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2024-03-28T20:30:43+01:00
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Bruno Chiron
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Heureux comme un enfant au Bhoutan
tag:www.bla-bla-blog.com,2023-04-05:6433918
2023-04-05T00:03:00+02:00
2023-04-05T00:03:00+02:00
Il est possible que ce film vous ait échappé. L'École du bout du monde...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/474714845.jpg" id="media-6433377" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il est possible que ce film vous ait échappé. <em>L'École du bout du monde </em>de Pawo Choyning Dorji, qui nous vient du Bhoutan, a participé aux Oscars en 2021 dans la catégorie Meilleur Film International, remporté finalement par<em> <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/06/29/drive-my-car-critique-6388894.html" target="_blank" rel="noopener">Drive My Car</a></em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La petite histoire a retenu que ce long-métrage de 2019 a d’abord été recalé aux Oscars 2020 en raison de la réglementation, le modeste Bhoutan n’ayant pas un véritable comité de sélection. Injuste, évidemment ! </span><span style="font-size: 10pt;">Le film de Pawo Choyning Dorji a finalement été repêché l’année suivante, sans pour autant décrocher le Graal, mais mettant en lumière un "petit film" venu d’un pays discret – et le plus heureux du monde d’après une étude – et d’une qualité incroyable. Il nous permet en plus de découvrir un pays à la culture et aux paysages exceptionnels.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.canalplus.com/cinema/l-ecole-du-bout-du-monde/h/19285762_50001" target="_blank" rel="noopener">Ce film nous est proposé par Canal+ en ce moment, pour quelques jours encore. </a></span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>On aurait tort de faire de <em>L'École du bout du monde </em>un "<em>Bienvenue chez les Ch’tis bhoutanais</em>"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ugyen Dorji est un jeun instituteur bhoutanais, citadin dans l’âme qui vit à Thimphou, la capitale du pays. Il projette de partir vivre quelques années en Australie. L’administration ne l’entend pas de cette oreille. Le jeune homme récemment diplômé doit plusieurs mois d’enseignement à l’État. On l’envoie donc à Lunana, un village isolé à près de cinq mille mètres d’altitude et dominé par l’Himalaya. L’instituteur doit s’occuper d’une école, dans des conditions rudimentaires. Il n’a qu’une envie : repartir aussitôt.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On aurait tort de faire de <em>L'École du bout du monde</em> un "<em>Bienvenue chez les Ch’tis bhoutanais</em>". Même si l’humour n’est pas absent – la scène où instituteur reçoit un yack en cadeau qu’il doit élever dans la salle de classe – le film de Pawo Choyning Dorji est d’abord un ode à la nature, à la vie simple, à la communauté et aux petits bonheurs. C’est aussi un appel à la réconciliation entre des gens qui n’auraient jamais dû se côtoyer, à savoir un instituteur blasé et citadin et des villageois généreux, sans oublier ces élèves, des enfants absolument craquants (mention spéciale pour la petite Pem Zam).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Partira ? Partira pas ? Finalement l’essentiel du film tient à ce dilemme que le réalisateur distille tout au long de cette pastorale se déroulant à plus de cinq mille mètres d’altitude. Avec en prime, une chanson du pays, bouleversant de nostalgie. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>L'École du bout du monde,</em> drame bhoutanais de Pawo Choyning Dorji, avec Sherab Dorji, Ugyen Norbu Lhendup, Kelden Lhamo Gurung et Kunzang Wangdi, 2019, 109 mn, Canal+</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.canalplus.com/cinema/l-ecole-du-bout-du-monde/h/19285762_50001" target="_blank" rel="noopener">https://www.canalplus.com/cinema/l-ecole-du-bout-du-monde/h/19285762_50001</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/03/22/everything-everywhere-all-at-once-critique-6433780.html" target="_blank" rel="noopener"> "Tout l’univers"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/06/29/drive-my-car-critique-6388894.html" target="_blank" rel="noopener">"Tu n’as rien vu à Hiroshima"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/STKjzA-bNFU" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
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Indre : mutation d’office pour l’instituteur qui voulait étudier la Bible en classe
tag:pdf31.hautetfort.com,2017-07-11:5962191
2017-07-11T12:41:00+02:00
2017-07-11T12:41:00+02:00
Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2017 L’hebdomadaire catholique...
