Last posts on inra2024-03-29T08:07:53+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/inra/atom.xmlAvignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlAu doumaine de Sant-Pau dins lis annado cinquantotag:avignon.hautetfort.com,2020-09-20:62639032020-09-20T00:00:00+02:002020-09-20T00:00:00+02:00 Au domaine Saint-Paul dans les années cinquante At Saint-Paul domain in the...
<p>Au domaine Saint-Paul dans les années cinquante<br /><em>At Saint-Paul domain in the fifties</em></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/2086205511.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/1577566348.jpg" alt="1577566348.jpg" /></a></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/3807162632.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/3103402180.jpg" alt="3103402180.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>Cantarel, château St-Paul, station de recherches agronomiques.</strong><br />Photos Charles-Bartesago (1878-1973).<br />Le château <em>AMA 67Fi1447</em>. Le laboratoire <em>AMA 67Fi1448</em>.</p><p>Ce domaine qui jouxte la réglisserie fut acheté par l'INRA en 1953. La famille Poirson, qui l'acquit en 1919, l'avait quitté en 1935 pour s’installer dans l'hôtel particulier du 15 rue Banasterie.</p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlQU’EST-CE QU’UN ÉCOLOGISTE ? 4/4tag:lantidote.hautetfort.com,2018-03-25:59894452018-03-25T09:00:00+02:002018-03-25T09:00:00+02:00 20 octobre 2017 Des nouvelles de l'état du monde (4). 4 Alors tout...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">20 octobre 2017</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Des nouvelles de l'état du monde (4).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">4</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Alors tout bien considéré, qu'est-ce qu'un écologiste ? C'est un être malheureux, mécontent d'être malheureux, malheureux d'être mécontent. Selon moi, c'est un désespéré qui aime la vie, et qui est désespéré pour cette raison : il regarde le monde réel avec un peu trop de lucidité. C'est quelqu'un qui se raconte qu'il est peut-être encore possible d'arrêter la machine infernale et qui, pour la même raison, persiste à chercher, écrire, s'égosiller, courir, gesticuler, se démener, bref : "faire quelque chose", tout en étant persuadé que non, au point où l'on en est arrivé, c'est cuit, mais qui a verrouillé cette certitude dans le cabinet secret de tout au fond, dont il a jeté la clé au motif qu'il ne faut pas injurier l'avenir. "On ne sait jamais", se dit-il à la manière de ceux qui "n'y croient pas", mais que ça n'empêche pas, semaine après semaine, de remplir leur grille de loto. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Et puis s'il fallait cesser de vivre à chaque fois que meurt un proche, on serait mort depuis longtemps, se dit-il. Voilà : est un écologiste quelqu'un qui se prépare à porter deuils après deuils et qui, pour continuer à sourire à la vie, fredonne sans se lasser : « J'ai des tombeaux en abondance, Des sépultures à discrétion, Dans tout cimetière de quelque importance, J'ai ma petite concession. » (tonton Georges). D'une certaine manière, ce que je fais ici même présentement, c'est un peu "remplir ma grille de loto" : on ne sait jamais ! C'est vous dire l'état d'esprit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Le tableau de la « mouvance » (« sensibilité » se porte aussi assez bien cette année) écologiste que j'ai essayé depuis quelques jours de dresser est sûrement incomplet, partiel et partial. J’ai seulement voulu en parcourir ce qui m’en a semblé les principaux aspects. Quel avenir ce tableau sommaire des préoccupations écologiques laisse-t-il entrevoir pour la planète ? J’ai envie de dire que, s’il y a une indéniable prise de conscience au sein de la communauté scientifique et parmi un certain nombre de voix en mesure de résonner dans les médias (je n'ai pas dit : en mesure de faire bouger les choses), le rapport des forces en présence et la lenteur pesante de l'évolution des consciences (ne parlons pas des intérêts en jeu, qui font résolument barrage) laissent mal augurer de nos lendemains. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Qu’est-ce qui autorise un tel pessimisme ? D’abord la faiblesse structurelle due à l’inorganisation du camp des défenseurs de l’environnement. J'ai dit pourquoi hier, en parlant de la relation au pouvoir. Car les défenseurs sont multiples et hétérogènes, aussi multiples et hétérogènes que les problèmes qui menacent la survie de la vie sur terre. Car il n'y a pas que le réchauffement climatique dans la vie, il faut varier les plaisirs : il y a aussi l'agonie des sols cultivables de la planète, due à un productivisme agricole halluciné, qui consomme frénétiquement toutes sortes d'intrants chimiques (voir les travaux de Claude Bourguignon, ingénieur agronome) ; il y a, depuis trente ans en Europe, la division par cinq (- 80 %) des effectifs d'insectes volants, vous savez, ceux qui s'écrasaient sur les pare-brise, forçant l'automobiliste à s'arrêter souvent pour le nettoyer (je vous parle d'un temps que les moins de ...), catastrophe pour laquelle les scientifiques incriminent les mêmes intrants ; il y a la déforestation massive de certaines régions au profit de plantations autrement plus rentables (palmier à huile, eucalyptus, végétaux OGM, ...) ; il y a l'acidification de la surface des océans, qui rend problématique la survie des récifs coralliens et des planctons ; il y a l'empoisonnement de la chair des hommes par toutes sortes de molécules chimiques, qui n'est sûrement pas étranger à l'explosion des maladies chroniques, dont le cancer (les spécialistes parlent d'une épidémie : voir Notre Poison quotidien, de Marie-Annick Robin, La Découverte, 2013) ; il y a la mortalité humaine due à la pollution : neuf millions de personnes en 2015, selon une étude qui vient de paraître dans The Lancet, la grande revue scientifique britannique. Il y a ... Il y a ... Il y a ... Tout ça, ça fait des combats disparates, des luttes manquant de cohérence, des résistances tirant à hue et à dia. Cela ne fait pas une force.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Le changement climatique reste quand même la menace la plus globale et la plus visible (voir les ouragans récents, dont le dernier, certes dégradé en "tempête tropicale", a frappé l'Irlande (une tempête tropicale sur l'Irlande !!! Et peut-être bientôt « un oranger sur le sol irlandais », salut Bourvil), après avoir suivi une trajectoire qui sidère les météorologistes !), mais la guerre des hommes contre la planète a bien d'autres visages. Et cette guerre a été déclarée il y a un peu plus de deux siècles, quand les progrès techniques et le machinisme naissant ont opéré le passage d'une économie de subsistance à une économie de production de masse. Il paraît clair que l'accroissement de la puissance économique a été fidèlement suivie comme son ombre par un accroissement identique et synchrone de la pollution et de la dégradation des environnements. En bout de course, plus les pays du monde ont été nombreux à s'industrialiser, plus se sont multipliés les agents destructeurs. Plus l'homme a créé des richesses, plus il a nui à la nature. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">C’est maintenant indéniable : la gravité et l’intensité des pollutions découlent directement de la croissance industrielle. C’est l’industrie sous toutes ses formes qui nous a donné les agréments dont nous jouissons depuis toujours. C’est l’industrie qui, pour nous offrir tant de biens, a opéré, dans le même mouvement, la dévastation de la biosphère, dont nous voyons aujourd’hui la gravité. La pollution est directement le prix que nous faisons payer à la planète pour acheter notre confort. Plus nous vivons confortablement, plus nous sommes nuisibles : voilà l'équation. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Pour être sûr de la chose, il suffit de regarder les changements intervenus en Chine depuis quarante ans : plus le pays s'est enrichi et industrialisé, plus massives ont été les pollutions. La Chine a expérimenté en quatre décennies ce que les pays anciennement industrialisés ont fait en deux siècles. Les atteintes à l'environnement sont à la mesure de la démesure du pays (l'Inde suit à petite distance : à eux deux, une petite moitié de l'humanité). Peut-être pour ça que c’est en Asie que la prise de conscience est la plus rapide au niveau de la population, peut-être aussi des dirigeants. C'est d'autant plus urgent que, si la planète pouvait supporter le "développement" à l'époque où il concernait cinq cent millions de "privilégiés", elle menace de crever la gueule ouverte au moment où chacune des sept milliards de fourmis qui encombrent sa surface se mettent à rêver de "vivre à l'américaine". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Quid des populations occidentales ? Laquelle (moi compris) est prête à renoncer à quoi que ce soit de son confort et de ses facilités quotidiennes ? Quid des industriels, lancés dans la féroce compétition mondiale ? Lequel est disposé à se rogner les griffes pour faire plaisir aux écologistes ? Quid des financiers, traders et autres spéculateurs, dont l’unique obsession est de faire grimper toujours le taux de leurs profits ? Lequel de ces vautours est prêt à dire : « J’arrête » ? Tout cela fait système : chacun des éléments tient à tous les autres et n’existe que parce que les autres existent. En un mot, chacun des éléments est <span style="text-decoration: underline;">solidaire</span> de tous les autres. Quand une machine est ainsi construite, allez donc la mettre en panne ou, simplement, la ralentir dans sa marche. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Qu’y a-t-il en face de ce monstre compact ? Des forces dispersées, plus ou moins vaguement organisées. Le GIEC ? On demande aux scientifiques de conduire des recherches et de produire des rapports. Pas de prendre les décisions que ces rapports appelleraient. Les ONG ? Elles peuvent avoir une influence éventuelle, c’est certain, mais ont-elles seulement le pouvoir d'infléchir la trajectoire ? Greenpeace tire un feu d’artifice dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Cattenom ? La belle affaire : c’est mauvais pour l’image d’EDF, mais quoi d'autre ? Tout le monde a déjà oublié.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Les associations de militants ? Mais chacun des GPI ("Grands Projets Inutiles", genre ND des Landes, Lyon-Turin, …) voit se former à chaque fois des associations à objet spécifique, déconnectées de toutes les autres : comment ces forces éparpillées pourraient-elles se fondre en un ensemble qui pourrait rivaliser en cohérence et en puissance, mettons avec un animal aussi stratégiquement structuré que le Forum de Davos (on pourrait encore mieux parler du groupe Bilderberg, ou même de la Trilatérale, qui en est l'émanation), où les membres de la fine fleur des élites mondiales se tiennent par la barbichette, se serrent les coudes et ricanent au spectacle des petits agités qui prétendent les empêcher de danser en rond ? Les vaguelettes de surface n'ont jamais mis en danger les gros navires. Pour s'en persuader, il n'y a qu'à observer la vitesse à laquelle la limace européenne s'achemine vers l'interdiction du glyphosate. Sans parler de la brusque volte-face du clown américain en matière de réchauffement climatique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Que peut-on faire en définitive pour s'opposer efficacement au processus global de cet ordre des choses ? D'excellents esprits disent, au motif qu'il faut toujours "finir sur une note d'espoir" : « Il ne faut pas se décourager. Il faut garder l'espoir. Tout est toujours possible. Nul ne connaît l'avenir. » (Hubert Reeves, Paul Jorion et plein d'autres volontaristes). Mais je ne suis pas volontariste. Je suis de l'avis de Günther Anders parlant d'Ernst Bloch, l'auteur de Le Principe Espérance : « Il n'a pas eu le courage de cesser d'espérer ». Je crois au contraire qu'il faut avoir le courage de cesser d'espérer : l'espoir est une telle machine à entretenir l'illusion qu'il rend aveugle sur ce qui est possible, ici et maintenant. Cette philosophie n'est pas confortable, j'en conviens, mais c'est la seule qui vaille : cessons de nous projeter dans l'avenir, et occupons-nous du présent, si c'est possible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Et au présent, que peut-on faire ? Pas grand-chose, je le crains. Et si lentement ! La tâche est démesurée, et chacun se demande par quel bout commencer et quel fil il faudrait tirer pour faire obstacle au pire. Toutes ces montagnes à soulever ! Et pour obtenir quel résultat ! Et si encore la "croissance" se déroulait dans une atmosphère paisible et tranquille ! Mais pensez-vous ! Partout, c'est la concurrence, la compétition, le conflit, la guerre. Non, franchement, tout bien considéré, c'est mal parti. La destruction fait partie du programme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">D’accord, je ne suis pas un optimiste, mais j’ai le pessimisme un peu argumenté malgré tout. Non, ça ne me console pas. Bien obligé de faire avec. Ce qui me console, c'est ce rouge du domaine Gallety 2015 (un Saint-Montan) qui arrosait l'autre jour un sublime brie à la truffe de chez Galland, en même temps que les amygdales de quelques lurons pas tristes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Voilà ce que je dis, moi.</span></p>
AMDhttp://www.lioneltardy.org/about.htmlMon intervention CONTRE la nomination du directeur de cabinet de Stéphane Le Foll à la tête de l'INRAtag:www.lioneltardy.org,2016-07-13:58258882016-07-13T12:22:00+02:002016-07-13T12:22:00+02:00 Le Président de la République envisage de nommer Philippe Mauguin, directeur...
