Last posts on horrifique
2024-03-28T17:59:35+01:00
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Alice
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Lapin Maudit de Chung Bora
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2023-04-01T08:40:00+02:00
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec ...
<ul><li style="text-align: justify;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/01/00/1378301358.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6433805" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/01/00/3677114048.jpg" alt="lapin maudit, chung bora, nouvelles, littérature coréenneenne, hanguk, Corée du Sud, littérature horrifique" /></a><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Lapin Maudit </em>?</span></strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "Je crois qu'il va falloir vous habituer à voir des publications de la maison d'édition </em><a href="https://matincalme-editions.com" target="_blank" rel="noopener"><em>Matin Calme</em></a><em> sur ce blog. Tout ce qu'ils sortent, toujours d'auteurs coréens bien sûr, </em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>m'intéresse. Et celui-ci, avec sa couverture déjantée, me faisait particulièrement envie</em></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em>."</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> "Dix nouvelles </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>horrifiques </em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;">et plutôt pessimistes qui mettent en lumière les travers de notre société et de la nature humaine dans son ensemble avec une certaine cruauté..</em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>.</em></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em>"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> "Ma première expérience de ce livre fut une déception. Cependant, c'est entièrement ma faute. Je lis rarement les résumés, je préfère en savoir peu sur l'histoire que je m'apprête à découvrir, et je me fie plutôt aux avis. J'avais donc raté une information capitale, il ne s'agit pas d'un roman mais de nouvelles, et je n'aime pas les nouvelles. Je l'ai compris à la fin de la première, que j'ai beaucoup aimé mais que je m'attendais à voir se déployer sur l'ensemble de l'ouvrage. </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>Grosse</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> frustration donc. Puis, j'ai détesté la deuxième nouvelle. Heureusement, une fois que j'ai mis tout ça de côté, j'ai vraiment pu apprécier les suivantes, certaines très modernes, d'autres ressemblant à des contes, et toujours d'une </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>écriture</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> extrêmement soignée, et particulièrement prenante qui nous pousse à tourner les pages avec une fascination presque morbide</em><span style="font-family: book antiqua, palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>.</em></span><em style="color: #000000; font-size: 12pt;">"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "J'espère que Matin Calme continuera à traduire cette </em></span><em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;">autrice parce que j'aimerais vraiment découvrir ses romans cette fois. Et j'en profite d'ailleurs pour dire un mot de la traduction : bravo. J'ai été choquée de constater à la naissance de ma passion pour la Corée du Sud à quel point les ouvrages étaient peu nombreux en français mais, surtout, qu'ils étaient régulièrement traduit depuis l'anglais (une traduction d'une traduction donc). Matin Calme pallie ces deux problèmes, et le fait bien</span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;">."</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Retrouvez toutes <a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/tag/corée+du+sud">mes chroniques autour de la Corée du Sud, ICI</a></span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">et toutes celles <a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/tag/litt%C3%A9rature+cor%C3%A9enne">sur la littérature coréenne, PAR LÀ</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><a title="Voir "Lapin Maudit" sur Amazon" href="https://amzn.to/3LEtke6" target="_blank" rel="noopener">Alors, vous craquez pour "Lapin Maudit" ?</a></span></p>
ITENARASA
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Notre part de nuit - Mariana Enriquez
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2022-02-11:6365522
2022-02-11T13:49:50+01:00
2022-02-11T13:49:50+01:00
