Last posts on golgotha2024-03-29T07:31:01+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/golgotha/atom.xmlPrietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - La Messe, c'est identiquement le Sacrifice du Calvairetag:www.chemindamourverslepere.com,2020-11-22:62788742020-11-22T05:05:00+01:002020-11-22T05:05:00+01:00 « La prière des prières, c'est la Sainte Messe ; car c'est l'Œuvre de Dieu...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« La prière des prières, c'est la Sainte Messe ; car c'est l'Œuvre de Dieu au-dessus de toutes ses œuvres.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La Messe, ce n'est pas un nouveau Sacrifice ; non, c'est identiquement le Sacrifice du Calvaire. Le temps, l'espace qui nous séparent de l'Oblation du Golgotha n'ont rien à voir ici. Ils n'existent pas, de par la Volonté du Christ.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">A la Sainte Messe, non seulement nous sommes au Calvaire, mais, ce Sacrifice est l'unique et identique et substantiel Sacrifice de Jésus mourant, là, sur la Sainte Croix.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Même Prêtre, même Victime. Une seule différence ici : le Précieux Sang ne coule plus que symboliquement ; mais, il coule, comme et à l'heure où il coulait au Calvaire.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Après la Consécration, Jésus est à l'Autel, tel qu'il était sur le Golgotha, ayant rendu le dernier soupir ; et c'est ainsi qu'il s'offre à son Père, et que l’Église l'offre à son tour, Lui et nous tous ensemble avec Lui, l’Église de la terre, du Purgatoire et du Ciel.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">[...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Oui, faites des neuvaines, accomplissez vos pèlerinages ; allez même jusqu'à Rome et à Jérusalem, c'est très bien.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Qu'est-ce cela, comparé à une seule Messe entendue comme il faut l'entendre, se perdant dans ce Sacrifice en lequel il faut que nous entrions, en plénitude, par Jésus, avec Jésus, et en Jésus, à la Gloire du Père, dans l'Unité d'Amour du Saint-Esprit !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">[...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La Sainte Messe, c'est toute la Religion.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et dire que tant de chrétiens ignorent ces choses !</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">On ne va plus à la Messe, on ne va pas assez souvent à la Messe. Pourquoi ? Parce qu'on a perdu le sens authentique de toute Religion. Il faut qu'on le rééduque, ce sens, en nous.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Non, il ne faut rien préférer à ce culte. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Dom Eugène Vandeur</strong> (1875-1967), <em>écoute, mon fils - et tu parviendras</em>, Éditions de Maredsous, 1954.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6195622" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/02/2321214382.jpg" alt="Eugène Vandeur,messe,sacrifice,calvaire,Golgotha,prêtre,autel,consécration,corps,sang,Christ" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Le Sacrifice de la Messe est quelque chose de si grand, qu'il faudrait trois éternités pour l'offrir dignement : la première pour s'y préparer, la seconde pour le célébrer, la troisième pour en rendre de justes actions de grâces. »</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">St Jean Eudes (1601-1690)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au sacrifice de la Messe, parce qu’elles sont les œuvres des hommes, et la sainte Messe est l’œuvre de Dieu. »</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">St Jean-Marie Vianney, curé d’Ars (1785-1859)</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation 4ème semaine de Carême : le sensualisme (5)tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-03-21:55874882015-03-21T05:05:00+01:002015-03-21T05:05:00+01:00 « Quoi qu'il en soit des progrès du monde, souvenons-nous de nous-mêmes ;...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Quoi qu'il en soit des progrès du monde, souvenons-nous de nous-mêmes ; nous sommes des chrétiens. Malheur à nous, si nous relevons par nos jeux et encensons par nos plaisirs l'idole du paganisme ! Souvenez-vous que vous adorez le Dieu né à Bethléem, le Dieu mort au Calvaire. Que diraient des païens, s'ils nous voyaient danser autour de la crèche et de la croix des danses et des rondes renouvelées du paganisme, danses indécentes, pour ne pas dire voluptueuses, plus dignes de Cythère et de Paphos qu'elles ne le sont de Bethléem et du Golgotha ? Ah ! songez à votre berceau, regardez votre étendard et reprenez vos traditions. Chassez loin de vous des plaisirs indignes de vous. Proscrivez de vos salons des divertissements qui insultent Jésus-Christ, donnent la mort à des âmes, et accroissent ce sensualisme qui nous porte à l'abîme. Que votre modestie soit en spectacle à tous : <em>Modestia vestra nota sit omnibus hominibus</em>. Jésus-Christ est près de vous, et il vous regarde ; que le monde, qui vous regarde aussi, puisse dire, même en contemplant vos jeux et vos divertissements : « Ce sont des chrétiens, voyez comme ils sont modestes. Ce sont les fils de l'esprit, voyez comme ils sont purs. Que leur génération est belle et quelle gloire l'environne ! » <em>Quam pulchra est casta generatio cum charitate !</em> »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>R.P. C.J. Félix</strong> s.j. (1810-1891), <em>Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris</em>, Année 1857 (Troisième conférence : le sensualisme obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4977947" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/1971430252.jpg" alt="communion_des_saints_3ca.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Fiesole San Domenico Altarpiece, détail<br />National Gallery, Londres</strong></span></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : ”C'est l'habitude qui damne le monde”tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-10-19:54712952014-10-19T05:30:00+02:002014-10-19T05:30:00+02:00 Avertissement : il n'est pas dans mes habitudes de proposer ici (ni...
