Last posts on louis-philippe2024-03-29T03:38:17+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/louis-philippe/atom.xmlAvignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.html1842 : père et filstag:avignon.hautetfort.com,2023-07-10:64400242023-07-10T00:00:00+02:002023-07-10T00:00:00+02:00 1842 : père et fils 1842: father and son 1842 : Vater und Sohn...
<p><em><strong>1842 : père et fils</strong></em><br /><em>1842: father and son</em><br />1842 : Vater und Sohn</p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/2946883319.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/2511703590.jpg" alt="2511703590.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>Daguerréotype</strong><br />Avignon le 10 juillet 1842<br /><em>C’est mon fils âgé de 2 ans 14 jours<br />Riam Père âgé de 34 ans 6 mois et 16 jours</em></p>
Atelier des Idéeshttp://www.notreputeaux.com/about.htmlQUI EST-CE?tag:www.notreputeaux.com,2016-07-15:58120682016-07-15T13:00:00+02:002016-07-15T13:00:00+02:00 François Hollande ? « Il était rangé dans sa conduite,...
<p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">François Hollande ?</span></strong></p><p><strong><font>«</font></strong><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> Il était rangé dans sa conduite, simple dans ses habitudes, mesuré dans ses goûts ; tempéré dans tous ses procédés sinon dans ses désirs, humain sans être sensible, cupide et doux (...). Sa conversation prolixe, diffuse, originale, triviale, anecdotière, pleine de petits faits, de sel et de sens, procurait tout l’agrément qu’on peut trouver dans les plaisirs de l’intelligence quand la délicatesse et l’élévation n’y sont point. Son esprit était distingué, mais resserré et gêné par le peu de hauteur et d’étendue de son âme. Eclairé, fin, souple et tenace ; tourné seulement vers l’utile et rempli d’un mépris si profond pour la vérité et d’une si grande incrédulité dans la vertu que ses lumières en étaient obscurcies, et que non seulement il ne voyait pas la beauté que montre le vrai et l’honnête, mais qu’il ne comprenait plus l’utilité qu’ils ont souvent ; connaissant profondément les hommes mais pas leurs vices seulement ; incrédule en matière de religion comme le XVIIIème siècle et sceptique en politique comme le XIXème ; sans croyance lui-même ; n’ayant nulle foi dans celle des autres ; d’une ambition qui n’était bornée que par la prudence, qui jamais ne se rassasiait ni ne s’emportait et qui toujours se tenait près de la terre. »</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">Non, ce n’est pas François Hollande, mais sous ce portrait de Louis-Philippe tracé par Alexis de Tocqueville dans « Souvenirs », Paris, Gallimard, se dessinent pourtant les traits de l’actuel président de la République. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">Ce retour en 1848 est celui de Nicolas Baverez dans sa chronique du journal « Le Figaro » du 6/06/2016.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">Annie Keszey. </span></strong></p>
Atelier des Idéeshttp://www.rupture-et-metamorphose.org/about.htmlQUI EST-CE?tag:www.rupture-et-metamorphose.org,2016-07-15:58120622016-07-15T12:41:00+02:002016-07-15T12:41:00+02:00 François Hollande ? « Il était rangé dans sa conduite,...
