Last posts on imagination
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galavent
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Toi, absente
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2023-02-13T07:04:00+01:00
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Tu m’enduis de miel et d’images Tu n’es plus là, mais je suis avec toi...
<p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tu m’enduis de miel et d’images</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tu n’es plus là, mais je suis avec toi</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Je te rêve, enfoui dans ta chaleur</span></p>
galavent
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Rêve
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2023-01-28T05:42:00+01:00
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Du bout des lèvres, il hume le vent Une bouche fraîche s’envole Un...
<p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Du bout des lèvres, il hume le vent</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Une bouche fraîche s’envole</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Un parfum subtil s’échappe</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il n’est plus de poids</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il a franchi la barrière du présent</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et ne sait plus où il va </span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tout est léger, sans réalité</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">C’est un rêve qui passe</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et qui résiste à la pesanteur</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il tend la main doucement</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Elle s’étire comme dans une pensée<br /></span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il se sent soulevé</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et part en songe ralenti</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il s’élève hors du présent</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et franchit la barrière de la temporalité</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Adieu, les amis. Plus rien ne me retient</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Ma bulle s’est dévoilée, prudente</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Je passe mon doigt sur sa peau</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et ne sens que la douceur</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Je m’enfonce dans sa tiédeur</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et rêve encore de la naissance au monde</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Quand rien ne nous empêchait</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">De voir les inconnus dévoiler l’incompréhensible</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Un monde parallèle et charmeur</span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Où l’amour reste seul le lien entre les hommes</span></p>
Fernand Louis Olbec
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légende
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2020-04-24T21:30:00+02:00
2020-04-24T21:30:00+02:00
« Si la légende est plus belle que la réalité,alors imprime la...
<p><span style="font-size: x-large;"><em>« Si la légende est plus belle que la réalité,alors imprime la légende </em></span><span style="font-size: x-large;">»(1).C'est ainsi que ,durant mes humanirés,j'ai écrit ma « guerre des gaules » au lieu de la traduire(en version latine) ,imprimant une « légende » bien plus belle que la réalité pleine souvent de mes contre sens et décrite par un futur empereur qui enjolivait les choses dans une langue que je dominais mal.. C'est ainsi que depuis que j'écris des nouvelles , je bénis les éditeurs qui m'impriment , et suis très fier quand un lecteur prend mes histoires pour argent comptant et me demande si mon histoire est vraie . </span></p><p><span style="font-size: x-large;">C'est ainsi que dans une nouvelle intitulée « les grandes vacances » j'ai raconté une histore qui se passe en 1944 durant la débâcle de la wermarch.Avec mes fréres . on aurait accuilli un général allemand démobilisé qui se cachait dans la foret prés de chez nous et avec notre père , européen avant l'heure,on l'a reconduit en Baviére dans sa famille. Cette légende est plus belle que la réalité . Elle préte a mon pére des sentiments pacifiques qu'il n'avait pas en 44 mais j'avais réussi à rendre crédible cette histoire par la simple tournure du récit. Mon éditrice a imprimé cette histore et l'a éditée sous « le titre « Les trois fléches » chez Tituli sous mon nom d'auteur Louis Fernand Olbec.</span></p><p><span style="font-size: x-large;">Plus c'est gros, plus ça prend . C'est ainsi qu'un architecte directeur des monuments historiques de Troye avale un poissson d'Avtril gros comme la tour de sa cathédrale et se perd dans une ancienne carriére (2). </span></p><p><span style="font-size: x-large;">(1)De John Ford. L'homme qui tua Liberty Valance.</span></p><p><span style="font-size: x-large;">(2) »Le tour du carré » de louis Fernand Olbec chez Tituli .Carriéres.</span></p><p><span style="font-size: x-large;">Je pourrai avec cette grille, lire les dix huit à vingt nouvelles que mes éditeurs ont publié depuis 10 ans .Il ne s 'agit pas d'affabulation mais d'imagination et de plume libérée pour , je l'espére, le plaisir des lecteurs.. </span></p><p><span style="font-size: x-large;">N;B ; : La riviére Persée, Ici la mer est au Nord Persée, Le secret de la ligne 19 Persée, ailes et voiles Persée, Les trois fléches Tituli, Les grandes vacances Tituli,La cible Tituli,D'esprit et de feu Tituli, Le tour du carré Tituli, Le Monbay Tituli, Carrriéres Tituli,La branche que cache la foret Persée, Les grands saules Persée,Un feu de foret Persée,amis entends tu Persée,?, Les sept arpents Persée, Opale pactole Tituli,.la terre n'a qu'un soleil .Amazone.Sans compter les nouvelles non encore imprimées toutes plus belles que la réalité ,bien entendu et qui attendent d'étre éditées : : Clairmarais, Marnaval,Le Der, l'enterrement, le trésor, le Dieu de pitié. Monte plus haut., Vavre. Voyage en Bragardie.Assise la capucine Etc.</span></p>
Prieto
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Méditation - Rester maître de sa sensibilité...
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-11-10:6189089
2019-11-10T05:05:00+01:00
2019-11-10T05:05:00+01:00
« La sensibilité nous affecte de bien des manières. Elle nous rend...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« La sensibilité nous affecte de bien des manières. Elle nous rend fantasques ; elle nous fait voir des offenses partout ; elle bâtit des histoires imaginaires sans fondement ; ou, sur un fondement quelconque, elle bâtit plus que la base ne comporte ; elle agrandit et exagère les choses ; elle interprète de la manière la plus étrange les actions les plus innocentes ; elle prend l'indifférence pour de la concentration, et la négligence pour une ruse ; elle donne à une phrase hasardée une signification monstrueuse, puis elle y rêve pendant des années entières. Quand on se laisse guider par l'imagination, on est bientôt soupçonneux ; où l'on ne voit pas de fantômes, on croit qu'ils se cachent ; on a peur d'une ombre. La vie se passe comme un voyage au clair de lune, sur un cheval ombrageux qui vous pousse à bout en se cabrant à tous les buissons. L'esprit est rempli de soupçons ; on oublie Dieu ; on devient distrait dans la prière ; incapable de distinguer entre une ombre et une réalité : se blessant aussi bien de rien que de quelque chose ; on se rend insupportable, et il est difficile de dire si on l'est plus pour les autres que pour soi. Quand on est soupçonneux, on devient bien vite ombrageux, bourru, amer ; autrement dit, on ajoute la maussaderie au soupçon. Plus moyen d'avoir affaire avec personne ; si quelqu'un nous a offensé, inutile qu'il nous fasse des excuses, nous ne lui pardonnerons pas, nous trouverons quelque nouvelle offense dans sa démarche. Il n'avait nul droit à demander pardon ; il s'est posé en supérieur en le faisant ; nous le reconnaissons bien là, malgré son jeu, avec sa suffisance et sa hardiesse. Il devait attendre une avance de notre part, mais nous ne serons pas sa dupe... Ainsi, de quelque côté que l'on nous prenne, on nous trouvera toujours également intraitable ; on ne rencontrera que des rebuts. De bonne foi, est-ce dans une atmosphère semblable que nous pouvons espérer voir pousser la grâce et la ressemblance avec Jésus ? »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>R.P. F.W. Faber</strong> (1814-1863), <em>Conférences spirituelles</em> (Sentiments blessés), Paris, Bray et Retaux (sixième édition), 1872.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6054752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/2319647559.jpg" alt="lune_mer_1a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.pinterest.fr/pin/514395588667295157/" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p>
galavent
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Fragments
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2019-03-15:6136092
2019-03-15T05:07:00+01:00
2019-03-15T05:07:00+01:00
Jour du peintre, le soleil dort Bordé de plumes, il se cotonne...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Jour du peintre, le soleil dort</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Bordé de plumes, il se cotonne</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Émergence sereine, sans contours</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il délivre sa myopie de cyclope</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5965038" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/02/01/4101338058.JPG" alt="19-03-14 Fragments2.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Terre de verre teintée, molle</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Araignée laiteuse et géométrique</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Je m’englue dans ta toile déployée</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Jusqu’à cet œil pâle et soyeux</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Mes pas étouffés par la chair</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Ne peuvent monter jusqu’à moi</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #0000ff;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #0000ff; font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #800080; font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 8pt;"><span style="color: #0000ff;"><span style="color: #000000;">© Loup Francart</span></span></span></span></span></span></span></p>
galavent
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La pensée
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-08-20:6073437
2018-08-20T05:57:11+02:00
2018-08-20T05:57:11+02:00
La sagesse et la folie sont les deux extrêmes de notre pensée dite normale....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;">La sagesse et la folie sont les deux extrêmes de notre pensée dite normale. L’une et l’autre procèdent de la perte de l’habitude de pensée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;">Dans le cas de la sagesse, cette perte d’habitude est volontaire, impliquant le parfait contrôle de soi alors que, pour la folie, la perte de l’habitude est involontaire et tourne autour d’une idée fixe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;">L’une procède par intériorisation et conduit au plus être, l’autre appartient à l’évasion et aboutit au moins être. Entre les deux, évoluent différents types de conscience qui se rapprochent plus ou moins des deux extrêmes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;">Ne pas se laisser tenter par l’imagination combleuse dont parle Simone Weil, car cette recherche ne peut conduire qu’à un manque d’être de plus en plus prégnant.</span></p>
Prieto
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Méditation - Du précieux silence intérieur
tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-08-01:6069733
2018-08-01T05:05:00+02:00
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« Vous devez être à la recherche de Dieu, l'appeler, courir après lui, lui...
<p style="text-align: justify;">« Vous devez être à la recherche de Dieu, l'appeler, courir après lui, lui dire sans cesse du matin au soir, et si vous êtes réveillé, du soir au matin : « Mon Dieu, où êtes-vous ? Donnez-vous à moi, je vous désire, je vous appelle, je vous cherche, j'ai besoin de vous. Vous n'avez pas besoin de moi pour être heureux, mais moi, je ne le suis pas sans vous. Mon cœur « a été fait pour vous et il est dans l'inquiétude tant qu'il ne se repose pas en vous. (1) » Il souffre quand il se rend compte qu'il ne vous aime pas, qu'il ne vous possède pas tout entier. » Voilà l'esprit d'oraison : un échange continuel de connaissance et d'amour, un tête-à-tête, un cœur-à-cœur. Y a-t-il une vie plus belle que celle-là ? [...]<br /><br /> Que le silence est précieux à cause de la liberté qu'il donne à l'âme d'écouter Dieu, de Lui parler, de le contempler ; qu'il est nécessaire et que vous devez bien le pratiquer. Ne vous contentez pas du silence extérieur, mais assurez l'intérieur. Faites taire l'imagination, ce qui vous occupe et vous préoccupe, ce que vous avez à faire ; laissez tomber tout cela. Détachez le cœur des mille riens inutiles qui l'encombrent.<br /><br /> [...] Une âme d'oraison se recueille, se sépare, se détache, se mortifie, se renonce pour trouver Dieu ; d'autre part cette âme le donne. Un centre lumineux éclaire, une source d'énergie se répand, un foyer d'amour embrase. Vous n'avez pas besoin de vous inquiéter, ni de chercher comment cela se fera. Par le fait même que vous serez une âme d'oraison, vous compterez parmi ces âmes vraiment mortifiées et apostoliques, qui répandent dans le monde un peu plus de connaissance de Dieu, un peu plus de charité. »<br /><br /> 1. St Augustin, <em>Les Confessions</em> I, 1.<br /><br /> <strong>Robert de Langeac</strong> [Abbé Augustin Delage p.s.s. (1877-1947)], <em>La vie cachée en Dieu</em> (I), La Vigne du Carmel, Éditions du Seuil, Paris, 1947.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5847792" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/4087443595.jpg" alt="Robert de Langeac,Augustin Delage,Dieu,oraison,silence,écoute,imagination,contemplation,recueillement,détachement,charité" /></p>
Ariaga
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Photo et imagination
tag:ariaga.hautetfort.com,2018-07-28:6069051
2018-07-28T14:50:10+02:00
2018-07-28T14:50:10+02:00
Photo Ariaga Louis-Paul Fallot avec lequel je voulais continuer...
