Last posts on gorbatchev2024-03-29T15:45:37+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/gorbatchev/atom.xmlCarmen SERGHIE LOPEZhttp://elargissement-ro.hautetfort.com/about.htmlAdieu, Camarade Gorbatchev!tag:elargissement-ro.hautetfort.com,2022-09-03:63993142022-09-03T16:31:00+02:002022-09-03T16:31:00+02:00 ( Chicago -Photo crédit Claudiu Nedelea ) De nombreux commentaires,...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6383564" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://elargissement-ro.hautetfort.com/media/01/01/3836353992.jpg" alt="gorbatchev,années 90,roumanie,texte témoignage" /></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(<em>Chicago -Photo crédit Claudiu Nedelea</em>)</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De nombreux commentaires, dans tous les médias du monde, rappellent le rôle joué par le leader soviétique dans l’Histoire des années 1980 à 1991: la tentative de réformer le communisme, la fin du Rideau de Fer, la dislocation de l’URSS. Si, en arrivant au pouvoir, <strong>Mikhaïl Gorbatchev</strong> croyait que le système pouvait être modernisé, et que le Parti était son allié, il a dû se rendre à l’évidence que cela n’était pas vraiment possible. Tous ceux qui ont connu le communisme savent que c’est un dogme idéologique, et que toute ouverture est vouée à l’échec. On y reste, comme dans une religion. Pour en sortir, on émigre. Ou on le casse complètement. Regardez les derniers vestiges, Cuba, la Corée du Nord, le Venezuela, comme ils sont prospères et respectent les droits de l'homme. Ou bien la Russie aujourd'hui...</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Il y a trente ans, à l’arrivée en France, j’ai eu l’occasion d’entendre l’opinion assez courante (et ahurissante pour moi) selon laquelle le communisme était bon en soi, mais qu’il avait été mal appliqué… Je ne veux pas penser à la décennie 1980, en Roumanie. Elle a été tellement horrible, que la <em>perestroïka</em> et le <em>glasnost</em> du "grand frère" de l’Est nous paraissaient une fenêtre vers l’Occident. Bien sûr, un leurre. </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je vais donc me limiter à choisir quelques extraits d’un texte personnel, écrit entre septembre 1990-septembre 1991, et que je ne relis pas souvent. Il figure sur le blog, avec la mention à la fin: <em>Tous les droits concernant ce texte appartiennent à son auteur</em>.</span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« Un ciel gris d’octobre, le vent qui me donne toujours des maux de tête, et les feuilles qui font des tourbillons moqueurs devant mes pieds, quand, après six heures de classe, je rentre à la maison. Il n’est pas question de monter dans l’un des rares bus archipleins, dont les portes ne ferment jamais.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je descends lentement le boulevard, à l’entrée d’une crèmerie on fait de nouveau la queue, c’est sans doute pour du fromage ; en face du magasin, près de chez moi, une autre foule attend des chaussures. Je suis si fatiguée que, même si l’on vendait du papier de toilette ou des allumettes, je ne pourrais plus rester debout encore une heure ou deux. Heureusement, D est rentré avant moi, et il est déjà en train de faire griller quelques tranches de poisson, je n’ai pas cuisiné hier, la semaine vient de commencer et C va déjeuner chez maman, ce n’est que le dîner qui sera de nouveau un problème. On mange pour manger, on entasse les assiettes dans l’évier, il n’y a pas d’eau. Lui, il va se coucher, il a passé dix-sept heures à attendre les citernes à essence, il est parti à trois heures du matin et il est rentré à dix heures du soir, il a tenu ses cours cependant et a mangé un morceau chez un copain qui habite près de la station-service. Je n’ai pas trouvé pour C de papier de couleur, ni de cahiers, je n’ai pas trouvé de détergents, de serviettes, de sel, d’eau minérale, d’ampoules électriques, de coton. Je décide de ne plus rien chercher, de me passer de tout ou de m’ingénier à essayer des remplaçants primitifs, comme dans une robinsonnade absurde. Des magasins vides, des immeubles de mauvais goût, qui ne sont que des abris, des odeurs pestilentielles se dégageant des poubelles trop pleines ou oubliées, des gens mal lavés et mal habillés, aux visages idiots ou déprimés, l’image d’une misère qui tarit les sources mêmes de l’existence…Alors, une question enfantine, horrible et tragique, se glisse dans ma tête : "et si l’on vendait ce pays ? Il n’y a plus rien à faire."</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« Je viens de regarder un film français sur la télévision roumaine et sur la manière dont elle a reflété les événements de cette année. Il est bien possible que les Français aient saisi, à travers la subtilité de ce ciné-vérité, le gros mensonge, mais moi, à part un sentiment de ridicule amer, je me suis sentie frustrée dans l’attente de voir, une fois pour toutes, la réalité de ce printemps, surprise objectivement par un étranger et dévoilée à nos gens perfidement trompés et déroutés. A un moment donné je me suis dit que les nôtres avaient peut-être mutilé la cassette, dans leur style bien connu, puisqu'il en avait résulté une image curieusement favorable au pouvoir actuel, ce qui, après tout, devenait même comique…[ <strong>il s’agit du documentaire de Serge Moati</strong>]</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« La situation est de nouveau explosive en cette fin de décembre qui a accumulé toute la tension de l’énorme tromperie, du mensonge presque grotesque mimant le langage de la démocratie. On sort dans les rues, on déclenche des grèves, les étudiants restent l’unique espoir, mais certains finissent par se laisser intimider. Le pays est devenu l’empire de la haine, de la corruption, de la délation, il est scindé. Dieu seul pourrait faire un miracle et éclairer l’âme et la raison de tant d’abrutis qui soutiennent, par une soumission et par une patience devenue leur seconde nature, cette nouvelle nomenklatura qui, en pur style soviétique, une fois au pouvoir, ne cède devant aucun argument. (…) J’ai envie de vomir à chaque fois que j’allume la télévision. La galerie zoo des parlementaires, la démagogie lamentable du pouvoir qui manigance pour faire croire que nous sommes libres et qu’ils sont les meilleurs, les irremplaçables, et que les autres sont des fascistes qui déstabilisent…(…) Avant, je n’aurais jamais soupçonné qu’un si grand nombre de gens étaient atteints par le cancer du