Last posts on lcr2024-03-29T14:29:24+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/lcr/atom.xmlFrance Catholiquehttp://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/about.htmlMai-68 fut une manipulation et une “révolution juive” avant tout?tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2018-06-20:60611322018-06-20T19:53:17+02:002018-06-20T19:53:17+02:00 Le 12 juillet 1988 le grand quotidien vespéral Le...
<p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,ms pゴシック,ms pgothic,돋움,dotum,helvetica,sans-serif;"><span style="font-weight: bold;"> </span></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,ms pゴシック,ms pgothic,돋움,dotum,helvetica,sans-serif;"><span style="font-weight: bold;"><span class="wixGuard"></span></span></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le 12 juillet 1988 le grand quotidien vespéral Le Monde, journal officiel de la République bananière, publiait un article au titre insolite (ou incongru c’est selon) en posant la question « Le mouvement de Mai-68 fut-il une “révolution juive ? ». Poser la question c’est y répondre penserons certains. Laissons-leur la responsabilité d’un jugement que d’aucuns jugeront hâtif. </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le chapô de l’article en question précisait que “Mai-68 fut un appel messianique, écho du messianisme juif” précisant que telle est la thèse qu’ont développée les participants au colloque organisé par la revue Passages, le jeudi 7 juillet [1988] à Paris, sur le thème « Mai-68, une révolution juive ? </strong>». On peut imaginer aisément qu’une telle question n’a été posée ni gratuitement ni au hasard. On peut lire, à propos, de la surreprésentation (un euphémisme pour désigner une présence écrasante) de jeunes militants juifs parmi les meneurs d’un mouvement qui n’a jamais — oh grand jamais — été un banal chahut d’étudiants ayant rapidement pris un évident caractère insurrectionnel « que le phénomène s’était déjà produit dans l’histoire, par référence à la composition du bureau politique du parti bolchevik en 1917 [ce pourquoi, horresco referens, l’on parle mezzo voce et à mots couverts, de pouvoir judéo-bolchevique], M. Henri Weber a expliqué que Mai-68 avait été une grande poussée à trois dimensions : “démocratique et libertaire”, “hédoniste, contre l’ordre moral et la rationalité capitaliste”, enfin “romantique et messianique”. C’est cette troisième dimension qui permet d’expliquer l’implication des jeunes juifs dans la direction du mouvement et les organisations d’extrême gauche. Plus jeunes, ils ont reçu une “éducation juive laïque”, porteuse d’un certain messianisme et qui faisait que les jeunes juifs étaient plus réceptifs au discours révolutionnaire ». </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Plus réceptifs ? Comprenons, que, sous l’écorce des mots, l’esprit révolutionnaire trotskiste, marxiste-léniniste et tutti quanti, est fondamentalement, essentiellement, messianique sous un athéisme de façade. Et que cette eschatologie cache l’inextinguible soif de pouvoir et de jouissance de quelques illuminés, sûrs d’eux-mêmes et dominateurs se croyant appelés à devenir l’hypercaste sacerdotale d’une République universelle en gestation. </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ajoutons qu’en 1998, un universitaire israélien, Yaïr Auron, publiait, un indigeste pavé de 336 pages entièrement résumé par son titre : Les Juifs d’extrême gauche en Mai-68 : une génération révolutionnaire marquée par la Shoah. L’idée directrice de l’opus étant que les juifs ayant toujours été persécutés (gratuitement) tout au long de l’histoire, cela devait les prédisposer (les prédestiner) à se vouer à l’émancipation universelle par l’action révolutionnaire. Nonobstant, la violence étant la grande accoucheuse de l’histoire, force est de déduire de ce postulat qu’il fait ipso facto des jeunes ressortissants français juifs de Mai-68 des adeptes d’une détestable violence a priori très peu justifiée (de quoi pouvaient en effet se plaindre ces jeunes bourgeois élevés au pis de la République vache à lait ?)… En outre, Yaïr Auron en faisant de la shoah l’alpha et l’oméga de Mai-68, avance une explication (et une excuse absolutoire pour tous les excès et débordements commis au cours de ces journées échevelées) passablement vaseuse voire abusive. Il est désormais établi par les historiens qu’en 1917 la proportion de juifs chez les révolutionnaires bolcheviques était largement supérieure à une hypothétique normale statistique. Or, en 1917, les déportations de la Seconde Guerre Mondiale n’avaient pas encore eu lieu ! Or celles-ci, c’est triste à dire, ont pu, à un certain degré, trouver leur source dans l’épouvante d’une révolution à ce point sanglante qu’elle fut aussitôt ensevelie dans un linceul de silence et de mensonges.</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Reprenons notre citation du Monde datée de juillet 1988, soit vingt ans après ces tragiques événements… parce que <strong>Mai-68, quoi qu’on en dise, fut une désespérante tragédie civilisationnelle : une rupture de champ épistémologique dont aujourd’hui, cinquante ans après, les suites et les conséquences n’en finissent pas de nous frapper de plein fouet. </strong></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Un exemple ! Le 8 juin 2018 une enquête relative aux addictions des préadolescents — à l’alcool, au tabac, au cannabis, aux jeux vidéo et à la pornographie — a été rendue publique ! Celle-ci a été conduite par la Fondation pour l’innovation politique, le Fonds actions addictions et la fondation Gabriel-Péri, l’étude porte sur les dépendances pathologiques, non maîtrisables, susceptibles d’entraîner des désordres physiques et psychiques majeurs. Le Parisien du 7 juin 2018 dresse le sinistre tableau de cette dérive des mœurs : <strong>« Chez les 14-15 ans, 8 % regardent du porno plusieurs fois par jour, dont 5 % de filles.</strong> Ils font leur apprentissage de la sexualité dans les pires conditions ». Certes, dit le rapport avec indulgence, « il ne s’agit pas de jouer les pères la pudeur, de faire paniquer les parents ou culpabiliser les ados qui consultent ces sites ponctuellement », mais d’alerter à propos d’un fait de société inquiétant, sachant que « des millions de contenus sont aujourd’hui à disposition de façon permanente, sans restriction d’âge et sans aucune forme de contrôle. Plus grave encore : on assiste à une escalade dans la diffusion de pratiques de plus en plus extrêmes ». Entendez sadomasochistes hyper violentes et dégradantes ! </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Pour ceux qui oseraient dire qu’il n’existe pas de liens entre le cloaque idéologique dont les vannes ont été ouvertes en 1968 et l’actuelle affligeante décomposition des mœurs (ou bien encore que cela est la faute à la liberté du cyberespace et à nul autre), faut-il vraiment faire la charité d’une réponse ? Bien entendu la Toile n’a aucune responsabilité quant à ce que l’on y déverse et à ce qu’elle charrie. Elle est comme la langue d’Ésope, en un mot, ce que l’on en fait et surtout ce que nos gouvernants décident ou acceptent d’en laisser faire. Or dans l’espace dématérialisé, tout se vend et tout s’achète, y compris l’innocence. Ajoutons qu’en ces temps de pornographie débridée et précoce, l’ivrognerie et le vagabondage sexuel de quelques-uns, a fait le lit d’une immense misère affective comme en témoignent le succès foudroyant des sites de rencontres et la consommation nationale explosive de neuroleptiques.</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Retour à l’article du Monde : « Cette éducation [juive, laïque] leur a inculqué l’image d’une société “absolument mauvaise” [en 1968 ? On se demande bien pourquoi et en quoi ?] qu’on ne peut améliorer et qu’il fallait subvertir : “L’histoire est un long périple qui va d’un âge d’or (le communisme primitif) à un autre âge d’or (la société sans classe), à travers une vallée de larmes (la lutte de classes)”. Il fallait donc se battre pour “une société nouvelle d’où le Mal était extirpé”. Cette perception de la société et du changement social, donnée par le père, se structure de la même façon que la pensée messianique religieuse ». </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Henri Weber, l’auteur de ces citations, est né le 24 juin 1944 à Leninabad au Tadjikistan. Il est, nous dit sobrement Wikipédia, « un homme politique français, membre du Parti socialiste, sénateur de la Seine-Maritime avant que d’être député européen ». Weber concluait son intervention à ce colloque du 7 juillet 1988, par ces mots : « Nous étions des juifs glorieux plutôt que des juifs honteux ! ». Glorieux, il l’a en effet été par une carrière que beaucoup pourraient lui envier : sous les pavés des barricades, l’or et les lambris des Palais nationaux ! Un parcours qui commence en Pologne que ses parents quittent pour “se réfugier” en Union soviétique et qui tout naturellement purent ensuite émigrer en France, apparemment sans la moindre difficulté. Le Rideau de fer était de toute évidence édifié en carton pâte et ses miradors en papier mâché et pour ce qui est des frontières françaises, elles se montraient déjà fort accueillantes à la pègre subversive qui allait vingt ans plus tard ronger le pays de l’intérieur. </span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tout jeune, <strong>Weber</strong> — le messianisme révolutionnaire se tète au berceau — adhère au mouvement sioniste Hachomer Hatzaïr, puis à l’Union des étudiant communistes du Parti communiste dit français. Il en est exclu en 1965 avec son comparse, Alain Krivine. Les deux hommes fondent alors la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) et en mai 1968, il cofonde avec Krivine et Alain Bensaïd, la Ligue communiste révolutionnaire. De 1968 à 1976 il sera directeur de l’hebdomadaire Rouge. Au commencement des années 1970, il siège à la Commission très spéciale (CTS) de la Ligue communiste, chargée des « opérations spéciales » (?)… Tout un programme ! Cela, sous l’œil bienveillant du ministère de l’Intérieur assurément chargé de couver les œufs du serpent. Arrêtons-nous ici. Cela est suffisant pour voir et comprendre d’où sortent nos élites et qui sont les Français de noble extraction qui tracent les voies conduisant aux gouffres qui nous cernent.</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le 29 avril 2008, Le Monde publie, cinquante ans après 68, sous la plume de Jean Birnbaum, une analyse tirée du même tonneau, ayant cette fois pour thème « Le gauchisme français est aussi [surtout] une histoire juive »</strong>. Et avec cette foi-ci pour chapô : « De la lutte des classes à la guerre des anges. Depuis 1968, ils sont passés de Mao à Moïse, à Mahomet, ou à saint Paul. Retour sur l’itinéraire d’une génération militante, entre engagement politique et quête spirituelle ». Le temps aidant, les casseurs seraient devenus de purs esprits détachés de toute contingence terrestre. On croit rêver (ou cauchemarder).