Last posts on kelly2024-03-29T02:40:50+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/kelly/atom.xmlLizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Du miel pour les abeilles” de Cathy Kellytag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2020-04-26:61771722020-04-26T15:04:53+02:002020-04-26T15:04:53+02:00 Lillie a toujours su qu'elle avait été adopté quand elle était bébé....
<p style="text-align: center;"><img id="media-6033784" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/02/1419014450.jpg" alt="miel,pour,abeilles,cathy,kelly,pocket" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Lillie a toujours su qu'elle avait été adopté quand elle était bébé. Alors quand ses enfants lui révèlent qu'ils ont retrouvé son vrai frère Seth en Irlande, ni une ni deux, Lillie saute dans un avion pour faire sa connaissance. Là-Bas, elle fera la rencontre de Seth, de sa femme Franckie, et d'un certain nombre d'habitants de Redstone, charmante petite bourgade d'Irlande. Véritable rayon de soleil, Lillie va aider tout ce petit monde à sa manière !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'avais entendu du bien de cette auteure de pas mal d'amies blogueuses comme <a href="http://histoiredusoir.canalblog.com/" target="_blank" rel="noopener">Ingrid</a>, <a href="https://leslecturesdecledesol.wordpress.com/" target="_blank" rel="noopener">Karine</a> ou encore <a href="http://mya.books.over-blog.com/" target="_blank" rel="noopener">MyaRosa</a> ! J'avais besoin d'un roman feel good et ce titre a parfaitement rempli sa mission !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce roman c'est cet esprit de communauté propre aux petites villes où chacun se connait. Lillie débarque à Redstone et va très vite se lier d'amitié avec pas mal de ces habitants. Alors certes, il y a pas mal de personnages différents et j'avoue avoir fait une sorte d'arbre pour m'y repérer, mais j'ai adoré tous les découvrir, un par un, avec leur personnalité propre et leur lot de problèmes !</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Lillie va donc les aider un par un, à sa manière, mais également grâce à l'aide d'autres personnages plein de sagesse comme Freya, l'ado qui en a bavait, ou Bobbi, la coiffeuse à la carapace dure mais au cœur tout mou !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le style est facile d'accès, avec parfois de belles réflexions sur la vie. En effet, l'auteure aborde pas mal de sujets du quotidien comme les violences domestiques, la hiérarchie sociale, la peur de s'engager, la perte d'un emploi, les difficultés financières, la ménopause, ... et j'en passe ! C'est terriblement varié, ce qui parlera à un grand nombre de lecteurs différents !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, un roman feel good contemporain agréable !</span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Un feu dans la nuit” d'Erin Kellytag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-11-28:54932512014-11-28T09:29:00+01:002014-11-28T09:29:00+01:00 La famille MacBride se réunit pour disperser les cendres de Lydia, la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4766985" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/01/89342156.jpg" alt="feu, nuit, erin, kelly, jc lattès, livraddict, thriller" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La famille MacBride se réunit pour disperser les cendres de Lydia, la matriarche, lors de la fête des tonneaux. Alors que toute la famille se prépare à aller en ville, Kerry, la nouvelle copine de Felix MacBride, propose de garder la petite Eddie, la fille de Sophie MacBride. Mais lorsque Sophie rentre plus tôt que prévu, elle retrouve la maison vide... aucune trace de Kerry et Edie... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce livre, c'est d'abord l'histoire des MacBride : une famille unie qui cache pourtant de lourds secrets !</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">A travers plusieurs narrateurs (Lydia, Sophie, Darcy, Rowan et Kerry), le lecteur avance petit à petit dans l'histoire de cette famille. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le livre commence avec le décés de Lydia. Cette dernière avait l'habitude d'écrire sa vie dans des carnets. Puis vient le tour de Sophie, la fille aînée à qui l'on confie beaucoup de choses et qui doit gérer une vie de famille difficile avec son mari et ses enfants. C'est justement Sophie qui découvre la disparition de son bébé et de Kerry. </span><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Puis, l'auteure nous fait découvrir Darcy, un homme étranger à la famille qui possède beaucoup de rancoeur envers les MacBride. Il serait dommage de vous en dévoiler plus, au risque de spoiler une bonne partie de l'histoire. </span><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ensuite vient le tour de Rowan, le patriarche qui nous raconte l'après découverte de la disparition de sa petite fille. </span><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Et enfin, la parole est donnée à Kerry, dont je ne dirais pas grand chose par peur de spoiler à nouveau.<br />J'ai beaucoup aimé que l'auteure donne la parole a autant de personnages. Cela permet aux lecteurs de s'imprégner de l'ambiance et de découvrir l'histoire de différentes manières. On perçoit beaucoup plus de choses ainsi et les pièces du puzzle se mettent alors petit à petit en place.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La tension monte crescendo, notamment grâce à l'intervention des différents narrateurs et aux plusieurs pauses que nous impose l'auteure. Le terme "pause" peut faire peur, notamment par rapport au rythme. Ici, pas d'inquiétude, ces pauses sont nécessaires et relancent l'intérêt du lecteur pour découvrir par soi-même le fin mot de l'histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Alors que le résumé du livre s'attarde énormément sur le kidnapping du bébé de Sophie, je trouve que c'est plutôt un livre où la vengeance prend une part considérable. On sent la colère et la révolte s'insinuait à travers les pages. Ce thriller propose un plan diabolique et calculé. Si vous aimez les thrillers psychologiques, je pense que ce livre pourra vous plaire ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le style de l'auteure, journaliste, est plaisant et agréable à lire. On tourne les pages sans s'en rendre compte et on avance dans l'intrigue petit à petit avec beaucoup d'intérêt. Je trouve que ce thriller se lit également comme un bon roman contemporain. Il plaira donc autant aux lecteurs de romans contemporains qu'aux fans de thriller psychologique.</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'histoire m'a beaucoup plu, même si je dois noter quelques passages peu crédibles, surtout vers la fin (la partie concernant Kerry).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie <a title="JC Lattès" href="http://www.editions-jclattes.fr/" target="_blank">les éditions JC Lattès</a> et <a title="livraddict" href="http://www.livraddict.com/" target="_blank">Livraddict </a>pour ce partenariat !</span></p>
ZAhttp://zoomarriere.hautetfort.com/about.htmlSur vos écrans en 1953tag:zoomarriere.hautetfort.com,2013-04-12:50409532013-04-12T23:18:00+02:002013-04-12T23:18:00+02:00 EDITORIAL : Par Edouard S. Doo-doo-doo-doo / Doo-doo-doo-doo-doo-doo...
<p><strong>EDITORIAL :</strong></p><p>Par Edouard S.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4055466" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/01/02/4230279210.jpg" alt="1953,donen,kelly,lang,ophuls,minnelli,hawks,wellman,ford,tati,preminger,mann" /><em>Doo-doo-doo-doo</em> / <em>Doo-doo-doo-doo-doo-doo</em> / <em>Doo-doo-doo-doo-doo-doo</em> / <em>Doo-doo-doo-doo-doo-doo</em> / <em>I’m singing in the rain</em> / <em>Just singing in the rain</em> / <em>What a glorious feelin’</em> / <em>I’m happy again</em> / <em>I’m laughing at clouds</em> / <em>So dark up above</em> / <em>The sun’s in my heart</em> / <em>And I’m ready for love</em>...<br />1953. En Union Soviétique, la mort du "petit père des peuples" a eclipsé celle de Prokofiev, survenue le même jour de mars. Aux Etats-Unis, le Président Eisenhower a débuté son mandat. Dans l'hexagone, c'est René Coty qui a été élu. Django Reinhardt a gratté sa guitare pour la dernière fois, Louison Bobet a gagné son premier Tour de France. Et le temps a été pourri... Pourtant, tout le monde a chanté. Un même refrain. Nous aussi, à Zoom Arrière, nous l'avons repris à tue-tête.