong><em>(Washington)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: Georgia;">Voir le site du musée : </span></em></span><a href="http://www.nga.gov"><span style="font-family: Times; background: white;">www.nga.gov</span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Times;">&nbs
MaJ
http://maj-couleur.hautetfort.com/about.html
Exposition de pastel au Louvre
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2018-06-21:6061315
2018-06-21T14:56:56+02:00
2018-06-21T14:56:56+02:00
Pour cette dernière séance avant les vacances d'été nous avons...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3683771260.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5832287" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/336440296.jpg" alt="John Russel pastel Mary Hall.jpg" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt;">Pour cette dernière séance avant les vacances d'été nous avons découvert l'exposition des pastels du Louvre. Essentiellement des portrait XVIIe et XVIIIe siècle.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Cette exposition nous présente 120 pastels. Deux on retenu mon regard car ils ne sont pas terminés, il nous donne un petit aperçu de la technique utilisée. Par exemple, on peu voir également le travail de superposition des couleurs pour obtenir la bonne nuance. <br /></span></p><p> Sur ce portrait de Mme Boze par son marie Mr Joseph Boze, nous voyons bien la différence entre le bras gauche et le bras droit.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1410529381.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5832297" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3996018726.jpg" alt="louvre,exposition pastel,dessiner au louvre,cours de dessin paris,cours de dessin au louvre,pastel" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3039520799.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5832298" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/4263335938.JPG" alt="louvre,exposition pastel,dessiner au louvre,cours de dessin paris,cours de dessin au louvre,pastel" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/781067376.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5832299" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/893488039.JPG" alt="louvre,exposition pastel,dessiner au louvre,cours de dessin paris,cours de dessin au louvre,pastel" /></a></p><p style="text-align: center;">Pastel réalisé par Ducreux Portrait inachevé. Ce pastel nous montre bien la vitalité du geste lors de la mise en place du sujet.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/1908911778.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5832301" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/236623382.jpg" alt="louvre,exposition pastel,dessiner au louvre,cours de dessin paris,cours de dessin au louvre,pastel" /></a></p><p style="text-align: center;">J'ai beaucoup aimé le travail de hachures pour le rendu du tissus sur le pastel de Quentin Latour représentant la reine Marie Leizczynska. </p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3721841328.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5832316" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1764229900.jpg" alt="louvre,exposition pastel,dessiner au louvre,cours de dessin paris,cours de dessin au louvre,pastel" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1022319306.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5832317" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2031825704.JPG" alt="louvre,exposition pastel,dessiner au louvre,cours de dessin paris,cours de dessin au louvre,pastel" /></a></p><p style="text-align: center;">Suite des photos dans l'abum</p><p style="text-align: left;">Texte tiré du site du <a href="https://www.louvre.fr/expositions/en-societepastels-du-louvre-des-17e-et-18e-siecles">Louvre.</a></p><div class="col-infos"> </div><div id="wysiwyg" class="col-desc"><p>Avec le château de Versailles, le musée du Louvre a la chance de conserver la collection de référence nationale de pastels européens des 17e et 18e siècles. Pour l’essentiel peintes au siècle d’or du pastel (18e siècle), ces oeuvres, d’une extrême fragilité puisque créées à l’aide d’une poudre colorée que l’on a souvent comparée à celle couvrant les ailes de papillon, permettent de mesurer tout le génie des artistes qui les ont exécutées.</p><p>Représentés par d’exceptionnels ensembles, Maurice Quentin de La Tour, Jean-Baptiste Perronneau et Jean-Baptiste Siméon Chardin s’imposent aujourd’hui parmi les artistes les plus renommés. Il convient de leur adjoindre Jean-Marc Nattier, François Boucher, Louis Vigée, Adelaïde Labille-Guiard, Marie-Suzanne Giroust, Joseph Boze ou bien encore Élisabeth-Louise Vigée Le Brun qui, tous, sont illustrés par des oeuvres importantes dans la collection. Leurs créations ont été exécutées non pas comme des études préparatoires rehaussées de pastel, mais comme des oeuvres en elles-mêmes.</p><p>Grâce au mécénat des American Friends of the Louvre, en particulier celui de Joan et Mike Kahn, la collection réunissant plus de 150 oeuvres a été systématiquement restaurée et remontée afin d’être protégée de la poussière. Ce chantier a permis d’étudier à nouveau la collection et de livrer le fruit de cette recherche dans un inventaire raisonné dont la publication en français et en anglais sera rendue possible grâce au mécénat du Joan Kahn Family Trust.</p><p>L’exposition invite à revoir certains chefs-d’oeuvre comme le <em>Portrait de la marquise de Pompadour</em> par Maurice Quentin de La Tour (la restauration de cette oeuvre a bénéficié du mécénat de Canson®), ainsi que de nouvelles acquisitions, à l’exemple de l’effigie de l’acteur Lekain par Simon Bernard Lenoir. Elle donne aussi l’occasion de comparer ces créations françaises à celles d’autres maîtres étrangers, comme Rosalba Carriera à Venise, Jean-Étienne Liotard à Genève ou John Russell à Londres.</p><p><strong>Commissaire(s) : </strong></p><p>Xavier Salmon, musée du Louvre.</p><p> </p><p><a href="https://www.editions-hazan.fr/livre/pastels-du-louvre-des-xviie-et-xviiie-siecles-9782754114547">Pour le catalogue raisonné des pastel du Louvre par Xavier Salmon Chez Hazan</a></p><p> </p></div>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Eugène DELACROIX écrivain
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-06-17:6059937
2018-06-17T09:14:00+02:00
2018-06-17T09:14:00+02:00
Journal – 4.2 Année 1824, Scio : L’oeuvre ...
