Last posts on globalisme2024-03-19T09:48:06+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/globalisme/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe nouveau capitalisme absolu-totalitaire, enfant de 68tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-11-18:63495982021-11-18T11:23:43+01:002021-11-18T11:23:43+01:00 Le nouveau capitalisme absolu-totalitaire, enfant de 68...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6311541" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2715285361.jpg" alt="https _i.ytimg.com_vi_ibn-eCCDhc0_hqdefault.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Le nouveau capitalisme absolu-totalitaire, enfant de 68</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Diego Fusaro</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ex: https://www.geopolitica.ru/es/article/el-nuevo-capitalismo-absoluto-totalitario-hijo-del-68</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le nouvel esprit du capitalisme est a) totalitaire, car il occupe la réalité matérielle et immatérielle de manière totale et absolue, devenant comme l'air que nous respirons, saturant l'espace du monde (globalisation) et celui de la conscience, avec une colonisation de l'imaginaire, où tout est pensé sous forme de marchandise (dettes et crédits scolaires, location d'utérus, investissements affectifs, etc.). Il est également b) absolu, puisqu'il est désormais parfaitement "complet" <em>(absolutus),</em> c'est-à-dire réalisé dans son propre concept (tout, sans résidu, est devenu une marchandise): et il est parfaitement complet précisément parce qu'il est "libéré" <em>(solutus ab) </em>de toute limitation qui pourrait encore entraver, empêcher ou même ralentir son développement.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Malencontreusement salué comme un processus révolutionnaire d'opposition à l'ordre capitaliste, 1968 - comme le montre <em>L'avenir nous appartient </em>- doit être interprété, de manière diamétralement opposée, comme le mythe de la fondation du turbo-capitalisme: et, plus précisément, comme le point de passage décisif de la phase dialectique à la phase spéculative, et donc comme un moment entièrement inscrit dans la logique dialectique du capitalisme lui-même. En une formule, 1968 marque l'émancipation non pas du capitalisme <em>[dal capitalismo,</em> dans l'original italien], mais du capitalisme lui-même <em>[del capitalismo, </em>dans l'original ; Fusaro joue avec les mots <em>dal </em>et <em>del </em>en italien] : le capitalisme se débarrasse, <em>uno motu,</em> de la conscience bourgeoise malheureuse (remplacée par l'inconscience heureuse du consommateur plus-satisfait) et des luttes pour la reconnaissance du travail servile.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces dernières sont remplacées par les nouvelles luttes pour la libéralisation individualiste de la consommation et des mœurs (qui renforcent l'ordre de production au lieu de l'affaiblir) et pour l'économisation des conflits, c'est-à-dire par des luttes qui ne contestent pas le capitalisme, mais qui, en réclamant simplement de meilleures conditions salariales en son sein, l'assument comme un horizon indéfendable. Compris de cette façon, 1968 est le moment génétique du nouveau et terrifiant capitalisme absolu-totalitaire, qui dissout toutes les identités - y compris celle de classe - et produit une masse amorphe de consommateurs qui se rapportent à l'essentiel dans sa totalité sous forme de consommation : c'est le tournant vers l'individualisation post-bourgeoise, post-prolétarienne, ultra-capitaliste d'aujourd'hui.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les soixante-huitards, en luttant contre la bourgeoisie, sa conscience malheureuse et ses héritages éthiques, ne luttaient pas, du même coup, contre le capitalisme, mais pour lui, si l'on considère qu'il était conforme à la logique même du développement dialectique du capitalisme de détruire à la fois la bourgeoisie et le prolétariat en tant qu'obstacles à l'extension illimitée de la forme marchandise et de ses pathologies. Plus précisément, le mouvement de 1968, en promouvant un ordre politique de type anarchique et libertaire, opposé aux grandes organisations comme intrinsèquement oppressives, a favorisé plutôt que contrarié la genèse de la dérégulation libérale et la nouvelle figure dialectique du capitalisme absolu-totalitaire, par laquelle il a été rapidement réabsorbé. C'était d'ailleurs l'une des nombreuses preuves du fait que, comme Marx le savait déjà, le capital est protéiforme et adaptable, tant que les formes d'extorsion de la plus-value sont garanties.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le capitalisme surmonte dialectiquement les exigences antagonistes du prolétariat (lutte des classes, esprit de scission, organisations de partis, passion révolutionnaire) et, en même temps, la conscience bourgeoise malheureuse. Cette dernière représente également une contradiction au sein du capitalisme, non moins que les revendications antagonistes et potentiellement révolutionnaires du prolétariat, si l'on considère que la bourgeoisie a) a sa propre vocation universaliste qui peut la conduire - comme dans le cas de Marx - à remettre en cause le monde capitaliste historique dans lequel elle est la classe dominante, et b) dispose d'une sphère de valeurs et d'éthique qui ne peut être marchandisée et qui est donc en définitive incompatible avec les processus d'omni-mercantilisation propres au capitalisme absolu.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La bourgeoisie et le prolétariat, dans leur conflit dialectique, s'étaient développés dans le cadre de l'éthicité <em>(Sittlichkeit) </em>au sens hégélien, c'est-à-dire dans l'espace réel et symbolique des "racines" solides et solidaires de la vie communautaire, liées à la famille et à l'école, au syndicat et à l'État national souverain. Le capitalisme absolu-totalitaire dés-éthicise le monde de la vie, annihilant toute communauté résiduelle autre que celle, intrinsèquement communautaire, de l'éphémère contrepartie marchande : il déconstruit la famille et les syndicats, l'école et l'État national souverain, produisant l'espace ouvert du monde réduit au marché et habité seulement par des consommateurs déracinés et homologués, sans conscience antagoniste prolétarienne et sans conscience malheureuse postmoderne.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Dés-éthicisée, </em>la société devient une simple société de consommation, un marché cosmopolite peuplé non pas de citoyens d'États-nations, de pères et de mères, mais uniquement de concurrents ; des concurrents qui, en l'absence de tout esprit communautaire, n'ont de rapports que sur la base des principes théorisés par la <em>Richesse des nations</em> d'Adam Smith - la dépendance omnilatérale de la nécessité et l'égoïsme acquisitif - par rapport au brasseur, au boucher et au boulanger.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Plus fort maintenant parce qu'il a traversé "l'immense puissance du négatif" de la scission et du conflit révolutionnaire entre la bourgeoisie et le prolétariat, le capitalisme devient un capitalisme absolu-totalitaire: absolu, parce que - comme on l'a dit - il correspond pleinement à son <em>Begriff </em>[concept] ; totalitaire, parce qu'il a subsumé sous lui toutes les sphères de la production, de l'existence et de l'imagination, du réel et du symbolique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De même, du côté de la production intellectuelle, la "conscience malheureuse" s'est dissoute et, à la place de la classe dialectique de la bourgeoisie, a pris place une classe globale, qui n'est plus bourgeoise mais ultra-capitaliste, encline à accepter avec désinvolture le "polythéisme des valeurs" et les styles de vie à l'intérieur de la "cage d'acier" du monothéisme idolâtre du marché.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Source première: <span style="color: #ffcc99;">https://avig.mantepsei.it/single/il-nuovo-capitalismo-assoluto-totalitario-figlio-del-68</span></span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes sept piliers de la sagesse mondialistetag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-12-10:62832392020-12-10T00:13:00+01:002020-12-10T00:13:00+01:00 Les sept piliers de la sagesse mondialiste par...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6202513" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2967022280.jpg" alt="piliers-bien-etre.jpg" width="446" height="357" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Les sept piliers de la sagesse mondialiste</strong></span></h1></header><div class="post-thumbnail"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par NicolasBonnal</span></strong></span></div><div class="post-thumbnail"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://nicolasbonnal.wordpress.com </span></strong></span></div><div class="entry-content"><p data-adtags-visited="true"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’accélération de la dictature mondialiste et du génocide qui va l’accompagner (et qui a déjà commencé, comme le Grand Reset, depuis le début des années 70) suppose une armature idéologique formidable, susceptible de couper l’herbe sous le pied à la résistance et de mettre fin à toute volonté populaire de se défendre. Comme on a vu avec Zinoviev récemment, cette démocratie totalitaire s’est mise en place avec la fin du communisme et s’est accélérée avec Obama, quand la gauche mondiale a basculé définitivement dans le camp du fascisme oligarchique et génocidaire (en France avec la présidence précédente).</span></strong></p><p data-adtags-visited="true"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Synthétisons leur stratégie globale en désignant ces sept piliers de la sagesse du diable qui parodient ceux du colonel Lawrence. Tout tourne autour d’une double volonté : dépeupler et souiller la nature humaine (cf. les Orcs de Tolkien).</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6202514" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2670511091.jpg" alt="838_jeff_pachoud_afp.jpg" /></p><p data-adtags-visited="true"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Malthusianisme et antiracisme :</span> la dépopulation a commencé dans les années 70 (on saluera le rôle effrayant de VGE, modèle de technocrate mondialiste). Le malthusianisme oligarque qui ne veut ni pauvres, ni familles, ni peuples, suscite partout l’effondrement du niveau de vie. Les politiques antinatalistes mises en place au Japon au lendemain d’Hiroshima ont produit aussi leurs effets. Jusque-là cette dépopulation était appliquée aux peuples de couleur, maintenant à tous les peuples occidentaux. La culpabilisation de ces derniers est aussi un instrument de poids en matière de dépopulation/contrôle.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6202516" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4225598274.jpg" alt="D-ou-viennent-les-expressions-heureux-comme-un-pape-et-se-croire-son-premier-moutardier.jpg" /></p><p data-adtags-visited="true"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Déchristianisation et désespoir :</span> la révolution Bergoglio n’est pas une cause, elle est une conséquence. L’Eglise s’est coupé les pieds et la tête avec Vatican II et peu à peu la société totalitaire du capital a pu imposer son agenda. La lettre d’encouragement à Davos et aux mondialistes aura satisfait tous les humanistes et la rédaction de la Croix. Cette déchristianisation est allée de pair avec une crétinisation des esprits. Le pape semi-analphabète est loin des grands jésuites du siècle des Lumières et de leur enseignement, et il est amusant (paradoxal au sens de Chesterton) de voir que le recul de la religion est allé de pair avec un recul de la culture des humanités et du respect du patrimoine.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6202517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/594778197.jpg" alt="Thunberg_mask-800x450.jpg" /></p><p data-adtags-visited="true"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Ecologie/catastrophisme :</span> l’écologie est arrivée comme une bombe au tout début des années 70 avec Soleil vert et tout le reste, tous ces films qui prédisaient un futur apocalyptique qui n’a pas eu lieu, mais que l’on va créer maintenant, comme on crée les coupures du courant, le sabotage énergétique et les pénuries. On assiste au saccage en Europe de centaines de paysages grandioses et même classés par ces éoliennes qui ravagent la vue et le sol et sont, disait même le Monde, construites par l’argent des mafias. Mais quand on n’aime pas, on ne compte pas.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6202518" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1581412432.jpg" alt="Technophile.jpg" width="396" height="517" /></p><p data-adtags-visited="true"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Technophilie et addiction :</span> la technophilie se développe avec le fascisme rétro et avec un retour en arrière drastique en matière culturelle (le rétrofuturisme de mon internet nouvelle voie) : on oublie le passé classique et chrétien de l’Europe et on revient à la préhistoire, au temps païens et esclavagistes, à la barbarie imbécile teintée de survie. La technophilie est une drogue et en tant que drogue elle démobilise la victime et même la résistance. Elle est plus facile à se procurer que le reste maintenant – et moins chère. J’avais dit que la seule manière de résister au camp de concentration électronique est le tellurisme. Voyez le Partisan de Carl Schmitt, penseur incompris qui célébra la résistance russe, espagnole, vietnamienne ; mais tout cela s’estompe avec un écran devant les yeux tout le jour. Se surinformer n’est pas résister. Demandez à Lucien Cerise qui prend en ce moment le risque de manifester régulièrement, de se faire arrêter et embarquer au poste. Soulignons le remarquable parcours (débats et happenings) de Florian Philippot au passage, pendant que le RN vote avec LREM…</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6202519" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/955944878.jpg" alt="imagesrevsex.jpg" width="415" height="347" /></p><p data-adtags-visited="true"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Féminisme et révolutions sexuelles :</span> ici le projet est banal, la séparation des sexes et le malthusianisme, avec une touche de culture de soumission sadienne (LGBTQ…). Les moyens sont divers, qui vont de la pédophilie (voyez les articles de Vincent Held) à la chasse désormais banale au mâle blanc en passant par la médiatisation hystérique de n’importe quel fait divers. Désolé, mais la parité a permis aussi de mettre un certain nombre d’incompétentes au pouvoir et on arrive à un sommet en la matière. On soulignera le rôle sinistre de la démocratie américaine en cette matière féministe. Mais Tocqueville et Beaumont nous avaient prévenus, avant Emmanuel Todd.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6202520" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/237658377.jpg" alt="1717359618_50167606_mauvaise-image-vaccin-france-peloton-tete.jpg" /></p><p data-adtags-visited="true"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Vaccination et pharmacie ;</span> on parle de leurs vaccins et de leur capacité exterminatrice. Mais le vaccin n’est que la cerise sur le gâteau pourri de la médecine postmoderne. Debord a dénoncé, et bien des médecins depuis, jusqu’au jeune Louis Fouché, les méthodes démentes de la médecine spectaculaire censée approuver ce qui est, c’est-à-dire les cours de la bourse, une bourse qui n’a plus besoin pour monter de l’activité humaine et qui ne veut plus d’hommes. Une étude américaine vient de montrer que les enfants non-vaccinés sont en meilleure santé que les vaccinés. On s’en doutait, les vaccins étant moins utiles que jadis ; Kennedy Jr (celui qu’ils n’ont pas encore tué) a rappelé qu’un américain subit la bagatelle de soixante-dix vaccins aujourd’hui. Et 45% des Américains sont en mauvaise santé. Comme on a dit, le génocide est déjà commencé depuis les années 70.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6202522" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2856024055.jpg" alt="o_649ac6bbf5.jpg" /></p><p data-adtags-visited="true"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Enfin, la sacralisation de l’élite :</span> c’est le plus inquiétant, ces monstres qui veulent être divinisés. Les gourous en matière informatique, économique et financière, culturelle et spirituelle sont apparus aussi à partir des années 70, copie de cette Inde sous contrôle. Une caste sacerdotale en émerge, formée par des économistes hauts tortionnaires, des hommes politiques indélogeables. Ici on a repris le modèle des castes. Les Schwab, Gates et autres, au lieu d’être traités comme les criminels qu’ils sont, sont considérés comme des brahmanes, des sauveurs, des guides. Les Lagarde, Merkel, May, au lieu d’être considérées comme des crétines devenaient, avant Greta, les femmes qui vont sauver le monde (dixit l’Express). Il est très important en effet pour soumettre la masse de désigner des grands-sorciers claniques, ce qui explique sans doute les tenues vestimentaires qui font en ce moment la popularité du vieux Schwab. Dans la parodie satanique traditionnelle sont a parlé Guénon, il règne une volonté de créer une pseudo-élite traditionnelle nous ramenant à la pureté primordiale (le Reset). Pour eux ce Reset est une catharsis.</span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCHISINAU FORUM III : Le système international actuel, du globalisme à la multipolaritétag:euro-synergies.hautetfort.com,2019-09-26:61784712019-09-26T10:58:00+02:002019-09-26T10:58:00+02:00 CHISINAU FORUM III Le système international actuel, du...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6036088" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/174381171.jpg" alt="IS-chisinauIII.jpg" width="583" height="281" /></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #99cc00; background-color: #333333;"><strong>CHISINAU FORUM III</strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600; background-color: #333333;"><strong>Le système international actuel, du globalisme à la multipolarité</strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #999999; background-color: #333333;"><strong>par Irnerio Seminatore, président fondateur de l'</strong><strong>Institut Européen des Relations Internationales</strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; background-color: #333333;"><u><span style="color: #ff6600;">Table des matières:</span> </u></span></strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li style="background: white;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; background-color: #333333;">Système et conjoncture;<br /></span></strong></span></li><li style="background: white;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; background-color: #333333;">Le système et ses niveaux de pouvoir;<br /></span></strong></span></li><li style="background: white;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Mouvements stratégiques et antinomies d'alliances en Eurasie;</span></strong></span></li><li style="background: white;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Le système multipolaire. "Un concert mondial des nations" ou une "gouvernance mondiale renforcée"?</span></strong></span></li><li style="background: white;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; background-color: #333333;">De l'Europe à l'Eurasie. Un changement dans les paradigmes géopolitiques;</span></strong></span></li><li style="background: white;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Le déclin d'Hégémon .Alternance hégémonique ou "révolution systémique";</span></strong></span></li><li style="background: white;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">A qui appartiendra le futur? L'espace planétaire, la démocratie et les Etats-Nations</span></strong></span></li></ul><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #ff6600; background-color: #333333;">Système et conjoncture</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Le système international actuel, qui inclut le système interétatique, la société mondiale et la globalisation des économies, se caractérise par une triple dynamique, de fragmentation, de polarisation et de confrontation et cette dernière se traduit en une reconfiguration des alliances militaires, face aux risques de conflit entre la Chine, les États-Unis et la Russie, confrontés au piège de Thucydide ( G.Allison).</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; background-color: #333333;">Ces risques appartiennent à l'ordre historique et instaurent une politique ambivalente, de rivalité-partenariat et antagonisme. Il s'agit d' une politique qui a pour enjeu le contrôle de l'Eurasie et de l'espace océanique indo-pacifique, articulant les deux stratégies complémentaires du Hearthland (1) et du Rimland (2).</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Les rivalités, qui sécouent aujourd'hui plusieurs régions du monde ont forcé l'Est et l'Ouest à reserrer leurs alliances militaires et à s'interroger sur un nouveau projet de sécurité en Europe , de stabilité stratégique et d' unité de l'espace européen.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Cependant toute tentative de définir un ordre régional quelconque ne peut être conçue que dans la perspective d'un ordre global et dans la recherche de formes d' équilibre et de stabilité à caractère planétaire.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">C'est par référence à la triangulation géopolitique et stratégique de la Russie, des États-Unis et de la Chine, et en subordre, de l'Europe, de l'inde et du Japon, que doit être comprise la liberté de manœuvre des puissances régionales au Moyen Orient ,au Golfe et en Iran et c'est là que se situe l'une des clés de la stratégie générale des grandes puissances.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #ff6600; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Le système et ses niveaux de pouvoir</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Du point de vue analytique, le système international superpose plusieurs niveaux de pouvoir :</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">− les pôles de puissances classiques , pluricentriques et virtuellement conflictuels( Amérique, Europe Russie, Chine, Inde..)</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">− un bipolarisme global dissimulé, fondé sur un condominium à caractère asymétrique (Etats-Unis et Chine)</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">− trois grandes zones d'influence, inspirées par trois aires de civilisation, constituées par l'Europe, les États-Unis et l'Empire du Milieu.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Dans ce contexte, la grande scène du monde abritera une multitude de stratégies, qui seront universelles pour les Nations-Unies, économiques pour les institutions de Bretton-Woods, sécuritaires et militaires par le système des alliances régionales (OTAN).</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">La singularité géopolitique des États-Unis, la grande île du monde, est qu'elle sera forcée de se normaliser dans l'immense étendue de l'Eurasie, centre de gravité de l'Histoire.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">L'Amérique deviendra-t-elle un pôle de puissance parmi d'autres, disputé, mais toujours dominant?</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #ff6600; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Mouvements stratégiques et antinomies d'alliances en Eurasie</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Dans tout système international, le déclin de l'acteur hégémonique se signale par un resserrement des alliances militaires. Ce moment se présente comme une antinomie d' options entre les puissances conservatrices (ou du « status quo ») et les puissances perturbatrices (révisionnistes ou insatisfaites). <br />Se départagent ainsi aujourd'hui, les deux stratégies des acteurs majeurs de la scène mondiale, une stratégie défensive, de stabilisation et de vigilance active pour l'Ouest et une stratégie offensive, de subversion et de remise en cause de la hiérarchie de puissance , pour l'Est.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Ainsi, dans la conjoncture actuelle, deux mouvements stratégiques rivaux s'esquissent au niveau planétaire :</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; background-color: #333333;">- l'alliance sino-russe, assurant l'autonomie stratégique du Hearthland, en cas de conflit et promouvant, en temps de paix, la coopération intercontinentale en matière de grandes infrastructures, (projet OBOR /One Belt, One Road/, avec la participation d'environ 70 pays)</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; background-color: #333333;">- la stratégie du "containement" des puissances continentales par les puissances maritimes du "Rimland" (Amérique, Japon, Australie, Inde, Europe etc), comme ceinture péninsulaire extérieure à l'Eurasie</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Rappelons que les deux camps sont en rivalité déclarée et leurs buts stratégiques opposés.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">En effet, le couple sino-russe est défini « concurrent stratégique », ou « concurrent systémique » (notamment par l'UE) et refuse de se soumettre à l'ordre international issu de la deuxième guerre mondiale et dessiné par les États-Unis</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #ff6600; background-color: #333333;">Le système multipolaire. Un " concert mondial des nations" ou une "gouvernance globale renforcée"?</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">La caractéristique fondamentale du système multipolaire n'est pas celle de s'asseoir sur une mondialisation, comme "gouvernance mondiale renforcée", complétant le système des Etats -Nations par des institutions mutilatérales (ONU, FMI,G7, ou G20), dans le but de favoriser leur intégration dans un jeu coopératif mondial, mais d'identifier les intérêts essentiels des acteurs principaux, dont les objectifs sont virtuellement conflictuels.<br /></span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Ainsi le but n'est pas de cerner des équilibres, fondés sur les concepts d'échanges et de coopération, mais de prévoir les ruptures stratégiques , sous la surface de la stabilisation apparente.<br /><br /><span style="color: #ff6600;">De l'Europe à l'Eurasie. Un changement dans les paradigmes géopolitiques</span></span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Ainsi la fin de la bi-polarité , avec l'effondrement de l’empire soviétique a engendré une source de tensions , entre les efforts centrifuges mis en œuvre par les États de proximité, « les « étrangers proches », visant à s'affranchir du centre impérial et la réaction contraire de Moscou, pour reprendre son autorité à la périphérie, par une série d'alliances enveloppantes. (OTSC, OCS )</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">La Russie et l’ensemble des nations d’Asie Centrale jusqu’aux pays du Golfe, du Moyen Orient et du Maghreb manquent de leaders ayant fait l’expérience de la démocratie et l’Union Européenne n’a pas conceptualisé une limite stratégique globale entre l’Atlantique et l’Asie Centrale, passant par la bordure de la Méditerranée et remontant le plateau turc et le Caucase, pour parvenir au pivôt des terres, le Heartland, dans un but d’influence et de maîtrise des tensions.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">C’est l’Alliance Atlantique qui a vocation à opérer la soudure de l’intérêt géopolitique de l'Ouest, dans cette immense étendue entre l’Amérique et l’Europe.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #ff6600; background-color: #333333;">Le « déclin d'Hégémon ». Alternance hégémonique ou "révolution systémique"?</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">La question qui émerge du débat sur le rôle des Etats- Unis, dans la cojoncture actuelle est de savoir si la « stabilité hégémonique » (R.Gilpin), qui a été assurée pendant soixante dix ans par l'Amérique, est en train de disparaître, entraînant le déclin d'Hégémon et de la civilisation occidentale , ou si nous sommes confrontés à une alternance hégémonique et à un monde post-impérial.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">L'interrogation qui s'accompagne de celle-ci est également centrale et peut être formulée ainsi : « Quelle forme prendra-t-elle cette transition ? »</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">La forme, déjà connue, d'une série de conflits en chaîne, selon le modèle de Raymond Aron, calqué sur le XXème siècle, ou la forme d'un changement d'ensemble de la civilisation, de l'idée de société et de la figure de l'homme, selon le modèle des « révolutions systémiques », de Stausz-Hupé, scandées par quatre grandes conjonctures révolutionnaires, embrassant l'univers des relations socio-politiques du monde occidental et couvrant les grandes aires de civilisations connues.</span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text-align: justify;"><span style="background-color: #333333;"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; background-color: #333333;">Chacun de vous comprendra qu'il s 'agit là de notre propre question,celle de notre temps et de notre forum. <br /></span></strong></span></p><p style="background: white none repeat scroll 0% 0%; text
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlL’écologie sert à tout, y compris au pire...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2019-06-14:61575952019-06-14T10:00:00+02:002019-06-14T10:00:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d' Hervé Juvin , cueilli sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'<strong>Hervé Juvin</strong>, cueilli sur <a href="https://hervejuvin.com/">son site personnel</a> et consacré à l'idéologie écologiste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Économiste de formation, vice-président de <a href="http://geopragma.fr/"><em>Géopragma</em></a> et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2010/11/28/le-renversement-du-monde.html"><strong><em>Le renversement du monde</em></strong></a> (Gallimard, 2010) et <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2013/10/08/la-grande-separation-5191856.html"><strong><em>La grande séparation - Pour une écologie des civilisations</em></strong></a> (Gallimard, 2013). Candidat aux élections européennes sur la liste du Rassemblement national, il a publié récemment un manifeste intitulé <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2018/04/18/france-le-moment-politique-6043774.html"><em><strong>France, le moment politique</strong></em></a> (Rocher, 2018).</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><img id="media-6001695" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/1029046845.jpeg" alt="Greta Thunberg.jpeg" /></p><h4 style="text-align: center;">Greta Thunberg au Forum économique mondial de Davos...</h4><p style="text-align: center;"> </p><p class="hestia-title entry-title" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>L’idéologie écologique : l’écologie sert à tout, y compris au pire</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une écolière suédoise, Greta Thunberg, est propulsée à la tribune de la COP22, mobilise des milliers d’écoliers et de lycéens et intime l’ordre aux gouvernements de sauver la planète. L’excellence de sa cause dispense quiconque d’interroger ; pourquoi, comment, par qui, avec quels financements, au service de quels intérêts ? J’attends qu’un journaliste pose les questions qui s’imposent sur son idéologie écologique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les images-chocs se diffusent, la propagande s’agite, et des pressions s’exercent pour que l’ONU établisse un droit du réfugié climatique, analogue au droit du réfugié politique, ce qui consacrerait en réalité le droit illimité de tout individu à s’établir dans le pays de sa convenance. Voilà sur quoi débouche le couple monstrueux de l’écologisme et du globalisme. Qui ira apprécier la réalité du changement climatique, analyser ses causes, et valider ou refuser en conséquence la qualité de « réfugié climatique » à celles et ceux qui prétendront franchir les frontières parce que le soleil est trop chaud, ou la glace trop froide?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’argument du dérèglement climatique dérive peu à peu en refus de la géographie et du climat. Deux solutions ; la mise hors sol de l’humanité, par climatisation permanente, sortie des hommes de leur milieu naturel au profit de bulles artificielles créées, alimentées et protégées par l’industrie ; ou bien la mobilité géographique individuelle et sans condition, qui devrait précipiter quelques centaines de millions de ceux qui vivent sous les latitudes élevées comme autour des Tropiques ou de l’Équateur, vers ces eldorados que deviennent les pays à climat tempéré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Deux solutions à rebours de l’expérience millénaire des sociétés humaines, qui ont progressé en s’adaptant aux déterminations de la géographie, du climat, de la vie, et qui ont survécu en se différenciant les unes des autres. Deux solutions, qui parachèvent le projet moderne d’extraction de l’homme de la nature ; est homme qui en a fini avec la nature ; est homme qui n’a pas de nature ; est homme qui est son Dieu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le changement climatique est une réalité qui se prête à de redoutables manipulations politiques. L’agenda mondialiste, bien mal en point depuis la crise de 2008 et le retour des peuples, a trouvé sa nouvelle formule ; en un mot comme en cent, pour sauver la planète, il faut en finir avec les Nations ! La leçon de l’Anthropocène, c’est que l’homme n’a plus à se soucier de faire l’histoire ; il doit faire nature — c’est-à-dire substituer aux arrangements entre nature et culture qui ont fait l’histoire, les produits de la technique, de la finance et de l’ingénierie du vivant !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En avant pour une Banque du climat qui fait déjà saliver tous les prédateurs des <em>hedge funds</em> et des produits dérivés ! L’écologie assure le recyclage des vieilles utopies socialistes, progressistes et rationalistes, en les accommodant d’un libertarisme venu à point nommé ; au moment où les rêves sans frontiéristes tournent au cauchemar, au moment le bilan de la globalisation s’avère dramatique, l’écologie donne le change en désignant un seul et unique coupable aux maux de la terre, l’homme blanc colonisateur et marchand. Elle investit sans complexe le Camp du Bien ; Greta Thunberg fait pleurer le Parlement européen, l’émotion est de son côté, donc la raison et le Bien qu’elle transporte dans son cartable !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les enjeux politiques de la manipulation de l’écologie par ceux qui en font une nouvelle religion en assurant que notre salut est en jeu, en mobilisant la peur et en suscitant l’intolérance sont considérables. Parce que nos Nations sont en jeu, et notre capacité à décider nous-mêmes de nos choix, pas des experts, des juges ou des ONG. Parce que le monopole du Bien n’admet pas le débat, la confrontation des idées et des intérêts, le jeu démocratique en un mot ; face à lui, ne peut être que le Mal. Pas un adversaire qu’il faut surpasser, mais un ennemi qu’il faut détruire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La planète est en jeu ; qui peut ajouter un mot à qui détient la formule unique du salut ? L’amalgame entre sauver la planète, ouvrir les frontières et placer les Nations sous tutelle est constant, il ne relève pas du hasard. Enjeux considérables encore plus, parce que la religion écologique délégitime les expressions de la diversité des sociétés, des Nations et des peuples qu’étaient les politiques publiques, les systèmes juridiques et les modèles sociaux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans sa brutalité naïve et revendiquée, c’est un nouveau totalitarisme qui est en train de naître, celui du salut écologique, contre les États, les Nations et la liberté des peuples. Le projet de gouvernement mondial par les savants et les sachants, bien mal en point depuis que la globalisation a trahi les promesses d’amélioration générale des conditions de vie qui lui avait valu un consensus immérité, a trouvé un nouveau « <em>Sésame ouvre toi </em>» pour forcer les frontières, réduire les critiques au silence et museler les opposants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La priorité écologique est d’en finir avec la globalisation, la mobilité infinie, et cette fiction destructrice qu’est la suppression des distances. Le combat écologique commence par renouer les liens qui ont été rompus avec la terre, l’air et l’eau, avec les arbres, les plantes et les animaux, par accepter que nous sommes « prisonniers de la géographie » comme du climat (selon le titre du livre de Tim Clark), par reconnaitre que l’homme est de la nature comme il est de la liberté, bien avant d’être de droit. Et il commence par mettre hors d’état de nuire ceux qui aiment tellement la planète qu’ils détestent leurs voisins, leurs chats, leurs ruches, ou les cloches du village.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’Union européenne doit s’interdire toute complaisance à l’égard de mouvements qui ont pour première cible l’indépendance énergétique, alimentaire, financière des Nations d’Europe, et pour premières victimes, des enfants manipulés par une propagande sans retenue. Elle doit dénoncer une idéologie écologique qui oublie de désigner la surcharge démographique comme facteur majeur de déstabilisation des rapports entre les hommes et leurs milieux – mais il faut bien qu’augmente le nombre de consommateurs pour que les dividendes bondissent !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il est urgent de mettre fin à des politiques de développement standardisées, jugées sur des critères occidentaux, inadaptées aux réalités de terrain, et dont le premier effet est de nourrir la vague migratoire ; le maintien au pays, la stabilisation des populations rurales sur leur territoire, la possibilité pour chacun de vivre et de travailler chez soi, dans son pays et près des siens, doivent devenir les critères de jugement de toute action de développement et d’aide économique. Et il est urgent de réaffirmer que la diversité des modèles, des organisations et des systèmes est l’insurpassable effet de la liberté politique, le premier patrimoine de l’humanité, et le plus sûr gage de notre survie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Hervé Juvin</strong> (<em>Site officiel d'Hervé Juvin</em>, 10 juin 2019)</span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAttali et sa surclasse contre les Françaistag:euro-synergies.hautetfort.com,2019-02-14:61286932019-02-14T10:43:23+01:002019-02-14T10:43:23+01:00 Attali et sa surclasse contre les Français Les Carnets de...
