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Le parapluie noir de papi Gaspard, M.Tibi & M.Flusin
tag:www.petitesmadeleines.fr,2021-11-03:6347478
2021-11-03T14:21:00+01:00
2021-11-03T14:21:00+01:00
Rien de mieux qu'une sortie sous la pluie quand on est...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/media/01/01/1490776489.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6308167" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/01/01/3016891686.png" alt="leparapluienoirdepapygaspard.png" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Rien de mieux qu'une sortie sous la pluie quand on est accompagnée de papi et de son extraordinaire parapluie....</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Quelle tendresse dans cet album ! C'est un clin d’œil à la douceur des vacances chez les grand-parents, où l'on apprend la saveur de l'ennui doux, le temps qui file différemment, où l'on fait le plein d'imaginaire et de bons goûters. Un album absolument de saison, qui invite à aimer la pluie quand on est équipés de bottes, de cirés, d'un parapluie incroyable et d'un papi épatant...et quand le célèbre goûter de mamie nous attend au retour ! Quand la magie des histoires s'invite dans le quotidien.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/2163745981.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6308166" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/3522170822.jpg" alt="parapluie_tdc_4_jpg__1823296.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">source : https://marie-flusin.ultra-book.com/</span></p><p>Marie Tibi à l'écriture, <a href="https://marie-flusin.ultra-book.com/" target="_blank" rel="noopener">Marie Flusin</a> au dessin, ce duo transforme les petites sorties sous la pluie en d'extraordinaires voyages !</p><p>J'ai aimé le décor qui me fait penser aux villes du Nord et du Plat pays. Pas étonnant, de la part des<a href="https://www.orso-editions.fr/" target="_blank" rel="noopener"> éditions Orso</a>. Les illustrations sont d'une poésie lumineuse.</p><p>Ma fille de 4 ans a retrouvé le genre d'aventures qu'elle aime, quand on s'évade de la maison pour mieux y revenir, et avec un papi héros !!</p><p><em>Le parapluie noir de papi Gaspard,</em> Marie Tibi & Marie Flusin, Orso éditions, 4 novembre 2021, 32p., 14,50€</p><p><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/" target="_blank" rel="noopener">Blog littérature jeunesse, blog livres, blog lecture, blog livres ado</a></p>
daniel cunin
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Pensées de Flandre
tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2021-01-07:6240964
2021-01-07T18:15:00+01:00
2021-01-07T18:15:00+01:00
Quelques pages de Louise Warren ...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #808000;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Quelques pages de Louise Warren</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.louisewarren.com/biographie.html" target="_blank" rel="noopener">Louise Warren</a></span> est née à Montréal et vit dans Lanaudière (au Québec). Poète et essayiste, elle a publié plus d’une vingtaine de livres de poésie dont <em>Une collection de lumières (Poèmes choisis 1984-2004</em>, Typo, 2005) et plusieurs essais consacrés à la création, dont la trilogie des <em>Archives </em>: <em>Bleu de Delft </em>(réédition en poche Typo, 2006), <em>Objets du monde </em>(VLB, 2005) et <em>La forme et le deuil. Archives du lac </em>(l’Hexagone, 2008). Au fil du temps, elle a consacré plusieurs pages à des artistes belges ou établis en Belgique : Beatrijs Lauwaert, Arié Mandelbaum, Stephan Sack… Louise participe à de nombreux événements internationaux et multiplie avec ferveur ses collaborations avec les artistes. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">En 2010, invitée par la revue <em>Deshima</em> à offrir quelques réflexions sur la Flandre, elle a composé les pages qui suivent.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/2691688403.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212128" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/553229861.png" alt="LW7.png" /></a></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">Ma période Flandre a consisté en deux séjours d’écrivain en résidence au Grand Béguinage de Leuven, en novembre 2002 et octobre 2003. Plusieurs années après, j’entretiens des liens avec quelques personnes qui, lors de mes passages rapides à Bruxelles, prennent le temps de partager quelques heures avec moi. Le nom de Griet revient souvent comme celui d’un personnage de conte auquel on s’attache. Avec Isabelle, je retourne à l’occasion à Leuven, pour flâner sur la place du marché et à la petite brocante du samedi matin. Passage obligé au café Gambrinus, non à la terrasse mais à l’intérieur, assises sur les banquettes de cuir, sous le regard amusé des chérubins qui occupent les murs de cet établissement. La terrasse, on se la réserve pour Zarza, à la fin de l’après‐midi, quand il n’y a personne. Une pergola retirée à l’arrière du restaurant, les murs de brique blanchis et le feuillage d’un arbre à l’angle d’une table pour nous ravir. Je connais sans doute mieux le plan du Béguinage que celui du Vieux‐Québec, mieux Leuven que bien d’autres villes car, durant le premier séjour, j’y ai marché dans tous les sens, la pluie effaçant mes pas. Puis, j’ai agrandi mon périmètre, parcouru d’autres villes de Flandre.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">Je désire me sentir à Bruges, à Gand ou Ostende sans avoir l’impression d’être touriste. J’y vais en semaine, et non le week‐end. Je pars le matin avec les travailleurs et reviens le soir dans des compartiments à moitié vides. Je passe les dernières heures de ma journée à trier ce que j’ai rapporté d’une visite d’atelier, des galeries, des musées.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/00/2656007606.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212113" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/00/3342091311.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></a>Ainsi ai‐je accompagné à deux reprises le travail plastique et les installations de Beatrijs Lauwaert et de plusieurs autres artistes vivant en Belgique. Des noms, des lieux s’inscrivent dans mes essais. La Dyle coule dans le long poème « Une pierre sur une pierre » sans qu’on sache que c’est d’elle qu’il s’agit mais, quand je le lis, je la vois, je sais exactement où je l’ai regardée la première fois. On aurait dit un livre aux pages jaunies ainsi placé sous la verroterie d’un saule. Ce long poème se déverse sans cesse dans de nouvelles images comme les canaux l’un dans l’autre.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">Apparaît l’empreinte flottante d’Amsterdam, entrevue durant mon premier séjour. Eau et fumée d’un cigarillo, long manteau du passeur, traducteur qui m’accueille dans ses quartiers. Thermos de café qui scande ses jours et sa voix, sa voix unique où logent tant de poèmes, de nuances. Il a été de ces nombreux traducteurs ayant séjourné à Leuven. Peut‐être me donne‐t‐il des adresses, des noms d’autres traducteurs néerlandais, ces noms, les ai‐je écrits correctement ? On dirait qu’ils reposent sur le chevalet de bois d’un jeu connu, en attente de former d’autres mots de trois <em>o</em>. Se pourrait‐il que cette ville m’attende aussi ? Tant de voyelles encore non utilisées et que ce pays offre. Pays‐Bas : ce mot à lui seul change le grain de ma voix, trace des digues.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">À la Vertalershuis de Leuven, l’appartement du dernier étage, à la porte de bois foncé, arrondie, derrière laquelle se tient un autre escalier exigu pour accéder à son donjon, dans ce lieu haut perché, à hauteur du carillon de l’horloge de l’église où les heures s’écoulent tels des bijoux de pluie, le silence plane profond, lent, véritable. À un point tel que, lorsqu’un ustensile tombe ou qu’une fourchette entre en contact avec une assiette, une bête pourrait surgir de cet écho, mais je fus le seul témoin du profil de cette lourdeur.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/2714603174.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212114" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/2410255706.jpg" alt="De_ce_monde_CMYK_300dpi.jpg" /></a>Contraste avec la soupe chaude réconfortante qui frémit sur le feu, destinée à plusieurs repas du soir. Si peu habituée à cuisiner pour une personne à la fois. Quelle légèreté de faire partie de ce brouillard permanent, de marcher dans le bruit des sonnettes de vélo, des discussions animées des étudiants, de ces boîtes à musique qui remontent le temps. J’éprouve la sensation non pas de revenir de la gare, mais d’être sortie d’interminables forêts de pluie. J’entre dans l’heure bleue dans ce flot brillant de roues de bicyclette, des tintements, des lueurs sur la Dyle, avec souvent le dernier pain de la boulangerie enfoui sous mon bras calme. Parfois, je me hâte, dix‐huit heures en Belgique, minuit au lac, si le téléphone sonne, ce sera maintenant.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">La nuit redessine Leuven, la Dyle redevient opaque. J’arrive par un des portails du Béguinage, change le rythme de mon pas au contact des pavés luisants. J’habite tellement ce lieu. Clefs et courrier sur la table. Imper mouillé sur la patère. Je me tourne vers l’escalier étroit, casse-cou, qui monte à la mezzanine : j’y découvre un petit lit qui ne servira pas. Je redescends vers la chambre, lucarne, tablette en creux pour les livres et les nuages. L’imper sèche et les bas et les souliers trempés. Le parapluie retourné, brisé. L’installation du jour. Silence. Vers où ? Orage puissant, sauts d’électricité. La cuisine sous de larges poutres, un plafond cathédrale pour que descende la bête et l’écho de son souffle. Je longe les affiches sur les murs, à chaque matin, le nom de Hugo Claus, ici le bureau, une petite bibliothèque, ma mère dirait une pigeonnière, j’y découvre plusieurs poètes néerlandais traduits en français, me dirige vers la porte de droite, vers la baignoire longue et profonde, cette eau bienveillante dans laquelle je me réchauffe. S’échappent de mes muscles le froid, l’humidité. Je veux dire, j’habite tellement ce lieu, j’y suis tellement seule. Impression ni de tristesse ni de bonheur, il n’y a pas de surface. Seulement cette saisie : être liée à la matière.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/02/865538837.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212129" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/02/2728987124.png" alt="LW8.png" /></a>Au moindre bruit du moteur du frigo qui se remet en marche, de la radio qui crachote et que je débranche définitivement, de cette corde de sol qui grince, qui s’échappe du dessous des pattes des chaises à chaque déplacement sur le parquet aigu, de cette chaise où je m’assois pendant que le couvercle s’agite sur la casserole, je surgis de moi. Soir après soir, je mange de manière solennelle avec les esprits de cette maison, deux clowns de Ensor qui me font face. Un lien d’intimité au quotidien. Écrire en résidence contribue à creuser le temps, à surprendre la présence de l’infini, à poser des fils invisibles entre les objets. Dans cet accueil des formes, absorbée au point de me sentir exténuée à la fin d’une journée, de cette fatigue qui, même aux portes du sommeil, lutte pour ne pas s’abandonner à la rêverie, de peur que tout s’efface, je découvre combien grand devient l’espace pour garder vivante la mémoire. Même entrer chez Delhaize importe, parce que l’écrivain en résidence que je deviens participe au renouvellement de cette mémoire intérieure, cette première écriture. Même en faisant les courses, les allées, les chariots tremblent dans ma pensée. Les sons de cette langue nouvelle autour de moi. Delhaize devient une volière d’où je ramène des fruits, du chocolat, des carnets.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/02/1642149907.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212127" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/02/496613269.png" alt="LW6.png" /></a>Quand je pense à Leuven, la nuit n’arrive plus, je commence et termine un livre le même jour, rêver éveillée devient une activité permanente. Jamais je n’ai été aussi prolifique, sauf peut‐être enfant. Je désire qu’en toute circonstance je puisse me rappeler l’inconnue gravée en moi. Quand on s’exclame : « Ah ! Vous logez à la maison des traducteurs, quelle langue parlez‐vous, traduisez‐vous ? », j’aimerais répondre : « Des pots à lait, de la pluie, des incertitudes, peu importe, je traduis vers la poésie. » Mais à la Vertalershuis de Leuven, dans cette maison des traducteurs que j’avais imaginée dans la polyphonie des langues et non du silence, personne d’autre ne transmet le bruit des dents d’une fourchette contre une assiette ou celui de la porte, me laissant dans l’obscurité d’un autre siècle à chercher le commutateur, puis à deviner la hauteur des marches dans le noir afin d’éviter une chute que nul n’entendrait. Dans cet appartement isolé, sans voisins, j’ai, si je le désire, le pouvoir de ne pas sortir pendant plusieurs jours consécutifs et j’aurais pu disparaître dans une baignoire chaude et confortable en regardant pousser une violette africaine. Mais j’aime le labyrinthe du Grand Béguinage, j’y circule comme dans un poème de Miriam Van hee, comme si chaque fenêtre fleurie, chaque mur de lierre, chaque bas‐relief – jusqu’à ces grandes aiguilles dorées de l’horloge – m’instruisait. Parfois, je ne rentre pas tout de suite à la maison, je pose mon sac et, dehors sur la marche, devant la porte, j’écoute des variations pour orgue ou une répétition de chant. À d’autres moments, je file avant la fermeture chez Sax World Music et le patron me fait réécouter El Achwak ou Ambrozijn tandis qu’il fait sa caisse.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/02/280400977.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212122" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/02/3581491429.png" alt="LW3.png" /></a>Du casque d’écoute proviennent les allées de cyprès, les danses silencieuses, les adieux. L’intensité de mes jours décuple mes sens. Je retiens les gestes inutiles. Je fabrique de nouvelles forces pour affronter la bête qui dans le donjon sommeille, attend. La répétition d’une telle solitude allège, transforme, libère. À la fin du séjour, j’allume des bougies et célèbre cette lueur dans ses yeux, mouvement de l’écriture qui se noue, retenant images, notes, greniers de brume des campagnes, voies ferrées tressant les plaines et les canaux. Si j’avais écrit à ce moment‐là, j’aurais eu l’impression de quelqu’un qui parle la bouche pleine et qu’on ne comprend pas. Il fallait que la matière de tous ces instants s’épuise. Dans ce carnet, je retrouve un signet de la librairie Peeters, l’horaire d’une conférence, celui des départs pour Delft, de la Mauritshuis, je lis : l’herbier et le nuage, un turban rouge et des adresses, des noms comme des formules magiques pour délier la langue : <em>van Karel de Grote tot Karel de Stoute</em> (peintres flamands). <em>Volwassen</em>. <em>Warren</em> (désorientée), trait, sillon, étymologie norvégienne. La voix de mon père, il y a longtemps, nous descendons des Vikings. <em>Warrelen</em> (neige tourbillonnante, vue trouble). <em>Waren</em> (étaient) : tous ces sens qu’on donne à ces mots, je les reconnais, je les traverse, j’appartiens à ce tourbillon neigeux de novembre qui recouvre les terre‐pleins de Leuven et les enfants portent des bonnets colorés comme dans un tableau de Bruegel.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/01/3510127505.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212116" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/01/3893956949.png" alt="LW2.png" /></a>Le voyage s’est poursuivi par la découverte de romanciers et poètes flamands et néerlandais. Une fois la vague passée, elle a emporté les dictionnaires, je ne saurai jamais parler le néerlandais. Il m’arrive de feuilleter des livres publiés aux éditions P. Ainsi je m’évade dans les <em>Fabels</em> de Léonard de Vinci, italien d’un côté, néerlandais de l’autre, ou dans les recueils du poète Arjen Duinker en observant ces suites de consonnes ou de voyelles non avec l’intensité d’un matheux penché sur un problème d’algèbre, mais avec la curiosité d’un enfant qui trie ses bonbons. Plusieurs vagues plus tard, il me reste Cees Nooteboom, <em>Hôtel Nomade</em>. Nooteboom le voyageur expérimenté, Nooteboom dans les musées, face aux œuvres. Enfin, de la troisième partie, qui propose six essais, de Proust à Mary McCarthy, je retiens, si près de moi, le titre « Écriture mémoire ».</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"><em>Hôtel Nomade</em> conduit à la chambre du voyageur écrivain qui se rappelle les îles Aran ou ses séjours au Japon, en Italie. Partout où le regard de Nooteboom se pose, il y a deux paires d’yeux comme les <em>o</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">de son nom. Un contemplatif qui accueille et un écrivain qui transmet minutieusement ce qu’il a vu, senti, liant le souvenir à l’autobiographie. Plaisir non seulement de le retrouver devant les objets d’une brocante, par exemple, mais de lire ce qu’il fera de ses observations. Où cela le mènera‐t‐il ? À un souvenir, à une réflexion, à un poète d’un autre siècle ? Des fils partent de nos objets, vers où ? Telles des poupées russes qui ne finissent plus d’apparaître, le rôle de l’écrivain consiste à les ouvrir, à en décomposer le nombre.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p style="font-size
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Lorsque la réalité dépasse la science-fiction
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-01-06:6288085
2021-01-06T00:00:00+01:00
2021-01-06T00:00:00+01:00
