Last posts on jennifer2024-03-28T20:27:11+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/jennifer/atom.xmlLizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Les mille visages de notre histoire” de Jennifer Niventag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2019-09-12:61646222019-09-12T10:20:08+02:002019-09-12T10:20:08+02:00 Libby Groby reprend le lycée cette année. Cette lycéenne est...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6014001" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/01/724776291.JPG" alt="mille,visages,notre,histoire,jennifer,niven,pôle fiction" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Libby Groby reprend le lycée cette année. Cette lycéenne est malheureusement connue pour son poids : 296 kilos. Elle a dû être évacuée par les pompiers hors de chez elle et ont dû pour cela casser le mur de sa maison, la montrant ainsi aux yeux de tous. Depuis cet épisode traumatisant, Libby a perdu des kilos et s'est repris en main.</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Jack Masselin est un lycée populaire et pourtant il cache un lourd secret : il est atteint de prosopagnosie, une maladie qui l'empêche de reconnaître le moindre visage, même pas le sien.</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ces deux adolescents que tout oppose vont finir par se rencontrer et apprendre à se connaitre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce livre m'avait été chaudement recommandé par une ancienne collègue à moi. Je l'ai trouvé dans une foire aux livres en format poche, j'ai donc sauté sur l'occasion !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce roman pour ados nous parle de différence et de tolérance. Même si l'obésité est un sujet abordé régulièrement en littérature, il est ici très bien exploité. La grossophobie est mis en avant, notamment par un jeu de lycéen complètement stupide : "le rodéo grosso" où il s'agit de s'aggriper à une fille ronde et de rester ainsi le plus longtemps possible. Vous vous doutez bien que Jack, jeune homme populaire, va "devoir" y jouer sous la pression de ses amis. C'est ainsi qu'il va faire la connaissance de Libby.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Jack est atteint d'une maladie que j'ai découvert grâce à ce roman : la prosopagnosie. Cette maladie se caractérise par le fait de ne pas savoir reconnaitre le moindre visage. Pour tenter de reconnaitre son entourage, Jack est obligé de se raccrocher à des détails qu'il a mémorisé, mais parfois cela est difficile à cacher. C'est une maladie qui existe réellement et il parait que Brad Pitt en est atteint !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Forcément leur différence vont les rapprocher, Libby et lui. Ils vont faire connaissance, se confier et petit à petit, devenir plus intime. Mais est-ce réellement possible ? Je vous laisse le découvrir par vous-même !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman. J'ai appris des choses, ce roman traite très bien de la différence et je pense qu'il mériterait d'être plus largement mis en avant auprès des ados. Cela réveillerait peut être quelques consciences ! Je dois même avouer que j'ai préféré ce titre au premier roman de l'auteure "<a href="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/archive/2017/10/22/tous-nos-jours-parfaits-de-jennifer-niven-5991798.html" target="_blank" rel="noopener">Tous nos jours parfaits</a>" !<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, une belle histoire sur la différence et la tolérance ! A découvrir sans plus tarder !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;">Petites citations pour la route</span> : "<em>Parfois les gens sont salauds tout simplement parce que ce sont des salauds. Parfois, les gens sont salauds juste parce qu'ils ont peur. Parfois, ils sont délibérément salauds avant que quiconque puisse leur faire des saloperies. Ils sont salauds par autodéfense.</em>"</span></p>
Olivier GOMEZhttp://photographe.hautetfort.com/about.htmlRENCONTRE...tag:photographe.hautetfort.com,2017-04-07:59312032017-04-07T17:44:00+02:002017-04-07T17:44:00+02:00 Jennifer et Matthieu venaient quelques jours en Balagne pour leurs vacances....