communisme. Ils peuvent très bien remplir quelques classes : les anciennes et les actuelles grosses légumes, ensuite ceux qui pendant des années ont triché, volé ce qu’ils ont pu, les débrouillards, les incompétents qui redoutent un système compétitif, les vieux, effrayés par la perspective de tout renversement, et, à la fin, ceux qui vivent comme des bêtes, qui n’imaginent même pas que la vie pourrait être humaine et civilisée. Il est vraiment désespérant, tragique, de constater que la conscience et l’âme ont été horriblement mutilées. (…) C’est la semaine du 16-23 décembre, la ville de Timisoara est une protestation violente, les démonstrations et les appels désespérés à la grève générale se heurtent au mépris, au cynisme et aux menaces affichées par l’équipe solidement ancrée des officiels, qui jouent une comédie effrontée. Je refuse d’être femme, mère, épouse, professeur, citoyenne roumaine, née Roumaine, je voudrais être un petit cafard noir, dans un trou noir. Ne le suis-je pas ? »</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« Mon voyage recommence, mais le chemin inverse rapetisse toutes les dimensions autour de moi. Je ne retrouve plus l’éclat qui m’avait éblouie, il y a un mois, et Stuttgart est un endroit familier, où je me débrouille avec aisance. Après avoir téléphoné à A, j’achète <em>Romania Libera</em> et juste comme à ma première descente, je sens les larmes glisser et la même révolte m'écoeurer. Rien n’avait changé là-bas, au contraire, tout a empiré. Mais, dans le fond, qu’est-ce que j’avais cru? Je passe soixante-douze heures assise ou debout, sans pouvoir m’allonger un peu dans une couchette, en regardant mes pauvres pieds enflés, serrés dans des espadrilles. J’arrive avec un retard symétrique de cinq heures dans la gare de Bucarest, qui, avec ses tubes de néon aveugles, paraît le comble de la misère. J’avais réussi à appeler de Prague, D m’attend, heureux de me revoir mais déçu. <em>Vraiment, tu n’aurais pas eu le moyen de rester ? Tu te rends compte qu’ici c’est l’enfer ?</em> Nous passons la nuit à l’hôtel de la gare, où il avait réservé, je raconte comme je peux, avant de sombrer dans un sommeil douloureux, balancée par le branlement du train. A cinq heures du matin, l’appel de la réception nous réveille, comme convenu. Les yeux fermés, je décroche dans un geste réflexe et remercie en français. J’allume, et c’est à peine au moment où je vois la chambre minable et le cafard noir, surpris sur le mur d’en face, que j’ai le choc du retour. »</span></p></blockquote>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlGorbatchev : en aparté | ARTEtag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2022-09-02:63987892022-09-02T00:00:00+02:002022-09-02T00:00:00+02:00 Mikhaïl Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'URSS, est...
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/woLY51lCuwM" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">Mikhaïl Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'URSS, est décédé le 30 août dernier à l'âge de 91 ans. Adulé à l'Ouest mais fortement décrié dans son pays, l'artisan de la perestroïka et de la glasnost se laisse filmer dans son intimité par le réalisateur Vitaly Manski qui livre ici le testament existentiel et politique d'un nonagénaire combatif malgré la maladie et la solitude. </span></p><p><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">Comme son visage devenu lunaire, son corps épuisé, gonflé par le diabète, est méconnaissable, mais sur le crâne lisse, la fameuse tache de naissance de celui que le monde, de sa prise du pouvoir, en 1985, à sa démission après la chute de l'URSS, en 1991, a célébré comme un libérateur, reste bien visible. Fin 2020, à l'approche de ses 90 ans, l'ultime dirigeant de l'empire, qui "a lutté jusqu'au bout", mais en vain, pour sauver sa "patrie soviétique" en la démocratisant, vit retiré à proximité de Moscou, dans une vaste et belle villa prêtée par l’État russe. Entouré d'un petit cercle de proches et d'employés, chez lui ou à la fondation qui porte son nom, et des portraits omniprésents de son épouse Raïssa, morte d'un cancer en 1999, il a laissé le réalisateur Vitaly Mansky (Poutine, l'irrésistible ascension) qu'il connaît bien et tutoie, le filmer dans son quotidien diminué, et le questionner sur son bilan historique et politique. Comment explique-t-il le ressentiment à son égard de la majorité de ses compatriotes, qui le considèrent comme le fossoyeur de l'empire ? Reconnaît-il aujourd'hui que son entreprise était vouée à l'échec ?</span></p><p><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">"Le dernier socialiste" </span></p><p><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">Sur ces deux questions centrales, le dialogue contradictoire, mais affectueux, entre les deux hommes, s'avère forcément instructif, davantage par les anecdotes et commentaires savoureux distillés au passage par "Mikhaïl Sergueïevitch" que par une profession de foi dont il n'a jamais dévié, y compris deux années plus tôt, face à la caméra de Werner Herzog. Mais cette immersion dans l'intimité d'un vieil homme vaut moins pour ce testament politique parcellaire que pour le pouvoir de séduction paradoxal qu'elle révèle peu à peu. Qu'il évoque son amour pour Raïssa ou pour un grand-père passé par les geôles staliniennes, qu'il moque la "méthode Eltsine" et ses "demi-seaux de vodka", ou encore (magie du cinéma direct, qui saisit au vol cette facétie de l'histoire) qu’il perde opportunément son sonotone alors que Vladimir Poutine délivre ses vœux de Nouvel An à la télévision, Mikhaïl Gorbatchev garde la simplicité directe, l'humour et l'humanité qui le rendirent si populaire. Celui qui se définit comme "le dernier socialiste" parmi les dirigeants russes reste aussi un homo sovieticus façonné par un appareil et une doctrine qu'il se refuse à renier. Mais il apparaît d'abord comme un homme debout face à sa mort prochaine, assumant sa responsabilité passée comme sa faiblesse présente. Un fascinant portrait, diffusé trente ans presque jour pour jour après le bref putsch qui, le 19 août 1991, constitua le premier acte de sa défaite. Documentaire de Vitaly Mansky (2020, 1h40mn) disponible jusqu'au 28/02/2023</span></p>
Jean-Luc ROMERO-Michelhttp://www.romero-blog.fr/about.htmlBien triste nouvelle... Gorbatchev nous a quittés.tag:www.romero-blog.fr,2022-09-01:63991902022-09-01T17:11:00+02:002022-09-01T17:11:00+02:00 Bien triste nouvelle... Gorbatchev nous a quittés. De la démocratisation du...