<p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">François Hollande ?</span></strong></p><p><strong><font>«</font></strong><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> Il était rangé dans sa conduite, simple dans ses habitudes, mesuré dans ses goûts ; tempéré dans tous ses procédés sinon dans ses désirs, humain sans être sensible, cupide et doux (...). Sa conversation prolixe, diffuse, originale, triviale, anecdotière, pleine de petits faits, de sel et de sens, procurait tout l’agrément qu’on peut trouver dans les plaisirs de l’intelligence quand la délicatesse et l’élévation n’y sont point. Son esprit était distingué, mais resserré et gêné par le peu de hauteur et d’étendue de son âme. Eclairé, fin, souple et tenace ; tourné seulement vers l’utile et rempli d’un mépris si profond pour la vérité et d’une si grande incrédulité dans la vertu que ses lumières en étaient obscurcies, et que non seulement il ne voyait pas la beauté que montre le vrai et l’honnête, mais qu’il ne comprenait plus l’utilité qu’ils ont souvent ; connaissant profondément les hommes mais pas leurs vices seulement ; incrédule en matière de religion comme le XVIIIème siècle et sceptique en politique comme le XIXème ; sans croyance lui-même ; n’ayant nulle foi dans celle des autres ; d’une ambition qui n’était bornée que par la prudence, qui jamais ne se rassasiait ni ne s’emportait et qui toujours se tenait près de la terre. »</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">Non, ce n’est pas François Hollande, mais sous ce portrait de Louis-Philippe tracé par Alexis de Tocqueville dans « Souvenirs », Paris, Gallimard, se dessinent pourtant les traits de l’actuel président de la République. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">Ce retour en 1848 est celui de Nicolas Baverez dans sa chronique du journal « Le Figaro » du 6/06/2016.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">Annie Keszey. </span></strong></p>
Atelier des Idéeshttp://www.atelier-idees.org/about.htmlQUI EST-CE?tag:www.atelier-idees.org,2016-07-15:58120612016-07-15T12:38:00+02:002016-07-15T12:38:00+02:00 François Hollande ? « Il était rangé dans sa conduite,...
<p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">François Hollande ?</span></strong></p><p><strong><font>«</font></strong><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> Il était rangé dans sa conduite, simple dans ses habitudes, mesuré dans ses goûts ; tempéré dans tous ses procédés sinon dans ses désirs, humain sans être sensible, cupide et doux (...). Sa conversation prolixe, diffuse, originale, triviale, anecdotière, pleine de petits faits, de sel et de sens, procurait tout l’agrément qu’on peut trouver dans les plaisirs de l’intelligence quand la délicatesse et l’élévation n’y sont point. Son esprit était distingué, mais resserré et gêné par le peu de hauteur et d’étendue de son âme. Eclairé, fin, souple et tenace ; tourné seulement vers l’utile et rempli d’un mépris si profond pour la vérité et d’une si grande incrédulité dans la vertu que ses lumières en étaient obscurcies, et que non seulement il ne voyait pas la beauté que montre le vrai et l’honnête, mais qu’il ne comprenait plus l’utilité qu’ils ont souvent ; connaissant profondément les hommes mais pas leurs vices seulement ; incrédule en matière de religion comme le XVIIIème siècle et sceptique en politique comme le XIXème ; sans croyance lui-même ; n’ayant nulle foi dans celle des autres ; d’une ambition qui n’était bornée que par la prudence, qui jamais ne se rassasiait ni ne s’emportait et qui toujours se tenait près de la terre. »</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">Non, ce n’est pas François Hollande, mais sous ce portrait de Louis-Philippe tracé par Alexis de Tocqueville dans « Souvenirs », Paris, Gallimard, se dessinent pourtant les traits de l’actuel président de la République. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">Ce retour en 1848 est celui de Nicolas Baverez dans sa chronique du journal « Le Figaro » du 6/06/2016.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif; color: #0070c0;">Annie Keszey. </span></strong></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlLa Révolution libérale contre le Bien Communtag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-03-09:50101402013-03-09T11:30:00+01:002013-03-09T11:30:00+01:00 La chouette, symbole de la sagesse dans le monde antique ...
