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LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”
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LES BEST OF DU JD : AGNES DALBIN OU LES SECRETS D’UN ”DIVORCE REUSSI”…
tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2019-03-30:2217373
2019-03-30T14:42:49+01:00
2019-03-30T14:42:49+01:00
Agnès Dalbin, avocate et écrivaine © Photo...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> <span style="background-color: #333333;"><a style="color: #999999; background-color: #333333;" href="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/02/1150620001.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1786658" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/02/1120104394.jpg" alt="interview agnes dalbin 30.0003.jpg" name="media-1786658" /></a></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>Agnès Dalbin, avocate et écrivaine</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2009</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>Bonjour Agnès Dalbin, on ne vous présente plus sur Metz. Avocate au barreau, spécialiste du droit de la famille, vous êtes très impliquée dans la médiation familiale. Aussi, vous avez trouvé l’inspiration au travers d’histoires vécues, de votre propre expérience de terrain, afin de concocter un livre très bien fait, intitulé "Les secrets d’un divorce réussi", publié chez L’Harmattan (Collection La Justice au quotidien). Aujourd’hui, vous procéderez à une séance de dédicaces à 15h00 à la librairie Hisler-Even de Metz…</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="background-color: #333333;">JD : Votre livre qui sort de l’ordinaire par rapport aux autres ouvrages sur le divorce, vous permet d’en finir avec les idées reçues, pouvez-vous nous en dire plus ?</span><span style="background-color: #333333;"><br /></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>AD : Les idées reçues, c’est-à-dire les idées fausses qui sont véhiculées sur le divorce, empêchent souvent les gens de prendre une décision, parce qu’ils sont terrorisés par l’image négative qu’ils se font de cette procédure, du moins par ses conséquences. En vingt-huit ans d’exercice, j’ai rencontré beaucoup de personnes qui venaient me voir avec des a priori terribles sur les conséquences de certaines situations les concernant, notamment, la résidence de leurs enfants, le montant de la pension alimentaire à payer ou leur domiciliation future. Aussi, j’ai voulu aborder ces fausses idées circulant sur le divorce, afin d’y mettre un terme une fois pour toute.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>JD : Parler de « divorce réussi », semble un peu utopique… sachant que ce type de séparation est souvent très douloureuse. Quelle est la marche à suivre, selon vous, afin de « réussir » son divorce ? Est-ce que cela peut passer, par exemple, par la médiation familiale ?</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>AD : Cela ne passe pas forcément par la médiation familiale, mais cela peut passer par la médiation familiale. Je crois que vous avez un début de réponse dans votre question, puisque vous parlez du divorce en disant que c’est « très douloureux ». Comment dépasser cette douleur ? Comment se reconstruire après un divorce, quand on a autant souffert ? C’est justement, là, que la médiation familiale peut intervenir, et voilà pourquoi j’en parle, dans la mesure, où il faut un lieu d’expression, afin de pouvoir déposer et exprimer cette douleur ; les tribunaux n’étant pas prévus à cet effet. Dans le cadre de la procédure stricto sensus judiciaire, il n’y a aucun lieu où déposer, se confier, pouvoir être compris, entendu ou rencontrer de l’empathie. Donc, on est dans une procédure, pendant laquelle les magistrats ne sont pas là pour vous entendre, mais uniquement pour juger. Ainsi, la médiation familiale reste à mon sens un des moyens de réussir son divorce et de pouvoir faire le deuil de l’échec conjugal. A un moment ou un autre, il faut pouvoir avancer. Après la rupture du lien conjugal, il faut pouvoir passer au lien parental dans l’intérêt des enfants. Plus vite, on peut exprimer cette douleur, plus vite, on fait le point ou le tour des problèmes, aux fins de pouvoir reconstruire autre chose, permettre aux enfants de mieux supporter la séparation, puisqu’ils ont deux parents qui peuvent se reparler. La situation en général est bloquée au départ, et souvent, celui (ou celle) qui est quitté(e) se trouve dans une très grande souffrance par rapport à celui (ou celle) qui a quitté.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="background-color: #333333;">JD : Vous distinguez le divorce "côté femmes" du divorce "côté hommes", pourquoi ?</span><span style="background-color: #333333;"><br /></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>AD : Il faut bien que l’on soit clair à ce sujet. Je parle que des personnes que j’ai reçues pendant près de trois décennies dans mon cabinet. Aussi, il ne faut pas que tous les hommes se sentent visés et que toutes les femmes se sentent concernées. Les premières critiques de mon ouvrage ont laissé croire, à tort, que je faisais des reproches qu’à l’encontre des hommes et que je favorisais, ainsi, les femmes. Ce n’est pas du tout le cas ! J’ai simplement constaté que, parmi les personnes qui sont venues se confier à moi pendant ces vingt-huit années d'activité, les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes réactions dans le cadre d’une procédure, parce que psychologiquement, ils ne sont pas construits de la même façon. Une femme exprime, généralement, plus facilement ce qu’elle ressent, un homme moins. Je crois qu’on est vraiment dans deux psychismes dissemblables. J’ai effectivement voulu traiter cette différence, parce que l’un des buts de mon ouvrage est que chacun puisse s’y retrouver. C’est-à-dire, qu’on puisse se dire : « je ne suis pas seul(e) à subir cela, d’autres l’ont déjà vécu… » J’ai essayé de « coller » à la réalité psychologique et vécue des personnes, distinguant et sous-distinguant, même, les divorces subis par les hommes et demandés par les hommes, les divorces subis par les femmes et demandés par les femmes. Force est de constater que l’impact psychologique n’est pas le même, selon que l’on demande ou selon que l’on subit le divorce. Cette différence se renforce, si elle touche un homme ou une femme.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>JD : Le divorce est-il plus souvent demandé par les femmes ou par les hommes ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>AD : En France, le divorce est plus souvent demandé par les femmes. Mais, à l’heure actuelle, suite aux crises économique et immobilière, aux difficultés pécuniaires des couples qui en découlent, je trouve qu’on est en train de s’orienter vers un renversement de cette tendance. On constate, même, une augmentation des demandes de divorces chez les hommes dans la mesure où financièrement, ils peuvent plus facilement envisager de résider séparément. Mais, plus globalement, on se rend compte que les gens ont de moins en moins les moyens de se séparer.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>JD : Peut-on de ce fait considérer que les gens se sécurisent au travers du mariage…</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>AD : Les gens ne se sécurisent pas au travers du mariage. Ils ont plutôt de réelles difficultés matérielles pour organiser une vie séparée (domiciles distincts, paiement de deux loyers, parfois la maison en vente ne se vend pas, etc.). Donc, on est dans une obligation de cohabitation. Je dois dire que c’est nouveau et que cela fait suite à la crise. Je crois que les gens sont, de plus en plus, dans une nécessaire cohabitation, pour laquelle, il va falloir redéfinir de nouvelles modalités de fonctionnement. Dans ce cas précis, hors procédure, je pense que la médiation familiale peut avoir encore tout son sens ; en médiation conventionnelle, bien sûr, pour aider les personnes à cohabiter en bonne intelligence !