<div style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em><strong>Avertissement :</strong> il n'est pas dans mes habitudes de proposer ici (ni autre part d'ailleurs) des textes "polémiques"... Mais suite à la retransmission sur une chaîne télévisée, dans le cadre d'une émission religieuse bien connue, d'une "Messe" dominicale dont le rite avait été entièrement composé par le célébrant, au mépris de tout respect de la liturgie, je fais miennes les lignes qui suivent, comme une trace de la profonde blessure que ces prêtres infligent à Notre Seigneur, et à chaque membre de son Corps. Il n'est question dans la réflexion qui suit que de l'attitude des fidèles, mais il est évident aujourd'hui que celle-ci est pour sa plus grande part liée à celle des prêtres qui célèbrent la Sainte Messe selon leur propres critères, selon leur envie du moment, sans aucun respect ni pour les normes liturgiques en vigueur, ni pour les <span style="color: #008080;"><a title="Respect des normes liturgiques, rappels des Papes Jean-Paul II, Benoît XVI, ..." href="http://www.spiritualite-chretienne.com/eucharistie/eucharistie-08.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">multiples rappels</span></a></span> qui leur ont été adressés de la part des Souverains Pontifes depuis des décennies (Jean-Paul II, Benoît XVI...).<br /> Seront présentés demain un extrait du même ouvrage ainsi qu'un paragraphe de l'encyclique "</em>Mediator Dei<em>" qui abordent directement ce sujet, en manière de réponse et de "solution" pour ce qui concerne la participation des fidèles au Saint Sacrifice eucharistique. Pour ce qui concerne ces prêtres, prions pour eux !</em></span></div><p> </p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Les personnes qui reviennent de la Messe parlent et rient ; elles croient qu'elles n'ont rien vu d'extraordinaire. Elles ne se sont doutées de rien parce qu'elles n'ont pas pris la peine de voir. On dirait qu'elles viennent d'assister à quelque chose de simple et de naturel, et cette chose, si elle ne s'était produite qu'une fois, suffirait à ravir en extase un monde passionné.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Elles reviennent du Golgotha et elles parlent de la température.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Cette indifférence empêche qu'elles ne deviennent folles.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Si on leur disait que Jean et Marie descendirent du Calvaire en parlant de choses frivoles, elles diraient que c'est impossible. Cependant elles-mêmes n'agissent pas autrement.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Elles viennent d'assister à une exécution capitale ; au bout d'un instant elles n'y songent plus. Ce manque d'imagination empêche qu'elles ne soient prises de vertige et qu'elles ne meurent.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> On dirait que ce que les yeux ne voient point n'a pas d'importance ; en réalité il n'y a que cela qui en ait, et il n'y a que cela qui existe.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Elles ont été vingt-cinq minutes dans une église sans comprendre ce qui s'y passait... Quelques-unes sont restées assises.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Il y en a qui se tiennent debout pendant l'élévation et je ne sais quelle est la plus merveilleuse, de l'élévation même ou de l'attitude de ceux qui la voient.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Si cette élévation n'était qu'un symbole de la vérité ! mais c'est la vérité même présentée sous un aspect qui est à proportion de la faiblesse humaine. Les Juifs ne pouvaient souffrir l'éclat du visage de Moïse, et Moïse n'était qu'un homme. Manué craignait de mourir pour avoir vu la face de son Créateur, Juges, XII, 22, mais il n'avait vu qu'un Ange. Qu'y a-t-il de caché sous les espèces du pain et du vin ? Plus qu'un Ange et plus que Moïse certainement. Un des caractères les plus étonnants de la Messe, c'est qu'elle ne <em>tue</em> pas les personnes qui y assistent.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Elles entendent la Messe tranquillement, sans larmes, sans commotion intérieure ; c'est admirable. Que faudrait-il donc pour les émouvoir ? Quelque chose de commun.