<p>Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2017</p><div id="home-main"><article id="post-area" class="post-869603 post type-post status-publish format-standard hentry category-culture category-societe tag-15532 tag-bible tag-christianisme tag-ecole-laique tag-eglise tag-indre tag-inspection tag-instituteur tag-malicornay tag-mutation tag-proselytisme tag-republique"><div id="content-area"><div class="page-restrict-output"><p style="text-align: justify;"><strong>L’hebdomadaire catholique « La Vie » revient sur une affaire qui a fait grand bruit et ne s’est pas éteinte avec la fin de l’année scolaire : à Malicornay (Indre), un instituteur d’école publique a été suspendu puis sanctionné par l’Éducation nationale parce qu’il avait fait étudier des extraits de la Bible dans le cadre de ses cours de CM1-CM2. Le départ du maître suscite l’incompréhension et le désarroi des parents, qui se battent pour le faire revenir.</strong></p><p><img class="aligncenter" src="https://img4.hostingpics.net/pics/4122651280pxMalicornayIndrePlacedelglise.jpg" alt="" width="480" /></p><p> (église de Malicornay)</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Depuis plusieurs mois, l’ambiance est électrique sur le territoire du « Regroupement pédagogique intercommunal » (RPI) de Malicornay. Début février, le maître d’école, très apprécié des parents et des élèves, a dû quitter sa classe brutalement en raison d’un manquement à la laïcité, dénoncé par une lettre anonyme adressée à l’inspecteur de l’Éducation nationale (IEN) de La Châtre, la sous-préfecture dont dépend Malicornay. Après quatre mois de suspension, l’enseignant (qui souhaite garder l’anonymat) a été muté d’office dans une école à l’autre bout du département par les instances locales de l’Éducation nationale pour « faute professionnelle ». <strong>En cause ? Son « étude du christianisme par les textes » prévue sur 10 séances et qui présentait une partie du livre de l’Exode et des Évangiles. </strong>Impuissance, injustice, sidération… La mobilisation d’une bonne vingtaine de familles (sur 27 élèves) – sans compter les parents des anciens élèves et plusieurs élus locaux – a pris les couleurs d’un véritable combat contre les abus d’une administration opaque et néanmoins puissante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Reprenons les faits. Le 30 janvier 2017, l’IEN de La Châtre, Jean-Éric Rouyer, reçoit une lettre anonyme venant de « parents et de grands-parents d’élèves d’enfants (sic) scolarisés à l’école de Malicornay ». Nous avons pu la consulter. La lettre dactylographiée, déposée directement dans la boîte aux lettres de l’Inspection, fait trois pages. Elle est titrée : « Cas de prosélithysme (sic) religieux (ces deux derniers mots sont écrits en gras) à l’école de Malicornay ». «<em> Ne voulant pas mettre nos enfants dans une position très inconfortable en allant nous adresser à leur maître, <strong>nous préférons solliciter votre aide pour indiquer son grand égarement à ce professeur vis-à-vis des principes de l’école laïque et républicaine</strong></em>», explique-t-on. Le ou les auteurs détaillent ensuite précisément le contenu des cours menés par l’enseignant « entre le lundi 16 janvier et le vendredi 27 janvier » en dressant une liste des épisodes les plus connus de la vie de Jésus (une petite vingtaine), assortis ici ou là de commentaires outrés. Par exemple : « <em>la lapidation de la femme adultère (avec explication de la lapidation comme mort très dure !!!) </em>». Ils relèvent aussi que l’enseignant a fait visiter l’église du village aux enfants et qu’il a – moins choquant pour les auteurs, semble-t-il – «<em> l’habitude d’emmener les enfants faire chorale à l’église </em>» en raison de l’acoustique du lieu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le directeur académique des services de l’Éducation nationale de l’Indre (plus connu sous l’acronyme « Dasen »), Pierre-François Gachet, est immédiatement alerté. Un inspecteur est dépêché par le directeur académique à Malicornay le lendemain même. Trois jours plus tard, l’enseignant est convoqué devant M. Gachet. «<em> Après deux heures de remontrances musclées</em>», selon le témoignage de l’enseignant, on lui signifie sa suspension « à titre conservatoire », le temps de l’enquête administrative. <strong>Pourquoi une telle suspension ? Le directeur évoque une mesure de protection pour l’enseignant et les élèves. L’instituteur serait en effet menacé par des parents en colère. Un motif totalement fallacieux, selon lui : il ne s’est jamais senti menacé.</strong>[…]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.lavie.fr/actualite/societe/l-ecole-est-finie-pour-l-instit-qui-voulait-etudier-la-bible-en-classe-07-07-2017-83501_7.php" target="_blank"">La Vie</a></span></p></div></div></article></div>
Zébra
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Rien ne va plus, faites vos jeux...