<div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">Bien triste nouvelle...</div><div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">Gorbatchev nous a quittés. De la démocratisation du système soviétique au rapprochement des peuples ou le non envoi de l’armée à l’effondrement du mur de Berlin, la sagesse de cet homme de paix aura changé l'Histoire.</div><div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">Notre histoire…</div>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlMort de Gorbatchev : quand la télévision française découvrait celui qui allait faire chuter l'URSStag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2022-08-31:63987852022-08-31T16:57:06+02:002022-08-31T16:57:06+02:00 Mikhaïl Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'URSS est mort, mardi 30...
<p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/7lhQuNQ_wDk" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p>Mikhaïl Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'URSS est mort, mardi 30 août, à l'âge de 91 ans. Arrivé au Kremlin en 1985, il est celui qui a lancé la perestroïka, une politique d'ouverture et de libéralisation de l'espace soviétique. Six ans plus tard, l'URSS implose et il présente sa démission. Retour en images sur ces deux dates historiques.</p><p>Après la mort de l’unique et dernier président de l’URSS, les dirigeants occidentaux saluent un « homme de paix », tandis que le Kremlin se contente d’un télégramme lapidaire dans lequel il souligne qu’il « a cherché à proposer ses propres solutions aux problèmes urgents ».</p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlDES RUSSES ET DES UKRAINIENStag:lantidote.hautetfort.com,2022-04-23:63780652022-04-23T09:00:00+02:002022-04-23T09:00:00+02:00 LES SECRETS DE LA MER NOIRE. (Dupuis, 1994, scénario Jacques de Douhet,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">LES SECRETS DE LA MER NOIRE.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">(Dupuis, 1994, scénario Jacques de Douhet, dessin Francis Bergèse)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6351175" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/00/2116827095.jpg" alt="SECRETS MER NOIRE 5.jpg" width="497" height="584" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le navire "Ladoznskoye", commandé par le capitaine Stornik, appartient au K.G.B. (aujourd'hui F.S.B.) et participe au complot qui ne vise rien de moins que d'assassiner Gorbatchev, le promoteur de la "glasnost" et de la "perestroïka" honni par toute la "vieille garde", c'est-à-dire tous les "vrais communistes". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">L'histoire racontée par les deux auteurs se situe entre juillet et août 1991, période cruciale qui a vu dans la réalité ce qui fut l'immense U.R.S.S. sombrer et passer à deux doigts de voir accéder au pouvoir des fascistes, avant qu'un certain Boris Eltsine parvienne in extremis à écarter le danger. Ce n'est qu'ensuite qu'a émergé la figure d'un certain Vladimir Poutine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Il s'agit, pour les comploteurs de la B.D., d'en finir avec tous ceux qui s'éloignent du modèle "communiste" pur et dur, et de renouer avec l'époque où, magnifiquement dirigée par le camarade Brejnev, le digne héritier et successeur du camarade Staline, le "Soleil Rouge" de la fière nation soviétique faisait peur aux horribles impérialistes américains. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">En face, les forces du Bien et du Progrès se concentrent autour du porte-avions Kousnetzov, commandé par l'amiral Frondze, vieux militaire dans l'âme et qui se sent un peu dépassé par les événements qui se présentent à l'horizon (« <em>Rien de ma vie ou de ma carrière ne m'y a préparé </em>», dit-il p.36). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Bergèse et De Douhet jettent dans ce panier de crabes l'intrépide colonel Buck Danny. A la suite d'un vilain stratagème, celui-ci est fait prisonnier à bord du Ladoznskoye. Dans les plans de Stornik et de ses affidés, il faut qu'aux yeux du monde entier le colonel passe pour l'assassin de Gorbatchev, même si ça doit déclencher la troisième guerre mondiale. Qu'on se rassure, le complot échouera lamentablement, grâce à l'intervention de l'enseigne Platypov, alias "Nicolayev 17", l'agent infiltré de l'amiral américain Farell qui est à l'origine de la mission de Danny.