<p style="text-align: justify;">Jennifer et Matthieu venaient quelques jours en Balagne pour leurs vacances.</p><p style="text-align: justify;">Ils m'ont proposé de les accompagner avec mes boîtiers durant quelques heures ;)</p><p><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/02/00/2683372027.jpg" target="_blank"><img id="media-5602996" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/02/00/99070619.jpg" alt="06042017-O_G_2138bisblog.jpg" /></a></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlAvec Les enfoirés 2015 les restaus écoeurenttag:creseveur.hautetfort.com,2015-02-27:55680342015-02-27T13:48:42+01:002015-02-27T13:48:42+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4922635" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/989123477.jpg" alt="Les enfoirés le sont vraiment.jpg" /></p>
gdeuxamourhttp://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/about.htmlJenn Ayache, en solo après Superbus pour +001tag:tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com,2014-07-30:54200532014-07-30T17:00:00+02:002014-07-30T17:00:00+02:00 Forcément, cela devait arriver ! Voici la chanteuse de Superbus qui...
<p><img id="media-4643427" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/media/02/02/3191153520.jpg" alt="jennayache3.jpg" /></p><p>Forcément, cela devait arriver ! Voici la chanteuse de Superbus qui s"émancipe en solo, et prépare +001 un album plus fille, plus pop, mais avec toujours ce ton insolent et cette énergie qui sont la signature de Jenn Ayache.</p><p><img id="media-4643432" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/media/02/02/413838030.jpg" alt="Jenn-Ayache-Acide.jpg" /></p><p>Premier extrait, c'est Acide, qui fait monter la température. <iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/-MptGmSa3Qo" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlUn été 42 - Jennifer O'Neilltag:fichtre.hautetfort.com,2012-11-22:47396202012-11-22T07:42:00+01:002012-11-22T07:42:00+01:00 Film : Un été 42 (1971, durée 1h43) Réalisateur : Robert...
<p><img id="media-3612017" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/02/962855827.jpg" alt="ete 42 - maison.jpg" /></p><p> </p><p>Film : Un été 42 (1971, durée 1h43)</p><p>Réalisateur : Robert Mulligan</p><p>Musique : Michel Legrand</p><p>D'après les mémoires de Herman Raucher</p><p style="text-align: justify;">Dorothy (Jennifer O'Neill), Herbert (Gary Grimes), Oscar (Jerry Houser), Bernard (Oliver Conant), Aggie (Katherine Allentuck), Miriam (Christopher Norris), le droguiste-épicier (Lou Frizzell)</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">¤ ¤ ¤</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em>Voix off : Quand j'avais quinze ans, ma famille est venue passer les vacances dans l'île. Il y avait beaucoup moins de maisons et beaucoup moins de gens que maintenant. Le caractère de ville et la singularité de la mer étaient beaucoup plus remarquables à cette époque-là. Pour qu'un garçon ne meurt pas d'ennui, il fallait que sa famille soir sure que d'autres familles du voisinage fourniraient à l'île son contingent d'enfants. </em></p><p style="text-align: justify;"><em>Pendant l'été de quarante-deux, il y avait en plus de moi Oscar, mon meilleur ami, et Bernard, mon second meilleur ami. Nous nous étions donné le nom de "trio terrible"</em></p><p style="text-align: justify;"><em>Cette maison isolée était celle qu'elle habitait. Personne, depuis la première fois que je l'ai vue, ni rien de ce qui m'est arrivé ensuite, ne m'a donné une telle sensation de peur et de confusion. Aucun des êtres que j'ai connus n'a autant fait pour me rendre plus sûr de moi et plus incertain, plus persuadé de mon importance et de mon insignifiance.</em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3696132" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/1837443944.2.JPG" alt="été,42,1942,jennifer,o'neill,michel,legrand,herman,raucher" /><img id="media-3696135" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/00/2325095510.JPG" alt="été,42,1942,jennifer,o'neill,michel,legrand,herman,raucher" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Bernard : Hé, hé Oscar, regarde, c'est encore cette femme.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oh, Herbert, tu vas pas encore recommencer à te mettre en transe, non ? Ah, j'te l'jure, je sais pas ce qui te prend avec elle. Tu ne t'es pas encore aperçu que c'était une vieille ? Je vois pas l'intérêt, moi.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : C'est pour son esprit ! Leurs esprits vont peut-être se rencontrer et se dire "salut !".</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Tu devrais aller lui dire bonjour à son esprit, Herbert ! Vas-y, va lui dire bonjour.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Ca va, écrase.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Allez, vas-y, si elle est l'amour de ta vie, il faut que tu ailles la saluer. Allez, dépêche-toi, on veut te voir lui dire bonjour. T'es peut-être un tombeur formidable ? On n'en sait rien après tout.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3696137" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/541952611.JPG" alt="été,42,1942,jennifer,o'neill,michel,legrand,herman,raucher" /><img id="media-3696138" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/3943782854.JPG" alt="été,42,1942,jennifer,o'neill,michel,legrand,herman,raucher" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Dorothy : J'ai reçu une lettre de douze pages aujourd'hui !