tag:fanzine.hautetfort.com,2016-05-04:5797220
2016-05-04T10:02:14+02:00
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La Semaine de Suzette Zombi. Mercredi : Tout s'achète - même les...
<p><strong>La Semaine de <span style="text-decoration: line-through;">Suzette</span> Zombi. Mercredi :</strong> Tout s'achète - même les électeurs de gauche.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/2871409898.jpg" target="_blank"><img id="media-5362158" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/2187352625.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,instituteur,professeur,école,prime,800 euros,najat vallaud-belkacem,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Variations en gris : un instituteur
tag:cottetemard.hautetfort.com,2014-05-11:5367192
2014-05-11T16:52:00+02:00
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La vie dans les petites villes de province est un...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4555081" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/347195106.JPG" alt="carnet,variations en gris,instituteur,école primaire,années 60,vingtième siècle,blog littéraire de christian cottet-emard,note,journal,souvenir,école,enseignement,corvée,punition,colle,heures de colle,classe,école libre,école privée,enfance,élève,blouse nylon,blouse grise,blouse d'instituteur,ville de province,ombre" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">La vie dans les petites villes de province est un ballet d’ombres furtives.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">Cette très grise matinée, j’ai emprunté mon itinéraire habituel, ces petites rues entre l’église et l’école primaire, cette place avec vieux platanes sous lesquels traînait hier mon cartable et sous lesquels flottent aujourd’hui mon imper blanc et mon parapluie noir. Quarante ans séparent ces deux silhouettes traversant une scène de quelques dizaines de mètres carrés, la scène d’un petit théâtre où l’on donne toujours la même pièce. Sorti plus tôt que d’habitude, j’ai dû contourner le porche de l’église où attendait le corbillard. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">Dans la classe du cours moyen, le nez sur mes mauvais cahiers de brouillon constellés de pâtés à cause de ces saletés de porte-plume et d’encriers, j’entendais le glas rythmer ces heures ternes sous le regard inquiétant de l’instituteur. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">Depuis quelques jours, je ne cesse de croiser le chemin de cet homme massif aujourd’hui un peu voûté et le cheveu à peine plus rare. Toujours les mêmes grosses lunettes rectangulaires et ce même regard qui semble dire exactement comme il y a quarante ans : </span></span><em><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">« on n’est pas sur Terre pour s’amuser »</span></span></em><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">. À la fin de mon adolescence, époque à laquelle j’ai dû l’apercevoir une fois en ville, j’ai fait un détour de plusieurs centaines de mètres pour l’éviter. Précaution inutile puisqu’il ne m’aurait sans doute pas plus reconnu qu’aujourd’hui. Avec lui, même les cours de dessin tournaient à la corvée. Je me souviens que lors d’une séance de dessin libre, il avait averti que quiconque n’aurait pas fini son dessin dans le temps imparti serait puni. J’avais dessiné un château fort et je me croyais tranquille mais ce grand pédagogue avait estimé que mon dessin n’était pas fini car je n’avais pas colorié les murs du château. J’ai donc été puni. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">Cet instituteur est resté plus qu’un autre dans mon (mauvais) souvenir car il avait mis au point un système particulier de notation. Il s’agissait de ce qu’il appelait lui-même des « fiches de paie » , des fiches cartonnées oblongues de couleur grise distribuées chaque fin de semaine dans une grande tension. Elles comportaient trois rubriques respectivement intitulées « travail » , « écriture » , « conduite » (nous dirions aujourd’hui « comportement »), chacune étant destinée à recevoir une mention </span></span><em><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">très bien, bien, moyen, mal, très mal.