<br />Avec <em>Chantons sous la pluie</em>, Gene Kelly et Stanley Donen nous ont rempli de joie, en signant l'apothéose (provisoire ?) d'un genre. Les promesses d'<em>Un jour à New York</em>, leur première réalisation en duo, ont été dépassées au-delà de tout ce que l'on pouvait imaginer. <em>Chantons sous la pluie</em> est une éblouissante comédie musicale dont le génie est de s'adresser à tous les publics sans se rabaisser devant aucun, étant à la fois réflexive (par rapport au cinéma) et divertissante au "premier degré".<br />Bien sûr, pendant toute une année de cinéma, un bonheur arrive rarement seul. Pour ne parler, pour l'instant, que de l'Amérique, une nouvelle fois dominatrice, nous avons reçu notre lot de présents dans tous les genres. Ce fut ainsi une grande année de westerns : de L'<em>Appât</em>, le nouveau Mann-Stewart, au magnifique <em>Convoi de femmes</em>, de l'élégiaque <em>Captive aux yeux clairs</em> à <em>L'Homme des vallées perdues</em>, et j'en passe... Même Fritz Lang y est revenu, avec bonheur, pour <em>L'Ange des Maudits</em>. Mais c'est avant tout son nouveau film criminel qui a marqué nos esprits : l'hyper-violent <em>Règlement de comptes</em> est l'un des sommets de la longue carrière du réalisateur de <em>M le Maudit</em>. La chronique fordienne se porte toujours aussi bien, si l'on en croit les camarades qui ont pu découvrir <em>Le Soleil brille pour tout le monde</em> et le divertissement hollywoodien a été au rendez-vous avec <em>Chérie je me sens rajeunir</em>, <em>Le Corsaire Rouge</em> et autres <em>Scaramouche</em>. De leur côté, Minnelli, Preminger, Ray se sont maintenus au premier rang. Compte tenu de cette abondance (et, parfois, d'un accueil moins enthousiaste que d'ordinaire), Hitchcock, Mankiewicz, Kazan, Huston ou Cukor ont paru cette année en retrait.<br />Et si l'on sort de la sphère américaine ? On note le bel effort d'un Peter Lorre passant à la réalisation (<em>Un homme perdu</em>), la bonne tenue d'un Powell - Pressburger de dix ans d'âge (<em>Colonel Blimp</em>, daté de 1943), la nouvelle réussite du couple Bergman - Rossellini (<em>Europe 51</em>), l'excellence d'un Carol Reed trop peu vu (<em>L'Homme de Berlin</em>), l'éclatante facilité de Jean Renoir à mener à bien une production internationale (<em>Le Carrosse d'or</em>), les détours de Luis Buñuel vers un cinéma plus "commercial" (<em>Susana la perverse</em>, <em>L'Enjôleuse</em>)...<br />Par chez nous, Max Ophuls a continué, avec <em>Madame de</em>, sur la belle lancée de <em>La Ronde</em> et du <em>Plaisir</em>, Jacques Tati a largement confirmé (pour ceux qui ne sont pas allergiques à son comique singulier) avec <em>Les</em> (merveilleuses) <em>Vacances de Monsieur Hulot</em> que la réussite de <em>Jour de fête</em> n'était pas accidentelle, Becker, Guitry et Pagnol ont a nouveau su convaincre plusieurs d'entre nous, alors que Carné, Allégret et Autant-Lara ont eu beaucoup plus de mal (ce qui apparaît, aux yeux de votre serviteur, plutôt injuste). <em>Le Salaire de la peur</em> fit figure d'événement cinématographique, en France et ailleurs. Le solide film de Clouzot récolta des kilomètres d'écrits dans la presse, une pluie de récompenses et un succès au box-office. Il se retrouve dans notre tableau, bien placé mais pas aussi haut que l'on pouvait s'y attendre. En réaction au battage, peut-être...<br />Pour finir, et parlant de battage, est-il besoin de rappeler qu'en 1953, il fut partout question de Cinémascope, de 3D, de relief, mais aussi, de manière moins "technique", de la chute de reins de Marilyn Monroe s'affichant devant d'autres chutes, celles du Niagara ?</p><p align="justify"> </p><p><strong>LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :</strong></p><p>Une liste de 101 longs métrages (sur les 584 sortis en salles) et de 3 courts, avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.