Last posts on imbécile2024-03-29T15:09:06+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/imbécile/atom.xmlSUR du VENT par Henri CHEVIGNARDhttp://surduvent.hautetfort.com/about.htmlLe FOU selon Italo CALVINOtag:surduvent.hautetfort.com,2020-08-19:62570042020-08-19T21:30:00+02:002020-08-19T21:30:00+02:00 Tout cela était bien beau, mais moi, j'avais l'impression que,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6161025" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/02/3234817312.jpg" alt="bois,fente," /></p><p> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;">Tout cela était bien beau, mais moi, j'avais l'impression que, pendant ce temps, mon frère n'était pas simplement devenu complètement fou, mais qu'il était en train de devenir légèrement imbécile, chose autrement plus grave et plus douloureuse, parce que la folie est une force de la nature, dans le bien ou dans le mal, tandis que l'imbécillité est une faiblesse de la nature, sans la moindre contrepartie.</p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="color: #333333;"><strong>Italo CALVINO</strong></span>, Le baron perché, 1957 (trad. M. Rueff, Folio 2018)</p><p> </p><p> </p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlSociété • Le téléphone qui rend imbéciletag:pdf31.hautetfort.com,2017-09-23:59824632017-09-23T09:18:00+02:002017-09-23T09:18:00+02:00 Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2017 ...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2017</p><header class="box-header"><h1> <img src="http://size.blogspirit.net/hautetfort.com/lafautearousseau/733/media/02/01/1824366989.jpg" srcset="http://size.blogspirit.net/hautetfort.com/lafautearousseau/1466/media/02/01/1824366989.jpg 2x" alt="" width="581" height="354" /></h1></header><section class="clearfix box-body"><section class="main-container"><div id="transitionned-content"><div class="trans-sectionparent" data-sectionlabel="opinions" data-storytype="article" data-subscriberstatus="false"><div class="loaded-section-parent"><div class="clearfix article-wrapper column-wrapper"><div id="outer-css-table"><div class="outer-css-col"><div id="inner-css-table"><div class="css-col middle-column"><article class="article-container"><div class="article-section-narrow tx-courant"><div id="StoryDetailBody59af6b91e4b059857bf2bc1e" class="article-main-txt"><p style="text-align: justify;"> <strong>Par Mathieu Bock-Côté</strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Nous avons beaucoup aimé cette tribune publiée jeudi dernier dans le <em>Journal de Montréal</em> [21.09]. Elle nous rappelle ce que nous avons lu ou entendu sur ce sujet, venant de Fabrice </strong><strong>Hadjadj</strong><strong>, de Michel Onfray, de Régis Debray ou d'Alain Finkielkraut. Pointant les pédagogues qui rêvent d'intégrer à l'école « tous les écrans possible », sa conclusion est souveraine : c'est « c<em>omme s’ils voulaient accélérer le désastre</em>. » <em>LFAR</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><div id="wrapper"><section class="main-container"><div id="transitionned-content"><div class="trans-sectionparent" data-storytype="blog" data-subscriberstatus="false" data-sectionlabel="opinions"><div class="loaded-section-parent"><div class="clearfix article-wrapper column-wrapper"><div id="outer-css-table"><div class="outer-css-col"><div id="inner-css-table"><div class="css-col middle-column"><article class="article-container"><div class="article-section-narrow tx-courant"><div id="StoryDetailBody59b0ad5ae4b059857bf2d3a2" class="article-main-txt"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><img id="media-5684446" style="float: left;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/1841033494.jpg" alt="501680460.5.jpg" /></strong><strong>On a beaucoup parlé, la semaine dernière, du iPhone X, le nouveau téléphone intelligent d’Apple, qui se vendra plus de 1000 $ et qui intégrera un système de reconnaissance faciale.</strong></span></p><div id="wrapper"><section class="main-container"><div id="transitionned-content"><div class="trans-sectionparent" data-storytype="blog" data-sectionlabel="opinions" data-subscriberstatus="false"><div class="loaded-section-parent"><div class="clearfix article-wrapper column-wrapper"><div id="outer-css-table"><div class="outer-css-col"><div id="inner-css-table"><div class="css-col middle-column"><article class="article-container"><div class="article-section-narrow tx-courant"><div id="StoryDetailBody59c311a7e4b0dccfa496f610" class="article-main-txt"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il faut dire qu’on parle toujours du « nouveau iPhone », dès qu’il est annoncé. C’est presque un rituel qu’Apple nous impose, à la manière d’une nouvelle église, qui sait garder et exciter ses fidèles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En temps et lieu, ils se rueront sur l’objet de leur désir comme si leur vie en dépendait. Et le système médiatique se soumet plus que docilement à tout cela. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>iPhone</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il y a comme un suspense Apple. De quelle manière la compagnie nous surprendra-t-elle ? Quelle sera la dernière innovation qui bouleversera nos vies ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Certains justifieront cette mise en scène à cause de la place que le téléphone intelligent prend dans nos vies. Il est vrai que nos contemporains passent désormais une partie importante de leur vie à n’en jamais détourner le regard, comme s’ils étaient hypnotisés par lui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans la rue, ils regardent leur écran. Au restaurant, ils regardent leur écran. Au souper, à la maison et en famille, ils regardent leur écran. Même lorsqu’ils vont au musée, ils ne regardent plus les œuvres directement, ils les prennent en photo avec leur téléphone, comme si leurs yeux ne pouvaient plus se passer du filtre de l’écran.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est à travers l’écran qu’ils abordent le monde et c’est vers lui qu’ils se réfugient systématiquement, dès qu’ils ont le moindre malaise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On peut croire qu’au fond de lui-même, le commun des mortels sent que ce monde est absurde. Qu’à se rendre absolument dépendant de son téléphone intelligent, on se soumet à un esclavage imbécile.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">De temps en temps, il se révolte, il n’en peut plus... et le ferme pour une heure. C’est presque une victoire. Il se délivre. Mieux, il se libère. C’est un peu comme s’il voulait s’arracher à une domination, mais très vite, il retourne vers son maître.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">À la campagne, dans la forêt, s’il constate qu’il n’a pas de réseau, il paniquera. Il se sent coupé du monde parce qu’on lui a fait croire qu’il avait accès à presque la totalité de l’univers avec sa machine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Personne ne s’imagine un instant que nous pourrions revenir dans le monde d’avant. Qui le souhaiterait vraiment, d’ailleurs ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais le vieux dilemme revient : ou nous dominons la technologie, ou elle nous domine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Résister</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Évidemment, ce n’est pas aussi simple. Mais il faut quand même se demander si, comme civilisation, nous entendons résister à ce nouveau conditionnement qui place Apple et compagnie à la tête de notre gouvernement mental.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Théoriquement, l’école devrait résister à cette manie et apprendre aux jeunes générations l’existence d’un monde délivré de l’écran. Elle devrait cultiver l’amour immodéré du livre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Hélas, plusieurs pédagogues rêvent plutôt de la rallier à cet univers, en intégrant tous les écrans possibles dans leurs classes. Comme s’ils voulaient accélérer le désastre. </span><strong>•</strong> </p></div></div></article></div></div></div></div></div></div></div></div></section></div><p><strong><a href="http://premium.lefigaro.fr/vox/culture/2017/07/21/31006-20170721ARTFIG00226-l-hommage-de-mathieu-bock-cote-a-max-gallo.php#figp-author">Mathieu Bock-Côté</a></strong></p><p> </p><p>Source : <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/09/22/societe-le-telephone-qui-rend-imbecile-5982374.html">lafautearousseau</a></p></div></div></article></div></div></div></div></div></div></div></div></section></div></div></div></article></div></div></div></div></div></div></div></div></section></section>
centrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlImbéciletag:eklektik.hautetfort.com,2017-07-16:59579452017-07-16T11:05:57+02:002017-07-16T11:05:57+02:00 "Quatre sortes de personnes dans le monde : les amoureux, les ambitieux,...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5651236" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/01/2531328479.jpg" alt="Imbéciles,imbécile,hippolyte taine" />"Quatre sortes de personnes dans le monde : les amoureux, les ambitieux, les observateurs et les imbéciles ; les plus heureux sont les imbéciles".</p><p style="text-align: justify;"> Hippolyte Taine (1828-1893)</p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlJEHAN JONAS ”QUAND TU SERAS VIEUX PAPA” (1966)tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-08-02:56655612015-08-02T19:23:00+02:002015-08-02T19:23:00+02:00 JEHAN JONAS "QUAND TU SERAS VIEUX PAPA" (1966) ...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #0000ff;"><strong>JEHAN JONAS</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>"QUAND TU SERAS VIEUX PAPA"</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(1966)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/MIS5VTwORNQ" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><strong>«Jehan JONAS, tu connais?</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><strong>Né en août 1944, Jehan JONAS a écrit des centaines de chansons, des poèmes, des sketches, des nouvelles, une comédie musicale pour enfants...</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><strong>Animé par se permanente révolte et son Amour de la Liberté il écrit insatiablement.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><strong>Usant d'humour et d'ironie il se bat inlassablement contre la bêtise.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><strong>Souvent tendre, il nous emporte dans son univers où l'Amour règne en Prince.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><strong>Toujours lucide, il ne voulait pas devenir un «vieux con».</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> <span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><strong>Il meurt en 1980.</strong></span></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><strong>Jehan JONAS appartient à ces grands auteurs intemporels et pourtant il fut occulté par les médias.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> <span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><span style="font-size: large;"><strong>Cette censure, cette confiscation, sa compagne nous la raconte sans retenue et nous dessine un portrait de cet homme à qui il serait difficile d'attribuer une étiquette...»</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> <span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #0000ff;"><span style="font-size: large;"><strong>(Laure COUSIN)</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> <span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><span style="font-size: large;"><strong>«Une Confiscation»</strong></span></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #0000ff;"><span style="font-size: large;"><strong>Laure COUSIN vient de consacrer quelques années à la réalisation de cette «histoire humaine» qu'elle s'était promis d'écrire un jour.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #0000ff;"><span style="font-size: large;"><strong>Depuis l'année 2002 elle est présidente de l'association «Jehan Jonas Second Souffle» qui a pour principal objectif de sortir de l'ombre l’œuvre de son compagnon de vie.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #0000ff;"><span style="font-size: large;"><strong>Rendez-vous sur le site de l'Association!<br />Vous y trouverez, et pourrez vous procurer «Une Confiscation» bien sûr.<br />Mais aussi, et entre autres, vous aurez l'opportunité de vous offrir la discographie intégrale de Jehan JONAS.</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #008000;"> <span style="font-size: large;"><strong>http://www.jehan-jonas.fr/</strong></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlLA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE 7tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-01-03:42499542012-01-03T23:10:00+01:002012-01-03T23:10:00+01:00 Tentons en vain d'isoler le virus de la...
<p style="text-align: center;"><object id="Visionneuse" width="425" height="319" data="http://www.ina.fr/video/ticket/CPC84051392/1019544/f6d4ef1e5d2a7f5359b350d693da3394" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="pluginspage" value="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /><param name="quality" value="high" /><param name="scale" value="showall" /><param name="menu" value="true" /><param name="devicefont" value="false" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="flashvars" value="" /><param name="src" value="http://www.ina.fr/video/ticket/CPC84051392/1019544/f6d4ef1e5d2a7f5359b350d693da3394" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><h2 class="titre-propre" style="text-align: center;">Tentons en vain d'isoler le virus de la peste</h2><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 27/02/1984 - 01min38s</p>
Hornusshttp://lame-son.hautetfort.com/about.htmlEpisode III: Barbara Carlottitag:lame-son.hautetfort.com,2010-01-14:25578012010-01-14T12:23:00+01:002010-01-14T12:23:00+01:00 Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co...