<p> </p><p align="center"><span style="font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman'; color: #1f497d;">Journal</span> <span style="font-family: 'Times New Roman'; color: #1f497d;">– 4.2 Année 1824, Scio : L’oeuvre</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5830187" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/4124314786.jpg" alt="peinture, delacroix, louvre, romantisme" width="552" height="649" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #3366ff;">Eugène Delacroix – Scènes des massacres de Scio, 1824, musée du Louvre, Paris</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Eugène Delacroix a vraiment beaucoup de chance… </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;">Pour son premier envoi au Salon en 1822, son tableau « Dante et Virgile aux Enfers » avait été acheté par l’Etat français, ce qui lui avait permis d’entrer dans le tout nouveau musée des artistes vivants au Luxembourg. Malgré le scandale annoncé de sa nouvelle toile « Scènes des massacres de Scio », le comte de Forbin, directeur des Musées royaux, une nouvelle fois, fait acheter le grand tableau, non pas à l’issue du Salon, mais au début de celui-ci.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Comme prévu, dès l’ouverture du Salon, la polémique enfle et les critiques sont <img id="media-5830190" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/3302778066.jpg" alt="peinture,delacroix,louvre,romantisme" width="311" height="468" />particulièrement violentes. Rien n’est épargné à l’artiste : « massacre de la peinture » ; « il agglomère de la couleur, il peint avec une brosse » ; « peintre barbare dont l’imagination déréglée n’enfante que des blessures hideuses, des contorsions, des agonies, et craint toujours de ne point verser assez de sang ». Ceux qui ne comprennent pas, assimilent le tableau, comme Stendhal et Thiers, à une scène de peste. La confrontation brutale des spectateurs avec des corps étalés au premier plan, dans le tiers inférieur de la toile, alors que le grand paysage derrière occupe les deux tiers de la composition, surprend : « on ne trouve ici qu’un assemblage confus de figures, ou plutôt de demies figures, car aucune n’offre un développement complet ».</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Peu de spectateurs dans le Salon ont compris la méthode de travail du jeune artiste. Il s’en explique dans son journal du 7 mai alors que son tableau prend forme.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt;"><strong>Paris, 7 mai 1824 </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">(<span style="color: #000000;">…)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white;">Mais quand une chose t’ennuiera, ne la fais pas. Ne cours pas après une vaine perfection. Il est certains défauts pour le vulgaire qui donnent souvent la vie. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Mon tableau acquiert une torsion, un mouvement énergique qu’il faut absolument y compléter. Il y faut ce bon noir, cette heureuse saleté, et de ces membres comme je sais, et comme peu les cherchent. Le mulâtre fera bien.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #222222;"><span style="color: #000000;">Il faut remplir ; si c’est moins naturel, ce sera plus fécond et plus beau. Que tout cela se tienne ! O sourire d’un mourant ! Coup d’œil maternel ! étreintes du désespoir, domaine précieux de la peinture ! Silencieuse puissance qui ne parle qu’aux yeux, et qui gagne et s’empare de toutes les facultés de l’âme ! Voilà l’esprit, voilà la vraie beauté qui te convient, belle peinture, si insultée, si méconnue, livrée aux bêtes qui t’exploitent. Mais il est des cœurs qui t’accueilleront encore religieusement ; de ces âmes que les phrases ne satisfont point, pas plus que les inventions et les idées ingénieuses. Tu n’as qu’à paraître avec ta mâle et simple rudesse, tu plairas d’un plaisir pur et absolu. Plus de donquichotteries</span> </span><em><span style="color: green;">(petit tableau qu’il vient de terminer)</span></em><span style="color: #000000;"> indignes de toi ! Avouons que j’y ai travaillé avec la passion. Je n’aime point la peinture raisonnable ; il faut, je le vois, que mon esprit brouillon s’agite, défasse, essaye de cent manières, avant d’arriver au but dont le besoin me travaille dans chaque chose. Il y a un vieux levain, un fond tout noir à contenter. Si je ne me suis pas agité comme un serpent dans la main d’une pythonisse, je suis froid ; il faut le reconnaître et s’y soumettre, et c’est un grand bonheur. Tout ce que j’ai fait de bien a été fait ainsi.</span></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Recueille-toi profondément devant ta peinture et ne pense qu’au Dante. C’est ceci que j’ai toujours senti en moi !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #222222;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Delacroix s’attache moins à la forme, à la structure des objets ou des corps offerts à son regard qu’à leur surface, leur couleur.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> La couleur des corps a été obtenue par de longues séances d’observation de nus qu’il a fait poser dans différentes études. La diversité des couleurs de peau, l’idée du « sang mêlé », n’a plus rien à voir avec l’idéal des puretés néoclassiques influencées par la statuaire gréco-romaine.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5830192" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2687946608.jpeg" alt="peinture,delacroix,romantisme" width="447" height="564" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #3366ff;">Eugène Delacroix – Aspasie la mauresque, 1824, musée Fabre, Montpellier</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> En exposant sa toile, Delacroix a rédigé une notice : « Scènes des massacres de Scio. Familles grecques attendant la mort ou l’esclavage (voir les relations diverses et les journaux du temps ». Il laisse au spectateur le soin de se laisser gagner par la sensation produite par une facture volontairement chaotique provenant, en partie, de la façon dont l’artiste a conçu son tableau essentiellement à partir du modèle. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> L’artiste a peint, non des héros antiques, mais des hommes, des femmes et des enfants de son temps. Il peint un peuple luttant pour sa liberté et non une scène de peste comme beaucoup l’ont interprété. Le mur de personnages prostrés au bas de la toile devant ce grand paysage ne peut espérer aucun secours : ils attendent la mort ou l’esclavage qui leur est promis. La dramaturgie du tableau doit faire comprendre qu’ils appellent à l’aide : celle du spectateur. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Quel spectacle nous offre l’artiste ? : celui d’un désenchantement, d’une impuissance<img id="media-5830195" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/765530587.jpg" alt="peinture,delacroix,louvre,romantisme" width="292" height="440" /> que la figure christique de l’homme mort au centre de la composition semble personnifier.