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Éphéméride du 28 mars
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2024-03-28:2067570
2024-03-28T03:30:00+01:00
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1994 : Mort d'Eugène Ionesco, de l' Académie française ...
<h3 style="text-align: right;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>1994 : Mort d'Eugène Ionesco, de l'<em>Académie française</em></strong></span></h3><h2 style="text-align: left;"> </h2><h2 style="text-align: left;"> </h2><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>58 Avant J.C. : Les Helvètes entament leur migration vers la Gaule</strong></em></span> </span></h2><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5971714" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/3999972057.png" alt="28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre" width="278" height="245" />En l'an 58, sous la pression des Germains, les Helvètes résolurent de quitter leurs montagnes et d'aller s'établir à l'Ouest, plus loin de ces ennemis menaçants : en Gaule. Mais les Gaulois, dont plusieurs tribus étaient déjà alliées de Rome en général, et de César en particulier, firent appel à celui-ci pour repousser ce qui était, de fait, une invasion pour eux, même si, pour les Helvètes, il ne s'agissait que de fuir devant la "pression" des Germains.</span></p><div id="mw-content-text" dir="ltr" lang="fr" style="text-align: justify;"><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5971716" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/2702995995.jpg" alt="28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre" width="181" height="204" />Jules César a relaté son intervention en Gaule contre les Helvètes, les Rauraques, les Boïens, les Latobices et les Tulinges : un premier affrontement à Genève, où les Helvètes ne purent enfoncer les lignes romaines, puis les Helvètes prenant la direction de la Loire, suivis par les six légions de César.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Le premier affrontement se produisit sur l'Arar (aujourd'hui la Saône), début juin : Labienus, le <em>lieutenant</em> de César, attaqua par surprise les Helvètes qui n'avaient pas encore traversé le fleuve, en tuant un grand nombre, le reste de l'armée helvète étant à l'abri sur l'autre rive. Après ce combat, César fit construire un pont sur la Saône pour poursuivre le gros de l'armée helvète : pendant deux semaines, il les suivit vers le nord, mais il n'y eut que quelques accrochages entre les cavaleries des deux camps. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Après ces quatorze jours de poursuites, César et Labienus se dirigèrent vers Bibracte, la capitale de leurs alliés Eduens, pour y chercher des vivres, laissant les Helvètes poursuivre leur chemin; mais ces derniers rebroussèrent chemin et attaquèrent l'armée romaine.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Engagée vers midi, la bataille de Bibracte dura jusque tard dans la nuit; les Helvètes se replièrent finalement vers la région de Langres, où, faute de soutien, ils durent capituler.</span></p></div><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2928479740.jpg" id="media-4985356" alt="" /></p><div id="mw-content-text" dir="ltr" lang="fr" style="text-align: justify;"><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/570188098.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5331401" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/4198808312.jpeg" alt="28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre" /></a>Mais Jérôme Carcopino (ci contre) a bien expliqué pourquoi César ne voulut pas massacrer les Helvètes, et les laissa, au contraire, rentrer dans leurs montagnes : César voulait d'abord éviter qu'un pays si peu éloigné de Rome restât désert, et que les Germains s'en emparassent; il voulait aussi gagner une renommée de clémence, qui lui serait <em>politiquement</em> fort utile, par la suite.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Le champ de bataille de Bibracte se situe sans doute à Montmort (Saône-et-Loire), où des fouilles ont mis au jour un fossé vraisemblablement creusé par les légionnaires de César, et cette <em>bataille de Bibracte</em> mit ainsi fin à la <em>migration des Helvètes</em> au début de la <em>Guerre des Gaules</em>.</span></p></div><div id="mw-content-text" dir="ltr" lang="fr"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span title="Ce passage est évasif et mérite d'être précisé">Le courage helvète fut relevé par César lui-même <strong>("personne ne put voir un ennemi tourner le dos", </strong>écrit-il), mais, pourtant, Bibracte n'eut pas, en Suisse, la valeur emblématique d'Alésia en Gaule.</span> </span></div><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/3733518125.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5331407" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2157313994.jpg" alt="28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre" /></a></span></p><h6 style="text-align: center;"><span style="color: #000080;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://www.cndp.fr/archive-musagora/gaulois/fichiers/guerre_gaules_c.htm">• www.cndp.fr/archivemusagora/gaulois/fichiers/guerre_gaules_c.htm</a></strong></span></em></span></h6></div><div style="text-align: center;"><h6 style="text-align: center;"><span style="color: #000080;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a style="color: #000080;" href="http://www.littlearmybuilder.com/articles/bibracte_1" target="_self"><strong>• www.littlearmybuilder.com/articles/bibracte_1</strong></a> </span></em></span></h6><p> </p><h5 style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;"><em>Cinq mois après avoir été appelé par les Gaulois pour les protéger contre les Helvètes, César sera de nouveau appelé par eux pour les protéger d'une nouvelle menace, encore plus dramatique : l'invasion germanique menée par Arioviste. César répondra favorablement à cette seconde demande, écrasera et refoulera les Germains (voir l'<span style="color: #666699;"><strong><a style="color: #666699;" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/10/04/ephemeride-du-5-aout.html"><span style="color: #000080;">Éphéméride du 5 août</span></a></strong></span>) comme il avait écrasé et refoulé les Helvètes; mais, cette fois, il ne partira plus de la Gaule...</em></span> </span></h5></div></div><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em>Les Basques puis les Celtes constituent les premiers peuplements connus de la Gaule, qui allait devenir la France. Sur ces deux populations premières vint se greffer l'influence décisive des Grecs et des Romains : voilà pourquoi nous évoquons largement, dans nos Éphémérides, les pages fondatrices de notre identité profonde que nous devons à l'Antiquité : voici le rappel des plus importantes d'entre elles, étant bien entendu qu'un grand nombre d'autres Éphémérides traitent d'autres personnalités, évènements, monuments etc... de toute première importance dans le lente construction du magnifique héritage que nous avons reçu des siècles, et qui s'appelle : la France...<br /></em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em>En réalité, si la conquête de la Gaule était nécessaire à César pour sa prise du pouvoir à Rome, il faut bien admettre que "le divin Jules" avait été appelé à l'aide, en Gaule, par les Gaulois eux-mêmes, incapables de s'opposer au déplacement massif des Helvètes, quittant leurs montagnes - en 58 avant J.C - pour s'établir dans les riches plaines du sud ouest; César vainquit les Helvètes à Bibracte (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/25/xephemeride-du-28-mars.html">E</a></strong></em></span></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/25/xephemeride-du-28-mars.html">phéméride du 28 mars</a></strong>); cinq mois plus tard, envahis par les Germains d'Arioviste, les Gaulois le rappelèrent une seconde fois : César vainquit et refoula les Germains au-delà du Rhin (voir l'</em></span></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/10/04/ephemeride-du-5-aout.html">Éphéméride du 5 août</a></strong>); et, cette fois-ci, auréolé de ses deux prestigieuses victoires, et gardant plus que jamais en tête son objectif premier (la conquête du pouvoir à Rome), César ne voulut plus se retirer de cette Gaule où on l'avait appelé, et dont la conquête serait le meilleur tremplin pour ses ambitions politiques à Rome... Il fallut six ans à Vercingétorix pour fédérer les divers peuples de Gaule contre le sauveur romain : le soulèvement général commença par le massacre des résidents romains à Cenabum (l'actuelle Orléans), en 52 (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/23/ephemeride-du-23-janvier.html">Éphéméride du 23 janvier</a></strong>); le 28 novembre de la même année, Vercingétorix remporta la victoire de Gergovie (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/10/27/ephemeride-du-28-novembre.html">Éphéméride du 28 novembre</a></strong>); mais, moins d'un an après, enfermé dans Alésia, Vercingétorix vécut l'échec de l'armée de secours venue à son aide de toute la Gaule (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/08/21/ephemeride-du-20-septembre.html">Éphéméride du 20 septembre</a></strong>) : il capitula une semaine après (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/08/21/ephemeride-du-27-septembre.html">Éphéméride du 27 septembre</a></strong>). Emmené captif à Rome, il fut mis à mort six ans plus tard, en 46 (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/08/21/ephemeride-du-26-septembre.html">Éphéméride du 26 septembre</a></strong>)...</em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em>Cependant, dans sa conquête des Gaules, César n'eut pas seulement à lutter contre les tribus gauloises proprement dites : il s'opposa également à Massalia, puissance amie et alliée de Rome, mais qui ne voulut pas choisir entre César et Pompée lorsque la guerre civile éclata entre ceux-ci : César réduisit Massalia, mais avec difficulté (voir nos trois Éphémérides des<strong> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2010/02/06/ephemeride-du-19-avril.html">19 avril</a></strong>,<a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/26/ephemeride-du-27-juin.html"> <strong>27 juin</strong></a> et <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/06/17/ephemeride-du-31-juillet.html">31 juillet</a></strong>)...<br /></em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em> Enfin, pour être tout à fait complet avec le rappel de ce que l'on peut trouver dans nos Éphémérides sur ces pages de notre Antiquité, mentionnons également nos trois Éphémérides traitant de :<br /></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em><strong>•</strong> <strong>la victoire sur les Cimbres et les Teutons</strong>, remportée par Caius Marius, oncle par alliance de Jules César en 86 (il avait épousé sa tante, Julie, et mourut en 86 : voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/09/03/ephemeride-du-29-decembre.html">Éphéméride du 17 janvier</a></strong>); </em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><em><strong>•</strong> <strong>l'assassinat de Jules César </strong>en 44 Avant J-C (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/23/ephemeride-du-15-mars.html">Éphéméride du 15 mars</a></strong>); </em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> <strong>notre évocation de Massalia</strong>, sa puissance et son rôle à l'époque (voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/28/ephemeride-du-11-avril.html">Éphéméride du 11 avril</a></strong>)...</span><br /></em></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; color: #000080; font-size: 12pt;"><em><strong><span class="titre3"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/88059071.18.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5181988" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/2482906768.21.jpg" alt="28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre" /></a></span></span></strong></em></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; color: #000080; font-size: 12pt;"><em><strong><span class="titre3">1854 :</span> Début de la Guerre de Crimée</strong></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">La France et l'Angleterre déclarent la guerre à la Russie : c'est le début de la <em>Guerre de Crimée.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">La petite histoire en retiendra que plusieurs noms qui résonnent familièrement à nos oreilles viennent de là, comme Alma, Sébastopol ou Malakoff. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Et que c'est à Malakoff, précisément, que, le 7 septembre 1855, le général Patrice de Mac Mahon (ci dessous), après avoir brillamment conquis les positions russes prononça son fameux "<em><strong>J’y suis ! J’y reste". </strong></em></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/1737975778.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1602195" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2089932184.jpg" alt="Mac-Mahon_4.jpg" width="337" height="367" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>En son for intérieur, Mac Mahon était royaliste, mais, plus encore, légaliste et formaliste. Sa femme, beaucoup plus jeune que lui, était beaucoup plus militante, et devait d'ailleurs accepter la présidence d'honneur des Comités d'Action française à la création de celle-ci. L'ardeur politique de son mari était, hélas, bien que réelle, beaucoup moins intense... </em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>C'est ainsi qu'il "manqua" au Comte de Chambord, et qu'il porte sa part de responsabilité dans l'échec de la restauration en 1875 : voir l'</em><strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/07/03/ephemeride-du-24-aout.html">Éphéméride du 24 août</a></em></strong>)...