<p style="text-align: center;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Chouette%20hulotte.jpg" target="_blank"><img src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Chouette%20hulotte.jpg" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small;"><em>La chouette, symbole de la sagesse dans le monde antique</em></span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Spéciale dédicace à @hugues capet ;-)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> « </span>[1837] <em>Les paysans voyaient d'un mauvais oeil tous ces grands travaux lancés par le gouvernement : les routes droites qui coupaient la contrée à grands coups de sabre, les landes défrichées, les marais asséchés, le chaulage des terres, l'abandon des jachères au profit des prairies artificielles. Les Conventionnels de 93 brûlèrent la Vendée, mais la terre féconde retrouva sa toison et les arbres, leurs fruits. Ils essayèrent de tuer la terre, mais ils ne la changèrent pas. Tandis que ce gouvernement de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Philippe_Ier" target="_blank">Philippe</a>, voilà qu'il s'en prenait aux paysages, voulait araser le bocage pour en faire une plaine, transformer les marais en jardins. C'était défigurer l'oeuvre du Bon Dieu.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Pire, le gouvernement de Philippe soutenait les bourgeois et les riches laboureurs qui convoitaient les biens communaux. Du temps où l'on ne parlait pas de communes mais de paroisses, il eût été impensable de convoiter pour soi seul ces espaces collectifs qui servaient à toutes sortes d'usages : aire à battre ou à danser ; pré pour la foire ou pour les jeux de palet. Il eût été impensable d'interdire à la société villageoise le droit au libre parcours dans les bois, sur la lande, dans les bruyères et les ajoncs. Les pauvres, qui ne possédaient pas de pré en bien propre, y menaient leur bétail. Depuis toujours les communaux restaient la propriété du pauvre. Grâce à ces vaines pâtures, les journaliers, les bordiers misérables, les métayers endettés, pouvaient nourrir une vache, une chèvre, deux moutons</em> [...]<em>. Ils pouvaient se chauffer gratuitement en se servant dans les friches.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et voilà que le roi bourgeois qui avait échangé le sceptre des Bourbons pour un parapluie et la couronne de Saint Louis pour un haut-de-forme, cassait tous ces usages. Qu'une dynastie se substitue à une autre, finalement on n'en était pas à une révolution près et les roués de Paris ne valaient pas mieux que les bourgeois de Fontenay, mais que ce roué de Paris envoie ses gendarmes contre ceux qui chassaient les lièvres n'appartenant à personne, contre ceux qui ramassaient du bois dans une forêt dont Dieu seul assurait la croissance, ah ! cela donnait raison à ceux qui prenaient les fusils et devenaient chouans.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">On applaudissait aux exploits des redresseurs de torts. Un pigeonnier en feu, une meute de chiens empoisonnée, des arbres abattus sur les routes barrant le chemin aux diligences, des digues crevées dans les marais, les gendarmes à chaque fois déjoués et la troupe impuissante, tout cela faisait la joie des veillées.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais la popularité des nouveaux chouans venait surtout de leur affrontement perpétuel avec les garde-chasse et les gardes forestiers. Vivant dans les bois, ils se heurtaient fatalement à ces argousins que les paysans détestaient.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Paysans et chouans luttaient les uns et les autres pour une appropriation collective de la forêt qu'on leur refusait pour la même raison que les communaux, au nom de ce droit sacré de la propriété privée, sanctifiée par les patauds de 93.</em> [...]</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- Les révolutionnaires voient le progrès dans l'appropriation individuelle et nous autres, contre-révolutionnaires, sommes pour le maintien du bien communautaire. Le gouvernement s'oppose à ce qu'il considère comme les vestiges d'un temps où le propriétaire ne régnait pas au-dessus de tout. Où s'arrêtera l'insatiabilité des bourgeois ? Ils se sont accaparé en 93 les biens nationaux, ils veulent maintenant s'approprier les biens communaux. Les vaines pâtures les rendent malades. Ces terres qui n'appartiennent à personne et sur lesquelles les pauvres réussissent à subsister en vagabondant, c'est du vice. Ils ne veulent plus de pauvres dans les campagnes. Ils vous réduiront à la mendicité ou à l'exil dans leurs usines, loin d'ici.</span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Michel Ragon, <a href="http://books.google.fr/books?id=7QUBvy_g8PcC&pg=PT116&lpg=PT116&dq=Paysans+et+chouans+luttaient+les+uns+et+les+autres+pour+une+appropriation+collective+de+la+for%C3%AAt+qu%27on+leur+refusait&source=bl&ots=4W5HzrLSvm&sig=baRYrsYld5XVMvXBdvPAJCyWZ-I&hl=fr&sa=X&ei=Duk6UZDPN4TLPcvWgbAF&ved=0CDYQ6AEwAQ" target="_blank"><em>La louve de Mervent</em></a> (Albin Michel, 1985).</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La plus grande partie de cet extrait a initialement été trouvée <a href="http://plunkett.hautetfort.com/archive/2013/02/23/pire-que-les-colonnes-infernales.html" target="_blank">ici</a>.</span></p>
Notehttp://unebibliothequeau13.hautetfort.com/about.htmlHistoire de la Monarchie de Juillettag:unebibliothequeau13.hautetfort.com,2012-09-07:48266492012-09-07T22:12:00+02:002012-09-07T22:12:00+02:00 Titre : Histoire de la Monarchie de Juillet Auteur :...