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>JD : Vu le nombre de dossiers de divorces que traitent, par jour, les juges en France, bien souvent la souffrance individuelle n’est pas prise en compte, notamment, celle des parents, mais surtout celle des enfants. Pensez-vous qu’il devienne urgent que l’Ecole de la Magistrature enseigne des cours de psychologie, afin de remédier à cette grave carence ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="background-color: #333333;">AD : Effectivement, à l’heure actuelle, les enfants restent les grandes victimes des divorces rapides. Il est vrai que, dès l’Ecole de la Magistrature, il faudrait enseigner la médiation familiale et la psychologie ; c’est-à-dire, comment un juge peut aborder un dossier de divorce. Actuellement, le Code Civil - je l’explique dans mon livre - demande aux juges de tenter une conciliation entre les parents, autour de leurs enfants, et de prendre les mesures nécessaires dans le cadre d’un divorce. Or, si la Loi prévoit que les juges doivent tenter de faire parvenir les parents à un accord en ce qui concerne leurs enfants, elle ne leurs donne pas les outils pour aborder les problèmes humains. Juridiquement, c’est facile de décider que les enfants résideront chez l’un des parents, et que l’autre aura des droits de visite et d’hébergement ; mais, il est plus difficile d’amener les parents à réfléchir, eux-mêmes, sur une solution consensuelle et commune dans l’intérêt des enfants. Pourtant, c’est un des rôles que la Loi donne aux juges, dans le cadre d’un divorce, un rôle qui me paraît, à l’heure actuelle, très délicat à appliquer, compte tenu de l’actuelle formation des magistrats. Il faut savoir qu’un magistrat du divorce, en droit de la famille, un juge aux affaires familiales (JAF), ne reçoit pas initialement de formation spécifique. Tous les juges sont dans un tronc commun. Un juge, lorsqu’il est nommé, peut très bien être juge aux affaires familiales, juge d’instance, juge d’instruction, juge de la chambre commerciale, etc. Donc, je dirais que les magistrats sont polyvalents, mais non formés pour certaines spécificités humaines.</span> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><a style="color: #999999; background-color: #333333;" href="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/1840121060.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1786660" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/253512742.jpg" alt="interview agnes dalbin 30.0004.jpg" name="media-1786660" /></a></strong></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>Madame la Consule honoraire d’Ukraine à Metz</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>Madame Nadia HOLOWACZ se fait dédicacer</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>un livre par Agnès Dalbin à la librairie Hisler</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2009</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>JD : Est-ce que cela vaudrait le coup de proposer des spécialisations pour les JAF ?</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>AD : Il serait grand temps de mettre en place des spécialisations, en tous cas des formations spécifiques. Il n’y a d’ailleurs pas que pour les JAF que cela devrait être prévu, mais aussi, pour les juges d’instruction. On a bien vu ce que cela donnait, il y a très peu de temps, avec l’affaire du juge Burgaud. En fait, les juges sont souvent inexpérimentés, lorsqu’ils prennent leur fonction… On a, par exemple, au tribunal de Metz, plusieurs juges aux affaires familiales qui ne sont pas mariés et qui n’ont pas d’enfants. On ne peut donc pas dire qu’ils ont une expérience de la vie, puisqu’ils ne savent rien de la vie de parents, de la vie de couple, d’un mariage qui dure, de la retraite, de ce que sont les préoccupations de l’impact de la maladie ou d’un handicap sur une séparation… Je crois qu’ils sont en rien préparés à ce qui les attend. Ils arrivent sur le terrain sans spécificité et tant que leur propre vie ne les a pas amener à découvrir la vraie vie, et bien ils sont totalement démunis. Donc, je serais très favorable à la mise en place de modules de formation très spécifiques.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="background-color: #333333;">JD : Je vous remercie Agnès Dalbin d’avoir répondu à mes questions.</span><span style="background-color: #333333;"><br /></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>© Jean Dorval, le 30 mai 2009, pour LTC.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt; color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #999999; background-color: #333333; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-5972748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/1422342367.jpeg" alt="agnès dalbin ou les secrets d’un « divorce reussi »,agnès dalbin,les secrets d'un divorce réussi,l'harmattan,collection la justice au quotidien,jean dorval
A lire
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Identités religieuses et monde commun (A-S. Lamine)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2019-03-14:6135701
2019-03-14T00:00:00+01:00
2019-03-14T00:00:00+01:00
Le religieux est-il un risque pour l'intégration sociale? Croire est-il...
<p><em><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/668269388.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5964303" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/2223243895.jpg" alt="anne-sophie lamine, croire, religion, radicalisation, convictions, sociologie, université de strasbourg, livre, l'harmattan" /></a>Le religieux est-il un risque pour l'intégration sociale? Croire est-il un engagement qui ne laisse pas de place au doute? Le religieux est-il un phénomène social comme un autre? </em></p><p><em>Pour cerner les relations entre identités religieuses et monde commun, cet ouvrage s'appuie sur des enquêtes portant sur des croyants de diverses religions. Il en propose sur une analyse pragmatiste, inspirée du philosophe social et politique John Dewey. Cette approche prend en compte le rôle des émotions et des attachements dans la croyance et dans ses perceptions. L'ouvrage ouvre aussi des perspectives sur le passage à la radicalisation du Croire</em>. </p><p>Un <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=60511">livre très éclairant</a> signé <strong>Anne-Sophie Lamine</strong>, professeure de sociologie à l'Université de Strasbourg.</p><p> </p><p><a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=60511"><strong>Lien.</strong> </a></p>
A lire
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Guénon au combat
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2019-02-22:6130636
2019-02-22T00:05:00+01:00
2019-02-22T00:05:00+01:00
La critique radicale, dévastatrice de la modernité faite par René Guénon...
<p><em><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/3045435202.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5955873" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/1347363605.jpg" alt="9782343169064f.jpg" /></a>La critique radicale, dévastatrice de la modernité faite par René Guénon entre 1920 et 1950 a entraîné des prises de position tout aussi tranchées que contradictoires. Cet ouvrage analyse le rapport complexe entre le discours tenu par Guénon comme expression d'une vérité éternelle et les interprétations qu'il a suscitées. La volumineuse correspondance entretenue, depuis Le Caire notamment, comprenant de nombreux inédits, a été utilisée, ainsi que les échanges entre les principaux réseaux de ses admirateurs.</em></p><p>Un magnifique ouvrage signé <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=62241"><strong>Jean-Pierre Laurant</strong> </a>(EPHE).</p><p><a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=62241">Lien</a>.</p>
Frédéric Tison
http://leslettresblanches.hautetfort.com/about.html
Une parution : Selon Silène
tag:leslettresblanches.hautetfort.com,2018-06-05:6056698
2018-06-05T05:05:00+02:00
2018-06-05T05:05:00+02:00
Frédéric Tison,...
<p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5823872" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/01/01/796471974.JPG" alt="Selon Silène - 2e impression - Frédéric Tison - L'Harmattan.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"> <span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-14817-5&utm_source=phplist&utm_campaign=message_23914&utm_medium=email&utm_content=lienImage" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="text-decoration: underline;">Frédéric Tison, <em>Selon Silène</em>, Paris : L'Harmattan, 2018</span></a>.</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif;"><a href="http://leslettresblanches.hautetfort.com/archive/2018/05/31/entretien-avec-jean-de-rance-%E2%80%94-sur-selon-silene-6056121.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Un entretien à propos de l'ouvrage</a></span></span><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif;"><a href="http://leslettresblanches.hautetfort.com/archive/2018/05/31/entretien-avec-jean-de-rance-%E2%80%94-sur-selon-silene-6056121.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">.</a></span></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
Frédéric Tison
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Entretien avec Jean de Rancé — Sur 'Selon Silène'
tag:leslettresblanches.hautetfort.com,2018-06-01:6056121
2018-06-01T17:28:00+02:00
2018-06-01T17:28:00+02:00
Jean de Rancé.-. Cher Frédéric Tison,...