</span></div><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Plus profondément, on en retiendra aussi que c'est le premier conflit de l’ère industrielle, avec la projection à des milliers de kilomètres de dizaines de milliers de soldats, et l’utilisation d’armes nouvelles: le <em>cuirassé</em>, l’<em>obus explosif</em>. Et que c’est aussi la première guerre que la photographie va immortaliser. Les victoires se succéderont, dont celle, le 19 septembre 1854, de la rivière de l’Alma (ci dessous), qui "<strong>efface la défaite de Waterloo",</strong> pensèrent certains.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Mais pour le reste, les résultats de cette aventure sont loin d'être glorieux...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">De Jacques Bainville (<em>Histoire de France</em>, chapitre XX, <em>La deuxième République et le Second empire</em>) :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>"...Charles X avait songé à effacer les conséquences de Waterloo par une alliance avec le tsar en lui laissant le mains libres en Turquie. C'était une combinaison renouvelée de Tilsit. Napoléon III la renversa. C'est avec l'Angleterre, pour défendre l'intégrité de l'Empire ottoman, qu'il s'allia en 1854 contre la Russie. Guerre habilement choisie à tous les points de vue. Elle assurait à Napoléon III l'alliance anglaise. Elle était agréable, en France, aux catholiques, parce qu'elle avait pour prétexte le conflit des Lieux Saints revendiqués par les Russes schismatiques, et aux républicains qui haïssaient le tsar autocrate, le "tyran du Nord", persécuteur de la Pologne. Enfin, quand la puissance russe serait ébranlée, le champ deviendrait libre pour une intervention de la France en faveur des nationalités.</strong></span></p><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/3580286194.10.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6344764" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/3803917594.12.jpeg" alt="28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre" /></a></p></div><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>La guerre de Crimée ne devait pas nous rapporter autre chose. Après un siège d'un an, auquel l'armée française avait pris la plus grande part, Sébastopol tomba, la Russie s'avoua vaincue. Au congrès qui se tint à Paris en 1856, la France apparut comme la première puissance du continent. Napoléon III semblait avoir effacé et les revers de Napoléon 1er et le recul de la France, dans ce même Orient, en 1840. La Russie était refoulée loin de Constantinople. Elle était humiliée, affaiblie : de cette humiliation, il lui resterait une rancune contre nous. Seulement, l'Angleterre n'avait pas permis que les questions auxquelles Napoléon III tenait le plus, celle de Pologne, celle d'Italie, fussent même effleurées. Satisfaite de l'affaiblissement de la Russie, l'Angleterre se détachait déjà de nous.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Ainsi, derrière des apparences de gloire et de grandeur, d'amères réalités se cachaient. En Prusse, un homme redoutable commençait sa carrière et il avait vu tout de suite le parti que son pays pouvait tirer de cette nouvelle situation : c'était Bismarck. La Prusse était la puissance la plus intéressée à un remaniement de l'Europe, parce que, sans la suppression de l'ordre de choses créé en 1815, elle ne pouvait pas expulser l'Autriche de la Confédération pour fonder à son profit l'unité allemande. La Russie venait d'être humiliée à Sébastopol comme la Prusse l'avait été à Olmütz. L'Autriche, "étonnant le monde par son ingratitude", avait abandonné le tsar qui l'avait sauvée de la révolution hongroise. La Prusse, en se rapprochant de la Russie ulcérée, préparait le moyen de dominer librement l'Allemagne..."</strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/622765044.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2349960" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/942000990.jpg" alt="guerre de crimée.jpg" width="377" height="311" /></a></strong></span></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Guerre de Crimée, Roger Fenton, 1855 Coll. Musée d'Orsay, Paris</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/88059071.13.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4985163" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2482906768.14.jpg" alt="28 mars,guerre de crimée,alma,sébastopol,malakoff,mac mahon,hydravion,ionesco,charles x,napoléon iii,henri favre" /></a></span></p><p style="t
Jacques-Emile Miriel
http://jemiriel.hautetfort.com/about.html
Euthanasie : la transgression d'un tabou
tag:jemiriel.hautetfort.com,2021-04-13:6309340
2021-04-13T06:25:00+02:00
2021-04-13T06:25:00+02:00
La semaine dernière, une nouvelle proposition de loi sur la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> La semaine dernière, une nouvelle proposition de loi sur la fin de vie arrivait en débat devant l'Assemblée nationale. Portée par le député Olivier Falorni, elle visait à améliorer la loi Leonetti-Claeys de 2016, et en réalité à instaurer de manière complète l'euthanasie active en France, sur le modèle de ce qui se passe déjà en Suisse ou en Belgique, et dans certains autres pays. La discussion parlementaire autour de ce projet de loi a été paralysée par la floppée d'amendements déposés par des députés opposés à l'euthanasie, et le texte n'a finalement pas été voté. Peut-être reviendra-t-il devant la représentation nationale sous forme d'un projet de loi – mais plus tard.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Même si une majorité de Français y est favorable, l'euthanasie demeure un tabou moral, avec une triste réputation. Songeons à la période nazie, où elle était instituée pour faire triompher l'eugénisme. La proposition de loi Falorni n'a évidemment rien à voir avec de tels excès, du moins dans son esprit, car des débordements sont dans les faits toujours possibles. Le sujet est délicat et concerne l'ensemble de la communauté. Donner la mort n'est jamais innocent. La vie est le bien le plus précieux que nous ayons. Se rend-on compte de la responsabilité <em>éthique </em>qui incombe à celui, médecin ou infirmier, à qui on demande la mort ? Sans parler de la fragilité des plus faibles, que rien ne viendrait plus protéger.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> À juste titre, l'être humain peut par exemple redouter la souffrance. L'euthanasie apparaît ici comme une solution. Néanmoins, un médecin précisait la chose suivante, dans <em>Le Figaro</em> : "<em>Les douleurs qui ne peuvent pas être soulagées par des sédations, cela arrive, mais c'est exceptionnel</em>." Et puis, l'euthanasie n'est pas un soin parmi d'autres. Bien sûr, je n'aurais pas envie de devenir un légume, et de vivoter des années durant dans une chambre d'hôpital, alimenté par des tuyaux, en attente du moment libérateur qui viendrait confirmer comme un pléonasme sinistre que j'étais, en réalité, déjà mort. Perspective funeste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Le rôle des médecins, jusqu'ici, n'était-il pas déjà de décider comment <em>accompagner</em> l'agonie d'un malade ? Qu'apporterait de plus une nouvelle loi ? Ce qu'on appelle les "<em>soins palliatifs</em>" existent depuis un certain temps. Ils permettent de recentrer la mission du corps médical, qui est de <em>soigner</em> ceux qui se trouvent en fin de vie, et non d'accélérer leur décès. Beaucoup de malades ne veulent pas mourir dans les plus brefs délais. Ils refusent qu'on touche à leur être, terrorisés par la perspective de la mort. Ionesco avait admirablement décrit cette hantise dans son livre <em>La Quête intermittente</em>. Je sais que c'était aussi le cas de l'écrivain américain Susan Sontag, atteinte d'un cancer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Il ne faut pas précipiter l'issue. Ce qui ne signifie pas qu'on laisse le patient sans aide. Un document très intéressant en provenance du Vatican, que l'on doit à la Congrégation pour la doctrine de la foi, intitulé <em>Lettre </em>Samaritanus Bonus <em>sur le soin des personnes en phases critiques ou terminales de la vie</em>, et datant de juillet 2020, faisait le tour de la question, et admettait, concernant les états végétatifs : "<em>l'alimentation et l'hydratation artificielles sont en principe des mesures ordinaires ; dans certains cas, ces mesures peuvent devenir disproportionnées...</em>" Ainsi, condamnant l'euthanasie et le suicide assisté, la Congrégation admettait néanmoins la possibilité de laisser la vie arriver à son terme, lorsque les circonstances le commandent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Il y a évidemment la question de la dignité humaine. Dans un article du <em>Figaro</em>, publié la veille du jour où le projet de loi Falorni s'apprêtait à être discuté, l'écrivain Michel Houellebecq s'arrêtait longuement sur cette notion, évidemment centrale, et qui vient à l'esprit de tous de manière presque automatique. Or, paradoxalement, Houellebecq avoue être "<em>dépourvu de toute dignité</em>". Voici comment il exprime son point de vue : "<em>Nous nous sommes sérieusement écartés de la définition kantienne de la dignité en substituant peu à peu l'être physique à l'être moral (en niant la notion même d'être moral ?), en substituant à la capacité proprement humaine d'agir par obéissance à l'impératif catégorique la conception, plus animale et plus plate, d'état de santé, devenu une sorte de condition de possibilité de la dignité humaine, jusqu'à représenter finalement son seul sens véritable.</em>" Bref, ici Houellebecq voit très bien le déficit de spiritualité dont notre époque porte la marque. Il perçoit ce manque propre à l'homme contemporain dans la morale et l'éthique. À travers l'éloge actuel de l'euthanasie, Houellebecq décèle notre décadence. Je trouve que c'est un jugement courageux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> L'euthanasie m'a toujours paru être une question essentielle, que je distingue du suicide individuel. Ce dernier n'engage que le particulier. En revanche, l'euthanasie concerne toujours une communauté, sinon une <em>civilisation</em>, comme le dit d'ailleurs Houellebecq, dans cet article. J'espère que, si la proposition de loi Falorni revient en discussion devant les députés, les débats pourront se dérouler plus attentivement et plus consciencieusement ; et que le fondement même du problème se révèlera davantage au grand jour, dans la sérénité et la paix. </span><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
Arnaud COUTANCIER
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2018-10-28T15:05:00+01:00
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"Rond-Rond" Cie Piment Langue d'Oiseau...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="color: #888888;">"Rond-Rond" </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt; color: #ffffff;">Cie Piment Langue d'Oiseau</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="color: #888888;"><span style="color: #000000; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><img id="media-5872560" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/01/02/3615037245.2.png" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></span></span></strong></span></p><p> </p><pre style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Création petite enfance<br /><strong>Sortie Octobre 2018</strong><br /></span><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Spectacle physique et philosophique <br />pour les grands, les petits, <br /></span></em><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">les tout-petits et les embryons.<br /><br /></span></em></pre><p><strong>Conception et mise en scène : </strong></p><p>Marie Gaultier.</p><p><strong>Jeu</strong> :</p><p>Christine Lhôte et Marie Gaultier.</p><p><strong>Avec la participation de</strong> :</p><p>Natalie Gallard, Jacques Templeraud & Arnaud Coutancier.</p><p> </p><p>Au commencement était le rond,</p><p>Dans le giron,</p><p>De la maman bidon.</p><p>Ciel et terre en caméléon,</p><p>Bonheur absolu dans ce tourbillon,</p><p>Explosion, éclosion, fusion.</p><p>Philosophie du rond sans fond.</p><p>Jongler avec les sons,</p><p>Tracer avec le crayon,</p><p>Buller avec passion.</p><p>Et puis la transformation,</p><p>L’émancipation</p><p>Pour ne pas tourner en rond</p><p>Comme un poisson.</p><p>Fuir le ronron</p><p>Faire un bond, plonger au fond</p><p>De l’inconnu pour trouver….la vie en ébullition.</p><pre style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></em></pre><pre style="text-align: justify;"> </pre><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="color: #888888;">"Traversée..." <span style="color: #ffffff; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Art-vidéo</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><img id="media-5860978" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/00/00/1436839965.jpeg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;">"Traversée..." est une oeuvre-vidéo réalisée à partir d'un long plan séquence de 33' sur un collage sur papier de 73 mètres de long du plasticien Michel Guérard et sur une musique d'Arnaud Coutancier.</p><p style="text-align: left;">© Michel Guérard & Arnaud Coutancier 2018 </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5873827" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/02/01/2111824530.2.jpeg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5873828" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/00/02/1624953386.jpeg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="color: #888888;">"CCB" le cd.