<p style="text-align: justify;">Le Président de la République envisage de nommer Philippe Mauguin, directeur de cabinet de Stéphane Le Foll, à la présidence l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA).</p><p style="text-align: justify;">Ce projet de <strong>nomination politique</strong> suscite l’émoi de la communauté scientifique dans son ensemble.</p><p style="text-align: justify;">En application de l’article 13 de la Constitution, la Commission des Affaires économiques devait se prononcer sur ce choix.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong>Je suis intervenu mercredi matin CONTRE cette nomination<a class="_58cn" style="color: #000000;" href="https://www.facebook.com/hashtag/inra?source=feed_text&story_id=10207001486860000" data-ft="{"tn":"*N","type":104}"><span class="_58cm"></span></a>, qui est bien loin de la "République exemplaire" prônée par François Hollande.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;">Mon intervention :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><iframe width="360" height="260" allowfullscreen="allowfullscreen" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4k29oe" frameborder="0"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/00/128201157.JPG" target="_blank"><img id="media-5414175" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/00/558525925.JPG" alt="le foll,mauguin,inra,cabinet,nomination,scientifique,agronomie,institut,copinage" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/02/01/2489107715.JPG" target="_blank"><img id="media-5414176" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/02/01/2736454196.JPG" alt="le foll,mauguin,inra,cabinet,nomination,scientifique,agronomie,institut,copinage" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/3324702213.JPG" target="_blank"><img id="media-5414177" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/472532053.JPG" alt="le foll,mauguin,inra,cabinet,nomination,scientifique,agronomie,institut,copinage" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; background-color: #ffffff;">DL du 15 juillet 2016:</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/4189090850.jpg" target="_blank"><img id="media-5418264" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/3863055768.jpg" alt="le foll,mauguin,inra,cabinet,nomination,scientifique,agronomie,institut,copinage" /></a></p>
Equisetum (prêle)http://prele.hautetfort.com/about.htmlUne piste pour stopper les chenilles processionnaires du pin...tag:prele.hautetfort.com,2016-03-24:57788502016-03-24T06:17:50+01:002016-03-24T06:17:50+01:00 Sur tout le Sud de la France, l'hiver doux a favorisé la...
<p></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Sur tout le Sud de la France, l'hiver doux a favorisé la prolifération des chenilles processionnaires du pin. L'insecte de couleur noire passe généralement la saison froide dans un cocon, mais cette année il commence déjà à circuler avec ses poils urticants et allergènes et à dévorer les pousses de l'arbre. Ensuite, ces chenilles vont s'accoupler et en mai ou juin, elles se métamorphoseront en papillons.</font></font></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Nous devons faire attention aux nuisances sanitaires tout comme cutanées, oculaires et respiratoires de ces chenilles pour les humains comme pour les animaux. Autrefois existait un épandage aérien pour lutter à grande échelle contre ce nuisible. Depuis 2005, les préfets ont interdit cet épandage sur toutes les zones infestées. Depuis cette date, des alternatives sont recherchées, afin de stopper ce fléau.</font></font></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Un scientifique de L'INRA PACA (Institut national de recherche agronomique), Mr J.C. Martin, a présenté tout récemment au Conseil Général et aux élus de le région d'Eze une nouvelle technique expérimentale expérimentale appelée «confusion sexuelle». Cette méthode consiste à projeter des billes de résine contenant des phéronomes femelles de synthèse sur le tronc des pins au moyen d'un pistolet de type paintball. Ces billes de résine, en saturant l'atmosphère, vont désorienter les chemilles et empêcher leur accouplement. Elles sont dépourvues de toxicité pour l'être humain, nous apprend le journal Nice-Matin.</font></font></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">L'endroit le plus touché par ces chenilles sur la région PACA étant la Grande Corniche, une superficie de 48 ha sera, à partir de juin 2016 et sur 4 mois, l'objet d'une expérimentation de l'INRA à grande échelle. Cette méthode sera renouvelée tous les ans. Si elle est concluante, elle sera étendue à toutes les zones infestées. Après quoi, dans le cas où une autorisation de mise sur le marché serait prononcée, une formule de résine sous forme de gel à passer sur le tronc des pins avec un pinceau pourrait être proposée au grand public...</font></font></p><p> </p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Il existait déjà des pièges biologiques contre la mouche de l'olivier ou d'autres insectes nuisibles pour nos parcs et jardins. Ce dispositif innovant montre que la recherche agronomique a encore de beaux jours devant elle et qu'il y a place pour des jeunes gens et jeunes filles motivés par des expériences utiles dans notre société.</font></font></p><p><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">Lyliane</font></font></p><p> </p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlUn mouton-méduse de l'Inra passe dans la chaîne alimentairetag:creseveur.hautetfort.com,2015-06-25:56457672015-06-25T11:17:10+02:002015-06-25T11:17:10+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5084104" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/01/1521025843.JPG" alt="Un mouton méduse dans la chaîne alimentaire.JPG" /></p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlPourtant, elles n’ont plus de goût.tag:opapilles.hautetfort.com,2014-06-13:53837202014-06-13T06:17:00+02:002014-06-13T06:17:00+02:00 Les tomates sont souvent au menu pendant les mois d’été. Pourtant, elles...
<strong>Les tomates sont souvent au menu pendant les mois d’été.</strong> Pourtant, elles n’ont plus de goût. La mise à disposition de la communauté scientifique de la séquence génétique de la tomate va-t-elle permettre de remédier à ce problème ? Selon la directrice de recherche au GAFL (laboratoire Génétique et amélioration des fruits et légumes, Inra, Avignon), lorsque la sélection des variétés de tomate a été organisée à partir des années 50, elle ne s’est pas préoccupée du goût. Résistances aux maladies et aux ravageurs, rendements, précocité, texture et conservation étaient prioritaires. </br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/01/3017138830.jpg" id="media-4581604" title="" alt="tomates,génétique,gênes,goût,fruits et légumes,sciences,inra,consommation" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>Ce fruit originaire d’Amérique du Sud, de la famille des solanacées comme la pomme de terre, a commencé à être cultivé sous serre, toute l’année</strong>, y compris dans des pays du nord de l’Europe. Selon Mathilde Causse, qui se préoccupe du goût de la tomate à l’Inra depuis 15 ans, les variétés ont été adaptées aux conditions de culture sous abri et avec moins de lumière, or la chaleur et la lumière sont déterminantes pour le goût. Un autre palier a été franchi dans les années 80 : des sélectionneurs israéliens ont mis sur le marché une variété –Daniela- pouvant se conserver 3 semaines après récolte, grâce à une mutation sur le gène rin. Le fruit est plus ferme et mûrit moins vite. De plus, les tomates sont cueillies avant maturité, lorsqu’elles sont orange en France ou encore vertes aux Etats-Unis, alors que les arômes se dégagent dans les dernières phases de maturité. Ensuite il y a le transport, le stockage, puis la conservation chez le consommateur. Lorsqu’on les met dans le réfrigérateur, elles perdent leurs arômes. Il faudrait les sortir au moins 24h avant de les servir en salade pour récupérer leur saveur. La génétique fera peut-être progresser le goût des tomates adaptées à des circuits de production et de distribution de masse, mais le chemin le plus court vers une tomate savoureuse est le suivant: s’approcher au plus près d’un pied de tomate bien exposé au soleil et cueillir le fruit à maturité.</br><br />Source : <a href="http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20120713.OBS7267/comment-retrouver-le-gout-de-la-tomate.html" target="_blank">sciencesetavenir.fr</a><br />
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlAutoriser des pesticices dans le bio ? Touche pas à mon bio, l'INRA !tag:heresie.hautetfort.com,2014-02-17:53007192014-02-17T10:43:00+01:002014-02-17T10:43:00+01:00 J'ai failli m'étouffer en lisant un article de Marie Astier dans le webzine...
