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2024-03-28T12:59:05+01:00
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J.-P. Chauvin
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L'ordre, mais quel ordre ?
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2023-07-29:6454534
2023-07-29T11:42:00+02:00
2023-07-29T11:42:00+02:00
Dans son intervention télévisée de lundi dernier, le président...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Dans son intervention télévisée de lundi dernier, le président Macron a évoqué les soucis actuels, comme le rappelle Rémi Godeau dans les colonnes du quotidien <strong><em>L’Opinion</em></strong>, mardi 25 juillet : « <strong>Interrogé lundi sur les leçons qu’il tirait des émeutes urbaines, Emmanuel Macron ne s’est pas perdu en explications sociologiques et a répondu d’un seul mot, répété trois fois : l’ordre. Pour atténuer les accents autoritaires de l’injonction, il a précisé : « Notre pays a besoin d’un retour de l’autorité. »</strong> ». En somme, il n’a fait que reprendre le sentiment profond et le vocabulaire de ce que l’on peut nommer, sans emphase et sans risque de malentendu <strong>le pays réel</strong>, ce pays qui n’est pas celui des officines politiques ni des grandes entreprises mondialisées, des groupes idéologiques ni des replis communautaristes ; ce pays réel qui est <strong>celui des Français enracinés ou intégrés, travaillant, vivant et aimant en France, dans une pluralité qui se reconnaît une unité supérieure</strong>, ce « <strong>plus vaste des cercles communautaires qui soient (au temporel) solides et complets)</strong> » qu’est la nation, « famille des familles » et cité historique… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">« <strong>L’ordre, mais quel ordre ?</strong> », interrogeait Gérard Leclerc dans l’un des premiers numéros de <strong><em>la Nouvelle Action Française</em></strong>, au printemps 1971 : la question reste toujours actuelle et, surtout, fondamentale. Ce que confirme le criminologue Alain Bauer dans <strong><em>Marianne</em></strong> (20-26 juillet 2023) en rappelant que tout ordre n’est pas forcément bon, et qu’il y a peu, parfois, de l’ordre à sa caricature, déformation profonde de son sens exact : « <strong>Le principe de réalité gagne toujours (…). L’ordre aussi. Mais pas n’importe lequel. Ordre criminel, ordre autoritaire, ordre républicain. Il y aura une puissante réaction citoyenne contre la dégradation des conditions de sécurité. Mais nul ne sait encore quel ordre s’imposera. </strong>» Déjà, dans nombre de lieux dits de « non-droit », ce sont les clans de trafiquants de drogue qui semblent fixer les nouveaux cadres de « leur » ordre, allant jusqu’à organiser des activités ludiques pour les populations de « leur » territoire quand, dans le même temps, ils structurent véritablement l’écosystème économique et social du lieu concerné, à leur indigne profit. Quant à la tentation de l’autoritarisme, elle répond surtout à un sentiment d’abandon des populations par les élites protégées dans leurs centres-villes. Reste ce que M. Bauer nomme « l’ordre républicain » qu’il conviendrait de renommer l’ordre civique, ce qui serait plus juste et moins ambigu, d’autant plus que, à bien y regarder, c’est bien la République elle-même qui est la principale cause du désordre et de l’insécurité actuelles, par sa démagogie et son inconstance. Un État dont la magistrature suprême est régulièrement l’objet de disputes d’ambitieux pour en prendre le contrôle quinquennal peut-il incarner durablement, civiquement et humainement l’ordre nécessaire et juste ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">« <strong>L’ordre est la marque de la civilisation, la preuve manifeste que les individus ont soumis leurs passions aux mesures de la raison et qu’entre eux règne la concorde qui seule fonde le bonheur des cités. Il est donc un bien suprême. A sa qualité se juge le degré d’humanité d’une époque ou d’un peuple.</strong> » (1) Or, pour que cet ordre soit, encore faut-il <strong>un Pouvoir politique qui le permette, le garantisse et le pérennise</strong>, même si l’ordre ne peut évidemment pas se réduire à la seule dimension politique : puisque la République n’y parvient plus, ou pas autrement que par le déni (le meilleur moyen de ne rien résoudre du tout, en fait, tout en en donnant l’impression ou, plus exactement, l’illusion) ou par une violence d’État maladroite et, surtout, démesurée (comme au moment du soulèvement automnal des Gilets Jaunes en 2018, entre autres), sans doute est-il temps, à nouveau, de <strong>reposer la question institutionnelle</strong>. Arnaud Dandieu, jeune non-conformiste des années 1930, avait inauguré une formule que nombre de ses contemporains et successeurs allaient aussi faire leur : « <strong>Quand l’ordre n’est plus dans l’ordre, il est dans la révolution </strong>». Encore faut-il que cette révolution, elle aussi, ne soit pas la caricature sanglante du retournement, de ce basculement nécessaire vers « autre chose que ce qui domine présentement », et qu’elle soit cette instauration d’un ordre qui, pour notre pays, ne peut être que politique <em>d’abord</em> et évidemment éminemment français. Plus encore qu’une révolution royaliste (qui peut être un passage sans être une obligation), c’est d’une <strong>révolution royale</strong> dont la France a besoin… Car c’est aussi par le « haut » que peut se faire la révolution politique qui vise à <strong>concilier</strong>, par la claire définition de l’État central et de ses attributions comme de ses limites, <strong>l’ordre et les libertés</strong> : l’ordre sans lequel les libertés sont impuissantes ; les libertés sans lesquelles l’ordre est indigne. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Notes : (1) : Gérard Leclerc, dans <strong><em>la Nouvelle Action Française</em></strong>, numéro 3, avril 1971.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
lanvert
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La défense des libertés est devenue le sujet le plus brûlant de la période.
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-05-03:6441428
2023-05-03T21:31:08+02:00
2023-05-03T21:31:08+02:00
Tribune du président de la LDH, Patrick Baudouin, et de ses présidents et...
<p style="text-align: justify;">Tribune du président de la LDH, Patrick Baudouin, et de ses présidents et présidente d’honneur : Henri Leclerc, Jean-Pierre Dubois, Pierre Tartakowsky, Françoise Dumont, Malik Salemkour.</p><p style="text-align: justify;">Depuis quelques jours, le procès est instruit, tambour battant. La Ligue des droits de l’Homme (LDH) ne serait plus elle-même, elle aurait changé, basculé du côté obscur des forces ennemies de la République, islamistes et autres « écoterroristes »… Les procureurs se bousculent : un ministre de l’intérieur, une première ministre s’activent aux côtés d’une brochette de polémistes toujours prompts à chasser en meute le « droit-de-l’Hommiste ». L’un propose que l’on <a href="https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/05/gerald-darmanin-menace-de-remettre-en-question-les-subventions-publiques-accordees-a-la-ldh_6168412_823448.html" target="_blank" rel="noopener">examine de près ses ressources</a>, l’autre <a href="https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/13/elisabeth-borne-s-en-prend-a-son-tour-a-la-ligue-des-droits-de-l-homme_6169279_823448.html" target="_blank" rel="noopener">enfonce le clou</a>.</p><p style="text-align: justify;">Qui a changé ? Certainement pas la LDH. Fondée dans la lutte contre l’antisémitisme et une raison d’Etat prévalant sur les droits de l’Homme et du citoyen, elle n’a jamais renié les principes de défense universelle des droits qui la guident depuis cent vingt-cinq ans. Contre la peine de mort, elle a défendu le droit à la vie ; contre l’arbitraire des tribunaux militaires, elle a obtenu leur dissolution ; contre la torture et les traitements dégradants, elle a défendu le droit à un procès équitable. Elle s’est dressée contre l’intrusion proliférante des fichiers, elle a campé aux côtés des indépendantistes kanaks, joué un rôle dans le processus de paix au Pays basque, combattu les violences policières, quels que soient les gouvernements en place.</p><p style="text-align: justify;">Elle a fait vivre la fraternité aux côtés des migrants et des sans-papiers, elle combat aujourd’hui pour l’effectivité du droit à l’interruption volontaire de grossesse, accompagne les manifestations pacifiques pour une vraie politique face au changement climatique. La LDH, oui, considère, même lorsque cela dérange les pouvoirs en place, que les droits fondamentaux valent pour toutes et tous. Qu’ils valent donc pour des personnes dont elle n’approuve rien des idées ni des actes, qu’il s’agisse des collaborateurs en 1945 ou des djihadistes d’aujourd’hui.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Etranges « libéraux »</strong></p><p style="text-align: justify;">Certes, cela agace ; mais qui a changé ? Certainement pas la LDH, bien au contraire, et c’est ce qui déclenche cette attaque, au caractère réfléchi et qui vise plus large qu’il n’y paraît. Qui a changé ? Celles et ceux-là mêmes qui nous font ce procès, ces étranges « libéraux » qui, par-delà la LDH, mettent en œuvre la mise en cause de l’ensemble des garanties des libertés publiques. Comme s’il s’agissait d’intimider tout acteur indépendant et critique à un moment… tout aussi critique.</p><p style="text-align: justify;">La liberté de manifester ? Elle est mise en cause par le durcissement des instructions données aux forces de police et de gendarmerie, y compris à l’égard de citoyennes et citoyens non violents. Cela se traduit par des blessures graves, des mutilations, voire pire, et par une instrumentalisation toxique des forces de police. On assiste ainsi au retour des charges de brigades mobiles à moto, proscrites depuis la mort de Malik Oussekine en 1986, et à un usage disproportionné d’armes qu’aucune autre police européenne n’emploie en pareil cas. A Sainte-Soline (Deux-Sèvres), de nombreux manifestants ont été blessés, dont deux en danger de mort, tardivement secourus.</p><p style="text-align: justify;">A Paris, des manifestations ont été interdites au dernier moment et si discrètement que la justice administrative a désavoué le préfet de police. Ajoutons que la pratique devenue systématique d’interpellations « préventives » a empêché de manifester des centaines de citoyennes et citoyens qui n’ont évidemment fait ensuite l’objet d’aucune poursuite. La liberté d’association est logée à la même enseigne. Depuis 2021, le décret sur le prétendu « contrat » d’engagement républicain vise à asphyxier les associations indépendantes et critiques, dont plusieurs ont déjà été l’objet d’intimidations préfectorales.</p><p style="text-align: justify;">Chaque événement semble propice à ce gouvernement pour renforcer un appareil sécuritaire. La surveillance systématique de la population va augmenter du fait de la loi récente utilisant la perspective des Jeux olympiques pour introduire la surveillance de millions de personnes à la recherche de « comportements anormaux » par des drones et des caméras dites « intelligentes ».</p><p style="text-align: justify;">Les droits des étrangers, y compris le droit d’asile, vont à nouveau être restreints par un ensemble de lois dont le président de la République semble avoir déjà décidé du contenu. Et, comme toujours, la chasse aux étrangers continuera d’affaiblir les droits de toutes et tous. S’il n’avait tenu qu’à ce gouvernement, tous les enfants français de Syrie continueraient de croupir dans des camps. La LDH a été en première ligne du combat humanitaire pour leur rapatriement, inachevé à ce jour. Aujourd’hui, l’exécutif en vient à ficher ces mêmes enfants « préventivement » en présumant une sorte d’hérédité terroriste. De ce côté-là, hélas, rien ne change…</p><p style="text-align: justify;"><strong>Crise démocratique profonde</strong></p><p style="text-align: justify;">Le moment de ces attaques n’a rien de mystérieux : démocratie et libertés ont toujours partie liée. Or, le passage en force d’un pouvoir privé de majorité parlementaire, désavoué par une large majorité de citoyennes et citoyens, et contesté par la totalité des organisations syndicales de ce pays, vient de mettre en lumière un blocage sans précédent de l’agenda politique du « monarque républicain » et une crise démocratique profonde, touchant à la fois le fonctionnement réel des institutions de la République, le dialogue social, la confiance des citoyennes et citoyens en celles et ceux qui ont le devoir de les représenter et de les respecter.</p><p style="text-align: justify;">Tout se passe comme si le pouvoir actuel avait en tête, avec ce tournant autoritaire, de pouvoir sortir de son impasse politique en recherchant à tout prix une nouvelle majorité sans rivages à droite. Agresser la LDH dans ce contexte est de bonne tactique. Tant pis si les citoyennes et citoyens ont été trompés, à qui l’on avait demandé de voter contre l’extrême droite et qui avaient entendu le vainqueur par défaut de la présidentielle en 2022 assurer : « J’ai conscience que ce vote m’oblige pour les années à venir. » Tant pis s’ils doivent subir la régression des droits à laquelle ils pensaient faire barrage. Tant pis si tout cela ouvre la voie au pire.</p><p style="text-align: justify;">La défense des libertés est ainsi devenue le sujet le plus brûlant de la période : le mépris de la démocratie parlementaire comme sociale s’étend désormais aux droits fondamentaux. C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme ne changera pas. Changer serait renoncer à assurer pleinement la mission qui est sa raison d’être aujourd’hui comme hier. Qu’on n’y compte pas : nous appelons au contraire l’ensemble des citoyennes et citoyens et des organisations attachées au respect de l’Etat de droit à se mobiliser face à des gouvernants qui semblent avoir perdu plus que leur sang-froid : le sens même de leurs responsabilités.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.ldh-france.org/wp-content/themes/ldh2018/library/images/mission_04.png" alt="mission_04.png" width="480" height="288" /></p>
J.-P. Chauvin
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Cette nouvelle guerre de cinq ans, commencée hier...
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2022-04-25:6378529
2022-04-25T20:35:00+02:00
2022-04-25T20:35:00+02:00
« La fin de toute campagne présidentielle signifie le début...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">« <strong>La fin de toute campagne présidentielle signifie le début de la prochaine</strong> », ironisait un lecteur du <strong><em>Figaro</em></strong> en réaction à un article sur le second tour de l’élection du Chef de l’Etat. Et, ce lundi 25 avril, un article publié en page 2 du quotidien <strong><em>L’Opinion</em></strong> confirme cette maxime en titrant « <strong>Macron devra composer avec l’après-Macron</strong> » : « <strong>Aujourd’hui, au sein du camp présidentiel, ils sont deux à pouvoir nourrir des ambitions pour 2027 – Edouard Philippe et Bruno Le Maire – et (…) d’autres, comme Gérald Darmanin, pourraient s’ajouter à la liste en chemin.</strong> » Ainsi, le bal des ambitieux ne se finit jamais en République Cinquième du nom, et il n’est pas certain que cela soit une bonne nouvelle pour la nation ni pour sa tranquillité. Sans compter que, dans les oppositions, les couteaux s’aiguisent déjà au sein de la Gauche radicale (qui pour succéder à M. Mélenchon dans 5 ans ?) et au sein de la Droite nationaliste, et chacun semble concevoir désormais les élections législatives de juin prochain comme une étape importante dans la construction d’un « appareil » politique crédible pour décrocher le précieux sésame du pavillon de Madame de Pompadour. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Un ancien ministre giscardien des années 1970 avait, étrangement, défendu la transmission dynastique de la Monarchie royale en expliquant que, sous la Royauté, « <strong>la première place est prise</strong> », et que cela réfrénait les ambitions et les mégalomanies de candidats dits républicains qui oubliaient trop souvent le sens du « bien commun et du service de l’Etat » pour accéder au Graal élyséen. Après tout, la transmission héréditaire a toujours cours dans une dizaine de pays européens, dont six membres de l’Union européenne, et nos pièces d’euros nous le rappellent parfois, avec les profils du roi d’Espagne, du grand duc du Luxembourg ou du roi des Belges. Bien sûr, ces monarchies ne sont que des exemples, pas des modèles pour nous, en France. Mais <strong>elles ont l’immense mérite de « surplomber » la nation</strong> (tout en l’incarnant de façon « historique »), <strong>sans empêcher les débats politiques</strong> (« démocratiques », selon l’acception courante) <strong>de se tenir et d’avoir une influence sur le cours des choses</strong>, même s’il n’est pas interdit de regretter que, parfois, cela soit aussi au détriment des nations concernées. <strong>Notre souhait monarchique est sans doute plus « complet » et original, combinant l’autorité arbitrale</strong> (et non arbitraire) <strong>de la magistrature suprême de l’Etat avec l’exercice des libertés locales, professionnelles et individuelles dans un cadre « corporatif »</strong> (c’est-à-dire de corps intermédiaires représentatifs et d’une subsidiarité ordonnée et dynamique) : <strong>en libérant la tête de l’Etat des jeux électoraux, la Monarchie « à la française » lui redonne à la fois l’indépendance nécessaire face aux groupes de pression</strong> (que l’on peut qualifier de « féodalités contemporaines », qu’elles soient financières, économiques ou politiciennes, partisanes) <strong>et la continuité sans le fixisme, les jeux politiques étant garantis par l’autorité suprême sans qu’ils puissent s’imposer à celle-ci</strong>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Ne nous leurrons pas : cela sera sans doute plus complexe dans la réalité concrète, au moins dans la phase d’enracinement des institutions monarchiques durant laquelle est possible un bras de fer entre la magistrature suprême de l’Etat et les partis (ou ce qui en tiendra lieu) inquiets de perdre leur pouvoir de « faire et défaire » au gré des élections : ce sera <strong>tout l’enjeu de la Monarchie « renaissante » de s’imposer sans faiblir</strong>, et elle devra alors <strong>se faire éminemment politique, jouant de toutes les forces politiques du pays, non pour asservir l’Etat</strong> (comme certains en rêveraient en rétablissant une Quatrième – numérotée Sixième – République) <strong>mais pour mieux le servir</strong>… Un royaliste qui croirait que l’arrivée du roi sur le trône va, d’un coup de sceptre magique, résoudre tous les problèmes et dissoudre toutes les ambitions, se fourvoierait dans une sorte d’utopisme sans doute rassurant mais, en définitive, néfaste pour la Monarchie royale elle-même…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Le général de Gaulle, président de la République qu’il avait fondée, plaisantait lors d’une conférence de presse sur le fait que, pour lui succéder à la tête de l’Etat, ce n’est pas le vide qui était à craindre mais bien plutôt le trop-plein : nous avions, à l’automne dernier, quarante (au moins) postulants au titre élyséen avant que la sélection des 500 signatures n’en autorise « que » douze à concourir, dont la moitié ne pouvait espérer qu’une candidature de témoignage, selon la formule consacrée. Mais, au soir du premier tour, nombre d’électeurs se sentaient orphelins, condamnés à un vote de « second choix » ou à un vote de rejet plutôt que de projet. Cette frustration profonde et cette sourde désespérance civique que montrent les taux d’abstention élevés et la vigueur, vaine mais néanmoins puissante, des votes protestataires, devraient alerter sur <strong>les impasses d’une République qui, en « monarchisant » (1) sa place suprême, se transforme, non en Monarchie pleine et entière, mais en monocratie « insistante » et trop impérieuse pour pouvoir permettre le plein exercice des libertés</strong> que, pourtant, nombre de Français réclament d’année en année, de Bonnets rouges en Gilets jaunes… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">S’il y a bien une raison forte et actuelle d’être royaliste aujourd’hui, c’est celle de vouloir redonner du souffle au « peuple » civique (et non politicien) et historique, à ce « pays réel » qui ne se reconnaît plus dans le « pays légal » de MM. Macron, Philippe et Woerth, entre autres… Être royaliste pour, en somme et légitimement, <strong>dénoncer et</strong>, si possible, <strong>éviter la prochaine « guerre de cinq ans » qui, déjà, a commencé hier soir</strong>…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Notes : (1) : En employant, à dessein, le terme « monarchisant », je tiens à le distinguer du terme de « royalisant », comme <strong>je distingue la Monarchie</strong> (qui peut être royale - et c’est d’ailleurs cette acception qui domine en France -, comme elle peut être républicaine, voire impériale ou dictatoriale, devenant alors, selon le mot du constitutionnaliste Maurice Jallut, une <strong><em>monocratie</em></strong>) <strong>de la Royauté</strong> qui est « plus » que la Monarchie simple, et qui intègre une certaine sacralité (religieuse ou politique) dans son histoire comme dans son exercice. <strong>La Monarchie serait plus « le Pouvoir » lui-même, dans son acception gouvernementale et décisionnaire, voire arbitraire, quand la Royauté serait plus « l’Autorité » qui permet et limite tout à la fois le Pouvoir-Minotaure, en étant décisionnelle et arbitrale</strong>…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
J.-P. Chauvin
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La Monarchie royale de demain, un Etat minimal ? Partie 1 : Quel rôle souhaitable pour l'Etat ?
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2022-02-23:6367729
2022-02-23T11:52:40+01:00
2022-02-23T11:52:40+01:00
Que sera, que pourra être la Monarchie royale à venir ? C’est...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Que sera, que pourra être la Monarchie royale à venir ? C’est une question maintes fois entendue et à laquelle il n’est pas toujours facile de répondre, ne serait-ce que parce que les royalistes en sont réduits, malheureusement, à évoquer la théorie sans savoir si l’histoire confirmera, au moins, l’espérance d’une nouvelle instauration royale. De plus, s’ils se moquent des promesses électorales (et surtout électoralistes), ce n’est pas pour en rajouter ! Néanmoins, ces précautions étant évoquées, il serait tout aussi néfaste d’attendre « le moment bienheureux venu » pour, alors, découvrir un programme ou improviser : une « prise de pouvoir », quelles qu’en soient les formes, s’envisage et se prépare, en-deçà et au-delà du moment même. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">La Monarchie royale sera-t-elle un « Etat minimal », comme le vantait une affiche ancienne de la <strong>Nouvelle Action Française</strong> longtemps aperçue sur les murs de la Fac de Droit de Rennes ? (1) En fait, depuis déjà bien longtemps, je me réfère à ce qu’en disait Maurras avec lequel, pour ce coup-là, je suis en plein accord (2) : « <strong>Que les neuf dixièmes de l’espace stérilisé par l’Etat dit moderne soient nettoyés d’occupants sans qualité ni utilité. Que cet Etat administrateur et gérant universel vide les vastes lieux qui ne lui appartiennent pas. Et qu’il rentre vite dans sa légitime fonction de haut arbitre et de président lointain, de simple contrôleur et de suprême conducteur. Notre essentiel vital, qui est de ne pas être envahis, nous a contraints à concentrer les pouvoirs confédéraux et fédéraux, disons mieux nationaux, dans l’enceinte de l’unique Etat royal. Alors, décentrons tout le reste. Que tout ce qui n’est pas nécessaire à cette autorité protectrice de la sûreté nationale revienne donc à chacun de ses maîtres normaux : provinces, villes, pays, villages, métiers, associations, corps, compagnies, communautés, Eglises, écoles, foyers, sans oublier la personne d’aucun de nous, citoyens et hommes privés. Tout domaine que l’Etat s’est approprié indûment doit être redistribué entre tous, dans la hiérarchie de la puissance et des compétences de chacun.</strong> » En quelques mots, voici le programme de la décentralisation qui nous rappelle la fameuse citation du même Maurras, « <strong>La France intégrale, c’est la France fédérale</strong> », que <strong>l’Action Française</strong> du début des années 1990 avait renouvelée avec sa campagne « <strong>Monarchie fédérative</strong> ». Mais, au-delà de ce message décentralisateur (3), il importe de saisir ce que dit Maurras et qui me semble correspondre à <strong>l’impérieuse nécessité de « laisser vivre » la pluralité française</strong> (condition sine qua non de la pérennité du sentiment d’appartenance à la France), et à celle, non moins impérieuse, de « <strong>désétatiser l’Etat</strong> » sans le défaire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">L’Etat républicain contemporain est devenu ce « Pouvoir » anthropophage que Bertrand de Jouvenel craignait et dénonçait, d’autant plus qu’il avait pu, en les années 1930, paraître céder aux sirènes totalitaires. L’Etat est partout sans être, parfois, ni efficace ni convaincant : la récente crise sanitaire a montré les insuffisances de la politique de Santé publique, minée par des stratégies publiques de court terme et par une administration parfois kafkaïenne et de plus en plus intrusive grâce aux moyens de contrôle numérique (et au numérique tout court…), qui nous transforment en numéros puis en grilles labyrinthiques de codes. <strong>L’Etat, qui devrait être « service et serviteur », est devenu, un peu plus encore, « maître et tyran »</strong> : s’il est de bons maîtres, il n’est que des tyrans mauvais, de ces Créon parfois de « bonne foi » (ce sont souvent les plus terribles, au regard de l’histoire…) qui parlent de « bonheur » et veulent le rendre « obligatoire », à l’instar d’un Saint-Just, idéologue et praticien de la Terreur des années 1793-94 (4).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">L’Etat-tout</span></strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;"> (ou « total », tel que les républicains des années terribles de la Révolution le concevaient, au nom d’une notion abusive de la « volonté nationale sans limite ») <strong>est néfaste quand le Tout-Etat ne l’est pas moins</strong> ! Ce dernier peut bien s’appeler « Etat-providence » (hommage du vice à la vertu, diraient quelques catholiques taquins…), cela ne change rien à l’affaire. Néanmoins, il n’est pas interdit de penser, qu’en un temps donné, <strong>l’intervention massive de l’Etat dans l’économie et pour des raisons éminemment circonstancielles</strong> (la reconstruction nécessaire après la Seconde Guerre mondiale, particulièrement), <strong>n’a pas forcément été inutile ni inappropriée</strong> : au-delà des excès de l’époque et des parements idéologiques de la politique menée à partir des projets du <strong>Conseil National de la Résistance</strong>, les mesures prises en ce temps particulier, si elle a aussi abouti à l’imposition du modèle de la Société de consommation dont il n’est pas certain qu’il faille forcément se féliciter (5), ont permis <strong>à la nation française de « refaire de la force » et d’assumer son rôle devant l’histoire et dans le monde</strong> durant quelques décennies <strong>tandis que ses populations y trouvaient tout de même quelques avantages et une prospérité</strong> qui faisait oublier les rigueurs des temps passés et lui donnait une espérance bienheureuse !</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Mais ce temps de l’Etat-providence est aussi celui de notre endettement massif, particulièrement depuis les années Giscard d’Estaing (celles du renoncement à la politique d’indépendance nationale ?), <strong>endettement qui, aujourd’hui, condamne (si l’on ne fait rien) les générations nouvelles à être toujours débitrices et donc esclaves des féodalités économiques créancières de la France</strong> ! Si une certaine <strong><em>Seisachtheia</em></strong> (6) est possible (voire souhaitable autant que nécessaire, y compris moralement), elle ne suffira pas, seule, à assurer un avenir prospère aux citoyens et à la nation. C’est là <strong>tout l’enjeu et l’intérêt de « désétatiser l’Etat » et de sortir du Tout-Etat sans renoncer à l’Etat lui-même, essentiel serviteur et directeur de la nation</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Alors, quelle place légitime et utile pour l’Etat dans la société contemporaine ? Si l’Etat joue un rôle d’incitateur et assume un certain soutien des forces d’initiatives économiques sans se mêler des affaires elles-mêmes ; si l’Etat facilite la vie des entreprises et permet, par une législation adaptée, l’essor de certains secteurs ou industries stratégiquement importants pour le pays tout entier ou pour quelques parts de celui-ci, selon les « traditions » économiques et socio-professionnelles des provinces ou des localités ; si l’Etat joue un rôle de protection des activités françaises (entre autres sur le plan national et face à la concurrence mondiale parfois indélicate et immorale) et favorise, sans y intervenir directement, l’organisation des secteurs et des acteurs économiques et sociaux ; s’il mobilise les énergies et les compétences (et, éventuellement, favorise leur formation et leur information) dans le cadre d’une véritable « mise en ordre » de l’économie nationale pour affronter les défis de la mondialisation ; s’il intervient, au niveau national comme international, pour rappeler les devoirs sociaux des dirigeants d’entreprise et des actionnaires… Il est possible alors de considérer qu’il est dans <strong>son rôle politique de préservation et « d’incitation à la prospérité » de l’armature économique et sociale du pays, et qu’il tient sa place de « Chef protecteur » de la nation et de ses citoyens</strong>. S’il veut tout contrôler et réglementer sans fin ; s’il se veut autant maître d’école que grand « aspirateur » fiscal, au risque de décourager l’esprit de liberté et d’initiative (en particulier chez les jeunes créateurs ou inventeurs) ; s’il se comporte en Etat-nounou, déresponsabilisant les uns et les autres, et distribuant sans compter un argent qu’il finit par ne plus avoir, juste propriétaire des dettes qu’il ne cesse d’aggraver… Il n’est plus alors qu’un « Grand Frère » sourcilleux et inquiétant qui organise la vie de tout un chacun sans égard pour les libertés sociales comme pour les équilibres économiques : n’est-ce pas ce qui, aujourd’hui, domine (<em>même si accuser le président et son gouvernement de tous les maux qui les précédent largement serait injuste, au double sens de ce qualificatif</em>) dans la pratique de la République libérale et social-démocrate contemporaine (macronienne, depuis 2017), tout en accélérant la dépossession industrielle et la déresponsabilisation sociale des plus aisés (dirigeants et actionnaires) ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">D’où la nécessité d’une Monarchie royale pour concilier « <strong>le minimum d’Etat pour le maximum des libertés </strong>» : l’un ne peut aller sans l’autre, mais, dans cette formule politique, <strong>c’est l’Etat qui est la condition politique des libertés, sans en être le « surveillant » intrusif et sévère</strong>…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">(à suivre) </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Notes : (1) : Le texte exact de l’affiche en question était (je cite de mémoire) : « <strong>Etat-minimum, liberté maximum</strong> », et elle était collée par les jeunes militants rennais de la NAF, à la fin des années 1970. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">(2) : Je ne suis pas maurrassien, mais je ne suis pas de ceux qui se bouchent le nez à son évocation : je sais ce que je dois à Maurras et, sur de nombreux sujets, je le cite sans hésitation, ce qui ne m’empêche pas d’être violemment opposé à certains de ses propos qui, à bien y regarder, ne font honneur ni à son intelligence ni à l’école de pensée dont il a été l’incomparable animateur et « excitateur d’idées ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">(3) : Un message fort actuel au moment où le président de la Région Grand-Est, création artificielle de la République hollandiste en 2015, conteste la volonté affirmée par nombre d’Alsaciens de reconstituer une véritable région d’Alsace, donc séparée de la structure Grand-Est, et où les manifestations se multiplient en Bretagne pour obtenir le retour de Nantes, ancienne capitale des Ducs de Bretagne, dans le giron de la province armoricaine, au grand dam des jacobins désormais ralliés aux concepts de « mondialisation » et de « métropolisation » et peu soucieux des racines et des terreaux historiques locaux…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">(4) : Que l’on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas : je ne considère pas que la République actuelle soit une « tyrannie » au sens terrible et sanguinaire que l’on accole souvent à ce mot, mais au sens symbolique (et premier, en fait) d’un Pouvoir qui s’impose sans respect pour ceux qui en sont ses adversaires ou qui paraissent présenter une alternative à celui-ci. Si les oppositions existent et peuvent s’exprimer dans notre pays (et c’est heureux !), leur champ d’application et de « faisabilité » se restreint de plus en plus, et la possibilité d’un changement ne s’envisage que comme une alternance (qui ne remet pas en cause les fondements du Pouvoir contemporain) et non plus comme une véritable alternative ou « renouvellement » (retournement ?) du paysage idéologico-politique… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">(5) : La Société de consommation, que le philosophe traditionaliste Marcel de Corte repérera comme menant, en définitive, à la « <strong>dissociété</strong> », est véritablement née et s’affirme dans les années qualifiées par Jean Fourastié de « Trente Glorieuses » et qu’il n’est pas déplacé de rebaptiser « Trente Ravageuses » (référence au livre de Barjavel) au regard de ses dégâts environnementaux dont nous payons, aujourd’hui mais encore moins que demain, la note particulièrement salée… Sans oublier ces nouvelles dépendances qu’elle créée et entretient, autant sur le plan technique que purement ludique : le vieil adage impérial romain « Panem et Circenses » (traduit par « Du pain et des jeux ») pourrait figurer sur les frontons des lieux de Pouvoir aujourd’hui sans choquer outre mesure la réalité…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">(6) : La <strong><em>Seisachtheia</em></strong> est la politique pratiquée par Solon il y a 2.500 ans : elle signifie « la remise du fardeau » et a consisté en l’abolition des dettes des paysans pauvres d’Athènes, une mesure qui a été l’une - mais pas la seule - des principales causes de la prospérité de la cité grecque au Ve siècle avant Jésus-Christ… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
Boreas
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Mon coeur est canadien
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2022-01-30:6363309
2022-01-30T19:58:59+01:00
2022-01-30T19:58:59+01:00
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/PV7J2f7X2BI" title="YouTube video player" frameborder="0" allow=""accelerometer;" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Entourloupes et réveil
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-10-13:6343174
2021-10-13T01:27:00+02:00
2021-10-13T01:27:00+02:00
J’ai lu dans Livres Hebdo qu’un joueur de ballon célèbre auprès de ceux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6302472" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/3091610912.jpg" alt="carnet,note,journal,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,christian cottet-emard,politique,passe de la honte,élection,libertés,égalité,citoyen de seconde zone" />J’ai lu dans <em>Livres Hebdo</em> qu’un joueur de ballon célèbre auprès de ceux qui fréquentent les stades allait publier un livre en auto-édition. Tirage prévu : 300 000 exemplaires. Autres auteurs à gros tirages, Joël Dicker et Éric Zemmour ont suivi le même chemin. Bien que ne jouant pas dans la même cour, le journaliste Jean-Michel Aphatie a eu lui aussi recours à l’auto-édition. </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour ceux qui ont intérêt à faire croire que l’auto-édition est réservée aux auteurs sans lecteurs, il va devenir compliqué de camper sur cette position qui n’est que l’expression d’une forte angoisse face à l’inéluctable évolution des pratiques éditoriales.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans un domaine qui semble tout autre mais pas tant que cela quand on y pense puisqu’il s’agit de chiffre et d’entourloupe, il va être très difficile à l’actuel président de la République de se poser au second tour de l’élection de 2022, face à tout adversaire présumé non démocrate, en protecteur et garant de l’égalité et des libertés menacées, lui qui a piétiné les plus fondamentales d’entre elles avec l’instauration du passe de la honte et qui a ainsi créé de fait un statut de citoyen de seconde zone.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Voilà qui est aussi triste qu’intéressant mais après tout, si le réveil est à ce prix...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
lanvert
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Une demi-victoire décevante…
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-04-16:6310172
2021-04-16T22:20:00+02:00
2021-04-16T22:20:00+02:00
Communiqué LDH le 16.04.2021 La Ligue des droits de l’Homme (LDH) se...