</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oh c'est chic ça.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Oui alors, c'est chic !</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3696140" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/415754363.JPG" alt="été,42,1942,jennifer,o'neill,michel,legrand,herman,raucher" /><img id="media-3696142" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/02/2593619882.JPG" alt="été,42,1942,jennifer,o'neill,michel,legrand,herman,raucher" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Vous avez beaucoup d'amis dans l'île ? </p><p style="text-align: justify;">Herbert : Euh, deux.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Ah.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Mais c'est des types... pas très mûrs, vous voyez ?</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Et qu'est-ce que vous faites pendant les vacances ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Il y a évidemment le basket qui me plaît. Mais j'trouve que ça vaut quand même pas le baseball. Au moins, au baseball, on n'a pas les épaules tombantes à force de dribbler.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Non, c'est très juste. Vous aimez la musique ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oui, oui, je suis très musicien.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Ah, vous jouez d'un instrument ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oui, je chante. Moi j'trouve que la voix, c'est une sorte d'instrument.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Oui, moi aussi.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Et puis on peut toujours siffler pour changer.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : C'est évident.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">¤ ¤ ¤</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Oscar : Comment ça a marché ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Pas mal.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Qu'est-ce que t'as fait ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oh j'lui ai tenu un nichon.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : C'est pas vrai !</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Pendant près de onze minutes.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Sans blague ! Formidable !</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Onze minutes pleines.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : T'as chronométré ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Ouais. Le plus que j'avais fait c'était huit minutes avec Lily Harrisson.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Alors t'as battu ton record.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : De trois minutes.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Quel effet ça te faisait ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Comment l'effet que ça faisait ? L'effet d'un nichon !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Pas plutôt l'effet d'un bras ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Un bras ?</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oui.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Non, ça faisait l'effet d'un nichon.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Et moi j'te parie que c'était comme un bras.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Pourquoi ça aurait été comme un bras ?</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Parce que c'en était vraiment un.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Non mais sans blague, t'es pas un peu cinglé ?</p><p style="text-align: justify;">Oscar : C'que tu tenais, c'était son bras. J't'ai regardé, c'est justement pour ça que j'te dis ça. Tu lui a serré le bras pendant onze minutes, hé patate ! Alors ton record de huit minutes avec Lily Harrisson tient encore.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : T'es un menteur et un dégueulasse !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oh, j'te mentirais pas pour un bras, Herbert.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : C'était un bras ? Oh merde alors, dire que je m'excitais juste à cause d'un bras.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oui, mais c'était un très joli bras.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : T'es un beau salopard !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Quoi ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Un beau salopard ! Pourquoi tu m'l'as dit ?</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Quoi ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Pourquoi tu m'as pas laissé croire que c'était un nichon ?</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Il fallait que tu saches la vérité. Il faut que tu t'instruises pour pas faire la même gourance une autre fois.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : T'as seulement voulu me gâcher mon souvenir, espèce de salopard.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oh, dis, moi j'en ai rien à foutre si tu passes toute ta vie en t'amusant à serrer des bras. Mais il faut que tu vois la réalité, surtout si tu chronomètres tes performances pour battre des records.