Last posts on intrigue2024-03-29T10:10:39+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/intrigue/atom.xmlNotehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlVivaldi remixé fait trembler les meubles d'un antre solitairetag:almasoror.hautetfort.com,2017-10-02:59843072017-10-02T17:46:00+02:002017-10-02T17:46:00+02:00 Le matin je joue les études de Chopin quand je suis en forme, le petit livre...
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le matin je joue les études de Chopin quand je suis en forme, le petit livre d'Anna Magdalena Bach quand j'ai mal dormi ou bu la veille. L'après-midi, je passe en boucle, sur ma chaîne hifi puissante, les quatre saisons de Vivaldi remixées façon techno. Le salon devient un espace festif dans lequel personne ne danse, ma silhouette voûtée au bureau se lève parfois pour sauter en levant les bras jusqu'au réfrigérateur de la cuisine attenante, c'est tout. Les basses binaires ajoutées aux Quatre saisons distordues emplissent l'air et moi j'écris. J'écris sur commande en espérant que mon épisode sera accepté, j'écris en avance ou en retard, j'écris et j'éprouve une satisfaction proportionnelle au prix que m'est payé l'épisode une fois que je l'ai enfin terminé – et envoyé, presque certain qu'il sera accepté. Car j'ai appris à déceler les marottes et les goûts des directeurs d'écriture névrosés, qui tournent à la cocaïne et aux poncifs.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Au-dessus de ma table, une affiche (qu'il faudrait que j'encadre) des quatre cavaliers de l'apocalypse, dessinés par mon pote Énoch Dreyermeer. Je l'adore, elle me rappelle cette amitié qui m'exalte, les romans de fantasy de mon adolescence et les chevaux du château de Chantilly, que ma grand-mère m'emmenait voir tous les mercredis après-midi quand j'étais môme.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Mais salut, je vous laisse, Vivaldi décapé par la techno émet ses sons fous et je fois finir un épisode qui rassemble à la fois un premier baiser, la révélation d'un géniteur autre que le père officiel et des soucis professionnels naissants. À bientôt.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">K. L-M</p><p style="text-align: center;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/00/3900596232.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5695849" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/00/3334843740.jpg" alt="20170928_172433.jpg" /></a></p>
Littérature de partouthttp://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.htmlBurns Singer (1928-1964), Sonnets pour un homme mouranttag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-06-18:59552022017-06-18T05:00:00+02:002017-06-18T05:00:00+02:00 ...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5646156" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/1611268352.jpg" alt="burns_Singer_poet_m.jpg" /></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> XXXII</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Appelle ça comme tu veux, mais n’oublie pas</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Que pour la première et dernière fois tu es</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Dépassé par ton insatiable métaphore,</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Pris en embuscade par les définitions que tu as préméditées.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">La mort, telle que tu l’emploies, prend tout —</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Le drame, les actes, la salle bondée, et la chambre</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">D’amis où quelqu’un est pleinement conscient</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Des ressorts qui commandent l’intrigue.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">N’oublie pas ça. Ça va encore revenir.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Après que les vers seront partis, ça continuera.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Bien que les mondes tournent, les morts y gisent immobiles.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">N’oublie pas tes vacances en Espagne.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Ça aussi fait partie de la mort, et tu trouveras</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Que chaque instant est devenu immuable.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Burns Singer, <em>Sonnets pour un homme mourant</em>, traduction de l’anglais</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Anthony Hubbard et Patrick Maury, Obsidiane, 2017, p. 81.</span></p>
Kurganhttp://bouquinorium.hautetfort.com/about.htmlAbraham MERRITT : Sept pas vers Satan (NéO)tag:bouquinorium.hautetfort.com,2015-08-04:56664202015-08-04T17:52:00+02:002015-08-04T17:52:00+02:00 Abraham MERRITT : « Sept pas vers Satan » ...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: Verdana;">Abraham MERRITT : « Sept pas vers Satan » </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Présentation : </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dans les années vingt, à New York, le célèbre explorateur James Kirkham est soudain kidnappé, privé par un stupéfiant tour de passe passe de son identité et confronté à Satan lui-même ! Oui, Satan, le Prince des Ténèbres, présidant une secte d'admirateurs, déployant une infernale activité de racket et "collectionnant les âmes et la beauté"</span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">… Kirkham, intrépide aventurier de fiction, amorce une sourde résistance à cette incarnation redoutable. Jamais il ne cache l'espèce d'admiration inouïe qu'il éprouve face à l'homme fait démon, <em>would-be maître du Monde</em>, dont l'existence même sous-tend l'enjeu véritable du roman</span><span style="font-family: Verdana; font-size: 12px;">…</span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;"> le "jeu des sept empreintes" agit comme un révélateur au sein de cette impitoyable expérience de chimie romanesque, où Merritt déploie sans cesse les artifices les plus ingénieux pour nous faire succomber à notre tour — pour combien de temps ? — aux maléfices de Satan. (François Rivière)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>Abraham Merritt</strong> est né en 1888 dans l'Etat de New Jersey (USA). </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">"Curieux écrivain, aventurier, patron de presse et spécialiste des drogues hallucinogènes", il mourut en 1943 d'une crise cardiaque. Il fut, après Edgar Rice Burroughs, le principal fondateur de la science-fiction anglo-saxonne, plus particulièrement de la branche intitulée heroic-fantasy. Parmi ses chefs-d'œuvre, les uns, comme "Le gouffre de la Lune" et "Les habitants du mirage", sont plus proches de la science-fiction, d'autres, comme "La nef d'Ishtar", "Le visage dans l'abîme", "Brûle, sorcière, brûle !" ou "Sept pas vers Satan", tirent vers le fantastique.