<p style="text-align: justify;"><strong>Communiqué LDH le 16.04.2021<br /></strong></p><p style="text-align: justify;">La Ligue des droits de l’Homme (LDH) se félicite d’une partie de la décision du Conseil d’Etat du 13 avril 2021 qui a partiellement annulé le décret du 20 février 2020 de création du fichier Gendnotes contre lequel elle avait, avec d’autres, <a href="https://www.ldh-france.org/decret-n2020-151-du-20-fevrier-2020-portant-autorisation-dun-traitement-automatise-de-donnees-a-caractere-personnel-denomme-application-mobile-de-prise-de-notes/">déposé un recours</a>. Cette application mobile (sur téléphone mobile ou tablette) permet aux gendarmes de collecter des données à caractère personnel à l’occasion d’actions de prévention, d’investigations ou d’interventions de police judiciaire et administrative, et de les transférer vers un nombre indéterminé de fichiers de police « <em>en vue de leur exploitation ultérieure dans d’autres traitements de données </em>».</p><p style="text-align: justify;">Considérant que cette formulation ne garantissait pas la conformité avec l’article 4-2 de la loi Informatique et Libertés qui exige que la finalité du traitement des données soit « <em>déterminée, explicite et légitime </em>» le Conseil d’Etat a annulé cette disposition.</p><p style="text-align: justify;">La LDH regrette que, concernant la collecte et le traitement de données sensibles, celles relatives à la prétendue origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l’appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle, le Conseil d’Etat se contente de rappeler que « <em>ces données doivent nécessairement être en rapport direct avec le motif, qui doit être mentionné…</em> » et cela en cas de nécessité absolue il rappelle aussi qu’il est interdit de procéder à des recherches de personnes à partir de ces données.</p><p style="text-align: justify;">Enfin le Conseil d’Etat ne trouve rien à redire à la collecte des données des mineurs ni à l’accès autorisé à une large liste d’accédants et de destinataires, ni au manque de sécurité des données lié au stockage sur des équipements mobiles.</p><p style="text-align: justify;">La LDH examine la possibilité de saisir les instances de l’Union européenne (commission ou CJUE) et restera vigilante sur les suites données à cette décision.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://lefildescommuns.fr/wp-content/uploads/2020/03/88160436_2774155492806012_6307579582107090944_o.jpg" alt="88160436_2774155492806012_6307579582107090944_o.jpg" width="563" height="574" /></p><p><em> </em></p>
lanvert
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Leurre de Beauvau
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-02-02:6295031
2021-02-02T23:39:16+01:00
2021-02-02T23:39:16+01:00
Communiqué LDH Réfléchir collectivement sur l’organisation et les...
<p style="text-align: justify;"><strong>Communiqué LDH</strong></p><p style="text-align: justify;">Réfléchir collectivement sur l’organisation et les missions des forces de l’ordre, rétablir la confiance entre une large partie de la population et celles-ci nécessitent autre chose qu’un entre-soi politique et corporatiste comme le gouvernement l’a décidé avec le Beauvau de la sécurité.</p><p style="text-align: justify;">En cantonnant son initiative à des tables rondes qui ne s’inscrivent pas dans la durée et en refusant d’ouvrir cette démarche aux organisations de défense des droits de l’Homme et plus largement aux usagers de ce service public de sécurité, le gouvernement n’obtiendra que les réponses qu’il attend et qu’il a déjà programmées.</p><p style="text-align: justify;">La Ligue des droits de l’Homme (LDH) ne peut que déplorer, une nouvelle fois, que le pouvoir en place fasse des forces de l’ordre un instrument de sa politique au mépris de leur rôle au service de toutes les femmes et de tous les hommes de ce pays.</p><p style="text-align: justify;"><em>Paris, le 2 février 2021</em></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://pasidupes.files.wordpress.com/2021/01/blog-beauvau-de-la-securite-big-bisou-man.jpg?w=569" alt="blog-beauvau-de-la-securite-big-bisou-man.jpg?w=569" /></p>
lanvert
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Le Conseil d’Etat ne suspend pas l’extension du fichage des militants
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-01-09:6289646
2021-01-09T22:36:48+01:00
2021-01-09T22:36:48+01:00
Communiqué LDH Par ordonnances du 4 janvier 2021, le juge des référés du...
<p style="text-align: justify;"><strong>Communiqué LDH<br /></strong></p><p style="text-align: justify;">Par ordonnances du 4 janvier 2021, le juge des référés du Conseil d’Etat vient de rejeter le référé-suspension contre trois décrets en date du 2 décembre 2020 modifiant les fichiers EASP, PASP et GIPASP<a href="https://www.ldh-france.org/le-conseil-detat-ne-suspend-pas-lextension-du-fichage-des-militants/#_ftn1" name="_ftnref1">[1],</a> recours initié par des organisations syndicales et le Gisti, et auquel la Ligue des droits de l’Homme était intervenue, ainsi que la section française de l’Observatoire international des prisons, la Quadrature du net et le Syndicat national des journalistes.</p><p style="text-align: justify;">La Cnil avait indiqué que ces décrets permettaient de régulariser des pratiques existantes, ce qui n’est guère rassurant quant à l’extension continue de la surveillance policière, sans aucun contrôle et en toute opacité.</p><p style="text-align: justify;">Pourtant, le juge des référés a choisi de croire aux déclarations d’intention du ministre de l’Intérieur, qui affirme qu’il ne sera pas procédé à un fichage automatique et massif des militants ou opposants.</p><p style="text-align: justify;">Il a admis que l’extension des données conservées dans les fichiers PASP et GIPASP aux opinions syndicales, politiques, religieuses ou philosophiques, ait pu être décidée sans que la Cnil en ait été préalablement saisie, puisque le gouvernement a ajouté ce point postérieurement à l’avis que celle-ci avait rendu.</p><p style="text-align: justify;">Le juge a précisé (et c’est heureux !), que la seule appartenance syndicale (ou politique…) ne permettrait pas le fichage des personnes et qu’il fallait la relier à des activités portant atteinte à la sécurité ou à la sûreté de l’Etat. Il a rappelé la nécessité de respecter les règles permettant de lever le secret médical pour pouvoir enregistrer les troubles psychologiques ou psychiatriques. Et il a également précisé que seules des condamnations judiciaires définitives pourraient être enregistrées.</p><p style="text-align: justify;">Il n’en demeure pas moins que l’extension du but du fichage aux cas de risque d’atteinte à la sûreté de l’Etat, ou à l’intégrité du territoire ou à des institutions de la République ou lorsque des personnes sont susceptibles <em>« d’être impliquées dans des actions de violence collectives, en particulier en milieu urbain ou à l’occasion de manifestations sportives »</em> a été admise. Or, dans la pratique, les manifestants connaissent désormais l’application très large de l’infraction de participation volontaire à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations <em>(art. 222-14-2 CP)</em>. Il est à craindre qu’une simple garde à vue sur ce fondement, sans poursuites faute d’une quelconque preuve d’une telle intention, suffise ensuite à caractériser le fait que ce manifestant soit « <em>susceptible d’être impliqué </em>» et donc fiché.</p><p style="text-align: justify;">Ce d’autant plus que désormais, il est possible d’établir une connexion avec d’autres fichiers, dont le Traitement des antécédents judiciaires (TAJ) dans lequel les personnes ayant fait l’objet d’un rappel à la loi (qui n’est pourtant pas une déclaration de culpabilité) sont inscrites.</p><p style="text-align: justify;">Or, ce dernier fichier permet de retrouver une personne grâce à une simple photographie et les décrets sur les fichiers PASP et GIPASP ont opportunément supprimé l’interdiction qui était posée auparavant d’une reconnaissance faciale.</p><p style="text-align: justify;">De plus, le fichage peut désormais concerner outre les personnes physiques, des groupements. On peut imaginer qu’un groupe Facebook de manifestants ou de syndiqués ou de militants associatifs, pourrait faire l’objet d’un fichage avec une amplitude des données collectées telle que toute la vie privée d’une personne est concernée puisqu’il est même possible d’enregistrer « <em>les comportements et habitudes de vie</em> », les « <em>déplacements ; pratiques sportives</em> » ou les « <em>activités sur les réseaux sociaux</em> » etc.</p><p style="text-align: justify;">Ajoutons à cela que le procureur de la République peut désormais consulter ces fichiers…</p><p style="text-align: justify;">Et le fichier EASP sert pour les enquêtes administratives sur les personnes briguant certains emplois tant publics que privés (dans le domaine de la sécurité ou de la défense, ou pour l’accès à certaines zones, comme dans les aéroports…) ou pour l’obtention de titre de séjour pour les étrangers : le nombre de personnes concernées est donc conséquent.</p><p style="text-align: justify;">Se dessine ainsi un Etat tentaculaire, qui veut renforcer les possibilités de contrôle de la population.</p><p style="text-align: justify;">Rappelons que la forte mobilisation citoyenne contre les décrets sur les fichiers Edvige ou Cristina avait permis qu’ils soient retirés. Autre temps, autre mœurs et, en tout cas, révélateur de la dégradation des principes de sauvegarde de nos libertés fondamentales et de l’évolution des institutions qui en sont les garantes.</p><p style="text-align: justify;">Nous continuerons donc le combat contre tous ces textes liberticides.</p><p style="text-align: justify;"><em>Paris, le 9 janvier 2021</em></p><p><a href="https://www.ldh-france.org/le-conseil-detat-ne-suspend-pas-lextension-du-fichage-des-militants/#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a>EASP : Enquêtes administratives liées à la sécurité publique : <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000042608375/2020-12-05/">Décret n° 2020-1510 du 2 décembre 2020</a>.</p><p>PASP : Prévention des atteintes à la sécurité publique : <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042607323#:~:text=Notice%20%3A%20le%20décret%20modifie%20les,aux%20fichiers%20et%20aux%20libertés.">Décret n° 2020-1511 du 2 décembre 2020 modifiant les dispositions du code de la sécurité intérieure</a></p><p>GIPASP : Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique : <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000042608634/2020-12-05/">Décret n° 2020-1512 du 2 décembre 2020</a></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.humanite.fr/sites/default/files/styles/1048x350/public/images/80575.HR.jpg?itok=05tMcM-V" alt="80575.HR.jpg?itok=05tMcM-V" width="666" height="286" /></p>
lanvert
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Pourquoi la proposition de loi « Sécurité globale » est dangereuse pour nos libertés
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-11-12:6276646
2020-11-12T22:43:19+01:00
2020-11-12T22:43:19+01:00
Communiqué d'Amnesty International le 12.11.2020. Du 17 au 20 novembre,...
<p style="text-align: justify;">Communiqué d'Amnesty International le 12.11.2020.</p><div class="src-client-components-Article-__Article___Chapo" style="text-align: justify;"><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer "><p class="">Du 17 au 20 novembre, l’Assemblée nationale est appelée à examiner la proposition de loi dite de « Sécurité Globale », soutenue par les députés de la majorité. Si une telle loi entrait en vigueur en l’état, elle constituerait une grave atteinte au droit à l’information, au respect de la vie privée, et à la liberté de réunion pacifique, trois conditions pourtant essentielles au droit à la liberté d’expression. </p></section></div><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer "><p class="" style="text-align: justify;">Nous déplorons que cette proposition de loi soit examinée en procédure accélérée, alors qu’aucune urgence ne justifie ce choix. Cela a déjà été le cas ces dernières années pour plusieurs lois ayant un fort impact sur les droits humains (loi renseignement, loi SILT, loi dite « anti-casseurs »). Cette procédure restreint de facto leur examen approfondi et l’information éclairée de la société. Nous regrettons que ce texte ne fasse pas exception à la règle. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Empêcher la diffusion des vidéos de la police</strong></p><p class="" style="text-align: justify;">C’est d’autant plus préoccupant que cette proposition de loi prévoit des entraves majeures à la possibilité, essentielle dans un état de droit, de filmer et diffuser des images des forces de l’ordre, alors que ces dernières années, de nombreuses vidéos prises par des journalistes ou de simples citoyens ont permis de rendre publics des cas de violations des droits humains. Nous estimons que cette proposition de loi conduirait la France à ne pas être en conformité avec ses engagements internationaux en matière de droits humains. Toute restriction à ces droits doit être conditionnée au strict respect des principes de légalité, nécessité et proportionnalité, inscrits dans le droit international. Nous alertons les parlementaires sur les risques graves d’une telle proposition pour le droit à la liberté d’expression, et les appelons à se mobiliser dans le cadre de l’examen parlementaire pour supprimer l’article 24 de la proposition. </p></section><p style="text-align: justify;"><strong>Un risque majeur pour la liberté d’informer </strong></p><p class="" style="text-align: justify;">Cet article 24 de la proposition de loi prévoit de sanctionner très lourdement (jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende) le fait de diffuser des vidéos dans lesquelles des policiers ou des gendarmes seraient identifiables « <em>dans le but qu’il soit porté atteinte à [leur] intégrité physique ou psychique </em>». Dans les faits, cette disposition ouvre la voie à des interprétations divergentes et arbitraires, notamment la notion d’intégrité psychique. Si elle est adoptée, elle entravera le travail des journalistes. Les citoyens ne pourront plus apporter de preuves de violences policières. Nous utilisons nous-mêmes de telles vidéos, après analyse et authentification, dans le cadre de notre recherche. Avec une telle disposition disparaît la possibilité de faire des vidéos en direct, par peur de la sanction, qui s’ajoute au risque de censure par les plateformes de réseaux sociaux. Ceci constituera un risque majeur pour la liberté d’informer, corollaire essentiel du droit à la liberté d’expression. </p><p class="" style="text-align: justify;">Toute restriction au droit de diffuser des images des forces de l’ordre doit poursuivre un objectif légitime (sécurité nationale, ordre public, droits d’autres personnes) et être strictement nécessaire et proportionnée. Si, dans certaines situations particulières, l’interdiction de filmer et diffuser peut être légitime, par exemple lors d’une opération anti-terroriste, les entraves à la liberté d’informer contenues dans ce projet de loi conduiront à ce que des violations des droits humains ne soient pas documentées. Ceci pourrait contribuer à une culture de l’impunité qui porte finalement atteinte à l’image des forces de l’ordre et contribue à saper lien de confiance nécessaire entre les forces de l’ordre et la population. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Un danger pour le droit à la vie privée et le droit de manifester </strong></p><p class="" style="text-align: justify;">La proposition de loi « Sécurité globale » élargit également la possibilité pour la police de filmer les citoyens en utilisant d’avantage de caméras piétons (article 21) ou « aéroportées » et même des drones (article 22). Nous appelons les parlementaires à supprimer ou substantiellement amender ces articles. Les agents de police pourront à présent accéder directement aux enregistrements (article 21), ce qui leur était interdit jusque-là. Ceci pourrait s’avérer problématique en cas d’enquête sur des pratiques illégales par les forces de l’ordre. Certes, ces caméras pourraient dissuader certains policiers d’utiliser la force. Mais si le choix de démarrer ou d’arrêter les enregistrements leur revient, il y a un risque qu’ils soient biaisés et sélectifs. Nous recommandons la plus grande prudence sur le port par les forces de l’ordre de caméras piétons : il faut prendre en compte les risques pour les droits fondamentaux, en particulier le droit à la vie privée, le droit à la dignité des personnes filmées et le droit de manifester. </p><p class="" style="text-align: justify;">De plus, avec l’article 22 élargissant l’usage des drones, risquer d’être filmé peut dissuader des personnes de participer à des rassemblements pacifiques, notamment si elles craignent des poursuites ultérieures pour le simple fait d’y avoir participé. Ça a déjà été le cas en France. Nous avons déjà documenté des situations où des manifestants rassemblés pour défendre les droits des soignants, par exemple, ont reçu des amendes après avoir été identifiés par des caméras de surveillance. Ils ont été sanctionnés pour participation à une manifestation interdite, alors même que cette interdiction prise par le gouvernement a ensuite été jugée illégale car disproportionnée. </p><p style="text-align: justify;"><strong>La surveillance de masse en marche </strong></p><p class="" style="text-align: justify;">En l’état, la proposition de loi ouvre la possibilité d’être filmé par les forces de l’ordre dans pratiquement tout l’espace public. Les rapporteurs voudraient même faciliter la transmission aux autorités des vidéos des immeubles d’habitation. Rien dans la proposition de loi actuelle ne garantit que les images captées par les autorités ne feront pas in fine l’objet d’un traitement par des logiciels de reconnaissance faciale, une technologie en plein développement. </p><p class="" style="text-align: justify;">Partout dans le monde, nous demandons l’interdiction de l’utilisation de systèmes qui permettraient une surveillance indiscriminée, voire de masse, tant par les organismes d’État que par les acteurs du secteur privé. Or, dans cette proposition de loi qui prévoit que les autorités pourront très largement filmer les personnes dans l’espace public, des amendements ont déjà été déposés pour introduire la reconnaissance faciale. Ceci porterait une atteinte disproportionnée au respect du droit à la vie privée. Nous demandons donc que la France écarte explicitement la possibilité d’y recourir. Les entraves au droit de filmer la police, contenues dans cette proposition de loi, et l’élargissement du droit des forces d’ordre à filmer les citoyens, sont contraires aux obligations internationales de la France. Ces deux évolutions concomitantes vont à l’encontre de nos recommandations pour un maintien de l’ordre basé sur le dialogue, la désescalade et le respect des droits humains. </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://images.prismic.io/amnestyfr/c61342c9-d139-47f0-a79c-b8b4dfb5f0f1_loi-securite-globale.jpg?auto=compress,format&rect=0,152,1920,914&w=1680&h=800" alt="c61342c9-d139-47f0-a79c-b8b4dfb5f0f1_loi-securite-globale.jpg?auto=compress,format&rect=0,152,1920,914&w=1680&h=800" width="682" height="325" /></p><p style="text-align: center;">novembre 2020, © Anthony Linger / Hans Lucas.</p>
Fernand Louis Olbec
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libertés
tag:lafaceclairedelanuit.hautetfort.com,2020-07-05:6245058
2020-07-05T04:34:00+02:00
2020-07-05T04:34:00+02:00
« Je sais mal ce qu'est la liberté,mais je sais bien ce qu'est la...
<p><span style="font-size: x-large;"><em>« Je sais mal ce qu'est la liberté,mais je sais bien ce qu'est la libération </em></span><span style="font-size: x-large;">» André Malraux.</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: x-large;">A Paris,mais aussi un peu partout en villes ou villages on goûte de nouveau le diabolo menthe ou la chopine aux terrasses. Petit bonheur simple qui à goût de liberté après deux mois de confinement. Peux t'on parler de libération ?(1bis)</span></p><p><span style="font-size: x-large;">Disons plus simplement en écho au programme du conseil national de la résistance (1),et plus simplement , « le retour des jours heureux » comme tweet Emmanuel Macron.</span></p><p><span style="font-size: x-large;">« Paris libéré » titre M 6 qui ne fait pas dans la dentelle en citant De Gaulle . </span></p><p><span style="font-size: x-large;">La réglé abolie des 100 kilométrés a permis des retrouvailles émouvantes et des embrassades sincères quoique prohibées voir interdites et parfois masquées . </span></p><p><span style="font-size: x-large;">La liberté retrouvée s'exprime aussi dans une manifestation importante et interdite contre les violences policières. Avec peu d'écho dans les médias ,tous occupés à souligner la liberté retrouvée de contempler la mer comme le conseille Baudelaire . </span></p><p><span style="font-size: x-large;"><em>« </em></span><span style="font-size: x-large;"><em><strong>Homme libr</strong></em></span><span style="font-size: x-large;"><em>e toujours, tu chériras la mer. Charles </em></span><span style="font-size: x-large;"> Baudelaire </span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: x-large;">(1) le libre accès aux terrasses figurait dans son programme</span></p><p><span style="font-size: x-large;">(1bis)Pour le peuple de la bible en souvenir de l'exode . la liberté était perçue de fait comme une libération hors des griffes de Pharaon. </span></p>
Carmen SERGHIE LOPEZ
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Nos libertés
tag:elargissement-ro.hautetfort.com,2020-04-26:6233272
2020-04-26T19:19:00+02:00
2020-04-26T19:19:00+02:00
( Photo crédit Claudiu N. - New York en février 2020 ) Un...