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oh j'crois que t'as raison. Bon Dieu, je pourrai plus jamais la regarder en face.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : T'auras qu'à lui dire de mettre des manches longues.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Un bras, c'est pas vrai !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Un bras de onze minutes !</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Un bras ! Un bras !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Lily Harrisson, ton record est toujours bon !</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Lily Harrisson ! </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3696152" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/1557120843.JPG" alt="été,42,1942,jennifer,o'neill,michel,legrand,herman,raucher" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Mais qu'est-ce qu'il y a ? Vous vous sentez bien ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Euh oui.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Vos jambes tremblent.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : J'crois que l'escabeau est pas très solide.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Vous voulez que je vienne ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Vous pouvez me passer un autre paquet maintenant.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Voilà, c'est le dernier. Ca y est, vous pouvez descendre. Vous m'avez bien aidée. Ecoutez, cette fois, il faut que vous me laissiez vous donner un peu d'argent.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Non-non, je veux pas d'argent, merci.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Oh, mais il faut accepter. Jamais je ne serais arrivée à monter ces boites au grenier à moi toute seule.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Non, vraiment. Je vous aime bien.</p><p style="text-align: justify;">Dorothy : Vous êtes très gentil, Herbert, je vous aime bien aussi.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Je veux dire, il n'y a pas beaucoup de gens que j'aime.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">¤ ¤ ¤</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Oscar : Ah, j'aimerais les peloter toutes, les filles. Tu sais, j'aurais qu'à faire semblant de tomber dessus, et elles s'apercevraient de rien.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Eh non, c'est pas comme ça qu'il faut faire.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Non ? Alors comment il faut faire ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Faut leur dire des choses.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Ouais, c'est ça, j'vais leur dire "Excusez-moi..."</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Tu sais très bien c'que j'veux dire. Tu peux pas accoster une fille et lui tomber dessus comme ça. Ca s'fait pas.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Pourquoi ? Je l'ai fait à Gladys Potter.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Ouais mais c'est une p'tite gosse de douze ans. Elle sait rien.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : C'est pas sûr. En tout cas, elle a pas rouspété.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Elle a été surprise.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oui, moi aussi, y'avait rien à peloter. Hé Bernard, tu t'amènes, oui ? J'sais pas c'qu'on va faire de lui. Il n'a aucune émotion.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Il est troublé, c'est de son âge.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oui. C'est comme moi. Je m'réveille au milieu de la nuit en ce moment. Toutes les nuits.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Ouais, c'est normal. Moi aussi.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Toi aussi ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oui.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Ben ouais, mais... je m'réveille comme un dingue. Et je pense à Vera Miller.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Et alors ?</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Alors ? Je déteste Vera Miller. Tu crois que j'suis amoureux d'elle ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : J'en sais rien, moi.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Non, j'peux pas être amoureux d'elle, puisque j'la déteste.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Quel genre de pensées tu as à propos d'elle ?</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Benh, j'ai oublié.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Alors qu'est-ce que tu veux que j'fasse pour toi ?</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Personne te demande de faire quelque chose pour moi.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : De quoi vous parlez, tous les deux ?</p><p style="text-align: justify;">Oscar : De choses que tu comprendrais pas.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Oh, va te faire voir !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : C'est justement de ça qu'il est question, Bernard. Dis dons, si au lieu de m'envoyer aller m'faire voir, t'aller voir une fille, toi ?</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Ouais, d'accord.