Last posts on goebbels2024-03-29T02:36:24+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/goebbels/atom.xmlZedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa Continental et ses films...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-09-21:59803802017-09-21T16:00:00+02:002017-09-21T16:00:00+02:00 Les éditions Lemieux viennent de publier récemment une enquête historique...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions Lemieux viennent de publier récemment une enquête historique de <strong>Jean-Louis Ivani</strong> intitulé <em><strong>Continental Films - L'incroyable Hollywood nazie</strong></em>. Journaliste indépendant, Jean-Louis Ivani est un passionné de cinéma.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5688429" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/3388571024.jpg" alt="Ivani_Continental.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">" Si le spectateur de 2017 connaît les films considérés comme des classiques tels que <em>L’Assassinat du Père Noël</em>, <em>L’assassin habite au 21</em>, <em>Le Corbeau</em>, <em>Au bonheur des dames</em> ou certains Maigret, il ignore sans doute tout de cette boîte de production française à capitaux allemands. Cette fabrique d’images, créée par Goebbels et conduite par l’intrigant Alfred Greven (quasi inconnu et qui le demeurera après-guerre sans être inquiété), a produit une trentaine de films et su recruter la fine fleur du grand écran, côté cinéastes (Clouzot, Le Chanois, Tourneur, Cayatte…) comme côté acteurs (Harry Baur, Fernandel, Raimu, Albert Préjean, Danièle Darrieux…).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un journaliste d’investigation, fou de cinéma, a reconstitué l’histoire incroyable de cette maison. D’archives en découvertes, d’informations inédites en récits personnels de ceux qui ont imaginé, scénarisé, réalisé et joué pour la Continental, le récit prend une ampleur de roman épique et choral. De l’obscurité des salles de la Continental ressortent des visages terribles ou émouvants, graves ou grotesques du cinéma, de la guerre et de la collaboration. "</span></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLe Grand Journal ou Goebbels à Beverly Hills...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-09-25:54538322014-09-25T10:00:00+02:002014-09-25T10:00:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un article cueilli sur le site de l'...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un article cueilli sur le site de l'</span><span style="font-size: small;"><a href="http://www.ojim.fr/"><em>Observatoire des journalistes et de l'information médiatique</em></a> et consacré au décryptage du Grand Journal de Canal Plus, grand-messe de la bien-pensance...<em> <br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-4700255" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/2078815734.jpg" alt="Grand Journal.jpg" width="351" height="234" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Le Grand Journal ou Goebbels à Beverly Hills</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il y a quelques mois, <span style="color: #ff00ff;"><a style="color: #ff00ff;" href="http://www.ojim.fr/l-esprit-canal-derriere-la-derision-le-fanatisme/" target="_blank">nous évoquions le cas Canal</a></span>, les difficultés que rencontrait actuellement la chaîne, ses origines et ses évolutions, lesquelles avaient fini par aboutir à un mélange inquiétant de dérision et de fanatisme. Le visionnage attentif de son émission-vitrine en cette rentrée médiatique allait être l’occasion de détailler les procédés très particuliers que celle-ci emploie et qui lui permettent d’assener une espèce de matraquage idéologique indolore et pourtant permanent. Le temps de la propagande « à la papa » telle qu’usitée par Goebbels ou Staline est bien définitivement révolu. Plus de slogans manifestes, plus de foi affirmée avec éclat, plus de mythologie en toc orchestrée de manière pompeuse, plus de dénigrement littéral du déviant. Non, au <em>Grand Journal</em>, on est modernes, on fait dans le bourrage de crâne <em>high-tech</em>, on formate tout en finesse, on agresse à la Sun Tzu (le grand stratège chinois), c’est-à-dire systématiquement par un biais indirect. On est pourtant bel et bien en présence d’une véritable machine de guerre idéologique, très construite, très offensive, bien que peut-être de moins en moins efficace…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Rappelons que cette émission, qui prit la suite de <em>Nulle part ailleurs</em>, avait d’abord était élaborée afin de répondre au problème que posait la création, par la gauche au pouvoir, d’une chaîne cryptée inaccessible aux pauvres, en proposant au moins quelques programmes en clair. Cette nécessité avait alors été transformée en moyen de racoler des CSP+, cœur de cible de la chaîne, et attirer ainsi de nouveaux abonnés. Qu’en est-il donc du <em>Grand Journal</em> au début de la saison 2014-2015, alors que la chaîne a subi de nombreuses attaques et qu’elle a, l’année dernière, rappelé <span style="color: #ff00ff;"><a style="color: #ff00ff;" title="Antoine de Caunes" href="http://www.ojim.fr/portraits/antoine-de-caunes/" target="_blank">Antoine de Caunes</a></span>, figure de l’antique <em>Nulle part ailleurs</em>, pour tenter de renouer avec son souffle originel en le mettant à la tête de son programme phare ?