</span></em></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> A l’issue du Salon, peu de personnes avaient compris le tableau de Delacroix. Le peintre belge François-Joseph Navez, élève du très classique David, donne une critique peu aimable, mais intéressante, à laquelle Delacroix sera sensible :</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> « Le massacre de Scio n’est qu’une intention, cela n’est ni dessiné, ni peint, <strong>mais il est impossible de donner une idée plus juste du malheur…</strong> »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Deux années plus tard, en 1826, Delacroix ne quittera pas la Grèce et peindra une nouvelle toile qui, cette fois, sera d’apparence « beaucoup plus raisonnable ».</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em><span style="color: #c0504d;"><span style="font-size: 14pt;"> En 1823, alors que la Grèce est en révolution contre l’empire Ottoman, le poète anglais Lord Byron s’engage par les armes, dépense beaucoup d’argent pour porter secours aux insurgés. A cette époque le poète est une star, certainement l’écrivain le plus célèbre en Europe. Il meurt d’une fièvre dans la ville de Missolonghi en 1824 à 36 ans. Dans son sillage, toute une jeunesse romantique, enflammée par ses écrits, avide de gloire, ne pense plus qu’à se battre pour l’indépendance du peuple grec. Victor Hugo écrit « Frères, Missolonghi fumante nous réclame » dans un poème des « Orientales ».</span> </span></em></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5830198" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/2970842822.jpg" alt="peinture" width="596" height="423" /></p><p align="center"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #3366ff;">Théodoros Vryzakis – Lord Byron à Missolonghi, 1826, Galerie Nationale, Athènes</span></em></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Deux après ses « Scènes des massacres de Scio » Delacroix décide audacieusement de peindre une allégorie : « La Grèce sur les ruines de Missolonghi ». Dans son esprit il s’agit d’une réflexion sur le sens de l’histoire. Les habitants de cette ville, où meurt Byron, avaient résisté pendant un an aux troupes ottomanes. La famine et la maladie les décimèrent, mais ils préférèrent se faire exploser plutôt que se livrer. Les survivants furent massacrés ou déportés.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5830199" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/4101045104.jpg" alt="peinture,écriture,delacroix,romantisme" width="468" height="705" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #3366ff;">Eugène Delacroix – La Grèce sur les ruines de Missolonghi, 1826, musée des Beaux-Arts, Bordeaux</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #c0504d;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Une Pietà… Debout sur un bloc de pierre ensanglanté, l’attitude de la femme, isolée, représente à elle seule tous les malheurs de la ville détruite et de la Grèce. Le combat est terminé : un soldat d’une division égyptienne de l’armée turc paraît à l’arrière plan, peu belliqueux. Effigie statique, poitrine découverte et les bras écartés, elle semble résignée à offrir son corps en martyr.</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Quelques années plus tard, dans sa « Liberté guidant le peuple », le peintre reprendra ce modèle de femme avec la poitrine dénudée menant le peuple sur les barricades parisiennes lors de la révolution de 1830. </span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: purple;"> Ce premier journal de jeunesse de Delacroix se termine en cette fin de l’année 1824 avec l’exposition au Salon de « Scènes des massacres de Scio ». Il ne sera repris qu’en 1847. Cela n’empêchera pas l’artiste de noter sur des carnets ses pensées, réflexions, ou des extraits de lectures, qui lui serviront pour le journal de la maturité.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Eugène DELACROIX écrivain
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-06-08:6057754
2018-06-08T09:46:00+02:00
2018-06-08T09:46:00+02:00
Journal – 4.1 Année 1824, Scio : genèse de la toile...
<p> </p><p align="center"><span style="font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman'; color: #1f497d;">Journal</span> <span style="font-family: 'Times New Roman'; color: #1f497d;">– 4.1 Année 1824, Scio : genèse de la toile</span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5826318" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1691916691.jpg" alt="peinture,delacroix,louvre,scio" width="487" height="732" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Au printemps 1822, les troupes ottomanes massacrent une partie des habitants de l’île de Scio et vendent des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sur les marchés aux esclaves des villes de l’Empire. Cela suscite une vague d’indignation en Occident. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Après son premier succès obtenu au Salon de 1822 avec "Dante et Virgile aux Enfers », Eugène Delacroix avait déjà projeté de peindre ce sujet d’actualité. La situation est favorable : le conflit qui dure depuis trois ans est dans tous les esprits. L’exemple du poète Byron qui meurt en Grèce en portant secours aux insurgés enflamme la jeunesse grâce aux écrits de l’écrivain.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> En mai 1823 il décide d’exposer au Salon suivant dont l’ouverture est attendue pour août 1824 : « Je me suis décidé à faire pour le Salon des scènes des massacres de Scio », écrit l’artiste dans son journal. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><em style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: #c0504d;"> Le 12 janvier 1824, il note : « C’est donc aujourd’hui que je commence mon tableau. »</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #222222;"> </span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt;"><strong>Paris, 25 janvier 1824</strong></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #222222;">(…)</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Delacroix se plaint souvent dans son journal d’un manque de mémoire.</span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">En revenant avec Édouard, j’ai eu plus d’idées que dans toute la journée. Ceux qui en ont vous en font naître ; mais ma mémoire s’enfuit tellement de jour en jour que je ne suis plus le maître de rien, ni du passé que j’oublie, ni à peine du présent, ou bien je suis presque toujours tellement occupé d’une chose, que je perds de vue, ou je crains de perdre ce que je devrais faire, ni même de l’avenir, puisque je ne suis jamais assuré de n’avoir pas d’avance disposé de mon temps. Je désire prendre sur moi d’apprendre beaucoup par cœur, pour rappeler quelque chose de ma mémoire. Un homme sans mémoire ne sait sur quoi compter ; tout le trahit. Beaucoup de choses que j’aurais voulu me rappeler de notre conversation, en revenant, m’ont échappé…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>Paris, 27 janvier 1824</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Alors qu’il vient à peine de commencer sa grande toile des « Massacres », l’artiste à la douleur d’apprendre la mort de Géricault, celui dont le style en peinture lui ressemblait le plus. Il s’était d’ailleurs inspiré de la monumentalité de son « Radeau de la Méduse » pour la préparation de sa toile pour le Salon. