Last posts on impossibilité
2024-03-29T07:40:04+01:00
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GregDamon
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Une rangée de thèses dans une rangée d'étagères dans une rangée de facs
tag:gregoiredamon.hautetfort.com,2016-04-24:5792217
2016-04-24T07:00:00+02:00
2016-04-24T07:00:00+02:00
tout a déjà été écrit...
<p><span style="font-size: 14pt;">tout a déjà été écrit </span></p><p><span style="font-size: 14pt;"> sur ce truc-là, </span></p><p><span style="font-size: 14pt;"> cette demi-</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">érection dans l'Eurostar le 21 avril 2016 à 16h45</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">jour du 90è anniversaire de la reine Elizabeth II —<br /></span></p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;">tout a déjà été dit <em>et l'impossibilité </em>—</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;">la clim glace la sueur inondant mon dos</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><em>LA FEMME </em> mais l'impossibilité</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">froide comme la clim de l'Eurostar au mois d'avril</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">flegmatique comme quatre-vingt-dix Anglais à la retraite</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">mouvante comme quatre-vingt-dix Français gosses & sandwiches</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;">...</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;">tout a déjà été écrit imprimé relié entassé au fond d'une bibliothèque</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">sur <em>ce début d'érection-là </em>et mon lyrisme</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">et si vous ne savez pas lire</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">ce n'est pas ma faute </span><span style="font-size: 14pt;">—</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"> et si</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">j'avais le moindre doute sur le fait que tout ça</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">— le 21 avril 2016, ma sueur, la reine et son anniversaire, le train, le shuttle, ma demi-érection —<br /></span></p><p><span style="font-size: 14pt;">vous concerne directement</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">vous</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">et votre vie et votre mort</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">et vos terreurs et vos espoirs</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">alors</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">merde à la poésie</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">et dodo</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">...</span></p><p> </p>
G
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Le Yoga, c'est aussi ça...
tag:yoga.hautetfort.com,2015-08-16:5670513
2015-08-16T16:42:00+02:00
2015-08-16T16:42:00+02:00
L'impossibilité est une chose qui n'existe pas dans la vie spirituelle....
<p>L'impossibilité est une chose qui n'existe pas dans la vie spirituelle.<br />Lorsque vous accomplirez ce qui est soi-disant impossible, tous vos problèmes,<br />qu'ils soient d'ordre intérieurs ou extérieurs, se trouveront résolus.<br /><br />Sri Chinmoy</p>
MILIQUE
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INTERROGATIONS EN DOUBLE 3
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-07-16:5627608
2015-07-16T09:47:00+02:00
2015-07-16T09:47:00+02:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5050962" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/2875256251.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /> </p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>INTERROGATIONS EN DOUBLE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>3</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le couple n'est pas nécessairement une chose rassurante en soi.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il peut se vivre comme une œuvre inachevée. Pour cause d'impossibilité structurelle. Il ne peut donc, en soi, se proposer comme référence.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cependant, au gré de rythmes relancés, d'accélérations fulgurantes dans le ralenti du quotidien commun, s'ouvre souvent le vaste champ d'une passion sans bornes. Source vive d'inspiration majeure et de désir de fusion.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le couple est cet organisme bicéphale qui a pour projet commun de faire d'un bouton de belle complicité une fleur d'intimité partagée aux essences rares.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Fascinant jeu de miroirs qui ne sait refléter que l'intense beauté de thèmes étonnamment simples.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Jean-Marie Thévoz
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Genèse 3. Deux impasses : l’obéissance et les sacrifices
tag:clamans.hautetfort.com,2014-08-19:5430531
2014-08-19T10:41:00+02:00
2014-08-19T10:41:00+02:00
Genèse 3 17.8.2014 Deux impasses : l’obéissance et les sacrifices...