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6351176" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/965496071.jpg" alt="SECRETS MER NOIRE 6.jpg" width="520" height="518" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ce qui m'intéresse dans ces quelques vignettes, c'est ce qui est dit des rapports entre les Russes authentiques ("de souche" ?) et les Ukrainiens. Le Kremlin présentait ces derniers, il y a encore peu de temps comme des "petits frères", mais ce gros bobard, la guerre déclenchée par Poutine s'est empressée de le démentir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je ne sais pas quel degré de véracité il faut accorder aux expressions « <em>C'est un Ukrainien stupide </em>», « <em>... un imbécile d'Ukrainien comme toi </em>». Je trouve cependant intéressant de replacer ces propos <span style="text-decoration: underline;">fictifs</span> dans le contexte — tristement <span style="text-decoration: underline;">réel</span> celui-ci — qui se développe aujourd'hui sous nos yeux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">La question me semble valide : quel regard les Russes dans leur ensemble portent-ils sur les Ukrainiens ? J'ignore s'il est facile de répondre à cette question, et même si c'est possible, mais quand on entend Poutine vanter son entreprise de "dénazification" pour aller guerroyer en Ukraine, peut-être cela nous autorise-t-il à voir dans ces répliques un reflet plus ou moins fidèle de la réalité.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6351177" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/82601143.jpg" alt="SECRETS MER NOIRE 7.jpg" width="522" height="525" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Cette bande dessinée a été publiée en 1994, alors que la situation et les rapports de force commençaient à se clarifier (?) dans la nouvelle Russie.</span></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlRIP URSStag:www.bla-bla-blog.com,2020-08-14:62575362020-08-14T00:00:00+02:002020-08-14T00:00:00+02:00 En 2005, Poutine annonçait que la chute de le l’URSS avait été la plus...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/2958088021.jpg" id="media-6161590" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En 2005, Poutine annonçait que la chute de le l’URSS avait été la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle. On peut être, comme Christian Mégrelis, sceptique sur ce jugement. Il n’en reste pas moins vrai que la fin de l’Union soviétique au début des années 90 ne s’est pas accompagnée de "<em>gigantesques holocaustes</em>" ni d’un chaos meurtrier : l’empire le plus vaste de l’histoire couvrant 15% des terres émergées (45 fois la France) a sombré "<em>sans qu’un seul coup de feu ait été tiré.</em>" Mais non sans mal, comme nous l’explique l’écrivain et ancien businessman.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour conter ce virage géopolitique autant qu’idéologique, Christian Mégrelis a fait le choix de chroniques, de témoignages (ces "<em>choses vues</em>" du sous-titre), d’articles (les <em>"intermèdes")</em> et même d’une correspondance privée, avec cependant des lacunes, notamment sur la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, d’étonnants clashs (<em>"Chirac et Mitterrand, vieux complices qui avaient franchi ensemble les marches du pouvoir en éliminant les plus compétents</em>") ou des raccourcis critiquables (<em>"[03/10/90] : Anschluss de la RDA par la RFA</em>"). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce mélange classé par ordre chronologique constitue le récit plus vrai que nature de<em> Naufrage de l'Union soviétique</em> (Transcontinentale d'éditions) par un homme, amoureux de la Russie, qui se trouvait au bon endroit au bon moment, comme il le dit lui-même. Cet homme d’affaire français au CV long comme le bras commence la première partie de son livre ("<em>Le voyage</em>") par nous faire entrer dans ce qu’il appelle le <em>"barnum",</em> chargé dès 1989 de convertir en profondeur l’Union soviétique à l’économie occidentale et à la privatisation de pans entiers d’un pays moribond. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La Perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev (qui est cette réforme socialiste de l’URSS) a rapidement son pendant économique : le fameux "<em>Plan des 500 jours</em>", auquel a participé Christian Mégrelis et qui a été accepté en août 1990 non sans difficulté par le parti communiste de l’époque : moins d’un an après la chute du Mur de Berlin, on acte donc dans l’empire soviétique le retour au capitalisme et une assistance technique européenne, qui va rapidement se transformer en une version <em>"hard"</em> téléguidée par les États-Unis et par un véritable apprenti-sorcier économique, Jeffrey Sachs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La suite, c’est un désastre à l’échelle d’un continent ("<em>Tout le monde avait oublié le plan des 500 jours !</em>") : le coup d’État manqué d’apparatchiks communistes à l’été 1991, l’arrivée au pouvoir de Boris Eltsine, la réforme ambitieuse de "<em>l’économie soviétique en 500 jours</em>" qui se transforme en dépravation à grande échelle et le règne des oligarques (Roman Abramovitch ou Mikhaïl Khodorkovski), mais aussi la pléthore de profiteurs prenant à leur compte la privatisation de pans entiers de l’économie du pays.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Période grise</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le rappel de cette période grise est l’occasion pour l’ancien homme d’affaire de brosser une histoire de la Russie mais aussi de la longue période communiste, "<em>Aujourd’hui, les Russes sont unanimes pour dire que le communisme a été la pire imposture du XXe siècle.