<p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';"> </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Jean de Rancé.-. Cher Frédéric Tison, après </span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Aphélie<em>, suivi de </em>Noctifer<em>, qui parut en février dernier aux éditions Librairie-Galerie Racine, vous publiez votre sixième livre, </em>Selon Silène<em>, paru en mai 2018 aux éditions L’Harmattan, qui n’est pour une fois pas un livre de poésie.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Frédéric Tison.-. Cher Jean de Rancé, c’est exact, même si j’ai écrit des livres de contes, jadis — mais ces derniers, je les ai auto-édités seulement.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">J. de R.-. Comment l’idée de consacrer un livre à un tel personnage vous est-elle venue ? </span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">F. T.-. Je m’en souviens, c’était en 2009, je lisais l’excellent livre de Georges Minois, <em>Histoire du rire et de la dérision</em>. Je retrouve devant vous ce passage qui me toucha vivement : « Dans un mythe raconté par Théopompe de Chios, Silène parle d’un pays extraordinaire où les hommes sont deux fois plus grands et vivent deux fois plus longtemps que chez nous ; ils n’ont pas à travailler et meurent dans un grand rire » (éditions Fayard, 2000, p. 20). Pour moi, Silène n’était alors qu’un simple satyre, figurant parmi bacchants et bacchantes dans le thiase, ce cortège bruyant du dieu du vin Dionysos : qui était donc ce personnage qui racontait de telles histoires ? Je cochai la page et me promis d’approfondir la question. Peu de temps après, je regardai mieux, au Louvre, une fort belle statue de marbre datée de l’époque romaine impériale, représentant Silène et intitulée <em>Silène ivre </em>: cette œuvre <em>se souleva</em> en quelque sorte devant moi, je me rappelai les propos du satyre rapportés par Georges Minois, et je me mis à faire des recherches ; je m’aperçus que le personnage était bien plus riche que l’on croit, que sa figure était bien plus complexe ; je lus, pris quelques notes, j’envisageai une sorte d’article ; mes notes de lecture enflèrent considérablement, et cela devint un petit livre, que j’élaborai entre 2009 et 2017, par fragments, lentement.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5822917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/01/01/1748156662.jpg" alt="Silène ivre - IIe s ap. J.-C. - marbre de Paros - Louvre - 1.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Silène ivre<em> (IIe s. ap. J.-C.), <br />copie d'époque romaine impériale, marbre de Paros,</em></span><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>au musée du Louvre, photographie : février 2009.</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">J. de R.-. Votre livre, je dois le dire, est assez déroutant : il oscille sans cesse entre le traité mythologique et la réflexion originale, voire le poème en prose. Ainsi certaines parties du livre sont-elles très personnelles, quand d’autres le sont moins.</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">F. T.-. Oui, c’est un livre hybride, vous l’avez noté : hybride… comme le satyre ! Je n’ai pas la prétention d’avoir toujours été original, notamment dans les passages du livre où j’évoque la geste de Dionysos, l’origine des satyres-silènes, ou encore la préfiguration possible de Silène observable dans la figure du dieu égyptien Bès. C’est qu’il est difficile, voire impossible d’être original en la matière : déjà Ovide, au Ier siècle après Jésus-Christ, s’inspirait de sources mythologiques parfois perdues pour nous, déjà Diodore de Sicile, dans sa <em>Bibliothèque historique</em> composée au Ier siècle, et Pausanias, dans sa <em>Description de la Grèce</em> écrite au IIe siècle, puisaient dans les livres de plus anciens mythographes. Plus tard, le <em>Dictionnaire de la Fable</em> (1801) de François Noël, le <em>Dictionnaire mythologique universel ou Biographie mythique</em> (1854) de Adolf Edward Jacobi, sans oublier le magistral <em>Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines</em> (1877-1919) de Charles Daremberg et Edmond Saglio, qui sondent les profondeurs de la littérature et de l’art antiques, ces dictionnaires inspireront les récits des traités mythologiques de Pierre Commelin, Jean Richepin ou Mario Meunier qui, dans leurs pages, en reprendront nombre d’éléments, de même que Pierre Grimal, dans son <em>Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine</em> (1951). J’ai fait de même, en rassemblant et synthétisant des éléments épars glanés dans les bibliothèques ; je dois dire que je fréquente depuis l’adolescence les ouvrages des mythographes, et je relis souvent <em>Les Métamorphoses</em> d’Ovide, au point que je me suis en quelque sorte approprié ces œuvres, et que j’en suis tellement nourri que j’ai pu parfois rédiger de mémoire, pour ce livre, tel épisode ou telle interprétation, en veillant toutefois à formuler de façon personnelle ce qui était narré (même si dans ce domaine la paraphrase est inévitable) : mais comment inventer, quand il s’agit de mythologie et d’anciennes traditions ? Et c'est, toujours, le phénomène séculier de la cryptomnèse. Aussi bien, ce n’est pas dans ces passages du livre que j’ai fait œuvre d’imagination : il ne s’agissait pas ici de récrire quelque mythe, mais de présenter ce que dictionnaires et traités avaient depuis longtemps mis au jour, afin d’avancer. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">J. de R.-. Vous avez parlé de vos notes de lecture : comment avez-vous procédé ?</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">F. T.-. Je me suis retrouvé devant une masse considérable de documents, aux informations parfois contradictoires, si bien qu’il m’a fallu opérer un tri, choisir une version, en signaler quelques variantes. Mais l’exhaustivité fut impossible, de même que fut irréalisable la mention systématique, dans le corps de mon texte, de toutes les sources que j’ai consultées, et dont je me souvenais. C’est que j’ai pris de façon erratique, depuis 2009, beaucoup de notes glanées ça et là, sans esprit « scientifique » ; sans parler des réminiscences de mes années à l’Université… D’autre part, j’ai tenu à ce que les notes apparaissent en bas des pages et non à la fin (j’ai toujours trouvé assommant le fait de se reporter à la fin d’un volume pour consulter des notes qui souvent ne sont que de caractère bibliographique) ; si j’avais voulu tout référencer, à chaque occurrence, les notes auraient mangé presque la moitié de chaque page !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">C’est d’ailleurs ainsi que j’ai pu mesurer combien les auteurs de l’Antiquité, pour rédiger leurs traités, devaient nécessairement avoir l’assistance de secrétaires. Virgile, ou Origène, par exemple, étaient secondés, dans l’écriture de leurs ouvrages, par de petites mains érudites anonymes — ces auteurs l’évoquent eux-mêmes au détour des pages de leurs écrits. <em>Selon Silène</em> fut rédigé par moi seul, d’où sans doute quelques approximations et peut-être, qui sait ? mais c’est inévitable, quelques erreurs, sans parler des oublis ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Le sujet est inépuisable, et les sources, bien cachées. On peut passer à côté d’elles bien souvent. Tenez, à titre d’exemple : je faisais récemment, sur un tout autre sujet, quelques recherches dans la <em>Description de la Grèce</em> de Pausanias : et voici qu’au Chapitre XXIV du Livre VI, je tombai sur un passage qui évoque Silène, passage qui m’avait échappé :</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">« On voit aussi dans cet endroit </span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">[Élis, une ancienne cité grecque de la région de l’Élide]<em> un temple de Silène ; c'est à ce dieu seul qu'il est érigé, et non à lui et à Bacchus (Dionysos) à la fois. L'Ivresse lui présente du vin dans une coupe. Les Silènes sont une race mortelle, comme on peut le conjecturer par leurs tombeaux. On voit un tombeau de Silène dans le pays des Hébreux, et un autre dans les environs de Pergame. » </em>(Traduction de M. Clavier, Paris : A. Bobée, 1821.)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Or, ce sont précisément ces remarques que l’érudit Samuel Bochart et le mythographe Pierre Commelin, auteurs que je nomme dans le Chapitre VIII de mon livre, avaient notées à propos des tombeaux de silènes respectivement chez les Hébreux et à Pergame, sans mentionner leur source !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">La difficulté fut grande de construire un texte cohérent, s’articulant en chapitres. Cela reste pour moi une belle et enrichissante expérience d’écriture.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5822922" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/00/02/168567118.jpg" alt="Rubens - Silène ivre - 1617-18 - Alte Pinacotheke - Munich.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Pierre Paul Rubens (1577-1640), </span></em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Silène ivre</span><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> (1617/18),</span></em></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">à l'Alte Pinakotheke de Munich, photographie : juillet 2011.</span></em></span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">J. de R.-. Revenons à Silène : en quoi le personnage vous a-t-il semblé si intéressant ?</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">F. T.-. Je me suis aperçu que Silène n’est nullement réductible à l’image du vieux satyre hilare et aviné que les peintres et les sculpteurs nous montrent le plus souvent. À y regarder de plus près, Silène, et les satyres dans leur ensemble, précédent Dionysos, lequel les enrôle dans sa suite. Il ne faut pas oublier que, s’il représente une force vitale, violente, « primitive », Dionysos (tel qu'il apparaît dans l'entourage de Silène) est un dieu tardif : c’est lorsqu’il invente le vin qu’il entraîne à sa suite le cortège que nous connaissons, composé notamment de bacchants, de bacchantes, de bassarides (ces conductrices de tigres et porteuses de tambours) et de satyres. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">C’est ainsi qu’il faut, à mon sens, distinguer deux ivresses : celle du vin, qui suppose une civilisation (le vin se fabrique, il n’est pas « naturel »), une ivresse incarnée par Dionysos (même s’il n’incarne pas que cela, bien sûr), et celle de la vie elle-même, que représentent les satyres, lesquels sont à l’origine des sortes de génies des sources, des arbres, des vents. On peut détacher Silène, peu à peu, à travers les textes des Anciens, du dieu du vin : s’il n’est qu’un pleutre chez les auteurs tragiques, d’autres auteurs en esquissent une image correspondant davantage à ce qu’il fut avant de rencontrer Dionysos ; d’ailleurs, il deviendra le précepteur du dieu, lui enseignant la science cachée des choses.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">J. de R.-. Avant de représenter un être sous l’influence du vin, Silène incarne donc, si je vous comprends bien, l’ivresse de la vie elle-même ?</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">F. T.-. Selon nos sources, il est les deux, alternativement, ou successivement, il est à la fois un autre Dionysos et une autre forme d’ivresse, il est insaisissable. C’est une figure qui puise dans « l’archétypal », dans les émotions les plus primitives qui sont enfouies en nous. Il a beaucoup à nous apprendre, et mon livre n’est qu’une interprétation très personnelle de sa figure. Mais vous me permettrez de ne pas dévoiler le cœur du livre ni déflorer quelques histoires ; je laisserai le lecteur découvrir par lui-même.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5822920" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/01/02/2540980931.jpg" alt="Silène - décor d'ustensile - Deuxième moitié du VIe siècle avant J.-C. - Atelier de Grande Grèce –Bronze - H. 8,20 cm - Louvre 3.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Atelier de Grande Grèce, </span></em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Silène</span><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">, décor d'ustensile<br />(deuxième moitié du VIe siècle av. J.-C.), </span></em></span><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">bronze (hauteur 8,20 cm), </span></em></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">au musée du Louvre, photographie : août 2011.</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">J. de R.-. N’avez-vous pas craint de vous éloigner des exégèses traditionnelles, plus « autorisées »?</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">F. T.-. Il n’y a rien à craindre. Silène, comme tous les dieux ou les visages mythologiques, parle de nous autres hommes. « Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m'est étranger », disait Chrémès dans l’<em>Heautontimoroumenos </em>de Térence<em>. </em>Cependant, nous ne pourrons jamais vraiment tout comprendre de la pensée des Grecs, c’est un monde trop éloigné de nous, même s’il nous donne l’illusion d’une plus grande proximité que ceux de l’Afrique ou de l’Asie. Nous en héritons, certes, nous en sommes tissés, comme du monde de Jérusalem, mais nous ne pouvons qu’en avoir une image partielle, partiale, voilée, lointaine. Paul Veyne a fait remarquer, si je résume, que la question de savoir si les Grecs croyaient ou non en leurs mythes ne se posait pas en ces termes, qui sont les nôtres, selon notre conception moderne, d’ailleurs assez floue elle-même, de la croyance : les Grecs <em>savaient</em> que les dieux existaient, c’est à peu près tout ce qu’on peut en dire, ils le savaient comme nous savons que nous sommes dans la Voie lactée, aujourd’hui. Cela dit, nous avons certainement perdu le sentiment, partagé </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">chez les Anciens, </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">que le sacré est agissant, que le dieu, les dieux, sont avant tout des forces, des énergies, avant d’être des idées soumises à la spéculation.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5823085" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/00/02/2029845252.jpg" alt="frédéric tison,entretien avec jean de rancé,selon silène,silène,l'harmattan" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Antoine Coypel (1661-1722), </span></em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Silène barbouillé de mûres par la nymphe Églé</span> </span><br /><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">[accompagnée des deux pastoureaux Chromis et Mnasyle (*)] (vers 1700),</span></em></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">au musée des beaux-arts de Reims, photographie : avril 2009.<br />(*) Voir la VIe églogue des </span></em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Bucoliques</span><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> de Virgile.</span></em></span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">J. de R. -. Quel rapport entretient </span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Selon Silène</span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';"> avec vos autres ouvrages ?</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">F. T. -.</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif'
Frédéric Tison
http://leslettresblanches.hautetfort.com/about.html
Une parution : Selon Silène
tag:leslettresblanches.hautetfort.com,2018-05-04:6048126
2018-05-04T06:38:00+02:00
2018-05-04T06:38:00+02:00
(Voici le premier livre que je publie qui n'est pas un...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;">(Voici le premier livre que je publie qui n'est pas un livre de poésie, mais une étude, très personnelle, sur Silène, le compagnon de Dionysos <span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 12pt;"><span class="st">—</span></span></span> un petit essai, hybride comme le satyre.)</span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/02/00/3617837895.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5808889" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/02/00/3814255762.jpg" alt="Selon Silène - Frédéric Tison - 2018 - L'Harmattan -.jpg" /></a></p><p> </p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino, serif;"><strong>Frédéric Tison, <em>Selon Silène,<br /><span style="font-size: 10pt;">Étude sur la figure du satyre Silène, compagnon de Dionysos</span></em>. </strong><br /><strong>Paris : L'Harmattan, 2018.</strong><br /><span style="font-size: 10pt;">Illustration de couverture</span> : <em>Silène </em>(2018), par Sylvie Ledouxe.<br /></span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino, serif;"> </span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino, serif;">Silène, le compagnon de Dionysos, est un des rares satyres dont nous connaissons le nom propre ; il s’est peu à peu détaché de la figure collective de ces êtres hybrides dont l’origine est incertaine. Au-delà du personnage hilare et ivre sous les traits duquel, dans la statuaire, la peinture et les livres, il est habituellement dépeint, se dévoile peu à peu une figure complexe et largement méconnue, dont une églogue de Virgile et quelques passages des <em>Dionysiaques</em> de Nonnos de Panopolis se font notamment l’écho : Silène est un sage, un géographe, un historien, un poète même. En marge des grands récits mythologiques et dans l’ombre de plus grands personnages, c’est à une promenade livresque, esthétique et philosophique en compagnie du satyre Silène que le lecteur est convié. <span style="font-size: 10pt;"><em>(Quatrième de couverture.)</em></span><br /></span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"> <span style="font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino, serif;">On peut commander l'ouvrage en ligne :</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: book antiqua, palatino, serif;"><a href="https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=59662&razSqlClone=1" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="text-decoration: underline;">La notice du livre sur le site de L'Harmattan</span></a>.</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"> <span style="font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino, serif;">On peut préférer le courrier :</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: book antiqua, palatino, serif;"> <span style="text-decoration: underline;"><a id="media-5812254" href="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/01/01/2792129984.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Bon de commande - <em>Selon Silène</em> - Frédéric Tison - L'Harmattan.pdf</a></span></span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"> </p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Pentecôtisme & rhétorique antisorcellaire, lire Sariette Batibonak
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2018-01-15:6017256
2018-01-15T00:00:00+01:00
2018-01-15T00:00:00+01:00
Au Cameroun , l'accompagnement à la fois spirituel, psychologique et...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/3406320827.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5753652" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/3580856581.jpg" alt="9782343128443r.jpg" /></a>Au <strong>Cameroun</strong>, l'accompagnement à la fois spirituel, psychologique et moral des croyants à la recherche du "royaume des cieux" s'accompagne, dans beaucoup d'églises de type pentecôtiste ou prophétique, d'un discours anti-sorcellaire aux multiples facettes.</p><p> </p><p>A partir d'un état des lieux de ces questions sorcellaires, <strong>Sariette Batibonak</strong>, docteure en Anthropologie (<a href="http://www.theses.fr/2015AIXM3135">2015</a>) et auteure très appréciée d'une contribution au n°252 d'<strong><em><a href="https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2014-4.htm">Afrique Contemporaine</a></em></strong> consacré aux nouveaux christianismes en Afrique (<a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2015/07/11/cameroun-megachurches-eglises-portatives-et-defi-sorcellaire.html">lien</a>), partage dans ce livre son analyse de l'émergence des pentecôtismes camerounais sous le prisme du combat anti-sorcellaire.</p><p> </p><p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2015/07/11/cameroun-megachurches-eglises-portatives-et-defi-sorcellaire.html">Lien.</a></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Je-tu-nous-vous (livre)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2017-08-30:5973712
2017-08-30T00:03:00+02:00
2017-08-30T00:03:00+02:00
Les contributions apportées à l'occasion du colloque "Je-tu-nous...
