Last posts on laduz2024-03-28T12:05:33+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/laduz/atom.xmlLe Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlInfo-Miettes (12)tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2011-07-02:36971842011-07-02T23:39:00+02:002011-07-02T23:39:00+02:00 Expo Ody Saban tout l'été au musée de la Création Franche...
<p><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Expo Ody Saban tout l'été au musée de la Création Franche</span></strong></p><p><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> </span></strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Cela se tiendra du 1er juillet au 4 septembre au musée de Bègles. </span></p><p> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-3103044" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/3917587138.jpg" alt="Ody-Invitation-Bègles-2011-.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Du côté de chez Chave maintenant...</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> </span></strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Galerie Alphonse Chave, à Vence, on monte une exposition intitulée de façon un peu tarabiscotée je trouve, "L'harmonie des antonymes", avec en épigraphe sur le carton d'invitation quelques mots d'Héraclite d'où il ressort que "<em>tout</em> [surtout l'harmonie] <em>devient par discorde</em>" (le Poignard Subtil se voit ainsi confirmé dans ses choix)... Du 18 juin à fin août 2011. Avec Georges Bru, Gaston Chaissac, Gérard Eppelé, Jean Dubuffet, Slavko Kopac, Max Ernst, G.Lauro, Jean-François Ozenda, Jacques Prévert, Georges Ribemont-Dessaignes <em>et alii</em>... Tél: 04 93 58 03 45.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Le Musée des arts populaires de Laduz n'est plus subventionné...</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> </span></strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Jacqueline Humbert se bat toujours pour maintenir la merveilleuse collection construite par elle et son mari décédé en 1990, Raymond Humbert. La région lui refuse la subvention qu'elle recevait pourtant depuis plusieurs années. A-t-on décidé d'étrangler par l'indifférence et l'insensibilité (pour ne pas dire l'ignorance) des élus toutes les collections d'art populaire, qu'elles soient comme en l'espèce privée, mais ouverte aux publics de tous âges, ou qu'elles soient étatiques comme celle de l'ex-musée des ATP autrefois installé près du Jardin d'Acclimatation dans le Bois de Boulogne à Paris, et qui végète à présent dans on ne sait quel entrepôt en attendant que se bâtisse le mirifique bâtiment promis depuis des lustres près du fort Saint-Jean à Marseille?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3103111" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/2337104380.jpg" alt="Expo-à-Laduz-été-2011.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> En attendant, le musée de Laduz tient cependant à organiser une exposition d'été, et cette fois on reviendra à la peinture de Raymond Humbert qui fut un admirable paysagiste abstrait, parallèlement à sa passion pour l'art populaire qu'il interprétait en visionnaire. Sans doute, Jacqueline Humbert puisera dans la force intacte des oeuvres de ce grand vivant l'énergie de faire face aux défis qui attendent le musée. Je ne saurai trop inviter tous ceux qui subodorent la poésie présente au sein des arts populaires à venir visiter ce musée champêtre qui n'a rien à voir avec les collections habituelles de vieux outils poussiéreux. Sa muséographie est sans cesse attractive, attachée à mettre en valeur tous les côtés inspirants de la vie créatrice des campagnes anciennes, en s'appuyant sur la valeur esthétique des objets présentés. Son département de sculpture populaire insolite de plus flirte avec l'art brut, de même que ceux de la marine populaire ou de la mémoire des campagnes font parfois allusion à l'art naïf.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-3103114" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/3031815089.jpg" alt="Flyer-2011-musée.jpg" width="287" height="549" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;">Akram Sartakhti</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> J'ai laissé passé l'occasion de parler de cette femme iranienne (née en 1950) qui chipa les pastels de son petit-fils pour lui montrer ce dont elle était aussi capable, non mais... (on pensa à d'autres qui firent de même, comme M'an Jeanne par exemple, ou Joseph Barbiero encouragé par un fils artiste, ou encore Boix-Vives lui-même... non?). La cafétéria de la Halle Saint-Pierre abritait une petite expo de ses oeuvres colorées et stylisées du 10 janvier au 13 février dernier.