</em>" Christian Mégrelis en parle grâce au récit de ses voyages comme dans ces portraits hallucinants de hiérarques communistes se débattant dans une URSS crépusculaire dont ils sentent la fin. L’auteur se fait cinglant lorsqu’il parle de la manière dont le régime communiste a pu exister ("<em>La grande illusion</em>") et se construire grâce au Goulag et à ce qu’il convient de nommer <em>"l’esclavagisme"</em> à grande échelle. Sans parler des absurdités d’un régime que l’auteur décrit avec une ironie cinglante lorsqu’il décrit une série de voyages en Sibérie à Saint-Pétersbourg, dans l’Oural ("<em>L’URSS construisait des routes pour les interdire au trafic…</em>") ou dans ces anciennes républiques soviétiques se battant pour exister à l’ombre de la Russie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Plus que des récits de voyages ou d’expériences, <em>Le Naufrage de l'Union soviétique</em> peut se lire comme un plaidoyer pour une Russie que l’auteur appelle à respecter. Et le lecteur sera sans doute surpris de lire une défense plutôt rare de Vladimir Poutine : "<em>Le premier dirigeant russe à se préoccuper du bien-être de ses concitoyens et du partage des fruits de la croissance depuis Alexandre II</em>", après une présidence de Boris Eltsine jugée inepte. Christian Mégrelis rappelle qu’à contre-courant des démocraties occidentales, le pouvoir est jugé de manière plutôt positive par l’ensemble des citoyens, mais très sévèrement par les hommes et les femmes d’affaire, ce qui pose bien sûr des problèmes d’investissement dans le pays et de confiance dans son économie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Le Naufrage de l'Union soviétique</em> fait partie de ces documents bruts d’un témoin et acteur de l’ombre qui est aussi un message en direction de la France et des Français, afin que la Russie ne serve plus de "<em>punching-ball</em>", malgré ses faiblesses. Respect donc : l’URSS est morte, vive la Russie !</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Christian Mégrelis, <em>Le Naufrage de l'Union soviétique : Choses vues</em>,</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">éd. Transcontinentale d'éditions, 2020, 261 p. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_M%C3%A9grelis" target="_blank" rel="noopener">https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_M%C3%A9grelis</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/04/04/tintin-back-in-the-ussr-5929327.html" target="_blank" rel="noopener">"Tintin, back in the USSR"</a></span></em></p><div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe width="100%" height="100%" style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" frameborder="0" type="text/html" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x7uk8zw" allowfullscreen="allowfullscreen"> </iframe></div><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlMacron et la cleptocratie d'Etat contre la France...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2019-04-02:61401852019-04-02T10:00:00+02:002019-04-02T10:00:00+02:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Xavier Moreau au...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par <strong>Xavier Moreau</strong> au site <em><a href="http://www.les-non-alignés.fr/">Les non-alignés</a></em> et consacré à Macron comme représentant de la caste cleptocratique qui domine la France. <span style="font-size: small;">Saint-Cyrien et ancien officier parachutiste, Xavier Moreau est l'auteur de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/07/25/la-nouvelle-grande-russie.html"><strong><em>La nouvelle grande Russie</em></strong></a> (Ellipses, 2012)</span>.<br /></span></p><p> </p><p> <iframe width="373" height="210" src="https://www.youtube.com/embed/3q7wcUqS1R8" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlUn peu d'histoire : Avoir 20 ans à l'est sous Gorbatchev (INA, 1987)tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2017-10-28:59927472017-10-28T20:45:00+02:002017-10-28T20:45:00+02:00 La jeunesse dans les Pays de l'Est : en Hongrie, discours du Ministre...
<p><iframe width="620" height="349" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://player.ina.fr/player/embed/CAB87044837/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/620/349/0"></iframe></p><p>La jeunesse dans les Pays de l'Est : en Hongrie, discours du Ministre Ferenc KASPATHY aux jeunes soldats sur la place principale de Budapest et interview d'un objecteur de conscience et de jeunes prisonniers. En Pologne, interview de Thomas, jeune objecteur de conscience du mouvement "Liberté et paix" . A Berlin-Est, anniversaire de la Révolution d'octobre avec les interviews de Delter GRABSCH Premier Secrétaire Jeunesse Communiste, de Ralf HIRSCH Initiative pour la paix et Les Droits de l'Homme, et images d'un concert rock. A Wroclaw en Pologne, interviews de jeunes punks antimilitaristes. En Hongrie, interview de jeunes Hongrois avec des images d'un groupe musical.</p>
Devrimcihttp://devrimci.hautetfort.com/about.html1990 : la victoire des communistes nationaux en Azerbaïdjantag:devrimci.hautetfort.com,2016-04-17:57897932016-04-17T17:32:00+02:002016-04-17T17:32:00+02:00 "URSS : L'opposition battue par les "communistes nationaux" aux élections...
