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Bruno Chiron
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Voyage musical à Giverny avec Julian Loida
tag:www.bla-bla-blog.com,2023-07-11:6449170
2023-07-11T00:00:00+02:00
2023-07-11T00:00:00+02:00
Au jeu des références musicales, Giverny , la création contemporaine...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/1838127092.jpeg" id="media-6457418" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au jeu des références musicales, <a href="https://gratitudesoundmusic.com/latest-news" target="_blank" rel="noopener"><em>Giverny</em></a>, la création contemporaine de <a href="http://www.julianloida.com" target="_blank" rel="noopener">Julian Loidan</a> peut autant renvoyer au courant répétitif américain de Philip Glass ou Steve Reich qu’aux compositions de Yann Kiersen. Mais pas que.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est aussi avec les yeux que s’écoute l’album du jeune compositeur américain. L’auditeur pourra naviguer dans les, toiles de Claude Monet qui est le sujet, lui et son jardin, au cœur de l’opus. Ce sont les touches musicales du morceau "Giverny", comme autant de tâches de couleur d’une toile impressionniste. C’est aussi ces couleurs hivernales de "December Dreams", mêlant le gris, le jaune pâle, les teintes beiges et le blanc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’ambition de <em>Giverny </em>n’est ni plus ni moins que de voyager et se faire voyager au cœur du Jardin du Val d'Oise. Julian Loidan choisit une palette de sons : piano, vibraphone, percussions, machines, violons, voix éthérée pour naviguer entre la fin XIXe et 2023. Monet, le peintre français sans doute le plus adulé à l’étranger, devient un personnage de notre époque, comme ne le dit paradoxalement pas le mélancolique "You Will Be Missed" ou encore le nostalgique et pas moins triste "Surrender". </span></p><blockquote><p style="text-align: left; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Julian Loidan choisit une palette de sons : piano, vibraphone, percussions, machines, violons, voix éthérée pour naviguer entre la fin XIXe et 2023</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cela n’empêche pas le musicien américain de s’emparer d’un classique de la musique française de l’époque de Monet, la fameuse "Gymnopédie n°1" d’Erik Satie, que le compositeur rehausse toutefois de teintes synthétiques. Cela donne un résultat séduisant, sans pour autant dénaturer le chef d’œuvre de l’ami de Claude Monet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour son dernier album, <a href="https://www.instagram.com/julianloida" target="_blank" rel="noopener">Julian Loida </a>choisit des chemins étonnants et séduisants, un peu à l’image des allées que suit le touriste pour admirer le domaine de Monet. Arrêtons-nous un instant sur "Sphere", mêlant jazz et rock pour un morceau tendant au psychédélisme tellement en vogue dans les années 70. Il y a un incontestable esprit New Age dans ce titre prenant son temps, au même titre sans doute qu’"Ambrosia", infiniment plus court (un peu plus d’une minute) et aussi astral que Giverny est terrien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avec "Beautiful Day" et "Collide", nous sommes carrément dans une pop bien dans notre époque, preuve supplémentaire que Julian Loida ne s’entend pas se limiter à une lecture classique de l’œuvre de Monet et de ses jardins.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Retour enfin à la musique contemporaine américaine avec "Waves", s’inscrivant dans la vague – si l’on peut se permettre ce jeu de mot – du mouvement répétitif américain, mais cette fois coloré de jazz et de pop, pour un morceau prenant son temps et choisissant de se perdre dans les jardins de Giverny. L’auditeur sera tout aussi marqué par le choix assumé de l’électronique pour "Look Up" , une nouvelle preuve s’il en est que Claude Monet reste éternel.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Julian Loida, <em>Giverny,</em> Gratitude Sound Music, 2023</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://gratitudesoundmusic.com/latest-news" target="_blank" rel="noopener">https://gratitudesoundmusic.com/latest-news</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.julianloida.com" target="_blank" rel="noopener">http://www.julianloida.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.instagram.com/julianloida" target="_blank" rel="noopener">https://www.instagram.com/julianloida</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/06/30/aysedeniz-gokcin-patterns-critique-6446560.html" target="_blank" rel="noopener">"Les couleurs musicales d’Aysedeniz"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/EQKUx6sU6oE" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Do
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Peindre le bonheur - Expo au MdiG
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2018-09-16:6077117
2018-09-16T18:00:00+02:00
2018-09-16T18:00:00+02:00
Le Musée des impressionnismes de Giverny propose l'exposition...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><img id="media-5876568" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/01/3417373165.jpg" alt="giverny,henri-edmond cross,peintre,peinture,impressionniste,impressionnisme,pointillisme,actu,actualité" />Le Musée des impressionnismes de Giverny propose l'exposition "Henri-Edmond Cross, peindre le bonheur" jusqu'au 4 novembre. Né dans le département du Nord en 1856, il prend ses premières leçons de peinture à l'âge de 10 ans. Des cours qui vont le marquer durablement et dont il s'inspirera pour ses premiers portraits très réalistes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Après des études suivies aux Écoles académiques de dessin et d'architecture à Lille, il s'installe à Paris où il expose au Salon des artistes français en 1881. Mais il se détourne assez vite du milieu artistique parisien et choisit de vivre en harmonie avec ses convictions, loin de la capitale. Cross part pour le sud de la France. Dans un premier temps il séjourne à Monaco pendant les mois d'hiver et s'intéresse au plein air. La technique est plus libre et les "couleurs plus claires pour traduire les effets de la lumière méridionale". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">En 1884 Henri-Edmond Cross fonde la Société des artistes indépendants avec quelques autres peintres et fait la connaissance entre autres de Georges Seurat et Paul Signac. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">L'année 1891 marque un grand tournant de sa vie. Il est élu vice-président de la Société des artistes indépendants et expose le tableau <em>Madame Hector France</em>, portrait en pied grandeur nature de la compagne du romancier Hector France. Une œuvre qui marque l'adhésion définitive de Cross au mouvement néo-impressionnisme. Cette même année il s'installe définitivement dans le sud en emportant dans ses bagages la belle Irma, alias Madame Hector France. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Son style va encore évoluer au fil des années. Pureté des paysages, décor enchanteur, couleurs mélangées avec du blanc pour rendre la clarté de ce qui s'offre au regard. Il utilisera par la suite les couleurs primaires telles qu'elles. Lyrisme et onirisme peupleront désormais ses tableaux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Informations pratiques à retrouver sur le lien suivant: <span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.mdig.fr/"><strong>Henri-Edmond Cross, peindre le bonheur</strong> </a></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5876570" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/01/3359702251.jpg" alt="giverny,henri-edmond cross,peintre,peinture,impressionniste,impressionnisme,pointillisme,actu,actualité" /></p>
Louis-Paul
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Une journée chez Monet
tag:www.louispaulfallot.fr,2018-04-24:6045967
2018-04-24T04:32:00+02:00
2018-04-24T04:32:00+02:00
Ce qui a été fait à Giverny par l’Académie des Beaux-Arts...