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Merritt fut l'artisan d'une véritable révolution dans l'art de la fiction de mystère, outre-Atlantique, et son influence — qui procède tout naturellement des tirages incroyables que connurent ses livres — s'est étendue sur plusieurs générations de romanciers, de Lovecraft à Ira Levin.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">NéO (Nouvelles éditions Oswald) N°1, 1984.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">14 x 20,5 cms – 238 pages – 300 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = Excellent ! Tranche non cassée, plats bien brillants, intérieur parfait… ne serait un dessus d’ouvrage très légèrement grisé par le temps, il serait quasiment comme neuf ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>12 €uros.</strong></span> <span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> Temporairement indisponible.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: xx-small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-5117085" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; text-align: center; margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/00/02/2144127065.jpg" alt="MERRITT_Sept-pas-vers-Satan_01.jpg" /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;"><strong>Ailleurs =</strong> pas d’ex en vente sur Priceminister / un ex à 12 € sur abebooks.fr / </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">un ex à 15 €uros </span><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">sur livre-rare-book.com… et c’est à peu près tout, </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">cette version de chez NéO semble </span><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">presque être </span><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">devenue plus dure à dénicher </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">que la légendaire première édition sortie chez OPTA !?!</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span><img id="media-5117086" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/02/01/946647689.jpg" alt="MERRITT_Sept-pas-vers-Satan_02.jpg" width="453" height="296" /></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlEFFLUVES INNOVANTEStag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-03-23:37263092014-03-23T18:20:00+01:002014-03-23T18:20:00+01:00 (Œuvre empruntée sur la Toile. Elle appartient, c'est probable, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3138362" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/1217468700.jpeg" alt="EFFLUVES.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #993300;"><strong>(Œuvre empruntée sur la Toile.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #993300;"><strong>Elle appartient, c'est probable, à quelqu'un:</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #993300;"><strong>Faites le moi savoir!)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong>E</strong><strong>FFLUVES INNOVANTES</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Elle ne rime à rien l’inoffensive lecture</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Que s’autorise l’amateur d’écriture blanche,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Épurée, amorphe et sans fond.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Pourquoi ne pas aller plutôt</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Vers ces textes plus intrigants</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui éclatent de pensées noires et de mots précis?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Essentiel de la construction profonde</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>D’une langue, peut-être bâtie sur les interdits,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Dont les effluves innovent souvent au cœur du figé.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlLa soeur de l'ombre, de Patricia MacDonaldtag:unpolar.hautetfort.com,2013-04-24:50538752013-04-24T18:13:28+02:002013-04-24T18:13:28+02:00 Une chronique de Jacques. Quand la « reine du suspense » se...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em><img id="media-4073464" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/01/3064145914.jpg" alt="soeur_de_l_ombre.jpg" />Une chronique de <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://unpolar.hautetfort.com/chroniques-de-jacques.html" target="_self"><span style="color: #0000ff;">Jacques.</span></a></span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Quand la « reine du suspense » se plante en beauté !</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Comme souvent chez Patricia MacDonald, l’enquête va être menée par une jeune femme qui part à la découverte de la Vérité et, ce faisant, va sauver sa Famille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Car <em>la Famille</em>, chez cet auteur, est bien une obsession récurrente, quasi obsessionnelle, qui occupe la place centrale de son univers au détriment des rapports sociaux, politiques, financiers ou simplement humains qui ne sont la plupart du temps que vaguement esquissés, de façon parfois caricaturale. Et si nous voyons l’héroïne de cette histoire, entrer à la fin de ses études dans le monde du travail, celui-ci ressemble à un gentil conte de fées, uniquement destiné à mettre en relief les nombreuses qualités de la jeune femme. Loin des dures réalités de notre temps.