Last posts on gouvernants2024-03-29T07:29:57+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/gouvernants/atom.xmlPournyhttp://michelpourny.hautetfort.com/about.htmlTous pourris ?tag:michelpourny.hautetfort.com,2020-03-04:62173762020-03-04T11:34:00+01:002020-03-04T11:34:00+01:00 La vie, si elle n’est pas toujours drôle, est heureusement...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt;"> La vie, si elle n’est pas toujours drôle, est heureusement parsemée d’une multitude de petits plaisirs. Il y a les chocolats de Noël retrouvés en rangeant les placards, les anciennes photographies redécouvertes dans les boîtes à chaussures, la perspective de vacances prochaines, les fou rires en repassant une cassette d’Alex Métayer, apprendre que les enfants malgré les encombrements sont arrivés à bon port, la venue du printemps avec les jours qui s’allongent, le vent qui se calme après la tempête, bref même si parfois les mauvaises nouvelles nous découragent, c’est bien rare qu’il n’y ait pas un lendemain qui chante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Là où on prend le plus grand plaisir, c’est en compagnie des autres. Réunions entre amis, voisins, famille, enfants. Pas de grands discours, seulement de petites choses. Le son des glaçons tombés dans les verres, les yeux qui brillent, les voix qui s’élèvent, les éclats de rire, les points de vue qui s’accordent, les avis qui divergent, les opinions de plus en plus tranchées après le deuxième, parfois le troisième verre. Et puis ce plaisir ultime, celui qui sort de votre bouche, de dire simplement, comme conclusion définitive, bien que vous n’en pensiez peut-être pas un mot, mais parce que ça fait du bien, et surtout parce que –tel un pacte de non-agression- cela met tout le monde d’accord, vous dîtes : <em>Ils sont tous pourris !</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Non mais vous imaginez, au milieu d’un groupe, un gugusse qui oserait : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em>On a quand même de la chance d’avoir un bon président, un gouvernement responsable, une France qui va mieux, des femmes et des hommes politiques au-dessus de tout soupçon...</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Pouvez-vous imaginer cela ? Bien sûr que non. Plus il y a de monde, plus il faut élever la voix, et lancer les phrases qui tuent. Et c’est là que je voulais en venir. Quel plaisir cela peut être de dire en posant son verre bruyamment sur la table : <em>Ils sont tous pourris !</em> A moins d’être au milieu d’une assemblée de Témoins de Jéhovah, d’un groupe de paroles engagé dans la lutte anti-alcoolique ou en plein Conseil des ministres, personne ne vous contredira.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> La dernière fois que j’ai entendu cette boutade, un accord total s’est fait autour de la table. Ah pour ça oui, ils sont bien tous pourris. En réalité, personne ne partageait vraiment l’avant dernier mot. Pourris d’accord, mais pas tous. Dans l’esprit de beaucoup, le pourrissement se développe seulement en haut, dans la sphère des gens qui sont susceptibles d’exercer le pouvoir, ou qui l’exercent réellement. Le président, les ministres, les préfets, les patrons, les dirigeants des partis et des syndicats, tous sont pourris. Le pourrissement n’englobe pas ceux qui défoncent le portail d’un ministère à l’aide d’un engin de chantier, ceux qui profanent les monuments commémoratifs, les édifices religieux, ceux qui piétinent en chantant l’effigie d’un président, ou qui défilent derrière la tête en carton d’un président brandie au bout d’une pique, qui mettent le feu à un établissement supposé fréquenté par les riches, ceux qui ont la haine parce qu’ils ont subi un échec aux élections, bref, le pourrissement est sélectif. Et quand un ingénu répond à mi-voix qu’il n’aimerait pas être à la place du président, le ton baisse d’un bémol. Mais il y a toujours quelqu’un pour dire que le haut personnage de l’état en est arrivé là pour s’en mettre plein les poches. Ce qu’il feint d’ignorer, c’est qu’il aurait été beaucoup plus riche en continuant d’exercer son métier plutôt qu'en s'engageant en politique.</span></p><p style="text-align: center;"><br /><span style="font-size: 12pt;">§</span></p><p> </p>
Pournyhttp://michelpourny.hautetfort.com/about.htmlTout compte faittag:michelpourny.hautetfort.com,2015-12-16:57319352015-12-16T17:05:23+01:002015-12-16T17:05:23+01:00 T out compte fait, il faut se rendre à...