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Pour voir à quel point elles sont pauvres de cœur, il faut examiner ce qui s'est fait à cause d'elles, ce qui se fait tous les jours, dans toutes les parties du monde, pour sauver leurs âmes inattentives. Leur pauvreté de cœur n'est ni grande ni petite ; elle est infinie. Puissances, Trônes et Dominations sont moins fortes que cette imbécillité d'âme.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Si elles pouvaient s'étonner, elles seraient sauvées, mais elles font de leur religion une de leurs habitudes, c'est-à-dire quelque chose de vil et de naturel. C'est l'habitude qui damne le monde. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> "<strong>Théophile Delaporte</strong>", <em>Pamphlet contre les catholiques de France</em>, 15 octobre 1924, n°39 à 50 ; reproduit dans Cahiers du Rhône, 15 (54), Neuchâtel, La Baconnière, 1944. L'auteur qui emprunte ce nom transparent est Julien Green.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Citation et notes extraites de <em>La Messe, présence du Sacrifice de la Croix</em> par <strong>Charles Journet</strong>, Desclée de Brouwer, Paris, 1958.</span></div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4728853" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/420351636.jpg" alt="Messe_Christ_3.jpg" /></span></p></div>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : le saint sacrifice de la Messetag:www.chemindamourverslepere.com,2014-07-13:54094792014-07-13T05:05:00+02:002014-07-13T05:05:00+02:00 Suite de la méditation du vendredi 11 juillet « Chaque jour, le drame...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>Suite de la méditation du vendredi 11 juillet</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Chaque jour, le drame du Golgotha se reproduit et se perpétue sur nos autels ; le saint sacrifice de la messe est essentiellement le même que celui de la croix ; seul « le mode d'oblation diffère » : <em>sola offerendi ratione diversa</em>. Le même Christ qui, sur la croix, s'est offert d'une façon sanglante, est offert, par le ministère du prêtre, d'une manière non sanglante. Dieu y reçoit la même gloire, et nous y obtenons les mêmes grâces. Toutes les souffrances de Jésus sont à ce moment représentées au Père éternel : <em>Mortem Domini annuntiabitis</em> ; le Christ fait entendre le même appel à la miséricorde. Alors Dieu pardonne et se montre clément envers les hommes aux misères sans nombre, parce qu'ils sont les membres de son Fils.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Oui, Dieu est vraiment admirable dans ses œuvres. Combien le psalmiste avait raison de s'écrier : <em>Quam magnificata sunt opera tua, Domine ! Omnia in sapientia fecisti</em>. « Ô Seigneur, vous avez marqué toutes vos œuvres du sceau de la magnificence et de la sagesse ! » Dans sa Sagesse et sa bonté adorables, Dieu a su combiner si parfaitement les choses qu'il tire sa gloire de notre propre misère. Non seulement, elle lui est une occasion d'exercer sa miséricorde, mais le Christ Jésus ayant pris sur lui nos fautes et nos faiblesses et les ayant expiées en sa personne, chaque fois que Dieu nous fait miséricorde, il glorifie son Fils et fait valoir les mérites de son sang précieux.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Des satisfactions du Christ, s'élève continuellement vers « le Père des miséricordes » un encens d'adoration et de gloire infinie. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Bx Columba Marmion</strong> (1858-1923), <em>Mélanges Marmion</em>, <em>in</em> "Face à la souffrance - Venez au Christ vous tous qui peinez", Éditions de Maredsous, 30e mille, 1953.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4626966" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/2988557898.jpg" alt="sainte_messe_2a.jpg" /></span></p>
O.Bhttp://vivrecestlechrist.hautetfort.com/about.htmlRécits de la Passion 09tag:vivrecestlechrist.hautetfort.com,2014-04-18:53503342014-04-18T22:24:00+02:002014-04-18T22:24:00+02:00 Texte extrait du livre " Pilate " de Jean Grosjean - Ed Gallimard...