<div class="page-header article"><p style="text-align: center;"><img id="media-5952780" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3096420419.jpg" alt="attalicomique.jpg" /></p><h1><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Attali et sa surclasse contre les Français</strong></span></h1></div><div class="well article"><h2><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a class="article-section-title" style="color: #999999;" href="http://www.dedefensa.org/blog/les-carnets-de-nicolas-bonnal-1">Les Carnets de Nicolas Bonnal</a></span></strong></span></h2><h3 class="article-date"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.dedefensa.org </span></strong></span></h3></div><div class="body article"><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La brutalité des méthodes de la surclasse en France commence à étonner le monde. Par hasard je suis tombé sur un article très commenté de Zerohedge.com et sur un reportage de la chaîne Cuatro en Espagne. Mais même si les médias étrangers réagissent, je pense qu’en France on ira jusqu’au bout : coup d’Etat et massacres. J’en mets ma main à couper ou plutôt à arracher. Avec la bénédiction de Bruxelles, du Figaro et des soixante-huitards bourgeoisement et pieusement réunis pour fêter le triomphe de leur champion face à un peuple réveillé trop tard.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On ne peut pas dire que le mentor du macaron ne nous avait pas prévenus. Il se nomme Attali, avait très mal conseillé Mitterrand en 1981, et, passé depuis à la déification du golem de marché, il écrivait voici vingt ans ce texte sur la surclasse dont Gille Chatelet s’est trop moqué – car il est plus inquiétant que drôle. Nous sommes le 7 mars 1999 et voici à quelle sauce le Français et l’Américains vont se faire manger :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Un capitalisme entraîné par des forces nouvelles où émergera une élite nouvelle et où se prolétarisera l’ensemble des classes traditionnelles. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Je voyais une émission à la télé espagnole sur des expatriés en Amérique, qui confirmait les évaluations de Michael Snyder sur son site apocalyptique : 40 000 dollars une opération chirurgicale, 36 dollars la douzaine de donuts (à bouffer debout dans un local sale), 40 000 dollars l’année d’études et un million une baraque moyenne (on était dans le Maine). La moitié des gens ne se chauffent pas ; le tout sur fond de célébration du rêve américain… On comprend pourquoi 60 000 américains crèvent des opiacés chaque année. C’est en effet le seul moyen de supporter ce système et sa surclasse.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Euphorique, Attali écrit (nous sommes je le rappelle le 7 mars 1999) :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Aux Etats-Unis, la classe ouvrière est rapidement dissoute par la concurrence de la technologie du Nord et des salaires du Sud. Le salaire moyen ouvrier baisse depuis vingt ans. En dix ans, la proportion d’emplois précaires a quadruplé, et la probabilité d’être au chômage au moins une fois dans les cinq ans à venir a triplé. Cette précarisation touche peu à peu aussi la classe moyenne : ingénieurs, commerçants, employés, cadres sont menacés par l’entrée de l’informatique dans les services et par la concurrence de leurs homologues du Sud, qu’accélèrent les télécommunications. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Et le bougre d’ajouter sur cette prolétarisation générale :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Il n’y aura plus bientôt, à la place du salariat, qu’un vaste prolétariat déclassé. Même les fonctionnaires rejoindront cette cohorte, les déficits publics entraînant la quasi-faillite du budget fédéral. A l’inverse, les rémunérations de certains nouveaux venus n’ont jamais été aussi élevées. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Je précise que pour moi la précarisation est générale. Les hasards de la vie ont fait que j’ai connu beaucoup de millionnaires en euros et qu’ils vivent tous de plus en plus mal, enfants, vieux, malades y compris (et ce pour les raisons citées plus haut). Prolétarisation des millionnaires…</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Attali devient ensuite plus carnassier : « Ces fortunes nouvelles ne sont pas l’apanage de capitalistes traditionnels ni de dirigeants de grands groupes, mais plutôt des détenteurs ou de créateurs de rentes informationnelles, capables de disposer, même pour un temps bref, d’un savoir ou d’un savoir-faire unique. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il continue sans rappeler Robert Reich (dont j’ai parlé ici) et qui a inspiré avec ses « manipulateurs de symboles » toute cette envolée : </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Dans ce capitalisme global de haute compétition et de faible inflation, il faudra disposer de capitaux liquides, n’avoir ni dettes ni immobilisations et, surtout, disposer d’une rente de situation technologique (un savoir, une compétence, une opportunité d’être un intermédiaire utile à la valorisation ou à la circulation de l’information, une innovation dans le placement de titres, la génétique, le spectacle ou l’art). »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après c’est l’extase. On se croirait dans cet épisode de Star Trek où les dominants vivent sur une autre planète (<em>Cloud minders</em>, nuages) :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Ceux qui seront les maîtres de ces rentes constitueront ce que j’appelle une surclasse parce qu’ils ne se regroupent pas en une classe dont les privilèges sont liés à la propriété des moyens de production et à transmission. Les théories libérales ou marxistes ne s’appliqueront pas à eux : ils ne sont ni entrepreneurs-créateurs d’emplois et de richesses collectives ni capitalistes-exploiteurs de la classe ouvrière. Ils ne possèdent pas les entreprises, ni les terres, ni les postes administratifs. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Eloge de l’éphémère et du nomadisme (qui consiste à passer son temps au téléphone, dans les aéroports, les bagnoles, les avions, les hôtels…) :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> « Ils sont riches d’un actif nomade, monétaire ou intellectuel et l’utilisent de façon nomade pour eux-mêmes, mobilisant rapidement du capital et des compétences en des ensembles changeants pour des finalités éphémères où l’Etat n’a pas de rôle. Ils ne veulent pas diriger les affaires publiques (la célébrité politique est, pour eux, une malédiction). »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après on se rapproche guilleret de l’actuel président et de son hugolienne cour des miracles :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Ils aiment créer, jouir, bouger ; ils ne se préoccupent pas de léguer fortune ou pouvoir à leurs enfants : chacun pour soi. Riches de surcroît, ils vivent luxueusement, souvent sans payer ce qu’ils consomment. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Et puis on passe aux aveux. Avis aux gilets jaunes ! Cette société d’accapareurs hédonistes repose sur la violence :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Ils portent avec eux le meilleur et le pire de demain, installant une société volatile, insouciante de l’avenir, égoïste et hédoniste, dans le rêve et la violence. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans ce bolchévisme de marché, tout sera balayé, surtout les restes de la civilisation agricole :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Les élites traditionnelles européennes seront, elles aussi, balayées par ces nouveaux venus. Civilisation agricole, l’Europe est en effet beaucoup moins bien placée que l’Amérique pour cette victoire de la mobilité. Elle aura plus de mal à accepter que le pouvoir économique ne soit plus réservé aux propriétaires de sols, des murs, d’usines ou de diplômes. Ses élites, qui cumulent ces propriétés devenues anachroniques, seront peu à peu déclassées. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ici on se moque du monde : en France la surclasse ne vient pas de la technologie mais des milliardaires enrichis par Mitterrand/Balladur/DSK et des hauts fonctionnaires dévoyés façon Minc-Attali (lisez Sophie Coignard…). Et Attali d’enfoncer encore la France périphérique de Guilluy et des paysans :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« La France est particulièrement mal préparée à cet avenir. C’est une nation paysanne et étatique (étatique parce que paysanne). Les élites en place feront tout pour barrer le passage à la surclasse. La France se méfiera d’elle, qu’elle confondra au mieux avec des saltimbanques et au pis avec des parasites. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En vérité il y a eu fusion ! Et de nous faire le coup classique des lendemains qui chantent :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Pourtant, il faut accepter cette mutation, car cette surclasse porte la créativité et le bien-être de demain. Certes, il ne faut pas faire de l’Amérique un modèle à suivre à l’identique. Là-bas, une surclasse triomphante flottera sur les eaux boueuses de la misère, et la réussite de quelques-uns se paiera au prix de la marginalisation du plus grand nombre et de la violence des déclassés. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C’est Houellebecq qui écrit que le néolibéralisme millénariste projette, comme le bolchévisme, dans le futur une prospérité qui n’arrivera jamais, car elle ne peut arriver…</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Attali explique que plus d’inégalités et de destructions mèneront à plus d’égalité :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« L’Europe ne doit pas avoir de complexes. Dans la formidable phase de croissance qui commence, et qui durera trente ans, l’Europe a toutes les chances d’être la première puissance du XXIe siècle. A condition de permettre à une surclasse européenne de s’exprimer librement et de mettre ses compétences créatives au service du long terme et de la solidarité. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Schumpeter (le père incompris de la destruction créatrice), que de crimes décidément on commet en ton nom et en tes livres si peu/mal lus !</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après, comme Mao, Attali nous souhaite de gober une révolution culturelle dévoreuse :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Pour cela, c’est plus qu’un programme politique qu’il faut imaginer, c’est une révolution culturelle : l’acceptation du neuf comme une bonne nouvelle, de la précarité comme une valeur, de l’instabilité comme une urgence et du métissage comme une richesse, la création de ces tribus de nomades sans cesse adaptables, libérant mille énergies et porteuse de solidarités originales. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La suite est facile à prévoir : détruire (on appelle ça changer, disait Philippe Muray) ce qui existe :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Il faut pour cela tout changer, et vite, dans le système fiscal, éducatif et social. Il faut une fiscalité favorisant la création plus que la possession de richesses, l’innovation plus que la routine, le travail à haute valeur ajoutée plus que le travail non qualifié. Il est absurde de ne s’intéresser qu’au travail non qualifié en baissant les charges qui pèsent sur lui alors que le chômage le plus dangereux pour l’avenir de nos sociétés est celui des jeunes diplômés, membres potentiels de cette surclasse nécessaire et créateurs futurs d’emplois non qualifiés. Il faut favoriser par tous les moyens les créations de produits, d’idées, d’entreprises pour que naissent des emplois valorisants et que chacun puisse exprimer ses potentialités. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Blague finale, on nous reparle de justice sociale :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« En contrepartie, il faut imposer une justice sociale plus exigeante qui assure à chacun l’égalité des chances d’accéder à cette surclasse. C’est-à-dire cesser de confondre sécurité et immobilisme et donner à chacun au minimum les moyens de manger, d’apprendre et de se loger. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On rappellera à Attali que même le porte-parole Griveaux a du mal à se loger dans la ville de Paris asphyxiée (et c’est mérité) par le siège tenace des gilets jaunes.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Je ne me lancerai pas dans un débat sur la surclasse ; j’en ai parlé ici à propos de Robert Reich, qui comme Christopher Lasch soulignait la rupture entre les profiteurs (ex-élites) économiques et le peuple dans chaque pays occidental. Je rappellerai que, pour la surclasse, la France, ruinée et désindustrialisée, ne doit servir que de destination luxueuse aux oligarques. Et je me contenterai de rappeler cette phrase de Marx qui explique beaucoup mieux qu’Attali ce qui nous est arrivé depuis un petit demi-siècle :</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« Le progrès industriel, qui suit la marche de l'accumulation, non seulement réduit de plus en plus le nombre des ouvriers nécessaires pour mettre en œuvre une masse croissante de moyens de production, il augmente en même temps la quantité de travail que l'ouvrier individuel doit fournir. A mesure qu'il développe les pouvoirs productifs du travail et fait donc tirer plus de produits de moins de travail, le système capitaliste développe aussi les moyens de tirer plus de travail du salarié, soit en prolongeant sa journée, soit en rendant son labeur plus intense, ou encore d’augmenter en apparence le nombre des travailleurs employés en remplaçant une force supérieure et plus chère par plusieurs forces inférieures et à bon marché, l'homme par la femme, l'adulte par l'adolescent et l'enfant, un Yankee par trois Chinois. »</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ajoutons avec Joseph Stiglitz que le seul vrai garant de notre niveau de vie était jusqu’à la fin des années 80 l’union soviétique. Et que depuis son effondrement (de l’URSS et de notre niveau de vie), la surclasse, c’est-à-dire la vielle bourgeoisie rapace bien maquillée avec sa garde-chiourme informatique, n’en a fait qu’à sa tête en revenant à son siècle préféré, le dix-neuvième. </span></strong></span></p><h2 class="titleset_c.deepgreen"><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sources</span></strong></span></h2><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Attali – la surclasse, l’express, 7 mars 999</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nicolas Bonnal – Chroniques sur la Fin de l’Histoire (Amazon.fr) </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Karl Marx – le capital, I, section VI</span></strong></spa
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMarche républicaine à l’universel : la société ouverte et remplacistetag:euro-synergies.hautetfort.com,2019-02-14:61286882019-02-14T10:34:02+01:002019-02-14T10:34:02+01:00 Marche républicaine à l’universel : la société ouverte et remplaciste...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5952772" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/4250968208.jpg" alt="francafdri.jpg" width="542" height="273" /></p><h1 class="post-title title"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Marche républicaine à l’universel : la société ouverte et remplaciste</strong></span></h1><p class="meta"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Antonin Campana </span></strong></span></p><p class="meta"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.autochtonisme.com</span></strong></span></p><div class="entry"><div class="ob-sections"><div class="ob-section ob-section-html"><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’idée de «société ouverte » dont parle Georges Soros n’est pas sortie spontanément de l’esprit nauséeux de ce spéculateur. Cette idée n’est pas davantage une invention du groupe de Bilderberg, de la Trilatérale, du Forum de Davos ou même de Karl Popper (et quoi qu’en dise Georges Soros). Popper a peut-être forgé l’expression « société ouverte » mais n’est à l’origine ni de l’idée qui la sous-tend, ni de sa mise en application concrète.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La paternité de la « société ouverte » revient sans aucun doute à la révolution “française“. Non que cette révolution bourgeoise ait inventé stricto sensu cette idée stupide d’ouvrir la société aux quatre vents. Celle-ci courait chez les philosophes des lumières depuis un certain temps. Bien plutôt, la révolution “française“ a pour la première fois appliqué cette idée concrètement, lui donnant ainsi chair et vie. Les suivants et les suiveurs, les Popper, les Soros, n’ont fait que reprendre et étendre la recette républicaine.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On le sait, la bourgeoisie d’affaire qui prend le pouvoir à la fin du XVIIIe siècle est essentiellement représentée dans les assemblées révolutionnaires par des hommes de loi. Cette bourgeoisie d’affaire et ces hommes de loi (avocats, greffiers, conseillers d’Etats…) évoluent dans un monde où la notion de « contrat » est centrale : contrats de négoce, contrat de change, contrat de bail, contrat de prestation de service, contrat de mariage…. Dans ce monde, le contrat organise la vie des hommes et assure le bon fonctionnement de la vie en société. Naturellement, cette bourgeoisie d’affaire sera donc très sensible aux idées d’un Rousseau qui fera du « contrat social » le moyen de fonder une société libre et harmonieuse, voire de « régénérer » les sociétés traditionnelles fondées sur une identité culturelle.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Que dit en substance Rousseau ? Rousseau prétend qu’une juste société est une société produite par le rassemblement d’individus autour d’un contrat social préservant leurs droits naturels : la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l’oppression. Pour Rousseau, tout autre type de socialisation corrompt la bonté originelle de l’homme.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Rousseau ne parle ni des Français, ni des Chinois, ni des Lapons en particulier. Rousseau parle de l’Homme en général. Ce qu’énonce le philosophe est valable pour tous les hommes. La société fondée sur le contrat et sur la loi, et non sur une quelconque identité, ne discrimine pas selon l’origine, la religion ou la couleur de peau. Elle distingue ceux qui adhèrent au pacte social de ceux qui n’y adhèrent pas. Le corps politique est un club dont il suffit d’accepter le règlement intérieur pour devenir un de ses membres. Notons que ce règlement est acceptable par tous les hommes, puisque traduisant leur nature universelle, et non leurs cultures particulières. </span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Par définition, la juste société est donc une société ouverte. Le contrat social est l’image philosophique du « pacte républicain » et le pacte républicain est la traduction politique du contrat social. La république est fondée sur le pacte républicain, et le pacte républicain, fondé sur le principe d’universalité, est ouvert à tous les hommes sans distinction d’origine, de race ou de religion. C’est pourquoi la république ouverte peut se dire « universelle ». Tous ceux qui souscrivent au pacte républicain « appartiennent » au corps politique qui en est l’émanation. C’est ainsi que, dès 1790, les Français deviennent, individuellement par le <a style="color: #999999;" href="http://www.autochtonisme.com/2017/11/grand-transfert-grand-remplacement-et-grand-rassemblement.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Grand Transfert</a>, des « associés » dissociés de leur identité, et que peu après les Juifs deviennent des « Français ». Autrement dit, l’appartenance ne dépend plus de l’identité mais d’un acte juridico-administratif ouvert à tous ceux qui l’acceptent. L’appartenance est ouverte et ne nécessite plus une assimilation identitaire préalable.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Notons au passage que la francité perd sa dimension culturelle et devient une catégorie juridique. Etre Français a désormais une signification au niveau du Droit (l’appartenance à un Etat), mais ne veut plus rien dire du point de vue de l’identité ou de la lignée. La doctrine du Pacte républicain a donc bien détruit la francité.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La capacité à intégrer librement un corps politique s’organisant selon des valeurs universelles relevant de la nature de l’Homme, et non des valeurs particulières relevant d’une identité spécifique, est la marque des « sociétés ouvertes ». La révolution française a créé le premier modèle de société ouverte. Elle a expérimenté son principe d’universalité avec les populations juives, puis avec certains habitants des colonies, avant de le systématiser à travers le processus immigration-inclusion-naturalisation-changement ethnique du corps électoral.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En 1791, Adrien Duport (un des rédacteurs de la déclaration des droits de l’homme) dira, devant l’Assemblée, que le principe de citoyenneté n’autorise « aucune distinction ». En conséquence de quoi, ajoutait-il : « les Turcs, les Musulmans, les hommes de toutes les sectes sont admis à jouir en France des droits politiques ». Ce principe de citoyenneté, dissocié de l’identité, associé au principe d’universalité, n’annonce-t-il pas le destin funeste de notre pays et le Grand Remplacement qui vient ?</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Antonin Campana</span></strong></span></p></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes antifas: l'armée de la terreur des globalistestag:euro-synergies.hautetfort.com,2019-01-25:61236712019-01-25T15:51:44+01:002019-01-25T15:51:44+01:00 Les antifas: l'armée de la terreur des globalistes Alexandr...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5944127" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3794692829.jpg" alt="antifaberkley.jpg" width="579" height="324" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Les antifas: l'armée de la terreur des globalistes</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://www.geopolitica.ru/en/person/alexandr-bovdunov">Alexandr Bovdunov</a></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 14pt; color: #ccffcc;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>L’antifascisme est un simulacre, une copie sans l’original, il s’oppose à un fascisme qu’il a lui-même inventé, et qui en réalité n’existe pas.</em></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« En résultat de l’affrontement entre les supporters de Trump et les antifascistes à Berkeley, 6 personnes ont été blessées », « les protestations contre le meeting de Marine Le Pen à Paris se sont transformées en affrontements massifs », « les antifascistes ont utilisé des cocktails Molotov au meeting de Marine Le Pen », « les groupes antifascistes sont soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque terroriste à Dortmund » – ce ne sont que quelques reportages de presse dans les dix derniers jours durant lesquels des groupes de jeunes gauchistes qui se qualifient d’« antifascistes » sont mentionnés d’une manière ou d’une autre. En Russie, ce mouvement est marginal. En Occident, tout est différent. Ici, il est devenu depuis longtemps une partie organique du Système.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’antifascisme : l’ancien et le nouveau</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’antifascisme moderne est un phénomène tout à fait nouveau. En tant que sous-culture, il a pris forme dans les années 80, empruntant des symboles et des slogans à des mouvements historiques qui s’opposèrent à l’extrême-droite en Europe dans les années 1920-1940. En même temps, l’épine dorsale des nouveaux mouvements antifascistes était différente. Elle était formée d’anarchistes et de trotskistes qui furent marginalisés en résistant aux régimes fascistes historiques dès la guerre civile espagnole, où le rôle de divers éléments radicaux parmi les Républicains fut très important. Les partis communistes staliniens jouèrent un rôle beaucoup plus grand dans l’affrontement avec les régimes fascistes, mais les antifascistes modernes préfèrent les blâmer en les qualifiant de « crypto-fascisme ». Que pouvons-nous dire des conservateurs et des nationalistes comme Ernst Niekisch et Otto Strasser en Allemagne ou des participants du mouvement de la Résistance en France, parmi lesquels il y avait des gens de gauche, de droite et même des nationalistes français ? En d’autres mots, il n’y a pas de continuité idéologique et historique entre les nouveaux groupes antifas et les groupes de la Résistance, qui combattirent les véritables fascistes.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le financement de l’antifascisme</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais il y a une autre connexion plus forte. Avec le capital financier. Par exemple, la Tides Foundation, qui est active aux Etats-Unis et qui reçoit des injections financières de George Soros, finance régulièrement des groupes antifascistes, incluant ceux qui organisent des émeutes de masse comme les affrontements de Berkeley en février de cette année, quand les antifascistes battent des gens, brûlent des voitures et cassent des vitrines.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le mouvement « antiraciste » Black Lives Matter, qui s’occupe principalement d’organiser des émeutes de masse, a reçu 33 millions de dollars en 2016 de George Soros via l’Open Society Foundation et le Center for American Progress, dirigé par le tristement célèbre John Podesta. 100 autres millions de dollars ont été accordés par la Fondation Ford et l’organisation Borealis Philanthropy, qui a créé dans ce but le Movement Fund dirigé par des Noirs.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le financement des initiatives antifascistes et antiracistes en Europe est aussi l’une des priorités de l’Open Society Foundation, ainsi que d’autres structures d’influence américaines. Par exemple, le même Fonds Ford contribuant activement à de nombreuses initiatives antiracistes à travers l’Europe. Le réseau d’organisations européennes SOS-Racisme, dont les débuts se firent en France, fut originellement créé par la gauche majoritaire à la requête du président Mitterrand et du Parti Socialiste. L’organisation est encore largement financée par l’Etat français.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5944129" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3304990879.png" alt="antifagroupe.png" width="594" height="310" /></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Tous les réseaux antifascistes en Europe sont liés à des Etats ou à des fonds caritatifs financés par des capitalistes. Il n’y a simplement pas d’autre argent disponible en Europe. Un paradoxe apparaît, c’est que les gauchistes et les anarchistes reçoivent des fonds venant de l’Etat et des capitalistes, c’est-à-dire de leurs principaux « ennemis de classe ». Mais pourquoi ?</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les sections d’assaut du libéralisme</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La réponse est évidente : la gestion des flux d’argent est nécessaire pour réorienter les radicaux, les éloigner de la critique du système bourgeois et du combat contre lui, et les orienter vers l’action contre un « fascisme » mythique. Le capitalisme propose, au lieu de combattre contre lui, de s’attaquer à des fantômes idéologiques, ainsi qu’à des adversaires de ce même capitalisme dans le camp de la droite. C’est très opportun, sûr et profitable en termes d’argent.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Depuis quelque temps des idéologues disent aux débutants que les « fascistes » sont tous ceux pour qui l’esprit émancipatoire des Lumières est inacceptable, ceux qui ne veulent pas abandonner les identités collectives provenant de l’enracinement dans la tradition, l’ethnique, le national, le religieux et qui pensent que l’homme est un homme et qu’une femme est une femme et que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme, ceux qui aiment leur peuple et leur histoire, qui ne voient pas seulement le nihilisme dans la culture mais aussi les valeurs de la continuité et du Logos.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En un mot, les « fascistes » sont ceux qui ne sont pas d’accord pour accorder à toutes les perversions possibles le statut de la norme sociale et de la loi légale. Pour un antifasciste professionnel, toute personne normale saine et équilibrée est un « fasciste ». Et avec un fasciste, comme disent les antifascistes, il ne faut pas discuter. Un bon fasciste est un fasciste mort. Cela nous rappelle quelque chose.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le problème est que le phénomène du fascisme n’est pas du tout intégral idéologiquement. L’application du terme lui-même aux diverses doctrines des années 20 et 40 est une simplification excessive. Etendre à l’excès cette même interprétation du « fascisme » prive le concept de tout sens. Mais cela est accompagné de tant d’allusions traumatiques pour la conscience européenne d’après-guerre qu’il est impossible de s’empêcher de l’utiliser comme étiquette. Appelez votre ennemi idéologique « un fasciste », et les masses sont de votre coté. Et personne ne comprendra. L’important est simplement de crier le premier le qualificatif maudit. Et pour cela vous pouvez compter sur le grand capital et sur la machine étatique.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les intellectuels occidentaux ont créé le concept de « fascisme éternel » dans l’esprit d’Umberto Eco, essayant d’étendre au maximum la définition de ce phénomène de manière à pouvoir l’appliquer au nombre maximum d’adversaires de l’ordre mondial libéral, pour les délégitimer et les faire attaquer par les « sections d’assaut » des antifascistes. Ainsi les représentants de toutes les forces populistes de droite n’appartenant pas au système en Europe, du Parti de la Liberté autrichien au Front National français et au Parti pour l’Indépendance du Royaume-Uni [UKIP], ont été qualifiés de fascistes.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les antifascistes eux-mêmes vivent selon un principe complètement fasciste. « Abandonnons cette chimère de la conscience, le Führer pense à notre place ». Pour les antifascistes, en règle générale, ce sont les philosophes ultralibéraux venus de l’ancienne gauche qui pensent réellement. Comme le défunt André Glucksmann ou les bien vivants Daniel Cohn-Bendit et Bernard-Henri Lévy. Ce dernier passe littéralement son temps dans toutes sortes de Maïdans, déclare régulièrement qu’il hait Poutine (un « fasciste »), et tourne des documentaires lorsqu’il faut justifier une invasion américaine d’un pays particulier. Saddam Hussein, Kadhafi, Assad, vous êtes des « fascistes » ! Donc nous venons vous rendre visite.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On ne voit pas en quoi ces intellectuels diffèrent des néoconservateurs américains, puisque leurs principes de base – la diffusion de la démocratie libérale dans le monde, le renversement des régimes « totalitaires », l’opposition à la Russie, l’appui à l’Etat d’Israël et aux Etats-Unis – sont les mêmes. Peut-être que la seule différence est que les néoconservateurs (également représentés, en règle générale et pour une raison quelconque, par d’anciens Juifs trotskistes) aiment Israël et les Etats-Unis un peu plus.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’antifascisme au service de l’impérialisme</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La définition communiste classique du fascisme comprenait celui-ci comme un phénomène sociopolitique complexe. Par conséquent, il mentionnait un capital financier comme principal sponsor et bénéficiaire et soulignait la nature agressive et impérialiste du fascisme. Les antifascistes ne se soucient pas de telles difficultés. Leur perception du monde est plate, ils se contentent de clichés et encore de clichés. Sinon ils comprendraient qu’il y a quelque chose en commun entre eux et les fascistes historiques.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’antifascisme moderne est non seulement financé par le même capital financier, mais est aussi pleinement en solidarité avec les politiques agressives des pays occidentaux. Les antifascistes ont participé à toutes les révolutions de couleur que l’Occident a menées. Cependant, en Ukraine par exemple, en 2014, ils ne furent pas embarrassés par la présence de néonazis sur les barricades voisines.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Que nous prenions la guerre en Yougoslavie, le conflit du Kosovo, le bombardement de la Libye, les antifascistes prennent toujours parti pour l’<em>hegemon</em> et ses représentants. Ils sont toujours du coté des USA et des « rebelles » sponsorisés par eux : des Bosniaques et des Albanais aux extrémistes islamiques en Syrie. Si besoin est, ils soutiennent des nationalistes, des extrémistes religieux, n’importe qui. Ici, qui est « fasciste » et qui ne l’est pas est décidé par Bernard-Henri Lévy.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un exemple typique est : les antifascistes et Trump. Immédiatement après l’élection du président américain Donald Trump, aux Etats-Unis et en Europe des milliers de manifestations contre le fascisme, la xénophobie et le sexisme eurent lieu. Trump fut dénoncé comme un envoyé de l’enfer lorsqu’il tenta de « vendre » à la société américaine une proposition de commencer à renégocier avec la Russie. Mais le même Trump lança une attaque de missiles contre la Syrie. Et où sont passés tous ces millions de gens avec des chapeaux roses ? Ils ont tabassé le leader de l’Alt Right, Richard Spencer, qui a organisé une manifestation contre la guerre. Eh bien, Bernard-Henri, qui avait précédemment attaqué Trump, s’est aligné sur les néocons, puisqu’il a fait bon accueil à l’attaque de missiles contre la Syrie aussi bien qu’aux actions pour intimider la Corée du Nord, disant que « c’est un geste courageux ».</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’antifascisme est du fascisme</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’antifascisme est un simulacre, une copie sans l’original, il s’oppose à un « fascisme » qu’il a lui-même inventé, et qui en réalité n’existe pas. Il prétend être le successeur de l’« antifascisme », qui n’en était pas un, car qu’est-ce que les communistes allemands des années 30 et Cohn-Bendit ont en commun ? Attaquer le vide, cela sert seulement à maintenir l’existence rabougrie d’un autre simulacre subculturel : le néonazisme, son frère jumeau. Enfin, il ne propose rien de positif. Seulement détruire, écraser, interdire. La psychologie typique du pogrom.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5944131" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3394291410.jpg" alt="af-noior.jpg" width="463" height="297" /></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il n’est pas surprenant que les antifascistes manifestent en pratique un comportement <em>fasciste</em>. Un autre trait caractéristique des antifascistes est l’<em>anti-intellectualisme</em>. Si leurs adversaires de droite tentent d’organiser une discussion ou un discours, les antifascistes préfèrent interrompre l’événement, mais n’entrent pas dans un dialogue et ne justifient pas leur position. Un autre trait commun est l’intolérance envers les porteurs d’autres idées. Encore un autre : un penchant à la violence physique et à l’intimidation envers les adversaires. Enfin, l’absence de pensée critique, ce qui les empêche de voir une franche manipulation dans les actions de ceux qui les dirigent. Les antifascistes sont aveugles d’un œil : ils voient seulement un pseudo-fascisme et ne voient pas le vrai fascisme, celui qu’ils servent fidèlement.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour certains cela pourra paraître surprenant, mais l’antifascisme d’aujourd’hui est un phénomène réactionnaire qui protège l’hégémonie libérale, le statu quo libéral et les politiciens libéraux. Ceux qui ne veulent rien changer, qui veulent faire venir des millions de migrants et réduire la responsabilité sociale de l’Etat et du commerce, qui minent la souveraineté nationale de leurs pays en faveur du commerce transnational et qui sont étroitement impliqués dans les réseaux de la gouvernance mondiale.</span></strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlMétapolitique du globalisme...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2018-10-17:60966882018-10-17T16:01:00+02:002018-10-17T16:01:00+02:00 Les éditions Le Retour aux Sources viennent de publier un essai de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions Le Retour aux Sources viennent de publier un essai de <strong>Pierre-Antoine Plaquevent</strong> intitulé <em><strong>Soros et la société ouverte - Métapolitique du globalisme</strong></em>. Journaliste indépendant, Pierre-Antoine Plaquevent anime le site <em><a href="http://www.les-non-alignés.fr/">Les Non-Alignés</a></em>.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5899364" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/3626867297.jpg" alt="Plaquevent_Soros et la société ouverte.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva;">" Georges Soros est l’une des personnalités les plus influentes de notre époque. L'activisme de George Soros, qui se considère lui-même comme « un chef d’État sans État », touche en fait tous les domaines et tous les continents.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Durant les dernières décennies, peu de nations ont été épargnées par l’action ou l’influence de son ensemble de fondations : l’<em>Open Society Foundations</em>. Partout où la souveraineté politique et la stabilité sociale sont attaquées, on retrouve la trace de Georges Soros, de ses réseaux, de ses militants, de ses milliards. Que ce soit au travers de l'immigration de masse, de la dépénalisation des stupéfiants, des nouvelles normes sociétales, de la promotion des théories du genre ou des révolutions colorées. Dans chacun de ces domaines, Soros œuvre avec une étonnante constance à la réalisation d’un même objectif : l'avènement d'un nouvel ordre politique international fondé sur la notion de <em>société ouverte</em> et la fin des États-nations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">L’auteur nous propose une radiographie détaillée de la méthodologie Soros et de ses divers champs d’action partout dans le monde. Au travers d’exemples très documentés, cette étude expose au grand jour les rouages internes des réseaux Soros. Une entreprise de décomposition des nations dotée d’une puissance et de moyens inédits dans l’Histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">Au-delà d’un travail d’enquête inédit, ce livre se propose d’exposer la philosophie politique qui anime cette action et d’en tracer la généalogie profonde. Le lecteur y découvrira comment la notion de <em>société ouverte</em> se rattache aux courants les plus puissants et les plus actifs de la subversion politique contemporaine. "</span><br /></span></p></blockquote>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlUne autre internationale du chaos: le réseau Atlastag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-10-20:59911142017-10-20T12:34:08+02:002017-10-20T12:34:08+02:00 Une autre internationale du chaos: le réseau Atlas par...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5708803" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1837627846.png" alt="academy-logo.png" /></p><h2 class="post_title"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Une autre internationale du chaos: le réseau Atlas</strong></span></h2><div class="single_post_content"><div class="entry"><div class="pf-content"><p><span style="color: #999999; font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>par Auran Derien</strong><strong><br /></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; color: #999999; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Ex: https://metamag.fr</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le site “<a style="color: #999999;" href="https://www.les-crises.fr/"><em>les crises</em></a>” a publié un document fort pertinent sur la tyrannie installée en Amérique Hispanique par des organisations essayant de se camoufler derrière les pensées de l’école néo-libérale.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Observer l’horreur créée par les dirigeants assassins de peuples qui dirigent ces think tank du réseau Atlas, ainsi que la sublime niaiserie des bedeaux qu’ils paient pour éructer des slogans de primates, expose la quintessence de l’inhumanité occidentale. La réalité nue et crue de ce monde nous aide à mieux comprendre ce que sont les dirigeants placés à la tête des États européens.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Un principe général : le trafiquant a toujours raison</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le réseau Atlas, en Amérique Hispanique, est très comparable aux réseaux de Young leaders européens financés par des dollars créés ex nihilo pour acheter des cerveaux vaniteux, auxquels on déblaie le chemin vers des postes de responsabilité sous condition – tirée de la nigologie biblique – qu’ils rendent au centuple, à leurs maîtres, les sommes que ceux-ci ont fait descendre du ciel pour eux.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les think tank du réseau Atlas sont simultanément des sectes monothéistes et des associations de malfaiteurs. La croyance en quelques slogans y est fondamentale. Les chefs sont présentés comme purs, bons et justes, de sorte que tout leur est permis. Le crime contre les humains ayant une personnalité y est encouragé puisque seule la foi sauve et que de toutes façons tout est recouvert par la robe sans couture des vérités révélées.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le réseau Atlas a pour fin de supprimer ce qui gêne le business. Le monde est trop complexe pour les têtes plates que l’on y recrute. Le concept de “<em>public</em>” doit être évacué. La philosophie est trop formatrice de pensée critique. Il ne doit rester que la supériorité a priori du trafiquant, cet escroc sublime qui incarne l’Être. Tous ceux qui ne trafiquent pas ne sont que des marchandises que l’on peut acheter, vendre, dépecer, etc. Donc, la où règne les voyous, en Argentine, au Brésil, en Colombie, au Honduras, etc. ce sont les pantins serviles du réseau Atlas qui tirent les ficelles.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">La fin des universités et le retour des prédicateurs</span><br /> </span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Si l’éducation fut la grande aventure de l’Europe depuis les philosophes grecs, la naissance d’un esprit est désormais proscrite au profit de la fabrication d’esclaves. Les think tank de la congrégation Atlas remplissent cette nouvelle fonction de destruction massive de la pensée. Le stackanovisme intellectuel, accumulation de justifications mensongères, remplit la vie des penseurs à la petite semaine entassés dans des bureaux chics mais hantés par la haine et le mensonge. Atlas porte sur ses épaules la stupidité monothéiste, les vérités révélées dont la sottise désole et d’où l’esprit a été banni. Les milliers de jocrisses payés par cet empire du néant respectent non seulement les règles de la double morale chère aux vétérotestamentaires mais aussi l’inversion des valeurs.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Au Brésil, une canaille a été placée à la tête d’un groupe de cuistres caractérisé par sa haine du peuple mais qui a été nommé “Institut Mises” alors que<a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_von_Mises"> Ludwig von Mises </a>aurait refusé qu’une bande d’escrocs utilise son nom. L’esprit, sens des ensembles et non addition simpliste de trucs destinés à tromper s’est envolé et on ne sait quand il pourra souffler à nouveau.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les centrales multimédias intégrent désormais les techniques d’intervention à sens unique dans les réseaux sociaux, comme on a pu l’observer depuis l’élection de Donald Trump. Le gang GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple), contrôlé par quelques fonds financiers, s’est transformé en une association d’assassins de la pensée et de prédicateurs. Le consistoire GAFA censure les humains qui pensent au lieu de croire. Seuls les groupuscules agités, contrôlés, financés par Atlas et compagnie ont le droit de pulluler en Amérique Hispanique où la pensée complexe disparaît au profit de la brutalité des multinationales et autres associations de malfaiteurs. Les nigauds au service d’Atlas sont d’ailleurs en admiration béate devant les criminels militaires chiliens ou argentins qui affirmaient lutter contre les bolchéviques alors qu’ils assassinaient leur peuple et son élite patriote pour complaire au pouvoir infâme installé à l’étranger mais qui payait en dollar. Car tout est là : être au service de la race supérieure des financiers est le seul patriotisme autorisé et approuvé…</span></strong></span></p><h3 style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Persécuter, partout, les peuples autochtones, est la conséquence normale de l’accaparement du monde par quelques mafias</span></strong></span></h3><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a style="color: #999999;" href="https://actualidad.rt.com/actualidad/250786-mapuches-disputa-territorial-argentina-chile-macri">Le cas de l’Argentine en est un exempl</a>e .</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La privatisation signifie là-bas vendre des terres aux financiers amis, comme Benetton, la population locale étant incluse dans le lot. Après, un discours bien rôdé soutient qu’il n’existe pas de peuples autochtones, que chacun est un immigrant. En Argentine, les Mapuches seraient donc des étrangers, comme en Europe nous serions des nouveaux venus. Parallèlement, on fait disparaître les élites légitimes des peuples autochtones et on élimine la solidarité interne en envoyant par exemple des Mapuches de l’armée et de la police contre leur propre famille et, en France, en utilisant des “<em>Versaillais</em>”.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La continuité des méthodes révèle les auteurs de cette infâmie. En France, ils anônnent que les Européens sont des immigrés, et leurs élites disparaissent assassinées par les lois que font voter les professionnels de l’antiracisme. Ainsi le monde passe-t-il aux mains de financiers véreux et de congrégations multinationales .</span></strong></span></p><h3><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Lorsque de futures générations auront le courage de couper les têtes de l’hydre globalitaire, personne ne manifestera de nostalgie.</span></strong></span></h3></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMondialisme, globalisme, multiculturalisme: analyse en profondeur de trois armes de déconstruction massivetag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-11-06:58697822016-11-06T00:05:00+01:002016-11-06T00:05:00+01:00 Mondialisme, globalisme, multiculturalisme: analyse en profondeur de...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-5494267" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/269406734.jpg" alt="glob.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Mondialisme, globalisme, multiculturalisme: analyse en profondeur de trois armes de déconstruction massive</strong></span></h1><div class="post-thumbnail"><div id="author-bio"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span class="author-name" style="color: #999999;"><span class="author vcard"><a style="color: #999999;" href="http://lesobservateurs.ch/archives/?invite_meta=27211">Dominique Baettig</a></span></span></strong></span><div class="author-meta"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Médecin, Ancien Conseiller national</span></strong></span></div></div><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.lesobservateurs.ch</span> </span></strong></span></div></header><div class="entry-content"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">S’il est un ouvrage récent qu’il faut lire, quand on veut s’appuyer sur la « droite des valeurs » et sa juste voie de révolution conservatrice, c’est bien « Le multiculturalisme comme religion politique » du québécois Mathieu Bock-Côté (Editions du Cerf, 2016). Passionnant, convaincant, un travail complet de déconstruction de l’idéologie utopique de la révolution permanente, de « l’adaptation permanente aux exigences de la modernité ». La lutte historique des classes ayant montré ses limites pour faire avancer la Révolution mondiale, les régimes mis en place dans la ligne soviétique ayant furieusement tendance à réactiver des valeurs honnies comme la hiérarchie, le sens de l’Etat, la voie nationale, l’héroïsme de la lutte, l’esprit de sacrifice, la « nouvelle gauche » soixante-huitarde a franchi une nouvelle étape du démontage vers une société fluide. Atomisée, autoritairement démunie de toute norme, différence, mémoire, enracinement, Etat-Nation, valeur spirituelle, religion, concepts qu’elle appelle « fascisme » par commodité, simplicité de diabolisation. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Et cette lutte est totale, totalitaire, avec une police vigilante de la pensée qui traque tous ceux qui auraient la velléité de faire référence au Mal absolu et ses stéréotypes : nation, culture, hiérarchie, différence/ complémentarité des sexes, rituels religieux, existence de Dieu, différence des générations, mémoire historique, souveraineté, démocratie de majorité, bon sens commun. La gauche s’étant ralliée à la Loi du Marché libéral et à la social-démocratie, alors que la droite économique applique les valeurs hédonistes et de relativisation culturelle, sur fonds de globalisation de l’Economie, il ne reste plus que la surenchère maximaliste de déconstruction des valeurs pour concurrencer la gauche moraliste et la droite du pouvoir économique et financier. On y est. Les partis « libéraux » cèdent complètement sur les valeurs de bon sens pour laisser se déconstruire la cellule familiale, le mariage hétérosexuel, l’identité menacée par les flux migratoires incontrôlables, l’Etat social protecteur qui édicte des règles, des normes, met en place des digues régulatrices pour tempérer la concurrence sauvage et déloyale. Le démontage de la prospérité sociale par imposition de migrants, sur le modèle de l’inclusion (renoncement au principe de la vraie intégration/assimilation), la judiciarisation de la vie politique avec menaces de faire condamner toute critique. Le conservatisme, critique raisonnable du mythe du progrès permanent est appelé phobie maladive, préjugé, repli frileux sur soi, homophobie, racisme, populisme, machisme, autoritarisme comme l’Ecole de Francfort caractérise la civilisation européenne chrétienne et gréco-romaine. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ce modèle dominateur n’est pas démocratique, il ne compare pas son projet avec des alternatives, il s’impose comme le Bien, au service d’un « empire humanitaire universel »supérieur, sur le modèle des droits humains, à la démocratie et la gouvernance politique souveraine. Et condamne ses ennemis, les psychiatrise (la personnalité autoritaire, la paranoïa des critiques « complotistes », le pervers narcissique machiste qui ose se défendre contre des accusations), les ringardise, les rééduque comme dans la bonne société soviétique de l’URSS. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">L’égalitarisme absolu, la judiciarisation du politique, la gouvernance morale ombrageuse d’en haut, la globalisation de la gouvernance (qui s’appuie sur le mythe du réchauffement climatique alors que l’écologie est une attitude éthique et responsable) est un rouleau compresseur qui s’accélère lorsque la résistance apparaît. Il faut en faire plus, intervenir militairement et humanitairement contre les vestiges autoritaires du passé, condamner plus, activer les flux migratoires, amplifier la stratégie du chaos et de la gouvernance mondiale. Activer la nouvelle démocratie égalitariste diversitaire, la méfiance de soi, la repentance, la diabolisation du passé et de la mémoire. Ce livre est éclairant et il va jusqu’au noyau de la pensée totalitaire subversive. Il n’y manque que la réponse à la question : dans un monde sans frontières, sans identité, où l’humain est mis à nu, dépossédé de soi, sans valeurs d’enracinement et de vrai respect des différences, apparemment sans hiérarchie visible (tu seras condamné si tu t’opposes ou même ose y penser !) qui est aux commandes et qui profite de cette machinerie totalitaire ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dominique Baettig, médecin, ancien Conseiller national, 3.11.2016</span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa Russie face au globalismetag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-12-14:55077992014-12-14T00:05:00+01:002014-12-14T00:05:00+01:00 La Russie face au globalisme Entretien avec Xavier...