<p>J'ai failli m'étouffer en lisant un article de Marie Astier dans le webzine Reporterre. La dernière trouvaille d'un expert de l'INRA ? <a href="http://www.reporterre.net/spip.php?article5402">Autoriser l'utilisation de pesticides pour l'agriculture bio</a>. Connard ! J'achète le plus souvent possible de l'alimentation certifiée AB ou Ecocert justement pour être certain que ma petite famille n'ingère pas ces saloperies de produits chimiques.</p><p>On se rappelle que Hollande avait mis en place un Commissariat à la Prospective et à la Stratégie. L'idée étant de construire la France industrielle et agricole de demain. Si c'est pour commander ce genre de conneries imbéciles et dangereuses, autant le dissoudre sur le champ. Ça sera toujours ça d'économies utiles.</p><p><a href="http://www.strategie.gouv.fr/blog/wp-content/uploads/2013/10/rapport-INRA-pour-CGSP-VOLUME-1-web07102013.pdf">Le voilà le dossier d'analyse des performances de l'agriculture biologique</a>. Mais moi, je m'en tape des performances de l'agriculture bio : je veux juste ne pas retrouver les trois quarts du tableau de Mendeleiev dans le sang de mes enfants à cause des produits de merde que la plupart des agriculteurs collent dans leur production. Mauvaise grille de lecture qui trahit clairement les intentions du comité.</p><p>Déjà je râle de constater chaque fois que je me rends dans une grande surface qu'on ne trouve pas de fruits et légumes bio en France. A chaque fois, ça vient d'Italie, de Hollande ou de Belgique. Parfois d'Espagne. Bref, on a quatre pays autour de nous, ils font tous du bio, et apparemment, nous pas.</p><p>Je crois surtout qu'on sous-estime dans des proportions inquiétantes l'effet du productivisme agricole et son impact sur la santé. Le nombre de cancers louches est très élevé chez les agriculteurs. </p><p>Je ne veux pas de pesticides dans mon alimentation bio, moi, et je me battrai pour conserver le droit de ne pas en manger, quitte à ester en justice.</p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlPister la chenille processionnairetag:opapilles.hautetfort.com,2013-10-28:51972422013-10-28T05:47:00+01:002013-10-28T05:47:00+01:00 Des chercheurs de l’Inra ont utilisé pour la première fois les bases de...
<strong>Des chercheurs de l’Inra ont utilisé pour la première fois les bases de données de Google Street View</strong>, accessibles librement sur Internet, pour cartographier la distribution géographique d’un insecte en expansion, la chenille processionnaire du pin.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/02/01/3243414905.jpg" id="media-4289209" title="" alt="inra,sciences,espèces invasives,chenille,pin,internet,google" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>La chenille processionnaire du pin est un insecte dont les larves consomment les aiguilles de différentes espèces de pins et de cèdres.</strong> Ces larves tissent des nids d’hiver en soie de couleur blanche, notamment dans les arbres situés le long des routes. Cette particularité rend l’utilisation de Google Street View très intéressante, car ce système donne accès à des vues panoramiques le long des routes, et permet d’identifier de nombreux détails. Les chercheurs ont délimité une aire d’observation qui recouvre une surface d’environ 47 000 km² de la région Centre et qui a été divisée en 183 « cellules d’échantillonnage » de 16x16 km. Les chercheurs ont vérifié que cette technique offre une fiabilité de l’ordre de 90 %.</br><br />Pour en savoir plus, on peut consulter<a href="http://presse.inra.fr/Ressources/Communiques-de-presse/Google-Street-View-pour-localiser-des-insectes-invasifs" target="_blank"> le site de l'INRA</a>
Nature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlLoups et élevages : une coexistence « compromettante »tag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2013-10-06:51906182013-10-06T14:50:00+02:002013-10-06T14:50:00+02:00 Loups et élevages : une coexistence « compromettante » par...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #ff0000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="color: #ff0000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><img id="media-3084767" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/01/3864784133.jpg" alt="loup,jura,prédateurs" /></span></span><span style="color: #ff0000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Loups et élevages : une coexistence « compromettante »</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #ff0000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: center;">par Antoine Doré<a title="" href="#_ftn1">[1]</a></p><p style="text-align: center;">Article paru dans <em>le Courrier de l'environnement</em> de l'INRA <strong>n°63, août 2013</strong> pp. 123-124.</p><p style="text-align: center;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;">L'année 2012 marque les vingt ans du retour officiel des loups en France. Et pourtant, aucune mesure n'est à ce jour parvenue à créer les conditions d'une coexistence parfaitement pacifique entre les loups, les moutons, et les humains. L'existence des uns semble toujours, par endroits et par moments, compromise par la présence des autres. Les situations de calme relatif rendues possibles par l'appareillage compliqué de multiples dispositifs techniques, scientifiques, juridiques, administratifs, etc.<a title="" href="#_ftn2">[2]</a>, restent souvent précaires.</p><p style="text-align: justify;">Non, les éleveurs et leurs animaux ne seront sans doute jamais totalement tranquilles en présence des loups. Il est fort à parier également que les loups ne vivront jamais complètement en paix tant que les éleveurs et les bergers auront des troupeaux à défendre. En effet, si des mesures de protection permettent d'assurer une relative sécurité du bétail, les loups parviennent de temps à autre à les contourner et à en trouver les points faibles. Et l'immunité théorique que la Convention de Berne<a title="" href="#_ftn3">[3]</a> et la Directive Habitats<a title="" href="#_ftn4">[4]</a> confèrent aux loups est régulièrement écornée dans la pratique par quelques destructions illégales de ces prédateurs.</p><p style="text-align: justify;">Sauf à envisager l'hégémonie destructrice d'un camp sur un autre, la situation actuelle nous oblige à faire le constat que la suppression de tout conflit relatif à la présence des loups est illusoire. L'entière réconciliation du loup et de l'agneau n'est pas pour aujourd'hui. De sorte qu'il apparaît important de concentrer les efforts sur un accompagnement du conflit qui soit l'occasion d'apprentissages collectifs et d'ajustements réciproques.</p><p style="text-align: justify;">Comme l'avait bien vu le sociologue et philosophe allemand Georg Simmel, le conflit est un facteur important de cohésion sociale<a title="" href="#_ftn5">[5]</a>. C'est en particulier au gré de nos querelles, discordes, désaccords, etc., que nous apprenons collectivement à vivre ensemble et que nous faisons société entre humains. C'est par le conflit que nous devons également apprendre à composer les agencements « anthropo-zoo-techniques » qui conviennent et explorer ensemble les voies possibles d'une cohabitation plus vivable pour tous : loups, moutons, éleveurs, naturalistes, chiens de protection de troupeaux, promeneurs, chasseurs, chamois, chevreuils, etc.</p><p style="text-align: justify;">Dans cette optique, l'aménagement des relations tumultueuses qui s'engagent entre des humains à propos des loups est certes important. Mais l'invention des conditions d'un co-apprentissage de la conflictualité entre les loups et les éleveurs l'est sans doute plus encore. Il est temps de considérer et de traiter les loups comme de véritables parties prenantes des conflits plutôt que comme de simples révélateurs d'enjeux politiques qui ne concerneraient que l'entente entre humains. Or, cela n'est envisageable qu'en dérogeant, de manière partielle et mesurée, à la stricte protection des loups. Les éleveurs et bergers doivent pouvoir réagir face aux prédateurs récalcitrants qui parviennent à outrepasser les dispositifs de protection des troupeaux pour s'attaquer à leur gagne-pain. Et les loups doivent pouvoir sentir, sur le vif, la résistance active de ces derniers pour apprendre ou réapprendre à se tenir à distance du bétail.</p><p style="text-align: justify;">Pour ne pas être fatals aux uns ou aux autres, les conflits entre humains et animaux, tout comme les conflits entre humains, doivent cependant être accompagnés, être encadrés démocratiquement. Il s'agit alors d'inventer une pratique politique du conflit qui prenne définitivement acte du caractère compromettant du vivre ensemble, qui assume pleinement le constat selon lequel toute entreprise de coexistence pose des questions importantes d'identités, c'est-à-dire, par exemple, de reconfiguration des manières d'être éleveur, mais également des manières d'être loup. Dès lors. une question primordiale s'impose : jusqu'où sommes-nous prêts à compromettre nos façons de faire, nos façons d'être, pour cohabiter avec l'autre ? Comment et jusqu'où peut-on intervenir sur les loups sans remettre en cause leur caractère sauvage défendu par les uns ? Comment et jusqu'où peut-on transformer les pratiques d'élevage sans dénaturer certaines pratiques spécifiques de conduite des troupeaux auxquelles tiennent tant les autres ? Tout l'enjeu consiste alors à inventer les dispositifs de négociation prenant à bras-le-corps de telles questions pour rendre possible l'instauration collective de « compromis du supportable ».</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4278423" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/01/4048445586.jpg" alt="antoine doré,inra" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Le dispositif interministériel de prélèvement fixant les conditions d'autorisations ponctuelles de destruction de loups<a title="" href="#_ftn6">[6]</a> est sans doute très imparfait et insatisfaisant. Il peut cependant être considéré comme la préfiguration d'un instrument d'accompagnement du conflit potentiellement efficace et démocratique, en créant les conditions de possibilité d'une négociation collective de « compromis du supportable », au sein des comités pluripartites dédiés aux grands prédateurs.