</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Plantons le décor… « nous sommes rue des Ecoles, à Paris, en plein Quartier latin. Comme dans toute réunion gauchiste digne de ce nom, la tribune est recouverte d’un tissu rouge et surmontée d’une sono crachotante. Toujours selon l’usage, l’orateur se fait attendre. Lorsqu’il paraît enfin, avec ses immenses lunettes, son gilet à rayures et son pantalon de velours, chacun retient son souffle, le regard calé sur ces longues mains juvéniles, qui n’en finissent plus de caresser le texte à proférer » [en plus le rédacteur du Monde a des progrès à faire dans le bon usage des mots. Et ces gens — c’est à signaler — sont toujours décrits comme de délicats esthètes, la quintessence de l’humanité, le sel de la Terre !]. Reprenons. Cependant « la scène ne se déroule pas en mai 1968, mais en décembre 2007, et l’homme du jour s’appelle <strong>Jean-Claude Milner</strong>, 66 ans, brillant linguiste, auteur d’essais au style implacable et ravageur, dont le dernier en date s’intitule “Le Juif de savoir” (2006). Il y a quarante ans, ce théoricien glacial intimidait ses camarades de la Gauche prolétarienne (GP), principale organisation maoïste en France dans l’après-68. Désormais, il s’exprime devant les fidèles de l’Institut d’études levinassiennes, créé en 2000 autour de son ami Benny Lévy [né au Caire en 1945, mort à Jérusalem en 2003 où il dirigeait une yeshiva ; cet ex-secrétaire de Jean-Paul Sartre fut cofondateur de cet Institut en compagnie d’<strong>Alain Finkielkraut</strong> et de<strong> Bernard-Henri Lévy</strong>. Notons ici que les classements entre penseurs de droite et de gauche n’ont guère de sens et ne sont en réalité que des leurres], ancien chef de la GP. Le silence est impeccable quand, d’une voix souveraine et pincée, le grammairien énonce son sujet : Sur les ruses de l’universel, études de cas : Mai-68 et le gauchisme ».</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">« Une heure durant, Milner [va] examiner la “rencontre” entre Mai-68 et le gauchisme français. D’un côté, Mai-68 pose la question du présent : “Mai-68 dit : la révolution, c’est pas pour les autres, pour plus tard. C’est pour nous, ici, maintenant”. D’un autre côté, poursuit-il, le gauchisme redécouvre la question de “l’Histoire absolue”. À l’intersection des deux, il y a la Gauche prolétarienne, qui tente de conjuguer l’esprit de Mai et la “révolution en soi” en inventant une politique de l’absolu. Or, il n’y a nul hasard, conclut l’orateur, si cette épopée se confond avec les noms de Benny Lévy, de Robert Linhart, ou encore de Pierre Goldman [frère du chanteur Jean-Jacques Goldman, il fut le chef du service d’ordre de l’Union des étudiants communistes de la Sorbonne occupée], insoumis et gangster assassiné en 1979 [l’auteur de l’article omet pudiquement de mentionner que<strong> P. Goldman a été condamné à la perpétuité par une cour d’assise en décembre 1974 pour le meurtre de deux pharmaciennes (décembre 1969) et qu’il sortira deux ans après le verdit sous la pression de l’ultra bien-pensance de gauche… parce qu’il était, évidemment, “une victime symbolique de la mauvaise France, celle de Pétain qui perdure sous la carapace démocratique et républicaine”.</strong> Ah mais ! On ne saurait mieux dire]. Moyennant la Gauche prolétarienne, tranche Milner, <span style="font-size: 14pt;"><strong>“le gauchisme français est aussi [surtout] une histoire juive” ». C’est dit ! </strong></span></span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">« Est-ce une blague ? Dans l’assistance, en tout cas, personne ne rit. Au contraire, Jean-Claude Milner peut contempler la mine exaltée de ses auditeurs, dont certains portent la kippa. Parmi eux, seule une poignée a connu l’époque des manifs et des batailles rangées, avant de vivre les lendemains qui déchantent, les petits matins glauques [tous parvenus au sommet du cursus honorum et de la classe dirigeante, dans la politique, les lettres (certains à L’Académie française), l’université, les médias, l’audiovisuels, ces gens sont effectivement fort à plaindre. On comprend leur déprime et l’on compatit]. Mais tous savent l’essentiel : quand l’espérance radicale s’effondre, seul demeure le désir d’infini ; dès lors que l’histoire manque à ses promesses, l’absolu se cherche un autre nom ». C’est beau, non ?</span></p><p class="font_8" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, ms pゴシック, ms pgothic, 돋움, dotum, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">« Mai 1968 — mai 2008, de la politique à la spiritualité : dans la grande famille des maoïstes français, ils sont un certain nombre à avoir emprunté ce chemin. Qu’ils soient religieux ou qu’ils continuent de se dire athées, beaucoup sont passés d’une scène marxiste, où le mot qui compte est “révolution”, à une scène métaphysique… À l’arrivée, c’est le credo monothéiste qui constitue l’horizon vrai de la radicalité… “de Moïse à Moïse en passant par Mao”, comme le précisait Benny Lévy, qui aura incarné ce grand passage d’un absolu à l’autre [un absolu pétri pour Mao dans la chair et le sang de millions de martyrs !]. “Tôt — disait-il — je rencontrai le Tout-Puissant. Dans le texte de Lénine, qui fut l’objet de ma première année à l’Ecole normale supérieure : je mettais en fiches les 36 tomes des Œuvres [de Lénine] de Moscou” [sans doute faut-il chercher avec une puissante loupe binoculaire la présence divine dans l’œuvre démiurgique du monstre Lénine !]. « Leader charismatique de la Gauche prolétarienne, Benny Lévy devient ensuite le secrétaire personnel de Sartre et se tourne avec lui vers l’étude des textes juifs, au milieu des années 1970, délaissant les 36 tomes de Lénine pour les 20 volumes du Talmud. “Sous les pavés,
Devrimcihttp://devrimci.hautetfort.com/about.htmlLa faible participation des nationalistes kurdes au mouvement anti-guerre en Turquie (2003)tag:devrimci.hautetfort.com,2017-04-23:59360492017-04-23T16:53:00+02:002017-04-23T16:53:00+02:00 "Turquie : Le réveil du mouvement", Rouge (hebdomadaire de la LCR), n°...
<p><span style="font-size: 10pt;"><strong>"Turquie : Le réveil du mouvement", <em>Rouge </em>(hebdomadaire de la LCR), n° 2010, 27 mars 2002 :</strong></span></p><p><span style="font-size: 10pt;">"<strong>Après l'accession au pouvoir du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste) et le refus du Parlement turc d'autoriser le passage des troupes étatsuniennes, le mouvement contre la guerre connaît de nouveaux développements.</strong></span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Jusqu'au 1er mars dernier, les mouvement antiguerre et altermondialiste n'étaient pas parvenus à se construire en Turquie. L'an dernier, seulement 6 000 personnes avaient participé à une manifestation pour la Palestine, organisée par le Parti de la liberté et de la solidarité (ÖDP).</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">A l'approche de la guerre, une coordination contre la guerre en Irak s'est constituée, incluant 150 organisations de toutes grandeurs comme la Confédération des syndicats des travailleurs publics (Kesk), la Confédération des syndicats des ouvriers révolutionnaires (DISK ), l'Union des médecins turcs (TTB), l'Union des chambres des ingénieurs et des architectes turcs (TMMOB) et des personnalités. La première manifestation, en plein centre d'Istanbul, en janvier, ainsi que la seconde du 15 février où les organisations politiques étaient prépondérantes, n'ont réuni que 5 000 personnes chacune. <strong>Le mouvement kurde, qui constitue généralement la partie la plus nombreuse des manifestations de masse, confronté à un dilemme en raison de la guerre en Irak, n'avait assuré qu'une faible participation.</strong> De plus, il voulait absolument inclure parmi les revendications une protestation contre les mesures d'isolement auxquelles est soumis Öcalan.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Cocktails Molotov et vitrines fracassées lors de la dispersion de la foule ont provoqué des débats dans le mouvement antiguerre. Certains ont même alors suggéré de ne plus mener d'actions collectives contre la guerre. Finalement, c'est l'option d'une participation massive aux manifestations du 1er mars qui l'a emporté.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Le 1er mars 2003, le mouvement antiguerre a acquis une grande force morale, car l'autorisation de passage des troupes étatsuniennes avait été reportée et les discussions se poursuivaient toujours à l'Assemblée. Ce fut la plus grande manifestation de masse de ces dernières années, avec 50 000 participants. Le Disk, le TTB et le TMMOB ont rassemblé des cortèges importants. Le Syndicats des ouvriers de la Turquie (Turk-Is) a également regroupé un nombre inattendu de manifestants.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Mais les cortèges les plus dynamiques furent celui du Syndicat des enseignants (Egitim-Sen), affilié au Kesk, ainsi qu'un cortège rassemblant la jeunesse. L'ÖDP était en tête des partis politiques. Les islamistes, sensiblement plus nombreux que les partis de gauche, ont respecté la discipline de la manifestation.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Le refus du Parlement d'accorder aux troupes étatsuniennes l'autorisation de traverser la Turquie a contribué à légitimer le mouvement contre la guerre. A l'inverse, le poids des manifestations de rue sur cette décision est difficile à évaluer. Les députés de l'AKP sont peu sensibles aux initiatives impulsées par les partis de gauche ou par les organisations syndicales et sociales qui constituent l'essentiel des manifestations de rue. En revanche, l'AKP ne peut faire totalement la sourde oreille face à certaines organisations ou personnalités qui se sont exprimées contre la guerre, soit dans la rue, soit dans la presse.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">A l'heure actuelle, la mobilisation populaire va également devoir affronter la mise en oeuvre des mesures "sociales" réclamées par le FMI et qui auraient dû être réalisées à la veille des élections de novembre 2002, mais qui ont été retardées à cause de la guerre.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Le mouvement antiguerre a connu une accélération et réalisé une percée significative. Il peut constituer un facteur de régénération du combat politique et social. Ainsi, après une longue interruption, on assiste à une convergence de l'opposition sociale et des partis politiques. Elle commence à se faire entendre à l'échelle mondiale, ce qui lui assure une certaine légitimité en Turquie même. Et peut lui permettre, malgré les tensions, de s'inscrire dans la durée."</span></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlBillet de campagne : Le Poutoutag:solko.hautetfort.com,2012-01-20:45657432012-01-20T09:35:00+01:002012-01-20T09:35:00+01:00 Ce billet est un peu un retour aux sources : du facteur de Neuilly à la...