<p><strong style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: small;">Texte extrait du livre " Pilate " de Jean Grosjean - Ed Gallimard 1983<br /></span></em></strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #ff0000; font-size: x-small;"> 76</span><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> Pilate s'approcha de la fenêtre. Jamais jour n'avait été aussi sombre. Le ciel où avaient couru de hautes brumes, le matin, était devenu uniformément gris comme les novembres celtes qui emprisonnent le cœur dans leur fosse. Mais, passé midi, le ciel prit une noirceur nocturne avec, au fond, les lueurs fuligineuses d'on ne sait quel orage. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Pilate monta à la chambre haute comme un prophète de l'antiquité. Il vit les éclairs se succéder au ras des collines sous un ciel de poix. Le tonnerre rôdait au loin continûment comme un roulement de chars avec parfois un éclat bref, plus proche, comme un aboi de rage ou un essieu qui se brise, jusqu'à ce grand déchirement qu'on entendit du côté du temple vers les trois heures. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Puis le jour morne comme si le monde était vide. Pilate ne représentait rien. Il redescendit à sa chambre d'en bas. Il s'étendit <span style="font-size: x-small; color: #ff0000;"><strong>77</strong></span> sur le carrelage et il dormit comme du plomb, comme un mort, une heure ou deux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Quand il s'éveilla, il sortit sur le terre-plein. Un soldat au loin buccinait mélancoliquement. La ville semblait déserte comme une plage dont la marée se retire. Les ruissellements d'une brève averse s'évaporaient du pavement. Une tenture violette frissonna. Procla restait introuvable, mais sans doute valait-il autant ne pas voir son front buté et son regard atone. Toute la nuit les rues ne longeraient que des maisons. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Procla parut. Ses yeux avaient la couleur d'un étang sous un ciel de tempête. <strong>Elle dit</strong> : Alors ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Il dit</strong> : Laisse-moi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Elle eut les yeux qui s'assombrirent comme la mer du Nord. <strong>Elle dit</strong> : Ce n'est pas ton jour ? Eh bien, si, c'est ton jour. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Il dit</strong> : Laisse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Elle eut les yeux qui se creusèrent comme le flot dans l'ouragan. <strong>Elle dit</strong> : Tu n'as rien fait ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Il dit</strong> : Oui et non.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Elle eut des yeux qui n'avaient plus de regard. <strong>Elle dit</strong> : Tu n'as rien empêché , tu n'as pas gouverné, je n'oublierai pas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il crut qu'elle avait un sanglot. Elle eut des éclairs. <strong>Il dit</strong> avec lassitude : Attendez, madame. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #ff0000; font-size: x-small;"><strong>78</strong></span> Et plus bas : Attends-moi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Alors elle eut les yeux pleins de larmes. Elle détourna la tête. Pilate qui ce jour-là s'était pour la première fois aperçu de la souffrance humaine, reconnut cette souffrance sur le visage de femme qui se détournait. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Elle s'en allait et brusquement elle revint. <strong>Elle dit</strong> : Tu auras été gouverneur des Juifs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Il dit</strong> : Ne parle pas. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Elle dit</strong> : Ç’aurait dû être une gloire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Il dit</strong> : Aucune gloire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Elle dit</strong> : Ils disent qu'ils sont Juifs mais il n'y avait qu'un Juif et tu l'as laissé perdre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Il dit</strong> : Je sais qu'ils mentent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Elle dit</strong> : Tu le savais ? et c'est tout ? Ils veulent abattre nos aigles mais leur cœur est plein d'idoles. Tu as vu un homme sans idole et sans avenir et tu l'as laissé...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Pilate était parti. </span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.html6 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglisetag:www.chemindamourverslepere.com,2012-04-06:46679022012-04-06T09:20:00+02:002012-04-06T09:20:00+02:00 « Aujourd’hui s’avance la croix, la création exulte ; la croix, chemin des...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;">« Aujourd’hui s’avance la croix, la création exulte ; la croix, chemin des égarés, espoir des chrétiens, prédication des Apôtres, sécurité de l’univers, fondement de l’Église, fontaine pour ceux qui ont soif. Aujourd’hui s’avance la croix et les enfers sont ébranlés. Les mains de Jésus sont fixées par les clous, et les liens qui attachaient les morts sont déliés. Aujourd’hui, le sang qui ruisselle de la croix parvient jusqu’aux tombeaux et fait germer la vie dans les enfers. Dans une grande douceur, Jésus est conduit à la Passion : il est conduit au jugement de Pilate qui siège au prétoire ; à la sixième heure, on le raille ; jusqu’à la neuvième heure, il supporte la douleur des clous, puis sa mort met fin à sa Passion. À la douzième heure, il est déposé de la croix : on dirait un lion qui dort.