Intelligences artificielles, robots, voyages dans l’espace,...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/840748791.jpg" id="media-6210383" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Intelligences artificielles, robots, voyages dans l’espace, extraterrestre, fins du monde ou utopies environnementales : voilà les sujets traités par Ariel Kyrou pour son dernier livre<em>, Dans les Imaginaires du Futur </em>(éd. ActuSF), sorti cette année, terminé et publié alors que la planète connaissait sa première grande pandémie mondiale. Une actualité dont l’auteur ne se prive pas de faire référence, comme un pied de nez à ses réflexions sur les récits imaginés par nombre d’auteurs de SF, de films, de BD ou de séries a priori d’abord destinés au seul divertissement. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Précisions d'emblée que les imaginaires dont parle l'auteur concernent d’abord la science-fiction. La fantasy est laissée de côté (si l’on excepte la place laissée à <em>Game of Thrones</em>), notre auteur ayant choisi finalement de parler d’anticipation, du futur et de réflexions sur notre monde et sur le futur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En quoi les imaginaires peuvent nourrir nos réflexions sur l’avenir de l’espèce humaine et de la terre ? Voilà l’objet de l’essai d’Ariel Kyrou, constitué de 5 grandes parties et d’une conclusion de 30 pages. À cela, s’ajoute ce que l’auteur appelle une "volte-face d’Alain Damasio", qui est en réalité, n'en déplaise à l'auteur, moins un contre-point à l’essai qu’une sorte de préface en plein milieu de l’ouvrage. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Fort de sa culture immense, comme l’écrit Alain Damasio, Ariel Kyrou "ne cherche pas l’exhaustivité" en proposant un ouvrage encyclopédique, mais il s'évertue à raconter des récits de SF – souvent mâtinés de fantastiques – permettant de déchirer le rideau de l’imaginaire et "désincarcérer le futur". À ce sujet, il faut évoquer la brillante analyse du roman<em> Je suis une légende</em> de Richard Matheson et de ses adaptations cinématographiques.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"L’imaginaire n’est ni positif ni négatif par lui-même", annonce-t-il, avant de préciser que son livre "n’oppose pas la raison à l’imaginaire, la quête rationnelle du « vrai » aux mensonges de ces « histoires » que nous racontent les pouvoirs asservissants." </span><span style="font-size: 10pt;">C’est d’abord sur une définition – ou plutôt des définitions – de l’imaginaire que s’attaque d'abord Ariel Kyrou, déroulant des réflexions sur les idéologies, les utopies et les dystopies. En quoi la science-fiction peut-elle avoir sa place dans le réel, et plus précisément dans l’anticipation – à l’instar de la<a href="https://www.defense.gouv.fr/aid/actualites/la-red-team-defense-publie-ses-deux-premiers-scenarios" target="_blank" rel="noopener"> Red Team</a> de l’Agence de l’Innovation de Défense (AID) ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le deuxième chapitre de l’essai s’intéresse aux "créations technologiques" et au progrès, en abordant des thématiques très courantes dans la SF : l’intelligence artificielle, la "singularité technologique", le tout numérique, l'autonomie des machines ou les dérives prométhéennes des géants des nouvelles technologies – avec notamment des passages importants consacrés à Elon Musk (<a href="https://www.spacex.com/" target="_blank" rel="noopener">SpaceX</a>). L’auteur considère que c’est "cette alliance entre des projections fictionnelles et la recherche scientifique qui constitue l’essence de ce qu’on appelle l’IA." Une telle considération amène naturellement l’écrivain à cette figure légendaire et inquiétante qu’est HAL, de <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2015/03/15/2001-en-1968-5583141.html" target="_blank" rel="noopener"><em>2001 L’Odyssée de l’Espace</em></a> de <a href="http://www.bla-bla-blog.com/kubrick" target="_blank" rel="noopener">Stanley Kubrick</a>, tant progrès et déclin humain semblent être indubitablement liés. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>"Retour sur terre"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà qui nous mène à l’une des parties les plus sombres du livre, "fins du monde" (chapitre III). C’est la "pluralité des effondrements" qui intéresse d'abord Ariel Kyrou : virus et contagion (l’écriture du livre a singulièrement couru pendant la crise sanitaire), destructions des écosystèmes, stérilité (<em>La Route</em>), dérèglement climatique et bouleversements sociaux (<em>Le Transperceneige</em>) amènent à des tableaux littéralement apocalyptiques et post-apocalyptiques. Et là, Ariel Kyrou a cette mise en garde : que "la fiction post-apocalyptique" ne soit pas "idéologique, voire réactionnaire" et que le "demain, après le cataclysme, [ne soit pas] une caricature de l’hier." Dit autrement, le futur peut-il être "la continuation sans surprise du présent" ? Des auteurs répondent par la négative grâce à des apocalypses originaux et délirants : J.G. Ballard, Philip K. Dick ou, plus récemment,<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/01/07/quand-la-science-fiction-chinoise-s-eveillera-5895859.html" target="_blank" rel="noopener"> Liu Cixin dans<em> Le Problème à trois Corps</em></a>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">A contrario, pour l’auteur, "les fictions de fin du monde, ou plutôt de fins de notre monde, nous permettent de travailler nos peurs, même peut-être de les convertir en actions politiques, en espoirs et en pistes pour d’autres façons de vivre." En bref, "un désir collectif de recommencer à zéro".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une section est consacrée à des thèmes que la SF a largement abordés et "imaginés" : les extraterrestres, la conquête spatiale (largement "ancrée dans la vieille logique productiviste. Capitaliste. Extractiviste" est-il écrit), la conquête de Mars (vue sous sa dimension imaginaire, pour ne pas dire délirante) et l’articulation entre Dieu et la vie extra-terrestre. Avec cette question finale bien plus capitale qu'il n'y paraît : est-il vraiment opportun et surtout prudent d’envoyer un salut amical aux aliens ? </span><span style="font-size: 10pt;">Est-ce bien raisonnable d’avoir la tête dans les étoiles ? s'interroge encore Ariel Kyrou, qui écrit ceci : "Le souci du sol et de nos interactions avec les agents de Gaïa ne s’oppose pas, mais au contraire se marie à merveille avec l’exploration des étoiles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"Retour sur terre" donc pour la dernière section du livre consacrée justement à Gaïa, dans laquelle le spécialiste réunit "imaginaires de l’écologie et de la technologie." Dans ce chapitre V, à la fois plus engagé, plus sombre et plus complexe, Ariel Kyrou dépasse le thème de l’imaginaire pour aborder celui de des utopies, non sans l’utilisation de termes qui pourront dérouter pas mal de lecteurs et lectrices : "entropie", "néguentropie", "luddite", "homo-ingénierie" ou "biotopie." L'imaginaire prend ici véritablement corps grâce à des réflexions autour des utopies et des dystopies, avec ces questions fondamentales à se poser : "Qu'est-ce qui est souhaitable et qu'est-ce qui ne l'est pas ? " Dans cette dernière partie, l'auteur se risque à l'engagement : "L'utopie peut d'un même élan contribuer à la réinvention de concepts comme l'argent ou le travail selon d'autres principes, plus solidaires dans leurs mécanismes mêmes."<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cela ne veut pas dire pour autant que l’auteur veuille tisser un scénario pour le futur, ni faire des prophéties de Cassandre : "Ballard nous rappelle que ni l’enfer ni le paradis ne sont pour demain, pas plus que ne le sont le rêve transhumanisme et son miroir inversé, la fin du monde, que nous vivons d’ores et déjà au quotidien." La réalité frappe à la porte de cet essai qui a pour épicentre l’imaginaire et le futur. En abordant ces événements que sont les accidents nucléaires de Tchernobyl ou de Fukushima ou bien encore le projet social et alternatif de <a href="https://zad.nadir.org/" target="_blank" rel="noopener">ZAD à Notre-Dame-des-Landes</a>, Ariel Kyrou entend "désincarcérer le futur" et le rendre perméables à notre présent. Et de nous prévenir au sujet des avertissements sombres liés à l’environnement : "Notre planète n’est guère menacée à très long terme… [Mais] pour nous, microbes humanoïdes qui nous agitons sur son corps pluriel et imprévisible, c’est une autre histoire."</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Ariel Kyrou,<em> Dans les Imaginaires du Futur</em>, éd. Actusf, coll. Trois Souhaits, 2020, 621 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.editions-actusf.fr/a/anonyme/dans-les-imaginaires-du-futur" target="_blank" rel="noopener">https://www.editions-actusf.fr/a/anonyme/dans-les-imaginaires-du-futur</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://twitter.com/ArielKyrou?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor" target="_blank" rel="noopener">@ArielKyrou</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/06/03/les-veilleurs-immobiles-6243352.html%20"Un%20siècle%20risqué"%20http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/02/02/un-siecle-risque-6125846.html" target="_blank" rel="noopener">"Les veilleurs immobiles"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/01/07/quand-la-science-fiction-chinoise-s-eveillera-5895859.html" target="_blank" rel="noopener">"Quand la science-fiction chinoise s'éveillera"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/nli6cVXaN2c" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
Alice
http://booksaremywonderland.hautetfort.com/about.html
Winterhouse Hôtel de Ben Guterson
tag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2020-12-31:6287381
2020-12-31T09:20:00+01:00
2020-12-31T09:20:00+01:00
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec...
<ul><li style="text-align: justify;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/00/3174586353.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6209164" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/00/3872656602.jpg" alt="ben guterson, winterhouse hotel, lecture de noël, roman jeunesse, imaginaire, magie" /></a><strong><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Winterhouse Hôtel</em> </span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;">?</span></strong></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "J'ai envie de lire plus de romans jeunesse et la couverture de celui-ci, ainsi que ses bonnes critiques, avaient attiré mon attention. J'attendais avec impatience sa sortie poche qui est arrivée juste à temps pour que le père-noël me le dépose au pied du sapin."</span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "Elizabeth vit chez son oncle et sa tante depuis la mort de ses parents mais pour Noël, ils ont décidé de partir en vacances sans elle et de l'envoyer dans un lieu dont elle n'a jamais entendu parler : le Winterhouse </em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>Hôtel...</em></span><em style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">.</em><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em>"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> "Je me suis vraiment régalée. C'est l'ambiance parfaite pour cette période de l'année et son ambiance, c'est incontestablement le point de fort de ce roman. Le personnage principal, </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>c'est</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> le Winterhouse Hôtel et qui pourrait y résister ? </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>Honnêtement, je ne sais pas si je me souviendrai encore beaucoup d'Elizabeth et de Fred dans quelques mois mais je ne risque pas d'avoir oublié l'hôtel et toutes ses activités parfaites qui auraient comblé de bonheur l'enfant que j'étais et qui font toujours rêver l'adulte que je suis. </em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>Les jeux de mots sont également très agréables et apportent un petit plus à cette histoire qui est par ailleurs assez simple. Dans les points faibles je dirais d'ailleurs que l'intrigue est un peu trop facile à deviner dès le premier quart du roman. Et que personne ne parle du fait que la trame de fond est entièrement calquée sur Harry Potter me laisse assez perplexe. Je ne dirais pas que cela m'a dérangé mais ça m'interroge tout de même..</em></span><em style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">.</em><em style="color: #000000; font-size: 12pt;">"</em></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "Comme je le disais, aucune surprise, j'avais bien compris tous les tenants et les aboutissants dès le départ. Ce n'est pas très gênant mais c'est tout de même un peu contre-productif ces personnages que l'on nous dépeint comme </em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>extrêmement</em></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> intelligents et qui ne voient pas ce qu'ils ont sous les yeux ! Quoi qu'il en soit, je retournerai sans hésitation au Winterhouse Hôtel à Noël prochain."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Retrouvez toutes <a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/tag/livre+de+noël">mes chroniques de Noël ICI</a></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><a title="Voir "Winterhouse Hôtel" sur Amazon" href="https://amzn.to/2WXv3k4" target="_blank" rel="noopener">Alors, vous craquez pour "Winterhouse Hôtel" ?</a></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Autonomie et Imaginaire
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-05-31:6242558
2020-05-31T12:18:38+02:00
2020-05-31T12:18:38+02:00
Autonomie et Imaginaire par Guillaume Le Carbonel...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6139508" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/307758278.jpg" alt="comtois.jpg" /></p><h1 class="entry-title post-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600;">Autonomie et Imaginaire</span><time class="entry-date published updated" datetime="2020-05-29T06:17:00+01:00"></time></span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Guillaume Le Carbonel</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://rebellion-sre.fr</span></strong></span></p><div class="entry clearfix"><p style="text-align: left;"><span style="color: #ccffcc;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>L’autonomie est une notion complexe à facettes multiples. L’idéologie libérale la conçoit comme la seule émancipation de l’individu. C’est alors le triomphe de la liberté individuelle avec ses droits attenants de pouvoir tout faire sans aucune limite. Projet marqueur de toujours plus d’inégalités, il va de soi que le marché roi n’est pas notre vision des choses.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><img id="media-6139511" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2318740803.jpg" alt="ob_3a7557_castoriadis-tt-width-604-height-475.jpg" />Le grand théoricien de l’autonomie radicale, Cornélius Castoriadis, définissait celle-ci comme « <em>les hommes assemblés se donnant à eux mêmes leurs propres lois </em>» et « <em>sachant qu’ils le font </em>». En sommes, il s’agit d’une démocratie directe véritable remettant strictement en cause le principe d’hétéronomie, une autonomie à la fois individuelle et collective. Pour Castoriadis, l’autonomie est la possibilité pour la société « <em>d’entretenir avec elle-même un rapport réflexif lui permettant de ne pas aliéner à une instance extra-sociale (le divin, les lois de la nature, ou celles de l’économie politique) sa créativité </em>»<a class="sdendnoteanc" style="color: #999999;" href="https://rebellion-sre.fr/autonomie-et-imaginaire/#sdendnote1sym" name="sdendnote1anc"><sup>1</sup></a>. L’autogestion, ou l’écomunicipalisme de Murray Bookchin s’insèrent dans cette reconquête des biens communs.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Une éducation à l’autonomie</span> </span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Ce système ne peut cependant fonctionner que si les membres de la communauté ont été formés pour être citoyens agissants. Une société autonome ne peut se mettre en place sans des individus autonomes. </span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">La réalisation d’une société autonome est donc intimement liée à la <em>décolonisation de l’imaginaire</em> que Serge Latouche appelle de ses vœux. C’est par le biais d’une critique de la technique, de la croissance et du développement que nous briserons les chaînes de l’aliénation marchande qui nous astreignent à une servitude très souvent volontaire. Retrouver l’autonomie n’est rien moins que se séparer de l’imaginaire du progrès et de l’économie.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6139512" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/4257356750.jpg" alt="bois-ferme-comtoise.jpg" width="473" height="712" /></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Des individus autonomes rejetteront l’addiction consumériste, le transhumanisme, la destruction des cultures au nom de l’homogénéité planétaire et <em>le cauchemar pavillonnaire</em>, chercheront à remplacer les valeurs sur lesquelles repose la société actuelle, à relocaliser et à résister à l’emprise de la vitesse, à la cybersolitude et à l’esclavage technicien. En bref, il nous faut redécouvrir le sens de la mesure pour redécouvrir l’autonomie. Dans cette optique, tout passe nécessairement par l’échelon individuel. Rien ne se fera si nous ne changeons pas en nous mêmes. « <em>Si nous voulons réenchanter le monde, il nous faut penser autrement nos relations avec la nature, retrouver le lien poétique qui nous relie à la Terre et au Ciel, retrouver notre juste place dans le cosmos et penser différemment ce que nous sommes </em>» prophétise l’artiste Jean-Claude Bessette<a class="sdendnoteanc" style="color: #999999;" href="https://rebellion-sre.fr/autonomie-et-imaginaire/#sdendnote2sym" name="sdendnote2anc"><sup>2</sup></a>.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L’autonomie en pratique</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Une multitude d’initiatives apparaissent ici et là depuis quelques années dans un but de retisser du lien hors de la sphère marchande. Depuis le milieu des années 1980, sont apparus les systèmes d’échange locaux au niveau d’un quartier ou d’un village. Certains ont mis sur pied des écovillages, <em>« lieu où l’on donne une chance de vivre ses passions, ses rêves positifs, là où la société ne donne jamais aucune chance aux gens de réaliser leurs rêves et espoirs »<a class="sdendnoteanc" style="color: #999999;" href="https://rebellion-sre.fr/autonomie-et-imaginaire/#sdendnote3sym" name="sdendnote3anc"><sup>3</sup></a>.</em> D’autres s’engagent sur le chemin de la permaculture, du troc de livres, de l’autoconstruction ou de la lutte contre l’obsolescence programmée en redonnant une seconde vie aux objets. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6139514" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3806305240.jpg" alt="bois.jpg" width="415" height="310" /></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après les AMAP, l’épicerie coopérative autogérée est une initiative très intéressante où les clients décident ensemble des achats, mettent en rayon et encaissent eux-mêmes. <em>« L’idée était de sortir du supermarché, de ne plus approvisionner les comptes de multinationales qui détruisent la planète »</em>, rappelle l’un de ces précurseurs . A Brest, l’association <em>« Court circuit en pays de Brest » </em>distribue chaque semaine plus de 200 paniers bios, locaux et de saison dans 7 points différents de la ville. Les habitants de la vallée d’Aspe, près de la frontière espagnole, ont créé une banque villageoise pour relocaliser l’économie en favorisant les prêts à taux zéro, via leur association Aspe solidaire, qui collecte l’épargne des habitants et finance des activités de la vallée. A Toulouse, les membres de la Coopérative intégrale catalane « <em>regroupe les éléments basiques d’une économie et comprend tous les secteurs d’activités nécessaires pour assurer le quotidien »,</em> hors des<em> « règles du marché et au diktat de la rentabilité ». </em>A Dijon, la coopérative culturelle et solidaire, la Péniche Cancale, gère un bar-concert sur l’eau où 60% des groupes programmés sont locaux. On y trouve des vins, bières et des plats issus de petites exploitations de proximité. <em>« C’est un moyen de rassembler les gens dans un quartier composite. C’est déjà ça de gagné de sortir et de se retrouver quelque part. S’il n’y avait pas ce genre de lieu, les gens ne sortiraient pas. Il contribue à la vie du quartier »</em>, assure l’un des gérants. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6139515" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3655101820.jpg" alt="19e0db1a1d_50007568_montbeliardepaturage-02.jpg" /></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Car, et c’est primordial, l’autonomie ne signifie pas vivre en autarcie, coupé du monde. Nulle question de briser les liens mais au contraire de les resserrer, dans un but de retissage organique du local (écoles villageoises, entreprises autogérées…). Puis d’élargir le plus possible le cercle de cette révolution <em>par contamination progressive </em>afin de constituer un réseau dense d’alternatives à la société capitaliste<em>.</em> L’autonomie ne passera que par la <em>réappropriation de l’espace public par les habitants d’un même territoire.</em></span></strong></p><p style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>Guillaume Le Carbonel</em></span></strong></p><div id="sdendnote1" style="text-align: left;"><p class="sdendnote"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a class="sdendnotesym" style="color: #999999;" href="https://rebellion-sre.fr/autonomie-et-imaginaire/#sdendnote1anc" name="sdendnote1sym">1</a>Cité par Serge Latouche, in <em>Cornélius Castoriadis ou l’autonomie radicale</em>, Le passager clandestin, coll. Les précurseurs de la décroissance, 2014.</span></strong></p></div><div id="sdendnote2" style="text-align: left;"><p class="sdendnote"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a class="sdendnotesym" style="color: #999999;" href="https://rebellion-sre.fr/autonomie-et-imaginaire/#sdendnote2anc" name="sdendnote2sym">2</a>La Décroissance N°114, novembre 2014.</span></strong></p></div><div id="sdendnote3" style="text-align: left;"><p class="sdendnote"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a class="sdendnotesym" style="color: #999999;" href="https://rebellion-sre.fr/autonomie-et-imaginaire/#sdendnote3anc" name="sdendnote3sym">3</a>www.habitation-autonome.com</span></strong></p></div><p class="sdendnote" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Article paru dans le Rébellion 69 – Mai 2016.</span></strong></p></div>
Alice
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Un Chant d'Enfant - Tome 3 de Raphaël Gérard
tag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2020-05-18:6175804
2020-05-18T13:54:32+02:00
2020-05-18T13:54:32+02:00
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre...