<p><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"><span style="color: #000000;">Ce billet est un peu un retour aux sources : du facteur de Neuilly à la</span><a href="http://solko.hautetfort.com/archive/2010/02/16/gueule-noire.html"><em> Gueule Noire</em></a> <span style="color: #000000; background-color: #ffffff;">de Jonas, le 10 francs<em> mineur</em> revisité pour une campagne où il est dur de faire son trou</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3392876" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/01/01/2190474183.gif" alt="POUTOU.gif" /></p><p><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"><span style="color: #000000; background-color: #ffffff;"><br /></span></span></p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlVotez Besancenottag:lanvert.hautetfort.com,2011-05-10:33562742011-05-10T22:18:38+02:002011-05-10T22:18:38+02:00 A un an de l'élection présidentielle, il semble que toute la vie politique...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">A un an de l'élection présidentielle, il semble que toute la vie politique tourne uniquement en fonction de cette échéance.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le mandat de 5 ans a renforcé encore la personnalisation du pouvoir, puisque l'élection des députés devient une confirmation du choix présidentiel et que le premier ministre voit son rôle réduit à sa plus simple expression.</p><p style="text-align: justify;">Ce contexte sert la droite, puisqu'on ne choisit plus un programme, des idées, des valeurs, mais un candidat, une communication, une image. La droite ne peut jamais affirmer clairement qu'elle soutient les riches, qu'elle comprend les inégalités ou qu'elle privilégie le profit : cela n'est pas très porteur. Par contre elle peut mettre en avant un candidat "dynamique", "moderne", ou "à l'écoute", cela ne veut pas dire grand chose, mais cela peut marcher comme en 2007.</p><p style="text-align: justify;">Dans ces conditions de compétition, l'opposition finit par s'aligner sur la méthode. Le programme devient assez secondaire pour n'intéresser que peu de monde. Quelles questions se pose-t-on : Strauss-Kahn ou Hollande? Joly ou Hulot? Mélenchon ou Chassaigne ?</p><p style="text-align: justify;">Olivier Besancenot, deux fois candidat pour la LCR vient d'annoncer qu'il le ne sera pas une troisième fois.</p><p style="text-align: justify;">Il déclare :</p><p style="text-align: justify;"><em>"Il s’agit d’une décision politique assumée, donc, et sans grande surprise. Il y a quelques années déjà,<img style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" src="http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQmBlg5rhdz0xl-Mkya0gokmEWkyWTlQ1u47hg1q0REjM4M6577UQ" alt="images?q=tbn:ANd9GcQmBlg5rhdz0xl-Mkya0gokmEWkyWTlQ1u47hg1q0REjM4M6577UQ" /> j’avais clairement prévenu que je ne comptais pas prendre un abonnement à l’élection présidentielle, parce que je n’aspirais pas à en être l’éternel candidat d’extrême gauche. Depuis de nombreux mois, je fais aussi partie de ceux qui mettent en garde notre parti contre les risques politiques de la personnalisation à outrance. Que les idées s’incarnent ponctuellement dans un contexte social et politique déterminé, ou qu’il faille déléguer la tâche militante de la représentation publique, par un mandat précis et limité dans le temps, est une chose. Jouer des ambiguïtés du système politique et médiatique pour se substituer à l’action militante réelle au sein de la lutte de classe, en est une autre."</em></p><p style="text-align: justify;">Il existe probablement des raisons personnelles à ce choix, en plus des raisons politiques qu'il annonce.</p><p style="text-align: justify;">Mais pour l'essentiel son argumentation a le mérite de la clarté et de l'honnêteté.</p><p style="text-align: justify;">Pour le candidat de la cohérence du comportement, cette fois pas d'hésitation, votons Besancenot.</p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlMarx pour les Nulstag:lapinos.hautetfort.com,2009-11-02:24388582009-11-02T07:36:00+01:002009-11-02T07:36:00+01:00 Y compris pour les dirigeants de ligues communistes ou de syndicats...
<p style="text-align: justify;">Y compris pour les dirigeants de ligues communistes ou de syndicats d'extrême-gauche, les noms de Marx et Engels sont presque tabous aujourd'hui et quasiment jamais prononcés sur les plateaux de télé sauf par des journalistes ignorants (Marx est un peu comme la "statue du commandeur" pour des politiciens et des syndicalistes convertis au clientélisme libéral).</p> <p style="text-align: justify;">S'ils mélangent eux aussi républicanisme et marxisme de façon inepte et démagogique, la prétention d'Alain Soral et Dieudonné à être "communistes" n'est pas moins sérieuse que celle de Besancenot. L'idée de réconciliation d'Alain Soral est la meilleure idée politique, la plus française depuis la Libération. La zizanie entre Français, excitée par des partis politiques qui bouffent quasiment tous au même râtelier, est la meilleure alliée du pouvoir des cartels médiatico-militaires. Diviser pour mieux régner était déjà la méthode machiavélique des monarques absolus. Le sinistre bouffon Jacques Attali, théoricien du centralisme, c'est-à-dire du totalitarisme à l'échelle mondiale, a même schématisé il y a quinze ans ce moteur libéral à deux temps -alternance du parti libéral socialiste, puis du parti libéral-Dassault-, dont on devine aisément qu'il vise à assurer la pérennité du pouvoir des cartels.</p> <p style="text-align: justify;">La haine des médiats vis-à-vis de Soral et Dieudonné, bien que la menace révolutionnaire qu'ils représentent soit nulle, cette haine est significative de la grande peur des bien-pensants que le pouvoir leur échappe.</p> <p style="text-align: justify;">Elle prouve que ceux qui ne voient la censure et les privilèges nulle part sont les privilégiés qui n'ont rien à dire.</p> <p style="text-align: justify;">On entend plus souvent parler de "lutte des classes", une conception qui n'est pas spécifiquement communiste, et cela bien que Marx, anticipant la division du travail à l'échelle internationale, soit le premier à "enterrer" la lutte des classes et dater sa fin en France de l'élection par la paysannerie française manipulée (notamment par le clergé) d'un représentant d'une classe étrangère à la paysannerie : Louis-Napoléon Bonaparte (Sarkozy a renouvelé avec l'aide de Fillon et Christine Boutin, à une échelle beaucoup plus modeste, la manoeuvre de Napoléon-le-petit et procédé d'une façon similaire avec l'électorat populaire de Le Pen).</p> <p style="text-align: justify;">On voit d'ailleurs que les bobos aujourd'hui, en particulier leur représentant Daniel Cohn-Bendit, savent parfaitement jouer du vague sentiment d'appartenance à une classe sociale qui subsiste, bien que la lutte des classes elle-même au sens marxiste n'a plus de véritable sens aujourd'hui qu'à l'échelle mondiale où la guerre économique se joue. Il est d'ailleurs difficile de faire plus hypocrite en effet, ni plus misérable sur le plan intellectuel que la religion écolo de Daniel Cohn-Bendit, pur produit de la révolution sexuelle petite-bourgeoise.</p> <p style="text-align: justify;">On discerne ici deux causes à l'échec du parti de Besancenot :</p> <p style="text-align: justify;">- l'idéologie à peine moins débile que celle de Cohn-Bendit qu'il développe (Pour mémoire, Cohn-Bendit rend responsable des guerres mondiales les PEUPLES allemand et français et voit dans le NATIONALISME européen le meilleur remède à des guerres dont seul un abonné au "Figaro" pourrait nier le mobile industriel déterminant ; l'hypocrisie de Cohn-Bendit va même jusqu'à occulter que la principale cause de l'échec du nationalisme européen est la guerre que se livrent entre eux les cartels industriels.)</p> <p style="text-align: justify;">- le dégoût croissant vis-à-vis de la politique, devant laquelle la femelle boche Maurras fut à peu près naguère le seul en France à se prosterner comme un prêtre de Bel devant le veau d'or, politique que la démocratie n'a pas plus dissoute dans le peuple que la monarchie absolue, c'est désormais une évidence. Il faut être à peu près un gosse comme Maurras, d'ailleurs, pour vomir l'argent et adorer la politique, c'est-à-dire nier cette vérité historique universelle que pouvoir et argent ne font qu'un.</p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlBesancenot interpellé par un salarié en colère : Le commencement de la fin ?.....tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2009-06-02:22030612009-06-02T00:05:00+02:002009-06-02T00:05:00+02:00 ...
<p> Besancenot a-t-il mangé son pain blanc ? Il faut le souhaiter, et certains indices récents permettent de l'espérer vraiment.</p> <p> Son <em>foirage</em> avec Rouillan, qui a été finalement mal perçu, voire très mal, par presque tout le monde, y compris dans son propre camp; le fait que son NPA peine (et c'est peu dire...) à dépasser les 7.000 adhérents, chiffre très nettement en-deçà des espérances affichées lors de sa création; les finalement assez maigres 5% que lui promettent les sondages pour les prochaines européennes....</p> <p> Et maintenant, avec un début de critique intéressant -quoiqu'incomplet...- venant de la <em>base ouvrière</em>, ce sobriquet, qui risque de lui rester, de <em>kéké des caméras....</em></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1538506146.jpg"><img name="media-1769504" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/936182849.jpg" alt="BESANCENOT 8.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1769504" /></a></div> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8.5pt; color: black; line-height: 115%; font-family: "Verdana","sans-serif";"> <span style="FONT-SIZE: 8.5pt; COLOR: black; LINE-HEIGHT: 150%; FONT-FAMILY: 'Verdana','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR"><span style="mso-spacerun: yes"> </span>Contrairement à ce que l'on dit parfois, le ridicule ne tue peut-être plus, mais il peut encore faire mal.</span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; LINE-HEIGHT: 150%" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8.5pt; COLOR: black; LINE-HEIGHT: 150%; FONT-FAMILY: 'Verdana','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR"> <b>"Tu viens faire le ‘kéké' devant les caméras",</b> a lancé un salarié de Celanese (ci dessous) au leader du NPA après lui avoir demandé s'il connaissait le problème de son usine et l'avoir traité de <b>"rigolo".</b></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; LINE-HEIGHT: 150%" class="MsoNormal"> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 8.5pt; color: black; line-height: 115%; font-family: "Verdana","sans-serif";"><a target="_blank" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/797341983.jpg"><img name="media-1769516" width="353" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/977036363.jpg" alt="BESANCENOT 11.jpg" height="195" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" id="media-1769516" /></a></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8.5pt; color: black; line-height: 115%; font-family: "Verdana","sans-serif";"><em>Le leader du NPA, venu soutenir des employés de l'usine Célanèse, menacée de fermeture, qui manifestaient devant l'Assemblée, se voit reprocher par un salarié sa tentative de récupération.</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"> <span style="font-size: 8.5pt; color: black; line-height: 150%; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Petit rappel des faits. Le Mardi 19 après-midi, devant l'Assemblée nationale, le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) était venu apporter son soutien à 150 salariés de l'entreprise Celanese, une usine chimique située à Pardies (Pyrénées-Atlantiques), et qui doit fermer. Les salariés manifestaient avec des élus locaux et des salariés du sous-traitant Yara. Le leader d'extrême-gauche a été vivement interpellé par un employé de Celanese. Un échange musclé. Si la première partie en est restée assez classique (le salarié, qui se dit militant socialiste, expliquant les difficultés des employés de Celanese), la suite a été nettement plus tendue : <b>«Tu viens faire le ‘kéké' devant les caméras»,</b> a par exemple lancé le même salarié, après avoir demandé à Besancenot s'il connaissait le problème de Celanese et l'avoir traité de <b>«rigolo».</b></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8.5pt; color: black; line-height: 150%; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> A l'évidence désarçonné, et peu habitué à cet accueil<b>,</b> le meneur du NPA n'a rien trouvé de mieux à bredouiller qu'un assez pauvre <b>«On n'a pas forcément les mêmes avis politiques». </b>Au contraire, <b>«Je suis près de toi»</b> (<i>politiquement</i>, ndlr), rétorque le salarié, dénonçant une tentative de récupération politique avant d'asséner : <b>«Tu fais le jeu de Sarkozy».</b> Une deuxième réplique faiblarde du facteur qu'on a connu plus fringant: <b> «Il ne faut pas être agressif, ça ne sert à rien»,</b> et une ultime estocade du salarié: <b>«Va falloir que tu mettes un peu les mains dans le goudron».</b></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8.5pt; color: black; line-height: 150%; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> Effectivement, le salarié remonté a vu juste: Besancenot fait objectivement le jeu de Sarkozy, du point de vue électoral. Mais il aurait pu cependant, le militant remonté, aller plus loin encore, et plus au fond des choses. Il n'y a pas que de Sarko qu'il fait le jeu, le petit facteur. Bon petit soldat de l'argent, de la finance internationale, bref du fric et de la fortune anonyme et vagabonde, Besancenot est l'un des grands pourvoyeurs en <i>chair à profit</i> de ces patrons véreux qui, pour des gains immédiats, ont voulu une main d'oeuvre importée à bon marché; que, par idéologie, pour remplacer leurs troupes parties ailleurs, les partis de gauche et d'extrême gauche leur ont fournie. En appelant cela la défense des sans-papiers (avec l'aide, ne l'oublions pas, d'un quarteron d'évêques dévoyés.....).</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8.5pt; color: black; line-height: 150%; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> Et de ce minable calcul-là, ce sont les salariés et les ouvriers français, comme ce brave type de Celanese (qui a bien vu une partie du problème, mais pas sa totalité) qui en font les frais. Et qui perdent leur boulot.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8.5pt; color: black; line-height: 150%; font-family: "Verdana","sans-serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> Merci m'sieu Besancenot, et la CGT, et les évêques à l'esprit tordu, et les bobos/gauchos/trotskos, et toute la clique du sanspapiérisme....</span></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlL'extrême-gauche monte en puissance !tag:heresie.hautetfort.com,2008-12-02:19282182008-12-02T23:13:00+01:002008-12-02T23:13:00+01:00 Je viens de prendre connaissance du dernier sondage IFOP sur les...