</p><table border="0" frame="VOID" rules="NONE" cellspacing="0"><colgroup><col width="321" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /></colgroup><tbody><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" width="321" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Antoine</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Buster</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Christophe</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Dr.Orlof</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Edouard</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jean-Luc</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jocelyn</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Ludovic</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Nolan</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Timothée</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Vincent</span></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Chantons sous la pluie (Donen & Kelly)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://drorlof.over-blog.com/article-25831478.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2011/04/20/en-famille-4.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/donen/chantonssouslapluie.htm">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Règlement de comptes (Lang)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/article-retour-sur-fritz-lang-l-abandon-des-ideaux-3-60350968.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/lang/reglementdecomptes.htm">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Madame de (Ophuls)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://drorlof.over-blog.com/article-4496004.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/ophuls/madamede.htm">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Les Ensorcelés (Minnelli)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">**</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/minnelli/ensorceles.htm">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">La Captive aux yeux clairs (Hawks)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://drorlof.over-blog.com/article-2284913.html">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://inisfree.hautetfort.com/archive/2006/03/29/the-big-sky.html">****</a></span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Convoi de femme
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlEn famille (4)tag:nightswimming.hautetfort.com,2011-05-01:32652062011-05-01T23:37:00+02:002011-05-01T23:37:00+02:00 **** / ** ** / ** ** Le génie de Kelly, la maîtrise de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3010656" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/00/1151759927.jpg" alt="kelly,donen,oury,zep,etats-unis,france,comédie,musical,animation,50s,70s,2010s" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2994321" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/02/1016116306.jpg" alt="lafoliedesgrandeurs.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2994322" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/00/2846196522.jpg" alt="titeuf.jpg" /></p><p><span style="font-size: xx-large;"><strong>****</strong>/<strong>**<span style="color: #999999;">**</span></strong>/<strong>**<span style="color: #999999;">**</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;">Le génie de Kelly, la maîtrise de Donen, la pertinence de Comden et Green (au scénario)... Inutile d'insister sur tout cela. Mais en revoyant <strong><em>Chantons sous la pluie</em></strong> pour là énième fois, je me suis surtout dit que ce qui le rendait décidément inaltérable, c'était son double statut d'œuvre divertissante et réflexive. Le rêve hollywoodien est ici réalisé dans le sens où le spectateur, quelque soit son âge, sa culture, son humeur et son niveau de lecture, est accueilli avec la même grâce. Car ce film porte en lui son propre commentaire, tout en nous laissant libres de le lire ou pas. Gene Kelly cherche d'emblée la connivence, entrant dans le champ avec un sourire ostensiblement affiché et nous réservant, à nous seul, la vérité sur le parcours de son personnage, grâce à l'insertion d'images contredisant les propos tenus face à ses fans. Comme ils le font de l'opposition entre bons et mauvais acteurs, les auteurs s'amusent de celle existant entre "culture de masse" et "haute culture", l'intégrant à une écriture du comique qui repose notamment sur la gêne (ressort classique dans la comédie hollywoodienne, qui, ici, n'est jamais activé contre les personnages puisque le dépassement de cette gêne est aussi donné à voir, comme le montre la séquence de la fête dans laquelle Debbie Reynolds sort du gâteau et découvre dans l'assistance Gene Kelly, qu'elle vient de rencontrer et de rabrouer pour la vulgarité de son art : désarçonnée, elle se donne pourtant à fond jusqu'au terme de son numéro de music hall un peu nunuche).