</span></p><p style="opacity: 1; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Le règne des chroniqueurs</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce qui frappe d’emblée lorsqu’on observe le montage général, la mise en scène et les gimmicks de l’émission, c’est à quel point les chroniqueurs qui y participent sont ici « starifiés ». Bien sûr, ce phénomène tient à une tendance générale qui s’est développée au cours des vingt dernières années, mais il atteint dans le <em>Grand Journal</em> un degré incomparable. Le générique est toujours précédé d’un sketch mettant en scène certains des chroniqueurs. Avant chacune des parties qui composent le programme, ce n’est pas l’invité ou le thème qui est introduit, mais les visages et les noms de ces héros qui se succèdent dans un montage éloquent et une image idéale. Enfin, régulièrement, ceux-ci sont intégrés comme figures dans les différents sketchs, dans les vidéos parodiques, dans les scènes des <em>Guignols</em>. Ce qui produit deux effets concomitants : premièrement, traités sur le même plan que les politiques, les sportifs ou les artistes célèbres, ils y gagnent un statut symbolique comparable. Deuxièmement, cela participe à fonder un facteur déterminant du discours implicite : l’esprit de connivence. On peut également remarquer que ces « stars » à la place des « stars » semblent toutes – hormis le disgracieux <span style="color: #ff00ff;"><a style="color: #ff00ff;" href="http://www.ojim.fr/portraits/jean-michel-apathie/" target="_blank">Jean-Michel Aphatie</a></span> -, issus d’un casting photo drastique. Que l’on préfère passer à l’écran des gens au physique avenant est tout à fait compréhensible, mais encore une fois, par son côté systématique, le <em>Grand Journal</em> atteint sur ce point un niveau objectivement caricatural. Et ce, toujours pour la même raison : faire des chroniqueurs les vraies vedettes, les vecteurs essentiels du désir et de l’identification, à la place des invités. Quant à ces derniers, en raison de la brièveté des séquences, de leur enchaînement tambour battant, de la multiplicité des chroniqueurs qui les entourent et s’en nourrissent comme prétexte à leurs gags, ils en ressortent, à quelques exceptions près, à l’état de simple carburant d’une machine qui ne fabrique que sa propre gloire.</span></p><p style="opacity: 1; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Une propagande VIPiste</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Si c’est l’équipe du <em>Grand Journal </em>qui est starifiée, c’est donc que c’est à elle et à son « esprit » que le téléspectateur est convié à adhérer, et non directement à des invités qui, en proposant diverses visions du monde, pourraient du moins entretenir un panel d’opinions un rien démocratique. Il ne s’agit pas de s’identifier à un peuple entier mythifié et au dictateur censé l’incarner, mais à une caste, une caste de journalistes branchés et télégéniques, la « hype » friquée et bien-pensante, vis-à-vis de laquelle le CSP+ visé par le programme peut davantage se sentir à portée que le téléspectateur de TF1. Il s’agirait « d’en être ». D’où la culture permanente de cet esprit de connivence qui tranche avec les codes traditionnels de distance objective. D’où la règle de l’implicite qui prévaut toujours en matière idéologique, et non l’exposition claire des partis pris possibles. C’est en effet toujours l’implicite qui caractérise une aristocratie : seuls ceux qui y appartiennent sont initiés à ses rites, on n’expose pas ceux-ci au vulgaire. Paradoxe typique de la gauche mitterrandienne et de sa télé par excellence : on se présente comme de gauche, et même à la gauche de Hollande, mais l’ouvrier de chez Renault peut toujours attendre pour capter les sous-entendus ; le pauvre paysan ne sera représenté que par les séquences de <em>L’Amour est dans le pré</em> rediffusées dans le zapping pour faire s’esclaffer les beaux gosses médiatiques ; la femme de ménage comprend d’instinct qu’elle n’aura jamais la moindre chance d’être intégrée parmi les « élus » casseurs de ringards. Sauf que, comme au <em>Grand Journal</em>, on ne pense pas, mais on déconne dans l’entre soi pailleté, on n’a pas l’occasion de s’arrêter sur ce genre de contradictions.</span></p><p style="opacity: 1; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Le cas Polony</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Passons à présent à la constitution de cette équipe. Il n’y a pas grand chose à dire sur Antoine de Caunes, animateur assez transparent, si ce n’est qu’il est physiquement très présentable et qu’il apporte la caution des heures de gloire de <em>Nulle part ailleurs</em>, censée donc régénérer un programme à bout de souffle. L’introduction en cette rentrée de <span style="color: #ff00ff;"><a style="color: #ff00ff;" title="Natacha Polony" href="http://www.ojim.fr/portraits/natacha-polony/" target="_blank">Natacha Polony</a></span>, ancienne chroniqueuse du <em>talk show</em> de <span style="color: #ff00ff;"><a style="color: #ff00ff;" title="Laurent