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/obXqrMj6Srs" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><h1 id="watch-headline-title" class="yt" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title long-title" title="La Russie face au globalisme - entretien avec Xavier Moreau." dir="ltr">La Russie face au globalisme</span></strong></span></h1><h1 class="yt" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title long-title" title="La Russie face au globalisme - entretien avec Xavier Moreau." dir="ltr">Entretien avec Xavier Moreau</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans cet entretien réalisé à Moscou, Xavier Moreau revient pour nous sur l'actualité du conflit en Ukraine, la soumission de la France dans l'affaire du mistral et d'autres questions brûlantes de l'actualité politique international. Plus largement, nous l'avons questionné sur l'avenir des relations euro-russes et sur la réalité de la Russie comme modèle alternatif au globalisme.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les Non-Alignés.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.les-non-alignes.fr/" dir="ltr" href="http://www.les-non-alignes.fr/" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.les-non-alignes.fr/</span></a></span></strong></p>
Kurganhttp://fierteseuropeennes.hautetfort.com/about.htmlL'effondrementtag:fierteseuropeennes.hautetfort.com,2014-09-22:54527812014-09-22T15:31:00+02:002014-09-22T15:31:00+02:00 L'effondrement "C'est quand un monstre se noie,...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a href="http://alawata-tradition.blogspot.fr/2014/09/leffondrement.html"><span style="color: windowtext; text-decoration: none; text-underline: none;">L'effondrement</span></a></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">"C'est quand un monstre se noie,</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">qu'il fait les plus grosses vagues"</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ce proverbe russe évoqué par <strong>Dany Kogan</strong>, sur le groupe "Soutien à la rébellion du Donbass" illustre bien selon moi la stratégie menée par le Nouvel Ordre Mondial depuis quelques années.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>Alain de Benoist</strong> remarque que les grandes théories politiques meurent de ce qui les ont fait naître et s'expriment à partir d'un "objet politique". Après que les fascismes basés sur la notion de race soient nés et morts par la guerre, après que les socialismes et leur principe des classes soient nés et morts dans des révolutions, c'est au tour du Libéralisme économique de mourir aujourd'hui de ce qui l'a fait naître au XVIIIème siècle : l'argent !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Car ne nous leurrons pas : ce n'est pas une crise économique que nous vivons, mais bien une crise systémique, <strong>un grand effondrement !</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le Nouvel Ordre Mondial, né de la sécularisation de l'universalisme et l'individualisme chrétien au 18ème siècle associé au pouvoir de l'argent, s'est lancé dans une mondialisation effrénée, une fuite en avant pour tenter de sauver un système uniquement fondé sur l’intérêt et la spéculation volatiles et délétères et qui montre sa vacuité existentielle.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L'Economie a réalisé un coup d'Etat et à enfermé la Politique dans la geôle étroite de ses intérêts immédiats, au lieu d'être au service des valeurs fondatrices civilisationnelles : le règne de la ploutocratie s'étend comme un cancer à travers le monde. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En 1945, profitant de sa participation à la victoire et prétextant de la menace soviétique, les USA, bras armé du Nouvel Ordre Mondial ont imposé un dépendance militaire et économique au système mondialiste. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La "guerre froide" a offert donc un prétexte pour entamer des opérations de "préemption" sur les pays tiers non alignés sur la politique de Washington.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Depuis la fin de la guerre, le monde est en guerre : coups d'Etat politique, opérations militaires, bombardements de ressources stratégiques, aide à des guérillas et mouvements terroristes, assassinats, etc...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les USA cherchent à dominer le monde par n'importe quel moyen !</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> <img id="media-4698495" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://fierteseuropeennes.hautetfort.com/media/01/02/3761106424.JPG" alt="Monde en perdition, USA, libéralisme, mondialisme, globalisme, Le grand effondrement !" width="296" height="188" /><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><br /><strong>---------------------------------------------------------------</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>DIFFÉRENTES PHASES EXPANSIONNISTES SONT A REPÉRER</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><br /><strong>1 / 1945-1990</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><br />Chine 1949 à1960</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Albanie 1949-1953</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Allemagne de l'Est 1950 à 1960</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Iran 1953</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Guatemala 1954</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Costa Rica 1955</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Syrie 1956-1957</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Egypte 1957</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Indonésie 1957-1958</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Guyana 1953-1964</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Iraq 1963</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Nord Vietnam 1945 à 1973</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cambodge 1955 à 1970 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Laos 1958, 1959, 1960 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Equateur 1960-1963 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Congo 1960 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">France 1965</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Brésil 1962-64</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">République Dominicaine 1963</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cuba depuis 1959 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Bolivie 1964</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Indonésie 1965</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ghana 1966 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Chili 1964-1973</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Grèce 1967</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Costa Rica 1970-1971</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Bolivie 1971</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Australie 1973-1975 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Angola 1975, 1980-1990</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Zaïre 1975</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Portugal 1974-1976</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Jamaïque 1976-1980</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Afghanistan 1980-1990</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Seychelles 1979-1981</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Tchad 1981-1982</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Grenade 1983 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Sud Yémen 1982-1984</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Suriname 1982-1989</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Fidji 1987</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Libye 1980-1990</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Nicaragua 1981-1990 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Panama 1989 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><br /><strong>2 / 1990 2014</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><br />Dans les années 1990, la fin de la "Guerre froide" a fait disparaître le dernier mur qui faisait obstacle à l'impérialisme de cette nouvelle thalassocratie sont devenus les USA, lui ouvrant ainsi un potentiel de ressources à conquérir et pouvoir satisfaire sa boulimie consumériste qui venait justement de dépasser ses productions, notamment en matières énergétiques.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><br />Bulgarie 1990 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Albanie 1991 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Iraq à partir de 1991</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Somalie 1993</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ex-Yougoslavie 1999-2000 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Equateur 2000 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Afghanistan à partir de 2001</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Venezuela 2002 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Géorgie 2003</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Iraq 2003</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Haiti 2004 </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ukraine 2004</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Kirghizstan 2005</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Somalie à partir de 2007</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Moldavie 2009</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Iran 2009</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Libye 2011</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Syrie 2012</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ukraine 2013-2014</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La Russie a failli disparaître dans les ruines de l'URSS au moment de l'ère Eltsine qui a offert le pouvoir à des oligarques corrompus, mais les années Poutine ont amorcé la restauration de la puissance du "Heart land" qui offre depuis un contre-pouvoir politique, économique, militaire et systémique au Nouvel Ordre Mondial occidental.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">3 / 2014</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><br />Dans cette confrontation d'une vision unipolaire du monde (USA) avec une définition multipolaire (Russie), l'expansionnisme rampant des USA est arrivé en Ukraine devant les remparts restaurés de l'empire eurasiatique...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><br />Aujourd'hui, les sbires de la CIA, de l'OTAN ou du FMI, fomenteurs de coup d'état, d'occupation militaire ou de dépendance économique se sont entendus dire dans le Donbass un "Niet" catégorique. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cette "Paix chaude" a rallumé les braises de la Guerre Froide, commencé progressivement d
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes nouveaux visages du mondialismetag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-09-06:51542842013-09-06T00:05:00+02:002013-09-06T00:05:00+02:00 Les nouveaux visages du mondialisme par Georges FELTIN-TRACOL...
<p id="BlogTitle"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Les nouveaux visages du mondialisme </strong></span></p><p style="margin: 0px; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></p><p style="margin: 0px; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="margin: 0px; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Suite à ma brève étude consacrée à l’U.K.I.P. (Parti de l’Indépendance de la Grande-Bretagne) de Nigel Farage, « Poussée souverainiste outre-Manche » dans le mensuel en ligne <em>Salut public</em>, n° 16 de juin 2013, des lecteurs se sont étonnés que je qualifie ce mouvement souverainiste britannique de « national-mondialiste ». Il est vrai que le qualificatif paraît osé, mais cette provocation voulue entend signaler une tendance nouvelle qui témoigne de la mue du mondialisme afin de contourner et de neutraliser les réactions souvent défensives qu’il suscite.</span></strong></p><div id="BlogContent"><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le mondialisme « classique » se présente sous deux formes souvent antagonistes tant au sujet des moyens que des finalités dernières. Le premier mondialisme demeure le plus connu puisqu’il regroupe les cénacles de l’hyper-classe oligarchique planétaire et domine les médiats, la finance, la politique et les grands groupes transnationaux. Ces mondialistes-là se retrouvent régulièrement lors des réunions à Davos, de la Commission Bilderberg ou de la Trilatérale, etc. Ces chantres de la mondialisation globale ne revendiquent pas publiquement, sauf exceptions notables, un État mondial. Ils préfèrent soutenir une « communauté internationale » régie par des normes occidentales, libérales et « démocratiques de marché » (en fait ploutocratiques et oligarchiques) qui écrase le politique au profit d’un économicisme. Pour eux, la paix universelle garantit le maximum d’affaires donc de profits. Le second mondialisme, bien plus récent, apparaît à la fin des années 1990. C’est l’« <em>altermondialisme</em> ». Prétextant des préoccupations sociales, environnementales et sociétales, les altermondialistes imaginent une structure politique inter-continentale dans laquelle les citoyens du monde sur-connectés exprimeraient leurs avis à des dirigeants révocables sur le champ grâce à la grande Toile numérique mondiale. Si les altermondialistes mènent souvent des combats sympathiques et nécessaires, leur dessein final d’évacuation définitive du politique et du conflit les dessert, d’où l’amenuisement perceptible depuis cinq – six ans de leur activisme.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ces deux versions mondialistes ne cachent pas leur objectif ultime, ce qui explique probablement la méfiance immédiate des peuples. Suite à cette défiance véritable, tel un organisme confronté à un problème de survie, l’idéologie mondialiste a commencé une <em>entreprise de diversification morphologique</em>, à un <em>travestissement des idées</em>, voire à une <em>infiltration</em>, avec le secret espoir de favoriser une large confusion. Le phénomène est particulièrement notable avec le régionalisme.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En Bolivie, l’élection en 2006 de l’Amérindien révolutionnaire Evo Morales à la présidence de la République stimula le séparatisme de cinq départements amazoniens du pays. Il fallut toute l’autorité présidentielle d’Evo Morales pour éteindre ces velléités centrifuges. Ces séparatistes, souvent d’origine créole, proche des riches propriétaires des <em>latifundia </em>et financés par les États-Unis, défendaient-ils une culture particulière, une autonomie linguistique ou une spécificité historique ? Nullement ! Leurs motivations premières étaient la défense de leur fortune agrarienne et leur refus d’obéir à un président à la peau cuivrée. Il est intéressant de relever que certains de ces indépendantistes rêvaient que leur hypothétique État adhérât à l’A.L.E.N.A. …</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On retrouve cet exemple de « régional-mondialisme » d’une manière moins nette, plus diffuse, en Europe de l’Ouest. probable grand vainqueur aux élections législatives, régionales et communautaires l’année prochaine en Belgique, la <em>Nouvelle Alliance flamande</em> de Bart De Wever doit être désignée comme une formation « nationale-centriste ». Si son seul député européen siège dans le groupe commun des Verts – A.L.E. (Alliance libre européenne – régionaliste), son meneur principal et actuel maire d’Anvers ne cache pas son admiration pour le libéral-conservateur anglais Edmund Burke. Se focalisant sur la question linguistique qui exclut les minorités francophones albo-européennes et qui accepte des populations étrangères non européennes néerlandophones, la N.V.A. soutient un regrettable point de vue assimilationniste et réducteur.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En Catalogne, l’année 2014 risque d’être décisive puisque le gouvernement autonome catalan démocrate-chrétien, encouragé par l’extrême gauche républicaine indépendantiste, prévoit un référendum d’auto-détermination par avance rejeté par le gouvernement conservateur de Madrid. Le chef de la Généralité catalane, Artùr Mas, développe une démagogie intense en faveur de l’indépendance alors que la région très autonome croule sous un endettement public faramineux. Indépendante, la Catalogne deviendrait une proie facile pour les jeunes requins friqués d’Asie et du Moyen-Orient. Comme pour les Flamands d’ailleurs, les indépendantistes catalans rêvent d’adhérer à l’Union européenne et de se maintenir dans l’Alliance Atlantique.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le phénomène est plus frappante en Écosse. En 2014 se tiendra un référendum sur l’indépendance validé par le Premier ministre conservateur britannique, David Cameron, et son homologue écossais, Alex Salmond, chef du S.N.P. (Parti nationaliste écossais) indépendantiste d’orientation sociale-démocrate. Dans le cas d’une Écosse libérée d e la tutelle londonienne, le nouvel État serait toujours une monarchie parlementaire avec pour reine Elisabeth II et ses successeurs. Quant à la monnaie, ce serait soit l’euro, soit la livre sterling.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il faut oublier les belles images du film de Mel Gibson <em>Braveheart</em>. Hormis une minorité indépendantiste identitaire réunie au sein d’un <em>Front national écossais</em> (1), les indépendantistes écossais – en tout cas leurs responsables – communient eux aussi dans le « multiculturalisme ». Dans la perspective de la consultation référendaire, le S.N.P. dispose du soutien de la communauté pakistanaise. D’ailleurs, le ministre écossais des Affaires étrangères et du Développement internationale, Humza Yousaf, est un Pakistano-Kényan. Alex Salmond déclare ainsi que « nous avons une identité attrayante, d’autant plus que nous ne mettons pas en avant un caractère exclusif. Les gens ont droit à la diversité et l’écossité en fera partie à coup sûr (2) ».</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">À quoi bon dès lors une Écosse indépendante si la population n’est plus écossaise à moyen terme ? Un néo-mondialisme investit donc le champ régional sans trop de difficultés d’autant que maints régionalistes récusent toute connotation identitaire.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ce néo-mondialisme s’invite même chez les souverainistes anti-européens du Vieux Continent. Le cas du <em>Parti pour la liberté</em> (P.V.V.) néerlandais de Geert Wilders reste le plus exemplaire. Ce parti néo-conservateur et libéral défend les droits de la minorité homosexuelle face à l’affirmation d’un islam rigoriste assumé. Dans une logique de confrontation entre l’Occident, perçu comme la patrie universelle des droits de l’homme, et l’Islam, considéré comme une civilisation arriérée, le P.V.V. s’aligne sur des positions atlantistes et sionistes avec la secrète espérance de ne pas être diabolisé par les médiats. Cette démarche similaire se retrouve en Allemagne où règne depuis 1945 une incroyable terreur mémorielle. Des formations d’audience régionale comme <em>Pro Köln</em> (<em>Pour Cologne</em>) ou <em>Pro N.R.W.</em> (<em>Pour la Rhénanie du Nord – Westphalie</em>) tiennent un discours anti-musulman grossier qui confond <em>Al-Qaïda</em> et le <em>Hezbollah</em> libanais. On devine une argumentation néo-conservatrice et atlantiste du choc des civilisations…</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En France, le néo-mondialisme ne parie pas encore sur le F.N. dédiabolisé de Marine Le Pen. Outre le <em>Front de Gauche</em> de Jean-Luc Mélenchon, il encourage plutôt l’ancien <em>Young Leader</em> de la <em>French American Foundation</em>, Nicolas Dupont-Aignan de <em>Debout la République</em>. Comme d’ailleurs Mélenchon, le député-maire d’Yerre suggère comme alternative au projet européen une union méditerranéen France – Afrique du Nord ! Remarquons aussi qu’il envisagea de coopérer avec le F.N. à la condition que celui-ci abandonne son positionnement identitaire. Or c’est précisément ce choix fondamental qui permet au part frontiste d’être la troisième force politique de l’Hexagone.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le néo-mondialisme a enfin pris le visage du populisme en Italie avec Beppe Grillo et son <em>Mouvement Cinq Étoiles</em>. L’extraordinaire succès de cette force « anti-politique » aux législatives anticipées de février 2013 a mis en lumière le rôle de gourou de Gianroberto Casaleggio. Ce riche patron d’une entreprise d’informatique rêve d’un État mondial numérisé d’influence <em>New Age</em> – <em>Gaïa</em> – dans lequel seraient proscrites les religions et les idéologies (3). Par certains égards, on peut considérer que Casaleggio représente le versant populiste d’un néo-mondialisme comme Wilders en incarne le versant néo-conservateur atlantiste. Dernièrement, Nigel Farage a considéré comme « épouvantable » une campagne du ministère britannique de l’Intérieur destinée à dégoûter les immigrés illégaux de venir en Grande-Bretagne (4). Farage précise même qu’il trouve cette opération publicitaire « très “ <em>Big Brother</em> ” […], très Allemagne de l’Est dans les années 1980, une horrible façon de lutter contre l’immigration (5) ».</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il est intéressant de remarquer que ces partis dits « populistes » et « eurosceptiques » mésestiment, minorent ou ignorent délibérément – peut-être pour satisfaire le politiquement correct des gras médiats – la thématique identitaire. L’U.K.I.P. dénonce plus la présence de Polonais ou de Grecs que l’immigration venue du <em>Commonwealth</em>. Quant aux critiques du P.V.V., elles se focalisent sur l’islam et non sur l’immigration (6). Finalement, au jeu des comparaisons, l’<em>Aube dorée</em> grecque et le <em>Jobbik</em> hongrois témoignent d’un sens plus développé de l’identité ancestrale autochtone, ce qui par ces temps troublés n’est pas négligeable.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: right; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Georges Feltin-Tracol</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: center; font: 12.0px Verdana;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Notes</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">1 : Cette formation est évoquée par l’excellent blogue de Lionel Baland, le 21 juin 2013 : http://lionelbaland.hautetfort.com/</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">2 : dans <em>The Observer</em> cité par <em>Courrier International</em> du 18 au 24 juillet 2013.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">3 : Lire l’excellente analyse de Patrick Parment, « Le présent italien annonce-t-il le futur italien ? », <em>Synthèse nationale</em>, n° 31, mars – avril 2013.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">4 : Julien Laurens, « <em>Shocking</em>, la pub anti-clandestins ! », <em>Aujourd’hui en France</em>, 1<span style="font-style: normal; font-variant: normal; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -moz-font-feature-settings: normal; -moz-font-language-override: normal;">er</span> août 2013.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">5 : dans <em>Le Nouvel Observateur</em>, 29 août 2013.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">6 : À la décharge de l’U.K.I.P. et du P.V.V., reconnaissons-leur qu’ils viennent de s’opposer officiellement – et avec raison – à toute intervention militaire occidentale en Syrie. Ils rejoignent de ce fait le B.N.P., l’<em>Aube dorée</em>, le F.N. et les <em>Republikaner</em> allemands.</span></strong></p></div><p> </p><hr class="Divider" style="text-align: center;" /><p> </p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com</span></strong></p><p> </p><p><strong><span style="font-size: small; font-fam
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGoverno Globaletag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-02-13:49803392013-02-13T00:05:00+01:002013-02-13T00:05:00+01:00 Governo Globale La storia segreta del Nuovo Ordine Mondiale...
<div class="Titolo_big" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Governo Globale</strong></span></div><p class="newsSottotitolo" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>La storia segreta del Nuovo Ordine Mondiale </strong></span></p><p class="newsSottotitolo" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> Autore: <a href="http://www.ariannaeditrice.it/autore.php?id_autore_macrolib=18190"><span style="color: #c0c0c0;">Enrica Perucchietti</span></a> <a href="http://www.ariannaeditrice.it/autore.php?id_autore_macrolib=11371"><span style="color: #c0c0c0;">Gianluca Marletta</span></a> </span></strong></span></p><p class="newsSottotitolo" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Prezzo: € 10,03 <em>(invece di €11,80)</em></span></strong></span></p><div class="icons" style="text-align: left;"> </div><p class="newsSottotitolo" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <img class="foto" src="http://www.macrolibrarsi.org/proxy/cop/governo-globale-libro.jpg" alt="" align="left" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><em><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Vuoi scoprire cos'è il Nuovo Ordine Mondiale?</span></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Crisi economiche, rivoluzioni, guerre. Che cosa si cela dietro il rischio di crollo dell’Eurozona, la cosiddetta “Primavera Araba”, l’uccisione di Osama bin Laden, la guerra in Libia, i cablogrammi di Wikileaks, l’attentato di Oslo e Utoja e l’insediamento del governo Monti? Che cosa lega l’omicidio di John Kennedy all’assassinio di Olof Palme? Come fanno eventi in apparenza così diversi e distanti ad avere un’origine comune?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In questo saggio si svela per la prima volta in modo chiaro, completo e documentato, la storia segreta del Nuovo Ordine Mondiale, dalle sue origini a oggi: la genesi, l’ideologia e le tappe storiche, dalle origini della modernità all'attuale sfida militare che vede come terreno di battaglia il Medio Oriente. Chi ha coniato il termine e chi perpetua in segreto il disegno di instaurazione di un governo globale? Quali interessi si nascondono dietro questo progetto? Che ruolo hanno i membri di affiliazioni e gruppi occulti che riuniscono i protagonisti della vita politica, economica e finanziaria globali? Quale disegno si nasconde dietro la diffusione della tossicodipendenza di massa, fenomeni inquietanti e criminali come il satanismo, certi movimenti “culturali”, o di “controcultura”, come la “rivoluzione” psichedelica? In questo gioco di equilibri, quale obiettivo nasconde il progetto di instaurazione di un Governo Globale che lungo il suo cammino assoggetta i Popoli, fa cadere nazioni e governi come pedine di un complesso domino di cui non si riesce a vedere il disegno complessivo?</span></strong></p><h3 style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Anteprima - Governo Globale - Libro</span></strong></span></h3><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Sull'ondata della profezia Maya in merito all'imminente fine dei tempi, la sensazione che la fine della nostra civiltà possa coincidere con l'instaurazione di un governo globale di stampo totalitario si è trasmessa a gran parte della popolazione mondiale. Le catastrofi naturali, le crisi economiche e il disincanto delle masse nei confronti della politica hanno insinuato il dubbio che qualcosa di tremendamente drammatico stia per accadere. I segni di una trasformazione generale della società e del mondo, così come lo conosciamo, vengono di volta in volta individuati nei più disparati settori.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="color: #99cc00;">Continua a leggere: <a href="http://www.macrolibrarsi.it/speciali/anteprima-governo-globale-libro.php" target="_blank"><span style="color: #99cc00;">> Anteprima - Governo Globale - Libro</span></a></span><br /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><br /></span></strong></p><h3 style="text-align: left;"><span style="color: #ff9900;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Indice</span></strong></span></h3><p style="margin-bottom: 0.35cm; text-align: left;"><span style="color: #ff9900;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Introduzione</span></strong></span></p><ul style="text-align: left;"><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Che cos’è il Nuovo Ordine Mondiale?</span></strong></li></ul><p style="margin-bottom: 0.35cm; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Parte Prima</span></strong></p><ul style="text-align: left;"><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Alle radici di un’idea: dalla Riforma protestante alla “missione” della stirpe anglosassone</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Messianismo e Nuovo Ordine Mondiale</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La questione dei “poteri occulti”</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dal popolo alla “massa”: tecniche e strategie per un dominio globale</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La creazione del Mondo Nuovo: droga, sesso, de popolazione e “nuova spiritualità”</span></strong></li></ul><p style="margin-bottom: 0.35cm; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Parte Seconda</span></strong></p><ul style="text-align: left;"><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Come abbattere un regime: da Wikileaks alla “Primavera araba”, il sogno di un Nuovo Medio Oriente</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Signoraggio e crisi economica: da Kennedy a Obama</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il “trattamento” Milosevic e le guerre dell’Impero: dalla Serbia alla Libia</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">11 settembre 2001: le menzogne dell’Impero e la dottrina della guerra “preventiva”</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Guerra al terrorismo, ovvero gli interessi delle lobby in Iraq e in Afghanistan</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le nove vite dello Sceicco del terrore: Osama bin Laden</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">False flags e scandali di corte: dalla strage norvegese all’Eliseo</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Italia, Stato di banchieri: dalle profezie di Tremonti al tecnogoverno Monti</span></strong></li><li><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’ombelico del Nuovo Mondo: USA o Cina?</span></strong></li></ul><p style="text-align: left;"> </p><div class="spacer" style="text-align: left;"> </div><p><br /><br /><strong><span style="font-size: medium; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <a href="http://www.macrolibrarsi.it//__governo-globale-libro.php?pn=103" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><img src="http://www.ariannaeditrice.it/image/carrello_verde.gif" alt="acquista online su Macrolibrarsi" width="26" height="22" align="left" border="0" />Acquista online su Macrolibrarsi</span></a> </span></strong> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlThe Strategy To Challenge Globalismtag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-10-11:48594732012-10-11T00:05:00+02:002012-10-11T00:05:00+02:00 The Strategy To Challenge Globalism Natella Speranskaya
<p style="text-align: center;"><span id="eow-title" class=" " style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;" title="The Strategy To Challenge Globalism." dir="ltr">The Strategy To Challenge Globalism</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;">Natella Speranskaya</span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/nheSV8o9XjY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMultipolarity as challengetag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-06-12:47458762012-06-12T00:18:00+02:002012-06-12T00:18:00+02:00 Multipolarity as challenge Interview with political analyst...
