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2019-01-22T21:31:00+01:00
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Le livre m'est tombé des mains comme une pierre, Pierre Ta maison s'est...
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/6ZlRMv8XOXk" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>Le livre m'est tombé des mains<br />comme une pierre, Pierre<br />Ta maison s'est fermée, hier<br />sans prévenir</p><p>Je marche, à nouveau, sur la terre<br />le verbe au poing<br />« C'est vrai qu'on est mal assis, là »<br />crozine fière, Pauline... (au loin mystère)</p><p>Des mots, denses, devant moi<br />forment un fringuant rigodon<br />J'y raccorde mon pas, mon nom<br />d’anciennes peurs<br />fanées pis qu’un bouquet de pleurs</p><p>Et voilà, ça m'a pris d'un coup ! Le front humide<br />Lavées les mains, rasé le cou, frotté le bide<br />j'ai regardé plus loin que dans l'éphéméride<br />Ce que j'ai lu, je veux l'écrire; eh, con ! oh, vides !</p><p>Alors, je m'assieds, à nouveau, devant le fleuve<br />Je vois passer, dans ses rouleaux, toute ! l'épreuve<br />que c'est de réduire en brûlots<br />les songes qui m'émeuvent</p><p style="padding-left: 30px;">Merci, Julots !<br />Morgue, Laforgue...<br />Miel, Supervielle...<br />Coquin, Romains...</p><p>Et toi, Julie...<br />Attends... mais oui !<br />Pierre, ici reverdit<br />C'est pas fini, dis ?<br />Cela n’est pas fini !</p><p>« Non, non... Non, non, me souffle une ombre<br />pas tant que tu marches<br />puis tombes »</p><p> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-5943023" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/02/01/3216126810.gif" alt="tiniak,laforgue,supervielle,reverdy,manifeste polétique,livre" /></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #808080;">tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span></p>
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2015-01-18T16:48:25+01:00
2015-01-18T16:48:25+01:00
Quand on allait chez Dada à la sortie du cours de champ' on entrait avec,...
<div>Quand on allait chez Dada</div><div>à la sortie du cours de champ'</div><div>on entrait avec, au bras</div><div>qui son mignon et qui sa vampe</div><div> </div><div>Lui, c'est le N'importe Quoi</div><div>porté aux frontières du sens</div><div>les yeux nus au bout des doigts</div><div>la Paix seule pour exigence</div><div> </div><div>J'ai pris le parti de Là!</div><div>pour me présenter au tableau</div><div>au galop sur mon dada</div><div>au vent ma cape de Zéro</div><div> </div><div>Pierre m'a donné le La</div><div>pour que nos âges reverdissent</div><div>J'entends encor sous mes pas</div><div>comme les cailloux, Cadou, glissent</div><div> </div><div>Trois Jules sonnaient le glas</div><div>d'affres par trop académiques</div><div>Depuis, j'aime jouer à chat</div><div>sur les poteaux télégraphiques</div><div> </div><div>Au sortir de chez Dada</div><div>le regard troublé d'omelette</div><div>les mille bras de Shiva</div><div>chatouillaient l'envers de nos têtes</div><div> </div><div>Nos costumes d'apparat</div><div>faits de gravures à l'eau forte</div><div>confiés à quelque sofa</div><div>nous restait à baiser La Morte</div><div> </div><div> </div><div style="text-align: right;"><p style="text-align: right;"><img id="media-4853145" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/01/1827964450.gif" alt="dada" /></p><span style="color: #888888;">tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span></div><div style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">pour un Impromptu Littéraire - tiki#233</span></div>
absolu
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La terre est ronde comme un pot-au-feu (Jules Laforgue - supplément de rattrapage)
tag:www.listesratures.fr,2013-04-23:5052885
2013-04-23T14:11:00+02:00
2013-04-23T14:11:00+02:00
Monsieur Laforgue, N'allez pas penser que je vous snobe, que je vous ai...