<ul><li style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/01/01/3270195315.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6031413" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/01/01/301607385.jpg" alt="un chant d'enfant, tome trois, dystopie, imaginaire, Raphaël Gérard" /></a></span></span></span></span></span></span></span></span></strong></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Un Chant d'Enfant </em>?</span></strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "Cette trilogie m'a été offerte par une amie qui connaît l'auteur et je dois dire que jusque là j'ai été soufflée par la qualité de l'écriture et que j'en ai apprécié l'univers. De bonnes raisons pour finir cette saga."</span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> "Maëlle découvre la force de son pouvoir et la colère gronde de plus en plus parmi les bruns. Chacun va devoir trouver sa place dans le conflit et agir pour éviter le pire..</em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>.</em></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em>"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> "Tout d'abord, en commençant ma lecture, je me suis rendue compte que les personnages ne m'avaient pas vraiment manquée et que je m'étais peu questionnée sur ce qu'il pouvait advenir d'eux. Pourtant, j'ai vraiment beaucoup aimé le tome 2. Il manque </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>décidément</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> quelque chose à cette histoire et je n'arrive pas à déterminer de quoi il s'agit. Les qualités certaines de l'auteur sont toujours là, son humour, ses dialogues, son </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>écriture</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;">. Les </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>jeux</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> de mots, les expressions tordues et détournées m'ont régalées, comme à chaque fois. C'est assez rare finalement que je ris en lisant mais ce fut le cas ici, à plusieurs reprises. En revanche, les petits défauts que j'avais déjà remarqué dans les tomes précédents prennent vraiment de l'ampleur ici malheureusement. Le personnage du "errant" me paraît toujours superflu, les passages qui le concernent ennuyeux. Les scènes de bagarres et batailles se multiplient et s'allongent, à tel point que j'ai fini par sauter plusieurs pages parfois, ce qui n'est pas de moi. Des éléments qui auraient pu être interessants sont sous-exploités comme le tournoi par exemple, ou les histoires d'amour qui sont l'énorme point faible de cette histoire. Enfin, il y a beaucoup de petites incohérences. C'est d'autant plus dommage que l'univers était particulièrement bien pensé au départ mais je trouve que ce tome n'est pas du tout au niveau des deux précédents et je le regrette</em><span style="font-family: book antiqua, palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>.</em></span><em style="color: #000000; font-size: 12pt;">"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "Déçue également, c'est un peu trop beau, trop mignon et plein de bons sentiments. Ce n'est pas incisif, ça manque d'angles pour un univers si complexe jusque-là. Dommage.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> Je suis consciente que j'ai pas mal </em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>râlé</em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino;"><em style="color: #000000; font-size: 12pt;"> dans cette chronique. Est-ce que, pour autant, je ne conseille pas cette trilogie ? Et bien, en fait, je reste persuadée qu'elle est bien meilleure qu'une bonne partie de ce qu'on trouve aujourd'hui chez de grands éditeurs et plus que charmée par l'humour, les </em><span style="font-size: medium;"><em>dialogues</em></span><em style="color: #000000; font-size: 12pt;"> et l'écriture de l'auteur. Je vous laisse donc juger et personnellement, je lirai volontiers tout ce que Raphaël Gérard </em><span style="font-size: medium;"><em>écrira dans le futur</em></span><em style="color: #000000; font-size: 12pt;">."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Retrouvez toutes <a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/tag/raphaël+gérard">mes chroniques des livres de Raphaël Gérard ICI</a></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><a title="Voir "Un Chant d'Enfant" sur Amazon" href="https://amzn.to/31mz5Tq" target="_blank" rel="noopener">Alors, vous craquez pour "Un Chant d'Enfant" ?</a></span></p>
galavent
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Distanciation
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2020-04-18:6230900
2020-04-18T03:32:00+02:00
2020-04-18T03:32:00+02:00
Il est deux heures. Je prends un café dans la cuisine après m’être levé...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Il est deux heures. Je prends un café dans la cuisine après m’être levé dans le noir, avoir enfilé ma robe de chambre et être descendu par le petit escalier menant au rez de chaussée. Comme d’habitude, tout ceci se fait sans une véritable conscience de ce que je fais. Mes gestes sont machinaux, je ne pense à rien réellement, je cuits dans mon bouillon de pensée, sans savoir réellement ce que je fais. Mes gestes ne sont pas réellement vécu et soupesés, je me laisse aller dans la pesanteur de la nuit. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Et, brusquement, je me regarde faire, je contemple ce petit vieux qui semble radoter, qui se laisse aller dans ses attitudes mécaniques et ne voit pas son ridicule. Oui, je ne prends pas de distance entre moi et ce que je fais, la vie que je mène. Je ne vois pas mon esclavage et je vis dans l’habitude sans conscience des secondes qui passent, des minutes qui s’écoulent, des heures qui s’enchaînent, des jours accumulés dans un sommeil indécent, des mois sans distanciation par rapport à cette vie vécue, des années perdues par manque de concentration sur le don de la vie qui nous est donné.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Pourtant l’existence n’a pas d’âge, elle est tout simplement, immuable et grandiose, à condition d’y prendre garde, de ne pas s’endormir dans le brouillard du temps et de l’espace. Je vois maintenant le fond de l’existence comme un tableau qui défile, immobile, figé, dressé entre moi et la réalité. Je contemple la maison, la cuisine, les objets usuels qui m’appartiennent. Je vis au milieu d’eux, comme un autre objet, confondu avec eux, comme un décor de théâtre. Je ne suis qu’un élément du décor, sans dimension, sans aucune distanciation entre lui et moi. Tout s’écoule automatiquement, je ne suis qu’un objet parmi d’autres, qui remue un peu plus, mais la plupart du temps sans savoir ce qu’il fait, ce qu’il veut réellement, sans conscience de cette distance y intégrer entre son existence et son environnement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Alors j’ouvre le dictionnaire et cherche le mot : distanciation, fait de créer une distance entre soi et la réalité. Il y a donc bien une réalité, bien réelle, qui est notre environnement, c’est-à-dire le monde qui nous entoure, que l’on observe et connaît par nos sens, et ce soi qui serait nous-même et que j’appelle moi. Je remarque aussitôt qu’il s’agit du « fait, pour un auteur, un metteur en scène, un acteur, de créer une certain distance entre le spectacle et le spectateur, afin de développer l’esprit critique de celui-ci, par le choix du sujet, par certaines techniques de mise en scène, par le jeu des acteurs<a style="color: #800080;" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> ». Mais ce n’est pas qu’un artifice de théâtre développé par <span class="st"> Brecht pour désigner l'effet par lequel l'acteur se dissocie de son personnage </span>. D’une manière générale, il s’agit du « recul pris vis-à-vis de ce qu’on dit, de ce qu’on fait, de ce qu’on montre ». Ainsi il y aurait mon personnage, celui que je regarde faire et moi, autre, prenant une distance par rapport à lui-même, s’observant agir et même penser d’une manière différente de ce qu’il fait habituellement. Je me regarde jouer ma vie sans y être impliqué pleinement, avec une distance entre ce moi qui me colle à la peau et un soi autre qui me fait vivre en relief, avec une troisième dimension qui ne lui est pas habituelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Mais je me demande aussitôt qui est vrai entre ces deux personnes, celui se fond dans le paysage ou celui qui se regarde vivre sans y mêler sensations, sentiments et raison. Cela suppose donc qu’il existe quelque chose d’autre en nous qui peut agir différemment et auquel on ne prend généralement pas garde. Celui-ci existe également. Mais qu’est-il ? Sans réponse immédiate à la question, je prends au jeu de la distanciation. Je voie le plan en deux dimensions dans lequel je vis, je me vois me voyant, comme la lentille d’une lunette qui réfléchit cette destinée et compare l’image à la réalité. Mais quel est le plus réel ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Nous en reparlerons, bien que je n’aie pour l’instant pas de solution claire à ce défi : le moi ou le soi ?</span></p><p> </p><p><a href="#_ftnref1" name="_ftn1"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">[1]</span></a> CNRTL, https://cnrtl.fr/definition/distanciation//0</p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Coronavirus et survivalistes (Bertrand Vidal)
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2020-03-24:6223141
2020-03-24T00:00:00+01:00
2020-03-24T00:00:00+01:00
Bertrand Vidal est sociologue à l’Université Paul Valéry de Montpellier....
<p><strong><img id="media-6106580" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/2574042853.png" alt="Capture-6.png" />Bertrand Vidal</strong> est sociologue à l’Université Paul Valéry de Montpellier.</p><p>Il travaille sur la médiatisation des catastrophes, et étudié en détail les différents mouvements survivalistes.</p><p>Un résumé de sa thèse est disponible <a href="http://www.theses.fr/2012MON30065">ici</a>. Il contribue aussi régulièrement aux <a href="http://www.lescahiers.eu"><em>Cahiers européens de l’imaginaire</em></a>.</p><p>Entretien à lire <a href="https://regardsprotestants.com/societe/face-aux-pandemies-il-nous-faut-changer-dimaginaires/"><em>ici</em></a> (<a href="https://regardsprotestants.com/societe/face-aux-pandemies-il-nous-faut-changer-dimaginaires/">lien</a>).</p><p> </p>
galavent
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Univers
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2019-09-19:6176929
2019-09-19T07:20:00+02:00
2019-09-19T07:20:00+02:00
Dans la grisaille du bouillon de matières inorganisées...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6033378" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/01/02/2052869392.jpg" alt="19-09-19 E23B.jpg" /></p><p align="center"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Dans la grisaille du bouillon de matières inorganisées</span></p><p align="center"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Naissent peu à peu au commencement de l’univers</span></p><p align="center"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Entente et coopération</span></p><p align="center"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Pour créer des particules organisées</span></p><p align="center"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Qui feront du cosmos ce qu’il est</span></p><p align="center"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Un Tout conscient et évolutif</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino, serif; color: #800080;">Construisant le réel à partir de l’imaginaire</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
comptines
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PETITE FRIDA
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2019-06-27:6157114
2019-06-27T15:29:02+02:00
2019-06-27T15:29:02+02:00
album de Anthony BROWNE Traduit de l’anglais par Camille...
<p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/02/4098036970.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6000958" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/02/1947682126.jpg" alt="PetiteFrida.jpg" /></a>album</span><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">de <span style="color: #ff0000;"><strong>Anthony BROWNE</strong></span><br /></span><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Traduit de l’anglais par Camille Guénot<br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Éd. Kaléidoscope, avril 2019 – 15€</span></strong></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Avant même le terrible accident qui, à l’adolescence, meurtrira son corps pour toujours, Frida Kahlo a eu la polio. Elle en a gardé une boiterie impossible à cacher, une différence qui déjà fait d’elle un être à part. Un être qui ira trouver dans son imaginaire l’amie et l’inspiration de toute une vie d’artiste.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">Ici point de déclinaisons marketing du personnage de Frida Kahlo comme on en a tant vu ses dernières années : vaisselle, linge de maison, sacs et babioles à l’effigie de la peintre mexicaine devenue l’icône des bobos et autres hipsters. </span><br /><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">Anthony Browne, avec le talent qu’on lui connaît, rend lui hommage à la puissance de l’imagination créatrice d’une grande artiste. Il interprète sa vocation et son inspiration à la manière du « <em>jeu des formes</em> » qu’il a si souvent décrit dans ses albums, comme dans son autobiographie* où il dit de ce jeu qu’il est «<em><span style="color: black; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial;"><em>fil conducteur</em> », « </span><span style="color: black; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial;">au centre de (son) oeuvre et de (sa) vie.</span></em></span><span style="font-family: FrutigerLTStd-Light, serif; color: black; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif;">». Comme son personnage de Petit Ours qui dessine le monde qui lui convient, la petite Frida, dessine un monde plus grand, où elle est libérée de son corps meurtri, un monde où existe son double, son âme sœur, capable de se mouvoir comme elle-même ne le peut pas.</span> </span></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: black; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; font-size: 12pt;">A y regarder de plus près, l’anecdote, tirée du journal de Frida, rapportée dans la postface de l’album et qui en forme la trame, sied parfaitement à Anthony Browne qui n’a de cesse de s’affranchir des contours de la réalité par la force de son imaginaire. Pour autant, et comme dans la peinture de Frida Kahlo, le monde d’Anthony Browne n’est pas celui des Bisounours mais un univers, unique dans l’album jeunesse, qui donne à voir le travail, les rapports de classes et de genre, la violence et la peine.</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: black; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; font-size: 12pt;">Cet album biographique et par là, de prime abord, un peu différent de ceux auxquels Anthony Browne nous a habitué, est peut-être l’un de ses plus personnel. On y retrouve plusieurs de ses thèmes de prédilection : la force consolatrice de l’imagination, l’art, la figure du père, la marginalité, le poids du corps, la fraternité (sororité imaginaire ici) … mais aussi ses propres œuvres : <em>Le Jeu des formes</em> et la série des <em>Petit Ours</em>, bien sûr, mais également <em>Alice au Pays des Merveilles</em>, <em>Les Tableaux de Marcel</em>, <em>Marcel le rêveur</em>… Et bien sûr, <em>Frida et Petit Ours</em>** !</span></p><p><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: black; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; font-size: 12pt;">Ariane Tapinos (juin 2019)</span></em></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">*<em> Anthony Browne – Déclinaison du jeu des formes. Mon métier, mon œuvre</em>. Avec Joe Browne, Kaléidoscope, 2011</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;">** Texte de Hanne Bartholin, Kaléidoscope, 2015.</span></p>
Ariaga
http://ariaga.hautetfort.com/about.html
Au pays de l'insolite
tag:ariaga.hautetfort.com,2018-07-18:6067197
2018-07-18T17:30:00+02:00
2018-07-18T17:30:00+02:00
A u moment des vacances, ceux qui ne partent pas physiquement...
<p style="text-align: center;"><a href="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/01/3042968143.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5843278" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/01/4061235476.jpg" alt="voyage,imaginaire,photos,vacances,rêve,nature" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">A<span style="font-size: 12pt;">u moment des vacances, ceux qui ne partent pas physiquement peuvent partir au Pays de l'Imaginaire. Nous l'avons souvent fait sur ce blog. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Je propose que nous nous évadions en plongeant dans l'univers de photos insolites qui excitent l'imagination. Le photographe <a href="http://www.louispaulfallot.fr/">Louis-Paul Fallot</a> a bien voulu s'associer à cette évasion et il m'a communiqué cette extraordinaire photo. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">J'invite ceux qui ont quelque chose (un ressenti,une évocation, un commentaire etc) à dire au sujet de cette photo à l'écrire <strong>de manière brève</strong>. Une histoire va ainsi émerger (ou non !) qui va nous emmener ailleurs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Évidemment j'ai vu quelque chose et personne ne s'étonnera si c'est inspiré par mon cher C.G.Jung !</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt;"> Ariaga</span></p>
galavent
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Concupiscence
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2017-11-30:6004042
2017-11-30T07:09:00+01:00
2017-11-30T07:09:00+01:00
Surréaliste ce dessin ! Un monde imaginaire qui vogue dans la noosphère en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Surréaliste ce dessin ! Un monde imaginaire qui vogue dans la noosphère en mélangeant des notions différenciées à commencer par les règnes du minéral, du végétal, de l'animal et de l'humain. Est-ce possible? Oui, mais uniquement dans l'imagination qui transforme la réalité en un vaste champ de possibilités.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5730682" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/01/02/454123958.JPG" alt="Concupiscence 1.JPG" /></p><p><strong>Concupiscence</strong><br />Encre de Chine<br />1969</p>
galavent
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Un rêve
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2017-09-30:5984061
2017-09-30T07:10:00+02:00
2017-09-30T07:10:00+02:00
Un rêve est-il vrai ? Ou plutôt, un rêve est-il réel ? Comment répondre...
<p style="padding-left: 150px;"><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Un rêve est-il vrai ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Ou plutôt, un rêve est-il réel ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Comment répondre à cette question ?</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Le rêve t’embarque et tu vas</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Attentif aux personnes et aux biens</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Mais sans pouvoir sur eux</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Alors qu’eux abusent de toi</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Le rêve t’impose son déroulement </span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et choisit lui-même son rythme</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tu te souviens même avoir déjà vécu</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">De semblables circonstances</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Qui, parfois, t’ont amené à d’autres réactions</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Le rêve t’entraine en d’autres territoires</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Où la volonté importe peu</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Seul compte la ténacité et l’honnêteté </span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Le courage reflue en toi</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tu te sens invincible, mais précaire</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">L’ombre ne suffit plus à te cacher</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">L’opprobre t’accompagne malicieusement </span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Jusqu’au point de rupture</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Là, tu sors ton mouchoir et le tache</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">De ton sang rouge et brillant</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Mais ton souvenir va au-delà</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Dans l’azur bleuté de la liberté</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Vers ce que certains pensent folie</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et que tu baptises vérité</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Celle-ci serait-elle le vide</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">L’absence de pensées, voire d’existence ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Oui, je comprends, quelle folie !</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">La liberté ? Ne plus avoir à choisir ! </span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Tout s’impose par soi-même</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Le choix est contrainte et effort</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Il faut peser le pour et le contre</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Hésiter entre deux maux ou deux biens</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Comment ne plus pouvoir choisir </span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Et, malgré tout, y être astreint </span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Quelle prison imaginaire…</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Le rêve le plus réel pourrait-il n’être</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Qu’un rêve vide d’images et de sons ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Dans ce cas rêve et réalité se rejoignent</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Finalement qu’est-ce qu’un trou noir :</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Un passage entre le palpable et l’impalpable </span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Entre le zéro et l’infini</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Entre le tout et le rien </span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Entre la réalité et le rêve ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Qu’en sais-tu puisque personne n’en revient !</span></p><p> </p>
Littérature de partout
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André Malraux, Royaume farfelu (1928)
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-07-11:5961839
2017-07-11T05:00:00+02:00
2017-07-11T05:00:00+02:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5657550" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/01/3342091311.10.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Prenez garde, diables frisés : de pâles images se forment sur la mer en silence ; cette heure n’est plus la vôtre. Voyez, voyez : en face des tombeaux de lieux saints, les visiteurs remontent lentement les horloges qui mesurent l’éternité aux sultans morts — les papes et les antipapes dorés se poursuivent dans les égouts déserts de Rome ; derrière eux rient sans bruit des démons à la queue soyeuse qui sont les anciens empereurs — à travers le désert, un vagabond marche vers une ville éblouissante, environné de vols de perdrix qui se mussent autour de lui comme des poussins, le soir — un roi qui n’aime plus que la musique et les supplices erre la nuit, désolé, soufflant dans de hautes trompes d’argent et entrainant son peuple qui danse… et voici qu’à la frontière des deux Indes, sous des arbres aux feuilles serrées comme des bêtes, un conquérant abandonné s’endort dans son armure noire, entouré de singes inquiets…</span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 210px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">André Malraux, <em>Royaume farfelu</em> (1928), dans <em>La Condition humaine et autres écrits</em>, Pléiade / Gallimard, 2016, p. 3.</span></p>
comptines
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LA SOURIS QUI N’EXISTAIT PAS
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2017-06-16:5954352
2017-06-16T12:14:00+02:00
2017-06-16T12:14:00+02:00
album de Lisa D’ANDREA & Giovanna ZOBOLI...