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Après le départ de son ami, Delacroix va devenir la tête de proue du romantisme.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">J’ai reçu ce matin à mon atelier la lettre qui m’annonce la mort de mon pauvre Géricault ; je ne peux m’accoutumer à cette idée. Malgré la certitude que chacun devait avoir de le perdre bientôt, il me semblait qu’en écartant cette idée, c’était presque conjurer la mort. Elle n’a pas oublié sa proie, et demain la terre cachera le peu qui est resté de lui… Quelle destinée différente semblait promettre tant de force de corps, tant de feu et d’imagination ? Quoiqu’il ne fût pas précisément mon ami, ce malheur me perce le cœur ; il m’a fait fuir mon travail et effacer tout ce que j’avais fait.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(…) Pauvre Géricault, je penserai bien souvent à toi ! Je me figure que ton âme viendra quelquefois voltiger autour de mon travail… Adieu, pauvre jeune homme !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> L’exécution de l’immense toile « Scènes des massacres de Scio », longue et laborieuse, occupe l’artiste tout le printemps et début d’été 1824. Pour des raisons pécuniaires, en travaillant pour le Salon, il peint plusieurs dizaines de petits tableaux destinés à des commanditaires privés. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Certaines toiles sont licencieuses, montrant ses penchants pour des sujets littéraires faisant intervenir l’acte de regarder.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5825946" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/3052707435.jpg" alt="peinture,delacroix," width="460" height="605" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #3366ff;">Eugène Delacroix – Louis d’Orléans montrant sa maîtresse, 1825, musée Thyssen-Bornemisza, Madrid</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #c0504d;"> <span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">« Louis d’Orléans montrant sa maîtresse » repose sur un épisode des « Vies des dames galantes » de Brantôme publié en 1666 et réédité en 1822. Louis 1<sup>er</sup> duc d’Orléans (1372-1407) avait pris pour maîtresse la femme de l’un de ses vassaux. Lorsque celui-ci entre dans la chambre à coucher du duc, ce dernier lève la jupe de la femme pour masquer son visage mais il révèle ainsi sa nudité. Le mari qui ne reconnaît sa femme ni au-dessus ni en dessous est donc doublement cocu.</span></span></em></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5825947" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/2178743943.jpg" alt="peinture,delacroix," width="611" height="344" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #3366ff;">Eugène Delacroix – Femme nue couchée et son valet, ou odalisque, 1826, collection particulière</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman'; color: #c0504d;"> <span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">« Femme nue couchée et son valet » est probablement inspiré elle aussi d’une scène de Brantôme. Une femme représentée endormie dans un lit à baldaquin est montrée nue pour le plaisir du spectateur, alors que son valet est entré dans l’obscurité de la pièce. </span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Comme on pouvait le remarquer dans son « Dante », Delacroix ne compose pas <img id="media-5825949" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/3784046795.jpg" alt="peinture, delacroix,louvre,scio" width="331" height="418" />« Scio » en se basant sur une composition classique conforme aux principes de l’art. L’artiste conçoit son tableau à partir du modèle. Les personnages semblent juxtaposés, très différenciés par leur morphologie, couleur de peau, âge. La présence incarnée dans des corps fait l’histoire.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Ce sont les modèles vivants qui inspirent l’artiste et élaborent l’œuvre. Le peintre croit en un pont mystérieux entre l’âme des personnages et celle du spectateur.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Dans les mœurs de l’époque, les modèles utilisés par les peintres avaient bien souvent des relations avec les artistes. Et Delacroix ne s’en privait pas, il avait besoin de posséder ses modèles pour les peindre</span></em><span style="color: #c0504d;">. <em>Dans de nombreuses lettres de jeunesse nous retrouvons l’ardeur du travail associé à l’expression du désir sexuel. </em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Au moment de l’exécution de son grand tableau « Scènes des massacres de Scio », l’on constate, dans les écrits de son journal, que Delacroix manifeste un sentiment très étroit entre la relation érotique et la création artistique, les deux étant indissociables à l’expression de la création. Le rôle assigné au modèle dépasse largement le fragment de réalité à coucher sur la toile.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Je publie, ci-dessous, plusieurs passages du journal qui démontrent ce comportement de l’artiste au travail.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>Paris, 24 janvier 1824</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; background: white; font-family: georgia, palatino, serif;">Aujourd’hui je me suis remis à mon tableau ; dimanche dernier 18, j’ai cessé d’y travailler. J’avais commencé le lundi précédent quelques croquis seulement, ou plutôt le <em>mardi 13</em> ; j’ai dessiné et fait aujourd’hui la tête, la poitrine de la femme morte qui est sur le devant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; background: white; font-family: georgia, palatino, serif;">Encore ai-je fait <em>la mia chiavatura dinanzi colla mia carina Emilia. </em>Ce qui n’a point ralenti mon ardeur. Il faut être jeune pour faire tout cela. À l’exception de la main et des cheveux, tout est fait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><br /><img id="media-5825951" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/2282433633.jpg" alt="peinture,delacroix,louvre,scio" width="498" height="386" /></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Le mot italien Chiavatura désigne, selon Delacroix, un rapport sexuel. Cette allusion sexuelle intervient au moment de la description de son travail. L’artiste, qui vient de débuter son tableau le 12 janvier, est en pleine fièvre intellectuelle liée à la difficulté de la création artistique. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>Paris, 26 janvier 1824</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> L’artiste retrouve Emilie, le modèle du 24 janvier.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">J’ai donné à Emilie Robert, pour trois séances de mon tableau, 12 francs.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">J’ai oublié de noter que j’avais envie de faire par la suite une sorte de mémoire sur la peinture, où je pourrais traiter des différences des arts entre eux ; comme, par exemple… que, dans la musique, la forme emporte le fond ; dans la peinture, au contraire, on pardonne aux choses qui tiennent au temps, en faveur des beautés du génie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Dufresne est venu me voir à mon atelier. — <em>Ho fatto una chiavata graziosissima</em>. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Je retrouve justement dans Mme de Staël le développement de mon idée sur la peinture. Cet art, ainsi que la musique, <em>sont au-dessus de la pensée</em> ; de là leur avantage sur la littérature, par le vague.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> On peut observer qu’il ajoute, après la visite de Dufresne, à nouveau, des mots italiens indiquant une relation sexuelle, en repensant à Emilie.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>Paris, 3 mars 1824</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Emilie est venue un instant et j’en ai profité ; cela m’a un peu remis <span style="color: #008000;"><em>(il était malade)</em></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Remets-toi vigoureusement à ton tableau. Pense au Dante. Relis-le. Continuellement secoue-toi pour revenir aux grandes idées. Quel fruit tirerai-je de ma presque solitude, si je n’ai que des idées vulgaires.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> <span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;">Il revoie un modèle le 8 mars : « Fait la tête et le torse de la jeune fille attachée au <img id="media-5825952" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1153926909.jpg" alt="peinture,delacroix,louvre,scio" width="247" height="508" />cheval. Dolce chiavatura. »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>Paris, 18 avril 1824</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; background: white; font-family: georgia, palatino, serif;">À l’atelier à neuf heures. Laure venue. Avancé le portrait. C’est une chose singulière que l’ayant désirée tout le temps de la séance, au moment de son départ, assez précipité à la vérité, ce n’était plus tout à fait de même ; il m’eût fallu le temps de me reconnaître.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Son désir s’était évanoui à la fin de la séance.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: green;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>Paris, 20 avril 1824</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> (…)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; background: white;">La fille est venue ce matin poser. Hélène a dormi ou fait semblant. Je ne sais pourquoi je me crus bêtement obligé de faire mine d’adorateur pendant ce temps, mais la nature n’y était point. Je me suis rejeté sur un mal de tête, au moment de son départ et quand il n’était plus temps… Le vent avait changé.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Cette Hélène endormie pourrait être une « Femme nue allongée vue de dos », ci-dessous, peinte à cette époque.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p sty
MaJ
http://maj-couleur.hautetfort.com/about.html
Louvre sculpture française.
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2018-05-19:6045172
2018-05-19T10:58:06+02:00
2018-05-19T10:58:06+02:00
Nous sommes dans la sculpture française du moyen-âge. C'est un art qui...
<p><img id="media-5803279" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1024489150.JPG" alt="Louvre 18 avril 2018 Maud 7.JPG" /></p><p><span style="font-size: 12pt;">Nous sommes dans la sculpture française du moyen-âge. C'est un art qui nous donne à voir merveilleusement la vie et la pensée de l'époque. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Afin de découvrir cet art nous avons travaillé sur le lien entre le support et son sujet, comment le sujet s'inscrit dans la forme donné et renforce le rôle de la pierre. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Souvent les sculptures racontent une histoire, cela va guider notre choix de sujet pour nos dessins. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2966731497.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5803284" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1572864864.JPG" alt="sculpture française, sculpture du moyen-âge, art roman, Louvre, dessiner au Louvre, " /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1901749545.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5803285" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1621109456.JPG" alt="sculpture française, sculpture du moyen-âge, art roman, Louvre, dessiner au Louvre, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2409502419.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5817146" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2483026923.JPG" alt="sculpture française,sculpture du moyen-âge,art roman,louvre,dessiner au louvre" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">Suite des photos dans <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/sculpture-francaise/">l'album sculpture francaise</a>.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Eugène DELACROIX écrivain
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2018-05-14:6051158
2018-05-14T08:45:00+02:00
2018-05-14T08:45:00+02:00
Journal – 1. Préambule : un adolescent romantique ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: Times; color: #1f497d;">Journal – 1. Préambule : un adolescent romantique</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5814082" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/2530481484.jpg" alt="peinture, delacroix, journal, louvre" width="490" height="592" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 12pt;">Eugène Delacroix - Autoportrait (l’artiste à 17 ans), 1816, Musée des Beaux-Arts, Rouen</span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="color: #c0504d;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> L’exposition Delacroix qui se déroule actuellement au Louvre est la première depuis celle du centenaire de la mort de l’artiste en 1963. Le 23 juillet prochain, elle continuera sa route vers The Metropolitan Museum of Art à New York.</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Les peintres qui, en plus de leur activité picturale, écrivaient sont peu nombreux. Parmi les principaux : les lettres de Vincent Van Gogh et de Gustave Courbet, les carnets de Léonard de Vinci, la poésie de Michel-Ange, les discours de Joshua Reynolds, et quelques autres. Le journal d’Eugène Delacroix peut-être considéré comme un des écrits les plus importants avec la correspondance de Vincent Van Gogh. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Eugène Delacroix a 24 ans lorsqu’il entreprend d’écrire un journal. Il le tiendra assidument durant deux ans de septembre 1822 à octobre 1824, puis cessera brusquement. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Il ne le reprendra que 23 années plus tard, sans interruption du 1<sup>er</sup> janvier 1847 jusqu’à sa mort en 1863. En mars 1854, il note : « Il me semble que ces brimborions, écrits à la volée, sont tout ce qui reste de ma vie, à mesure qu’elle s’écoule. Mon défaut de mémoire me les rend nécessaires. »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> A l’occasion de cette exposition du Louvre, j’ai repris à nouveau la lecture du journal de Delacroix. Ce journal nous fait pénétrer dans son intimité, décrit ses peintures, ses activités quotidiennes, consigne des idées critiques, philosophiques, des impressions et confidences, promenades, visites, voyages. <span style="background: white;">Tout au long de cette lecture, nous ressentons dans l’homme un caractère de grande qualité, une intelligence, qui font de son journal un véritable morceau littéraire.</span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Comme je l’avais déjà fait pour les correspondances de Vincent Van Gogh et Gustave Courbet, j’ai l’intention de publier des extraits choisis de ce journal montrés dans l’ordre chronologique des écrits. J’y insérerai des tableaux de l’artiste dont il parle dans ses écrits et qui, pour la plupart, figurent dans l’exposition du Louvre. Je souhaite que ces extraits du journal permettent d’appréhender la personnalité d’Eugène Delacroix et ainsi de mieux comprendre et apprécier sa peinture. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Issu d’une prestigieuse lignée, très tôt, Eugène Delacroix aspire à la gloire. En 1815, il confie à son ami Achille Piron : « Prie le ciel pour que je sois un grand homme ». Il lui écrit : « J’ai des projets, je voudrais faire quelque chose, mais rien ne se présente encore avec assez de clarté. C’est un capharnaüm ».</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> Je réserve pour un prochain article les premiers mots écrits sur son journal par le peintre le 3 septembre 1822, à 24 ans. En préambule au journal, je propose à nouveau aujourd’hui deux superbes lettres écrites très jeune par l’artiste.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;"> 17 ans… Encore un gamin… Un adolescent romantique ? Deux jours de suite, les 20 et 21 août 1815, il écrit au même Achille Piron. La passion amoureuse anime le futur emblème du romantisme dont la qualité littéraire est déjà très présente.</span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>Lettre à son ami Achille Piron, le 20 août 1815</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Que de choses j’aurais à te dire, mon bon ami, si je n’avais pas perdu la tête, mais malheureusement voilà mes anciennes folies qui me reprennent et tu n’as pas de peine à deviner pourquoi. Quel moment que celui où on revoit après des siècles, un objet qu’on croyait avoir aimé et qui était presque entièrement effacé du cœur… Au milieu de tout cela je tombe de mon haut quand je songe à l’empire que j’ai eu sur moi-même hier dans cet instant délicieux et terrible qui m’a réuni pour quelques minutes à celle que j’avais eu l’indignité d’oublier. Il m’arrive souvent qu’une sensation morale, de quelque nature qu’elle soit, ne me frappe guère que par contrecoup, et lorsque livré à moi-même ou rentré dans la solitude de mon âme, l’effet s’en renouvelle avec plus de force par l’éloignement de la cause. C’est alors que mon imagination travaille et que, contraire à la vue, elle agrandit les objets à mesure qu’ils s’éloignent. Je m’en veux de n’avoir pas joui avec assez de plénitude de l’instant que le hasard m’a procuré ; je bâtis des châteaux de chimères et me voilà divaguant et extravagant dans la vaste mer de l’illusion sans bornes et sans rivages. Me voilà donc redevenu aussi sot qu’auparavant. Dans le premier instant mon cœur battit d’une force… Ma tête se bouleversa tellement que je craignis de faire une sottise : je ne faisais pas un pas sans songer que j’étais près d’elle, que nos yeux contemplaient les mêmes objets et que nous respirions le même air : lorsque je lui eus parlé et que tu m’entraînas dans l’autre salle… je t’aurais, je crois, battu et néanmoins je n’étais pas fâché d’un autre côté de m’éloigner d’elle, mais je crois que l’enfer et les démons ne seraient par parvenus à me faire quitter cette maison bienheureuse tant que j’y aurais su ma Julie. Et puis ces habits noirs, cette tête pâle et défaillante, ces tombeaux, ce froid vague qui me saisissait, cette mort que je voyais partout, ces charmes pleins de jeunesse et rayonnants de beauté, ce pied vif et léger qui foulait les froides reliques de mille générations et la poussière de quelques tyrans… que de sensations, que de choses… Une tête plus forte que la mienne n’y eût pas résisté, et ma foi, à quoi bon s’arracher de l’âme un sentiment qui la remplit si bien, qui cadre si bien avec mes idées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Peu à peu mes sens se rassirent : nous parlâmes, nous fîmes quelques plaisanteries, cela me calma, mais dès que je t’eus quitté, mon esprit et mon cœur furent tout aux petits Augustins. Enfin que veux-tu, je suis le plus grand des fous ; moi, je m’en moque, il faut que je la voie, il le faut, je donnerais le diable pour en venir à bout. Tu sais à peu près à quels termes j’en suis avec elle, elle m’a contemplé hier avec une certaine attention et une fréquence qui persuade à ma vanité que je ne lui suis pas indifférent, tandis que d’un autre côté, je n’y vois qu’une simple curiosité. Il faut dans tout cela me donner au plus vite ton avis, il faut éclaircir tout ceci. Je t’en supplie par l’amitié que j’ai pour toi, cherche, travaille de ton côté, retourne-toi l’esprit de mille manières pour me trouver le moyen de la voir, de lui parler, de lui écrire. Voilà de belles choses, d’étranges folies. Que dirais-je dans un an, dans un mois peut-être si je voyais une misérable lettre comme celle-ci. Mais je suis jeune et… non je ne suis pas encore amoureux : mais c’est à toi à décider si je dois le devenir ou non.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Réponds moi au plus vite, sur-le-champ, cherche, médite. Songe que je suis sur les épines, j’ai grand besoin que Cupidon jette sur moi un regard de compassion, car je me vois bien loin de mon but.