Post tenebras lux (ou pas) Dans l'Argentine des années 80, Juan...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6333188" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/00/3221099133.jpg" alt="Notre part de nuit,mariana enriquez,roman,fantastique,horrifique,historique,argentine,secte,mediumnité,relation père fils, belle famille de la mort qui tue" /><span style="color: #ffffff; background-color: #800000;">Post tenebras lux <span style="font-size: 8pt; background-color: #800000;">(ou pas)</span></span></span></p><p style="text-align: justify;">Dans l'Argentine des années 80, Juan Peterson tente d'échapper à sa belle-famille, les Mathers-Bradford, fondateurs de l'Ordre. <br />Il est LE médium que l'implacable secte vouée à l'Obscurité a traqué durant des décennies dans le pays et au-delà de ce continent.<br />Aujourd'hui, alors que la maladie de Juan peut l'emporter à tout moment, les éminents membre de cette société secrète se refusent à le perdre et avec lui le pouvoir qu'il leur procure. Prêts à tout, quitte à sacrifier l'héritier.<br />Mais Juan a fait une promesse, son fils ne sera jamais le jouet de l'Ordre. <br />Quoi qu'il en coûte.</p><p style="text-align: justify;"><span class="">Il est difficile de résumer un tel roman aux genres et voix multiples, à la narration anachronique, traversant les continents, à la fois fictif et pourtant inscrit dans une triste réalité historique, celle de la dictature argentine.<br />Sachez que de l'Argentine, à Londres, en passant par l'Afrique, le temps glissera entre passé, présent, voire futur passé, qu'à la voix de Juan fera écho celle de Gaspar et de sa femme, Rosario. D'autres voix aussi. <br />Elles seront tour à tour intrigantes, sourdes, inquiétantes, puissantes, effrayantes, rassurantes, menaçantes, pleines de tensions contenues, de violence, de tristesse, exsangues, révoltées et libres enfin. <br />Toutes donneront du sens à cette histoire. Et beaucoup de force.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class=""><strong>Notre part de nuit</strong> est </span><span class="">pour moi, sans aucun doute une puissante histoire d'amour d'un père pour son fils, mais un amour construit sur tellement de non-dit qu'il ne peut être qu'incompris par l'enfant qui grandi. Parce qu'il se fait pour lui, tyrannique, étouffant, maltraitant. Il est alors reçu avec crainte et appréhension, rejeté malgré son inconditionnalité.<br />Il donne le sentiment d'assister à un combat, aux rapports de forces inégaux.<br />C'est une lutte dans une lutte encore plus grande, qui dépasse l'entendement, avec des enjeux séculaires et dont les protagonistes sont sans pitié. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="">Je ne parlerai pas de profond attachement aux personnages. Cet attachement vous savez qui fait que nous pouvons être totalement bouleversés de leurs trajectoires, destinées. <br />Mais l'histoire de Juan, ce qu'il a vécu après avoir été retiré à sa famille, ce que l'Ordre lui a fait subir, en lui imposant une vie non choisie, sacrificielle, sans autre but que de nourrir l'Obscurité et leur pouvoir ; ça a de quoi susciter de la compassion, de la peine aussi pour l'enfant qu'il fut, l'homme qu'il est devenu.<br />Puis il y a Gaspar. Son désarroi, sa colère et tristesse d'enfant, qui ne cesse de grandir en devenant adulte. Mais aussi, sa tendresse, ses amitiés, sa bienveillance. Ses errances, pensées remplies d'une telle douleur et solitude. L'absence de clés dans une vie étouffée qui ne fait pas sens. Cet apaisement qui malgré des instants lumineux de vie, d'amour ne vient pas.<br />Et par-delà leurs histoires propres, celles de tous les autres inscrites certes dans une fiction mais par laquelle la grave réalité historique s'exprime aussi.<br />Ça laisse aujourd'hui encore flotter dans l'air, en y repensant, une certaine tristesse, amertume.<br /><br />Il y a dans <strong>Notre part de Nuit</strong>, des passages terrifiants, glaçants même. L'Ordre est cruel, sans pitié. Certains de ses membres fondateurs sont d'une férocité psychotique. A en donner des cauchemars. Et encore une fois, l'Histoire en filigrane a de quoi révulser.<br />Heureusement il y a aussi des passages flamboyants, une ambiance extraordinaire. Je pense à certains passages retraçant la relation de Juan et Rosario, Juan et Stephan, les autres, la jeunesse dorée à Londres. Poétique, magique, bien que toujours un fond intrigant, inquiétant. Je pense à Gaspar et ses plus chers amis, leurs sentiments les uns envers les autres, l'expérience dans cette maison, et ce qui a changé. Je pense à lui et la suite de sa vie.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="">Le style de Mariana Enriquez, auquel fait honneur la traduction de Anne Plantagenet, est hyper plaisant et c'est sans doute ce qui fait que ce pavé de 700+ pages se lit sans renauder, sans ennui, avec envie d'y retourner.<br />L'autrice a su mêler intelligemment et sans que le récit ne s'enfonce, ne se perde, les genres. En lisant ce roman vous plongerez dans l'horrifique, le gothique, le punk même et enfin, l'historique.