<p><img id="media-3735917" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/02/01/2833598561.jpg" alt="Threau-Dangin, Louis-Philippe, monarchie de Juillet, Duc d'Orléans" /> </p><p style="font-weight: normal;"><strong>Titre : Histoire de la Monarchie de Juillet<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Auteur : Paul Thureau-Dangin</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Editeur : E. Plon, Nourrit<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Genre : Histoire<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Eléments de signalement : En sept tomes<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Date de parution : De 1884 à 1892<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Date de cette édition : 1884<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Pays de l'auteur : France</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Nombre de pages : environ 450 pages par livre<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Format : 15,5x24,5<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Censure :</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Arrivée dans la bibliothèque : 31 août 2012 (acheté aux Sables d'Olonne)<br /></strong></p><p> </p><p style="font-weight: normal;"><strong>Première phrase : "Pour qui place un peu haut son idéal politique, la France, depuis quatre-vingts ans, n'offre pas d'époque plus intéressante à étudier que celle où elle a été en possession de la monarchie constitutionnelle." Préface du tome 1<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Première phrase de la page 30 : "Ceux qui venaient de condamner la vieille monarchie pour atteinte au pacte constitutionnel, ne semblaient-ils pas engagés d'honneur et de logique à le respecter ?" Tome 1<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Dernière phrase : "Peut-on dire que l'événement ait démenti cette prédiction ?"<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>COMMENTAIRE</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Un livre passionnant, très bien écrit, rempli d'anecdotes passionnantes<br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><br /><strong>EXTRAIT :<br /></strong></p><p><strong>Comment un ministre enlève des anciens ministres lors d'un procès qui leur est intenté, afin qu'ils ne soient pas lynchés par la foule :</strong></p><p><strong>"La perplexité du jeune ministre est grande, toutefois il ne perd pas la tête. Les débats sont à peine terminés, et l'arrêt n'est pas encore rendu, qu'il s'empare des accusés, les enferme dans une voiture bien attelée, entoure celle-ci d'un escadron de chasseurs, monte lui-même sur le cheval d'un sous-officier, et enlève le tout au galop, avant que personne se doute de ce coup de main accompli avec une si heureuse hardiesse"</strong></p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=httpssitesg05-21&o=8&p=8&l=as1&asins=0543970019&ref=qf_sp_asin_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlSapin de Noël, tradition protestante?tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2011-12-24:40630682011-12-24T00:00:00+01:002011-12-24T00:00:00+01:00 "Hélène se rendit au temple (luthérien) des Billettes. (...) A son...
<p><a href="http://www.untempspourtout.fr/fiche_5843_Helene-dOrleans-une-protestante-reine-de-coeur-des-Francais"><img id="media-3349956" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/1020565775.jpg" alt="85075112.jpg" /></a>"Hélène se rendit au temple (luthérien) des Billettes. (...) A son retour, une surprise l'attendait dans son salon blanc: un beau sapin, le plus beau des sapins! Le sapin de sa nouvelle patrie. (...)</p><p>Plus tard, en 1840, Hélène décorera plus officiellement, aux Tuileries, avec ses enfants, le premier arbre de Noël de la capitale". </p><p>D'où viennent ces lignes?</p><p>Elle sont extraites de José Loncke, <a href="http://www.untempspourtout.fr/fiche_5843_Helene-dOrleans-une-protestante-reine-de-coeur-des-Francais"><em><strong>Hélène d'Orléans, Une protestante, reine de coeur des Français</strong></em></a>, Paris, La Cause, 2011, p.14 et 15.</p><p>Issu d'un manuscrit primé du<a href="http://shdbf.hautetfort.com/archive/2009/09/11/61f4a2987440ee184ebc05d86f8b267e.html#more"> "prix coup de coeur" du concours Jean Calvin 2009</a>, ce livre que j'ai eu l'honneur de préfacer raconte, en "douze Noëls", l'histoire de cette duchesse qui épousa le fils aîné du roi Louis-Philippe.