<p></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="CENTER"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><font size="5"><strong>T</strong></font><span style="font-size: 12pt;">out compte fait, il faut se rendre à l'évidence: l'extrême droite aurait pu faire mieux. Vous rendez-vous compte? A peine 30% des suffrages exprimés! Etant donnée la situation économique et sociale désastreuse du pays, d'une république qui renonce jour après jour à ses principes, qui n'applique plus ses lois, étant donnée la médiocrité de la pensée des gouvernants autant que des opposants, surtout leur manque de courage, si l'extrême droite avait eu l'habileté de se taire sur des sujets qu'elle ne connait pas, en s'abstenant par exemple de dire et répéter qu'il faut sortir de la zone euro, le score de la colère aurait atteint la majorité absolue au premier tour des élections régionales.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt;">Je ne sais pas si la victoire d'un parti qui surfe sur le malheur humain aurait fait du bien à la république, mais je suis certain que pour des millions de nos concitoyens le pire est déjà là.</span></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="CENTER"><span style="font-size: 14pt;">§</span></p><p> </p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlNos élites n'ont pas de stratégietag:verslarevolution.hautetfort.com,2014-05-26:53776022014-05-26T00:48:47+02:002014-05-26T00:48:47+02:00 Une petite claque supplémentaire au débilo-complotisme ambiant.
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/fIeWipmUK2s" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/9laVBd5iDgU" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Une petite claque supplémentaire au débilo-complotisme ambiant.</span></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.html« L’éloignement hautain des gouvernants »tag:verslarevolution.hautetfort.com,2014-01-06:52638772014-01-06T02:13:35+01:002014-01-06T02:13:35+01:00 « La déconnexion technologique des élites illustre leur...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Elite%20autiste.jpeg" alt="Elite%20autiste.jpeg" width="560" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <strong>La déconnexion technologique des élites illustre leur déconnexion de la société. En a-t-il toujours été ainsi ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Boucheron" target="_blank">Patrick Boucheron</a> : </strong><em>L’éloignement hautain des gouvernants est le principal danger des systèmes politiques. Plutarque, dans </em>Vie de Périclès<em>, dresse le portrait du chef en démocratie : il doit savoir aller au contact du peuple, se mettre en situation d’être insulté sans jamais répliquer. C’est un dosage entre art du retrait et engagement dans la cité. Les princes de la Renaissance italienne le savaient bien, dont certains, dit-on, allaient incognito se promener sur les marchés pour entendre ce qu’on disait d’eux. Le règne de Saint Louis, au XIIIe siècle, fut celui de l’alourdissement d’un Etat de justice faisant écran entre la société et le souverain.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Cependant, comme l’a montré Jacques Le Goff, Saint Louis compensait déjà les progrès de l’Etat administratif par une politique constante de la présence ou de la représentation : ainsi la postérité a-t-elle surtout gardé de lui l’image du roi qui rend la justice sous son chêne.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">S’éloigner du peuple, c’est se délier de ce qui retient la domination, laquelle devient alors, au sens propre, absolue. L’absolutisme est bien la maladie infantile du pouvoir : en ce sens, Louis XIV est un roi moins "moderne" que Saint Louis.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Comment expliquer que les élites actuelles ne soient pas restées au contact de la société ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Patrick Boucheron :</strong> <em>L’histoire des villes est un bon révélateur de cette évolution. Pendant longtemps, en Europe, la nécessité pour les élites de vivre entourées de leur clientèle faisait obstacle à la ségrégation urbaine. Il y avait certes des quartiers pauvres, mais pas de quartiers riches. Au XVe siècle, les Médicis – qui étaient immensément riches – habitaient dans un palais au cœur de Florence qui demeurait ouvert aux clients et aux obligés. Ils exigeaient de leurs associés qu’ils continuent à vendre des tissus au détail, alors qu’ils dominaient le négoce. Non par bonté d’âme, mais par sens de leur intérêt.