</p><p style="text-align: justify;">En vertu des mesures dérogatoires à la stricte protection des loups prévues par la <em>Dire</em><em>c</em><em>tiv</em><em>e</em><em> Habi</em><em>tat</em><em>s</em>, des destructions de loups sont possibles aux conditions que des dégâts importants soient constatés, qu'il n'existe aucune autre solution satisfaisante et que cela n'affecte pas l'état favorable de conservation des populations. La traduction pratique et détaillée de ces conditions abstraites en un protocole technique fixant les conditions et modalités d'application des opérations de tir est l'occasion d'une négociation progressive de ce que les différents protagonistes peuvent supporter : d'une part, il s'agit de définir le seuil de pression de prédation supposé être supportable pour l'éleveur (nombre d'attaques constatées par l'administration pendant une durée donnée) ; d'autre part, il s'agit de définir un seuil de pression de prélèvement de loups supposé être supportable par la population (nombre maximum de loups dont la destruction peut être autorisée sans que cela n'affecte l'état favorable de conservation des populations).</p><p style="text-align: justify;">Les débats qui accompagnent chaque année la publication des arrêtés préfectoraux ordonnant la réalisation de tirs de prélèvement de loups ne doivent pas être considérés comme le signe d'une défaillance du dispositif. Ils témoignent de l'invention en cours d'une coexistence qui ne peut pas être décrétée de manière autoritaire ou irénique<a title="" href="#_ftn7">[7]</a>, mais qui doit être pensée et construite comme un compromis réciproque des protagonistes. Tout l'enjeu des politiques publiques est alors de créer les conditions nécessaires à son élaboration.</p><div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" /><div style="text-align: justify;"><p><a title="" href="#_ftnref1">[1]</a> Sociologue à l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) Chercheur associé au CSO (CNRS/Sciences-Po) et au laboratoire PACTE (CNRS/IEP/UPMF/UJF) <em>dore.antoine@yahoo.fr</em></p></div><div style="text-align: justify;"><p><a title="" href="#_ftnref2">[2]</a> Pour ne citer que quelques exemples : les mesures de protection des troupeaux (parcs de regroupement mobiles, chiens patous, etc.) ; le Réseau loup/lynx de suivi des populations ; l'arrêté fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire français ; la circulaire relative à l'indemnisation des dommages causés par le loup aux troupeaux domestiques, etc.</p></div><div style="text-align: justify;"><p><a title="" href="#_ftnref3">[3]</a> Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, Berne, 19 septembre 1979.</p></div><div style="text-align: justify;"><p><a title="" href="#_ftnref4">[4]</a>Directive 92/43/CEE du Conseil, 21<strong> </strong>mai 1992, concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages.</p></div><div style="text-align: justify;"><p><a title="" href="#_ftnref5">[5]</a>Simmel G., 1 W. <em>L</em><em>e</em><em> conflit.</em> Circé, Paris, 166 p</p></div><div style="text-align: justify;"><p><a title="" href="#_ftnref6">[6]</a>Arrêté du 4 niiii 2011 fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup <em>(Canis</em><em> lupus). Journal o</em><em>f</em><em>ficiel de la République française, </em>n°0111 du 13 mai 2011 ; page 8289.</p></div><div><p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ftnref7">[7]</a>Qui cherche à éviter les excès d'une<strong> attitude</strong> purement polémique. Relatif à l'irénisme <em>(Larousse).</em></p></div></div>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlL’agro-écologie ne fait pas baisser les rendementstag:opapilles.hautetfort.com,2013-07-25:51236542013-07-25T06:18:00+02:002013-07-25T06:18:00+02:00 Comment favoriser la présence d’espèces auxiliaires qui peuvent aider à...
<strong>Comment favoriser la présence d’espèces auxiliaires qui peuvent aider à contrôler les adventices ou les parasites ?</strong> Quelles cultures associer pour valoriser les ressources naturelles ? Comment intégrer au mieux élevage et production végétale sur une exploitation ? Quel est l’impact sur les pollinisateurs de la présence de prairies ? Ces questions sont au cœur de la démarche de certains paysans pionniers de l’agro-écologie, tel Pierre Rabhi. Selon le directeur scientifique Environnement de l’Inra, des gens ont été innovants et ont apporté de la réflexion. On doit maintenant disposer d'innovations accessibles à tous, afin d’avoir un effet d'entraînement sur les multiples systèmes de production.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/02/2749685360.jpg" id="media-4185265" title="" alt="agroécologie,agriculture biologique,rabhi,espèces auxilliaires,ressources,inra,écologie" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>Lors de la remise du rapport sur l’agro-écologie le 11 juin dernier</strong> au ministre de l'agriculture, l'ancienne présidente directrice générale de l’Inra a relevé que l’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements mais prend plus de temps. Un important colloque organisé par l’Inra sur l’agro-écologie, le premier du genre, est programmé en octobre 2013.</br><br />Source : <a href="http://www.inra.fr/Grand-public/Agriculture-durable/Toutes-les-actualites/L-agro-ecologie-au-carrefour-des-sciences-et-des-pratiques" target="_blank">inra.fr</a>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlLes peupliers OGM ont été dévitaliséstag:opapilles.hautetfort.com,2013-07-22:51232812013-07-22T06:11:00+02:002013-07-22T06:11:00+02:00 En 2007, l’Inra avaient obtenu l’autorisation de procéder à un essai...
<strong>En 2007, l’Inra avaient obtenu l’autorisation de procéder à un essai scientifique utilisant des peupliers génétiquement modifiés</strong>. Cet essai, mené sur une parcelle expérimentale du Loiret, visait l’acquisition de connaissances d’intérêt général. L’Institut avait demandé le renouvellement, pour une période supplémentaire de 5 ans. Eu égard aux délais d’instruction de la demande de renouvellement de l’essai, aux engagements souscrits en 2007 dans le cadre de l’autorisation initiale, aux contraintes climatiques particulières du printemps 2013 et à leur influence sur l’expérimentation, et en l’absence de l’autorisation attendue, l’INRA a dû décider le vendredi 12 juillet de dévitaliser définitivement les peupliers génétiquement modifiés. Cette décision a été mise en œuvre le samedi 13 juillet matin.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/01/2563686829.jpg" id="media-4184734" title="" alt="peupliers,bois,foret,inra,sciences,ogm" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>Malgré tout, fort de cette expérience et conscient, selon l'Institut, des enjeux scientifiques relatifs à la formation et aux usages du bois</strong> comme aux impacts environnementaux des OGM, l'INRA entend faire des propositions pour approfondir et compléter les premiers résultats acquis grâce au premier essai et pour maintenir des compétences et une expertise nationales publiques fondées sur des connaissances scientifiques robustes. Dans cette perspective, l’INRA sera prêt à proposer de nouveaux essais au champ.</br><br />Source : <a href="http://presse.inra.fr/Ressources/Communiques-de-presse/Inra-essai-peupliers-OGM-dans-le-Loiret" target="_blank">presse.inra.fr</a>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlPoursuivre ses recherches sur les peupliers OGM ?tag:opapilles.hautetfort.com,2013-05-14:50688972013-05-14T05:27:00+02:002013-05-14T05:27:00+02:00 La France va-t-elle poursuivre ses recherches sur les peupliers OGM ? Dans...
<strong>La France va-t-elle poursuivre ses recherches sur les peupliers OGM ?</strong> Dans la commune de Saint-Cyr-en-Val, à proximité d'Orléans, sur un site de recherche de plus de 1300 m2, près de 1 000 peupliers génétiquement modifiés poussent en plein champ. Depuis 1995, des chercheurs de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) étudient les propriétés de ces arbres transgéniques pour la fabrication de pâte à papier ou la production de biocarburants. Mais ce nouvel objectif suscite des craintes chez les agriculteurs et les défenseurs de l'environnement. Plusieurs associations réclament l'arrêt des recherches. D'autant que la dernière autorisation ministérielle arrivant à expiration cette année, les plants auraient dû être détruits au printemps. Mais l'INRA a demandé une nouvelle prolongation de cinq ans et le projet est soumis du 6 au 27 mai à une consultation publique. </br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/02/3521961334.jpg" id="media-4098641" title="" alt="peupliers.jpg" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>Selon les experts du comité scientifique, ces cultures de recherche sont sans danger pour la santé humaine.</strong> Les tests de toxicité et d'allergicité se sont révélés négatifs. Quant à l'impact sur l'environnement, il est jugé "minime". L'utilisation de plants exclusivement femelles et une taille des arbres tous les trois ans limitent les risques de dissémination des transgènes par le pollen ou par les graines. De son côté, l'INRA souligne même l'effet positif que l'exploitation de peupliers génétiquement modifiés pourrait avoir sur l'environnement. Comme tous les arbres, les peupliers sont notamment constitués de lignine, un composant qui entrave les opérations de trituration du bois pour la production de pâte à papier ou de biocarburants. Or, les modifications génétiques subies par les peupliers de Saint-Cyr-en-Val permettent de faire diminuer les taux de lignine présents dans l'arbre et donc, indique l'INRA, "de réduire la quantité de produits chimiques coûteux et polluants nécessaires à [leur] élimination".</br><br /><br /><strong>Dans un communiqué commun, Greenpeace, les Amis de la Terre et la Fédération nationale d'agriculture biologique soutiennent l'arrêt des recherches, </strong>"Au-delà d'un simple essai c'est bien de mise en culture qu'il s'agit". A la Confédération paysanne, Guy Kastler, responsable de la commission OGM, craint donc une concurrence pour la terre entre production d'aliments et de biocarburants. "Les peupliers ont besoin de beaucoup d'eau, et leur exploitation nécessite qu'ils soient cultivés sur de grands espaces, précise-t-il. Donc, contrairement à ce qu'affirment les chercheurs de l'INRA, les arbres ne seront pas plantés dans des zones inutilisées." Ils le seront, poursuit-il, sur des surfaces agricoles ou dans des zones humides, "au détriment soit des agriculteurs, soit de la biodiversité".</br><br />source : <a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/08/la-bataille-des-peupliers-genetiquement-modifies_3173750_3244.html#xtor=AL-32280516" target="_blank">lemonde.fr</a>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlLes prouesses des végétauxtag:opapilles.hautetfort.com,2012-09-27:48275402012-09-27T05:46:00+02:002012-09-27T05:46:00+02:00 Il y a un mois, au congrès international de biomécanique des plantes , à...