<p><span style="font-family: 'Liberation Serif', serif;"><img id="media-5644909" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/02/3788843635.jpg" alt="chatsouris.jpg" /></span><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">album </span></span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">de <strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #800000;">Lisa D’ANDREA </span></span></strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #800000;">&</span></span><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #800000;"> Giovanna ZOBOLI</span><br /></span>Traduit de l’italien par Béatrice Didiot </strong></span><br /><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Albin Michel Jeunesse, avril 2017 -16,50 €</span></strong><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">« <em>Il était une fois un chat, un beau chat tigré, avec la tête pleine de souris. Toute la journée, il pensait aux souris. (…) Car c’était un chat très consciencieux : à dix-huit ans il voulait avoir imaginé pas moins d’un million de souris</em>». Des souris, notre félin en imagine de toutes sortes : des souris à chapeau, à la queue tordue, une qui déteste la moquette, des qui dansent la polka, d’autres qui jouent aux cartes… Il semble n’y avoir aucune limite à l’imagination de ce chat tigré plongé toute la journée dans un monde imaginaire rempli de rongeurs. Aucune ?</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Il y a pourtant une souris très particulière, mystérieuse, unique qu’il ne parvient pas à se représenter et qui lui trotte dans la tête sans se laisser attraper… Cette souris élusive et idéale, le chat y pense tout le temps, si bien qu’il en néglige ses amis. Mais voilà qu’un jour, on frappe à sa porte…<br />Giovanna Zoboli et Lisa d’Andrea cossignent un album magnifique et insolite. Cette histoire de félin perfectionniste (voire un tantinet obsessionnel) coincé dans son monde imaginaire interroge discrètement le lecteur sur la créativité, la réalisation des rêves et sur la frontière entre réel et imaginaire avec humour et délicatesse.</span></p><p><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Nathalie Ventax (juin 2017)</span></em></p>
comptines
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CARL ET ELSA S’ÉCHAPPENT
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2017-05-01:5937771
2017-05-01T07:38:00+02:00
2017-05-01T07:38:00+02:00
album de Jenny WESTIN VERONA & Jesus VERONA...
<p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/00/3884526636.jpg" target="_blank"><img id="media-5614158" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/00/917116324.jpg" alt="Carl et Elsa.jpg" /></a>album<br /></span></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">de <span style="font-size: 12pt; color: #339966;"><strong>Jenny WESTIN VERONA </strong><span style="color: #ff6600;">&</span><strong> Jesus VERONA </strong><span style="color: #ff6600;">(illustrations)</span></span></span><br /><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"> Traduit du suédois par Marie Valera</span></strong><br /><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"> Éd. Cambourakis, mars 2017 - 14€</span></strong></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Aujourd’hui, il n’y a pas école et Carl et Elsa qui sont « les meilleurs amis du monde » passent la journée ensemble sous la surveillance distraite de la maman de Carl. Après avoir épuisé toutes les possibilités de jeu dans la maison, Carl a une idée : « et si on se sauvait ? » Bien équipés et chaussés de bottes en plastique (roses pour Carl, vertes pour Elsa) les voilà partis en expédition dans le jardin. C’est fou tout ce qu’on peut faire avec « une couverture, un collier, un livre, deux ou trois paires de lunette de soleil et quelques autres bricoles » et beaucoup d’imagination ! Dans le jardin, les enfants rencontrent un loup et un crocodile, se fabriquent une super cabane et pendant qu’Elsa est partie explorer la jungle, Carl prépare le déjeuner. Mais alors que le repas est prêt, Elsa reste introuvable et Carl connaît une grande frayeur. Puis, de nouveau ensemble, ils vont se blottir dans leur cabane et goûter à l’abri de la pluie, jusqu’à ce que la maman de Carl vienne les chercher pour le dîner.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Cette histoire pourrait paraître banale si on omettait de préciser que d’une part les images qui l’accompagnent sont splendides au point de faire parfois penser aux tableaux du Douanier Rousseau, et d’autre part, que plusieurs éléments de l’histoire sont au contraire, parfaitement originaux. Carl est noir, sa maman - qui est blanche - travaille (et plus que ça : l’album la montre en train de travailler), c’est Carl qui prépare à manger, c’est aussi lui qui a peur, pendant qu’Elsa crapahute dans leur jungle imaginaire.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">La liste des détails, introuvables dans bien des albums français, pourrait être plus longue, le fait est que ce livre suédois, ode à la puissance imaginaire des enfants nous montre aussi la vie comme elle est. Et que c’est rafraichissant !</span></p><p><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Ariane Tapinos (mai 2017)</span></em></p>
MILIQUE
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ÎLE INCONNUE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-03-14:5921232
2017-03-14T10:01:28+01:00
2017-03-14T10:01:28+01:00
ÎLE INCONNUE C'est une île inconnue cependant connue de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5584305" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/2407290168.JPG" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>ÎLE INCONNUE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>C'est une île inconnue cependant connue de tous,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mais peu tombent d'accord sur sa géographie réelle,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Tant là où résonne l'amour n'est peut-être qu'utopie.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mon imaginaire ne disposant que d'un horizon restreint,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Sa seule localisation évoquée, aussi peu crédible soit-elle,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ne peut être que maritime, abyssale ou encore céleste,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Selon les croyances intimes conférées au jaillissement.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Est-il vraiment un endroit aussi peu approprié à une île?</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Certains affirment sans ambages l'avoir déjà déterminée.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qu'ils sachent, ces imprudents, que je les plaindrais presque.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Se rendent-ils compte à quel point leur vie va se compliquer</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A force de ne jamais parvenir à joindre la chimère proposée?</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Un probable traumatisme est à venir sur un mode durable</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Si on veut bien considérer que le plus éprouvant avec l'éternité,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Est qu'elle n'envisage jamais de durer autrement que toujours!</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUE
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L’INSTINCT DE L’ODE-LA
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-03-07:3866903
2017-03-07T08:28:00+01:00
2017-03-07T08:28:00+01:00
L’INSTINCT DE L’ODE-LA Cela restera à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3290307" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/4064475107.jpg" alt="baisers langoureux.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt; color: #008000;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>L’INSTINCT DE L’ODE-LA</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Cela restera à jamais comme un jour autre…</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Niches intemporelles aux angles morts du temps</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans les décors animés de son imaginaire,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La magie du présent sature le quotidien.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Incommensurable passion aux flammes embrasées…</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il marche dans l’infini d’instants-éternités</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>En chaque pépite de ce temps qui scintille</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Au beau d’un sourire, récolter un baiser,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A l’avenir soleil qui à l’instant caresse</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La précieuse étincelle, partition de la vie. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
nauher
http://off-shore.hautetfort.com/about.html
Homme du livre
tag:off-shore.hautetfort.com,2017-02-22:2998069
2017-02-22T13:15:00+01:00
2017-02-22T13:15:00+01:00
Dans les années de l'après-guerre, il obtint son certificat...
<p><img style="cursor: -moz-zoom-in; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://tomsk.rouget.org/fr/docs/encyclo/Tomsk_Petit_Larousse1946.jpg" alt="http://tomsk.rouget.org/fr/docs/encyclo/Tomsk_Petit_Larousse1946.jpg" width="509" height="799" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Dans les années de l'après-guerre, il obtint son certificat d'études, avant de commencer les années d'apprentissage qui l'amèneraient à devenir ce qu'on appelait alors un <em>ouvrier du livre</em>. Il reçut en récompense un dictionnaire, un <em>Larousse</em> au papier rugueux et terne, avec la distinction si singulière dans ce genre d'ouvrages entre les noms <em>propres</em> et les noms <em>communs</em> (lesquels «noms communs» ne se réduisaient pas à la classe des susbstantifs) et les très étranges pages roses regroupant les expressions latines. Les illustrations étaient des vignettes dessinées, sans couleur. Il n'a jamais oublié le moment où on le lui tendit et que ses mains en caressèrent pour la première fois le grain. Ce qui serait à lui, désormais. A-t-il pu imaginer que cette rencontre serait unique, qu'il scellait avec lui un pacte silencieux, improbable ? Il y avait bien une certaine solennité, mais elle n'est pas une explication suffisante pour qu'il se dégage de l'événement vécu un sens supérieur clair, celui qui nous poursuit le reste de notre vie. Et de cette intensité-là, nous n'en savons souvent rien, bien souvent nous ne la pressentons même pas (elle fait son chemin en nous, douce et infiniment inscrite dans le temps).<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Ainsi ce dictionnaire, qui aurait pu n'être qu'un outil, un <em>usuel</em>, qu'il faudrait un jour remplacer, passa-t-il l'obstacle des déménagements successifs, les vicissitudes des rangements parfois précaires. Il dut connaître les cartons, les places inappropriées. Mais il surnagea à l'écoulement de la vie. Il fut toujours des premiers embarqués sans doute, et survécut aux usages répétés, à la sueur de la main, à l'humidité du doigt salivé. Seule sa couverture cartonnée montra des signes de faiblesse, mais il était là depuis si longtemps, il avait à ses yeux un tel prix qu'il eût été impensable de s'en débarrasser. Il le rhabilla de cuir. Il prenait soin de cet ultime compagnon de sa jeunesse où devaient se mélanger, sans qu'il en parlât jamais, la parole de l'instituteur, les culottes courtes, les galoches, les hivers gelés du pont Saint-Martin, les bêtises de mômes, l'encrier et la plume, et, sans doute, les temps d'une enfance passée en partie sous l'Occupation. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Il est là, toujours là, <em>à demeure</em> et, lorsque, cruciverbiste plus que septuagénaire, il veut vérifier une orthographe ou une signification, il ne se tourne pas vers les plus récents, l'autre <em>Larousse</em> (papier blanc, illustrations et photographies couleur) ou le <em>Robert</em>, mais vers lui, sans même y penser (pourtant cette fidélité immédiate n'est-elle pas en soi la pensée de sa propre présence comme être...).<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Ce n'est donc pas des restes d'un Jules Verne, maritime et aventureux, ou d'un Paul Féval, médiéval et touffu, qu'il peut ressusciter sa part d'école et le florilège de ses secrets mais de l'aridité alphabétique de la langue, là où tout est en quelque sorte à l'état brut, comme quand le coupon de tissu n'est pas encore le vêtement... Un état brut mais clairement organisé, pour s'y retrouver. Et lui, justement, <em>s'y retrouve</em>.<em> </em><br /></span></p>
Littérature de partout
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Oswald Egger, Rien, qui soit
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-02-17:5911645
2017-02-17T05:00:00+01:00
2017-02-17T05:00:00+01:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5567715" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/00/3342091311.5.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> Tout le temps</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">[…]</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Je me croyais debout au fond d’un lac, en branche de corail difforme à palpes et yeux-ventouses. En plus j’arrive encore à respirer, alors qu’en haut par-dessus les arbres des aiguilles d’os qui se remembrent dans huilerées fente d’amande, s’elles-mêmes dédoublèrent en formes figées : variétés de gras haricots qui poussent en cosses sur roues étoilées jusqu’à ce que les lunes regorgent vermoulues et s’échevèlent sur le sol concassées, dépecées, (mais pas aujourd’hui) ébouriffées ; crèvebasse dégingandée. Nénuphars qui à pluches pêchées du flot surgeonnaient leur calice sans bourgeon en miroir désassombri, ainsi se recueille une membraneuse rêverie solaire dans des rosées à foison avec — le regard qui vacille.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Oswald Egger, <em>Rien, qui soit</em>, traduit de l’allemand par Jean-René Lassalle, Grèges, 2016, p. 109.</span></p>
Littérature de partout
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Emil Cioran, De l'inconvénient d'être né
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-02-14:5910623
2017-02-14T05:00:00+01:00
2017-02-14T05:00:00+01:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5566163" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/02/3342091311.11.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Toute forme de hâte, même vers le bien, trahit quelque dérangement mental.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Les douleurs imaginaires sont de loin les plus réelles, puisqu’on en a un besoin constant et qu’on les invente parce qu’il n’y a pas moyen de s’en passer.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Point de méditation sans un penchant au ressassement.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Nous avons perdu en naissant autant que nous perdrons en mourant. Tout.</span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 180px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Emil Cioran, <em>De l’inconvénient d’être né</em>, Idées / Gallimard, 1973, p. 65, 65, 70, 70.</span></p>
Hilde
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Challenge ABC Imaginaire 2017
tag:bloghost.hautetfort.com,2017-01-16:5893098
2017-01-16T18:54:00+01:00
2017-01-16T18:54:00+01:00
Cette année, je me suis inscrite au Challenge ABC Littératures de...
<p style="text-align: center;">Cette année, je me suis inscrite au <strong>Challenge ABC Littératures de L'Imaginaire</strong> organisé par <a href="http://booksandme.canalblog.com/" target="_blank">Mariejuliet</a> sur <a href="http://www.livraddict.com/forum/viewtopic.php?p=1&id=25460" target="_blank">Livraddict</a>.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/1206098134.jpg" target="_blank"><img id="media-5541043" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/2007376130.jpg" alt="Challenge ABC Imaginaire.jpg" width="282" height="188" /></a></p><p style="text-align: center;">Si vous souhaitez découvrir ma liste...</p><blockquote><p>Le principe du challenge est de <span style="text-decoration: underline;">lire 26 livres entre le 1er janvier et le 31 décembre 2017</span>, en respectant le principe « une lettre, un auteur ».</p><p>Il faut donc choisir un auteur par lettre, dans les genres littéraires entrant dans la catégorie imaginaire.</p><p>- Fantasy - Fantastique - Science-Fiction - Et tous leurs sous genre (bit-lit, dystopie, steampunk, etc.)<br /><br /> Pour en savoir plus, rendez-vous sur <a href="http://www.livraddict.com/forum/viewtopic.php?p=1&id=25460" target="_blank">le topic de Livraddict</a>.</p></blockquote><p style="text-align: left;">De mon côté, j'ai cogité un certain temps avant de sortir cette liste! J'ai triché avec la lettre *X et *V, mais c'est autorisé! Bonne lecture. Je retourne taquiner les orques! </p><p style="text-align: left;">A <span style="font-size: medium;">Aaronovitch, Ben: <span style="color: #00ccff;">Le Dernier Apprenti Sorcier</span>, tome 2</span><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"> | Fantasy <span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></p><p style="text-align: left;">B <span style="font-size: medium;">Browne S.G: <span style="color: #00ccff;">Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère...</span> | SF <span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span><br /></span></p><p style="text-align: left;">C <span style="font-size: medium;">Cline, Ernest : <span style="color: #00ccff;">Player One</span></span> <span style="font-size: medium;">| SF <span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span><br /></span></p><p style="text-align: left;">D <span style="font-size: medium;">Donaldson, Stephen R. : <span style="color: #00ccff;">Les chroniques de Thomas Covenant</span>, tome 1 : La malédiction du Rogue <span style="font-size: medium; color: #99ccff;">| Fantasy <span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></span></p><p style="text-align: left;">E <span style="font-size: 12pt;">Ende Michael,<span style="color: #00ccff;"> L’histoire sans fin </span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;">| Fantasy |</span></span></p><p style="text-align: left;">F <span style="font-size: medium;">Feist E. Raymond:<span style="color: #ff6600;"><span style="color: #00ccff;"> Faërie</span><strong> </strong><span style="font-size: medium; color: #99ccff;">| Fantasy <span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></span> </span></p><p style="text-align: left;">G <span style="font-size: medium;">Gaborit, Mathieu: <span style="color: #00ccff;">Bohème</span> | SF <span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span><br /></span></p><p style="text-align: left;">H <span style="font-size: medium;">Hobb, Robin: <span style="color: #00ccff;">L'Assassin Royal</span>, tome 1 <span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: medium; color: #99ccff;">| Fantasy </span></strong><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span><strong><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><br /></span></strong></span></span></p><p style="text-align: left;">I <span style="font-size: 12pt;"> Irving Washington: <span style="color: #00ccff;">Sleepy Hallow</span> | Fantastique | </span></p><p style="text-align: left;">J <span style="font-size: medium;">Jubert, Hervé :<span style="color: #00ccff;"> Le Palais des Mirages</span><strong> <span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;">| Fantastique </span></span></strong><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></span><strong><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><br /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;">K <span style="font-size: 12pt;">Keyes Daniel: <span style="color: #00ccff;">Des fleurs pour Algernon</span> | SF |</span></p><p style="text-align: left;">L<strong> </strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: 12pt;">Le Guin Ursula: <span style="color: #00ccff;">Terremer</span></span></span> <strong><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="font-size: 12pt;">| Fantasy |</span></span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;">M <span style="font-size: medium;">Miéville, China : <span style="color: #00ccff;">Lombres <span style="font-size: medium;">| Fantasy </span><span style="font-size: medium;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></span></span><strong><span style="font-size: medium;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><br /></span></span><br /></span></strong></span></span></p><p style="text-align: left;">N <span style="font-size: 12pt;">Newman, Kim - <span style="color: #00ccff;">Anno Dracula</span>, tome 2 <span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;">| Fantastique |</span></span></strong></span></span></p><p style="text-align: left;">O <span style="font-size: 12pt;">Orwell, George : <span style="color: #00ccff;">1984</span> | SF <span style="font-size: medium;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></span></span><br /></span></p><p style="text-align: left;">P <span style="font-size: medium;">Priest, Christophe: <span style="color: #00ccff;">La fontaine pétrifiée</span><strong> <span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;">| SF </span></span></strong><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></span><strong><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><br /></span></span></strong> </span></p><p style="text-align: left;">Q </p><p style="text-align: left;">R <span style="font-size: medium;">Riggs, Ransom:<span style="color: #00ccff;"> Miss Peregrine et les enfants particuliers</span>, tome 2 <span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></span><strong><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><br /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;">S <span style="font-size: medium;">Sauer, Marc : <span style="color: #00ccff;">Amaru</span>, tome 2 | SF <span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></span><br /></span></p><p style="text-align: left;">T <span style="font-size: medium;">Tolkien, J.R.R. : <span style="color: #00ccff;">Le Seigneur des Anneaux</span>, tome 2 <span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;">| Fantasy <span style="color: #cc99ff;">| PAL | </span></span></span><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;">En cours de lecture|</span></span><strong><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><br /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;">U </p><p style="text-align: left;">V <span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #00ccff;">Va-t-en-guerre</span>, Terry Pratchett | Fantasy|</span></p><p style="text-align: left;">W <span style="font-size: medium;">Walton, Jo: <span style="color: #00ccff;">Morwena</span><strong> </strong>| SF <span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;"><span style="color: #cc99ff;">| PAL |</span></span></span><br /></span></p><p style="text-align: left;">X <span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #00ccff;">Xanth</span>, tome 1, Anthony Piers <span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: medium; color: #99ccff;">| Fantasy |</span></span></strong></span></span></p><p style="text-align: left;">Y</p><p style="text-align: left;">Z</p>
Littérature de partout
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Henri Thomas, Poésies
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-09-05:5843796
2016-09-05T05:00:00+02:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5447854" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/02/214481148.JPG" alt="litterature-henri-thomas-patrick-besson-2803829-jpg_2437098_660x281.JPG" /></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Un oiseau</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Un oiseau, l’œil du poète</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">s’en empare promptement,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">puis le lâche dans sa tête,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">ivre, libre, éblouissant.</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Qu’il chante, qu’il ponde, qu’il</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">picore, mélancolique,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">d’invisibles r ains d emil</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">dans les prés de la musique,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">quand il regagne sa haie,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">jamais cet oiseau n’oublie</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">les heures qu’il a passées</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">voltigeant dans la féérie</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">où les rochers nourrissaient</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">leurs enfants de diamant,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">où chaque nuage ornait</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">d’une fleur le ciel dormant.</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">On trouvera l’oiseau mort</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">avant les froids de l’automne,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">le plaisir était trop fort,</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">c’est la mort qui le couronne.</span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Henri Thomas, <em>Poésies</em>, Poésie / </span></p><p style="padding-left: 300px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Gallimard, 1970, p. 76-77.</span></p>
comptines
http://librairiecomptines.hautetfort.com/about.html
CECI N'EST PAS UN LIVRE
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2016-07-27:5824320
2016-07-27T08:30:00+02:00
2016-07-27T08:30:00+02:00
album de Jean JULLIEN Éd. Phaidon, mars 2016 -9,95 €...