<div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><h1 class="rtecenter" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Multipolarity as challenge</strong></span></h1><p class="rtecenter" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong>Interview with political analyst Alexander Latsa by N.Speranskaya for GRAnews</strong></span></p><p class="rtecenter" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.granews.info/</span><br /></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">The collapse of the Soviet Union meant the cancellation of the Yalta system of international relations and the triumph of the single hegemony - the United States, and as a consequence, transformations of the bipolar world order to a unipolar model. Nevertheless, some analysts are still talking about a possible return to a bipolar model. How do you feel about this hypothesis? Is there a likelihood of emergence of a power capable of challenging the global hegemony?</span></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The collapse of the Soviet Union has indeed led directly to an American domination of the world affairs. When Bush father proclaimed the new world order in the sands of Iraq, many (in the Western world) even thought that it would be so forever, that the history of ideas had stopped and that the world would from now on forever be under American domination. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">We can see today that those who thought so were wrong, and it only took a decade for History to take back its rights, leading America into wars that will accelerate its decline, while paradoxically, they were supposed to establish its domination. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">During the same decade, Russia was reborn from its ashes and has once again become a strong regional power, a power that has visions of domination of Eurasia, as Vladimir Putin hammered during his first speech as the elected president on May 7, 2012. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">We hear a lot more about the Russia / America confrontation than at the beginning of this century but these countries will probably never be anymore the main key players in the world of tomorrow, unlike America and the USSR in the world of yesterday. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Logically, China is today targeted by the American strategists as being a main adversary as it is most likely to become the leading world power during this century, on an economical, financial and demographic level - perhaps even a military one. China should therefore become the biggest competitor of an America in decline, and if nothing is done, the world of tomorrow will be punctuated by the China/America opposition.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Zbigniew Brzezinski openly admits that the U.S. is gradually losing its influence. Here it is possible to apply the concept of "imperial overstretch", introduced by renowned historian Paul Kennedy. Perhaps, America has faced that, what was previously experienced by the Soviet Union. How do you assess the current state of the U.S.?</span></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Zbigniew Brzezinski is getting older and is probably aware of his mistakes, realizing that his outlook for the future world (under an American domination) have not fully come true. I say "not fully” because today the world is still dominated by the American hyper-power. The dollar is still the dominant currency in 2012 and America remains the world's largest economy, although the 2008 crisis seems to have been almost fatal to this financial domination. On the military level, its predominance is also over. Iraq and especially Afghanistan have shown the limits of the American military supremacy. Nobody longer sees America as an invulnerable power as it was the case a decade ago. Curiously though, America just like the USSR chose to die and go to prove their vulnerability to the world in the same location:Afghanistan. I would like to add that this “end of Empire” had already been planned by a French sociologist, Emmanuel Todd, in 2002.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">The loss of global influence of the U.S. means no more, no less, as the end of the unipolar world. But here the question arises as - to which model will happen the transition in the nearest future? On the one hand, we have all the prerequisites for the emergence of the multipolar world, on the other – we face the risk of encountering non-polarity, which would mean a real chaos.</span></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In fact, no one knows what direct and indirect consequences the collapse of this superpower may have. Neither do we know if the unilateral post-transition will not be chaotic, nor how this potential chaos will occur. One can really wonder who the future major players will be in a "world of post-American domination."</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> China and India are likely to become (in that order) the two dominant powers in the Southern Eurasia and in the South East Asia. Russia will likely become the dominant power in Northern and Western Eurasia but it will also probably be a new pole of attraction for the European nations, for cultural, political and religious reasons.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> I would also add that if neither China nor Russia nor India have and probably should not have, global ambitions, those powers should have strong regional ambitions in their respective zones of influence, that is to say in Eurasia / Central Asia / South East Asia. And yet this area is obviously a key strategic geopolitical area. Russian, Indian, Chinese and American regional interests will therefore probably continue to cross, and accentuate the new great game between these great powers at the heart of Eurasia. Thus it is doubtful that the transition towards a multipolar world (or at least towards a world that will no longer be under American control) happens in a non-chaotic, at least initially.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">The project of "counter-hegemony", developed by Cox, aims to expose the existing order in international relations and raise the rebellion against it. For this, Cox calls for the creation of counter-hegemonic bloc, which will include those political actors who reject the existing hegemony. The basis of the unipolar model imposed by the United States, is a liberal ideology. From this we can conclude that the basis of the multipolar model just the same has to be based on some ideology. Which ideology, in your opinion, can take replace the counter-hegemonic one, capable of uniting a number of political actors who do not agree with the hegemony of the West?</span></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The opposition of the communist and liberal ideologies had the advantage of structuring the world. With the victory of the liberal ideology, through the military and political victory of the Western coalition, there was more or less a sense of global unity because "the world" thought that victory was final and that the ideology of the winner would be "functional". But three decades later (and this has accelerated since the crisis of 2008) the system now appears to be corrupt, probably unsustainable and not adapted to the world. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The liberal ideology has accelerated the globalization process, but this globalization has probably contributed indirectly to the destruction of the Western domination and of the related liberal ideology, that had put the economy at the heart of human history, just as Marxism had somehow done it before.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">To have a glance at the emerging powers undoubtedly gives clues about the near future. The new emerging players of the world (BRICS for example), are a group of emerging powers that despite their important cultural, civilizational, geopolitical and demographic differences, also appear to have a lot of similarities. Their emergence is characterized by a type of development that challenges the recommendations of economic liberalism. These powers are characterized by strong state intervention. The BRICs are also societies in transition from an authoritarian tendency (China, Russia) or conservative societies dominated by a cast system (India, Brazil). Consequently they do not accept Western standards i.e. the rule of law and democracy. Their foreign policies are converging to challenge the status quo of the post-Cold War and the Western domination as it is American-centered. BRICS share a core value: a national sovereignty as a basic structural element of the international system. Last, the BRICS systems have focused on societal systems based on traditions, identity and religion. All these are probably indications on the possible BRICS ideologies in construction, that will replace the current reigning ideology.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">If we project the multipolar model on the economic world map, then we’ll get the coexistence of multiple poles, and at the same time, will create a complete matrix for the emergence of a new economy - outside of Western capitalist discourse. In your opinion, is the concept of “autarky of big spaces”, suggested by List, applicable for this?</span></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">I think we should differentiate the end of the unipolar world, and its corollary - the end of the current Western-centered world - from the globalization process, as the latter will continue. The Western world collapses mainly for political, demographic and economic reasons but also for spiritual ones. Its "code" of operation is clearly not functional anymore, nor adapted to today's world. Globalization will be lethal to the system that helped to accentuate it. Besides, the dominant power since the end of World War II (America) does not have the means anymore to promote its system of values and of thoughts, nor to impose its military domination. Therefore, America cannot control the Western world any longer.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">That said, even if the Western world disappeared and even if the weakening of America continued during the first half of this century, globalization will spread culturally and demographically. As an example, in 2030, the world will perhaps count 8.5 billion people, and all the younger generation of the entire planet will read and write, which never happened before. There are human upheavals to come that are probably unprecedented. I do not think the anti-Western ideology is a sufficient vector to build a new world. BRICS though probably give a “first and vague” idea of what tomorrow's world could be: a world of civilizational and identity consolidation. Actually, it will be world made of a self-centered and wide open spaces.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Globalization should therefore widen and force "the worlds of tomorrow" to get more in contact the ones with the others, but one can sincerely doubt that this will happen in a friendly way and without tension. All this will probably be happening in a very chaotic way at first, since there will not be one dominant power able to more or less control, structure or master these flows.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Do you agree that now the fate of the world order is solved in Russia, that is, in the Heartland, to contain and weaken of which aims the Planetary U.S. strategy?</span></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">I see several interrelated equations together, and they are all related to the Heartland. First the global takeover of America and its globalist device happened via a projection capacity, that is to say, by extension beyond its borders to its military, economic and political devices, through NGOs and the revolutions of colours for example. This extension occurred through a unique military control of the oceans in History, but also by using the dominated Western Europe as a bridgehead to attack Eurasia. This battle against the USSR for the global control turned (since the fall of the Soviet Union) in a battle against Russia for the control of Eurasia.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Today the U.S. project is weakened by the financial, social, moral and political situation of the country. The expansion of NATO is jammed: the U.S. strategists surely foresaw Russia as a compliant bridgehead to America and that could attack an awakening China. But the reconstruction of Russia since March 2000 and the development of China hamper those plans. This is the reason why Russia is again the main enemy, as it prevents the American’s interference in what is known as the Heartland. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Russia is now the key equation to prevent the unilateral world under American domination, to turn into a bilateral America / China world. Paradoxically, Russia will now have to deal with China in a subtle balance of forces, both friendly but firm.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">We are now on the verge of paradigmatic transition from the unipolar world order model to the multi-polar one, where the actors are no more nation-states, but entire civilizations. Recently in Russia was published a book "Theory of multipolar world," written by the Doctor of Political and Social Sciences, Professor Alexander Dugin. This book lays the theoretical foundation, basis, from which a new historical stage can start, and describes a number of changes both in the foreign policy of nation-states and in today's global economy, which involve a transition to the multipolar model. Of course, this also means the emergence of a new diplomatic language. Do you believe that multipolarity is the natural state of the world and that transition to the multipolar model is inevitable?</span></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">I do not believe in the unipolar world and it seems to me that a multipolar world is best able to preserve the overall balance. But this requires several consistent players, of equivalent size and weight and whose own interests do not intersect. We know very well that this is not the case. The grandees of today and of tomorrow have their own interests in mind. I do not believe in an eternal honeymoon between non-western victorious countries.</span></strong></p><
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlJ. P. Arteault / F. Sainz: les racines anglo-saxonnes du mondialismetag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-07-17:37075802011-07-17T00:10:00+02:002011-07-17T00:10:00+02:00 J. P. Arteault / F. Sainz: Les racines anglo-saxonnes du mondialisme 1....
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">J. P. Arteault / F. Sainz: Les racines anglo-saxonnes du mondialisme</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">1.</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xjsh6c" frameborder="0"></iframe><br /><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">2.</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xjsjhe" frameborder="0"></iframe><br /><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">3.</span></p><p><iframe width="480" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xjsk7l" frameborder="0"></iframe><br /><br /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGlobalisation, ”superclasse” et mercenaires ”éditocrates”tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-07-06:37027182011-07-06T13:23:56+02:002011-07-06T13:23:56+02:00 Robert Steuckers : Globalisation,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3109609" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/4050440520.png" alt="davos-2011.png" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Robert Steuckers :</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: x-large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #ff6600;">Globalisation, « superclasse » et mercenaires « éditocrates »</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ffcc99;"><strong><em><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Une version abrégée de ce texte est parue dans "Réfléchir et Agir", n°47, avril 2011</span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Il y a bien longtemps —quasiment depuis que le monde est monde— <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>qu’une catégorie de rêveurs songe à établir, en pensée d’abord, en actes ensuite, une « utopie planétaire », un monde tout à fait idéal, parfait, générant le bonheur sans discontinuité aucune. Armand Mattelart nous a brillamment esquissé la progression de cette idée dans un ouvrage concis et didactique : de Thomas More à la « Civitas christiana », du système de la paix perpétuelle à l’idéal du « genre humain » d’Anarcharis Cloots, de la religion de l’humanité d’Auguste Comte aux projets socialistes et communistes de la fin du 19<sup>ème</sup> siècle, du système wilsonien/rooseveltien des Nations Unies à la modernité managériale et aux inforoutes qui ouvrent tout à tous, l’histoire de la pensée et des hommes a été balisée de projets similaires. Nous vivons aujourd’hui l’aboutissement de ces rêves et force est de constater que les utopistes ne nous ont nullement mitonné un monde meilleur, plus gai à vivre, plus soucieux de réaliser les aspirations simples et profondes des hommes, plus juste ou plus « démocratique » ; leurs adversaires intellectuels, les « dystopistes » (de Zamiatine à Orwell et à Burgess) ont été des prophètes bien plus pertinents, des penseurs autrement plus profonds, des séismographes nettement plus subtils. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le talon d’acier de l’idéologie globaliste se fait sentir surtout depuis l’effondrement du système soviétique, depuis la chute du Mur de Berlin. Nous avons tous été de gros naïfs, avouons-le, pendant les années d’euphorie, à partir de 1984, où Gorbatchev annonçait sa perestroïka et sa glasnost, jusqu’à 1989, lorsque les Hongrois ont démantelé le Rideau de Fer le long de la frontière autrichienne puis lorsque le Mur de Berlin a été ouvert par les Vopos, chargés auparavant de mitrailler tous ceux qui voulaient passer à l’Ouest. Quinze petits mois d’espoir ont encore suivi cette euphorie, avec, pour péripétie marquante, le simulacre de putsch qui a amené Eltsine au pouvoir, qui livrera la Russie à ceux qui entendaient depuis toujours la détruire. Enfin, juste après ce putsch de sotie, il y eut la Guerre contre Saddam, le vainqueur arabe des Perses avec l’appui occidental, devenu croquemitaine en un simple tour de bras médiatique ; cette guerre remettait les pendules à l’heure voulue par Washington : pas de puissance régionale capable d’autonomie en zone d’hydocarbures. La rente pétrolière irakienne était utilisée pour le développement intérieur du pays, pour la constitution d’une armée régionale solide, ensuite elle était répartie entre un éventail diversifié de fournisseurs extérieurs, russes, européens et japonais. Comme en Libye, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">mutatis mutandis…</em> Ce genre de diversification, qui évite la dépendance à l’endroit d’un fournisseur unique ou trop important, avait été théorisée jadis par le Président des Seychelles. Cette pratique intelligente et commode est un scandale pour la superclasse au pouvoir : toutes les mannes pétrolières doivent confluer vers les seuls bassins de réception qu’elle contrôle. A la même époque, l’affirmation de l’Europe, enfin réunifiée après la chute du Rideau de Fer, n’a donc pas duré fort longtemps : les promesses de l’Acte unique n’ont pas été réalisées ou ne l’ont été que dans leurs aspects les plus désagréables et les plus mesquins, rendant l’idée européenne imbuvable pour beaucoup de nos concitoyens. La montée en puissance de l’Asie, réellement perceptible à l’aube des années 90, a été freinée par la crise de 1997. L’implosion yougoslave a démontré que l’Europe de Bruxelles et de Strasbourg n’avait aucun poids militaire ou diplomatique. Il y a donc exactement vingt ans que l’Europe montre, à la face du monde, qu’elle n’est qu’un gros pantin inerte, malgré sa réunification. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Pourquoi cette faiblesse ? Le ver était dans le fruit, bien avant novembre 1989. Depuis l’avènement de Thatcher en Grande-Bretagne, le néolibéralisme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>—nouvelle idéologie mondialiste bien plus efficace que le communisme « spectaculaire » de mouture soviétique ou maoïste pour faire advenir les utopies et les rêvasseries « planétaristes »— <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>marque des points au sein même d’une grande puissance nucléaire, dotée d’un droit de veto à l’ONU : n’oublions pas que ce néolibéralisme anglais 1) inaugure, à Londres, le projet général de démantèlement de toutes les structures étatiques, 2) lance la pratique des délocalisations, notamment en permettant à des entreprises japonaises d’installer des usines de montage en Ecosse, où les ouvriers bénéficiaient peu ou prou des mêmes couvertures sociales que les Philippins, et 3) favorise la spéculation au détriment des investissements infrastructurels que pratiquaient les capitalismes plus patrimoniaux, ceux relevant du « modèle rhénan », selon la terminologie utilisée par Michel Albert. Car le mondialisme actuel, baptisé « globalisation », c’est tout cela <em style="mso-bidi-font-style: normal;">in nuce.</em> Les structures étatiques, produites par des continuités historiques localisées, portées par des peuples précis, sont balayées au nom du profit immédiat, comme elles auraient été balayés avec le même zèle par une sorte de communisme agissant au nom du progrès ou par des fondamentalistes estimant que les syncrétismes et les réalisations impériales/politiques sont autant d’hérésies, de trahisons de la « parole initiale ». Pour les tenants actuels de la veine utopique, désormais néolibéralisée, le progrès, c’est la dissolution de toutes les barrières politiques, géographiques et physiques et la disparition de tout ce qui recèle un résidu de « patrimonialité ». On ne peut plus qualifier cette démarche d’économie, de « nomos » d’un « oikos », de la gestion d’un lieu, mais c’est tout simplement la négation même de l’économie, c’est de l’anti-économie, puisqu’il n’y a plus de gestion, donc de régulation, qui soit considérée comme licite, et plus de « lieu » que l’on puisse gérer en particulier, sans être automatiquement accusé de « repli identitaire » (donc de paléocommunisme stalinien ou de fascisme). </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’entreprise thatchérienne, dans les années 80, était encore jugée comme une spécificité britannique, une originalité d’insulaires. L’Europe continentale, croyait-on, demeurerait immunisée contre cette rechute dans la « manchestérite », d’où le vigoureux plaidoyer de Michel Albert pour le « capitalisme patrimonial et rhénan ». La construction européenne allait s’effectuer, pensait-on, selon des règles continentales/socialistes, selon les axes préconisés, entre autres, par le fameux Plan Delors : investissement dans des infrastructures, lutte contre le chômage par la mise au travail d’une vaste main-d’œuvre, etc. Rien de cela n’est advenu ou n’advient que par à-coups, dans le désordre de politiques décidées sur fond de contradictions et de ressacs erratiques, dus aux changements réguliers de majorités, empêchant toute continuité décisionnelle. Les gauches, ou les formes diverses d’étatisme constructif, se sont avérées incapables de résister à la marée néolibérale. Tous les efforts de théorisation d’une alternative solide aux formes vermoulues du socialisme keynésien <em style="mso-bidi-font-style: normal;">et</em> au néolibéralisme thatchérien, entrepris par des cénacles aussi divers que les régulationnistes, les schumpéteriens, les anti-utilitaristes du MAUSS ou les collaborateurs des Editions La Découverte (ex-Maspero), n’ont rien donné sur le plan politique. La superclasse veillait. Quelle est-elle ?</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-3109612" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3638463909.jpg" alt="69058779-de-superklasse-david-rothkopf-nieuw.jpg" />Le terme a été forgé récemment par David Rothkopf, journaliste américain couvrant les rencontres de Davos et d’autres lieux : cette superclasse est celle qui domine à l’ère idéologique du néolibéralisme. Il n’est pas aisé de la définir : elle comporte évidemment les managers des grandes entreprises mondiales, les directeurs des grandes banques, des cheiks du pétrole ou des décideurs politiques (essentiellement américains tels Kissinger et Brzezinski) voire quelques vedettes du cinéma ou de la littérature (comme le Brésilien Coelho, selon Rothkopf) ou encore, en coulisses, des leaders religieux et des narcotrafiquants, qui alimentent le secteur bancaire en argent sale. Cette superclasse n’est pas stable : on y appartient pendant quelques années ou pendant une ou deux décennies puis on en sort, avec, le plus souvent, un bon « parachute doré ». Il faut ajouter qu’elle est numériquement faible : selon Rothkopf, la superclasse compterait environ six mille personnes sur notre planète, dont un ou deux milliers fréquenteraient assidument les assemblées de Davos ou d’ailleurs. Le nombre très modeste des ressortissants de cette superclasse renverse la perspective classique des théories élitistes, écrit Rothkopf, telles qu’elles ont été énoncées par Vilfredo Pareto. Celui-ci avait bâti sa théorie de la circulation des élites sur un schéma masse/élite de 80%/20%. L’élite, jadis forte de plus ou moins 20% d’une population donnée, était biologiquement enchevêtrée dans la masse. Désormais, numériquement insignifiante mais bien plus puissante que les anciennes aristocraties ou partitocraties, elle est totalement coupée des masses, dont elle détermine le destin. En dépit de tous les discours démocratiques, qui annoncent à cors et à cris l’avènement d’une liberté et d’une équité inégalées, le poids politique/économique des masses, ou des peuples, n’a jamais été aussi réduit. Son projet « globalitaire » ne peut donc pas recevoir le label de « démocratique ». </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’érosion de l’Etat, machine encadrée par des élites plus ou moins imbriquées dans le peuple souverain, a fait émerger, sur la scène, de nouvelles formes d’organisation sociale, auparavant marginalisées ou tenues sévèrement à l’écart de toute décision ou de toute initiative : les diasporas, les réseaux terroristes de mouture religieuse/fondamentaliste, les narcotrafiquants et les réseaux polycriminels, tous liés plus ou moins secrètement à la superclasse. En effet, l’Etat colmatait les brèches, où ces formes sociales auraient pu éventuellement s’engouffrer. Le néolibéralisme a ouvert des interstices, devenus autant de niches où s’épanouissent ces formes floues, secrètes, agissant plus ou moins dans l’ombre, plus ou moins en pleine clarté. Diasporas et réseaux fonctionnent au profit de l’hypermobilité économique inaugurée par le néolibéralisme : ils n’ont aucun intérêt à voir réapparaître des structures étatiques et politiques fortes, qui mettraient rapidement un terme à leurs agissements. Ils sont donc les alliés bénis de la « superclasse » pour perpétrer certaines formes de guerre asymétrique au sein des Etats récalcitrants. La superclasse peut faire appel à ces formes sociales nichées dans les interstices ouverts par le déclin de l’Etat. Si celui-ci réagit de manière musclée, il se voit aussitôt diabolisé par l’orchestre médiatique aux ordres. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les diabolisations perpétrées par les médias officiels constituent, elles aussi, une forme de « guerre sans espace », définie notamment par le politologue allemand, disciple de Carl Schmitt, Rüdiger Voigt. Jadis, les médias étaient des institutions étatiques, à vocation didactique : ils informaient le peuple de la politique suivie par les dirigeants qu’il avait élus ou plébiscités. Les privatisations dans la sphère médiatique, effet pratique du néolibéralisme, ont permis l’intrusion de propagandes étrangères ou de propagandes insidieuses dans le corps populaire et parmi les gestionnaires légitimes de l’Etat, désorientant complètement les esprits, un peu comme le préconisait Sun Tzu à une époque où il n’y avait pas de mass-médias. Dans l’espace linguistique francophone, ce travail insidieux d’amener une propagande étrangère, à la teneur totalement différente des idéologies en place en France, a été l’œuvre des « nouveaux philosophes ». Ceux-ci ont réussi à diaboliser toutes les idéologies considérées à tort ou à raison comme « françaises » : le communisme (à connotations parfois nationales), le gaullisme (comme synthèse réalisée autour de la personnalité d’un général posé comme vainqueur et libérateur du pays), le personnalisme (très présent dans les médias et agissant souvent comme passerelle entre gaullistes et communistes). En procédant à ce travail de dénigrement en le travestissant comme une continuité logique de la révolte de 68, immédiatement après l’élimination puis le décès de De Gaulle, la « nouvelle philosophie » s’est donné un visage « branché », inattaquable parce qu’en l’attaquant on aurait égratigné la belle promesse d’émancipation de 68. Mais subtilement, derrière tout un dispositif intellectuel évoquant la perversité des maîtres penseurs (Hegel, Marx, Nietzsche) et sollicitant abusivement l’œuvre de Soljénitsyne, l’équipe de la « nouvelle philosophie » préparait ce que Bensadoun et Jumel appellent le « compromis historique ». </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS'; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">De quoi s’agit-il ? Les pseudo-révolutionnaires de mai 68 sont arrivés au pouvoir, deux décennies après les événements du quartier latin, après une bonne douzaine d’années de propagande « néophilosophique ». L’idéal de leurs jeunes années était le « socialisme autogestionnaire ». Ce n’est pas cet idéal-là qu’ils mettront en pratique. Pendant les années de leur traversée du désert, les hommes de cette génération feront ce que Bensadoun et Jumel nomment un « compromis historique » qui repose, expliquent-ils, 1) sur un abandon du corpus gauchiste, libertaire et émancipateur, au profit des thèses néolibérales, 2) sur une instrumentalisation de l’idée freudo-sartrienne de la « culpabilité » des peuples européens, responsables de toutes les horreurs commises dans l’histoire (et qui ose dire que les Européens n’ont pas été des criminels tout au long de leur existence en tant que peuple, nie le mal et attaque le bien, se posant comme véritable suppôt du Malin, donc comme un être qu’il faut faire taire et empêcher de nuire) et 3) sur un pari pour toutes les démarches « mondialisatrices », même émanant d’instances capitalistes non légitimées démocratiquement ou d’institutions co
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLocal contre globaltag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-01-28:30745442011-01-28T00:20:00+01:002011-01-28T00:20:00+01:00 Terre & Peuple - Bannière Wallonie Notre...
<p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2854105" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/240922618.gif" alt="terreetpeuple.gif" /></p><p>Terre & Peuple - Bannière Wallonie</p><br /></span></span><p> </p></span></p><p> </p><h1><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: x-large; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;">Notre prochaine activité</span></h1><p><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;"> </span></p><h1 style="text-align: center; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;"><span style="color: #ff6600;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;">ONZIEMES RENCONTRES DES IDENTITAIRES DE </span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;">COLOMA</span></span></h1><p><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: small; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;"> </span></p><p style="text-align: center; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: large; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;">le samedi 12 février 2011</span></p><p><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: large; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;"> </span></p><div style="text-align: center; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: large; vertical-align: baseline; font-weight: normal; text-decoration: none;">sur le thème</span></div><div style="text-align: center; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; font-weight: normal; text-decoration: none;"> </span> </span></div><h3 style="text-align: center; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;">LOCAL CONTRE GLOBAL</span></h3><p><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: small; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;"> </span></p><p style="text-align: center; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: italic; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">L’utopie mondialiste globalitaire ne cesse de prouver sa nuisance et son inefficacité, sauf à permettre à une super-classe cosmopolite de s’enrichir monstrueusement. Cette oligarchie tient les commandes de la manipulation macro-médiatique et macro-économique des masses. C’est sur le plan de micro-structures que la résistance à l’aliénation doit et peut s’organiser</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">.</span></span></strong></p><p><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small; vertical-align: baseline; font-weight: normal; text-decoration: none;"> </span></p><div><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; color: #ff6600; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;">François-Xavier Robert</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; font-weight: normal; text-decoration: none;"><span style="color: #ff6600;"> : </span><strong>Mondialisation et mondialisme </strong></span><strong><span style="background-color: transparent; font-style: italic; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">: la mondialisation est une évolution naturelle millénaire; au contraire, le mondialisme, comme l’altermondialisme, sont des idéologies totalitaires.</span></strong></span><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; color: #ff6600; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Arnaud de Robert</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;"><span style="color: #ff6600;"> </span>: La ré-appropriation par une information locale</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;"> </span></span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; color: #ff6600; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Jonathan Le Clercq</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;"><span style="color: #ff6600;"> </span>: La ré-appropriation par une monnaie locale</span></span></strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #ff6600; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Table ronde :</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;"> </span></span></strong><br /><strong><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #ff6600; font-size: medium; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Jean François, Lionel Franc, Gérald Fontaine, Xavier de Launay, Olivier Bonnet et Roberto Fiorini</span></strong><br /><strong><span style="background-color: transparent; font-style: italic; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">La ré-appropriation par la culture locale, par les habitudes alimentaires locales, par les randonnées locales, par les traditions vestimentaires, les fêtes, les rites, les lieux sacrés locaux, l’économie équitable, le mouvement coopératif, le micro-capitalisme, la perma-culture biologique, les activités éducatives et sportives locales, etc</span></strong><br /><strong></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;"><span style="color: #ff6600;">Conclusions </span>: </span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Une nouvelle résistance pacifique locale</span></span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; color: #ff6600; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Pierre Vial</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;"><span style="color: #ff6600;"> </span>: Conclusions idéologiques et stratégiques</span></span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; color: #ff6600; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Hervé Van Laethem </span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">: Conclusions pratiques et tactiques</span></span></strong></div><div><strong></strong><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></div><p style="text-align: center; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; color: #ff6600; vertical-align: baseline; font-weight: bold; text-decoration: none;">Accueil</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; font-weight: normal; text-decoration: none;"><span style="color: #ff6600;"> </span><strong>: 12h30 </strong></span><strong><span style="background-color: transparent; font-style: normal; color: #ff6600; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Ouverture</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;"> </span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">de la séance : 14h</span></strong></span></p><p style="text-align: center; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: italic; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">petite restauration, nombreux exposants</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">,</span></span></strong></p><p><strong></strong></p><p style="text-align: center; margin-top: 0pt; margin-bottom: 0pt;"><strong><span style="background-color: transparent; font-style: normal; font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Au Château Coloma, 25 rue J. De Pauw à Sint-Pieters-Leeuw</span></strong></p><p><strong></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><span style="background-color: transparent; font-style: normal; color: #ff6600; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Itinéraire</span><span style="background-color: transparent; font-style: normal; vertical-align: baseline; text-decoration: none;"><span style="color: #ff6600;"> </span>: </span><span style="background-color: transparent; font-style: italic; vertical-align: baseline; text-decoration: none;">Sur le ring ouest de Bruxelles, prendre la sortie 16 en direction de Leeuw-Saint-Pierre (le Château Coloma est fléché en blanc sur brun) ou prendre le bus H à la gare du Midi à Bruxelles (il a son arrêt au coin de la rue De Pauw)</span></span></strong><br /><br /><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;">Terre et Peuple - Bannière Wallonie </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><a rel="nofollow" href="http://www.terreetpeuple.com/" target="_blank">http://www.terreetpeuple.com</a> </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;">Mail: <a rel="nofollow" href="http://fr.mc295.mail.yahoo.com/mc/compose?to=tpwallonie@gmail.com" target="_blank">tpwallonie@gmail.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;">Tel: 0032/ 472 28 10 28</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: medium;">Compte: 310-0302828-80</span></strong><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGlobal Demos: Critical analysis of global democraciestag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-01-19:30639792011-01-19T00:05:00+01:002011-01-19T00:05:00+01:00 Jure G. Vujić : Global Demos:...