<strong>Il y a un mois, au congrès international de biomécanique des plantes</strong>, à Clermont-Ferrand, on a cherché à comprendre les prouesses des arbres, des lianes, des vignes ou des simples plants de tomates. Ces végétaux n'ont pas de muscles mais redressent leurs branches ou leur tronc si la neige ou les tempêtes les ont fait fléchir. Ils n'ont pas de doigts mais ont le sens du toucher, sentant quand il faut s'agripper à un support. Ils n'ont pas de cerveau mais savent repérer la gravité, s'adapter aux vents ou aux courants.<br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/02/00/3595044233.jpg" id="media-3737222" title="" alt="plantes,botanique,sciences,inra" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>Les chercheurs savent comment une plante détecte la gravité et son inclinaison.</strong> Certaines cellules, les statocystes, possèdent de petits granules d'amidon, jouant le rôle du niveau pour maçon. Si la plante s'incline, ces grains roulent et touchent les parois cellulaires, déclenchant le signal de réaction. Celui-ci peut déboucher sur une croissance asymétrique des cellules. Par exemple, pour redresser une tige, plus de cellules vont pousser sur la paroi inférieure que sur la paroi supérieure. Dans le cas d'un arbre, la technique est différente. C'est plutôt la forme des cellules qui change. Plus ou moins allongées dans un sens, la cellule et ses voisines jouent le rôle de vérins ou de haubans pour tirer l'arbre ou pour le maintenir. On cherche encore la manière dont un arbre sent le vent et la flexion de ses tiges. Par hasard, une équipe clermontoise a trouvé une piste, comme elle l'a expliqué au congrès. En fléchissant une tige, qui n'est qu'un tuyau pour un physicien, une impulsion hydraulique se propagerait à longue distance, informant la plante de l'existence d'un stress. A charge pour de minibaromètres cellulaires de la détecter. On appelle biomimétique, l'art d'imiter la nature pour en faire de nouveaux matériaux ou de nouvelles structures. Dernier exemple en date : dans le journal Science du 31 août, une équipe d'Harvard explique comment la vrille des concombres pourrait inspirer les ingénieurs pour fabriquer des ressorts de raideur variable. Selon George Jeronimidis, lorsque l'on voit toutes ces recherches, idées ou applications tirées de la nature, on se dit que ça vaut le coup de préserver ce patrimoine. C'est comme une bibliothèque avec plein de richesses dans lesquelles nous pourrons puiser.<br /><p> Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site lemonde.fr et intitulé <em><a href="http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/08/30/des-formes-et-des-forces_1753537_1650684.html" target="_blank">La mécanique des arbres</a></em></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlScientifiques + industrie = conflit d'intérêtstag:plunkett.hautetfort.com,2012-09-23:48424632012-09-23T15:37:00+02:002012-09-23T15:37:00+02:00 Après les pro-OGM, les pro-Cruiser : Cette histoire est...
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #ff0000; font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Après les pro-OGM, les pro-Cruiser : </span></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #ff0000; font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br /></span></span></strong></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Cette histoire est racontée par Stéphane Foucart dans <em>Le Monde</em> de ce week-end. L'affaire est symptomatique. Il s'agit d'un produit de l'agrochimiste Syngenta : le pesticide Cruiser, récemment interdit en France pour sa nocivité envers les abeilles butineuses*. En avril 2012, la revue de référence <em>Science</em> a publié une étude agronomique française de l'INRA, menée sur plus de 200 colonies d'abeilles pendant quatre ans, et qui prouve que la molécule active du Cruiser fait perdre aux abeilles le chemin de la ruche. Le 21 septembre, un nommé Creswell (université d'Exeter), sans avoir mené de recherche de son côté, publie un <em>« commentaire technique »</em> venimeux contre les conclusions de l'INRA : ils traite celles-ci de <em>« travaux biaisés »,</em> et les accuse d'avoir été <em>« probablement utilisés par le gouvernement français dans sa récente décision de bannir le Cruiser »</em>. L'université d'Exeter en fait même un communiqué de presse diffusé massivement sur l'internet : <em>« Il n'est pas prouvé que les pesticides soient coupables du déclin des abeilles »</em>. Etrange attitude de la part d'une université... Surtout si l'on constate que : 1. Creswell ne s'appuie que sur des travaux dépassés (années 1980) et menés sur trois ruches seulement, donc ses griefs contre l'INRA ne tiennent pas ; 2. le laboratoire de Creswell est soutenu financièrement par Syngenta ! Rideau. </span></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Pensons aux scientifiques pro-OGM, qui vitupèrent l'équipe du Pr Séralini et son travail sur les rats et les OGM... </span></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Le business a beaucoup d'amis.</span></span></span></p><p> </p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">_<span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">________</span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">* Seuls les écolophobes ignorent le rôle capital des abeilles (donc le danger de leur disparition) : <em> « Le rôle principal des abeilles est la pollinisation. Comme cette dernière est nécessaire à la reproduction des plantes, beaucoup d'entre elles dépendent des abeilles et d'autres insectes qui servent de pollinisateurs. Lorsqu'une abeille recueille du nectar et du pollen de la fleur d'une plante, une partie du pollen des étamines — l'organe reproducteur mâle de la fleur — colle aux poils de son corps. Lorsqu'elle se pose sur une autre fleur, une partie du pollen se dépose sur le stigmate ou sur le bout du pistil — l'organe reproducteur femelle de la fleur. Lorsque cela se produit, la fécondation est possible, et un fruit, portant des graines, peut se développer. » </em></span> </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3758183" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/743435038.jpg" alt="abeilles,écologie,inra" /></p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlInterdiction du Cruiser OSRtag:opapilles.hautetfort.com,2012-08-14:48045482012-08-14T07:39:00+02:002012-08-14T07:39:00+02:00 Les apiculteurs se félicitent de la décision de l'interdiction , prise le...
<p><strong>Les apiculteurs se félicitent de la décision de l'interdiction</strong>, prise le 28 juin 2012, par le ministère de l'agriculture du Cruiser OSR, ce pesticide commercialisé par le groupe suisse Syngenta et utilisé pour traiter la moitié des champs de colza français. Et espèrent que le Cruiser 350 utilisé dans les champs de maïs subira le même sort. De son côté, Syngenta conteste la décision du ministère français qui s'appuierait, selon l'entreprise suisse, sur une seule expérience non validée et très éloignée de la pratique agricole. Un recours en référé-suspension a été déposé devant le tribunal administratif.</p><p><strong>L'étude qui a motivé cette interdiction a été publiée dans la revue Science fin mars</strong>. Elle a été pilotée par des chercheurs de l'Inra et du CNRS, et des ingénieurs des filières agricoles et apicoles : l'Acta, structure nationale de coordination des instituts techniques agricoles, l'ITSAP, Institut de l'abeille, et l'Adapi, Association pour le développement de l'apiculture provençale. Fondée sur une approche pluridisciplinaire, elle a rassemblé des spécialistes de l'apidologie, de la biologie du comportement, de l'écotoxicologie et de l'agroécologie. Réalisé à partir du thiaméthoxam, le Cruiser OSR perturbe l'orientation des abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche. Selon cette étude, l'exposition à une dose faible et bien inférieure à la dose létale de cette molécule entraîne une disparition des abeilles deux à trois fois supérieure à la normale. Les chercheurs ont collé des micropuces RFID sur plus de 650 abeilles. Et ont constaté l'importance du non-retour à leur ruche des butineuses préalablement nourries avec une solution sucrée contenant de très faibles doses de thiaméthoxam.</p><p>source : notre-planete.info</p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlQuatre centimètres de poils urticantstag:opapilles.hautetfort.com,2012-04-23:46724022012-04-23T05:40:00+02:002012-04-23T05:40:00+02:00 Quatre centimètres de poils hirsutes et horriblement urticants , la...