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Écris, écris, écris et surtout que je la voie. Que d’obstacles ! Que de barrières à surmonter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Eugène</span></p><p><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: right;"><img id="media-5814216" style="float: left;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/238114410.jpg" alt="peinture,delacroix,journal,louvre" width="367" height="573" /></p><p style="text-align: left;"> <img id="media-5815011" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3851131266.jpg" alt="peinture,delacroix,journal,louvre" width="337" height="554" /></p><p style="text-align: right;"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 12pt;">Album de la Saint-Sylvestre des amis de lycée : Delacroix (assis au premier plan), Pierret, Guillemardet (avec la guitare), et Piron y sont figurés réunis au coin du feu un soir de la Saint-Sylvestre. Sur la page de gauche, chacun a signé de son nom et de sa date de naissance, exprimée selon le calendrier républicain ; Delacroix y apparaît né le " 9 floréal an 6 de la République française une et indivisible " . Leur amitié est symbolisée par la poignée de main dominant la page.</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"><strong>Lettre à Achille Piron – le 21 août 1815</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="background: white;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">L’as-tu éprouvé, mon ami, cette fièvre du cœur, ce délire de la raison et des sens qui remplit tout notre être de ce mélange inconcevable de souffrance et de délices ; il faut sentir comme moi cet orage tumultueux qui gronde dans mon sein lorsque la moindre pensée vient me rappeler un cher souvenir. Parler morale, philosophie, tranquillité d’âme aux passions, c’est vouloir éteindre un édifice en flammes avec un verre d’eau. Ce n’est pas avec des émolients, des dulcifiants, des anodins et tout le petit étalage subalterne des médecins qu’on guérit les fous. C’est en les jetant par les fenêtres ou en les assommant. Ce n’est pas que je me soucie d’être assommé pour les beaux yeux d’une princesse, mais il me faudrait à moi des remèdes violents. Malheureusement, je le sens trop, il n’en est qu’un pour moi, c’est le temps. Il faut attendre que le bouillonnement s’apaise ; que les jours et les mois viennent, dans leur succession monotone, user les sensations en effaçant l’image. C’est une chose terrible que de ne pouvoir compter même sur l’ignorance. Lorsque ma tête a bien travaillé et que, tout rempli d’illusions riantes, je jette les yeux devant moi sans y voir d’avenir, c’est alors que je me désespère. Je ne connais rien d’effroyablement atterrant comme l’impuissance ; se dire je t’aime… mais sans espoir, sans moyens, sans espoir en un mot… Voilà qui est fait pour écraser un homme.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Hier, tout plein encore de mon délire, je pris la route de ce faubourg St-Honoré et je me mis à chercher la fatale rue d’Anjou. Je parvins à la déterrer, j’allai, je vins, je passai plus de dix fois devant cette terrible maison, regardant aux fenêtres, dans la cour, dans le jardin, partant, revenant encore au risque de se faire fusiller par un escogriffe d’Autrichien qui montait la garde à cette porte et qui me prenait peut-être pour un conspirateur. Deux ou trois fenêtres étaient ouvertes et éclairées. Je vis de loin des ombres se dessiner sur le plancher. Mon Dieu, que j’aurais donné quelque chose pour la voir une seconde, mais il fallut s’arracher, le cœur bondissant d’amertume. J’allai derrière la maison pour reconnaître un tant soit peu les lieux et voir si le jardin n’offrirait pas quelque derrière favorable à mes petits desseins. Je ne trouvai rien. Il fallut renvoyer mes recherches à un autre jour, et je fus chassé par la nuit de cet endroit infernal. Aujourd’hui je suis étonné de me trouver plus tranquille. Je ne sais si le soleil avait rafraîchi la tête (car, ne t’en déplaise, l’amour ne m’empêche pas de dormir), je fus étonné de mon calme, quoique de temps en temps je me sentisse de légers accès. Tout d’un coup, l’idée me vint d’aller aux petits Augustins… Ah ! mon ami : il eût fallu voir ma mine allongée en allant faire ma cour à tous les endroits où je l’avais vue s’arrêter quelques instants. Heureux pavé !… Non, je ne dis rien de plus, car je ne sais ce que je pourrais imaginer de pire. Heureux pavé !… Marbres terribles !… Si vous aviez des yeux et un cœur.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Bref, mon cher ami, me voilà à peu près de même. Je me suis rappelé une foule de circonstances de ce jour dernier et de nos dernières entrevues il y a quelques mois et comme il faut que je m’éclaircisse enfin sur tout cela et que j’en prenne une bonne fois mon parti, j’ai dressé un petit plan que je lèche tous les jours et que je cherche de tout mon cœur à rendre praticable. J’espère la revoir, mais le terme est si long… Cela me renvoie à cinq jours au moins, et d’ici là je n’y penserai peut-être plus.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Mon bon ami, je te le répète : travaille de ton côté à améliorer ma situation. Trouve aussi quelque moyen honnête de me la faire voir, je t’en supplie. En le combinant avec le mien, nous en pourrons peut-être faire un tout supportable, et sois persuadé que tu me rendras un plus grand service, qu’en faisant de moi par tes conseils, le plus sage et le plus posé des hommes.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Ton cher ami,</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">EUGÈNE DELACROIX</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">P.S. — Me répondre le plus tôt possible. Je ne sais si mes lettres te fatiguent, mais il faut que je me décharge un peu de ce qui me pèse. Si je m’en croyais, je ne ferais que cela toute la journée parce que tu es le seul à qui je puisse parler de tout ce qui m’arrive.<br /> Réponds donc vite et surtout ne viens pas les mains vides.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Je t’aime de tout mon cœur.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="background: white; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;">PS : Je sors du sujet sur Delacroix, mais je ne peux m’empêcher de faire un lien sur un article consacré au poète Baudelaire dont je parlais dans mon dernier article. Il s’agit du blog de Cendrine « <a href="http://chimereecarlate.over-blog.com/2018/05/si-vous-aimez-baudelaire.html">La chimère écarlate</a> » qui a prolongé mon recueil de « poèmes choisis » en publiant aujourd’hui « Si vous aimez Baudelaire ». </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;">Elle exprime avec ses mots et illustrations son ressenti devant la passion érotique criée dans plusieurs poèmes par Baudelaire pour sa maîtresse Jeanne Duval, vénus haïtienne, avec laquelle il vécut durant une vingtaine d’année une aventure amoureuse et mouvementée. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="color: #c0504d;">Je vous laisse découvrir le superbe article de Cendrine que je remercie.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p align="center"> </p>
MaJ
http://maj-couleur.hautetfort.com/about.html
Louvre, Artd'Afrique, Asie Amériques et Océanie.