<p style="background: white;"><span style="font-size: 11.5pt; font-family: 'Helvetica','sans-serif'; color: #3a3939;"><img id="media-6124278" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://elargissement-ro.hautetfort.com/media/01/01/316763279.jpg" alt="coronavirus, crise, globalisation, revalorisation, libertés" /></span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #3a3939;">(<em>Photo crédit Claudiu N. - New York en février 2020</em>)</span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #3a3939;">Un entretien avec le philosophe roumain </span><span style="color: #3a3939;"><span style="color: #003366;"><strong>Gabriel Liiceanu</strong></span>, sur <span style="color: #003366;"><strong>RFI</strong></span>, sur fonds de crise Coronavirus.</span></span></p><blockquote><p style="background: white;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #3a3939;">"Si nous voulons nous consoler ou être rassurés par rapport à ce qui nous arrive maintenant, nous pouvons penser aux terribles épidémies qui ont sévi dans l’histoire de l’Europe et du monde. Certes, ce que nous vivons en ce moment est inédit, mais nous devons relativiser et éviter la tentation du désespoir apocalyptique. En fait, il s'agit d’une guerre sanitaire et d’une guerre économique. La guerre sanitaire a l’air d’être menée plutôt dans de bonnes conditions. En revanche, la guerre économique est incertaine, nous ignorons comment nous sortirons de cette période, mais nous en sortirons. D'un autre côté, je me demande à quoi va ressembler un livre après cette pandémie. Nous ne serons plus les mêmes. Beaucoup de gens ont compris que l’humanité ne pourrait plus continuer à vivre comme jusque-là. La globalisation sera remise en question. Elle a été exaltée, on a dit qu’il était extraordinaire de pouvoir circuler librement, dans le monde entier, que les cultures pouvaient se rencontrer, que tout était merveilleux, or, en ce moment, nous sommes en train de nous rendre compte que nous avons offensé les limites, les frontières. Je pense que des notions comme peuple, nation, communautés de langue, de valeurs, seront revalorisées, sans que nous soyons obligés pour autant de bafouer les droits fondamentaux de l’homme.</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #3a3939;">Ces derniers jours, j’ai été en contact permanent avec des amis de l’étranger, des Etats-Unis et de l’Occident européen. Savez-vous comment des intellectuels humanistes comme nous perçoivent l’actualité ? Ils ne sont pas trop impressionnés par le fait que les gouvernements semblent gérer la guerre sanitaire, mais ils déchiffrent une ruse du Pouvoir derrière ces mesures. Car eux non plus, ils ne font pas confiance au Pouvoir et aux gouvernements, et ils pensent que, une fois ces libertés limitées, une démocratie totalitaire pourrait se mettre en place. Ils pensent donc qu’il s’agit d’une hypocrisie fondamentale du Pouvoir qui veut nous faire croire qu’il est préoccupé de notre bien, qu’il veut nous protéger, et que les libertés qu’il est en train de restreindre, avec notre accord, continueront d'être limitées dans le futur. En Roumanie, la situation est encore plus grave, parce que nous sommes habitués, depuis trente ans, à ne plus faire confiance, nous savons que les hommes politiques nous utilisent simplement comme une masse de manœuvre dans leurs propres intérêts. C’est pourquoi, avec ce nouveau gouvernement (qui, heureusement, est à bonne distance de celui que nous avons eu précédemment), nous nous demandons si ces gens-là sont préoccupés vraiment de notre bien. Les mesures de restriction semblent être acceptées par tout le monde comme des mesures rationnelles. Mais pour ce qui est de la guerre économique, c’est dramatique. En ce moment, nous sommes dans un brouillard fiscal épais.</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #3a3939;">La position de chaque homme normal devrait être celle-ci : chacun décide de ce qu’il fait de sa propre vie, sauf que cette épidémie ne se limite pas à notre vie individuelle. L’irresponsabilité de ceux qui ne respectent pas la distanciation, le confinement, met en danger les autres. Tout le problème est là : si vous tombez malade, vous transmettez la maladie à vingt autres personnes." (L'article avec l'enregistrement audio <a href="https://www.rfi.ro/social-119459-coronavirus-gabriel-liiceanu-globalism?fbclid=IwAR3J4RToCFEMdXylnsItf988K6rYUMYdFal4YdwK5qdU6kQI9a7Tt4rfvRk">Coronavirus/Gabriel Liiceanu</a>)</span></p><p style="background: white;"> </p></blockquote><p style="background: white;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #3a3939;">En France, où il y a un problème de masques disponibles pour la population (ils sont en vente en pharmacie uniquement pour le personnel de santé), chaque collectivité territoriale gère à sa manière. La Mairie de Nice va distribuer un masque gratuit aux habitants : on accède au formulaire de demande de masques sur internet (ou on commande par téléphone), et on indique son nom, son domicile, son numéro fiscal. On reçoit un numéro d’enregistrement, et quelques jours après, une convocation avec le lieu, la date et l’heure pour retirer le masque, et les justificatifs à présenter : convocation comportant le QR code imprimée ou lisible sur le téléphone, un justificatif de domicile (avis de taxe d’habitation ou facture EDF, téléphone…), l’attestation de déplacement dérogatoire sur laquelle il faut cocher le motif 4 (déplacement pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants)..</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #3a3939;">Quand j’ai expliqué tout cela à mon fils, il a ri et a dit qu’aux Etats-Unis ça ne marcherait pas...Bien sûr. Tout cela pour un masque de protection, que j’aurais dû acheter normalement en grande surface, en pharmacie, au bureau de tabac, au distributeur, etc.., pour quelques euros. Tout le monde dispose de ces quelques euros, après tout. J’ai reçu la convocation, j’irai donc retirer mon masque, munie de tous ces papiers justificatifs, et avec un sentiment inconfortable.. Nous glissons vers quelque chose, et j’ai l’impression de l’avoir vécu une fois, puisque je le reconnais..</span></p><p style="background: white;"> </p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #3a3939;">Voici deux activités du confinement : mon album photos <a href="http://elargissement-ro.hautetfort.com/album/confinement-2020/">Confinement 2020</a></span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #3a3939;"> et le Live organisé par <span style="color: #003366;"><strong>DJ Klaws</strong></span> (Claudiu) ce week-end: <a href="https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10157483152013651&id=601148650%20">https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10157483152013651&id=601148650 </a></span></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Le Roi, statutairement libre : la décision politique prime sur les puissances économiques.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2019-12-31:6201933
2019-12-31T22:12:55+01:00
2019-12-31T22:12:55+01:00
Se battre pour une cause n’est pas forcément inutile, au contraire de ce...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Se battre pour une cause n’est pas forcément inutile, au contraire de ce que suggèrent les partisans du désordre établi et les fatalistes de tout acabit, et <strong>le royalisme</strong>, aujourd’hui marginalisé, <strong>mérite ainsi toute l’attention que l’on peut porter à une école de pensée et de pratique politique qui évoque le bien commun plutôt que la carrière de ses amis</strong>. Pourquoi ? Parce que, aujourd’hui, <strong>la question sociale semble, plus que jamais irrésolue</strong> et le pays déchiré autour du souci des retraites et de leur financement nécessaire. Or, s’il n’est pas de sauveur suprême, comme le chantaient jadis les marxistes, il n’y a pas pour autant de fatalité en ce domaine et <strong>la justice sociale n’est pas une option facultative mais une obligation, un devoir d’Etat</strong> qui, d’ailleurs, participe à fonder une part de sa légitimité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Mais la République macronienne reste la République, et elle n’est pas, qu’on le veuille ou non, sociale, ne serait-ce que parce que son mode de fonctionnement favorise les rhéteurs et les « prêteurs » plutôt que l’intérêt supérieur de la nation et de ses peuples. Le mode de désignation du Chef de l’Etat, pourtant pensé par le général de Gaulle pour écarter les partis politiques, a, après lui, nourri les jeux politiciens et financiers : <strong>qui n’a pas le soutien d’un appareil</strong> (fût-il récent et largement artificiel dans le dernier cas vécu, mais toujours sous la forme de réseaux propre à l’époque et au système même) <strong>et des banques nécessaires à son bon fonctionnement, n’a guère de chance de pouvoir concourir et encore moins de conquérir la place </strong>! M. Macron, habile ministre des finances sous M. Hollande et issu de la Banque, a su jouer des malheurs du favori de Droite comme de ceux de son propre tuteur élyséen pour se frayer un chemin vers la magistrature suprême de la République, profitant aussi du « dégagisme » pourtant théorisé par d’autres que lui, voire même opposés à lui dans la joute électorale du printemps 2017. Mais <strong>l’énergie utilisée à prendre le pouvoir est déjà une énergie perdue pour son exercice</strong> et elle est vite « revendiquée », plus ou moins discrètement, par ceux qui l’ont alimentée, que ce soit les puissances d’argent ou les catégories sociales dominantes ou « clientes » (classes supérieures et mondialisées, et classes moyennes consommatrices et connectées, dans le cas de l’élection de M. Macron). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Une Monarchie royale « à la française », elle, ne doit rien aux jeux de la Banque et des partis, parce que la transmission héréditaire de la magistrature suprême de l’Etat donne, par essence même, une indépendance statutaire au monarque : <strong>la naissance ne s’achète pas, quand l’élection se monnaye !</strong> Ainsi, le Roi est-il libre de décider sans l’aval des puissances financières, ce qui ne signifie pas que le monarque du moment soit forcément indifférent aux affaires financières et économiques du pays. Mais l’économique, « l’intendance » comme l’appelait le général de Gaulle, doit suivre et non « être suivie » : c’est le politique qui décide, et « <strong>la politique de la France ne se décide pas à la Corbeille</strong> », pour citer encore le fondateur d’une Cinquième République qui s’est faite à nouveau éminemment républicaine quand son père est parti, chassé par le suffrage référendaire. Cela est sans doute plus facile à théoriser qu’à pratiquer mais, la volonté du général s’en étant allée en même temps que sa personne du faîte de l’Etat, il s’agit d’enraciner cette volonté par le statut même de la magistrature suprême de l’Etat, et seule la Monarchie héréditaire et successible peut le faire, détachée du « choix des autres » qui, souvent, n’est que le paravent de celui de quelques uns, comme l’a démontré la dernière élection présidentielle… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Cela signifie-t-il qu’en Monarchie royale sont bridées les expressions électorales et populaires ? Non, bien au contraire : <strong>la liberté statutaire de la magistrature suprême autorise les libertés réelles, citoyennes et professionnelles, provinciales et communales, et peut offrir plus de consistance aux pouvoirs locaux et sociaux</strong>. Cela pourrait redonner d’ailleurs du crédit à la discussion politique par la concrétisation locale de celle-ci à travers des décisions qui seraient prises conjointement par les administrés et les administrateurs communaux, professionnels, régionaux, après débats et expressions, y compris par le suffrage. C’était la motivation forte du royaliste La Tour du Pin quand il évoquait « <strong>la monarchie dans l’Etat, la démocratie dans la commune </strong>». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">En tout cas, la Monarchie royale doit profiter de sa situation au-delà des jeux économiques et politiciens (les uns étant souvent liés aux autres en République) pour imposer les conditions véritables de l’équilibre social et incarner la justice sociale, y compris au risque de mécontenter les puissances financières qu’il ne s’agit pas de détruire mais d’ordonner au bien commun, comme les rois capétiens et suivants surent le faire jusqu’au XVIIIe siècle : les Fouquet contemporains doivent vivre dans cette crainte salutaire d’un Louis XIV embastilleur. Cette crainte serait le commencement de la sagesse pour eux, et l’assurance de leur serviabilité au bénéfice du pays et de ses forces vives et populaires…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
midier
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Libéralisme, libertés
tag:icilleurs.hautetfort.com,2019-12-10:6197148
2019-12-10T18:15:15+01:00
2019-12-10T18:15:15+01:00
Quand riches et pauvres sont pareillement libres, les riches le sont...
<p><strong>Quand riches et pauvres sont pareillement libres, les riches le sont beaucoup plus.</strong></p>
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Et si l’on donnait la parole aux Français… et aux autres Occidentaux ? (XXI)
tag:pdf31.hautetfort.com,2018-01-10:6015920
2018-01-10T17:57:00+01:00
2018-01-10T17:57:00+01:00
Publié par Guy Jovelin le 10 décembre 2018 Chronique de...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 10 décembre 2018</p><div class="single_post_image"><span id="566_img_1" style="font-size: 10pt;"><a class="blog_index_image_load" title="Et si l’on donnait la parole aux Français… et aux autres Occidentaux ? (XXI)" href="https://www.polemia.com/wp-content/uploads/2017/08/parole.jpg" rel="prettyPhoto"><img class="hover_fade_js" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Et si l’on donnait la parole aux Français… et aux autres Occidentaux ? (XXI)" src="https://www.polemia.com/wp-content/themes/polemia_v4/cache/parole-588x330.jpg" alt="Et si l’on donnait la parole aux Français (XVII)" width="588" height="330" /></a></span></div><div class="single_post_content"><p class="post_meta" style="text-align: justify;"> </p><h4>Chronique de Michel Geoffroy, essayiste, contributeur régulier de Polémia.</h4><div class="entry"><div class="pf-content"><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En France, la macronmania c’est bien fini</span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>57% </strong>des personnes interrogées se disent choquées par les mots utilisés par Emmanuel Macron, lors d’un déplacement mercredi 4 octobre 2017 à Egletons (Corrèze) (sondage Harris Interactive pour RMC et Atlantico du 5 octobre 2017).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La cote de popularité d’Emmanuel Macron s’établit à <strong>42%</strong> des personnes interrogées, soit <em>20 points de moins </em>depuis son élection en mai 2017 (baromètre BVA pour <em>La Tribune</em> et Orange réalisé les 24 et 25 octobre 2017).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Selon le sondage ifop réalisé du 10 au 28 novembre 2017, elle remonterait à 46% d’opinions favorables, soit toujours moins d’un Français sur deux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Seulement <strong>35%</strong> des personnes interrogées se déclarent satisfaites du début du quinquennat d’Emmanuel Macron, contre 59% qui s’affirment « mécontentes ». Seules 27% des personnes interrogées lui font confiance pour accroître le pouvoir d’achat et 26% pour « rassembler les Français » (sondage Harris Interactive <em>du 2 au 3 novembre 2017).</em></span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les Français inquiets pour leur avenir et leurs libertés</span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>72%</strong> des internautes interrogés se déclarent inquiets quant à la sécurité de leurs données personnelles en ligne (sondage de l’institut BVA réalisé pour <em>Le Figaro</em> les 24 et 25 octobre 2017).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>67% </strong>des personnes interrogées estiment que la liberté d’expression est menacée dans les médias traditionnels en France et <strong>67% </strong>pensent qu’elle est menacée dans la société en général (sondage IFOP Fiducial, pour CNews et Sud Radio, des 19 et 20 décembre 2017).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>76%</strong> des personnes interrogées jugent la société française comme inégalitaire, 22% affirmant même qu’elle est « très inégalitaire », tandis que 20% seulement considèrent qu’elle est au contraire « égalitaire ». Les inégalités perçues comme les plus graves concernent l’accès aux soins (57%), l’emploi (53%), le logement (46%), l’éducation (32%) (étude PEP/Kantar réalisée du 9 au 23 octobre 2017).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>63%</strong> des personnes interrogées estiment que leur avenir personnel est aujourd’hui « bouché » (sondage Ipsos du 10 au 17 octobre 2017).</span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les Occidentaux contre le multiculturalisme</span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>50%</strong> des Australiens interrogés sont d’accord pour dire « qu’ils se sentent parfois dans un pays étranger ». 74% des personnes interrogées pensent que l’Australie n’a pas besoin de plus de personnes. 54% veulent un arrêt de l’immigration, tandis que 55% sont d’accord pour dire que l’Australie « risquait de perdre sa culture et son identité » (sondage <a href="http://tapri.org.au/wp-content/uploads/2016/04/TAPRI-survey-Oct-2017-final-2.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">TAPRI</a> réalisé du 31 juillet au 17 août 2017).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>55%</strong> des Américains blancs interrogés pensent que « la discrimination contre les personnes blanches existe aux Etats-Unis aujourd’hui » (sondage NPR/Robert Wood Johnson Foundation/Harvard T.H. Chan école de santé publique, du 26 janvier au 9 avril 2017).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>90%</strong> des 18-24 ans en Hongrie comptent voter pour des partis anti-immigration aux prochaines élections (sondage Europe Elects du 2 au 15 novembre 2017).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>57%</strong> des personnes interrogées sont hostiles à la construction de nouvelles mosquées en France et <strong>79%</strong> sont opposées à l’autorisation du burkini sur les plages (sondage Ipsos du 10 au 17 octobre 2017).</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Michel Geoffroy<br /></strong>22/12/217</span></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="https://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-et-aux-autres-occidentaux-xxi/">polemia</a></span></p></div></div></div>
nauher
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Pour l'instruction des idiots utiles de la Macroncéphalie
tag:off-shore.hautetfort.com,2017-05-02:5938611
2017-05-02T08:14:00+02:00
2017-05-02T08:14:00+02:00
Pour qu'une entreprise d'exploitation réussisse, l'histoire doit coller à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 19px;">Pour qu'une entreprise d'exploitation réussisse, l'histoire doit coller à la tendance lourde du moment, aux lignes de force structurant en profondeur l'évolution sociale. Les ahuris qui voient en Macron un renouveau politique sont doublement idiots, en surface et en profondeur. En surface, parce qu'ils oublient, dans un effort amnésique assez remarquable, que le jeune homme n'est pas neuf, ni dans dans son parcours classique, ni dans sa trajectoire politique hollandiste. En profondeur, parce qu'il n'est, dans sa logorrhée d'illuminé télévangéliste, que le relais d'une transformation politique que d'aucuns et non des moindres (Zygmunt Bauman, récemment disparu, Frederic Jameson, Christopher Lasch, Jean-Claude Michéa, Rawi Abdelal, sans parler des "ancêtres" comme Benjamin ou Hannah Arendt) ont dénoncé, transformation qui, sous couvert d'un esprit d'ouverture, veut maximiser le contrôle économique pour le confondre avec l'autorité politique et la détruire in fine.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 19px;">La réussite macronienne est, d'une certaine façon, une mise en abyme de l'entreprise plus large que représente l'énergumène. Celui-ci incarne un <em>tout est possible</em> très anglo-saxon, un <em>idéal du moi</em> synthétisant le jeunisme, l'esprit d'entreprise, l'anti-conformisme (d'où la place symbolique de sa femme plus âgée), le goût de l'argent et le vernis culturel (dont l'un des axes est le reniement de tout classicisme, pour un <em>mainstream</em> triomphant à la Frédéric Martel). </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 19px;">Ce qui suit est l'extrait d'un livre de Stéphane Haber dont j'incite évidemment à la lecture intégrale, livre qui éclaire à bien des égards l'horreur politique et culturelle dans laquelle nous plongeons aveuglément.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;">"[...] le néocapitalisme n'hérite pas seulement de motivations antérieures à lui ou distinctes de lui qui, présentes dans son milieu social, présupposées comme autant de conditions externes données, lui permettent de correspondre aux intentions et aux intérêts de certains individus : il n'influence pas seulement le monde ; il tend en outre à produire affirmativement ou du moins à investir avec bonheur un système de liens très denses avec le monde. C'est d'ailleurs ce qui lui permet d'avoir, dans certains de ses aspects, cette allure décentralisée, diversifiée et ubiquitaire (le réseau fluide plutôt que le tout fermé sur soi, la cohérence d'assemblages compliqués plutôt que l'organisation nette dans sa fixité écrasante) qui a souvent été remarquée. C'est elle qui, très visible à l'échelle internationale (un monde économique désormais multipolaire), se retrouve aux différents niveaux de l'activité économique dans le <em>management</em> de grande entreprise, par exemple, même si d'autres facteurs interviennent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Il y a mieux encore. Non seulement le capitalisme récent a, de ce fait, plutôt réduit la distance qui le séparait de la vie dans les configurations antérieures, mais, dans certains secteurs, il s'est ressourcé <em>grâce à la mise œuvre du projet consistant à diminuer cette distance</em>. Réduire ou supprimer sa propre extériorité par rapport au monde ou à la vie constitue même aujourd'hui l'horizon de sa croissance ; c'est pourquoi il semble concentrer sa souplesse et sa mobilité, manifestées, comme on l'a rappelé, par toute son histoire passée, en ressource endogène et actuelle de développement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;">L'extension du travail "immatériel" forme, en amont, la condition de possibilité de cette inflexion. Le travail, en devenant immatériel, se fait perméable à l'expression de pouvoirs corporels et vitaux de plus en plus nombreux. Par rapport à l'âge industriel, il paraît impliquer un ensemble plus large de compétences, réclamer aux corps et aux esprits des efforts plus variés, donc un peu plus à la mesure, en quelque sorte, de la souplesse de la vie elle-même. Dans un certain nombre d'emplois, la répétition taylorienne tend à céder la place à la sollicitation des talents, à la rechercher de l'improvisation heureuse. En aval, nous avons bien sûr ce formatage des esprits que les critiques du néolibéralisme ont si brillamment analysé ces derniers temps. Tout le monde doit personnellement intérioriser ce que les prétendues lois de l'économie imposent d'en haut à la société entière, à commencer par la course à l'efficience compétitive sans merci. La vie doit se saisir elle-même, s'ajuster à un rythme qui va s'accélérant. Elle doit prendre à cœur des objectivités détachées décomplexées qui veulent aller toujours plus loin, plus vite, et pas seulement obéir à la force d'inertie qui les a fait sortir autrefois du monde de la vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Mais nous avons également, de façon complémentaire, ce capitalisme contemporain, réactif, énergique, postmoderne, hyperintelligent, que nous ne connaissons que trop bien -le capitalisme d'optimisation, directement branché sur de nombreuses expressions de la souplesse vitale et existentielle, devenu lui-même singulièrement subtil et plastique dans l'emprise qu'il exerce sur elle. C'est, par exemple, le capitalisme qui, au lieu de se présenter comme un carcan totalitaire ou comme une pénible obligation (il faut s'industrialiser pour sortir de la pauvreté et de l'arriération) cajole l'individu et ses lubies, investit le biologique sur plusieurs fronts, vise la santé et l'amélioration performante, vit d'une communication sans bornes qui élargit tous les horizons, se montre plus à l'aise avec la création de contenus intellectuels créatifs qu'avec la production en série de gros objets industriels importuns. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;">C'est donc ce capitalisme qui, sans qu'il puisse être uniquement question de "récupération", absorbe, parce qu'elle s'avère rentable, l'aspiration vécue à sortir de l'aliénation, de la monotonie, de la routine, du suboptimal, au nom d'une certaine conception tonique de la vitalité : au nom, finalement, d'une exigence radicalisée de souplesse en acte. Une certaine addiction générale à la dynamique expansive comme telle s'en dégage. Elle attire à elle et finalement satellise presque toutes les valeurs. Les institutions qui expriment et diffusent cette addiction, comme certaines grandes entreprises, deviennent des attracteurs universels : presque tout ce qui, dans la société, se veut actif, intelligent, dynamique et créatif se met irrésistiblement à leur ressembler. Ainsi, le <em>marketing</em> et le <em>management,</em> entendus comme techniques d'optimisation réflexives ajustées à un expansionnisme devenu intransigeant, donnent-ils l'impression de se retrouver partout. En tout cas, désormais, ce capitalisme sait faire autre chose que rejouer sans cesse la même sinistre mélodie de l'exploitation du travail industriel et de la domination de classe à la manière du XIXe siècle."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> <strong> Stéphane Haber, <em>Penser le néocapitalisme. Vie, capital et aliénation</em>, Les Prairies ordinaires, 2013</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Les <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://www.lesprairiesordinaires.com/">Prairies ordinaires</a></span> est une remarquable maison d'édition, dont l'orientation éditoriale permet, dans les domaines de la sociologie, de la politique, de l'économie mais aussi de l'esthétique ou de la culture, de mieux appréhender l'apparent désordre du monde et sa recomposition masquée pour l'établissement d'une terreur organisée pour le profit encore plus phénoménal de quelques-uns. J'invite les lecteurs à aller sur leur site et à consulter leurs publications</span></p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Italie : destruction programmée
tag:www.upgradepc.review,2017-02-17:5912429
2017-02-17T12:29:00+01:00
2017-02-17T12:29:00+01:00
L'actualité du mois, pour les Français, se résume surtout...
