Last posts on leporello2024-03-28T16:05:23+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/leporello/atom.xmlVéronique Massenothttp://correspondances.hautetfort.com/about.htmlAteliers « Carnet de Lecture »tag:correspondances.hautetfort.com,2021-02-15:62977382021-02-15T17:23:00+01:002021-02-15T17:23:00+01:00 Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec un nouveau défi : animer deux...
<p style="text-align: justify;"><span dir="auto">Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec un nouveau défi : animer deux ateliers « carnet de lecture » à distance, avec les élèves de deux CM2 de l'École Française Internationale de</span> Bratislava<span dir="auto"> (Slovaquie) tous confinés chez eux ! </span><span dir="auto">Au programme : exposé du principe et de la technique le matin, suivi d'un temps de création individuelle, puis retour face caméra l'après-midi pour faire le point sur le travail accompli et ouvrir d'autres pistes.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/01/576500691.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6227709" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://correspondances.hautetfort.com/media/00/01/2895328781.jpg" alt="Visio Bratislava.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span dir="auto">Ce soir, je crois que je peux dire : « mission accomplie » !</span></p><p style="text-align: justify;"><span dir="auto">J'adresse d'abord un grand BRAVO à tous les petits artistes, qui ont fait preuve de beaucoup d'enthousiasme et de créativité malgré les difficultés liées à la distance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span dir="auto">J'ajoute ensuite un grand MERCI à Cécile, Veronika et </span>Valérie (les trois enseignantes-fées à l'origine du projet)<span dir="auto"> pour cette belle expérience... à poursuivre par mail, maintenant. J'ai trop hâte de recevoir les photos des beaux carnets terminés !</span></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlUN ALBUM EGOÏSTEtag:lantidote.hautetfort.com,2014-10-07:54610232014-10-07T09:00:00+02:002014-10-07T09:00:00+02:00 A présent que j’ai bien déballé et commenté les photos que je portais...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">A présent que j’ai bien déballé et commenté les photos que je portais dans mon sac avec une bonne partie de ce qui allait avec, je peux bien passer aux aveux : j’aime les photos des grands photographes. Pas toutes, pas toujours, pas forcément. De toutes façons, qu'est-ce qu'on dit, quand on dit « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>J'aime la photo</em> </span>» ? Alceste répondrait : « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>L'ami du genre humain n'est pas du tout mon fait</em> </span>». Tout le monde a ses préférences, d'abord parce que c'est bien "normal" et "humain", ensuite parce qu'on ne peut pas faire autrement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Enfin, quand je dis "tout le monde", ce n'est pas vrai. Don Juan est l'exception. Il n'a pas de préférences ! Il les veut toutes ! Leporello chante à Dona Elvira : « <span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><em>Non si picca se sia ricca, Se sia brutta, se sia bella,</em></span> <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Purche porti la gonella, Voi sapete quel che fa</em> </span>» (Riche, laide, belle, peu importe : pourvu que ça porte un jupon, vous savez ce qu'il fait). C'est dans l'air "du catalogue". Quelle absence de goût ! Un aristocrate si raffiné ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">En matière de femmes, Don Juan est dépourvu de préférences : on n'est pas plus niais, ni plus rustre. Ah, ça vous fait penser à Nafisatou Diallo ? Au Fond Monétaire International ? A trois consonnes initiales (dont l'une vaut cher au scrabble) désormais passées à la postérité pour des raisons tellement poétiques ? « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Voi sapete quel che fa</em> </span>», on vous dit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Chez Molière, ce n'est pas mieux : « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute la terre; et comme Alexandre, je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses</em> </span>». Heureusement, personne n'est Don Juan, quoi qu'en pense la psychanalyse. Ceux qui veulent tout finissent très mal. La préférence est dans la nature de l'homme. Or la préférence c'est la liberté ; or être libre, c'est choisir ; or choisir c'est éliminer ; or éliminer, c'est Contrex. Euh non ! Erreur d'aiguillage. Je prie le monde civilisé de m'excuser. Je reviens à la photo.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Je suis donc un admirateur inconditionnel de photos qui ont été réalisées par des gens qui portent à bon droit le titre de "grands photographes". Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai : ce n'est pas le nom du bonhomme qui tire mon attention du sommeil, c'est un objet précis, une photo particulière. Je ne sais pas comment font les gens, mais moi, je privilégie certaines images qui sont à mes yeux dotées de la parole. <span style="mso-spacerun: yes;">A mes yeux, mais surtout aux oreilles de mon esprit : des photos qui s'adressent à moi, ce qui n'est pas le cas, loin de là, de toutes les photos d'un même bonhomme. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"><span style="mso-spacerun: yes;">Entendons-nous : pas à moi en exclusivité, mais des images qui me parlent, me disent quelque chose à moi. Les autres font ce qu'ils veulent. Mais rien ne permet de penser que mon cas est unique. </span>Alors, au fil du temps, je me suis constitué un album, j'ai rassemblé une anthologie de clichés qui, plus que d’autres, tendent la main à mon esprit, à ma sensibilité, à mon histoire, quoi encore ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">A présent que j’ai découpé mon gâteau personnel en les vingt-huit parts qui viennent de paraître, je voudrais partager avec qui voudra quelques images qui ont compté pour moi. Le visiteur repèrera aisément au fil et au hasard des pages (j’ai opté pour l’ordre alphabétique), parmi les photographes présents, le fou de peinture, le graveur, l’architecte, l’ethnographe, le paysagiste, et toute cette sorte de choses.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Certains photographes, certains clichés sont très connus, d’autres beaucoup moins. Il y a de la couleur et du N&B. Il y a des femmes, des paysages, des scènes, des moments. Il y a des « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>anciens</em> </span>» et des « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">modernes </span></em><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">» : mon désaccord est total avec cet étrange ami qui me déclarait, péremptoire et monté sur ses ergots, que les photographes d'aujourd'hui sont infiniment et fatalement meilleurs que les anciens. Il n'y a pas de progrès en art. Mais je ne sais pas si nous parlions de la même chose. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Je n’en tire aucune conclusion.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4712352" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/00/1073847437.jpg" alt="ADAMS ANSEL.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">ANSEL ADAMS, 1947</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-fareast-language: EN-US; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">L'album qui vient est précaire. Ce n'est pas le même que celui que j'aurais constitué avant-hier ou après-demain, car s'il y a des constantes, il y a aussi des variantes, en plus ou en moins. Je les livre sans commentaire. Parmi les constantes (que l'habitué de ce blog reconnaîtra, car j'ai déjà donné), il y en a une à laquelle je prête un pouvoir tout à fait spécial. Celle-là, je la commenterai peut-être le moment venu. Pour cela, il faudra attendre la lettre K de l'alphabet (le 26 octobre, pour être précis). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-fareast-language: EN-US; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Un délai raisonnable.</span></p><p><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-fareast-language: EN-US; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p>