</span></span></em><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;"> Toute fiche de paie ne réunissant pas le nombre voulu de </span></span><em><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">moyen, bien ou très bien</span></span></em><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">, nombre établi selon des critères qui m’échappent toujours, envoyait automatiquement son destinataire en colle le jeudi. Médiocre en travail et écriture (écriture désignant non pas la qualité de l’expression écrite mais simplement la capacité à former les lettres !), j’échappais en général à la retenue du jeudi grâce à la rubrique « conduite » griffée de la mention très bien que m’assurait à coup sûr la crainte dans laquelle je vivais ces heures de classe au son du glas. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">C’est que le bonhomme piquait de terribles colères, notamment les jours de dictée, l’un des rares exercices auquel je prenais parfois plaisir dans d’autres classes que la sienne. Une faute, une tache d’encre, un murmure suffisaient à déclencher les grondements et les coups de tonnerre de cette voix sourde. Sur l’estrade, le dos de sa blouse en nylon formait un rectangle gris qui se superposait en une figure abstraite au triptyque du tableau noir. De temps à autres, de petits projectiles de papier plié jusqu’à obtenir la densité adaptée frappaient le dos de cette blouse grise en faisant plac plac. Ceux qui les projetaient au moyen d’un élastique étaient considérés comme les durs d’entre les durs mais leurs exploits individuels déclenchaient presque toujours une punition collective. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">De fait, cet instituteur typique de ceux qui sévissaient dans les écoles de garçon dites libres dans les années soixante du vingtième siècle nous préparait à notre avenir de petit soldat avec ses punitions collectives en avant-goût du service militaire et à notre avenir de valet ou de capitaine d’industrie avec ses fiches de paie en carton. Le service militaire a heureusement été supprimé (de toute façon, je me suis quant à moi débrouillé pour être réformé) , quant à l’industrie, elle est dans l’état que nous connaissons aujourd’hui. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><img id="media-4553593" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1785981995.jpeg" alt="carnet,variations en gris,instituteur,école primaire,années 60,vingtième siècle,blog littéraire de christian cottet-emard,note,journal,souvenir,école,enseignement,corvée,punition,colle,heures de colle,classe,école libre,école privée,enfance,élève,blouse nylon,blouse grise,blouse d'instituteur,ville de province,ombre" /></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium;">Aujourd’hui le temps me joue un tour. Il est un invisible photographe qui nous a figés, ce maître d’école d’un autre âge et moi-même, lui dans sa blouse grise et moi dans mon imper blanc, dans la photo en noir et blanc de deux matinées identiques à ceci près qu’elles ont quarante ans d’intervalle. Nous nous retrouvons maintenant côte à côte sur le trottoir. Je suis désormais aussi haut et peut-être plus massif que lui. Lorsque je l’aperçois en ville, je ne l’évite plus car désormais c’est mon ombre qui passe lourdement sur la sienne.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Note :</strong> ce texte date de 2006, il faut donc rajouter quelques années au nombre de celles qui figurent dans cette version.</span></em><br /><br /><span style="font-size: small;"><em><span style="font-family: times new roman,times;"><strong>Photos : </strong>- en classe, la vie en gris </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em><span style="font-family: times new roman,times;">- blouse grise autrefois portée par les instituteurs</span></em></span>. <em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Dans les années soixante du vingtième siècle, ces blouses n'étaient plus en mauvais drap comme sur la photo mais en nylon.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"><em><span style="font-family: times new roman,times;">© Éditions Orage-Lagune-Express, 2014</span></em></span></p>
francois
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ABCD et lavage de cerveau
tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2014-02-16:5300148
2014-02-16T16:31:00+01:00
2014-02-16T16:31:00+01:00
Les « ABCD de l’égalité » qui prétendent établir l’égalité entre...