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Cela dit, il n’est pas interdit d’aimer les contes de fées ! À chacun de voir...</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">L’intrigue imaginée par l’auteur, sans être d’une grande complexité, est bien ficelée et pourrait tenir la route. On trouve beaucoup de bons romans, y compris de suspense, qui n’ont pas une intrigue meilleure que celle-ci. Pourquoi, dans ces conditions, ce livre m’a-t-il laissé un tel sentiment de ratage, d’insatisfaction, de déception ?</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La première raison est liée à son écriture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Alors que certains bons romans sont difficilement adaptables au cinéma en raison même de la qualité de leur écriture, souvent intransmissibles par l’image, c’est l’inverse pour Patricia MacDonald. Son écriture est terne, d’une grande platitude et les dialogues sans grand relief, mais ses intrigues sont suffisamment astucieuses pour offrir au cinéma où à la télévision un scénario solide, pouvant servir de support à de bons téléfilms. Ainsi, <em>L’étrangère</em> (adapté de son roman <em>l’expiation</em>), ou <em>Mort prématurée</em>, sans être des chefs d’œuvre, sont plaisants à regarder, bien faits, bien construits.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le fait que les dialogues occupent plus de la moitié du livre est d’ailleurs une indication sur le souci qu’a l’auteur de tirer son histoire en direction des scénarios de films, et permet de comprendre le peu d’épaisseur de ses personnages, y compris des personnages principaux.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La deuxième raison porte sur le manque de crédibilité du personnage d’Alex.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Voici une jeune femme qui va voir en prison une inconnue, accusée d'un meurtre horrible. Celle-ci se montre avec elle désagréable, violente, égoïste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">N’importe qui, dans la vie réelle, la laisserait moisir en prison, d’autant plus qu’elle a été jugée, reconnue coupable, et que tout l’accuse. Mais pas Alex ! Parce qu’elles ont une « proximité génétique », notre héroïne va s’occuper d’elle, la défendre, la comprendre, la soutenir, chercher à se faire aimer d’elle. Elle ira même jusqu’à prendre pour elle des risques qui pourraient s’avérer mortels.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le lecteur que je suis est resté abasourdi devant un tel comportement, qui dépasse les limites de l’absurdité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Naturellement, un roman est un roman et l’auteur a le droit de tout imaginer, y compris un personnage ayant un comportement absurde. Mais pour que son histoire fonctionne, il faut l’auteur réussisse à donner à ce personnage-là un minimum de crédibilité.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Or à aucun moment le personnage d’Alex n’est crédible, Patricia MacDonald n’a pas réussi à nous faire sentir ce qui la motive à risquer ainsi sa vie pour cette inconnue antipathique, ses ressorts psychologiques ne sont pas travaillés de façon suffisamment pertinente pour nous faire vivre « de l’intérieur » sa démarche et ses choix.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Alex est pourvue de qualités multiples : obstinée, intelligente, talentueuse, sympathique, aimable, généreuse... et j’en oublie, certainement. C’est bien, je suis heureux qu’elle possède toutes ces qualités. Mais elles ne suffisent pas à en faire autre chose qu’un personnage de papier, inconsistant, sans épaisseur, sans vie, sans une once de chair.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Dommage...</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Il reste l’intrigue, qui sauve le livre du désastre total. Peut-être permettra-t-elle de tirer du livre un film ou un téléfilm potable, si le réalisateur arrive à gommer les défauts du roman ?</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">C’est ce que je peux souhaiter de mieux à Patricia MacDonald, qui pour le coup, s’est bel et bien plantée en beauté.</span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em> </em></strong>Jacques<strong>, </strong><em><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.un-polar.com/"><strong>lectures et chroniques</strong></a></span></em></span></p><p> </p><p><strong><em>La sœur de l’ombre<br />Patricia MacDonald<br />Editions Albin-Michel (27 mars 2013)<br />352 pages; 20,90 €<br /></em></strong></p>
PRALINEhttp://plumeauboutdesdoigts.hautetfort.com/about.htmlROMAN POLICIER ”TRESOR MORTEL A SAINT-OMER”tag:plumeauboutdesdoigts.hautetfort.com,2012-10-26:48778132012-10-26T15:09:00+02:002012-10-26T15:09:00+02:00 Prix : 15 euros Disponible à la libraire de l'Indépendant...
<p style="text-align: center;"><a title="TRESOR MORTEL A SAINT-OMER" href="http://www.copy-media.net/librairie/tresor-mortel-a-saint-omer/" target="_blank"><img id="media-3809694" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plumeauboutdesdoigts.hautetfort.com/media/01/02/1134306132.jpg" alt="roman,policier,region,saint-omer,intrigue,tresor,mortel" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Prix : 15 euros</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Disponible à la libraire de l'Indépendant de Saint-Omer</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Majuscule Saint-Omer</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">La maison de la presse de Saint-Omer</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Il vous est possible également de me commander un exemplaire du roman (15 euros + 3 euros de frais postaux). Pour cela, il vous suffit de me laisser votre adresse mail. Je vous enverrai mes coordonnées.</span></p>