Ruquier" href="http://www.ojim.fr/portraits/laurent-ruquier/" target="_blank">Laurent Ruquier</a></span>, concourt à la même tentative de rénovation du <em>Grand Journal</em>. Il est fort possible que les critiques touchant au ronron autosatisfait de l’émission aient poussé les producteurs à intégrer un zeste de « diversité » et de débat en la personne de Polony. Dans l’émission de Ruquier, <em>On n’est pas couchés</em>, les chroniqueurs bénéficient également d’une place de premier ordre, mais l’effet d’équipe n’y a pas sa place, puisqu’il s’agit d’un tandem et, jusqu’alors, d’un tandem gauche / droite produisant plus de discorde que de connivence. Une discorde qui avait atteint des niveaux assez outrageux entre Natacha Polony et <span style="color: #ff00ff;"><a style="color: #ff00ff;" title="Aymeric Caron" href="http://www.ojim.fr/portraits/aymeric-caron/" target="_blank">Aymeric Caron</a></span>. L’avantage était la possibilité d’ouvrir le débat, un débat qui, en règle générale, peut en effet se tenir étant donnée la durée significative accordée aux échanges. Qu’allait donc donner l’introduction de Polony, intellectuelle « de droite » (enfin, de gauche chevènementiste, mais passons…), dans le sérail des bobos triomphants ? Eh bien, au début : rien. Et ensuite : pas grand chose. Au début, rien, l’intello rouquine est digérée par la machine, on la fait, dès le 1<sup>er</sup> septembre, participer à des sketchs et on lui consacre le même jour une parodie de la bande annonce du film <em>Lucy</em> de Luc Besson. Quoiqu’érudite et sérieuse, elle est une déconneuse branchée et starifiée comme les autres. Surtout, elle est très discrète et peine à trouver ses marques lors des premières émissions. À partir du 4 septembre, notamment face à Eric Ciotti revenant d’Irak, la polémiste commence de s’affirmer enfin. Elle pose de bonnes questions. Reste que le format du débat ouvrant le <em>talk show</em> ne permet ni d’y répondre vraiment, ni de développer une analyse. Ce que Christiane Taubira (le 10 septembre) sait parfaitement, qui botte en touche dès que Polony évoque son traitement de la délinquance, expliquant qu’il faudrait pour cela le cadre d’une autre émission… Les questions de Polony peuvent donc bien fuser, moins conformistes, plus pertinentes ou plus dérangeantes certes que celles des autres, elles resteront lettres mortes et avalées dans le flux d’une émission qui prétend ouvrir des débats sans laisser à personne le temps de s’expliquer.</span></p><p style="opacity: 1; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Le cas Aphatie</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans cette première partie du programme où se tiennent en général deux discussions avec un invité puis des journalistes ou témoins sur un thème politique ou sociologique, Jean-Michel Aphatie est le pendant de Polony. Le vieux journaliste basque est une caricature outrancière de la suffisance, telle qu’acquise à tremper depuis des décennies dans la vase de la Pensée Unique qui a inondé tous les grands médias. Le 2 septembre, face à Nicolas Dupont-Aignan venu témoigner du mouvement de grève des maires refusant la réforme des rythmes scolaires, Aphatie, après lui avoir reproché de chercher le spectaculaire pour se faire de la promotion, lui affirme tout bonnement : <em>« C’est pour votre bien que je dis ça. Ça peut vous servir. » </em>Le 12 septembre, face à Axel Kahn qui revient d’explorer la « France périphérique », alors que l’invité expose comment le développement de ces territoires oubliés n’implique pas forcément une augmentation des dépenses publiques, Aphatie rétorque, catégorique : <em>« Bah… Sans dépenses publiques, c’est impossible. » </em>On ne saura pas pourquoi. Mais visiblement, Aphatie maîtrise mieux tous les sujets possibles que ses invités auxquels il ne laisse de toute manière que très peu de temps pour répondre. Figure de vieux sage recadrant tout le monde au milieu de la déconnade et assenant sans la moindre gêne ses vérités toutes faites, Aphatie ne rechigne pas pour autant à l’autocélébration et à la clownerie qui sont la marque de la maison. Ainsi, le 8 septembre, l’émission s’ouvrira sur une scène particulièrement grotesque : le chroniqueur, affublé d’un chapeau pointu et devant une bougie, chante : « Joyeux anniversaire à moi… » À un tel stade d’autosatisfaction, il faut croire que l’idée qu’on puisse se rendre ridicule n’a simplement plus la possibilité de jamais surgir.</span></p><p style="opacity: 1; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>La tyrannie du montage</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Entre les quelques questions de Polony auxquelles on n’a pas le temps de répondre et les assertions péremptoires d’Aphatie, l’invité est également systématiquement coupé par des extraits vidéos, des tableaux de statistiques, voire par un sketch. Le portrait à l’écran de l’invité est en outre titré d’un adjectif censé résumer d’emblée ce qu’on est censé penser de sa personne. Le tout sur une durée de moins d’une dizaine de minutes entièrement maîtrisée par les organisateurs du plateau. Dans un tel contexte, il est évident que l’invité a peu de chance d’incarner autre chose que la marionnette qu’on a décidé qu’il incarnerait avant que ne