<p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/02/2516118651.jpg" target="_blank"><img id="media-5414696" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/02/2586428008.jpg" alt="livre-jeu,imaginaire" /></a>album</span><br /> de <span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Jean JULLIEN</span></strong></span><br /></span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Éd. Phaidon, mars 2016 -9,95 €</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"><em><strong>Ceci n'est pas un livre</strong></em>, c'est un monstre à la gueule béante dont tu peux compter les dents. <em>Ceci n'est pas un livre</em>, c'est un clavier d'ordinateur pour faire comme maman (ou papa), et aussi un clavier de piano pour faire comme Glen Gould. Et ce n'est pas tout : ceci, c' est aussi un cours de tennis pour préparer Roland Garros, une boîte à outil, un frigo et bien d'autres choses encore. <span style="color: #ff0000;"><em><strong>Ceci n'est pas un livre</strong></em></span>, c'est bien sûr un livre mais c'est surtout un formidable outil pour nommer, manipuler et rêver.</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Après <strong><em>Alceste la chouette</em></strong>, publié aux éditions Les Grandes Personnes, Jean Jullien reprend à son compte le « <em>Ceci n'est pas une pipe </em>» de Magritte dans un tout carton qui chatouille l'imagination des tout-petits et de ceux qui les accompagnent dans la découverte de ce livre-objet.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Nathalie Ventax (juillet 2016)</span></em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
MILIQUE
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L’INSTINCT DE L’ODE-LA
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-05-26:3823450
2016-05-26T16:29:00+02:00
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L’INSTINCT DE L’ODE-LA Cela restera à jamais...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3243064" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/3675879905.jpeg" alt="LUMIERE 2.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><strong> </strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>L’INSTINCT DE L’ODE-LA</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Cela restera à jamais comme un jour autre…</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Niches intemporelles aux angles morts du temps</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans les décors animés de son imaginaire,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La magie du présent sature le quotidien.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Incommensurable passion aux flammes embrasées…</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il marche dans l’infini d’instants-éternités</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>En chaque pépite de ce temps qui scintille</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Au beau d’un sourire, récolter un baiser,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A l’avenir soleil qui, à l’instant caresse</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La précieuse étincelle, partition de la vie.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Kraly
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Rousseau, le peintre...
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-04-08:5784748
2016-04-08T05:00:00+02:00
2016-04-08T05:00:00+02:00
Quatrième enfant d'un ferblantier de Laval, il obtient au lycée, en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5339572" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/01/349057970.27.jpeg" alt="rousseau,peintre,mirifique,douanier,autodidacte,naïf,talentueux,exposition,imaginaire,tableaux,réflexion,comprendre,savoir,connaître" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #33cccc; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Quatrième enfant d'un ferblantier de Laval, il obtient au lycée, en 1860, un prix de dessin et un prix de musique. Employé chez un avoué à Angers, il est condamné à un mois de prison pour abus de confiance et, afin d'éviter le scandale, il signe un engagement volontaire pour l'armée. Il n'a jamais été au Mexique, malgré les allusions qu'il fit plus tard à cette expédition. Sa vie fut petite et médiocre. Marié en 1869, clerc chez un huissier, il devient commis de deuxième classe à l'octroi de Paris et le reste jusqu'en 1893. Peintre amateur, il obtient, en 1884, une autorisation de travailler comme copiste aux Musées nationaux. En 1886, présenté par Signac, il expose au Salon des indépendants, auquel il participera chaque année jusqu'à sa mort, sauf en 1899 et 1900 : sa carrière, en somme, et sa notoriété sont dues à ce Salon. En 1888, il perd sa femme, qui lui avait donné sept enfants, et se remarie en 1899. Du reste, il fut toujours très sentimental, amoureux jusqu'à sa mort. En 1889, l'Exposition universelle émeut son imagination et lui inspire un vaudeville. Cependant, il se met à peindre en 1893, ayant pris sa retraite à l'octroi. Le tableau exposé aux Indépendants en 1894, la Guerre (Paris, musée d'Orsay), montre qu'il avait dès lors acquis sa manière très originale et son style de primitif moderne. Son concitoyen de Laval, Alfred Jarry, lui fait connaître Rémy de Gourmont, qui publie dans la revue l'Ymagier, en 1895, la lithographie de ce tableau. En 1897, Rousseau expose aux Indépendants la célèbre Bohémienne endormie (New York, M. O. M. A.), dont il propose vainement l'achat au maire de Laval. À cette époque, il joue dans l'orchestre de l'Amicale du Ve arrondissement et, pour vivre, donne des leçons de peinture et de musique. Après la mort de sa seconde femme en 1903, il s'installe rue Perrel, dans le quartier populaire de Plaisance, où il fait les portraits des commerçants ses voisins, en prenant leurs mesures avec un mètre. Son premier sujet exotique, Éclaireurs attaqués par un tigre (Merion, Barnes Foundation), est exposé aux Indépendants en 1904.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5339574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/00/349057970.24.jpeg" alt="rousseau,peintre,mirifique,douanier,autodidacte,naïf,talentueux,exposition,imaginaire,tableaux,réflexion,comprendre,savoir,connaître" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #33cccc;">L'année suivante, Rousseau est admis au Salon d'automne dans la salle des Fauves, où il envoie un grand panneau, le Lion ayant faim (coll. part.). Dès lors, il sort de l'obscurité ; Jarry lui fait connaître Apollinaire, et celui-ci lui présente Robert Delaunay, qui devient son ami. La mère de ce dernier lui commande la Charmeuse de serpents, exposée au Salon d'automne en 1907 (Paris, musée d'Orsay). En décembre de cette année, il est mis en prison pour une affaire de chèque sans provision, où il fut la dupe d'un escroc. Pour se disculper, il montre ses tableaux, dont il est fier et qui le font libérer comme irresponsable. Wilhelm Uhde, son premier biographe en 1911, s'intéresse à lui, ainsi que plusieurs artistes, qui ne le prennent pas encore très au sérieux. En son honneur, Picasso offre un banquet, resté fameux, dans son atelier du Bateau-Lavoir en 1908. Rousseau lui-même donne dans son atelier des soirées " musicales et familiales ", avec des mélodies de sa composition. D'ailleurs, en 1904, il avait édité la valse Clémence en mémoire de sa femme. Des marchands lui achètent des tableaux, notamment Vollard et Brummer. Il expose aux Indépendants, en 1909, la Muse inspirant le poète (musée de Bâle), représentant Apollinaire et Marie Laurencin. Malgré ses succès de peintre, une vie privée difficile rend ses derniers jours malheureux ; en 1910, il meurt solitaire à l'hôpital Necker. L'année suivante, ses amis Delaunay et le mouleur Queval lui achètent une concession. Sur la pierre tombale, Apollinaire écrivit un célèbre poème que, plus tard, Brancuşi grava dans la pierre. En 1947, ses restes furent transportés au parc de la Perrine à Laval.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Source : Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p>
Kraly
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Conte... (3)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-03-10:5771823
2016-03-10T05:00:00+01:00
2016-03-10T05:00:00+01:00
Quelque temps plus tard, Ammamellenn, qui ne s'avouait pas vaincu, alla...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5315550" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/02/3919228352.png" alt="conte,fable,rêverie,imaginaire,histoire,réflexion,comprendre,savoir,connaître" /><span style="color: #ffffff;">Quelque temps plus tard, Ammamellenn, qui ne s'avouait pas vaincu, alla dans un certain endroit et ramassa beaucoup d'herbes dont il fit plusieurs tas. Il revint et dit à Élias :</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffffff;">« Demain, tu iras à tel endroit et tu rapporteras l'herbe que j'y ai mise en tas. » </span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffffff;">Le lendemain, Ammamellen prit les devants et se blottit dans un tas d'herbe, attendant Élias pour le tuer.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffffff;">Celui-ci vint et rassembla toute l'herbe, excepté un tas dont il ne voulut pas s'approcher. Ses compagnons l'interrogèrent : </span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffffff;">« Tu as rassemblé tous les tas d'herbe, pourquoi laisses-tu celui-là ? </span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffffff;">— Celui-là respire, dit Élias ; les autres ne respirent pas. » </span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffffff;">En entendant cela, Ammamellen se leva précipitamment, saisit son javelot et le lança contre Élias qu'il manqua. </span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffffff;">Il s'écria alors : « Va, je m'incline devant toi, fils de ma sœur, que ma sœur a enfanté et qu'elle a fait enfanter à sa servante. » </span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffffff;">Et, depuis ce jour, Élias peut vivre près de sa mère en toute tranquillité.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">(Suite & Fin...)</span></em></span></p>
Littérature de partout
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Pierre Silvain, Julien Letrouvé colporteur : recension
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-02-13:5758353
2016-02-13T05:00:00+01:00
2016-02-13T05:00:00+01:00
Les éditions Verdier puisent pour leur collection...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5290771" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/2713247857.jpg" alt="julien-letrouve-colporteur-de-pierre-silvain.jpg" /></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Les éditions Verdier puisent pour leur collection de poche dans un fonds patiemment construit depuis 1979 ; dans un format élégant, qui verra bientôt une centième livraison, voisinent Pierre Michon et Varlam Chalamov, Armand Gatti et Jean-Pierre Richard, Rilke et Benny Lévy. L’un des derniers, <em>Julien Letrouvé colporteur</em>, du regretté Pierre Silvain (1926-2009), était paru en 2007, et l’on redécouvre ce récit qui n’est pas étranger, au travers d’une fiction attachante, à l’histoire de la lecture.</span></p><p style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Les prophètes à trois sous nous annoncent la fin du livre sur papier, sans savoir, apparemment, que sa diffusion très large aujourd’hui, notamment avec les livres de poche, est très récente. On imagine mal une France, pas si lointaine dans le temps, majoritairement analphabète. À l’époque de Jean-Jacques Rousseau, un succès de vente dépassait rarement 1000 exemplaires, et seuls les livres de la ‘’Bibliothèque bleue’’ étaient connus dans les campagnes — c’est-à-dire dans la plus grande partie du pays : ils y entraient grâce aux colporteurs et ils pouvaient y être lus à voix haute, quand il se trouvait un homme ou une femme instruits. Étrangers aux élites, ces petits livres à couverture bleue réunissaient aussi bien des récits de l’histoire sainte que des recettes de cuisine ou les prophéties de Nostradamus, des condensés des romans du Moyen Âge et des contes de la tradition. Ce sont ces livres que propose Julien Letrouvé dans les villages.</span></p><p style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Le nom de Julien Letrouvé est sans ambiguïté : c’est un enfant abandonné à sa naissance ; recueilli dans une ferme, il est gardien de cochons, mais il a passé sa petite enfance au milieu de fileuses, et l’une d’elles, qui maîtrisait la lecture, lisait pour ses compagnes. Qu’à partir de petits signes sur du papier, l’on puisse quitter le moment présent et imaginer d’autres espaces, d’autres temps marque le jeune Julien pour la vie. À la puberté, il devient colporteur mais, négligeant la vente de la mercerie rémunératrice dans ce métier, il se consacre au livre, à ces histoires qui lui ont permis de supporter son sort.</span></p><p style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Julien marche et, presque un siècle plus tard, il « <em>eût pu croiser un autre marcheur</em> » dans la région qu’il parcourt, Rimbaud. L’histoire se passe en septembre 1792, le mois de la bataille de Valmy (qui s’est déroulée le 20) et Julien avance sous la pluie vers le lieu des combats. Comme souvent dans les récits de Pierre Silvain, les époques se confondent et, à côté de personnages contemporains rencontrés dans sa marche (l’astronome Laplace, la voiture du roi en fuite), en viennent aussi d’autres, fictif comme Fabrice del Dongo, ou réel comme Chateaubriand. Sont évoqués également les jours de la Terreur de 1793, Gœthe racontant la bataille de Valmy, de petites poupées présentes aussi dans un autre livre, <em>Passage de la morte</em> (2007). Julien, lui, se lie avec un déserteur prussien rencontré lors d’une halte, Voss, qui lit au jeune garçon une des histoires d’un livre bleu ; et le jeune colporteur, penché sur le livre, comme au temps des fileuses, « retrouvait le besoin inapaisable de comprendre ce que lui refusait son ignorance ».</span></p><p style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Le lecteur comprend bien qu’il est plongé dans un récit de formation, dans lequel les évocations mêlent de manière convaincante les époques et les lieux, font passer de l’univers du livre à une certaine réalité. Toute initiation connaît des violences ; ici, les soldats prussiens retrouvent le déserteur, le tuent et brûlent les livres, le seul appui de Julien ; ce sont « <em>Le Paradis perdu, l’Âne d’or, Les Voyages de Gulliver, Une vie</em> et <em>Salammbô, Du Côté de chez Swann, Là-bas, Le Bruit et la fureur, L’Odyssée.</em> » Nous sommes sans aucun doute dans le rêve avec cette liste, comme l’est la fin du récit. Julien continue sa route vers nulle part, lui venu de nulle part — sans père ni mère ; il marche tout l’hiver, atteint au printemps une ferme et, à la femme qui l’a accueilli, il affirme qu’il est prêt à poursuivre sa route vers « <em>là-bas </em>». Mais : « <em>Il n’y a pas de là-bas, ici on est au bout du monde</em> [...]. <em>Et qui pourrait vous attendre, là où vous allez, plus loin que le bout du monde ?</em> » La réponse, si simple, est une superbe manière d’honorer la lecture : « <em>Celle qui lit les livres</em> ». Pierre Silvain, toujours dans une langue précise, maîtrisée, inspirée, n’achève pas le récit sur un échec. L’hiver est terminé et la femme, qui ne sait pas plus lire que Julien, se substituera à la liseuse rêvée, elle ne déchiffrera pas le mystère des mots mais elle deviendra la lectrice du monde.</span></p><p style="padding-left: 90px;"><font size="4" color="#0000ff" face="Baskerville">Pierre Silvain, </font><em style="color: #0000ff; font-family: Baskerville; font-size: 14pt;">Julien Letrouvé colporteur</em><font size="4" color="#0000ff" face="Baskerville">, Verdier Poche, 2016, 128 p., 7, 50 €. </font></p><p style="padding-left: 90px;"><font size="4" face="Baskerville"><font color="#ff0000">Cette recension a été publiée sur </font><font color="#ff0000"><em>Situais</em> le 28 janvier 2016.</font><br /></font></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p>
Littérature de partout
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Ghérasim Luca, L'extrême-occidentale
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2016-02-07:5756318
2016-02-07T05:00:00+01:00
2016-02-07T05:00:00+01:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-5286891" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/1815451616.jpg" alt="gherasim_luca2.jpg" /></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> Le rideau</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Le rideau se lève sur une porte-fenêtre derrière lequel un autre rideau dérobe probablement une pièce <em>habitée</em>. Un vent léger agite ce dernier. On dirait que les premiers plis qui s’y ondulent abritent déjà une lèvre, une cheville, un doigt qui s’enfuit. À mi-chemin entre silhouette et ombre fuyante, c’est toute une émeute d’ébauches, de bouches et de formes à peine présentes qui s’élance à leur suite.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Comme je l’avais dit, le rideau donne probablement sur une pièce habitée qui, si c’en est une, contient un lit dont le lit du vent agite sans cesse le rideau qui, lui, cache le lit d’une rivière où hommes et femmes nagent, entre deux étreintes, vers les sources mêmes de leur amour.</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">[...]</span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 270px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Ghérasim Luca, <em>L’extrême-occidentale</em>, Corti, 2013, p. 27.</span></p>
MILIQUE
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NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ 3
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-12-05:5688384
2015-12-05T17:40:00+01:00
2015-12-05T17:40:00+01:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><img id="media-5163106" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/576622829.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>3</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tel est le parcours initiatique, et encombré d’écueils ,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Du modeste arpenteur de l'imaginaire que je suis.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le devenir est incertain et, dans l'écoulement lent</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et impitoyable du temps, je dois rester initiateur</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De mes espoirs fous, tout en m'obstinant à occuper</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Des paysages intérieurs peut-être trop vaste pour moi.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et, dans ce désordre de pensées confuses, cesser d'être,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Même à l'infime d'un instant, un naufragé de la réalité.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>L'humanité entière me reste, et me restera toujours,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une puissante énigme esthétiquement déraisonnable.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(FIN)</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Kraly
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Petite philosophie du soir...(8)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2015-11-25:5721411
2015-11-25T05:00:00+01:00
2015-11-25T05:00:00+01:00
Espaces de rêve Se dégager des espaces de rêve et...