<p><strong><span style="font-size: 10pt;">"URSS : L'opposition battue par les "communistes nationaux" aux élections en Azerbaïdjan", <em>Le Monde</em>, 5 octobre 1990 :</span></strong></p><p><span style="font-size: 10pt;">"Contrairement à l'Arménie où le mouvement national démocratique avait gagné les élections législatives en juillet dernier et formé le gouvernement, en Azerbaïdjan voisin, les élections de dimanche ont marqué une défaite de l'opposition. Les résultats du premier tour de scrutin, publiés mercredi 3 octobre, ne lui donnent que 10 % des 260 sièges pourvus. Quarante autres députés du parlement doivent être élus au second tour dans deux semaines.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Profitant de l'état d'urgence imposé par l'armée soviétique depuis son intervention sanglante à Bakou en janvier dernier, le Parti communiste, alors totalement discrédité, a opéré un rétablissement en faisant siens les thèmes nationalistes et le développement économique indépendant. Sous la houlette de son nouveau chef, M. Ayaz Moutalibov, également président de la République et membre du nouveau bureau politique du Parti communiste soviétique, il a emporté la grande majorité des sièges.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Mais l'événement a été surtout le retour fracassant sur la scène politique de M. Geidar Aliev, ex-chef du KGB et du parti local et qui fut membre jusqu'en 1987 du bureau politique du PCUS. Il a obtenu 95 % des voix dans son fief du Nakhitchevan, République autonome azerbaïdjanaise enclavée entre l'Arménie, l'Iran et la Turquie. M. Aliev est vivement contesté par les intellectuels et craint par certains de ses héritiers, qui mettent en cause son népotisme, voire son rôle occulte dans les derniers troubles du Caucase. Mais il reste très populaire dans les campagnes, où l'on apprécie son opposition ouverte à M. Gorbatchev, qu'il a pu récemment exprimer à la télévision soviétique. Bien que cardiaque et âgé de soixante-dix ans, il pourrait briguer à nouveau le leadership local sous la bannière d'un "léninisme azéri", en s'opposant aux nouveaux dirigeants, pourtant issus de son sérail."</span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.html1985-1991 : la fin de l'illusion soviétique...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-09-01:56770142015-09-01T16:00:00+02:002015-09-01T16:00:00+02:00 La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 80, septembre -...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5142509" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/3134517473.jpg" alt="NRH 80.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em><strong>La Nouvelle Revue d'Histoire</strong></em> est en kiosque (n° 80, septembre - octobre 2015). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le dossier central est consacré à la fin de l'Union soviétique. On peut y lire, notamment, des articles de <strong>Jean Kappel </strong>("L'URSS de Staline à Gorbatchev</span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">" ; "La Russie d'Eltsine à Poutine"</span></span>), de <strong>Pascal Cauchy</strong> ("L'état des lieux en 1985" ; "Les scénarios imaginés pour la fin de l'URSS..."), de <strong>Jean-Pierre Arrignon</strong> ("Andropov pouvait-il sauver l'Union soviétique" ; "Le regard russe sur la fin de l'URSS"), </span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span><span style="font-size: small;"><span>de <strong>Christophe Reveillard</strong> ("1975-1991. Un contexte international incertain"), </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">de <strong>Philippe Conrad</strong> ("La dissidence et ses limites")</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span>, </span></span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span>de <strong>Gaël Moullec</strong> ("Le KGB en 1985. Le sommet avant la chute" ; "Gorbatchev engage la perestroïka" ; "Tchernobyl : un accident soviétique")</span></span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span><span style="font-size: small;"><span>, de <strong>Tatiana Zazerskaïa</strong> ("La perestroïka et l'indépendance des Pays baltes"), de <strong>Tigrane Yégavian</strong> ("La Transcaucasie face au défi de la perestroïka")</span></span></span></span> et </span>de <strong>François Bousquet</strong> ("Révolution conservatrice au Kremlin")</span><span style="font-size: small;">.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec <strong>Didier Le Fur </strong>("François Ier. Le cinquième centenaire") ainsi que des articles d'<strong>Emma Demeester </strong>("</span><span style="font-size: small;">Cicéron ou la fin de la République romaine</span><span style="font-size: small;">")</span><span style="font-size: small;"><span>, d'</span></span><span style="font-size: small;"><span><span style="font-size: small;"><strong>Anne Bernet</strong></span> ("</span></span><span style="font-size: small;"><span><span style="font-size: small;">Du bon usage de la politesse</span>")</span></span><span style="font-size: small;"><span><span style="font-size: small;"><span>, de <strong>Nicolas Vimar</strong> ("Les Suisses au service de la France")</span></span>, d'<strong>Yves Morel</strong> ("Vichy et la réforme de l'école") et de <strong>Gérard-François Dumont</strong> ("Christianisme et islam au milieu du XXIe siècle")</span>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote>
