Last posts on industrialisation2024-03-29T11:47:02+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/industrialisation/atom.xmlLe Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 14 juin...tag:lephoton.hautetfort.com,2023-06-14:16628192023-06-14T20:20:00+02:002023-06-14T20:20:00+02:00 1769. Naissance à Gand de l'ingénieur et industriel français Liéven Bauwens,...
<p>1769.<br />Naissance à Gand de l'ingénieur et industriel français Liéven Bauwens, inventeur de la machine à filer.</p><p>1791.<br />L'Assemblée constituante vote un décret interdisant aux citoyens d'une même profession de "former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs". Les corporations sont interdites. L'Assemblée législative décrétera par la suite la peine de mort contre ceux qui songeraient à reconstituer des associations ouvrières.</p><p>1800.<br />Victoire française à Marengo, dans le Piémont, en Italie. Le général Desaix, artisan de la victoire, est tué vers la fin de la bataille. Le même jour, au Caire en Égypte, le général Kléber est assassiné par Soleyman el-Halaby, un étudiant syrien venu d'Alep.</p><p>1888.<br />Naissance à Bentwisch, dans le Brandebourg, du théologien protestant allemand Emanuel Hirsch. Grand spécialiste de Kierkegaard, il fut dans sa jeunesse l'ami de Paul Tillich et enseigna la théologie à Göttingen à partir de 1936. Favorable au national-socialisme, il fut aussi l'une des figures de proue du mouvement des "Chrétiens allemands", ce qui lui valut d'être écarté de l'Université en 1945.</p><p>1918. <br />Le <em>Los Angeles Times</em> demande l'interdiction aux États-Unis de la musique de Bach, de Beethoven et de Mozart : "C'est la musique de la conquête, de la tempête, du désordre et de la dévastation [...] la cacophonie du hurlement de l'homme des cavernes et du mugissement des vents du nord". Plusieurs chefs d'orchestre seront arrêtés et internés.</p><p>1936.<br />Mort à Beaconsfield (Buckinghamshire, Angleterre) de l'écrivain traditionaliste anglais Gilbert Keith Chesterton. Auteur de nouvelles policières ayant pour héros le Père Brown, "détective du Bon Dieu", il publia aussi de nombreux essais contre le capitalisme et la civilisation industrielle.</p><p>1941.<br />Un an après l'annexion des pays baltes par la Russie soviétique, 100 000 Lettons, 100 000 Estoniens et 200 000 Lituaniens, dont 20% d'enfants, sont arrêtés par le NKVD, puis déportés dans des camps d'Asie centrale, d'où la plupart ne reviendront pas.</p><p>1965.<br />La reine Élisabeth II décrète l'entrée des Beatles dans l'ordre de l'Empire britannique. De nombreux titulaires renvoient leur décoration au palais de Buckingham.</p><p>1966.<br />La Sacrée Congrégation pour la propagation de la foi annonce à Rome la suppression de l'<em>Index</em>, qui organisait jusque-là la censure pontificale. L'<em>Index Librorum prohibitorum</em> avait été publié pour la première fois en 1557.</p><p>1986.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/1114171907.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2644930" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/806782577.JPG" alt="Jorge Luis Borges.JPG" /></a>L'écrivain argentin Jorge Luis Borges s'éteint à Genève, veillé par Hector Bianciotti qui écrira : "Il est mort en dormant. Une mort très douce, quelque chose de magique jusqu'à la fin".</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
midierhttp://icilleurs.hautetfort.com/about.htmlLa robotique agricole n'est pas une solutiontag:icilleurs.hautetfort.com,2017-12-05:60056392017-12-05T16:04:39+01:002017-12-05T16:04:39+01:00 Dans le journal de france3 ce midi (5/12) un sujet sur les robots en...
<p>Dans <a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/emissions/jt-1213-midi-pyrenees" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le journal de france3 ce midi (5/12)</a> un sujet sur les robots en agriculture.</p><p>On en voit un qui empêche aux poules (d'un élevage industriel) de piétiner dans les zones où elles pondent.</p><p><strong>Les poules qui ont assez de place ne vont pas piétiner l'endroit où elle pondent.</strong></p><p>Le problème ne se résout <strong>pas</strong> avec un robot mais avec un élevage qui offre assez de place aux animaux.</p><p>Commençons donc par respecter notre nourriture avant de coller des robots et des "intelligences" artificielles partout.</p><p>La robotique agricole va aggraver les problèmes de l'agriculture (tout en améliorant la vie des vendeurs de robots et autres ingénieurs et autres programmeurs. Il y en a qui doivent survivre, quand même.)</p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong>L'agriculture est un Art.</strong></span></p>
Estrella Oscurahttp://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/about.htmlLa terre d'Emile Zolatag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2012-01-19:45001282012-01-19T09:00:00+01:002012-01-19T09:00:00+01:00 La terre de Zola , 1887, 500p. Quinzième tome des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3386268" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/00/00/675618763.jpg" alt="la terre.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;"><em>La terre</em> de Zola</span></strong>, 1887, 500p.</p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: justify;">Quinzième tome des Rougon-Macquart, <em>La Terre</em> s'attaque à l'univers paysan avec une âpreté qui n'a d'égal que ce sol hiératique. <br />Sur une période de dix ans, il s'articule autour de la famille des Fouan - parents, oncles et tantes, enfants puis petits-enfants - dont il brosse la descente aux enfers avec toute une cohorte de personnages-satellites mesquins, ignards et ivrognes sous le ciel de Rognes. C'est Jean Macquart, fils d'Antoine Macquart, qui représente ici l'illustre famille zolienne. Il apparaissait déjà dans <em>La Fortune des Rougon</em> où il était apprenti menuisier. Tiré au sort par la suite pour participer aux batailles de son siècle dont il sort physiquement indemne, c'est en Beauce, comme ouvrier agricole, qu'il aspire à couler des jours paisibles après les horreurs de la guerre. C'est ainsi qu'on le croise, semant son blé aux premières lignes du roman.