<p><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Les « ABCD de l’égalité » qui prétendent établir l’égalité entre filles et garçons et pour ce faire n’hésitent pas à projeter des films ambigus prônant la normalité de l’homosexualité auraient semble-t-il eu des précédents depuis 30 ans. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Monde</em> du 14 février publie l’interview d’un directeur d’école maternelle qui affirme que cela dure depuis l’élection de Mitterand en1981 sous l’impulsion de mouvements féministes. Des textes auraient été publiés régulièrement pour demander aux enseignants « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">de lutter contre les stéréotypes du sexe </em>». Pour ce qui est de la lutte contre l’homophobie, l’impulsion est venue dans les années 1990, des associations homosexuelles comme Act Up puis des syndicats d’enseignants. Apparemment les associations de parents n’ont pas été consultées.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #16212c;">« Jusqu'à présent, la lutte contre les inégalités était essentiellement le fait d'initiatives individuelles d'enseignants, de chefs d'établissement ou d'inspecteurs. Le ministère semble avoir pris acte de cette situation dénoncée depuis plusieurs années par les chercheurs en éducation, les mouvements féministes, et plus récemment l'inspection Générale de l'éducation Nationale. Cette dernière a dressé, en 2013, un bilan extrêmement sévère de la situation. L'objectif des ABCD est d'engager une dynamique en créant des outils nationaux et en proposant une formation - encore insuffisante - afin d'aider les enseignants à interroger leurs pratiques à l'aune de l'exigence d'égalité des sexes. </span></em><span style="color: #16212c;">» Prétendre comme le fait le ministre et sa collègue Khmère Rose, qu’il ne s’agit que de fantasmes est donc un mensonge éhonté, il y a bien une volonté de reconditionner les enfants.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="color: #16212c; font-family: helvetica; font-size: small;">Et notre directeur d’école de continuer : <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« L'erreur est de croire qu'une école qui se préoccuperait uniquement du « lire-écrire-compter » est possible. Le genre est déjà là lorsque vous apprenez la règle de grammaire qui veut que les pluriels mixtes s'accordent au masculin. Et les enfants le perçoivent ! »</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="color: #16212c; font-family: helvetica; font-size: small;">L’apprentissage de la grammaire est donc sexiste, heureusement qu’elle n’est plus guère enseignée<em style="mso-bidi-font-style: normal;">.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="color: #16212c; font-family: helvetica; font-size: small;">Mais il y a un autre aspect de la question qui n’est jamais évoqué : le métier d’enseignant est quasi totalement féminisé dans le primaire : 82% et 91% en prenant le privé en compte. On peut se demander, dans ces conditions, comment il se ferait que les garçons soient mieux traités que les filles. Ces dames ont tous les moyens de redresser la situation si toutefois elle a besoin de l’être, sans procéder à des lavages de cerveau dignes d’un régime totalitaire.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Le formateur Jean-Louis Auduc qui a écrit un essai: « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Sauvons les garçons! </em>» affirme pour sa part qu’avec la féminisation des métiers d’enseignement, les garçons ne rencontrent plus de modèles masculins auxquels ils peuvent s’identifier.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Il y a là un autre aspect des choses qu’il conviendrait de prendre en compte. La féminisation vient du système de recrutement après une formation universitaire plus longue ; Or à l’université on trouve jusqu’à 70% de femmes dans les filières lettres ou langues, sciences humaines et sociales. De plus ce métier permet de concilier vie professionnelle et vie familiale.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;">Il conviendrait de revenir aux errements antérieurs, quand on recrutait les instituteurs par concours après le bac et qu’on les formait à ce métier difficile en deux ans dans une Ecole Normale. On pourrait là aussi exiger la parité, pour une fois au profit des hommes.</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="font-family: helvetica; font-size: small;"> </span></p><p> </p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Ce qu'il a voulu dire, il l'a dit
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2013-05-07:5064938
2013-05-07T18:37:00+02:00
2013-05-07T18:37:00+02:00
Passage à Camaret pour saluer Saint-Pol Roux. Les quatre tours, comme des...