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2018-03-22:6036247
2018-03-22T15:30:00+01:00
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Les représentations humaines changent suivant la...
<p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1848504146.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5787543" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/172821504.jpg" alt="Maternité Adèle Vergé XXI.jpg" /> </a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2602291012.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5787546" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3926219757.JPG" alt="80 Louvre Afrique ... maternité blanche (3).JPG" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2534148998.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5787566" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3482236151.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">Les représentations humaines changent suivant la culture des pays. Cela m'a toujours frappé sur le thème de la maternité, que nous dit ces représentations de la relation entre la mère et l'enfant.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Pour travailler sur le thème de la représentation humaine j'ai choisi de commencer par les salles : Art d'Afrique, Asie, Amériques et Océanie. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Des maternités venues d'Afrique</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2602291012.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5788366" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3926219757.JPG" alt="dessiner au louvre,cours de dessin,art premier" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2872129456.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5788367" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/678849788.JPG" alt="dessiner au louvre,cours de dessin,art premier, louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3909887081.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5788368" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3462546368.JPG" alt="dessiner au louvre,cours de dessin,art premier, louvre" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3702275778.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5788369" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3852995157.JPG" alt="dessiner au louvre,cours de dessin,art premier, louvre" /></a></p><p><span style="font-size: 12pt;">Quelles sont les pièces qui nous touchent le plus, celles qui nous dérangent, celles qui nous permettent d'approfondir une technique. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Par exemple, comment le sculpteur passe du volume du torse au volume des jambes. La solution trouvée nous donne une perception du corps différente de la vision des grecs. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/846960585.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5787569" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/954026379.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2060619226.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5787565" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/1480346032.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1450044761.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5787568" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/1152071522.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/422382477.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5787578" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/859567080.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">La dernière séance nous avons dessiné des œuvres choisies les séances précédentes. Peut-on changer son regard, et traduite cette différence de sensation. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/237371141.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5787579" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/3744063309.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2901529538.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5787580" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/3542153561.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/521552583.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5787582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/02/2067945572.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1558539930.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5787583" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/390319771.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3565017340.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5787584" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/3521400551.JPG" alt="dessiner au Louvre, cours de dessin, art premier, " /></a></p><p style="text-align: center;">Suite des photos dans <a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/album/arts-afrique-asie-ameriques-oceanie/">l'album Arts Afrique... </a></p>
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la luminologie Abu Dhabi
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2017-11-08T09:39:54+01:00
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Mécanique quantique Ä l’électromagnétologie pluridisciplinaire Ä la...
<p style="text-align: center;"><a href="http://theartedarts.hautetfort.com/media/02/01/2206645632.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5718957" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/02/01/824910944.JPG" alt="Abu Dhabi, luminologie, mondologie, Paris, Louvre," /></a>Mécanique quantique Ä l’électromagnétologie pluridisciplinaire Ä la <br />magnétite silicium solilunaire source d'origine de la vie Ö art de la pyramide de la concorde gnomon d’un 333-CULture allégorique présocratique astronomie du louvre <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23lumin%C3%96logie" rel="nofollow">#luminÖlogie</a> de la pyramide du Louvre Ä 2-mains <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23AbuDhabi" rel="nofollow">#AbuDhabi</a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://theartedarts.hautetfort.com/media/02/00/2206645632.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5718960" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/02/00/824910944.JPG" alt="Abu Dhabi, luminologie, mondologie, Paris, Louvre," /></a>Ä l'astronomie du <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23Louvre" rel="nofollow">#Louvre</a> musée de la mécanique quantique Ö allégorie présocratique calendrier du temps <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23%C3%A9lectromagn%C3%A9tologie" rel="nofollow">#électromagnétologie</a> 2017 Ä la <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23mondologie" rel="nofollow">#mondologie</a> la <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23mondologie" rel="nofollow">#mondologie</a> Abu Dhabi Ö Louvre d'hier la luminologie Ä 2-mains de la pyramides de <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23Paris" rel="nofollow">#Paris</a><br />électromagnétique Ä la mécanique quantique de l'animal humain du plantaire Ö palmaire Ä la glande pinéale Ö fluide des cristaux de magnétite de la permaculture Ä l'aquaponie Ö nouriture de l' <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23artologie" rel="nofollow">#artologie</a> Ö cycles des céréales du tellurique Ä la cosmologie pluridisciplinaire hydrologie ËÄÜ gÏe d'euGia <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23%C3%8B%C3%84%C3%9C" rel="nofollow">#ËÄÜ</a> glÜon fluide de la neurologie Ö synapses gliales synchro Ä la magnétite <br /><a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23Hydrologie" rel="nofollow">#Hydrologie</a> Ä l'humain éther baie3 physique quantique stéréotomie de la quintessence alchimie éther Ö fluide quantique de l’arithmologie Ä l’arithmétique élémentaire</p><p style="text-align: center;"><a href="http://theartedarts.hautetfort.com/media/00/02/3689546817.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5718964" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://theartedarts.hautetfort.com/media/00/02/1273722624.JPG" alt="Abu Dhabi, luminologie, mondologie, Paris, Louvre," /></a>la luminologie Abu Dhabi<br /><br />Mécanique quantique Ä l’électromagnétologie pluridisciplinaire Ä la <br />magnétite silicium solilunaire source d'origine de la vie Ö art de la pyramide de la concorde gnomon d’un 333-CULture allégorique présocratique astronomie du louvre <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23lumin%C3%96logie" rel="nofollow">#luminÖlogie</a> de la pyramide du Louvre Ä 2-mains <a class="ot-hashtag aaTEdf" href="https://plus.google.com/s/%23AbuDhabi" rel="nofollow">#AbuDhabi</a></p>