<p style="margin-bottom: 0cm;"><a href="http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9900/bin73/collages.htm" target="_blank"><img id="media-4071847" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.listesratures.fr/media/01/01/2163447785.jpg" alt="littérature, livre, poésie, poème, théâtre,laforgue, le concile féérique" /></a>Monsieur Laforgue,</p><p style="margin-bottom: 0cm;">N'allez pas penser que je vous snobe, que je vous ai relégué au second plan, que je vous ai largué pour un autre jules, un quelconque joueur d'orgue débutant.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">N'imaginez pas non plus que votre poésie m'ennuie, que votre prose se nécrose, que votre spleen, votre langueur et votre jeune mort m'ont répugné, qu'un autre poète rigoureusement optimiste m'aura séduite sous des airs proprets et des vers arithmétiques.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">J'aime vos douces complaintes, votre teint de lune, votre cœur de Pierrot qui prête sa plume à la nuit. Je vous imagine accoudé au balcon de votre appartement, observer un jeune homme courir, cherche-t-il quelque chose ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Est-il en fuite, ou simplement en retard qui l'attend, est-ce que quelqu'un l'attend.. Je vous vois patienter d'un œil tendre alors qu'un camion poubelle bloque la rue, dans le coin de l’autre œil un homme mûr à la fenêtre de son salon, une femme en tablier à celle de la cuisine. Oui, je vous imagine allant consoler ce vendeur de bibles pas très catholiques, fleurir la tombe d'une épouse défunte, et poser la main sur l'épaule d'Alphonse.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">N'allez pas vous torticoliser dans votre modeste demeure boisée, à l'orée d'un monde méconnu. Comment pourrais-je vous oublier, Jules, vous que l'on vous fête quand on célèbre ma naissance ? Mais le mois d'avril est plein de boutons prêts à en découdre, de fils à retrouver, labyrinthe gastronomique, route des anniversaires plus printaniers que légers. Alors les jours ont passé, et je les ai regardé faire, impuissante, inquiète, et heureuse à la fois.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je tiens à me faire pardonner, M'sieur Laforgue, et pour ce faire, je vous invite à l'unique représentation du <em>Concile Féerique</em> qui se joue à guichets fermés, un huis clos universel, l'écho des cœurs d'une dame et d'un monsieur qu'on reprend tous en chœur, un drame gourmand comme un pot-au-feu, les cinq ressorts à l'honneur, juillet dégainant ses nymphes chorégraphiées pour le plaisir des touristes à l'ordinaire blasé, la lune danse avec un oiseau bleu comme l'infini , les rainettes se sanglotent et réveillent les paons endormis dans le cuir des hôtels boueux.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Jetez l'ivraie de vos nerfs aux orties glissez vous dans le velours du jour amoureux de la nuit respirez le pollen des étoiles, enchantez les muqueuses de votre cœur et profitez du bonheur autochtone.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">En voici un avant-goût :</p><h2 class="western">LE CONCILE FEERIQUE</h2><p> </p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;">DRAMATIS PERSONÆ:</p><p> </p><p style="margin-left: 5cm; margin-right: 5cm;"><strong>LE MONSIEUR.<br />LA DAME.<br />LE CHŒUR. <br />UN ÉCHO.</strong></p><p> </p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;">LA DAME</p><p> </p><p>Oh! quelle nuit d'étoiles ! quelles saturnales ! <br /> Oh ! mais des galas inconnus <br /> Dans les annales <br /> Sidérales !</p><p> </p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;">LE CHŒUR.</p><p> </p><p style="margin-left: 3cm; margin-right: 3cm;">Bref, un ciel absolument nu.</p><p> </p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;">LE MONSIEUR</p><p> </p><p style="margin-left: 3cm; margin-right: 3cm;">Ô Loi du rythme sans appel, <br />Le moindre astre te certifie, <br />Par son humble chorégraphie ! <br />Mais, nul Spectateur éternel..... <br />Ah ! la terre humanitaire <br />N'en est pas moins terre-à-terre ! <br />Au contraire.</p><p> </p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;">LE CHŒUR</p><p> </p><p style="margin-left: 3cm; margin-right: 3cm;">La terre, elle est ronde <br />Comme un pot-au-feu; <br />C'est un bien pauv' monde <br />Dans l'infini bleu.</p><p> </p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;">LE MONSIEUR</p><p> </p><p>Cinq sens seulement, cinq ressorts pour nos essors, <br /> Ah ! ce n'est pas un sort !<br />Quand donc nos cœurs s'en iront-ils en huit-ressorts ? <br /> Oh, le jour ! quelle turne... <br /> J'en suis tout taciturne.</p><p> </p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;">LA DAME</p><p> </p><p style="margin-left: 2cm; margin-right: 2cm;"> Oh ! ces nuits sur les toits ! <br />Je finirai bien par y prendre froid....</p><p> </p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;">LE MONSIEUR</p><p> </p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;">Tiens, la Terre,<br />Va te faire<br />Très lanlaire.</p><p style="margin-left: 4cm; margin-right: 4cm;"><a href="http://www.laforgue.org/concile.htm" target="_blank">...</a></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Bien à vous,<br />C.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">P.S. : le personnage de la Dame est un hommage rendu à une <a href="http://www.listesratures.fr/archive/2013/04/20/jeune-femme-etrangere-au-jour-ecrit-des-chansons-cousue-de-n.html" target="_blank">femme de la rue</a> qui chantait son avenir sur les toits, une femme de nuit anonyme et du jour inconnue.</p><p> </p>
tiniak
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1000ème note
tag:pavupapri.hautetfort.com,2012-12-11:4925154
2012-12-11T13:43:00+01:00
2012-12-11T13:43:00+01:00
Emotion, amis de passage sur cet espace, voici la millième note publiée...