<p style="text-align: justify;">Passage à Camaret pour saluer Saint-Pol Roux. Les quatre tours, comme des tombeaux verticaux offrant leur cylindre aux vents marins, ou comme un salut à la radicalité du poète, à sa sereine solitude. Me revient en mémoire l'apostrophe d'André Breton à Rémy de Gourmont, qui avait tenté de dresser un dictionnaire des métaphores et images poétiques de Saint-Pol Roux.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4092054" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/3126187218.JPG" alt="IMG_1824.JPG" width="440" height="293" /></p><p style="text-align: justify;">« Il s'est trouvé quelqu'un d'assez malhonnête pour dresser un jour, dans une notice d'anthologie, la table de quelques-unes des images que nous présente l'œuvre d'un des plus grands poètes vivants ; on y lisait :<em> Lendemain de chenille en tenue de bal</em> veut dire papillon. <em>Mamelles de cristal</em> veut dire : une carafe, etc. Non, monsieur, ne veut pas dire. Rentrez votre papillon dans votre carafe. Ce que Saint-Pol-Roux a voulu dire, soyez certain qu'il l'a dit. »</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4092062" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/854325450.JPG" alt="IMG_1949.JPG" width="422" height="281" /></p><p style="text-align: center;">Colonnes antiques d'une cité grecque en pays celte</p><p style="text-align: justify;">Je me souviens qu'à l'école, j'ai toujours eu la même réaction instinctive de méfiance devant cette question des instituteurs : "Qu'a voulu dire l'auteur ?". Comme André Breton, j'avais envie de répondre : "Couillon, ce qu'il a voulu dire il l'a écrit !". J'aurai bien voulu que l'instit me dise ce qu'il comprenait du texte, comment il le faisait vivre en lui, quelle leçon il en tirait, s'il vivait différemment après l'avoir lu ou bien si sorti de la classe il n'en restait plus rien. Cela oui m'aurait intéressé, mais quant à s'interroger sur "ce qu'a voulu dire l'auteur", c'était supposer que tout acte d'écrire obéit à une stricte volonté qui assujettit l'expression, autrement dit, ne rien comprendre à la poésie. Quant à Saint-Pol Roux, c'est simple, ses poèmes me donnent envie de rire et de vivre, comme lorsque " le soleil monte faire têter la vie" :</p><p style="text-align: left;">A parler cru, je ne m'emmerde jamais seul</p><p style="text-align: left;">Dieu non plus</p><p style="text-align: left;">Nous sommes au moins deux</p>
Jacques GIMARD
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BELLE RÉCITATION N°16
tag:nostaljg.hautetfort.com,2012-12-22:4936259
2012-12-22T22:59:00+01:00
2012-12-22T22:59:00+01:00
Comme nostalgie et tradition ont partie liée, respectons leur...