</span></strong></span></p><p><img id="media-5874748" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/00/00/4048477159.jpg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></p><p> </p><p>En février 2018, par un froid extérieur de -10°, enregistrement du CCB, Choeur d'hommes du bocage dans la collégiale de Carrouges (Parc Normandie-Maine).</p><p>Etienne Poupinet, Arnaud Mallier, Joël Rivière, Gabriel Soulard : chant</p><p>Arnaud Coutancier : prise de son, mixage et mastering.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://artno.hautetfort.com/media/02/02/3263431597.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5874780" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/02/02/3124025479.jpg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></a></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="color: #888888;">"Cartes postales sonores" </span></strong></span></p><p><img id="media-5589400" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/02/00/3629881000.jpg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></p><p> </p><p>Dans le cadre du Festival du Premier Roman et des <br />Littératures Contemporaines 2017 qui se tiendra du 27 au 30 avril à Laval, création de <em>cartes postales sonores </em>avec des lycéens à partir de deux romans de la sélection 2017 : </p><p><em>Fils du Feu</em> de Guy Bolery</p><p>(Editions Grasset)</p><p>et</p><p><em>Ce qui nous sépare</em> de Anne Collongues</p><p>(Editions Actes Sud)</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="color: #888888;">"La Vraie Princesse" </span></strong></span><strong> </strong><strong>Cie Piment Langue d'Oiseau</strong></p><p><strong><img id="media-5872119" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/01/02/3516266942.png" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" width="285" height="376" /></strong></p><p> </p><p>Texte de Hans Christian Andersen (1835)</p><p><strong>Mise en scène collective :</strong></p><p>Natalie Gallard, Marie Gaultier,</p><p>Christine Lhôte et Jacques Templeraud</p><p><strong>Création sonore</strong> : </p><p>Arnaud Coutancier</p><p><strong>Affiche</strong> : </p><p>Gérard Gallard</p><p><strong>Jeu</strong> :</p><p>Marie Gaultier et Christine Lhôte </p><p> </p><p> </p><p> <span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p><em><strong>Il était une fois</strong></em></p><p>la question du vrai et du faux …</p><p><br /><span style="font-size: 8pt;">- Qu'est-ce qu'une vraie princesse, un vrai prince, un vrai roi, une vraie reine, un vrai château ?</span></p><p><span style="font-size: 8pt;">- Quel est le vrai texte de l'histoire ?</span></p><p><span style="font-size: 8pt;">- Qu'est ce qu'une vraie histoire ?</span></p><p><span style="font-size: 8pt;">- Qu'est-ce qu'un vrai mensonge, une vraie vérité ?</span></p><p><br /><span style="font-size: 8pt;">- Qu'est-ce qui fait qu'on y croit pour de vrai, même un instant ?</span></p><p><span style="font-size: 8pt;">- Ce qui est vrai à cet instant, l'est-il l'instant d'après ?</span></p><p><span style="font-size: 8pt;">- Est-ce que le miroir reflète mon vrai visage ?</span></p><p><span style="font-size: 8pt;">- Est-ce ma vraie ombre à côté de moi ?</span></p><p><br /><span style="font-size: 8pt;">- Ce qui est vrai pour moi, l'est-il pour vous ?</span></p><h4> </h4><div>"<em>Une fantaisie très visuelle accessible dès 3 ans, qui plaira aux adultes à l'imagination non bridée</em>."<br />Le Scéno / Février 2017</div><div> </div><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="color: #888888;">"Leurre H" </span></strong></span><strong>Cie Escale</strong><span class="Apple-style-span" style="font-family: Garamond; font-size: 21px;"><strong><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #888888;"> </span></span></strong></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5218446" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/00/01/413892852.jpg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></p><p>Ecriture et conception : Grit Krausse et Hugues Hollenstein</p><p>Mise en scène : Hugues Hollenstein</p><p>Création collective de et avec : Grit Krausse, Julien Auger, Thibaut Brignier, Mathilde Gorisse, Mathieu Lagaillarde, Solenn Henry, Paula Paradiso. </p><p> </p><div><p>Collaborateurs :
</p><p><img id="media-5196813" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/00/02/413892852.jpg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" width="275" height="260" /></p><p>Pascal Torre, Historien, spécialiste de la question kurde, enseigne l'histoire des fascismes à Sciences Po
</p><p>Arnaud Coutancier, Compositeur de musiques de scène et ambiances sonores - Croquis sonores
</p><p>Stéphane Delaunay, Plasticien - dramaturgie de l'espace
</p><p>Zmorda Chkimi, Comédienne, metteur en scène, scénographe - Scénario et relecture
</p><p> Bernard Duret,Photographe</p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline;">Synopsis</span></p><p><strong><em>2017</em></strong><em>... Dans un pays qui pourrait être le nôtre, les élections présidentielles portent démocratiquement un parti d’extrême droite au pouvoir. Un groupe d’amis décide alors de se préparer à entrer en résistance. Ils réfléchissent comment se former ensemble en vue d’interventions potentielles.
Pour échapper à la contrainte d’une vie clandestine, ils imaginent camoufler leurs entraînements et la construction de leur groupe en une troupe de cirque itinérante. Ils rencontrent une entraîneuse est- allemande qui accepte de les accompagner. En même temps que le groupe mature sa détermination et son succès artistique, le spectacle qu’il montre devient la coulisse de ses préparations secrètes.
Tout au long de leur quotidien, la radio égrène régulièrement les informations d’une société qui se transforme.
</em></p><p><strong><em>2020</em></strong><em>... Trois ans plus tard, la troupe est reconnue et l’heure H arrive enfin. Maïs au moment d’agir, le groupe est divisé : pour transformer la société, l’art ne pourrait-il pas suffire? Où faut-il vraiment s’engager dans l’action?</em></p><p><strong>Création les 5 & 6 juin 2015 au Festival Parade(s) à Nanterre (92)</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5379408" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/02/00/2414812768.jpg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></p><p><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="color: #888888;">"Mendel Schainfeld : le 2ème voyage à Munich" </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5379411" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/00/02/2303496895.jpg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></p><p>Emblématique du <strong>Théâtre de l'Echappée</strong>, ce spectacle créé en 1995 a retrouvé la route pour cette saison 2015/2016 à Vannes du 18 au 21 avril et Echirolles du 17 au 21 mai où nous avons fêté le 800ème !</p><p>Et continuera son chemin la saison prochaine...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5379412" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/01/00/3881718652.jpg" alt="arnaud coutancier,théâtre de l'échappée, mendel schainfeld, françois béchu" /></p><p> <span style="color: #888888; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 21px; font-weight: 800;"> </span></span></p><p><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #888888;">"Les violoncellades 2015" </span></span></strong></span></strong></span></p><p>"Les Violoncellades" sont une rencontre internationale autour du violoncelle crée par <strong>Alexandre Kozlik. </strong></p><p><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><strong><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #888888;"><a href="http://artno.hautetfort.com/media/01/01/3891973313.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4989904" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/01/01/1321909113.jpg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></a></span></span></strong></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;">Pour cette édition 2015 qui a réuni une cinquantaine de violoncellistes, il a été passé commande à </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"><strong>Solène Comsa</strong></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"> & </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"><strong>Arnaud Coutancier</strong></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"> de plusieurs oeuvres pour ensemble de violoncelles:</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"><em>Marathon</em> (Solène Comsa) </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"><em><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;">In </span></span><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;">coda venenum </span></span></em></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;">(Arnaud Coutancier)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;">Matin blanc </span></span></em><span class="Apple-style-span" style="font-family: Garamond; font-size: 21px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"><em><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"> </span></span></em></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;">(Arnaud Coutancier)</span></span><em><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"> </span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;">Hello Snark </span></span></em><span class="Apple-style-span" style="font-family: Garamond; font-size: 21px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"><em><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"> </span></span></em></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;">(Arnaud Coutancier)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;"><em>Slow what </em></span></span>(Solène Comsa & Arnaud Coutancier)</p><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;">Création les 16 & 17 mai à Obernai et Colmar.</span></span></strong></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://artno.hautetfort.com/media/02/02/1171293681.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5070469" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/02/02/3665695945.JPG" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle jeune public,jonas coutancier,mathilde gabriele,petite enfance" /></a></p><p> </p><p style="text-align: center;"> <img id="media-5070453" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://artno.hautetfort.com/media/00/02/2480823595.jpg" alt="arnaud coutancier,musée,pierre célice,agnès rainjonneau,danse,musique,théâtre,ionesco,spectacle
Solko
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Ce que signifie être macronisé
tag:solko.hautetfort.com,2017-04-24:5936180
2017-04-24T03:57:00+02:00
2017-04-24T03:57:00+02:00
Je me souviens avoir ressenti en 2012 à quel point l'élection de...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Je me souviens avoir ressenti en 2012 à quel point l'élection de Hollande serait un mal pour mon pays. Mais je n'imaginais pas que ce mal prendrait l'allure de ce mixte entre le loup de Tex Avery et Peter Pan que j'ai vu prêt à jouir sur les écrans hier. Ce clown a déjà oublié le policier flingué à bout portant sur les Champs il y a quelques jours, et ne parlons pas des 240 victimes civiles de l'islamisme en France dont il n'a pas l'air de faire grand cas non plus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Si j'ai entendu un politologue de service expliquer que <em>l'extrême droite et le catholicisme</em> représentaient des risques pour la démocratie, je n'ai pas entendu le mot <em>Islam</em> de la soirée, ni sur BFM ni sur france 2.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">En revanche, le candidat de En Marche a tenté d'expliquer qu'il représentait du nouveau alors que tous les désistements en sa faveur, jusqu'à celui de ce décidément veule et faux dur Fillon, ont prouvé avec éclat l'existence avéré de l'UMPS et le peu de renouveau de sa candidature. Comment dire le contraire de ce qui est et nier le réel en toute obscénité : Orwell, au secours ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Tous ceux qui ont compris le lien intrinsèque qui unit, contre toute apparence, l'ultralibéralisme de moeurs et de marché pour les riches avec l'Islam le plus totalitaire pour les pauvres ne pourront pas voter pour Macron. Ils n'ont désormais d'autres solutions que de voter massivement pour Marine Le Pen, à moins de consentir à une mutation culturelle égale à la transformation des hommes en rhinocéros chez Ionesco, ce à quoi personnellement, je ne pourrai me résoudre. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5611578" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/00/01/887135739.jpg" alt="macron,le pen,france,présidentielle,rhinocéros,ionesco,politique,littérature" /></p>
Littérature de partout
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Orson Welles, Lettre à l'Observer
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-03-16:5921669
2017-03-16T05:02:00+01:00
2017-03-16T05:02:00+01:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5585356" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/01/3342091311.9.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">(…) dénoncer l’incompétence des gouvernants, et déclarer ensuite que la direction du monde devrait être laissée exclusivement entre ces mains incompétentes, c’est manifester un bien extraordinaire désespoir.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Dans les circonstances actuelles, l’incitation à abandonner le bateau qui coule n’est pas seulement quelque chose de futile ; c’est aussi un cri de panique.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Orson Welles, <em>Lettre à l’Observer</em>, dans Ionesco, <em>Notes et contrenotes</em>, Idées/Gallimard, 1979, p. 155.</span></p>
Solko
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L'Elysée ou comment s'en débarrasser ?