<h3 style="text-align: justify;"><img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/00/711714632.JPG" alt="711714632.JPG" />Emotion, amis de passage sur cet espace, voici la millième note publiée depuis son ouverture, il y a de ça - fiou !... déjà !</h3><p style="text-align: justify;">Les Impromptus Littéraires sont à l'honneur, dans ce millésime, auxquels je dois un vital soutien, pour la fraîcheur de l'accueil qu'ils me réservent sur leur site d'écriture ludique.</p><p style="text-align: justify;">J'adresse un sourire cordial aux plus fidèles lecteurs et lectrices de 'pavupapri, poLétiquement connexe'; vos commentaires et vos regards me sont précieux.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Aux 1 296 "visiteurs uniques" de cet espace poLétique, merci !</strong></p><p style="text-align: justify;">Fidèlement vôtre,<br /><span style="text-align: justify;">tiniak</span></p><p> </p><p>--------------------------------1000ème--------------------------------</p><p> </p><h2>RUE L.</h2><p><br />C'est la rue des pianos du dimanche, des orgues<br /><a title="Gustave !" href="http://www.baudelet.net/val-yerres/gustave-caillebotte/le-boulevard-vu-d-en-haut.htm" target="_blank">des arbres vus d'en haut, de la fonte à leurs pieds</a><br />des lieux où se monnaient des élans de pitié<br />et des petits mourrons qui ouinent, pis que morgue</p><p>Tout du long, des ébats se veulent fraternels<br />avec des célibats joyeux et partisans<br />qui s'entendent passer, la nuit, tonitruant<br />et laissent des oiseaux en feuillets de missel</p><p><a title="Qu'on fût loin de Cythère..." href="http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/paul_jean_toulet/elephant_de_paris.html" target="_blank">Là, cure n'ont ceux qui n'ont plus que l'aube</a> à boire<br />ni le vieux pachyderme à leur fouiller les poches<br />et si le chenapan mérite une taloche<br />c'est qu'il s'est cru malin à faire des histoires</p><p>Ici, dans un crachat, se résument cent fins<br />à ce mal, pas fâché que souvent on l'oublie<br />et qui tombe à vos pieds, bavant son homélie<br />mais n'ayant de projet - pas l'Autre ! que le sien</p><p><a title="L'Express pour Bénarès..." href="http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jules_laforgue/petites_miseres_de_mai.html" target="_blank">C'est la rue des petites misères de mai</a><br />où le printemps s'en veut d'être déjà <em>low tone</em><br />où les "oh !" du mois d'août ne trompent plus personne<br />et la lune punktue tous les calendriers</p><p>Des façades se fendent d'un numéro bis<br />que d'aucuns manqueront pour être allés au trot<br />pressés de s'allouer la douceur d'un cuissot<br />que vanta tel julot pour déniaiser tel fils</p><p>Au sommet de la rue se domine le bourg<br />ses joies, ses vilénies, venelles dépotoirs<br />sages hypocrisies rangées dans les tiroirs<br />et, leur mouchoir dessus, monogames amours</p><p>C'est la rue ! C'est la rue qui râle son point d'orgue<br />dans le ventre meurtri du vent sur les faîtières<br />C'est la rue des amis aux noms pavés d'hiers<br />qui l'ont rebaptisée, cette nuit, Rue Laforgue</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-3877926" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/01/01/2356262158.2.jpg" alt="Caillebotte" /></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">tiniak ©2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span><br /><span style="color: #888888;">pour un Impromptu Littéraire - <a title="Atteindre sur le site d'écriture ludique..." href="http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/index.php?2012/12/11/11641-tiniak-inauguration" target="_blank">tiki#168</a></span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">(<a title="atteindre sur le site des IMPROMPTUS LITTERAIRES..." href="http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/index.php?2012/12/06/11624-tiniak-vingt-ans-apres" target="_blank">tiki#167</a> est une prose exclusivement publiée sur le site des Impromptus Littréraires, pour le thème "Vingt ans après")</span></p><p> </p><p> </p>
tiniak
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hommages
tag:pavupapri.hautetfort.com,2009-11-01:2446042
2009-11-01T11:02:00+01:00
2009-11-01T11:02:00+01:00
PAUVRE MERCURE (à Laforgue) Non, pas dimanche, je vous prie pas...