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">On a assisté ensuite à des stratégies politiques d’éloignement du centre comme celle de la construction de Versailles. Mais on a rarement atteint, dans l’Histoire, le niveau actuel de dissociation urbaine entre les quartiers populaires et les enclaves sécurisées des "ghettos de riches". Le changement est dû au recul d’une certaine culture partagée – les historiens des sociétés anciennes ne distinguent pas culture des élites et culture populaire –, mais aussi des valeurs chrétiennes et de ce qu’on appelait la charité. Difficile pourtant d’en être nostalgique : elle reposait sur l’idée de la pauvreté providentielle. Dieu a voulu qu’il y ait des pauvres pour sauver les riches, qui donnaient par charité et obtenaient ainsi une place au paradis. Dès lors qu’on n’y croit plus (pour l’idéologie libérale dominante, un pauvre n’est rien d’autre qu’un raté), les élites n’ont plus vraiment de raison de s’intéresser au peuple.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Les grandes révolutions technologiques et scientifiques ont, au fil des siècles, bouleversé les ordres établis. Quid de cette société numérique ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Patrick Boucheron :</strong> <em>Pierre Bourdieu employait les termes d’</em>"enfermement scolastique"<em> pour désigner cette coupure mentale et sociale. S’il existe aujourd’hui un enfermement, c’est bien celui des élites. Ces liens numériques massifs entre citoyens internautes donnent l’impression que la volonté collective de faire société est davantage assumée par les gens ordinaires que par les élites, qui sont proprement débordées. Celles-ci ne croient plus en leur capacité de vivre ensemble, ce qui sans doute n’était pas le cas au Moyen Age ou à la Renaissance.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Les élites sont sur la pente ascendante dangereuse de la toute-puissance. L’écart gouvernants-gouvernés atteint peut-être l’un de ses maxima historiques, et le taux de renouvellement des élites son minimum. Le mot qui rend le plus objectivement compte de la situation est bien celui d’"oligarchie" : le gouvernement d’un petit nombre dont les autres doutent qu’ils soient les meilleurs (par opposition à l’aristocratie). C’est une situation potentiellement dangereuse. Machiavel l’a écrit au moment de la révolution de l’imprimé. Car l’imprimerie a d’abord favorisé, au XVe siècle, la reproduction du pouvoir légitime, avant de la déborder par des appropriations incontrôlables. Entre 1520 et 1550, les effets sociaux d’un accès élargi à l’écriture ont obligé les élites à s’adapter.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>On peut imaginer que l’essor mondial d’une société numérique va servir de contre-pouvoir. C’est en tout cas une réalité sur laquelle les élites risquent fort de se casser le nez.</em> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/26/l-ecart-entre-gouvernants-et-gouvernes-atteint-un-maximum_4340395_651865.html" target="_blank">Source</a></span></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlLe patronat critique le gouvernementtag:snpsp1.hautetfort.com,2012-03-10:46318022012-03-10T01:33:52+01:002012-03-10T01:33:52+01:00 «Il y a, dans ce pays, la corruption contre laquelle il faut...
<h1 style="position: relative; font-size: 30px; color: #22427c; font-family: 'Lucida Sans', 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; padding: 0px; margin: 0px;"> </h1><p class="indic" style="color: #666666;"><span style="color: #333333; line-height: 1.5em;"><span style="font-family: 'Lucida Sans', 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 12px;"><br /></span><strong><span style="font-size: 14px; color: #ff0000;">«Il y a, dans ce pays, la corruption contre laquelle il faut se mobiliser. Ce phénomène est dangereux pour le développement économique du pays», a déclaré, hier à la Chaîne III de la radio d’Etat, Habib Yousfi, président la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA).</span></strong></span></span></p><div id="texte" class="texte" style="position: relative; color: #333333; margin-bottom: 20px; font-family: 'Lucida Sans', 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px;"><p style="position: relative; line-height: 1.5em; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px;"><strong><span style="color: #ff0000;">Le dernier amendement du code des marchés publics n’a, selon lui, pas mis fin à la corruption. «Les cahiers des charges qui suivent les avis d’appel d’offres sont toujours préparés selon le système relationnel. Ce système doit sérieusement être contrôlé. La commande publique doit être accessible à l’ensemble des opérateurs économiques», a-t-il souligné. En décembre 2011, le code des marchés publics a subi une autre révision pour, officiellement, assouplir les procédures de contrôle et élargir la présence de la commission des marchés dans d’autres ministères, en plus de celui des Finances. «Il y a eu des simplifications avec la possibilité, pour les départements ministériels, qui sont les grands dépensiers des budgets de l’Etat, de mettre en place des commissions au niveau de chaque ministère», avait justifié Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie.</span></strong></p><p style="position: relative; line-height: 1.5em; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px;"><strong><span style="color: #ff0000;">Il avait précisé que cela concerne surtout les ministères en charge des grands projets (Travaux publics, Transports, Ressources en eau, Télécommunications, etc.). Selon le nouvel amendement, les porteurs des marchés publics doivent privilégier l’outil national de production à hauteur de 25% et consacrer 20% des projets aux PME. «Quand on fait une prévision pour la loi de finances, on doit le faire correctement. On ne doit pas recourir chaque année à une loi de finances dans laquelle on insère des mesures de régulation. La PME doit être insérée dans le développement du pays pour créer des richesses et sortir de l’économie de la rente», a estimé Yousfi.</span></strong></p><p style="position: relative; line-height: 1.5em; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px;"><strong><span style="color: #ff0000;">Rupture de confiance</span></strong></p><p style="position: relative; line-height: 1.5em; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px;"><strong><span style="color: #ff0000;">Pour lui, les banques algériennes préfèrent financer le commerce au détriment de l’économie, en ce sens que les entreprises et les investisseurs ont toujours des difficultés pour accéder aux crédits. Le responsable de la CGEA a appelé à ouvrir un débat sur la récente dépréciation du dinar décidée par la Banque d’Algérie. «Sur quel critère la valeur du dinar est-elle établie ? Sur quelle base le dinar est-il déprécié ? Les déclarations de certains responsables de la Banque centrale sont insuffisantes. On veut des explications. S’agit-il de financer le Trésor ou s’agit-il d’acheter moins ? Cela gêne l’entreprise et le citoyen qui a obtenu une augmentation de salaire. Le citoyen est obligé de débourser plus pour acheter plus», a-t-il dénoncé. Pour plusieurs économistes, la dernière mesure de la Banque d’Algérie, non reconnue publiquement comme «dépréciation» de la monnaie nationale, a entraîné une hausse généralisée des prix et un effondrement du pouvoir d’achat des Algériens (constaté notamment depuis janvier 2012). Habib Yousfi s’est élevé également contre le mépris de certains ministères qui refusent de recevoir les représentants du patronat et de discuter des problèmes.</span></strong></p><p style="position: relative; line-height: 1.5em; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px;"><strong><span style="color: #ff0000;">«Il y a une rupture de confiance entre les opérateurs économiques et ceux qui sont chargés de la gestion sur le plan exécutif de la politique économique du pays. Des décisions prises par le passé n’ont pas été conformes à la demande des PME», a-t-il déclaré. Il a également reproché au Parlement d’avoir ignoré les opérateurs économiques lors de «l’examen» des lois durant la législature sortante. «Beaucoup de lois ont été votées durant la dernière législature. Ont-elles été efficaces ? Aujourd’hui, on est en train de débattre sur des dogmes et des positions. Cela n’intéresse pas la société civile», a-t-il dit. Il a souhaité que les partis rendent publics leurs programmes économiques et sociaux à la faveur de la campagne pour les élections législatives du 10 mai 2012.</span></strong></p><p style="position: relative; line-height: 1.5em; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px;"><strong><span style="color: #ff0000;">«Le discours populiste ne donnera aucun fruit. Il faut débattre sur des règles économiques claires pour aller vers du concret. Comment sortir de l’économie de la rente et aller vers l’économie de production pour créer des richesses ?», s’est-il interrogé avant d’ajouter : «Ce n’est pas en disant que je vais faire ceci ou cela que les partis auront la confiance des opérateurs économiques. Il faut qu’il y ait des programmes détaillés pour que nous puissions analyser.»</span></strong></p></div><h5 class="signature" style="position: relative; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; color: #ea3a00; font-size: 10px; font-family: 'Lucida Sans', 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; padding: 0px;"><strong><span style="color: #ff0000;">Fayçal Métaoui</span></strong></h5>