<p><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></p><p><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Jure G. Vujić :</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small;"> </span></strong></span></p><p><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Global Demos: Critical analysis of global democracies</strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: small;"> </span></strong></span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Ex: <a href="http://www.new-antaios.net/">http://www.new-antaios.net/</a></strong></span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>„Memoire-speech“ of Jure Vujic, at the international scientific Conference of The Political science research centre (Zagreb): „European Union and Global Democracy“, Zagreb, May 29, 2008. Hotel Dora, Dorijan Hall.</strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><img id="media-2842550" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/284801565.jpg" alt="globalization.jpg" />Jure Vujić</em><em>,avocat, diplomé de droit à la Faculté de droit d’Assas ParisII, est un géopoliticien et écrivain franco-croate. Il est diplomé de la Haute Ecole de Guerre „Ban Josip Jelačić“ des Forces Armées Croates et de l’Academie diplomatique croate ou il donne des conférences regulières en géopolitique et géostratégie. Il est l’auteur des livres suivants: „Fragments de la pensée géopolitique“ ( Zagreb, éditions <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">ITG</span></span>),“La Croatie et la Méditerrannée-aspects géopolitiques“( éditions de l’Académie diplomatique du Ministère des Affaires Etrangères et des intégrations européennes de la République de Croatie) „Le terrorisme intellectuel-Bréviaire hérétique“ ( Zagreb, éditions Hasanbegovic), „Place Maréchal Tito“-Mythes et réalités du titoisme“ ( Zagreb, éditions Uzdanica), „Anamnèses et transits“ ( Zagreb-Bruxelles, éditions <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">NSE</span></span>), „Nord-Sud l’honneur du vide“ ( Zagreb-Bruxelles, éditions <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">NSE</span></span>), „Eloge de l’esquive“ ( Zagreb, éditions Ceres), „Le silence des anges– Apocryphe du generač Ante Gotovina“( Zagreb 2009.). Il est également l’auteur d’une centaine d’articles en philosophie, politologie, géopolitique et géostratégie. Il collabore avec le Centre d’Etudes Politologiques de Zagreb. </em></span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The non-existent “global demos”</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">As an introduction, i’d like to refer you to the title of the book by Pierre Rosanvallon “le peuple introuvable”, the non existent people, to affirm that “just as global people is non existent – so is global democracy non-existent.” from its ancient origin up to now democracy, as political order, has always been established in a limited territory or community, as Greek <em>polis </em>was before and as national state is in the modern age of liberal democracy. In the Westphalian international system, democracy exists when people group themselves as distinct nations living in discrete territories ruled by sovereign states Liberal democracies also have multiple political parties participating in ‘free and fair’ competitive elections, an independent mass media, educated citizens, and the rule of law. Globalization, however, has promoted non-national, i.e. supra-national institutions and communities with transborder mutual relations. Globality has transcended territory and state sovereignty. Suprastate democracy of regional and transworld regimes has shown many democratic deficits, as well. <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">EU</span></span> and <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">UN</span></span> are more bureaucratic than democratic institutions. On the other hand, globalization has opened greater space for democratic activity outside public governance institution through different unofficial channels, such as <em>global marketplace, global communications, </em>and <em>global civil</em> <em>society.<a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftn1"><span style="color: #428ce7;">[1]</span></a></em> Globalization erodes the ability of nation-states to exercise the effective control over the political agenda; globalization eliminates the social correctives to the market economy. States are losing their control over: financial flows and transnational organization of production, and information flows,</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Over the last years or so, ‘global governance’ has emerged as a (neo-)liberal research agenda in international relations theory. Global governance refers to the way in which global affairs are managed, but Critics argue that global governance mechanisms support the neo-liberal ideology of globalization and reduce the role of the state.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Today we see a new phenomen, government by “Mediacracy” as a new form of government, dominated by mass media .Spectacl societe becomes the global spectacle society and global videosfere where the realty disolve in global <em>simulakrum</em> of Baudrillard. Habermas named this fenomen „social refeudalisation“.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The global „laborat thought“.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Within this context and according to Habermas<a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftn2"><span style="color: #428ce7;">[2]</span></a>. the <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">EU</span></span> should evolve towards “European nation states” whose objective is to serve as a separate geopolitical block and a balance vs. the American superpower describe by Habermas as a “vulgar superpower.” Habermas develops a concept of “euro– patriotism,” which would later be renamed and reformulated through the political concept of “constitutional patriotism” — a follow up to civil society examined by Dolf Sternberger and Hannah Arendt. This political concept implies the revival of democratic principles as well as post-national forms of “democratic loyalty.”</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">However, even Habermas’ concept of “constitutional patriotism” is of a constructivist nature prec<span style="text-decoration: underline;">i</span>sely because it endorses the idea of political affiliation based on abstract ethical and constitutional principles and not rooted in the organic heritage coupled with historical and national experiences of different national cultures and traditions. Habermas’ constructivist thought, as well as the preceding constructivist thought of Socrates and Rousseau, represent the experimental side of postmodernity of a new “thought laboratory.” Julien Benda, very much in the footsteps of this thought laboratory, dreamt of a united Europe along the lines of exclusively rational and mechanistic principles. In the global “laboratory”, the trend of hybrid identity, <em>“readymad identity”</em> expresses the global proces of „de-culturisation“.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">National „Eros“ against „Global Thanatos“: searching postmodern Appolonian</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">imperiality </span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Habermas insisted that Europeans denounce and renounce on every aspect of human passion. The cleavage between “supranational reason” and national passion is often a subject of debate regarding the issue of the political construction of Europe. According to Joseph Walter ” the national implies the figure of Eros; it is rooted in a pre-modern world and it goes directly to the heart. It manipulates emotions and exalts the romantic vision of social and creative organisations, which are able to match the existential quest located in a given timeframe and space.” Supranational, by contrast, is a synonym of “civilization.” It represents the postmodern figure requiring reason in neoclassical humanism aiming at demystifying Eros.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">By using Oswald Spengler, it must be pointed to the dichotomy between culture and civilization. Culture is an organic and differentiated social category and also of a local and well-defined nature. We are, however, witnessing the Nietzschean phenomenon of transvaluation of all values, whereby globalism acquires the status of civilization and is thus designed to tame the unpredictable and archaic vestigis of primitive cultures. We are miles away from the dialectics of Apollo and from the Dionysian constructive chaos. Instead, globalism becomes part o the deconstructive chaos manipulating peoples and living cultures as if they were made out of clay. The absence of the Apollonian pole and figures as models of lightness and modesty, as well as the absence of the ecumenical nature of <em>imperium,</em> lead a <em>demos </em>to accept social fragmentation and dissolving forces of Eros, which are melting down into a uniformed and undifferentiated process o of globalistic and constructivist <em>demos</em>. Habermas, as an archetype of a super rationalist man, no longer believes in his own post-nationalist visions. Along with Derrida he emphasizes the “power of emotions,” as for instance during the call for mobilisation against war.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">In the same vein, the utopia of “constitutional patriotism” does not contribute to the stability of Europe’s political identity. Likewise, citizens’ solidarity cannot be based solely on the principles of a single moralistic and universalistic belief. Without a commonly defined firm ethnic, religious and cultural identity, it is impossible to build up a strong Europe both from the inside and from the outside.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The global geoconstructivism and Democratic expansionism</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">This opinion comes partly from its Enlightenment liberal heritage of rationalist challenge to religious and communal solidarities as ‘backward’. It is reinforced powerfully by the image of “bad nationalism. So global democracy is not only a system of government, it is a war against anti-democracy. Democratic expansionism in the name of monoteism of market implies, in global perspective, a planetary civil war between democrats and anti-democrats. When the democrats have won, the planet will be democratic: from their perspective a war of conquest is logical.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Global territory is being formatted by regional and international powers into sectors such as “disobedient countries” – war machinery zones, “amiss countries-rogues states” – para-governmental zones and “emerging markets” – global financial machinery and those which R. Cooper entitled “prehistoric chaotic zones” in which postmodern powers are obliged to intervene to establish peace and stability. Such experimental geoconstructivism encounters certain religious, national, ethnical or other forms of resistance due to its mechanistic-constructivistic nature which does not consider organic-historical continuums and the categories of time and space.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">As general wisdom has it, democracy requires a <em>demos</em>, a group of individuals who have enough in common to want to and to be able to decide collectively about their own affairs. there is no European or global demos but only separate national demoi. This is a precondition for what representative democracy is all about, accepting to be in a minority one day, expecting to be part of a majority another. National sovereignty must be defended not as a reactionary reflex but as the ultimate guarantee of democracy itself.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The abstract and constructivist separation between <em>demos</em> and <em>ethnos</em> does not allow the process of singling out identity which would at the same time envelope both the national and communitarian identity and which would enable the growth of post-nationalist political cultures in Europe. This identity would combine Herder’s culture-oriented d concept of national identity and Renan’s civic and political concept of national identity anchored in a “daily plebiscite.” The entire history of Europe demonstrates that Europe has only been able to affirm itself by reactive means i.e. by the “external enemy.” In some periods this attitude of flaming “national Eros” permitted the defence of identity of Europe. The reactualisation of Gumilev concept of “passionarity” is necessary to explained and promote the vital energy and power of european democratic and popular soul in thee current state of birocratical Europe wich described as deep structural inertia.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Horizontal demoi-cracy and vertical brusselisation</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The legacy of the European Eros is still alive toady, albeit in a latent form and facing the growth and domination of the liberal-capitalist global “Thanatos,” which in the wake of cultural and political uniformity is causing poverty and creating cleavages between the South and the North, as well as creating global pollution and giving birth to the culture of death at planetary level. In an epoch when real ecological catastrophes have become a real threat, when poverty and the disappearance of rooted cultures and nations is under way, the preservation of “national and regional Eros” could have a role of a post– national maieutics in the formation of the European supranational identity which would contain and encompass diverse European “demos” (without uniformed fusion) in order to protect itself against the metastasis of the liberal and capitalist “Thanatos,”. Given the fact that in our mythology Eros remains a flip side of Thanatos, it is necessary to argue that the non-existent and fictitious global demos, designed for the formation of demos and demoi-cracy, as e new matrix of the neo-imperial thought, must be formulated, according to Nicolaidis, along horizontal divisions of responsibility and sovereignty of states and in stark opposition to the vertical “brusselisation” of nations-states. Such European “demo-krateo” would be rooted in common cultural identity, mutual respect, peaceful confrontation, and division of different identities.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">From theological state to global post-democracy</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The creation of the modern world is based on substituting one type of foundation for another, moving from a transcendent, magical-theological foundation to a rational, constructivist, immanent one.: Dispite the proces of secularisation of politics, the “religious formula” – defined as the power of attraction of “The divine One” or “The Immemorial One” – continues to serve, in various disguises, as a formal model. Liberal democracy’s <a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftn3"><span style="color: #428ce7;">[3]</span></a>. Gauchet says that : “Three “liberal idols” – “progress”, “nation” and “science”, maintain this “transitional concurrence of opposites”. But these three idols are based on beliefs, extending the form of religious belief without realising it. So this “happy coincidence” has a “hidden dimension that robs its agents of a crucial part of the history they are living”: “The two sides of the coin are opposed, but at the same time, one side is shaped by the other – the religious One”. the “crisis of liberalism” is inevitable, as “the new idols will very quickly be hit by disbelief ”: “this will be the frightful experience of the 20th century”</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Nietzsche is the first to prophesy liberalism’s crisis: “What I relate is the history of the next two centuries”, he wrote. Despite accelerating the detheologisation of western thought by proclaiming that God is dead and shattering the liberal idols by making himself an apostle of integral relativism, he remains troubled by the “religious formula”. “By dint of positive espousal of the thirst for power and the eternal return, one still finds, after complete destructuration, […] something like The One and something like a cosmos” .Bergson, Husserl and Heidegger would not escape this nostalgia for pre-rational authenticity.</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The arrival of the “organisation age” leading to the advent of a “world without masters”. imperialist enterprises are just “narcissistic constructions”, symbolic strategies to deal with the problems of national identity and collective anxiety. Marx called this liberal phas of capitalism’s “orgiastic age”. The separation of civil society and State becomes inevitable: societies, torn apart by the struggle of the vested interests organising themselves against the State. This “detheologisation of history” is borne out not only in Sorel’s historical catastrophism but also in the crisis of tradition as an idea, the overvaluation of an absolutised present ‚or again, by Tönnies and Durkheim’s theory on the disappearance of community ties in favour of contractual ones.</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The turn of the <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">XX</span></span>. century State certainly finds its learned theorists in Jellinek, Esmein, Hauriou or Carré de Malberg, who recognise the realisation of the modern political order in the abstract, impersonal power of legislatorial-administrative structures: the real sovereignty lies with the formal institutions of the State machinery and the civil service that assures its continuity and efficiency. On the horizon of this “return of the entitled individual” is the outline of a new individualism (depicted by Ibsen, Georges Palante, Henry Michel), a “libertarian stance” that does not flow into any kind of collective, and drastically violates the principle of “The One”. Globalism promotes single word model of constructivistical <em>unity</em> ” ; unity of power, unity of the seen and unseen, unity of the social order, continuity of the historical order<a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftn4"><span style="color: #428ce7;">[4]</span></a> .This proces of cultural, social and political uniformisation called <em>Désenchantement du monde</em>, in which the fascination with unity was linked with religious belief only in certain of its belated forms, attributed to contamination of the unifying ethos of <em>logos</em>. “</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">The contemporary thought confronted a quite new situation: the near complete eclipse of the political, as a multifarious tradition of civic discourse, by a new order—the pseudo-consensual management of mass society. of apathetic democracies—which he later more aptly dubbed post-democracies—into sharper focus. Post-democracy designate a state conducted by democratic rules, but whose application is progressively limited. The English conservative journalist Peter Oborne presented a documentary of the 2005 general election, arguing that it had become anti-democratic because it targeted a number of floating voters with a narrow agenda.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">This proces of degradation of democracy rules explains the transformation of national democraties of <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">XX</span></span>. Century buil on the model of sovreingn nation-states to a running evolution within the market democracies called neoliberal post-democracy during the 21st century. This proces od democracy denaturation calls attention on recognised democracies that are losing some of their foundations do evolve toward an Aristocratic regime. Our global <em>Post-democracy</em> <a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftn5"><span style="color: #428ce7;">[5]</span></a>.are characterised with: non fair representative elections and with the impossibility to get balanced real debates. Hereby, while thus contradicting pluralist assumptions, it seems to be an accepted presumption, that the common good were something to be determined objectively and that conflicts of interest were not to be handled within democratic processes but instead within administrative proceedings</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">CONCLUSION</span></span></span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Democracy must now not only change its institutional form, it must also rethink its political subject.In this way, the european demos most to be stransformed on responsible demoi with particulary vizion of world , weltanshang of incluzive democracy which. constitutes the highest form of Democracy since it secures the institutional preconditions for political (or direct) democracy, economic democracy, democracy in the social realm and ecological democracy. More specifically, a Constitution celebrating the <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">EU</span></span> as demoi-cracy requires three consecutive m<span style="text-decoration: underline;">o</span>uves away from mainstream Constitutional thinking. First from common identity to the sharing of plural identities; secondly from a community of identity to</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">a community of geopolitical projects founded on great continental spaces; and finally from multi-level governance to multi-centred and multipolar governance.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Let me finish by congratulating <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">CPI</span></span> on organising this conference, which provided a forum for exchanging views on a fundamental topic such as “<span class="caps"><span style="font-size: x-small;">EU</span></span> and global democracy”.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">BIBLIOGRAPHY</span></span></span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">CROUCH</span></span>, C., 2004, Post-democracy, First Edition. </span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">FERRY</span></span>, J. M., 2002. « La référence républicaine au défi de l’Europe », <em>Pouvoirs</em>, n° 100.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">GAUCHET</span></span> M., 2007., <em>L’Avènement de la démocratie</em>, Paris, Gallimard, “Bibliothèque des sciences humaines”.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">HABERMAS</span></span>, J., 1989. « A kind of settling of damages », in <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">WEBER</span></span> N. S. (éd), <em>The New Conservatism. Cultural Criticism and The Historians’Debate</em>, Cambridge : Polity Press.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">HABERMAS</span></span>, J., 1996. « The European Nation-State : its achievements and its limits. On the past and future of Sovereignty and Citizenship », <em>in</em> <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">BALAKRISHNAN</span></span>, G. (éd.), <em>Mapping the Nation</em>, London : Verso.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">HABERMAS</span></span>, J. 2000, Apres l’Etat-nation, Paris Fayard,.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">HABERMAS</span></span>, J., <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">DERRIDA</span></span>, J., 2003. « Europe : plaidoyer pour une politique extérieure commune », <em>Libération</em>, 31 mai et 1er juin.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">HEINE</span></span>, S., 2006. « Les réquisits démocratiques et sociaux du Patriotisme Constitutionnel », <em>Politique Européenne</em>, n° 19, printemps.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">HELD</span></span> S., 1997. „Globalization and cosmopolitian democracy“, Peace Review</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">LABORDE</span></span>, C., 2007. « Some reflections on European Civic Patriotism », <em>in</em> Simon Piattoni and Riccardo Scartezzini (éd.), <em>European Citizenship : Theories, Arenas, Levels</em>, Edward Elgar.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">LACROIX</span></span>, J., 2002. « For a European Constitutional Patriotism », <em>Political Studies</em>, vol. 50.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">MAGNETTE</span></span>, P., 2006. <em>Au nom des peuples : le malentendu constitutionnel européen,</em> Paris : Les éditions du Cerf.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">MARKELL</span></span>, P., 2000. « Making affect safe for democracy ? On ‘constitutional patriotism’ », <em>Political Theory</em>, vol. 28, n° 1, february.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">MULLER</span></span>, J.W., 2004. « Europe : le pouvoir des sentiments. L’euro-patriotisme en question », <em>La République des idées</em>, avril-mai.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">NICOLAIDIS</span></span>, K., 2006. « Notre Demoi-cratie européenne : La constellation transnationale à l’horizon du Patriotisme Constitutionnel », <em>Politique Européenne</em>, n° 19, printemps.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">RAMBOUR</span></span>, Muriel, 2005. <em>Postnationalisme et intégration politique communautaire. Réflexions sur l’avenir de l’État-nation face à la construction européenne</em>, Lille, Atelier national de reproduction des thèses.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">STERNBERGER</span></span>, D, 1990. <em>Verfassungspatriotismus</em>, Frankfurt : Insel.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">STIGLITZ</span></span> E,2002„ La grande desillusion, Paris Fayard.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="caps"><span style="font-size: x-small;">TASSIN</span></span>, E., 1994, « Identités nationales et citoyenneté politique », <em>Esprit</em>, janvier.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Articles:</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">-: Globalisation et deficit de legitimite democratique: faut-il souhaiter une democratie cosmopolitique?, Francois Boucher, Universite Laval, archives Phares, volume 7, 2007.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">- Jan-Werner Muller „Europe: Le pouvoir des sentiments: l’euro-patriotsime en question, La Republique des Idees, 2008.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">–Ingolf Pernice, Franz Mayer, „ De la constitution composee de l’Europe“, Walter Hallstein-Institut, Revue trimestrielle de droit europeen 36, 2000.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Review: Marcel Gauchet, <em>L’Avènement de la démocratie</em>, Paris, Gallimard, “Bibliothèque des sciences humaines”, 2007 ; vol. I, <em>La Révolution moderne</em>, 207 p., 18,50 € et vol. <span class="caps"><span style="font-size: x-small;">II</span></span>, <em>La Crise du libéralisme</em>.</span></strong></span></p><hr size="1" /><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftnref1"><span style="color: #428ce7;">[1]</span></a> E. Stiglitz, La grande desillusion, Paris Fayard, 2002<em>.</em> </span></strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftnref2"><span style="color: #428ce7;">[2]</span></a> J. Habermas, Apres l’Etat-nation, Paris Fayard, 2000.</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftnref3"><span style="color: #428ce7;">[3]</span></a> Marcel Gauchet, <em>L’Avènement de la démocratie</em>, Paris, Gallimard, “Bibliothèque des sciences humaines”, 2007</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftnref4"><span style="color: #428ce7;">[4]</span></a> Ibid., str.52–55</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.new-antaios.net/2011/01/global-demos-critical-analysis-of-global-democracies-jure-georges-vujic/#_ftnref5"><span style="color: #428ce7;">[5]</span></a> Post-democracy, Colin Crouch, First Edition, 2004</span></strong>.</span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMondialisation, délocalisations, dumpingtag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-12-10:30168252010-12-10T00:39:00+01:002010-12-10T00:39:00+01:00 Mondialisation, délocalisations, dumping Ex:...
<div class="post-headline"><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Mondialisation, délocalisations, dumping</span></strong></span></h1><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Ex: </span><a href="http://fortune.fdesouche.com/"><span style="font-family: arial black,avant garde;">http://fortune.fdesouche.com</span>/</a></span></strong></span></h1></div><div class="post-bodycopy clearfix"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>Tribune libre de Paysan Savoyard, faisant suite à celles parues les <a href="http://fortune.fdesouche.com/16019-35-ans-de-difficultes-economiques-et-sociales%E2%80%A6-qui-n%E2%80%99auraient-pas-du-avoir-lieu" target="_blank"><span style="color: #a80016;">08 avril 2010</span></a>, <a href="http://fortune.fdesouche.com/19860-les-trente-glorieuses-une-combinaison-reussie-d%E2%80%99etatisme-et-d%E2%80%99economie-de-marche" target="_blank"><span style="color: #a80016;">13 juin 2010</span></a> et <a href="http://fortune.fdesouche.com/23166-1974-2010-la-mise-en-oeuvre-du-liberalisme-economique" target="_blank"><span style="color: #a80016;">24 septembre 2010</span></a>, ces différents articles composant une série consacrée aux politiques économiques et sociales suivies depuis cinquante ans.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le processus de libéralisation entrepris dans les pays industrialisés à la fin des années 1970 (voir la tribune parue le <em><a href="http://fortune.fdesouche.com/23166-1974-2010-la-mise-en-oeuvre-du-liberalisme-economique" target="_blank"><span style="color: #a80016;">24 septembre 2010</span></a></em>) s’est accompagné de la mondialisation de l’économie de marché. La mondialisation est le processus qui conduit d’une part la plupart des pays de la planète à adopter l’économie de marché et qui les amène d’autre part à développer entre eux des échanges économiques croissants, échanges qui concernent les biens, les services et les capitaux.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img class="aligncenter" style="margin-top: 3px; margin-bottom: 3px; border-width: 0pt;" src="http://img411.imageshack.us/img411/1216/dlocalisation.jpg" border="0" alt="" width="530" /></span></strong></p><ul style="text-align: left;"><li><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La mondialisation : une application des thèses libérales </span></strong></li></ul><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La mondialisation constitue une application des thèses économiques libérales :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">- Le libéralisme préconise en effet que les différents marchés nationaux soient ouverts les uns aux autres. L’ouverture des marchés est profitable pour deux raisons. Elle accroît la concurrence, puisque les acteurs sont plus nombreux, en bénéficiant aux entreprises efficaces à qui elle permet une augmentation du nombre de leurs clients. Elle permet également à ces entreprises des «<em> économies d’échelle</em> » dans le processus de production. Pour ces raisons, le libéralisme prohibe le système inverse : le protectionnisme.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span id="more-28041" style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">- La théorie économique libérale, en second lieu, considère comme souhaitable que s’organise une spécialisation des différents pays en fonction de leurs « <em>avantages comparatifs </em>». Par exemple il sera profitable aux différents acteurs de l’économie mondiale que les activités industrielles utilisant une main d’oeuvre nombreuse soient concentrées dans les pays où les salaires sont faibles.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dans la pratique, les États peuvent être tentés de profiter de l’ouverture des autres pays, tout en pratiquant à leurs frontières un protectionnisme plus ou moins discret (c’est le cas des États-Unis, du Japon et de la Chine notamment).</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><ul style="text-align: left;"><li><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les étapes de la mondialisation : diminution des barrières douanières et libération des mouvements de capitaux </span></strong></li></ul><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La libéralisation des échanges commerciaux va être mise en oeuvre après la guerre entre occidentaux, à l’inspiration des États-Unis. Dès la conférence de Bretton-Woods (1944), un cycle de négociations s’engage pour libéraliser le commerce mondial : il s’agit de procéder à un abaissement des droits de douane et de faire disparaître les normes nationales à effet protectionniste. Ces négociations, cependant, ne concernent pour l’essentiel que les occidentaux et quelques pays non occidentaux membres de l’OCDE, comme le Japon.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La libéralisation du commerce international va changer de dimension et devenir vraiment mondiale à compter du moment où la Chine décide, au début des années 1980, tout en restant dirigée sur un mode autoritaire par le parti communiste, de participer elle aussi progressivement à la mondialisation de l’économie. La chute du « <em>Mur </em>» (1989) et la disparition des blocs accentuent à leur tour la mondialisation. L’économie libérale, qui ne concernait jusque-là que l’occident, va dès lors être adoptée par la quasi-totalité des pays de la planète.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dans ce contexte d’élargissement géographique de la mondialisation, les États vont prendre à partir des années 1980 deux types de décisions pour développer les échanges commerciaux internationaux :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">- Ils vont d’abord décider d’accentuer la <span style="text-decoration: underline;">libéralisation du commerce extérieur</span>. Les cycles de négociation du GATT, devenu OMC, ne concernent plus cette fois les seuls occidentaux mais la majorité des pays. Ces négociations aboutissent à la poursuite de la politique d’abaissement des droits de douane et des barrières non tarifaires d’une part ; et à l’ouverture de secteurs jusque-là protégés de la concurrence internationale (comme le textile) d’autre part.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Un nouveau cycle de négociation est en cours depuis plusieurs années (« <em>Doha round</em> »), qui a pour objectif de libéraliser les échanges dans le secteur des services et dans celui de l’agriculture (si cette négociation aboutit, elle devrait se traduire notamment par une profonde modification de la politique agricole commune européenne, PAC, et par un abaissement des subventions et garanties dont bénéficient jusqu’à présent les agriculteurs européens).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">- Les États participant à la mondialisation vont décider d’autre part de <span style="text-decoration: underline;">libéraliser les mouvements internationaux de capitaux</span>. Jusqu’aux années 1980 il existait dans la plupart des pays un «<em> contrôle des changes </em>» : toute opération de change de monnaie (par exemple la conversion de francs en marks) ne pouvait s’effectuer qu’avec l’accord des autorités publiques, l’objectif du contrôle des changes étant d’empêcher les sorties massives de capitaux hors du territoire national et de protéger la valeur de la monnaie nationale (en France le contrôle des changes prenait en pratique la forme suivante : au-delà d’un certain montant, la sortie de capitaux nécessitait une autorisation administrative ; en deçà, l’opération de sortie de capitaux faisait l’objet d’une pénalisation financière sous forme d’une obligation de dépôts non rémunérés à la Banque de France).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dans les années 1980, conformément aux principes de l’économie libérale, les États (occidentaux du moins) qui pratiquaient un contrôle des changes ont décidé de le supprimer et de libéraliser les mouvements de capitaux. En France la décision de supprimer le contrôle des changes est prise par le gouvernement (socialiste) en 1985, avec effet au 1<sup>er</sup> juillet 1986. Dans le cadre de l’Union européenne, cette décision prend la forme d’une directive adoptée par les gouvernements des États membres le 24 juin 1988).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ces différentes décisions vont permettre, comme c’était l’objectif, une forte augmentation du commerce mondial, qui va croître à un rythme toujours nettement supérieur à celui de la production <em>(voir les données de l’OCDE).</em></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ces politiques de libéralisation vont également avoir trois autres conséquences majeures : le développement des délocalisations ; la mise en œuvre d’un processus mondial de dumping ; et la financiarisation de l’économie (il sera traité de ce dernier point dans le cadre du prochain article de la présente série).</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><ul style="text-align: left;"><li><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les conséquences de la mondialisation : délocalisations, désindustrialisation, chômage </span></strong></li></ul><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les politiques de libéralisation vont tout d’abord conduire au phénomène des délocalisations. Une partie importante des industries utilisant une main-d’œuvre nombreuse vont être délocalisées dans les pays à bas coûts (concrètement la délocalisation s’effectue de la façon suivante : l’entreprise, française par exemple, qui veut délocaliser sa production crée une filiale dans le pays dans lequel elle veut délocaliser, ferme une unité de production en France, puis transfère la production dans une unité créée ou rachetée par sa filiale ; la production est donc sous-traitée à la filiale ; l’entreprise rapatriera ensuite la partie de la production qu’elle souhaite vendre sur le marché français. Le rapatriement de cette production délocalisée sera considéré par la comptabilité nationale française comme une importation ; du point de vue de l’entreprise il ne s’agira que d’un « <em>échange intra-firme </em>»).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Indice de l’ampleur des délocalisations, le commerce intra-firme représente une part croissance des échanges internationaux (actuellement environ un tiers).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La délocalisation présente pour les entreprises un quadruple avantage : les salaires directs versés dans les pays destinataires sont nettement plus faibles (une délocalisation en Chine permet couramment de diviser le coût salarial par dix) ; la protection sociale, qui augmente le coût salarial, y est faible ou inexistante ; le droit du travail y est peu contraignant ou inexistant ; il en est de même des contraintes environnementales.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Depuis une décennie, ce sont maintenant une partie des emplois de services qui font également l’objet de délocalisations. Sont concernés notamment les centres d’appel ou encore les opérations d’administration des entreprises comme l’affacturage ou l’établissement de la paie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ce phénomène de délocalisation stricto sensu (sous-traitance à une filiale d’une production jusque-là située sur le sol national) se double d’un second phénomène d’effet identique : l’importation de biens produits dans des pays à bas coûts par des entreprises étrangères (et non plus, comme dans le cas des délocalisations au sens strict, par des filiales d’entreprises françaises). Ces importations viennent évincer les productions nationales devenues non compétitives (par exemple les centrales d’achat des hypermarchés sont au premier rang des importateurs de produits chinois en France).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De nombreuses zones ont été destinataires de ces opérations de délocalisation (Asie, Maghreb, Europe de l’est…). Cependant le principal acteur du mouvement est la Chine devenu comme on le sait en moins de 20 ans le principal «<em> atelier du monde</em> » (selon un analyste, la part de la Chine dans la production manufacturière mondiale est passée de 7,5 % en 1999 à 18,6 % en 2009 ; <em>Le Monde du 22/11/10</em>)</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Quels sont les effets des délocalisations ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les délocalisations et les importations en provenance de pays à bas coût entraînent dans des pays comme la France un important phénomène de désindustrialisation. La part occupée par le secteur industriel dans le PIB s’est ainsi fortement réduite (elle est passée de 44 % en 1959 à 30 % en 2006 ; sce Insee Première n°1136 mai 2007) ; la part de l’emploi industriel dans l’emploi total s’est contractée encore plus fortement, en raison notamment de l’ampleur des investissements de productivité dans l’industrie, et n’est plus que de 14 % ; voir <a href="http://insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=99&ref_id=t_0703D"><span style="color: #a80016;">ce document de l’INSEE</span></a> ). (Sans que cela change la signification de ces données, il convient d’apporter certaines nuances : par exemple de nombreuses entreprises sous-traitent désormais à des sociétés de service des fonctions périphériques, comme le nettoyage des locaux, qu’elles effectuaient elles-mêmes par le passé ; ce phénomène a pour effet de gonfler la part des services dans le PIB sans incidence sur la réalité de l’activité).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La conséquence majeure reste la suivante : il est extrêmement probable que ce phénomène de délocalisation et de désindustrialisation soit la cause principale du chômage massif auquel un pays comme la France est confronté depuis plusieurs décennies.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Il faut ici évoquer les thèses des partisans de la mondialisation, qui affirment tout au contraire que, dans les pays « <em>développés</em> », le commerce international aboutit à créer davantage d’emplois qu’il n’en supprime <em>(voir par exemple INSEE Économie et statistiques 427-428, 2009, p.21 et suivantes)</em>. Leur argumentaire repose en particulier sur les éléments suivants :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Les partisans de la mondialisation considèrent que des pays comme la France sont en effet nécessairement conduits, en raison des inévitables délocalisations, à abandonner les productions « <em>traditionnelles</em> » fortement utilisatrices de main d’œuvre. Ces pays peuvent en revanche – et le doivent – se spécialiser sur des productions «<em> à forte valeur ajoutée</em> » et utilisant des technologies avancées.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les délocalisations et la croissance des échanges permettent en effet le développement des pays émergents, leur enrichissement et la création dans ces pays d’une classe moyenne et d’un marché intérieur de consommation : ces pays constituent dès lors un <span style="text-decoration: underline;">débouché pour nos exportations</span> de biens d’équipement et de biens de consommation.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Si elle conduit des pays comme la France à perdre les emplois ouvriers traditionnels, l’économie mondialisée leur permet donc en revanche de développer des emplois qualifiés (conception, marketing, commerce…) dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Ce processus de remplacement d’emplois peu qualifiés par des emplois hautement qualifiés correspond à la logique du développement économique des pays avancés.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Les partisans de la mondialisation font valoir deuxièmement que la délocalisation de certaines productions n’empêche pas la <span style="text-decoration: underline;">valeur ajoutée attachée à ces productions de rester localisée pour l’essentiel dans les pays développés</span> (en effet dans le prix de vente des produits distribués en Europe ou aux États-Unis, la part correspondant aux coûts de production est devenue faible ; en raison des délocalisations l’essentiel du prix est désormais constitué de la valeur du brevet, de celle du logiciel, du marketing et de la commercialisation. Or ces différentes valeurs restent produites dans les pays occidentaux, dont elles alimentent le PIB).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Les zélateurs de la mondialisation ajoutent que les salaires et les revenus élevés distribués par l’économie mondialisée sont également à l’origine de la création, dans les pays riches, de <span style="text-decoration: underline;">nouveaux emplois de service</span> (services à la personne notamment ; par exemple un trader peut créer un emploi de femme de ménage à domicile, ce que ne pouvait faire un ouvrier smicard).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Les économistes que la mondialisation séduit expliquent enfin que le développement des pays émergents va conduire leurs salariés à obtenir des hausses de salaires, lesquelles <span style="text-decoration: underline;">égaliseront progressivement les conditions de concurrence</span> et supprimeront à terme les processus de délocalisations.