</span><br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;">Pendant le jugement, la Sagesse se tait et la Parole ne dit rien. Ses ennemis le méprisent et le mettent en croix. Aussitôt, l’univers est ébranlé, le jour disparaît et le ciel s’obscurcit. On le couvre d’un vêtement dérisoire, on le crucifie entre deux brigands. Ceux à qui, hier, il avait donné son corps en nourriture, le regardent mourir de loin. Pierre, le premier des apôtres, a fui le premier. André aussi a pris la fuite, et Jean qui reposait sur son côté n’a pas empêché un soldat de percer ce côté de sa lance. Le choeur des Douze s’est enfui. Ils n’ont pas dit un mot pour lui, eux pour qui il donne sa vie. Lazare n’est pas là, qu’il a rappelé à la vie, l’aveugle n’a pas pleuré celui qui a ouvert ses yeux à la lumière, et le boiteux qui grâce à lui pouvait marcher, n’a pas couru auprès de lui. Seul un bandit, crucifié à son côté, le confesse et l’appelle son roi. Ô larron, fleur précoce de l’arbre de la croix, premier fruit du bois du Golgotha ! La croix rend la lumière à l’univers entier, elle chasse les ténèbres et rassemble les nations de l’Occident, du Nord, de la mer et de l’Orient, en une seule Église, une seule foi, un seul baptême dans la charité. Elle se dresse au centre du monde, fixée sur le calvaire. »<strong></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;"><strong>Saint Ephrem de Nisibe</strong>, IVe siècle</span>.<br /><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;">J.-R. Bouchet, Lectionnaire, Cerf, 1994, p. 179-180</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia,palatino; font-size: small;">Source : <a title="Fraternités monastiques de Jérusalem" href="http://retraites-avec-jerusalem.cef.fr/paques-2012/171-vendredi-saint" target="_blank"><span style="color: #000000;">Portail Internet des Fraternités de Jérusalem</span></a></span></p>
Littérature de partouthttp://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.htmlNorge, La Langue vertetag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2012-02-09:45902552012-02-09T05:00:00+01:002012-02-09T05:00:00+01:00 ...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;"> Glose</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><em><span style="font-family: Baskerville;">In principio erat verbum</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 91.8pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> <img id="media-3426962" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/01/1528591947.3.jpeg" alt="imgres-1.jpeg" />Mon chien s'appelle Sophie et répond au nom de Bisoute. C'est plus gentil ? Et le baiser est moins solennel que la sagesse. Vous me la baillez belle avec vos querelles de langage. Les peintres sont voués à la couleur :les poètes se défendraient-ils d'être voués aux mots ? Mais sémantique, rhétorique, vous croyez à cela, vous, Mossieu ? P'têt'ben qu'oui. Calembredaine ? Jardinier, encore un mot de germé. Bonne chance et fouette cocher ! D'accord : ça ne nourrit pas son homme... Qui mange le vent de sa cornemuse n'a que musique en sa panse. Déjà, ce n'est pas si peu.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 91.8pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> La vérité ne se mange pas ? La musique non plus. Mais je dis, moi, que la poésie se mange. Ici, des mots seuls on vous jacte et ce n'est pas encore poèmes ; mais enfin, des poèmes, qui sait où ça commence...</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 91.8pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Les mots, disait Monsieur Paulhan, sont des signes, et Mallarmé, lui, que ce sont des cygnes. Ah, beaux outils, les mots sont des outils, rabot, évidoir, herminette, gouge, ciseau. Ainsi, les formes naissent, portant la marque de l'outil et je retrouve à la statue ce joli coup de burin. Et je retrouve à la pensée ce délicat sillon du verbe. Tudieu, quelle patine ! Quel héritage, quelle usure, quelles reliques de famille ! Quelle Jouvence et quel arroi. Des taches de sang, des coulées de verjus. Des traces de larmes ; et les sourires n'en laisseraient-ils pas ? En veux-tu de l'humain, en voilà. Ce n'est pas de petite bière (de bière, fi) mais de cuvée haute en cru. Venues de toutes part au monde, agiles comme des pollens. Ici, les monts de Thrace et là les rudesses picardes : et là le miel attique et l'Orient avec ses sucs. Des graillons, des flexions, des marées, puis un petit vent coulis, un soudain carillon de voyelles. Boissy d'Anglas. Quant au tudesque, zoui pour le bouffre mot : lansquenet (toujours hérissés ces tudesques) qui fait la pige au mot <em>azur</em>. Mais en français d'expression, pas trop n'en faut. D'expression, oui-dà, mais de race. Et de décence. En tapinois quand il sied, mais en garnde clarté si c'est l'heure. J'y reviens, mon frère qui respires, as-tu déjà pensé au spacieux mot : azur ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 91.8pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> Ainsi les mots naissent, les mots durent, les mots se fanent et reverdissent. Des moissons, des vendanges, des forêts, des nids de mésanges et des couvées de minéraux. Fluide, flot, flamme, fleur, flou, flèche, flûte, flexible, flatteur... vous entendez ces allusions, vous reconnaissez cette lignée. Mais le génie français est réservé : il caresse l'harmonie imitative. Mais il décrit un chien sans marcher à quatre pattes. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 91.8pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">[...]