<p><span style="color: #000080;"><strong>PAUVRE MERCURE</strong></span></p><p><span style="color: #3366ff;">(à Laforgue)</span></p><p><br />Non, pas dimanche, je vous prie<br />pas dimanche, merci !</p><p>Ça va, j'en ai des pianos dans la tête<br />ma tête comme une girouette<br />avec le nord en moins - trop loin,<br />et puis trop gris, et puis trop froid,<br />pas bon pour moi et mes myriades<br />de machins minuscul’s et malades.</p><p>Lundi ?<br />...vous êtes occupée,<br />tant pis.</p><p>Voulez-vous que nous disions Mercure ?<br />Allons, allons, joli poison...<br />Laissons-nous tenter l'aventure.</p><p>J'aurai des ailes à mes pieds d' nez<br />ainsi, pour sûr, me reconnaîtrez<br />à mon visage pâle, aussi<br />- c'que c'est qu'être mâl' par temps gris !</p><p>Passez, passants, vos routes obscures...<br />Je vous dis que j'attends l'aventure<br />et que n'en sachant le nom ni la mère,<br />je veux, mon neveu, que je l'espère !</p><p>Oh, les mères !<br />tagada tsoin tsoin<br />tous cors dehors<br />dès le matin<br />Oh, les vilaines<br />- qui me gâcheraient la semaine !<br />avec elles, de l'art<br />... bon, mais de la manièr' donc !</p><p>Ça ! j'entends des alleluias...<br />Est-ce que soyez déjà là ?<br />Je ne vous y vois pas !</p><p>Vous n'auriez pas cette farine<br />à votre cou de gourgandine.<br />Vous ne coifferiez pas si haut<br />de si belliqueux oripeaux.</p><p>Je vous voyais Cybèle<br />pas de ces robes isabelle !<br />Je vous rêvais Hermione<br />pas de ces sinistres dragonnes !</p><p>Ah, dites-moi, dites<br />dites-moi tout...<br />Mais dites-moi que ce n'est pas vous !</p><p>Ça ! j'entends des <em>Væ soli<br /></em>C'est-y qu'on s'rait déjà Ce Dimanche ?<br />Ah, non merci.</p><p>Au clocher sonne un conciliabule<br />(je vais me faire appeler Jules).</p><p>Alors adieu mon aventure<br />(puisque vous préférez l'Arthur).</p><div style="text-align: right;"><span style="color: #888888;"><img id="media-2075104" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/02/71255532.2.jpg" alt="famille_piano.jpg" /></span></div><p style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK<br /><em>illustration</em> : Ludger Larose, <em>La leçon de piano</em>.</span></p><p style="text-align: right;"> </p><p><span style="color: #000080;"><strong>________________________________</strong></span></p><p><span style="color: #000080;"><strong>DANS LA MAISON DE PIERRE</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #3366ff;">(à Reverdy)</span></p><div style="text-align: left;"><img id="media-2075069" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/01/1674657664.jpg" alt="miro1.jpg" /></div><p>Dans la maison bien élevée de Pierre<br /> le vent<br /> entre ses rochers blancs<br /> titille un feu qui pleure et se fend<br /> d'un souvenir passant</p><p>Dessus, l'horizon est assis<br />il médite<br /> de tout son poids sur l'ardoise du toit<br /> de tout son poids mort<br /> loin des trottoirs corridors<br /> où nul visage, aucun nom ne séjournent<br />il évite<br /> le vol triangulaire d’une flèche criarde<br /> et tous ces mots attendus qu’on ajourne<br />cependant qu'on bavarde</p><p>Sous sa maison, les maisons qui s'oublient<br />Les saisons froides sans aucun bruit<br />Leurs ombres roulent de lourds tapis<br /> sur les cadavres des lampes éteintes<br />Tous les enfants n'y sont qu'une plainte<br /> sourde<br /> et morne<br /> et jugée gourde par les yeux borgnes</p><p>Un arbre<br /> lavant au ciel ses pas de marbre</p><p>Et, juste à coté, la rue qui tremble des pieds</p><p style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK<br /><em>illustration</em> : Joan Miró</span></p>
absolu
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Oh ! qu'une, d'Elle-même, un beau soir, sût venir
tag:www.listesratures.fr,2008-04-13:1562756
2008-04-13T22:17:00+02:00
2008-04-13T22:17:00+02:00
Oh ! qu'une, d'Elle-même, un beau soir, sût venir La main droite...