<p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgradepc.review/media/01/02/1784142710.jpg" target="_blank"><img id="media-5568991" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/01/02/4138653322.jpg" alt="italie rip.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"> L'actualité du mois, pour les Français, se résume surtout à la campagne présidentielle qui dicte aux rédactions les sujets traités, ignorés et la façon de les conduire. Outre l'affaire Fillon, l'histoire de colonisation sortie du chapeau (énorme problème d'actualité mais en... 1960), il n'est question que de l'aventure Theo.</p><p style="text-align: justify;">Toute personne avec de la mémoire se souvient de 1990 et d'une affaire sordide du même tonneau mais s'il faut brièvement éclairer quelques lanternes au sujet du retour du berlingot, disons ce qu'il en est.</p><p style="text-align: justify;">L'élection 2017 se joue au premier tour ce qui est inédit. Celui qui arrivera second, sans doute derrière le FN, sera certain d'être élu au second tour avec la constitution traditionnelle d'un Front républicain qui l'emportera avec 60% des suffrages (cf second mandat Chirac) . Voilà le prévisible sauf évènement changeant la donne et depuis l'affaire DSK nous savons que c'est encore possible.</p><p style="text-align: justify;">Reste que le profil de l'élection, la chute de Fillon pour cause de non haine de la Russie fait que la gauche qu'on imaginait totalement battue retrouve un espoir de l'emporter. Ce succès possible implique deux conditions, faire monter le FN pour qu'il grignote l'électorat de droite LR et que le candidat de gauche retenu soit suffisamment sur une ligne classique (donc pas sur la ligne virtuelle Macron) pour séduire l'électorat historique très mécontent du bilan actuel et bien tenté par Mélenchon, la pêche ou le FN.</p><p style="text-align: justify;">Le cas Theo tombe parfaitement comme outil de manipulation. Il détourne le débat normal sur le bilan économique et social catastrophique vers la question ethnique et religieuse (Macron apporte son renfort en évoquant la colonisation), le racisme etc. Il accentue la division des milieux populaires car les émeutes ne sont pas dans la zone NAP (Neuilly-Auteuil-Passy) et favorise la radicalisation.</p><p style="text-align: justify;">On retrouve donc la clé des victoires des années 80 avec en plus, années Soros oblige, outre les robots antifas, les lobbies, les nouvelles associations jouant sur l'ethnicité qui tournent déjà à plein régime depuis la campagne américaine avec une même orientation et un même financement.</p><p style="text-align: justify;">Oublié la contestation verticale du pouvoir la lutte est transférée au niveau horizontal garantissant ainsi l'absence de changement par le silence conceptuel sur le fond des problèmes.</p><p style="text-align: justify;">L'information cadenassée sert aussi l'international car elle évite tout mouvement contre le CETA, cette trahison qui n'est rien d'autre que la mise en place (et déjà avant la ratification) d'un cheval de Troie, celui du TAFTA.</p><p style="text-align: justify;">Elle permet d'ignorer totalement la catastrophe italienne. Oui, silence sur l'Italie dont le récent referendum anti UE ayant rejeté par 60% de non un désastreux Renzi a été totalement bafoué. Mais comment s'en sortir dans un pays ruiné dont la direction se partage depuis des dizaines d'années entre la mafia, l'OTAN, l'UE ? Le peuple malgré sa colère et un mouvement 5* sans consistance théorique ne s'en sort pas.</p><p style="text-align: justify;">Déjà la soumission accrue du pays à des intérêts politiques, financiers étrangers se profile indiquant que la voie Clinton battue par les urnes continue à faire la loi sur notre continent.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgradepc.review/media/01/00/1552981512.jpg" target="_blank"><img id="media-5569026" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/01/00/3771045227.jpg" alt="italie,otan,europe,libertés,ue" /></a></p><p style="text-align: justify;"><em>Voir ce qui ne va pas est une étape mais une analyse sans synthèse permettant de construire la cohérence autorisant aussi bien les alliances que l'action est le second objectif qui n'arrive pas à se mettre en place. Ce défaut qui permet à une politique de ruine de se poursuivre et elle se traduit en vie humaines.37% des jeunes italiens sont chômeurs selon le chiffre officiel bien loin comme en France de la réalité.<br /></em></p><p style="text-align: justify;"><em> </em></p><p><strong><span style="text-decoration: underline;"> A lire </span></strong><span style="text-decoration: underline;">(en photo </span><span style="text-decoration: underline;">Roberta Pinotti avec elle les Italiens n'ont pas besoin d'ennemi)</span><strong><span style="text-decoration: underline;"> :</span></strong></p><h2 style="text-align: justify;"><a href="http://www.mondialisation.ca/le-livre-du-coup-detat-blanc/5574878">Le Livre (du coup d’état) Blanc</a></h2><h3 class="subtitle" style="text-align: justify;">L’art de la guerre</h3><div class="meta"><div class="post-info"><div class="author" style="text-align: justify;">Par <a title="Articles par Manlio Dinucci" href="http://www.mondialisation.ca/author/manlio-dinucci">Manlio Dinucci</a></div><div class="author" style="text-align: justify;"> </div><div class="author" style="text-align: justify;">Pendant que les projecteurs médiatiques étaient braqués sur Sanremo (<em>festival de la chanson, ndt</em>), où s’est exhibée même Roberta Pinotti (<em>ministre italienne de la </em><em>« </em><em>d</em><em>é</em><em>fense</em><em> »</em><em>, ndt</em>) chantant les louanges des missions militaires qui « ramènent la paix », le Conseil des ministres a approuvé le 10 février le projet de loi qui permettra la mise en application du « Livre Blanc pour la sécurité internationale et la défense » sous signature de la ministre Pinotti, déléguant au gouvernement « la révision du modèle opérationnel des Forces armées ». Révision, dans le sens « amélioratif», de celui opéré dans les guerres auxquelles l’Italie a participé depuis 1991, en violant sa propre Constitution.</div><div class="author"><p style="text-align: justify;"><img id="media-5569031" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/02/02/3234828705.jpg" alt="italie,otan,europe,libertés,ue" />Après être passé pendant 25 années d’un gouvernement à l’autre, avec la complicité d’un parlement presque totalement consentant ou inerte qui ne l’a jamais discuté en tant que tel, il est maintenant sur le point de devenir loi de l’Etat. Un coup d’état blanc, qui est en train de passer sous silence.</p><p style="text-align: justify;">Aux Forces armées se trouvent assignées quatre missions, qui renversent complètement la Constitution. La défense de la Patrie établie par l’Article 52 se trouve reformulée, dans la première mission, comme défense des « intérêts vitaux du pays ». D’où la seconde mission : « contribution à la défense collective de l’Alliance Atlantique et au maintien de la stabilité dans les aires incidentes sur la mer Méditerranée, pour la tutelle des intérêts vitaux ou stratégiques du pays ». La répudiation de la guerre comme instrument d’atteinte à la liberté des autres peuples et comme moyen de résolution des conflits internationaux, établie par l’Article 11, est remplacée dans la troisième mission par la « gestion des crises en dehors des aires d’intervention prioritaire, afin de garantir la paix et la légalité internationale ».</p><p style="text-align: justify;">Le Livre Blanc démolit ainsi les piliers constitutionnels de la République italienne, qui se trouve reconfigurée comme puissance s’arrogeant le droit d’intervenir militairement dans les aires donnant sur la Méditerranée – Afrique du Nord, Moyen-Orient, Balkans- en soutien de ses propres intérêts économiques et stratégiques, et, en dehors de ces aires, partout dans le monde où sont en jeu les intérêts de l’Occident représentés par l’Otan sous commandement USA.</p><p style="text-align: justify;">La Loi cadre entrée en vigueur en 2016 est fonctionnelle à tout cela : elle institutionnalise les missions militaires à l’étranger, constituant pour leur financement un fonds spécifique auprès du Ministère de l’économie et des finances. Enfin, comme quatrième mission, on confie aux Forces armées sur le plan intérieur la « sauvegarde des libres institutions », avec des « devoirs spécifiques en cas d’extraordinaire nécessité et urgence », formule vague qui se prête à des mesures autoritaires et à des stratégies destructrices.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-5569038" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/01/02/335983618.jpg" alt="italie,otan,europe,libertés,ue" />Le nouveau modèle accroît fortement les pouvoirs du Chef d’état-major de la défense y compris sous le profil technico-administratif et, en même temps, ouvre la porte des Forces armées à des « dirigeants provenant du secteur privé » qui pourront assumer les charges de Secrétaire général, responsable de l’aire technico-administrative de la Défense, et de Directeur national des armements. Charges clé qui permettront aux puissants groupes de l’industrie militaire d’entrer avec des fonctions dirigeantes dans les Forces armées et de les piloter selon leurs intérêts liés à la guerre.<br /> L’industrie militaire est définie dans le Livre Blanc comme « pilier du <em>Sistema Paese</em><a title="" href="http://www.mondialisation.ca/le-livre-du-coup-detat-blanc/5574878#_ftn1"><sup>[1]</sup></a>» parce qu’il « contribue, à travers les exportations, au rééquilibre de la balance commerciale et à la promotion de produits de l’industrie nationale dans des secteurs à haute rémunération », en créant « des emplois qualifiés ».</p><p style="text-align: justify;">Il ne reste plus qu’à réécrire l’Article 1 de la Constitution, en précisant que notre république, autrefois démocratique, est fondée sur le travail de l’industrie guerrière.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Manlio Dinucci</strong></p><p style="text-align: justify;">Article original en italien :</p><p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://www.globalresearch.ca/il-libro-del-golpe-bianco/5574880">Il Libro (del golpe) Bianco</a></strong></p><p style="text-align: justify;">Edition de mardi 14 février 2017 de <em>il manifesto</em></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://ilmanifesto.it/il-libro-del-golpe-bianco/">https://ilmanifesto.it/il-libro-del-golpe-bianco/</a></p><p style="text-align: justify;">Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio pour <a href="http://www.mondialisation.ca/le-livre-du-coup-detat-blanc/5574878">Mondialisation.ca</a></p><p> </p></div></div></div>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
La chasse aux blogs est ouverte
tag:www.upgradepc.review,2017-02-10:5909310
2017-02-10T09:27:00+01:00
2017-02-10T09:27:00+01:00
La France républicaine sans vilaines pensées de demain (on...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5563586" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/00/00/2218086640.jpg" alt="France de demain.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><em>La France républicaine sans vilaines pensées de demain (on retraitera cependant l'enfant pour faire "pluriel" et ôtera l'usine en marche pour faire crédible).<br /></em></p><p style="text-align: justify;"> C'est avec recul qu'il faut parfois aborder l'actualité, pour éviter de céder à la colère car même ave cla meilleure bonne volonté du monde on ne peut toujours être indifférent aux atteintes touchant les fondements de nos droits. L'information par la liberté d'expression et d'opinion non limitée et non négociable est ce socle sans lequel rien de digne n'est possible.</p><p style="text-align: justify;">Les récentes élections américaines ont non pas révélé mais démontré au grand jour le caractère militant, menteur, corrompu de grands médias donneurs de leçon. Elles ont aussi prouvé que le peuple n'était pas éternellement dupe de la propagande même quand ellei est dotée des moyens les plus modernes, les plus séduisants car la classe politico-médiatique sortie était soutenue par la quasi totalité du showbiz et de la machine hollywoodienne. Son budget de campagne était tout aussi colossal, 1.7 milliard de dollars.</p><p style="text-align: justify;">Malgré une campagne de désinformation permanente et souvent sous la ceinture, Donald Trump a été élu avec dit-on 196 des 200 principaux médias américains contre lui. Le Web a donné le courage aux citoyens, le Web a fait comprendre à l'électeur qu'il n'était pas seul à constater, à savoir, à comprendre.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5563599" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/00/01/1889685221.jpg" alt="decodex,propagande,inquisition,censure,libertés" /></p><p style="text-align: justify;"><em>"Le ministère de la Paix s'occupe de la guerre, celui de la Vérité, des mensonges, celui de l'Amour, de la torture, celui de l'Abondance, de la famine" (Orwell, 1984). Ne pas voir l'inversion de la courbe du chômage ou la reprise, ne pas considérer les terroristes en Syrie comme des rebelles modérés démocrates, des fake news !<br /></em></p><p style="text-align: justify;">Cette prise de conscience, les formidables taux d'écoute des blogs aux heures cruciales ont sonné le glas des médias traditionnels. Enfin !</p><p style="text-align: justify;">Le combat entre la population et des systèmes de domination ayant ruiné les pays et désormais assoiffés d'une guerre contre la Russie, seule bouée de sauvetage économique envisagée (on ne change pas une recette qui a fonctionné deux fois) ne s'achève pas pour autant.</p><p style="text-align: justify;">Alors qu'en Amérique on tente de déstabiliser par la rue la nouvelle administration, au moyen d'associations, de lobbies financés par une poignée de spéculateurs bien connus, la lutte s'accompagne déjà d'une nouvelle étape de notre coté de l'Atlantique (ce qui n'empêchera pas les hystéries d'entre deux tours actuellement en répétition avec la fameuse affaire Theo).</p><p style="text-align: justify;">Ici, malgré le Brexit et le referendum italien bafoué, les scrutins décidant de l'avenir ne sont pas tous joués ou passés.</p><p style="text-align: justify;">Dans ce sens, l'Union Européenne témoignant encore une fois de sa totale soumission à l'ordre financier anglo-saxon a donné rapidement l'orientation dictée par les leaders de la nouvelle économie et proches du clan Clinton.</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>L'alignement européen sur la position démocrate est une négation de notre souveraineté</em></strong></p><p style="text-align: justify;">Si le Web a été la clé de la victoire Trump alors il faut le faire taire, le discréditer. Aussitôt des avertissements ont été donné aux réseaux sociaux qui n'attendaient que ça. Ils avaient d'ailleurs commencé, il y a bien des années au nom des <em>valeurs</em> ou sous le pratique prétexte de l'état d'urgence, de la<em> menace terroriste </em>dont on sai<em>t </em>pourtant depuis Debord quelle est la nature. Le nouveau prétexte? La chasse aux <em>fake news</em>. C'est à dire à toute analyse farfelue ou étayée mais de faits importants pour le Système en contradiction avec la thèse mainstream, celle donc de l'état, des médias subventionnés par lui, des médias tenus par la finance (mécènes des médias mourants), la publicité (concentrée en si peu de mains et encore façade de la Banque) et le complexe militaro-industriel (de plus en plus réduit à l'actionnaire bancaire ou à l'état).</p><p style="text-align: justify;">Ce n'est pas le désastre économique et en politique étrangère des années Obama ni les scandales Clinton qui auraient provoqué la défaite Clinton mais des<em> fake news</em>. Éternel refus de la réalité par une classe arrogante, puérile refusant toute critique.</p><p style="text-align: justify;">Rapidement des pages <em>Facebook</em> et des comptes <em>Twitter</em> ont sauté, sans la moindre explication. Rapidement le moindre incident technique, la moindre défaite d'un candidat du Système a été attribué à une fraude résultant de l'action de hackers russes. C'est si simple, il n'y a rien a prouver et toute la classe médiatique reprend l'information en chœur. Fillon est d'ailleurs la dernière victime de la chasse aux sorcières anti-russe sous l'humoristique prétexte de comportements pourtant généralisés et dans la tradition républicaine depuis toujours.</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Decodex le préservatif contre le pluralisme des opinions</em></strong></p><p style="text-align: justify;">Plus près du caniveau et on a peine à le croire, le <em>Monde</em>, le journal subventionné par l'état s'est joint à la meute pour lancer avec <em>Google</em>, le <em>Decodex</em> à la fois classement, notation des sites en fonction de leur fiabilité et moteur de recherche.</p><p style="text-align: justify;">Il est difficile de comprendre, d'admettre comment ce qui fut un journal admiré (si, si, mais vous n'étiez surement pas né) a pu tomber aussi bas. Il faut en effet être bien soumis et aussi craindre pour ses recettes publicitaire pour s'abaisser a produire un tel outil aussi insultant pour les citoyens qui cherchent à informer, les concurrents d'un autre bord idéologique et aussi servile vis à vis des médias les plus clownesques.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5563602" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/00/00/3096996232.jpg" alt="decodex,propagande,inquisition,censure,libertés" /></p><p style="text-align: justify;"><em>Personne ne détient le monopole du cœur ou de la vérité. L'information n'est pas une propriété dont un média ou un parti peut s'arroger le monopole en crachant sur les autres et en les diffamant. A travers la notation des sites, leurs évaluation faussement neutre est introduit un contrôle parental non plus pour enfants mais pour citoyens adultes traduisant la forte dégradation des libertés et l'instauration d'une pensée unique obligatoire, d'une religion de l'information au service d'un service d'inquisition répressif tout dévoué au pouvoir. <br /></em></p><p style="text-align: justify;">Ainsi et à seul titre d'exemple, le blog de l'économiste <strong>Olivier Berruyer </strong>ou de <strong>Jacques Sapir </strong>(il a enseigné la macroéconomie et l’économie financière à l'Université de Paris-X Nanterre de 1982 à 1990, et à l'ENSAE (1989-1996) avant d’entrer à l’ École des Hautes Études en Sciences Sociales en 1990. Il y est Directeur d’Études depuis 1996 et dirige le Centre d'Études des Modes d'Industrialisation (CEMI-EHESS) sont non fiables mais... <em>CNN</em> l'est ! Où est donc le fameux respect de l'autre dada du <em>Monde</em> depuis plus de 30 ans ? Quid de la déontologie ? Où est la défense du pluralisme, de ce fondement de la démocratie alors qu'en plein état d'urgence le journalisme est sinistré ?</p><p style="text-align: justify;">Il ne s'agit pas d'erreurs mais bien de préserver un fromage publicitaire de la concurrence et de conserver le monopole d'une clé, celle de l'information, de l'éducation qui donne l'accès au pouvoir politique et permet d'empêcher en fait toute alternance réelle depuis la guerre.</p><p style="text-align: justify;">Je vous invite donc à lire et regarder l'intervention de l'économiste Berruyer qui calomnié est conduit à fermer son blog. Je vous signale aussi qu'aucune loi n'impose, pour l'instant, l'achat des titres du groupe le <em>Monde</em> ou l'usage du moteur de recherche <em>Google</em> d'autant que <a href="https://www.startpage.com/"><em><strong>Startpage</strong></em></a> offre les mêmes résultat en bien plus sécurisé.</p><p style="text-align: justify;">Si par contre vous êtes nostalgique d'une époque mal éclairée, Decodex est fait pour vous, comme le guide Michelin il récompense les meilleures adresses, pas celle de restaurants mais celle de la pensée unique en attendant celles d'un monde où on ne pense plus du tout.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong> A lire :</strong></span></p><p> </p><h3 class="article__heading" style="text-align: justify;">La fin de son blog, «l'opération de calomnie» du Monde, fake news : Olivier Berruyer se confie</h3><p class="article__date" style="text-align: justify;"><time class="date date_header "> 9 févr. 2017, 22:11 </time></p><p style="text-align: justify;"><strong>En colère, indigné et inquiet de l'évolution de la liberté d'expression en France, Olivier Berruyer revient pour RT sur l'outil de classement (ou «de censure») du Monde Décodex, sur la chasse aux «fake news» qui laisse Google choisir le vrai du faux.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>RT : <em>Le Monde</em> a déclaré via son outil <a href="https://francais.rt.com/france/33488-journalisme-monde-distribue-bons-mauvais-points-et-se-fait-epingler">Décodex</a> que votre blog <a href="http://www.les-crises.fr/">Les-Crises.fr</a> n'était pas fiable, en l’accusant de diffuser des «fausses informations». Pourriez-vous expliquer quelles sont les raisons de ces accusations ?</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>O. B. :</strong> J'anime l'un des plus grands blogs français sur lequel j'essaie d'avoir une information de critique des médias tout à fait sérieuse, la plus factuelle possible et évidemment non complotiste. Le journal <em>Le Monde </em>vient de lancer une opération à mi-chemin entre le maccarthysme et le ministère de la Vérité d'Orwell, qui vise à poser un label, non plus à l'information dans la chasse actuelle aux fake news, mais à l'ensemble des sites et sources en ligne. Ils ont expliqué que RT était une source moyennement fiable et que mon site ne l'était pas du tout. Pour justifier cela, il ont mis un argument en expliquant que je partagerais des théories complotistes sur l'affaire ukrainienne. J'ai effectivement <a href="https://www.les-crises.fr/tag/ukraine/">beaucoup suivi cette crise</a> mais pour étayer leurs accusations, les journalistes du <em>Monde</em> se sont appuyés sur un lien internet qui est une énorme fake news sur un énorme mensonge que j'ai démonté sur mon blog. C'est clairement une opération de calomnie visant à censurer mon blog. Je vais devoir arrêter mon blog, car je ne peux pas continuer dans ces conditions-là, avec le journal <em>Le Monde</em> qui est dans une énorme opération de diffamation.</p><p style="text-align: justify;"><em>Lire <a href="https://francais.rt.com/entretiens/33763-fin-blog-decodex-operation-calomnie-monde-fake-news-olivier-berruyer-confie">l'intégralité de l'article sur RT</a></em></p><p><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/A8I-zrZx2TQ?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p class="watch-title-container" style="text-align: justify;"><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" title="Olivier Berruyer veut arrêter son blog : Décodex «une opération de diffamation du Monde»"><em>Olivier Berruyer veut arrêter son blog : Décodex «une opération de diffamation du Monde». <strong>Olivier Berruyer</strong> est un économiste français. Il intervient régulièrement sur BFM Business, a participé à plusieurs reprises à de nombreuses émissions sur des radios et chaînes télévisées françaises, telles que France 24 ou La Chaîne info. Il est également le fondateur du blog</em> <a href="http://www.les-crises.fr/">Les-Crises.fr</a>.<br /></span></p>
Patrick Ayache
http://patrickayache.hautetfort.com/about.html
Comment la gauche au pouvoir continue de restreindre nos libertés...
tag:patrickayache.hautetfort.com,2016-12-26:5891271
2016-12-26T10:18:00+01:00
2016-12-26T10:18:00+01:00
Ou est la transparence tant vantée par le président Hollande? De nombreux...
<p>Ou est la transparence tant vantée par le président Hollande?</p><p>De nombreux textes pris en catimini restreignent les libertés des citoyens en cette fin d'année, sans qu'aucun journaliste ne s'en émeuve :</p><p>- les arrêtés des 1er septembre et 6 octobre 2016 créent la présomption de délinquance pour ceux de nos concitoyens qui s'installent à l’Étranger : les Français qui osent s'installer hors de France sont désormais fichés avec numéro fiscal, état civil du contribuable et de son conjoint, adresse dans le pays de destination, date du départ, situation matrimoniale, nombres de personnes à charge et autres "données relatives à la vie personnelle". L’État fait tout pour faire partir les Français à haut revenu !</p><p>- le décret du 28 octobre 2016 crée le fichier TES réunissant pour des millions de Français avec notamment photo, empreintes digitales, date de naissance, domicile, etc.</p><p>- le décret du 10 novembre 2016 offre à TRACFIN l'accès au fichier policier des personnes faisant l'objet d'une décision judiciaire ou administrative.</p><p>- l'ordonnance du 1er décembre 2016 soumet les commerçants à l'obligation de dénoncer les clients sur lesquels ils auraient des soupçons de blanchiment</p><p>- on pourrait ajouter le reconduction de l'état d'urgence, la rémunération des informateurs, l'augmentation du taux des pénalités, l'obligation d'apposer sur son pare-brise la vignette anti-pollution aux côtés de la vignette d'assurance, etc...</p><p>En France, la gauche, comme la droite, adorent contraindre, restreindre, créer de nouveaux interdits, de nouvelles obligations. Et les partis s'étonnent de la désaffection des citoyens qui ne demandent qu'une chose : <span style="font-size: 18pt;">qu'on les laisse vivre !</span></p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
L'avant-guerre dans les médias
tag:www.upgradepc.review,2016-11-01:5868290
2016-11-01T14:20:00+01:00
2016-11-01T14:20:00+01:00
Les Canadiens découvrent depuis quelques années...
<p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgrade-pc.fr/media/00/01/4012189970.jpg" target="_blank"><img id="media-5491808" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/00/01/1626080971.jpg" alt="PNJ.jpg" /></a></p><p> </p><p style="text-align: justify;"> Les Canadiens découvrent depuis quelques années avec une grande surprise cette censure, cette haine, ce pouvoir de lobbies non représentatifs mais tout puissants et l'impossibilité pour les journalistes d'exercer leur profession. Car dans certains pays, il existe encore quelques assez grands médias libres, c'est à dire non contrôlés par les subventions étatiques, la Banque ou le complexe militaro-industriel. Oui, on peut aussi vivre de ses lecteurs.</p><p style="text-align: justify;">Alors sans <em>Patriot Act</em> ou État d'urgence fumeux, on imagine encore pouvoir faire de l'investigation ou protéger ses sources. Ce temps là est hélas révolu. En période de guerre, de négation des votes (le CETA vient à nouveau de le démontrer), d'espionnage des populations, l'information pluraliste ou libre n'existe pas, n'existe plus.</p><p style="text-align: justify;">On sera d'ailleurs bientôt fixé sur le déclenchement du prochain conflit mondial par la disparition des chaînes et sites russes dont la popularité sur le Net ou les réseaux câblés ne cesse de grandir. Il faut dire que pour un Français, un Allemand, un Belge ou même un Américain quelle bouffée d'oxygène que ces espaces même si on trouve parfois la patte dans des articles de pigistes des titres corrompus traditionnels.</p><p style="text-align: justify;">Faut-il s'en étonner alors, sursauter à cette régression des droits fondamentaux au moment où un décret est passé en douce, ce weekend du 30 octobre, grâce à un gouvernement bien légal (surtout si on ne connaît rien au droit constitutionnel) à défaut d'être légitime qui permettra le fichage des données personnelles de 60 millions de français (nom, adresses, mail, téléphone, empreintes digitales et numérisée du visage, couleur des yeux, filiation des parents...) au sein d'un unique fichier à la portée non seulement du pouvoir mais en raison de la situation, si pratique, de bien des organismes privés sous aucun contrôle?</p><p style="text-align: justify;">Faut-il s'en inquiéter ? Non après tout ce n'est pas comme si nous étions encore dans un état de droit.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5491818" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/00/01/1606348450.jpg" alt="guerre, espionnage, presse, libertés" /></p><p style="text-align: center;"><em>Voilà que ça recommence...</em></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">A lire :</span></p><h4 class="article__heading" style="text-align: justify;"><a href="https://francais.rt.com/international/28307-journaliste-canadien-patrick-lagace-place-sur-ecoute">Un journaliste canadien mis sur écoute et suivi par la police</a></h4><p class="text__summary" style="text-align: justify;">La police de Montréal, avec l'accord d'un juge, a mis un journaliste canadien sur écoute et a suivi tous ses déplacements grâce à la carte SIM de son téléphone portable afin d'identifier des sources qui pouvaient le renseigner au sein de la police.</p><p style="text-align: justify;">Grâce à 24 mandats de surveillance émis depuis le début de l'année, la police a obtenu tous les numéros entrants et sortants du téléphone de Patrick Lagacé, journaliste au quotidien <em>La Presse</em>. La police a aussi eu accès aux messages SMS reçus ou émis, et a pu localiser le journaliste grâce à la puce du téléphone, a indiqué le journal montréalais.</p><p style="text-align: justify;">Cela «constitue une attaque sans équivoque contre l'institution qu'est<em> La Presse</em> et contre toute la profession journalistique», s'est emporté le directeur du journal, Eric Trottier.</p><p style="text-align: justify;">«Au Canada, les corps de police semblent tout simplement faire fi des règles fondamentales de la protection du travail des journalistes», a-t-il ajouté en réclamant de mettre un terme à ce qui ressemblerait à une véritable chasse aux sources journalistiques.</p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">Lire la suite sur RT.com</span></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Face à l’horreur à Nice, la nécessaire mobilisation citoyenne
tag:lanvert.hautetfort.com,2016-07-15:5826710
2016-07-15T23:52:18+02:00
2016-07-15T23:52:18+02:00
Communiqué LDH La Ligue des droits de l’Homme exprime son horreur face...
<section class="entry-content clearfix"><p style="text-align: justify;"><strong>Communiqué LDH</strong></p><p style="text-align: justify;">La Ligue des droits de l’Homme exprime son horreur face aux événements tragiques qui se sont déroulés à Nice dans la soirée du 14 juillet. Elle témoigne également toute sa solidarité aux familles des victimes de cet acte monstrueux.</p><p style="text-align: justify;">Face à la violence et à la stratégie de la tension auxquelles nous sommes confrontés, elle appelle à résister à la tentation d’y répondre par une restriction de la vie démocratique et des libertés publiques. C’est bien la capacité de mobilisation de la société civile s’appuyant sur les principes de droits et de libertés qui constitue la meilleure garantie pour préserver les fondements de notre choix collectif de société.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Paris, le 15 juillet 2016</p></section>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Dictature : Show must go on !
tag:www.upgradepc.review,2016-05-18:5803347
2016-05-18T10:35:00+02:00
2016-05-18T10:35:00+02:00
En ce temps là, de fausses libertés sexuelles servaient...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5374178" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/01/02/1767383799.jpeg" alt="propagande.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><em>En ce temps là, de fausses libertés sexuelles servaient de camouflage à la destruction des droits fondamentaux...<br /></em></p><p class="actu_chapeau" style="text-align: justify;"> Le changement de régime se confirme encore et toujours, la République déjà non démocratique cède encore une fois devant le nouvel ordre de l'état d'urgence pour la période du 26 mai au 26 juillet 2016. Dans le sens du Sénat, la Commission des lois a donc adopté sans état d'âme, sans oser une modification la souillure d'une prolongation de cet état tout aussi injustifié qu'injustifiable.</p><p class="actu_chapeau" style="text-align: justify;">A ce titre ont été invoqués l’Euro 2016 et le Tour de France...</p><p class="actu_chapeau" style="text-align: justify;">J'en profite pour signaler à nos parlementaires en août le <em>Festival du Bout du Monde</em> sur la presqu'île de Crozon et bien entendu en septembre la <em>Grande Braderie</em> de Lille afin de poursuivre cette farce un peu plus longtemps.</p><p class="actu_chapeau" style="text-align: justify;">Car personne ne doute que le texte ne soit repris par l'Assemblée dite Nationale après la chute du pantalon sur les chevilles si significative avec l'article 49.3. A ce jour, les rares amendements déposés ont même été retirés à l'exception de celui, hallucinant, des députés Larrivé et Éric Ciotti, laissant toujours la possibilité aux autorités de procéder à des perquisitions administratives quand elles l'estiment nécessaires. </p><p style="text-align: justify;">Dans notre domaine numérique, il ne sera cependant plus possible de réaliser des saisies informatiques. Le caractère bâclé du texte ne déterminant pas pour la"justice" l'avenir des données collectées.</p><p style="text-align: justify;">Le vote est pour aujourd'hui, le retour de la République, on ne sait pas, la Démocratie elle n'est pas programmée ou programmable, nous ne sommes pas à Cannes pour un copinage de dernière minute.<br /><br /><br /><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/1v75ZjGoJl4?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><em>Le philosophe Francis Cousin et quelques évidence pas bonnes à dire.</em></p>
Pourny
http://michelpourny.hautetfort.com/about.html
Si notre société est si détestable, allez voir ailleurs, c'est le paradis !
tag:michelpourny.hautetfort.com,2016-04-11:5786945
2016-04-11T10:02:48+02:00
2016-04-11T10:02:48+02:00
I ls ont la haine de l’occident. Pourtant ils viennent...