</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 91.8pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;"> Totaux</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Ton temps têtu te tatoue</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">T'as-ti tout tu de tes doutes ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">T'as-ti tout dû de tes dettes ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">T'as-ti tout dit de tes dates ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">T'as-t-on tant ôté de ta teinte ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">T'as-t-on donc dompté ton ton ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">T'as-ti tâté tout téton ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">T'as-ti tenté tout tutu ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">T'es-ti tant ? T'es-ti titan ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">T'es-ti toi dans tes totaux ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Tatata, tu tus ton tout.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;"> Golgotha</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Jésus le crucifix au mur de la bouchère</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Prenait-il en pitié les viandes passagères</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Dans ce matin fidèle au raffut des chalands</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Chuchoteurs que les rôts de veau fussent bien blancs</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Et l'entrecôte mieux fissurée à la graisse,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Partant plus tendre. Un peu c'était comme à confesse,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">O seigneur ; le saignant les rapproche de toi,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">La dame carnassière et le monsieur qui tance. Or, le boucher, tirant de la grande potence</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Un gigot qui pendait assez proche la croix,</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Frôla de lui le flanc douloureux du dieu triste</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 113.1pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify; tab-stops: 354.4pt;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;">Et le sang du mouton rougit le corps du Christ.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 113.1pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify; tab-stops: 354.4pt;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 148.5pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"><span style="color: #0000ff;">Norge, <em>La langue verte</em>, Gallimard, 1954, p. 9-11, 36 et 91.</span> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 113.1pt; margin-bottom: .0001pt; margin-left: 2.0cm; text-align: justify; tab-stops: 354.4pt;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlJarry, écrivain cyclistetag:off-shore.hautetfort.com,2010-05-23:27561382010-05-23T00:02:37+02:002010-05-23T00:02:37+02:00 En ce jour de repos dominical, où il nous faut concilier le devoir...
<p align="center"><img src="http://perso.univ-lemans.fr/%7Ehainry/probleme/jarry.jpg" name="Image1" alt="http://perso.univ-lemans.fr/~hainry/probleme/jarry.jpg" id="Image1" align="bottom" border="0" height="379" width="545" /></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">En ce jour de repos dominical, où il nous faut concilier le devoir sacré et matinal de la messe et l'excitation d'une étape du Giro s'achevant au Monte Zoncolan (aux pourcentages affolants), Jarry s'impose. Il est la parfaite illustration d'un esprit littéraire divinement sportif. Il nous reste d'ailleurs de lui la célèbre photographie que nous reproduisons (où on voit qu'élégance et activité sportive ne sont nullement incompatibles : le chapeau melon, s'il vous plaît, nous change des casques contemporains, ridicules, il faut le dire). Outre qu'il écrivit romans, poèmes et pièces de théâtre, Jarry eut une activité de journaliste dont on a gardé souvenir dans le volumineux recueil intitulé <i>La Chandelle verte</i>. Le texte qui suit fut écrit pour <i>Le Canard sauvage</i>, n° 4, du 11-17 avril 1903, soit trois mois avant que Maurice Garin ne gagnât, à la moyenne de 25,679 km/h, le premier Tour de France.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><i>LA PASSION CONSIDÉRÉE COMME UNE COURSE DE CÔTE</i></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Barabbas, engagé, déclara forfait.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le starter Pilate, tirant son chronomètre à eau ou clepsydre, ce qui lui mouilla les mains, à moins qu'il n'eût simplement craché dedans - donna le départ.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Jésus démarra à toute allure.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">En ce temps-là, l'usage était, selon le bon rédacteur sportif saint Mathieu, de flageller au départ les sprinters cyclistes, comme font nos cochers à leurs hippomoteurs. Le fouet est à la fois un stimulant et un massage hygiénique. Donc, Jésus, très en forme, démarra, mais l'accident de pneu arriva tout de suite. Un semis d'épines cribla tout le pourtour de sa roue avant.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">On voit, de nos jours, la ressemblance exacte de cette véritable couronne d'épines aux devantures de fabricants de cycles, comme réclame à des pneus increvables. Celui de Jésus, un single-tube de piste ordinaire, ne l'était pas.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les deux larrons, qui s'entendaient comme en foire, prirent de l'avance.