<p>Je viens de prendre connaissance du <a href="http://www.parismatch.com/parismatch/Dans-l-oeil-de-match/Reportages/Exclusif-Paris-Match-Ifop-Premier-sondage-elections-europeennes.-Le-PS-et-l-UMP-a-22/(gid)/60208/">dernier sondage IFOP sur les intentions de vote aux Européennes</a>. Quand je totalise le PC, LO et le NPA de Besancenot, j'arrive à 16%. Si l'on considère, qu'il y a Bové chez les Verts, on peut bien se dire qu'un bon tiers se trouve plus à l'aise avec la gauche extrême qu'avec la gauche socialiste et/ou social-démocrate. Ça craint ! Cela veut dire aussi qu'il est grand temps de venir affronter idéologiquement l'extrême-gauche de face, parce que ce que je vois, moi, c'est qu'elle est à 20% !!!</p> <p>Ce qui est positif, si cela se confirme, c'est que le MoDem est à 12%. Mais, on ne peut pas laisser l'extrêm-gauche donner une image complètement fausse de l'économie de marché et de l'Europe sans réagir. Il faut démasquer les impostures et montrer une bonne fois pour toutes ce qu'engendrent les recettes marxistes. J'ajoute que cela ne va pas être tâché aisée, car il faudra trouver des formules fortes. Je crois que la classe politique traditionnelle ne prend pas les néo-marxistes, alter-mondialistes et trotkistes au sérieux, et elle a tout à fait tort. Nous sommes en temps de crise, et la crise profite généralement aux extrêmes. Si l'on compte que Villiers et le FN totalisent 11%, on observe qu'un tiers de l'électorat français est prêt à se porter sur les extrêmes. Il va falloir réagir et au plus vite.</p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlAvec Jean-Marc, à quoi joue Olivier ?...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-10-06:18275292008-10-06T00:10:00+02:002008-10-06T00:10:00+02:00 Dans Le Monde du 4...
<p> Dans <em>Le Monde</em> du 4 octobre, Patrick Jarreau se demande s'il est légitime de comparer <em>NPA</em> et <em>Front National</em>, et si le <em>NPA</em> génera la gauche comme le <em>FN</em> a géné la droite...</p><p> On est surpris de l'entendre affirmer que <span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><strong>"</strong></span><strong>Besancenot ou Alain Krivine n'ont jamais qualifié les crimes staliniens, maoïstes ou polpotiens de " détails de l'histoire "...</strong> Nous pensons qu'en un sens ils ont peut-être fait pire : ils n'en parlent <em>jamais</em>, c'est-à-dire qu'ils pratiquent allègrement une <strong>"conspiration du silence"</strong> fort efficace, qui revient, <em>de facto</em>, à nier purement et simplement ces crimes...</p><p style="text-align: justify;"> <strong> </strong> Par contre, au cours de cette réflexion, il revient tout naturellement sur la trouble et peu reluisante <strong>"attirance"</strong> ou <strong>"amitié"</strong>(!) qui semble exister entre Jean-Marc Rouillan et Olivier Besancenot. Et là, nous sommes davantage d'accord.</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1953727075.jpg" target="_blank"><img id="media-1315326" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1369669156.jpg" alt="2008100118202021_Quicklook-original.jpg" width="347" height="251" name="media-1315326" /></a></div><p style="text-align: justify;"> Voici les deux paragraphes par lesquels il conclut sa réflexion :</p><p style="text-align: justify;"> <strong>"...La pierre de touche qui autorise ou non à assimiler l'extrême gauche d'aujourd'hui, en France, à l'extrême droite est la question de la violence. C'est le problème posé au NPA par l'adhésion de Jean-Marc Rouillan, ancien dirigeant d'Action directe, condamné pour deux assassinats qu'il ne renie pas. Un homme qui considère qu'abattre de sang-froid un patron et un militaire peut relever d'une " lutte armée " légitime a-t-il sa place dans ce nouveau parti ? A quel titre méritait-il d'être honoré d'un déjeuner, en juin, par le " porte-parole " de ce parti ?</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong> La LCR a finalement condamné les positions exprimées dans L'Express par le prisonnier, dont la semi-liberté a été suspendue. Mais Olivier Besancenot déclare étrangement, dans le même hebdomadaire, que Françoise Besse, veuve de Georges Besse, PDG de Renault assassiné en 1986, " a des comptes à régler avec Action directe ". Comme s'il considérait que dans la guerre qui, selon lui, traverse la société, Rouillan est dans un camp, Mme Besse dans l'autre. Et lui-même ?"</strong><strong> </strong></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlInexorablement liés par la même chaîne, jusqu’à leur double trépas final, Marie-Georges et Olivier…tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-09-19:17888672008-09-19T00:05:00+02:002008-09-19T00:05:00+02:00 Chronique d’une mort...
<p> Chronique d’une mort annoncée : l’une veut <em>changer sans se perdre</em> ; l’autre va se perdre parce qu’il ne <em>veut pas changer……</em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></span> L’une (Marie-Georges ) veut <strong>« changer sans se perdre »</strong> : c’est ce qu’elle a déclaré à Vieux-Boucau (dans les Landes) à l’occasion de l’université d’été du PCF. <strong>« Le Parti doit changer sans se perdre, sans se dénaturer, pour devenir un grand parti ouvert, rassembleur, porteur d’un projet moderne et audacieux. »</strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> On passera très rapidement, par charité, sur le fait que cette phrase est le type même de la phrase qui ne veut strictement rien dire (en langage courant : <em>bateau...) Changer sans se perdre</em> ? Mais Clémenceau n’a-t-il pas dit (et, de fait, il a raison…) que la révolution était un <em>bloc </em>? Regardez ce qui est arrivé à Gorbatchev, lorsqu’il a tenté de réformer l'URSS de l’intérieur, mais sans renoncer à elle ni au système qui l’avait généré : il n’a réussi qu’a accélérer la chute, de toutes façons inéluctable, de la-dite URSS. Comment Marie-Georges pourrait-elle changer, ou faire changer, un parti tout entier basé sur une idéologie ? Une idéologie c'est une construction intellectuelle; si vous enlevez un point, un seul, tout s’effondre ; la <em>logique interne</em> n’est plus respectée ; l’ensemble ne <em>tient</em> plus ; or son idéologie, à Marie-Georges, elle s’est effondrée lamentablement, aussi bien à Moscou et dans l’empire est-européen du marxisme qu’à Pékin ; et Marie Georges ne le voit pas, ou ne veut pas le voir.....</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> L’autre (Olivier) ne veut surtout pas <em>changer.</em> <strong>« Ce qu’il nous faut, c’est une bonne vieille révolution ! »</strong>, a-t-il proclamé, sans crainte d’apparaître pour un dinosaure lors du congrès destiné à préparer son <em>NPA (Nouveau parti anticapitaliste)</em>. Mais lui aussi refuse de voir qu’elle s’est effondrée, son idéologie...</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Dans l'opéra <em>Carmen, </em>l'ensorceleuse bohémienne cherche à faire comprendre à Don José qu'il est trop tard pour revenir en arrière, maintenant qu'il a tout abandonné pour elle; et qu'ils sont entraînés l'un et l'autre, inexorablement, vers le drame final : <strong>"... Et la chaîne qui nous lie nous liera jusqu’au trépas !..."</strong> chante-t-elle à son amoureux qui, mais un peu tard, se rend compte de son erreur.... </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> C'est la même chaîne qui lie Marie Georges et Olivier. Tous les deux, mais aussi les socialistes, ont lié leur destin à une idéologie : l'idéologie révolutionnaire. Avec des nuances, certains plus exaltés ou plus extrêmistes; d'autres plus utopiques; mais il n'y a entre eux que des différences de <em>degré</em> -et pas de <em>nature</em>...- dans leur affiliation à la même idéologie. Celle-ci étant morte <em>en direct</em>, sous nos yeux, il est évidemment fatal que tous en soient atteints et en recoivent le contre coup.....</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Voilà pourquoi, qu'ils cherchent à <em>changer</em> comme l'une, ou à ne pas <em>changer</em>, comme l'autre, cela ne <em>changera</em> rien au fond : leurs manoeuvres n'arrêteront pas le cours des choses. Ils sont morts, <em>politiquement</em> s'entend, condamnés par l'histoire. Quelle dérision ! Les voilà <em>sortis</em> de l'Histoire, balayés par elle, ces révolutionnaires qui ont tant usé et abusé de cette expression : <em>le sens de l'Histoire.....</em></p>
Naturelhttp://fredaunaturel.hautetfort.com/about.htmlOui, je suis de gauche, écolo, résistant, et j'en suis fier !tag:fredaunaturel.hautetfort.com,2008-09-06:17875072008-09-06T14:31:09+02:002008-09-06T14:31:09+02:00 Olivier Besancenot - Soir3 - 23 aout 2008 envoyé par...
<div><object height="336" width="420" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/k4JynT0MNScVibK0Ef&related=1" /> <embed height="336" width="420" src="http://www.dailymotion.com/swf/k4JynT0MNScVibK0Ef&related=1" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" type="application/x-shockwave-flash" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x6j13j_olivier-besancenot-soir3-23-aout-20_news">Olivier Besancenot - Soir3 - 23 aout 2008</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/golby54">golby54</a></i></div>
Frasbyhttp://certainsjours.hautetfort.com/about.htmlNos vies...tag:certainsjours.hautetfort.com,2008-07-14:17042262008-07-14T18:30:00+02:002008-07-14T18:30:00+02:00 En allant visiter le blog de kl-loth DAILY LIFE , ce billet...