<p><img id="media-5676842" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/1620696407.jpg" alt="9782343122168f.jpg" width="134" height="220" /></p><p>Les contributions apportées à l'occasion du colloque "Je-tu-nous aujourdʼhui à lʼEcole : Sens, Enjeux et Démarches dʼun projet en citoyenneté-laïcité ? » qui s'est tenu le 10 juin 2017 à l'ESPE de Rouen, viennent de parraître chez L'Harmattan:</p><p><em><a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=54145&motExact=0&motcle=&mode=AND">JE-TU-NOUS-VOUS Apprendre à construire la vie ensemble</a></em>, Paris, LʼHarmattan. Coll. Pédagogie : crises, mémoires, repères Deux importantes contributions de Jean-Paul Willaime et Anne Ruolt figurent dans l'ouvrage.</p><p> </p><p><a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=54145&motExact=0&motcle=&mode=AND"><strong>Lien</strong></a>.</p>
A lire
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Lecture d'EVANGELIQUES EN RESEAU, le livre d'Alex Neff
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2016-11-21:5877438
2016-11-21T23:36:23+01:00
2016-11-21T23:36:23+01:00
Les protestants évangéliques français ont développé, de longue date,...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/34290220.jpg" target="_blank"><img id="media-5507453" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/1066765277.jpg" alt="france, évangéliques, francophonie évangélique, etats-unis, evangelicals, réseaux, réseaux évangéliques, alex neff, l'harmattan, livre, librairie protestante" /></a><em>Les <strong>protestants évangéliques</strong> français ont développé, de longue date, des relations denses et fraternelles avec leurs coreligionnaires des Etats-Unis. Certes, dans "les plus grandes megachurches évangéliques de France, c'est surtout l'influence africaine et antillaise, plutôt qu'américaine qu'on peut remarquer" (p.16). </em></p><p> </p><p><em>Mais le rôle des évangéliques des Etats-Unis reste important pour comprendre l'identité et <strong>l'essor évangélique en France</strong>. Tout le mérite revient à Alex Neff de nous proposer, dans ce livre fouillé et agréable à lire, une excellente synthèse sur les "trajectoires identitaires entre la France et les Etats-Unis".</em></p><p> </p><p>Pour lire la suite, <a href="http://www.librairie-protestante.com/blog/a-la-decouverte-des-reseaux-evangeliques-transatlantiques-n147"><strong>cliquer ici</strong></a> (<a href="http://www.librairie-protestante.com/blog/a-la-decouverte-des-reseaux-evangeliques-transatlantiques-n147">Blog de la Librairie Protestante</a>).</p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Conférence à l'affiche à la Maison de l'Afrique (Paris)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2015-06-23:5644429
2015-06-23T00:12:47+02:00
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Auteur d'une thèse d'anthropologie historique sur l'implantation du...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/3143464197.jpg" target="_blank"><img id="media-5081767" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/3128476429.jpg" alt="104794124.jpg" /></a>Auteur d'une thèse d'anthropologie historique sur <a href="http://www.persee.fr/web/ouvrages/home/prescript/article/ephe_0000-0002_1990_num_103_99_14522">l'implantation du protestantisme en pays Kamba</a> au Congo (EPHE, 1990), <a href="http://dieuchangeaparis.hautetfort.com/archive/2011/01/31/reunion-programme-dcp-2010-11-n-2-mbambi-et-fath-cr.html"><strong>Florent Mwanda Mbambi</strong></a> est aussi un fidèle participant du programme GSRL "Dieu Change à Paris".</p><p>Aussi est-ce avec un intérêt particulier qu'on signalera la conférence qu'il va donner le <span style="background-color: #ffff99;">samedi 27 juin 2015</span> à la <a href="http://universafricain.canalblog.com/archives/2014/12/24/31194766.html"><strong>Maison de l'Afrique</strong></a> (gérée par l'éditeur L'Harmattan) à Paris, sur le sujet suivant:</p><p>"Analyse d'un mythe de fondation à l'origine de la matrilinéarité au sein de la société kongo, pour repenser la vision du monde kongo".</p><p><a href="http://universafricain.canalblog.com/">Lien</a>.</p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Religions et développement
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2014-04-30:5357620
2014-04-30T00:00:00+02:00
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L’ Agence française de développement (AFD) est l’opérateur principal de...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/109556117.jpg" target="_blank"><img id="media-4537603" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/3777873360.jpg" alt="9782343014838r.jpg" /></a>L’<strong>Agence française de développement (AFD)</strong> est l’opérateur principal de l’aide publique au développement de la France, ainsi qu’un acteur important de la croissance dans l’Outre-Mer français.</p><p>Acteur de terrain, elle concourt aussi à la production de connaissances et participe aux grands débats internationaux sur l’Aide, ses objectifs et son efficacité.</p><p>A ce titre, elle a cororganisé, avec le <strong>Collège des Bernardins</strong>, un colloque aujourd'hui publié sous le titre <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42388"><strong><em>Religions et développement, Mutations en Afrique et au Sud de la Méditerranée</em></strong> (L'Harmattan, 2014)</a>.</p><p>L'ouvrage est dirigé par Dov Zerah et Michel de Virville.</p><p>Site de l'<a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42388">éditeur (lien)</a> et <a id="media-4537601" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/2989382686.pdf">PDF de présentation (lien)</a>. </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
Vanniers Yéniches d'Alsace
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2014-02-21:5302134
2014-02-21T00:00:00+01:00
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Bon nombre de villageois alsaciens et lorrains se souviennent que,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/769661735.jpg" target="_blank"><img id="media-4447584" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/1505953573.jpg" alt="yéniches.jpg" /></a>Bon nombre de villageois alsaciens et lorrains se souviennent que, jusqu'au début des années 1980, ont rencontrait encore fréquemment vanniers, bohémiens, manouches et autres "camps volants", sillonner les villages ruraux proposant corbeilles, paniers et "charpagnes" de leur production, mais aussi aiguisant les couteaux ou encore récupérant les peaux de lapins, avec leur phrasé si caractéristique. Parmi ces gens du voyage, il y avait des Yéniches, des nomades blonds venus du Ried alsacien...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Bien que faisant partie du "paysage local", ces personnages sont souvent assimilés à des Tsiganes alors que leurs origines sont toutes autres. Cette méconnaissance s'explique d'une part par l'absence d'écrits et de sources historiques - ces populations sont de tradition orale - et, d'autre part, par la disparition progressive des métiers traditionnels.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Cet ouvrage, fruit de nombreuses années de recherches, est un voyage "au pays des Yéniches" auquel le lecteur est invité à la rencontre de personnes qui rappelleront forcément des portraits d'hommes et de femmes rencontrés à un moment de son existence, dont il pourra découvrir, au-delà de l'absence apparente de richesses culturelles, une communauté minoritaire réellement digne d'intérêt qui marqua la vie traditionnelle de nos villages de l'Est.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif;">Une étude sociologique solide et originale sur un groupe humain méconnu et mystérieux.</span></p><p> </p><blockquote><p><span style="font-size: small; font-family: 'comic sans ms', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>‡ Vanniers (Yéniches) d'Alsace, Rémy Welschinger, éditions L'Harmattan, 2013, 293 p., ill. (29 €).</strong></span></p></blockquote>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Esclavage en France: un phénomène en expansion
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2014-01-30:5280158
2014-01-30T00:00:00+01:00
2014-01-30T00:00:00+01:00
L'esclavage moderne, c'est ailleurs? Mais c'est aussi en France....
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/3446042424.png" target="_blank"><img id="media-4414532" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/2243701934.png" alt="l'harmattan,esclavage,travail,esclavage moderne,ccem,christelle bougard,femmes,droit des femmes,capitalisme" /></a>L'esclavage moderne, c'est ailleurs?</p><p>Mais c'est aussi en France. L'association <a href="http://www.esclavagemoderne.org/"><strong>CCEM</strong></a> milite, depuis des années, pour venir en aide aux victimes de ce phénomène longtemps sous-étudié. Pour enrichir notre compréhension, saluons désormais le travail pionnier de la sociologue <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no_revue=&no=40812"><strong>Christelle Bougard</strong></a> (ci-contre), qui vient de publier <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no_revue=&no=40812"><strong><em>Etre esclave en France, un phénomène social en expansion</em></strong></a> (Paris, L'Harmattan, 2013).</p><p>Issu d'un mémoire de recherche, basé sur de nombreux entretiens, ce travail très bienvenu gagne à être lu et diffusé. A noter que l'auteure présente son travail dans <a href="http://www.youtube.com/watch?v=PiOgQ-jhyJ0">une <strong>vidéo</strong></a> publiée par l'éditeur (<a href="http://www.youtube.com/watch?v=PiOgQ-jhyJ0">lien ici</a>). </p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Le protestantisme évangélique à l'épreuve des cultures (livre)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2014-01-24:5279844
2014-01-24T00:00:00+01:00
2014-01-24T00:00:00+01:00
"Le discours évangélique tend à dissocier l’individu de sa culture...
<pre><span class="Apple-style-span" style="white-space: normal;"><em><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/3805767836.jpg" target="_blank"><img id="media-4414100" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/4035936522.jpg" alt="livre,yannick fer,gwendoline malogne fer,évangéliques,protestantisme,l'harmattan,culture,interculturalité" /></a>"Le discours évangélique tend à dissocier l’individu de sa culture d’origine, en mettant l’accent sur la conversion comme choix personnel et en insistant sur le dépassement des identités héritées au profit d’une nouvelle identité «en Christ». Parce qu’il participe au dynamisme des christianismes du Sud et accompagne les migrations contemporaines, le protestantisme évangélique apparaît pourtant, en bien des endroits, comme partie prenante de phénomènes de reformulation, d’affirmation et de différenciation culturelles".</em></span></pre><div><p> Pour creuser cette réflexion anthropologique entre conversion et culture en milieu évangélique, il faut lire <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42166">l'ouvrage collectif</a> qui vient d'être publié sous la direction de <strong>Yannick Fer</strong> et <strong>Gwendoline Malogne Fer</strong>.</p><p>Il s'intitule <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42166"><strong><em>Le protestantisme évangélique à l'épreuve des cultures</em></strong></a> (L'Harmattan, 2014).</p><p><strong><a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42166">Lien ici</a>. </strong></p></div><p><!--EndFragment--></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Les religions dans la ville (C.Gremion): fiche de lecture
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-06-10:5093534
2013-06-10T00:13:00+02:00
2013-06-10T00:13:00+02:00
Catherine Grémion , directrice de recherche émérite au CNRS ,...