<br />Un succulent mélange.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class=""><strong>Notre part de nuit</strong> est tel un puzzle se révélant petit à petit et dont la totale profondeur et dimension ne se saisissent qu'à la toute fin. Immense!<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><em>"Tu possèdes quelque chose à moi, dit-il, je t’ai laissé quelque chose, j’espère que ce n’est pas maudit, j’ignore si je peux te donner quelque chose qui ne soit pas souillé, qui ne soit pas obscur, notre part de nuit."</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #800000;"><em>"Je crois à l'Obscurité, mais croire ne signifie pas obéir."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #800000;"><em>"C’est comme si on montait sur une échelle tous ensemble et à un moment je dis : « Moi je reste ici ». Et de cette marche, je les regarde, ils sont heureux, plus haut [...] Les autres se fondaient dans un film qu’il pouvait regarder, mais auquel il lui était impossible de participer. Alors il devenait invisible."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #800000;"><em><span style="background-color: #800000; color: #ffffff;">"La voix des absents est ce qu'on oublie en premier."</span></em></span></p>
stephanedugast
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ANNIHILATION : MORDANT OU PAS ?
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-03-12:6030893
2018-03-12T08:03:00+01:00
2018-03-12T08:03:00+01:00
Adapté d’une saga de science-fiction, le film Annihilation va vous...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Adapté d’une saga de science-fiction, le film <em>Annihilation</em> va vous plonger au cœur d’une expédition sur le site d’une catastrophe écologique. Suspens et émotions garantis ? </span></strong></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/3103241653.jpg" id="media-5776786" alt="" /></p><blockquote><p style="text-align: right;"><img id="media-5776788" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1880570565.jpg" alt="film, cinéma, netflix, annhilation, sga, Jeff VanderMeer , thriller, horrifique, nathalie portman" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000080;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La trame dramaturgique est prometteuse : une biologiste participe à une expédition gouvernementale sur le site d’une catastrophe écologique pour retrouver la trace de son mari disparu.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5776791" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/4283944805.2.jpg" alt="film, cinéma, netflix, annhilation, sga, Jeff VanderMeer , thriller, horrifique, nathalie portman" width="600" height="784" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;">Adaptation du </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: white; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;">premier tome de la saga écrite par</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;"> Jeff VanderMeer, ce thriller SF horrifique est l’œuvre d’Alex Garland (<em>Dredd</em>, <em>Ex Machina</em>), avec à l’écran : Natalie Portman, Jennifer Jason Leigh ou encore Gina Rodriguez.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif;"><img id="media-5776789" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/2241305605.jpg" alt="film, cinéma, netflix, annhilation, sga, Jeff VanderMeer , thriller, horrifique, nathalie portman" /></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Si la bande-annonce fait frissonner, il se murmure que les </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;">critiques plutôt négatives lors de projections tests auraient incité la Paramount, en charge de la production, à limiter la casse. C’est pourquoi, ce film ne serait sorti au cinéma qu’aux États-Unis, au Canada et en Chine. Les publics de ces 3 pays seraient-ils moins exigeants ? </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #333333; background: white;"><strong><span style="color: #000080;">Réponse chez nous en France devant le petit écran sur Netflix à partir du 12 mars prochain</span></strong>. </span><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p></blockquote><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">Photographies © Netflix </span></p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Nsuh3ycEd8M" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5776792" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/181889445.jpg" alt="film, cinéma, netflix, annhilation, sga, Jeff VanderMeer , thriller, horrifique, nathalie portman" /></p>
centrifuge
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The Strain
tag:eklektik.hautetfort.com,2014-09-28:5456703
2014-09-28T18:54:00+02:00
2014-09-28T18:54:00+02:00
Lorsque del Toro fait dans l'infection Vu la large panoplie de...