<br />Quand nous pouvons savourer la réflexion sur le genre et l'approche historique précise, d'autres, les plus jeunes par exemple, peuvent profiter du caractère instructif du spectacle. Derrière les frasques des stars, se discerne l'hommage aux artistes et techniciens de l'ombre (dans le duo Don Lockwood - Cosmo Brown, soit Gene Kelly - Donald O'Connor, c'est bien le moins célèbre des deux, le compositeur, qui trouve généralement les solutions aux problèmes artistiques). De même, toute la machinerie du septième art est exposée, à l'occasion bien sûr de la déclaration d'amour chantée dans le studio désert mais figurant bientôt un extérieur au clair de lune magique ou encore de la balade des deux amis qui les fait passer devant plusieurs plateaux où se tournent des films de série. Par conséquent, un peu plus tard, lorsque se fait le numéro <em>Good morning</em> dans la maison de Don Lockwood, celle-ci apparaît comme un pur décor, avec ce faux mur de cuisine à travers lequel passe la caméra et une chute finale sur un canapé, accessoire utilisé peu de temps auparavant pour le <em>Make 'em laugh</em> d'O'Connor dans le studio de cinéma.<br />La dernière partie du film est toujours aussi éblouissante. Peu après le fameux numéro-titre (quelles admirables variations de rythme !), vient le morceau de bravoure <em>Broadway melody</em>, merveilleusement détaché du reste du récit, illustration d'une idée que Don Lockwood explique à son producteur (celui-ci ayant du mal à la "visualiser" et décidant probablement de ne pas en tenir compte pour le film en cours de réalisation). La (seconde) première du film dans le film est l'occasion de dénouer l'intrigue. Kelly et Donen tirent alors un parti admirable du lieu tout en rendant un nouvel hommage au music hall. Et enfin, Don Lockwood rattrape Kathy Selden, le chant et la musique reviennent, le spectacle descend dans la salle, le cinéma est partout. Debbie Reynolds se retourne brusquement vers Gene Kelly et son visage en larmes bouleverse, que l'on soit n'importe quel type de spectateur...</p><p style="text-align: justify;">De Donen à Oury et de Kelly à Montand, la chute s'annonçait rude, mais elle fut quelque peu amortie. <a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2010/07/17/en-famille-2.html"><em>Le corniaud</em></a> était, dans mon souvenir, meilleur que ce qu'il est réellement. Avec <strong><em>La folie des grandeurs</em></strong>, la modification de mon jugement se fait dans le sens inverse. Alors que je m'attendais à revoir une œuvre médiocre, je me suis retrouvé devant une comédie assez agréable, pas loin d'être une vraie réussite.<br />Inspiré du <em>Ruy Blas</em> de Victor Hugo, le scénario fait preuve de consistance et ménage de plaisants rebondissements. Ainsi, bien campés sur leurs jambes, les auteurs du film peuvent glisser des anachronismes de langage ou de comportement, des pointes d'absurde, du comique plus distancié que d'ordinaire (les apartés que nous réserve Montand, la lecture de la lettre qui se transforme en dialogue avec une voix off, les clins d'œil au western italien). Les gags sont nombreux et atteignent souvent leur but.<br />Le film a, de plus, une vivacité certaine. Le soin apporté à l'ensemble (décors, costumes, photographie, interprétation de qualité égale) fait que le rythme est tenu sans réel fléchissement. Les scènes d'action, souvent pathétiques dans ce genre de production, sont réalisées avec vigueur (la capture de César par Salluste, l'évasion du bagne dans le désert) et même lorsqu'elles gardent un pied dans le pastiche, elles ne tombent pas dans le ridicule. Il y a certes quelques facilités ici ou là et une musique bien faible, signée de Polnareff, mais le refuge dans un passé lointain et le relatif éloignement géographique autorise mieux les fantaisies. La mise en scène d'Oury n'a rien d'exceptionnel, les différents mouvements s'effectuant de manière assez rigide, mais tel raccord ou telle plongée ont leur efficacité.