<p> <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/3277286400.jpg" target="_blank"><img id="media-4138369" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/2730765401.jpg" alt="catherine gremion,ville,religion et territoire,villes nouvelles,fiche de lecture" /></a><strong><a href="http://www.cso.edu/cv_equipe.asp?per_id=41">Catherine Grémion</a></strong><a href="http://www.cso.edu/cv_equipe.asp?per_id=41">, directrice de recherche émérite au CNRS</a>, remarque très justement que les travaux sur la ville, pourtant nombreux, ont peu intégré la dimension proprement religieuse dans la structuration de l’espace urbain.</p><div><p>A partir d'une enquête sur les villes nouvelles, elle nous propose, pour combler les lacunes, un livre passionnant intitulé <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/2607889935.pdf"><strong>Les religions dans la ville d'aujourd'hui</strong></a> (2012).... dont votre serviteur vous propose, ci-joint, une <a id="media-4138362" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/2607889935.pdf">fiche de lecture en PDF (lien)</a>. </p><p style="text-align: center;"><a id="media-4138361" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/2607889935.pdf">Fiche de lecture SF</a></p></div><p><span style="color: #323232; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 14px; line-height: 20px;"><br /></span></span></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
L'identité religieuse au sein de l'adventisme
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-02-25:4995658
2013-02-25T00:00:00+01:00
2013-02-25T00:00:00+01:00
Christianisme millénariste et fervent, l'adventisme est un courant...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/1730228923.jpg" target="_blank"><img id="media-3982881" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/2980254762.jpg" alt="identadventistrelig-z.jpg" /></a>Christianisme millénariste et fervent, <strong>l'adventisme</strong> est un courant souvent méconnu du protestantisme. Il entretient avec ce dernier des relations complexes (entre inclusion et exclusion).</p><p>Dans une perspective de sociologie comparée,<strong> Maurice Verfaillie</strong> apporte une contribution utile à la compréhension de cette identité religieuse, au travers de la publication de sa <a href="http://www.ellenwhitecenter.org/news/20100326/these-doctorat-pasteur-maurice-verfaillie"><strong>thèse de doctorat</strong></a> (<a href="http://www.unifr.ch/home/welcomeF.php"><strong>Université de Fribourg</strong></a>): <a href="http://www.amazon.fr/Identité-Religieuse-Sein-lAdventisme-1850/dp/2296544711"><em>L'identité religieuse au sein de l'adventisme (1850-2006)</em></a>, Paris, L'Harmattan, 2011 (400p).</p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
Algérie 60. Mascara – Sétif, 1960-1961
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2013-02-09:4980075
2013-02-09T00:00:00+01:00
2013-02-09T00:00:00+01:00
On n’attendait pas Michel Bur dans un ouvrage sur la guerre d’Algérie....
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/1796476714.jpg" target="_blank"><img id="media-3958159" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/2335728410.jpg" alt="algérie 60.jpg" /></a>On n’attendait pas Michel Bur dans un ouvrage sur la guerre d’Algérie. Bien connu des étudiants et des historiens du Grand Est de la France, ce franc-comtois de naissance est en effet un spécialiste du Moyen Âge, historien des textes et archéologue. Fondateur du laboratoire d'archéologie médiévale de Nancy, Michel Bur est aujourd'hui membre de l'Institut, professeur émérite de l'Université de Lorraine et membre de l'Académie de Stanislas.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">Notre historien nous livre les notes écrites à chaud lors de son retour d’Algérie en février 1961. Il s’agit avant tout d’un témoigne pour se libérer des quatorze mois passés dans ce département français alors en guerre. Michel Bur, comme sous-lieutenant, nous livre abruptement les moments passés au milieu de ses hommes et des indigènes, des difficultés rencontrées et des expériences accumulées au cours de cette guerre subversive.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">Cinquante ans après ces événements, il nous transmet le témoignage d’un formateur d’hommes sur un moment douloureux de notre histoire contemporaine.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #ffff00;"><strong><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">‡ Algérie. Mascara - Sétif, 1er janvier 1960-16 février 1961, Michel Bur, éditions L'Harmattan, 2012, 191 p., cartes (19 €).</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma;"> </span></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
L'Eglise catholique au Congo-Brazzaville: une analyse décapante
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-01-08:4950716
2013-01-08T15:09:00+01:00
2013-01-08T15:09:00+01:00
Le protestantisme semble avoir le vent en poupe en Afrique, à la fois en...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/1489983851.jpg" target="_blank"><img id="media-3914914" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/3708855679.jpg" alt="Philippe Mabiala, Sébastien Fath" /></a>Le protestantisme semble avoir le vent en poupe en Afrique, à la fois en tant que courant en croissance, mais aussi en tant que matrice, porteuse de nouvelles Eglises africaines (cf. <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2012/09/21/recension-de-chretiens-africains-en-europe-dir-mary-fancello.html">le livre dirigé par <strong>Fancello et Mary</strong></a>). </p><p>Mais qu'en est-il du catholicisme? Dans l'absence d'une synthèse globale "up-to-date", une abondante production intellectuelle brosse un tableau contrasté, parfois marqué par un climat de crise et de défiance, comme l'illustre le dossier du Congo Brazzaville étudié par <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=artiste&no=13678"><strong>Philippe Mabiala</strong></a> dans un ouvrage récent.</p><p>L'auteur, lui-même prêtre catholique et homme de communication, a signé à la fin de l'année 2012 un <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=39038"><em><strong>Congo-Brazzaville et son Eglise: le défi de la démission</strong></em></a> (Khartala, 2012, 200 pages) où il dresse un constat très critique de la situation nationale du Congo Brazzaville.</p><p>A partir d'une connaissance fine du terrain catholique, il déplore ce qu'il appelle une "culture de la résignation", voire une "apologie de la médiocrité" (p.13). </p><p>Au travers de multiples exemples comme celui de la <strong>musique congolaise</strong> ("Présentement, l'artiste-musicien congolais chante pour l'argent, pour les louanges du politicien, de l'homme d'affaires, voire du ministre de l'Eglise", p.44), il plaide pour une résurgence prophétique au sein du catholicisme, et un renouvellement des cadres.</p><p>On est loin ici d'une "histoire sainte", lénifiante et aux ordres. </p><p>Avec un regard lucide et aiguisé, Philippe Mabiala n'hésite pas à pointer ce qu'il considère être "les comportements d'Eglise empreints de paganisme", à savoir: </p><p>1) "La soif du pouvoir pour se servir au lieu de servir"</p><p>2) "Des affectations décidées sans discernement"</p><p>3) "La paroisse devenue une source de revenu"</p><p>4) La prêtrise, tremplin vers un statut social"</p><p>5) "La longévité anormale dans les responsabilités</p><p>6) "Le déficit de la culture de démission" (au sens: savoir démissionner de ses responsabilités)</p><p>7) "La peur du changement"</p><p>8) "L'ambiguité dans le rapport avec le politique" (p.57)</p><p> </p><p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/3150118097.jpg" target="_blank"><img id="media-3914940" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/1725406586.jpg" alt="eglise catholique au congo brazzaville,philippe mabiala,francophonie,musique congolaise,afrique,congo,congo brazzaville,catholicisme,eglise catholique,l'harmattan,démission" /></a>Nul doute que bien des <em>items</em> mentionnés ci-dessus au sujet du catholicisme valent aussi débat au sein de la nébuleuse protestante congolaise! On ne résumera pas ici toute la <a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=39038">substance de l'ouvrage</a> écrit par <strong>Philippe Mabiala </strong>(ci-contre), qu'il est naturellement souhaitable de lire dans son intégralité.</p><p>On soulignera simplement son caractère intellectuellement stimulant et roboratif, inscrit dans le contexte plus vaste d'une production académique prometteuse sur le Congo-Brazzaville, encouragée par les éditions L'Harmattan (pas moins de 17 titres mentionnés en fin d'ouvrage). </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2012-12-28:4934360
2012-12-28T01:00:00+01:00
2012-12-28T01:00:00+01:00