<img id="media-3103149" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/2914696689.jpg" alt="Akram 6.jpg" /> La galerie Hamer à Amsterdam l'a aussi exposée entre mars et mai, avec une brochure à la clé préfacée par Laurent Danchin qui précise dedans qu'elle a commencé il y a seulement dix ans et que malgré le fait qu'elle ait caché d'abord ses oeuvres à son petit-fils, ce dernier, ayant quand même découvert ses dessins, les porta à l'attention de quelques experts, ce qui amena une ou deux oeuvres de sa grand-mère au musée d'art contemporain de Téhéran. C'est pour le peu qu'on a pu en voir à la Halle, une oeuvre fraîche et spontanée, joyeusement colorée et dégageant une grande vitalité grâce à la conjugaison de formes simples, suggestives avec de <span style="font-size: large;">sensuels </span>contrastes de teintes. Seuls les fonds peuvent paraître un peu vite faits comme si la peintre n'y attachait que peu d'importance. On ressent alors une impression de travail fait dans l'urgence, avec la bizarre sensation d'une précipitation.<img id="media-3103155" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: right;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/3927623457.jpg" alt="Akram 5.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> Une autre peintre autodidacte iranienne existait aussi naguère, décédée à présent, qui était peut-être plus inspirée et brute qu'Akram Sartakhti, à savoir Mokarrameh Ghanbari, que ce blog-ci a évoqué voici déjà quelque temps, que l'on se reporte à... <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2007/08/15/une-tradition-etonnante-dans-la-region-du-guilan-iran-par-ma.html#more">ces notes</a>...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3103161" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/1446670649.jpg" alt="Mokarrameh 10.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Une oeuvre de Mokarrameh Ghanbari</span></p><p><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"><strong>Au Madmusée de Liège on révise son histoire...</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> "Harvest", c'est le titre de l'exposition estivale du Musée d'Art Différencié (qui donne ce bel acronyme de MAD), titre très Neil Young, un peu trop anglais pour mon goût (est-ce que "moisson", ça fait péquenot chez nos amis belges...?). Elle se tiendra en deux lieux, en accès libre, au MADmusée du 2 juillet au 10 septembre, et au Grand Curtius, toujours à Liège, du 2 juillet au 13 novembre. Le propos du commissaire d'exposition (Brigitte Van Den Bossche?) est de montrer comment le "futur de la collection se dessine, grâce aux acquis des dernières années".<img id="media-3104365" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: right;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/105650218.jpg" alt="ody saban,raymond humbert,akram sartakhti,mokarrameh,galerie hamer,art singulier,laduz,jacuqeline humbert,arts populaires ruraux,art contemporain iranien" /> Depuis que j'ai vu des parties de ces acquis à l'expo parisienne de la <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2010/04/06/mad-metallos.html#more">Maison des Métallos</a>, j'acquiesce à toutes ces propositions. Donc, que ceux qui le peuvent aillent faire un tour à Liège, une fois.</span></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlInfo-Miettes (8)tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2010-06-06:27773542010-06-06T16:44:00+02:002010-06-06T16:44:00+02:00 Un peu de poésie dans un monde de bruts ...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;">Un peu de poésie dans un monde de bruts</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><strong> </strong> Pierre Gallissaires publie un recueil de ses poèmes écrits entre 1979 et 2009 sous le titre <em>Le dit du poème parmi d'autres</em> aux éditions Aviva (la vie va?), basées à Bègles (tiens?). Plus connu jusqu'à présent comme traducteur d'allemand (on lui doit entre autres une traduction d'après <em>L'Unique et sa propriété</em> de Max Stirner), Pierre Gallissaires écrit aussi des poèmes et depuis fort longtemps (il publia des recueils autrefois chez Pierre-Jean Oswald, Guy Chambelland, ou Nautilus Hambourg). Leur couleur tire plutôt du côté d'un certain goût pour les jeux de mots, les instants de rien, les constructions mentales qui déroulent leurs magnifiques paysages abstraits dans l'âme des lecteurs. Voici deux d'entre eux, le premier tel un haïku:</span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>le calme plane une route</em></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>se perd</em></span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>dans le lointain surnage un cil</em></span></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>tel un beau ténébreux</em></span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/1113733045.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-2498402" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/1924536100.jpg" alt="Couverture Le Dit du Poème parmi d'autres de Pierre Gallissaires, 2009.jpg" name="media-2498402" /></a></span></div><p style="text-align: right;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>le pas le pain</em></span></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>perdus</em></span></span></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>cailloux froissés</em></span></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><em> supplient</em></span></span></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>et déjà le fagot sent la braise des bois</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong>Livre relié 88 p, 14x21,5, couverture vergé. Bon de commande: éditions Aviva, 84, rue Amédée-Berque, 33130 Bègles, tél/fax: 05 56 85 58 63. Prix 13€, envoi franco de port dès réception de la commande accompagnée du réglement aux éditions Aviva.</strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong>*</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: medium;">Vous avez dit Biz'art?</span></strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: medium;"><strong> </strong> Encore un calembour sur l'art, têtes de l'art, bab'art, tôt ou t'art, caf'art, etc, y a encore de la m'artge et de la pl'artce pour d'autres. Mais trêve de tartquineries (sinon, je vais encore me faire traiter de poignartdeur pas subtil, cette raillerie venant facilement sur le clavier chez les petites âmes pas finaudes du web), ce lieu (cette association), basée au Vaudioux, entre Dôle, Pontarlier et Lons-le-Saunier, dans le Jura, à ce que l'on m'a assuré de diverses directions, montre de temps à autre des expositions d'art singulier choisies avec le minimum d'exigence requis pour que l'art dit singulier ne se retrouve pas une fois de plus décrédibilisé par des nuées de têtes à Toto toutes interchangeables. </span></span></span></p><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/1194971534.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-2498578" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/1484029053.jpg" alt="Jean Branciard,Catamaran noir.jpg" name="media-2498578" /></a></span></div><span style="font-size: x-small;">Jean Branciard, Catamaran noir, photo Bruno Montpied, 2008</span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: medium;"> Cette fois, on retrouvera au Vaudioux les constructions en assemblage de matériaux naturels, "tracteurs de mer" et autres esquifs branlicotant de partout de Jean Branciard, dont j'ai déjà <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/search/Jean%20Branciard">parlé ici</a>, ainsi que l'incontournable Joël Lorand, Alain Lacoste, Serge Vollin, les Staelens (c'est un couple aux travaux rougeâtres particuliers), plus d'autres créateurs encore que je ne connais pas bien. On ira se renseigner davantage en se connectant sur le site de <a href="http://www.bizart-bizart.com/accueil.asp">Biz'art-Biz'art.</a></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong>L'expo est du 1er juin au 30 septembre, tous les jours de 14h à 19h (vernissage dimanche 13 juin de 14 à 19h aussi). Biz'art-Biz'art, 2 chemin Prayat, 39300 Le Vaudioux, tél: 03 84 51 63 36.</strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong>*</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: medium;">Quand l'art naïf se cache dans les algues?</span></strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong> </strong> <span style="font-size: medium;">De passage récemment dans la région de Cherbourg, je suis passé en coup de vent, ce qui dans la région est plutôt banal, à quelques centaines de mètres de l'île de Tatihou en compagnie de Romuald Reutimann, l'émérite animateur du foyer d'arts plastiques de La Passerelle. Les heures de cabotage de la navette qui mène à l'île ne collant pas avec notre emploi du temps de ce jour-là, je me suis rabattu en désespoir de cause, au guichet d'embarquement, sur des cartes postales éditées apparemment par le musée maritime de Tatihou qui organise de temps à autre de stimulantes expositions en rapport avec l'univers maritime. Une a particulièrement attiré mon attention, c'est une reproduction de planche d'alguier (herbier, c'est pour les "herbes") où l'on voit un serpent plutôt naïf s'enrouler autour d'une algue. Comme le début d'une oeuvre faite à partir d'un collage de matière naturelle, ce qui n'est pas usuel, il me semble.</span></span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/1704473604.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-2498601" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/16775367.jpg" alt="Alguier de M.Doublet,coll. Musée maritime de Tatihou, ph Jacques Blondel.jpg" width="417" height="311" name="media-2498601" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Alguier de M. Doublet, coll. musée maritime de Tatihou ("algues marines récoltées dans le Nord-Cotentin au début du XXe siècle", dit la légende de la carte ; photo Jacques Blondel)</span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">*</span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong><span style="font-size: medium;">Fernand Michel le retour, avec ses imaginaires zincifères</span></strong></span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><strong> </strong> Fernand Michel, on ne sait pas grand-chose sur lui. Il fut exposé à la galerie des Mages d'Alphonse Chave à Vence dans les années 60 et 70. Il faisait partie du Petit Musée du Bizarre à Lavilledieu en Ardèche (que devient la