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Il est faux qu'il y ait eu des clous. Les trois figurés dans des images sont le démonte-pneu dit <i>une</i> <i>minute</i>.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mais il convient que nous relations préalablement les pelles. Et d'abord décrivons en quelques mots la machine.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le cadre est d'invention relativement récente. C'est en 1890 que l'on vit les premières bicyclettes à cadre. Auparavant, le corps de la machine se composait de deux tubes brasés perpendiculairement l'un sur l'autre. C'est ce qu'on appelait la bicyclette à corps droit ou à croix. Donc Jésus, après l'accident de pneumatiques, monta la côte à pied, prenant sur son épaule son cadre ou si l'on veut sa croix.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Des gravures du temps reproduisent cette scène, d'après des photographies. Mais il semble que le sport du cycle, à la suite de l'accident bien connu qui termina si fâcheusement la course de la Passion et que rend d'actualité, presque à son anniversaire, l'accident similaire du comte Zborowski à la côte de la Turbie, il semble que ce sport fut interdit un certain temps, par arrêté préfectoral. Ce qui explique que les journaux illustrés, reproduisant la scène célèbre, figurèrent des bicyclettes plutôt fantaisistes. Ils confondirent la croix du corps de la machine avec cette autre croix, le guidon droit. Ils représentèrent Jésus les deux mains écartées sur son guidon, et notons à ce propos que Jésus cyclait couché sur le dos, ce qui avait pour but de diminuer la résistance de l'air.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Notons aussi que le cadre ou la croix de la machine, comme certaines jantes actuelles, était en bois.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">D'aucuns ont insinué, à tort, que la machine de Jésus était une draisienne, instrument bien invraisemblable dans une course de côte, à la montée. D'après les vieux hagiographes cyclophiles sainte Brigitte, Grégoire de Tours et Irénée, la croix était munie d'un dispositif qu'ils appellent <i>suppedaneum</i>. Il n'est point nécessaire d'être grand clerc pour traduire : <i>pédale</i>.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Juste Lipse, Justin, Bosius et Erycius Puteanus décrivent un autre accessoire que l'on retrouve encore, rapporte, en 1634, Cornelius Curtius, dans des croix du Japon : une saillie de la croix ou du cadre, en bois ou en cuir, sur quoi le cycliste se met à cheval : manifestement sa selle.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ces descriptions, d'ailleurs, ne sont pas plus infidèles que la définition que donnent aujourd'hui les Chinois de la bicyclette : "Petit mulet que l'on conduit par les oreilles et que l'on fait avancer en le bourrant de coups de pied."</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous abrégerons le récit de la course elle-même, racontée tout au long dans des ouvrages spéciaux, et exposée par la sculpture et la peinture dans des monuments <i>ad hoc</i> :</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dans la côte assez dure du Golgotha, il y a quatorze virages. C'est au troisième que Jésus ramassa la première pelle. Sa mère, aux tribunes, s'alarma.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le bon entraîneur Simon de Cyrène, de qui la fonction eût été, sans l'accident des épines, de le <i>tirer</i> et lui couper le vent, porta sa machine.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Jésus, quoique ne portant rien, transpira. Il n'est pas certain qu'une spectatrice lui essuya le visage, mais il est exact que la reporteresse Véronique, de son kodak, prit un instantané.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La seconde pelle eut lieu au septième virage, sur du pavé gras. Jésus dérapa pour la troisième fois, sur un rail, au onzième.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les demi-mondaines d'Israël agitaient leurs mouchoirs au huitième.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le déplorable accident que l'on sait se place au douzième virage. Jésus était à ce moment <i>dead-head</i> avec les deux larrons. On sait aussi qu'il continua la course en aviateur... mais ceci sort de notre sujet.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARDhttp://surduvent.hautetfort.com/about.htmlDARWICH au GOLGOTHAtag:surduvent.hautetfort.com,2010-04-02:26775772010-04-02T21:30:00+02:002010-04-02T21:30:00+02:00 Comme le Christ sur le lac, j'ai marché dans ma vision....
<blockquote> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Comme le Christ sur le lac,</span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">j'ai marché dans ma vision.</span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Mais je suis descendu de ma croix</span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Car je crains l'altitude.</span></span></p> </blockquote> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><br /></span></span></p> <p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Mahmoud DARWICH, cité par Michel MĖNACHĖ, in Décharge n° 145.</span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Ėcrit peu après un anévrisme de l'aorte, qui faillit bien le crucifier.<br /></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><br /></span></span></p>
gonfalonnierehttp://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/about.htmlLa vie d'un disciple du Christtag:dominique-le-tourneau.hautetfort.com,2009-12-23:25270402009-12-23T09:44:03+01:002009-12-23T09:44:03+01:00 La dimension mariale de la vie d'un disciple du Christ s'exprime...