Petite incursion chez nos voisins Francs-Comtois et leur riche histoire...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/4226192161.jpg" target="_blank"><img id="media-3890713" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/4004692835.jpg" alt="einsiedeln-la salette.jpg" /></a>Petite incursion chez nos voisins Francs-Comtois et leur riche histoire religieuse...</p><p style="text-align: justify;">"Il est peu de provinces où le culte de la Mère de Dieu ait été aussi répandu, aussi florissant que dans la Franche-Comté" écrivait le chanoine Jean-Marie Suchet en 1892. Cette affection pour la Vierge Marie s'est exprimée par les manières variées dont nos pères lui dirent leur fois au cours des siècles.</p><p style="text-align: justify;">Avec l'Alsace, la Lorraine méridionale et la Savoie, le Comté de Bourgogne et ses habitants ont été attirés depuis longtemps par la Vierge Noire d'Einsiedeln, en Suisse, et par d'autres sanctuaires petits ou grands, proches ou lointains. Hommes et femmes y allaient à pied implorer la Mère de Jésus.</p><p style="text-align: justify;">Les auteurs consacrent un livre de mémoire à une ardeur religieuse et une piété populaire que les années 1950-1960 ont été les dernières à connaître. Cette synthèse entend montrer avec de nombreux exemples à la clé comment les anciens Francs-Comtois - mais aussi les Vosgiens - ont vécu et exprimé leur amour et leur dévotion pour la Vierge Marie et, par sa médiation, à Dieu lui-même.</p><p style="text-align: justify;">Les auteurs, Odile et Richard Moreau, dans la filiation de Henri Pourrat et de l'abbé Jean Garneret sont passionnés par la vie des Francs-Comtois d'autrefois, leur foi chrétienne et leur dévotion.</p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ffff00;"><strong>‡ D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles avec les pèlerins comtois sur les pas de la Vierge Marie, Odile et Richard Moreau, éditions L'harmattan, 2012, 296 p., ill. (30 €).</strong></span></p></blockquote>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
L'Eglise et la ville, un livre d'Olivier Chatelan
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2012-10-01:4851711
2012-10-01T17:12:00+02:00
2012-10-01T17:12:00+02:00
Contributeur très apprécié du colloque de l'AFSR intitulé "Dieu change...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/00/4190793627.jpg" target="_blank"><img id="media-3771407" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/00/2105638206.jpg" alt="9782296964402r_large.jpg" /></a>Contributeur très apprécié du <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2012/09/14/livre-dieu-change-en-ville-recense-dans-la-revue-assr.html">colloque de l'AFSR intitulé <strong>"Dieu change en ville"</strong></a> (2010), l'historien Olivier Chatelan a dernièrement publié un ouvrage que tous les amateurs d'histoire culturelle et religieuse de la ville liront avec grand profit: il s'agit de <strong><a href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/">L'Eglise et la ville</a>, le diocèse de Lyon à l'épreuve de l'urbanisation (1954-75)</strong>, Paris, L'Harmattan, 2012. </p><p>On trouvera un résumé en <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/1724666437.pdf">PDF</a> en <a id="media-3771420" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/1724666437.pdf">cliquant ici</a>.</p>
A lire
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Livre ”Dieu change en ville” recensé dans la revue ASSR
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2012-09-15:4833225
2012-09-15T00:00:00+02:00
2012-09-15T00:00:00+02:00
En 2010 paraissait Dieu change en ville, Religion, espace, immigration...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/3118162755.jpeg" target="_blank"><img id="media-3745467" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/1879951535.jpeg" alt="9782296133471r.jpeg" /></a>En 2010 paraissait <a href="http://assr.revues.org/23951"><em><strong>Dieu change en ville, Religion, espace, immigration</strong></em></a> (sous la dir. de Lucine Endelstein, Sébastien Fath et Séverine Mathieu).</p><p>Fruit d'un colloque de l'<a href="http://www.afsr.cnrs.fr/"><strong>AFSR</strong></a>, cet ouvrage collectif qui propose études sur le catholicisme, le protestantisme évangélique, le bouddhisme, l'islam, le judaïsme, a été récemment l'objet d'une recension, par <a href="http://ceifr.ehess.fr/document.php?id=261">Isabelle </a><span class="familyName"><a href="http://ceifr.ehess.fr/document.php?id=261">Jonveaux</a> (CEIFR). Elle </span>a été mise en ligne cette semaine dans le bulletin bibliographique de la revue des <a href="http://assr.revues.org/23951"><strong><em>Archives de Sciences Sociales des Religions</em></strong></a> (<a href="http://assr.revues.org/23951"><strong>lien ici</strong></a>).</p>
A lire
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L'école du dimanche en France au XIXe siècle
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2012-03-02:4621183
2012-03-02T00:00:00+01:00
2012-03-02T00:00:00+01:00
On a déjà signalé dans ce blog tout l'intérêt des travaux qu' Anne Ruolt...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/3972243024.jpg" target="_blank"><img id="media-3466213" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/2199198666.jpg" alt="Ecoles du dimanche.jpg" /></a>On a déjà signalé dans ce blog tout l'intérêt des travaux qu'<a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2012/01/04/fete-joie-amour-de-l-ecole-une-etude-d-anne-ruolt.html"><strong>Anne Ruolt</strong></a> consacre aux écoles du dimanche (catéchèse protestante).</p><p>Aussi est-ce avec grand plaisir qu'il est temps de signaler la parution très prochaine du <strong>livre</strong> issu de sa thèse de doctorat.</p><p>Il est intitulé <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/3972243024.jpg"><strong><em>L'école du dimanche en France au XIXe siècle</em></strong></a>, et est publié dans la collection "Religions et Sciences Humaines" des éditions L'Harmattan.</p>
Note
http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/about.html
Introduction à la langue et à la littérature aztèque tomes I et II
tag:unebibliothequeau13.hautetfort.com,2012-01-27:4564662
2012-01-27T10:18:00+01:00
2012-01-27T10:18:00+01:00
Titre : Introduction à la langue et à la littérature...
<p style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;"> <a href="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/00/00/610542336.jpg" target="_blank"><img id="media-3391504" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/00/00/1787407887.jpg" alt="Michel Launey, nahuatl, aztèque, Introduction à la langue et à la littérature aztèques, l'Harmattan" /></a></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Titre : Introduction à la langue et à la littérature aztèques<br />Tome I : grammaire<br />Tome II : littérature </strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Auteur : Michel Launey</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Editeur : L'harmattan</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Genre : cours de langue et de littérature nahuatl</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Eléments de signalement : tapé à la machine à écrire !</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Date de parution : 1995</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Pays de l'auteur : France</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Nombre de pages : 411 (tome 1) et 427 (tome 2)</strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Arrivée dans la bibliothèque : 2000</strong></p><p style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;"> </p><p style="font-weight: normal;"><strong>Première phrase : </strong>"Le peuple généralement connu comme Aztèques se donnait à lui-même le nom de "Mexicains" (Mexica) : Aztèques (Azteca) signifie d'Aztlan, lieu d'origine mythique de la migration des Mexicains vers le Sud". </p><p style="font-weight: normal;">Tome 2 : "Nopiltzé, nocozqué, noquetzalé, otiyotl, otitlacat, otimoytalticpacquixtico,"<br />Mon fils, mon bijou, ma plume, tu es venu à la vie, tu es né, tu es arrivé sur terre",</p><p style="font-weight: normal;"><strong>Première phrase de la page 30 : </strong>"Inanimés pluralisables : Quelques très rares noms de "choses" ont une forme de pluriel, probablement due à une personification mythologique.</p><p style="font-weight: normal;"><strong>Dernière phrase : </strong>"En 1507 eut lieu la mauvaise ligature, qui fut la quatrième célébrée à Mexico même, et la dernière avant l'arrivée des Espagnols : cette dernière se produisit en 1519, année <em>ce acatl</em> : un roseau".</p><p style="font-weight: normal;">Tome 2 : "Tzetzelihui xochitl ica ahuiyalo, yaoya".<br />éparses tombent les fleurs qui donnent du plaisir, oyé ! </p><p style="font-weight: normal;"><strong>COMMENTAIRE</strong></p><p style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;">Un grand livre, qui se lit et s'ingère comme une nourriture qui sauve. </p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?lt1=_blank&bc1=000000&IS2=1&bg1=FFFFFF&fc1=000000&lc1=0000FF&t=httpssitesg05-21&o=8&p=8&l=as4&m=amazon&f=ifr&ref=ss_til&asins=2858021074" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Simone Alexandre
http://www.theatrauteurs.com/about.html
La trappe de Robert Poudérou.
tag:www.theatrauteurs.com,2009-12-18:2519981
2009-12-18T08:02:00+01:00
2009-12-18T08:02:00+01:00
L'Harmattan - Théâtre des 5 continents - 11,50€ Dans sa...