<p><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5223260" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/01/1915680420.38.jpeg" alt="rambert,philosophe,rêve,évasion,réalité,imaginaire,espaces,aide,philosophie,pensée,réflexion,comprendre,savoir,connaître" />Espaces de rêve</span></strong></span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffff00;">Se dégager des espaces de rêve et d'évasion.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffff00;">Et se nourrir d'imaginaire.</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ffff00;">Cela aide parfois à mieux supporter la réalité.</span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Catherine Rambert</span></em></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">à suivre...</span></em></span></p>
MILIQUE
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SONGE CARESSANT
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-09-25:3746856
2015-09-25T10:32:00+02:00
2015-09-25T10:32:00+02:00
SONGE CARESSANT Sur l'étroit sentier du jamais...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3164043" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/01/3485824435.jpg" alt="LUMIERE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>SONGE CARESSANT</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"> </span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Sur l'étroit sentier du jamais encore foulé</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Surgit parfois l'inattendu et le déroutant.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"> </span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Les forces de l'ordre et du désordre</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui trament l'imaginaire amoureux</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Installent un rapport inédit au monde.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"> </span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>S'il est un chemin sur lequel il est aisé de se perdre,</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>C'est bien celui, quêteur, qui se cache</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Sous l'envoûtante flambée d'amour.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"> </span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Victime de ses propres égarements,</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il perçoit le retour d'une lumière dans le désert</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui devient rayonnement d'extrême douceur.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"> </span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Petit miracle de sensibilité et de délicatesse</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Débordant d'une toute puissance sublime et dérisoire</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui ouvre grand l'horizon d'un probable</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et transforme la vie en songe caressant</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ne serait-ce que pour brûler un peu le désespoir.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Ariaga
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Jardin exotique (bis,5)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-08:5667816
2015-08-08T09:36:03+02:00
2015-08-08T09:36:03+02:00
Sur le banc des vacances dans la tête, la pluie était si forte et le vent...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> Sur le banc des vacances dans la tête, la pluie était si forte et le vent décoiffant que les amis s'étaient envolés pour chercher, vers le Sud brûlant, un climat plus clément. Ma nature est têtue et j'ai bien résisté, mais à l'approche du soir, lassée par la tourmente, bien accrochée au banc, je me suis envolée, laissant là les embruns, vers le jardin d'ailleurs où j'avais voyagé en des pays lointains. </span></p><p> </p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-1110747" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/01/1419656017.jpg" alt="DSC02671_2_2.jpg" name="media-1110747" /></div><p> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> Mon vieux banc délavé par les marées s'est retrouvé tout près d'un joli banc coquet, tout habillé de bleu. Ils ont semblé s'entendre, la vie des banc est un mystère, et moi j'ai débarqué, et suis partie à pieds, à la recherche de mon rêve.</span></p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-1110768" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/00/2086558797.jpg" alt="DSC02286_2.jpg" name="media-1110768" /></div><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Comme souvent en rêve, un obstacle a surgi. Celui-ci était fait d'impressionnants bambous, et seule la pensée m'a permis de passer.</span></p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-1110781" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/02/523556978.jpg" alt="DSC02298_2.jpg" name="media-1110781" /></div><p> </p><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: medium;"> En un vert paradis, je me suis retrouvée mais c'était trop humide et malgré la beauté de ce cadre exotique ...</span></p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-1110784" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/02/798354502.jpg" alt="DSC02647_2.jpg" name="media-1110784" /></div><p> </p><p style="text-align: justify;" align="justify"><span style="font-size: medium;">... c'est dans les herbes sèches que j'ai plongé au cœur, d'un univers doré par la chaleur d’été. Et j'ai alors pensé, que rien n'est impossible à tous ceux qui s'envolent sur un banc propulsé par l'énergie du rêve.</span></p><p><span style="font-size: medium;"> Ariaga.</span></p>
Ariaga
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La grande Fortune (bis,3)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-06:5666014
2015-08-06T09:06:43+02:00
2015-08-06T09:06:43+02:00
Quand je veux "interroger"...
<p> </p><p> </p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-1106033" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/02/1105914082.jpg" alt="DSC03589.jpg" name="media-1106033" /></div><p> </p><p align="justify"> <span style="font-size: medium;">Quand je veux "interroger" au sujet d'un projet je me contente souvent d'ouvrir, au hasard, une page du <strong>Yi King.</strong> Mais le départ pour le voyage imaginaire des compagnons du banc est une affaire qui ne concerne pas que moi. Elle concerne tous ceux qui fréquentent le laboratoire du Rêve et de l'Alchimie spirituelle. <strong>La Géomancie</strong>, ou divination par la terre, est proche du Yi King mais, quand je le pratique dans la nature, je "ressens" mieux cet <strong>Art Sacré</strong>.</span></p><p> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> J'ai attendu que la mer se retire, laissant le sable juste un peu humide pour que le bâton puisse laisser des marques. J'ai respiré longuement l'air salin, j'ai regardé le ciel, puis la terre, et j'ai posé ma question. Qu'en sera t-il de nos vacances rêvées ? J'ai tracé dans le sable, laissant ma main agir, quatre lignes de traits. Quatre lignes seulement car je pensais qu'un signe, une Mère comme on dit, suffisait pour donner la réponse. J'ai compté, pair, impair et tracé la figure. Je l'ai gardée précieusement dans ma mémoire et je vous l'ai représentée sur la photo grâce à des pierres car je voulais conserver une trace de cette merveilleuse chance. En effet, j'avais tiré la figure géomantique Fortuna MaJor, la Grande Fortune, le meilleur et le plus favorable des signes. Il n'est pas besoin de connaître l'Art Sacré de la Géomancie pour voir que cette figure s'ouvre comme une coupe prête à accueillir toute les beautés de la nature et de l'esprit. On peut aussi la voir comme un athanor destiné à se remplir d'un soleil d'or. Les pierres que j'ai disposées ont, elles aussi, un sens mais il faut bien que je garde mon jardin secret.</span></p><p> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> La vue de cette figure m'a remplie d'une joie si grande qu'il m'a fallu toute la journée pour me décider à la partager. Une petite crise d'égoïsme. Je vais vous donner le sens symbolique de cette "Grande Fortune" dans les "maisons" en relation avec notre projet.</span></p><p> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> Sur le plan de la créativité, elle représente la réalisation des désirs les plus profonds, l'épanouissement, et une grande fête de l'esprit et des sens. Pour le voyageur, elle signifie qu'il fera un grand et beau périple d'où il reviendra transformé. L'avenir du projet envisagé est une réussite, en particulier spirituelle, au delà de tout ce qui était espéré et, c'est cela qui m'a le plus touchée, il est dit que dans "la maison des amis" on rencontrera des amis véritables et que l'on bénéficiera de la forte protection d'un groupe et d'une famille.</span></p><p> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> Quelle belle journée j'ai passé à finir mes valises en chantonnant (au désespoir de mon entourage) et en pensant que tracer des signes dans le sable c'est quand même mieux que de regarder l'horoscope dans un journal. Voyageurs du banc, les augures sont favorables, nous pouvons partir. </span></p><p><span style="font-size: medium;"> Ariaga</span></p>
Ariaga
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Agrandir l'espace (bis,2)
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-05:5666010
2015-08-05T08:05:56+02:00
2015-08-05T08:05:56+02:00
...
<h3><span> </span></h3><p> </p><p> </p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-1102429" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt;" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/02/02/1837554496.jpg" alt="P6271080_5.jpg" name="media-1102429" /></div><div style="text-align: center;"> </div><p> </p><p align="justify"> <span style="font-size: medium;"> Au moment du départ pour les vacances imaginaires du Laboratoire du Rêve et de l'Alchimie Spirituelle, je me suis aperçue, en lisant vos commentaires, que l'espace prévu était insuffisant. Il y en a déjà, comme <strong>Guelum</strong> et <strong>Muse</strong> qui trouvent le véhicule exigu. En plus, un certain <strong>Laître Dubois</strong> m'a inspiré l'idée de faire du banc un lieu où pourraient venir ceux qui étaient <em>mis au banc de la société</em> et cela en fait du monde ! Je vous propose donc un banc où l'espace herbeux est plus vaste. Un peu roussie l'herbe ? C'est parce que, à la chaleur de votre amitié l'athanor commence à chauffer et que sa chaleur se répand. Et puis, nous pouvons occuper plusieurs bancs. Imaginez un train de bancs voguant vers le beau pays des rêves...</span></p><p> </p><p align="justify"><span style="font-size: medium;"> Nous aurons tout l'espace nécessaire. <strong>Lung Ta</strong> pourra nous enseigner la méditation Zen, <strong>Mariedumonde</strong> nous dispenser des paroles de sagesse. Tout près du bord de l'eau, <strong>Patriarch</strong> continuera à voir passer, comme dans son enfance, des bateaux imaginaires qui l’emmèneront au bout du monde. J'espère qu'il retrouvera, au cours de notre voyage, son champ secret. <strong>Lechantdupain</strong> sera de garde de nuit près de son télescope. Le lendemain nous nous grouperons autour de lui et il nous racontera les étoiles...Beaucoup, silencieux, sont déjà venus, d'autres viendront. Il va me falloir consulter les augures et ce sera le grand départ.</span></p><p><span style="font-size: medium;"> Ariaga.</span></p>
Ariaga
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Retour aux bancs de voyage
tag:ariaga.hautetfort.com,2015-08-02:5665673
2015-08-02T16:38:00+02:00
2015-08-02T16:38:00+02:00
Depuis le mois de Janvier et cette maudite grippe, la décision de...
<p style="text-align: center;"><a href="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/01/1850234766.jpg" target="_blank"><img id="media-5115662" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ariaga.hautetfort.com/media/00/01/1437618899.jpg" alt="écriture,vacances,voyage,imaginaire,nature,photo" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Depuis le mois de Janvier et cette maudite grippe, la décision de déménager à la mi-Aout et mon accident de fin Juin je dois dire que le Laboratoire en a vu de dures ...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ce qui m'ennuie le plus est l'impossibilité où je suis d'"assurer" comme je l'ai fait, au long des années, une animation du blog pendant l'été. Cela m'a toujours tenu à cœur car je pense à tous ceux qui ne peuvent pas prendre de vacances. Même si j'ai reçu souvent ces dernières années l'aide d'amis du blog qui m'écrivaient parfois des textes, il y a tout un travail que je n'ai pu assumer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">J'ai perçu des regrets de certains lecteurs nostalgiques d'une période héroïque où nous avions voyagé en imagination par des moyens divers et, en particulier au moyens de bancs ! C'était , après un petit essai en 2007, en l'année 2008 que nous avons commencé à utiliser des moyens de locomotion peu usuels... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il m'est alors venu une idée, pour que ceux, connus et surtout inconnus, qui viennent visiter le Laboratoire ne le trouvent pas déserté : reproduire les textes de cet été 2008. Je suis donc allée visiter mes caves et je dois dire que cela m'a procuré une grande émotion. Parmi ceux que je cite ou qui mettent des commentaires beaucoup n'ont plus de blog où sont partis je ne sais où. Certains ont franchi l'ultime porte. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Je vais essayer de publier le maximum de cette saison 2008 "dans son jus", sans aucune corrections et avec des photos que l'on ne pouvait agrandir d'un clic. Cela fait de nombreux textes car je publiais plus souvent à l'époque. Pour les premières notes j'ai encore quelques jours pour avoir un œil, ensuite je devrai programmer à l'avance ce que je n'ai jamais fait. On verra et puis j'ai un ou deux veilleurs ...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Un jour de répit pour m'organiser et puis Mardi nous plongerons à la fois dans le passé et dans l'imaginaire. Même si je ne réponds pas, je trouverai toujours le moyen d'être avec ceux que la nouveauté ou la nostalgie feraient réagir. Vous savez tous combien je crois à la force de l'esprit. Et si elle ne suffit pas j'aurai d'autres manières plus conventionnelles de voir ce qui se passe sur le blog.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Bon voyage sur les bancs de l'imagination.</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 90px;"><span style="font-size: medium;">Ariaga</span></p>
Hilde
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La SFFF à la française sur le Livroblog
tag:bloghost.hautetfort.com,2015-07-14:5656831
2015-07-14T19:29:00+02:00
2015-07-14T19:29:00+02:00
Aujourd'hui Purple nous propose un rendez-vous 100% frenchy SFFF pour...
<p style="text-align: left;">Aujourd'hui <strong><a href="http://chezpurple.blogspot.fr/" target="_blank">Purple</a></strong> nous propose un rendez-vous <strong>100% frenchy SFFF</strong> pour ce 14 juillet. De mon côté, j'ai réuni une petite sélection de livres dans différentes catégories. J'étofferai mes listes dans les jours qui viennent! Bon 14 juillet à toutes et à tous. :)<br /><br /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large;">Catégorie nouvelles</span></strong></p><ul><li>BOISSEAU Eric, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2009/01/18/le-pouvoir-des-maux.html" target="_blank">Le pouvoir des maux</a></li><li>DEBATS Jeanne-A, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2011/09/02/la-vieille-anglaise-et-le-continent.html" target="_blank">La Vieille Anglaise et le continent</a></li><li>HESKA J., <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/09/18/un-monde-ideal-ou-c-est-la-fin-5172673.html" target="_blank">Un monde idéal où c'est la fin</a></li><li>GEHA Thomas, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2011/09/02/la-vieille-anglaise-et-le-continent.html" target="_blank">Les Créateurs</a></li><li>MILLEMANN Jean, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2011/08/28/sanshodo.html" target="_blank">Sanshôdô</a></li></ul><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large;">Catégorie romans</span></strong></p><ul><li>AGARMEN Pit, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2012/11/09/la-nuit-a-devore-le-monde.html" target="_blank">La nuit a dévoré le monde</a></li><li>ANDREVON J-P, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2014/12/11/zombies-un-horizon-de-cendres-5508341.html" target="_blank">Zombies, un horizon de cendres</a></li><li>CAUSSARIEU Morgane, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2014/09/12/dans-les-veines-5445866.html" target="_blank">Dans les veines</a></li><li>DAMASIO A, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2014/02/08/la-horde-du-contrevent-5293442.html" target="_blank">La Horde du Contrevent<br /><br /></a></li><li>DUQUENNE Cécile:</li></ul><p>- <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/04/30/entrechats.html" target="_blank">Entrechats<br /></a>- <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2012/09/23/quadruple-assassinat-dans-la-rue-de-la-morgue.html" target="_blank">Quadruple assassinat dans la rue de la Morgue: Les Nécrophiles anonymes</a>, tome 1</p><ul><li>GENEFORT Laurent, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2014/03/27/points-chauds-5333702.html" target="_blank">Points chauds<br /></a></li><li>JUBERT Hervé:</li></ul><p>- <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2008/10/30/le-quadrille-des-assassins.html" target="_blank">La Trilogie Morgenstern<br /></a>- <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2010/05/10/blanche-et-le-vampire-de-paris.html" target="_blank">Blanche et le vampires de Paris</a></p><ul><li>LE BORGNE Loïc, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2010/08/03/je-suis-ta-nuit.html" target="_blank">Je suis ta nuit</a></li><li>(J) MOIX Alexandre, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/12/10/les-cryptides-1-5243252.html" target="_blank">Les cryptides</a>, tome 1</li><li>LE PALLEC Loïc, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2015/02/03/no-man-s-land-5551068.html" target="_blank">No Man's Land</a></li><li>SAUER Marc, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/03/15/amaru.html" target="_blank">Amaru</a>, tome 1</li></ul><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large;"> Catégorie BD</span></strong></p><ul><li><a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/11/26/les-forets-d-opale-1-5230991.html" target="_blank">Les Forêts d'Opale</a>, tome 1</li><li><a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/04/10/new-bysance-1.html" target="_blank">New Bysance</a>, tome 1</li><li><a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2010/08/04/sherlock-holmes-les-vampires-de-londres.html" target="_blank">Sherlock Holmes et les vampires de Londres</a>, tome 1</li><li><a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2011/02/09/souvenirs-d-un-elficologue.html" target="_blank">Souvenirs d'un elficologue</a>, tome 1</li><li><a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2011/01/08/zombillenium.html" target="_blank">Zombillénium</a>, Arthur De Pins</li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-5100840" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/02/2470349886.jpg" alt="SFFF frenchy.jpg" width="405" height="213" /></p>
Frasby
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Refuges
tag:certainsjours.hautetfort.com,2015-06-02:5481704
2015-06-02T06:20:00+02:00
2015-06-02T06:20:00+02:00
La bonne heure, si il en reste sur cette terre, elle est dans la patience...