tag:solko.hautetfort.com,2014-05-06:5362962
2014-05-06T01:07:00+02:00
2014-05-06T01:07:00+02:00
J’ai du mal à penser que ce clown qui loge à l’Elysée depuis deux ans ...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">J’ai du mal à penser que ce clown qui loge à l’Elysée depuis deux ans y demeure encore trois autres en continuant ce même pas de danse dans le bal des faux-culs. Ou alors ça voudrait dire qu’en effet le pays est désormais parfaitement anesthésié. Ce qui, après tout, est peut-être le cas.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4546214" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/00/00/3237669384.jpg" alt="hollande,france,culture,politique" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000; font-family: Arial, Verdana, sans-serif; font-size: 13px; text-align: left;">François Hollande. - AFP</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Car ce qui est le plus frappant sous ce quinquennat, c’est la disparition -ou plutôt la dissipation- de tout intérêt politique pour la culture. La culture était pourtant -qui s’en souvient ?- la grande affaire de la gauche, jadis. Depuis que les Tartuffes ont inventé le <em>multiculturel</em>, c'est-à-dire ce que Martel appelle finalement le <em>mainstream</em>, ou d’autres le marché de la culture, et que les gens de gauche s’en sont faits les VRP officiels, motus sur le sujet. Quand je parle de<em> culture</em>, je parle de langue française, de littérature, d’art, de religion, d’histoire antérieure à cette maudite déconstruction européenne dans laquelle nous nous sommes fourvoyés. Je parle d’idées, et non pas <em>d’éléments de langage</em>…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;"> Le plus frappant, dans le discours de Hollande quand il s’adresse aux Français comme si ces derniers étaient des enfants ou des débiles, de <em>boite à outils</em> à <em>grand retournement</em>, n’est-ce pas tout de même (et ce depuis celui du Bourget qu’on nous a vendu comme un discours fondateur), son imbécillité totale, son vide absolu, son absence d’esprit ? De poncifs en poncifs, monsieur<em> Petites Blagues</em> répand sa sottise à la façon d'un Sully Prudhomme éternellement satisfait de lui. On se dit que soit il prend les gens pour des idiots, soit il est idiot lui-même. Il suffit de relire une page de Louis Althusser ou une page de Jean Guitton – je prends à dessein ces deux personnages fortement antagonistes j'aurais pu tout aussi bien parler de Georges Dumézil ou Claude Levi-Strauss, pour se demander tout soudain où est passée et par où s’est enfuie la grande culture de ce pays…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">La ministre de la culture, qui remercia publiquement sa <em>maman </em>le jour de sa nomination rue de Valois, au point que même Frédéric Mitterrand en fut atterré, incarne d’ailleurs ce vide culturel jusqu’à la caricature. De sorte que j’en reviens à ma question du début : Trois ans encore, dans cette « normalité », cet effacement de toute originalité, de toute personnalité, de toute ferveur, cette noyade dans cet univers de courbes et de statistiques… A moins que la France elle-même soit morte comme le cadavre que trimbale Amédée... non, c’est impossible !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
Solko
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Du poil sur le crâne de la cantatrice
tag:solko.hautetfort.com,2013-09-23:5178609
2013-09-23T06:11:00+02:00
2013-09-23T06:11:00+02:00
Ionesco est mort en 1994, Devos douze ans plus tard en 2006. Les gens qui...
<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Ionesco est mort en 1994, Devos douze ans plus tard en 2006. Les gens qui ont connu vivants ces deux champions de l’absurde riront de ce que je vais raconter là. Les autres m’intenteront peut-être un procès. Cela s’appelle une fracture générationnelle. </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Les faits que je vais raconter sont vérifiables</span><span style="color: #ff0000;"><a href="http://www.francetvinfo.fr/societe/education/video-lyon-laurene-journaliste-stagiaire-sourde-et-muette_414807.html"><span style="color: #ff0000;"> ICI. </span></a></span></span></p><p class="MsoNoSpacing"> </p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Aujourd'hui, le journal est gratuit, dirait M Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">C'est le monde à l'envers, dirait Mme Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Et l'article que je lis est signé d’une jeune fille sourde et muette dirait M Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Elle a envie de travailler dirait Mme Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Tout à son honneur dirait M.Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Elle veut être journaliste, rajoutera Mme Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Il lui faut la vocation, dira M. Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Elle l’a, elle l’a, dit Mme Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Tendre l'oreille à tous les ragots du bas monde ! dit M Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Ma foi, elle y parvient très bien, dit Mme Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Et se faire le porte parole de tous les chiens écrasés ! dit M Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Ils disent un peu tous la même chose, dit Mme Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Et de quoi parle son article ? dit M Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Du mariage entre homosexuels, dit Mme Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Tiens, dit M. Smith. Un pompier peut donc épouser un prêtre ? dit M Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Et un prêtre, un pompier, dit Mme Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">La cantatrice n’est donc plus chauve ? s’affolera M.Smith.</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Et la France est en Hollande, s'affole Mme Smith.</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Et le pape s'appelle François, s'affole M Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Mais l'héritier s'appelle Georges, le console Mme Smith. </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">C'est toujours ça qui tient debout, rajoute M Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Il ne marche pas encore, remarque Mme Smith</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Et la cantatrice ? </span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">La cantatrice ?</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Oui, la cantatrice ?</span></p><p class="MsoNoSpacing"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Tous ces plans de licenciements partout. Je crains qu'elle aussi soit au chômage, conclut M Smith, en mettant le feu au journal.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: center;"><em><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Rideau.</span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4260044" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/01/16733235.jpg" alt="800px-Chauve_Noctambule.jpg" /></p>
MILIQUE
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JE DENONCE 31
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-05-20:5026936
2013-05-20T09:54:00+02:00
2013-05-20T09:54:00+02:00
Je dénonce les Hommes Qui ne font pas objection à la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3536352" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/1953638897.2.jpeg" alt="DENONCIATION.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Je dénonce les Hommes </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Qui ne font pas objection à la mort, </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Qui ne s'y opposent pas plus que cela, </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">Qui ne s'astreignent pas </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff;">A faire l'impasse sur elle.</span></strong></p>
L U C
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CALVITIE PRÉCOCE
tag:l-illustretheatre.hautetfort.com,2012-06-23:4760799
2012-06-23T15:18:00+02:00
2012-06-23T15:18:00+02:00
Le Théâtre de la Huchette , situé au 23 rue de la Huchette à Paris dans...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Le <span style="color: #008000;">Théâtre de la Huchette</span>, situé au 23 rue de la Huchette à Paris dans le 5<sup>ème</sup>, est <span style="color: #008000;">menacé de fermeture</span>. Plus exactement d’expulsion</strong>.<br /></span><span style="font-size: 10pt;">Ce théâtre devenu mythique car on y joue les deux pièces les plus connues de IONESCO — <em>La Cantatrice Chauve</em> et<em> La Leçon</em> — depuis près de 55 ans sans interruption, n’arrive plus à payer un loyer en constante augmentation.<br />Le prix des places (23 et 16 Euros) étant déjà assez élevé, il n’est pas possible de l’augmenter sans risquer de perdre les deux tiers du public (jeunes, étudiants, familles).<br />Les institutions publiques ont cessé de verser des subventions —environs 10 000 Euros si j’ai bien compris.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Plusieurs journaux, sites, et autres blogs en ont déjà parlé. Certains se font le relais de l’appel lancé par le Théâtre de la Huchette (<strong><span style="color: #ff0000;"><a title="Lien vers l'appel." href="http://www.theatre-huchette.com/appel_aux_dons" target="_blank"><span style="color: #ff0000;">cliquez ICI</span></a></span></strong>.)<br /><strong>J’ai beaucoup hésité avant d’en parler à mon tour.</strong> Tout simplement parce que je croyais qu’il s’agissait de sauver non pas ce théâtre, mais les deux pièces qui y sont représentées. Ou plutôt que certains semblaient plus attachés à cette sorte de record de longévité, façon TF1, qu’à l’œuvre elle-même. Pour un art réputé éphémère, est-ce bien raisonnable ?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3639710" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/00/01/115117917.jpg" alt="huchette,ionesco,cantatrice chauve" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="font-size: 10pt;">Puis je me suis dit que cette volonté de ne pas rompre la chaîne était aussi une volonté de <span style="color: #008000;">résister</span></strong><span style="font-size: 10pt;">, de préserver une chose bien plus délicate et fragile ; un besoin de protéger le théâtre dans son ensemble, à une époque où l’avenir du Spectacle Vivant est devenu incertain. Un acte symbolique.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Je me suis aussi rendu compte, en allant me promener sur le site du Théâtre de la Huchette, que IONESCO n’était pas le seul auteur à être joué là-bas, et qu’une longue liste de pièces diverses et variées avaient été montées dans cette salle jaugeant 90 places, et employant plusieurs comédiens et techniciens du spectacle.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Une <span style="color: #008000;">représentation</span> d’une pièce de théâtre peut-elle appartenir à notre <span style="color: #008000;">patrimoine</span> culturel ?</strong> Attention, je ne parle pas du texte imprimé, mais bien du spectacle lui-même. J’ai beaucoup réfléchi disais-je, et n’ai pas trouvé la réponse.<br />Ceci étant posé, il serait dommage qu’un théâtre cède la place à une boutique de prêt-à-porter ou à un fast-food, que ce soit à Paris ou en province.<br />Espérons donc que les pouvoirs publics, à commencer par le Ministère de la Culture et Communication, aient un geste pour ce lieu connu dans le monde entier — évitant ainsi au Spectacle Vivant une calvitie précoce. (ho ! ho ! ho !)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3639195" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/01/01/110274963.jpg" alt="huchette,ionesco,cantatrice chauve" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Beaucoup de sites nous livrent une explication du choix du titre</strong> de la pièce la plus connue d’Eugène IONESCO. La pièce s’appelait à l’origine </span><em style="font-size: 10pt;">L’anglais sans peine</em><span style="font-size: 10pt;">, puis aurait ensuite changé plusieurs fois de nom. Mais le comédien qui interprétait le capitaine des pompiers, Henri-Jacques HUET, aurait commis un lapsus au cours d’une répétition et aurait prononcé </span><em style="font-size: 10pt;">« cantatrice chauve »</em><span style="font-size: 10pt;"> au lieu de</span><em style="font-size: 10pt;"> « institutrice blonde »</em><span style="font-size: 10pt;"> et c’est ce titre qu’aurait retenu l’auteur de la pièce.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette explication "tirée par les cheveux" (re ho ! ho ! ho !) est pourtant répétée partout et semble vraie. Malheureusement, le comédien concerné étant décédé en 2009, il sera difficile d’obtenir confirmation d’une anecdote survenue il y a plus de 50 ans.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Autre précision,</strong> beaucoup affirment que<em> la Cantatrice Chauve</em> détient le record mondial du nombre de représentations, 17 300 environs. Ce n’est pas vrai, le record appartient à <em>The Mousetrap</em> (<em>La Souricière</em>) pièce de théâtre d’Agatha CHRISTIE, d’après une de ses propres nouvelles. Jouée depuis maintenant 60 ans, elle totalise 23 000 représentations.</span></p>
nauher
http://off-shore.hautetfort.com/about.html
Merdre ! Il est 20 heures...