<p><span style="font-size: small;">L'Harmattan - Théâtre des 5 continents - 11,50€<br /></span></p> <p><span style="font-size: small;"><a href="http://www.theatrauteurs.com/media/00/01/1593784825.jpg" target="_blank"><img src="http://www.theatrauteurs.com/media/00/01/1866633687.jpg" id="media-2168927" alt="La trappe.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2168927" /></a><br /></span></p> <p><span style="font-size: small;"><i>Dans sa présentation de pièce écrite en Septembre 1978, l'auteur précise,</i></span></p> <p><span style="font-size: small;"><i>" <span style="background-color: #3366ff;">la rébellion solitaire est un leurre. Qui dérange tout le monde.</span> "</i></span></p> <p><span style="font-size: small;"><i><br /> J'ai immédiatement envie de m'inscrire en faux. Si elle est solitaire, comment peut-elle déranger ? C'est la rébellion organisée qui dérange le plus, non ? ... Voilà un sujet de polémique à développer la prochaine fois que je verrai Robert Poudérou ...<br /> <br /> En attendant, rejoignons les personnages puisque ma religion m'interdit de raconter les pièces sinon où serait le plaisir de la découverte ?<br /> <br /> David (25 ans) est un autonome qui s'amuse de temps à autre à commettre de petites plaisanteries subversives qui ne doivent pas être du goût de tout le monde !<br /> <br /> Moïse et Max, (la soixantaine approchante ou installée) sont deux amis, camarades de beuveries que la vie ne semble pas avoir épargnés.<br /> Leur sobriquet respectif en dit long : "Coup-de-coude" pour Moïse et "Cul-sec" pour Max. Ils sont l'un et l'autre à la fin du parcours, le savent - comment pourraient-ils l'ignorer ? Et cela n'arrange rien.<br /> <br /> Un jour, ces trois là vont se rencontrer ... le lieu est situé au sous-sol d'un grand restaurant. C'est là également que se trouve la trappe justifiant le titre.<br /> <br /> Mais surtout, il y a Juliette, la métaphore de l'amour, et ce petit surnom mi-tendre, mi-machiste qui résume à lui seul comment fonctionnent les hommes, profanateurs déclarés et adorateurs muets, leur truculence ayant pour objet de masquer leur timidité.<br /> <br /> On ne vante plus depuis longtemps le style poudérien, c'est un fait avéré mais cette pièce nous prouve si besoin est, qu'un Poudérou peut toujours en cacher un autre.</i><br /> <br /> Simone Alexandre<br /> www.theatrauteurs.com</span></p>
Elle et Lui
http://briot-cohenaknin.hautetfort.com/about.html
Rentrée d'automne 2008
tag:briot-cohenaknin.hautetfort.com,2008-09-27:1802358
2008-09-27T09:53:00+02:00
2008-09-27T09:53:00+02:00
• le samedi 11 octobre 2008, nous serons à la bibliothèque de CRUAS en...
<p>• <span style="color: #0000ff;">le samedi 11 octobre 2008, <span style="color: #000000;">nous serons à la</span> bibliothèque de CRUAS <span style="color: #000000;">en Ardèche 07350</span></span>, à l'occasion de la Fête du Livre.</p> <p>"Une enfance algérienne". Deux regards d'enfance, deux approches, deux époques.</p> <p>Une renco<span style="color: #000000;">ntre</span> <span style="color: #0000ff;"><span style="color: #000000;">avec le</span> jeune public à 15h <span style="color: #000000;">pour "Najib, l'enfant de la nuit</span></span> "sera suivie à <span style="color: #0000ff;">17h <span style="color: #000000;">d'une rencontre avec le</span> public adultes. <span style="color: #000000;">Lecture croisée du roman de Geneviève et de celui d'André, "La lèvre du vent".</span></span> Suivront discussion et signature.</p> <p>• <span style="color: #0000ff;">le dimanche 12 octobre,</span> Geneviève se<span style="color: #000000;">ra au</span> <span style="color: #0000ff;"><span style="color: #000000;">Salon du livre Jeunesse</span> - Café Bibliothèque - Chabrillan,</span> 26400. http://www.cafebibliotheque.fr/<br /> <br /> • <span style="color: #0000ff;">le samedi 29 novembre,</span> André sera au <span style="color: #0000ff;"><span style="color: #000000;">Salon du livre de</span> Valence <span style="color: #000000;">organisé par le Lions Club Valence Deux rives</span> "Les Rencontres valentinoises"</span> qui aura lieu de 10h à 18h30 à la Salle des Clercs, Place des Clercs, 26000 Valence</p>
Elle et Lui
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Najib l'enfant de la nuit Avis en ligne
tag:briot-cohenaknin.hautetfort.com,2008-06-12:1659187
2008-06-12T15:38:53+02:00
2008-06-12T15:38:53+02:00
sur le site : choisirunlivre.com Najib l'enfant de la nuit...
sur le site : choisirunlivre.com<br /> <b>Najib l'enfant de la nuit</b> L'Harmattan<br /> Dès 11 ans<br /> <br /> <b>Sujet :</b><br /> Ils sont dix enfants de Kabylie avec Najib à s'être embarqués pour Marseille. Avec Farid et Karima, ils vont passer quelques semaines dans un camp de vacances qui accueille également des enfants de la région. Hanté par le souvenir du massacre de sa famille et de nombreux membres de son village, Najib se lie plus particulièrement avec Maurice, en mal d'affection depuis que sa soeur est atteinte d'un cancer. Disputes et jeux font le quotidien de ces enfants qui se retrouveront tous dans la mise en scène d'un conte algérien.<br /> <br /> <b>Commentaire :</b><br /> Emouvant, ce roman sonne juste et exprime avec des mots simples la souffrance des enfants victimes de la guerre. Histoire d'une amitié réconfortante, le récit ouvre de nombreuses pistes de réflexion sur l'ouverture à autrui et la richesse de la différence. D'ailleurs, à l'indifférence puis aux disputes des premiers jours, succède une complicité enrichissante qui trouve son apogée dans l'organisation d'un spectacle. La mise en scène d'un conte kabyle montre également comment l'imaginaire permet le partage de deux cultures et deux environnements<br /> <br />
Elle et Lui
http://briot-cohenaknin.hautetfort.com/about.html
La Lèvre du vent - avis de lecteurs
tag:briot-cohenaknin.hautetfort.com,2008-06-10:1655839
2008-06-10T16:12:46+02:00
2008-06-10T16:12:46+02:00
"Un ouvrage passionnant de sensibilité et d'érudition ; j'ai beaucoup...
"Un ouvrage passionnant de sensibilité et d'érudition ; j'ai beaucoup appris sur la vie quotidienne à Oran dans les années cinquante ; bravo…"<br /> <i>Benjamin Stora, historien</i><br /> <br /> "À découvrir absolument ! Très beau livre, belle écriture, personnages touchants, la ville d'Oran décrite de façon surprenante. Une histoire d'enfants dans la guerre d'Algérie qui les rattrape… Y a-t-il une suite prévue ? Merci pour ce bon moment (je l'ai avalé en trois heures)"<br /> <i>M.B un lecteur FNAC en ligne</i><br /> <br /> "Bouquin lu en deux jours. Il réclame une suite ; on a besoin de savoir ce que ces personnages sont devenus. Cette guerre représente toutes les guerres ; ces enfants, ceux d'aujourd'hui. Un côté enjoué et sérieux. le lien entre les communautés, une allusion à ce qui se passe aujourd'hui. Même si un livre chasse l'autre, et j'en lis beaucoup, celui-ci reste dans la tête."<br /> <i>Guy, bibliothécaire</i><br /> <br /> "J'entends les rires des gamins, la voix des femmes, des hommes, l'odeur des maisons, des rues, l'ambiance, je sens le goût des gâteaux (même cassés). Je vois la vie à travers ce roman comme une initiation au voyage au pays de l'enfance.<br /> <i>Cathline</i><br /> <br /> "Je l'ai lu comme on mange une pastèque : lentement, en me faisant interrompre cent fois pendant que j'en croquais les grains…j'ai pleuré, j'ai ri… "<br /> <i>Dalila</i><br /> <br />