<p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-4705169" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/00/1559177547.jpg" alt="MV5BMTQ3NDUxMTczOF5BMl5BanBnXkFtZTgwNjk4NjkzMjE@._V1_SX214_AL_.jpg" />Lorsque del Toro fait dans l'infection</strong></p><p style="text-align: justify;"><em><strong>Vu la large panoplie de l'univers visuel de Guillermo del Toro <span style="color: #0000ff;">(1)</span>, il était dit que le réalisateur mexicain s'adonnerait à son tour au genre horrifique développé en narration longue, d'autant plus que le renouveau des séries américaines - opéré il y a une dizaine d'années - fait de plus en plus appel à des réalisateurs issus du cinéma</strong> <strong><span style="color: #0000ff;">(2)</span></strong></em>.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-4705189" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/02/1904260944.jpg" alt="images (1).jpg" />L'histoire</strong></p><p style="text-align: justify;">Adapté du roman graphique éponyme, écrit par del Torro et Chuck Hogan en 2009,<em> The Strain</em> - la "souche" (bactériologique) - débute avec l'apparition d'un monstre dans la soute d'un avion se dirigeant vers l'aéroport JFK (dans l'épisode 13 de la saison 1 de Fringe, il s'agissait de la métamorphose d'un humain en monstre dans les toilettes d'un avion...). L'avion atterrit tout de même, lumières éteintes, aucun signe de vie à bord. Sont alors dépêchés sur les lieux l'épidémiologiste Ephraim Goodweather <span style="color: #0000ff;">(3)</span> et son assistante, qui découvrent sur les lieux 206 corps inertes et quatre survivants. Les choses vont commencer à se compliquer lorsque les quatres survivants vont accuser des signes de maladie et que les corps vont disparaitre de la morgue. Goodweather et ses compagnons - notamment un ancien rescapé d'Auschwitz qui semble savoir d'où provient le mal <span style="color: #0000ff;">(4)</span> - vont devoir se battre seul afin d'endiguer une épidémie galopante. </p><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-4705190" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/01/00/772533361.7.jpg" alt="images.jpg" />Recyclage d'un thème largement exploité...</strong></p><p style="text-align: justify;">Le thème d'une épidémie irréversible et vertigineuse - désormais éculé, aussi bien au cinéma que sur petit écran - renvoie évidemment à des films comme <em>Outbreak</em> (1995), <em>Contagion</em> (2011), ou encore <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://eklektik.hautetfort.com/archive/2011/09/30/rise-of-the-planet-of-the-apes.html"><em>Rise of the planet of the apes</em> (2011)</a></span>. Et lorsque cette contagion est propagée par des humains en mode "morts-vivants", cela renvoie bien entendu aux films de George Romero, précurseur du renouveau du film de zombies <span style="color: #0000ff;">(5)</span>, mais aussi aux excellents <span style="color: #0000ff;"><em>28 weeks later</em> (2007) </span>et<span style="color: #0000ff;"><em> I am Legend</em> (2007)</span>, à l'immonde <span style="color: #0000ff;"><em>World War Z</em> (2012)</span>, et bien entendu à la brillante série <em>The Walkind Dead</em>. A la différence près que dans cette dernière, la narration est bien plus lente que dans <em>The Strain</em>, et les personnages plus complexes, et que nous sommes déjà dans un monde post-apocalyptique. Quant au thème de la quarantaine, il fut développé dans l'excellente production espagnole <em>[REC]</em> (2007), adaptée d'ailleurs moins d'un an plus tard chez les américains <span style="color: #0000ff;">(5)</span>. Inutile de préciser de même que <em>The Strain</em> surfe également sur un thème remis à l'ordre du jour, avec la propagation en Afrique de l'Ouest du virus Ebola. Enfin, épidémie et quarantaine sont aussi développées dans la série <em>Helix</em>, lancée en janvier dernier par la chaîne SyFy...</p><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-4705206" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/02/4145333758.2.jpg" alt="images (2).jpg" />et hommage à des modèles du genre</strong></p><p style="text-align: justify;">A ce recyclage tout azimut, figurent également les hommages. C'est ainsi que dans le premier épisode, le chef de la tour de contrôle de l'aéroport s'appelle Peter Bishop, nom porté par le principal protagoniste de la série <em>Fringe</em> (2008-2013) dont on retrouve dans <em>The Strain</em> l'univers paranormal. De même, le nom porté par un personnage récurrent - Eldritch Palmer - renvoie à un roman de Philip K. Dick, <em>The three stigmatas of Palmer Eldritch</em> (1965). Les mondes hallucinés de l'auteur