collection de ce musée, depuis la disparition de son maître d'oeuvre Candide, alias Serge Tekielski, on aimerait le savoir ?). Il fut montré aussi aux expos <em>Les Indomptables de l'art</em> à Besançon en 1986, et <em>Art Brut et Cie</em> à la Halle Saint-Pierre en 1995-1996. Une notice du catalogue de cette expo donna du reste quelques éléments biographiques à son sujet. Né en 1913 dans les Vosges, en marge de son métier de relieur (qui lui fit croiser la route du typographe-poète Jean Vodaine), il se mit à sculpter et à assembler le zinc vers 1962. Retraité, il s'était installé à Montpellier. Son oeuvre, au début consacrée à la représentation de paysages, évolua bien vite vers des personnages féminins à connotation érotique le plus souvent (c'est d'ailleurs toujours ces statues-là qu'on trouve en reproduction).</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/828215505.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-2498806" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/580410397.jpg" alt="Fernand Michel, couverture du livre de Frédéric Allamel, bulletin de souscription.jpg" width="374" height="519" name="media-2498806" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Maquette du livre (susceptible d'être modifiée)</span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"> On devrait très vite en apprendre davantage à son sujet grâce au livre que Frédéric Allamel lui a consacré, <em>Imaginaires zincifères, Variations autour de Fernand Michel, artiste-zingueur</em>, sorte de "catalogue irraisonné", qui devrait incessamment paraître à l'égide d'une Association pour le Développement de l'Art Brut et Singulier basée à Montpellier. Le bulletin de souscription que j'ai reçu indique notamment : "<em>de ses poupées plantureuses et vertigineusement fétichistes jusqu'aux gravures illustrant des poèmes de Raymond Queneau, en passant par l'architecture et ses "peintures d'une nuit", ce livre est conçu à la manière d'un catalogue irraisonné, au diapason du personnage, flamboyant et qui fit de l'esprit surréaliste un art de vivre de tous les instants</em>."</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;">La parution semble annoncée pour l'automne. 180 pages, 21x29,7 cm. Un exemplaire: 28€ + 5€ de frais de port. Chèque à l'ordre de ADABS, 68 rue de Lunaret, 34000 Montpellier, tél: 04 67 66 32 40 et fax: 04 67 60 60 27.</span></strong></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;">*</span></strong></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;">Tout finit sur le carreau</span></span></strong></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong> </strong> Je me balade dans un déballage de brocanteurs et autres antiquaires au Mans il y a peu. Je m'arrête un instant devant des maquettes de bâtiments de village, ou de véhicules, un tank, un camion de pompiers...</span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/1903346460.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-2498836" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/123581118.jpg" alt="Vestiges d'un musée de maquettes, Le Mans, ph.Bruno Montpied, 2009.jpg" name="media-2498836" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Le Mans, ph BM, déc 2009</span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;">Interrogé, le marchand indique une vague provenance (comme toujours, l'origine est imprécise, se perdant dans les limbes des acquisitions pas toujours retraçables), cela viendrait d'Ille-et-Vilaine, l'auteur aurait confectionné chez lui ce petit musée de miniaturisations, il y a une église (de "Ladeu"?), les pompiers seraient d'un lieu orthographié de façon peu claire, "Thourie" (?), on voit des avions, des batteries de canon, une diligence, un relais. Les maquettes étaient éclairées... L'ensemble n'est pas très inventif, juste un peu curieux d'un point de vue sociologique, digne de ces infos-miettes... J'en parle ici à tout hasard...</span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;">*</span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong>Exposition de Raymond Humbert, "Paysages et autres objets", dessins 1980-1990</strong></span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong> </strong> Du 12 juin au 19 septembre 2010, la Galerie du Musée des Arts Populaires à Laduz (nouveau nom de ce qui est toujours la collection Humbert) organise une nouvelle exposition consacrée au peintre fondateur du musée rural de Laduz, pour les vingt ans de sa disparition. Vernissage le samedi 12 juin 2010. Voir <a href="http://laduz.com/evenements/expositions-temporaires-2010">le site du musée</a>.</span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><strong>*</strong></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: medium;"><strong>Exposition Loïc Lucas à la Galerie Christian Berst</strong></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1684502085.