<div class="texte"><p><strong>Quatre centimètres de poils hirsutes et horriblement urticants</strong>, la chenille processionnaire cheminent en processions de 20 mètres et plus. Mésanges et huppes fasciées, dont le long bec courbé est agile à déterrer les chrysalides, sont les seuls oiseaux qui protègent les humains de <em>Thaumetopoea pityocampa, </em>qui opère sur les arbres qu'elle colonise et dont elle se nourrit.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3530079" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/01/1478713287.jpg" alt="insectes,foret,pin,bordeaux,arbres,oiseaux,inra" /><br /><em>foto-natura-huesca</em></p><p><strong>Le département d'entomologie forestière d'Hervé Jactel, à Bordeaux</strong>, rattaché à l'Institut national de recherche agronomique recommande d'opposer de nouveaux pièges à la chenille processionnaire en « <em>plantant des haies de feuillus entre les pins, </em>[pour dresser de la sorte] <em>un écran physique entre les arbres hôtes et non-hôtes </em>». Des essais sont également pratiqués avec la constitution de « <em>barrières chimiques </em>», du répulsif épandu pour éloigner les insectes, poursuit Hervé Jactel. L'Inra développe aussi une méthode de « <em>piégeage sexuel </em>» aux phéromones : en synthétisant l'odeur émise par les femelles, on attire les mâles sur des pièges.</p></div>
Nature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlLe loup (le retour) et l'agneau (le départ ?)tag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2011-10-17:50097022011-10-17T17:00:00+02:002011-10-17T17:00:00+02:00 Le loup (le retour) et l'agneau (le départ) ? par Christian...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #ff0000;"><img id="media-3124732" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/00/406941344.jpg" alt="loup,mercantour,alpes,vercors,jura,vosges,savoie,bauges" /></span>Le loup (le retour) et l'agneau (le départ) ?</span></p><p style="text-align: center;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: center;"><strong>par Christian Deverre</strong></p><ul style="text-align: justify;"><li style="text-align: center;">INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement<br /> domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9<br /> <em><a href="mailto:deverre@avignon.inra.fr">deverre@avignon.inra.fr</a> </em></li></ul><div style="text-align: justify;" align="center"><hr align="center" size="2" width="100%" /></div><p style="text-align: justify;" align="left">Après quelques années de doutes et de controverses sur sa possible réintroduction volontaire, la cause paraît dorénavant entendue : le retour du loup dans le massif alpin est un phénomène naturel. Le suprême prédateur a repris tout seul sa place d'espèce-clé des écosystèmes montagnards. Son retour et son expansion rapide témoignent de la bonne santé retrouvée de la nature dans cette région et sont, dans le même temps, les garants du rétablissement des équilibres entre les composantes de cette nature. Ils assurent la régulation future des fonctionnements écologiques.</p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left">Dès lors, pour les amis du loup, les obstacles qui freinent ce sain retour ne peuvent être que traités comme des entraves à cette harmonie naturelle en voie de rétablissement. Et l'hostilité des bergers à la présence du loup, la première et principale manifestation de son refus, ne peut être interprétée que comme la poursuite condamnable de la prétention humaine à remodeler l'univers en artifices productivistes. Les éleveurs montagnards, dont les proches ancêtres sont d'ailleurs responsables de la disparition temporaire de l'animal, sont dorénavant tenus de mieux respecter les fonctionnements écologiques et de s'y adapter s'ils veulent continuer à être tolérés sur des territoires reconquis par la nature.</p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left">Cette argumentation, qui renouvelle en la renversant la barrière ontologique édifiée depuis la Genèse entre l'homme et la nature, soulève néanmoins un certain nombre d'interrogations, tenant en particulier à la nature de cette nature que l'on vise à protéger, et dont le retour du loup serait le symbole.</p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left">La qualité retrouvée des espaces naturels dans lesquels revient l'animal serait d'abord due à l'allégement de la "pression anthropique", à l'amoindrissement de l'impact des activités humaines sur ces territoires ; bref, elle serait la conséquence bénéfique de la "désertification" rurale, particulièrement sensible dans les régions montagnardes. Cependant, outre le fait que le phénomène de dépeuplement humain a peu à voir avec des lois naturelles et beaucoup plus avec les transformations de la géographie du capital et de la politique agricole, ces " déserts " montagnards sont-ils vraiment l'objet d'un abandon des attentions de la société ? Ne sont-ils pas seulement l'objet d'une transformation de ces attentions ? A côté des stations de ski et des chasses privées, les parcs nationaux, réserves et autres conservatoires naturels ont peu à peu remplacé les finages et communaux villageois, mais ils sont loin d'être des sanctuaires où une nature sans hommes reprendrait seule ses droits. La mise en défens de ces territoires à certaines activités s'est accompagnée de multiples interventions tout aussi humaines depuis les réintroductions de faune " sauvage " jusqu'aux plans de " gestion " de celle-ci, en passant par les suivis floristiques et faunistiques plus ou moins systématiques, les nombreuses réglementations régissant la chasse, la cueillette et la fréquentation des sites et leurs zonages correspondants, tous légitimés par des " listes rouges ", directives et conventions nationales ou internationales. La nature qui s'est épanouie dans ces espaces protégés correspond à un mélange complexe entre des potentialités biologiques liées aux facteurs du milieu et des choix que leurs administrateurs ont fait au nom de la société, en notre nom.</p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4005907" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/00/1562926805.jpg" alt="loup,retour du loup,inra" /></p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left">Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.</p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left">Les menaces que fait peser cette réapparition sur la poursuite sereine des activités pastorales encouragées au titre de la protection des espaces naturels ne plongent-elles pas les naturalistes lycophiles dans le doute ? À moins, mais c'est bien sûr impossible, que certains d'entre eux n'établissent implicitement une hiérarchie dans leurs préférences naturelles, plaçant les grands prédateurs à un rang supérieur à celui de l'Iris nain ou du Gypaète barbu ? Le loup, animal particulièrement adaptable à une grande variété d'habitats, peut subsister dans des zones presque entièrement boisées, pourvu qu'elles accueillent aussi des ongulés, et il ne souffrirait pas spécialement de la disparition des chaînes trophiques liées aux espaces ouverts que les troupeaux domestiques contribuent à conserver. Mais, au regard des connaissances écologiques actuelles en matière de biodiversité et des inventaires internationaux des espèces et habitats protégés, comment la préservation d'un seul animal, certes répertorié dans la Convention de Berne, pourrait-elle se justifier sur ces territoires au détriment sans doute de dizaines d'autres espèces ?</p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4005909" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/00/510610647.jpg" alt="loup,retour du loup,inra" /></p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left">Certes, peu de protecteurs du loup sont prêts à tenir un langage aussi radical. La grande majorité d'entre eux affirme sa volonté de réfléchir aux conditions de la cohabitation entre loups et troupeaux dans les espaces montagnards. Mais leurs propositions pratiques ne concernent que des aménagements des seules pratiques pastorales, rétablissant ainsi le fossé entre la vraie nature, celle sur laquelle on ne peut intervenir sans la dénaturer - ce qui amène à rejeter avec dégoût, par exemple, l'institution de réserves à loups dans certaines zones boisées -, et l'autre, l'anthropique, que l'on peut manipuler à souhait. Gardiennage plus actif, présence d'aides-bergers et de chiens de protection, confinement des troupeaux domestiques la nuit sont ainsi proposés pour limiter les prélèvements des loups. Chacune de ces "solutions" pose, en sus des difficultés économiques de mise en œuvre, de nouveaux problèmes écologiques (dégâts possibles des chiens au " reste " de la faune sauvage, érosion des sols et pollution des eaux causées par la concentration de ruminants confinés dans des parcs...). Et bien sûr, la "part du loup", même réduite, n'est jamais complètement exclue. Ce dernier élément, inéluctable dès lors que l'on se refuse à cantonner les prédateurs, est supposé pouvoir être réglé par le biais d'indemnisations monétaires dont on discute si elles doivent être, comme aujourd'hui, distribuées selon le nombre de têtes prélevées, ou plus globalement forfaitaires, contractuelles. Et là encore, le fossé entre nature sauvage et nature domestique est inlassablement recreusé : la relation proie-prédateur n'est pas traitée dans ce cas selon le modèle écologique de la concentration d'énergie sur une chaîne trophique, avec ses régulations propres, mais sur le mode dichotomique entre l'animal naturel, qui accomplit ses fonctions vitales, et l'animal domestique, ravalé au rang de simple marchandise, nié en tant qu'objet biologique, unité interchangeable avec de la monnaie. La partition s'accentue encore lorsque, alors que l'on affirme que l'unité de base de la vie sociale du loup est la meute, on nie de fait la réciprocité au troupeau domestique en ne prenant pas en compte les effets d'une attaque sur les ruminants témoins survivants, blessures par bousculades, stress, insomnies, avortements.</p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4005911" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/02/1748258941.jpg" alt="loup,retour du loup,inra" /></p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;" align="left">Faut-il lire au travers de ces quelques remarques et interrogations un nouveau plaidoyer en faveur d'une ruralité archaïque opposée à la réhabilitation de la nature sauvage ? Sans doute, si l'on considère que leur auteur n'est pas insensible à la détresse humaine que provoque l'injonction faite à tout un groupe professionnel, beaucoup plus profondément attaché à ses animaux que les marchandisateurs ne le pensent, de se plier sans réagir aux "lois" d'un animal que, naguère, toute une culture abhorrait. Mais avant tout, mon souci est ici d'appeler à briser les constantes barrières que l'on tend inlassablement à reconstruire entre vraie nature et nature anthropique. C'est au nom de cette barrière que les plus dangereuses prédations humaines ont pu être faites au sein de ce qui n'était considéré que comme un réservoir de ressources plus ou moins illimitées. Mais le renversement complet de la perspective est tout aussi à craindre, celui qui attribue à la nature sauvage muette – et donc à ses porte-parole humains au nom de la connaissance révélée de ses "lois" et de ses impératifs – un poids supérieur à celui des agents humains et de leur nature domestique. Des loups, armés d'exemplaires de la Convention de Berne et dont le régime alimentaire estival est constitué en majorité de brebis ou de veaux, sont-ils vraiment plus sauvages que des herbivores choisissant leur menu entre les dizaines d'espèces d'herbes et d'arbustes que leur offrent les parcours montagnards, que leurs préférences changeantes façonnent année après année ? Le sort des uns et des autres, comme des territoires qu'ils fréquentent, ne peut être que de notre choix, consenti après un débat public sans hiérarchie, et non imposé par une quelconque destinée manifeste reposant sur une douteuse prédominance de la nature naturelle ou humaine. Ces deux natures sont inextricablement mêlées et leur opposition renouvelée ne peut que nous rendre successivement aveugles à nos responsabilités vis-à-vis de leur inéluctable conjonction.</p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;"><a href="http://loup.org/spip/IMG/pdf/ddploupsfepm_dec2012.pdf">Plus de renseignements sur le Loup en France</a> : </p><p><a href="http://loup.org/spip/IMG/pdf/ddploupsfepm_dec2012.pdf">http://loup.org/spip/IMG/pdf/ddploupsfepm_dec2012.pdf</a></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlInsecticides et surmortalité des abeillestag:opapilles.hautetfort.com,2011-07-14:37103942011-07-14T06:12:00+02:002011-07-14T06:12:00+02:00 Des chercheurs du laboratoire de l'université Blaise Pascal de...
<p>Des chercheurs du laboratoire de l'université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand et du laboratoire de toxicologie environnementale de l'INRA d'Avignon ont montré que l'infection des abeilles par le parasite Nosema ceranae, responsable de la nosémose, ce champignon microscopique qui colonise l'intestin, entraîne une plus forte mortalité lorsque les abeilles sont exposées à de faibles doses d'insecticides.</p><p><strong>Pour expliquer la disparition des colonies d'abeilles plusieurs pistes sont avancées :</strong></p><ul><li><p>l'appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques),</p></li><li><p>l'intensification des monocultures et la modification des paysages,</p></li><li><p>l'action d'agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase, les loques et la nosémose,</p></li><li><p>le stress chimique provoqué par l'exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires</p></li><li><p>ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique.</p></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-3117732" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/01/4224224819.jpg" alt="abeilles,apiculture,environnement,biodiversité,cnrs,inra" /></p><p><strong>De leur côté, les équipes de recherche du CNRS, de l'INRA et de l'Université Blaise Pascal ont associé leurs compétences respectives en parasitologie et en toxicologie pour évaluer l'influence des interactions pathogène-toxique sur la santé des abeilles.</strong> En laboratoire, les chercheurs ont exposé de façon chronique des abeilles naissantes saines et d'autres contaminées par Nosema ceranae à de faibles doses d'insecticides. Résultat : les abeilles infectées par Nosema ceranae puis exposées de façon chronique aux insecticides succombent, même à des doses se situant en dessous du seuil entrainant la mort, ce qui n'est pas le cas de leurs congénères non infectées. Cet effet combiné sur la mortalité des abeilles apparaît pour une exposition quotidienne à des doses pourtant très faibles.</p><p>Cette étude montre donc que l'interaction entre nosémose et insecticides constitue un risque significatif supplémentaire pour les populations d'abeilles et pourrait expliquer certains cas de surmortalité.</p>
gergovie67http://environnementemptreinte.hautetfort.com/about.htmlEssais OGM « Un intérêt public certain » selon la cour d’appeltag:environnementemptreinte.hautetfort.com,2011-01-17:30676932011-01-17T05:54:00+01:002011-01-17T05:54:00+01:00 zoom Un policier effectuant des relevés après le fauchage de 70...