<p>Genèse 3<br />17.8.2014<br />Deux impasses : l’obéissance et les sacrifices<br />Genèse 2 : 15-17 Genèse 3 : 1-7 + 21 Romains 3 : 19-26<br />Télécharger le texte : <a id="media-4662246" href="http://clamans.hautetfort.com/media/02/02/192729675.pdf">P-2014-08-17.pdf</a></p><p><br />Chères paroissiennes, chers paroissiens, <br />Dimanche dernier nous avons commencé notre analyse de ce troisième chapitre de la Genèse que nous continuons aujourd’hui. J’ai mis en évidence une structure du récit qu’on peut suivre sur plusieurs pistes, plusieurs fils. Cette structure est marquée par un avant et un après, ainsi que par une remédiation humaine suivie d’une remédiation divine. <br />Dimanche passé, nous avons suivi le fil illustré par les malédictions, ainsi que le fil du non-savoir et du savoir en « croquant la pomme ». Aujourd’hui, nous allons suivre deux nouvelles pistes. <br />Le premier fil est celui de l’interdit. Dans notre avant, Dieu interdit clairement de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. En « croquant la pomme », Adam et Eve passent une porte et entrent dans l’après qui est fait de faute et de honte. Il y a eu transgression de l’interdit, désobéissance. <br />Quelle va être la remédiation humaine ? Comme pour d’autres fils, la remédiation n’est pas directement indiquée dans ce chapitre, mais tout au long de la Bible. La remédiation humaine face à cette désobéissance va être de réparer cette première attitude par son opposé, c’est-à-dire par l’obéissance. Il faut se rattraper, ne plus faire comme Adam. Tous les efforts vont porter sur l’obéissance à la Loi divine. « Si Adam n’a pas pu obéir, moi je le pourrai ! » se dit chacun d’entre nous. <br />Ainsi, la Bible développe tout un catalogue de lois pour réglementer une vie qui puisse plaire à Dieu. Le judaïsme a dénombré <a href="http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/921775/jewish/Les-613-Mitsvot.htm">613 commandements</a> bibliques. C’est la voie dans laquelle ont excellé les pharisiens. Mais c’est aussi une voie sans issue. Il est impossible à l’être humain d’être totalement obéissant*. D’où le constat de l’apôtre Paul : « La loi permet seulement à l’homme de savoir qu’il a péché » (Rm 3:20).<br />L’obéissance pour accéder à la justice est une voie désespérée. Plus on regarde dans le détail de nos vies, plus on voit l’écart entre l’idéal et ce qu’on vit réellement. Il est impossible d’être juste aux yeux de Dieu. C’est une voie sans issue. <br />Quelle a été la remédiation divine ? En lisant l’Ancien Testament, on voit que ceux qui l’ont écrit ont longtemps cru que la remédiation divine était la punition. Une punition inscrite dans les pages de l’histoire du peuple et du pays d’Israël (2 R 17:7). Les rois obéissants ont des succès militaires et les rois désobéissants des défaites (2 R 13:1-3). Les prophètes lient aussi la sécurité territoriale à la confiance que les rois mettent en Dieu (Jr 17:3). Mais le couple « punition - récompense » est lui aussi inefficace. Il n’y a pas moyens que la loi rende quiconque juste. <br />Il a fallu des siècles pour qu’on se rende compte et qu’on réalise que Dieu propose un autre chemin, celui de la grâce : Dieu donne sa justice à celui qui la demande. Dieu rend lui-même juste celui qui croit en lui, et il l’a réalisé dans la personne de Jésus (Rm 3:26). <br />C’est ce que nous allons mieux comprendre en suivant le deuxième fil, celui qui commence par la nudité. Dans le temps d’avant, « l’homme et la femme étaient nus, mais sans en éprouver aucune gène » (Gn 2:25). Après la transgression, ils se découvrent nus et se font des pagnes avec des feuilles de figuiers (Gn 3:7). C’est la remédiation humaine : se couvrir, se protéger, se cacher. Cependant, comme chacun le sait, mettre la poussière sous le tapis ne fait pas disparaître la poussière. Ce système D humain n’est pas efficace, cela n’ôte pas la faute de la transgression. <br />Alors le récit nous montre la remédiation divine : Dieu habille lui-même les humains de peaux de bêtes (Gn 3:21). Pas question ici du slogan « Plutôt nus qu’en fourrure » des défenseurs des animaux, car — ne leur en déplaise — il est justement question ici de sacrifice d’animaux. <br />Symboliquement, il est question ici du premier sacrifice animal pour sauver l’être humain ou l’humanité. La remédiation divine consiste en une substitution de victime : le sacrifice animal, c’est faire porter la punition de la transgression sur l’animal au lieu de l’humain. C’est une préfiguration de la substitution d’Isaac par le bélier, mécanisme de