Last posts on infractions2024-03-29T10:33:19+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/infractions/atom.xml.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlCalvados. Cherchant l'amour, elle héberge des hommes en situation irrégulière rencontrés sur Facebooktag:pdf31.hautetfort.com,2017-01-11:58973602017-01-11T09:11:00+01:002017-01-11T09:11:00+01:00 Publié par Guy Jovelin le 11 janvier 2017 La prévenue rencontrait ses...
<p>Publié par Guy Jovelin le 11 janvier 2017</p><div class="row"><div class="col-sm-16 illu_article"><img class="img-thumbnail" src="http://www.tendanceouest.com/photos/maxi/209493.jpg" alt="Calvados. Cherchant l'amour, elle héberge des hommes en situation irrégulière rencontrés sur Facebook" width="538" height="263" /><h2 class="texte_article legende_photo">La prévenue rencontrait ses prétendants sur Facebook. - Pixabay - Illustration</h2><div class="time">e <time datetime="1970-01-01T01:33:37+01:00">09 janvier 2017 à 14:30</time></div><div class="author">Par : Joëlle Briant</div></div><div class="col-sm-16 sec-info texte_article"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une femme âgée de 33 ans a comparu jeudi 5 janvier 2017 devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) pour aide à l'entrée, à la circulation et au séjour irréguliers d'étrangers en France, de 2013 à 2016, à Caen.</span></p><div class="div_corps_texte"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Par crainte de la solitude et par besoin d'amour, une trentenaire a hébergé à son domicile, de 2013 à 2016, plusieurs étrangers en situation irrégulière, n'hésitant à devenir leur compagne. Elle a dû répondre de ces agissements devant le tribunal de grande instance de Caen (Calvados), jeudi 5 janvier 2017.</span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Elle contacte ces hommes sur Facebook</span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Entrant en contact avec des hommes en situation irrégulière via Facebook et croyant être aimée, plusieurs vivront avec elle en situation maritale en l'espace de trois ans. L'un d'eux deviendra même le père de son enfant, qui décédera au bout de quelques mois. Le couple se sépare, l'homme se montrant violent. La prévenue commence alors à boire cherchant toujours l'âme soeur sur le net. Les hommes se succèdent, parlant d'amour et parlant surtout de lui faire un enfant afin de régulariser leurs situations. Fragile, elle se verra imposer des relations sexuelles.</span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Déficiente légère et dépendante à l'alcool</span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La prévenue, sous curatelle, souffre de déficience légère. En carence affective et consommatrice d'alcool, c'est quelqu'un de très vulnérable. ce qui fait dire au procureur : "<em>Elle enchaîne les compagnons en situation irrégulière les uns après les autres. Il faut la protéger d'elle-même.</em>" Et le président d'ajouter : <em>"C'est impressionnant le nombre d'hommes de ce genre à votre porte ! On dirait un réseau ! Vous vous rendez compte que ces rapports sexuels imposés, ce n'est pas rien ?"</em></span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"Elle était amoureuse"</span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L'avocate de la défense explique que sa cliente était amoureuse et qu'elle a compris aujourd'hui que ce n'était pas réciproque. "<em>Elle n'avait pas conscience de commettre un délit pénal. Elle était prête à tout accepter pour ne pas vivre seule. Elle était victime des hommes qu'elle hébergeait et subissait les violences psychologiques et sexuelles qu'ils lui imposaient."</em></span></p><h3 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Graves infractions</span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La cour estime les infractions graves. Elle écope d'un mois de prison avec sursis et de 500 euros d'amende. "<em>Ce genre d'infraction coûte très cher à la société, vous pouvez encourir 5 ans de prison ferme,</em> lui explique le président<em>, attention car c'est au-dessus de votre tête !"</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Source : <a href="http://www.tendanceouest.com/">tendanceouest</a></em></span></p></div></div></div>
icnidhttp://anvedj.hautetfort.com/about.htmlDépénalisation et victimestag:anvedj.hautetfort.com,2011-07-23:37207392011-07-23T00:17:53+02:002011-07-23T00:17:53+02:00 Il est régulièrement question de...