<br />Le dynamisme provient de l'histoire, de l'équipe de réalisation, mais aussi et surtout, du remplacement de Bourvil par Montand. Alors que le premier restait toujours en-dessous de De Funès, encombrait parfois ses avancées, le second lui tient parfaitement tête et parvient à se caler sur son rythme effréné. Montand apporte sa verve et, par rapport à son prédécesseur, rend infiniment moins gnan-gnan les épisodes romantiques (qui sont de plus, ici, accompagnés d'une légère ironie, via le décorum ou le regard de De Funès).</p><p style="text-align: justify;">De Montand à Hallyday, la chute s'annonçait encore plus tragique que la précédente, mais elle fut en fait, elle aussi, assez peu douloureuse. D'ailleurs, j'exagère un peu. La présence de Johnny Hallyday dans <strong><em>Titeuf, le film</em></strong> est limitée, en terme de durée et bien sûr parce que nous nous retrouvons ici uniquement face à son "avatar" dessiné. Toutefois, il faut dire que ces quelques minutes du film de Zep constituent sans aucun doute le meilleur clip vidéo que nous ait jamais offert l'ex-idole des jeunes. La chose a échappé au journaliste de <em>Télérama</em> en charge de la critique de ce <em>Titeuf</em>. Dans l'hebdo, le film est descendu sous le prétexte qu'il marcherait à l'esbroufe. Trois éléments prouveraient, selon l'auteur du texte, la réalité de l'arnaque : la bande originale, l'inadéquation entre le coût du projet et son résultat et enfin le choix de la 3D. La musique est effectivement inégale (le fond étant touché avec un morceau réunissant quatre tocards de la chanson française) mais... relativement en accord avec le sujet et les personnages. Et Zep réussit quand même à placer ces vieux punks des Toy Dolls (pas n'importe où de surcroît). Le fric dépensé et la publicité accompagnant la sortie, à vrai dire, je m'en tape. Reste le problème de la 3D, à propos duquel... je ne peux me prononcer, ayant vu le film en 2D. Cela reste le seul point sur lequel je pourrai m'accorder avec <em>Télérama</em> car je ne vois en effet pas très bien ce que la technique peut apporter dans ce cas précis.<br />Ceci étant précisé, je dois dire que, de mon côté, c'est au contraire la modestie du film qui m'a plu. Pas de voix <em>people</em> pour de nouveaux personnages (les aficionados, dont je ne suis pas, peuvent éventuellement se plaindre de ce manque de nouveauté), pas de translation spectaculaire du monde de Titeuf (l'amusante introduction préhistorique est une fausse piste) : on reste au ras de la rue, au niveau de la cour de récré. Le fait que Zep ait obtenu le contrôle total de sa création était sans doute, déjà, un gage de fidélité sinon de qualité. L'esprit cracra et bébête de la série et de la BD est heureusement préservé, ce qui nous vaut un festival de gros mots, de blagues pipi-caca et de pensées sexuelles idiotes. L'histoire est toute simple, ancrée dans le quotidien, juste réhaussée visuellement par les illustrations des délires de Titeuf et de ses copains. L'esthétique du film n'est pas transcendante mais quelques idées se remarquent, ainsi que plusieurs micro-gags à l'arrière-plan. La thématique abordée est celle d'un passage d'un âge à l'autre draînant ses inquiétudes. Si l'issue ne fait guère de doute (<em>happy end</em> pour les parents, plus en demie-teinte pour Titeuf qui doit encore avancer...), cette structure classique donne l'assise nécessaire pour un passage réussi au format long.</p><p> </p><p><img id="media-2994314" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/01/4230279210.jpg" alt="chantons00.jpg" /><img id="media-2994316" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/00/02/2445587554.jpg" alt="lafoliedesgrandeurs00.jpg" /><img id="media-2994317" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/02/3466557350.jpg" alt="titeuf00.jpg" /><strong>CHANTONS SOUS LA PLUIE</strong> (<em>Singin' in the rain</em>)</p><p>de Gene Kelly et Stanley Donen</p><p>(Etats-Unis / 103 mn / 1952)</p><p><strong>LA FOLIE DES GRANDEURS</strong></p><p>de Gérard Oury</p><p>(France / 108 mn / 1971)</p><p><strong>TITEUF, LE FILM<br /></strong></p><p>de Zep</p><p>(France / 87 mn / 2011)</p>