<p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"><img id="media-3893297" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/00/3994879558.jpg" alt="Décembre-.jpg" />Comme <em><strong>nostalgie</strong></em> et tradition ont partie liée, respectons leur complicité en cette période de fêtes et sacrifions au rite de la </span><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> récitation de Noël que ce blog perpétue depuis sa création.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Cette année encore, c’est un <em>« hussard noir de la République »</em>, poète à ses heures,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>que nous choisissons d’honorer pour mieux conjurer l’oubli de son œuvre.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Affublé d’un surnom quelque peu narquois — <em>« le Poète des Chaumes »</em> —, chantre de la butte Montmartre et du quartier Saint-Germain, il connaît un succès d’estime grâce à son premier recueil de poèmes, <em>Dehors</em>, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>publié en 1900.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Renouant avec sa Normandie natale où il embrasse une carrière d’instituteur, il publie d’autres poésies, la plupart inspirées de son terroir, ose commettre quelques pièces de théâtre et conquiert une reconnaissance tardive en barde du bocage, érudit du parler normand et mémoire vivante des légendes hantant le pays de Caux.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Sa poésie <em>« Noël rustique »</em> n’oublie rien du folklore familial de la plus belle nuit de l’année, restituée là au gré de ses souvenirs d’enfant : le réveillon, la bûche, l’âtre de la cheminée, la crémaillère, les chants sacrés, l’impatience des enfants… Des émotions intimes qui savent, aujourd'hui encore, résister à la triviale fièvre consumériste de notre siècle désenchanté.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span></p><p class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"><img id="media-3893301" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/01/2448455894.2.jpg" alt="Noel-01.jpg" />Noël rustique</span></strong></p><p class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"><br /></span></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">La bûche de Noël</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">C’est le cœur du foyer.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Quand j’étais jeune comme toi,</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Ma petite fille si belle,</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">On mettait, le soir de Noël,</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Dans l’âtre un beau rondin de bois</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Pour les trois fêtes solennelles :</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Noël, le Jour de l’an, les Rois.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Enfance chère aux cœurs fidèles,</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Beaux réveillons ! je me rappelle,</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Nul ne songeait à sommeiller.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Le feu dansait devant la bûche</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Tout le long de la crémaillère</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">— Il semble que c’était hier… —</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">On chantait, on vidait les cruches,</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Le bonheur de la maisonnée</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Nous venait de la cheminée.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Le feu semblait se réveiller</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Dans sa flamme claire et nouvelle</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Pour souhaiter la bonne année.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">La nuit des Rois, devant le feu,</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">On tirait le gâteau des Rois ;</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Et l’on donnait la part à Dieu</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Aux petits enfants qui ont froid ; </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Ils chantaient avec trois chandelles,</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Comme on chante encore maintenant…</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Ma petite fille si belle,</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Ce sont des souvenirs d’enfant</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">Qu’il ne faut jamais oublier.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">La bûche de Noël</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;">C’est le cœur du foyer.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"><span style="font-size: x-small;">Francis YARD — Le roi Octobre (Paris, Grasset éditeur, 1930)</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3893305" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/3595567622.jpg" alt="Noel-02.jpg" /></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: Arial; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi;"> </span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Bleurville : nos instituteurs et institutrices
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2010-10-25:2957857
2010-10-25T00:00:00+02:00
2010-10-25T00:00:00+02:00
Vous êtes passés par l'école maternelle ou primaire de Bleurville dans...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2713344" style="margin: 0.7em 0;" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/80177147.jpg" alt="ecole.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Vous êtes passés par l'école maternelle ou primaire de Bleurville dans votre jeunesse ? Ou vous voulez en savoir plus sur l'histoire du village ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Vous pouvez retrouver la liste des instituteurs et institutrices de 1900 à nos jours, qui ont marqué de leur passage les écoliers bleurvillois de jadis, d'hier et d'aujourd'hui, dans l'article "Bleurville" sur Wikipédia :</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bleurville">http://fr.wikipedia.org/wiki/Bleurville</a></strong></span></p><p><span style="font-size: small;"><strong>Cette liste a pu être reconstituée grâce aux recherches menées par Mme Lucienne Thomas, institutrice retraitée, que nous remercions.</strong></span></p>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Leçon de choses
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2010-07-29:2842563
2010-07-29T00:05:00+02:00
2010-07-29T00:05:00+02:00
La gambade ne se conçoit sans les visites aux cavernes d'Ali Baba que sont...