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Cet argumentaire mondialiste nous paraît fortement contestable (et pour tout dire grossièrement mensonger) :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Le scénario de la mondialisation heureuse suppose tout d’abord que des pays comme la France soient à même de maintenir durablement leur position dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Or il n’est pas assuré que des pays comme la Chine ou l’Inde ne soient pas capables à terme de développer eux aussi (et à moindre coût) une production dans les domaines de haute technologie (informatique, télécommunications, biotechnologies, nanotechnologies…).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-L’argumentaire pro mondialisation n’est pas recevable, en second lieu, parce que le nombre des emplois supprimés par la désindustrialisation est de toute évidence <span style="text-decoration: underline;">très supérieur au nombre des emplois générés</span> par la nouvelle économie mondialisée (dans les secteurs de la haute technologie, de la finance …). Le constat découle mécaniquement de la nature même du processus de délocalisation. Les activités à haute valeur ajoutée incorporent davantage de technologie, c’est-à-dire qu’elles requièrent davantage de «<em> facteur capital </em>». Les types de productions délocalisées sont celles qui au contraire utilisent un « <em>facteur travail</em> » important. Pour le pays qui délocalise et se spécialise sur la production fortement capitalistique, le solde en emplois liés directement à la spécialisation internationale est donc nécessairement négatif.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">- En outre les emplois créés par l’économie mondialisée ne sont <span style="text-decoration: underline;">pas de même nature</span> que les emplois détruits. L’économie mondialisée génère dans nos pays deux types d’emplois, des emplois fortement qualifiés d’une part et des emplois d’exécution sans qualification d’autre part (transport et livraison, services à la personne…). Or les emplois industriels s’adressaient eux à une population à qualification intermédiaire, souvent acquise « <em>sur le tas </em>» au sein de l’entreprise. La désindustrialisation risque donc de se traduire par le « <em>déclassement </em>» d’une partie des emplois et par le basculement d’une partie importante de la population active vers des emplois sans qualification.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Il faut voir en outre que les emplois industriels supprimés et les emplois de la nouvelle économie ne sont <span style="text-decoration: underline;">pas situés au même endroit</span> sur le territoire national (du moins dans le cas de la France). On voit mal comment les régions touchées par la désindustrialisation (qui ne sont généralement pas, qui plus est, des régions touristiques) vont pouvoir bénéficier des emplois de haute technologie et de services qui, eux, sont concentrés dans les grandes agglomérations.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Les partisans de la mondialisation insistent, on l’a vu, sur le fait que les pays développés, s’ils doivent abandonner les emplois industriels peu qualifiés au processus de délocalisation, peuvent en revanche conserver les emplois qualifiés liés aux activités hautement technologiques. Or l’on constate que <span style="text-decoration: underline;">la délocalisation concerne désormais également des emplois qualifiés</span>. C’est ainsi que les activités de recherche-développement des entreprises font désormais également l’objet de délocalisations.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-L’argument selon lequel le rattrapage progressif des salaires dans les pays émergents supprimera à terme l’intérêt de procéder à des délocalisations ne nous paraît pas davantage recevable. Le processus de rattrapage, en effet, s’il se produit jamais, sera d’une durée telle qu’il n’empêchera pas la désindustrialisation complète des pays occidentaux de se produire d’ici là. On peut de toute façon parier qu’il existera encore longtemps des pays à bas coût qui pourront constituer des réceptacles pour les délocalisations (c’est ainsi par exemple que lorsque les dragons d’Asie du sud-est sont devenus des pays développés, le Japon a automatiquement déplacé ses délocalisations sur le Vietnam).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Enfin l’argument mondialiste selon lequel les pays d’accueil de nos délocalisations pourront constituer des zones de débouché pour nos exportations est parfaitement illusoire. Les pays dont il s’agit sont en effet fortement <span style="text-decoration: underline;">protectionnistes</span> (leurs importations représentent une part faible de leurs exportations). Ces pays n’ont de cesse que de développer, à l’abri du protectionnisme et grâce aux transferts de technologie que nous leur consentons, un secteur industriel qui sera à même, le moment venu, de se passer de nos exportations (on se doute bien par exemple que les ventes d’avions, de TGV ou de centrales nucléaires resteront des opérations one shot ; grâce au transfert de technologie que nous accordons, dans une logique d’avidité court-termiste, grâce au copiage et à la contrefaçon, grâce à l’espionnage industriel intense auquel se livrent les chinois, notamment par le biais de leurs étudiants disséminés en occident, la Chine devrait être rapidement en mesure de développer ses propres productions, qui viendront à terme concurrencer les nôtres sur le terrain des prix. Le plus farce, dans le cas de la France du moins, est que les grands contrats d’exportations que nous obtenons à grands renforts de cocoricos sont assortis non seulement de transferts de technologie suicidaires mais également de crédits-acheteurs avantageux supportés par le Trésor français – et in fine le plus souvent par le contribuable – et même parfois d’aides budgétaires aux États acquéreurs). Cette réflexion attribuée à Lénine prend ici tout son sens : « <em>Ils nous vendront jusqu’à la corde avec laquelle nous les pendrons </em>».</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ajoutons ce dernier élément. Les partisans de la mondialisation et des délocalisations s’appuient sur l’exemple de l’Allemagne pour illustrer le fait que la mondialisation peut tout à fait permettre aux anciens pays industriels de rester compétitifs et de dégager d’importants excédents de leur commerce extérieur. L’argument, là encore, ne nous paraît pas probant :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Le succès du commerce extérieur allemand, en premier lieu, repose sur le fait que les produits allemands bénéficient d’une image de marque qui conduit les consommateurs à accepter d’acquitter un prix élevé (« <em>l’effet qualité l’emporte sur l’effet prix </em>»). Il reste à démontrer que cet avantage pourra subsister sur le long terme, lorsque les producteurs des pays émergents auront pu, le temps passant, construire eux-aussi des effets de marque.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Le succès allemand est fondé également sur la politique de contraction salariale qui a été conduite par l’Allemagne cette dernière décennie (alors que le coût salarial allemand était en 2000 encore supérieur à ce qu’il était en France, il est aujourd’hui nettement inférieur ; cf. <a href="http://insee.fr/fr/ffc/figure/CMPSOS04113.xls" target="_blank"><span style="color: #a80016;">ce document de l’INSEE</span></a>). Cette politique constitue une application de la concurrence par le dumping, engendrée par la mondialisation, au détriment des salariés (cf. le paragraphe suivant). La généralisation de cette politique à toute l’Europe se traduirait pour la majorité de la population, par une régression sociale significative.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Il faut prendre en compte, en outre, le fait que l’Allemagne construit sa compétitivité en procédant elle-même à des délocalisations massives dans les pays à bas coût, notamment dans les pays d’Europe centrale nouveaux adhérents de l’UE. Les produits sous-traités sont packagés et marketés sous marque allemande tout en ayant été fabriqués pour l’essentiel dans les pays à bas coûts. Là encore l’Allemagne utilise les techniques offertes par la mondialisation au détriment des salariés des autres pays européens.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">-Enfin l’essentiel des excédents allemands résulte des échanges commerciaux de l’Allemagne avec ses voisins européens. Le succès isolé de l’Allemagne, au détriment des pays européens qui ne se sont pas adaptés au même degré à la nouvelle donne économique, ne signifie donc pas que les pays «<em> développés </em>» pourront collectivement tirer parti de la mondialisation.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le dossier des délocalisations soulève cette dernière question. Si les conséquences de la mondialisation sur l’emploi dans un pays comme la France paraissent fortement négatives, peut-on soutenir que les consommateurs ont toutefois profité de la baisse des prix des produits fabriqués à bas coût ? Les ouvriers devenus chômeurs sont-ils du moins des consommateurs heureux ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’appréciation de l’évolution des prix des produits en question est rendue délicate par le fait que, grâce aux progrès techniques, les industriels ont pu introduire dans leurs productions des améliorations qui profitent au consommateur (à prix égal la qualité des voitures, par exemple, s’est améliorée et les prestations se sont étendues). Même si nous n’avons pas de données chiffrées à faire valoir, il nous paraît cependant possible d’affirmer, en écho à ce que ressentent la plupart des consommateurs, qu’à l’évidence les producteurs n’ont pas intégralement répercuté dans leurs prix la très importante baisse des coûts de production engendrée par les délocalisations intervenues ces deux dernières décennies, augmentant par là-même, de façon sans doute significative, leur taux de profit.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><ul style="text-align: left;"><li><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les conséquences de la mondialisation : dumping social, fiscal et environnemental </span></strong></li></ul><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La seconde conséquence majeure de l’évolution initiée depuis une trentaine d’années est la suivante : la mondialisation débouche sur une généralisation des phénomènes de dumping, à la fois social, fiscal et environnemental, en raison du mécanisme suivant :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dans l’économie non mondialisée et fortement encadrée par les États qui préexistait à la mondialisation, la puissance publique, comme on l’a vu dans un article précédent, pratiquait des politiques de régulation et d’intervention (impôts élevés, contraintes sociales et fiscales sur les entreprises…). Les détenteurs de patrimoines, propriétaires et dirigeants des entreprises, étaient contraints de s’inscrire dans ce cadre : ils ne pouvaient échapper à ces règles et à ces prélèvements puisque, en raison du contrôle des changes, il leur était impossible de transférer leurs capitaux hors de leur pays de résidence (sauf à tenter en fraude de placer le contenu de « <em>valises de billets </em>» dans des paradis fiscaux, opération dont la nature limitait nécessairement l’ampleur). A compter du moment où le contrôle des changes a été supprimé, les détenteurs de capitaux ont pu décider librement de les transférer dans les pays les plus « <em>accommodants </em>», pratiquant une fiscalité faible et appliquant des règles sociales (niveau de salaires, droit du travail) peu contraignantes pour les employeurs.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Va alors s’exercer un effet de dumping général. Afin que tous les capitaux et hauts revenus ne soient pas transférés dans les pays «<em> accommodants </em>» (ce qui ruinerait et bloquerait l’activité économique des pays « <em>développés</em> », d’Europe occidentale en particulier), ces pays développés sont conduits à aligner dans une certaine mesure leurs standards fiscaux et sociaux sur ceux des pays pratiquant le dumping. Pour ces pays développés, l’abaissement des standards sociaux est également nécessaire pour que les productions restant localisées en Europe conservent une certaine compétitivité face aux importations des pays à bas coûts.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Cet effet de dumping social et fiscal contribue à expliquer l’ensemble des mesures qui ont été prises par les pouvoirs publics dans les pays d’Europe occidentale depuis le début des années 1980, et dont la précédente « <em>tribune</em> », consacrée à la politique de libéralisation, dressait une liste : baisse générale des impôts sur les hauts revenus, sur les patrimoines et sur les bénéfices des sociétés ; libéralisation des conditions d’utilisation du travail à temps partiel, en intérim et des contrats à durée déterminée…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">De leur côté les entreprises se sont efforcées de réduire la masse salariale par des investissements de productivité et par la limitation des salaires (c’est ainsi que, comme on l’a vu plus haut, les efforts salariaux demandés aux salariés allemands depuis une décennie contribuent à expliquer le maintien d’un important excédent commercial de l’Allemagne).</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><ul style="text-align: left;"><li><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La mondialisation a été décidée et organisée par les dirigeants occidentaux </span></strong></li></ul><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Il faut ici insister sur un point décisif. La mondialisation, contrairement à ce que cherchent à faire croire les politiciens et les oligarques, ne s’est nullement imposée aux pays occidentaux. Ce ne sont pas la disparition du bloc de l’Est et le changement de politique de la Chine qui expliquent, à eux-seuls et au premier chef, les délocalisations et l’effet de dumping général qui les accompagne. Délocalisations et dumping n’ont été rendue possibles que grâce aux décisions stratégiques évoquées plus haut, prises en toute conscience par les dirigeants occidentaux, sous l’influence des Etats-Unis : l’abaissement des barrières douanières et la libération des mouvements de capitaux.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Sans liberté des mouvements internationaux de capitaux, en effet, il n’y a pas de délocalisation possible, car une délocalisation suppose une conversion de fonds en monnaie étrangère. Par exemple un industriel qui souhaite fermer une unité de production en France pour la transférer à l’étranger doit, pour y financer l’achat d’une unité de production, convertir des francs (aujourd’hui des euros) en la monnaie étrangère pratiquée dans le pays d’implantation (il s’agit le plus souvent du dollar). En système de contrôle des changes, cet industriel doit obtenir l’autorisation de l’Etat, qui peut la refuser soit pour protéger la monnaie soit précisément pour éviter les délocalisations. L’opération est en revanche sans contrainte en système de liberté des changes.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les délocalisations supposent d’autre part un abaissement suffisant des droits de douane. En effet les produits fabriqués de façon délocalisés sont le plus souvent consommés dans les anciens pays de production, l’Europe et les Etats-Unis, les populations des pays émergents ne disposant pas, pour l’heure, d’un pouvoir d’achat suffisant pour les acquérir. Les produits délocalisés sont donc importés par les pays de consommation. Cette importation n’est réalisable que si les droits de douane sont faibles.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">On le voit, les deux types de décision étaient nécessairement liées, l’une supposant nécessairement l’autre : sans décision de procéder à la libération des mouvements internationaux de capitaux et sans décision de réduire les barrières douanières, il n’y avait pas de délocalisations possibles.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">*</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Nous terminerons en soulignant ces trois points :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">- Redisons d’abord que la mondialisation est directement liée à la politique de libéralisation qui a été décrite dans le précédent article, et ce doublement :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La mondialisation, tout d’abord, est la mondialisation de l’économie de marché, gérée de façon libérale (en rupture avec le système d’économie mixte pratiquée en Europe occidentale jusqu’au début des années 1980). Mondialisation et libéralisation sont en quelque sorte les deux faces d’une même pièce.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">D’autre part les deux phénomènes, comme on l’a vu, s’alimentent et se renforcent l’un l’autre. Un système mondialisé n’est possible que si des mesures de libéralisation sont prises au préalable (baisse des droits de douane, suppression du contrôle des changes). Une fois mis en place, la mondialisation pousse à son tour à de nouvelles mesures de libéralisation (par effet de dumping généralisé).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">- Second élément de conclusion: la catégorie des salariés (c’est-à-dire la grande majorité de la population) a pâti de la mondialisation à de nombreux égards (c’est également le cas par voie de conséquence des artisans, commerçants ou agents des services publics situés dans les régions désindustrialisées) : chômage massif ; déqualification d’une partie du stock d’emplois ; pression à la baisse sur les salaires et les conditions d’emploi ; report sur les salariés des charges d’impôt dont se sont débarrassés, à la faveur du phénomène de dumping fiscal, les titulaires de hauts revenus et les détenteurs de patrimoines… Voulue par une petite minorité, la mondialisation n’a profité qu’à celle-ci.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">- Autorisons-nous pour finir à quitter quelque peu le registre de la pondération formelle et la tournure d’expression distanciée qui sied au traitement de ces sujets controversés. Les gouvernants qui se succèdent depuis le début du processus de mondialisation (restons ici sur le cas de la France) viennent, à tour de rôle, dire leur désolation devant les conséquences sociales du phénomène, compatir aux malheurs du temps et promettre avec résolution des mesures énergiques pour que les lendemains se remettent à chanter. La caste des journalistes serviles est, elle, chargée de monter en épingle, pour désarmer les critiques et calmer la plèbe, les quelques cas de relocalisation qui paraît-il se produisent (et qui portent sur une poignée d’emplois). La preuve la plus patente de l’hypocrisie de ces oligarques est qu’aucun d’entre eux, jamais, ne songe à remettre en cause la mondialisation. Mieux, leur priorité absolue est de condamner sans relâche « les tentations protectionnistes ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Appuyons une fois encore sur ce point nodal : la mondialisation n’est en rien le fruit d’évolutions qui échappaient quoi qu’ils fissent aux gouvernements des pays développés ; elle ne constitue aucunement une évolution naturelle qui nolens volens s’imposait. Les mutations géopolitiques (ouverture économique de la Chine, disparition des blocs) ont certes accentué et donné toute sa dimension au processus de mondialisation : mais celui-ci, insistons-y, n’a été rendu possible que par la volonté exprès des gouvernements occidentaux.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La libéralisation et la mondialisation de l’économie revêtent également un autre aspect, celui de la financiarisation, qui constituera le sujet du prochain article.</span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa solitudine del cittadino globaletag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-11-06:29740282010-11-06T00:05:00+01:002010-11-06T00:05:00+01:00 La solitudine del cittadino globale Bauman, Zygmunt,...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: xx-large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL">La solitudine del cittadino globale</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #ff6600; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL">Bauman, Zygmunt, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La solitudine del cittadino globale</em></span></strong><span lang="NL"></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #ff6600; font-size: small;" lang="NL">Feltrinelli, Milano, traduzione dall’inglese di Giovanna Bettini, 2000, 6a ed. 2003, pp. 224, ISBN 88-07-10287-0</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #ff6600; font-size: small;" lang="NL">(v.o. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">In search of Politics</em>, Cambridge, Polity Press, 1999)</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #ff6600; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #ff6600; font-size: small;"><span lang="NL">Recensione di </span><span style="text-decoration: underline;"><span lang="NL">Daneila Floriduz</span></span><span lang="NL"></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"><img id="media-2734269" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2106273886.jpg" alt="bauman_360.jpg" />Le politiche neoliberiste si avvalgono degli attuali processi di globalizzazione per incrementare in maniera pressoché illimitata le libertà personali, di associazione, di pensiero, di espressione. Ma, si chiede Bauman, «quanto è libera la libertà?» (p. 69)? </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Parafrasando Isaiah Berlin, Bauman sostiene che la libertà propugnata dal mercato sia negativa, intesa cioè come assenza di limiti e di costrizioni, come deregolamentazione, come «riduzione, sul piano legislativo, dell’interferenza politica nelle scelte umane (meno Stato, più denaro in tasca)» (p. 77). Il mercato non è invece in grado di costruire una «libertà attiva fondata sulla ragione» (ivi), strettamente connessa alla responsabilità individuale, atta a fungere da criterio di scelta e da guida per l’azione, una libertà che sappia coraggiosamente incidere sulla realtà ed elaborare (concettualmente e concretamente) il significato di bene comune. Dopo la caduta del muro di Berlino, il capitalismo si presenta come un dogma, come il paradigma economico vincente perché privo di alternative reali e praticabili. Ne deriva una progressiva erosione della politica a vantaggio dell’economia: come sostiene Bauman, «al centro della crisi attuale del processo politico non è tanto l’assenza di valori o la loro confusione generata dalla loro pluralità, quanto l’assenza di un’istituzione rappresentativa abbastanza potente da legittimare, promuovere e rafforzare qualunque insieme di valori o qualunque gamma di opzioni coerente e coesa» (p. 79). </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Ciò conduce a una generalizzata apatia da parte delle istituzioni e dei singoli cittadini, che hanno rinunciato alla prospettiva e alla promessa di “cambiare il mondo”, ad ogni dimensione progettuale, a ogni interrogazione del presente e vivono la «solitudine del conformismo» (p. 12). Tale atteggiamento di indifferenza, sfociante spesso nel cinismo e nel nichilismo, a ben guardare, si fonda su un generalizzato sentimento di disagio esistenziale che può essere sintetizzato con il termine tedesco <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Unsicherheit</em>, traducibile in inglese in una vasta gamma semantica, che va dall’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">uncertainty</em> (incertezza), all’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">insecurity</em> (insicurezza) e <em style="mso-bidi-font-style: normal;">unsafety</em> (precarietà). Come si vede, in italiano questi tre sostantivi risultano pressoché sinonimici, mentre per Bauman designano tre tipologie di esperienza piuttosto diverse, pur se convergenti nel terreno comune dell’angoscia e dell’incomunicabilità. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Il termine <em style="mso-bidi-font-style: normal;">unsecurity</em> viene esplicitato da Bauman attraverso l’ossimoro «sicurezza insicura» (p. 26): «L’insicurezza odierna assomiglia alla sensazione che potrebbero provare i passeggeri di un aereo nello scoprire che la cabina di pilotaggio è vuota» (p. 28). E’ la situazione che si avverte nel mondo del lavoro, in cui dominano la flessibilità, i contratti a tempo determinato, in cui le aziende chiudono o convertono la produzione ed è impossibile per l’individuo spendere le proprie competenze in un mercato in continua evoluzione e specializzazione. Di qui la sfiducia nella politica, come testimonia il crescente astensionismo che accompagna le consultazioni elettorali nella maggior parte dei Paesi occidentali: la politica interessa solo quando emergono scandali che riguardano personaggi famosi, ma è una politica/spettacolo, non uno spazio pubblico partecipato e sentito dalla collettività. Di qui anche l’inautenticità vissuta nei rapporti con gli altri e con se stessi: citando Milan Kundera, Bauman ricorda come un tempo l’amicizia fosse sacra, eroica, possibile anche tra uomini appartenenti per necessità a schieramenti nemici (I tre moschettieri). Oggi un amico non può salvare l’altro dalla disoccupazione. Anche a livello di identità personale, l’incertezza lavorativa costringe gli uomini a dislocarsi in tanti ruoli o a rifugiarsi nella sfera del virtuale (si pensi alle chat, nelle quali è possibile nascondersi dietro nomi fittizi). Bauman usa, a tal proposito, la metafora dell’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">uomo modulare</em>: al pari dei mobili componibili, la nostra identità non è determinata alla nascita, ma mutevole, multiforme, sempre aperta a nuove possibilità, sicché l’uomo di oggi «non è senza qualità, ne ha troppe» (p. 160).</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">La certezza incerta (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">uncertainty</em>) riguarda i meccanismi stessi del liberismo: «Contrariamente a quanto suggerisce il supporto metafisico della mano invisibile, il mercato non persegue la certezza, né può evocarla, e tanto meno garantirla. Il mercato prospera sull’incertezza (chiamata, di volta in volta, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">competitività</em>, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">flessibilità</em>, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">rischio</em> e ne produce sempre più per il proprio nutrimento» (p. 38). Mentre il temerario giocatore d’azzardo sceglie il rischio come un fatto ludico, l’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">economia politica dell’incertezza</em> oggi imperante lo impone a tutti come destino ineluttabile. L’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">uncertainty </em>riguarda «la paura diffusa che emana dall’incertezza umana e il suo condensarsi in paura dell’azione; […] la nuova opacità e impenetrabilità politica del mondo, il mistero che circonda il luogo da cui gli attacchi provengono e in cui si sedimentano come resistenza a credere nella possibilità di opporsi al destino e come sfiducia nei confronti di qualunque proposta di modo di vita alternativo» (p. 176). La precarietà (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">unsafety</em>) è riconducibile all’intrinseca mortalità propria della condizione umana. «Il viaggiatore non può scegliere quando arrivare né quando partire: nessuno ha scelto di essere inviato nel mondo, né sceglierà il momento in cui partire. L’orario degli arrivi e delle partenze non è compilato dai viaggiatori, e non c’è nulla che essi possano fare per modificarlo» (p. 42). Dalla capacità di reagire e di trovare risposte alla precarietà esistenziale deriva il grado di autonomia che un individuo o una società possono conseguire. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">In passato i «ponti per l’eternità» sono stati, di volta in volta, ravvisati nella religione, nella famiglia, nella nazione, intesi come totalità durevoli, capaci di dotare di significato l’esistenza dell’uomo comune che dopo la morte poteva, per così dire, perpetuare la propria esistenza dando la vita per la patria o generando i figli. Le politiche della globalizzazione, imperniate sulla crescita delle multinazionali, tendono a rendere superflui i controlli da parte degli Stati tradizionali e delle amministrazioni locali perché «il capitale fluisce senza vincoli di spazio e tempo, mentre la politica resta territoriale, globale» (p. 123), per cui si potrebbe parlare di «fine della geografia, piuttosto che di <em style="mso-bidi-font-style: normal;">fine della storia</em>» (ivi). Se è vero che la nazione, a partire dal Romanticismo, era intesa come un’entità innata, spirituale, come un fatto di sangue, un’appartenenza quasi biologica, è anche vero che questa appartenenza doveva essere rivitalizzata quotidianamente da parte dell’individuo: ciò è richiamato dal celebre detto di Renan, secondo cui «la nazione è il plebiscito di ogni giorno». </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Contrariamente a quanto si potrebbe pensare, il nazionalismo è stato funzionale al liberalismo poiché è servito a rimediare alle sue carenze: infatti, laddove il liberalismo «chiude gli occhi di fronte all’atomizzazione prodotta da una libertà personale non completata dall’impegno dei cittadini a ricercare il bene comune dalla loro capacità di agire in conformità con quell’impegno» (p. 168), il nazionalismo chiama invece a raccolta gli individui, parlando loro, ad esempio, di etica e di giustizia, realtà relegate dal liberalismo alla sfera privata. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Anche la famiglia non è più un’istituzione durevole, si sgretola con facilità e, «ormai emancipata dalla sua funzione riproduttiva, l’unione sessuale non dà più la sensazione di una via per l’eternità tracciata dalla natura, di uno strumento per costruire la comunità o di un modo per sfuggire alla solitudine, ma una sensazione diversa, tanto piacevole quanto fugace, destinata a essere consumata in un istante insieme ad altre sensazioni nel succedersi degli episodi che scandiscono la vita del solitario collezionista di sensazioni» (p. 48). </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">L’io, dunque, non può aspirare più ad alcuna pretesa di immortalità, anzi, si sente vulnerabile, in esubero, sostituibile, incapace di influenzare il corso naturale delle cose. Questo ridimensionamento dell’io è testimoniato dal mutamento semantico subìto dal termine greco <em style="mso-bidi-font-style: normal;">psyché</em>, che designa ora la personalità, la mente, l’ego, mentre originariamente indicava l’anima e, dunque, una realtà spesso immortale e trascendente. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Quali spazi di autonomia può, allora, rivendicare un soggetto così depotenziato? Per Bauman l’autonomia odierna ha a che fare piuttosto con l’autoreferenzialità, con una concezione monadologica degli individui, poiché alla privatizzazione sfrenata vigente in economia corrisponde l’autarchia dei sentimenti e del disagio. «Occupati come siamo a difenderci o a tenerci alla larga dalla varietà sempre più ampia di alimenti avvelenati, di sostanze ingrassanti, di esalazioni cancerogene, e dagli innumerevoli acciacchi che minacciano il benessere del corpo, ci resta ben poco tempo [….] per rimuginare tristemente sulla futilità di tutto questo» (p. 50). Si spiega così la fortuna dei prodotti dietetici e delle terapie di gruppo dimagranti (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">weight watchers</em>) molto diffuse in America: questi gruppi sono comunità che condividono analoghi rituali, ma che affidano all’individuo la risoluzione dei suoi problemi. Questo dimostra che, «una volta privatizzato e affidato alle risorse individuali il compito di affrontare la precarietà dell’esistenza umana, le paure esperite individualmente possono solo essere contate, ma non condivise e fuse in una causa comune e rimodellate nella forma di azione congiunta» (p. 54). </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Analoga situazione si verifica nei talk-show: la televisione ha invaso la sfera privata irrompendo come un’intrusa nelle pieghe più intime degli individui per esibirle al vasto pubblico (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">synopticon</em>); tuttavia «gli individui assistono ai <em style="mso-bidi-font-style: normal;">talk-show</em> soli con i loro problemi, e quando lo spettacolo finisce sono immersi ancora di più nella loro solitudine» (p. 71). Il paradosso sta nel fatto che gli individui ricercano queste effimere forme di aggregazione proprio per vincere l’isolamento e invece assistono alla spettacolarizzazione di modelli che si sono affermati a prescindere dalla società: il motto kantiano <em style="mso-bidi-font-style: normal;">sapere aude</em>, che è considerato l’atto di nascita dell’Illuminismo, viene tradotto attualmente nell’esaltazione del <em style="mso-bidi-font-style: normal;">self-made man</em>. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Questa complessiva carenza di autonomia riverbera le sue lacune nella sfera della cittadinanza. L’epoca della globalizzazione del capitale considera i cittadini quasi unicamente come consumatori, i cui desideri sono creati ad hoc dalla pubblicità e dal mercato. Le società occidentali sono paragonabili ad un negozio di dolciumi, poiché il sovraccarico di bisogni indotti e facilmente appagabili dal consumismo rende la vita «punteggiata di attacchi di nausea e dolori di stomaco» (p. 29), anche se i consumatori «non si curano di un’altra vita – una vita piena di rabbia e autodisprezzo – vissuta da quelli che, avendo le tasche vuote, guardano avidamente ai compratori attraverso la vetrina del negozio» (Ivi). Il consumismo produce nuove povertà: sempre meno persone hanno pari opportunità di istruzione, alimentazione, occupazione. Ci si rivolge ai poveri con compassione e turbamento, si tenta di esorcizzarne le ribellioni, la povertà compare spesso nelle piattaforme programmatiche dei vertici fra le potenze occidentali. In realtà, anche la povertà è funzionale al mercato, perché rappresenta, per così dire, la prova vivente di che cosa significhi essere liberi dall’incertezza, per cui «la vista dei poveri impedisce ai non poveri di immaginare un mondo diverso» (p. 181). Ma Bauman osserva che la parte più ricca della società non può essere liberata «dall’assedio della paura e dell’impotenza se la sua parte più povera non viene affrancata: non è questione di carità, di coscienza e di dovere morale, ma una condizione indispensabile (benché soltanto preliminare) per trasformare il deserto del mercato globale in una repubblica di cittadini liberi» (p. 179). Poiché il lavoro viene inteso esclusivamente come lavoro retribuito, il mercato non si pone la questione del reddito minimo garantito, mentre esso permetterebbe a tutti, non solo ai poveri, di migliorare la qualità della vita dedicandosi anche all’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">otium</em>, «determinerebbe nuovi criteri etici per la vita della società» (p. 186). </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">I poveri invece sono spesso criminalizzati, insieme agli stranieri, secondo i riti della ben nota mitologia del capro espiatorio (Girard). La socialità, secondo Bauman, si estrinseca, infatti, «talora in orge di compassione e carità», talaltra in scoppi di aggressività smisurata contro un nemico pubblico appena scoperto» (p. 14). L’ansia collettiva, in attesa di trovare una minaccia tangibile contro cui manifestarsi, si mobilita contro un nemico qualunque. Lo straniero viene identificato <em style="mso-bidi-font-style: normal;">tout-court</em> con il criminale che insidia l’incolumità personale dei cittadini e i politici sfruttano questo disagio a fini elettorali. In America la pena di morte è ancora vista come il deterrente principale alla criminalità, sicché «l’opposizione alla pena capitale significa il suicidio politico» (p. 21). Ciò ha condotto al «raffreddamento del pianeta degli uomini» (p. 60): il tessuto della solidarietà umana si sta disgregando rapidamente e le nostre società sono sempre meno accoglienti. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Bauman individua quale strategia risolutiva a questa situazione di disagio il recupero dello spazio privato/pubblico dell’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">agorà</em>, la società civile. È «lo spazio in cui i problemi privati si connettono in modo significativo, vale a dire non per trarre piaceri narcisistici o per sfruttare a fini terapeutici la scena pubblica, ma per cercare strumenti gestiti collettivamente abbastanza efficaci da sollevare gli individui dalla miseria subita privatamente» (p. 11). Solo nell’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">agorà</em> è possibile costruire una società autonoma, capace di autocritica, di autoesame, di discussione e ridefinizione del bene comune. «La società autonoma ammette apertamente la mortalità intrinseca di tutte le creazioni e di tutti i tentativi di derivare da quella fragilità non scelta l'opportunità di un'autotrasformazione perpetua, magari anche di un progresso. L'autonomia è uno sforzo congiunto, concertato, di trasformare la mortalità da maledizione in benedizione… Oppure, se si vuole, l'audace tentativo di utilizzare la mortalità delle istituzioni umane per dare vita eterna alla società umana» (p. 88). Gli intellettuali dovrebbero riappropriarsi della politica, inseguire le «tracce di paideia» (p. 104) disseminate qua e là all’interno della società civile, riformare, educare, stimolare, evitando di arroccarsi in una filosofia lontana dall’uso comune del linguaggio e del <em style="mso-bidi-font-style: normal;">logos</em>.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">La riconquista dell’autonomia deve passare attraverso gli individui poiché «non esiste autonomia sociale senza quella dei singoli membri di una società» (p. 140). In un’epoca in cui le ideologie, sia in senso settecentesco che marxista sono in crisi, in un’epoca in cui la stessa idea di crisi non designa più, secondo l’originario significato medico, un’evoluzione cruciale positiva o negativa, ma un disagio complessivo della civiltà, è necessario che le istituzioni recuperino il potere decisionale che spetta loro. Solo nell’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">agorà</em> è possibile recuperare il valore delle differenze: spesso, infatti, si confonde la crisi dei valori con la loro molteplicità e abbondanza, ma «se la molteplicità dei valori che richiedono un giudizio e una scelta è il segno di una crisi dei valori, allora dobbiamo accettare che tale crisi sia una dimora naturale della moralità: soltanto in quella dimora la libertà, l’autonomia, la responsabilità e il giudizio […] possono crescere e maturare» (p. 153). La globalizzazione ha sostituito l’universalismo e la reciprocità tra le nazioni; d’altra parte appare fuorviante anche il termine multiculturalismo, spesso usato dai sociologi, perché «suggerisce che l’appartenenza a una cultura non sia una scelta, ma un dato di fatto […] implica tacitamente che essere inseriti in una totalità culturale è il modo naturale, e dunque presumibilmente sano, di essere-nel-mondo, mentre tutte le altre condizioni – lo stare all’incrocio delle culture, l’attingere contemporaneamente a differenti culture o anche soltanto l’ignorare l’ambivalenza culturale della propria posizione – sono condizioni anomale» (p. 200). L’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">agorà</em> non è nemica della differenza, non esige di abdicare alla propria identità culturale. Solo all’interno dell’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">agorà</em> è possibile acquisire il valore della diversità come arricchimento dell’identità individuale e sociale.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL">Bibliografia citata </span></strong><span lang="NL"></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">- Berlin Isaiah, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Two Concepts of Liberty</em>, in <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Four Essays on Liberty</em>, Oxford, Oxford UP, 1982</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">(tr. it. in <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Quattro saggi sulla libertà</em>, Feltrinelli, Milano 1989)</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">- Girard, René, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le bouc missaire</em>, Paris, Editions Grasset & Pasquelle, 1982.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">(tr. it., <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Il capro espiatorio</em>, Adelphi, Milano, 1987)</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">- Kundera, Milan, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">L’identité</em>, Milan Kundera, Paris, 1997 </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">( tr. it., <em style="mso-bidi-font-style: normal;">L’identità</em>, Milano, Adelphi, 1997)</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL">Indice</span></strong><span lang="NL"></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Ringraziamenti - Introduzione</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">1. In</span></strong><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL"> cerca dello spazio pubblico</span></strong><span lang="NL">: Un tipo sospetto si aggira nei dintorni; Il calderone dell'Unsicherheit; Sicurezza insicura; Certezza incerta; Incolumità a rischio; Paure che cambiano; Il raffreddamento del pianeta degli uomini.</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">2. In</span></strong><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL"> cerca di rappresentanze</span></strong><span lang="NL">: Paura e riso; Quanto è libera la libertà?; La decostruzione della politica; Dove privato e pubblico si incontrano; L'attacco all'agorà: le due invasioni; Tracce di paideia.</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="NL">Primo excursus</span></em><span lang="NL">. L'ideologia nel mondo postmoderno; Il concetto essenzialmente controverso; La realtà essenzialmente controversa; Il mondo non più essenzialmente controverso. </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="NL">Secondo excursus</span></em><span lang="NL">. Tradizione e autonomia nel mondo postmoderno. Terzo excursus. La postmodernità e le crisi morale e culturale</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">3. In</span></strong><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL"> cerca di modelli</span></strong><span lang="NL">: La seconda riforma e l'emergere dell'uomo modulare; Tribù, nazione e repubblica; Democrazia liberale e repubblica; Un bivio; L'economia politica dell'incertezza; La causa dell'uguaglianza nel mondo dell'incertezza; Le ragioni del reddito minimo garantito; Richiamare l'universalismo dall'esilio; Multiculturalismo - o polivalenza culturale?; Vivere insieme nel mondo delle differenze</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Note - Postfazione di Alessandro Dal Lago - Indice analitico </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL">L'autore</span></strong><span lang="NL"></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Zygmunt Bauman è professore emerito di Sociologia nelle Università di Leeds e Varsavia. Tra le sue opere recenti tradotte in italiano: <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Modernità e Olocausto</em> (1992), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Il teatro dell'immortalità Mortalità, immortalità e altre strategie di vita</em> (1995), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le sfide dell'etica</em> (1996), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La società dell'incertezza</em> (1999), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Dentro la globalizzazione. Le conseguenze sulle persone</em> (1999), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Modernità liquida</em> (2002), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La società individualizzata</em> (2002).</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="NL">Link</span></strong><span lang="NL"></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><span lang="NL">www.alice.it/news/news/n20030911.htm</span></span><span lang="NL"></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Sito in lingua italiana, contiene interviste allo stesso Bauman, ma anche a scrittori quali Grossman e Arundhati Roy </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL">Siti in lingua inglese, tracciano un profilo dell’attività sociologica di Bauman:</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><span lang="NL">www.tcd.ie/Sociology/readinglist/sfsociologicalimagination.htm</span></span><span lang="NL"> </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><span lang="NL">www.inter-disciplinary.net/mso/dd/dd2/s2.htm</span></span><span lang="NL"></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlTerre & Peuple Magazine n°44tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-08-20:28651702010-08-20T16:29:32+02:002010-08-20T16:29:32+02:00 Terre & Peuple Magazine n°44 - été 2010...