<p style="text-align: justify;"><strong>La bonne heure, si il en reste sur cette terre, elle est dans la patience de l’arbre qui n’a pas d’intestin et qui souvent inquiète l’homme, ce sale animal qui a tant de besoins.</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=G4dDghczCPk" target="_blank">CHOMO (alias Roger-Edmond Chomeaux)</a></p><p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=o-JuATdWiwg" target="_blank"><img id="media-4759939" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/01/4104058031.JPG" alt="refuges,chomo" /></a></p><p style="text-align: justify;">Dans les bois d’Achères, Roger-Edmond Chomeaux alias Chomo (1907-1999) fils d'un marchand d'articles de pêche, et digne héritier d'une tante spirite, a imaginé et bâti des constructions étranges pour abriter le peuple de ses sculptures. Chomo le solitaire perdu en Seine et Marne, initiateur d'une forêt préludienne avait écrit le parcours de son domaine qui s'ouvrait par ces quelques mots, simples et grinçants:</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Vous qui entrez ici, <a href="http://md1.libe.com/photo/95764-chomo-le-refuge-olga-caldas-hall_1259835818.jpg?modified_at=1259838110" target="_blank">vous n'êtes pas certains d'en sortir</a>.</em></strong></p><p style="text-align: justify;">Des petites phrases de ce genre, <a href="http://chomo.rouillac.com/OEUVRES/FILMS_POMES_ET_AUTRES_MeDIAS/ddoc-790-pom1.jpg" target="_blank">orthographiées phonétiquement, </a>Chomo en parsema au coeur de son domaine où se trouvaient, ses sculptures et ses bâtiments étiquetés <a href="http://www.artbrut.ch/fr/21006/definitions-art-brut" target="_blank">"</a><em><a href="http://www.artbrut.ch/fr/21006/definitions-art-brut" target="_blank">Art Brut"</a>. </em>Chomo, lui s'est autoproclamé (à juste titre) l'inventeur d'un environnement dévoué au vivant en toutes ses formes d'enchantements, qu'il baptisa <a href="http://www.artprems.com/imageschroniques/artpChronique092ok/CHOMO_Lausanne07_ok.jpg" target="_blank">"Art préludien"</a>. Depuis la disparition de l'artiste, la forêt s'en est peu à peu retournée au silence, du moins elle a perdu les petites phrases manuscrites disposées en ces nombreux chemins, où l'on trouvait parfois de naïfs questionnements tel celui-ci (retranscrit ici en orthographe<em> "normale"</em>):</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.lepoint.fr/content/system/media/7/201001/77043_chomoune.jpg" target="_blank"><strong>Quelle empreinte auras-tu laissé sur la terre pour que ton Dieu soit content ?</strong></a></p><p style="text-align: justify;">Les descendants de Chomo ont aujourd'hui rangé à l'abri de multiples sculptures afin qu'elles ne soient ni volées, ni dégradées, il reste encore à voir trois lieux dont les noms ouvrent à la délectation de cet étrange royaume: "<em><strong><a href="http://chomo.rouillac.com/OEUVRES/Architecture_et_Vitraux/116-FR-SANCTUAIRE" target="_blank">Le sanctuaire des bois brûlés</a>"</strong></em>,<em><strong><a href="http://chomo.rouillac.com/OEUVRES/Architecture_et_Vitraux/117-FR-LeGLISE_DES_PAUVRES" target="_blank"> "l'Eglise des pauvres</a>"</strong></em>, <em><strong>"<a href="http://chomo.rouillac.com/OEUVRES/Architecture_et_Vitraux/118-FR-REFUGE" target="_blank">Le refuge</a>".</strong></em> Tous, sont des témoignages de quarante ans d'un ouvrage jouissif et patient, érigé en proposition de vie. L'ordinaire de Chomo c'est la transmutation du lien précieux avec les éléments qui rendent à l'environnement sa part de magie initiale, et peut-être émettront longtemps plus tard (avec notre permission) de fines ou dérisoires lueurs de paradis perdu.</p><p style="text-align: justify;">Chomo n'était pas un artiste d'art brut comme <a href="http://www.artbrut.ch/fr/21017/44/andre-robillard" target="_blank">certains</a> inspirés de visions sublimes dictées par <a href="http://1.bp.blogspot.com/-ubPEu5Lfc_M/TbaqXmXwE9I/AAAAAAAABAU/UXq8AHPw7sE/s1600/expressions+de+la+folie.jpg" target="_blank">la folie</a>, au contraire très conscient de ce qu'était le monde de l'art, Chomo avait appris, il avait acquis une formation rigoureuse à l'école des beaux arts de Paris, raflant les premiers prix de sculpture, il avait même gagné sa croûte (si j'ose dire) assez bien au début de sa vie en taillant des pierres tombales, conseillant la clientèle dans une maison de laine, dessinant des tapis etc, il fût aussi très marqué par la guerre qui l'emporta en Pologne où emprisonné au stalag il revint par miracle, avec quelques dessins très rares. Son oeuvre, <em><strong>"le sanctuaire des bois brûlés"</strong></em> porte sans doute cette mémoire d'un jour affreux où Chomo avait vu un camion rempli de soldats carbonisés au napalm.</p><p style="text-align: justify;">Dans les 60's, Chomo exposa à Paris et il fût remarqué par des artistes reconnus prêts à le promouvoir, <a href="http://bj-fineart.com/sites/default/files/field/image/artistes/jean_cocteau.jpg" target="_blank">Jean Cocteau</a> (que Chomo injuria copieusement), S. <a href="http://awdsgn.com/classes/fall09/webI/student/trad_mw/minch/final/images/dali4.jpg" target="_blank">Dali</a>, A. <a href="http://www.oeuvresouvertes.net/autres_espaces/breton-atelier-2.jpg" target="_blank">Breton</a>, H. <a href="http://schabrieres.files.wordpress.com/2011/10/michaux_gisele_freund_1964.jpg" target="_blank">Michaux </a>(lequel, dit-on, entendit Chomo lui dire en style-Chomo, qu'il <em>"puait le cadavre"),</em> <a href="https://yolidesigns.files.wordpress.com/2010/05/anais-nin-0111.jpg" target="_blank">Anaïs Nin</a>, et <a href="http://ridiculouslyinteresting.files.wordpress.com/2012/05/shirtless-picasso-32.jpg" target="_blank">Picasso </a>furent eux aussi enthousiastes devant les oeuvres de Chomo qui n'avait rien à faire de voir des artistes confirmés lui assurer que ses oeuvres pourraient connaître un grand succès, Chomo envoya tout balader la promo future, le beau relationnel, y compris les acheteurs, il ruina volontairement les négociations les plus prometteuses, fit annuler les ventes, son premier et dernier galeriste Jean Camion rapporte les réactions spontanées de Chomo qui observait d'un oeil extra-lucide le commerce et les ronds et jambes du petit monde de l'art engueulant son galeriste. Extrait pas piqué des hannetons:</p><p style="text-align: justify;"><em><strong> - Nom de Dieu, Camion, tu fais le marchand de fromages ? Foutez-moi le camp, Monsieur !</strong></em></p><p style="text-align: justify;">Voilà, ça c'est Chomo, lequel dans la foulée virera une prestigieuse Rothschild, mécène de la galerie qui aurait bien voulu lui acheter cinquante dessins. Ces vives réfutations certes facétieuses n'étaient pas de ces poses d'artistes qui font un coup d'éclat publiquement pour jouir d'un statut singulier ou sur quelque posture ou impostures exposées insolentes y engraissent les tirelires et la réputation ; d'autre part, le "statut" d'artiste maudit, quelque statut tout court, était le dernier des soucis de Chomo, cette histoire de classement ne l'intéressait pas, (et nous non plus). Chomo était un homme libre et entendait simplement le rester toute sa vie pour combler son désir, rien qu'oeuvrer à sa guise, et cela d'une façon irréductible, il se posa très vite contre l'institution en balançant ses phrases, il se montra constamment scandalisé que des collectionneurs souhaitent encore acheter ses ouvrages, il pestait, un éclat noir dans les yeux, une démarche nerveuse, grand corps sec, élégant dans son genre, Chomo n'avait pas besoin des critiques pour mener son royaume. Il n'était pas, non plus un ermite coupé de toute humanité, au contraire il accueillait les gens très bien, qui parfois le week end, visitaient son antre fantastique, s'il faut entendre par <em>antre</em> ce qui plus certainement s'appelle "une forêt". Mais si Chomo paraissait fou, ses idées ont toujours été bien précises quant aux fonctions de la création artistique:</p><p style="text-align: justify;"><em><strong>L'art n'est pas fait pour être vendu</strong></em></p><p style="text-align: justify;"><em><strong>on ne vend pas ses prières, </strong></em></p><p style="text-align: justify;"><em><strong>une femme ne vend pas ses enfants.</strong></em></p><p style="text-align: justify;">Artiste d'art brut, ou simplement artiste pur (sans notion de puritanisme, of course) Chomo l'était à part entière pour ce désintéressement total au commerce, <em>son </em>tempérament<em> artistique </em>était irréductible d'une nature avec laquelle il créait ses merveilles, là, où d'autres se lamentent des laideurs de ce monde Chomo l'embellissait, en créant du nouveau, il désirait oeuvrer selon ses rites ancien, en symbiose avec les éléments, il voulait honorer la matière et tous les arts possibles créer son écriture, ouvrir d'autres univers à partir des rejets, écolo avant l'heure Chomo ne cessait de recycler, il désirait aussi se<em> "décrotter des académismes"</em>, se faire initiateur de son art préludien sans trop de manuels théoriques il partageait aussi ses dons de guérisseur, Chomo à temps perdu soignait quelques voisins, il avait appris sérieusement ces bienfaits, et s'était passionné de chamanisme avec sa bonne tatan spirite.</p><p style="text-align: justify;">Las des remous de la ville, des galeries et de la bienséance, il partit s'installer dans une bicoque au milieu des arbres, du côté de Fontainebleau, où sa femme possédait un terrain, en 1964, il créa un centre total d'art préludien aidé d'un voisin ingénieur en bâtiment, en 1966 Chomo décida de ne plus retourner à Paris, il passa son premier hiver dans la forêt, récupéra encore des objets et des matériaux sur les décharges, fit fondre des plastiques, en fût intoxiqué, et malgré quelques vives réticences alentour, il érigea un sanctuaire afin d'abriter ses sculptures sur un modèle d'anciennes <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/33/FrancePaysDeLoireAngersMaisonDAdam.jpg" target="_blank">maisons à colombages</a> à l'aide de matériaux de récupération. Dans les murs Chomo sertissait des tessons, il imagina des vitraux où le soleil de sa forêt éclairait l'intérieur de reflets fantastiques, il édifia une église des pauvres ornée d'une rosace de fortune logeant des personnages bras en croix réalisés avec des bouts de verre recyclés, puis il créa <em>"Le refuge"</em>, qui ressemblait à un navire échoué en forêt, il glana des tambours de machine à laver et sur le toit agença des capots d'automobiles.</p><p style="text-align: justify;">Ici, en son refuge, les visiteurs du samedi et dimanche achevaient leur balade gaiement autour d'un pot voilà encore Chomo offrant <a href="http://www.fairesagnole.eu/page83/page83.html" target="_blank">l'hydromel </a>(Hudromeli ou eau de miel en Grec) inspiré de ses abeilles car au delà de l'amour que Chomo vouait à ses ruches, l'hydromel n'est sans doute pas un choix si hasardeux. Pour piqûre de rappel, on sait que l'hydromel fût l'une des toutes premières boissons alcoolisées que l'homme ait bu sur terre. Chez les romains, <a href="http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_2003_num_91_337_5474" target="_blank">le miel</a> venait du paradis sous forme de rosée que les abeilles collectaient sur les fleurs, de même, dans le paradis celte coulait une rivière d'hydromel, enfin souvenons nous que les Walkyries remplissaient les cornes d'hydromel, durant le festin des dieux et les dieux- au pluriel- sont aussi chers à Chomo que l'humanité merveilleuse qui émane de ses oeuvres. L'artiste outré par le consumérisme vécut donc selon ses purs souhaits dans un dénuement absolu, et par ses dons de guérisseur, confectionnait des pansements au miel à ceux qui en avaient besoin, les abeilles l'aimaient bien semble-t-il, le galeriste (Roger Camion, toujours) mentionne dans le catalogue de <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2009/09/07/chomo-l-art-pre-ludien-deplace.html" target="_blank">l'exposition de la Halle Saint-Pierre</a> ce jour de rite initiatique, où, la tête plongée dans une ruche, il entendait Chomo murmurer à ses insectes :</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Zzzzzzz... Mes chéries, ne piquez pas mon ami Jean Camion, ne le piquez pas, soyez sages ! Zzzzzz...</em></strong></p><p style="text-align: justify;">Si les arbres morts et les matériaux de récupération entre les mains de Chomo semblent habités d'esprits, c'est que l'homme libre au milieu de ses arbres - verts, secs, humides, ou brûlés - avait trouvé pour vivre une seule planche de salut acceptable: le rêve, nourri de ces présences, merveilleuses, fantastiques ou troublantes, Chomo encore aujourd'hui laisse à ses visiteurs, de quoi fouiller "ses mondes", de quoi inspirer le désir d'en poursuivre les sentiers de diverses façons, afin de préserver la force de réaliser sur la terre ce qui sied à la fantaisie humaine. Laissant affluer pour de vrai son <em>"prélude",</em> Chomo restituait aux visiteurs la capacité d'en saisir l'évidence, il devait la traduire avec<a href="http://ste.litteraire.pagesperso-orange.fr/chomo.htm#hommes" target="_blank"> des mots très simples</a>, qui toujours s'accordaient aux actions, de quoi donner à nos pavanes une joyeuse paire de claques. Ceci n'est pas une conclusion, je cite:</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Je ne crée pas pour vendre. Je crée pour m’étonner.</em></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><iframe width="400" height="300" src="http://www.youtube.com/embed/A5GfjGDVLTc" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Sites sur le thème:</p><p>l'incontournable mine: </p><p><a href="http://animulavagula.hautetfort.com/archive/2009/09/13/chomo-dix-ans-apres.html" target="_blank">http://animulavagula.hautetfort.com/archive/2009/09/13/chomo-dix-ans-apres.html</a></p><p style="text-align: justify;">+ un détour au plus près de Chomo, par celui qui fût à la fois son ami et par ses écrits, un passeur idéal pour faire découvrir l'art préludien à beaucoup de gens qui en revinrent émerveillés, (et, j'en suis, grand merci à <a href="https://festivalhorslesnormes.files.wordpress.com/2013/09/danchin-coeur.jpg" target="_blank">mister Danchin</a>) à lire ci-dessous un entretien de Chomo avec Laurent Danchin, pour ne pas oublier qu'il est aussi le correspondant français de l'excellente revue <a href="http://rawvision.com/" target="_blank">"Raw vision"</a>, je relie ci-dessous un fragment d'entretien qui vaut vraiment le détour.</p><p><a href="http://www.mycelium-fr.com/#/chomo-un-reve-1/3738399" target="_blank">http://www.mycelium-fr.com/#/chomo-un-reve-2/3727863</a></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Photo : au refuge de '<em><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/12/17/foret-profonde.html" target="_blank">mes bois</a>",</em> pas tous brûlés, ou<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/03/10/derriere-chez-moi-y-a-un-petit-bois.html" target="_blank"> pas encore.</a>..</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/10/29/echapper.html" target="_blank">Là-bas</a> © Frb 2015</p>
Zed
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Nous n'attendrons plus les barbares...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-04-06:5597120
2015-04-06T16:00:00+02:00
2015-04-06T16:00:00+02:00
Les éditions Kontre Kulture viennent de publier un essai de Jure Vujic...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Kontre Kulture viennent de publier un essai de <strong>Jure Vujic</strong> intitulé <strong><em>Nous n'attendrons plus les barbares - Culture et résistance au XXIème siècle</em></strong>. Avocat franco-croate, directeur de l’<em>Institut de géopolitique et de recherches stratégiques de Zagreb</em>, Jure Vujic est l'auteur de plusieurs essais, dont <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/07/17/hestia-sur-les-rivages-de-brooklyn.html"><strong><em>Un ailleurs européen</em></strong></a> (Avatar, 2011). Il collabore, par ailleurs, à la revue <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2015/03/23/identite-5587863.html"><em>Krisis</em></a> et est l'auteur d'un article ("<em>Herder et Renan à l'heure globale - Identité et mémoire d'est en ouest</em>") dans sa dernière livraison, consacrée au thème de l'identité.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4994441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/2834929926.png" alt="Barbares_Jure Vujic.png" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Illustré par des vers du poète grec Constantin Cavafy, En attendant les barbares, J.G. Vujic entame son propos par un constat terrible : les barbares, que la Rome décadente attendait comme une forme de délivrance, qui étaient « une sorte de solution », ne viendront pas car ils sont déjà là, « établis et bien présents dans toutes les structures de la société dite civile, dans les médias, dans les institutions politiques et culturelles ». Le constat est pire encore : les barbares sont en nous, il ont « colonisé le mental, l’imaginaire individuel et collectif européen ». Ils ont été « une sorte de solution » aux différentes crises, culturelles, idéologiques et surtout économiques que le siècle passé a traversées. Mais cette « solution » s’est faite contre les peuples, contre leurs identités profondes, contre leurs âmes, en brisant les liens qui les enracinaient dans une histoire, dans une religion, dans une culture. Et c’est précisément parce que nous sommes devenus ces barbares que la refondation de la société ne pourra se faire que par une refondation de l’esprit, au travers d’une contre-culture authentiquement résistante, antithèse de la culture dominante prétendument émancipatrice, mais en réalité mortifère et au service du marché, et qui, sous couvert de libération, détruit toutes les valeurs qui ont forgé l’ossature de l’humanité. "</span></p></blockquote>
Zed
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Tour d'horizon... (86)
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2015-03-29T16:00:00+02:00
2015-03-29T16:00:00+02:00
Au sommaire cette semaine : - sur Metamag , Paul-Georges...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4985984" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/269307767.jpg" alt="Officier japonais.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire cette semaine :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- sur <em>Metamag</em>, <strong>Paul-Georges Sansonetti</strong> revient sur les racines mythologiques de l'imaginaire au cinéma...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://metamag.fr/metamag-2783-L-IMAGINAIRE-AU-CIN%C3%89MA.html"><strong>L'imaginaire au cinéma</strong></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4985987" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/720787362.jpg" alt="Obi-Wan Kenobi.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- le site du <em>Courrier international</em> publie une enquête du quotidien israélien <em>Yediot Aharonot </em>qui révèle l'implication du Mossad dans l'enlèvement et l'assassinat de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka en 1965...</span></p><p class="article-title"><span style="font-size: small;"><strong><a href="http://www.courrierinternational.com/article/renseignement-comment-le-mossad-aide-le-maroc-tuer-ben-barka">Comment le Mossad a aidé le Maroc à tuer Ben Barka </a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4985996" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/2270967712.2.jpg" alt="Ben Barka.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p></blockquote>
loren
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La ville imaginaire - atelier arts plastiques - 9/12 ans -
tag:entreparenthese.hautetfort.com,2015-02-07:5554152
2015-02-07T17:04:00+01:00
2015-02-07T17:04:00+01:00
...