Devrimcihttp://devrimci.hautetfort.com/about.htmlLe parcours de Heidar Aliev au sein du système soviétiquetag:devrimci.hautetfort.com,2013-12-12:52452562013-12-12T18:17:00+01:002013-12-12T18:17:00+01:00 Heidar Aliev et Leonid Brejnev. Antoine Constant,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4363713" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://devrimci.hautetfort.com/media/00/01/1790853983.jpg" alt="Azerbaïdjan, URSS, Aliev, Brejnev, Andropov, Gorbatchev, Caucase," /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: x-small;">Heidar Aliev et Leonid Brejnev.</span></em></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><strong>Antoine Constant, <em>L'Azerbaïdjan</em>, Paris, Karthala, 2002 :</strong> </span></p><p><span style="font-size: small;">"Né en 1923 au Nakhitchevan, Heidar Aliev fit une brillante carrière au sein du KGB. Avant d'être nommé premier secrétaire du Parti lors du plénum de juillet 1969, il fut le vice-président de cet organe pour l'Azerbaïdjan en 1964, devenu son président en 1967, la première fois pour un Azéri depuis Mir Djafar Baghirov. Homme d'envergure, il marqua les 13 ans de sa mandature sur le pays d'une forte empreinte personnelle. Son ombre était présente dans tous les secteurs, de l'économie à la création artistique en passant par l'éducation. Il mena une traque implacable contre les corrompus et les incompétents. </span><br /><br /><span style="font-size: small;">Farouche partisan du magistère idéologique du Parti, le « hussard noir » de Moscou entendait que ses structures locales jouent un rôle moteur dans la conduite des affaires et soient un modèle de discipline dans l'exercice du pouvoir. Il renforça le contrôle sur les cadres. Sa faconde fondamentaliste, sa rectitude affichée face aux instructions de Moscou s'illustrèrent notablement en matière économique. Sa politique d'encadrement étroit du secteur économique par le Parti produisit des résultats saisissants remarqués à Moscou. Les taux de productivité s'élevèrent soudainement tant dans le secteur industriel qu'agricole. Parvenu au sixième rang dans l'Union pour la productivité industrielle dès 1974, il affichait un taux record de croissance industrielle de 47 % entre 1976 et 1980, plaçant le pays au premier rang de l'Union. En 1970, le revenu moyen par habitant était de 60% de celui de la moyenne nationale ; en 1980, il avait atteint 80 %. </span><br /><br /><span style="font-size: small;">La production du coton et du raisin s'envola spectaculairement. Dans les années 80, le pays devint le principal producteur soviétique de raisin et en dix ans avait plus que doublé la production de coton (5,5 millions de tonnes). (...) </span><br /><br /><span style="font-size: small;">Sa méthode d'administration de la République passait par une forte promotion des cadres azéris. Cette politique proche d'une nouvelle « korenizatsia » consolida une « nomenklatura » locale, ce qui valut plus tard à son initiateur des critiques de « favoritisme » (origine du Nakhitchevan), de « réseau » (issus du KGB) ou de « maffia Aliev ». Entre 1970 et 1979, la proportion de Russes baissa de 10 à 8 % et celle d'Arméniens de 9 à 8 %. Dans la même période, la population azérie s'était accrue d'un peu plus d'un million d'individus, faisant suite à la période 1960-1970 au cours de laquelle la population azérie avait double de moitié. La pression démographique restait très forte tandis que la crise du logement se faisait de plus en plus aiguë, sans que le pouvoir n'y apporte de réponse adéquate. Pour la première fois, la part des urbains dépassait celle des ruraux, Bakou comptant environ 1,5 million d'habitants, soit plus de 20 % d'augmentation en dix ans. En 1970, les Azéris étaient pour la première fois majoritaires à Bakou qui devint la première capitale d'une république musulmane à avoir une majorité de natifs." (p. 320-321)</span><br /><br /><span style="font-size: small;">"A la mort de Léonid Brejnev en novembre 1982, la nomination de Youri Andropov (1982-1984), ancien chef du KGB, au poste de premier secrétaire du PCUS mena Heidar Aliev au Politburo à Moscou et au poste de vice-président du conseil des ministres de l'URSS. L'accession de Mikhaïl Gorbatchev en mars 1985 au pouvoir marqua la fin de la présence azérie dans les cercles de l'Etat central. Un accident cardiaque qui frappa Aliev servit de prétexte à sa mise à la retraite prématurée le 21 octobre 1987. Les deux hommes ne s'entendaient pas." (p. 324)</span></p><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer;">Enregistrer</span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlD'un trou à l'autre...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-05-20:35577222011-05-20T16:45:00+02:002011-05-20T16:45:00+02:00 Dans le numéro 66 de Flash, le journal gentil et intelligent, on...
<p><span style="font-size: small;">Dans le numéro 66 de <em>Flash, </em>le journal gentil et intelligent, on rencontre <strong>Roland Dumas</strong>, l'ancien ministre, qui vide son sac, on apporte des oranges à <strong>DSK</strong>, qui dépérit en prison et on constate qu'en Russie, il y a encore des hommes d'Etat. A lire ! ...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><img id="media-3038511" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/3237703724.jpg" alt="Flash 66.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Roland Dumas se lâche enfin :</strong> Politique française et internationale, Mitterrand et Sarkozy, Le Pen père et fille, Attali, Ben Laden, et Gorbatchev... Attention, l'avocat a toujours le barreau ! Quatre pages d'entretien exclusif...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>DSK en prison : d'un trou à l'autre ?</strong> Innocent ou coupable... Bonne nouvelle : il ne sera jamais à l'Elysée ? Les répercussions sur le PS, ces médias qui savaient tout et ne disaient rien et cette thèse du complotbqui ne tient pas forcément le coup. Fouille au corps dans ce numéro.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Poutine et Medvedev</strong> : deux hommes, deux visions, deux personnalités, mais un seul rêve pour Russie</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Musique et cinéma sont leur passion</strong>... Amateurs, mais tellement pros ! Bienvenue aux jeunes talents...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Quand les filles se mettent à la boxe</strong>... DSK n'aura qu'à bien se tenir : Anne-Sophie Mathis ? Million Dollar Baby !</span></p></blockquote>