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-2499011" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1746254460.jpg" alt="Loïc Lucas, Galerie Christian Berst.jpg" name="media-2499011" /></a></span></div></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"> Nouvelle trouvaille, Loïc Lucas, dont la galerie Christian Berst dit qu'il a déjà intégré de grandes collections d'art brut, les choses vont donc vite. Dans ce domaine, les personnes averties de ces formes d'art autodidacte sont bien souvent en effet les premiers sur la terra incognita, découvrant et mettant l'expression découverte à l'abri d'une collection. Le public n'arrive qu'après...</span></span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: right;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/1532760860.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-2499015" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/982108771.jpg" alt="Loïc Lucas, Galerie Christian Berst.jpg" name="media-2499015" /></a></span></div></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"> Ce sont des dessins fort colorés dans des bleus, des roses, des pistaches, des caramels comme comestibles, trés ornementaux a priori, mais dont les sujets ne sont pas purement décoratifs en réalité, plutôt en rapport qu'ils sont avec des références corporelles, comme une fantomatique coupe à l'intérieur d'organes, de tissus cellulaires, coupe qui prendrait des allures de voyage fantastique rose bonbon.</span></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong>L'expo se tient du 11 juin au 17 juillet prochain. Voir</strong></span> <a href="http://www.christianberst.com/"><span style="font-size: small;"><strong>le site de la galerie</strong>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlLes Nefs des Foustag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2007-07-07:11308452007-07-07T11:25:00+02:002007-07-07T11:25:00+02:00 Que nos confrères de Belvert et d' Animula nous pardonnent...
<p align="justify"><strong> Que nos confrères de <a href="http://belvert.hautetfort.com/">Belvert</a> et d'<a href="http://animulavagula.hautetfort.com/">Animula</a> nous pardonnent (ça commence comme une prière), mais nous allons devoir leur repomper (pour le premier) et pomper (pour la seconde) certaines images d'esquifs qui traînent dans leurs colonnes (en y ajoutant cependant nos forts grains de sel).</strong></p> <p align="justify"><strong> Notre excuse est d'avoir initié la confrontation bateaux pop/bateaux bruts (sur Belvert, s'entend, et en fournissant déjà les photos), du temps où nous hésitions encore à franchir le Rubicon de la création de blog</strong><strong>.</strong></p> <p align="justify"><strong> Nous voudrions maintenant réaliser un petit rassemblement des objets maritimes en question, des bateaux, sur une SEULE page, bien persuadé que le thème contient sûrement d'autres éléments à verser au dossier, mais en permettant aux amateurs de s'instruire des différences à relever, des parallèlismes, de la plus ou moins grande dose de fantaisie appliquée à ces diverses rêveries flottantes: </strong></p> <p align="center">Pour commencer, une maquette de bateau anonyme photographié dans le département "Marine populaire" du musée rural des arts populaires de Laduz:</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/24a3763bbaba2376ee4ed2dca4ffe77d.jpg"><img name="media-444433" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/24a3763bbaba2376ee4ed2dca4ffe77d.jpg" alt="24a3763bbaba2376ee4ed2dca4ffe77d.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-444433" /></a></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center">Puis un bateau sculpté par un créateur rangé dans l'art brut, Auguste Forestier, intitulé "Le Myra" (ancienne collection Docteur Ferdière, photo 1990: Bruno Montpied):</div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/21269615896ecb63971e523417e2f948.jpg"><img name="media-444435" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/21269615896ecb63971e523417e2f948.jpg" alt="21269615896ecb63971e523417e2f948.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-444435" /></a></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center">Restons dans l'art brut en ajoutant ce bateau de Carlo M. (à ne pas confondre avec Carlo Zinelli). Sa maquette s'appelle "Le sozialist" et fait partie des collections du musée de la Waldau près de Berne (<em>photo Paul F.Talman</em>). Nous l'avons extraite du catalogue de l'exposition de 1996 au Centre Culturel Suisse à Paris, "<em>Le Dernier Continent, ou la Waldau, asile de l'art</em>": </div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/7d4dee42d62d647ea695b54c00525b57.jpg"><img name="media-444469" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/7d4dee42d62d647ea695b54c00525b57.jpg" alt="7d4dee42d62d647ea695b54c00525b57.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-444469" /></a></div> </div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> A présent de l'art fait en prison par un certain Agostini ("fait à la prison St-Paul en 1936", <em>dixit</em> <a href="http://animulavagula.hautetfort.com/">Animula Vagula</a> qui l'a récemment remis en lumière en allant dénicher sa reproduction dans un vieux numéro de magazine):</div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/a7e73ea534005a88fe67c96566d585b5.jpg"><img name="media-444441" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/a7e73ea534005a88fe67c96566d585b5.jpg" alt="a7e73ea534005a88fe67c96566d585b5.