tag:off-shore.hautetfort.com,2012-05-06:4705487
2012-05-06T20:00:00+02:00
2012-05-06T20:00:00+02:00
Un vote, une élection, de la liesse et des pleurs... Pour si...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3570290" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://off-shore.hautetfort.com/media/00/00/2927033066.jpg" alt="présidentielle,musil,ionesco,l'homme sans qualité,le roi se meurt,politique,narcissisme,désillusion" /></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Un vote, une élection, de la liesse et des pleurs... Pour si peu, pour l'illusion que le pouvoir est là où l'on nous dit qu'il est, quand la littérature nous a déjà, depuis si longtemps, signifié que nous devons, sous peine de nous perdre, nous détacher de cette ivresse. Ainsi, la formule "il est 20 heures..." et tout ce qui s'en suit, ridiculement sentencieuse, quand il ne s'agit que d'un passage, comme la vie elle-même, une vaste blague où, dans un rebours temporel, l'ère grotesque d'Ionesco qu'incarnait Sarkozy laisse sa place à celle <em>sans qualité</em> de Musil que symbolisera Hollande. Mais c'est une façon de parler, un vide que couvrent les flonflons, quand l'essentiel est dans la façon d'écrire, et que la première ayant triomphé de la seconde, le bavardage devenu plus fort que la phrase, quand est enfin consacrée la foire démocratique comme masque d'une politique de rigueur<em></em>...<em><br /></em></span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="CENTER"><em><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">LE ROI</span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Sans moi, sans moi. Ils vont rire, ils vont bouffer, ils vont danser sur ma tombe. Je n'aurai jamais existé. Ah, qu'on se souvienne de moi. Que l'on pleure, que l'on désespère. Que l'on perpétue ma mémoire dans tous les manuels d'histoire. Que tout le monde connaisse ma vie par cœur. Que tous la revivent. Que les écoliers et les savants n'aient pas d'autre sujet d'étude que moi, mon royaume, mes exploits. Qu'on brûle tous les autres livres, qu'on détruise toutes les statues, qu'on mette la mienne sur toutes les places publiques. Mon image dans tous les ministères, dans les bureaux de toutes les sous-préfectures, chez les contrôleurs fiscaux, dans les hôpitaux. Qu'on donne mon nom à tous les avions, à tous les vaisseaux, aux voitures à bras et à vapeur. Que tous les autres rois, les guerriers, les poètes, les ténors, les philosophes soient oubliés et qu'il n'y ait plus que moi dans toutes les consciences. Un seul nom de baptême, un seul nom de famille pour tout le monde. Que l'on apprenne à lire en épelant mon nom : B-é Bé, Bérenger. Que je sois sur les icônes, que je sois sur les millions de croix dans toutes les églises. Que l'on dise des messes pour moi, que je sois l'hostie. Que toutes les fenêtres éclairées aient la couleur et la forme de mes yeux, que les fleuves dessinent dans les plaines le profil de mon visage ! Que l'on m'appelle éternellement, qu'on me supplie, que l'on m'implore.</span></em></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Ionesco, <em>Le Roi se meurt</em></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Quelqu'un, n'importe qui, invente un beau geste nouveau, intérieur ou extérieur… Comment appeler cela ? Une attitude vitale ? Une forme dans laquelle l'être intérieur se répand comme le gaz dans un ballon de verre ? Une ex-pression de l'im-pression ? Une technique de l'être ? Ce peut être une nouvelle taille de moustache ou une nouvelle pensée. C'est du théâtre, mais tout théâtre a un sens, et dans l'instant, comme les moineaux sur les toits quand on leur lance des miettes, les jeunes âmes se jettent là-dessus. Ce n'est pas difficile à comprendre : quant au dehors pèsent sur la langue, les mains et les yeux un monde lourd, cette lune refroidie qu'est la terre, des maisons, des mœurs, des tableaux et des livres, et quand il n'y a rien au-dedans qu'un brouillard informe et toujours changeant, n'est-ce pas un immense bonheur que quelqu'un vous propose une expression dans laquelle on croit se reconnaître ? Quoi de plus naturel si l'homme passionné s'empare de cette forme nouvelle avant l'homme ordinaire ? Elle lui offre l'instant de l'Être, de l'équilibre des tensions entre le dedans et le dehors, entre l'écrasement et l'éclatement. Ainsi, songeait Ulrich (et tout cela, bien sûr, le touchait aussi personnellement, il avait les mains dans les poches et son visage rayonnait d'un bonheur silencieux et endormi, comme si, dans les rayons du soleil qui s'enfonçaient là-bas en tournoyant, il était en train de mourir d'une douce mort par le froid), ainsi, il n'y a pas d'autre cause à ce phénomène toujours recommencé qu'on appelle "nouvelle génération", "pères et fils", "révolution intellectuelle", "changement de style", "évolution", "mode" ou "renouvellement". Qu'est-ce donc qui fait de cette soif de rénovation de l'existence un perpetuum mobile, sinon la malencontreuse interposition, entre le Moi vrai, mais brumeux, et le Moi des prédécesseurs, d'un pseudo-Moi, d'une âme de groupe dont chacun se déclare à peu près satisfait ? Pour peu qu'on soit attentif, on pourra toujours deviner, dans le dernier avenir entré en scène, les présages du futur "bon vieux temps". Alors, les idées nouvelles n'auront guère que trente ans de plus, mais elles seront apaisées, légèrement empâtées, elles auront fait leur temps : rappelez-vous, quand on aperçoit, à coté du visage miroitant d'une jeune fille la face éteinte de sa mère ; ou bien, elles n'auront pas eu de succès, elles se seront émaciées et ratatinées jusqu'à n'être plus que ce projet de réforme dont un vieux fou que ses cinquante admirateurs appellent le grand Untel, s'était fait le champion.</span></em></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Robert Musil,<em> L'Homme sans qualité</em><br /></span></p><p align="JUSTIFY"> </p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
General Motors, à Strasbourg : l'insupportable silence de l'Etat !
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-07-24:2837511
2010-07-24T14:27:58+02:00
2010-07-24T14:27:58+02:00
En début de semaine, les ouvriers de l’usine strasbourgeoise de General...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">En début de semaine, les ouvriers de l’usine strasbourgeoise de General Motors Company ont été appelés à se prononcer par référendum sur le gel de leurs salaires pendant deux ans, l’abandon de six jours de RTT (sur seize), la suppression de l’intéressement jusqu’en 2013 : l’enjeu était de diminuer les coûts de main-d’œuvre pour « <strong>sauver les 1.150 emplois</strong> » de l’usine menacée, par la multinationale états-unienne, d’être purement et simplement (et rapidement) fermée pour être réimplantée là où les coûts de production seraient moins élevés… Ainsi, les ouvriers, d’habitude écartés des décisions de l’entreprise, étaient-ils conviés à légitimer eux-mêmes une rigueur censée les sauver, en sacrifiant une part de leurs revenus !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Dans cette affaire, plusieurs éléments sont choquants : d’abord, le fait que ce sont toujours les ouvriers qui sont « <strong>la variable d’ajustement</strong> » et que les multinationales, dans la recherche d’un profit qui intéresse d’abord les actionnaires et non les travailleurs eux-mêmes, font peu de cas des conditions sociales de leurs salariés, et se réfugient derrière les « <strong>contraintes de la compétitivité</strong> » pour excuser ce qui est, le plus souvent, le résultat d’une certaine cupidité actionnariale ou patronale mais aussi parfois le résultat d’erreurs de gestion et de stratégie industrielle !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ensuite, <strong>l’absence de l’Etat français dans cette affaire</strong> : bien sûr, nous ne sommes pas, et heureusement, dans une économie étatisée mais l’Etat a un rôle majeur, éminemment politique, qui est de protéger ceux qui sont ses citoyens, et en particulier de veiller à ce que les intérêts des plus faibles ne soient pas oubliés par les puissants, quels qu’ils soient, financiers ou industriels ! Or là, au moment même où <strong>l’Etat</strong> serait nécessaire, dans son rôle d’arbitre économique et de garant de l’équité sociale, il <strong>est silencieux, invisible</strong>, craignant sans doute que la Commission européenne (toujours au nom de son dogme fondamental de la « <strong>concurrence libre et non faussée</strong> »…) ne le tance s’il intervenait et s’il rappelait ses obligations sociales à cette entreprise étrangère qui voudrait bien appliquer des règles déjà pratiquées dans des pays où le Droit social reste embryonnaire…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ce silence de l’Etat est un vrai scandale, non pas économique, mais social et politique ! Il montre aussi la faiblesse actuelle, l’impuissance même d’une République qui n’est plus libre et n’ose s’affranchir, quand il le faudrait bien, des règles édictées par les féodalités financières et industrielles, par cette « <strong>fortune anonyme et vagabonde </strong>» qui se moque des frontières, des pouvoirs publics, des citoyens…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">« <strong>On finira bien par restaurer la Monarchie, un jour, contre la dictature et contre l’anarchie</strong> », affirmait <strong>Eugène Ionesco</strong> dans les années 70 : oui, contre la dictature des féodalités multinationales et contre l’anarchie d’une économie sauvage, voire barbare, il faudra bien, le plus tôt possible, <strong>instaurer en France une Monarchie royale, politiquement libre et socialement juste</strong>. Non pour faire des miracles mais pour faire respecter la décence sociale et avancer la cause des hommes, tout simplement !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
guy
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La Cantatrice Chauve: ceci n'est pas un opéra.
tag:unsoirouunautre.hautetfort.com,2009-05-01:2170502
2009-05-01T23:55:00+02:00
2009-05-01T23:55:00+02:00
Je n'aime pas l'Opéra. Comme tous ceux qui n'y vont jamais. Qui...