tout sacrifice religieux des animaux. <br />L’animal reçoit la punition méritée par l’être humain, à sa place. On trouve cela également avec le sang de l’agneau appliqué sur les linteaux des portes en Egypte avant la sortie d’Egypte, qui deviendra l’agneau pascal. <br />La remédiation divine est d’éviter à l’être humain de recevoir la punition en désignant une victime de substitution. Il y a donc dans ces vêtements de peaux le précurseur des sacrifices instaurés en Israël et réalisés au Temple de Jérusalem plus tard. <br />Mais les sacrifices animaux ne sont aussi qu’une étape transitoire. Les prophètes l’avaient déjà proclamé, Dieu n’a pas plaisir dans l’abatage des animaux (Es 1:11), ce qu’il demande, c’est « de se préoccuper du droit des gens, de tirer d’affaire l’opprimé, de rendre justice à l’orphelin et de défendre la cause des veuves » (Es 1:17).<br />Le mécanisme de substitution du sacrifice est important pour que le coupable ne soit pas tué, mais la machine sacrificielle est détestable, au point de faire du Temple « une caverne de voleurs » dira Jésus (Mt 21:13). <br />Le dépassement de cette étape a passé par le « sacrifice » de Jésus qui remplace « une fois pour toute » — comme le dit nos liturgies de Cène — toutes les victimes et tous les coupables. On est là sur un terrain risqué, où le vocabulaire risque de nous piéger. Attention, Dieu n’a pas fait ce qu’il voulait éviter ! Dieu n’a pas sacrifié un être humain pour éviter le sacrifice des humains ou de l’humanité (c’est la pensée de Caïphe, Jn 18:14). Ce serait un contre sens, une négation des valeurs de Dieu lui-même. <br />Dieu n’a pas sacrifié son fils. Mais Jésus a donné sa vie pour que soit révélé la vanité de tout sacrifice réel. Jésus a fait ce geste comme un sauveteur ou un pompier risque sa vie pour sauver une victime de catastrophe. La croix est une façon de dire que Dieu préfère risquer son être dans le sauvetage de chaque personne, plutôt que de perdre quelqu’un. <br />Jésus sur la croix — que l’Evangéliste Jean désigne comme « l’agneau pascal » — est la dernière substitution pour sortir Adam et Eve de leur condamnation. Dernière substitution qui était préfigurée dans ces premiers habits de peaux destinés à protéger l’humanité qui s’était mise en danger. <br />Ainsi, ces deux fils, celui de l’obéissance et celui des sacrifices, conduisent à Jésus. Dans le premier fil, Jésus met l’amour à la place de la Loi, la foi à la place de l’obéissance. Dans le deuxième fil, c’est Jésus qui porte les péchés de l’humanité, à notre place (Rm 3:25). C’est Jésus qui prend la place de Barrabas, qui prend notre place pour que nous soyons déclarés « justes devant Dieu », non pas grâce à nos mérites (obéissance ou sacrifices) mais grâce à l’amour que Dieu à pour nous. <br />Amen<br />* voir le livre (sérieux et drôle) de A. J. Jacobs, <a href="http://www.actes-sud.fr/catalogue/memoires-temoignages-et-autobiographies/lannee-ou-jai-vecu-selon-la-bible">L'année où j'ai vécu selon la Bible</a>, Actes Sud, 2008 (Babel 1007), traduit de l'américain par Yoann Gentric.</p><p><br />© Jean-Marie Thévoz, 2014</p>
MILIQUE
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NE PLUS RIEN ATTENDRE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-12-21:4899541
2012-12-21T09:36:00+01:00
2012-12-21T09:36:00+01:00
NE PLUS RIEN ATTENDRE Tout est toujours...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3840042" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/2505015233.jpeg" alt="FUMME CIGARETTE.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>NE PLUS RIEN ATTENDRE </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tout est toujours tellement précaire et incertain!</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il habite, dans l’impossible de l’amour, un horrible hiver inutile</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De bras impuissants à serrer sa détresse vive,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Au cœur fusionnel de sa vie qui au temps s’épuise.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il sait bien qu’elle ne le voit pas,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et il s’enferme dans une longue nuit,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une nuit d’instants sans fin d'où les heures sont absentes</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Car, ce qui ne peut devenir flamme, il faut le taire.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Misérable et comme noyé dans d’amères eaux invisibles,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il comprend cette évidence de l’absolu dénuement</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De ne plus rien attendre de cet amour qui n’a jamais été,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tout en vivant l’horreur de le perdre quand même</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tel un fantôme sur la fumée d’une cigarette absente</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Avec, ardentes, ces pensées d’elle qui le laissent trop seul. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p></div>