<p>Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co est apparu une nouvelle génération d'auteur-compositeur-chanteur très vite rangé sous l’appellation médiatiquement contrôlée "nouvelle chanson française". Cette nouvelle vague vocale s’apprête en 2010 à célébrer ses dix ans d’existence. Retour dans le désordre sur les albums phares (une trentaine) des trentenaires talentueux qui à leur manière décompléxée ont repris le flambeau des Murat, Miossec, Dominique A ou Katerine des années 90 dont l’écriture leur avait ouvert d’autres voies</p> <p> </p> <p><b><img src="http://lame-son.hautetfort.com/media/02/01/1345783021.jpg" id="media-2215788" alt="CarlottiLideal.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2215788" /><a target="_blank" title="site myspace" href="http://www.myspace.com/barbaracarlotti">Barbara Carlotti, <i>L'Idéal</i> (4AD, 2008)</a></b></p> <p>Croisée entre autres sur <i>Imbécile</i>, le projet de théâtre pop chanté d'Olivier Libaux (membre de Nouvelle Vague) aux côtés de Katerine, JP Nataf et Helena, ainsi que chez Michel Delpech et sur <i>La Perdue</i> du raffiné Bertrand Belin, la voix perfide, suave ou caressante de Barbara Carlotti se goûte encore davantage dans son répertoire propre. Après <i>Les Lys brisés</i> (2006), premier véritable enregistrement (succédant au mini-album autoproduit <i>Chansons</i> en 2005) truffé de pleins et déliés mélodiques sixties où elle vagabondait notamment dans les parages et sur les ravages de l'amour absolu, la Française au parfum d'intemporalité publiait <i>L'Idéal</i>.</p> <p>Une petite perle singulière, qui corrobore toutes les promesses dévoilées par une chanteuse dont le talent d'écriture et d'interprétation s'est solidement affiné. En sus d'une élégance naturelle, d'une classe de conteuse, Barbara Carlotti affiche pourtant cette fois des dispositions plus lointaines de Nico, Marianne Faithfull ou Joni Mitchell avec qui la critique a aimé à la comparer à son entrée en scène.</p> <p>Musicalement, les influences folk-pop, jazz et classique intimistes, les tonalités grises que charriait principalement <i>Les Lys brisés</i> ont fait place nette à un arc-en-ciel de couleurs. En cela, <i>L'Idéal</i> apparaît comme un disque primesautier – mais très consistant, dont les atmosphères s'ouvrent à des horizons moins maussades et où les mélodies rafraîchissent durablement. Un spectre solaire qu'appuient certaines chansons qu'on pourrait aisément emporter à la plage ("Ici", "Le chant des sirènes", "Pour la nature") et des orchestrations luxuriantes où cuivres, cordes résonnent. Tandis qu'un charleston à l'allure folle est capable de vous extorquer sur-le-champ des sifflements insouciants ("Kisses") et que des "Femmes en zibeline" vous propulse soudain dans une faille spatio-temporelle, instillant un chic à la fois nostalgique et moderne avec un zeste de balkanité incongru.</p> <p>Ailleurs, Barbara Carlotti n'a pas tout à fait évacué la retenue, le minimalisme qui habillaient les états d'âme des Lys brisés, contrebalançant habilement les airs enjoués par des charmes alanguis, des délices susurrés-surannés ("Bête farouche", "Vous dansiez" ou "La lettre" avec le concours vocal spectral du Canadien Patrick Watson). Sans verser dans l'exubérance béate, celle qui a également fait ses armes dans le chant lyrique injecte souvent des atmosphères aux rythmiques psychédéliques. Revenant, grâce aux sublimes arrangements de Jean-Philippe Verdin (alias Readymade), à l'âge d'or de la pop anglo-saxonne qu'elle adore. A la fois détachée et habitée, Carlotti a vraiment la grâce troublante, l'émotion juste et la politesse du désespoir des grandes voix.</p>
GreggoryEesshttp://www.monsieurbashung.com/about.htmlImbéciletag:www.monsieurbashung.com,2009-07-18:22919142009-07-18T17:53:00+02:002009-07-18T17:53:00+02:00 Imbécile t'as encore été traîner Dans le fond des asiles Pour...
<div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img src="http://www.monsieurbashung.com/media/02/02/968897609.jpg" id="media-1924934" alt="Le tutu te va mal..jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" width="300" height="523" /></div> <br /></div> </div> <div style="text-align: center">Imbécile t'as encore été traîner<br /> Dans le fond des asiles<br /> Pour l'trouver l'amour fou, imbécile<br /> René retourne au pieu<br /> Vampire système PAL<br /> Tu seras jamais écuyère<br /> Le tutu te va mal<br /> C'est pas mes oignons<br /> J'étais là avant toi<br /> À la queue comme tout le monde<br /> Je vais compter jusqu'à trois</div> <div style="text-align: center"><br /></div> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-small;"><b><i><span style="text-decoration: underline;">Imbécile</span></i></b> ( Boris Bergman / Alain Bashung)</span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-small;"><b><i><span style="text-decoration: underline;">FIgures Imposées</span></i></b> (1983)</span></p> <p style="text-align: left;"> </p> <p style="text-align: right;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-size: x-small;"><i>image créée par Olivier,</i></span></span> <i>posté par Olivier</i></p>