<p></p><p align="CENTER"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><font size="5"><strong>I</strong></font><span style="font-size: 12pt;">ls ont la haine de l’occident. Pourtant ils viennent y vivre, s’y faire soigner, s’y réfugier, y faire du tourisme, s’y reposer.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;">Je comprendrais qu’une famille endeuillée suite à un bombardement de l’OTAN, loin d’ici en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, voue à nos sociétés une haine vengeresse. Mais venant d’individus, souvent membres de familles nombreuses accueillies dans notre pays depuis plusieurs années, parfois des décennies, cette haine je ne la comprends pas.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;">Sécurité sociale, RSA, allocations, sans parler des libertés d’expression et de culte, tout est réuni ici pour donner à un immigré les chances de survie qui sont données à un français de souche. Si on me parle de discrimination, qu’on regarde aussi comment sont discriminées les familles avec un ou deux enfants, discriminés les célibataires et les couples sans enfant. Comment sont discriminés ceux qui sans succès font l’effort de chercher un emploi. Sans succès après des années d’études, des diplômes, des stages parfois coûteux en déplacements, des années de souffrance et parfois de crise familiale. Comment sont discriminés les parents d’enfants souffrant d’un handicap, et les parents d’enfants souffrant d’une maladie orpheline. Comment sont discriminés les ouvriers jetés à la rue avec une indemnité ridicule. Comment sont discriminées les femmes chez elles, sur leur lieu de travail, sur leur bulletin de salaire. Comment sont discriminés aussi les paysans et les pêcheurs pour qui le minimum vital est une richesse ! Eux qui travaillent sans compter sont les pestiférés de la république. Où sont les associations pour parler d’eux ? Pour les défendre ? Où sont les « travailleurs sociaux » pour voler au secours de ces gens de la côte et des campagnes sans lesquels nos assiettes seraient vides ?</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;">Je n’ai pas besoin d’entendre le discours guerrier d’un imam pour savoir que l’injustice sociale est la règle, ici en occident. Et il faut se retenir parfois pour ne pas tendre l’oreille aux sirènes de l’extrême gauche. Mais à tous ceux qui tiennent des discours haineux contre les sociétés occidentales, on a envie de dire : allez donc voir ailleurs, c’est le paradis. Ce qu’il aurait fallu envoyer à nos communistes d’antan qui, en toute liberté, raillaient le capitalisme occidental quand deux cent cinquante millions de russes et d’autres gens de l’est étaient privés de tout sans avoir le droit de le dire.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="CENTER"><span style="font-size: 12pt;">§</span></p><p> </p><p> </p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Voilà que ça recommence
tag:www.upgradepc.review,2016-02-15:5760157
2016-02-15T12:21:00+01:00
2016-02-15T12:21:00+01:00
Détail de la gravure de Abraham Bosse pour l’édition originale...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5294637" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/01/02/3608973087.jpg" alt="censure,inquisition,persécution,libertés" /></p><p style="text-align: justify;"><em>Détail de la gravure de Abraham Bosse pour l’édition originale de<strong> Léviathan </strong>(<a href="http://www.gutenberg.org/ebooks/3207.epub.images?session_id=ef083d06a3a6e77ed958cc3994bbe5142df7c017">epub</a>) de Thomas Hobbes. Dans le régime de monarchie absolue ayant sa faveur, l<span class="citation">a liberté des sujets réside uniquement en "ces choses que, dans le règlement de leurs actions, le souverain s'est abstenu de prendre en compte". Cette</span> théorie du "silence de la loi" est compatible avec une <strong>puissance absolue du souverain</strong>, <strong>lequel ne saurait être limité par les lois civiles qu'il institue lui-même</strong>. Bienvenue en France !<br /></em></p><p style="text-align: justify;"> Le phénomène devient trop fréquent, trop dans la norme pour être relevé par un article même si chaque cas suscite l'indignation, la colère, la honte. Les violations des droits fondamentaux des citoyens sont devenues en quelques mois communes et admises dans le plus grand silence. C'est surtout de l'étranger qu'on les remarque et ose en parler car être ailleurs, oser parler, écrire, n'entraine pas de représailles judiciaires ou professionnelles. Aujourd'hui, les atteintes à la liberté d'expression ne conduisent plus à regarder hors des frontières mais <em>à l'intérieur</em>.</p><p style="text-align: justify;">Alors que dire, que faire, devant les actes de censure, de persécutions, devant aussi les arrestations aberrantes ou les parodies de procès, devant les dénonciations publiques sans droit de réponse, les procès de Moscou hebdomadaires télévisés ?</p><p style="text-align: justify;">Tout d'abord ne pas répondre aux provocations politiques, médiatiques par la violence car c'est elle qu'on tente de fabriquer. La France n'est pas en guerre et la guerre civile qu'une minorité de personne tente à tout prix de créer en s'appuyant sur la misère, la ruine économique et la destruction systématique de nos protections pour en donner l'impression n'est qu'un mensonge de plus, un pâle <span class="st"> succédané</span>.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi, le bouc émissaire ethnique, religieux ne doit pas se substituer à une crise avant tout économique et issue du secteur financier, celui qui au final commande avec ses marionnettes, les politiciens. Personne de cohérent malgré les dégâts visibles, encouragés, sur les biens et les personnes ne placera sur le même plan un clandestin volant une boîte de conserve ou squattant un terrain et le responsable qui incite (et on le sait fait venir avec des moyens militaires) plusieurs centaines de milliers de migrants à gagner un pays mourant du chômage. </p><p><br /><iframe width="337" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xoowge" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><em>Georges Marchais secrétaire général du PC. Pour les plus jeunes, le PC était un mouvement politique de gauche (donc pas bobo) à tendance marxiste défendant les classes populaires françaises (non ce n'est pas un truquage !). Un discours patriote, antiraciste et économiquement intelligent d'une telle audace serait bien entendu interdit de nos jours.</em></p><p style="text-align: justify;">De même qu'en Ukraine on n'accusera pas la Russie pour un coup d’État mené par l'Occident avec l'aide active de la mafia et de néo-nazis, on ne stigmatisera pas un citoyen qui écrit ou prend la parole, ce serait se tromper de cible. </p><p style="text-align: justify;">Un passé pas si lointain et enseigné à longueur de scolarité puis servi jusqu'à plus soif par la télévision et le cinéma nous a appris que le danger ne venait pas de la pensée mais bien de ceux qui censuraient, brûlaient les livres avant de s'en prendre aux hommes. En 2016, le plus jamais ça est passé aux oubliettes.</p><p style="text-align: justify;">L'amour bien compris du monde numérique est avant tout celui un amour de la communication donc une main tendue vers l'autre et le respect de ses différences. Le refus d'entendre une autre voix est le pire des racismes car on refuse alors à l'étranger, à l'altérité de celui qui est notre égal, sa dignité d'homme.</p><p style="text-align: justify;">La réalité nous apprend que la seule guerre existant actuellement en Occident et en France est celle de super-nantis contre les classes populaires et moyennes. Cette guerre là n'est ni ethnique ni religieuse. Il suffit de visiter les plus riches arrondissements de Paris pour constater qu'un portefeuille bien garni donne accès à toutes les portes, toutes les terrasses, toutes les boutique sans distinction de couleur de peau ou de religion.</p><p style="text-align: justify;">Alors ne cédons pas au simulacre des sirènes du <em>choc des civilisations</em> et refusons comme autrefois la collaboration avec les censeurs, les corbeaux et encourageons ceux qui écrivent et prennent la parole car ils sont notre voix à l'heure la plus sombre.</p><p><br /><iframe width="360" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/xR3o13i0sd0?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><em>Le 18 juin 1940 le général de Gaulle lance son appel à la Résistance depuis Londres, sur les ondes de la BBC. Cet appel n'a pas été enregistré, mais les suivants, dont celui-ci datant de juillet 1940 tiré des archives Gaumont Pathé. Profitez en avant son interdiction possible pour complotisme !</em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">A lire :</p><p style="text-align: justify;"><em><strong><a href="https://francais.rt.com/">RT</a> : Il n’y a plus de liberté d’expression» : professeur de français suspendu à cause de son blog</strong></em></p><p style="text-align: justify;"><strong>Salah Lamrani, professeur de français dans un collège à Saint-Denis suspendu d'après lui pour ses activités de blogging, a confié à RT les circonstances de cette décision, en les jugeant inqualifiables. </strong></p><p style="text-align: justify;">Dès son embauche au collège Romain Rolland en septembre 2015, le jeune professeur a fait face à des pressions, comme il l’a souligné dans son interview. «J’ai rapidement été confronté à des problèmes avec ma direction qui ne tolérait pas mon activisme syndical au sein de l’établissement et j’ai été franchement soumis à un harcèlement moral qui m’a amené à me faire prescrire cinq semaines d’arrêt maladie», a-t-il expliqué.</p><p style="text-align: justify;">Durant son absence, la direction a, selon Salah Lamrani, instrumentalisé son activité de blogueur qui tourne autour du Moyen-Orient. Durant son temps libre il traduit en effet des discours de différents hommes politiques, tels qu’un général du Hezbollah, Bachar el-Assad ou encore Vladimir Poutine, des personnalités qui se trouvent «en première ligne dans la lutte contre Daesh». Son expérience avec la Mission laïque française en Egypte, contre laquelle il est actuellement en procès, n’a pas non plus plu ni à la direction, ni à certains parents.</p><p style="text-align: justify;">«Ainsi, tout ce que je publie sur Internet a été instrumentalisé contre moi, on a voulu me faire passer pour un danger pour les élèves, pour un terroriste qui endoctrinait les élèves. Ces accusations ont été portées contre moi par la direction de l’établissement en présence de parents d’élèves», a-t-il noté ajoutant que c’est de cette façon que tout le collège a pris connaissance de ses activités.</p><p>Lire la suite sur <strong>RT</strong> <a href="https://francais.rt.com/france/15747-liberte-france-professeur-suspension">https://francais.rt.com/france/15747-liberte-france-professeur-suspension</a></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Remplacer le président de la République par le Roi des provinces unies de France.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2016-01-03:5739396
2016-01-03T17:42:00+01:00
2016-01-03T17:42:00+01:00
Ainsi, selon un sondage de ce début d’année , 74 % des Français ne veulent...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Ainsi, selon un sondage de ce début d’année<strong>, 74 % des Français ne veulent ni de M. Sarkozy ni de l’actuel président M. Hollande </strong>: pourtant, il y a quelques (mal)chances que l’un des deux soit élu ou réélu en 2017… <strong>Bienvenue en république d’Absurdie !</strong> Le pays légal a tendance à se reproduire sans discontinuer, dans une tendance (presque) dynastique qui rappelle néanmoins plus l’empire romain que la monarchie capétienne : peut-on s’en satisfaire ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Ma réponse est non, évidemment non ! Certes, je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un échec politique doit forcément entraîner une mise à la retraite d’office comme je ne suis pas partisan d’une sorte de jeunisme qui voudrait que tous ceux qui ont dépassé la soixantaine devraient se taire définitivement et laisser la place à de jeunes loups aux dents encore plus longues que leurs prédécesseurs. Mais il me semble que les hommes politiques qui aspirent à exercer la magistrature suprême de l’Etat doivent entendre les doléances des citoyens et savoir, au moins pour un temps, s’extraire de leur bulle médiatique pour revenir aux réalités du moment sans négliger les perspectives de l’avenir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Bien sûr, MM. Sarkozy et Hollande n’écouteront qu’eux-mêmes, persuadés de leur irremplaçable particularité, et, peut-être sinon sans doute, l’un des deux se trouvera confirmé dans cette impression par le verdict du second tour de l’élection présidentielle. Cela changera-t-il pour autant <strong>ce désagréable sentiment populaire que le vainqueur n’est là que par défaut, que par le « chantage au pire »</strong>, comme on a pu le voir, dès 2002 à cette même élection, ou ces semaines dernières lors des élections régionales où les électeurs socialistes se trouvèrent acculés à mener campagne pour des listes de droite qu’ils n’aimaient pas vraiment ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Les Français sont attachés à l’élection du président de la République au suffrage universel direct, c’est indéniable, mais ils en constatent pourtant de plus en plus les effets pervers sans pouvoir, pour l’heure, imaginer autre chose que cette magistrature suprême élective. Le royaliste que je suis le constate et le regrette, mais ne se contente pas de cette constatation et de ce regret : <strong>la proposition monarchique me semble le meilleur moyen de neutraliser les petits jeux de clientèles et de féodalités partisanes en arrachant la magistrature suprême à l’élection</strong>, fût-elle populaire chez nos concitoyens. Certains y verront un sacrifice de leur possibilité de choix qui, pourtant, est de moins en moins une liberté et un choix réel, si ce n’est entre deux « moins pires » (sic !), et qui ouvre plus à la frustration et à désillusion qu’à la joie et l’espérance… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">D’autre part, <strong>laisser au hasard et à l’hérédité non choisie le soin de désigner le Chef de l’Etat permet l’indépendance de celui-ci et cette possibilité d’arbitrage</strong> au-dessus des partis et au-delà des différences et des diversités politiques sans pour autant les nier ou les écraser. <strong>Une possibilité d’arbitrage mais aussi de décentralisation</strong> (voire de fédéralisation) <strong>sans mettre en danger, pour la France, l’unité entre ses multiples parties historiques</strong> (et je ne parle pas de la caricature de régions créée par la récente réforme territoriale), <strong>le monarque incarnant cette unité à la fois historique et contemporaine</strong>, et « centrant » l’Etat sans pour autant centraliser tous les pouvoirs politiques dans le sein parisien. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Et les électeurs là-dedans ? Dans une <strong>Monarchie active et arbitrale</strong> telle que je la souhaite, il n’est pas impossible de leur donner <strong>le pouvoir concret, par le suffrage universel direct, de désigner, au-delà des députés et des élus régionaux, les présidents d’assemblée et, pourquoi pas, le premier ministre lui-même</strong> sur un programme gouvernemental qu’il lui appartiendra de mettre en œuvre ou, plutôt, sur une ligne d’objectifs qu’il lui reviendra de suivre ou de faire valider par le recours (alors plus fréquent) au référendum. <strong>Le roi, quant à lui Chef de l’Etat, fixerait le cap politique à long terme (en particulier dans les domaines sociaux et environnementaux) et aurait charge de représenter l’Etat à l’intérieur comme à l’extérieur, de mener la diplomatie française dans le monde et de négocier (et garantir) la parole de la France au sein des institutions internationales</strong> : en somme, à lui l’autorité et l’arbitrage ; aux ministres, députés et élus locaux, la gestion des affaires économiques dans leur cadre d’exercice et de pouvoir ; aux citoyens, les libertés d’expression et de désignation de leurs pouvoirs politiques de proximité et centraux, ainsi que la « démocratie directe » au sein de leurs cadres politiques et sociaux locaux et nationaux, voire européens… C’était, à peu de choses près, l’esprit du programme monarchique du marquis de La Tour du Pin, dès la fin du XIXème siècle : « <strong>l’autorité au sommet, les libertés à la base </strong>», pourrait-on dire. <strong>Un programme toujours d’actualité et de nécessité, ne serait-ce que pour rendre à nos concitoyens le goût de la politique et de l’action, contre le fatalisme et l’indifférence</strong>…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Vivement la libération !
tag:www.upgradepc.review,2015-11-19:5718971
2015-11-19T20:21:00+01:00
2015-11-19T20:21:00+01:00
Courage Paris a froid Paris a faim Paris ne mange plus de marrons...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgrade-pc.fr/media/02/02/3649892684.jpg" target="_blank"><img id="media-5218587" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/02/02/1932390953.jpg" alt="censure.jpg" /></a></p><p><strong>Courage <br /></strong></p><p>Paris a froid Paris a faim<br /> Paris ne mange plus de marrons dans la rue<br /> Paris a mis de vieux vêtements de vieille<br /> Paris dort tout debout sans air dans le métro<br /> Plus de malheur encore est imposé aux pauvres<br /> Et la sagesse et la folie<br /> De Paris malheureux<br /> C’est l’air pur c’est le feu<br /> C’est la beauté c’est la bonté<br /> De ses travailleurs affamés<br /> Ne crie pas au secours Paris<br /> Tu es vivant d’une vie sans égale<br /> Et derrière la nudité<br /> De ta pâleur de ta maigreur<br /> Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux<br /> Paris ma belle ville<br /> Fine comme une aiguille forte comme une épée<br /> Ingénue et savante<br /> Tu ne supportes pas l’injustice<br /> Pour toi c’est le seul désordre<br /> Tu vas te libérer Paris<br /> Paris tremblant comme une étoile<br /> Notre espoir survivant<br /> Tu vas te libérer de la fatigue et de la boue<br /> Frères ayons du courage<br /> Nous qui ne sommes pas casqués<br /> Ni bottés ni gantés ni bien élevés<br /> Un rayon s’allume en nos veines<br /> Notre lumière nous revient<br /> Les meilleurs d’entre nous sont morts pour nous<br /> Et voici que leur sang retrouve notre cœur<br /> Et c’est de nouveau le matin un matin de Paris<br /> La pointe de la délivrance<br /> L’espace du printemps naissant<br /> La force idiote a le dessous<br /> Ces esclaves nos ennemis<br /> S’ils ont compris<br /> S’ils sont capables de comprendre<br /> Vont se lever.</p><p>Paul Eluard</p>
nauher
http://off-shore.hautetfort.com/about.html
Décrypter (verbe)
tag:off-shore.hautetfort.com,2015-08-30:5676596
2015-08-30T19:46:03+02:00
2015-08-30T19:46:03+02:00
Je me souviens d'un temps où les journalistes analysaient les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Je me souviens d'un temps où les journalistes <em>analysaient </em>les informations ou les événements. Cette époque semble révolue. Aujourd'hui, ils <em>décryptent</em>. Cette évolution linguistique n'est pas anodine, je crois. À mesure que l'accélération (voulue ou simulée) du monde s'accroît, et que leur magister faiblit (la médiocrité journalistique a une courbe exponentielle ascendante...), ces pauvres gens se retranchent derrière une illusoire capacité à dévoiler le monde qui nous entoure, comme de véritables mages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Ainsi donc le présent n'est-il plus seulement une somme d'éléments sur lesquels on pourrait exercer sa raison, ce qui est le principe de l'analyse. Il est un mystère dont le sens n'est accessible qu'aux seuls initiés. Le présent verse dans un ésotérisme dont le génie (bon ou mauvais) ne se dévoile qu'aux <em>happy few, </em>lesquels happy few n'ont rien à voir avec les lecteurs espérés et lointains de Stendhal, mais avec un marigot de journaleux, de spécialistes et d'experts qui ont couvert et serviteurs sur les ondes et dans les pages quotidiennes ou hebdomadaires.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Le décryptage est une des traces linguistiques de cette nouvelle manière d'en imposer non seulement au quidam et au populaire mais plus largement au spectateur, qu'il ait ou non un bagage intellectuel. Alors que l'hexagone fleurit de bac +5 incapables d'écrire une phrase correctement, de bacheliers <em>mention très bien</em> incultes, il fallait bien déplacer le curseur sur l'échelle de la difficulté pour justifier de l'intérêt d'un monde de l'information en plein inflation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">De fait, le décryptage est d'autant plus nécessaire que les chaînes d'infos en continu et l'ouverture des versions web pour les journaux ont singulièrement appauvri la valeur intrinsèque des informations. Plus que jamais, celles-ci sont de créations ex nihilo, selon les fluctuations de l'intérêt économique. Dans cette perspective, le décryptage est une construction de sophistes pour faire d'un rien un questionnement crucial et profond. Il est indissociable de la vanité des objets choisis. À ce titre, les bavardages incessants du 20 heures politiques de BFM sont l'archétype de cette suffisance qui tourne à vide. Les petites phrases, les mines, les silences y sont traduits pour notre plus grand bonheur. Le décryptage donne à l'inanité des propos et à la vulgarité du discours de Duflot, Placé, Copé, NKM, Valls et consorts des allures de manigances subtiles dignes du Grand Siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">On pourrait faire la même chose avec les commentaires des experts économiques et des géo-stratèges. Notre idiotie supposée est en fait le tribut de cette démocratie médiatique qui n'a pas d'autre mode de fonctionnement pour se justifier que d'occuper le terrain en imposant ses règles, ses sujets, son jargon et ses décrets. Tout cela pour nous maintenir dans un obscurantisme paralysant et culpabilisateur...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Dans le même temps, la lecture des journaux (à commencer par <em>Le Monde</em>) est devenue un pensum tant les idées et le style ont disparu. Le décryptage est une escroquerie mécanique pour esprit formaté. Il est la mort du verbe. Une mort de plus dans ce siècle dévastateur...</span></p>
C.CF
http://lesillon04.hautetfort.com/about.html
Ni rire, ni pleurer. Comprendre.
tag:lesillon04.hautetfort.com,2015-01-08:5528795
2015-01-08T11:03:00+01:00
2015-01-08T11:03:00+01:00
12 personnes assassinées dans les locaux de Charlie Hebdo. Rouge,...
<p><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">12 personnes assassinées dans les locaux de Charlie Hebdo. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesillon04.hautetfort.com/media/00/02/2109496843.jpg" target="_blank"><img id="media-4840787" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesillon04.hautetfort.com/media/00/02/849374799.jpg" alt="rouge.jpg" /></a><br /><em>Rouge, demain il fera beau.... </em><em>Georges Wolinski</em></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Beaucoup de questions se posent...</span><br /><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Au hasard :</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Comment éviterons-nous que la contagion de cette folie qui s'est attaquée aux libertés n'atteignent les moins politisés d'entre-nous ?</span></li><li><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Comment nous <span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body"><span class="UFICommentBody" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0"><span data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0.$end:0:$2:0">abstiendrons-nous de demander à des présumés musulmans de se désolidariser des musulmans ? Comment éviterons-nous les amalgames et la complaisance vis à vis des "cerveaux malades" qui en font commerce ?<br /></span></span></span></span></li><li><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;" data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body"><span class="UFICommentBody" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0"><span data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0.$end:0:$2:0">Comprendrons-nous que la fraternité ne doit en aucun cas être transcendée par la religion, les partis ou la race ?</span></span></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;" data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body"><span class="UFICommentBody" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0"><span data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0.$end:0:$2:0">Toutes ces questions et beaucoup d'autres ont été soulevées au moment de le "veillée" organisée par Mediapart au soir de la tuerie. </span></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;" data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body"><span class="UFICommentBody" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0"><span data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0.$end:0:$2:0">Enregistrement vidéo :</span></span></span></p><p><span data-ft="{"tn":"K"}" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body"><span class="UFICommentBody" data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0"><span data-reactid=".1x.1:3:1:$comment10205703265201847_10205705533498553:0.0.$right.0.$left.0.0.1:$comment-body.0.$end:0:$2:0"><iframe width="400" height="226" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/kzp4Mni-QCM?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></span></span></p><p> </p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Stand with Snowden
tag:www.upgradepc.review,2014-06-11:5389903
2014-06-11T22:18:00+02:00
2014-06-11T22:18:00+02:00
Une nouvelle campagne de soutien est lancée pour soutenir le lanceur...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgrade-pc.fr/media/01/01/107080471.jpg" target="_blank"><img id="media-4592804" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/01/01/513819620.jpg" alt="snowden.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Une nouvelle campagne de soutien est lancée pour soutenir le lanceur d'alerte et patriote américain Edward Snowden toujours menacé de poursuites mettant sa vie en danger. On retrouve toutes les actualités de ce courageux combat qui concerne aussi les citoyens européens sur le site de la<a href="https://couragefound.org/who-we-support/"> <strong>Courage Foundation</strong></a><strong>. </strong>Dans les rangs de cette résistance figurent déja Daniel Ellsberg (affaire des documents du Pentagon ), Thomas Drake (NSA), Ray McGovern (CIA) and Annie Machon (MI5), au coté de la Nobel de la paix Madame <strong>Mairead Maguire</strong>, et le co-fondateur de l'Electronic Frontier Foundation, John Perry Barlow.</p><p style="text-align: justify;">Bien en entendu à voir le<strong> <a href="http://edwardsnowden.com/">site officiel Edward Snowden</a>.</strong></p><p style="text-align: justify;"><br /><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/lmnxCSORu_I?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><em>Glenn Greenwald journaliste à The Intercept explique pourquoi il rejoint ce mouvement.</em></p><p> </p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Discussion politique à Mayenne.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2014-02-27:5309355
2014-02-27T09:02:00+01:00
2014-02-27T09:02:00+01:00
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<p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument></xml><![endif]--></p><p><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Alors que je traversais mardi dernier la ville de Mayenne, dans le département du même nom, je remarquais soudain un jeune homme qui semblait courir derrière ma voiture tandis que je cherchais à me garer pour me reposer un peu d’une route longue et rendue fatigante par des conditions météorologiques peu favorables : en fait, ayant aperçu la décoration éminemment royaliste de la vitre arrière de ma « roycomobile », il voulait juste discuter avec moi quelques instants de politique, ce que j’acceptais bien volontiers. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Notre courte discussion a d’abord porté sur le « pourquoi » de mon royalisme et de la monarchie : j’ai essayé de résumer ma pensée en quelques mots, soulignant que <strong>la monarchie était la condition des libertés publiques et particulièrement régionales</strong>, m’appuyant sur tout le bénéfice que, par exemple, la Bretagne pourrait tirer de l’existence d’un <strong>État royal, sorte de trait d’union (et symbole arbitral d’unité) entre les provinces reconstituées de France et garant de « l’autonomie » de celles-ci</strong>. J’aurai pu ajouter que cette conception d’une <strong>monarchie « libertale »</strong>, c’est-à-dire d’une Autorité laissant aux provinces la liberté, le soin de s’organiser et de s’administrer elles-mêmes, avec leurs spécificités et leurs institutions propres, n’est pas un retour en arrière mais <strong>la reconnaissance ordonnée d’une demande forte (et bien actuelle !) des populations pour une plus grande proximité des pôles de décision et l’application d’une forme de démocratie locale</strong> plus directe sans être, pour autant, une menace pour l’unité de l’ensemble, garantie par l’existence même de l’État central royal, central mais pas centraliste !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Nous avons aussi discuté sur la question de la propriété privée qui ne me semble pas toujours adaptée aux lieux et aux histoires (et aux cultures) locales : en France, <strong>la Révolution a supprimé d’autres formes de propriété que l’on pourrait qualifier « d’usage », en particulier dans les campagnes, au profit d’une sorte de privatisation de toutes les terres « communes »</strong> jadis laissées à la disposition des paysans, souvent les plus pauvres, pour y amener leurs bêtes à paître, par exemple. Cela s’est souvent traduit, du coup, par la paupérisation définitive de certains ruraux et leur départ forcé vers la ville, formant ce que Marx appellera, sur le même mouvement affectant les ruraux anglais, « <strong>l’armée de réserve du capital </strong>», c’est-à-dire une main d’œuvre bon marché nécessaire au décollage industriel et facilement exploitable. En Afrique, à Madagascar par exemple, comme au Brésil dans la forêt amazonienne, l’État vend ou loue des terres qui ne lui appartiennent pas, chassant les premiers habitants, les tribus originelles des lieux, toujours dans le cadre d’une privatisation des terres, souvent considérées comme disponibles malgré la présence de peuples qui n’avaient guère le sens de la propriété privée, au contraire des nouveaux maîtres « légaux » de ses espaces… Là encore, la propriété privée apparaît bien comme une spoliation des droits naturels et légitimes de communautés à vivre sur un territoire qui est leur depuis parfois des centaines d’années sans être « contractualisé » par un quelconque papier ou titre de propriété. Dans ce sens-là, la formule de Proudhon si célèbre et si souvent mal comprise, « <strong>La propriété c’est le vol</strong> », n’est pas totalement fausse…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Qu’on me comprenne bien : je ne remets pas en cause la propriété privée, j’en marque juste les limites et je signale les <strong>alternatives anciennes</strong> (ce qui ne veut pas dire forcément obsolètes) à cette forme particulière de possession, alternatives qui peuvent, en ces temps de crise des espaces et des logements, retrouver une certaine actualité, comme à travers des jardins ou des potagers collectifs, par exemple. La notion de <strong>propriété partagée</strong>, d’ailleurs, semble aujourd’hui connaître un certain renouveau, avec des applications diverses et parfois fort prometteuses ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Ce qui est certain, c’est qu’il appartient aux États, dans les pays dits en développement (mais certains sont déjà des puissances émergées) de <strong>penser la possession autrement qu’en seuls termes de propriété privée, et de protéger les peuples et les tribus qui, aujourd’hui, vivent sur des territoires convoités par les multinationales minières ou de l’agroalimentaire</strong> : la France, qui connaît le sujet à travers la Guyane, pourrait jouer un rôle dans la préservation de ces formes traditionnelles de rapport à la terre, en particulier par le biais de son siège au Conseil de sécurité de l’ONU.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Je n’ai pas eu le temps, sur ce trottoir de Mayenne, de tout dire et développer avec ce jeune homme : beaucoup d’autres sujets furent abordés en quelques minutes, comme <strong>la question de la démocratie et de ses limites</strong>, marquées, entre autres, par <strong>le fait que des chefs de l’État élus démocratiquement pouvaient être contestés ou renversés par la rue</strong>, en Ukraine ou au Venezuela, ce qui semble remettre en cause (faut-il toujours s’en plaindre, d’ailleurs ?) le principe même de l’élection pour la tête du Pouvoir. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Avant de nous séparer, il m’avoua qu’il était anarchiste et je lui rappelais alors la formule que l’on doit à Maurice Clavel ou à Jean-Edern Hallier, « <strong>La monarchie c’est l’anarchie plus un </strong>». C’est ce « un », c’est-à-dire <strong>le Roi, qui permet aux libertés d’exister, de s’exprimer, d’être préservées des excès du Pouvoir, qu’il soit économique, financier ou politique</strong>, ce que, déjà en son temps, l’écrivain britannique George Orwell avait pressenti et évoqué à propos de la Couronne britannique face aux fascismes et au communisme. Ce que les royalistes du XIXe siècle résumaient par « <strong>L’autorité en haut, les libertés à la base </strong>» et les légistes anciens par « <strong>Sub rege, rei publicae</strong> » que l’on peut traduire par « <strong>Sous le –ou grâce au- règne du Roi, les libertés publiques</strong> »…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Cette discussion n’était qu’une ébauche, et j’espère bien la poursuivre lors d’un prochain passage à Mayenne ! Qui a dit, en tout cas, que la jeunesse ne s’intéressait plus à la politique ? Si, il y a des jeunes qui ne se contentent pas de regarder la télévision, de planer sur la toile ou d’écouter benoîtement les cours de l’Education nationale, et, <strong>qu’ils soient manifestants du printemps 2013 ou bonnets rouges, de droite ou de gauche, républicains ou royalistes, anarchistes ou monarchistes</strong>, etc., <strong>ce sont eux aussi qui peuvent faire bouger les choses !</strong> Dans le bon sens, j’espère… et j’essaye d’y travailler !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p>
Marie-Paule DARCHICOURT
http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.html
Information libre !
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2014-02-24:5306726
2014-02-24T11:44:50+01:00
2014-02-24T11:44:50+01:00
52 minutes de ré-information : les actualités russes, françaises et...