suisseromainhttp://lesuisseromain.hautetfort.com/about.htmlLe chute du Mur de Berlin et la mémoire de Jean Paul IItag:lesuisseromain.hautetfort.com,2009-11-09:24598602009-11-09T21:47:00+01:002009-11-09T21:47:00+01:00 Dans son dernier livre ( Navarro-Valls, A passo d'uomo, Mondadori 2009 ),...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://lesuisseromain.hautetfort.com/media/00/01/189103094.4.jpeg" id="media-2092414" alt="images-2.jpeg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Dans son dernier livre (<i>Navarro-Valls, A passo d'uomo, Mondadori 2009</i>), l'ancien porte-parole du Pape, Joaquin Navarro-Valls, raconte la visite à Gorbatchev, avec le Cardinal Casaroli à Moscou, en 1988 soit trois ans après sa nomination comme secrétaire général du parti communiste russe.</p> <p style="text-align: justify;">Le Pape, bien que dans la cadre d'une rencontre religieuse, souhaita que cela ne soit pas le Cardinal responsable de l'oecuménisme qui se rende à Moscou, mais bien le Cardinal Secrétaire d'Etat Agostino Casaroli. Durant la rencontre Gorbatchev confia à ce dernier avoir été baptisé enfant, et que dans sa maison, il y avait une icône de Marie, avec au-dessus une photo de Lénine.</p> <p style="text-align: justify;">A cette occasion, une lettre du Pape fut remise au chef de l'Etat russe. De façon totalement inattendue, contrairement aux usages diplomatiques, il l'ouvrit devant eux. Après s'être plongé dans la lecture de cette missive, il fut clairement visible l'effet que les paroles papales avaient suscitées en lui. Sans regarder Edouard Shevardnadze et avec une profonde conviction, il déclara: " faites savoir au Pape que je répondrai personnellement à cette lettre si importante". L'histoire n'éloignera pas trop ces deux hommes dans leurs rapports personnels. Lorsqu'à la fin de l'été 1999, l'épouse Raissa fut hospitalisée à Münster, où elle mourut de leucémie le 19 septembre, Jean Paul II écrivit, afin d' assurer sa proximité, un message très chaleureux, humain et chrétien à Gorbatchev.<img src="http://lesuisseromain.hautetfort.com/media/01/01/1479370894.jpeg" id="media-2092608" alt="349057970.33.jpeg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /></p> <p style="text-align: justify;">Il revint le trouver en visite privée avec sa fille Irina. Le raccompagnant après la rencontre, Navarro-Valls lui demanda s'il se souvenait de cette visite avec Casaroli effectuée au Kremlin, en 1988, lui apportant la lettre du Pape. "Oui, répondit-il immédiatement, je m'en souviens très bien. C'est là que tout a commencé".</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">N.B.</span> N<i>'est-ce pas providentiel de voir la chute du mur de Berlin le jour même, le 9 novembre, où l'Eglise catholique célèbre la dédicace de la cathédrale du Pape, Saint Jean Latran de Rome, la Mère de toutes les églises ?</i></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlInexorablement liés par la même chaîne, jusqu’à leur double trépas final, Marie-Georges et Olivier…tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-09-19:17888672008-09-19T00:05:00+02:002008-09-19T00:05:00+02:00 Chronique d’une mort...
<p> Chronique d’une mort annoncée : l’une veut <em>changer sans se perdre</em> ; l’autre va se perdre parce qu’il ne <em>veut pas changer……</em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></span> L’une (Marie-Georges ) veut <strong>« changer sans se perdre »</strong> : c’est ce qu’elle a déclaré à Vieux-Boucau (dans les Landes) à l’occasion de l’université d’été du PCF. <strong>« Le Parti doit changer sans se perdre, sans se dénaturer, pour devenir un grand parti ouvert, rassembleur, porteur d’un projet moderne et audacieux. »</strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> On passera très rapidement, par charité, sur le fait que cette phrase est le type même de la phrase qui ne veut strictement rien dire (en langage courant : <em>bateau...) Changer sans se perdre</em> ? Mais Clémenceau n’a-t-il pas dit (et, de fait, il a raison…) que la révolution était un <em>bloc </em>? Regardez ce qui est arrivé à Gorbatchev, lorsqu’il a tenté de réformer l'URSS de l’intérieur, mais sans renoncer à elle ni au système qui l’avait généré : il n’a réussi qu’a accélérer la chute, de toutes façons inéluctable, de la-dite URSS. Comment Marie-Georges pourrait-elle changer, ou faire changer, un parti tout entier basé sur une idéologie ? Une idéologie c'est une construction intellectuelle; si vous enlevez un point, un seul, tout s’effondre ; la <em>logique interne</em> n’est plus respectée ; l’ensemble ne <em>tient</em> plus ; or son idéologie, à Marie-Georges, elle s’est effondrée lamentablement, aussi bien à Moscou et dans l’empire est-européen du marxisme qu’à Pékin ; et Marie Georges ne le voit pas, ou ne veut pas le voir.....</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> L’autre (Olivier) ne veut surtout pas <em>changer.</em> <strong>« Ce qu’il nous faut, c’est une bonne vieille révolution ! »</strong>, a-t-il proclamé, sans crainte d’apparaître pour un dinosaure lors du congrès destiné à préparer son <em>NPA (Nouveau parti anticapitaliste)</em>. Mais lui aussi refuse de voir qu’elle s’est effondrée, son idéologie...</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Dans l'opéra <em>Carmen, </em>l'ensorceleuse bohémienne cherche à faire comprendre à Don José qu'il est trop tard pour revenir en arrière, maintenant qu'il a tout abandonné pour elle; et qu'ils sont entraînés l'un et l'autre, inexorablement, vers le drame final : <strong>"... Et la chaîne qui nous lie nous liera jusqu’au trépas !..."</strong> chante-t-elle à son amoureux qui, mais un peu tard, se rend compte de son erreur.... </p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> C'est la même chaîne qui lie Marie Georges et Olivier. Tous les deux, mais aussi les socialistes, ont lié leur destin à une idéologie : l'idéologie révolutionnaire. Avec des nuances, certains plus exaltés ou plus extrêmistes; d'autres plus utopiques; mais il n'y a entre eux que des différences de <em>degré</em> -et pas de <em>nature</em>...- dans leur affiliation à la même idéologie. Celle-ci étant morte <em>en direct</em>, sous nos yeux, il est évidemment fatal que tous en soient atteints et en recoivent le contre coup.....</p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Voilà pourquoi, qu'ils cherchent à <em>changer</em> comme l'une, ou à ne pas <em>changer</em>, comme l'autre, cela ne <em>changera</em> rien au fond : leurs manoeuvres n'arrêteront pas le cours des choses. Ils sont morts, <em>politiquement</em> s'entend, condamnés par l'histoire. Quelle dérision ! Les voilà <em>sortis</em> de l'Histoire, balayés par elle, ces révolutionnaires qui ont tant usé et abusé de cette expression : <em>le sens de l'Histoire.....</em></p>