s’animent les vraies marionnettes des <em>Guignols de l’info</em>… Le procédé est totalement déloyal et contraire à la constitution du moindre débat. D’abord, diffuser des extraits vidéo, sélectionnés, coupés, montés hors de leur contexte et les assener à un invité sommé de se justifier (encore une fois, sans disposer du temps pour cela) et pris totalement au dépourvu représente une méthode pour le moins malhonnête. Ensuite, les sketchs de Sébastien Thoen répondent également à un procédé pour le moins pervers. Celui-ci va interroger des gens dans la rue soit sur le mode de la blague soit sur celui du témoignage brut. Il place donc le sujet du débat sous le signe de la dérision, ou colporte des réactions censées avoir le poids du réel. Sauf qu’on peut évidemment monter les extraits qu’on a sélectionnés et ceux-ci n’ont bien entendu aucune valeur objective. Mais présentés de cette manière, ils se trouvent lestés d’un effet de réel totalement factice et comminatoire. Idem en ce qui concerne les chiffres que Jean-Michel Aphatie fait brutalement surgir sur un écran au cours de la discussion, qu’il s’agisse de sondages ou de statistiques. Ceux-ci produisent immédiatement un effet de vérité objective et indiscutable, alors qu’on sait bien que les chiffres doivent au contraire être manipulés avec beaucoup de précautions et mis en perspective, sans quoi on peut bien leur faire dire à peu près tout et n’importe quoi. Mais prenons un exemple particulièrement éloquent, lors du passage de Nicolas Dupont-Aignan sur le plateau du <em>Grand Journal</em>, le 2 septembre.</span></p><p style="opacity: 1; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Dupont-Aignant : lynchage orchestré</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Parce qu’il est représentant d’une droite gaulliste classique, Dupont-Aignan est d’emblée considéré comme un ennemi politique par les déconneurs de l’émission qui demeurent très sérieux en matière de rectitude idéologique. Le 2 septembre, il est invité au sujet de la polémique autour de la réforme des rythmes scolaires, suite au cadenassage des écoles par des maires refusant d’appliquer cette réforme. Il est probable que l’essentiel des téléspectateurs dans ces échanges confus, rapides, lapidaires qui acculent totalement un Dupont-Aignan débordé, ne retiendra que l’adjectif qui souligne son portrait en lettres capitales dès le début du « débat » : « LE PROVOCATEUR ». On aurait pu écrire : « le rebelle », « l’insoumis », « le frondeur », mais toutes ces épithètes ont, à gauche, une résonance positive. On choisit donc de l’étiqueter simple « provocateur », exposant d’ailleurs dans un premier temps comment cette provocation est une provocation contre la République. <em>« Le principe républicain, c’est d’appliquer la loi »</em>, déclare Aphatie, plus méprisant que jamais. Donc d’expulser Léonarda ? a-t-on envie de lui répliquer. Même Natacha Polony y va de son soupçon d’anti-républicanisme. Dupont-Aignan tente de revendiquer le simple droit de grève. La rhétorique est archi-classique. À gauche, quand on désobéit : on résiste au fascisme. À droite quand on désobéit : on assassine la République, et donc on concourt au fascisme. À gauche, quand on obéit, c’est parce qu’on est attaché à la République. À droite, quand on obéit c’est par esprit de collaboration. Il n’y a rien d’autre à comprendre. S’ajoute à cette première pseudo-démonstration, un sketch de Sébastien Thoen qui donne la parole à des enfants, lesquels ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent pas aller à l’école. Le procédé est totalement grotesque. Pourquoi ne pas convier des élèves de CM2 à s’exprimer sur le plateau dans ce cas ? Enfin, dernière partie de la démonstration, Aphatie fait défiler plusieurs extraits qui tendraient à prouver que Dupont-Aignan a toujours fait dans la provocation et dans le spectaculaire au cours de sa carrière politique. Sauf que collecter des extraits vidéo sur une longue carrière politique, puis les rassembler permet évidemment d’illustrer n’importe quoi. On aurait tout aussi bien pu démontrer que l’homme avait toujours été dépressif ou optimiste, grincheux ou lyrique, amateur de thé ou de café. Surtout, dans une démocratie médiatique comme la nôtre, quel homme politique ne verse pas dans le spectaculaire ? Mélenchon, invité le 11 septembre, ne sera jamais accusé d’un tel vice, alors qu’il s’y vautre en permanence (il allait quelques jours plus tard s’afficher avec Jérôme Kerviel à la fête de l’Humanité). En tout cas, la démonstration est achevée : Dupont-Aignan n’est qu’un vulgaire provocateur, sa provocation a des relents plus ou moins fascistes, et ne sert en définitive que son carriérisme politique. Hormis ce lynchage parfaitement orchestré, on ne retiendra aucun échange véritable sur la question de fond : celle de la réforme des rythmes scolaires…</span></p><p style="opacity: 1; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Taubira, Mélenchon : ceux qui triomphent</strong></span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlHomère et les modernestag:lapinos.hautetfort.com,2013-10-21:52018762013-10-21T16:56:23+02:002013-10-21T16:56:23+02:00 "(...) à l'école, on avait affublé Goebbels du sobriquet d'Ulysse,...