voltaire I seehttp://voltaireathome.hautetfort.com/about.htmlJe le plaindrai s’il est pendu, mais par pure humanitétag:voltaireathome.hautetfort.com,2009-06-17:22450142009-06-17T09:57:41+02:002009-06-17T09:57:41+02:00 Vu émission de Jean-Luc Delarue hier soir avec le don pour sujet :...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Courier;"><span style="font-size: small;">Vu émission de Jean-Luc Delarue hier soir avec le don pour sujet : don de sang, plasma, plaquettes, moëlle osseuse, organes.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Courier;"><span style="font-size: small;">Mon avis : bon.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Courier;"><span style="font-size: small;">Orientée un peu sur le sentimental, cette émission (enregistrée le 10 juin)fait le point sur les besoins et appelle au(x) don(s) bénévoles qui traduisent un engagement personnel pour le bien d’autrui.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Courier;"><span style="font-size: small;">Un peu de soi pour une ou des vies sauvées, ce qui semble évident pour les donneurs de sang et autres engagés dans cette voie, doit le devenir pour le maximum des humains.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Courier;"><span style="font-size: small;">Je souhaite qu’aucun interdit -dit religieux- ne vienne freiner l’altruisme . Je dis bien –dit religieux- car je ne conçois pas un Dieu qui refuse qu’un humain porte assistance à un autre humain . Ces interdits concernant le sang sont l’œuvre d’humains peureux ou assoiffés de pouvoir, ridiculement attardés et imbéciles, sans capacité d’amour.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Courier;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">« </span><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;">A Jean Le Rond d’Alembert, des académies etc. rue Michel-le-Comte à Paris</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> <span style="color: red;">L’excès de l’orgueil et de l’envie a perdu Jean-Jacques</span></span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Courier;">[Omer de Joly de Fleury a dénoncé l’Emile ,le 9 juin, qui sera condamné par le parlement ; V* :<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> « C’est un fatras d’une sotte nourrice en quatre tomes, avec une quarantaine de pages contre le christianisme, des plus hardies qu’on ait jamais écrites, et par une inconséquence de cette tête sans cervelle, et de ce Diogène sans cœur il dit autant d’injures aux philosophes qu’à Jésus-Christ… » ;<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> « Il n’y a que lui qui soit assez fou pour dire que tous les hommes sont égaux et qu’un Etat peut subsister sans subordination. »]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;">, mon illustre philosophe. <span style="color: red;">Ce <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">monstre</b></span> <span style="color: red;">ose parler d’éducation</span> ! <span style="color: red;">lui qui n’a voulu élever aucun de ses fils, et qui les a mis tous aux Enfants trouvés</span>. Il a abandonné ses enfants et la gueuse à qui il les avait faits. Il ne lui a manqué que d’écrire contre sa gueuse comme il a écrit contre ses amis. <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: red;">Je le plaindrai s’il est pendu, mais par pure humanité</span></b><span style="color: red;">, car je ne le regarde personnellement que comme le chien de Diogène, ou plutôt comme un chien descendu d’un bâtard de ce chien.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Je ne sais pas s’il est abhorré à Paris comme il l’est par tous les honnêtes gens de Genève</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Courier;">[L’Emile a été saisi à Genève le 12 juin, condamné avec le Contrat Social et J-J. lui-même le 19 juin]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;">. Soyez sûr que quiconque abandonnera les philosophes fera une fin malheureuse.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Avez-vous assisté aux assemblées</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Courier;">[de l’Académie]</span></i> <span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;">où l’on a lu mes insolences sur Rodogune </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Courier;">[dans ses commentaires sur Corneille]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;">? Je dis la vérité et je la dirai, mais toujours avec un petit compliment. Je défie toute la démangeaison qu’on a<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de n’être pas de mon avis, de m’apporter une bonne raison contre une seule<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de mes remarques. Je me connais un peu au théâtre et j’ai malheureusement cinquante ans d’expérience. Quand vous voudrez rire, trouvez-vous aux séances où on lira l’Héraclius de Caldéron, et le Jules César de Shakespear traduit mot à mot en vers blancs</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Courier;">[jugement dur sur sur ces deux pièces]</span></i><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;">.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Frère Thiriot dit que l’abbé mords-les</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Courier;">[abbé Morellet]</span></i> <span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;">fait un excellent ouvrage. Écrasez tous l’Infâme sans qu’elle puisse vous piquer au talon. <span style="color: red;">Si ce monstre de Rousseau avait voulu, il aurait servi utilement dans les troupes légères</span>. Il se forme partout d’assez bons officiers, mais je trouve les généraux français un peu tièdes.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Je vous embrasse avec la plus grande chaleur.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> V.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; font-family: Courier;"><span style="mso-tab-count: 2;"> </span> <span style="mso-tab-count: 1;"> </span> 17 juin 1762. »</span></p>