<p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/02/1218611897.jpg" id="media-1124778" alt="besancenot_tag2.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" /></p> <p>En allant visiter le blog de kl-loth <a href="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/archive/2008/07/14/nos-vies-valent-plus-que-leur-profits.html">DAILY LIFE</a>, ce billet arrivant bien après le sien, je suis tombée en émerveillement, sur ce que l'on pourrait appeler l'oeuvre du temps qui passe... Ainsi en juillet 2008, kl-loth découvre sur les murs, une sorte d'oeuvre d'art ou un vestige rappelant clairement un mouvement artistique dont elle parle dans son billet que je vous conseille d'aller lire pour mieux apprécier le dialogue de blog à blog (le diablog ?). Correspondance thématique et petit voyage temporel à travers les évènements, les éléments possibles de transformation. Je vous présente ici, sinon l'original, la copie plus ou moins conforme de l'original,(déjà bien écorchée), photographiée en avril 2007, quelquepart dans les rues de Lyon et dont kl-loth nous propose une version retouchée en "slow work" par un tout autre procédé.</p> <p>Entre "Daily life" et "Certains jours", peut être trouverez plaisir à remonter le temps ou à le redescendre dans le sens qu'il vous plaira ...Sinon tout simplement à en recoller les morceaux...</p>
kl lothhttp://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/about.htmlNos vies valent plus que leur profitstag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2008-07-14:17039042008-07-14T13:59:00+02:002008-07-14T13:59:00+02:00 "Nos vies valent plus que leurs profits" : un slogan salutaire qui surgit...
<div align="justify"><font color="#FF0000">"Nos vies valent plus que leurs profits"</font> : un slogan salutaire qui surgit d'un dé-collage d'affiches qui rappelle certaines œuvres d'artistes <a href="http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-nouvrea/ENS-nouvrea.htm" title="dossier sur les nouveaux réalistes" target="_blank">nouveaux réalistes,</a> Raymond Hains, Jacques Villéglé.<br /> <div style="text-align: center"><img src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/00/811457759.jpg" id="media-1122166" alt="vies-profit.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" name="media-1122166" /><br /> (vu le 23/06/08)</div> <div style="text-align: center"> </div> <div align="justify">À découvrir aussi, sur le blog <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/07/14/nos-vies.html" title="Nos vies valent mieux que leurs profits" target="_blank">Certains Jours</a>, une autre affiche de la LCR proclamant ce slogan magnifique, prise par Frasby en avril 2007 durant la campagne présidentielle…</div> </div>
Etruscohttp://valeursoccidentales.hautetfort.com/about.htmlLes amitiés sanglantes de Besancenottag:valeursoccidentales.hautetfort.com,2008-07-12:17017602008-07-12T10:33:57+02:002008-07-12T10:33:57+02:00On savait que le nouveau parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot...
On savait que le nouveau parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot s'inscrivait sous le signe de l'extrême. On apprend maintenant que, à la manière de certaines civilisations disparues, il ne dédaigne pas de l'illustrer par des références aux sacrifices humains. Des responsables de la LCR ont en effet reconnu avoir eu récemment des contacts avec Jean-Marc Rouillan, et Besancenot aurait même déjeuné avec lui. Or ce Rouillan est le fondateur du groupe terroriste Action directe, arrêté puis amnistié par Mitterrand en 1981, puis assassin en 1982 d'un indicateur de police, ensuite du général Audran en 1985, et du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986. Condamné pour cela à perpétuité en 1989, il est en semi-liberté depuis 2007 et travaille dans une maison d'édition. A l'image du terroriste italien Battisti, bénéficiaire en son temps de la part du même président d'un droit d'asile en forme d'affront au mandat d'arrêt international lancé contre lui par la justice italienne, pour assassinat là encore. On retrouve la fascination récurrente d'une certaine gauche française pour le rouge, en l'occurrence le rouge sang. Mais ce qui, chez Mitterrand, était une posture couvrant un calcul électoral (pas d'ennemi à gauche) correspond chez Besancenot à une logique qui veut que l'extrémisme ne se divise pas. A ce compte, la transgression devient un principe sacré. Et à ce titre, les valeurs de la vie peuvent elles-mêmes être récusées, dès lors qu'elles sont reconnues aussi par la « morale bourgeoise ». Par ses emportements répétés contre la société, le discours d'extrémisme acclimate une culture du « non » qui séduit tout ce qu'elle compte d'utopistes, de malchanceux, d'aigris, ou simplement de rétifs aux servitudes de l'action concrète. De fil en aiguille, quiconque en transgresse les règles, y compris dans le crime, peut bénéficier d'une présomption de légitimité. Ce fond de pathologie dialectique asseyant, à l'expérience, un fonds de commerce électoral, on comprend que les socialistes s'en inquiètent.Le malheur est qu'à force de contester tous les repères, il n'y a plus de repères. Le LCR Alain Krivine vient de déclarer que Rouillan peut rejoindre leurs rangs, et « qu'on ne demande pas aux gens leur passé ». Un peu plus prudent, car à la tête d'un petit capital de popularité, Besancenot a rappelé dans un souffle qu'il désapprouvait les méthodes d'Action directe de l'époque. Flairant le danger, il a fait cette petite concession à la vertu bourgeoise de la gestion. Mais ce service minimum de la gêne est sans commune mesure avec les cadavres encombrants de ce forcené, dont on dit au surplus qu'il ne regrette rien. Il est vrai que le succès même du nouveau leader anticapitaliste ne doit rien à la cohérence, au contraire.SOURCE: www.lesechos.fr
alpes du sudhttp://npa05.hautetfort.com/about.htmlMai 2008tag:npa05.hautetfort.com,2008-05-06:16063092008-05-06T22:00:00+02:002008-05-06T22:00:00+02:00 Mai 68 : construisons une opposition sociale et politique d'ampleur...
<p align="left"><strong><font size="5" color="#FFFF00" face="Arial"><img src="http://npa05.hautetfort.com/media/00/01/1363273734.gif" alt="962145485.gif" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1021978" name="media-1021978" />Mai 68 : construisons une opposition sociale et politique d'ampleur !</font></strong></p> <p align="left"><font face="Times-Roman">Un an après la victoire électorale de Sarkozy, seuls le patronat et les plus riches sont satisfaits des réformes anti-sociales mises en branle depuis douze mois. L’ensemble des travailleurs et de la population est loin d’être à la fête et pour cause ! Chaque jour, une nouvelle réforme contre nos acquis sociaux et démocratiques est annoncée : contrat de travail, services publics, éducation nationale, santé, droits des chômeurs, retraites, Etat pénal renforcé, lois anti-immigrés... Sans oublier la question cruciale des salaires et du pouvoir d’achat.</font></p> <p align="left"><b><font size="4" face="Times-Bold">R<font size="2" face="Times-Bold">EJET DE LA POLITIQUE</font> <font size="4" face="Times-Bold">S</font><font size="2" face="Times-Bold">ARKOZYSTE</font> <font size="4" face="Times-Bold">!</font></font></b></p> <p align="left"><font face="Times-Roman">Depuis quelques mois, le rejet de la politique de Sarkozy est de plus en plus profond. La chute de popularité dans les sondages, la gamelle électorale lors des municipales et le développement des luttes, des résistances dans de nombreux secteurs montrent bien que la société française est loin, très loin, d’être gagnée par le libéralisme ou « l’idéologie de droite » comme se plaît à dire François Fillon. Au contraire, des secteurs de plus en plus significatifs rejettent ouvertement, par des grèves et des résistances, les réformes actuelles : la jeunesse scolarisée, les cheminots, les enseignants, le secteur de la santé, les salariés du privé pour leurs salaires…Et depuis quelques semaines, les travailleurs sans-papiers dont la lutte oblige certains patrons à dire ouvertement qu’on ne peut pas faire fonctionner certaines entreprises, voir des pans entiers de l’économie sans eux !</font></p> <p align="left"><b><font size="4" face="Times-Bold">D<font size="2" face="Times-Bold">ROITS DANS LEURS BOTTES</font> <font size="4" face="Times-Bold">!</font></font></b></p> <p align="left"><font face="Times-Roman">Mais le gouvernement et Sarkozy en tête restent sourds au mécontentement, expliquant même que la population française veut que le gouvernement aille plus vite. Les réformes annoncées et promises seront donc maintenues : suppression massive de postes dans la fonction publique et, en particulier, dans l’éducation nationale, refus d’une régularisation massive des sanspapiers, réforme du système hospitalier, de la sécurité sociale et allongement de la durée de cotisation des retraites à 41 ans…<br /> L’entêtement du gouvernement Sarkozy-Fillon et de Parisot montre qu’ils sont pressés d’en finir avec « l’exception française », surtout à quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne où Sarkozy voudrait faire valoir ses ambitions personnelles et celles de ses amis, les patrons.</font></p> <p align="left"><b><font size="4" face="Times-Bold">C<font size="2" face="Times-Bold">ONSTRUISONS UN MOUVEMENT D</font><font size="4" face="Times-Bold">’</font><font size="2" face="Times-Bold">ENSEMBLE ET UNE OPPOSITION POLITIQUE</font> <font size="4" face="Times-Bold">!</font></font></b></p> <p align="left"><font face="Times-Roman">Le moment est venu d’un vaste mouvement d’ensemble contre le gouvernement et sa politique.<br /> D’ores et déjà plusieurs dates de mobilisations sont programmées pour les semaines qui viennent : les mobilisations lycéennes qui continuent, le 15 mai, à l’appel des fédérations syndicales de la fonction publique contre les suppressions massives d’emplois et le 22 mai contre l’allongement de la durée de cotisations des retraites à 41 ans. Si ces dates marquent une accélération dans les résistances et les luttes, elles doivent se fédérer dans un grand mouvement d’ensemble pour faire reculer ce gouvernement. Imposons-lui un joli mois de mai !<br /> Il s’agit aussi de contester le projet de Sarkozy-Fillon sur le fond en avançant un projet politique alternatif porté par une gauche qui ne lâche rien, qui ne renonce pas ! C’est tout l’enjeu du nouvel outil politique que nous devons mettre en place et qui connaît, à travers les nombreux comités d’initiative, d’ores et déjà, un certain succès.</font></p> <p align="left"><font color="#FFFF00">Télécharger le pdf :</font> <a name="media-1003005" href="http://npa05.hautetfort.com/media/01/02/624905256.pdf" title="media-1003005" id="media-1003005">FdB08-05-05.pdf</a></p>
Naturelhttp://fredaunaturel.hautetfort.com/about.htmlIl faut penser à l'après Sarkozy dès aujourd'hui !tag:fredaunaturel.hautetfort.com,2008-03-22:15274962008-03-22T07:30:00+01:002008-03-22T07:30:00+01:00 Maintenant que la preuve est faite que Nicolas Sarkozy n'est pas Président...