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-444441" /></a></div> <div style="text-align: center">Cela n'est pas loin de Carlo M., non? Peut-être dans une variante plus rigolarde...</div> <div style="text-align: center">Ce qui nous amène à une veine plus enfantine, une poterie populaire trouvée sur la base Joconde (photo <em><a href="http://philippemotte.fr/">Philippe Motte</a>, <a href="http://www.zoomcom.fr/index.htm">Zoom Studio</a></em>) et qui appartient au <a href="http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/decouvrir/expositions/bourges/bourges0.htm">musée du Berry</a> à Bourges (le même musée qui héberge des Pierre Petit mais ne les montre jamais...). C'est une arche de Noé dûe aux potiers Jean Lerat et Armand Bedu (second quart du XXe siècle):</div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/9e68b9045498a53bf4ba2404cd0bc788.jpg"><img name="media-444498" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/9e68b9045498a53bf4ba2404cd0bc788.jpg" alt="9e68b9045498a53bf4ba2404cd0bc788.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-444498" /></a></div> <div style="text-align: center">Puis, pour ne pas quitter le cher André Bindler (<em>voir note précédente</em>), voici le bateau que le catalogue "<em>Un Art autre, un autre art</em>" (expo organisée par Traces+Signes Sundgau en 1982 à Altkirch en Alsace, présentait, en précisant que sa coque avait été taillée avec la technique du sabotier:</div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/1659079e25a42c3183cadd938af9d7a8.jpg"><img name="media-444501" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/1659079e25a42c3183cadd938af9d7a8.jpg" alt="1659079e25a42c3183cadd938af9d7a8.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-444501" /></a></div> </div> <div style="text-align: center">Art naïf?</div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center">Et que penser alors de ce brave Claude Poulllaouec, natif de Plougonvelin dans le Finistère posant devant les escadres anglaises au cours d'un passage en rade de Brest qu'il a si poétiquement représentées dans les années 1900 (une inscription parle de 1905), et dont, semble-t-il, il ne reste comme traces que d'anciennes et rares cartes postales, du type de celle que je présente ci-dessous?</div> <div style="text-align: center">J'avoue avoir une toute particulière prédilection pour ce type de peinture. Qu'est-elle devenue hélas...:</div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/acd10ecae7e7d0c899af2e415e49e353.jpg"><img name="media-444716" width="402" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/acd10ecae7e7d0c899af2e415e49e353.jpg" alt="acd10ecae7e7d0c899af2e415e49e353.jpg" height="256" style="margin: 0.7em 0px; width: 402px; height: 256px; border-width: 0px;" id="media-444716" /></a></div> <div style="text-align: center"><em>Je dois marquer ma gratitude une fois de plus à la collection Humbert du musée de Laduz ainsi qu'à Marie-José Drogou à qui je dois la découverte de Poullaouec dont quelques cartes (il semble qu'il y ait quatre cartes différentes sur ce créateur) sont présentées dans leur département de sculpture populaire.</em></div> <div style="text-align: center"><em>Agrandissons son coin inférieur droit, on y reconnait le fort Berthomme (avec à côté peut-être la propre maison de Poullaouec, à Trez-Hir, un lieu-dit de par là-bas?), le phare de la Pointe Saint-Mathieu...</em></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><em><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/c39c6d538175f32e1725485a9347fce5.jpg"><img name="media-445464" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/c39c6d538175f32e1725485a9347fce5.jpg" alt="c39c6d538175f32e1725485a9347fce5.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-445464" /></a></em></div> </div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"><em>Pour finir, un dernier hommage à ce musée en concluant sur les bateaux en bouteille qu'il ne faudrait pas oublier de citer dans un rassemblement de corpus comme celui que nous tentons ici</em>:</div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/e4d663a0bc84ccd4b038ab453aac9ff0.jpg"><img name="media-444731" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/e4d663a0bc84ccd4b038ab453aac9ff0.jpg" alt="e4d663a0bc84ccd4b038ab453aac9ff0.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-444731" /></a></div> </div> </div> </div> </div> </div> <p> </p> <p align="center"> </p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlRaymond Humbert, un Zao-Wou-Ki en passant par la Lorrainetag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2007-06-22:11072602007-06-22T15:50:00+02:002007-06-22T15:50:00+02:00 Depuis plusieurs années, l'oeuvre de Raymond...