<p style="text-align: justify;"><em><strong>"(...) à l'école, on avait affublé Goebbels du sobriquet d'Ulysse, allusion à ce personnage de la mythologie qui symbolise, comme vous le savez, la ruse et la servilité. (...)"</strong></em></p><p style="text-align: justify;"><strong>Franck Ferrand, historien de service sur la station de radio "Europe 1".</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>N'est-ce pas un peu délicat, de la part d'un historien, de consacrer une émission à la propagande sur une station de radio dont les employés sont rétribués par la propagande ? On sait par avance ce qu'il va suggérer : que la propagande capitaliste est moins dangereuse que la propagande nazie ou soviétique.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Alors même que, historiquement, le contraire est probable, à savoir que la séduction du discours libéral est plus grande que celle du discours nazi ou soviétique, et par conséquent susceptible d'entraîner l'homme à des comportements d'une ampleur barbare inédite.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Le nom de la station de radio qui emploie F. Ferrand est d'ailleurs emblématique, puisque l'Europe n'a pratiquement jamais existé en dehors des discours de propagande. On pourrait même définir l'Europe comme un rêve nationaliste allemand, auquel l'esprit concret et moins religieux des Français a tendance à s'opposer. Un rêve dont les élites libérales et les élites nazies sont co-actionnaires.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- L'hostilité à Homère est un trait caractéristique de l'élitisme républicain. Il illustre la continuité de ce dernier avec l'élitisme catholique romain : la franc-maçonnerie n'est jamais qu'un phénomène de sécularisation du pouvoir ecclésiastique romain. Bien que cette hostilité s'exprime rarement d'une manière aussi grossière, elle est constante depuis Homère. Son mobile s'explique facilement ainsi : la mythologie et l'histoire ne sont d'aucun profit aux élites ; non seulement ils ne sont d'aucun profit, mais ils constituent un encouragement à l'individualisme et à l'amour, sur lesquels nulle société humaine ne peut se fonder, et par conséquent aucune élite.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>De façon caractéristique, le clergé catholique romain afin de s'arroger le monopole sur l'explication et l'interprétation de la parole divine, s'est efforcé d'en effacer petit à petit la dimension historique et mythologique pour la transformer en discours "anthropologique". C'est précisément pour cette raison, qui demeure largement obscure aux yeux de Nitche, que Shakespeare, historien majeur de l'Occident moderne, décrit la chute de l'Occident, acharné à nier la vérité, sous la forme d'un récit mythologique où le mensonge de l'Eglise romaine joue un rôle primordial. </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p>
Fodiohttp://fodio.hautetfort.com/about.htmlTénébreuse Affairetag:fodio.hautetfort.com,2011-04-09:31819682011-04-09T04:56:00+02:002011-04-09T04:56:00+02:00 "Mais sous un angle européen, parler régions pour aborder le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2977722" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://fodio.hautetfort.com/media/00/01/3488904828.JPG" alt="cavalier-noir-apocalypse.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><em>"Mais sous un angle européen, parler régions pour aborder le développement durable semble faire ses preuves: peut-être avez vous entendu parler des programmes INTERREG IV ou URBAN II? Si cela ne vous dit rien, retenez déjà ceci: «</em><em>Think globally, act locally</em><em>». Car le développement durable a beau être mondial, européen, ou régional, il est avant tout citoyen. Avez-vous éteint la lumière avant de sortir?"</em></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;">Tiré de l’article d’un journal sur l’internet nommé Europe. Penser globalement, agir localement, c’est exactement le mot d’ordre des nazis. Ce qui trompe c’est encore une fois ce terme de global. On voit que l’erreur (volontaire ?) de traduction au procès de Nuremberg sert à faire passer ce qui aurait sauté aux yeux. Goebbels s’était en effet dressé contre cette traduction, <em>solution finale</em>, car <em>final</em> indique une fin, un but, ce que n’implique pas les termes <em>total</em> et <em>global.</em> Autrement dit on fait endosser au régime nazi une intention qu’on ne semble pas vouloir assumer : éteindre la lumière derrière soi !</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;">Et effectivement quand on est dans les ténèbres on ne peut guère agir que localement, voire à tâtons.</span></strong></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlDeutschland über allestag:lapinos.hautetfort.com,2009-11-09:24586422009-11-09T10:12:00+01:002009-11-09T10:12:00+01:00 Goebbels par mort ! La commémoration de la chute du Mur devient par la voix...