<p><img id="media-4454330" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/02/979302608.png" alt="europe,russie,france,médias,information,libertés" />52 minutes de ré-information : les actualités russes, françaises et internationales dans le journal télévisé hebdomadaire de la Voix de la Russie.</p><p>Au sommaire de l'émission du 24 février 2014</p><div><ul><li class="list">L'<strong>aéroport de Nantes</strong> ne sert à rien, sauf à flatter l'égo de l'endormi de Matignon</li><li class="list"><strong>Match retour pour le "Dîner de cons"</strong>, cette fois c'est lui qui invite à l'Elysée</li><li class="list"><strong>François Asselineau</strong>, invité de notre émission <em>"Paroles d'Elu" </em>veut en finir avec l'euro, l'union européenne et la soumission aux Etats-Unis</li><li class="list"><strong>M. Bricolage au Salon de l'Agriculture</strong> sous haute protection et loin des agriculteurs</li><li class="list">L'<strong>Ukraine</strong> partagée en deux : à l'Est les russophiles, à l'Ouest, les amis d'Hitler et de Fabius</li><li class="list">Même scénario au <strong>Vénézuela</strong> : désinformation, manipulations et exactions contre le pouvoir légal</li><li class="list"><strong>Syrie</strong> : un rapport du MIT devrait conduire Laurent Fabius devant la CPI à La Haye et devant la Haute Cour en France</li><li class="list">"Magnifiques" : affranchis des lobbies, c'est le commentaire du président du CIO et des sportifs, sur les <strong>JO de Sotchi</strong></li><li class="list"><strong>Jean Doucet</strong> associe une fois de plus les ballets russes et la mode parisienne à l'Opéra Garnier</li></ul></div><div class="infos_video"> <a href="http://www.prorussia.tv/" target="_self">VOIR ICI</a></div>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Je ne souhaite pas animer des ateliers d'écriture
tag:cottetemard.hautetfort.com,2014-02-23:5305755
2014-02-23T00:16:00+01:00
2014-02-23T00:16:00+01:00
J’ai beau avoir demandé la suppression de l’option ateliers d’écriture...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img id="media-4452915" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/591562504.jpg" alt="atelier d'écriture,liberté,égalité,fraternité,sécuirité,libertés,politesse,animation,paralittéraire,christian cottet-emard,blog littéraire de christian cottet-emard,humeur,humour,considération distinguée" />J’ai beau avoir demandé la suppression de l’option <em>ateliers d’écriture </em>dans les différentes listes d’animations que je suis en mesure d’assurer et qui traînent sur quelques supports d’information paralittéraires, on m’a encore récemment proposé d’en animer un. Je persiste et signe : je ne souhaite pas animer des ateliers d’écritur</span><span style="font-size: small;">e. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ceci dit, douillettement installé et bien planqué derrière l’écran de mon Mac en attendant que mon austère campagne de petite montagne fasse éclore quelques primevères, j’en organise un express dont voici le thème: revisitez la devise de la République (Liberté Égalité Fraternité) selon votre goût et vos priorités. Puisque c’est moi l’animateur ce soir (et c’est la dernière fois), je commence : Sécurité Libertés Politesse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Sécurité parce que c’est la première chose qu’un état démocratique doit fournir au citoyen, Libertés au pluriel parce que ce mot n’a de sens qu’au pluriel et Politesse à la place de Fraternité parce que la politesse peut éventuellement déboucher sur un peu de fraternité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous avez tout le temps que vous voulez et personne n’aura de mauvaise note. Si mon unique atelier d’écriture express marche, je suis impatient de connaître les résultats. S’il n’y a pas de résultats, cela ne m’empêchera pas de dormir. Pas de voyage en autocar grand tourisme ou de montre à fuseaux horaires à gagner mais, à la rigueur, ma considération distinguée (dans la limite des stocks disponibles).<br /></span></p>
diazd
http://cuba2013.hautetfort.com/about.html
Cuba et la rhétorique des droits de l’Homme
tag:cuba2013.hautetfort.com,2013-09-23:5128756
2013-09-23T12:05:40+02:00
2013-09-23T12:05:40+02:00
En Occident, le nom de Cuba est inévitablement associé à la...
<p><strong><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/02/02/3008997220.gif" target="_blank"><img id="media-4192960" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/02/02/1830917754.gif" alt="cuba,usa,colombie,brésil,libertés" /></a>En Occident, le nom de Cuba est inévitablement associé à la problématique des droits de l’homme. Les médias européens et étasuniens stigmatisent la plus grande île des Caraïbes de manière réitérée sur cette question.</strong></p><p><strong>Aucun pays du continent américain n’est autant pointé du doigt que la patrie de José Martí, qui dispose d’une couverture médiatique disproportionnée par rapport à sa taille. En effet, des événements qui passeraient inaperçus dans n’importe quel autre pays d’Amérique latine ou du monde sont relayés par la presse internationale quand il s’agit de Cuba.</strong></p><p>Ainsi, le suicide en février 2010 d’Orlando Zapata Tamayo, un prisonnier condamné pour des délits de droit commun, à Cuba a été bien plus médiatisé que la découverte en janvier 2010 d’un charnier de 2000 corps de syndicalistes et de militants de droits de l’homme assassinés par l’armée en Colombie.</p><p>De la même manière, les manifestations d’opposants cubains apparaissent régulièrement dans la presse occidentale qui, en même temps, censure les exactions commises – plus de 500 cas d’assassinats et de disparitions ! – par la junte militaire, de Roberto Micheletti d’abord, et de Porfirio Lobo qui gouverne actuellement le Honduras après le coup d’Etat de juin 2009 contre le président démocratiquement élu José Manuel Zelaya1.</p><p>Les Etats-Unis justifient officiellement l’imposition des sanctions économiques, en vigueur depuis juillet 1960 et qui affectent toutes les catégories de la société cubaine, en particulier les plus vulnérables, en raison des violations des droits de l’homme. De 1960 à 1991, Washington a expliqué que l’alliance avec l’Union soviétique était la raison de son hostilité à l’égard de Cuba. Depuis l’effondrement du bloc de l’Est, les différentes administrations, de Georges H. W. Bush à Barack Obama, ont utilisé la rhétorique des droits de l’homme pour expliquer l’état de siège anachronique, qui loin d’affecter les dirigeants du pays, fait payer le prix des divergences politiques entre les deux nations aux personnes âgées, aux femmes et aux enfants2.</p><p>De son côté, l’Union européenne impose une Position commune – la seule au monde ! – depuis 1996 au gouvernement cubain, qui limite les échanges bilatéraux, pour les mêmes raisons. Cette stigmatisation constitue le pilier de la politique étrangère de Bruxelles à l’égard de La Havane et représente le principal obstacle à la normalisation des relations bilatérales. Entre 2003 et 2008, l’Union européenne a également imposé des sanctions politiques, diplomatiques et culturelles à Cuba en raison des <em>« violations des droits de l’homme3 »</em>.</p><p><strong>Une stigmatisation légitime ?</strong></p><p> <a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/02/3681541120.jpg" target="_blank"><img id="media-4192961" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/02/670841891.jpg" alt="cuba,usa,colombie,brésil,libertés" /></a> Il ne s’agit pas d’affirmer que Cuba est irréprochable sur la question des droits de l’homme et qu’aucune violation n’y est commise. En effet, Cuba est loin d’être une société parfaite et il y existe des atteintes à certains droits fondamentaux.</p><p>Néanmoins, Il convient de se questionner sur les raisons d’une telle stigmatisation de la part des médias occidentaux, des Etats-Unis et de l’Union européenne. Cuba présente-t-elle une situation des droits de l’homme particulière ? Est-elle pire que celle du reste du continent ? Washington, Bruxelles et la presse occidentale sont-ils réellement préoccupés par cela ? Disposent-ils d’une autorité morale suffisante pour s’ériger en donneurs de leçons ?</p><p>Pour répondre à ces questions, le rapport d’Amnistie Internationale (AI) de 2010 apporte un éclairage intéressant. Dix pays – cinq du continent américain : le Canada, les Etats-Unis, le Mexique, le Brésil et la Colombie, et cinq de l’Union européenne : la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne et la République tchèque (leader du front des nations opposées à la normalisation des relations avec Cuba) seront soumis à une analyse comparative4.</p><p><strong>Les droits de l’homme à Cuba</strong></p><p> Selon AI, il existe de <em>« sévères restrictions sur les droits civils et politiques »</em> à Cuba. AI recense <em>« </em><em>55 prisonniers d’opinion […] incarcérés pour le seul fait d’avoir exercé de manière pacifique leur droit à la liberté d’expression</em>5<em> »</em>. Dans une déclaration du 18 mars 2008, AI reconnaît néanmoins que ces personnes ont été condamnées <em>« pour avoir reçu des fonds ou du matériel du gouvernement américain pour des activités perçues par les autorités comme subversives ou faisant du tort à Cuba</em>6<em> »</em>, ce qui constitue un délit d’ordre pénal à Cuba mais également dans n’importe quel autre pays du monde.</p><p>L’organisation souligne également que <em>« nombre [d’opposants] ont déclaré avoir été battus lors de leur arrestation »</em>. De graves restrictions pèsent encore sur la liberté d’expression, d’après AI, car <em>« tous les grands médias et Internet demeur[ent] sous le contrôle de l’État »</em>. Par ailleurs, les sites des opposants sont bloqués à Cuba et ne sont accessibles que depuis l’étranger. Plusieurs dissidents ont été arrêtés puis relâchés. AI dénonce également les manœuvres d’intimidation à leur encontre. En outre, <em>« les restrictions au droit de circuler librement ont empêché des journalistes, des défenseurs des droits humains et des militants politiques de mener à bien des activités légitimes et pacifiques ».</em> Ainsi, l’opposante Yoani Sánchez n’a pas été autorisée à quitter le pays pour recevoir un prix aux Etats-Unis7.</p><p> AI rappelle néanmoins qu’en mai 2009, Cuba <em>« a été réélu au Conseil des droits de l’homme [ONU] pour un nouveau mandat de trois années »</em>, illustrant ainsi que la majorité de la communauté internationale ne partage pas l’avis de Bruxelles et de Washington au sujet de la situation des droits de l’homme à Cuba8.</p><p> Enfin, AI reconnaît que les sanctions économiques imposées par les Etats-Unis ont <em>« toujours des effets négatifs sur les droits économiques et sociaux des Cubains. La législation américaine restreignant les exportations vers l’île de produits et de matériel fabriqués ou brevetés par les États-Unis continu[e] d’entraver l’accès aux médicaments et aux équipements médicaux »</em>. AI ajoute que les agences des Nations unies présentes à Cuba sont <em>« également pénalisées par l’embargo</em>9<em> ».</em></p><p> Ainsi, comme l’illustre le rapport d’AI, Cuba n’est pas irréprochable en matière de respect des droits de l’homme.</p><p><strong>Les droits de l’homme sur le continent américain</strong></p><p> Il convient désormais de mettre en perspective la réalité cubaine avec la problématique du continent à ce sujet.</p><p> <strong>Les Etats-Unis</strong></p><p> <a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/02/669518448.jpg" target="_blank"><img id="media-4192955" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/02/2882900454.jpg" alt="usamisere.jpg" /></a> D’après AI, 198 personnes sont toujours détenues illégalement sur la base navale de Guantanamo, sans inculpation, et ce depuis sept ans. Au moins cinq détenus se sont suicidés dans la prison de Guantanamo. Par ailleurs, plusieurs prisonniers ont été jugés par des tribunaux militaires qui n’offraient pas toutes les garanties d’un procès équitable10.</p><p> De plus, <em>« </em><em>plusieurs centaines de personnes, dont des enfants, étaient toujours détenues par les forces américaines sur la base aérienne de Bagram, en Afghanistan, sans avoir la possibilité de consulter un avocat ou d’être présenté devant un juge</em>11<em> »</em>.</p><p> AI a également dénoncé le <em>« programme de détentions secrètes de la CIA »</em> et a révélé les <em>« actes de torture et autres formes de mauvais traitements infligés aux personnes détenues »</em>. Elle cite deux exemples : <em>« Parmi les techniques autorisées figuraient la nudité forcée, la privation prolongée de sommeil et le </em><em>waterboarding </em><em>(simulacre de noyade). […]Abu Zubaydah […] avait été soumis à cette dernière technique plus de 80 fois en août 2002 et Khaled Sheikh Mohammed 183 fois en mars 2003 »</em>. Les auteurs de ces actes ne seront pas poursuivis par la justice comme l’ont déclaré Barack Obama et le ministre de la Justice Eric Holder12.</p><p> AI remarque que <em>« l’impunité et l’absence de voies de recours persistaient pour les violations des droits humains perpétrées dans le cadre de ce que le gouvernement du président Bush appelait la « guerre contre la terreur ».</em> L’organisation ajoute que <em>« le nouveau gouvernement a bloqué la publication d’un certain nombre de photos montrant les sévices infligés à des personnes détenues par les États-Unis en Afghanistan et en Irak</em>13<em> ».</em></p><p> AI dénonce également les actes de <em>« torture et autres mauvais traitements »</em>, commis sur le territoire des Etats-Unis par les forces de l’ordre à l’encontre de citoyens américains. <em>« </em><em>Au moins 47 personnes sont mortes après avoir été neutralisées au moyen de pistolets Taser, ce qui portait à plus de 390 le nombre total de personnes décédées dans des circonstances analogues depuis 2001 »</em>. AI ajoute que <em>« parmi les victimes figuraient trois adolescents non armés qui avaient commis des délits mineurs ainsi qu’un homme apparemment en bonne santé auquel des policiers de Fort Worth, au Texas, ont administré des décharges électriques pendant 49 secondes sans interruption, en mai</em>14<em> »</em> 2009.</p><p> L’organisation internationale pointe du doigt les conditions de détention aux Etats-Unis. Selon elle, <em>« ses milliers de prisonniers étaient maintenus à l’isolement prolongé dans des prisons de très haute sécurité où, dans bien des cas, les conditions de vie bafouaient les normes internationales selon lesquelles les détenus doivent être traités avec humanité »</em>. Ainsi <em>« de très nombreux détenus […] dont beaucoup souffraient de troubles mentaux, étaient maintenus à l’isolement depuis 10 ans ou plus, 23 heures sur 24, sans soins adéquats et sans que leur situation ait été réexaminée en bonne et due forme ».</em> Ces derniers <em>« n’avaient la possibilité ni de travailler, ni de se former, ni de se distraire et n’avaient que très peu de contacts avec le monde extérieur</em>15<em> »</em>.</p><p> Selon AI, <em>« des dizaines de milliers de migrants, dont des demandeurs d’asile, étaient régulièrement incarcérés, en violation des normes internationales. Beaucoup étaient détenus dans des conditions extrêmement dures, pratiquement privés d’exercice, d’accès aux soins et de la possibilité d’obtenir une assistance juridique</em>16<em> ».</em></p><p> Par ailleurs, le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires a dénoncé plusieurs cas d’exécutions extrajudiciaires commises par les forces de l’ordre à l’encontre de migrants. <em>« Le nombre de morts en détention était supérieur aux 74 cas recensés par les autorités depuis 2003 »</em>, note AI17.</p><p> AI évoque les discriminations faites aux femmes issues des minorités en termes de droit à la santé. Ainsi, <em>« le nombre de décès évitables dus à des complications liées à la grossesse restait élevé ; plusieurs centaines de femmes sont mortes au cours de l’année. Des disparités liées aux revenus, à la race, à l’origine ethnique ou nationale existaient dans l’accès aux soins médicaux pour les femmes enceintes ; le taux de mortalité maternelle était près de quatre fois plus élevé chez les Afro-Américaines que chez les femmes blanches ». </em>AI ajoute également que 52 millions de personnes de moins de 65 ans n’avaient pas d’assurance maladie, <em>« un chiffre en augmentation par rapport à l’année précédente</em>18<em> »</em>.</p><p> Selon AI, un objecteur de conscience a été condamné à un an de prison pour avoir refusé de servir en Afghanistan. L’organisation dénonce également les procès inéquitables à l’encontre de Leonard Peltier, détenu depuis 32 ans, <em>« malgré les doutes quant à l’équité de sa condamnation en 1977 ». </em>AI note également que la Cour suprême fédérale a refusé d’examiner l’appel interjeté par cinq prisonniers politiques cubains, Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Antonio Guerrero, René González et Fernando González, condamnés à de longues peines de prison alors que <em>« le Groupe de travail sur la détention arbitraire [ONU] avait conclu, en mai 2005, que la détention de ces cinq hommes était arbitraire car ils n’avaient pas bénéficié d’un procès équitable</em>19<em> »</em>.</p><p> Par ailleurs, la peine de mort continue à être appliquée aux Etats-Unis. Ainsi, 52 personnes ont été exécutées en 200920.</p><p> <strong>Le Brésil</strong></p><p> La situation au Brésil fait également l’objet d’un rapport. AI fait état <em>« </em><em>d’un usage excessif de la force, d’exécutions extrajudiciaires et d’actes de torture de la part de la police ».</em> Les forces de l’ordre <em>« ont continué à se livrer à des violations massives »</em>, et des <em>« centaines d’homicides n’ont pas fait l’objet d’enquêtes sérieuses et les suites judiciaires ont été inexistantes ou presque »</em>. Ainsi, <em>« à Rio de Janeiro, en 2009, la police a ainsi tué 1 048 personnes »</em>. A Sao Paolo, <em>« ce chiffre s’élevait à 543, soit une augmentation de 36 % par rapport à 2008 ». </em>Par ailleurs,<em> « les homicides imputables à la police militaire auraient quant à eux augmenté de 41 %</em>21<em> »</em>.</p><p> L’organisation dénonce également <em>« l’augmentation du nombre de milices – groupes paramilitaires armés composés en grande partie d’agents de la force publique agissant hors service »</em> qui <em>« usant de leur pouvoir sur la population pour en retirer des avantages économiques et politiques illicites, […] ont mis en danger la vie de milliers d’habitants et les institutions mêmes de l’État</em>22<em> »</em>.</p><p><em> </em>Au Brésil,<em> « les conditions de détention restaient cruelles, inhumaines ou dégradantes. La torture était régulièrement employée lors des interrogatoires ou à des fins d’extorsion, ou pour punir, contrôler ou humilier »</em>, selon AI, en plus du problème de surpopulation23.</p><p> Par ailleurs, <em>« des litiges fonciers ont cette année encore été à l’origine d’atteintes aux droits fondamentaux commises tant par des tueurs professionnels à la solde de propriétaires terriens que par des policiers ». </em>Pas moins de 20 personnes ont été assassinées en 200924.</p><p><em></em> </p><p> Selon AI, les droits des travailleurs ont été bafoués et des <em>« milliers de travailleurs étaient maintenus dans des conditions s’apparentant à de l’esclavage »</em>. Le droit à un logement convenable n’est pas non plus respecté. Par ailleurs, <em>« de graves atteintes aux droits des populations indigènes étaient toujours commises dans l’État du Mato Grosso do Sul »</em>. AI évoque plusieurs cas de disparition de militants indigènes25.</p><p> <strong>Le Canada</strong></p><p> Selon AI, les autorités canadiennes <em>« </em><em>n’ont pas veillé au respect des droits des peuples autochtones lors de la délivrance d’autorisations pour l’exploitation des mines, des forêts, du pétrole et d’autres ressources naturelles. Le gouvernement a continué d’affirmer, sans fondement, que la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones ne s’appliquait pas au Canada</em>26<em> »</em>.</p><p> L’organisation dénonce également les discriminations à l’égard des indigènes et notamment des enfants. Par ailleurs, l’exploitation par la force du pétrole et du gaz se trouvant sur les terres des Cris du Lubicon a contribué à <em>« une mauvaise santé et à une pauvreté très fréquentes chez eux</em>27<em> »</em>.</p><p> Le droit des femmes est régulièrement violé au Canada. Ainsi, <em>« les femmes, jeunes filles et fillettes autochtones étaient toujours nombreuses à subir des violences »</em> et <em>« le gouvernement canadien n’a pris aucune mesure en vue de mettre en place un plan d’action national complet pour lutter contre la violence et la discrimination</em>28<em> ».</em></p><p> &n
Boreas
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Le visage du courage
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-06-15:5098308
2013-06-15T13:44:00+02:00
2013-06-15T13:44:00+02:00
Entretien réalisé par le Guardian , publié le 10 juin 2013...
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/za1L8Zaiano" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Entretien <a href="http://www.guardian.co.uk/world/2013/jun/09/edward-snowden-nsa-whistleblower-surveillance" target="_blank">réalisé par le Guardian</a>, publié le 10 juin 2013 (pas trouvé d'autre traduction que celle d'E&R, n'en déduisez pas une soudaine soralolâtrie...).</span></p>
Thibault Chaplain
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Born Free par Kid Rock
tag:lacountrymusic.hautetfort.com,2012-07-14:4781189
2012-07-14T15:35:54+02:00
2012-07-14T15:35:54+02:00
Chers amis, avez-vous pensé un jour que le fait de se sentir libre est...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Chers amis, avez-vous pensé un jour que le fait de se sentir libre est devenu vital? Ne dépendre de personne, seulement de soi-même? Et bien voici une chanson de Kid Rock qui nous transmet parfaitement cette sensation de Liberté, enjoy it!</span></p><p> </p><p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/bu3rsha1ZtI" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
fakakir
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Libertés, et maintenant, qui reste en face du pouvoir ?
tag:snpsp1.hautetfort.com,2011-12-16:3998415
2011-12-16T13:03:07+01:00
2011-12-16T13:03:07+01:00
Par Le Matin DZ/Elwatan | "Dix années de...
<p> </p><div id="article_holder"><div class="story_stamp">Par <span class="story_author">Le Matin DZ/Elwatan</span> | </div><div id="box_article_tools_in_content" style="width: 100%; text-align: right;"><a><br title="Réduire la taille du texte" /></a><div id="email_to_afriend"> </div></div><div id="article_body"><div class="image"><img title=""Dix années de Zerhouni au ministère de l’Intérieur ont fait plus de dégâts que le GIA et le FIS réunis."" src="http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=Bout_Zehouni_760987474.jpg&size=article_medium" alt="" /> <span class="image_caption" style="width: 360px;">"Dix années de Zerhouni au ministère de l’Intérieur ont fait plus de dégâts que le GIA et le FIS réunis."</span></div><p class="article_abstract">Mardi et mercredi, les lois sur les associations et sur l’information sont passées à l’APN dans une indifférence presque générale. Opposition atomisée, élite silencieuse, société civile dépassée… que reste-t-il aujourd’hui des contre-pouvoirs ?</p><p><strong>Ihsane El Kadi (journaliste, directeur de www.maghrebemergent.com) : Les élites n’ont pas pu transmettre l’expérience des luttes démocratiques</strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;">"<em>Je suis un peu étonné que l’on découvre subitement la faiblesse des contre-pouvoirs en Algérie. Dix années de Noureddine Zerhouni au ministère de l’Intérieur ont fait plus de dégâts que le GIA et le FIS réunis. Les élites militantes atomisées, en exil pour partie, n’ont pas pu transmettre l’expérience des luttes démocratiques. Les années Bouteflika ont laminé les derniers espaces survivants à la guerre civile. Conséquence : pas d’association de femmes pour protester contre les scandaleux amendements qui les maintiennent en marge de la politique. Pas de mouvement de journalistes, comme en 1988, pour défendre les libertés de la presse.</em></p><p style="text-align: justify;"><em>Attention le recul touche tout le monde ! Ali Benhadj est embarqué dans l’anonymat lorsqu’il cherche à protester contre la loi sur les partis. La dynamique contestataire n’a pourtant pas quitté le pays. Elle est dans l’émeute permanente et lorsqu’elle s’institutionnalise, elle prend la forme de syndicats indépendants. Cela ne donne pas encore une force d’opposition civique au pouvoir, comme l’a montré l’échec de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie au printemps dernier. Mais tout peut changer très vite avec l’émergence de nouveaux acteurs. Les étudiants ont été très actifs dans la rue en 2011. Le renouveau pour la représentation de la société civile autonome passe par là</em>."</p><p style="text-align: justify;"><strong>Hocine Zehouane (avocat et président de la Ligue algérienne des droits de l’homme) : Les gens sont résignés</strong></p><p style="text-align: justify;">"<em>Comme dit le grand théoricien politique italien Gramsci, la société civile est ‘‘par définition gélatineuse’’. En Algérie, la société civile n’est pas formée. Elle est en gestation. Face à un Etat plombant tout de sa toute-puissance, la société civile reste balbutiante. Les gens n’ont plus la force de protester. Ils sont dans une attitude de résignation. C’est pour cela que des projets de loi qui empiètent sur leurs libertés ne provoquent pas plus de réactions de leur part. Paradoxalement, cette absence de réaction est dangereuse pour l’Etat. Regardez comment la contestation se manifeste dans ce pays. Elle se caractérise par un déferlement d’émeutes. Cette attitude est due à l’absence d’une société civile solide qui peut permettre d’autres formes d’expression. C’est pour cela que l’Etat a tout intérêt à permettre l’émergence d’un contre-pouvoir, mais malheureusement les gens qui nous gouvernent ne sont pas dans ce cas de figure.</em>"</p><p><strong>Ammar Belhimer (Docteur en droit, maître de conférences à l’université d’Alger et journaliste) : Tout le monde est responsable et coupable</strong></p><p style="text-align: justify;">"<em>Le drame de ce pays, c’est que les projets de loi votés en 2011 sont bien en deçà de ceux des années 1990. C’est un saut en arrière que les dirigeants de ce pays ont décidé de faire faire aux Algériens. Face à la gravité de la situation, le pouvoir a décidé de tout verrouiller. Au lieu d’agir pour le renforcement du front intérieur en prenant des mesures conséquentes, le pouvoir reproduit les mêmes méthodes qu’il a toujours appliquées. Quant à l’absence de réaction de la part de la société civile face au rétrécissement de ses libertés, il est symptomatique d’une situation où tout le monde est responsable et en même temps coupable. Cette situation est due à l’absence de véritables partis politiques, car à part le FFS, toutes les autres formations politiques sont des créations du pouvoir."</em></p><p><strong>Redouane Boudjemâa (enseignant en sciences de l’information et de la communication) : La presse a perdu le pouvoir</strong></p><p>"<em>Pour parler de contre-pouvoir, il faudrait d’abord avoir une vie politique. Or, en Algérie, il n’y a plus ni politique ni scène politique. Je pense qu’aujourd’hui, à travers les lois, le pouvoir algérien s’inscrit encore à la marge de l’histoire. On ne réfléchit pas aux intérêts de l’Etat mais aux intérêts des personnes au pouvoir. Je pense que la corporation des journalistes est, par exemple, complètement affaiblie. Elle a été utilisée durant les années du terrorisme pour la sauvegarde de la République. Les plus intelligents, induits en erreur, découvrent aujourd’hui qu’en réalité, il s’agissait d’une sauvegarde du pouvoir.</em></p><p style="text-align: justify;"><em>La presse a été utilisée et consommée par des opérations de propagande sur tout ce qui touche à la gestion sécuritaire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Aujourd’hui, le résultat est là : un métier clochardisé, des médias très affaiblis et une presse qui a perdu toute sa crédibilité. Je pense qu’elle a perdu le pouvoir sur la suite des évènements dans la mesure où elle ne «fait» pas l’information. J’estime que le moment est venu pour les éditeurs de presse, dont la majorité fait partie du système politique, d’ouvrir un sérieux débat sur l’exercice de ce métier depuis vingt ans</em>."</p><p><strong>Brahim Brahimi (irecteur de l’Ecole supérieure de journalisme d’Alger) : Nous sommes en train de nous isoler</strong></p><p style="text-align: justify;">"<em>L’adoption des deux textes va à contre-courant de ce qui se passe dans le monde et particulièrement dans le Monde arabe. A mon avis, cette loi ne va pas tenir, car nous sommes obligés de changer et de travailler dans le cadre de l’alternative Maghreb-Europe. Or, avec ce texte, nous sommes en train de nous isoler. Par ailleurs, le projet de loi va à l’encontre des réformes. En 1990, nous avons insisté sur le droit à l’information et aujourd’hui, il faut mettre l’accent, avec l’ouverture à l’audiovisuel, sur le droit à la communication.</em></p><p style="text-align: justify;"><em>Malheureusement, dans l’article 2, il y a des interdictions et des notions floues. On fait réellement marche arrière pour revenir enfin au texte de 1982. La presse aura à prouver qu’elle est le deuxième pouvoir en Algérie. Un effort supplémentaire est demandé à la corporation des journalistes. Le pouvoir a réussi à déstabiliser les partis politiques sans que la justice ose réagir. La presse est aujourd’hui appelée à continuer à lutter pour que la société civile finisse par trouver sa place dans un Etat moderne</em>."</p><p style="text-align: justify;"><strong>Kamel Daoud (journaliste, écrivain) : Le régime clientélise ce qui reste de libre</strong></p><p style="text-align: justify;">"<em>Les contre-pouvoirs ont été exécutés. Les réformes sont pires que les dictatures dénoncées. Avant les nouveaux textes, on souffrait de manque de démocratie. Les réformes ont servi de prétexte pour faire pire. Nous ne pouvons pas faire des réformes avec des gens qui sont à réformer eux-mêmes. Le Parlement est en train de défendre ses intérêts et ceux de ses tuteurs. Pour moi, le régime clientélise ce qui reste de libre dans la société algérienne, à savoir la presse et les associations qui vont se retrouver obligées de se ranger derrière lui ou de disparaître. Il n’y aura plus de contre-pouvoir</em>."</p><p><strong>Nassima Oulebsir</strong></p><p>In El Watan week-end</p></div></div>
Ratatosk
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L'automne des libertés
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-05-09:3323340
2011-05-09T00:10:00+02:00
2011-05-09T00:10:00+02:00
L’automne des libertés par Georges FELTIN-TRACOL Quand les...