<div class="DFGalleryPhoto"><a name="photos"></a></div><div class="photo"><img id="ctl01_ctl08_imgSingleImg" class=" paysage" style="border-width: 0px; width: 550px; height: 368px;" src="http://www.lalsace.fr/fr/images/get.aspx?iMedia=27970550" alt="Un policier effectuant des relevés après le fauchage de 70 plants de vignes OGM, en août dernier à Colmar. Archives Jean François Frey" /><p class="zoom"><a id="ctl01_ctl08_lkZoomSingleImg" class="light" href="http://www.lalsace.fr/fr/images/get.aspx?iMedia=27970550">zoom</a></p><div class="legende" style="display: none;"><p class="j">Un policier effectuant des relevés après le fauchage de 70 plants de vignes OGM, en août dernier à Colmar. Archives Jean François Frey</p></div></div><div class="pubpave"><img style="display: none;" src="http://memorix.sdv.fr/5/www.lalsace.fr/divers/archives_articles/L39/540514654/Position1/SDV_ALS/AL_PAVE_UHA_SERFA_0111/AL_PAVE_UHA_SERFA.html/5431396135557a394d54674141795176?_RM_EMPTY_&" alt="" /></div><div class="contenu"><p> </p><p id="U1101311757163kd">La cour administrative d’appel de Nancy a annulé le jugement du tribunal administratif de Strasbourg saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement. En 2009, il avait considéré que l’autorisation accordée à l’Institut national de la recherche agronomique de Colmar pour cultiver des vignes génétiquement modifiées n’était pas légale.</p><p id="U1101311757163AWE">Pour Jean Masson, président de l’Inra de Colmar, « ce n’est pas une victoire ; cette décision replace la vérité où elle mérite de l’être ». Dès 2005, le tribunal administratif avait été saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement qui estimaient illégale l’autorisation du ministère de l’Agriculture donnée à l’Inra pour mener à bien un programme de recherche portant sur une maladie virale touchant les vignobles, le court-noué, en utilisant des porte-greffes génétiquement modifiés.</p><p>France Nature Environnement considérait, notamment, que le ministre de l’Agriculture n’était pas compétent pour délivrer une telle autorisation, que le principe de précaution n’avait pas été respecté et que l’avis de la commission biomoléculaire n’était pas régulier. La cour d’appel de Nancy en a jugé autrement ; le ministre de l’Agriculture « était bien compétent pour signer seule la décision litigieuse ». Elle juge que « l ’absence de consultation du comité de biovigilance est inopérant », compte tenu de l’absence de réglementation en la matière, qu’aucune étude d’impact préalable n’était nécessaire et que l’information du public a bien été respectée. La Cour conclut ainsi que « l’expérimentation qui a pour objectif la préservation d’une ressource naturelle et l’amélioration de la compétitivité de la filière agricole présente un intérêt public certain » et que « l’expérimentation ne présente pas de risque pour l’environnement ». France Nature Environnement devra verser 2000€ à l’Inra.....extraits l'alsace</p><em><strong>article de l'Agence France presse sur le même sujet : </strong></em><br /><p><br /> La culture expérimentale de vignes OGM en Alsace, menée de 2005 jusqu'à leur destruction par des militants en 2009-2010, était légale, vient d'estimer la Cour administrative d'appel de Nancy, infirmant ainsi un jugement préalable, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. <br /> L'Institut national de recherche agronomique (Inra) avait planté en 2005, en plein air sur un terrain jouxtant son centre de recherche de Colmar, des porte-greffes de vigne génétiquement modifiés pour résister à la maladie du court-noué. <br /> Des associations écologistes, France Nature Environnement et Alsace Nature, avaient saisi la justice pour faire interdire cette expérimentation. <br /> Le tribunal administratif de Strasbourg leur avait donné raison en septembre 2009: il avait estimé que l'expérience méconnaissait les règles européennes, notamment en ce qu'elle ne prévoyait pas la transmission des résultats aux autorités compétentes.</p><p>Mais la Cour d'appel de Nancy a intégralement rejeté cette analyse, considérant que l'Inra avait respecté l'ensemble des obligations nationales et européennes ainsi que le principe de précaution. <br /> Lors de l'audience, le 29 novembre dernier, Jean Masson, le directeur de l'Inra de Colmar, avait précisé que ses recherches étaient menées «sans but commercial» et qu'elles étaient destinées à fournir des informations à la science. <br /> Ces péripéties judiciaires surviennent alors que les plants de vignes controversés n'existent plus: ils ont été détruits, d'abord partiellement en septembre 2009 par un militant anti-OGM, Pierre Azelvandre, puis totalement en août 2010 par 62 faucheurs volontaires.</p><p>La Cour d'appel de Colmar doit rendre lundi sa décision dans la première affaire d'arrachage: une peine de prison avec sursis a été requise contre M. Azelvandre, qui n'avait écopé que d'une simple amende de 2.000 euros en première instance.<strong><br /> </strong></p><p><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #ff6600;"><strong>Commentaire : légale ou pas, on ne veut pas de ces éssais EN PLEIN CHAMPS</strong></span><br /> </span></em></p></div>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlSACCAGE DES VIGNES : UNE ATTEINTE A LA LIBERTE DE CHERCHERtag:e-mosaique.hautetfort.com,2010-08-19:28639252010-08-19T15:53:57+02:002010-08-19T15:53:57+02:00 Invitée de Bourdin Direct sur RMC , Marion Guillou, présidente...
<p><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/02/115831043.jpg" target="_blank"><img id="media-2605622" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/02/1513390815.jpg" alt="marion.jpg" name="media-2605622" /></a>Invitée de <em>Bourdin Direct</em> sur <em>RMC</em>, Marion Guillou, présidente directrice générale de l’INRA (Institut national de recherche agronomique), est notamment revenue sur le saccage des vignes OGM d’une unité de l’Inra à Colmar la semaine dernière.</strong></p> <div class="v2_paragraphe"><strong>« Une atteinte à la liberté de chercher »</strong></div> <div class="v2_paragraphe">Dans la nuit du 14 au 15 août, une soixantaine de faucheurs venus de toute la France ont saccagé 70 pieds de vigne transgénique dans l'unité de Colmar de l'Institut national de recherche agronomique (Inra).<em><br /> « Le grand public n’a pas l’air de se rendre compte de la situation »</em> a déploré Marion Guillou. <em>« Ce sont huit ans de travail qui sont ainsi piétinés. C’est un acte extrêmement violent. D’abord, il y a franchissement de clôture. Ils sont entrés dans les locaux de l’Inra et ils ont détruit un outil de travail de chercheur. Dire que c’est non violent, ce n’est pas correct du tout. Les chercheurs envisagent de ne pas continuer. Tout notre travail va être de les remotiver pour garder cette compétence en France »</em> a-t-elle déclaré, ajoutant : <em>« Imaginez-vous l’image de la France aux yeux des scientifiques qui savent qu’il est presque impossible en France de faire un essai en champ pour savoir ce qu’il se passe dans un OGM en réalité »</em>.</div> <div class="v2_paragraphe"><br /> Pour ces raisons, l’Inra a porté plainte en raison de <em>« l’atteinte à la liberté de chercher ».</em></div> <div class="v2_paragraphe"><em> </em></div> <div class="v2_paragraphe"><strong>« Le vignoble français est menacé » à très court terme</strong></div> <div class="v2_paragraphe"><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/1919114110.jpg" target="_blank"><img id="media-2605629" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/1826202955.jpg" alt="vigne2.jpg" name="media-2605629" /></a>Les pieds de vigne saccagés étaient étudiés dans le cadre de recherches sur le court-noué, une maladie virale présente dans la quasi-totalité des régions viticoles du monde, provoquant la mort des vignes et rendant les terres impropres à la viticulture. La présidente de l’Inra a donc expliqué sur <em>RMC</em> l’objectif de ce travail.<em><br /> « 60% des vignes françaises sont atteintes par la maladie du court-noué. C’est la mort du vignoble sur quelques années si cela continue. Le vignoble français et, plus largement, mondial, est menacé par ce virus. Les viticulteurs le savent bien. Ils ont des pertes très significatives chaque fois que la vigne est atteinte. La maladie gagne inexorablement année après année. On avait un produit de traitement chimique pour la soigner qui est désormais interdit. On explore donc actuellement trois voies de lutte contre le court-noué : l’expérimentation OGM n’était jamais qu’une des expérimentations dans le cadre de cette recherche de solutions. On pensait qu’un bois de vigne génétiquement modifié pouvait éventuellement ralentir le virus. En laboratoire, cela marchait. Nous n’avons pas pu aller au bout de l’expérimentation, ce qui est grave pour l’expertise française. »</em></div> <div class="v2_paragraphe"><em> </em></div> <div class="v2_paragraphe"><strong>Nourrir une planète surpeuplée ? Possible sous certaines conditions.</strong></div> <div class="v2_paragraphe">Enfin, Marion Guillou a fait le point sur les deux années d'enquête prospective conduite avec une vingtaine d'experts de l’Inra et du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) dans le cadre de la lutte contre la sous-nutrition. A la question préoccupante de savoir si l’on pourra nourrir un monde surpeuplé, Marion Guillou répond <em>« Oui, sous condition »</em>. <em>« En 1960, nous étions à peu près 3 milliards sur la terre. Nous avons mis moins de 40 ans pour être 6 milliards. D’où la pression sur la planète. Dans le même temps, on a augmenté la ration pour chaque habitant de la planète, même si malheureusement, il y a de la sous-nutrition dans le monde, comme de la surnutrition. Et on a la perspective, d’ici 2050, de croître encore de 3 milliards. Avec le Cirad, on s’est demandé s’il est possible de nourrir ces 9 milliards d’habitants en 2050 de manière supportable pour la planète. On a répondu oui, mais sous condition. »</em></div> <div class="v2_paragraphe">En premier lieu, <em>« sous réserve d’un régime alimentaire plus équilibré… Si tout le monde se met à manger selon le modèle nord-américain, ce sera insupportable pour la planète. Pour l’homme aussi d’ailleurs »</em> explique la présidente de l’Inra. En second lieu, <em>« il faut des règles de commerce mondial équitables puisqu’il y des zones du monde qui ne se nourriront jamais. Même en développant l’agriculture paysanne, il sera nécessaire qu’elles importent »</em> précise-t-elle. Enfin, selon Marion Guillou, au nom de l’Inra et du Cirad : <em>« la troisième condition, ce sont des modes de production durables. Vis-à-vis de l’utilisation de l’eau et du sol, il faut que l’on développe une agriculture qui respecte la planète et permette de transmettre à nos enfants une planète qui soit à nouveau capable de les nourrir. »</em></div>