<p style="text-align: justify;">La gambade ne se conçoit sans les visites aux cavernes d'Ali Baba que sont les bouquinistes. Fureter dans les rayonnages qui sentent le vieux papier à la recherche de l'ouvrage qui fera le miel de la journée est un plaisir total : corporel (les odeurs, la vue, le toucher...), esthétique (le goût), intellectuel (les mondes contenus dans les livres qui vous engloutissent lorsque vous les ouvrez). Ce jour-là, un de ces livres que l'on peut trouver assez facilement, car il s'en est imprimé beaucoup et qu'il ne s'en est pas jeté trop. On comprend pourquoi en les feuilletant.</p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2577693" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/01/1753706951.JPG" alt="DSCF2656.JPG" width="310" height="448" /></div> <div style="text-align: justify;">Le livre s'ouvre sur une préface qui nous donne la méthode "fondée sur l'observation et l'expérience". Pour cela, l'emploi de méthodes actives : "Agir, réfléchir, conclure, retenir". Agir parce que tout commence par l'expérience directe. Le livre préconise que le plus souvent ce soit l'élève qui expérimente et non le maître.</div> <div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: center;"><img id="media-2577704" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/366670600.JPG" alt="DSCF2809.JPG" width="314" height="428" /></div> </div> <p style="text-align: justify;">Réfléchir ensuite parce que la réflexion s'appuie sur l'expérimentation, l'observation des faits et se conduit à l'aide d'un questionnement. Pas de logique hypothético-déductive mais un questionnement basé sur des faits choisis car "Quelques observations bien conduites valent mieux que l'examen superficiel de nombreux faits".</p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2577716" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/02/1453977164.JPG" alt="DSCF2812.JPG" width="322" height="430" /></div> <div style="text-align: justify;">Des représentations graphiques systématiques pour initer à la représentation schématique des faits et éveiller la curiosité de l'élève. Mais ne concluons pas que le poulet est réduit à sa fonction digestive, la poésie n'est pas absente de la leçon de choses, pour preuve ce bouquet final. L'ouvrage date de 1954, la pédagogie ne date pas.</div> <div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: center;"><img id="media-2577737" style="margin: 0.7em 0;" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/01/639034388.JPG" alt="DSCF2814.JPG" width="308" height="488" /></div> </div>
Fournier
http://glorieusesannees.hautetfort.com/about.html
L'instituteur
tag:glorieusesannees.hautetfort.com,2007-06-13:1093998
2007-06-13T15:20:00+02:00
2007-06-13T15:20:00+02:00
Dans les classes de CM1 et CM2, il y avait deux instituteurs...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Dans les classes de CM1 et CM2, il y<span> avait</span> deux instituteurs particulièrement craints par les élèves. Le premier, le plus jeune, était un colosse roux d'une force herculéenne : quand il se mettait en colère, sa voix résonnait dans toute la cour de l'école et faisait trembler les élèves. La torture était de passer au tableau pour y faire un exercice : si l'élève se trompait, l'instituteur le soulevait de terre en le prenant par les épaules et lui hurlait à l'oreille la correction, en lui cognant la tête contre le tableau à chaque mot prononcé. Ce procédé nous terrorisait mais nous forçait à nous concentrer un peu sur nos devoirs. A cette époque, les psychologues pour enfants n'avaient pas pignon sur rue "pour aider à accompagner l'enfant dans son cheminement"<span> </span> : la seule psychologie prépondérante était la psychologie "tarte dans la gueule".</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">L'autre instituteur, plus âgé, fumait systématiquement pendant les cours. Quand il nous faisait une dictée, il passait dans les allées, et, s'il constatait une faute d'orthographe sur une copie, il dégainait sa règle en fer et punissait le fautif d'un coup de règle sec et vif sur le haut de l'oreille : l'effet était garanti, surtout en hiver, quand l'enfant était venu à vélo à l'école (certains faisaient plus de dix kilomètres pour venir) et que ses oreilles étaient rouges de froid.</span></p>