<p id="BlogTitle"><img id="media-3017215" style="display: block; margin: 0.2em auto 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1043347138.jpg" alt="automne.jpg" /></p><p><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">L’automne des libertés</span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Quand les historiens de demain se pencheront sur la société hexagonale du début du XXI<span style="line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;">e</span> siècle, ils la qualifieront aisément de société totalitaire molle. En effet, derrière une apparence laxiste se cache une entreprise de destruction systématique des libertés réelles.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Après la défense d’examiner certaines questions historiques sous peine d’emprisonnement (voir le cas de Vincent Reynouard aujourd’hui heureusement libéré), après la prohibition du purin d’ortie (mesure désormais abrogée), la surveillance intéressée de la Toile (cf. loi H.A.D.O.P.I.) et le bannissement public de la <em>burqa</em> musulmane, voilà les autorités prêtes à lever une « milice du sexe » contre les clients des prostituées qui rejoindra la cohorte de la « police de la pensée historique » et de la « gendarmerie du vêtement ».</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Un célèbre quotidien vespéral a publié récemment une tribune libre, cosignée par la présidente et le rapporteur de la Mission d’information sur la prostitution en France, intitulée « La prostitution n’est pas une fatalité. Pénaliser le client est une nécessité ». Quelles sont les explications de ces deux députés pour exiger six mois de prison et 3000 euros d’amende aux adeptes des rencontres tarifées ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Leur justification aurait pu être sanitaire ou sociale. Non, Danielle Bousquet, présidente de la mission et élue socialiste des Côtes-d’Armor, et Guy Geoffroy, élu U.M.P. de Seine-et-Marne, préfèrent recourir à des motivations morales et « politiquement correctes ». Faut-il ensuite s’étonner qu’ils écrivent : « si des députés de droite comme de gauche ont pu s’accorder sur les réponses à donner à ces questions, c’est parce que nous partageons les mêmes valeurs démocratiques et républicaines » ? Où est donc le pluralisme des valeurs, cette diversité fondamentale, tant vanté par ailleurs ? Remarquons une fois de plus la réalité indéniable de l’U.M.P.S., cette coalition kleptocratique parasitaire.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Que réclament donc ces députés, croisements improbables entre un néo-puritanisme post-chrétien et un ultra-féminisme hystérique ? Un ensemble de sottises, ce qui ne saurait surprendre de la part d’individus ignorants et incompétents (qu’on se rappelle de leurs « travaux » pitoyables sur les sectes…). En s’appuyant sur des analyses sociologiques partiales et des documents mondialistes provenant de l’U.N.I.C.E.F., ils assènent avec un mépris formidable et une absence totale de compassion que « les clients ne vivent pas dans la misère sexuelle. […] Ce pauvre homme dont le seul petit plaisir est “ d’aller aux putes ”. Ce serait presque lui que l’on considérerait comme une victime de sa solitude (<em>Le Monde</em>, 12 avril 2011) ». Qu’il est loin, le manifeste situationniste de Debord et Kayanati, qui dénonçait, dès 1966 !, la misère sexuelle avec la fameuse <em>Misère en milieu étudiant</em> ! Oui, Bousquet et Geoffroy, certains « vont aux putes » comme d’autres participent aux dîners du <em>Siècle</em> ou s’enrichissent sur le dos des contribuables corvéables à merci… Qui sont les plus nocifs ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">N’en déplaise aux deux Tartuffes du Palais-Bourbon et à leurs congénères, la misère sexuelle existe, elle s’est même développée, favorisée par la schizophrénie sociale ambiante. La société exalte en permanence le sexe. Pour vendre une bagnole, un téléphone, un parfum, une pizza, un film, un yoghourt, il faut que la personne – produit d’appel soit physiquement irréprochable et nue, ou en (très) légère tenue. La saturation hyper-sexogène est maximale. Il n’est plus rare qu’un enfant en classe de 6<span style="line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;">e</span> (soit onze ans) ait déjà vu un film pornographique et n’ignore rien de la vaste palette des pratiques sexuelles… Qu’on ne soit pas surpris de la recrudescence du nombre de viols, malgré les dénégations de la Mission d’information à ce sujet !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Tout pour nos deux députés que pour « Tartuffette » Bachelot, dite aussi la dame bienfaitrice des firmes pharmaceutiques, « il est enfin temps d’analyser la prostitution au regard du respect dû à l’être humain, de la “ non-patrimonialité ” du corps humain et de l’égalité des sexes (<em>Le Monde</em>, 12 avril 2011) ». Ah ! l’égalité des sexes, cette tarte à la crème postmoderniste… C’est au nom de cette absurde « égalité des sexes » que le législateur a inscrit dans le Code pénal le « viol au sein du couple ». Si l’épouse refuse d’assumer son devoir conjugal et si le mari passe outre, il risque la cour d’assises. Jusqu’à maintenant, le mari frustré pouvait se rabattre sur les professionnelles. Bientôt, qu’il fasse l’un ou l’autre, il rencontrera la justice républicaine. Serait-ce le moment d’Onan ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’« égalité des sexes » est une gigantesque escroquerie intellectuelle. <em>L’homme n’est pas l’égal de la femme</em>. Ce constat réaffirmé, doit-on en conclure qu’il faille tenir le beau sexe pour inférieur et le réduire à la condition servile ? Non, surtout pas, car à l’égalité, notion moderne cruciale, il importe de privilégier une conception <em>traditionaliste post-moderne</em>, celle de la <em>complémentarité</em> des sexes à partir de laquelle se répartissent les tâches.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Pour Sarah-Marie Maffesoli du <em>Collectif Droit et Prostitution</em>, « pénaliser le client est un moyen détourné pour prohiber la prostitution. Cela pose la question de la liberté sexuelle de chacun. C’est une loi symbolique, portée par des féministes d’arrière-garde (<em>Libération</em>, 14 avril 2011) ». Elle aurait pu ajouter qu’on assiste à une intrusion supplémentaire de l’État dans la vie privée et l’intimité.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Incapables – car sans aucun courage – de légiférer contre les organismes bancaires et les forces d’argent ou d’imposer le revenu maternel, parental ou familial, voire de citoyenneté, les députés parient sur le renforcement du contrôle des personnes. « Tartuffette » Bachelot avertit qu’« il faudra probablement passer par le flagrant délit ou la dénonciation (<em>Libération</em>, 14 avril 2011) » pour surprendre le client. Va-t-on mettre sur écoute tous les Français ? Les espionner <em>via</em> une vidéo-protection inopérante, onéreuse et futile ? L’usage de la dénonciation ne rappelle-t-il pas les « heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire » (« Allo, la <em>Kommandantur </em>? » ou bien cliquez sur le site <em>Délation républicaine</em>) ? La ministresse se sentirait-elle une âme d’indic ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’invasion de l’État et de la loi dans notre <em>privauté</em> n’est pas une nouveauté. Il y a longtemps que le Français subit des contraintes imbéciles : obligation de posséder un compte bancaire et donc de se soumettre aux intérêts ploutocratiques, d’envoyer ses enfants à l’école et donc de suivre des programmes ineptes, de se faire vacciner et donc d’entériner la mainmise des oligopoles médicaux, etc. Chantres du phalanstère et de la vie en communauté totale, les socialistes utopistes du XIX<span style="line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;">e</span> siècle (Fourrier et Cabet), seraient pantois devant l’actuelle ingérence étatique qui s’étend encore. Bientôt, les foyers devront s’équiper d’alarme anti-incendie. Au nom de la soi-disant « égalité sexuelle », il imposera sous peu la répartition égalitaire des tâches ménagères. Combien de formulaires à remplir pour passer l’aspirateur ? Et que penser de la proscription prochaine de la gifle et la fessée aux enfants, sinon qu’il s’agit d’abolir la structure familiale et l’autorité parentale ? Quant aux réfractaires, on les embastillera parce que leurs enfants vont dans une école privée hors contrat, parce qu’ils choisissent un traitement médical alternatif (pensons aux avanies faites à ces grands scientifiques réprouvés que furent Mirko Beljanski et Loïc Le Ribault), parce qu’ils osent cultiver « bio » hors de toute réglementation eurocratique… Le tout assorti de l’accusation fallacieuse de menées sectaires…</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">En plus de l’amende et de l’incarcération (alors que les établissements pénitentiaires sont saturés), certains phobiques de la prostitution, une des rares phobies tolérées, proposent même au micheton pris sur le fait de suivre, à ses frais (c’est-à-dire accepter une extorsion légale), une sorte de stage de citoyenneté dans une association spécialisée. Ce « stage citoyen » existe dès à présent pour la <em>burqa</em> ainsi que pour les délits « racistes ». L’ouverture des camps de rééducation est proche.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Par-delà cette loi inique qui détourne l’opinion des véritables enjeux dont celui de la faiblesse des États face à l’omnipotence des multinationales, c’est principalement l’homme blanc hétérosexuel qui est donné à la vindicte de l’extrême féminisme et des nervis du « discours des genres ». Malgré une argumentation parfois maladroit (arrêtons d’attaquer le populisme !), l’acteur Philippe Caubère a très bien rappelé qu’on assiste à « la dégradation, la dérive et finalement la faillite d’un “ féminisme ” qui, s’inspirant du fameux “ modèle suédois ” – celui-là même qui permet à un journaliste adulte et responsable ayant accepté une relation sexuelle sans préservatif d’en faire envoyer l’auteur en prison -, se consacre aujourd’hui à la pratique de cette nouvelle chasse à course dont l’homme est le gibier (<em>Libération</em>, 14 avril 2011) ». Allié de l’hyper-classe, l’ultra-féminisme a déclaré la guerre des sexes. Que ces pétroleuses d’un nouveau genre fassent attention, l’homme européen ne renoncera pas à sa virilité sans combattre !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Bousquet et Geoffroy, nouveaux Diafoirus de l’Assemblée nationale, s’amourachent du fameux système suédois. La Suède, parlons-en ! Cet incroyable exemple de dégénérescence occidentale bénéficie cependant de circonstances atténuantes puisqu’il cumule les tares du protestantisme, de la social-démocratie égalitariste, du libéralisme et du féminisme. Il y a des États bien malchanceux dans le monde…</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Victime d’étranges accusations, Julian Assange a raison de considérer la société suédoise comme « l’Arabie Saoudite du féminisme ». À la suite de cette affaire curieuse, des juristes de ce pays décati se demandent si, avant de coucher, la femme ne devrait pas signer une décharge certifiant son consentement… De nos jours, Casanova et Don Juan seraient des ennemis publics parfaits.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ravagée par une « ripoublique » plus que jamais totalitaire, sectaire et bananière, la France crève d’un excès de lois et de réglementations idiotes qui favorisent l’anomie sociale. Ce délitement revient au « monstre froid » étatique, laquais de la super-classe parasite, qui veut nous contrôler. Contre son invasion dans nos vies, préparons la dissidence, la rébellion, le <em>recours aux maquis</em>… Quant aux Bachelot, Bousquet, Geoffroy et compagnie, stipendiés de l’oligarchie, dégagez ! Bienvenue en revanche aux hétaïres, aux ribaudes, aux courtisanes ! Et donnons au Palais-Bourbon enfin vidé une meilleure fonction : devenir le plus grand lupanar d’Europe !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Georges Feltin-Tracol</span></strong></p><hr class="Divider" style="text-align: center;" /><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=1956</span></strong></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Que veulent les royalistes ?
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-12-06:3017218
2010-12-06T23:12:38+01:00
2010-12-06T23:12:38+01:00
Pour répondre à quelques questions qui sont régulièrement posées aux...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Pour répondre à quelques questions qui sont régulièrement posées aux militants royalistes, je réédite un petit texte rédigé il y a quelques années et qui me semble bien résumer la « doctrine » royaliste française :</span></em></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ce que veulent les royalistes, aujourd’hui :</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Malgré leurs différences et leur diversité, on peut évoquer quelques idées dans lesquelles peuvent se reconnaître la plupart des royalistes :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times New Roman;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span></span><span dir="ltr"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">L’attachement à la nation française et à son indépendance diplomatique</span></strong></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">, c’est-à-dire au refus de l’alignement systématique sur les Etats-Unis, alignement qui caractérise trop fréquemment les autres Etats d’Europe. Cela entraîne une certaine méfiance à l’égard de l’Union Européenne, du moins telle qu’elle se construit actuellement. Les royalistes sont, avec des nuances diverses, <strong>pour une Europe qui prenne en compte les nations</strong>, soit dans le cadre d’une Confédération (refus du « fédéralisme européen » ou de « l’Europe fédérale ») des Etats d’Europe, soit dans le cadre d’une Europe des cercles concentriques (un noyau dur constitué par quelques Etats-moteurs et une organisation de l’UE organisée en cercles concentriques selon le degré d’intégration des Etats dans les politiques communes de l’UE). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt 18pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times New Roman;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span></span><span dir="ltr"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La <strong>volonté d’une instauration royale</strong> pour rendre à la France sa « tête » et sa « liberté d’Etat », sa souveraineté : c’est le cœur même de l’idéal royaliste, la monarchie royale « à la française » n’étant que le moyen institutionnel politique pour permettre au pays et à ses citoyens (et non-citoyens, ou citoyens en devenir) « <strong>d’être et de durer au monde</strong> ». L’instauration d’une Nouvelle Monarchie doit être, dans les années qui suivent l’acte d’instauration, légitimée par trois principes majeurs : <strong>1</strong> : <strong>unité nationale</strong> sur le plan intérieur comme en diplomatie, et fédératrice des « provinces unies de France »; <strong>2</strong> : <strong>souci environnemental</strong> ; <strong>3</strong> : <strong>justice sociale</strong>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt 18pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times New Roman;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span></span><span dir="ltr"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Une <strong>large décentralisation</strong> pour permettre une meilleure « <strong>respiration des communautés </strong>» (famille, commune, région, entreprise, etc.) et rendre leurs « <strong>pouvoirs</strong> » (libertés concrètes d’agir sur leur environnement social et politique proche) aux corps sociaux et aux personnes : c’est l’une des bases du combat royaliste qui peut se résumer selon la vieille formule : « <strong>L’autorité au sommet, les libertés à la base </strong>» ou « <strong>Sub rege, rei publicae</strong> » (Sous le roi, les libertés publiques). C’est aussi l’application politique du <strong>principe de subsidiarité</strong>. Le roi est juste le trait d’union entre les provinces, il est l’incarnation de l’unité nationale par delà les différences communautaires, provinciales ou religieuses : Louis XVI, d’ailleurs, s’adressait <strong>aux peuples de France</strong> (au pluriel)…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt 18pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: -18pt; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Times New Roman;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";"> </span></span></span></span><span dir="ltr"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Une <strong>politique d’écologie durable</strong> qui n’est possible que par l’existence d’un « <strong>Etat durable</strong> », c’est-à-dire inscrit dans la durée et la permanence, la continuité, Etat qui ne peut être que <strong>la Monarchie à transmission héréditaire</strong>.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Urgence pour les libertés
tag:lanvert.hautetfort.com,2010-06-18:2796758
2010-06-18T21:07:00+02:00
2010-06-18T21:07:00+02:00
<div style="text-align: center;"><img src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/1106258134.jpg" id="media-2520952" alt="ldh reims.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" width="445" height="628" /></div>
bascoblog
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”LIBERTES: INACCEPTABLE REGRESSION ”
tag:bascoblog.hautetfort.com,2010-06-01:2769403
2010-06-01T06:46:18+02:00
2010-06-01T06:46:18+02:00
Dans une tribune du quotidien Le Monde , Lionel...
<div style="text-align: center"><img src="http://bascoblog.hautetfort.com/media/01/02/938912691.jpg" alt="logo-le-monde1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2489592" /></div> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;">Dans <a href="http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/05/31/libertes-inacceptable-regression-par-lionel-jospin_1365529_3232.html"><span style="color: #800080;">une tribune du quotidien Le Monde</span></a> , <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Lionel Jospin a dénoncé hier <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la disparition programmée par le gouvernement, de la Halde, du Défenseur des enfants et de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Commission nationale de la déontologie et de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la sécurité (CNDS), <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au profit d'un Défenseur des droits.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Arial;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Dans l'état actuel du projet, la loi organique entraîne <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des régressions inacceptables. Il est hautement souhaitable que la représentation nationale l'amende en profondeur</i>. » conclut l'ex-Premier ministre socialiste, à deux jours de l'examen par le Sénat <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>du projet de loi instaurant la nouvelle autorité.</span></p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Justice, Vérité, Liberté
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2010-04-19:2708403
2010-04-19T10:17:00+02:00
2010-04-19T10:17:00+02:00
Enchâssées dans la façade de l'Abbaye de Westminster, les deux statues ne...
<p style="text-align: justify;">Enchâssées dans la façade de l'Abbaye de Westminster, les deux statues ne peuvent échapper au regard. Côte à côte, la Vérité et la Justice. La première a la chevelure flamboyante, le regard droit, le geste souple mais ferme. Elle est LA Vérité. La seconde est plus humble, regard baissé plutôt que justice aveugle, gestes davantage retenus, cheveux tombant plutôt que s'affichant en défi. La justice connaît ses limites. Elle sait qu'il existe une vérité judiciaire mais qu'elle n'est pas la vérité. La vérité judiciaire est contingente, elle voudrait parfois paraître telle sa belle voisine, mais elle doit s'en tenir à rapprocher les faits du droit et à qualifier au regard des lois qu'on lui fournit. Bien sur la tentation est parfois trop forte et l'oeuvre prétorienne trop nécessaire pour qu'il soit possible de lui résister. Mais tout ceci n'est qu'exception et le juge ne peut se départir, au quotidien, de son rôle de serviteur de la loi.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/1064965670.JPG" id="media-2412784" alt="DSC06080.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center">Abbaye de Westminster - Truth and Justice</div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: justify;">Mais la loi elle-même ne peut prétendre à LA Vérité et il arrive que le juge soit amené à la contester. Je n'imaginai pas prendre un risque particulier en photographiant l'Abbaye de Westminster. Le Terrorisme Act, article 44, permet pourtant à un policeman de considérer tout photographe comme un terroriste potentiel en mission de reconnaissance hostile. Des affiches invitent même les passants à dénoncer toute personne photographiant de manière suspecte. La Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH, 12 janvier 2010, Gillan et Quinton c/Royaume-Uni) a condamné la pratique du Stop and Search, surnom de la procédure d'interpellation de l'article 44. Le journaliste de la BBC Jeff Overs a pourtant été interpellé récemment alors qu'il photographiait la Cathédrale Saint-Paul.</div> <div style="text-align: justify;">Voilà comment la lutte contre le terrorisme justifie 4 200 000 caméras qui en Grande-Bretagne suivent vos déplacements ainsi que des lois liberticides. Au pays de l'Habeas Corpus, le plus grave est sans doute que cela ne soulève que peu de protestations et encore moins de révolte. Lorsque la capacité de révolte disparaît, lorsque la peur fait perdre de vue la liberté, alors comme disait Primo Levi, le premier pas est fait sur la longue route qui conduit au Läger.<br /></div>
J.-P. Chauvin
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Risques de la démocratie, possibilités de la monarchie.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2009-12-07:2503909
2009-12-07T21:18:25+01:00
2009-12-07T21:18:25+01:00
La récente votation citoyenne en Suisse a provoqué un véritable tonnerre...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La récente <b>votation citoyenne en Suisse</b> a provoqué un véritable tonnerre de réactions, de joie comme d’indignation, au risque de masquer certains éléments de réflexion soulevés par les résultats inattendus de celle-ci. En fait, cet événement politique a relancé la double polémique sur « <b>le peuple</b> » et « <b>la démocratie </b>», polémique qui, en France depuis le premier tour de l’élection présidentielle de 2002 et le référendum sur le traité constitutionnel européen, rebondit désormais régulièrement sans parfois beaucoup de discernement et de retenue, de part et d’autre !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Car, enfin, de quoi s’agit-il ? De savoir si la démocratie, si la pratique de celle-ci, rejoint le mot et son étymologie connue : « <b>Pouvoir du peuple</b> » ; de savoir si la forme « <b>démocratie directe</b> » est plus, ou moins démocratique que la forme « <b>démocratie représentative</b> » ; mais aussi de savoir ce que l’on met derrière le mot « <b>peuple</b> » et derrière l’expression « <b>pouvoir du peuple</b> » ; de savoir si, en fait, les débats actuels ne traduisent pas, au-delà de la nature de la démocratie, une sorte de « <b>crise de la démocratie</b> » ou, plus encore, la crise de la politique dans nos pays et la mésentente entre ce que Maurras nommait « <b>Pays légal</b> » et « <b>Pays réel</b> »…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Au regard des réactions indignées des gouvernements européens, il semble que <b>la démocratie directe ne soit pas la plus appréciée par les Démocraties occidentales</b> car, en remettant la décision politique aux électeurs eux-mêmes, pourtant théoriquement et constitutionnellement considérés comme source de la souveraineté et de la légitimité démocratique, le risque paraît trop grand pour les élites d’une « <b>brutalité originelle</b> » (ainsi que l’évoquent quelques constitutionnalistes) de la « <b>Vox populi</b> », c’est-à-dire, plus clairement, d’une inadéquation entre les idées des électeurs (en fait de la majorité d’entre eux) et les nécessités de la diplomatie et de l’art de gouverner… La démocratie représentative est censée être le filtre nécessaire aux volontés des électeurs, puisqu’<b>elle limite le champ de la décision des votants à la sélection effectuée par eux de leurs représentants</b> : d’où le poids pris par les partis dans cette forme de démocratie qui prétend ne pas confisquer le pouvoir des électeurs mais le (et les) représenter.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Je ne trancherai pas ici sur la meilleure forme de démocratie (pour autant qu’il y en ait une, ce qui n’est pas forcément impossible) ni sur les contradictions que ce que j’évoque plus haut entraîne au cœur même de la démocratie, dans son esprit comme dans sa pratique. Mais je profite de l’occasion pour rappeler que, sans être un régime parfait (ce qui n’existe d’ailleurs pas, puisque le politique est éminemment humain, et que l’humanité se définit justement par son imperfection qui la distingue de la divinité, selon la théorie classique), <b>la Monarchie « à la française » dépasse certaines contradictions de la démocratie parce qu’elle distingue des espaces politiques différents</b>, dont chacun dispose de ses propres modes de légitimation et de pratique (<b>le couple monarchie a-démocratique/démocratie a-monarchique</b>) : ce que le légiste de l’Ancien Régime résumait par la formule « <b>Sub rege, rei publicae</b> » (« <b>Sous le roi, les libertés publiques</b> » ou, mieux, « <b>les</b> <b>républiques</b> »). Maurras le traduira par la formule « <b>l’autorité en haut (au sommet), les libertés en bas (à la base)</b> ».</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ainsi, <b>autant la magistrature suprême de l’Etat ne doit rien au choix des électeurs</b>, ce qui permet une grande liberté de décision à celle-ci (y compris pour prendre ou faire approuver les plus difficiles et les moins « populaires » aux yeux des citoyens-contribuables), <b>autant un certain nombre de décisions sont-elles laissées à l’appréciation des citoyens dans leurs sphères de vie et de représentation professionnelles et locales</b> : cela peut éviter bien des frustrations et, surtout, redonner le sens des responsabilités personnelles et publiques aux électeurs tout en leur permettant de décider, non de tout, mais de ce qui peut directement influer sur leur vie et sur lequel ils peuvent agir sans menacer l’équilibre social et national. Il ne s’agit plus pour les citoyens de seulement « <b>arbitrer les élites</b> » (comme c’est aujourd’hui le cas, de la présidentielle aux régionales façon actuelle) ou de répondre, parfois violemment aux décisions ou aux oukases du « pays légal », mais de « <b>reprendre leurs pouvoirs</b> », concrets, politiques ou professionnels, communaux ou provinciaux, etc. et de les exercer dans un cadre délimité qui n’empiète pas sur les pouvoirs régaliens de l’Etat, pouvoirs dont il est bon de mieux définir le cadre pour éviter des malentendus qui dresseraient les uns contre les autres. Subtil équilibre pas forcément facile à trouver puis à faire respecter, il faut l’avouer…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">L’architecture de la <b>Nouvelle Monarchie</b> est évidemment à construire mais <b>le principe d’une séparation des domaines d’exercice des Pouvoirs doit permettre d’atténuer les risques de conflits et de confusion entre les uns et les autres</b> : quand nos démocraties actuelles semblent incapables de penser la diversité des espaces politiques autrement qu’en termes de conflictualité et d’affrontement, la Monarchie « à la française » pratique une « <b>distinction et complémentarité active des pouvoirs </b>» au sein du territoire national, sans négliger pour autant d’ailleurs le jeu des partis et l’espace électoral européen.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Urgence pour les libertés, urgence pour les droits !
tag:lanvert.hautetfort.com,2009-12-04:2499537
2009-12-04T19:03:51+01:00
2009-12-04T19:03:51+01:00
Depuis le mois de novembre, la LDH est entrée en campagne....
<div class="titre"><br /></div> <div class="image"><img src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L170xH75/arton2732-bf3e0.jpg" class="spip_logos" style="height: 75px; width: 170px;" width="170" height="75" /></div> <div class="texte"><strong><br /> Depuis le mois de novembre, la LDH est entrée en campagne. Rendez-vous sur le site de campagne pour plus d’informations :</strong><br class="nettoyeur" /> <p class="spip"><strong class="spip">Où sont passées les libertés ?</strong><br /> Le tout pénal, le détournement de la police au mépris de nos libertés, c’est la société de l’enfermement et de l’arbitraire. Avec la surveillance généralisée, c’est la société du chacun pour soi, du fichage et du soupçon, du tous contre tous.</p> <p class="spip"><strong class="spip">Que deviennent les droits ?</strong><br /> Au nom de la marchandisation et de la concurrence généralisée, les droits sociaux reculent, les services publics sont remis en cause. Alors que la France est plus riche qu’il y a vingt ans, chômage, exclusions, inégalités et discriminations ravagent le corps social.</p> <p class="spip">Rien de tout cela n’est fatal ! Rien ne nous condamne à subir !</p> <p class="spip">En France comme en Europe, des forces associatives, sociales et politiques partagent la conviction qu’il n’est de société que solidaire. Il est temps d’en débattre ensemble, au delà de nos divergences et de nos différences.</p> <p class="spip">La LDH vous propose de débattre et d’agir sur cinq thèmes :</p> <p class="spip"><img src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" style="height: 11px; width: 8px;" width="8" height="11" /> Ce qui asphyxie la démocratie<br /> <img src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" style="height: 11px; width: 8px;" width="8" height="11" /> Exclusions sociale, inégalités : jusqu’où ?<br /> <img src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" style="height: 11px; width: 8px;" width="8" height="11" /> Droits des étrangers : tous concernés !<br /> <img src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" style="height: 11px; width: 8px;" width="8" height="11" /> Justice et égalité au défi de la gestion policière<br /> <img src="http://www.ldh-france.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" style="height: 11px; width: 8px;" width="8" height="11" /> L’inquiétant projet de société de surveillance</p> <p class="spip"><strong class="spip">La Ligue des droits de l’Homme invite les citoyennes et les citoyens, leurs associations, organisations syndicales et politiques, à en débattre largement. A penser ensemble un autre chemin vers un avenir plus humain, plus juste et plus solidaire.</strong></p> <p class="spip">Rendez-vous sur le site de campagne :<br /> <span class="spip" style="font-variant: small-caps;"><strong class="spip"><a href="http://www.ldh-france.org/urgence-libertes/" class="spip_out">Urgence pour les libertés, urgence pour les droits</a></strong></span><br /> Vous y trouverez tous les informations des évènements partout en France, les textes de la campagne, du matériel à diffuser…</p> </div>
diazd
http://pcfevry.hautetfort.com/about.html
EDF-GDF Suez: Fillon interpellé par le PCF
tag:pcfevry.hautetfort.com,2009-11-11:2462402
2009-11-11T12:43:06+01:00
2009-11-11T12:43:06+01:00
La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a annoncé mardi...