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Haa, d'accord qu'il a dit ! Ca c'est quelque chose ! Tu saurais même pas pas où commencer.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Si, j'saurais.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Alors, par quoi tu commencerais ?</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Pas la peloter !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Mais non, par l'embrasser.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : T'as pas embrassé Gladys Potter.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Parce que j'avais pas le béguin pour elle. Quand on a le béguin pour une fille, on l'embrasse d'abord ! C'est pas vrai, Herbert ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : C'est plus poli.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : En tout cas, c'est pas forcé.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Mais si, c'est forcé, hé cloche !</p><p style="text-align: justify;">Bernard : C'est pas vrai !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Aah, qu'est-ce que t'en sais ?</p><p style="text-align: justify;">Bernard : J'l'ai lu dans un bouquin.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3696155" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/4128532862.JPG" alt="été,42,1942,jennifer,o'neill,michel,legrand,herman,raucher" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Bernard : Si ma mère savait que j'ai pris c'bouquin ! Il n'est pas à moi ! Il n'est pas non plus à ma mère ! Il appartient aux gens qui nous louent la maison. Si vous faites des taches, j'vous préviens, c'est vous qui trinquerez ! Ha, ma mère va s'apercevoir qu'il est plus là. C'est le plus gros livre de l'étagère. J'en ai fait tomber dix en le prenant !</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Dépêche-toi, quoi.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : J'peux pas lire aussi vite que toi.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Allez, tourne !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Tu crois que c'est vrai tout ce qu'ils disent là-dedans ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oh oui, c'est un bouquin médical. Ils racontent pas d'histoires.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Mais... mais comment ils prennent ces photos-là ?</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Ils doivent avoir des appareils spéciaux.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oh, penses-tu, aucun drugstore ne voudrait les développer ! Si on portait des trucs pareils au père Sanders, on s'ferait mettre en maison de correction.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oui, sans doute qu'ils les développent eux-mêmes. Oui, je pense que c'est comme ça qu'ils doivent faire.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Laisse-moi voir.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oh, vas-t-en, Bernard ! Ca va te faire baver.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Mais c'est à moi, c'bouquin !</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oh tu peux le laisser voir, merde.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Tiens, là ils le font !</p><p style="text-align: justify;">Herbert : J'crois pas que ça soit ça.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Benh si tu crois pas, c'est dommage pour toi parce que, quand ce sera ton tour de l'faire, il vaudra mieux que tu saches.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Oh non, c'est pas comme ça. Mon père et ma mère font jamais ces trucs-là ! Jamais !</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Pourquoi ça ?</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Parce que c'est stupide.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Oh écoute, je regrette beaucoup de te l'apprendre, mais c'est comme ça qu'on fait.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Dites, vous avez intérêt à pas me charier, parce que ça pourrait être dangereux pour vos gueules.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : Oh écoute, Bernard, si tu regardes simplement les photos comme ça, bien sûr que ça a l'air bête. Mais quand deux personnes s'aiment, il paraît que ça peut vraiment faire plaisir.</p><p style="text-align: justify;">Bernard : Oh, qu'est-ce que t'en sais ? Tu l'as jamais fait, alors tais-toi.</p><p style="text-align: justify;">Herbert : C'est c'qui est marqué dans l'bouquin. En noir et blanc et en couleurs. C'est pour ça qu'on s'embrasse d'abord ! C'est la meilleure manière de faire connaissance. Une fois que les gens se connaissent, ils deviennent amoureux et une fois qu'ils sont amoureux, ils font l'amour.</p><p style="text-align: justify;">Oscar : Pré-li-mi-naires, ça s'appelle "préliminaires" ! Euh, d'abord, tout le monde se déshabille, et après on fait les préliminaires. Ensuite, lui il fait ça. Et puis elle, elle fait ça ; lui, il fait, ça, et en moins de deux, ils sont en train de se grimper ! C'est tout ce qu'il y a de plus simple, tu avoueras ! Tu sais, moi aussi, avant de voir les photos, je croyais que c'était pas possible, ces choses-là. Mais c'est des photos prises d'après nature. C'est pas comme des dessins. Moi, j'en ai vu des dessins. Ca, c'est des vraies photos. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3696157" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/2912515486.J