<p><strong><span style="color: #e4d3a6;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="color: #e4d3a6;"><p><strong><span style="color: #e4d3a6;"><div style="text-align: center;"><img id="media-2606905" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/543901222.jpg" alt="TPrevue.jpg" /></div></span></strong></p></span></strong></span><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"><strong><span style="color: #e4d3a6;"><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;">Terre & Peuple Magazine n°44 - été 2010</span></p></span></strong></span><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"><strong><span style="color: #e4d3a6;"><p><strong><span style="color: #e4d3a6;"><strong><font color="#e4d3a6"><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;">Éditorial <strong>de Pierre Vial :</strong></span><strong> </strong></p></font></strong></span></strong></p></span></strong></span><p><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #e4d3a6;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: xx-large;">Le devoir de Résistance</span></strong></span></span></strong></span></p></span></strong></p><div><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;">Les media nous ont assené pendant plusieurs jours les images d’Epinal d’un 18 juin 1940 bidonné au maximum pour essayer de ressusciter une légende gaulliste que le petit Sarkozy, qui se raccroche maintenant à toutes les branches, essaye désespérément d’instrumentaliser à son profit mais dont les historiens savent combien elle est un montage construit a posteriori pour tenter de justifier l’ambition dévorante de celui qui s’attira un jour cette remarque de Churchill : “Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé”. Le message de haine véhiculé par le gaullisme, qui a provoqué le bain de sang de “l’Épuration” de 1944-1945 (c’est à dire l’assassinat de plusieurs dizaines de milliers de personnes), continue à semer son poison : le 14 juin FR3 a diffusé une émission de Marie Drucker (famille bien connue) qui a été à jet continu un monument de haine antiallemande, jalonnée de “reconstitutions” (c’est-à-dire des images tournées aujourd’hui, avec des comédiens) censées apporter une “explication historique” mais qu’aucun historien digne de ce nom ne peut cautionner tant le souci de propagande était évident.</span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;"> </span></strong></span></div><div><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">Dans une excellente mise au point (Rivarol, 18 juin 2010) José Castano rappelle la phrase-couperet d’un certain Antoine de Saint-Exupéry (qui, lui, a risqué sa peau, jusqu’à en mourir) : “Si je n’étais pas gaulliste, c’est que leur politique de haine n’était pas pour moi la vérité”. On ne bâtit rien de solide sur le mensonge car il finit tôt ou tard par se retourner contre ses utilisateurs. C’est pourquoi la nécessaire résistance qui doit s’organiser aujourd’hui contre les envahisseurs n’a rien à gagner à vouloir se couvrir d’une défroque gaulliste d’ailleurs devenue guenille, que certains vont chercher dans les poubelles de l’histoire pour essayer d’obtenir ainsi un brevet d’“honorabilité”, en s’imaginant que se placer sous le symbole du 18 juin leur redonnera une virginité… Le gaullisme a été une désastreuse parenthèse de l’histoire de France. Il est naïf, ambigu voire suspect de prétendre le contraire car la résistance nationale populaire doit se construire aujourd’hui sur des bases claires, authentiques et honnêtes, en se défiant par-dessus tout des récupérations que le Système met en place, pour se gagner quelques clients, depuis qu’il constate le ras-le-bol d’un nombre croissant d’Européens devant les prétentions désormais sans limites des envahisseurs.</span></strong></span></div><div><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">L’actualité quotidienne en apporte une confirmation désormais permanente, avec son lot d’agressions, de vols, de meurtres, de viols : devant la passivité, la lâcheté des autorités officielles,</span></strong><strong><span style="font-size: small;">les envahisseurs peuvent se croire, à juste titre, tout permis, en terrain conquis. Ils multiplient les provocations, avec un terrain d’action privilégié : les bals, foires, fêtes foraines, qu’ils choisissent pour montrer qu’ils font la loi en agressant systématiquement jeunes Européens et Européennes </span></strong><strong><span style="font-size: small;">venus là pour se distraire, comme cela a été le cas récemment au parc Astérix (voir Présent du 26 mai) et comme c’est le cas en permanence à la Foire du Trône. Là, cependant, les forains se chargent de faire le ménage car ils savent ne pouvoir compter sur des forces de police qui ont consigne de leur hiérarchie d’éviter les “tensions” (en clair, de laisser faire la racaille).</span></strong></span></div><div><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;"> </span></strong></span></div><div><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">Car les naïfs qui s’imaginent être protégés par la police voire l’armée oublient que celles-ci comportent désormais dans leurs rangs des gens “issus de la diversité” qui ne feront jamais rien contre leurs “frères” (de race). Un rapport du Ministère de la défense datant de 2007 signalait déjà “l’attitude intransigeante et revendicative tournant à la provocation des JFOM” (traduction en clair : “Jeunes Français (!) d’origine maghrébine”) et leur “surdélinquance au sein même de leur régiment”. Un jeune officier parachutiste explique que dans son unité les JFOM passent leurs journées à boire de la bière (qu’en pense l’imam ?) en regardant des films pornos et que tout officier les sanctionnant est dénoncé comme raciste… et doit, d’ordre supérieur, annuler la sanction ! On se souvient de la mutinerie, en 1999, sur le porte-avions Foch, de marins maghrébins protestant contre des missions de frappe sur le Kosovo musulman. Depuis, la situation a empiré dans des proportions spectaculaires, qui correspondent à l’accroissement constant du nombre des envahisseurs. Un rapport médical concernant la drépanocytose révèle que les populations d’Afrique noire et du Maghreb représentent aujourd’hui 25,42 % des naissances en Rhône-Alpes, 32,51% en Provence-Côte d’azur, 54,15% en région parisienne. Pourquoi les envahisseurs se gêneraient-ils, puisqu’ils savent avoir l’appui de politiciens de droite et de gauche ? Le maire député-maire UMP de Saint-Louis (Haut-Rhin) fournit gratuitement un terrain d’une valeur de 345 000 euros pour la construction sur sa commune d’une seconde mosquée de 2 000 m2. Le 13 mai, le maire socialiste de Torcy (Saône-et- Loire) a inauguré “sa” mosquée, où il voit une preuve de “mixité sociale” (traduction : raciale), en présence de Bouabdellah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses d’Algérie. Celui-là même qui a fait fermer l’an dernier dix églises en Algérie, déclarant : “J’assimile l’évangélisation au terrorisme”. Silence radio de la hiérarchie catholique, battue, cocue et contente. Et pendant ce temps, à Paris, des milliers de musulmans occupent le vendredi des rues entières à Paris, comme à la Goutte d’Or, pour faire leur prière, les fesses levées, en direction de La Mecque.</span></strong></span></div><div><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">Alors ? Alors est venu le temps où la résistance, la vraie, est un devoir impérieux pour tout Européen ayant encore la volonté de vivre debout. Sous des formes humoristiques, à coup de saucisson ? Pourquoi pas. Mais il faut penser à d’autres solutions. Car, malheureusement, le combat de survie auquel nous sommes confrontés n’est pas une plaisanterie. Le savent bien ceux qui ont conscience que c’est leur vie, celle des leurs, de leurs proches qui est en jeu. Certains vont encore dire que je dramatise. Que je me trompe. J’aimerais beaucoup me tromper. Mais…</span></strong></span></div><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">En Bref</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">- Nouvelles d’ici et d’ailleurs</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">Terre et Peuple</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">- Las navas de Tolosa</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">Notre Communauté <br /></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">- Entre Sambre et Meuse</span></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">DOSSIER – Mondialisme le Mal absolu<br /></span></strong></span></p><div><div><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;"> </span></strong></span></div></div><div><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">Nos traditions<br />- Les fourneaux d’Epona</span></strong></span></div><div><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">Opération</span></strong></span></div><p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">- Grandes manoeuvres Juives de séduction à l’égard de l’extrème droite Européenne</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">Culture<br /></span></strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">- Notes de lectures</span></strong></span></p><p class="postmetadata"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><a href="http://tpprovence.files.wordpress.com/2010/07/523274_freemason-jean-charles-foellner.jpg"></a></span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDésamorçons l'arme de la finance globaliste!tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-07-05:28132282010-07-05T00:21:00+02:002010-07-05T00:21:00+02:00 Rolf STOLZ: Désamorçons l’arme de la finance globaliste!...
<p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">Rolf STOLZ:</span></strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: large;">Désamorçons l’arme de la finance globaliste!</span></span></strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><img id="media-2541894" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1775030903.jpg" alt="Stolz-Rolf210.jpg" />L’homme ne vit pas seulement de pain. Mais il en vit! La vieille sentence qui veut que l’économie soit notre destin devient d’autant plus valide lorsqu’une chancelière, tout en dilettantisme, se révèle personnellement comme une fatalité. L’économie s’avère souvent alambiquée, pour le commun des mortels, elle est constituée d’arcanes mystérieuses. Même les grands fiscalistes et capitaines d’industrie ne peuvent la gérer que très partiellement. Pourtant aucune personne dotée de rationalité n’ira jusqu’à dire que l’économie est aussi peu influençable que la météo ou le tirage des numéros du loto.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Le citoyen lambda ne peut certes pas intervenir dans le déroulement de l’économie avec autant de poids et de capitaux que l’investisseur américain George Soros mais, malgré cela, il peut agir sur l’économie, du moins de manière indirecte ou graduelle par son engagement politique. Les fanatiques du monde unifié sous l’égide du globalisme lui diront qu’il n’y a plus possibilité, aujourd’hui, de gérer des économies limitées à une seule nation, dotées d’une forte dose d’autonomie. Cette affirmation impavide nous est assénée à longueur de journées malgré que le processus de la globalisation s’avère nettement contradictoire et incohérent et n’a pas pu créer, et ne créera pas, un monde globalisé à 100% .</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Les prédicateurs qui nous annoncent le paradis néo-libéral, où il n’y aura plus que du profit à l’horizon, font usage d’un vieux truc de démagogue: ils posent l’équation entre un fait (l’imbrication mondiale par la globalisation) avec une idéologie très douteuse (celle du globalisme). La méthode ressemble à celle utilisée par les néo-staliniens: ceux-ci partent de la nécessaire orientation de l’économie vers l’action sociale pour mélanger cette nécessité à leurs idées fixes qu’ils baptisent socialisme. De cette manière, toute critique à l’encontre de leurs utopies est jugée comme l’expression d’une “absence de coeur”.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>A la base du globalisme se trouve une idée dépourvue de tout développement dialectique potentiel, une idée qui veut que des ensembles économiques de plus en plus grands et de plus en plus centralisés soient une valeur en soi, que tout doit absolument être exportable, importable ou achetable et qu’un gouvernement mondial tout-puissant constitue à terme l’objectif le plus élevé à atteindre. Dans les faits, selon les tenants de cette idéologie globaliste, les Etats nationaux démocratiques, et avec eux, la démocratie en soi, devraient être réduits à exercer les seules fonctions restantes, celles qui ne relèvent pas de l’économie et sont dès lors posées comme mineures ou subalternes, non génératrices de profits. Deux camps s’opposent: ceux qui, via l’eurocratie installée à Bruxelles, via Wall Street et la Banque Mondiale, veulent faire éponger par les peuples l’éclatement de la bulle spéculative; et ceux qui entendent organiser la résistance des nations et des autonomies humaines contre le pillage des hommes, des matières premières et de la biosphère. “Nous nous sommes approchés très très près d’une implosion totale et globale de la sphère financière” a déclaré Bernanke, chef de la banque d’émission américaine lors de la débâcle de Lehman-Brothers. Ou bien les Etats parviendront à désamorcer les bombes atomiques financières qui menacent de nous exploser au nez ou bien celles-ci nous éclateront à la figure lors des prochaines guerres économiques.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Rolf STOLZ.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°26/2010). </strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong>Rolf Stolz fut l’un des co-fondateurs du mouvement des “Verts” allemands. Il vit aujourd’hui à Cologne et exerce le métier de journaliste libre de toute attache.</strong></span></span></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlQu'est-ce que la démondialisation?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-12-08:24993662009-12-08T00:25:00+01:002009-12-08T00:25:00+01:00 Qu'est-ce que la...
<table class="contentpaneopen"> <tbody> <tr> <td width="100%" class="contentheading"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/400499255.jpg" alt="babelzero.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2143101" name="media-2143101" /></span></span></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a rel="nofollow" href="http://www.hautetfort.com/index.php?view=article&catid=8:reflexions-sur-lactualite&id=460:quest-ce-que-la-demondialisation-&format=pdf" onclick="window.open(this.href,'win2','status=no,toolbar=no,scrollbars=yes,titlebar=no,menubar=no,resizable=yes,width=640,height=480,directories=no,location=no'); return false;" title="PDF"></a></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a rel="nofollow" href="http://www.hautetfort.com/index.php?view=article&catid=8:reflexions-sur-lactualite&id=460:quest-ce-que-la-demondialisation-&tmpl=component&print=1&layout=default&page=" onclick="window.open(this.href,'win2','status=no,toolbar=no,scrollbars=yes,titlebar=no,menubar=no,resizable=yes,width=640,height=480,directories=no,location=no'); return false;" title="Imprimer"></a></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a href="http://www.hautetfort.com/index.php?option=com_mailto&tmpl=component&link=aHR0cDovL3VuaXRlcG9wdWxhaXJlLm9yZy9pbmRleC5waHA/b3B0aW9uPWNvbV9jb250ZW50JnZpZXc9YXJ0aWNsZSZpZD00NjA6cXVlc3QtY2UtcXVlLWxhLWRlbW9uZGlhbGlzYXRpb24tJmNhdGlkPTg6cmVmbGV4aW9ucy1zdXItbGFjdHVhbGl0ZSZJdGVtaWQ9MTM=" onclick="window.open(this.href,'win2','width=400,height=350,menubar=yes,resizable=yes'); return false;" title="Envoyer"></a></td> </tr> </tbody> </table> <table class="contentpaneopen"> <tbody> <tr> <td colspan="2" valign="top" class="createdate"> <p> </p> <p><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Qu'est-ce que la démondialisation?</span></span></strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Ex:</span></span></strong></span></span></span> <a href="http://unitepopulaire.org/"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">http://unitepopulaire.org/</span></span></strong></span></span></span></a></p> </td> </tr> <tr> <td colspan="2" valign="top"><!--StartFragment--> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="font-size: medium;"><span style="font-size: 15px;" class="Apple-style-span"><!--StartFragment--></span></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Times New Roman';"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>« Le modèle de démondialisation se déline en onze point clés :</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpFirst"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>1<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> Le centre de gravité de l’économie doit être la production destinée au marché intérieur et non à l’exportation.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>2<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> Le principe de subsidiarité doit être inscrit dans la vie économique par des incitations à produire les biens à l’échelle locale ou nationale tant que cela peut se faire à des coûts raisonnables, afin de protéger la communauté.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>3<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> La politique commerciale (autrement dit les quotas et les barrières douanières) doivent avoir pour but de protéger l’économie locale contre les importations de matières premières subventionnées, à des prix artificiellement bas.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>4<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> La politique industrielle (qui inclut subventions, barrières douanières et échanges commerciaux) doit avoir pour objectif de revitaliser et de renforcer le secteur manufacturier.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>5<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> Toujours remises à plus tard, les mesures de redistribution équitable des revenus et des terres (y compris la réforme foncière en milieu urbain) peuvent créer un marché intérieur dynamique qui deviendra le pilier de l’économie et produira au niveau local des ressources financières pour l’investissement.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>6<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> Accorder moins d’importance à la croissance, mettre l’accent sur l’amélioration de la qualité de vie et renforcer l’équité, c’est contribuer à réduire les déséquilibres environnementaux.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>7<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> La mise au point et la diffusion de technologies vertes doivent être encouragées tant dans l’agriculture que dans l’industrie.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>8<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> Les décisions économiques stratégiques ne peuvent être laissées au marché ni aux technocrates. Toutes les questions vitales (déterminer quelles industries développer, celles qu’il faut abandonner progressivement, quelle part du budget de l’Etat consacrer à l’agriculture, etc.) doivent au contraire faire l’objet de débats et de choix démocratiques.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>9<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> La société civile doit en permanence surveiller et superviser le secteur privé et l’Etat, selon un processus qui doit être institutionnalisé.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>10<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> Le régime de la propriété doit évoluer pour devenir une économie mixte intégrant coopératives et entreprises privées et publiques mais excluant les groupes multinationaux.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 40pt; text-indent: -22pt; text-align: justify;" class="MsoListParagraphCxSpLast"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>11<span style="font-weight: normal; line-height: normal; font-style: normal; font-variant: normal;"> </span> Les institutions mondiales centralisées comme le FMI ou la Banque mondiale doivent céder la place à des institutions régionales bâties non sur l’économie de marché et la mobilité des capitaux, mais sur des principes de coopération qui, selon l’expression utilisée par Hugo Chavez pour décrire son Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA), “<em>transcendent la logique du capitalisme</em>”.</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 18pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Le modèle de démondialisation a pour objectif d’aller au-delà de la théorie économique étriquée de l’efficacité, pour laquelle le critère essentiel est la réduction du coût unitaire, quelles qu’en soient les conséquences en termes de déstabilisation sociale ou écologique. Il s’agit de dépasser un système de calcul économique qui, selon les termes de l’économiste John Maynard Keynes, a transformé “<em>l’existence tout entière en parodie d’un cauchemar de comptable</em>”. »</strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 18pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></p> <p style="margin-left: 18pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: 'Times New Roman';"><span style="font-size: 13px;" class="Apple-style-span"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Walden Bello, membre de la Chambre des représentants des Philippines, professeur de sociologie, <em>Foreign Policy in Focus</em> (USA), septembre 2009</strong></span></span></span></span></span></p> <!--EndFragment--></td> </tr> </tbody> </table>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe capitalisme en crise a besoin d'un conflit militaire majeurtag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-09-07:23544842009-09-07T00:20:00+02:002009-09-07T00:20:00+02:00 Le capitalisme en crise a besoin d'un conflit militaire majeur...
<div style="margin: 0px; padding: 0px;" id="post-1906" class="post"> <h2 style="padding-right: 0px; padding-left: 0px; padding-bottom: 8px; margin: 20px 0px; padding-top: 0px; border-bottom: #333333 1px solid;"><span style="color: #99ccff;">Le capitalisme en crise a besoin d'un conflit militaire majeur</span></h2> <div style="margin: 0px; padding: 0px;" class="entry"> <div style="float: right; margin: 0px 0px 7px 12px; border: #001342 1px solid; padding: 1px;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;"><img width="250" src="http://www.geostrategie.com/cms/wp-content/themes/mimbo2/images/yapb_cache/izambert_nm.9117ujgxxn48ss0ss0g4g84sc.1n4kr7rgh18gs08gcg0csw4kg.th.jpeg" alt="Le capitalisme en crise a besoin d'un conflit militaire majeur" style="margin: 0px; padding: 0px;" title="Le capitalisme en crise a besoin d'un conflit militaire majeur" /></span></span></div> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Pour Jean-Loup Izambert, journaliste indépendant et écrivain, qui publie son septième ouvrage (1) sous le titre de<span class="Apple-converted-space"> </span></span></strong><a rel="nofollow" target="_blank" href="http://www.tilsafe.com/libfr/2582-AMT/Pourquoi+la+crise+?.html" style="margin: 0px; color: #22803f; text-decoration: none; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Pourquoi la crise ? aux éditions Amalthée</span></strong></a><strong><span style="color: #99ccff;">, la crise du capitalisme est devenue totale. Contrairement aux déclarations de certains économistes et politiciens, il affirme qu'il n'y aura pas de sortie de crise. Pour l'auteur de la seule investigation journalistique sur les origines de la crise(2), le système capitaliste ne peut survivre que par la guerre. Quelle alternative pour les peuples ? Entretien.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Vous démontrez dans votre livre Pourquoi la crise ? que le capitalisme ne peut plus supporter la démocratie parlementaire avec laquelle il s'est développé. Sommes-nous à un point de rupture avec ce système et les valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Jean-Loup Izambert : C'est évident. Pourquoi et quelles données changent par rapport aux dernières décennies ? Dans ce système les grands propriétaires privés de l'économie contrôlent l'économie et tentent de l'imposer par tous les moyens comme régime aux peuples de la planète, y compris par la guerre. C'est ce qu'ils ont toujours fait avec la seule préoccupation de s'enrichir et de faire main basse sur les richesses des peuples au seul profit des sociétés transnationales qu'ils dirigent. Mais parvenu au stade de l'impérialisme, période actuelle du développement du capitalisme, les grands possédants ont besoin d'un pouvoir politique qui leur soit totalement dévoué pour protéger et accroître encore la concentration des richesses qu'ils cumulent. Il faut bien comprendre qu'il s'agit pour eux d'une question de survie, de rester maîtres du pouvoir et bien sûr de leur privilèges. L'une des contradictions qu'ils doivent gérer vient justement du fait que l'accumulation du Capital et la concentration des richesses qu'ils sont contraints de perpétuer sous peine de perdre pouvoir et privilèges implique aujourd'hui des centres de décisions de plus en plus fermés, dans l'entreprise comme dans la société. Or, cette tendance à la centralisation va à l'inverse de mouvement des sociétés qui pousse vers plus d'ouverture, de démocratie, de participation, de culture notamment avec le développement des sciences et des techniques.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Quels faits caractérisent aujourd'hui cette concentration des richesses ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Aujourd'hui 200 sociétés transnationales contrôlent plus de 23% du commerce mondial et 1% des plus riches détient plus de 57% des richesses produites. L'augmentation des richesses conduit-elle à l'enrichissement des peuples ? Non. Au niveau mondial 103 200 personnes, pour la plupart propriétaires privés de l'économie, détiennent un patrimoine financier de plus de 30 millions de dollars, hors résidence principale et biens de consommation. Mais, si l'on se réfère aux statistiques de l'Organisation des Nations Unies, plus de 80 pays ont aujourd'hui un revenu par habitant plus bas qu'il y a dix ans. D'une part les peuples prennent de plus en plus conscience qu'ils ne profitent pas de l'augmentation des richesses produites, que plus les richesses se concentrent entre quelques mains plus la misère s'accroît dans les sociétés mais également que ce phénomène touche aujourd'hui le cour même de l'Occident capitaliste qui s'en croyait à l'abri. Selon les chiffres du fisc étasunien, à la veille de l'aggravation de la crise 60 millions de personnes « vivaient » aux Etats-Unis avec moins de sept dollars par jour. Bien que dissimulée par les médias qui appartiennent aux milliardaires, la situation est analogue dans la petite Europe de Maastricht de 20 millions de chômeurs où 80 millions de citoyens - soit quand même 16% de ses 495 millions d'habitants - courent un risque de pauvreté, 17 millions sont répertoriées comme « très pauvres » et 70 millions d'autres n'ont pas accès à un logement décent selon les propres statistiques publiées par la Commission européenne et d'autres organismes « européens ». Dans ce contexte, les grands possédants de l'économie ont besoin de faire courber la tête aux peuples pour maintenir leur système d'exploitation.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Les dirigeants bourgeois organisent le déficit des nations</span></strong></em></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Comment le pouvoir politique favorise-t-il ces grands propriétaires privés de l'économie ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I.: De différentes manières. Cela va du vote de lois en faveur de la grande bourgeoisie, à une complicité évidente avec le système d'évitement fiscal qui appauvrit la collectivité jusqu'au vote de crédit pour des guerres régionales dans lesquelles vous voyez apparaître et se développer des Sociétés Militaires Privées (SMP) liées aux armées et services occidentaux et financées par les Etats et leurs transnationales. Les provocations répétées à coups de campagnes médiatiques contre la Fédération de Russie, la République Populaire de Chine, la République Islamique d'Iran ou d'autres mais aussi le soutien à des dictatures comme en Irak après avoir ravagé le pays par la guerre, dans plusieurs pays d'Afrique ou l'invasion et l'occupation de l'Afghanistan sont des illustrations de la tentation totalitaire du capitalisme. L'actuelle présidence française, son Premier ministre et son gouvernement sont au diapason de ce qui se passe dans tous les pays capitalistes sans exception : atteintes répétées aux libertés, vote de lois en faveur des grands possédants, réduction du rôle des assemblées élues - par exemple, avec la volonté de tenter de supprimer les communes ou les départements en France ou en réduisant le rôle du Parlement -, « dépénalisation du droit des affaires » qui a pour conséquence de laisser faire le pillage de la nation par les grands propriétaires privés de l'économie, retrait du rôle de l'Etat dans ses fonctions essentielles de la santé, de l'éducation, du logement, du développement économique et de l'emploi, engagement dans des guerres et occupations de pays contre l'intérêt des peuples.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : La dégradation de la situation économique ne dépend donc pas seulement de la crise comme les médias de masse tentent d'en accréditer l'idée ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Comme je l'ai dit, la crise est liée à la nature même du capitalisme. Elle prend une ampleur que n'a jamais connue le système alors que le pouvoir politique n'a cessé de border son lit. Par exemple l'actuel président français s'était engagé lors de sa campagne électorale à mettre en oeuvre une politique de plein emploi. Mais l'explosion du chômage et de la misère que nous connaissons aujourd'hui n'est pas le fait de la seule crise. Bien avant que celle-ci ne se manifeste brutalement, le gouvernement français UMP, à peine installé, procédait déjà à la suppression de dizaines de milliers d'emplois dans la fonction publique sur plusieurs années tandis que les dirigeants de grandes sociétés privées en programmaient la liquidation de centaines de milliers d'autres dans tous les secteurs d'activité. Cette politique au service de la concentration du Capital n'est que la continuité des précédentes politiques menées par les gouvernements de droite comme de gauche. En fait le rôle de l'Etat bourgeois se borne à protéger les intérêts des grands possédants contre l'intérêt général avec pour conséquence l'aggravation du déficit budgétaire, l'endettement de l'Etat et une misère grandissante pour le plus grand nombre. Un exemple : les sociétés transnationales qui auraient dû payer plus de 33 milliards d'euros d'impôts pour la seule année 2006 en ont réglé 6,1 milliards avec la bénédiction de l'Etat ! Dans le même temps, ces entreprises qui ne créent pratiquement pas d'emplois, organisent des plans de licenciements, exportent une partie de leurs bénéfices pour échapper à l'impôt ont reçu de l'Etat 65 milliards d'euros d'aides de toutes sortes et bénéficié de milliards d'euros d'exonérations fiscales. Pour vous donner une idée, sur deux années, cela représente environ 130 milliards d'euros soit pratiquement l'équivalent du budget annuel européen pour la période 2007-2013 ou le montant du déficit record du budget de la France fin 2009 contre 56,3 milliards en 2008. La dette publique de la France atteint aujourd'hui des sommets en se situant, selon l'INSEE, à 1413,6 milliards d'euros pour le premier trimestre 2009 soit 72,9% du Produit Intérieur Brut (montant des richesses créées dans un pays sur une année entière). De même, l'Etat et les dirigeants des grandes sociétés privées doivent des milliards d'euros à la Sécurité Sociale qui ont déjà été payés par les salariés aux entreprises et les consommateurs mais ne sont toujours pas reversés à l'organisation de solidarité nationale par le grand patronat. Voilà comment le gouvernement organise les déficits. Quand le Président de la République et les ministres de l'Intérieur qui se succèdent affirment « qu'il n'y a pas de zone de non droit » en ciblant la jeunesse amputée d'avenir qui se révolte, ils se moquent ouvertement du monde. Les premières zones de non droit se situent au sein même de structures de l'Etat et elles sont le fait de leur politique qui conduit le pays à la ruine ! Ce n'est qu'un aspect qui explique aussi la violence du système vis-à-vis de toutes les résistances qu'il rencontre et de celles qui en découlent de manière plus générale dans les rapports sociaux.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geopolitique : La violence est donc liée à la fin du système ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Oui, un peu comme les derniers sursauts d'une bête blessée à mort. Elle se manifeste par le rejet brutal de millions d'hommes et de femmes du système de production, leur mise à l'écart de la vie sociale, du logement, de la santé, de la culture. Elle se manifeste également par la destruction de pans entiers de l'économie, de régions et de pays comme en Yougoslavie, en Irak, en Palestine, en Amérique centrale ou en Afrique où les derniers « rois-nègres » ne doivent leur trône qu'à la corruption débridée de transnationales et, parmi d'autres, au pouvoir élyséen. Le capitalisme est un système criminel qui a fait la prospérité d'une caste de milliardaires sur la mort de centaines de millions d'êtres humains, sur les souffrances les plus atroces des peuples sur tous les continents par la famine, la surexploitation, le colonialisme, la guerre. Et cela continue. Au moment où nous parlons, selon les chiffres de l'Organisation des Nations Unies, une personne meurt de faim - « seulement » de faim, épidémies et guerres non comprises - toutes les quatre secondes. Dans le même temps les dirigeants occidentaux en sont à faire payer les paysans par les contribuables à coups de primes pour mettre leurs terres en friches, à détruire des pêches entières par des règlements imbéciles décidés par les bureaucrates de Bruxelles. Et au moment où nous parlons ce sont plus de 350 millions d'enfants de 6 à 17 ans qui sont surexploités par les transnationales capitalistes sur tous les continents dans presque tous les types d'industrie, de l'Asie aux Etats-Unis(3). Si ce n'est de la violence et de l'égoïsme, qu'est-ce donc le capitalisme ?!</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Une exigence de destruction</span></strong></em></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Dans votre livre vous rapportez le témoignage de plusieurs intervenants de différents milieux et pays dont certains évoquent une crise totale contrairement aux précédentes. Quels changements avec les crises précédentes ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Effectivement la crise est presque mondiale par le fait qu'elle touche tout le système capitaliste. Des pays comme la Fédération de Russie, la République Populaire de Chine, Cuba, le Venezuela révolutionnaire du président Hugo Chavez, le Brésil, la République démocratique du Vietnam ou d'autres comme la République Islamique d'Iran sont moins touchés car ils sont, pour des raisons diverses - historiques, politiques, culturelles, économiques - moins imbriqués dans le système capitaliste, ses réseaux commerciaux, bancaires et financiers. Jusqu'à présent nous devions faire face à des crises conjoncturelles du capitalisme, des périodes où la concentration du Capital s'accélérait brusquement en mettant en difficulté momentanée des monnaies, des économies, des pays. Face à cette situation inédite il était important que je donne la parole à des intervenants de différents milieux tous concernés par la banque, la finance, l'organisation d'entreprise et de la société. Quelques français comme le Président du groupe Crédit Agricole Société Anonyme, un commissaire aux comptes ou un important cabinet d'avocats d'affaires parisien ont refusé de débattre de la situation et de répondre à des questions portant sur l'évolution de l'activité de leur secteur professionnel dans le contexte actuel. La plupart ont joué le jeu et apportent, comme vous avez pu le lire, une contribution importante à mon travail par leur vécu mais également par leur propre réflexion et leurs travaux. C'est le cas du président Etienne Pflimlin du groupe bancaire mutualiste Crédit Mutuel-CIC, de Pierre-Henry Leroy, fondateur et dirigeant de Proxinvest, l'une des plus importantes sociétés de conseil aux actionnaires, du président Alban d'Amours du Mouvement des Caisses Desjardins, l'un des plus importants instituts financiers du Canada de forme coopérative, d'Hervé Sérieyx, haut fonctionnaire, dirigeant de société, chercheur et conseil en organisation d'entreprise, de Mark Schacter au Canada qui est conseil international en organisation d'entreprise, de l'Institut Canadien des Comptables Agréés faute de trouver un européen qui daigne répondre à de simples questions de droit sur la transparence de gestion et la validité des comptes des transnationales, du réseau SWIFT spécialisé dans les transactions internationales, d'un syndicaliste de la CGT fin connaisseur du monde bancaire ou encore de magistrats comme Jean de Maillard, spécialisé dans les nouvelles formes de criminalité financière, des avocats d'affaires et bien entendu des responsables du mouvement Coopératif international. La rencontre de tous ces acteurs de l'entreprise, de la finance, de la banque, du droit au sein d'un même lieu - un livre -, la transmission aux lecteurs de leur expérience comme de leurs idées et de leurs propres travaux permet de dresser un tableau aussi précis que possible de la situation actuelle pour mieux comprendre les origines et mettre en exergue les responsables de la crise. De même cette démarche permet de mon point de vue de tenter d'esquisser les possibles d'un nouveau mode d'organisation et de gestion économique et social. Ainsi que l'explique Sherron Watkins, l'ancienne vice-présidente de la société étasunienne Enron, transnationale de l'énergie faillie en décembre 2001, la crise du capitalisme est désormais totale. Elle touche tout le système : économie, finance, groupes de surveillance du monde des affaires et institutions internationales, politique, morale et idéologie. La continuité de ce système s'accompagne aujourd'hui d'une exigence de destruction de tout ce qui entrave la concentration des richesses par les grands possédants. Ils appellent cela « déréglementation », « privatisation », « libéralisation » ou « mondialisation » et couvrent la répression, l'esclavage, le colonialisme et la dépendance des mots de « sécurité », « liberté », « droits de l'Homme » n'ayant plus que le mensonge, la tromperie et la falsification pour camoufler la fin de leur système.