<p>Maintenant que la preuve est faite que Nicolas Sarkozy n'est pas Président des Français, mais Président pour lui-même et ses amis, il faut arrêter de le descendre (c'est fait, il n'est désormais plus crédible).</p> <p><b>Il faut, DES MAINTENANT, penser à 2012.</b></p> <p>Bon, je parle ici pour moi et pour ceux dont les idées se raprochent des miennent, sans pour autant être identiques. Je suis plutôt pour la défense de l'environnement, et la défense des gens modestes. Cela ne m'empêche pas de soutenir les personnes qui ont envie de se bouger. Je pense aux artisans et aux PME/TPE.</p> <p>En bref, les discours du genre : "la droite, c'est les méchants" ou "la gauche, c'est des fégnants", je ne veux pas les entendre. J'aime les paroles sages, justes, qui ne se contredisent pas.</p> <p>Oui, je suis de gauche. MAIS ! La gauche, c'est quoi ?</p> <p>Aux dernières élections présidentielles, j'avais l'impression que François Bayrou était plus à gauche que DSK, par exemple.</p> <p>Les querelles internes du PS ne vont pas s'arrêter.</p> <p>Faut-il écouter Olivier Besancenot, et créer un grand et vrai parti de gauche ?</p> <p>Faut-il soutenir François Bayrou et le MoDem ?</p> <p>Faut-il éclater le PS, ou à l'inverse, doit-il se renforcer ?</p> <p>A quoi servent les Verts et Cap 21 ? Doivent-ils s'unir ? Avec qui ?</p> <p>Bref, nous sommes en 2008. Les "réformes" pour retourner au début du XXème vont continuer :</p> <p>- ils vont augmenter les heures de travail - avec un retour progressif aux 40 heures. La faute aux Chinois ? A la mondialisation ?</p> <p>- retour du bonnet d'âne à l'école - réduire les effectifs du public pour ensuite privilégier les écoles privées, donc, religieuses.</p> <p>- retour de la religion au sein de l'Etat. </p> <p> </p> <p><b>PROGRAMME... VOUS AVEZ DIT PROGRAMME ?</b></p> <p>Les détracteurs de la gauche disent "Mais ils n'ont même pas de programme !" Ca dépend, encore une fois, ce qu'on entend par "la gauche". S'il s'agit du PS, ils ont raison. Si vous revenez sur les discours d'Olivier Besancenot, le programme existe bel et bien.</p> <p>Il faut faire un choix. Soit on laisse les choses telles qu'elles sont, soit on part de ce programme, et la gauche, pourquoi pas avec le MoDem (inclus Cap 21), crée un vrai programme, et <i>cohérent</i>, pour employer un mot à la mode, qui veut tout dire et rien dire.</p> <p><b>FAUT-IL GERER LE PAYS COMME UNE ENTREPRISE ?</b></p> <p>Les chefs d'entreprise diront oui. Les fonctionnaires diront non.</p> <p>Vu de Bercy, on voit le budget de la France d'une manière comptable. Qu'est-ce qui coûte le plus cher ? Les agents de la fonction publique. Il faut donc les diminier. Qui sont les plus nombreux ? Les agents de l'Education nationale. Il faut donc réduire le nombre de prof.</p> <p>Les fraudes sont nombreuses et coutent cher à l'Etat. On va faire la chasse aux fraudeurs !</p> <p>Les aides au logement (APL...), c'est la prestation qui coûte le plus cher aux Allocations familiales. On va donc hausser les plafond. Tans pis, les loyers sont chers, mais ils faut faire des économies. Au passage, là aussi, on ne va pas remplacer les départs en retraite. Ca va faire des économies. </p> <p>La recherche aussi coûte cher. En plus, ils ne trouvent pas ! On va réduire les budgets. On va les forcer à trouver des "choses" qui rapportent de l'argent (OGM ?).</p> <p>CQFD.</p> <p>Ceci est un raisonnement de droite. </p> <p>L'éducation (ou plutôt l'enseignement) et la recherche, c'est notre avenir. Même si c'est le poste qui ne rapporte pas d'argent et coûte cher, il faut le conserver. On peut, ici ou là, faire des économies (sensibiliser les chefs d'établissements à économiser le papier, l'énergie, investir dans des panneaux solaires, etc.), mais réduire le nombre de poste n'est pas la solution.</p> <p><b>OU TROUVER L'ARGENT ?</b></p> <p>L'argent, il y en a. Un Américain a dit qu'il n'y a jamais eu autant de riches, et de richesse dans le monde, et il était fier de ses propos. Mais sait-il qu'il n'y a jamais eu autant de pauvres dans le monde ? Sait-il que cet argent provient de gens comme vous et moi. Notre niveau de vie baisse, pour augmenter celui d'une poignée d'hommes. Et ça va continuer. Sauf si, une vraie gauche, dans chaque pays, se crée, puis s'unie, pour contrer cela. </p> <p>Il faut de la volonter politique et des hommes et des femmes qui pensent à l'intérêts de tous, avant de penser à son propre intérêt. </p> <p> <object classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,29,0" width="425" height="355"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Jb2l9OufnvQ&hl=fr" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="wmode" value="" /> <embed src="http://www.youtube.com/v/Jb2l9OufnvQ&hl=fr" wmode="" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="355" /></object></p> <p>Voir le programme d'Olivier Besancenot à ce sujet. Programme très pertinant. </p> <p>"Si la gauche est au pouvoir, les impôts vont augmenter" dit gravement François Fillon. Mais que fait l'UMP actuellement, en augmentant, voire en créant de nouvelles taxes ?</p> <p>La baisse des impôts ne profitent qu'aux plus riches.</p> <p><b>ON PEUT ETRE DE GAUCHE ET ENCOURAGER LES PETITES ENTREPRISES</b></p> <p>Etre de gauche ne veut pas dire être anti-entreprise ! C'est pourquoi, sur ce sujet, j'étais d'accord avec le discours de François Bayrou pour aider les petites entreprises à créer des emplois (mais des vrais ! Pas des contrats à temps partiel imposé).</p> <p>Il faut continuer à soutenir les petites entreprises dans leur création. Mais ce petit entrepreneur, qui aura pu bénéficié d'aides, devra, à son tour, quand sa boite marchera bien, être solidaire.</p> <p>Autre exemple, Total.</p> <p>Mis à part le fait que c'est un gros pollueur, cette entreprise (Française, cocorico ?) fait d'énormes bénéfices. Ne serait-il pas normal de créer un ISF des entreprises ? Total répondra que cet argent sert à investir dans la recherche de gisements pétroliers. Total sait-il que les énergie solaires et éoliennes sont gratuites, inépuisables et plus respectueuses de l'environnement ? J'espère que, secrètement, cette entreprise investit largement sur ces nouvelles énergies.</p> <p> </p>
Laurent de Boissieuhttp://www.ipolitique.fr/about.htmlLes villes où l'extrême gauche ou l'extrême droite participent au second tour des élections municipalestag:www.ipolitique.fr,2008-03-13:15127952008-03-13T16:15:00+01:002008-03-13T16:15:00+01:00 L' extrême gauche sera présente au second tour dans...
<div align="justify" style="text-align: left"><img name="media-901870" src="http://politique.hautetfort.com/media/02/01/782153483.gif" alt="1600174082.gif" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-901870" /></div> <p align="justify"> </p> <p align="justify">L'<strong><a target="_blank" href="http://www.france-politique.fr/extreme-gauche.htm" title="extrême gauche">extrême gauche</a></strong> sera présente au second tour dans deux villes de plus de 30 000 habitants (et dix communes de plus de 3 500 habitants) :</p> <p align="justify">- <a target="_blank" href="http://www.france-politique.fr/elections-municipales-clermont-ferrand.htm" title="élections municipales Clermont-Ferrand">Clermont-Ferrand</a> (<font style="background-color: #ffffff">quadrangulaire <em>LCR-Altermondialistes</em>, <em>PS-PCF-MRC-PRG-Verts-LO</em>, <em>MoDem</em>, <em>UMP-NC</em>)</font></p> <p align="justify"><font style="background-color: #ffffff"> - Palaiseau (triangulaire <em>Altermondialistes-LCR-PCF</em>, <em>PS-Verts-PRG</em>, <em>UMP-NC</em>)</font></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><font style="background-color: #ffffff">L'<strong><a target="_blank" href="http://www.france-politique.fr/extreme-droite.htm" title="extrême droite">extrême droite</a></strong> sera présente au second tour dans six villes de plus de 30 000 habitants (et treize communes de plus de 3 500 habitants) :</font></p> <p align="justify"><font style="background-color: #ffffff">- <a target="_blank" href="http://www.france-politique.fr/elections-municipales-marseille.htm" title="élections municipales Marseille">Marseille</a> : 7e secteur (triangulaire <em>PS</em>, <em>UMP</em>, <em>FN</em>)</font></p> <p align="justify"><font style="background-color: #ffffff">- <a target="_blank" href="http://www.france-politique.fr/elections-municipales-perpignan.htm" title="élections municipales Perpignan">Perpignan</a> (triangulaire <em>PS+diver gauche+MoDem</em>, <em>UMP</em>, <em>FN</em>)</font></p> <p align="justify"><font style="background-color: #ffffff">- <a target="_blank" href="http://www.france-politique.fr/elections-municipales-mulhouse.htm" title="élections municipales Mulhouse">Mulhouse</a> (triangulaire <em>PS</em>, <em>GM-UMP</em>, <em>FN</em>)</font></p> <p align="justify"><font style="background-color: #ffffff">- Romans-sur-Isère (quadrangulaire <em>PS</em>, <em>MoDem</em>, <em>UMP</em>, <em>FN</em>)</font></p> <p align="justify"><font style="background-color: #ffffff">- Villeneuve-Saint-Georges (triangulaire <em>PCF+PS</em>, <em>UMP</em>, <em>FN</em>)</font></p> <p align="justify"><font style="background-color: #ffffff">- Versailles (triangulaire <em>PS</em>, <em>divers droite</em>, <em>divers extrême droite</em>)</font></p> <p align="justify"><em><font style="background-color: #ffffff">N.B.: à Calais, la liste FN s'est retirée contre l'avis du FN national</font></em></p>
Rébellionhttp://rebellion.hautetfort.com/about.htmlLe Trotskisme cet inconnutag:rebellion.hautetfort.com,2008-03-03:14959572008-03-03T21:28:00+01:002008-03-03T21:28:00+01:00 L’avis de notre...