<p style="text-align: center;"><a href="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/01/3235285031.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5846631" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/01/3801073129.jpg" alt="photo,imagination,rêve,arts,loui-paul fallot,ariaga,philosophie,jung" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Photo Ariaga</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/">Louis-Paul Fallot</a> avec lequel je voulais continuer ce voyage dans l'imaginaire à partir de photos insolites (voir note précédente) n'a pas en ce moment accès à ses photos. Je vais donc vous proposer, faute de mieux, une photo prise il y a quelques années qui m'avait permis d'illustrer un de mes textes. Quand je l'ai retrouvée, parmi des milliers d'autres, j'ai compris que je ne l'avais pas vraiment bien regardée, pas vraiment compris l'histoire qu’elle racontait. Parfois il y a "plus" sur une image.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Comme pour la photo précédente, j'invite ceux qui le désirent à écrire ici ce que vous inspire cette photo. Cela permettra à ceux qui, comme moi, ne partent pas en vacances de voyager un peu au pays de l'imaginaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">J’ajouterai que l'ami Louis-Paul publiera sur son blog la note précédente avec certains des commentaires. Que fera t-il ensuite ? Je ne sais, nous sommes partis sur les routes des vacances sans limites ...<br /></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: 12pt;">Ariaga</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Ariaga
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Imagination active
tag:ariaga.hautetfort.com,2018-04-16:6043970
2018-04-16T11:44:41+02:00
2018-04-16T11:44:41+02:00
Photo Ariaga C.G.Jung part de sa propre expérimentation...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/02/3450050734.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5801328" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/02/3908314737.JPG" alt="jung,images,imagination,citation,inconscient,fantasmes,thérapie,ariaga,photo" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Photo Ariaga</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C.G.Jung part de sa propre expérimentation pour proposer une manière d'explorer l'inconscient en vue d'un accroissement du développement psychique et spirituel. Je vous propose ici une citation extraite de l'article de Sonu Shamdasani publié dans les Cahier Jungiens de psychanalyse de décembre 2017. Sonu Shamdasani a supervisé la traduction et fait l'introduction du Livre Rouge. Ariaga.</span> </p><p style="text-align: center;">***</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">" Les instructions de Jung à ses patients quand à la conduite de l'imagination active étaient très précises. <strong>Il racontait</strong> <strong>ce que lui même avait expérimenté.</strong> En 1926, Christiana Morgan vint en analyse chez Jung. [...] Dans une séance de 1926 elle note les conseils de Jung sur la production de visions :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">"Bien, vous voyez qu'elles sont trop floues pour que je puisse en dire grand chose. Ce n'est que le début. Dans un premier temps, n'utilisez la rétine de votre œil que dans le but d'objectiver. Ensuite, au lieu d'essayer de continuer à forcer l'image, contentez-vous d'y jeter un coup d’œil. Puis, lorsque vous voyez ces images, vous tentez de les saisir et de voir où elles vous emmènent – comment elles changent. Et vous essayez vous-même d'entrer dans l'image – d'en devenir un des acteurs. Quand j'ai commencé à faire cela, j'ai vu des paysages. Ensuite j'ai appris comment me placer dans ces paysages, puis les personnages m'ont parlé et j'ai répondu."<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Prieto
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Méditation - des distractions et sécheresses dans l'oraison
tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-03-14:6033999
2018-03-14T05:05:00+01:00
2018-03-14T05:05:00+01:00
« Mais je ne suis pas, direz-vous, le maître de mon imagination, qui...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Mais je ne suis pas, direz-vous, le maître de mon imagination, qui s'égare, qui s'échauffe, qui me trouble ; mon esprit même se distrait, et m'entraîne malgré moi vers je ne sais combien d'objets dangereux, ou du moins inutiles. Je suis accoutumé à raisonner ; la curiosité de mon esprit me domine : je tombe dans l'ennui, dès que je me gêne pour la combattre : l'ennui n'est pas moins une distraction, que les curiosités qui me désennuient. Pendant ces distractions, mon oraison s'évanouit, et je la passe tout entière à apercevoir que je ne la fais pas.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Je vous réponds, monsieur, que c'est par le coeur que nous faisons oraison, et qu'une volonté sincère et persévérante de la faire est une oraison véritable. Les distractions qui sont entièrement involontaires n'interrompent point la tendance de la volonté vers Dieu. ll reste toujours alors un certain fonds d'oraison, que l'école nomme <em>intention virtuelle</em>. A chaque fois qu'on aperçoit sa distraction, on la laisse tomber, et on revient à Dieu en reprenant son sujet. Ainsi, outre qu'il demeure, dans les temps mêmes de distraction, une oraison du fond, qui est comme un feu caché sous la cendre, et une occupation confuse de Dieu, on réveille encore en soi, dès qu'on remarque la distraction, des affections vives et distinctes sur les vérités que l'on se rappelle dans ces moments-là. Ce n'est donc point un temps perdu. Si vous voulez en faire patiemment l'expérience, vous verrez que certains temps d'oraison, passés dans la distraction et dans l'ennui avec une bonne volonté, nourriront votre cœur, et vous fortifieront contre toutes les tentations.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Une oraison sèche, pourvu qu’elle soit soutenue avec une fidélité persévérante, accoutume une âme à la croix ; elle l'endurcit contre elle-même ; elle l'humilie ; elle l'exerce dans la voie obscure de la foi. Si nous avions toujours une oraison de lumière, d'onction, de sentiment et de ferveur, nous passerions notre vie à nous nourrir de lait, au lieu de manger le pain sec et dur ; nous ne chercherions que le plaisir et la douceur sensible, au lieu de chercher l'abnégation et la mort ; nous serions comme ces peuples à qui Jésus-Christ reprochait qu'ils l'avaient suivi, non pour sa doctrine, mais pour les pains qu‘il leur avait multipliés. Ne vous rebutez donc point de l'oraison, quoiqu'elle vous paraisse sèche, vide, et interrompue par des distractions. Ennuyez-vous-y patiemment pour l'amour de Dieu, et allez toujours sans vous arrêter ; vous ne laisserez pas d'y faire beaucoup de chemin. Mais n'attaquez point de front les distractions : c'est se distraire que de contester contre la distraction même. Le plus court est de la laisser tomber, et de se remettre doucement devant Dieu. Plus vous vous agiterez, plus vous exciterez votre imagination, qui vous importunera sans relâche. Au contraire, plus vous demeurerez en paix en vous retournant par un simple regard vers le sujet de votre oraison, plus vous vous approcherez de l'occupation intérieure des choses de Dieu. Vous passeriez tout votre temps à combattre contre les mouches qui font du bruit autour de vous : laissez-les bourdonner à vos oreilles, et accoutumez-vous à continuer votre ouvrage, comme si elles étaient loin de vous. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Fénelon</strong> (1651-1715), <em>Lettre 167</em> (Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 31 mai 1707, <em>in</em> "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5782518" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/3150186283.jpg" alt="Fenelon,oraison,distractions,sécheresse,imagination,curiosité,ennui,lumière,ferveur,foi" /></span></p>
Prieto
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Méditation - du silence intérieur
tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-03-07:6032020
2018-03-07T05:05:00+01:00
2018-03-07T05:05:00+01:00
« Dieu est le vrai ami qui nous donne toujours le conseil et la consolation...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Dieu est le vrai ami qui nous donne toujours le conseil et la consolation nécessaire. Nous ne manquons qu'en lui résistant : ainsi il est capital de s'accoutumer à écouter sa voix, à se faire taire intérieurement, à prêter l'oreille du cœur, et à ne perdre rien de ce que Dieu nous dit. On comprend bien ce que c'est que se taire au-dehors, et faire cesser le bruit des paroles que notre bouche prononce ; mais on ne sait point ce que c'est que le silence intérieur. Il consiste à faire taire son imagination vaine, inquiète et volage ; il consiste même à faire taire son esprit rempli d'une sagesse humaine, et à supprimer une multitude de vaines réflexions qui agitent et qui dissipent l'âme. ll faut se borner dans l'oraison à des affections simples, et à un petit nombre d'objets, dont on s'occupe plus par amour que par de grands raisonnements. La contention de tête fatigue, rebute, épuise ; l'acquiescement de l'esprit et l'union du cœur ne lassent pas de même. L'esprit de foi et d'amour ne tarit jamais quand on n'en quitte point la source. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Fénelon</strong> (1651-1715), <em>Lettre 167</em> (Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 31 mai 1707, <em>in</em> "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5778764" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/1248160525.jpg" alt="mains_priere_21a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(Crédit photo : Pixabay)</span></p>
galavent
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Géométrie dans l’espace, nouvelle de Ian Mac Ewan
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2017-12-30:6012463
2017-12-30T07:07:00+01:00
2017-12-30T07:07:00+01:00
C’est une nouvelle moyenne littérairement, mais dont l’idée de base...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif;">C’est une nouvelle moyenne littérairement, mais dont l’idée de base développée est intéressante<img id="media-5744777" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/00/00/1891833007.jpg" alt="17-12-30 Sous les draps.jpg" /> et fait preuve d’imagination : découverte</span><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif;"> du plan sans surface.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 10pt;">En fait, ce phénomène est impossible dans notre continuum où tout plan, fait de deux dimensions, forme par définition, une surface. Ce plan peut prendre toutes sortes de formes lorsqu’on le fait évoluer dans une troisième dimension, sans que cependant sa surface soit modifiée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 10pt;">L’auteur suppose la découverte d’une construction géométrique particulière et réversible dont l’agencement une fois retourné abolit toute surface et rend le plan invisible. Par ce moyen géométrique, l’homme, adoptant certaines positions, pourrait abolir sa surface corporelle, donc se rendre invisible. Ce que l’auteur ne dit pas, c’est ce que devient son corps et comment il pourrait regagner notre continuum.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif; font-size: 8pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook', serif;">NB. recueil « Sous les draps et autres nouvelles » poche Folio</span></span></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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SOBRIÉTÉ
tag:surduvent.hautetfort.com,2017-09-06:5976874
2017-09-06T21:30:00+02:00
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l'imagination dans son flacon où contenir l'ivresse...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5682184" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/00/4042199521.jpg" alt="écluse,nérac," /></p><p> </p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">l'imagination</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">dans son flacon</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">où contenir l'ivresse</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">sobriété</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">pour la langue</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">patience d'écluse</span></p><p> </p><p> </p>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”
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LTC LIVE : SOCIAL MUSIC PLAYER
tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2017-07-25:5966170
2017-07-25T22:17:43+02:00
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<p><iframe width="514" height="480" src="https://www.youtube.com/embed/OqeD9fuAzqI" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5664495" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/02/4093562878.2.JPG" alt="imagination," /></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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TABLE RASE
tag:surduvent.hautetfort.com,2017-05-09:5942057
2017-05-09T21:30:00+02:00
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table rase de ses miettes il faudra réinventer le feu du...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5621217" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/02/1757778749.jpg" alt="table rase,feu,levain,imagination,nuit," /></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">table rase </span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">de ses miettes</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">il faudra réinventer le feu</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">du levain</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">qu'un chaînon manque</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">et l'imagination peut s'affranchir</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">aux oreilles des hommes</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">toujours</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">le sang épais de leur pas</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">la main gauche d'une idée</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">qu'une nuit les recouvre</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">et le feu sera soufflé</span></p><p> </p><p> </p><p> </p>
galavent
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Inversion
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2017-02-14:5910363
2017-02-14T07:53:00+01:00
2017-02-14T07:53:00+01:00
Un autre monde, mais toujours aussi sauvage !
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">Un autre monde, mais toujours aussi sauvage !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5565799" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/01/00/2643432222.jpg" alt="1-16-03-02 Vaigsit026_0001.jpg" /></p>
galavent
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Le marais
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2017-01-05:5894912
2017-01-05T07:53:00+01:00
2017-01-05T07:53:00+01:00
Derrière le bâtiment du moulin, il y avait un espace mystérieux que l'on...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Derrière le bâtiment du moulin, il y avait un espace mystérieux que l'on appelait le marais. Empli de joncs et de petits arbustes rabougris, il laissait se couler dans ses flancs l'eau qui débordait de la rivière principale et formait des canaux insidieux. C'était l'Amazonie ou Venise selon l'imagination du moment. Il fallait s'équiper pour s'y rendre, c'est-à-dire revêtir un pantalon, car les culottes courtes ne protégeaient pas des petites coupures qui s'infectent ensuite à force de séjourner dans l'eau. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">A la fin d'une des vacances d'été, leur mère ramena de chez leurs grands parents un canoë, vaste embarcation à fond plat, très instable, qui prenait plaisir à se renverser au milieu de la rivière, en hiver plus particulièrement. Jérôme se souvient encore d’une messe de minuit pendant les vacances de Noël où il ne portait qu’une culotte courte, ses deux pantalons étant trempés par des explorations brutales du fond de la rivière en crue, dans une Amazonie inhospitalière. Ils partaient à deux sur cette périssoire, l’un tenant son arme vers l’avant, prêt à frapper quelque ennemi qui se présenterait, l’autre pagayant sans bruit, faisant glisser l’embarcation entre les branches d’arbres, remontant ainsi le canal clôturant l’île, étroite de deux mètres maximum et encombré de racines de saules, d’aulnes ou de frênes qui s’enchevêtraient pour ne laisser qu’un étroit passage au canot. Il suffisait d’une mauvaise manœuvre de l’embarcation pour que celle-ci, déséquilibrée, laisse tomber leurs voyageurs dans une eau boueuse et froide. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">De façon à pouvoir jouer à leurs jeux dans lesquels il y a toujours un personnage ou un groupe contre un autre, ils avaient découvert une grande planche de quatre mètres de long sur trente centimètres de large, qui, grâce à son épaisseur tenait sur l’eau. Un enfant tenait debout au milieu et pouvait ainsi naviguer plus ou moins à son gré. Mais quelle instabilité ! Au moindre faux mouvement, c’était la chute assurée et redoutée. Mais cette embarcation improvisée, extraordinaire de délicatesse d’utilisation, permettait de conduire de véritables batailles navales en aval du moulin, là où les flots se font plus calmes et la profondeur moindre. Ceux qui tombaient ne se mouillaient que jusqu’à la taille, donc de manière insignifiante, sauf s’ils devaient empêcher la pirogue (c’était un terme plus authentique que planche) de partir avec le courant vers l’entrée dans les marais. Alors, ils devaient courir dans l’eau pour la rattraper et remonter dessus. Il arrivait malgré tout qu’ils passaient des après-midi entiers sans avoir besoin de se changer. Miracle du sens de l’équilibre ou miracle du jeu qui, malgré un bain forcé, continuait comme si de rien n’était. Ils s’amusèrent des années avec ces deux engins jusqu’au jour où une crue plus importante les emporta. Leurs recherches restèrent vaines. Ils partirent avec leurs jeunes années, au moment de l’adolescence où les préoccupations prennent des orientations différentes. Mais Jérôme, en fermant les yeux, conserve dans sa mémoire trouée, l’odeur de marais qui imprégnait leurs vêtements en fin de journée, le bruit sourd de la pagaie contre la coque de bois du canoë, les gouttes de rosée qui coulaient dans son cou au passage d’un arbre dont il fallait soulever les branches pour poursuivre leur chemin, les battements de son cœur à l’approche de l’ennemi qui lui-même les cherchait dans leur canot pour une bataille finale et définitive. Quelle journée de cris, de fureur, de courage et d’amertume lorsqu’ils étaient perdants. Le soir, le repas se faisait en silence et aussitôt ils allaient se coucher pour s’endormir en s’imaginant toujours pirates, explorateurs ou guerriers. Une des belles images que Jérôme garde dans sa mémoire défaillante est celle d’un nid de poules d’eau déniché près d’une racine, dans lequel reposait quatre petits œufs dorés, à ne toucher sous aucun prétexte. C’était l’écologie de l’époque, qui valait bien celle de maintenant : respecter la nature et non la restaurer, comme le disent les écologistes des villes qui la détruisent pour la reconstruire à leur vision.</span></p>
galavent
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La course de chevaux
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2017-01-03:5894073
2017-01-03T07:24:00+01:00
2017-01-03T07:24:00+01:00
J’avais quatre ou cinq ans, l’âge de la curiosité. Je ne sais pour quelle...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">J’avais quatre ou cinq ans, l’âge de la curiosité. Je ne sais pour quelle raison, je couchais dans la salle à manger, l’appartement ne disposant pas de suffisamment de chambres pour loger tous les enfants. Non, ce n’était pas ainsi. Les quatre enfants dormaient dans cette pièce, dans de petits lits à barreaux et nous nous chauffions en hiver autour du poêle en faïence verte dans lequel les bûches pétillaient. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Cette antiquité nous échauffait l'imagination et se transformait en voiture lorsque nous mettions quatre chaises devant, alignées par deux. L’ainée était le conducteur, ouvrant sa porte avec sérieux, faisant monter notre jeune sœur qui tenait le rôle d’une femme bien éduquée et sévère avec ses enfants. Nous étions deux enfants, assis derrière et nous chamaillant. Alors elle se retournait et faisait mine de nous donner une paire de claques, nous avertissant qu’ils allaient nous laisser sur le bord de la route. Alors nous nous tenions tranquilles deux minutes avant de reprendre nos agacements jusqu’à ce que l’un de nous pleure réellement. Pendant ce temps, notre père (en réalité l’ainé des enfants) partait en voyage en faisant exploser dans sa bouche fermée milles bruits de moteur et cent coups de frein, pris dans un embouteillage, râlant de ne pouvoir avancer à la vitesse maximum de la voiture. Notre jeune sœur nous reprochait d’avoir oublié notre valise, il fallait revenir à la maison, monter l’escalier, prendre la valise en carton, redescendre quatre à quatre et plonger le tout dans le coffre imaginaire situé derrière les deux chaises que nous occupions. Ce simulacre de la vie quotidienne pouvait durer des heures, jusqu’à ce que notre mère, la vraie, crie : « A table ! » Aussitôt les quatre enfants se précipitaient et s’asseyaient autour de la table, impatients d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Le soir notre mère nous couchait dans nos petits lits et nous permettait de lire quelques instants avant d’éteindre. Nous adorions ce moment de calme dans lequel nous laissions aller notre imagination. Elle venait alors fermer la lumière, laissant allumée la lampe dans le couloir qui nous permettait encore apercevoir les formes et objets insolites de notre chambre. La lueur éclairait particulièrement le plafond et la rosace d’où partait le lustre. C’était une belle rosace arrondie qui se terminait par des feuilles ou des branches qui avaient la forme d’un cheval, donnant l’impression d’un manège tournant autour de l’axe du lustre. Avant de m’endormir, je jouais à la course de chevaux (c’était prémonitoire !) ou au manège selon les jours. Les chevaux se courraient après, galopant à qui mieux mieux. J’entendais le bruit de leurs sabots sue le sol, sentais l’odeur de leur transpiration, les frappant d’une cravache pour qu’ils finissent épuisés, mais heureux d’être vainqueurs dans cet hippodrome merveilleux. La nuit, je rêvais alors de courses de chevaux, courbé sur l’épaule d’un pur-sang, franchissant le premier la ligne d’arrivée. Ce furent mes premiers contacts avec l’équitation, purement imaginaires.</span></p>
MILIQUE
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PARCOURS COMPLEXE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-10-27:5854460
2016-10-27T09:50:00+02:00
2016-10-27T09:50:00+02:00
PARCOURS COMPLEXE La vie manque parfois prodigieusement...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5467531" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/3371159391.2.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>PARCOURS COMPLEXE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La vie manque parfois prodigieusement d’imagination,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mais nous sommes, de fait, obligés de composer avec elle.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Même si la folle complexité du parcours proposé</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ne nous laisse guère le loisir de rêveries évaporées,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>De bonheurs en épreuves, de succès en échecs,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le chemin est certes difficile, mais pas désespéré. </strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Comment trouver les mots justes dans une telle cacophonie</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans le dédale complexe de nos desseins, de nos angoisses?</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Peut-être est-ce possible en répétant encore et encore</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Une gestuelle et un langage parfaitement récursifs,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A chaque fois différents, pourtant jamais les mêmes,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ou ces mots qui, dans la vive chaleur des sentiments,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Organisent l'étonnante et désirable alchimie affective </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qui nous conduira jusqu'à l'enviable boulimie d'amour.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Ariaga
http://ariaga.hautetfort.com/about.html
Des petites phrases...