américain culte sont également présents. Cette caractéristique scénaristique est déjà présente chez FX, en l'occurence, dans <em>American Horror Story</em> (2011- ) dont ne compte pas les références à des films cultes (entre autres <em>A clockwork Orange</em> et <em>Rosemary's Baby</em>). Dans un style similaire, la chaîne Showtime a réuni dans <em>Penny Dreadfull</em> (2014 - ) nombreuses références littéraires (Frankeinstein, Dorian Gray, The League of Extraordinary Gentlemen...etc). Ces deux schémas de séries constituent une forme de renouveau obligatoire dans un univers de séries US saturé <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://eklektik.hautetfort.com/archive/2014/03/25/black-sails-5331572.html">et qui comporte également d'autres types de structure</a></span>.</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>The Strain</em> en soi</strong></p><p style="text-align: justify;">Sans contestation, Guillermo del Toro réactive un thème déjà traité de fond en comble et quasiment saturé. A ce niveau-là, la série n'apporte rien d'innovant au genre. Concernant le casting, hormis la performance de David Bradley, il est regrettable que celle des autres soit peu convaincante, y compris celle du principal protagoniste. Mais il est difficile ici d'évaluer correctement le jeu des acteurs ainsi que la dimension psychologique (assez superficielle) des personnages, puisque la série est adaptée d'une bande-dessinée. En tous les cas, <em>The Strain</em> constitue ni plus ni moins une aventure horrifique trépidante et efficace. Vu sous cet angle, c'est un excellent divertissement à regarder pop-corn en mains. <strong>J N</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p><p><strong>The Strain</strong> <span style="color: #0000ff;">(FX / 2014 / 13 épisodes / 42 mins / 13 juillet - 5 oct)</span></p><p> </p><p><strong>Créateurs :</strong> Guillermo del Toro, <span style="color: #000000; background-color: #ffffff;">Chuck</span> Hogan.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Cast :</strong> Corey Stoll, David Bradley, Mia Maestro, Kevin Durand, Jonathan Hyde, Richard Sammel, Sean Astin, Natalie Brown.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">(1) <span style="color: #000000;"><em>Blade</em> (2002), <em>Hellboy</em> (2004), <em>Pan's Labyrinth</em> (2006), <em>Pacific Rim</em> (2013)...etc.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; background-color: #ffffff;">(2) </span>Entre autres, Martin Scorsese a réalisé le pilote de <em>Boardwalk Empire</em> (HBO / 2010-2014), David Fincher est le créateur de <em>House of Cards</em> (Netflix / 2013- ), Frank Darabont de <em>The Walking Dead</em> (AMC / 2010- ) et <em>Mob City</em> (TNT / 2013). Quant à Steven Soderbergh, il réalise les dix épisodes de <em>The Knick</em> (Cinemax / 2014- ).</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">(3) <span style="color: #000000;">Campé par Corey Stoll, qui interprète le sénateur à la vie dissolue (Peter Russo) dans la première saison de <em>House of Cards</em>.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">(4)</span> Interprété par David Bradley, l’infâme Walder Frey dans <em style="color: #000000;">Game of Thrones</em>.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">(5) </span><span style="color: #0000ff;"><span style="color: #000000;"><em>Night of the Living Dead</em> (1968), <em>Dawn of the Dead</em> (1978), <em>Day of the Dead</em> (1985), <em>Land of the Dead</em> (2005)...etc.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">(6) <span style="color: #000000;"><em>Quarantine</em> (John Erick Dowdle, 2008).</span></span></p>
MILIQUE
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JE DENONCE 24
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-09-28:4801230
2012-09-28T10:39:00+02:00
2012-09-28T10:39:00+02:00
Je dénonce L'horrifique modèle donné...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3536352" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/1953638897.2.jpeg" alt="DENONCIATION.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff;">Je dénonce </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff;">L'horrifique modèle donné </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff;">D'une civilisation du profit</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff;"> Où l'on fabrique des tueurs.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff;"> Et par conséquent, </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff;">Je dénonce ce monde trop cloisonné </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #0000ff;">Où triomphent les violents.</span></strong></span></p>