<p class="MsoTitle" align="justify"> </p><p align="center"> L’avis de notre collaborateur, Terouga, sur le débat sur le rôle des Trotskistes dans l’opposition au système. Pour avoir la position du journal Rébellion, il suffit de lire l’article « les trotskistes, ennemis de la classe ouvrière » disponible plus haut sur le blog.</p><p align="justify"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;" align="justify"> Alors que j'avais fait un bref passage au Parti des Travailleurs ( dirigé par des "Lambertistes") on me demanda un jour si j'étais "Trotskiste". A cette question je fus bien obligé de répondre que, pour moi, le Trotskisme n'existait pas. Et devant la perplexité de mes interlocuteurs je tenté la démonstration suivante :</p><p align="justify"> <strong><br /> Misère de la Théorie</strong></p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Si Trotski a beaucoup écrit, force est de constater que sa pensée a toujours été conjoncturelle : avant comme après la Révolution il n’a jamais écrit que pour agir et réagir à une situation donnée. Ce fut un révolutionnaire professionnel et non un théoricien comme Lénine ou un intellectuel comme Marx.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Cela explique que dès les années 30, quand il tente de créer une IV° internationale alter-stalinienne, il n’arrive à rien car son nom attire à lui des gens extraordinairement divers et bien souvent opposés. Cela n’a guère changé.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Et même dans ces années cruciales il trouve le moyen de changer très souvent de stratégie : alliance avec la social-démocratie contre le fascisme, sortie fracassante de la gauche modérée, flou autour du début de la seconde guerre mondiale. Finalement, seul son assassinat donne une cohérence de martyr au personnage qui avait plus la stature d’un prof d’université que d’un leader politique.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Que lègue-t-il à ses épigones ? Pas grand chose sinon rien. Sa défense contre les attaques des Staliniens relève plus du journalisme honnête que de la politique et son concept de « révolution permanente » ne signifie pas grand chose. Même son idée de « stagnation des moyens de production<a title="_ftnref1" name="_ftnref1" href="#_ftn1"></a><!--[if !supportFootnotes]--> » (1) est discutable pour les années 30 et carrément faux pour notre époque.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Le trotskisme devient donc après la guerre une mouvance floue et amorphe qui attire intellectuels fumeux ou communistes en rupture de parti.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify"> </p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm;" align="justify"><strong>L'impossible convergence</strong></p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify"><strong><span style="color: #000000;"> </span></strong><br /> Pourtant, l’état végétatif des réseaux se revendiquant du « Vieux » survivent et rebondissent au détour des crises politiques : c’est le cas pendant la guerre d’Algérie où les « porteurs de valise » pro-FLN sont parfois des militants du courant qui donnera la LCR. A l’inverse les futurs « lambertistes » soutiennent plutôt les autres nationalistes algériens du MNA<a title="_ftnref2" name="_ftnref2" href="#_ftn2"></a><!--[if !supportFootnotes]-->.(2)</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Mais avant les années 60 le « trotskisme » international éclate très vite après un court épisode unitaire pendant la guerre : chapelles rivales et inconciliables vont se multiplier dans l’indifférence générale des travailleurs alors fidèles aux partis communistes.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Les années 50 voit la fragile IV° internationale, fondée en 1936, exploser sur la question de la stratégie politique : la révolution mondiale est-elle pour demain ou pour le XXI°s ? A cette question qui doit définir la position vis-à-vis du reste du « mouvement ouvrier » les jeunes leaders du mouvement se divisent à un point peu imaginable : critiques, accusations, scissions et menaces se multiplient des années durant et la IV° internationale meurt de sa belle mort avec des dizaines de groupes qui revendiquent sa succession… Une situation d’un ridicule achevé qui perdure encore aujourd’hui.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">En France comme ailleurs au moins une dizaine de groupes (revendiquant chacun peu d’adhérents) se constituent fiévreusement. La plupart disparaissent et trois tendances se structurent en partis assez solides pour durer.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Alors que ces groupes ont à peu près le même discours public et surtout les mêmes rapports avec le PCF ils sont incapables de fonder une structure à audience large et populaire. Cette caractéristique des Trotskistes est sans doute le seul point commun entre eux : fonder des « sectes » dont la seule volonté est de durer autour d’une doctrine interne très « religieuse », c’est-à-dire peu politique et très identitaire : aujourd’hui encore les responsables de ces organisations sont tous des gens de la même catégorie sociale : des fonctionnaires ou des petits-bourgeois coupés des réalités sensibles. Même l’âge des cadres est identique puisque ces partis ont massivement recruté dans les années 70, il n’est donc pas rare de voir des trotskistes en pré-retraite<a title="_ftnref3" name="_ftnref3" href="#_ftn3"></a><!--[if !supportFootnotes]--><!--[endif]-->.(3)</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Pour <em>Lutte Ouvrière</em> l’enjeu est de préparer la révolution en formant des révolutionnaires professionnels près à « organiser la guerre civile » première étape d’une révolution.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Pour la LCR la révolution n’est plus qu’un objectif flou, son but est de fédérer les luttes de tous ordres afin d’en diriger les foules.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Pour le PT l’objectif est de constituer un grand parti de gauche ultra-réformiste avec un noyau dirigeant lambertiste…</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Bref, chaque courant se positionne surtout par rapport aux autres et avec l’envie de voir disparaître la concurrence. Cette stratégie explique les zigzags de ces partis qui, malgré des adhésions régulières, stagnent en terme de forces militantes car ils refoulent autant de gens qu’ils en attirent.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Comme dans les années 30 les rapports avec le PC ou le PS électrisent les débats : la première organisation qui rallie la gauche est aussitôt dénoncée par les autres… Mais en 2007, après avoir réussi l’exploit de présenter trois voire quatre candidats aux présidentielles (<em>sic</em>), presque toutes les organisations se référant au trotskisme ont appelé à voter S. Royal, ce qui efface d’un coup leur côté révolutionnaire… Seule G. Schivardi reste neutre tout en étant soutenu par le PT qui fut extrêmement proche du PS avant 1981.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Depuis cette sombre année les chapelles et leurs clergés respectifs continuent leur petite vie en tentant désespérément de monter un « grand parti » avec une direction verrouillée, c’est le cas du PT et de la LCR qui préparent pour 2008 la naissance (chacun dans l’ignorance de l’autre) d’un nouveau parti sensé fédérer les mécontents.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify"> </p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm;" align="justify"><strong> Demain...</strong></p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify"> Avant même la mort de Trotski le trotskisme n’était pas une école de pensée très fiable ni très sûre, et depuis cette époque rien n’a changé : prospérant à l’ombre de la décomposition des partis communistes les micro organisations vivent et survivent sans réelle boussole, d’ailleurs la référence au compagnon de Lénine est de plus en plus épisodique et floue. Gauchistes échevelés ou militants républicains ancienne école, les avatars du trotskisme sont plus que jamais prisonniers de leurs querelles généralement personnelles et de leurs divergences stratégiques sans rapport avec les enjeux contemporains.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Pas nécessairement pires que les Communistes ou les différents militants qui rejoignent le PS périodiquement, ils attirent parfois la sympathie électorale de gens sincèrement révulsés par la marche du monde, mais n’en font rien car ne sachant tout simplement pas quoi en faire.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Un seul exemple : les traités européens. Alors que le capitalisme mondialisé s’impose d’abord par ces traités la LCR condamne les traités mais pas l’Europe, LO considère que les traités sont les premiers pas vers une Europe unifiée apte à se soviétiser (<em>sic</em>), seul sur cette ligne le PT monopolise l’opposition sociale aux traités libéraux et anti-nationaux.</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="text-align: center;" align="justify">-</p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 0cm; text-indent: 18pt;" align="justify">Il n’existe donc pas de trotskisme mais des trotskistes. Ce que j’ai lu ici était toujours vérifié mais à trop critiquer cette mouvance on fait comme les Staliniens des années 30 : on gonfle une grenouille qui ne sera jamais un bœuf.</p><!--[if !supportFootnotes]--><p> </p><hr size="1" width="33%" /><!--[endif]--><p class="MsoFootnoteText"><a title="_ftn1" name="_ftn1" href="#_ftnref1"></a><!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]--> Qui expliquerait la crise des années 30</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a title="_ftn2" name="_ftn2" href="#_ftnref2"></a><!--[if !supportFootnotes]-->[2]<!--[endif]--> Mouvement National Algérien, premier parti algérien à réclamer à la fois une égalité des droits entre habitants de l’Algérie et une autonomie. Dirigé par Messali Hadj il sera la cible du FLN car opposé à l’indépendance.</p><p class="MsoFootnoteText"><a title="_ftn3" name="_ftn3" href="#_ftnref3"></a><!--[if !supportFootnotes]-->[3]<!--[endif]--> A. Laguiller, D. Gluckstein et A. Krivine ont tous autour de 60 ans.</p>
Eugène Varlinhttp://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.htmlIls étaient des nôtres !tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2007-04-30:9994772007-04-30T10:32:50+02:002007-04-30T10:32:50+02:00 RETOUR SUR L'AFFICHE ROUGE AIMER LA VIE A EN MOURIR Le 21...
<p align="center"><font color="#CC0000">RETOUR SUR L'AFFICHE ROUGE</font></p> <div align="center"><font color="#CC0000">AIMER LA VIE A EN MOURIR</font><br /></div> <p> </p> <div align="justify">Le 21 février 1944, 22 combattants des Francs-tireurs et partisans de la Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) étaient fusillés. La mémoire de leur participation à la Résistance est restée longtemps enfouie..., notamment dans les archives du Parti communiste français.<br /> Il y a 60 ans, 22 résistants étaient fusillés. Parmi eux, Missak Manouchian. Le plus jeune, Thomas Elek, avait 17 ans. La seule femme, Golda Bancic, fut décapitée en mai. Le colonel-président du « procès » affirmait alors : « La police française a fait preuve d'un grand dévouement. » Il faisait référence, en l’occurrence, à l’une des brigades spéciales des renseignements généraux qui les arrêta après de multiples attaques de convois militaires et de colonnes de troupes, hold-up, sabotages, attentats (entre autres contre le commandant du Grand Paris et le responsable du Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne. Sur les 80 combattants des Francs-tireurs et partisans de la Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) actifs en région parisienne entre juin et novembre 1943 — auxquels appartenait le groupe —, huit seulement n’ont pas été arrêtés ou tués. Il ne restait alors, dans la région, déjà plus beaucoup d’autres FTP, suite à la répression et au départ au maquis des jeunes requis par le STO. Il aura fallu du temps avant que cette épopée ne figure dans les manuels du secondaire ; comme celle de l’affiche des occupants — placardée à 15 000 exemplaires — dénonçant « l’armée du crime’, baptisée bien plus tard « L'Affiche rouge », dans un poème d’Aragon chanté par Léo Ferré.Le « procès » avait été monté pour alimenter la xénophobie et l’antisémitisme du régime de Vichy. La Résistance était ainsi le fait d’une « tourbe internationale » (Le Matin), de « terroristes judéo-communistes » (Paris-soir), « l’activité d'étrangers et de Juifs abusant de l’hospitalité française pour créer le désordre dans le pays qui les a recueillis », et dont « le but est l’avènement du bolchevisme international » (1). Internationalistes effectivement, ces Arméniens, Espagnols, Italiens, Hongrois, Polonais, Roumains, dont les familles avaient été souvent exterminées, combattants antifascistes dans leur pays ou/et dans les Brigades internationales de la Révolution espagnole. Beaucoup étaient communistes, bien sûr. Et nombreux étaient Juifs...