tag:ariaga.hautetfort.com,2016-07-08:5824143
2016-07-08T11:45:00+02:00
2016-07-08T11:45:00+02:00
Fantômes-à-Tarbes. Ariaga J'ai compris que ma guérison sera longue...
<p style="text-align: center;"><a href="http://ariaga.hautetfort.com/media/01/00/2887362454.jpg" target="_blank"><img id="media-5411393" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/01/00/2113872062.jpg" alt="écriture,philosophie,photographie,pensée,blog,tarbes,imagination,symboles" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">Fantômes-à-Tarbes. Ariaga<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">J'ai compris que ma guérison sera longue alors, pour ne pas devenir un fantôme sur le net, et pour que le Laboratoire ne soit pas désert cet été, j'ai décidé de publier le plus régulièrement possible. Juste une petite phrase, une pensée, une citation, certaines de mes photos, même si elles sont sans relation avec le texte. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je comprendrai qu'il y ai peu de réactions, d'autant plus que je n'ai pas encore la force d'aller vous visiter, mais l'essentiel est que je sois présente, que je recommence à penser, car je n'en peux plus de ce plein-vide de la douleur. Et si je marche très difficilement, au moins je vais marcher dans ma tête !<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">À très bientôt.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14pt;">Ariaga</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Prieto
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Méditation : les dangers de l'imagination
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-04-15:5788573
2016-04-15T05:00:00+02:00
2016-04-15T05:00:00+02:00
« L' imagination est la plus légère des armes de Satan : imagination du...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« L'<em>imagination</em> est la plus légère des armes de Satan : imagination du passé et imagination du futur, imagination des œuvres bonnes et des œuvres mauvaises. Différentes pensées surviennent et occupent l'esprit, afin qu'il cesse de murmurer le Nom de Jésus. Il essaie de faire que l'homme ne conçoive plus d'<em>intérêt</em> pour Dieu, qu'il ne manifeste plus son amour. Surtout il lui rappelle la pensée des différentes fautes qu'il a commises durant sa vie, naguère ou jadis. Les saints Pères disent que cette guerre est souvent aussi forte qu'ont été fortes auparavant les passions. Il est nécessaire que chaque jouissance soit payée d'autant de souffrances. Dans la vie ascétique « dans la grâce » des Pères, un lien étroit existe entre plaisir et douleur. Le plaisir apporte la chute et la douleur, et par conséquent la douleur ramène l'homme dans son état ancien et le guérit. C'est ainsi qu'il souffrira beaucoup, qu'il paiera chaque pensée et jouissance mauvaises par autant de souffrances pour que l'équilibre soit rétabli. Des événements qui se sont produits de nombreuses années auparavant, qui lui ont causé du plaisir et qu'il avait oubliés entre-temps, lui apparaissent maintenant dans toute leur étendue, au point de le conduire au désespoir. [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> - Père, dites-moi la manière de faire front.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> - Ici, il faut de la patience, de la persévérance, du courage. Surtout du <em>courage</em>. Ne pas se laisser ébranler. Opposer à l'<em>imagination</em> l'invocation constante du Nom de Jésus et se maintenir dans les paroles. Se tenir courageusement dans l'étroitesse de la prière. Ne jamais penser, au moment de la prière, ni aux mauvaises ni aux bonnes œuvres. Dans la <em>souffrance</em>, être sûr, comme nous le disions plus tôt, que c'est la guérison qui commence. « La femme, quand elle enfante, est dans la douleur parce que son heure est venue. Quand l'enfant est né, elle ne se souvient plus de son affliction, car elle se réjouit de ce qu'un homme est venu au monde » (Jn 16, 21).</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Il en va de même ici. C'est dans la souffrance qu'est créé le nouvel homme, qu'est engendrée la nouvelle vie : la vie du Christ. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Hiérothée Vlachos</strong>, <em>Entretiens avec un ermite de la sainte Montagne sur la prière du cœur</em>, Coll. Points Sagesse Sa78, Le Seuil, 1988.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5346692" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/2918963109.jpg" alt="mer_orage_1a.jpg" /></span></p>
galavent
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La bibliothèque de Babel, de Jorge Luis Borges
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2016-04-12:5787390
2016-04-12T07:38:00+02:00
2016-04-12T07:38:00+02:00
Je l’ai lu cette nouvelle inimaginable contenant « tous les possibles,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Je l’ai lu cette nouvelle inimaginable contenant « tous les possibles, les faux futurs, les vraies et les fausses histoires ». Elle m’avait fasciné.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Elle existe maintenant. C’est un site Internet :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://libraryofbabel.info/">https://libraryofbabel.info/</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Jonathan Basile a conçu un algorythme capable de produire toutes les combinaisons posibles à partir des 26 lettres de l’alphabet :</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 10pt;">nombre de pages –> 10 puissance 4677</span></li></ul><ul><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">nombre de livres : 29 puissance 1312000</span></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-5344454" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/02/01/2845130190.jpg" alt="littérature,fiction,imagination,virtualité" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Si vous cherchez ce qui est écrit dans ce site, allez au feuillet Random. Mais vous tombez sur une page emplie de lettres sans signification.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Quelques explications vous sont données dans les feuillets intitulés :</span></p><ul><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">About,</span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Reference Hex</span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">theory</span></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-5344458" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/00/00/3996469022.jpg" alt="littérature,fiction,imagination,virtualité" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Borges s’est inspiré de Kurd Lasswitz et de son histoire de 1904 “La Bibliothèque Universelle” (“Die Universalbibliothek”).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5344456" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/00/02/1635103422.jpg" alt="littérature,fiction,imagination,virtualité" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Erik Desmazières a créé quelques œuvres en clin d’œil au Piranèse pour une édition illustrée de la nouvelle de Borges.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5344457" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/00/02/3545591470.jpg" alt="littérature,fiction,imagination,virtualité" /></p>
Prieto
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Méditation : tentation et paix intérieure
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-04-07:5785110
2016-04-07T05:00:00+02:00
2016-04-07T05:00:00+02:00
« Pourquoi dans la tentation es-tu triste, ô mon âme, et pourquoi me...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Pourquoi dans la tentation es-tu triste, ô mon âme, et pourquoi me troubles-tu ? (1) Examinons devant Dieu s'il y a raison de perdre la paix dans ces circonstances. Serait-ce que nous croirions que la tentation en elle-même est un péché ? Mais Jésus-Christ, mais tous les saints ont été tentés ; mais aucune pensée mauvaise, aucune imagination, même la plus hideuse, n'est en soi un péché ; toutes ces pensées et imaginations sont sans cesse sous le regard de Dieu, qui voit tout, et elles ne souillent en rien sa pureté infinie.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Serait-ce que nous craindrions d'avoir consenti à la tentation ? Mais quand même nous y aurions consenti, il ne faudrait pas nous en troubler, [car] même après ses chutes il faut garder la paix, et que la perdre serait une faute ajoutée à une autre faute. Puis, si la tentation nous a déplu, molestés, contristés ; si elle nous a inspiré de l'horreur, si nous ne l'avons subie que malgré nous et contre notre volonté, nous avons eu en cela même la preuve que nous n'avons pas consenti. On ne pèche que par la volonté ; ce qui est contre la volonté ne peut être imputable.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Serait-ce que nous craindrions de consentir plus tard ? Mais pourquoi perdre la confiance en Dieu et ne pas espérer qu'il nous soutiendra, si nous le prions bien, si nous nous défions de nous-mêmes, si nous évitons les occasions et ne présumons pas de nos propres forces ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Serait-ce enfin que cette vie de combats et de luttes nous ennuie ? Mais 1° nous pouvons amoindrir ces combats et ces luttes en méprisant le tentateur jusqu'à ne pas daigner penser à lui pour lui répondre, jusqu'à lui tourner le dos au lieu de nous battre avec lui, [...] laissons le démon aboyer au dehors sans en tenir aucun compte, et continuons en paix ce que nous avons à faire. 2° Nous pouvons diminuer nos tentations en n'y réfléchissant pas, quand elles sont passées, pour voir si nous y avons consenti, parce qu'y réfléchir, ce serait un moyen de les faire revivre ; nous ne devons nous les rappeler qu'en gros, pour réveiller en nous la vigilance, l'esprit de prière, et nous abîmer devant Dieu, d'une part dans le sentiment de notre misère, comme sainte Thérèse, qui disait : « O Dieu ! que je ne vaux rien ! Voilà bien ce que mon mauvais fonds peut produire, voilà bien de l'herbe de mon jardin » ; d'autre part, dans l'admiration et l'amour de la bonté divine : « O Dieu ! que vous êtes bon d'abaisser votre amour jusqu'à moi ! »</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Est-ce ainsi que nous nous conduisons dans les tentations ? »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> 1. Ps XLI 6, 12.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Abbé André-Jean-Marie Hamon</strong> (1795-1874), curé de Saint Sulpice, <em>Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année</em> (Tome II, Jeudi de Quasimodo, Premier Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5340256" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/3676651421.jpg" alt="Abbé Hamon,tentation,trouble,péché,pensée,imagination,volonté,consentement,combat,tentateur,prière,paix intérieure" /></span></p>
MaJ
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Au Muséum depuis janvier.
tag:maj-couleur.hautetfort.com,2016-04-04:5784102
2016-04-04T18:20:54+02:00
2016-04-04T18:20:54+02:00
Depuis plusieurs semaines j'ai choisi de dessiner sur les...
<p><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3374402504.jpg" target="_blank"><img id="media-5338580" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/2270217719.jpg" alt="M.M.A. 16:03:14 gde gal.- 3.jpg" /></a></p><p> </p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Depuis plusieurs semaines j'ai choisi de dessiner sur les chutes de peinture d'enfants. </span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Je dessine depuis 2000 dans les galeries du muséum, les serres et le jardin. Ces derniers temps j'ai choisi, pour me retrouver en monde inconnu, de dessiner sur support "habité" par le geste et les couleurs des petits. J'ai choisi comme matériaux de dessin les feutres, le stylo, et les crayons pastels. Il est intéressant de découvrir que chaque matériaux choisi réagit différemment suivant le support sur lequel nous dessinons. C'est déroutant tout autant que revigorant. Je ne sais si de touts ces croquis je ferai quelques choses de plus abouti, mais je sais que cela nourri mes recherches actuelles, dans le graphisme, la composition et surtout cela nourri mon imaginaire et me donne de l'audace. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/1706655293.jpg" target="_blank"><img id="media-5338592" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2865639589.jpg" alt="M. M.A. 4 avril 2016 - 1.jpg" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/4233828412.jpg" target="_blank"> <img id="media-5338593" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/3983428213.jpg" alt="M. M.A. 4 avril 2016 - 2.jpg" /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3426463795.jpg" target="_blank"> <img id="media-5338594" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/42034206.jpg" alt="M. M.A. serre . jpg.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/2437804553.2.jpg" target="_blank"><img id="media-5338597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/4254111383.2.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/145724424.jpg" target="_blank"> <img id="media-5338600" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/00/3123768391.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/3473115779.jpg" target="_blank"> </a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/2873742731.jpg" target="_blank"><img id="media-5338606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/1373538322.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/850113418.jpg" target="_blank"> <img id="media-5338608" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/377418434.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/4079316042.jpg" target="_blank"><img id="media-5338610" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/02/723442546.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/3659430345.jpg" target="_blank"> <img id="media-5338611" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/00/2570979170.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1284963415.jpg" target="_blank"><img id="media-5338612" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1418294300.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3581188694.2.jpg" target="_blank"> <img id="media-5338613" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/321457868.2.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/1705896404.jpg" target="_blank"><img id="media-5338614" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/01/3869878284.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/2753771028.jpg" target="_blank"> <img id="media-5338615" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/02/01/3687416252.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/937149138.jpg" target="_blank"> <img id="media-5338617" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/1503204973.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1654842686.jpg" target="_blank"><img id="media-5338618" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/01/1720615582.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2795353795.jpg" target="_blank"><img id="media-5338620" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/00/00/2303959948.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/732057950.jpg" target="_blank"><img id="media-5338621" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://maj-couleur.hautetfort.com/media/01/02/124599902.jpg" alt="imagination, dessiner, muséum, créativité, " /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Prieto
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Méditation : 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus
tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-02-05:5755332
2016-02-05T05:05:00+01:00
2016-02-05T05:05:00+01:00
« Le passé n’est plus à nous, l’avenir ne nous appartient pas, seul, ce...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Le passé n’est plus à nous, l’avenir ne nous appartient pas, seul, ce rapide et fugitif éclair, que nous saisissions au passage et qui se nomme le moment présent est en notre possession. C’est un véritable trésor ! Hâtons-nous de l’exploiter car il en va d’une éternité de bonheur, d’un poids infini de gloire, d’un accroissement plus ou moins considérable de notre patrimoine du ciel selon que nous aurons été plus ou moins habiles à sanctifier ces parcelles successives de temps mises à notre disposition par la Providence.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Hélas, bien souvent, nous éparpillons notre énergie à pure perte. Notre imagination vit de chimère, notre volonté passe d’un objet à un autre, nous courons à l’aventure, nous divaguons, survolons l’instant… et le temps passe… Comme un voleur, il nous ravit à nous-mêmes, dérobe notre trésor !</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Il nous appartient donc de revenir dans « l’hôtellerie du Sacré Cœur de Jésus » et de sanctifier le moment présent. « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. » (Jn 15,4). En effet, Dieu est là, réellement présent dans chacune de ces fractions de temps qui composent notre existence. Il est là sous la forme de joies, d’épreuves, de devoirs, de responsabilités… qu’apporte chaque moment présent. L’âme de foi, attentive et recueillie, le reconnait sous ces humbles apparences : « C’est le Seigneur ! » dit-elle. Elle l’adore, l’accueille avec amour. Elle met tous ses soins, toute son énergie, tout son cœur dans ce précieux petit moment en le transformant en mérites et en gloire pour l’éternité.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Au contraire, l’âme futile, légère, n’est pas chez elle, elle s’occupe de tout excepté de l’essentiel : de sa responsabilité qu’apporte le moment présent. Le soir venu, elle n’a semé que poussière et ennui.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Pour nous gardes d’honneur, admis à vivre intimement avec le Seigneur Jésus, soyons attentifs à être présents au contact aimé de son très doux Cœur, ne nous laissons pas distraire par milles turbulences, prenons la ferme résolution de concentrer notre attention, nos efforts, toutes nos énergies sur le moment présent pour le surnaturaliser, le sanctifier et le faire ainsi fructifier pour la vie éternelle. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud</strong> (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #008080;"> <a style="color: #008080;" title="Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial" href="http://www.gardedhonneurdusacrecoeur.org/accueil.php" target="_blank">Site de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial</a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5285052" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/641431573.jpg" alt="sacre_coeur_37a.jpg" /></span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Fernando Pessoa, Pour un ''Cancioneiro”
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-01-24:5747947
2016-01-24T05:00:00+01:00
2016-01-24T05:00:00+01:00
On dit que je feins ou mens...