<p align="justify"> <strong>Depuis plusieurs années, l'oeuvre de Raymond Humbert, artiste d'origine lorraine, surtout connu pour la création et l'animation de musées et d'expositions consacrés à la défense du patrimoine artistique populaire (la Maison du Coche d'Eau à Auxerre, le musée de Laduz, des ouvrages sur l'art populaire, etc.), commence à revenir de plus en plus dans la lumière, prenant, au fur et à mesure des expositions organisées ici et là, une stature des plus imposantes (après le musée des Beaux-Arts d'Auxerre,<a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/c7c388d62643188f76ab01b4bd906a4d.jpg"><img name="media-418614" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/c7c388d62643188f76ab01b4bd906a4d.jpg" alt="c7c388d62643188f76ab01b4bd906a4d.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-418614" /></a></strong><strong><strong> une rétrospective de ses oeuvres</strong></strong></p> <p align="center"><em><a href="http://www.dessinoriginal.com/boutique/fiche_produit.cfm?type=46&ref=LIV_9788874393879&code_lg=lg_fr&pag=1&num=">Catalogue</a> Raymond Humbert,</em> D'un art, l'autre<em>, éd. Cinq Continents (auteurs:Philippe Chabert, Jean-Marie Lhôte, Gilbert Lascault), 2007</em></p> <p align="justify"><strong><strong>part pour l'été, jusqu'au 2 septembre, à l'Abbaye de l'Epau, près du Mans, vernissage le 29 juin, tél: 02 43 84 22 29). </strong></strong></p> <p align="justify"><strong> Paysagiste abstrait, ainsi pourrait-on le qualifier (comme ce fut dit à propos de peintres des années 60 comme par exemple Maurice Wyckaert, bien peu connu dans notre doux pays,</strong> <em>cf. ci-dessous à gauche</em><strong>), ou bien paysagiste visionnaire.<img name="media-418719" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/ad4a4c8ec37d5a2ea38925c486f47f4d.jpg" alt="Maurice Wyckaert.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-418719" /> Travaillant sur le motif comme on dit,</strong><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/a41ab3455c1794aed96be3ccc08eaa32.jpg"><strong><img name="media-417930" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/a41ab3455c1794aed96be3ccc08eaa32.jpg" alt="a41ab3455c1794aed96be3ccc08eaa32.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" id="media-417930" /></strong></a> <strong>mais l'investissant d'autres motifs plus intérieurs, irriguant ces observations de visions secrètes riches de subjectives ambivalences.</strong></p> <p align="justify"><strong><strong> Scrutant aussi des motifs par eux-mêmes déjà "abstraits", comme les remous d'écume à la crête des vagues qu'il regardait en se laissant hypnotiser, oubliant l'heure et se laissant cerner par la mer du côté de Porspoder...</strong><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/96ffc0697b340263f14fd8d94f41d418.jpg"><strong><img name="media-418244" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/96ffc0697b340263f14fd8d94f41d418.jpg" alt="96ffc0697b340263f14fd8d94f41d418.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" id="media-418244" /></strong></a></strong></p> <p align="center"><em>Laduz, 1989</em></p> <p align="justify"><strong> On a souligné son admiration, par delà des peintres comme Derain ou Bonnard, pour les peintres japonais, Hokusai en tête (sa collaboratrice, Marie-José Drogou, peintre elle aussi et de grand talent, a aussi subi cette influence, ne voulait-elle pas réaliser les <em>Cent vues du Grand Mouzou</em> (récifs au large de Porspoder) comme il y a chez Hokusaï les <em>Cent vues du Mont Fuji</em>...). Il n'y a pas à douter du japonisme s'attardant chez Humbert. Mais je pense aussi souvent à Zao-Wou-Ki<img name="media-418583" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/8728be683cc0485b9a90d000cb43a657.jpg" alt="616fb0bf4b4c62d455b64ac8ed724873.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-418583" /></strong> <strong>, surtout aux encres de ce dernier</strong> <em>(voir ci-contre à gauche</em><strong>)</strong><em>,</em><strong> en contemplant les grandes compositions de Raymond Humbert transposant des fragments de paysages en de riches symphonies de lignes et couleurs, qui évoquent également le <em>dripping</em> de Pollock ou le pointillisme abstractisant d'un Mario Prassinos.</strong></p> <p align="justify"><strong> Comme Wyckaert (qui fréquenta un temps l'Internationale Situationniste), Raymond Humbert fut aussi un utopiste qui rêvait d'une autre civilisation à travers le rassemblement de ses extraordinaires moissons d'objets témoignant de l'art immédiat des artisans et des humbles. Son rêve le portait à imaginer une société où chacun créerait sans allégeance à un quelconque modèle venu d'un pouvoir artistique centralisé. Il nous est particulièrement cher pour cela, et ce n'est pas le nouveau président de tous les égoïsmes coalisés, élu récemment, qui nous le fera oublier.</strong></p> <div align="center" style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/c7bee1089225ff0f9cf8d08f8f3492f5.jpg"><strong><img name="media-418746" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/c7bee1089225ff0f9cf8d08f8f3492f5.jpg" alt="c7bee1089225ff0f9cf8d08f8f3492f5.