<h1 style="margin: auto 0cm;"><span style="font-family: Arial Unicode MS; font-size: small;"><a target="_blank" href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/2146408142.JPG"></a><a target="_blank" href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/02/691653812.JPG"></a><a target="_blank" href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/131118008.jpg"><img src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/346909213.jpg" alt="mgb1206.jpg" id="media-2095277" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2095277" /></a>La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a annoncé mardi dans un communiqué qu'elle avait adressé une lettre au Premier ministre, François Fillon, afin de lui demander <i>"d'intervenir auprès des directions d'EDF et GDF/SUEZ pour que toutes les sanctions déjà infligées soient levées et que toutes procédures disciplinaires soient stoppées"</i>. Après les manifestations et les grèves du printemps 2009, plusieurs salariés du secteur de l'énergie ont été convoqués par <i>"des conseils de discipline afin de sanctionner celles et ceux qui se sont le plus engagés dans ce juste combat"</i>, rappelle le PCF. Marie-George Buffet précise que <i>"le comble"</i> a été atteint <i>"avec des licenciements annoncés à Toulouse"</i>. <i>"Seul le dialogue, la négociation, le respect peuvent être de nature à régler les conflits du travail"</i> conclut-elle.</span></h1>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Libertés.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2009-08-30:2346859
2009-08-30T19:48:11+02:00
2009-08-30T19:48:11+02:00
Le ouiquende qui s’achève a été fort bien rempli, royalistement parlant… A...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le ouiquende qui s’achève a été fort bien rempli, royalistement parlant… A peine revenu de mon séjour breton, sur la côte d’émeraude, j’assistais à <b>l’Université d’été de l’Alliance Royale</b>, parti royaliste qui m’a accueilli sur sa liste de l’Ouest aux dernières élections européennes : le thème d’études portait sur les libertés mais il a aussi été beaucoup question de stratégie et d’action politiques. En somme, comment faire passer le message monarchiste sur les libertés ? Comment expliquer aux gens que la Monarchie est le moyen politique par excellence de <b>garantir</b> les libertés publiques, concrètes, réelles, mais aussi, au-delà, de <b>reconquérir</b>, par les personnes (qui ne sont pas que des numéros de carte d’électeur) elles-mêmes, leurs « <b>pouvoirs</b> », synonymes de « <b>libertés</b> » ?</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Il est vrai que la République a, depuis ses origines sanglantes de 1792 (accouchement difficile ou rite sacrificiel ?), imposé une idée de la Liberté avec un « L » majuscule qui ne souffre ni le débat et encore moins la contestation : combien de fois ai-je entendu, dans des discussions parfois à peine passionnées, l’argument, historiquement faux, que la République a « ouvert le règne de la Liberté » et « rompu avec les ténèbres antérieures » ? Ces soi-disant « ténèbres », cette France d’Ancien régime que les voyageurs étrangers décrivaient comme « <b>hérissée</b> <b>de libertés</b> » donnait pourtant plus de pouvoirs aux provinces, à travers leurs « <b>privilèges </b>» (qui signifient, en fait, « <b>lois privées </b>», mais non pas forcément au sens individualiste du terme, mais dans un sens collectif, communautaire : professions, villes, familles…), pouvoirs de « <b>dire non</b> », dans certains cas, à l’Etat royal, que l’Etat centralisé jacobin et napoléonien qui lui a succédé…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ces libertés concrètes de l’Ancienne France, parfois confisquées par certains corps provinciaux mais bien réelles face à un Etat central bien obligé de s’en accommoder (ou de les contourner…), ont été remplacées par une illusoire liberté électorale de décider, ou plutôt de départager des partis ou des candidats de plus en plus politiciens et de moins en moins politiques au fil des deux derniers siècles. D’ailleurs, l’actualité récente nous le rappelle, d’une manière ironique, par la proposition, aujourd’hui défendue par une partie de la Gauche, de « primaires » pour désigner « le » candidat destiné à affronter M. Sarkozy en 2012. En creux, cela signifie que la liberté de voter aux deux tours de l’élection présidentielle pour tel ou tel candidat devait plus aux jeux d’appareil qu’à l’exercice d’une citoyenneté politique véritable des électeurs conviés à la « finale »… Ce qui permet de mieux comprendre les frustrations d’un corps électoral largement désabusé à la veille comme au soir du deuxième tour de 2007 !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Dans la crise actuelle des valeurs que nous traversons, le risque serait de se réfugier dans une forme de refus nihiliste de toute élection ou dans une abstention qui doit plus à l’indifférence qu’à la liberté ou à la remise en cause du système en place. Le rôle des royalistes doit être, entre autres, de <b>réveiller la citoyenneté et de ranimer l’esprit de liberté conjugué à celui d’une maîtrise raisonnée de son destin</b>, maîtrise qui doit tenter, autant que faire se peut, de reconnaître et respecter les notions de Bien commun et de justice sociale.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Sans négliger le fait, historique comme politique, qu’<b>il n’y a de libertés réelles qu’à l’ombre d’une Autorité assez ferme pour en imposer aux « féodalités »</b>, celles des partis mais surtout celles de l’Argent, aujourd’hui maîtresses du jeu et oublieuses des règles du « vivre ensemble » et de l’équité.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">En somme, « <b>l’arbre de l’autorité accueille les nids de libertés</b> »… : la définition même de la <b>Monarchie capétienne</b> !</span></p>
C.CF
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Surveillance ou solidarité
tag:lesillon04.hautetfort.com,2009-07-30:2308095
2009-07-30T10:48:00+02:00
2009-07-30T10:48:00+02:00
Le 13 juin dernier, sur RFI, Jean Pierre Dubois, Président de la Ligue...
<p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><b><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000000;">Le 13 juin dernier, sur RFI, Jean Pierre Dubois, Président de la Ligue des Droits de l’Homme a été interviewé sur le thème des technologies sécuritaires par Edouard Zambeaux (journaliste à France Inter et RFI) :</span></span></span></span></span></b></p> <blockquote style="text-align: justify;"> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #000000;"><i><b><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">"</span></b></i></span></span></span></span></p> </blockquote> <blockquote style="text-align: justify;"> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><b><span style="color: #000000;">E.Z. : Est-ce qu’il y a vraiment un danger, ou ne cherchez-vous pas à nous faire peur ?</span></b></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><b>Jean Pierre Dubois Président de la LDH :</b> Il y a un danger réel. Pendant très très longtemps, nous étions vraiment isolés. Ces technologies sont très pratiques, très commodes, j’utilise le passe Navigo</span> <span style="color: #339966;"><i>(Carte à puce valant titre de transport utilisable en Île-de-France)</i> <span style="color: #000000;">tous</span></span> <span style="color: #000000;">les jours, j’ai un téléphone portable, j’utilise une carte bleue, c’est très pratique…</span></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><img name="media-1905166" src="http://lesillon04.hautetfort.com/media/01/01/772533361.jpg" alt="images.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1905166" />Mais lorsque j’ai accompagné les parlementaires qui protestaient contre le fichier Edwige, le conseiller sécurité de Michèle Alliot-Marie</span> <i><span style="color: #339966;">–</span></i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #339966;">Big Brother Awards</span></span> <span style="mso-bidi-font-style: italic;"><span style="color: #339966;">lui a été décerné le prix Georges Orwell 2009 pour l’ensemble de son œuvre. Et donc pour son goût immodéré des fichiers de police (+ 70% en 3 ans, dont Ardoise, Edwige, Cristina ou encore Gesterex), mais aussi pour sa "novlangue" avec sa promotion de la vidéosurveillance, ses invitations à la délation et son talent à fabriquer un "ennemi intérieur" -</span></span></i> <span style="color: #000000;">qui nous a reçu, de manière assez polie, mais cynique, m’a dit :</span></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><b>“<i>Mais vous savez monsieur, vos histoires de fichiers, c’est pas très grave. A partir du moment où vous avez un téléphone, une carte bleue et un passe Navigo, je sais tout ce que vous faites</i>“.</b></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">J’étais un peu surpris, je lui ai demandé s’il m’autorisait à rapporter ses propos à la presse, et il m’a dit “<b>bien sûr</b>“. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le cabinet d’Alliot Marie.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">Beaucoup de gens se disent qu’ils n’ont rien à se reprocher, et qu’ils ne risquent donc rien. Bien sûr ! Mais la question est très simple : <i><b>si vous n’avez rien à vous reprocher, pourquoi on vous fiche ? Pourquoi on vous surveille ?</b></i> Qu’on surveille les détenus dans les prisons, on peut le comprendre, mais pourquoi surveiller tous les citoyens a priori ?</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">C’est la notion de vie privée, et celle de présomption d’innocence, qui sont attaquées tous les jours directement.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">E.Z. : Comment se fait-il que l’opinion publique n’est pas encore très sensible à ces questions ?</span></span></b></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><b>J-P. D. :</b> L’opinion publique est soumise à un matraquage depuis des années, qui lui fait peur. A la Ligue des Droits de l’Homme, nous appelons ça la <b>“</b><i><b>politique de la peur</b></i><b>“</b>. Peur du terrorisme, avec le 11 septembre. Peur de l’immigration, de l’islamisme, des attentats. Peur des jeunes, qui seraient effrayants, peur de l’avenir et de tout ce qui vient de l’extérieur.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">Et quand on est soumis à la peur, on a tendance à se protéger et à craindre. Et nous pensons qu’il faut réveiller un débat démocratique qui n’existe plus. En gros : le FN a construit l’agenda politique de la France depuis 10 ans, la droite court après l’extrême-droite, une partie de la gauche court après la droite, et il n’y a plus de débat démocratique, les citoyens ne sont plus éclairés.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">E.Z. : Pour vous, en filigrane, c’est la tentation d’un contrôle social, avec des pressions faites sur des militants, associations, agents de l’Etat…</span></span></b></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><b>J-P. D. :</b> … et ça commence à susciter beaucoup de révoltes. Depuis le début de l’année 2009, il y a des centaines d’enseignants, éducateurs, magistrats, avocats, médecins, etc., qui disent qu’ils ne veulent plus continuer à faire ce qu’on leur demande. Il en va de leur éthique, de leur déontologie professionnelle : ils travaillent pour les autres, et ne veulent pas devenir des auxiliaires de police. <img name="media-1901333" src="http://lesillon04.hautetfort.com/media/02/00/1538941808.jpg" alt="base élèves.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1901333" /></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">Il y a une forme de surveillance par ricochet : on demande de plus en plus souvent aux gens, soit comme citoyens de ne plus être solidaires -ce qui arrive aux délinquants de la solidarité que Mr Besson veut poursuivre pénalement-, soit comme fonctionnaires de n’être, non seulement pas solidaires, mais aussi d’être des indicateurs de police.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">Et ça, je pense que les gens le refuseront de plus en plus, et que ce combat va monter. <b><i>Pour dire les choses rapidement, aujourd’hui, on a le choix entre une société de surveillance et une société de solidarité.</i></b></span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: left;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #000000;"><b><i><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">"</span></i></b></span></span></span></span></span></span></span></p> </blockquote> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000000;"><b><span style="font-weight: normal;">Pour dire les choses encore autrement,</span></b> à la société de surveillance il nous faut aujourd’hui <b>opposer une société de solidarité.</b> Quitte à désobéir. Nous n’avons pas tellement le choix.</span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Et c’est possible. Exemples :</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><b><span style="font-weight: normal;">Juin 2009,</span></b> <b>le prix Voltaire, qui s’oppose au prix Orwell</b><b><span style="font-weight: normal;">, est</span></b> <b><span style="font-weight: normal;">décerné à</span></b> Mireille et Monique, bénévoles à Calais. Mireille est une mère de 11 enfants qui héberge des jeunes migrants chez elle au risque d’être poursuivie, et Monique a été interpellée pour apporter une aide matérielle régulière aux sans papiers.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Autre exemple, suite à la sortie du film <b><i>Welcome</i></b> de Philippe Lioret, le député PS Daniel Goldberg a déposé une <span style="text-decoration: none; text-underline: none;"><a href="http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1542.asp"><b><i>proposition de loi</i></b></a></span> <span style="text-decoration: none; text-underline: none;">visant à</span> <span style="text-decoration: none; text-underline: none;">dépénaliser</span> le délit de solidarité et débattue à l'Assemblée Nationale le 30 avril 2009.</span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le 17 juillet,</span></span></span> <a target="_blank" href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/07/17/delit-de-solidarite-eric-besson-pret-a-modifier-legerement-la-loi_1220181_3224.html"></a><a target="_blank" href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/07/17/delit-de-solidarite-eric-besson-pret-a-modifier-legerement-la-loi_1220181_3224.html"><b><span style="color: #000000;"><i><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le Monde</span></span></i></span></b></a> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000000;">relate dans ses colonnes une minuscule avancée - mais avancée quand même - obtenue auprès d’Eric Besson, candidat au prix G. Orwell 2010.</span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">A suivre…</span></span></span></span></span></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Totalitarismes, démocraties... Monarchie ?
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2009-06-15:2242601
2009-06-15T18:59:44+02:00
2009-06-15T18:59:44+02:00
La fin d’année scolaire précipite souvent les dernières préparations de...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">La fin d’année scolaire précipite souvent les dernières préparations de cours : ainsi, je viens d’achever mes cours sur « <b>les totalitarismes</b> » et « <b>la seconde guerre mondiale</b> » (les deux thèmes pouvant se compléter sans se confondre entièrement), et je termine en ce moment, quant à la préparation, ceux qui portent sur « <b>la Révolution française et l’Empire</b> », pour les classes de Seconde. En fait, ces différents thèmes révèlent <b>des liens de parenté</b> parfois fort serrés et j’ai posé la question, en Première, des <b>racines des totalitarismes nazi et communiste</b>, sans doute à chercher au sein même des Lumières et de la Révolution, autant à travers leurs pratiques que de leurs théories. Bien sûr, les écrits de Bernanos comme « <b>La France contre les robots</b> » semblent apporter une réponse assez claire, mais je m’appuie surtout en ce moment sur le livre publié sous la direction de Stéphane Courtois, « <b>Les logiques totalitaires</b> <b>en Europe</b> », et en particulier sur les chapitres évoquant un autre livre fameux (qu’il serait bien nécessaire de rééditer), celui de J. Talmon intitulé « <b>Les origines de la démocratie totalitaire</b> ».</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">L’union des termes « <b>démocratie</b> » et « <b>totalitaire</b> » peut être choquante dans notre société qui, non contente de distinguer l’un de l’autre (dans leur définition comme dans leur application), les oppose, les fige en des postures irrémédiablement antagonistes. Le danger serait de vouloir interdire que l’on puisse penser une éventuelle parenté entre les deux termes, et je me souviens d’un débat à la fin des années 80 à la faculté de Droit de Rennes lors duquel j’avais été pris à partie parce que je ne voulais pas me contenter du dilemme « <b>Démocratie ou totalitarisme ?</b> ». Ainsi, le fait de ne pas faire de la démocratie l’expression d’une fin obligatoire de l’Histoire me valait d’être rejeté dans le camp des « <b>maudits </b>», à ma grande déception…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Pourtant, je me sentais légitimé par la phrase de Georges Bernanos prononcée lors d’une conférence à la Sorbonne en 1946 qui affirmait crânement que « <b>les démocraties sont les mères des totalitarismes </b>». Cela signifie-t-il que toute démocratie est condamnée à finir en totalitarisme ? Pas exactement, mais cela indique que les démocraties, selon leur histoire et malgré (est-ce toujours « malgré » ?) leurs principes affirmés, ne sont pas à l’abri de donner naissance à des monstres totalitaires. D’ailleurs, l’Histoire est là pour nous le prouver, et c’est parfois au nom même de « <b>la Démocratie</b> » que certaines horreurs ont été légitimées, que cela soit sous la Terreur d’un Robespierre ou par les bombes atomiques d’Hiroshima et Nagasaki fêtées au champagne par le président des Etats-Unis et son état-major…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Bernanos comme Tolkien (l’auteur du « <b>Seigneur des anneaux</b> ») pensaient que l’on ne pouvait combattre le Mal avec les mêmes procédés que lui, d’où leur répugnance à célébrer la « <b>bombe de la Liberté</b> » qui, d’ailleurs, tombera bientôt aussi dans les mains des Soviétiques ou, plus exactement, de Staline, en grande partie grâce à Julius Rosenberg, exécuté aux Etats-Unis pour la divulgation des secrets nucléaires à la puissance communiste…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">D’autre part, ne sont-ce pas les totalitarismes eux-mêmes qui, parfois, se réclament de la « <b>vraie</b> » Démocratie, « <b>contre sa caricature bourgeoise</b> » que dénoncent Lénine et ses partisans marxistes ?</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Je repose la question : cela signifie-t-il que toute démocratie est condamnée à finir en totalitarisme, que celui-ci soit « <b>abrupt</b> » comme le furent nazisme et communisme, ou « <b>voilé</b> » comme le « <b>globalitarisme</b> » de certaines sociétés contemporaines semble vouloir le démontrer à travers la « <b>société de soupçon permanent </b>», ultra-informatisée et « sécurisée » ? J’aime à penser que non, même si cela n’a pas toujours été ma réponse, et je ne me pose pas en antidémocrate même s’il m’est difficile d’être démocrate de pleine et entière acception…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Ainsi, <b>je n’oppose pas Monarchie et Démocratie</b>, ne serait-ce que parce que cela serait un contresens historique et politique, et je peux fort bien me reconnaître dans la formule qui veut « <b>couronner la démocratie</b> », en France comme dans d’autres pays du monde qui, pour certains, sont déjà des Monarchies héréditaires. Si je crains la faiblesse des démocraties à l’égard des systèmes totalitaires, voire leur complaisance pour des raisons plus souvent économiques que politiques ou humanistes ; si je m’inquiète des logiques démocratiques, plus souvent consuméristes qu’écologiques ; si je crois discerner dans les sociétés démocratiques la réduction des libertés concrètes et des traditions au profit d’une illusoire « souveraineté populaire » ou « citoyenneté » mal ordonnée, voire impuissante ou incapable (au sens de l’incapacité à pouvoir user de droits de décision concrets dans son espace civique de base) : tout cela ne m’empêche pas de considérer <b>l’importance qu’il y a à intéresser les citoyens à la politique</b> mais aussi à la réflexion sur les institutions et les pratiques civiques (prise de parole, élections, référendum, etc.), <b>à la responsabilisation civique et à la construction de médiations politiques, associatives, professionnelles</b>, etc. En somme, à <b>la reconquête par les institutions locales</b>, « de proximité » dirait-on aujourd’hui, <b>et par les familles et les personnes elles-mêmes</b>, <b>de leurs pouvoirs</b>, jadis en France appelés « <b>franchises</b> », « <b>privilèges</b> », « <b>libertés</b> »…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Et c’est là l’une des fortes raisons de mon royalisme : cette <b>redistribution des pouvoirs</b>, cet ordonnancement qui se fonde sur la médiation et l’équilibre (ou, du moins, sa recherche), ne peut se réaliser le plus complètement et le plus justement possible que par la présence, surplombant les pouvoirs politiques et les organisations économiques et professionnelles, d’<b>un Etat qui soit la mémoire et la garantie de l’unité de l’ensemble et des libertés de chacun de ses éléments, dans leur sphère d’action et de décision propre</b>. En somme, une sorte de clé de voûte qui, tout aussi discrète soit-elle, n’en est pas moins nécessaire pour éviter la ruine de l’ensemble.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">La Monarchie n’est pas une « <b>antidémocratie</b> », elle ne se pose pas par rapport à un système idéologique mais par rapport aux réalités concrètes : <b>fédératrice et fédérative, elle est la possibilité « des » démocraties nécessaires et équitables</b>, de celles qui existent parfois même sans les divisions ou les étiquettes partisanes, de celles qui rapprochent les personnes des institutions et de la prise de décisions… En somme, <b>la Monarchie permet aussi des « démocraties de base »</b>, ce que l’on pourrait qualifier de « <b>nouvelles agoras</b> ».</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Oui, « <b>couronner la démocratie</b> », pour éviter à la Démocratie de se trouver piégée par une logique dangereuse qui en ferait, comme le craignait Bernanos, « <b>la fin d’elle-même</b> » et la porte ouverte aux « <b>pires</b> », qu’ils soient totalitaires ou simplement globalitaires…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Dans l’Histoire, la Démocratie a souvent résumé son combat par le cri fameux : « <b>La Liberté ou la mort ! </b>». J’aime à croire que la <b>Monarchie française</b> (et cela qu’elle se pare du mot de démocratie ou non), elle, se retrouve mieux dans le cri : « <b>Les libertés et la vie !</b> »…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p>
alpes du sud
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Tarnac = arnaque
tag:npa05.hautetfort.com,2009-05-20:2201494
2009-05-20T09:49:05+02:00
2009-05-20T09:49:05+02:00
SOUTIEN DU NPA 05 AU CSA à Forcalquier 19/05/2009...
<p> </p> <p align="center"><span style="text-decoration: underline;"><b><img src="http://npa05.hautetfort.com/media/01/02/2006889630.gif" alt="tarnac01.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1767305" name="media-1767305" />SOUTIEN DU NPA 05 AU CSA à Forcalquier 19/05/2009</b></span></p> <p><br /></p> <p><span style="font-size: medium;">Le Npa des Hautes Alpes condamne fermement la nouvelle intimidation qui s'est déroulée hier à Forcalquier en arrêtant 4 membres (Johanna Bouchardeau, François Bouchardeau, Samuel Autexier, Héléna Autexier) du CSA (Comité de Sabotage Antiterroriste) de Forcalquier puis leur camarade, Bruno Chambrietto venu dans une délégation, avec la LDH de Marseille, rencontrer les responsables de la police de Marseille, et arrêté suite à un piège tendu par un policier.</span></p> <p><br /></p> <p><span style="font-size: medium;">Le Npa n'acceptera pas les tentatives d'intimidation policière du mouvement social (infirmières à Gap...) et démocratique. Ces mesures, qui s'inscrivent dans le cadre de dispositions de lutte contre l' « ultra gauche », ont été suivies par de nombreuses arrestations en France des membres des comités de soutien à ceux de Tarnac, après celles de Julien Coupat et de ses proches. Ces arrestations s'achèvent pour la plupart par des libérations, tant elles ne reposent sur rien, si ce n'est la volonté de stigmatiser toutes les formes de révolte.</span><br /></p> <p><span style="font-size: medium;">Nous exigeons la libération immédiate de Julien Coupat!</span></p> <p><span style="font-size: medium;">Nous exigeons la libération immédiates des 5 camarades arrêtés!!</span></p> <p><span style="font-size: medium;">Nous ne nous laisserons pas intimider!!!</span></p>
lanvert
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Non à la politique de la peur
tag:lanvert.hautetfort.com,2009-04-24:2162582
2009-04-24T22:55:10+02:00
2009-04-24T22:55:10+02:00
Un Appel du collectif « Non à la politique de la peur » Le collectif...
<p><span style="font-family: arial black,avant garde;">Un Appel du collectif « Non à la politique de la peur »</span></p> <p><br /> Le collectif « Non à la politique de la peur » appelle à l’organisation de rassemblements communs le Premier mai pour que convergent les talents et les efforts de celles et ceux qui s’opposent aux avancées sécuritaires et autoritaires du gouvernement, qu’elles se déploient sur un terrain général ou sur le champ professionnel.<br /> <br /> La LDH a largement participé à cette construction des convergences et invite ses sections à y prendre toute leur place. Toute collaboration, toute participation est la bienvenue et la LDH mettra tout en œuvre pour les susciter et élargir encore ce rassemblement.<br /> <br /> L’initiative du Premier Mai vise à créer les conditions d’une rencontre militante des appels et réseaux mobilisés sur des terrains et préoccupations très convergentes en affichant une articulation avec le mouvement social et syndical. En participant le matin à ce temps de rencontre et de visibilité, la LDH travaille à cette complémentarité : créer les conditions d’un travail convergent au-delà d’un Premier mai par ailleurs exceptionnel du fait de l’unité syndicale.<br /> <br /> Arrêtons le massacre !<br /> <br /> Ensemble contre la casse sociale et le sécuritaire<br /> <br /> Là où nous sommes, nous sommes divers. Chacun de nous a ses engagements, son métier, son éthique de professionnel et de citoyen. Chacun des collectifs, chacune des organisations associatives, syndicales, politiques a ses orientations et ses priorités.<br /> <br /> Mais nous sommes confrontés au même rouleau compresseur, à la déconstruction des rapports sociaux, des services publics, des garanties des libertés. Opposer les individus les uns aux autres, exploiter la peur, organiser la surveillance, la délation, l’intimidation, traquer les diffuseurs de solidarité, c’est préparer la « guerre de tous avec tous ». Pour nous, l’Etat sécuritaire n’est pas la solution, mais le problème.<br /> <br /> Nous refusons cette destruction du lien social qui attise tous les conflits et qui est porteuse de violences d’Etat comme de violences sociales. Nous refusons le populisme sécuritaire qui désigne des boucs émissaires à la colère des victimes de la « pwofitasyon ». Nous voulons en finir avec ces « contre-réformes » qui, loin de répondre à la crise, en aggravent les effets délétères sur le vivre ensemble. Pour les remplacer par les vraies réformes, urgentes et nécessaires au retour du progrès social et de l’état de droit.<br /> <br /> Nous appelons à la construction, face à la crise sociale et aux contre-réformes sécuritaires, d’une société de solidarités, d’égalité et de garanties effectives des libertés individuelles.<br /> <br /> Nous en appelons à une conception du Politique qui, au lieu de se nourrir de la fragmentation sociale, place au cœur de l’éthique démocratique la construction de nouvelles solidarités sociales et citoyennes.<br /> <br /> Luttons tous ensemble<br /> <br /> - Contre la politique de la peur, contre la nuit sécuritaire<br /> - Contre une société de surveillance<br /> - Pour la défense de la citoyenneté et des professionnalités<br /> - Pour la défense du service public, notamment de l’Hôpital public et du - service public de santé<br /> <br /> Imposons un moratoire à la politique gouvernementale<br /> <br /> Appelons à un débat démocratique national<br /> <br /> Notre volonté est de construire une convergence des collectifs de luttes et des organisations qui les soutiennent, simplement en agissant ensemble au même moment !<br /> <br /> Nous appelons tous les citoyens qui partagent cette volonté et cet espoir à se rassembler dans la matinée du vendredi 1er mai, devant l’Assemblée nationale et devant les préfectures de tous les départements, pour porter leurs revendications communes.</p>
alpes du sud
http://npa05.hautetfort.com/about.html
Création de nouveaux Délits : ça suffit
tag:npa05.hautetfort.com,2009-04-07:2136744
2009-04-07T22:29:06+02:00
2009-04-07T22:29:06+02:00
Parce qu’aujourd’hui, en France, accueillir, accompagner ou...
<p> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 2.85pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica;"><img src="http://npa05.hautetfort.com/media/01/01/1411887626.jpg" id="media-1685370" alt="arton18545.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Parce qu’aujourd’hui, en France, accueillir, accompagner ou simplement aider une personne sans‐papiers est devenu un délit…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 2.85pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica;">Et comme le précise l’article L 622‐1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : « <i>toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France sera puni d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 30 000 euros</i> ».</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 2.85pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica;">Parce que le gouvernement français s’est donné comme objectif en 2009, l’interpellation de 5000 aidants et de 5 500 en 2011, en assimilant citoyens solidaires et militants bénévoles aux trafiquants de main d'œuvre et autres passeurs….</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 2.85pt;"><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica;">Mercredi 8 avril, à l'appel</span></b> <span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica;"><b>de La Cimade, Comede, Emmaüs France, Fasti, Fédération entraide protestante, Fnars, Gisti, Ligue des droits de l’homme, RESF, SAF (Syndicat des avocats de France), Secours catholique, SOS racisme, Uniopss une action nationale</b></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 2.85pt;"><i><span style="font-family: Arial;">Délinquants solidaires</span></i> <b><span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica;">est organisée dans toute la France.</span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 2.85pt;"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 2.85pt;"><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica;">Le RESF 05 soutient se mouvement et proteste contre la criminalisation de la solidarité.</span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 2.85pt;"><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica;">Tous ensemble à 17h devant le tribunal de Gap mercredi 8 avril pour crier </span></b></p> <p><b><span style="font-size: 24pt; font-family: Helvetica;">La solidarité n'est pas un délit</span></b></p>