<p style="text-align: justify;">Goebbels par mort ! La commémoration de la chute du Mur devient par la voix des médias un événement plus important que la chute du Mur elle-même. Comme la sainte Martingale capitaliste n'est pas au mieux, du petit clergé jusqu'aux grands pontes on n'hésite pas à en faire des tonnes. Ils ont même fait revenir Christine Ockrent, toute pimpante, pour l'occase.</p> <p style="text-align: justify;">Je me souviens dans mon bahut l'effort désespéré des profs il y a vingt piges pour intéresser plus de cinq minutes les élèves à ce picrocholine événement. Effort notamment d'un prof pédéraste qui circulait alors librement et régulièrement en RDA où il emmenait des petits groupes d'élèves faire des tours de Trabant. Sa bonne moralité socialiste devait être garantie à la Stasi par quelque membre du PCF ? La télé avait été un peu prise de cours. Pas le temps ni le réflexe d'organiser une grand-messe comme aujourd'hui.</p> <p style="text-align: justify;">En pure perte... L'Allemagne, en dehors des casques à pointe et de l'officier de SS caricaturé par le cinoche, emmerdait largement les gosses à ce moment-là. Pas sûr que la chaîne "Arte", avec son déversement pornographique de cadavres et de films de putes moldaves -le porno sans cadavre n'est pas vraiment le porno-, que ce déversement n'ait changé grand-chose de ce point de vue.</p> <p style="text-align: justify;">Côté boche, on voit là l'occasion d'essayer d'effacer un peu plus la trace des camps qui continue malgré tout de ternir l'image des marques allemandes : Bayer, Volkswagen, Mercedes, Krupp, "de sinistre mémoire" comme on dit dans les médiats des groupes Dassault ou Lagardère.</p> <p style="text-align: justify;">Ceux-ci sont, de fait, particulièrement concernés, car qui veut écrire l'histoire du XXe siècle, celle dont la chute du mur n'est qu'un symptôme, devra commencer par s'intéresser à l'histoire des consortiums militaires qui ont joué un rôle décisif.</p> <p style="text-align: justify;">Ah oui, je me souviens aussi que quelques années plus tard, l'Eglise catholique en panne d'inspiration et vidée de sa clientèle essaya de faire croire que c'était elle, Wojtila et Walesa en tête, qui avait ébranlé l'Empire du Mal soviétique ! Rien moins que ça. En matière de propagande, plus c'est gros, plus ça passe.</p> <p style="text-align: justify;">Ce discours est un peu passé de mode ; l'autre jour un énergumène prétendait à la télé que les "Beatles" avaient joué un rôle non négligeable dans la chute du Mur. Les "Beatles" !? Vu que l'industrie du disque est un peu à la ramasse en ce moment, on se demande quelle cause désespérée ne va pas essayer de tirer la couverture de la chute du Mur à soi ? Dominique de Villepin ?</p> <p style="text-align: justify;"> </p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlGoebbels pas morttag:lapinos.hautetfort.com,2009-09-09:23544982009-09-09T07:24:00+02:002009-09-09T07:24:00+02:00 Quoi qu'il en soit, hadopi-royalties ou pas, "si tu ne vas pas à...
<p style="text-align: justify;"><strong>Quoi qu'il en soit, hadopi-royalties ou pas, "si tu ne vas pas à Lagardère-Groupe, Lagardère-Groupe ira à toi". Le progrès par rapport à Goebbels consiste à faire supporter au contribuable les frais de la propagande gouvernementale.</strong></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlOpposition de principetag:lapinos.hautetfort.com,2007-12-17:13690122007-12-17T11:10:00+01:002007-12-17T11:10:00+01:00La querelle entre BHL et Sarkozy, c’est : « - Vas te faire voir au Café de...