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-418746" /></strong></a></div> <div align="center" style="text-align: center"><em> Les pommiers en été, 1988</em></div> <p align="center"> </p> <p align="center"><em>(J'ai emprunté les deux grandes photos de peintures de Raymond Humbert -faites par Marie-José Drogou- au catalogue de ses "40 ans de peinture" au Musée des Beaux-Arts de Pau (été 1994). R.H, peignant à Porspoder, provient d'une photo de M-J. Drogou également.)</em></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlLaduz, la passerelle et la transparencetag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2007-06-07:10832512007-06-07T15:05:00+02:002007-06-07T15:05:00+02:00 Du 16 juin au 16 septembre, une expo pour votre été dans un...
<p align="justify"> <strong>Du 16 juin au 16 septembre, une expo pour votre été dans un lieu enchanteur (ça sonne très pub de syndicat d'initiative) : les "Transparences" de Marie-Noëlle Fontan au Centre d'Art Populaire-</strong><a href="http://www.art-populaire-laduz.com/musee"><strong>Musée de Laduz</strong></a><strong> (oui, ils ont changé de nom... Avant c'était le "Musée Rural des Arts Populaires", faut-il croire que "rural" est désormais trop suranné?).</strong></p> <div align="justify" style="text-align: left"><strong><img width="150" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/8e0cf7308fa620e8a143d40ff666b89e.jpg" alt="9fe87c71aa840a33bcb46ba79399e8e2.jpg" height="118" style="margin: 0.7em 0px; width: 150px; height: 118px; border-width: 0px" /> <img width="147" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/4f2fba6a5d7ac934a5a1f48a816aca78.jpg" alt="564d1eb6d78669a963d2dbc16e826087.jpg" height="119" style="margin: 0.7em 0px; width: 147px; height: 119px; border-width: 0px" /></strong></div> <p align="justify"><strong> Le vernissage est pour le 16 juin. Comme on le voit sur les vignettes que j'ai extraites du site du musée, les oeuvres sont faites à partir de matières d'origine végétale. Les mains tissent-elles machinalement osiers et roseaux laissant les représentations réalistes s'évaporer, puis dans le vide désormais installé, s'ouvrant à d'autres images, d'autres formes aléatoires? C'est une oeuvre qui me rappelle irrésistiblement une autre que j'avais découverte il y a plusieurs années, celle de Marinette Cueco, au regretté Musée des Enfants du Musée d'art Moderne de la Ville de Paris.</strong></p> <p align="justify"><strong> Le musée de Laduz s'est embarqué depuis à peu près cinq ans, toujours l'été, dans des projets visant à faire connaître l'art contemporain textile ou l'art contemporain du papier (les plis de Jean-Claude Correia en 2005, <em>voir autre photo provenant du musée).</em></strong><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/a886a52a47db156a6e08a084ba7170a1.jpg"><strong><img src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/a886a52a47db156a6e08a084ba7170a1.jpg" alt="a886a52a47db156a6e08a084ba7170a1.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" /></strong></a><strong> </strong></p> <p align="justify"><strong> La politique d'exposition a donc progressivement évolué au fil des ans. Il n'y a plus d'exposition temporaire consacrée aux arts populaires, l'art contemporain entretenant des rapports de filiation avec l'art rustique est davantage privilégié.<img src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/4a8f1a41514e50ca0dacae4749083f5a.jpg" alt="96b0ff349c9757a84eae0e5ac8324e90.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" /> Cela me paraît une évolution logique étant donné les personnalités des artistes, qui président depuis le début aux destinées de cette sympathique collection, Raymond Humbert, très grand peintre méconnu décédé en 1990 (une grande exposition se termine au musée d'Auxerre ce mois-ci), Jacqueline Humbert, peintre "naïve" travaillant avec les techniques du pochoir et du fixé sous verre, Marie-José Drogou, peintre, photographe, professeur d'arts plastiques, </strong><a href="http://www.jc-humbert.com"><strong>Jean-Christophe Humbert</strong></a><strong>, peintre plasticien et directeur de l'Ecole municipale des Beaux-Arts d'Auxerre, tous ayant été pendant de nombreuses années les auteurs de manuels d'apprentissage de différentes techniques artistiques destinées aux enfants (la plupart édités chez Dessain et Tolra ; à noter qu'on pouvait découvrir incidemment grâce à ces ouvrages les oeuvres de ces professeurs-initiateurs qui se cachaient sous les dehors de simples illustrations). </strong></p> <p align="justify"><strong> Dans le dernier prospectus édité par le musée, ses animateurs annoncent que leurs expositions d'art contemporain sont à envisager comme des "passerelles" reliant "les imaginaires passés et présents"... Ici, au Poignard Subtil, les passerelles, on est plutôt pour...</strong></p> <p align="justify"><strong>A noter qu'à partir de 2008, le musée n'ouvrira qu'en juillet et août. Finis, les vernissages lentilles-saucisse à la Pentecôte?</strong></p>