</p><p style="text-align: justify;">Le coeur de toute cette affaire, le véritable héros muet du roman, c'est la terre. Erigée en dieu inflexible, ce n'est pas tant ce qu'elle produit ou le travail qu'elle réclame qui aiguise les tempéraments mais bien sa possession. Avec une fureur bestiale, il s'agit d'avoir à tous prix car c'est l'avoir qui définira l'être, c'est ainsi qu'il pourra enfoncer ses racines et s'élever aux détriments des autres. Rien n'est épargné de la déchéance physique et morale de cette espèce avide, ni l'alcool, ni l'impudeur des relations, pas même le meurtre.</p><p style="text-align: justify;"><strong>La terre comme dieu et les hommes comme bêtes, ainsi pourrait se croquer cet ouvrage</strong>. L'auteur continue d'explorer sans concession les aspects les plus sombres de l'homme, sans qu'aucune lueur d'espoir n'éclaire l'horizon, avec l'emprunte du siècle toujours en filigrane - notamment la révolution industrielle qui oppose les intérêts des ouvriers à ceux des paysans. <br />C'est là l'oeuvre riche et noire d'un bas peuple qui se débat et se grignote sans sa propre fange et que le lecteur ne pourra que lire comme on reçoit une claque magistrale.</p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: center;">*</p><p style="text-align: center;"><strong>Extraits :</strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;"><br /></span></strong></p><blockquote><p style="text-align: justify;">"Alors, en quelques mots lents et pénibles, il résuma inconsciemment toute cette histoire : la terre si longtemps cultivée pour le seigneur, sous le bâton et dans la nudité de l'esclave, qui n'a rien à lui, pas même sa peau ; la terre, fécondée de son effort, passionnément aimée et désirée pendant cette intimité chaude de chaque heure, comme la femme d'un autre que l'on soigne, que l'on étreint et que l'on ne peut posséder ; la terre, après des siècles de ce tourment de concupiscence, obtenue enfin, conquise, devenue sa chose, sa jouissance, l'unique source de sa vie. Et ce désir séculaire, cette possession sans cesse reculée, expliquait son amour pour son champ, sa passion de la terre, du plus de terre possible, de la motte grasse, qu'on touche, qu'on pèse au creux de la main. Combien pourtant elle était indifférente et ingrate, la terre ! On avait beau l'adorern elle ne s'échauffait pas, ne produisait pas un grain de plus. De trop fortes pluies pourissaient les semences, des coups de grêle hachaient le blé en herbe, un vent de foudre versait les tiges, deux mois de sécheresse maigrissaient les épides ; et c'était encore les insectes qui rongent, les froids qui tuent, des maladies sur le bétail, des lèpres de mauvaises plantes mangeaient le sol : tout devenait une cause de ruine, la lutte restait quotidienne, au hasard de l'ignorance, en continuelle alerte. Certes, lui ne s'était pas épargné, tapant des deux poings, furieux de voir que le travail ne suffisait pas. Il y avait desséché les muscles de son corps, il s'était donné tout entier à la terre, qui, après l'avoir à peine nourri, le laissait misérable, inassouvi, honteux d'impuissance sénile, et passait aux bras d'un autre mâle, sans pitié même pour ses pauvres os, q'elle attendait."</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">"- Ah! Tout fout le camp! cria-t-il avec brutalité. Oui, nos fils verront ça, la faillite de la terre...Savez-vous bien que nos paysans, qui jadis amassaient sou à sou l'achat d'un lopin, convoité des années, achètent aujourd'hi des valeurs financières, de l'espagnil, du portugais, même du mexicain! Et ils ne risqueraient pas cent francs pour amender un hectare! Ils n'ont plus confiance. Les pères tournent dans leur routine comme des bêtes fourbues, les filles et les garçons n'ont que le rêve de lâcher les vaches, de se débarasser du labour pour filer à la ville... Mais le pis est que l'instruction, vous savez! la fameuse instruction qui devait sauver tout, active cette émigration, cette dépopulation des campagnes, en donnant aux enfants une vanité sotte et le goût du faux bien-être..."</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">"Tous deux, le cultivateur et l'usinier, le protectionniste et le libre-échangiste, se dévisagèrent, l'un avec le ricanement de sa bonhommie sournoise, l'autre la hardiesse franche de son hostilité. C'était l'état de guerre moderne, la bataille économique actuelle, sr le terrain de la lutte pour la vie."</p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><br /></span></strong></p></blockquote><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-3387811" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/00/00/862509016.jpg" alt="terre,paysan,alcool,déchéance,meurtre,industrialisation,rougon-macquart,famille,argent,possession" />Challenge Rougon-Macquart</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>13/20</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-3387812" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/01/00/2110149027.jpg" alt="terre,paysan,alcool,déchéance,meurtre,industrialisation,rougon-macquart,famille,argent,possession" />Challenge "un classique par mois"</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Janvier 2012<br /></strong></p>