<p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/01/02/1904060198.JPG" target="_blank"><img id="media-4895855" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/01/02/477673021.JPG" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, argile, modelage, ville, imaginaire" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/02/1481028261.JPG" target="_blank"><img id="media-4895873" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/02/2925029933.JPG" alt="atelier,arts,plastiques,enfants,argile,modelage,ville,imaginaire" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/01/02/2968746214.JPG" target="_blank"><img id="media-4895859" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/01/02/555261837.JPG" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, argile, modelage, ville, imaginaire" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/01/00/3902783783.JPG" target="_blank"><img id="media-4895860" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/01/00/1540934893.JPG" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, argile, modelage, ville, imaginaire" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/02/02/3940084553.JPG" target="_blank"><img id="media-4895862" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/02/02/3609486744.JPG" alt="DSCN6283.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/02/00/688987879.JPG" target="_blank"><img id="media-4895865" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/02/00/1723393373.JPG" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, argile, modelage, ville, imaginaire" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/01/2829066803.JPG" target="_blank"><img id="media-4895867" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/01/3667957393.JPG" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, argile, modelage, ville, imaginaire" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/01/01/3248805028.JPG" target="_blank"><img id="media-4895869" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/01/01/3925348605.JPG" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, argile, modelage, ville, imaginaire" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/00/2584436310.JPG" target="_blank"><img id="media-4895870" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/00/2861465144.JPG" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, argile, modelage, ville, imaginaire" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/02/01/2480078754.JPG" target="_blank"><img id="media-4895871" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/02/01/1455992476.JPG" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, argile, modelage, ville, imaginaire" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Frasby
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On rentre à la maison
tag:certainsjours.hautetfort.com,2014-12-30:5208761
2014-12-30T03:34:00+01:00
2014-12-30T03:34:00+01:00
Le psychologue - et a fortiori le philosophe - donne...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/08/16/on-rentre-a-la-maison.html" target="_blank"><img id="media-4306940" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/01/3061506518.jpg" alt="on rentre.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><em><strong>Le psychologue - et a fortiori <a href="http://www.centrofic.org/wp-content/uploads/2012/03/gaston-bachelard.jpg" target="_blank">le philosophe</a> - donne peu d'attention aux jeux des miniatures qui interviennent souvent dans les contes de fées. Au regard du psychologue, l'écrivain s'amuse en fabriquant des maisons qui tiennent dans un pois chiche. </strong></em><em><strong>C'est là une absurdité initiale qui situe le conte au rang de la plus simple fantaisie. En cette fantaisie, l'écrivain n'entre pas vraiment dans le grand domaine du fantastique. L'écrivain lui-même, quand il développe - souvent bien lourdement - son invention facile, ne croit pas, semble-t-il, à une réalité psychologique correspondant à de telles miniatures. Il y manque ce grain de songe qui pourrait passer de l'écrivain à son lecteur. Pour faire croire, il faut croire. Vaut-il la peine, pour un philosophe, de soulever un problème phénoménologique à l'occasion de ces miniatures "littéraires", de ces objets si aisément diminués par le littérateur ? La conscience - celle de l'écrivain, celle du lecteur - peut-elle sincèrement être en acte à l'origine même de telles images ? </strong></em><em><strong>À ces images, il faut bien cependant accorder une certaine objectivité, du fait seul qu'elles reçoivent l'adhésion, voire l'intérêt, de nombreux rêveurs. On peut dire que ces maisons en miniature sont des objets faux pourvus d'une objectivité psychologique vraie. Le processus d'imagination est ici typique. Il pose un problème qu'il faut distinguer du problème général des similitudes géométriques. Le géomètre voit exactement la même chose dans deux figures semblables dessinées à des échelles différentes. Des plans de maison à des échelles réduites n'impliquent aucun des problèmes qui relèvent d'une philosophie de l'imagination. Nous n'avons même pas à nous placer sur le plan général de la représentation, encore que sur ce plan il y aurait grand intérêt à étudier la phénoménologie de la similitude. Notre étude doit se spécifier comme relevant sûrement de l'imagination. </strong></em><em><strong>Tout sera clair, par exemple, si, pour entrer dans le domaine où l'on imagine, on nous fait franchir <a href="http://www.fleischerstudios.com/uploads/1/7/4/1/17419695/3648125_orig.jpg?250" target="_blank">un seuil d'absurdité</a>. Suivons un instant le héros de <a href="http://litteranet.chez.com/html/auteurs/nodier.html" target="_blank">Charles Nodier</a>, "<a href="http://short-edition.com/classique/charles-nodier/tresor-des-feves-et-fleurs-des-pois" target="_blank">Trésor des fèves</a>", qui entre dans la calèche de la fée. Dans cette calèche, qui a la dimension d'un haricot, le jeune homme entre avec six "litrons" de haricots sur l'épaule. Le nombre est, ainsi contredit en même temps que la grandeur de l'espace. Six mille haricots tiennent dans un. De même quand le gros Michel entrera - avec quel étonnement ! - dans la demeure de la <a href="http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1980_num_32_1_1215" target="_blank">"Fée aux miettes",</a> demeure cachée sous une touffe d'herbe, il s'y trouvera bien. Il se "case". Heureux dans un petit espace, il réalise une expérience de <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/08/13/fait-divers.html" target="_blank">topophilie.</a> Une fois à l'intérieur de la miniature, il en verra les vastes appartements. Il découvrira de l'intérieur une beauté inférieure. Il y a là une inversion de perspective, inversion fugitive ou plus prenante, suivant le talent du conteur et la puissance de songe du lecteur. Sou- vent trop désireux de conter "agréablement", trop amusé pour aller à fond d'imagination, Nodier laisse subsister des rationalisations mal camouflées. Pour expliquer psychologiquement l'entrée dans la demeure en miniature, il évoque <a href="http://savoirlire.fr/histoires-et-comptines/comptines/pirouette-cacahuete" target="_blank">les petites maisons de carton des jeux d'enfant </a>: les "miniatures" de l'imagination nous rendraient tout simplement à une enfance, à la participation aux jouets, à <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/12/17/comme-un-mercredi.html" target="_blank">la réalité du jouet</a>. </strong></em><em><strong>L'imagination vaut mieux que cela. En fait, <a href="http://blogs.lesinrocks.com/plein-ecran/2012/07/30/boffoli-big-appetites-nourriture-geante/" target="_blank">l'imagination miniaturisante est une imagination naturelle.</a> Elle apparaît à tout âge dans la rêverie des rêveurs nés. Précisément, il faut détacher ce qui amuse pour en découvrir les racines psychologiques effectives. Par exemple, </strong></em><strong><em>on pourra lire sérieusement cette page de <a href="http://www.hermann-hesse.de/fr/litt%C3%A9rature" target="_blank">Hermann Hesse</a> publiée dans la <a href="http://www.revues-litteraires.com/articles.php?pg=1993" target="_blank">revue Fontaine </a>(n° 57, p. 725). Un prisonnier a peint sur le mur de son cachot un paysage : un petit train y entre dans un tunnel. Quand ses geôliers viennent le chercher, il leur demande "gentiment qu'ils attendissent un moment pour que je puisse entrer dans le petit, train de ma toile afin d'y vérifier quelque chose. A leur habitude, ils se mirent à rire, car ils me regardaient comme un faible d'esprit. Je me fis tout petit. J'entrai dans mon tableau, montai dans le petit train qui se mit en marche et disparut dans le noir du petit tunnel. Pendant quelques instants, l'on aperçut encore un peu de fumée floconneuse qui sortait du trou rond. Puis cette fumée se dissipa et avec elle le tableau et avec le tableau ma personne"... Que de fois le poète-peintre, dans sa prison, n'a-t-il pas percé les murs par un tunnel ! Que de fois, peignant son rêve, il s'est évadé par une lézarde du mur ! Pour sortir de prison tous les moyens sont bons. Au besoin, à elle seule,<a href="http://www.unpetitmonde.net/" target="_blank"> l'absurdité libère.</a></em></strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2011/03/08/le-dernier-mouvement-de-l-hiver.html" target="_blank">GASTON BACHELARD</a> : extr. "<a href="http://www.crcrosnier.fr/articles/bachelard-poetique.htm" target="_blank">La poétique de l’espace"</a>, Presses Universitaires de France, 2004. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Légende : Il existe à un jour de marche du pays de neige un <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/01/08/beb390cad135e06ad05ff798e6606b43.html" target="_blank">hameau </a>qui s'appelle <em>"la demeure" </em>et ceux qui vivent là, sont des êtres<a href="http://1.bp.blogspot.com/-GTDSFO3Wqco/TdHQL2YcclI/AAAAAAAAB30/h3tsnEBeF4E/s1600/The+Child+and+the+Stone+Troll+%2528John+Bauer%2529.jpg" target="_blank"> irréels.</a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Option : Si, la maison n'était pas à votre goût, on en a d'autres qui manquent pas d'air, (voeux officieux, à cliquer dans l'image).</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Villa Alcestia,<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/07/21/nabirosina.html" target="_blank"> là bas</a> © Frb Dec.2014</p>
MILIQUE
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AU SILLON DU SILENCE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-11-08:5436411
2014-11-08T14:45:00+01:00
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AU SILLON DU SILENCE Entre ce qu'il s'imagine déposer sur...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4672073" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/1059114634.gif" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>AU SILLON DU SILENCE</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et le résultat final, s'impose le déclencheur </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De toutes une coulée de brûlures échevelées.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Certaines observations reviennent, récurrentes,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et provoque d'emblée importante dissension</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D'une violence entretenue par le spectre rémanent,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui glisse comme volupté sur fil de soie,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Sensible seulement au devenir d'une vie</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Transperçant son refuge d'un sillon du silence.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">P. MILIQUE</span> </strong></span></p>
Littérature de partout
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Max Ernst, Écritures
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2014-10-08:5460911
2014-10-08T05:00:00+02:00
2014-10-08T05:00:00+02:00
...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-4712193" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/01/1576690227.jpg" alt="max-ernst 1964.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 127.6pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> <span style="color: #ff0000;">photo Frédéric Sommer, 1964 </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 127.6pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;"> Des éventails brisés</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 127.6pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 127.6pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Les crocodiles d'à présent ne sont lpus des crocodiles. Où sont les bons vieux aventuriers qui vous accrochaient dans les narines de minuscules bicyclettes et de jolies pendeloques de glace ? Suivant la vitesse du doigts, les coureurs aux quatre points cardinaux se faisaient des compliments. Quel plaisir c'était alors de s'appuyer avec ne gracieuse désinvolture sur es agréables fleuves saupoudrés de pigeons et de poivre !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 127.6pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il n'y a plus de vrais oiseaux. Les cordes tendues le soir dans les chemins du retour ne faisaient trébucher personne, mais, à chaque faux obstacle, des sourires cernaient un peu plus les yeux des équilibristes. La poussière avait l'odeur de la poudre. Autrefois, les bons vieux poissons portaient aux nageoires de souliers rouges.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 127.6pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il n' y a plus de vraies hydrocyclettes, ni microscopie, ni bactériologie. Ma parole, les crocodiles d'à présent ne sont plus des crocodiles.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 127.6pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-font-family:"Times New Roman";}</style><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 127.6pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">Max Ernst, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Écritures</em>, Gallimard, 1970, p. 12.</span></span></p>
Jacques-Emile Miriel
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Le roman par lettres
tag:jemiriel.hautetfort.com,2014-08-23:5432852
2014-08-23T14:47:00+02:00
2014-08-23T14:47:00+02:00
Il y a dans le roman par lettres une forme de pluralité...
<p style="text-align: left;"><img id="media-4666220" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/01/00/424649492.jpg" alt="nouvelle héloïse.jpg" /></p><p style="text-align: left;"> Il y a dans le roman par lettres une forme de pluralité extrême, surtout lorsque c'est aussi réussi, selon moi, que dans une œuvre comme <em>La Nouvelle Héloïse</em> de Rousseau. Derrida faisait remarquer dans son Séminaire qu'une narration telle que <em>Robinson Crusoé</em> exprimait la faculté d'appropriation du sujet : Robinson veut d'abord se rendre maître de l'île sur laquelle il a échoué, puis, en relatant ses aventures par écrit, s'en rendre possesseur par l'imaginaire. Le point de vue est ici unifié, unique, sans contrepoint. A l'inverse, dans les romans par lettres, les perspectives se chevauchent, le sens n'est jamais donné une fois pour toutes. Les personnages sont comme <em>expropriés d'eux-mêmes</em>. C'est par exemple, dans <em>La Nouvelle Héloïse</em>, ce qui arrive lorsque la mère de Julie découvre la correspondance amoureuse de celle-ci. Les répercussions accidentelles de cet événement seront considérables pour les deux femmes, sans jamais pourtant être <em>avérées</em> à leurs yeux. Ces événements les dépassent. C'est aussi, très subtilement, inscrivant une temporalité et une mémoire dans la dramaturgie du roman, l'épisode où Julie cite à Saint-Preux le passage d'une de ses lettres plus anciennes (cf. 3ème partie, Lettre XVIII). Le récit de Rousseau joue sur la nostalgie du passé comme élément de décomposition. Le lecteur ressent cette impression d'éparpillement, d'altération dans la complexité des caractères. Nous savons que Robinson Crusoé va s'échapper de son île, mais dans <em>La Nouvelle Héloïse</em> nous ignorons tout du destin de Julie avant d'avoir lu la fin de l'histoire. Les multiples voix présentes dans le roman par lettres, quand le procédé du moins est poussé jusqu'au bout, c'est-à-dire orienté vers le réalisme, forment des constellations particulièrement modernes qui parlent à notre sensibilité de manière toujours plus inédite.</p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-small;">Illustration : gravure pour <em>La Nouvelle Héloïse.</em></span></p>
comptines
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LE GARDIEN
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2014-06-18:5390145
2014-06-18T04:16:00+02:00
2014-06-18T04:16:00+02:00
Roman ado de Malcolm PEET Traduit de l’anglais par Olivier...
<p><span style="text-decoration: underline;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/01/2440400593.jpg" target="_blank"><img id="media-4594575" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/01/1598884617.jpg" alt="football" width="160" height="234" /></a></span>Roman ado</span><br />de <span style="font-size: medium; color: #3d87c2;"><strong>Malcolm PEET</strong></span><br /><span style="color: #3a8dc4;"><strong>Traduit de l’anglais par Olivier Malthet</strong></span><br /><strong>Éd. Gallimard jeunesse<br />Avril 2004, nouvelle édition mai 2014.</strong><br /><strong>232 pp. - 12,90 €</strong></p><p>«<em> On le surnomme El Gato, c’est-à-dire "le chat". Il vient de remporter la Coupe du Monde de football au terme de la plus spectaculaire finale de l’histoire. Il est célébré sur la planète entière comme le meilleur des gardiens de but. Mais nul ne connaît son secret. En exclusivité pour un ami journaliste, il dévoile ici l’incroyable histoire de sa vie. Au fin fond de la forêt amazonienne, une mystérieuse rencontre lui a donné le goût du football, la force de gagner, et beaucoup plus encore... Aux rythmes du football et de la forêt équatoriale, le récit envoûtant d’un héros magnifique.</em> » (4° de couv.)</p><p>Sans conteste l’un des meilleurs romans de notre biblio foot. Par sa qualité d’écriture, sa puissance évocatrice et son étrangeté qui emportent l’adhésion au-delà de l’intérêt pour le sport. On croit avoir affaire à un récit du type « naissance et ascension d’un champion » et l’on se retrouve confronté aux souvenirs d’un homme complexe, pétri de doutes et moins attaché à sa réussite qu’à ses origines, aussi troubles soient-elles.</p><p>La même attention est portée à la description de la forêt, de la faune et de la flore amazoniennes, à la relation ambiguë du héros à son mentor ou aux techniques de domination psychologique de l’adversaire. Seules deux figures féminines interviennent dans le récit, mais non des moindres. En effet, le rôle joué par le mystérieux gardien, qui initie littéralement le narrateur, s’apparente à celui d’un passeur entre deux personnages féminins très forts : d’une part la mère – aimée et crainte – , qui rêve pour son fils d’une réussite passant par les études (un rêve d’ascension sociale autant sinon plus inaccessible que celui de champion du monde...) et à l’opposé cette autre femme, richissime, qui propose au jeune El Gato son premier contrat dans un club digne de ce nom, c’est à dire loin de la boue des chantiers de déforestation, mais aussi loin de celui qui lui a tout appris… et loin des rêves d’instruction maternels.</p><div><em>Corinne Chiaradia (première publication : mars 2007).</em></div>
Marie-Paule DARCHICOURT
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Figures de Proues : sortie du numéro 7!
tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2014-04-07:5341681
2014-04-07T14:41:15+02:00
2014-04-07T14:41:15+02:00
Après une longue absence qui n'était pas un abandon, l'excellent revue "...
<p><a href="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/02/1147310470.jpg" target="_blank"><img id="media-4512208" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/02/4214494861.jpg" alt="europe,identité,histoire,culture,imaginaire,traditions" /></a>Après une longue absence qui n'était pas un abandon, l'excellent revue " Figures de Proues, vers l'Archipel des Vrais Richesses" paraît à nouveau avec un septième numéro largement consacré <em>aux terres gastes du nihilisme européen</em> et qui rend un hommage appuyé à Dominique Venner.<em> <br /></em></p><p>Ce septième "cahier de recherches sur l'héritage littéraire, culturel et l'imaginaire européen" nous emmène une fois de plus au coeur <em>des paysages physiques, imaginaires, oniriques de l'Europe éternelle. <br /> </em></p><p>Une promenade réconfortante.</p><p>Site FdP: <a href="http://www.figures-de-proues.eu/Figures_de_proues/Figures_de_Proues.html" target="_self">cliquez ici</a></p><p> </p><p> </p>
MILIQUE
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INSPIRATION MAJEURE 1
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-03-24:5315405
2014-03-24T09:20:00+01:00
2014-03-24T09:20:00+01:00
INSPIRATION MAJEURE 1 C'est une prise...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4467619" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/1470967962.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #008000;"><strong><span style="font-size: x-large;">INSPIRATION MAJEURE </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #008000;"><strong><span style="font-size: x-large;">1</span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>C'est une prise de position et une volonté qui ne s'affiche que peu.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>L'expression ultime de l'imaginaire ne trouve sa cohérence que dans la référence. Et ce n'est que fasciné par l'imposant mystère que s'accepte le risque de progresser sans précautions en territoire inconnu.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Inspiration majeure qui permet de penser la Femme, comme une belle personne qui emprunte des chemins différents pour parvenir à des objectifs souvent supérieurs.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Il convient de témoigner de cette authenticité-là!</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Jacques-Emile Miriel
http://jemiriel.hautetfort.com/about.html
Marotte
tag:jemiriel.hautetfort.com,2014-02-01:5287338
2014-02-01T18:00:00+01:00
2014-02-01T18:00:00+01:00
Sartre, avec d'autres, soutient la thèse que l'imaginaire se...
<p style="text-align: left;"><img id="media-4425024" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/00/00/2939983796.jpg" alt="picabia.jpg" /></p><p style="text-align: left;"> Sartre, avec d'autres, soutient la thèse que l'imaginaire se distingue du réel. Ce qui faisait dire à Malraux qu'un romancier était inspiré non tant par des tas de facteurs sociologiques, que par le commerce infini qu'il entretenait avec les autres artistes. Un roman, un tableau, sont des objets de contemplation — qui interrogent le réel. J'ai au fond la possibilité d'avoir un plus grand contact, ou un échange plus essentiel, avec ma propre réalité quotidienne, si je me trouve face à une œuvre d'art. La vérité réside dans la contemplation qui s'ouvre à moi, dans la passivité et le désœuvrement qui sont le propre de cette expérience. D'où un scepticisme philosophique devant la vie. D'où aussi une certaine légèreté : Flaubert, dans sa <em>Correspondance</em>, n'appelait-il pas "marotte" son travail de romancier ?</p>
nauher
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Le temps nous est conté
tag:off-shore.hautetfort.com,2014-01-01:5243346
2014-01-01T10:56:00+01:00
2014-01-01T10:56:00+01:00
Ce titre n'est pas mien. On le retrouvera dans un très beau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4361406" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://off-shore.hautetfort.com/media/02/01/174863254.jpg" alt="rêve,imaginaire,conte,histoire" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #000000;">Ce titre n'est pas mien. On le retrouvera dans un très beau portfolio de <span style="color: #0000ff;"><a href="http://tendancefloue.net/philippelopparelli/series/le-temps-nous-est-conte/"><span style="color: #0000ff;">Philippe Lopparelli</span></a></span>, à la suite d'un séjour dans les Carpates.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #000000;">Je m'en saisis. Je lorgne vers lui et son détournement en pensant à toute la volonté que nous mettons parfois à nous raconter des histoires et, aussi, à ce qu'on nous en raconte. Il n'est plus question, alors, d'avancer, d'égrener les heures, mais de demeurer, d'être dans la demeure des mots. Celle-ci est magique. Elle ne prend pas la forme du lieu où les mots jaillissent, elle le remplace. Les mots feront les murs, la charpente, le sol et les vitres. Tout sera de mots et les mots ne seront jamais les mêmes et donc l'agencement de la demeure non plus. Parfois, enfant, on s'en offusquera. Le conteur a oublié un passage, ou une anecdote, ou simplement un tout petit détail et on le coupe. On lui demande de tout remettre en ordre, sinon un cochon n'y retrouvera pas ses petits et l'histoire sonnera faux. Il faut que le mensonge de la fiction reste, à certains moments de notre vie, parfaitement exact, sans quoi on aura l'impression que la maison ne tient plus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #000000;">Dans la demeure des mots, quand le dehors est suspendu, que nous allons à rebrousse-chemin et que le temps nous est conté, d'une époque dont nous ne nous souvenons plus, que nous n'avons jamais connue, mais que la grand-mère suscite (pour nous) et ressuscite (pour elle)... Nous sommes alors dans la même unité de temps, le même <em>drama</em>, le théâtre de tous les instants. Une fois, l'après-midi aura avancé de quelques degrés au sextant ; une autre fois, la nuit aura fait son apparition sans que nous ayons peur ; une autre fois encore, le marchand de sable ne tardera pas et nous emporterons dans un dernier sourire l'apaisement des heures qu'on ne peut jamais compter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small;">Photo : Philippe Lopparelli.</span></strong></span></p>