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Mais ces pouvoirs sont l'émanation du suffrage universel, du vote des peuples. Si l'on pousse le raisonnement à son terme doit-on en conclure que les peuples occidentaux souhaitent le capitalisme ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Effectivement, les peuples occidentaux se sont prononcés jusqu'à aujourd'hui en faveur de représentants du capitalisme, pratiquement sans rien connaître du reste de la nature de celui-ci ni même envisager où ce système les conduit à l'heure actuelle. Prenons l'exemple de la France. En 1981, lors des élections présidentielles puis des élections législatives qui ont suivi, le peuple français a eu l'occasion de choisir entre la continuité du système symbolisée par les partis conservateurs et la rupture que proposait à l'époque le Parti Communiste Français avec le Programme commun de gouvernement des forces de gauche auquel était associé le Parti Socialiste et les radicaux de gauche. Ce Programme commun de gouvernement était lui-même l'aboutissement d'années d'engagement des communistes français pour ouvrir une voie nouvelle dans la construction d'une démocratie avancée. Ce programme venait en effet après plusieurs grandes campagnes nationales du PCF et l'élaboration et la diffusion du propre programme du PCF à des millions d'exemplaires sous le titre de « Changer de cap », programme pour un gouvernement démocratique d'union populaire. Pour la préparation de celui-ci les militants communistes ont mené à l'époque de grandes campagnes d'information, de débats, collecté sur plusieurs mois avec « les cahiers de la misère » le vécu et les espoirs du peuple dans les campagnes, les quartiers, les usines, les universités. Tout cela a permis d'aider les gens dans leurs problèmes quotidiens - par exemple en s'opposant aux licenciements dans des entreprises qui réalisaient des profits ou à empêcher des saisies-expulsions - tout en débattant avec eux des changements à mettre en ouvre pour une nouvelle politique nationale. Au moment du vote, lors des élections présidentielles et des législatives qui ont suivi, une majorité de votants a cédé aux campagnes médiatiques anticommunistes et s'est réfugiée dans le giron du Parti Socialiste. Une fois au pouvoir, celui-ci s'est empressé d'abandonner ses engagements sous la pression de la bourgeoisie et du gouvernement étasunien qui s'opposait à la présence de ministres communistes dans le gouvernement français. Toutes les transformations radicales contenues dans le programme commun de gouvernement, tout particulièrement les nationalisations des secteurs clés de l'économie, le développement de la démocratie et toute mesure qui permettait de rompre avec le système ont ainsi été abandonnées par la « génération Mitterrand ». Démonstration a été faite une nouvelle fois que sans parti révolutionnaire, sans mobilisation et soutien à des propositions de rupture avec le système, il ne peut y avoir de réel changement. Si les mesures préconisées par le PCF avaient reçu à l'époque un large soutien populaire, le cours des choses aurait été bien différent, y compris la question européenne. Du reste, si vous relisez aujourd'hui « Changer de cap », le programme du PCF, ou même le Programme commun de gouvernement de 1972, vous constaterez avec le recul du temps et en regard de la situation actuelle le bien fondé des propositions de l'époque dont certaines ne demandent qu'à être actualisées. Chacun doit donc assumer ses responsabilités face à l'Histoire. Le passage à la construction d'une société socialiste ne peut se faire que sur la base d'un rapport des forces sociales et politiques favorables au peuple et ne peut être que le résultat de sa volonté et de sa lutte. Une trentaine d'années plus tard le peuple français, sans tirer les leçons de ses expériences, continue de voter tantôt à gauche, tantôt à droite sans avoir encore conscience qu'il confie en réalité son pouvoir aux mêmes maîtres de la finance et de l'économie. La politique qu'il vit au quotidien reste par conséquent la même et rien ne change dans l'entreprise, dans la vie économique à laquelle il consacre l'essentiel de son existence. Bien entendu, la situation s'est aggravée au fil des trois décennies qui se sont écoulées depuis 1981 et il commence à payer chèrement sa marche « droite-gauche-droite-gauche » à coups de chômage, d'impôts, de taxes, d'exclusions, de restrictions, de lois liberticides et de guerres. Mais il ne peut s'en prendre qu'à lui-même car c'est en dernier ressort lui qui décide, par ses luttes et ses votes. Souvenons-nous toutefois que l'Histoire a montré que les révolutions ne sont pas prévues dans les calendriers électoraux de la bourgeoisie.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">La priorité est à l'action sur des propositions révolutionnaires</span></strong></em></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : La responsabilité serait-elle uniquement le fait d'un peuple ignorant de la chose politique et de sa propre histoire ou plus préoccupé par ses « petits problèmes » que du devenir de la société et de la planète ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Non, bien évidemment. La crise n'incite pas à la réflexion et à l'action. Les médias qui sont la propriété privée des milliardaires par banques et sociétés de communication interposées jouent un rôle important dans la désinformation et l'abrutissement des masses. Le fait qu'un navet comme le film « Bienvenue chez les Chtis » soit élevé au rang de succès cinématographique ou que des foules honorent comme un dieu la mort d'un pantin médiatique comme Michael Jackson qui, en dehors du fait qu'il n'a rien apporté d'essentiel à la musique, se droguait, couchait avec des petits enfants et s'était fait tirer et blanchir la peau pour ne plus être noir en dit assez long sur le niveau culturel d'une frange des sociétés occidentales. Nous sommes bien loin des grands musiciens et chanteurs comme King Oliver, Sindey Bechet, Count Basie, Louis Armstrong, Ray Charles, Otis Redding ou d'autres dont les musiques populaires traversent les générations ! Ce n'est qu'un aspect des conséquences des batailles que se livrent les transnationales étasuniennes, européennes et japonaises pour le contrôle des grands moyens de communication, des groupes de presse aux satellites en passant par les majors du cinéma. Sans doute le peuple sortira-t-il de son hibernation politique lorsque nous passerons de « Qui veut gagner des millions ? » à « Qui va partir à la guerre ? ». Depuis les années quatre-vingt, les dirigeants du PCF ont commis de lourdes erreurs stratégiques. Comme s'ils n'avaient pas compris les leçons du passé, ils continuent de rechercher des alliances électorales avec d'autres partis réformistes au lieu de privilégier des propositions pour éveiller les consciences, organiser de grands débats nationaux sur les questions essentielles et rassembler dans l'action avec audace. Lorsqu'un parti ou un mouvement posera des questions comme « Comment contrôler le système bancaire et financier ? », « Quelle organisation bancaire et financière pour l'économie ? », « Quelles mesures pour la gestion démocratique des entreprises ? » ou « Comment rendre à l'assemblée du peuple sa représentation nationale ? », questions dont les réponses sont essentielles pour s'engager dans une rupture avec le système, alors la société commencera à s'éveiller. Et dans l'immédiat, il ne faut pas compter sur les états-majors syndicaux qui sont surtout préoccupés de canaliser le mécontentement afin d'éviter les grandes colères qui commencent à gronder. Il est particulièrement lamentable de voir des représentants syndicaux négocier la diminution du nombre de licenciés dans des entreprises en pleine santé financière quand ceux-ci devraient non seulement appeler à la lutte pour le maintien et le développement de l'emploi, exiger des licencieurs l'ouverture des comptes de l'entreprise et se battre pour des droits nouveaux afin de participer à leur gestion. Dites-moi un peu à quoi servent les comités d'entreprises quand des salariés découvrent du jour au lendemain des plans de licenciements prévus de longue date ?! Avez-vous remarqué comment le mouvement radical de séquestration de responsables de ces plans de licenciements né à la base a été enrayé ? Ce type d'action très intéressant a pratiquement disparu des journaux télévisés et autres du jour au le demain. Dans l'immédiat, entre des partis dits progressistes sans propositions révolutionnaires et des syndicats au minimum compatissants, le pouvoir des « compteurs de petits pois », pour reprendre la formule d'Hervé Sérieyx, ne pouvait pas mieux espérer.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Est-ce à dire que la situation est politiquement bloquée et qu'il sera difficile de sortir de la crise ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : L'idée selon laquelle il pourrait y avoir sortie de crise sans sortie du système qui l'engendre est une hérésie. Autant vouloir soigner une grippe sans tuer son virus. Cette chimère ne vise, une nouvelle fois, qu'à berner le peuple en lui faisant croire que l'avenir sera meilleur s'il accepte de nouvelles mesures antisociales comme par exemple le report de l'âge de la retraite à 65 ans. Ce n'est que la suite logique du « travailler plus pour gagner plus » développé par l'UMP. Il n'y aura pas de sortie de crise pour la simple raison que le capitalisme ne peut plus être aménagé. Vous avez pu remarquer combien les médias des puissances financières se font silencieux tant sur l'origine de la crise, ses conséquences générales et son extension dans d'autres pays. Il faut surtout éviter que les masses prennent conscience de l'ampleur des dégâts comme des responsables de la situation pour mieux les enfermer dans la fatalité et le renoncement à la lutte.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Nous ne sommes plus en démocratie</span></strong></em></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Cela signifie-t-il que l'appauvrissement continu de la société va se poursuivre de manière plus brutale au détriment de l'intérêt général et au seul profit des grands propriétaires privés de l'économie ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Oui. Nous entrons dans une nouvelle période où le chômage s'accroît de manière considérable et où des millions de citoyens supplémentaires sont écartés du droit de vivre dignement de leur travail, où la collectivité humaine déjà menacée va encore s'appauvrir tandis que le clan des grands propriétaires privés de l'économie va continuer de s'enrichir. Selon le World Wealth Report publié par la banque d'affaires étasunienne Merrill Lynch et Cap Gemini « la croissance de la richesse des grands fortunes financières privées devrait être de 7,7% par an pour atteindre 59100 milliards de dollars à l'horizon 2012 ». Voilà des gens qui sont, eux, dispensés de l'allongement de la durée du travail comme de l'effort national que les gouvernements occidentaux tentent d'imposer aux peuples pour leur faire payer une crise dont ils ne sont pas responsables. Deux options se présentent : la continuité du système et la guerre ou la révolution. La première hypothèse va se traduire par un renforcement du caractère autoritaire du pouvoir politique, dernier stade de l'impérialisme avant la dictature et la guerre, la guerre économique conduisant toujours à la guerre totale. C'est ce à quoi nous assistons en France comme dans la plupart des pays capitalistes. Le pouvoir politique devient plus autoritaire, toutes les libertés sont graduellement réduites sous prétexte de prévention, de sécurité et d'ordre, les assemblées élues sont amoindries dans leur pouvoir de décision et d'intervention, qu'il s'agisse des collectivités, des comités d'entreprise et autres. A ce stade, la bourgeoisie dispose encore des moyens de diviser le peuple en favorisant des « faux-nez » d'opposition comme le Parti Socialiste en France et en introduisant dans la vie politique des courants rétrogrades dont elle sait qu'ils contribueront à jeter le trouble dans la bataille d'idées. C'est le cas du mouvement Vert ou prétendument écologiste qui a germé sur une conséquence du capitalisme - la détérioration de l'environnement humain par les transnationales - et grandit sur son fumier sans remettre en cause le système, les causes profondes de cette détérioration.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Pourtant le mouvement écologiste dénonce la destruction de l'environnement ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Bien sûr et le Parti Socialiste dit vouloir s'opposer à la politique du Premier ministre de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa. Mais vous pouvez dénoncer tout ce que vous voulez, cela ne gêne nullement la bourgeoisie du moment que vous ne vous en prenez pas à l'essentiel, à la cause, à l'origine de cette destruction : son pouvoir politique et celui des puissances financières, son système et son mode de gestion des entreprises et des sociétés humaines. Le discours de ces écologistes opposés, par exemple, à la maîtrise et au développement de l'énergie nucléaire rappelle ces mentalités arriérées qui accusaient dans les années 1830 les premiers trains à vapeur de répandre la tuberculose dans les campagnes. Quant à la LCR-NPA, quelle que soit ses changements de nom, cette organisation a toujours contribué à diviser et affaiblir le mouvement populaire avec une phraséologie pseudo-révolutionnaire et elle doit être combattue comme telle. Elle est du reste complètement absente des mobilisations ouvrières contre la crise.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">La question du Front National</span></strong></em></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Et le Front National ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Il en va un peu de même pour le Front National qui dénonce les puissances financières mais dont le programme politique n'envisage aucune mesure économique radicale pour mettre un terme à leur domination et contraindre les maîtres de l'économie à rendre gorge. Contrairement aux campagnes de ce parti, ce ne sont pas les immigrés qui sont responsables du chômage. Je parle bien entendu de l'immigration qui vient travailler en France avec une qualification, s'y former dans le cadre de contrats avec des entreprises ou des universités ou y est présente depuis plusieurs génération et non de l'immigration clandestine issue de l'aggravation de la misère qui déserte son combat national pour changer l'ordre des choses. Cette dernière, la plupart du temps inculte, sans formation, analphabète, parfois trafiquante au-lieu d'être parquée dans des camps de rétention aux frais des contribuables devrait être reconduite aux frontières sans atermoiements. Essayez donc comme français de vous rendre clandestinement, « sans papiers », dans un pays d'Afrique ou même en Albanie pour juger de l'hospitalité qui vous sera réservée.Ce qui coûte cher à la France c'est le grand patronat qui attire et utilise cette main d'ouvre bon marché et inculte pour briser le tissu social et les avancées démocratiques qui sont autant d'obstacles à son enrichissement. Et quand cela lui est insuffisant, il délocalise les entreprises, comme le groupe Michelin, pour faire du chômage en France et produire à moindre coût et bien souvent à qualité inférieure dans des pays à la main d'ouvre corvéable à merci. Je le rappelle : 350 millions d'enfants sont actuellement surexploités par les transnationales à travers le monde ! Je rappelle également, puisque personne n'en parle, que le grand patronat français a reçu près de 65 milliards d'euros de subventions de l'Etat tout en bénéficiant de 8,5 milliards d'euros d'exonérations fiscales, de 25 milliards d'euros au titre d'une ribambelle de prêts bonifiés et de la baisse du coût du travail, etc. (4) Dans le même temps l'Etat ne budgétisait que 6 milliards d'euros pour le logement et 5 pour une justice qui se situe déjà parmi les derniers pays d'Europe par son budget !. Ce qui coûte cher à la France, c'est le grand patronat, le chômage qu'il fabrique et son organisation corrompue, le Medef. Le Front National ne reconnaît pas la lutte des classes, condition essentielle du combat pour l'émancipation humaine, raison pour laquelle il ne pourra pas mener jusqu'au bout le combat qu'il prétend mener, ce qui ne veut pas dire qu'il n'aurait pas un rôle à jouer. Mais pour prétendre être « front » et « national » sans doute faudrait-il qu'il se réfère plus à l'avenir qu'au passé dans son discours et ses propositions et que ses militants n'hésitent pas à se trouver aux côtés des travailleurs en lutte pour la défense de leur avenir au lieu de pratiquer un discours antisyndical d'un autre âge. Quand le Front National désignera pour cible le clan des milliardaires qui pille la France au lieu des immigrés qui contribuent à l'enrichir par leur travail, quand ce parti proposera et appellera à la lutte pour nationaliser la haute finance, rendre à la nation ce qui lui appartient, développer la démocratie directe, alors celui-ci commencera à être crédible comme « front national ». Cette logique s'inscrirait d'ailleurs dans la lignée de ses propositions pour une «Europe des peuples » par opposition à « l'Europe des banques ». Pour l'heure il reste enfermé dans un discours anticommuniste, antisyndical, anti-fonctionnaire et s'accroche aux oripeaux du système comme l'église catholique - je parle bien entendu de l'institution et non de la croyance, même si je suis athée - et s'oppose ainsi à tout grand rassemblement national sur des propositions de rupture. Imaginez la force que représenteraient le rassemblement et la mobilisation des organisations - partis politiques, syndicats, associations, etc. - agissant de concert sur des objectifs communs de rupture, chacun conservant, bien évidemment, son identité. Un Front National ouvert, démocratique, aux propositions novatrices, en prise avec la société en lutte pourrait jouer ce rôle de rassembleur. Après chacun prendra ses responsabilités de l'accompagner ou non sur les objectifs en question mais la clarté serait faite dans la société sur qui défend réellement l'intérêt général des français. Pourquoi le Front National ne soutient-il pas les travailleurs qui séquestrent les licencieurs dans des entreprises en bonne santé pour exiger des droits nouveaux dans les entreprises ? Visiblement, les propositions de changement font défaut et se limitent plutôt aux périodes électorales qu'au vécu quotidien des français. Bien entendu le rejet du Front National par la classe politique est injustifiable. Mais pour une part, il porte la responsabilité de cette situation en ne désignant pas les vrais responsables de la crise et en restant enfermé dans un carcan droitier et populiste qui l'empêche, pour partie, de prétendre à devenir national et populaire. Des dirigeants trop souvent issus de partis bourgeois ou à « l'idéologie de reclus » s'identifient par leur propos et leur image plus aux forces du passé qu'à une force porteuse d'avenir et de changement radical. Même si aucune perspective de changement réelle n'existe à l'heure actuelle, la grande bourgeoisie est très préoccupée par la réduction de son assise populaire. Plusieurs faits en attestent comme ses tentatives répétées de faire voter plusieurs fois les peuples ou de remplacer un vote populaire sur des questions qui engagent toute la nation par celui du Parlement lorsque leurs votes ne lui conviennent pas, la tentative de se fabriquer des circonscriptions sur mesure, etc. Nous ne sommes plus en démocratie.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Les forces vives de la nation absentes du Parlement</span></strong></em></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : .Parlement dont les membres sont pourtant élus par le peuple ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Oui, mais les Parlements ne représentent plus vraiment les peuples dans les pays occidentaux et leurs élus nationaux sont de plus en plus coupés des citoyens. Je n'évoque même pas le cas du Sénat français qui est une assemblée inutile et coûteuse qui devra être supprimée afin de renforcer les moyens et l'efficacité de l'assemblée des représentants de la nation. Si vous vous intéressez à la composition de l'Assemblée Nationale française, vous constaterez que sur les 577 députés, ne figure qu'un seul député issu de la classe ouvrière, le député communiste Maxime Gremetz, et un seul salarié agricole, le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle qui est technicien agricole. Quant aux artisans, la « première entreprise de France », selon leur slogan, ne compte que deux élus ! Par contre vous trouvez vingt-deux « sans profession déclarée » parmi lesquels dix-neuf UMP, la plupart fils et filles de petits bourgeois, quinze permanents politiques, tous de l'UMP et du PS, qui faute de faire métier ont fait carrière dans la fonction d'élu et n'ont jamais participé aux forces vives de la nation, trente-huit avocats et, toutes catégories confondues, 184 fonctionnaires dont l'essentiel n'est pas représentatif de la fonction publique, exception faite des enseignants qui forme le gros de cette troupe avec les hauts fonctionnaires. Dans les faits, ce Parlement français n'est pas représentatif de la société française dans sa composition socioprofessionnelle. Les forces vives, classe ouvrière en tête, celles qui font le pays et connaissent les problèmes du quotidien, les drames de la vie sont quasiment absentes du lieu où se décident les lois ! Où sont les ouvriers, les marins-pêcheurs, les paysans, les ingénieurs, cadres et techniciens ? Ceux qui font vivre la France dans ce qu'elle a d'essentiel, de généreux, de génie créateur délèguent en masse leur voix et leur pouvoir à de petits bourgeois et à des politiciens carriéristes qui, une fois élus, ont tôt fait de les oublier ! De plus, le mode de scrutin ne permet pas une véritable représentation du peuple. L'Assemblée Nationale française est bien moins démocratique dans sa composition et son fonctionnement que la Douma en Fédération de Russie dans laquelle tous les partis ayant obtenus un minimum de suffrages sont représentés. En France, lors du premier tour des élections législatives de juin 2007, l'UMP s'est attribué 98 députés avec 10,28 millions de suffrages alors qu'il en a fallu 6,43 millions au Parti Socialiste pour en obtenir un seul ! Quant au PCF et au Front National ils n'en obtenaient aucun avec un peu plus de 1,11 millions chacun ! Le propos n'est pas de savoir si l'on est d'accord ou pas avec la politique proposée par ces partis mais de constater que le mode de scrutin ne permet pas une représentation équitable des courants de pensée de notre société. Le second tour de scrutin avec ses alliances opportunistes et politiciennes ne fait qu'aggraver la situation en excluant des millions d'électeurs de leurs choix et de la représentation nationale. Faute de proportionnelle intégrale, un français sur trois n'est pas représenté au Parlement.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : S'il n'y a pas grand-chose à attendre des partis politiques et des assemblées élues, comment les citoyens peuvent-ils modifier le cours des choses ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : La démocratie est d'abord ce que les citoyens en font. Ils peuvent intervenir auprès des maires des communes, généralement plus accessibles pour changer la donne sur des problèmes locaux mais également auprès des députés pour des questions qui relèvent de la politique nationale. Les citoyens peuvent très bien se grouper et agir sur des objectifs de rupture avec le système - par exemple, refuser tout licenciement dans les entreprises qui font des profits, s'opposer aux délocalisations, exiger la construction de nouveaux logements, l'embauche de professeurs pour les écoles, de personnels pour les hôpitaux, les services postaux, etc. - et obliger leurs élus à s'engager sur leurs revendications, à leur rendre des comptes sur leurs votes dans les assemblées, ce qui ne sa fait pratiquement plus. Mais les questions fondamentales du passage à une démocratie politique avancée et du contrôle des grands moyens de production, de financement et d'échange reste toujours à conquérir. D'une manière générale, de mon point de vue, les luttes sociales demeurent encore bien en retrait dans leur contenu et leur combativité pour faire front aux attaques dont le monde du travail est l'objet. Mais l'entreprise reste le cour des batailles à venir : c'est là que les salariés doivent agir pour obtenir de nouveaux droits leur permettant de participer à la gestion et de bénéficier des bons résultats auxquels ils contribuent. Dans les faits comme l'explique Hervé Sérieyx dans mon livre, « il s'agit de passer du « personnel-instrument » au service de l'organisation à « l'organisation-instrument » au service des personnes. » Il s'agit de cheminer d'une organisation d'entreprise destinée à gérer la docilité à une organisation qui suscite chez chacun de ses membres le désir d'y devenir un acteur engagé. La route est difficile mais les partis politiques classés habituellement comme « progressistes » ont failli à leur tâche. Il ne suffit pas que le monde capitaliste s'écroule pour qu'une nouvelle société prenne le relais. L'émancipation du peuple sera l'ouvre du peuple lui-même et à ce jour l'absence d'un courant révolutionnaire important fait défaut pour éclairer les citoyens sur des propositions de rupture avec le système finissant. C'est l'outil qui manque pour favoriser cette transformation politique et sociale. Le peuple est égaré, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas en attente ou demandeur de solutions pour changer la vie.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Des premières mesures d'un gouvernement révolutionnaire</span></strong></em></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Quelle seraient les premières mesures que devrait prendre un gouvernement révolutionnaire ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Le pouvoir devra immédiatement stopper toutes transactions financières internationales le temps de procéder immédiatement à la nationalisation de la Banque de France et du secteur bancaire et financier, exception faite des sociétés coopératives de banque qui présentent dans leurs principes de critères de gestion démocratiques. L'un des premiers objectifs du nouveau pouvoir devrait également consister à donner de nouveaux droits aux sociétés coopératives, tout particulièrement afin que leurs sociétaires disposent des moyens réels de faire respecter les principes de gestion par les dirigeants quand ce n'est pas le cas. La banque et la finance sont le cour de l'activité économique et c'est d'abord là que des mesures nationales et radicales doivent être prises avant d'envisager par la suite une action de proposition plus importante au niveau européen et international, à l'ONU par exemple ou par d'autres organisations internationales. De même, il devra formuler dans un second temps des propositions pour changer ces vieux outils du capitalisme (Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, Organisation Mondiale du Commerce, etc.) Sur ces points, le gouvernement de Vladimir Poutine de la Fédération de Russie peut permettre d'avancer rapidement puisqu'il est déjà prêt à agir, à proposer et à soumettre au débat des solutions. Il ne faut pas perdre de vue que les mesures qui permettraient d'envisager un avenir meilleur sont également valables pour tous les peuples. Parler de la « réglementation de la vie économique » ou de « réguler les marchés financiers » comme le président français et ses homologues occidentaux en passant sous silence la nationalisation du secteur bancaire et financier ou la gestion démocratique des entreprises, en ne s'attaquant pas aux puissances financières c'est tromper les gens en discourant sur des promesses que l'on est décidé à l'avance à ne pas tenir. Comment peut-on prétendre contrôler et réglementer l'économie sans contrôler et réglementer les banques, le cour de la vie économique, sans unifier la « comptabilité financière » de l'Etat ?!</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Mais la nationalisation démocratique des banques est une opération difficile qui prendra du temps ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : C'est l'idée que distillent dans l'opinion les milliardaires avec leurs médias qui ont pardessus tout peur de perdre ainsi la maîtrise de l'économie et leurs privilèges. Dans les faits cette opération qui ne présente pas de grande difficulté sur le plan technique peut aller très vite. L'individu qui aura 1500 euros sur son livret d'épargne comme celui qui possédera 15 millions d'euros sous forme d'actions, d'obligations ou autre garderont chacun ce qu'ils possèdent après la nationalisation. Ceux qui propagent l'idée inverse sont uniquement motivés par le fait d'entretenir la confusion entre nationalisation et confiscation des biens privés pour protéger leurs privilèges. Dans un premier temps, le nouveau pouvoir devra surtout voter des lois favorisant la démocratie dans les entreprises par de nouveaux droits pour la gestion et l'élection des dirigeants sur la base de leur formation, de leur compétence et de leur expérience. Les sociétés coopératives seront des outils précieux pour insuffler la démocratie dans l'économie. Comme vous avez pu le lire, je mets en valeur dans mon livre la contribution importante des sociétés coopératives au mouvement pour la gestion démocratique des entreprises en comparant leurs principes de gestion et leur vécu avec les critères des sociétés classiques ou capitalistes si vous préférez. C'est un chantier immense, ardu et passionnant.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Qu'est-ce qui changerait si une telle mesure était mise en ouvre ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Disons que nous ouvririons la porte de la rupture avec le capitalisme en donnant aux acteurs de l'économie, et en premier lieu à la classe ouvrière et à ses alliés qui font fructifier le Capital par leur travail, des ouvriers des chantiers aux analystes financiers, les moyens de définir et contrôler la marche des entreprises auxquelles ils sont associés, la possibilité de s'intéresser à leur organisation, d'intervenir pour participer à leur transformation. Ce serait le début d'un long mouvement d'émancipation, d'appel aux intelligences, d'appropriation de l'économie par tous ses acteurs au profit de l'intérêt général. Par exemple, concernant les banques, comme j'en fais la démonstration dans mon livre avec l'intervention de spécialistes de la comptabilité des grandes entreprises, aucun contrôle effectif de ces établissement n'est actuellement réellement possible tant les capitalistes jouent sur des procédés extrêmement complexes et subtils pour en établir les bilans, les faire « contrôler », fonder des structures dans des places off shore, éviter l'impôt, spéculer à hauts risques avec des produits financiers ultrasophistiqués. Pourquoi avoir tant de banques qui offrent les mêmes produits financiers quand leur réunion en une seule - exception faite des banques coopératives où se trouvent en germe les principes d'une gestion authentiquement démocratique -, laissant à chacun ce qu'il possède, permettrait le contrôle réel du mouvement des capitaux au profit de l'intérêt général ? Cette nationalisation démocratique accompagnée de la démocratisation des coopératives permettrait à l'Etat de savoir où et comment circulent les capitaux, au profit de qui et de les faire revenir à l'économie réelle sous contrôle populaire. Ce serait un véritable poumon d'oxygène pour la société toute entière quand on sait qu'un niveau mondial les pertes annuelles de recettes fiscales par les gouvernements du monde provenant du seul évitement fiscal - fraude et blanchiment non compris - sont estimées à plus de 255 milliards de dollars.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Les banques ont déjà été nationalisées ainsi que des sociétés transnationales. Pourtant rien n'a vraiment beaucoup changé à l'époque ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : C'est exact et c'est la raison pour laquelle j'insiste sur l'aspect démocratique que devront avoir les nationalisations. Il ne s'agit pas de remplacer des dirigeants de droite par des dirigeants de gauche à la tête de ces entreprises pour que ceux-ci les gèrent de manière identique, comme des « compteurs de petits pois », sur la base de seuls critères financiers de profit maximum immédiat avec des hiérarchies bardées de pré carré, des atteintes répétées aux libertés démocratiques, une opacité de gestion et de trucage des comptes incompatibles avec la démocratie. Les dirigeants auront à mettre en ouvre immédiatement les décrets et lois du pouvoir révolutionnaire donnant de nouveaux droits aux salariés pour qu'ils puissent intervenir complètement dans la gestion, mettre un terme au détournement d'une partie des bénéfices par les dirigeants actuels des entreprises des secteurs clés de l'économie, démocratiser toutes les fonctions jusqu'à changer l'entreprise, faire que l'entreprise soit un outil au service de ses acteurs et de son environnement et non l'inverse comme aujourd'hui. C'est une étape décisive qui implique une élévation quantitative et qualitative de la conscience de ses acteurs mais également de l'environnement des professionnels qui l'accompagnent dans sa création et son développement : commissaires aux comptes, auditeurs, experts comptables, etc. Sans cela les nationalisations resteront lettre morte et deviendront, comme nous l'avons connu, des « étatisations ». C'est la raison pour laquelle ces grandes orientations du pouvoir pour aller vers une démocratie avancée doivent s'accompagner de ce que Pierrre-Henry Leroy, fondateur et dirigeant de Proxinvest, la principale société de conseil aux actionnaires, appelle « les petits pas ». Ainsi qu'il l'explique, il faudra initier des réformes plus modestes et locales qui vont dans le bon sens.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Par exemple ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Par exemple d'abord décourager le grégaire et encourager la diversité d'opinion dans les marchés en mettant fin aux conflits d'intérêts des établissements financiers des groupes lors des opérations de marché. Comme le souligne Pierre-Henry Leroy, « ceci impose de recourir à des experts vraiment indépendants et non pas, comme aujourd'hui, payés et nommés par les intéressés. Une définition précise des conflits d'intérêts, des interdictions et des sanctions s'imposent. » Ou encore abolir les règlements qui alourdissent l'épanouissement de l'économie au profit de l'intérêt général, ce qui est d'autant plus facilement envisageable à partir du moment où ses acteurs disposent des moyens légaux et culturels favorisant leur intervention.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">La seule issue pacifique à la crise : une révolution nationale et radicale</span></strong></em></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Mais les économies étant aujourd'hui très liées d'un pays à l'autre avec la mondialisation capitaliste, pensez-vous qu'il soit possible de tenir tête aux dispositions européennes, aux règlements internationaux et aux pressions qui ne manqueraient pas de s'exercer sur une seule nation qui s'engagerait dans cette voie de rupture ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Votre question porte sur un point essentiel : le soutien du peuple à des réformes radicales. Un changement social de cette ampleur ne peut être le fait d'une seule avant-garde, aussi éclairée soit-elle. Si celle-ci est nécessaire pour formuler des propositions, porter le niveau de conscience à la hauteur des mesures indispensables, ouvrir le débat sur les questions essentielles, seul un grand soutien populaire à celles-ci peut permettre de rompre avec la situation actuelle, quelle que soit la voie de transition choisie par le peuple, électorale ou non. Le passage de la République du Venezuela d'un Etat sous domination étasunienne à un Etat démocratique, indépendant et progressiste est l'un des exemples les plus intéressants à étudier de notre époque. Toutes les attaques menées contre le gouvernement révolutionnaire du Venezuela, de l'intérieur par le grand patronat et les éléments conservateurs de l'église catholique et de l'extérieur par les Etats-Unis et d'autres pays avec certaines associations plus ou moins liées aux services étasuniens n'ont pu empêcher le processus de rupture de suivre son cours. Aujourd'hui le pays s'engage sur la construction d'une société socialiste en faisant l'apprentissage d'une authentique démocratie directe. Les secteurs clés de l'économie ont été nationalisés, les capitaux qui s'exportaient dans la poche de gros actionnaires étasuniens sont aujourd'hui injectés dans la modernisation des entreprises et des régions, des dizaines de milliers de coopératives se sont créées dans tous les domaines de l'activité économique et le pays se modernise au profit de ses citoyens. Ce qui paraissait impensable à une grande majorité du peuple se réalise aujourd'hui avec son soutien actif. Pourquoi cela a-t-il été possible malgré les accords régionaux, les règlements internationaux et les pressions de toutes sortes, jusqu'à des tentatives de coup d'Etat orchestrées par les Etats-Unis ? Parce que le peuple a su se constituer une avant-garde révolutionnaire exemplaire en bien des domaines, se rassembler, se mobiliser et le rester sur ses objectifs principaux de transformation politique et sociale radicale. Vos comprenez face à ces succès pourquoi le Venezuela révolutionnaire n'existe pratiquement pas dans les médias occidentaux. Le gouvernement français devrait se souvenir qu'il a plus besoin du Venezuela que le Venezuela n'a besoin de la France.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : Est-il possible de faire une telle révolution nationale et radicale en France ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Bien évidemment et c'est même la seule issue pacifique pour sortir de la crise et rompre avec le système actuel. Il est envisageable d'organiser en France le contrôle de toute la vie économique, d'opérer sa « réglementation » en la « débureaucratisant », de faire retourner à l'économie les capitaux que les capitalistes évitent de l'impôt et du développement des entreprises sans qu'il leur soit possible de dissimuler des biens et des revenus. Il n'y a nul besoin d'un appareil spécial de l'Etat puisque les salariés et les directeurs pourraient réaliser eux-mêmes la fusion immédiate de toutes les banques capitalistes en quelques semaines, par exemple sous l'autorité du ministère des Finances avec des congrès de travail réunissant les professionnels, cadres-dirigeants, représentants des propriétaires du Capital, salariés, syndicats, associations de consommateurs, etc. par banque, par région et nationalement. Il est évident que ceux qui s'y opposeraient ou feraient traîner les choses en longueur pour se livrer à des opérations malhonnêtes de dernière minute et entraver le processus de rupture en seraient exclus. Les avantages de la nationalisation du secteur bancaire seraient décisifs pour les PME, les collectivités et le peuple entier qui pourrait ainsi s'approprier les richesses qu'il crée et lui échappent. Un gouvernement qui arriverait au pouvoir avec la volonté de rompre avec le capitalisme ne peut être que nationaliste et radical. Etre nationaliste, cela veut dire donner la priorité à l'intérêt général de la communauté de territoire, de langue et de culture à laquelle on appartient. Concernant les accords régionaux ou internationaux que vous évoquiez, la petite Europe de Maastricht n'est pas un problème puisque pour ceux qui en doutaient l'expérience montre, à moins d'être complètement aveugle, qu'elle n'est qu'une organisation au service des grandes banques et des gros propriétaires privés de l'économie. Elle ne pouvait par conséquent résoudre aucun problème, quel qu'il soit, dans les sociétés qui la composent, qu'il s'agisse d'économie, de social, de culture, de liberté, de démocratie ou de droits de l'Homme. Vous remarquerez du reste que les promesses faite sur cette construction européenne par les dirigeants bourgeois et socialistes sur la fin du chômage, l'ouverture des marchés, le développement des entreprises, la solidarité entre les peuples, les libertés n'ont jamais vu le jour et que c'est même le contraire qui s'est produit. Je dresse dans mon livre un descriptif de la situation de cette petite Europe en m'appuyant sur des documents de synthèse de ses propres organismes peu connus du public. Il apparaît que celle-ci, dont les dirigeants sont si prompts à donner des leçons à d'autres peuples, est en recul sur tous les fronts. Il faut se préparer dès maintenant à construire l'Europe des peuples de Dublin à Vladivostock qui donnera la priorité aux qualités et à l'identité de chaque peuple par la recherche de coopérations mutuellement avantageuses, mettra un terme à la bureaucratie de Bruxelles engendrée par les puissances financières. Cela veut dire rompre avec l'actuelle « construction européenne », avec le traité de Maastricht et ceux qui ont suivi. Etre radical c'est avoir conscience que la classe dominante - la grande bourgeoisie - s'accrochera au pouvoir et à ses privilèges par tous les moyens et que seules des mesures radicales bénéficiant d'un fort soutien populaire permettront de la contraindre à respecter les lois nouvelles, de la renvoyer dans ses foyers et de rompre avec son système.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Le capitalisme a besoin de la guerre pour survivre</span></strong></em></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : La démocratie est-elle possible dans l'entreprise et tout particulièrement dans des sociétés transnationales à l'organisation complexe ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Je montre dans mon livre comment la gestion des sociétés coopératives se distingue - du moins dans celles dont les principes de gestion sont respectés - des entreprises classiques. Les entreprises coopératives sont des exemples de gestion à partir du moment où ses acteurs font respecter leurs critères de gestion par les dirigeants qu'ils élisent. Cela fonctionne dans de grandes banques comme le Crédit Mutuel en France ou le Mouvement des caisses Desjardins au Canada et peut donc très bien se mettre en place dans des PME. Chacun doit avoir conscience de la gravité de la situation car le système a aujourd'hui besoin de la guerre pour subsister. Le général russe Leonid Ivashov a mis en garde à plusieurs reprises contre la volonté des Etats-Unis de déclencher un conflit militaire majeur.</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">Geostrategie : .Vous voulez dire une troisième guerre mondiale ?</span></strong></p> <p style="margin: 15px 0px; padding: 0px;"><strong><span style="color: #99ccff;">J-L.I. : Je dis « conflit militaire majeur » c'est-à-dire pouvant entraîner rapidement plusieurs pays dans des conflits bien plus graves que la guerre contre l'Irak ou contre la République fédérative de Yougoslavie. C'est du reste ce qu'ont tenté les Etats-Unis en foulant le droit international et en tentant de consti