<blockquote> <blockquote> <blockquote> <blockquote> <p>Oh ! qu'une, d'Elle-même, un beau soir, sût venir</p> <p>La main droite pour désigner les mots, la main gauche pour désigner les choses</p> <p>Rien ne finit, rien ne commence</p> <p>Sa place était chez moi.</p> </blockquote> </blockquote> </blockquote> </blockquote> <p> </p> <blockquote> <blockquote> <blockquote> <blockquote> <p>(<strong>Laforgue, Macé, De Lisle, Lubin</strong>)</p> </blockquote> </blockquote> </blockquote> </blockquote>
absolu
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Ni bruit d'aile, ni sons d'eau vive, ni murmures...
tag:www.listesratures.fr,2008-04-04:1548927
2008-04-04T22:23:22+02:00
2008-04-04T22:23:22+02:00
Ni bruit d'aile, ni sons d'eau vive, ni murmures ; Ô Lune, coule dans mes...
<p>Ni bruit d'aile, ni sons d'eau vive, ni murmures ;</p> <p>Ô Lune, coule dans mes veines</p> <p>Celles qui saignent longuement</p> <p>Les miroirs de maintenant sont encombrés de souvenirs plus vrais que nature.</p> <p> </p> <p>(<strong>Leconte de Lisle, Jules Laforgue, Armen Lubin, Gérard Macé</strong>)</p>
absolu
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Petites misères d'hiver
tag:www.listesratures.fr,2008-01-15:1411924
2008-01-15T21:27:01+01:00
2008-01-15T21:27:01+01:00
Pour compenser un peu le temps qu'il fait (car je ne sais pas chez vous,...
<p>Pour compenser un peu le temps qu'il fait (car je ne sais pas chez vous, mais par chez moi, c'est avis de tempête déclaré) :</p> <p align="center">Vers les libellules<br /> D'un crêpe si blanc des baisers<br /> Qui frémissent de se poser,<br /> Venus de si loin, sur leurs bouts cicatrisés,<br /> Ces seins, déjà fondants, ondulent<br /> D'un air somnambule...<br /> <br /> Et cet air enlise<br /> Dans le défoncé des divans<br /> Rembourrés d'eiders dissolvants<br /> Le Cygne du Saint-Graal, qui rame en avant !<br /> Mais plus pâle qu'une banquise<br /> Qu'Avril dépayse....<br /> <br /> Puis, ça vous réclame,<br /> Avec des moues d'enfant goulu,<br /> Du romanesque à l'absolu,<br /> Mille Pôles plus loin que tout ce qu'on a lu !....<br /> Laissez, laissez le Cygne, ô Femme !<br /> Qu'il glisse, qu'il rame,<br /> <br /> Oh ! que, d'une haleine,<br /> Il monte, séchant vos crachats,<br /> Au Saint-Graal des blancs pachas,<br /> Et n'en revienne qu'avec un plan de rachat<br /> Pour sa petite soeur humaine<br /> Qui fait tant de peine....</p> <p align="center"><strong>Jules Laforgue (</strong>in <strong><em>Des fleurs de bonne volonté</em>)<br /></strong></p>
absolu
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La chanson du petit hypertrophique
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2007-01-15T15:15:00+01:00
2007-01-15T15:15:00+01:00