Pascal Adam
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Conversation muette d'un homme seul avec lui-même dans un jardin couvert de gelée blanche, un matin de mars vers six heu
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2011-03-05:3130754
2011-03-05T23:25:00+01:00
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...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Tu aimes le silence ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Oui.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Mais ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Il n’est jamais complet.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– La nature qui gazouille ?...</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Oui oui…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Quoi alors ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Rien, c’est très beau, le silence.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Mais ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Mais je suis encore là.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Evidemment !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;">– Et ça défait le silence.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 9pt;"><span style="font-size: medium; font-family: Times New Roman;"> </span></p>
Frasby
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Déserts
tag:certainsjours.hautetfort.com,2010-12-15:3034367
2010-12-15T00:35:00+01:00
2010-12-15T00:35:00+01:00
Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente CAMILLE CLAUDEL...
<p style="text-align: justify;"><strong>Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.exporevue.com/magazine/fr/camille_claudel.html" target="_blank">CAMILLE CLAUDEL</a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-small;">Il y a toujours quelques sons dans les images </span><a href="http://www.deezer.com/listen-797454" target="_blank"><img id="media-2811026" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/2805692704.JPG" alt="image_0201.JPG" /></a></p><p style="text-align: justify;">Je <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/11/05/gai-desespoir.html" target="_blank">désespère </a>parfois de ne pas vous amener là où il serait possible de me comprendre, je vous montre<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/08/25/traces.html" target="_blank"> un chemin </a>et vous me répondez qu'il mène <em>nulle part,</em> il ne s'agit que d'un chemin. Vous pensez aux destinations, vous êtes pressé d'arriver, et pendant nos conversations, je pose très patiemment un mot qui pourrait engendrer<a href="http://solko.hautetfort.com/archive/2010/12/21/defense-et-illustrations-des-oisivetes-hivernales.html" target="_blank"> l'oisiveté</a>, l'immobilité, d'invisibles ramifications tout cela me transforme <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/09/24/entre-les-mots.html" target="_blank">à mesure que je parle.</a> Cette façon ne me permet pas de songer à l'avenir.</p><p style="text-align: justify;">Ce dernier jour est mon premier dernier jour ensuite je serai autre. Vous me regardez marcher au hasard, et vous dites que je patine, qu'il est impossible de savoir où je vais et cela vous angoisse. Vous préféreriez encore que je vous désigne <em>"nulle-part",</em> je mettrai une croix sur une carte. Je vous dirai <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/06/21/reperages.html" target="_blank"><em>"nous sommes ici"</em></a> cela vous apparaîtrait encore comme une destination. Ainsi dois-je demeurer toujours un peu extérieure à ce pas qui est au dedans de moi, et qui ôte le sens à ma parole dès que j'essaie de vous le décrire. Si ce pas pouvait s'acheminer sans moi, je le laisserai vous conduire et m'abandonnerai là.