<br /></div> <p align="center"><font color="#CC0000">« Vous étiez fait pour la lutte armée ? Je ne crois pas, j'étais normal. »</font></p> <p align="center"><font color="#CC0000">(interview de Raymond, ex-FTP-MOI, par Mosco).</font></p> <p align="justify"><br /> Du côté de la résistance gaulliste, Radio Londres n’y fait allusion que deux mois après : il faut se méfier des fausses nouvelles allemandes, les résistants sont avant tout des fonctionnaires, de simples citoyens, des anciens de Verdun. Le Conseil national de la résistance (CNR) va d’ailleurs s’inquiéter de « l’activité des mouvements étrangers sur le territoire français », qui « doit s’interdire toute attitude susceptible de compromettre l’unité ». Dans l’édition du Larousse en trois volumes de 1966, Missak Manouchian est absent. Et il faudra attendre le 40e anniversaire pour un hommage officiel, enfin, mais limité aux Arméniens. Le ministère des Anciens Combattants appose des croix sur les tombes de combattants juifs tout autant ignorés par les instances communautaires. Pour le PCF, les actes sont plus facilement revendiqués que les personnes, ces résistants cosmopolites font tache dans le tricolore. De même qu’on passera longtemps sous silence le « travail allemand », dont le responsable était Arthur London et qui n’a pas été le monopole de ceux auquel il a valu l’épithète d’« hitléro-trotskystes ». Officiellement, c’était « A chacun son boche ! » (titre de l’Huma en 1944). Tant pis si, sous l’uniforme, il y avait un travailleur, parfois un communiste... L’heure était au Front national (créé par le PCF comme organisation « large » des FTP, bientôt FTPF, avec un « F » comme Français, dont le journal s’appelait France d’abord !). « Il fallait pouvoir chanter La Marseillaise sans accent ! » (2). André Marty, au bureau politique du PCF, parle à la Libération de « chasser tous les “ski” des directions du parti » (3). A la tête de la MOI, il n’y avait plus que des Français. A Claude Lévy, qui écrit un livre sur son bataillon, Aragon, poète et éditeur, demande de « changer les noms. On ne peut tout de même pas laisser croire que la Résistance française a été faite par des étrangers ». Le 1er mars 1944, d’ailleurs, <i>l’Huma</i> avait consacré 15 lignes à l’exécution du groupe, sans citer le nom d’un seul de ses membres. Il faudra attendre 1951 pour qu’un deuxième article, intitulé « Pages de gloire des 23 », sorte et pour que « le poète du BP », Aragon, écrive Manouchian, en ajoutant certes sa touche patriotarde aux derniers mots écrits par Missak à sa compagne, censurés de 1946 à 1965 de leurs allusions aux trahisons. Est-ce un hasard si, cette année-là, un Comité Manouchian, indépendamment du PCF, s’était mis en place et obtiendra une rue dans le XXe ?<br /></p> <div align="center"><font color="#CC0000">INTERNATIONALISTES DONC TROTSKISTES ?</font><br /></div> <p align="justify">Après la Libération, une partie des survivants sont repartis dans leur pays pour construire ce qu’ils pensaient être le socialisme. Beaucoup, comme les anciens des Brigades internationales ou des maquis, ont connu la répression stalinienne. Certains même ne quitteront un camp que pour un autre. Le spectre d’une résistance dynamique, sociale, anticapitaliste, échappant aux accords de Yalta (imposés par les impérialismes vainqueurs), mais aussi celui du titisme — qui mènera à l’élimination politique du PCF, entre autres, de Guingouin (responsable des maquis du Limousin), puis de Marty et de Tillon (chefs des FTP) — est un angle d'éclairage pour comprendre l’interrogatoire d’Arthur London. Ce dernier, premier responsable des FTP-MOI, interrogé à Prague en 1951 par ses procureurs staliniens, s’entend demander d’avouer que la MOI était une « section de la Quatrième Internationale trotskyste. » Il est vrai que le mécanicien arménien Arben Dav'tian, bolchevik en Géorgie en 1917, garde rouge puis officier commissaire politique dans l’Armée rouge pendant la guerre civile, exclu ensuite puis déporté comme membre de l’Opposition de gauche, qui s’évade en Iran en 1934 sous le nom de Manoukian, rejoint ensuite, sous le pseudonyme de Tarov, le groupe russe qui travaillait à Paris avec le fils de Trotsky, avant d’être recruté pour son groupe, en 1942, par Manouchian qui n’ignore pas son passé. « Il faut penser également à Manoukian qui meurt avec moi », écrit-il à sa belle-soeur, deux heures avant l’exécution. En août 1943, une note de la section des cadres aurait avisé la direction du PCF que Manouchian était de tendance trotskyste. Confusion de noms ? Quoi qu’il en soit, ils étaient « des nôtres ».</p> <p> </p> <div align="center">Jean-Pierre Debourdeau<br /></div> <p>1. Cité par le colonel-président du fameux "procès".<br /> 2. Comme le note ironiquement Maurice Rajsfus.<br /> 3. Lise London.</p> <p align="center"><font color="#CC0000"><i>Rouge</i> n° 2052 du 19 février 2004</font></p> <p align="center"><font color="#CC0000">(Hebdomadaire de la Ligue communiste révolutionnaire)</font></p> <p align="center"> </p> <p align="justify"><i>Nota : </i> Je n'hésite pas un seul instant à publier ce remarquable article de Jean-Pierre Debourdeau paru dans <i>Rouge</i> du 19 février 2004. Celui-ci a le mérite de nous rappeler comment le PCF a su si bien nourrir le mensonge et alimenter le révisionnisme sur l'histoire de la Résistance. Il fallait absolument que la Résistance fût française, Manouchian, Rajman, Bancic..., autant de noms qui résonnaient mal aux oreilles "patriotardes" des thuriféraires du stalinisme.</p> <p align="justify">Souvenons-nous donc de ce "n'oubliez pas" ; non, n'oubliez pas comment le PCF a avili Guingoin pendant des années jusqu'à ce que Marie-George Buffet lui rende un pathétique hommage lors de ses funérailles, lui présentant des excuses <i>post mortem</i> au nom de son parti.</p> <p align="justify">Oui monsieur Aragon, vous le disiez vous-même : <i>"Onze ans déjà que cela passe vite onze ans",</i> onze longues années après lesquelles le PCF organisera pompeusement à grand renfort de commémorations la récupération de l'Affiche rouge. Ceux que l'on ne devait pas nommer deviennent subitement des héros, ils ne dérangent plus, ou plus exactement ils servent aujourd'hui d'alibi politique face à la montée de la xénophobie. Après le reniement et la lâcheté, après les insultes et les crimes qui vous donnaient tant d'aplomb, qualifiant d'"hitléro-trotskistes" ceux qui combattaient pour l'Internationalisme et contre la guerre impérialiste, ceux qui sont morts sans haine pour le peuple allemand, vous continuez à visiter l'histoire avec cette insupportable fourberie, pour rester dans l'euphémisme, reniant aujourd'hui, niant même, ce dont vous êtiez si fiers hier.</p> <p align="justify"> </p> <p align="center">Patrice Corbin </p> <p align="center"> </p> <p align="justify"><i><br /></i></p>
Laurent de Boissieuhttp://www.ipolitique.fr/about.htmlrésultats Olivier Besancenottag:www.ipolitique.fr,2007-04-23:10030442007-04-23T22:35:00+02:002007-04-23T22:35:00+02:00 Olivier Besancenot ( LCR ) - arrive en 5e...
<a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/olivier-besancenot.htm" title="Olivier Besancenot"></a> <div style="text-align: left"><img src="http://politique.hautetfort.com/images/thumb_besancenot02.3.jpg" alt="medium_besancenot02.3.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></div> <p align="justify"><a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/olivier-besancenot.htm" title="Olivier Besancenot">Olivier Besancenot</a> (<a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/lcr.htm" title="LCR">LCR</a>)</p> <p align="justify"> </p> <div align="justify" style="text-align: left"><img src="http://www.forum-politique.org/phpBB2/images/smiles/smile.gif" alt="medium_cry.3.gif" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></div> <p align="justify">- arrive en 5e position</p> <p align="justify">- devance Marie-George Buffet (<a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/pcf.htm" title="PCF">PCF</a>), Arlette Laguiller (<a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/lutte-ouvriere.htm" title="Lutte ouvrière">LO</a>) et José Bové (altermondialiste)</p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><img src="http://www.forum-politique.org/phpBB2/images/smiles/neutral.gif" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></p> <p align="justify">- obtient plus de voix mais moins en pourcentage qu'en <a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/presidentielle-2002.htm">2002</a></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><img src="http://www.forum-politique.org/phpBB2/images/smiles/cry.gif" alt="medium_cry.3.gif" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></p> <p align="justify">- obtient moins de 5% des suffrages exprimés</p> <p align="justify"> </p>
Laurent de Boissieuhttp://www.ipolitique.fr/about.htmlOlivier Besancenottag:www.ipolitique.fr,2007-04-20:9973662007-04-20T16:30:00+02:002007-04-20T16:30:00+02:00 objectif : incarner la relève à la gauche de la gauche Trois...
<p align="justify"><strong>objectif : incarner la relève à la gauche de la gauche</strong></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><img src="http://politique.hautetfort.com/images/thumb_besancenot02.jpg" alt="medium_besancenot02.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />Trois enjeux se fixent autour de la candidature d'<a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/olivier-besancenot.htm" title="Olivier Besancenot">Olivier Besancenot</a>. Tout d'abord, être le cinquième homme, derrière les quatre candidats qui visent le second tour (François Bayrou, Jean-Marie Le Pen, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy). Ensuite, terminer en tête des candidats de la gauche "noniste" (Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Arlette Laguiller, Gérard Schivardi). Avec 4,25% des suffrages exprimés, Olivier Besancenot était déjà arrivé en <a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/presidentielle-2002.htm">2002</a> devant le candidat du <a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/pcf.htm" title="PCF">PCF</a> (Robert Hue : 3,37%) mais derrière Arlette Laguiller (5,72%). Enfin, justement, devancer <a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/lutte-ouvriere.htm" title="Lutte ouvrière">Lutte ouvrière (LO)</a>. Que la <a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/lcr.htm" title="LCR">Ligue communiste révolutionnaire (LCR)</a> d'Alain Krivine obtienne un meilleur résultat que <a target="_blank" href="http://francepolitique.free.fr/lutte-ouvriere.htm" title="Lutte ouvrière">LO</a> représenterait un véritable petit séisme au sein du courant trotskiste. Malgré les sondages qui peuvent laisser Olivier Besancenot espérer remplir ces trois objectifs, dépasser dimanche la barre symbolique et financière des 5% ne sera pas chose facile dans le contexte de la candidature supplémentaire de José Bové.</p>
Antoine Vielliardhttp://www.vive-saint-julien-en-genevois.fr/about.htmlSignatures, LO, LCR, FN, signatures et démocratietag:www.vive-saint-julien-en-genevois.fr,2006-12-03:7673912006-12-03T10:27:37+01:002006-12-03T10:27:37+01:00 Les candidats à l'élection Présidentielle doivent recueillir 500 signatures...
<p>Les candidats à l'élection Présidentielle doivent recueillir 500 signatures d'élus pour pouvoir se présenter. Ce système a été prévu par la loi pour éviter les candidatures fantaisistes.</p> <p>Les Maires sont placés face à un dilemne de conscience : permettre à des extrémistes nuisibles à la France d'être candidats ou au contraire, interdire des mouvements qui représentent une partie importante des Français de pouvoir être présent lors de cette élection.</p> <p>La liberté d'expression est un principe fondamental de toute démocratie. Mais une élection Présidentielle n'est pas une opération de communication mais bien l'élection du premier élu de France. Les extrêmes n'ont aucune capacité à être élu lors de cette élection - le second tour de 2002 nous l'a prouvé. L'enjeu pour ces formations extrémistes n'est donc pas d'élire un des leurs à la Présidence, mais bien de pouvoir s'exprimer. En République c'est au Parlement qu'on s'exprime pas dans une élection Présidentielle.</p> <p>Personnellement, si j'étais Maire, je me batterai pour que ces mouvements soient représentés au Parlement par l'introduction d'une part de proportionnelle -comme prévu dans le programme de l'UDF- mais je refuserai d'accorder ma signature à des mouvements dont les positions et les actions montrent qu'ils ne souhaitent pas écouter et rassembler une majorité des Français.</p>