<p> </p><p style="text-align: center;"> <img id="media-5272985" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/01/4159119158.jpg" alt="fernando pessoa,pour un cancioneiro,écrire,imagination,rêve,sensation" /></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">On dit que je feins ou mens </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Tout ce que j’écris. Mais non,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Moi, simplement, je sens tout</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Avec l’imagination.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Je ne me sers pas du cœur.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Tout ce que je rêve ou éprouve,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Ce qui me manque ou m’accomplit,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">est comme une terrasse</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Sur autre chose encore.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">C’est cette chose qui est belle.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">C’est pourquoi j’écris au milieu</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">De ce qui n’est pas à côté,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Délivré de tous mes émois,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Sérieux de tout ce qui n’est pas.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Sentir ? C’est au lecteur de sentir !</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">Fernando Pessoa, <em>Pour un ‘’Cancioneiro’’</em>,</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville; color: #0000ff;">traduction Patrick Quillier, dans <em>Œuvres </em></span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="color: #0000ff;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">poétiques</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">, Pléiade / Gallimard, 2001, p. 176.</span></span></p>
Prieto
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Méditation - Prière pour l'Avent
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-12-07:5727422
2015-12-07T05:05:00+01:00
2015-12-07T05:05:00+01:00
« O mon Jésus, vous m'invitez, en cet Avent, à un plus grand recueillement,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« O mon Jésus, vous m'invitez, en cet Avent, à un plus grand recueillement, à un plus grand silence intérieur et extérieur pour écouter votre voix, pour me préparer à votre venue. Daignez donc faire taire en moi le bavardage continuel des choses vaines, les voix discordantes de la nature, de l'amour-propre, de la susceptibilité, le babillage distrayant de l'imagination, de la fantaisie, des pensées, des préoccupations inutiles.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Je le reconnais, mon esprit et mon cœur ressemblent souvent à une mer déchaînée où les lames déferlent sans discontinuer avec un bruit assourdissant ; et cependant, si Vous le voulez, un signe de votre part suffira pour faire revenir le calme, pour faire taire toutes choses.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Certes, Vous me faites comprendre que le silence intérieur exige le détachement de soi-même et des créatures, commande la mortification tant interne qu'externe. Oui, pour votre amour, je veux mortifier ma curiosité tant des yeux, que de l'ouïe, des pensées, de l'imagination.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Je veux aussi faire taire mes passions ; je me propose, à cette fin, de mortifier mon corps avec une plus grande générosité.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> O Verbe éternel, mon Sauveur, attirez à Vous toutes mes puissances, fixez en Vous mon regard intérieur, afin que je puisse ne chercher et n'écouter que Vous seul, Parole éternelle de mon Dieu éternel ! »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine</strong>, <em>Intimité Divine</em> Tome I (2e semaine de l'Avent, 8, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5234743" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/1331768754.jpg" alt="Gabriel de Ste Marie-Madeleine,prière,Avent,voix,silence,calme,amour-propre,susceptibilité,imagination,fantaisie,pensées,préoccupations,mortification" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.pinterest.com/pin/313985405250568137/" target="_blank">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prieto
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Méditation : De la vigilance
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-11-26:5722058
2015-11-26T05:05:00+01:00
2015-11-26T05:05:00+01:00
« Ne vous contentez pas de faire un bon propos à votre lever, ne vous...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Ne vous contentez pas de faire un bon propos à votre lever, ne vous contentez pas même de prévoir quelques précautions à prendre, je vous le dis, ou plutôt votre adorable maître vous le dit : <em>Veillez et priez. Vigilate et orate</em>. Priez afin que la grâce affermisse votre volonté chancelante dans le bien. Veillez afin de découvrir de loin les pièges que vos ennemis cachent de tout côté sous vos pas : <em>Laqueum absconderunt pedibus meis</em>. Priez afin que les tentations, qui sont vos combats, vous soient épargnées, ou que, si vous devez les soutenir, vous n'y succombiez pas du moins. Veillez afin que l'ennemi ne vous surprenne pas sans armes et sans moyens de défense. Priez afin que votre imagination soit moins volage et moins turbulente, que votre esprit se recueille, que votre longue inconstance soit fixée, que le secours efficace de la grâce ne vous manque en aucune occasion. Veillez sur votre propos afin de ne pas le perdre de vue s'il est possible, veillez sur vos sens intérieurs afin qu'ils ne s'échappent et ne se satisfassent jamais aux dépens de la vertu. Veillez sur vos sens extérieurs afin qu'ils ne troublent pas l'intérieur, en y introduisant des images, des souvenirs, des pensées, des affections inutiles et dangereuses. Veillez surtout afin de ne laisser passer aucune occasion d'éviter le défaut que vous combattez, ou de pratiquer la vertu que vous désirez acquérir. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>A.M.D.G.</strong>, <em>Maximes des Saints Pères et des maîtres de la vie spirituelle sur l'examen particulier</em> (Deuxième Partie, Chap. V, III), Librairie catholique de Périsse Frères, Lyon - Paris, 1839.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5224442" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/4112980943.jpg" alt="vigilance,veillez,priez,grâce,tentations,combat,ennemi,défense,imagination,images,pensées,secours,esprit,défaut,vertu" /></span></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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CHRISTIAN DOTREMONT : IMPÉRATIF PRÉSENT
tag:surduvent.hautetfort.com,2015-10-06:5695039
2015-10-06T21:30:00+02:00
2015-10-06T21:30:00+02:00
... ne devrions-nous pas avoir de l'imagination aussi dans la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5175230" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/01/2639840441.jpg" alt="cadran solaire,jours," /></p><p> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;">... ne devrions-nous pas avoir de l'imagination aussi dans la réalisation du présent ?</p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 60px; text-align: right;"><span style="color: #800000;"><strong>Christian DOTREMONT</strong></span>, 1972, Œuvres poétiques complètes, Mercure de France, 1998</p><p> </p><p> </p>
Raymond ALCOVERE
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Imagination
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2015-08-22:5673515
2015-08-22T03:24:00+02:00
2015-08-22T03:24:00+02:00
Special dedicace pour le Ray's Day "Mon imagination, qui était mon seul...
<p><span style="color: #c0c0c0; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.3199996948242px;"><img id="media-5135714" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/01/00/241690446.jpg" alt="Imagination, Marcel Proust" />Special dedicace pour le Ray's Day</span><br style="color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.3199996948242px;" /><span style="color: #c0c0c0; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.3199996948242px;">"Mon imagination, qui était mon seul organe pour jouir de la beauté." : Marcel Proust</span><br style="color: #141823; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.3199996948242px;" /><span style="color: #c0c0c0; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19.3199996948242px;">Santa Maria della Pietà, Rocca Calascio (Abruzzi)</span></p>
Ariaga
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Du carburant pour le voyage (bis,14)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-20:5670874
2015-08-20T09:10:00+02:00
2015-08-20T09:10:00+02:00
C. G. Jung , que je préfère...
<p> </p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-1140573" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/01/00/661309185.jpg" alt="DSC03579_2.jpg" name="media-1140573" /></div><p> </p><p align="justify"><strong> <span style="font-size: medium;">C. G. Jung</span></strong><span style="font-size: medium;">, que je préfère appeler Carl Gustav, car il fait partie de mes amis intérieurs, est, depuis le début des vacances imaginaires, assis sur le banc principal, on pourrait dire la locomotive du train de voyage des bancs. Lui, si présent sur le blog, s'est montré très discret depuis le départ. Je crois qu'il nous observait avec son sourire ironique si séduisant. Et puis il a entendu parler de carburant de moteur, de tout ce qui pouvait propulser les bancs des voyages imaginaires. Alors il s'est levé et nous a parlé , avec un peu d'impatience. Et que faites vous de <strong>l'imagination active</strong>, le meilleur moteur pour voyager au pays de l'inconscient ? Enseignez nous donc, ont dit en choeur les passagers des bancs. Carl Gustav s'est alors exprimé et, en prenant quelques libertés, imagination oblige il a dit :</span></p><p> </p><p style="background-color: #33cccc;" align="justify"><span style="font-size: medium;">D'abord, si certains d'entre vous veulent en savoir plus sur les voyages vers ailleurs lisez le chapitre "Le voyage dans l'au-delà" du livre de <strong>Marie-Louise von Franz</strong> <em>C.G.Jung , son mythe en notre temps</em> (Buchet/Chastel). Pour ce qui est de l'iimagination active, allongez vous sur le banc, et laissez venir tout ce qui émerge de l'inconscient. Accueillez, comme si c'était vrai, les émotions, les phantasmes, les pensées obsédantes, les images de rêves. Vous verrez, ces éléments que vous laisserez émerger emploieront souvent pour s'exprimer un langage étrange, pathétique ou ridicule. Vous pourrez être choqués, vous dire : mais comment est-ce que je peux imaginer des choses pareilles ? Pas besoin de comprendre, recevez comme un cadeau. Vous pouvez dialoguer avec ces éléments qui remontent à la surface et surtout en profiter pour exprimer toute la puissance de votre imagination. Écrivez les, dessinez les, vous pouvez même les danser...et surtout soyez spontanés, ne cherchez pas à trop bien faire, à esthétiser. Laissez simplement se réunir harmonieusement les deux tendances du conscient et de l'inconscient et votre iimagination voyagera comme celle des grands artistes dont les cloisons avec les richesses de l'inconscient sont plus minces que chez les autres humains.</span></p><p> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> Je sens que le train de banc va prendre de la vitesse. Carl Gustav qui a déjà fait le plus grand Voyage, celui du passage dans l'au-delà, nous a donné une nouvelle impulsion. L'imagination active est un super carburant. </span></p><p><span style="font-size: medium;"> Ariaga</span></p>
Ariaga
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Chats de bancs (bis,13)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-19:5670593
2015-08-19T10:05:00+02:00
2015-08-19T10:05:00+02:00
La panthère étant plus ou moins maîtrisée, j'ai...
<h3> </h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p align="justify"> <span style="font-size: medium;"> La panthère étant plus ou moins maîtrisée, j'ai envie de vous parler des chats qui rôdent près des bancs des vacances imaginaires. Il y en a certainement beaucoup mais je me limiterai à deux, Grisou, mon chat qui n'est pas mon chat, et un chat habitant du banc ajouté au train de banc par un nouveau lien, un musicien : <a href="http://chronophonix.blogspot.com/">Michel Tardieu (Chronophonix)</a>.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> Grisou était d'abord un hérisson supposé à l'attention duquel je déposais de la nourriture, restes de salades, crudités, et divers, dans un creux à l'abri des oiseaux. Deux bons mois ont passé et je trouvais le hérisson tellement vorace que je l'ai cru féminin et mère de famille nombreuse. Un soir tard, dans la pénombre, sous une forte pluie, j'ai aperçu un être famélique de couleur grise et de forme féline. Il tirait la nourriture du trou avec sa patte et j'ai compris que mon hérisson était un très jeune chat nourri de salade. J'ai amélioré le menu mais pendant longtemps il n'a accepté de manger que la nourriture déposée dans le trou, et seulement si aucun être humain ne se trouvait à proximité. Je savais qu'il venait seulement si je fermais les volets. Après, il a supporté ma silhouette derrière la vitre. Il a fallu des semaines pour qu'il mange sous une table du jardin et autant pour qu'il vienne s'asseoir sur un banc. Ce banc est devenu son domaine mais dès que j'apporte sa nourriture il s'enfuit et vient manger quand il croit que je suis partie. C'est maintenant un beau chat, nourri deux fois par jour, au poil gris luisant, genre chartreux, mais toujours aussi craintif, impossible à approcher et éloigné du monde des humains. </span></p><p align="justify"> <span style="font-size: medium;">Un événement, dans sa vie et dans la mienne est survenu il y a quelques jours. J'étais au premier étage et, tôt le matin, j'ai ouvert les volets et je suis allé sur le balcon. Grisou était sur "son" banc. Surpris par ma présence, il a levé vers moi des grands yeux d'or pleins de crainte et d'amour. Il ne s'enfuyait pas, il était comme pétrifié. Maintenant, tous les matins, je fais mon apparition au balcon, je sais qu'il attend, et il lève vers moi ses yeux adorants. Il ne sait pas qu'il s'appelle Grisou, c'est un vrai sauvage, mais je le trouve exceptionnel car c'est grâce à lui que je suis devenue Dieu !</span></p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> Ariaga</span></p><p align="justify"><span style="font-size: medium;">Voici maintenant <strong>le texte et la photo</strong> qui l'accompagnent de <strong><a href="http://chronophonix.blogspot.com/">Michel Tardieu</a>.</strong> Voici pour les voyageurs du banc comment il se présente lui même à ma demande : "inventeur de musique poétique, de poèmes musicaux, chercheur de vérité au présent, amoureux du quotidien et grand pourfendeur du passé comme du futur, aime photographier la vie des êtres et des choses, jouer du piano, la bière, et bien sûr, se complait immodérément dans le monde virtuel du net !"</span></p><div style="text-align: center;"><img id="media-1138183" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/01/00/636154892.jpg" alt="banc-chat_2_3.jpg" name="media-1138183" /></div><p align="center"> <span style="font-size: medium;">Banc banal</span><br /> <br /><span style="font-size: medium;"> Un chat sur un banc</span><br /><span style="font-size: medium;"> un simple banc banal</span><br /><span style="font-size: medium;"> un banc un peu bancal</span><br /><span style="font-size: medium;"> et sur ce banc, royal,</span><br /><span style="font-size: medium;"> ce chat qui se régale</span><br /><span style="font-size: medium;"> d'un banc de poissons-chats...</span><br /> <br /><span style="font-size: medium;"> mais où sont-ils partis</span><br /><span style="font-size: medium;"> ces poissons dégourdis</span><br /><span style="font-size: medium;"> y ai-je bien réfléchi ?</span><br /><span style="font-size: medium;"> le temps qui va passer</span><br /><span style="font-size: medium;"> pour penser à tout ça</span><br /><span style="font-size: medium;"> va me pousser à bout</span><br /><span style="font-size: medium;"> tout au bout de ce banc</span><br /><span style="font-size: medium;"> ce banc qui me repousse</span><br /><span style="font-size: medium;"> me pousse de bambou</span><br /><span style="font-size: medium;"> mais chut...! sujet tabou</span><br /> <br /><span style="font-size: medium;"> car de bouche à oreille</span><br /><span style="font-size: medium;"> cette histoire de poisson</span><br /><span style="font-size: medium;"> m'en bouche un coin, c'est net</span><br /><span style="font-size: medium;"> au bout du banc, du chat</span><br /><span style="font-size: medium;"> transformé en banquette</span><br /><span style="font-size: medium;"> en canapé tout doux</span><br /><span style="font-size: medium;"> où viens jouer ce chat</span><br /> <br /><span style="font-size: medium;"> tu veux jouer à chat</span><br /><span style="font-size: medium;"> sur ce banc un peu flou</span><br /><span style="font-size: medium;"> ce bout de banc bien fou</span><br /><span style="font-size: medium;"> ce banc qui s'abandonne</span><br /><span style="font-size: medium;"> et ce chat qui ronronne</span><br /><span style="font-size: medium;"> en croquant ses poissons</span><br /><span style="font-size: medium;"> au bout du temps qui passe</span><br /><span style="font-size: medium;"> à écrire des p'tits bouts</span><br /><span style="font-size: medium;"> de poésie bancale</span><br /><span style="font-size: medium;"> Ben çà...c'est pas banal !</span></p></div></div></div>
Ariaga
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Défilé de Juillet (bis,9)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-13:5668514
2015-08-13T09:02:56+02:00
2015-08-13T09:02:56+02:00
Le bruit lointain que j'avais entendu,...