</p><p style="text-align: justify;">Je retrouve l'altitude dans des décisions singulières, de quoi nourrir des aventures d'une autre espèce, les convier à mesure, plutôt que d'attendre une providence ou un événement susceptible de renverser mes constructions. Un miracle pourrait-il durablement nous transformer ? Ne finirions-nous pas par nous en lasser comme du reste ? Le mener tout à l'ordinaire sans nous apercevoir à côté de quoi nous passons, sans nous soucier que cette chose qu'il nous a plu de saccager est arrivée une fois et ne reviendra plus jamais, quoique nous fassions. L'absence d'entretien tue nos forces. Le sacré, n'est pas ce quu'on croit il est plus libre toujours un peu hors de ce qu'on en a fait. St Paul n'a-t-il pas déclaré : <strong><em>"Tout est permis ?"</em></strong>. On peut aimer les saints et ne pas croire en leurs prières ni en leurs Dieux.</p><p style="text-align: justify;">Je songe à la voie de<a href="http://www.youtube.com/watch?v=fktwPGCR7Yw&feature=related" target="_blank"> Tristan</a> : sa passion désirait aimer sans limite au delà des formes et du temps, au delà du moi désirant, au delà de tous les attachements terrestres. Sa passion désirait ce cercle où l'amant et l'aimée puissent se confondre en un seul être dans le règne sans fin de l'amour sans réveil, alors rien serait ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé. Si cela était de nos mondes, nous ne pourrions pas l'accepter, car nous serions dans l'innommable.<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/15/une-grande-innocence.html" target="_blank"> Le silence</a> qui naîtrait de cette confusion, de ces joies inconnues, de ce pouvoir délivrant toutes les possibilités humaines, nous serait intenable.</p><p style="padding-left: 90px; text-align: justify;"><br /><em><strong>Dans le flot houleux</strong></em><br /><em><strong>Dans l'éclat sonore</strong></em><br /><em><strong>Dans la tourmente</strong></em><br /><em><strong>Infinie du souffle du monde</strong></em><br /><em><strong>S'engloutir</strong></em><br /><em><strong>S'abîmer Inconscient</strong></em><br /><em><strong>Joie suprême</strong></em><br /><br /></p><p style="text-align: justify;">Photo : Transformation d'une affiche de mode en simple cri encore humain, vue dans la vitrine d'une boutique de prêt à porter masculin au seuil d'un centre commercial pour lequel je ne ferai pas de publicité, c'était donc quelque part à Lyon, rive gauche, en Décembre .© Frb 2010</p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
tag:certainsjours.hautetfort.com,2008-08-30:1754973
2008-08-30T12:10:00+02:00
2008-08-30T12:10:00+02:00
Quelle consolation pour celui qui parle ? Ce qu’il voit, il nous le...
<p><strong> </strong><strong>Quelle consolation pour celui qui parle ? Ce qu’il voit, il nous le montre. Ce qu’il tait, nous le souffrons. L’élément de sa souffrance est le livre, l’élément de son désespoir est la parole à sa plus basse voix.</strong></p><p>STIG DAGERMAN : Extr: "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier", éditions, Actes sud 1981.</p><p><img id="media-1253715" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/1630221887.jpg" alt="varla-voutes.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Au début des années 80, un petit texte de 10 pages écrit en 1952, est retrouvé: <em><strong>"Notre besoin de consolation est impossible à rassasier"</strong></em>. L'écrivain STIG DAGERMAN a perdu toutes ses illusions et tente encore de résister. Son texte débute ainsi :</p><p style="text-align: justify;"><em><strong>"Je suis dépourvu de foi, je ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie ne soit une errance absurde vers la mort certaine ne peut être heureux"</strong></em></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://remue.net/spip.php?article300" target="_blank">http://remue.net/spip.php?article300</a></p><p style="text-align: justify;">Stig DAGERMAN se suicide en 1954, dans son garage, asphyxié par les gaz de sa voiture. Il souffrait dit-on de schizophrénie.</p><p style="text-align: justify;">A noter absolument qu'il existe une pièce de musique acousmatique signée Denis DUFOUR, qui garde le même titre, composée en 1987/89, reprenant le texte de S.DAGERMAN. <a href="http://2.bp.blogspot.com/-YcNgCaUA_Sc/TVvA5EAQ_qI/AAAAAAAAELE/-GU6ROFmgu0/s1600/pochette.jpeg" target="_blank">C'est une création magistrale. </a>J'espère qu'un jour (un certain jour) je pourrais vous en ramener ici quelques extraits.</p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
L'impossibilité d'une île
tag:certainsjours.hautetfort.com,2008-08-19:1759291
2008-08-19T01:23:00+02:00
2008-08-19T01:23:00+02:00
<p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/01/492213162.jpg" id="media-1227704" alt="barre.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p>