La querelle entre BHL et Sarkozy, c’est : <I>« - Vas te faire voir au Café de Flore ! - Et toi, vas te faire voir au Fouquet’s ! »</I> BHL et Sarko sont les Gault et Millau de la politique ; même pas la classe, comme Proust, de fréquenter le Ritz. Décadents ET dépourvus de style. <CENTER>*</CENTER> On aurait tort de voir d’un côté un homme d’action, Sarkozy, de l’autre un intellectuel passif. C’est le contraire, la marge de manœuvre de Sarkozy est quasiment nulle tandis que BHL a œuvré avec efficacité pendant toute sa carrière pour imposer sa culture libérale. Il s’est comporté dans le pré carré des lettres françaises comme un néo-colonialiste yanki au Vietnam ou en Irak, en commando terroriste. Le plus bourgeois des deux, c’est encore BHL. Sa haine de Poutine est caractéristique. C’est son instinct qui parle là, et il est plus sûr que celui de Sarkozy. La Russie orthodoxe et marxiste, qu’est-ce qui peut menacer plus les valeurs bourgeoises décadentes derrière lesquelles BHL abrite son absence de talent véritable ? BHL est l’héritier des "idées" de Fouquier-Tinville, et, plus près, de Goebbels et d’Hitler. BHL c'est l'anathème bourgeois. (Sarkozy, lui, vu qu’il paye des experts pour avoir des idées à sa place, on ne peut pas le juger avec rigueur de ce côté-là.)
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlDe Goebbels à Sarkozytag:lapinos.hautetfort.com,2007-11-21:13260462007-11-21T05:40:00+01:002007-11-21T05:40:00+01:00Comparer Sarkozy aux nazis, à Hitler, peut paraître exagéré. Le fait est que...
Comparer Sarkozy aux nazis, à Hitler, peut paraître exagéré. Le fait est que les circonstances historiques sont très différentes. Hitler se situe plus près de l’apogée du capitalisme, Sarkozy, lui, est plus près de sa décomposition. Reste que ma comparaison n’est pas plus absurde que celle que les médias ont osée entre Sarkozy et Napoléon. Entre l’empereur et le führer, les points communs sont d’ailleurs nombreux. La principale différence, c’est que Napoléon est censé incarner la France, ce qui conduit l’Education nationale où règne le chauvinisme, le nationalisme le plus étriqué, à opposer deux figures historiques pourtant proches, qui ont modifié nettement leurs nations avant de les conduire à la catastrophe en passant par des victoires éclatantes. <CENTER>*</CENTER> Le goût prononcé des Français pour les gendarmes, pour l’uniforme, “Le prêtre, le poète ET le soldat” dit encore Baudelaire au XIXe, ce goût les Allemands en ont sans doute hérité de Napoléon et des Français. Indiscutablement, au XVIIIe, et jusqu’au début du XIXe siècle, la France a exercé une forte influence sur l’Allemagne, la Prusse notamment. Aujourd’hui encore, l’ouvrage de Mme de Staël, <I>De l’Allemagne</I>, est célèbre dans les milieux intellectuels allemands malgré la faiblesse de son argument. Ce qui a probablement séduit une partie des artistes et des intellectuels français les plus brillants dans l’Allemagne hitlérienne, de Céline à Brasillach en passant par Drieu La Rochelle, c’est l’effet de miroir. Ça n’a pas duré, car comme le reconnaît vite Drieu avec dépit, Hitler n’est qu’un bourgeois comme les autres. Le seul point commun idéologique entre Drieu, qui a touché un peu à tout, et les nazis, c’est le paganisme bouddhiste - Nitche, pour simplifier. Mais quel bourgeois ne s’entiche pas, à un moment ou à un autre, de Nitche ? Drieu est d’ailleurs assez lucide pour reconnaître que ce qui lui plaît le plus dans le bouddhisme, c’est sa nouveauté (cinquante ans plus tard Houellebecq fait figure d’attardé sur ce plan comme sur beaucoup d’autres). <CENTER>*</CENTER> Une observation parallèle : de Barbey à Drieu la Rochelle et Céline, en passant par Baudelaire, Bloy, Marx, ce qui fait leur force c’est que ce sont, à des degrés divers, des marginaux. Voltaire et Diderot n’en étaient pas. Et Rousseau l’était moins, guère indépendant. Qu’est-ce que ça change ? C’est ce qui leur donne un point de vue plus élevé, ils ne défendent pas instinctivement les intérêts de leur classe sociale ni même d’une quelconque catégorie. Les insultes lancées par Céline à toutes les institutions et à tous les lobbys influents de son époque ont cette signification. L’accusation d’antisémitisme dirigée contre Céline est le fait d’un bourgeois, d’un social-traître comme Sartre, ou d’un imbécile comme Siné, anar pour rire. Mais ces écrivains ne sont pas pour autant “antisociaux” ; de leur point de vue, c’est la bourgeoisie et ses institutions nouvelles qui sont antisociales. <CENTER>*</CENTER> Au plan idéologique on peut isoler un tronc de dogmes, de valeurs, de références communs aux libéraux de gauche, de droite, aux démocrates, aux nazis, même aux démocrates-chrétiens. Entre ces “partis”, il n’y a pas de frontières étanches. On a affaire en réalité à un vaste grenier (beaucoup de ces idées prétendument modernes remontent en réalité à plusieurs siècles av. J.