<h3> </h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><div style="text-align: center;"><img id="media-1122324" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/02/1860631381.jpg" alt="P6271072_2.jpg" name="media-1122324" /></div><p> </p><p align="justify"> <span style="font-size: medium;"> Le bruit lointain que j'avais entendu, je n'étais pas la seule, d'autres l'avaient perçu, est devenu plus net, en ce jour de Juillet, quatorzième du mois.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> C'était comme un bruit de tambour mouillé et puis nous avons vu, d'autres habitants du banc pourraient en témoigner, nous avons dis-je vu, vers la gauche de la plage, émergeant de la vague alourdie par le sable soulevé, un vieux soldat qui battait tambour. Il était très petit, presque un soldat de plomb et marchait lentement, comme s'il défilait. Il portait casquette blanche, chemisette kaki, tablier de cuir et longue barbe grise et, n'était, curieusement, pas mouillé. Derrière lui, si bien mis, et marchant fièrement de son pas cadencé, est sortie de la mer une horde dépenaillée et fumante de vapeurs. Dans les volutes humides on ne distinguait que des silhouettes, bras levés, tenant des armes de toutes sortes. J'ai cru apercevoir des haches, des fusils, des sabres, peut-être même un tomahawk et aussi tout en bas, dans l'épaisseur brumeuse, il m'a semblé deviner les formes d'un canon traîné par des chevaux mais c'était trop confus pour que j'en sois certaine. </span></p><p align="justify"> <span style="font-size: medium;"> Le soldat au tambour grossissait à nos yeux. Pas beaucoup car il était VRAIMENT petit. Il continuait, imperturbablement, à défiler sur le sable. Les autres le suivaient, lamentable cohorte, et la brume avec eux. Le défilé est arrivé, juste à hauteur du banc. Le soldat s'est alors tourné vers nous, comme vers une tribune. Il a posé ses baguette sur le tambour, s'est mis au garde à vous a levé la tête et d'une voix forte, en une langue étrange que nous avons tous comprise, il nous a demandé : est-ce que LA guerre est finie ? Nous sommes restés muets ...</span></p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> Ariaga</span></p></div></div></div>
Ariaga
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Disparitions (bis,8)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-12:5668502
2015-08-12T09:42:06+02:00
2015-08-12T09:42:06+02:00
...
<h3> </h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p> </p><div align="justify"><div style="text-align: center;"><img id="media-1119909" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/02/440794711.jpg" alt="IMG_4892_2.jpg" name="media-1119909" /></div></div><div align="justify"> <span style="font-size: medium;"> @ Photo Éphême</span></div><div align="justify"> </div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Habitants du banc, voyageurs de l'imaginaire, attention, j'ai entendu des craquements. Il est possible que soit en train de s'ouvrir le tunnel menant à la faille spatio-temporelle dont je vous ai parlé aux temps passés. Vous savez, celle là même où disparaissent les anciennes notes, les amis que l'on croyait "pour toujours", le poisson énorme que l'on avait pourtant senti frétiller au bout de la ligne et dont les écailles brillaient au soleil. Le vivant disparaît, mais il y a aussi, il y a surtout, les "choses".</span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> LA deuxième chaussette et le deuxième gant, les lunettes, les parapluies, surtout les très petits, la dernière page sur une feuille volante, cette page qu'on ne saura jamais re-écrire, et cette balle perdue, juste là, tout près dans l'herbe, disparue à jamais. </span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Il arrive parfois que dans un lieu examiné des dizaines de fois il y ait des retours mais c'est rare ... et pourtant aujourd'hui, assise sur le banc il me semble au lointain, du côté de la mer, entendre comme un bruit de tambour. Et vous amis du banc, entendez vous aussi ?</span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> </span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Ariaga.</span></div></div></div></div>
Ariaga
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Bonheur et mystique juive (bis,7)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-11:5668500
2015-08-11T08:03:36+02:00
2015-08-11T08:03:36+02:00
Je sens comme une pression d'ombres...
<div align="justify"><div style="text-align: center;"><img id="media-1117304" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/00/2120556468.jpg" alt="P5220763_3.jpg" name="media-1117304" /></div> </div><p> </p><div align="justify"> <span style="font-size: medium;">Je sens comme une pression d'ombres insatisfaites autour du banc. Depuis Janvier 2007 où j'avais posté une note intitulée "paroles de la mystique juive", quand je regarde les textes les plus lus sur le blog cette note se situe toujours aux premières places. Tout le monde doit être heureux et partir en vacances alors je vais inviter au voyage un nouveau compagnon, le maître hassidique <strong>Rabbi Nachman de Bratislava</strong> (1772-1810) dont j'ai entendu parler dans un livre d'<strong>Edward Hoffman</strong> intitulé <em>Mystique juive et psychologie moderne</em> (Dervy).</span></div><p> </p><div align="justify"> <span style="font-size: medium;"> Je l'imagine très bien, assis sur le banc et racontant d'une belle voix, au petit groupe des voyageurs, lui qui n'a rien écrit, les histoires et paraboles qui lui servirent pour illustrer ses idées. </span></div><p> </p><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Atteint très jeune de la tuberculose, il savait que sa vie serait courte. Cela aurait pu le rendre mélancolique mais, au contraire, il enseigna que la joie est une porte vers le divin et que l'on doit toujours essayer d'être gai, même si il faut pour cela "avoir recours à des futilités". Il pensait aussi que le corps et l'esprit sont intimement liés et que les émotions négatives, comme la peur, la jalousie ou la colère, peuvent être à l'origine des maladies.</span></div><p> </p><div align="justify"> <span style="font-size: medium;">Ses récits parlaient de rois, de naufrages, de trésors cachés et des rêveurs fous partis à leur recherche et aussi de ces coïncidences qui font exploser les cadres de la causalité. J'aime imaginer qu'il est avec nous sur le banc, ce mystique joyeux qui condamnait l'ascétisme et qui nous aurait enseigné la marche sur la voie du bonheur.</span></div><p><span style="font-size: medium;"> Ariaga</span></p>
Ariaga
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Matériaux pour l'oeuvre alchimique (bis,6)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-10:5668487
2015-08-10T08:24:30+02:00
2015-08-10T08:24:30+02:00
Quand, l'été terminé, je recommencerai sur ce blog le patient...
<h3 style="text-align: justify;"> </h3><h3 style="text-align: justify;"> Quand, l'été terminé, je recommencerai sur ce blog le patient travail de philosophie, de psychologie, de spiritualité, de l'émergence de la nature dans les rêves, tout ce qui est le matériau de l'alchimie spirituelle de ce blog, l'Athanor ne contiendra plus que de faibles braises tellement les vacances imaginaire auront consommé d'énergie pour nous propulser dans l'imaginaire et le Vase sera vide. C'est pourquoi , telle la fourmi en prévision des temps froids, je dois accumuler des matériaux. Ceux-ci me sont donnés par la beauté poétique, mythique ou philosophique de certains textes des habitués du banc. C'est eux que je vais ranger soigneusement dans le bûcher, tout près du banc, et dans les fioles cachées dans les herbes hautes.</h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><div style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: medium;"> D'abord <a href="http://miroirsreflets.blogspot.com/"><strong>Muttifree</strong></a> qui a apporté son banc personnel par une création numérique de toute beauté qui contient même l'arbre de Kaïkan et qui nous a évoqué, sur le thème de ma note "Ville engloutie", la légende d'Ys :</span></div><div style="text-align: justify;" align="justify"> </div><div align="justify"><div style="text-align: center;"><img id="media-1114092" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/01/00/173950031.jpg" alt="Le Banc Ariaga.jpg" name="media-1114092" /></div><div style="text-align: center;"> </div></div><div style="text-align: justify;" align="justify"> <span style="font-size: medium;">"Lorsque étirant mes ailes, attirée par la voix claire d'une princesse évanouie dans l'éther, dont la lune, certains soirs, en marge du flux et du reflux de l'Océan, dessine l'image... lorsque le chant de sa fiancée, devenue sirène résonne au rythme assourdi de la cloche d'Ys la magnifique, taraudant la mémoire... je m'approche de la plage espérant la voir... Sous mon regard tranquille miroite le désespoir, le drame ancien...</span><br /><span style="font-size: medium;"> Dahut la cruelle, oublieuse du drame, est là, lissant sans fin sa longue chevelure blonde... de ses lèvres, au rythme de la vague qui se couche à mes pieds, s'échappe un murmure plaintif... que bientôt le timbre mat du galop de Morvarc'h masque à mon oreille... le son du galop martèle l'injonction au départ et je sais dès lors qu'il me faut reprendre mon vol et sans me retourner, priant Saint Guenole, rejoindre Quimper et près de la cathédrale, sur la joue de granite de Gradlon, tendrement, déposer un baiser."</span> </div><div align="justify"> </div><div align="justify"> <span style="font-size: medium;"> L'élément liquide des alchimistes m'est parvenu grâce à <a href="http://amiraute.dyndns.org/dotclear/"><strong>Käikan,</strong></a> grande prêtresse et poétesse des eaux qui m'a parlé du haut de son navire :</span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;">"Sais - tu, Ariaga que dans les villes englouties, il y a un quartier et dans ce quartier aux portes mouillées, une clef de mousse ... une clef d'étoiles de mousse ... Là aussi, un banc, un banc habité d' algues et de temps ... compter une à une les étoiles, doucement, tendrement ,</span><br /><span style="font-size: medium;"> "religieusement" - dans le sens de relier ... et puis doucement, à l'évocation de la dernière étoile, une porte s' ouvre sur une pièce nue ... Au centre, un vieux livre lavé , lové , un livre offert aux danses des mots et aux liqueurs des pigments, un vieux livre de poussières mouillées à l' argent des écailles ... et là ... chacun y lit de belles révélations ... ce livre magique - car il est de mémoire d' hommes - se donne à décrypter , toujours différent car il a pouvoir de métamorphose ... C' est le livre de vie, le formidable livre de lavis aux odeurs d' océan."</span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> </span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;">Merci pour votre aide</span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Ariaga</span></div></div></div></div>
Ariaga
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Rêves de vacances au Laboratoire (bis,1)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-04:5666007
2015-08-04T07:55:06+02:00
2015-08-04T07:55:06+02:00
Prisonniers et autres enfermés,...
<h3><span> </span></h3><p> </p><div align="justify"><div style="text-align: center;"><img id="media-1099082" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/01/02/296870477.jpg" alt="P6271083_2.jpg" name="media-1099082" /></div> </div><div align="justify"> <span style="font-size: medium;"> Prisonniers et autres enfermés, parfois par eux mêmes et leur peur de l'extérieur, hospitalisés, personnes physiquement incapables de se déplacer et ceux qui restent à leurs côté, et ceux, nombreux, qui sont sans argent, je pense à vous car, moi non plus je ne pars pas en vacances. Ils rêvent à ce mot magique, vacances, car ils se sentent privés de liberté dans un monde où tout est tourné vers l'extérieur, vers un ailleurs où les problèmes disparaîtrons et où la vie sera plus belle.</span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Ne soyez pas tristes, amis lecteurs, il nous reste , comme je vous l'avais dit l'été dernier, la plus grande liberté, celle que personne ne peut nous ôter : voyager dans notre tête. Nous pouvons pouvons réfléchir, contempler une photo et y pénétrer en imagination, explorer l'intérieur de nous mêmes, rêver sur quelques lignes de prose ou de poésie. Nos possibilités de projection sont illimitées. Si nous le voulons vraiment, nous possédons le moyen de transport existant le plus rapide pour visiter jusqu'aux galaxies. Alors, vous comprenez, ceux qui s'entassent sur les autoroutes pour aller vers le "soleil" ou qui s'envolent à destination de lointains pays, ne serons jamais aussi rapides que nous. Et puis, il y a souvent des merveilles à quelques mètres ou à quelques kilomètres et aussi des ravins, des sommets, des aventures, de l'amour, en nos territoires intérieurs tellement inexplorés. </span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Le voyage durera tout l'été et, comme l'année précédente, se passera sur un banc. C'est économique, non polluant, convivial. Tout le monde peut y participer. Vos blogs, commentaires, mails, seront une source commune de départs en vacances dans la tête. Et ne croyez pas que le Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle abandonne sa recherche de transmutations . Ce qui se passera cet été permettra d'accumuler un précieux combustible pour alimenter l'Athanor à la rentrée.</span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Le banc fait face à une mer vide que l'on peut remplir de tous les possibles : navires, baleines, sirènes, hautes vagues appelant le surf, couchers de soleils sublimes. Derrière le banc des terres inconnues car nous pourrons agrandir l'espace suivant nos rêves et nos fantasmes.</span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Je serai assise sur ce banc avec mes amis intérieurs imaginaires. Je ne vous les cite pas tous car je craindrais d'être taxée de multiples dédoublements schizophréniques mais les habitués du blog connaissent déjà le Vieil Alchimiste murmureur à l'oreille de mon coeur qui me chuchote parfois des choses insensées, Carl Gustav J. qui a été très jaloux d'être un peu délaissé l'été dernier alors que de belles dames, aux charmes desquelles il était si sensible de son vivant, fréquentaient le banc. Il y aura aussi cette figure masquée exigeante et fugace qui se cache sous le nom d'Inspiration Poétique. Et des images échappées de mon appareil photo. </span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Ne croyez pas que nous allons rester là occupés seulement à dialoguer, philosopher, psychanalyser, bref à faire surchauffer nos neurones. Le banc n'est pas immobile, il voyage tel un tapis volant. Ce sont les vacances non ? et j'espère, avec tous ceux qui viendront s'asseoir près de moi, tenir un journal, le plus quotidien possible même si ce n'est qu'une simple phrase, de nos explorations intérieures et extérieures.</span></div><div align="justify"><span style="font-size: medium;"> Je vous embrasse tous amis connus et inconnus et bonnes vacances imaginaires. </span></div><div align="justify"> <span style="font-size: medium;"> Ariaga </span></div>
Frasby
http://meschampsperdu.hautetfort.com/about.html
Mémoire
tag:meschampsperdu.hautetfort.com,2015-08-04:5669627
2015-08-04T04:30:00+02:00
2015-08-04T04:30:00+02:00
De quoi se souvient-on, lorsqu'on se souvient ? ...