</p><p>L'occasion de rappeler que <strong>c'est en 1837</strong> que la duchesse d'Orléans, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9l%C3%A8ne_de_Mecklembourg-Schwerin">Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858)</a>, fervente protestante d'origine allemande, a amorcé la mode future, en France, des <strong>sapins de Noël</strong>.</p><p><br />Cette tradition s'est ensuite vraiment généralisée dans tout le pays après la guerre de 1870, grâce aux immigrés d'Alsace et de Moselle, qui ont fait largement connaître la tradition de l' arbre de Noël aux Français.<br />C'est depuis lors que l'ensemble de l'hexagone a adopté cette tradition.</p><p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/2704961236.jpg" target="_blank"><img id="media-3370126" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/39734794.jpg" alt="josé loncke,éditions la cause,hélène d'orléans,anne ruolt,duc d'orléans,louis-philippe,sapin de noël,noël,protestantisme" /></a></p><p> </p><p>Pour aller plus loin, on lira notamment avec profit cet article d'Anne Ruolt (docteure en sciences de l'éducation) dans l'hebdomadaire <a href="http://www.reforme.net/journal/12232010-3397/opinions/arbre-noel-lecon-chose-protestante"><em><strong>Réforme</strong></em></a> (23/12/2010):<a href="http://www.reforme.net/journal/12232010-3397/opinions/arbre-noel-lecon-chose-protestante">«L’arbre de Noël, ou la leçon de chose protestante»</a></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlTradition françaisetag:lapinos.hautetfort.com,2010-04-13:27007742010-04-13T10:34:00+02:002010-04-13T10:34:00+02:00 Par où la moindre sacralisation de la politique et de la nation est visible...
<p style="text-align: justify;">Par où la moindre sacralisation de la politique et de la nation est visible dans la tradition française : aussi dans le fait que les humoristes français sont plus intelligents que les hommes politiques qu'ils brocardent. Il n'y a d'ailleurs pas véritablement de frontière entre la politique et la satire politique en France : Le Pen est-il vraiment un homme politique, ou est-il d'abord un humoriste ?</p> <p style="text-align: justify;">Parfois on peut même se demander si le rôle principal des politiciens, en dehors de la gestion des affaires courantes, n'est pas d'inspirer les caricaturistes (sachant que la ménagère de moins de cinquante ans qui fait le ménage tous les jours aura en général de la gestion des affaires courantes une très haute opinion : il y a de la part de la ménagère, pour les hommes politiques, comme une sorte d'attrait homosexuel (cf. le score élevé de Sarkozy en Alsace-Lorraine aux dernières présidentielles, région de ménagères exemplaires).</p> <p style="text-align: justify;">Ainsi la personnalité d'Honoré Daumier domine dans l'histoire de France celle de Louis-Philippe et sa gueule de fruit défendu. Et Sarkozy interroge Cabu pourquoi il le dessine avec des petites cornes, même si la foi d'un humoriste comme Cabu dans la politique est sans doute beaucoup plus grande que celle de Daumier naguère.</p> <p style="text-align: justify;">Le libéralisme et sa puissante propagande, sa presse parfaitement servile (que l'on compare avec la presse jusqu'au début du XIXe siècle et l'intense niaiserie contemporaine ; et la pédérastie de Zemmour est très loin d'être isolée.) ont fait table rase du christianisme et du communisme, d'où venaient principalement auparavant l'hostilité à l'utopie politique, qu'il s'agisse d'un Reich de mille ans, de l'évolution vers l'homme bionique, de la dictature géodésique et polytechnique de J. Attali, etc.</p> <p style="text-align: justify;">On en est même au point assez incroyable d'importer des auteurs nazis ou néo-nazis en France, de Nitche en passant par Heidegger, Arendt Adorno, alors même que les lumières allemandes ne sont qu'une copie des lumières françaises, rarement à la hauteur en dehors de Goethe ou Schiller, et que la France dispose de son lot d'écrivains préfachistes ou fachistes beaucoup plus talentueux que la pédale Nitche, de Chateaubriand à Barrès en passant par Proust, Chardonne, Brasillach, quel besoin de s'encombrer comme Onfray de cette philosophie de corps de garde <i>"made in Germany"</i> ?</p>