Jérôme Laurenthttp://www.jerome-laurent.net/about.htmlSans commentaire.tag:www.jerome-laurent.net,2010-08-16:28602992010-08-16T00:05:00+02:002010-08-16T00:05:00+02:00 Tout le monde ne peut-être d’accord sur un sujet. On peut avoir des...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">Tout le monde ne peut-être d’accord sur un sujet. On peut avoir des divergences de point de vue. Tant mieux, cela favorise le débat. Par contre, ce désaccord doit toujours avoir lieu dans le respect de l’autre et la légalité.</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">Certains, visiblement, n’ont que faire de ce principe comme le rapporte cet <a href="http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/08/15/les-faucheurs-volontaires-s-en-prennent-aux-vignes-de-l-inra_1399165_3244.html" target="_blank">article</a> publié sur le site lemonde.fr. En effet, dans la nuit de samedi à dimanche, 61 personnes sont venues détruire des pieds de vigne transgéniques qui étaient en expérimentation depuis 2005 par l’Institut National de Recherche Agronomique. Cet acte a été réalisé par ces fameux <em style="mso-bidi-font-style: normal;">faucheurs volontaires</em>, se pensant certainement au-dessus des lois pour agir de la sorte comme des barbares.</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">Forcément, lorsque ces frapadingues volontaires ont comme icône du no respect des lois José Bové, faucheur volontaire avec à son actif le parcours qu’on le lui connaît, on se dit que la prison pour arrachage volontaire attendra ! Pour le cas de Bové, rappelons que ce denier aurait du purger 22 mois de prison ferme. Cependant il n’est resté que 42 jours en détention. Quand on sait qu’aujourd’hui il se la coule douce à Strasbourg – député européen d’Europe Ecologie – on se dit que finalement il s’en est pas mal tiré !</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">Cette bande de crétins ignore-t-elle que les recherches* menées étaient réalisées grâce à l’argent public ? Non. Mais ils n’en veulent pas, alors ils saccagent. C’est aussi simple que cela. Puisqu’on vous le dit !</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">Ces imbéciles auraient du être condamnés le plus sévèrement possible pour les actes commis. Au lieu de cela, ils ont été relâchés dans la matinée de dimanche, acte qui pour moi est tout aussi incompréhensible que celui de détruire quelque chose au seul motif que l’on n’en veut pas…</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">* Ces recherches portaient sur le court-noué, une maladie virale présente dans la quasi-totalité des régions viticoles du monde où elle provoque la mort des vignes et rend les terres impropres à la viticulture.</span></span></span></span></em></p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlLa biodiversité microbienne des fromages au lait crutag:opapilles.hautetfort.com,2010-06-24:27993162010-06-24T06:00:00+02:002010-06-24T06:00:00+02:00 Une équipe de l'unité de recherches fromagères de l'INRA a montré que les...
<p style="margin-bottom: 0cm;">Une équipe de l'unité de recherches fromagères de l'INRA a montré que les fromages au lait cru sont plus sûrs que les fromages au lait pasteurisé.</p> <div style="text-align: center;"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/00/1793870312.jpg" id="media-2524134" alt="fromage-laitcru.jpg" style="margin: 0.7em 0;" name="media-2524134" /></div> <p style="margin-bottom: 0cm;">Les chercheurs ont observé que sur un fromage au lait cru prolifèrent des communautés microbiennes complexes qui protègent le fromage contre la listeria, la bactérie responsable de la listériose chez les personnes fragiles. La même étude a prouvé que la listeria se développe davantage dans les fromages au lait pasteurisé.</p> <div style="text-align: center;"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/02/01/808741931.png" id="media-2524135" alt="fromage-laitcru2.png" style="margin: 0.7em 0;" name="media-2524135" /></div> <p>Les statistiques confirment ces résultats puisque moins de 1% des contaminations alimentaires de la distribution sont liées aux fromages au lait cru. Cette équipe de chercheurs a montré que dans ces fromages la protection efficace contre la listeria est dûe à la biodiversité microbienne qui assure une barrière biologique très performante. Ils leur reste à comprendre comment ces fromages au lait cru mettent en place ce mécanisme naturel de protection contre les bactéries pathogènes.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Pour en savoir plus sur la flore microbienne des fromages au lait cru, on peut consulter <a title="le site de l'INRA" href="http://www.inra.fr/la_science_et_vous/dossiers_scientifiques/biodiversite/questions_de_recherche/microorganismes/la_flore_microbienne_des_fromages_au_lait_cru_d_aoc">le site de l'INRA</a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlla coccinelle asiatique est devenue un insecte nuisibletag:opapilles.hautetfort.com,2010-04-20:27005192010-04-20T05:39:00+02:002010-04-20T05:39:00+02:00 L'aire native de la coccinelle Harmonia axyridis se situe en Asie. L'espèce...
<p>L'aire native de la coccinelle Harmonia axyridis se situe en Asie. L'espèce a longtemps été utilisée en lutte biologique contre les pucerons. Mais d'espèce bénéfique, <b>la coccinelle asiatique est passée au statut d'insecte nuisible</b>. Son caractère nuisible est dû à son impact sur la biodiversité par la prédation des coccinelles indigènes, à son impact économique par la détérioration de la qualité des productions viticoles et son impact social par l'agrégation en grand nombre des coccinelles à l'automne dans les habitations provoquant des cas d'allergies.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/01/656797477.jpg" id="media-2402559" alt="coccinelle-asiatique.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2402559" /></div> <p><b>Les populations invasives en Europe de l'Ouest sont issues d'un mélange entre des individus provenant d'Amérique du Nord-Est et des individus utilisés en Europe pour la lutte biologique</b>, avec une contribution génétique de l'ordre de 40% pour ces derniers. Les chercheurs impliqués dans cette étude n'ont pas détecté jusqu'à présent de foyers envahissants dont l'origine serait exclusivement liée à la souche de lutte biologique européenne.</p> <p>Ces analyses ont ainsi démontré la contribution majeure de la population américaine du Nord-Est dans l'historique de l'invasion. Ce résultat illustre la notion de « tête de pont invasive » qui repose sur la mise en évidence d'une population envahissante particulière se comportant comme la source de nombreuses autres invasions dans des zones éloignées.</p> <p>D'autre part, le scénario d'invasion déduit de cette analyse suggère la possibilité d'un changement évolutif dans la population « tête de pont », localisée en Amérique du Nord-Est pour la coccinelle asiatique. Cette hypothèse fait l'objet de recherches avec des approches de génétique quantitative menées par les mêmes équipes.</p> <p>En Europe de l'Ouest, la question de l'effet sur la capacité d'invasion d'un mélange génétique entre les individus provenant d'Amérique du Nord-Est et ceux issus de la souche de lutte biologique précédemment citée est en cours d'étude.</p> <p>Pour en savoir plus, on peut consulter le site <a title="L'invasion des coccinelles asiatiques" href="http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2341_routes_invasion_coccinelle_asiatique.php">notre-planete.info</a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlLe travail de Florence Forget sur la sécurité des alimentstag:opapilles.hautetfort.com,2009-10-03:23937562009-10-03T06:10:00+02:002009-10-03T06:10:00+02:00 Le travail de Florence Forget, chercheur à l'INRA sur la sécurité des...
<p class="MsoNormal"><b>Le travail de Florence Forget, chercheur à l'INRA sur la sécurité des aliments</b></p> <p class="MsoNormal"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/01/125495955.jpg" id="media-2007057" alt="chercheur-inra.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Les céréales sont susceptibles d'être contaminées par des mycotoxines, substances secrétées par des moisissures. La consommation répétée de faibles quantités de ces toxines pourrait conduire chez l'homme à des intoxications alimentaires chroniques. L'unité s'intéresse aux mycotoxines produites par les champignons de type <i>Fusarium</i> sur maïs, blé, orge. Leur sécrétion survient au champ, avant la récolte et échappe à l'heure actuelle à tout contrôle. L'objectif prioritaire est de comprendre de quelle manière ces toxines sont produites et régulées.<br /> <b>Florence Forget-Richard, directeur de recherche à l'unité Mycologie et Sécurité des aliments</b>, cherche à savoir si le choix de la variété peut limiter le niveau de toxines à la récolte. Elle s'attache à identifier et à élucider le mode d'action des composés des grains qui bloquent la production de toxines.</p> <div><object height="374" width="460" data="http://www.dailymotion.com/swf/xak4lz&related=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/xak4lz&related=0" /></object> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xak4lz_florence-forget_tech">Florence Forget</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/InfoSciences-Aquitaine">InfoSciences-Aquitaine</a>. - <a href="http://www.dailymotion.com/fr/channel/tech">Vidéos des dernières découvertes scientifiques.</a></i></div>