<p style="text-align: justify; padding-left: 120px;"><span style="font-size: large; font-family: georgia, palatino;"><strong> De quoi se souvient-on, lorsqu'on se souvient ?</strong></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 120px;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=c8N72t7aScY" target="_blank"><span style="text-align: justify;"><img id="media-5125205" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://meschampsperdu.hautetfort.com/media/01/02/4018428666.JPG" alt="compresser.JPG" /></span></a></p><p><span style="text-align: justify;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">La principale différence entre la mémoire et l’imagination, alors que l’une et l’autre relèvent de la problématique de la présence de quelque chose ou de quelqu'un d’absent, et que la mémoire est le garant du caractère passé - de ce dont elle déclare se souvenir . La mémoire est forcément mémoire de quelque chose ayant existé, n’existant plus, elle nous relie à notre réel antérieur. Mais la mise en image du pur souvenir suppose une reconstruction personnelle qui revient interroger parfois ou peut revenir sans répit tarauder le sujet:</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"><strong>La mémoire est-elle fiable ?</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Avec la question de fiabilité, se pose la question de la vulnérabilité structurelle de la mémoire. C’est cette vulnérabilité, en effet, issue du rapport entre l’absence de la chose ou des êtres mémorisés et leur présence sur le mode de la représentation, qui fait que la mémoire est sujette à de multiples formes d’abus. </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.fondsricoeur.fr/fr/pages/biographie.html" target="_blank">Paul Ricoeur</a></span> a distingué dans son ouvrage <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.seuil.com/livre-9782020563321.htm" target="_blank">“La mémoire, l’histoire, l’oubli”</a></span> trois types d’abus de cette mémoire:</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">la mémoire empêchée, la mémoire manipulée, et la mémoire obligée. </span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">En s’appuyant sur des théories issues de la psychanalyse, il entend par "mémoire empêchée" la difficulté de se souvenir d’un traumatisme. Dans l’idéal, un tel souvenir nécessite le recours à un travail qui passe obligatoirement par un travail de deuil, afin de pouvoir renoncer à l’objet perdu et enfin tendre vers une mémoire apaisée, qui pourra se réconcilier avec le passé. Le souvenir d’un traumatisme, que constitue en effet - au niveau de la mémoire collective - une blessure de l’amour propre qui peut-être collective, si, par exemple, une nation, ou une communauté d’hommes ne s’attache à aucun travail de remémoration, elle risque de s’exposer au danger de répéter toujours les mêmes erreurs, c'est ce que la psychanalyse a défini par l'expression de <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://psycha.ru/fr/dictionnaires/laplanche_et_pontalis/voc65.html" target="_blank">"compulsion de répétition"</a>,</span> il faut pour éviter cela, un long et très sérieux travail de deuil et une mise à distance ouvrant à une pensée critique fondée sur l’effort de remémoration s'il s'agit d'une société d'hommes et de femmes traumatisés par des évènements dramatiques, cette remémoration permettra à cette société de tendre vers cette réconciliation et d'ouvrir de multiples perspectives libérant le présent d'un lourd passif permettant un avenir libéré (également du recours à cette compulsion).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Le second type d’abus noté par Paul Ricoeur, est celui de</span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"> la mémoire manipulée qui fait référence aux manipulations idéologiques de cette mémoire. Toujours au niveau collectif, les détenteurs du pouvoir </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">“mobilisent la mémoire à des fins idéologiques au service de la quête, de la reconquête ou de la revendication d’identité.” </span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Ce type de phénomènes vise à solidifier l’autorité du pouvoir en place, le “montrer” comme preuve irréfutable</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"> </span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"><strong>“d'un pouvoir légitime de se faire obéir”</strong><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Paul Ricoeur a posé le caractère narratif du récit comme l'agent principal de l’idéologisation de la mémoire. Le récit, par définition, est sélectif et les “retouches” s’insèrent en cohérence avec la volonté d’exalter telle ou telle idéologie. La narrativité du récit dispose donc des stratégies d’oubli et de remémoration. L’histoire officielle étant elle aussi une mémoire imposée, au sens où c’est elle qui est enseignée, </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">“apprise, et célébrée" elle procède d'un conditionnement dont les très jeunes n'ont pas forcément connaissance.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"><a href="http://www.bibliomonde.com/auteur/tzvetan-todorov-1620.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Tzvetan Todorov</span></a> cité par Paul Ricoeur ayant travaillé, lui aussi sur les “abus de mémoire” a révélé que la manipulation de la mémoire a souvent tendance à user des stratégies de victimisation dans la mesure où revendiquer la position de victime place le reste du monde en disposition d’être redevable. De là, une victime (dans ce cas, par exemple une communauté atteinte en son coeur d'un outrage) pourrait légitimement se lamenter, protester, réclamer réparation. Le souvenir traumatique peut être évidemment manipulé ce qui autorise une nation ou quelque société humaine à revendiquer et miser sur l'espérance d'un futur, car la mémoire du passé (traumatisé ou non) oriente inévitablement tout projet assigné en direction du futur.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Le troisième abus selon Paul Ricoeur serait "la mémoire obligée", l’auteur va traiter de la question du “devoir de mémoire” de la “juste mémoire”, il précise que le devoir de mémoire n’est pas tel, un abus, c’est un vrai devoir qui marque une volonté de rendre justice aux victime et à la cause </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">“qui fait que les victimes sont des victimes”. </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Il s’agira d’identifier les victimes et les coupables. Et ce sera d'après l’authenticité de ce devoir légitime que se greffera la possibilité de multiples abus. La possibilité de “devoir de mémoire” fera alors nécessairement intervenir la notion de dette dans la mesure où les hommes contemporains demeureront toujours dans la position d’être redevables à l’égard de ceux qui les ont précédé. Paul Ricoeur émet l’hypothèse d’une triple attribution de la mémoire, à soi, aux proches, à tous les autres.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Naturellement on associe toujours le terme de “mémoire” à celui de l’oubli, deux termes entrelacés découlant de cette problématique du souvenir et de la fidélité au passé. </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Ces thèmes se relient également au thème du pardon, au sens où le pardon apparaît comme la dernière étape du cheminement de l’oubli, le pardon lui même encore s'enchevêtre avec la culpabilité et l’éventualité d’une réconciliation avec le passé. Mais avant d’accéder à cet apaisement de la mémoire, l’oubli est d’abord ressenti comme une atteinte souvent violente, personne n'étant absolument certain que la mémoire soit absolument fiable. Là, Paul Ricoeur précise qu’il convient de distinguer deux sortes d’oubli : </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">L’oubli, d’une part, source d’angoisse, oubli par “effacement des traces” et d’autre part, l’oubli, plus positif dit ”oubli de réserve", quand, à l’instar de Proust (avec encore et toujours la madeleine dans “La recherche”), on se souvient de ce que l’on a un jour vu, entendu, éprouvé, donc acquis. Cette idée fait écho à la théorie d’un oubli réversible, défendu par<span style="text-decoration: underline;"> <a href="http://pubely.fr/wp-content/uploads/2014/05/BERGSON-TRANQUILLOU.jpg" target="_blank">Bergson</a></span> dans <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.franceculture.fr/oeuvre-mati%C3%A8re-et-m%C3%A9moire-essai-sur-la-relation-du-corps-%C3%A0-l-esprit-de-henri-bergeron.html" target="_blank">"Matière et Mémoire"</a>,</span> elle renvoie à cette hypothèse de l’inconscient et à l’idée d’inoubliable, élaborée par Freud. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"><strong>“le souvenir n’est possible que sur la base d’un oublier, et non pas l’inverse”,</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">c’est en tant que pendant négatif de la mémoire que l‘oubli peut être l’objet des mêmes abus que la mémoire. Dans l’exemple d’une mémoire empêchée à cause d’un traumatisme, la compulsion de répétition vaut bien l’oubli, au sens où elle entrave la prise de conscience de l'évènement, ou du traumatisme. En ce qui concerne la mémoire manipulée, les abus de mémoire sont aussi des abus d’oubli. Il est toujours possible de raconter le même souvenir différemment en manipulant le récit, (addition /soustraction de détails, à l’avantage ou au désavantage de qui raconte ou se met en scène dans un but de maîtrise voir d'emprise). Pour Ricoeur ce "trop peu de mémoire" </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">s’il nous est imposé d’en haut est assimilable à une sorte d’oubli, “semi passif”, dans la mesure où il suppose que les acteurs sociaux, qui s’accorderont à l’arrangement du "Vouloir ne pas savoir" </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">seront forcément complices de cet abus. </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">S’il peut exister un authentique devoir d’oubli salvateur, ce ne serait pas un devoir de taire le mal" </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">mais de le dire et pouvoir en parler </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">“sur un mode apaisé, sans colère”. </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">C’est bien là, l’ultime difficulté humaine pour tous ceux qui espèrent </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">“être enfin libérés d’une mémoire malheureuse” </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">ou plus clairement pouvoir </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">“se libérer du mal”, </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">sans toutefois le retourner contre eux, ni s'encombrer d'une mémoire persistante douloureuse ou parfois même le reproduire sous forme de vengeance. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Il n’est pas inutile de le rappeler à notre époque où la démocratie s’est parée de “donneurs de leçon” aux vues manichéennes qui désirent dominer en faisant la morale aux autres pour entretenir leur pouvoir abusant sans vergogne du terme (et des principes) de ces vertus humanistes et “humanitaires”, jusqu’à faire apparaître, en rendant cela légitime, tel bienfait à nos yeux, l’expression effroyable de </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">“guerres humanitaires”, ce concept justifié comme un moindre mal s'énonçant "p</span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">our le bien d'une communauté". L'oxymore ne choque plus, c'est pourtant, semble-il un abus d’une mémoire, et notre communauté se sent de plus en plus complice de multiples scandales démocratiques à répétition. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Tzvetan Todorov <span style="text-decoration: underline;"><a href="https://mabooklist.files.wordpress.com/2010/01/todorov-memoire.jpg" target="_blank">s'accordant aux réflexions de Paul Ricoeur</a> </span>exprime lui aussi qu’il faut se méfier des usages que nous faisons de la mémoire. Dans son essai, <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.laffont.fr/site/memoire_du_mal_tentation_du_bien_&100&9782221121689.html" target="_blank">“Mémoire du mal, tentation du bien”</a>, </span>Todorov affine l’enquête en se référant à des hommes et des femmes soucieux d’une mémoire “juste”, en effet, </span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">quelques individus au destin compliqué et tragique, survivants d'un enfer, rares consciences lumineuses ont émergé dans un siècle de ténèbres, ils ont désiré croire, malgré toutes les horreurs vécues et traversées, persisté à croire, que l'homme mérite de rester le but ultime de l'homme afin qu’une mémoire abusée ne le re-plonge pas à jamais dans les ténèbres. Ces passeurs d’une mémoire “juste”, célébrés par Tzvetan Todorov sont : <a href="http://www.franceculture.fr/oeuvre-vassili-grossman-un-ecrivain-de-combat-de-myriam-anissimov" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Vassili Grossman,</span> </a><a href="http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=47597" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Margarete Buber-Neumann</span></a>, <a href="http://www.fayard.fr/les-jours-de-notre-mort-9782818503294" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">David Rousset</span></a>, <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.primolevi.org/primo-levi-la-force-du-temoignage" target="_blank">Primo Levi</a></span>, <a href="http://www.bnf.fr/fr/collections_et_services/anx_biblios_litt/a.biblio_gary.html" target="_blank"><span style="text-decoration: underline;">Romain Gary</span></a> et<span style="text-decoration: underline;"> <a href="http://www.franceculture.fr/oeuvre-germaine-tillion-une-ethnologue-dans-le-si%C3%A8cle-de-christian-bromberger-tzvetan-todorov.html" target="_blank">Germaine Tillion</a>,</span> des humains qui ont vécu dans leur chair et âme les épisodes les plus dramatiques de l’ère contemporaine et ils ont réussi à démontrer qu'on pouvait</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"><strong>"résister au mal sans se prendre pour une incarnation du bien".</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Le livre de Todorov demeure sans complaisance. Le</span><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;"> bon usage de la mémoire servant une juste cause, ne peut être celui qui se contente de reproduire le passé entré dans un cercle incessant de répétition aveuglée:</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">“en vue d’arranger la mémoire et donc d’en abuser par des récits tronqués ou ré-arrangés pour une cause”.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Ajouts ou suppressions, écueils ou récits "machinés" qui s’ajoutant sans cesse à d’autres récits sans cesse, “ré-arrangés” peuvent conduire toute une société à se laisser berner (par déni ou confort, ou soumission aux raisons du plus fort), et se sentir d'accord avec ces "arrangements, ainsi un groupe d'individus peut devenir complice consciemment ou inconsciemment, ou acteur “semi-passif” de la répétition sordide, des mêmes drames et des mêmes erreurs. Notons ici un extrait très limpide d'après une observation d'un "symptôme" toujours extrait du livre de Todorov, “Mémoire du mal, tentation du bien":</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">“Dans notre monde ce sont les valeurs humaines qui doivent être sacralisées, non les monuments”.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia, palatino;">Le regard que portent Todorov et Ricoeur (et quelques autres) sur le “devoir de mémoire” remet à distance les évènements et la mémoire que nous garderons de notre temps et nous aurons plus que jamais besoin de guetteurs, de passeurs, de penseurs, et d’êtres humains vigilants soucieux d’élaborer une critique devant notre manie inquiétante voir croissante d'assister à toutes sortes de commémorations - dont certaines parmi d'autres importantes, n’ont pas un rapport si clair avec le devoir de mémoire - elles procèdent d'un "bon sens vide de sens", quelquefois d'une démagogie, ou de rituels qui pourraient servir plus ou moins à fa
Prieto
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Méditation : Des dangereux épanchements de l'âme
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-04-16:5604255
2015-04-16T05:05:00+02:00
2015-04-16T05:05:00+02:00
« Par l'usage des sens nous recevons en nous ce qui est au dehors ; par...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Par l'usage des sens nous recevons en nous ce qui est au dehors ; par celui de la parole nous produisons dehors ce qui est au dedans. Or il ne nous importe pas seulement de veiller sur nous-mêmes pour ne rien laisser entrer d'inutile chez nous, mais encore pour n'en laisser rien de déréglé. Car si notre âme s'écoule par trop de discours, il n'est pas croyable combien elle se distrait, et s'affaiblit pour les fonctions intérieures, ce qui vient de ce que parlant beaucoup elle remue dans son imagination force espèces, qui étaient auparavant assoupies, et qui se réveillent par l'effort que l'esprit fait en voulant parler, et se communiquer aux autres. Car parler est plus une action de l'imagination que de la langue. D'où il s'ensuit que pour avoir l'imagination tranquille, et l'esprit serein, et disposé à recevoir la lumière de Dieu, il ne faut pas mouvoir les idées qui s'y sont ramassées de longue main, et qui demeurent en repos comme les ordures au fond d'un vase plein d'eau, tandis qu'on ne le remue point. Que si l'on vient à agiter ce vase, l'eau se trouble, et se salit par le mélange des ordures, et ne peut se remettre qu'on ne la laisse reposer. Il en est de même de notre âme. Il s'y est amassé une infinité d'images de toutes sortes d'objets qui demeurent au fond en repos, et sans troubler la liberté des fonctions de notre âme. Mais si par l'envie de parler, l'âme se remue, ces images s'agitent, et la troublent jusqu'à ce qu'elle les fasse rasseoir par le silence. C'est là un point important, à quoi il faut prendre soigneusement garde. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>J.-J. Surin</strong> s.j., <em>Lettres spirituelles</em> Tome I (Lettre II au P. Louis Tillac, 25 août 1661, <em>Les avantages qui accompagnent la perfection chrétienne, et les dispositions qu'elle demande, II. La Récollection</em>), seconde édition, A Paris, Chez Le Mercier, 1724.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5007249" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/2925956083.jpg" alt="Surin,discours,imagination,esprit,langue,idées,images,repos,agitation,silence" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">(<span style="color: #008080;"><a title="Crédit photo" href="http://ns328435.ip-37-187-113.eu/galerie-membre/ciel/clouds2.jpg" target="_blank"><span style="color: #008080;">Crédit photo</span></a></span>)</span></span></p>
MCSJuan
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Hasard, vent, création... et relecture d’ August Strindberg...