<p align="justify"><span style="font-size: small;"><img src="http://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/media/00/01/259724340.jpeg" id="media-2178558" alt="StCordon.Valenciennes1.jpeg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2178558" />La dimension mariale de la vie d'un disciple du <b><span style="color: #ff0000;">Christ</span></b> s'exprime précisément, d'une manière spéciale, par cette offrande filiale à la Mère de Dieu, qui a commencé par le testament du Rédempteur sur le <b><span style="color: #99cc00;">Golgotha</span></b>. En se livrant filialement à <span style="color: #ff0000;"><b>Marie</b></span>, le chrétien, comme l'Apôtre <b><span style="color: #ff0000;">Jean</span></b>, « reçoit parmi ses biens personnels » 130 la Mère du Christ et l'introduit dans tout l'espace de sa vie intérieure, c'est-à-dire dans son « moi » humain et chrétien: « Il l'accueillit chez lui ». Il cherche ainsi à entrer dans le rayonnement de l'«amour maternel» avec lequel la Mère du Rédempteur «prend soin des frères de son Fils » (concile Vatican II, constitution dogmatique <i>Lumen gentium</i>, n° 62), « à la naissance et à l'éducation desquels elle apporte sa coopération » (<i>ibid.</i>, n° 63) à la mesure du don qui est propre à chacun de par la puissance de l'Esprit du Christ. Ainsi également s'exerce la maternité selon l'Esprit, qui est devenue le rôle de Marie au pied de la Croix et au <b><span style="color: #99cc00;">Cénacle</span></b>.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small;">Jean-Paul II, encyclique <i>Redemptoris Mater</i>, n° 45.</span></p> <p> </p>
gonfalonnierehttp://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/about.htmlLa souffrance dans notre vietag:dominique-le-tourneau.hautetfort.com,2009-04-16:21656192009-04-16T05:14:00+02:002009-04-16T05:14:00+02:00 Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur...
<p></p> <p><span style="font-size: medium;"><b><span style="color: #ff0000;">Simon de Cyrène</span></b> fut chargé d'aider <b><span style="color: #ff0000;">Jésus</span></b> à porter sa Croix sur le chemin du <span style="color: #99cc00;"><b>Golgotha.</b></span> Cet homme, <img src="http://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/media/00/00/1391200013.jpg" id="media-1721278" alt="PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />bien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène <span style="color: #0000ff;"><b>ne pou</b><b>vait pas savoir</b></span> qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. <i>Mc</i> 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. <span style="color: #0000ff;"><b>Ce n'est qu'après la résurrection</b></span> qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. <span style="color: #0000ff;"><b>Ainsi en va-t-il de chacun de nous</b></span>, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.</span></p> <p><span style="font-size: medium;">Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.</span></p>
gonfalonnierehttp://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/about.htmlLa souffrance dans notre vietag:dominique-le-tourneau.hautetfort.com,2009-04-16:21656232009-04-16T05:14:00+02:002009-04-16T05:14:00+02:00 Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur...
<p></p> <p><span style="font-size: medium;"><b><span style="color: #ff0000;">Simon de Cyrène</span></b> fut chargé d'aider <b><span style="color: #ff0000;">Jésus</span></b> à porter sa Croix sur le chemin du <span style="color: #99cc00;"><b>Golgotha.</b></span> Cet homme, <img src="http://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/media/00/00/1391200013.jpg" id="media-1721278" alt="PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />bien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène <span style="color: #0000ff;"><b>ne pou</b><b>vait pas savoir</b></span> qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. <i>Mc</i> 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. <span style="color: #0000ff;"><b>Ce n'est qu'après la résurrection</b></span> qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. <span style="color: #0000ff;"><b>Ainsi en va-t-il de chacun de nous</b></span>, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.</span></p> <p><span style="font-size: medium;">Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.</span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlVendredi Saint : l'heure de la croixtag:plunkett.hautetfort.com,2007-04-06:9729882007-04-06T07:15:00+02:002007-04-06T07:15:00+02:00 ‘‘Et peut-être qu’à la fin…’’
<p><b><i><span style="font-size: 11pt; color: red; font-family: Verdana"><font color="#FF3300"><img src="http://plunkett.hautetfort.com/images/thumb_Noordt_Crucifixion_1_.jpg" alt="medium_Noordt_Crucifixion_1_.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />‘‘Et peut-être</font></span></i></b></p> <p><b><i><span style="font-size: 11pt; color: red; font-family: Verdana"><font color="#FF3300">qu’à la fin…’’</font></span></i></b></p>