<p> </p><p> Il est régulièrement question de dépénalisation tout en renforçant l'arsenal répressif. Le but de ces comportements est de ratisser large dans un but électoraliste à court terme. La majorité de la population n'y voit pas grand chose, les yeux dans le guidon, bloquée par la gestion des fins de mois, par le suivi des séries « tendance », le financement des études, puis celui des vacances, comment rester bien avec son chef, tout en ne mécontentant pas le syndicat, la vie de tous les jours ! bien différente de celle des victimes qui ont vu basculer leur existence, juste la faute « à pas de chance », une balle perdue lors d'un braquage, un chauffard qui roulait à gauche, un alcoolique au volant, une banale coupure de courant, un court-circuit sur une prise, ….</p><p> Globalement, les victimes ne sont intéressantes que lorsqu'elles permettent aux dirigeants de justifier des décisions qui cachent la réalité d'une gestion égoïste, irresponsable, sans vision d'avenir, juste des carrières : attaché parlementaire, secrétaire d'élu, de parti, de syndicat, puis responsable régional, élu local, puis plus loin, plus haut, avec des intérêts très personnels de se faire rémunérer les déplacements, la garde-robe, de se faire aider par un secrétariat, avec chauffeur, nanti d'avantages en nature, de garanties de retraite, de protections dues à la notoriété, ….Cette répartition des taches et des carrières est la même à gauche ou à droite, les choix sont liés à la gestion des faits divers, aux moyens et investissements dont disposent ceux qui cooptent. Les arrières-plans sont encore plus lamentables avec les interventions des services secrets de tous les bords destinés à renforcer ce système qui se moque totalement des besoins des populations.</p><p> Il y a ceux qui sont dans des pays où il n'est pas besoin de se cacher pour montrer son appétit de pouvoir, où il suffit de s'imposer en rendant un quelconque service à quelque obscure force extérieure, pour des raisons de spéculations aussi nombreuses que mortelles pour les populations. Les exceptions sont si peu nombreuses qu'elles servent à montrer des exemples sur les livres d'Histoire, surtout pas à en faire des exemples de comportements à suivre.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Le citoyen ordinaire est donc écarté des grandes décisions, quel que soit le pays, car il m'étonnerait que la CIA rende des comptes sur les budgets qu'elle finance sur ses ressources propres, même les archives sont incomplètes, il en est de même chez nous.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> La victime est donc une gêne qu'il convient de gérer comme toutes les difficultés rencontrées au cours d'une carrière, ce n'est pas un problème à résoudre, mais ce peut être une excuse pour manipuler encore plus « ces électeurs irresponsables et incompétents ». D'ailleurs, le nombre de montages fictifs, façon cinéma, permettant de tromper tout le monde ne manque pas. Il est quand même plus facile de résoudre les difficultés d'une pseudo victime que ceux d'une vraie.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Revenons donc à la dépénalisation, puisque il en est question pour certaines drogues, pour certains délits financiers. Dépénaliser permettrait de disposer d'une nouvelle catégorie de soutiens électoraux, tout en trouvant de nouvelles ressources trouvant leur origine dans les addictions, dans la spéculation, tout en allégeant les services publics, qu'il est alors possible de réorienter ou de réduire. Cela crée des fonctions de surveillance, de suivi, mais s'adressant à d'autres services, avec un contrôle des fonctions, …. passons sur tous les débats multiples et variés qui occupent les radios, les télés, les journaux, les intellos, … car cela ne fait pas avancer le problème de la délinquance volontaire ou non.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> La victime ne peut être sensible qu'à la restauration de sa situation, ou à sa gestion dans l'intérêt des survivants, et à la prévention. Dans ce domaine, nous assistons dans notre pays à des conflits d'intérêts permanents, puisque le nombre de victimes semble augmenter, tandis que la délinquance moyenne évolue relativement peu. Il y a donc une fracture entre les discours et les réalités sociales vécues. S'approprier ou détruire le bien d'autrui, si besoin en l'éliminant, est un état d'esprit qui ne vient pas dans la tête de n'importe qui, à moins qu'il n'y soit incité ou encouragé. Celui qui considère que l'assiette au beurre est librement accessible doit trouver l'occasion d'agir à sa guise sans souci des conséquences. Le développement plus ou moins institutionnalisé de ces comportements sert de justification à ceux dont la philosophie personnelle reste très simple : « après moi, le déluge ». Si la société n'est pas capable de montrer que les avantages d'une vie ordinaire et responsable sont plus nombreux que l'inverse, le nombre de ceux qui franchissent la ligne est beaucoup plus important. À partir de là, le choix du secteur d'activité est fonction du hasard et de l'intelligence du pratiquant.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> L'occasion fait le larron, mais aussi la victime. Ce ne sont pas nos dirigeants empétrés dans la course à la carrière qui pourront ralentir le processus. Les domaines dans lesquels se développeront donc des infractions plus ou moins poursuivies et condamnées dépendent donc plus de la mentalité générale des classes dirigeantes que des choix de développer ou non des politiques pénales.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Chez nous, comme la corruption est un « fait de société », une constante contre laquelle il est interdit de se battre, sauf à risquer de sérieux ennuis (quelques juges intègres en ont fait l'amère expérience), le débat reste biaisé, et est seulement destiné à alimenter le débat.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Il est donc bien évident que la baisse du nombre de victimes, ainsi que la résolution de leurs problèmes, ne passe pas par une dépénalisation de certains délits, mais par une amélioration de l'éducation, une meilleure lutte contre toutes les formes de corruption, en particulier la corruption passive des administrations, qui fragilise encore plus les populations en difficulté. Lorsque les fonds publics sont mal gérés, c'est autant de moins pour aider celui qui se trouve en difficulté, quelle qu'en soit l'origine. La gestion des conflits ne se fait pas en versant de l'huile sur le feu, elle se fait en montrant l'exemple. Et nous manquons sérieusement d'exemples !!!!</p>