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2015-04-14:5603648
2015-04-14T23:44:00+02:00
2015-04-14T23:44:00+02:00
Je marche, et je deviens street-artiste imaginaire... Puisque je ne le suis...
<p><img id="media-6161354" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/00/3286157149.4.jpg" alt="hasard,création,photographies,images,street-art,fragments,imagination,symboles,tisserands,peinture,musique,sons,du hasard dans la production artistique,august strindberg,jean-pierre sarrazac,agora" />Je marche, et je deviens street-artiste imaginaire... Puisque je ne le suis pas vraiment, ou seulement si on peut parler de street-art des captations, non de ce qui est peint sur les murs, mais de ce que les murs peignent... Je me contente paresseusement de regarder, et de photographier. Les yeux errent au hasard des pas, et justement, là, je vois une image créée par l’agacement de passeurs (peut-être) qui ont déchiré les affiches, et, sans s’en rendre compte, sans doute, ont participé à une construction mentale collective. Moi j’y vois un ciel, l’image d’un mur aussi, et le symbole de l’écriture qui n’est que cet amoncellement-destruction des phrases venues, effacées, reprises ou jetées, déchirées aussi, puis recréées par l’effarement du temps. J’y vois le vent, des voiles ou des feuilles. Quelqu’un a tracé un chiffre, que je préfèrerais à l’envers (donc que je mettrai à l’envers : il suffira d’un geste du doigt pour que cela s’inverse). Et il reste un fragment du mot cinéma, seule trace minuscule d’un texte, mot (aussi) que je préfère lire à l’envers, ou ne plus pouvoir lire, qu’il n’y ait que les lettres, comme pour un graphe miniaturisé. </p><p><img id="media-5006401" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/00/4287356870.jpg" alt="PHOTO MUR.jpg" /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 8pt;">Hasard, vent, création... En rentrant je regarde l’image jouée aux dés de l’incertain, je note ce qu’elle me dit.</span> <span style="font-size: 8pt;">Et je repense à August Strindberg<em>, </em>parce que ces trois mots font écho... Recherche d’un petit livre de quelques pages, perdu sur les rayons : « <span style="text-decoration: underline;">Du hasard dans la production artistique</span> » (publié en 1894, « Revue des Revues »), éd. L’Echoppe, 1990. Relecture... Il raconte comment des Malais utilisent des bambous « végétant aux bois » (son expression), en faisant des trous dans les troncs, et comment « couchés sur terre » ils écoutent « des symphonies exécutées par ces harpes éoliennes gigantesques »... « mélodie et harmonie selon le hasard du coup de vent. » Mais il évoque aussi les tisserands se servant du kaléidoscope, et c’est « l’occurrence aveugle » qui réunit les « morceaux de verre peints ». A partir de cela il explique sa conception de la création, comment il allie recherche et hasard, tant en musique qu’en peinture, pensant qu’il faut « imiter la manière de créer de la nature ». (Oui, ici, en ville, ce sera la nature qui se mêle aux murs et aux sols...).</span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Ce texte aide à comprendre sa démarche d’écrivain, auteur dramatique<em>. </em>Voir cette page, <span style="text-decoration: underline;">Encyclopédie de L’Agora</span> : <a href="http://agora.qc.ca/dossiers/August_Strindberg"><span style="color: #0000ff;">http://agora.qc.ca/dossiers/August_Strindberg</span></a> </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Jean-Pierre Sarrazac</span>, universitaire et auteur dramatique, lit le texte concernant la peinture et le commente, parlant de « méthode de création transversale », de l’inconscient, d’une « dramaturgie de l’autoportrait » où on cherche à capter la part inconnue en soi, individuelle et commune (le transpersonnel), par la libre association, sorte d’écriture automatique (conception, 1894, qui précède le Manifeste du surréalisme) . Lien : <a href="http://www.dailymotion.com/video/xaf46a_jean-pierre-sarrazac-strindberg-pei_creation"><span style="color: #0000ff;">http://www.dailymotion.com/video/xaf46a_jean-pierre-sarrazac-strindberg-pei_creation</span></a> </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Auguste STRINDBERG</span>, <span style="text-decoration: underline;">encyclopédie Larousse </span>en ligne : <a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/August_Strindberg/145332"><span style="color: #0000ff;">http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/August_Strindberg/145332</span></a> </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Fiche wikipedia</span> : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/August_Strindberg"><span style="color: #0000ff;">http://fr.wikipedia.org/wiki/August_Strindberg</span></a> </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Texte © MC San Juan</span></p>
Prieto
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Méditation 4ème semaine de Carême : le sensualisme (3)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-03-18:5585182
2015-03-18T05:05:00+01:00
2015-03-18T05:05:00+01:00
« Et voilà ce qui empêche à jamais le sensualisme de faire du progrès :...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Et voilà ce qui empêche à jamais le sensualisme de faire du progrès : c'est que le sensualisme est la suppression de l'effort. La sensation, par sa nature, exclut tout effort ; s'il faut à l'homme de l'énergie, ce n'est pas pour la faire naître ; c'est pour la faire mourir. L'imagination, elle aussi, est impuissante à l'effort ; elle ne sait pas se gouverner. Si l'effort est nécessaire, ce n'est pas pour l'exalter, c'est pour la contenir. Le sentiment lui-même ne demande pas l'effort ; il jaillit des profondeurs de notre amour, sans avoir besoin des ordres de notre volonté (*).</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Le progrès moral, c'est la marche dans le bien ; la marche dans le bien, c'est la vertu ; et la vertu, c'est l'effort déployé pour accomplir le devoir. Or ce qui accomplit le devoir, ce qui fonde en nous la base du progrès moral, ce n'est ni une sensation suscitée par un attrait, ni un sentiment provoqué par un charme, ni une imagination exaltée par un rêve ; c'est une volonté gouvernée par une règle. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> (*) : « Je le sais, le sentiment est une grande force ; et quand il se fait l'instrument docile d'une volonté sainte, il donne à l'homme, vers le bien qu'il poursuit, des élans généreux... Mais je le répète, le sentiment, pas plus que l'image et la sensation, n'est le fruit d'un effort. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>R.P. C.J. Félix</strong> s.j. (1810-1891), <em>Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris</em>, Année 1857 (Troisième conférence : le sensualisme obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4973848" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/4271089228.jpg" alt="sensualisme,progrès,effort,énergie,sentiment,imagination,vertu,devoir,volonté" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span>(<span style="color: #008080;"><a title="Crédit photo" href="http://randonneesmontagne.over-blog.com/tag/randonnees%20montagne/" target="_blank"><span style="color: #008080;">Crédit photo</span></a></span>)</span></span></p>
Prieto
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Méditation 4ème semaine de Carême : le sensualisme (1)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-03-16:5583756
2015-03-16T05:05:00+01:00
2015-03-16T05:05:00+01:00
« L'empire du sensualisme dans l'homme embrasse tout à la fois le domaine...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« L'empire du sensualisme dans l'homme embrasse tout à la fois le domaine des sens, de l'imagination et du cœur. Les sens constituent son principal domaine. Le sensualisme est avant tout sensation, c'est-à-dire impression, émotion, vibration et tressaillement des sens. Mais il appelle à lui, comme puissances auxiliatrices, l'imagination et le cœur. L'imagination conspire avec les sens pour leur envoyer par l'image l'impression des voluptés absentes. Le cœur lui-même, quand il n'est pas soulevé par les attractions de l'esprit, se met, lui aussi, au service des sens... »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>R.P. C.J. Félix</strong> s.j. (1810-1891), <em>Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris</em>, Année 1857 (Troisième conférence : le sensualisme obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4971548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/3758280607.jpg" alt="sensualisme,sens,imagination,coeur,sensation,impression,émotion,vibration,sentiment,plaisirs,volupté,passion" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Vous le voyez, la pensée en est absente, l'intelligence en est exclue, et la volonté n'y a rien à faire. Aussi, que fait le sensualisme alors qu'il vient à se personnifier et à s'incarner dans un homme ? Il s'émeut, il tressaille, il palpite, il rêve ; il se nourrit d'images, il se repaît de sensations, il s'enivre de sentiments. Il ouvre son cœur à toutes les sympathies qui lui promettent, ne fût-ce que pour une heure, l'ivresse du sentiment ; il ouvre ses sens à tous les contacts qui lui promettent la volupté de la sensation ; il ouvre son imagination à tous les rêves qui lui montrent, par delà toutes les réalités qu'il touche, des plaisirs et des voluptés dont il remplit, pour s'en repaître, tout un monde idéal. Et pour trouver à la fois toutes ces voluptés, toutes ces images et tous ces tressaillements qu'ambitionne et poursuit sa passion de sentir, il court, il vole, il se précipite de fête en fête, de spectacle en spectacle, de festins en festins et de voluptés en voluptés. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>R.P. C.J. Félix</strong> s.j. (1810-1891), <em>Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris</em>, Année 1857 (Troisième conférence : le sensualisme obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4971550" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/00/1035289797.jpg" alt="sensualisme,sens,imagination,coeur,sensation,impression,émotion,vibration,sentiment,plaisirs,volupté,passion" /></span></p>
Prieto
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Méditation : Deuxième Dimanche de Carême
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-03-01:5568896
2015-03-01T05:10:00+01:00
2015-03-01T05:10:00+01:00
Pourquoi Notre-Seigneur choisit, pour se transfigurer, un endroit éloigné...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Pourquoi Notre-Seigneur choisit, pour se transfigurer, un endroit éloigné du monde</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Par ce choix, Notre-Seigneur veut nous apprendre que ce n'est pas au milieu du monde et des pensées du monde que Dieu se révèle à l'âme et la fait passer des misères du vieil homme dans l'éclat et les vertus du nouveau. Pour voir Dieu, l'entendre, le goûter et être transformé en lui par sa grâce, la première condition requise est la solitude intérieure, c'est-à-dire le calme de l'âme fermée au tumulte des créatures, ouverte à Dieu seul et à ses divines inspirations, la paix du recueillement sous le regard de Dieu. Tant qu'on se laissera aller à la dissipation de l'esprit, aux évagations de l'imagination, à la préoccupation des nouvelles, aux attaches du cœur, au tumulte des pensées inutiles ; tant enfin qu'on ne vivra pas retiré dans la solitude du cœur, Dieu ne se montrera point à nous, et il ne sera pour notre âme que comme le dieu inconnu d'Athènes. Ses amabilités et ses perfections infinies ne nous toucheront point ; nous ne l'aimerons si nous n'aurons aucune envie de l'aimer. Etrangers à Dieu, nous ne serons pas moins étrangers à nous-mêmes : nous ne nous connaîtrons pas et ne verrons en nous rien à corriger, rien à réformer, aucune raison de nous humilier, de nous mortifier, de nous renoncer ; et toute notre vie s'écoulera dans l'oubli de Dieu, dans l'ignorance de nous-mêmes. O dissipation, que vous faites de mal à l'âme ! ô saint recueillement, que vous lui êtes nécessaire ! Conduisez-moi, Seigneur, comme vos apôtres, dans la solitude, et tenez-y toujours renfermés mon esprit et mon cœur. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Abbé André-Jean-Marie Hamon</strong> (1795-1874), curé de Saint Sulpice, <em>Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année</em> (Tome I, Deuxième dimanche de Carême), Paris, Victor Lecoffre, 1886.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4924441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/2572081721.jpg" alt="transfiguration_4a.jpg" /></span></p>
Le Corbeau 78
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La main tendue
tag:corboland78.hautetfort.com,2015-01-22:5541292
2015-01-22T05:00:00+01:00
2015-01-22T05:00:00+01:00
Encore un quêteur ai-je pensé en apercevant cette main tendue en travers de...