<p>Je n'aime pas l'Opéra. Comme tous ceux qui n'y vont jamais. Qui n'en connaissent que des extraits, des captations, piégées d'attaques suraiguës. Et qui trouvent artificielles, décalées, les voix des lyriques, ne comprennent pas que l'on puisse qualifier leurs poses et ralentis de jeu. Sans alors se douter que les fondus d'opéra, les vrais, ceux qui ne vont au théatre que par malentendu, y jugent alors tout autant irréaliste, dérangeant, le phrasé des comédiens. Donc, <em>La Cantatrice Chauve</em> à l'Athénée, je m'y laisse traîner ou entrainer, plutôt à reculons, juste rassuré par <strong><span style="color: #ff0000;">Ionesco</span></strong>. Aussi la curiosité aiguisée par quelques promesses <a target="_blank" href="http://blog.athenee-theatre.com/index.cfm/2009/4/24/La-cantatrice-chante--interview-">électro-acoustiques</a>. Mais voilà: heureusement c'est n'importe quoi. Un n'importe quoi qu'on ne doute pas être le résultat d'une montagne de préparation, pour aboutir à tant de précision dans la jubiliation. Pareil à un projet de potaches obstinés et talentueux.</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/media/00/02/603955761.jpg"><img src="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/media/00/02/178664926.jpg" alt="Cantatrice.jpg" name="media-1730570" id="media-1730570" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div> <p>Car question non-sens, Ionesco est débordé. C'est une chose de dire ses mots dans toute leur absurdité, c'en est une autre de les faire entendre amplifiés au moyen d'une nouvelle convention scénique, celle du chant, une convention d'une autre étrangeté encore. Au moins toujours pour ceux qui ne sont pas familiers avec l'opéra. Ici les effets se cumulent, le texte, la musique et le jeu produisent de l'absurde puissance trois. Le paradoxe est que cette surenchère permet à de nouvelles significations, graves ou loufoques, au fil des situations d'émerger. Mr Smith écoute ses leçons d'anglais au casque, juste retour aux origines d'un texte qui s'inspirait des phrases toutes faites des cours de langues... Le couple de visiteurs oublieux l'un de l'autre installe dans ses chants une telle émotion caricaturée, une telle grandiloquence, que l'on croirait entendre le drame de vrais amnésiques, de personnages en quête d'identité, mais de personnages avant tout.... L'identité reste au centre de la thématique. Le décor est d'un artificiel elliptique et assumé: juste de la couleur et un canapé. Qui évoque le monde sur catalogue dans lequel les grandes enseignes de meubles nous invitent à vivre, à être, à exister. Pour former un environnement aussi prévisible et normé que celui mental des mots plats détournés par Ionesco. Le jeu glisse doucement du sage à l'agité, un rien coquin. Alors que les phrases s'accumulent en vain, la langue empruntée ne faisant, on l'a compris, ni le réel ni le sens. Chaque contrechant de cordes ou de cuivre, chaque intervention narquoise des percussions, leur apporte un démenti hilarant. Mais chaleureux. On est heureux d'entendre de la musique contemporaine qui ne soit pas ennuyeuse, enrichie de clins d'oeil et de détournements de tous genres: b.o. de cartoon, swing, tango, comédie musicale... Du jazz en cherchant bien, coté Dolphy? Du Zappa aussi. Sans confort rythmique, aventureuse, avec des surprises et des brisures. </p> <p>Le capitaine des pompiers est arrivé: la piéce finit dans le rouge et la fumée. Tous parlent, chantent, on ne sait plus, détournés, amplifiés, des voix déformées surgissent des quatre coins de la salle. C'est durant ce final qu'on aurait adoré voir aussi plus de folie, le jeu ici un peu à la traîne de la musique. Je ne sais toujours pas si j'aime l'opéra en général- le genre a au moins cela de sympathique et absurde que plus il est joué plus il est déficitaire. Mais au moins cette cantatrice là- même si elle reste invisible- est pour le coup révélée.</p> <p>C'était <strong><em>La Cantatrice Chauve</em></strong>, un opéra de <strong><span style="color: #ff0000;">Jean Philippe Calvin</span></strong> sur le texte <strong>d<span style="color: #ff0000;">'Ionesco</span>, </strong>mis en scène par <strong><span style="color: #ff0000;">François Berreur</span>,</strong> dirigé par <strong><span style="color: #ff0000;">Vincent Renaud</span></strong>. Au <a target="_blank" href="http://www.athenee-theatre.com/programmation/fiche_spectacle.cfm/60719_la_cantatrice_chauve.html">théatre de l'Athénée</a>, juste demain le 2 et le 3. </p> <p><a href="mailto:unsoirouunautre@yahoo.fr">Guy</a></p> <p><em>Photo par <a target="_blank" href="http://blog.athenee-theatre.com/">Clemence Hérout</a> avec son aimable autorisation.</em></p> <p><em>PS (le 2/5) Lire l'article de Pierre Assouline, dans le Monde 2</em></p>
L U C
http://l-illustretheatre.hautetfort.com/about.html
Je sors
tag:l-illustretheatre.hautetfort.com,2009-01-23:2011781
2009-01-23T17:51:00+01:00
2009-01-23T17:51:00+01:00
Vendredi prochain, je vais aller voir Entre Autres au TNN. Voici ce...
<p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #008000;">Vendredi prochain, je vais aller voir <em>Entre Autres</em> au TNN.</span> Voici ce qu’annonce la brochure :<br /></strong><br /></span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><em>Le comédien Jean ROCHEFORT rend hommage aux auteurs qui l'ont toujours accompagné.<br /> De Roland BARTHES à Jean YANNE en passant par Fernandel, Verlaine, Boby Lapointe, Primo LEVI…<br /> Une promenade lucide et amusée dans l'univers de Jean Rochefort.</em></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 10pt;"><em><img name="media-1532504" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/01/00/990566646.jpg" alt="Illustre-Je sors-06.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1532504" /></em></span></div> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #000080;"><em>Avec Jean ROCHEFORT, la dérision a de la douceur et le désespoir sa politesse. Un autoportrait ? Indéniablement. ROCHEFORT, de sa voix de bronze, confesse avoir voulu, à 77 ans, « dévoiler un peu de (ses) goûts », de ce qu'il aime « dans l'absurde, l'imbécile ou le prodigieux ».<br /> On n'ose redire tout le bien que l'on pense de cet</em> Entre Autres</span><em><span style="color: #000080;">.</span><br /></em><span style="color: #0000ff;">Fabienne Darge, Le Monde<br /></span><br /></span></span><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Production :</span> Théâtre de la Madeleine<br /> Avec Jean ROCHEFORT<br /> Lionel SUAREZ, accordéon<br /> Durée 2h00<br /> Au Théatre National de Nice / Salle Pierre Brasseur<br /> <br /> Les vendredi 30 et samedi 31 janvier à 20h30 et le dimanche 1<sup>er</sup> février à 15h00</span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><strong>_________________________________________</strong></span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Mais dès ce soir et tout le week-end, <span style="color: #008000;">il y a d’autres spectacles intéressants</span> qui devraient vous inciter à ne pas rester enfermés chez vous.</strong></span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">Tout d’abord, signalons qu’Eugène IONESCO fêtera ses cent ans en deux lieux différents et dès maintenant avec<br /> <br /> <strong>La Cantatrice Chauve</strong><br /> Espace Magnan / Salle Jean Vigo<br /> <em>2009 : L'année Eugène IONESCO - 1909 - 2009 - Eugène IONESCO vous invite à trinquer pour le centième anniversaire de sa naissance. Une comédie déjantée...!<br /> Les Smith, famille traditionnelle londonienne, reçoivent les Martin. Le capitaine des pompiers leur rend visite… Une autopsie de la société contemporaine, par le truchement des propos ridicules et banals que tiennent les deux couples au coin du feu.<br /></em><br /> <span style="text-decoration: underline;">Mise en scène :</span> Léonie BAILE<br /> Avec : Sabine VENARUZZO, Anne-Laure DEMESMAY, Frédéric FIALON, Antonny CHABERT, Serge MORISSO<br /> <br /> <strong>Le positif de ce communiqué,</strong> c’est que je connais Frédéric FIALON, c’est un bon comédien.<br /> <strong>Le mauvais coté de cette annonce,</strong> c’est qu’on nous dit « Une comédie déjantée...! ». Outre que 90% des comédies à l’affiche indiquent « Une comédie déjantée...! », j’ajouterai qu’un monument comme <em>La Cantatrice Chauve</em> ne se résume pas à ce seul qualificatif.<br /> Allez donc vous faire une idée avec un extrait sur Youtube en <a target="_blank" href="http://fr.youtube.com/watch?v=Gx4r8nN-iTI" title="Lien vers la video de démonstration."><span style="color: #ff0000;"><strong>cliquant ICI</strong></span></a>.</span><br /> <span style="font-size: 10pt;">(je rappelle toutefois que les prises de vues d’un spectacle sont rarement avantageuses et que réaliser une video digne de ce nom est affaire de professionnels, « spécialistes de la spécialité », comme le dit si bien ma compagne)<br /> <br /> Compagnie Série Illimitée – 06 03 13 86 14<br /> <br /> Vendredi 23 janvier 2009 à 21h00<br /> Samedi 24 janvier 2009 à 21h00<br /> Dimanche 25 janvier 2009 à 15h00<br /> <br /> Tarifs : 15 € - réduit 10 € (adhérents, étudiants)</span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">______________________________________________</span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">Puis l'ESPACE MIRAMAR à CANNES présente<br /> <strong>Mots pour rire<br /> <br /></strong>C’est le dernier spectacle du très actif Théâtre Passé-Présent (<a target="_blank" href="http://www.passepresent.org/" title="Lien vers le site de la compagnie."><span style="color: #ff0000;"><strong>cliquez ICI</strong></span></a> pour accèder à leur site). Il fait appel à des auteurs contemporains experts en virtuosité verbale : Tardieu, Le Tellier, Grangaud, Gourio, Ribes, Dac…</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 10pt;"><em><img name="media-1532508" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/01/00/2091557414.jpg" alt="Illustre-Je sors-05.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1532508" /></em></span></div> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><em>Ce florilège de courtes pièces offre un gargantuesque festin de délires verbaux, de dialogues saugrenus, d'aphorismes renversant, de classiques revisités. Les mots et les gestes fuient vers d'autres sens. Cette anarchie truculente du langage entraîne le spectateur dans une soirée mondaine, au Musée, à l'Opéra, au théâtre, au bistrot, à la télé, véritable labyrinte de l'incommunicabilité ! Amateurs de mots "croisés", de joyeux non-sens, de charivari langagier, de coït verbal, oubliez la crise. Vive la crise de rires, vive la crise des mots en liberté !<br /> <br /></em></span><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Metteur en scène :</span> Jean-Denis VIVIEN<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Durée :</span> 01h30<br /> <br /> ESPACE MIRAMAR ( ~ 400 places)<br /> Angle rue Pasteur et boulevard de la Croisette<br /> CANNES<br /> 04 93 43 86 26<br /> <br /> Le Vendredi 30 et samedi 31 janvier 2009 à 20h30</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">Le Dimanche 1 février 2009 à 15h00<br /> Tarif = 20,00€<br /> <br /> <strong><span style="color: #008000;">J’adore TARDIEU et RIBES</span>, aussi j’envie les Cannois et tous ceux qui pourront se rendre à l’une des trois représentations.</strong> (Pour ceux qui ne pourraient pas, il y aura une "scéance de rattrapage" le vendredi 6 février 2009 à 21h00 au centre culturel "La Coupole" de La Gaude.)</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">______________________________________________</span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">Ensuite, le Centre Culturel la Providence, présente<br /> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><br /> <strong>Musique de l’Inde du Nord</strong><br /> <br /> Trio Hanuman<br /> Chant & harmonium : Sri HANUMAN<br /> Tabla : Antoine BOURGEAU<br /> Tempura : Hariet COLEMAN<br /> <br /> <em>Chant classique Hindustani et anthologie du répertoire dévotionnel : bhajan et ghazal d’inspiration Soufie ; un récital riche en différentes saveurs et esthétiques des mélodies et rythmes indiens.