-C.) où moisit tout un attirail idéologique dans lequel le régime capitaliste dit “démocratique” puise des slogans. Dans ce tronc on retrouve notamment l’évolutionnisme, une certaine forme d’anthropologie abstraite, le credo capitaliste selon lequel le capitalisme serait le meilleur des systèmes possibles (credo qui évoque fortement Pangloss), un certain positivisme scientifique, c’est-à-dire l’assimilation du progrès à la science et de la science à la technologie, l’égalitarisme et sa branche féministe, en pleine efflorescence, et l’athéisme, ou, pour être plus précis, une certaine forme de paganisme. Voilà pour les valeurs communes de la bourgoisie au pouvoir en Occident, transmises à 99 % des Occidentaux, étant donné la force des moyens de propagande dont la bourgeoisie au pouvoir dispose. On peut citer comme “docteurs” de cette Église : Nitche, Sartre, Heidegger, Darwin, Tocqueville, Malthus, Kant, Freud… à verser au contraire aux fossés de l’histoire pour un catholique marxiste. <CENTER>*</CENTER> On objectera l’antiracisme de Sarkozy, opposé au racisme d’Hitler. Il n’est pourtant pas difficile de voir qu’on a affaire là à deux conceptions assez idiotes et restrictives, toutes deux “antisociales”. La base de l’antiracisme, c’est le racisme. Il ne suffit pas de renverser une idée idiote pour faire une idée féconde. D’ailleurs, que reste-t-il de ces “philosophies”, au sens contemporain du terme, lorsqu’on les confronte à la réalité ? Hitler n’a pas hésité à mettre au service de sa politique des races non-aryennes. Quant à l’antiracisme, il n’empêche pas les bobos qui y adhèrent de vivre à l’écart des noirs. Les Etats-Unis, la plus grande nation antiraciste, est d’ailleurs fondée sur l’esclavage. L’esclavage des nègres dans les champs de coton, relayé par l’esclavage des immigrants dans l’industrie. Qu’est-ce que signifie une "économie tournée à 75 % vers les services" si ce n’est que 75 % de la production est assurée par des esclaves en Asie ? Toute la politique de “quotas de races” menée aux Etats-Unis n’a qu’un but, dissimuler l’écart criant entre les discours démocratiques et la réalité capitaliste. En Afrique du Sud ils ont élu Nelson Mandela, c’est le même genre de stratégie de communication. (Il me reste à démontrer que l’idéal démocrate-chrétien n’est pas très différent du paganisme pour compléter mon raisonnement. Mais ceci est une autre histoire.)
kl lothhttp://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/about.htmlCulture et revolvertag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2007-04-13:9851062007-04-13T16:03:55+02:002007-04-13T16:03:55+02:00 "« Quand j'entends le mot culture, je sors mon révolver » (…) n'est pas...
<p><b><font color="#FF0000"><i>"« Quand j'entends le mot culture, je sors mon révolver » (…) n'est pas de Goering […]. Ni de Goebbels. Mais, comme je l'ai indiqué dans</i> Le Nazisme et la culture <i>(Complexe, Bruxelles, 2001), d'un poète et auteur dramatique anciennement expressionniste et devenu nazi : Hans Johst… La phrase a été reprise, dans un sens non conforme au texte original, par un dignitaire du IIIe Reich"</i> (Lionel Richard, cité par Francis Marmande dans "Fêtes, fastes, fatrasies et autres reliefs", <i>Le Monde</i>, 12/01/2006) </font></b></p> <p>Bon… rendons à César… </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlDe Goebbels à nos jours : le nihilisme est toujours làtag:plunkett.hautetfort.com,2007-04-04:9696962007-04-04T11:05:00+02:002007-04-04T11:05:00+02:00 Réflexions en marge du remarquable travail d'Ayçoberry sur le Journal de...
<strong><font color="#CC0000">Réflexions en marge du remarquable travail d'Ayçoberry sur le <em>Journal</em> de Goebbels (Tallandier) :</font></strong>