<p>Encore un quêteur ai-je pensé en apercevant cette main tendue en travers de mon chemin. Mais quel endroit inapproprié pour espérer grappiller quelques piécettes, me suis-je dis en un second temps. Un autostoppeur n’aurait pas eu beaucoup plus de chance, même moins pour être précis, puisque nous étions dans une zone du parc interdite aux voitures.</p><p>Une possibilité crédible, quelqu’un de ma connaissance me faisant un signe amical de la main, un bonjour sympathique. Sauf, que même avec ma vue basse, la silhouette ne m’était pas du tout familière et pour être tout à fait franc, elle m’inquiétait un peu par sa maigreur véritablement anormale. Heureusement que nous étions en plein jour, sinon j’aurais filé sans demander mon reste !</p><p>Plus je me rapprochais de cette main en plein sur mon trajet, moins je lui trouvais un aspect engageant. La signalisation pour les randonneurs est faite de traits de couleurs sur les troncs d’arbres, néanmoins cette main semblait indiquer une route à suivre ou quelque curiosité à observer hors de mon champ de vision.</p><p>Instinctivement je ralentissais mon pas et plus je m’approchais, moins j’avançais vite. Une main jaillie d’un taillis maigre n’est jamais un augure favorable, quand cette main s’avère orpheline du reste du corps auquel on la pense très attachée, ne serait-ce que par habitude, on hésite entre grimace horrifiée, cri contenu et yeux écarquillés. Quoiqu’on puisse très bien faire les trois en même temps, me dis-je in petto, preuve que la terreur ne m’avait pas encore gagné de façon irréversible.</p><p>Les derniers mètres mirent un terme au fatigant galop de mon imagination. Cette main n’en était pas une, au mieux c’était son enveloppe, en vérité il s’agissait d’un gant, perdu, ramassé et exposé pour qu’on le retrouve, que la paire se reforme. Ma damnée imagination m’avait encore joué un tour, mais c’est aussi le propre de l’imagination, faire des petits instants de ma vie de grandioses aventures en pantoufles. </p><p> </p><p> </p><p><img id="media-4875057" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/194777797.jpg" alt="Photo0343.jpg" /></p>
Prieto
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Méditation de la 3ème semaine de l'Avent : le recueillement (4ème jour)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-12-18:5515198
2014-12-18T05:20:00+01:00
2014-12-18T05:20:00+01:00
« De même que nous ne pouvons pas arrêter le mouvement du ciel qui est...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« De même que nous ne pouvons pas arrêter le mouvement du ciel qui est emporté avec une rapidité prodigieuse, de même nous ne pouvons arrêter notre imagination. Nous mettons aussitôt toutes les autres puissances de l'âme avec elle, et alors il nous semble que nous sommes perdus et que nous employons mal le temps que nous passons en la présence de Dieu. Peut-être cependant que l'âme lui est unie tout entière dans les demeures qui sont les plus rapprochées de la sienne, tandis que l'imagination est dans les avenues du château, où elle souffre de se trouver au milieu de mille bêtes féroces et venimeuses, et où néanmoins elle gagne des mérites par cette souffrance. Ainsi donc nous ne devons ni nous troubler, ni abandonner l'oraison ; car c'est là ce que cherche le démon. Généralement, toutes nos inquiétudes et nos peines viennent de ce que nous ne nous connaissons pas.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> ...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Il n'est donc pas bien de nous laisser troubler par les pensées importunes, ou d'en éprouver de la peine. Ne nous en préoccupons point ; et si elles viennent du démon, il cessera en voyant une telle attitude ; si elles viennent, comme cela est vrai parfois, de la misère qui, ainsi que beaucoup d'autres infirmités, tire son origine du péché d'Adam, il faut prendre patience et souffrir tout cela pour l'amour de Dieu. Est-ce que nous ne sommes pas assujettis également à manger et à dormir, sans que nous puissions nous en dispenser, bien que ce soit un grand tourment ? Que cela nous apprenne à connaître notre misère, et à désirer parvenir <em>là où personne ne nous méprisera</em> (1).</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> ...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> N'en soyez donc ni troublées ni affligées ; laissez aller ce traquet de moulin et sachons moudre notre farine, en tenant notre volonté et notre entendement toujours occupés. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> 1. Cant. VIII, 1.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Ste Thérèse de Jésus</strong>, <em>Château de l'âme</em> (Quatrièmes Demeures, ch. I), <em>in</em> "Œuvres complètes", Trad. R.P. Grégoire de Saint-Joseph c.d., Éditions du Seuil, Paris, 1948.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4817025" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/2657247340.jpg" alt="roue_moulin_1a.jpg" /></span></p>
Kraly
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Poème du jour...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2014-12-13:5509069
2014-12-13T05:02:00+01:00
2014-12-13T05:02:00+01:00
L'éclat d'un acte héroïque Si étrange illumination La lente mèche du...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;"><img id="media-4800692" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/01/585328407.7.jpeg" alt="dickinson,poétesse,éclat,acte,illumination,imagination,poésie,réflexions,comprendre,savoir,connaître" />L'éclat d'un acte héroïque</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">Si étrange illumination</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">La lente mèche du Possible s'allume</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">Au feu de l'Imagination.</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Poème d'Emily Dickinson extrait de "Quatrains" - Poésie/Gallimard - 2012)</span></em></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">à suivre...</span></em></span></p>
MILIQUE
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LABORATOIRE D'ECRITURE
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2014-08-18T10:19:00+02:00
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LABORATOIRE D'ECRITURE Au contraire de ce qu'ils...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4593557" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/3802125678.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #008000;"><strong>LABORATOIRE D'ECRITURE</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Au contraire de ce qu'ils s'imaginent,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Et parce que tout semble d'une désarmante facilité,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Faire ses premiers pas dans la prose poétique</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>N'est pas, dans l'instant, à la portée de tous.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Après avoir intégré, et digéré, les indispensables références,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Il reste encore à se forger son propre mode de pensée...</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Mise en place délicate et compliquée d'un laboratoire d'écriture</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Autour duquel bruira, rien n'est moins sûr, la rumeur flatteuse</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>De maîtres mots décisifs enfin discernés du magma.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">P. MILIQUE</span> </strong></span></p>
Prieto
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Méditation : l'amour réel de Dieu
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-07-21:5414145
2014-07-21T05:05:00+02:00
2014-07-21T05:05:00+02:00
« La perfection n'est pas dans la tête, elle est dans le cœur et dans la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« La perfection n'est pas dans la tête, elle est dans le cœur et dans la volonté ; laissez donc toutes les pensées imaginables s'agiter dans votre esprit et y faire du tapage, ne vous en occupez pas, n'y faites pas attention : c'est un fou qui vous parle, gardez-vous de lui répondre, de chercher à lui imposer silence, laissez-le faire, passez votre chemin. Allez-vous vous mettre à la fenêtre, sur la rue, pour dire aux passants qu'ils font trop de bruit et qu'ils vous fatiguent ? Quel temps perdu ! Après les premiers, il en vient d'autres et toujours d'autres qui n'ont pas entendu ce que vous avez dit. Vous n'aurez jamais la paix, la dilatation du cœur, si vous vous occupez de ce qui se passe dans votre esprit, si vous y arrêtez votre volonté ; n'y pensez pas et dilatez votre cœur dans l'amour de Dieu.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Tout ce qui se passe dans votre esprit, dans vos impressions, ne vous empêche pas de faire des actes d'amour, de reconnaissance, d'abandon. J'en dirai autant de vos ennuis, de vos dégoûts dans les choses de Dieu. Au milieu de tout cela, faites des actes d'amour ; il faut passer au milieu de tout cela, pour arriver à l'amour réel de Dieu, qui n'est pas amour sensible, mais qui réside dans la volonté. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>P. Ludovic de Besse</strong> OFM Cap (1831-1910), <em>Note 4 adressée à une "personne pieuse vivant au milieu des soucis de la famille"</em>, <em>in</em> R.P. Hilaire de Barenton, "Le P. Ludovic de Besse", Paris, Librairie Saint-François, 1913.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4634316" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/02/1365199458.jpg" alt="Saint_Vincent_de_Paul_image10a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">(<span style="color: #008080;"><a title="Source dessin : http://vincentiens.org" href="http://vincentiens.org/saint-vincent-de-paul-et-sa-mission-sociale-ix-lart-et-la-charite/" target="_blank"><span style="color: #008080;">Source dessin</span></a></span>)</span></span></p>
Carmen SERGHIE LOPEZ
http://www.cefro.pro/about.html
Imagination et réalité
tag:www.cefro.pro,2014-03-16:5323697
2014-03-16T10:08:00+01:00
2014-03-16T10:08:00+01:00
En parlant de l'oeuvre de Paul Diel (1893-1972),...
<p id="yui_3_13_0_ym1_6_1394955311617_14" style="padding: 0px; margin: 0.1em 0px; font-family: HelveticaNeue, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 13.63636302947998px;"> </p><p id="yui_3_13_0_ym1_6_1394955311617_14" style="padding: 0px; margin: 0.1em 0px; font-family: HelveticaNeue, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 13.63636302947998px; background-color: transparent;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span id="yui_3_13_0_ym1_6_1394955311617_34"><img id="media-4482277" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cefro.pro/media/00/02/3864013649.jpg" alt="paul diel,psychologie,philosophie,imagination,réalité,désirs,conscience,volonté" /></span></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span id="yui_3_13_0_ym1_6_1394955311617_34"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En parlant de l'oeuvre de <span style="color: #003300;"><strong>Paul Diel</strong></span> (1893-1972), psychologue français d'origine autrichienne, philosophe de formation, <span style="color: #003300;"><strong>Einstein</strong></span> disait qu'elle était <em>"un remède à l'instabilité éthique de notre époque"</em>. Sa psychologie nous </span></span></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span id="yui_3_13_0_ym1_1_1394955311617_7279" style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">enseigne que la plus grande forme de la condition humaine serait une harmonie de l'esprit qui se situe au-delà de la morale et des morales. Par cela, elle est porteuse d'un</span></span><span id="yui_3_13_0_ym1_1_1394955311617_7282" style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">authentique pouvoir de redressement et d'accomplissement. <span style="color: #003300;"><strong>Diel</strong></span> a beaucoup écrit sur la motivation, sur l'angoisse, sur la joie, sa méthode étant basée sur l'élucidation de nos émotions par <em>l'auto-observation.</em> C'est une méthode d'investigation introspective. <em>"Pour voir clair dans la psyché -si une telle expression trop spatiale est permise-, il faut pouvoir regarder. Le problème est de savoir si une observation objective du fonctionnement intra- psychique est possible. Si une telle possibilité existe, elle ne peut être réalisée que par l'auto-observation. C'est dans la psyché de chacun que la motivation est vivante, et l'homme ne peut saisir la motivation vivante que dans sa propre psyché. Ce n'est qu'à l'aide de la compréhension de sa propre motivation qu'il devient possible de comprendre la motivation d'autrui"</em>. Voici, par exemple, comment il voit la résolution du contraste angoissant entre l'imagination et la réalité, contraste qui nous fait souffrir: c'est par <em>l'attaque lucide</em> que nous nous rendons compte des exigences de la réalité, <em>"au lieu de nous abandonner entièrement aux jeux dangereux de nos désirs, et de nous laisser envahir par l'imagination affective".</em> L'imagination déréglée et exaltée, c'est<em> l'imagination maladive</em>, à laquelle s'oppose l'imagination réglée et ordonnée qu'est <em>l'imagination compréhensive</em>. Dans la mesure où nous ne sommes pas malades ou angoissés, devant un problème nous recherchons ses causes, nous réfléchissons, nous prenons une résolution. Si dans l'imagination maladive, les désirs se contredisent et se contrecarrent, s'exaltent et se paralysent mutuellement, dans l'imagination compréhensive un tel chaos n'existe pas, les désirs réunis qui visent le même objet prennent tous la même direction vers la réalisation, en se renforçant mutuellement, et en réveillant dans la psyché des forces nouvelles et inattendues. Mais cet ordre psychique est créé uniquement par <em>la réflexion</em>; car c'est elle qui transforme les désirs en volonté, à l'inverse de de l'imagination exaltée, qui elle, transforme les désirs en angoisse et en inhibition. <em>"Le travail de la réflexion consiste à éliminer les désirs exaltés, angoissés, insensés, qui contrecarrent l'activité. Le nombre des désirs diminue et il ne reste plus que les désirs réalisables. Cette capacité de réflexion, chaque psyché humaine la possède à un degré plus ou moins grand, elle est le résultat de l'évolution de la psyché animale jusqu'à la psyché humaine; évolution créée par l'obligation de supporter ou de vaincre la souffrance de la vie.[...] La tâche de chaque vie serait donc de continuer ce travail intérieur, afin de poursuivre l'évolution de la fonction compréhensive, de la </em><em>conscience"</em>. </span></span></p><p style="padding: 0px; margin: 0.1em 0px; font-family: HelveticaNeue, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 13.63636302947998px; background-color: transparent;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="padding: 0px; margin: 0.1em 0px; font-family: HelveticaNeue, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 13.63636302947998px; background-color: transparent;"><span style="font-size: small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(Extraits: <span style="color: #003300;">Paul Diel</span>, <em>Psychologie de la motivation</em>, Payot, 2006, <em>Angoisse et Joie</em>, Payot 2011)</span></p><p id="yui_3_13_0_ym1_6_1394955311617_14" style="padding: 0px; margin: 0.1em 0px; font-family: HelveticaNeue, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; font-size: 13.63636302947998px; background-color: transparent;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"> </span></p>
Littérature de partout
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Pierre Bergounioux, Obazine
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-03-02:5309600
2014-03-02T05:00:00+01:00
2014-03-02T05:00:00+01:00
Lorsqu'il m'a pris fantaisie de chercher, à la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4458515" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/3238062067.jpg" alt="Pierre Bergounioux, Obazine, bibliothèque, livre, imagination, Hamlet" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Lorsqu'il m'a pris fantaisie de chercher, à la bibliothèque municipale de la sous-préfecture natale, les livres qui se rapporteraient à la contrée à ses habitants et, pourquoi pas, à la bibliothèque elle-même, qui était un endroit très étrange, je ne les ai pas trouvés. J'ai supposé que des titres trompeurs, comme <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Rouge et le noir</em>, par exemple, en dissimulaient le contenu effectif ou que j'avais mal cherché. C'est plus tard, à la réflexion, que j'ai compris. Ils étaient restés dans l'encrier.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>L'expérience de la lecture présentait, pour ce qui nous concernait, un caractère essentiellement contradictoire et, par suite, très déconcertant. Les livres parlaient invariablement d'endroits où l'on n'avait jamais mis les pieds, de gens différents avec d'autres vues, un autre langage tandis qu'il n'y était jamais fait mention des lieux familiers, de leurs occupants.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ou bien les personnages n'avaient d'existence que sur le papier ou bien ils avaient un répondant palpable quelque part, au loin, et c'est pour cette raison que l'univers exigu, terne, somnolent qui nous était alloué, n'apparaissait jamais dans l'espace sacralisé compris entre les plats de couverture des ouvrages imprimés. Aux complications du romanesque, qu'on finit par débrouiller, s'ajoutait une incertitude irréductible, qui était de savoir si les ambitions, les procédés, les réflexions que l'amour prêtait aux protagonistes du récit étaient le fruit de sa seule imagination ou s'ils étaient gagés sur une réalité aussi tangible que la nôtre. Auquel cas, pour parodier amèrement Hamlet, il y avait infiniment plus de choses au ciel et sur la terre que dans toute notre philosophie.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ascii-font-family:Cambria;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Cambria;mso-hansi-theme-font:minor-latin;}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 4.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">Pierre Bergounioux, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Obazine</em>, Le lieu de l'archive, supplément à la lettre de l'IMEC, 2013, p. 10-11.</span></span></p>