<br /> Sri HANUMAN est né dans une région située au nord de l’Inde ; il est compositeur et multi-instrumentaliste : chant, tabla et guitare. Ces trois moyens d’expression servent sa démarche artistique qu’il qualifie de « musique indienne actuelle ».</em><br /> <br /> Samedi 31 janvier à 20h30<br /> Prix des places de 6 à 15 €<br /> <br /> Renseignements/ Réservations : Centre Culturel la Providence, 8-bis rue Saint Augustin (Vieux-Nice).<br /> Contact Presse : Elisabeth TOURAILLE, tél : 04 93 80 34 12</span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">______________________________________________</span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Un communiqué de la Cie Humaine :</strong><br /> <em>Dans le cadre de sa résidence annuelle pour la saison 2008/2009 au sein du Département Danse du Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice, la Compagnie Humaine ouvre ses cours aux professionnels lors de rendez-vous mensuels dans le cadre de l'entraînement régulier du danseur.<br /> <br /> Dates et horaires de la prochaine session :<br /> lundi 2, mardi 3 et mercredi 4 février de 10h00 à 11h30.<br /> <br /> Modalités d'inscription :<br /> Pour une première inscription, toute personne intéressée peut adresser un CV à la Compagnie Humaine par e-mail, en précisant les jours de présence.<br /> Le nombre de place étant limité, la priorité sera donnée aux premiers inscrits. Vous recevrez un e-mail de confirmation d'inscription.<br /> Une participation symbolique aux frais administratifs de 5 € par cours sera demandée.<br /> Elle sera réglée avant le cours par chèque (à l'ordre de : Compagnie Humaine) ou en liquide.<br /> Déjà inscrits :<br /> Pour les gens nous ayant déjà envoyé leur CV, veuillez simplement nous avertir par e-mail de vos jours de présence. Vous recevrez un e-mail de confirmation d'inscription.<br /></em><br /> Voici l'adresse du Conservatoire de Nice, où nous avons notre studio, ainsi que le moyen de s'y rendre :<br /> Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice<br /> 127, avenue de Brancolar, NICE<br /> Bus 20/22 : arrêt Centre EDF<br /> Bus 15/25: arrêt Commandant Gérôme</span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">______________________________________________</span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">Enfin, le Théâtre du Port propose<br /> <strong>« La Baraque »<br /> <br /></strong></span><span style="font-size: 10pt;">Un spectacle détonnant et prometteur d’environs 01h10. Les élèves stagiaires de Carlo BOSO mettent leur expérience avec le maître au service d’une création drôle et déjantée. « La Baraque » est un bouquet de fraîcheur et de créativité, un incontournable cet été 2008 au Off d’Avignon.</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 10pt;"><img name="media-1532511" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/00/00/829784522.jpg" alt="Illustre-Je sors-02.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1532511" /></span></div> <p style="TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-size: 10pt;"><em>Cette baraque au bord de mer à l’aspect immaculé est infestée de capricornes et regorge de mauvaises surprises. À l’image de cette maison où ils vont se rencontrer, les sept personnages de cette comédie farfelue détiennent un secret. Une vieille propriétaire acariâtre et alcoolique, une voisine digne concurrente de Cruella d’enfer et un tueur à gages accroché à ses basques, un vendeur immobilier travesti en crise identitaire, un couple de jeunes amoureux niais à souhait… Ajoutez à cela une histoire de famille improbable et un artiste démuni en marge de la société que personne ne laisse s’exprimer.<br /> <br /></em></span></em></span><span style="font-size: 10pt;"><em>Sous ce masque comique finement brodé plane un fond de cruauté permanent. Anthony Casabella émet une critique acerbe de la société et de sa quête de la possession. À travers une micropopulation où toutes les catégories sociales sont représentées, il explique mettre en scène « les prolongations exacerbées de l’absurdité de la société de surconsommation, matérielle et sentimentale ». Ce jeune auteur réussit à dénoncer des problèmes actuels, où chaque spectateur se sent concerné sans jamais tomber dans l’explicatif ou le revendicatif, et c’est tout à son honneur. Le public participe, se reconnaît dans ces personnages caricaturaux sans se sentir oppressé ni montré du doigt. Bien au contraire, il rit de bon cœur et un véritable échange se crée.<br style="mso-special-character: line-break;" /> <br style="mso-special-character: line-break;" /></em></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><em>Au résultat, les personnages sont subtils et personnalisés tout en gardant dans le jeu l’essence du clown et du masque de commedia dell’arte. Et c’est la le tour de force du spectacle : puiser dans les valeurs du passé pour les recréer à notre époque. Les codes classiques sont recyclés et mis au service d’une écriture contemporaine et d’une mise en scène innovante.<br style="mso-special-character: line-break;" /></em><br style="mso-special-character: line-break;" /></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #008000;">J’ajoute pour ma part que Carlo BOSO est un très grand de la Comedia dell’Arte.</span> Que feront ses élèves ?</strong><br /> <br /></span><span style="font-size: 10pt;">Au Théâtre du Port<br /></span><span style="font-size: 10pt;">Les dimanches 25 janvier et 1<sup>er</sup> février à 16h00<br /></span><span style="font-size: 10pt;">Les vendredi 23 et samedi 24 janvier à 20h30<br /> Tarif = 15 €uros</span></p>
L U C
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Pari réussi
tag:l-illustretheatre.hautetfort.com,2006-10-19:695958
2006-10-19T00:00:00+02:00
2006-10-19T00:00:00+02:00
Ambiance très « djeun’s » hier soir : plusieurs lycées...
<p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2" color="#009933"><strong><img src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/images/thumb_Blogatoire-TNN-06.jpg" alt="medium_Blogatoire-TNN-06.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" />Ambiance très « djeun’s » hier soir : plusieurs lycées avaient, sans se concerter, proposé aux élèves des classes de Première d’aller voir « la Cantatrice Chauve », d’Eugène IONESCO. Ces jeunes gens représentaient presque la moitié des 500 spectateurs présents ce mardi, influençant beaucoup l’atmosphère de la salle.</strong></font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2">Atmosphère plutôt bonne, je dirai même réceptive, et ce dès les premières minutes du spectacle. Car je dois reconnaître, malgré mes réticences déjà énoncées ici au sujet de Daniel BENOIN, que j’ai beaucoup aimé sa mise en scène, et son parti pris. En effet, l’actuel directeur du TNN l’annonçait clairement dans le programme : <em>« la langue développée et les situations exposées par IONESCO sont devenues un modèle pour notre monde contemporain où pseudo-langages, faux-sujets, oppositions factices et ennui profond sont les marques du fonctionnement de ceux qui ont le pouvoir aujourd’hui [ … ] Je crois que cette nouvelle version devrait "coller" à 2006 [ … ] sans que le texte ne crée la moindre gêne, la moindre dispersion, la moindre contrainte. Cette grâce n’est-elle pas la vertu des grands textes classiques ? »</em></font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong><font color="#009933">Pari ambitieux, mais pari tenu.</font></strong> De fait, le plaisir est encore plus fort lorsqu’on a déjà lu la pièce car on se demande bien comment Daniel BENOIN va s’y prendre pour faire « coller » le texte à notre quotidien de 2006. C’est un mécanisme que j’ai déjà évoqué ici : rendre le public complice, un peu, en soulevant une partie seulement du rideau. En lui faisant croire qu’il a déjà tout compris, alors que ce n’est qu’à la fin que le spectateur comprend réellement. Un challenge pour le metteur en scène. Donner du rythme à une partition qui n’a pas de mesure. Trouver, réplique après réplique, une situation qui rende le dialogue crédible pour une comédie de boulevard. Demander aux comédiens de jouer comme pour ce genre théâtral, mais avec un rien de décalage. Il y a donc de la parodie dans cette mise en scène, et la parodie est un art difficile, car on s’égare facilement vers les fausses bonnes idées. Grossièreté du trait, lieux communs, injustice de la caricature, rire facile. Ce ne fut pas le cas ici, et le portrait de notre société de non-communication était bien brossé.</font></p> <div style="text-align: center"><font size="2"><img src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/images/thumb_Blogatoire-Cantatrice_chauve-02.jpg" alt="medium_Blogatoire-Cantatrice_chauve-02.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></font></div> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong><font color="#009933">Il n’y avait pourtant rien de révolutionnaire</font></strong> dans la mise en scène ou la scénographie – très soignée. Car enfin, même si chaque situation prêtait à rire, même si les trouvailles étaient bonnes, même si les personnages étaient bien dessinés, chacun des moments du spectacle n’étaient pas tellement nouveaux (il y en a même un qui m’a fait penser à un sketch des « Inconnus »). Oui, le véritable coup de massue, c’est de montrer l’adéquation de ce texte avec nos problèmes actuels.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong><font color="#009933">Je dirais même qu’il y a là un phénomène de détournement.</font></strong> Loin de moi l’idée de vouloir montrer qu’ici l’œuvre d’Eugène IONESCO a été trahie, au contraire. Et généralement, lorsqu’un auteur dramatique confie (j’allais dire « abandonne ») sa pièce à un metteur en scène, il accorde à celui-ci la faculté d’en faire ce qu’il lui plaira. Il sait parfaitement que son travail d’auteur est terminé, et que commence celui de la mise en espace, de la mise en voix, de la mise en jeu… Ainsi, ce qu’on appelle dans le milieu du cinéma un « détournement » existe en réalité depuis fort longtemps. Molière lui-même détournait certains passages de ses confrères italiens ou français pour les intégrer dans ses propres <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">œuvres</span>, créant à son tours des pièces excellentes. <font color="#0000FF">(Et, au sujet du cinéma, vous pourrez venir en savourer quelques exemples lors des 8èmes Rencontres Cinéma et Vidéo, du 6 au 11 novembre au théâtre Trimage, à nice. Pour plus d’informations, <a target="_blank" href="http://regardindependant.hautetfort.com/" title="Lien vers le blog de REGARD-Indépendant"><strong><font color="#FF0000">cliquez ICI</font></strong></a>. Fin de la parenthèse)</font></font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong><font color="#009933">On pourrait reprocher qu’une fois de plus, la grande machinerie théâtrale d’une structure comme le TNN ai pris le pas sur le jeu des comédiens.</font></strong> C’est faux, et je prétends que cette mise en scène pourrait facilement être transposée dans un petit théâtre d’une cinquantaine de place. C’est vrai qu’ici Daniel BENOIN en profite pour nous amuser et nous ravir avec cet appartement « high-tech » où les écrans géants et l’éclairage sont pilotés par une kyrielle de télécommandes. Mais ce n’est pas là l’essentiel du spectacle, et ce qui permet à ce texte insolite et absurde, écrit en 1950, de servir une critique de notre époque, c’est bien le jeu des comédiens.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2">Comédiens qui étaient très à l’aise dans ce genre d’exercice – à l’exception de Fanny Cottençon, qui m’a semblé être légèrement en dessous des autres, au point de vu de la voix notamment, et de l’énergie en général.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"> </p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong><em>Comme je l’ai annoncé au début, beaucoup d’étudiants des classes de Première assistaient à cette représentation. Je n’ai pas résisté à l’envie de leur poser quelques questions et ils ont eu la gentillesse d’y répondre. Vous en aurez un compte-rendu très bientôt.</em></strong></font></p>
L U C
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Demandez le programme !
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2006-08-15T14:10:00+02:00
2006-08-15T14:10:00+02:00
J’ai reçu en juin le programme du TNN. Je n’avais pas encore pris le...
<p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><font color="#000000"><strong>J’ai reçu en juin le programme du TNN. Je n’avais pas encore pris le temps de l’examiner. Je pense que cette saison, je vais prendre un abonnement, malgré mes modestes revenus (à les croire transparents). Malgré aussi le système contraignant imposé par le TNN : « au moins un spectacle par poste », sachant qu’il y a cinq postes. Parmi les œuvres proposées - 58, mais pas toutes au seul Théâtre de Nice – il y en a 13 qui ont retenu mon attention. Faute de temps et de moyen, il faudra bien que j’élague encore, au moment de poster mon bulletin.</strong></font></font></p> <div style="text-align: center"><font size="2"><font color="#000000"><strong><img src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/images/thumb_TNN-05.jpg" alt="medium_TNN-05.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></strong></font></font></div> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong><font color="#009933">P.P.P. : Petite Parenthèse Pognon :</font></strong> pour payer son abonnement, le TNN autorise un échelonnement en trois fois : à la souscription, puis le 1<sup>er</sup> décembre et le 1<sup>er</sup> février. Il suffit d’envoyer trois chèques datés du jour de la souscription.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><font color="#009933"><strong>Le premier spectacle à ouvrir la saison au TNN sera « la Cantatrice Chauve »</strong></font><font color="#000000">,</font> d’EUGENE IONESCO. Plus encore au théâtre que dans d’autres univers artistiques, la reprise d’une œuvre est chose courante. Comme beaucoup, j’aime aller voir une pièce que je connais déjà, mais dont la mise en scène est nouvelle. Certaines pièces classiques ont même été montées plusieurs milliers de fois. Mais sans aller jusque là, il est toujours enrichissant de voir un texte connu sous un éclairage <img src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/images/thumb_Blogatoire-TNN-01.jpg" alt="medium_Blogatoire-TNN-01.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />nouveau.</font> <font size="2">L’auteur est un des pères d'un genre théâtral qu’on appelle le théâtre de l'absurde, et qui traite, entre autres, des problèmes de communication. Il n’est pas le seul, LUIGI PIRENDELLO, par exemple, s’était attaqué à ce problème, dans un tout autre genre. Ceux qui découvriront le texte en percevront tout de suite le côté absurde et presque fou, mais attention, ces dialogues ne sont pas écrits n’importe comment. Il ne suffit pas de divaguer dans tous les sens pour pouvoir imiter le style de IONESCO.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2">Enfin, « La Cantatrice Chauve », c’est la fameuse pièce que l’on joue, sans interruption depuis 1957 – presque 50 ans – au Théâtre de la HUCHETTE, à PARIS. (Une petite salle de 100 places qui, d’après les commentaires, n’a pas été rénovée depuis sa création en 1948.)</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2">J’ai toutefois hésité à retenir ce spectacle, car la mise en scène sera signée DANIEL BENOIN, l’actuel « patron » du TNN, dont le travail est d’une qualité inégale. De plus, dans la distribution, on trouve SOPHIE DUEZ, que je n’apprécie pas toujours. Cela ne veut pas dire que ces artistes là soient mauvais, chacun d’eux ayant déjà accompli de belles choses, cela signifie simplement que ce n’est pas gagné d’avance. Hum, bref… Passons vite au deuxième choix :</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong><font color="#009933">« Les Invisibles » commence véritablement la saison</font></strong>, mais le spectacle se déroulera sous un chapiteau installé sur le terrain de tennis de La Semeuse, près du Château, dans le Vieux-Nice. 3 pièces, écrites il y a environs cent ans. Pour avoir d’avantages de détails sur ce spectacle, <a target="_blank" href="http://le-navire.nuxit.net/index.html" title="Lien vers le site des " Invisibles ""><strong><font color="#FF0000">cliquez ICI</font></strong></a>. Je l’avoue, je l’ai retenu d’abord parce que je connais bien deux des comédiens qui vont s’y produire : MARIE-NOËLLE VIVIANI, qui a débuté au THÉÂTRE de l’ALPHABET, et qui travaille actuellement au sein de la Compagnie LA SAETA ; et STÉPHANE EICHENHOLC, à la fois comédien, metteur en scène et excellent professeur. Il a fondé la Compagnie ARKADIA, dont les spectacles ont été produit dans de nombreux lieux de la région PACA. (« Acrobates », d’ISRAËL HOROVITZ ; « Le Journal d’un Fou », de GOGOL ; « Moulin à Paroles »… etc…) Il a également joué pour le cinéma et la télévision.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong><font color="#009933">Le troisième spectacle que j’aimerais aller voir est « Faust – La Signature ».</font></strong> Parce que, je l’ai déjà dit dans d’autres articles, j’aime les talents qui se mélangent. Ici, il s’agit d’une collaboration entre deux structures : le Théâtre AKHE de ST-PETERSBOURG et le Teatro LINEA de SOMBRA de MEXICO. Le programme laisse entendre que les comédiens jouent également avec la lumière et le son, et même avec « certaines lois de la physique » ! Affaire à suivre…</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong><font color="#009933">Ensuite, « Vêtir Ceux Qui Sont Nus » se jouera à la mi-décembre.</font></strong> Cette pièce est de LUIGI<img src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/images/thumb_Blogatoire-TNN-03.3.jpg" alt="medium_Blogatoire-TNN-03.3.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" /> PIRANDELLO – tiens tiens, je parle encore de lui ! <span>Cet auteur italien, prix Nobel de littérature en 1934, a participé au renouvellement de la dramaturgie moderne. S’il était préoccupé par le problème que pose la compréhension de l’autre, ses pièces traitent surtout du dédoublement (thème du miroir ou de la gémellité) Il a écrit des romans, de la poésie ainsi que de nombreuses pièces, dont la fameuse « Six personnages en quête <img src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/images/thumb_Blogatoire-Theatre_National_de_Strasbourg-01.2.jpg" alt="medium_Blogatoire-Theatre_National_de_Strasbourg-01.2.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />d'auteur » ou « Ce soir on improvise ». Ce spectacle est produit par le Théâtre NATIONAL de STRASBOURG, ce qui est de très bon augure. En effet, ce théâtre, qui est un des rares Centre Dramatique National basé en province, a produit quantité de très bons spectacles.</span> Il accueille l’une des trois seules Ecoles Professionnelle Supérieure d'Art Dramatique – avec PARIS et plus récemment LILLE.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span><font size="2"><strong><font color="#009933">Mon cinquième choix</font></strong> – qui terminera cette première partie, car la liste est trop longue pour un seul article – <strong><font color="#009933">est Amphitryon</font></strong>. Elle est, avec DOM JUAN, la pièce la plus inclassable du répertoire de MOLIERE. Il s’agit, ni plus ni moins, des Dieux MERCURE et JUPITER qui s’amusent à mystifier les humains, en prenant leur apparence. Cette comédie est composée d’un prologue et de trois actes, le tout écrit en vers de longueurs inégales. Là aussi, comme chez PIRANDELLO, jeux de miroirs et jeux d’identité. Cette œuvre à part nous a laissé un nom commun : celui de « sosie », qui est donc à l’origine le nom propre du valet, dont MERCURE aura pris l’apparence. Les possibilités de mise en scène restent nombreuses, et peut-être aurons-nous là de bonnes surprises.</font></span></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">La suite très bientôt…</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"><img src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/images/thumb_Blogatoire-TNN-04.2.JPG" alt="medium_Blogatoire-TNN-04.2.JPG" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></span></div>
Nikolaz
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Animal on est MAL !
tag:inblogwetrust.hautetfort.com,2006-06-01:510192
2006-06-01T01:15:00+02:00
2006-06-01T01:15:00+02:00
Ce soir je regarde et enregistre une pièce de théâtre qui est diffusée sur...
<p align="justify"><img src="http://www.niko-blog.fr/media/02/02/2c0dbffc7e0b3514371828739eada91c.jpg" id="media-656436" alt="2c0dbffc7e0b3514371828739eada91c.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" height="291" width="183" name="media-656436" />Ce soir je regarde et enregistre une pièce de théâtre qui est diffusée sur FRANCE 4 (je suis câblé par NOOS) et qui s'intitule <font color="#FFCC00"><b>RHINOCEROS</b></font>. C'est une pièce que j'avais d'ailleurs voulu aller voir lorsqu'elle fut jouée à Paris car je me souviens l'avoir étudiée au Collège en cours de français. A la fois la pièce <b>et</b> le professeur des cours de français susmentionnés m'avaient laissé un souvenir impérissable, et je me fais conséquemment une joie de retrouver, plus de vingt ans après, cette pièce crépusculaire de <font color="#FFCC00"><b>Ionesco</b></font>, jouée et diffusée en <b>direct</b> depuis Reims.</p> <p align="justify"><font color="#FFCC00"><b>L'histoire ?</b></font> Les personnages de la pièce se transforment tour à tour en rhinocéros, sauf un, Béranger, qui ne peut se résoudre à rejoindre le troupeau et à se conformer à cette nouvelle mode... La pièce fut écrite en 1956, et elle résonne bien entendu des échos du nazisme, et plus généralement des totalitarismes divers, qu'elle dénonce avec force. Il y a près de vingt acteurs sur la scène, sorte de gageure pour la mise en scène, le tout baigné par de très angoissantes lumières, et accompagné par un véritable orchestre qui renforce l'atmosphère délétère de la pièce. Une belle réussite !</p> <p align="justify">La dernière réplique de Béranger, seul survivant de cette transmutation généralisée, est : <font color="#FFCC00"><b><i>Je suis le dernier humain</i></b></font> ! A méditer.</p>