<p style="text-align: justify;"><br /><br /><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/2835792815.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804953" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/1856730007.jpg" alt="monet,fondation monet,giverny" /></a></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Ce qui a été fait à Giverny par l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France et que perpétue la Fondation Claude Monet est remarquable<span style="font-size: 10pt;">(1)</span>; ce n’est pas un hasard si le site est aujourd’hui le second site touristique de Normandie après le Mont Saint Michel. Ainsi, plus de 500 000 visiteurs découvrent les jardins et la maison de Claude Monet durant la période d’ouverture du 1er avril au 1er novembre. De nombreux articles ont été publiés et des reportages réalisés sur la restauration de ce site. On peut en lire l’historique <span style="font-size: 10pt;">(2)</span> sur le très beau site de la Fondation, par ailleurs très complet et pédagogique. Je n’en écrirais donc pas plus, illustrant d'une sélection - pas facile - de quelques photos cette une journée d’avril à Giverny. <span style="text-align: left; color: #b00330; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline !important; white-space: normal; orphans: 2; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: transparent;"> </span><span style="text-align: justify; color: #000000; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline; white-space: normal; orphans: 2; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: transparent;">Les nymphéas fleurissent en été mais la visite au printemps fut belle.</span></span><br style="background-color: transparent; color: #000000; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; min-height: 0px; orphans: 2; text-align: left; text-decoration: none; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;" /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><br />Avec une pensée très personnelle en écrivant ces quelques lignes. </span><br style="background-color: transparent; color: #000000; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; min-height: 0px; orphans: 2; text-align: left; text-decoration: none; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;" /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><br />Avec également un grand merci à mes amis pour cette journée et toutes celles de mon séjour en région parisienne.</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: '&quot','serif'; color: #1e1e1e;"><span style="display: inline !important; float: none; background-color: transparent; color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-decoration: none; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;">Les légendes en italiques sont extraites du site de la Fondation Claude Monet. </span></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: '&quot','serif'; color: #1e1e1e;"><span style="display: inline !important; float: none; background-color: transparent; color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-decoration: none; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;"><br /></span></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: '&quot','serif'; color: #1e1e1e;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/1451454402.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804863" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/1273164942.jpg" alt="Monet à Giverny_Photo LP Fallot (2).jpg" /></a></p><p><br /><br /><br /></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">En avril, le Clos Normand rentre alors dans son plein épanouissement. Les floraisons les plus notables sont celles des grands hybrides, narcisses et jonquilles, et des tulipes.(…) C’est également à cette époque que deux des arbres emblématiques du jardin de Monet, le pommier et le cerisier, commencent à refleurir.(…)</span></em></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> Extrait de <a href="http://fondation-monet.com/informations-pratiques/au-fil-des-saisons/le-jardin-au-printemps/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le jardin au printemps</a></span></span><br /><br /><br /><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/555597106.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804859" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/3447096864.jpg" alt="Monet à Giverny_Photo LP Fallot (1).jpg" /></a></p><p style="padding-left: 60px;"> </p><p style="padding-left: 90px;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="color: #1e1e1e; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Monet s’installa à Giverny en 1883. Il transforma inlassablement un domaine délaissé en un chef d’œuvre floral, inspiration de nombre de ses plus grands chefs d’œuvre. Peintre en son jardin, Monet l’était aussi de par le monde, et s’éloignait pour de longues campagnes de peinture. Mais il n’était en réalité jamais très loin. De par ses lettres, il veillait de près sur sa famille et sur ses fleurs. Les visites fréquentes de ses amis et admirateurs firent de Giverny le centre de son existence. Jusqu’à sa mort en 1926, le peintre, le père, le jardinier et l’homme ne quittèrent en somme jamais Giverny. <br /></span></em><span style="color: #1e1e1e; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Extrait de</span><span style="color: #1e1e1e; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <a href="http://fondation-monet.com/claude-monet/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Claude Monet</a></span></span></p><p style="text-align: center;"><br /><br /><br /><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/2772695874.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804942" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/2858826817.jpg" alt="monet,fondation monet,giverny" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/3441828781.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804904" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/2159945515.jpg" alt="Monet à Giverny_Photo LP Fallot (3).jpg" /></a></p><p style="padding-left: 60px;"> </p><p style="padding-left: 60px;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Dans la cuisine aux carreaux bleus de Rouen, l’immense cuisinière aux multiples fourneaux et les ustensiles de cuivre semblent attendre le retour de leurs propriétaires.<br /></span></em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Extrait de <a href="http://fondation-monet.com/giverny/la-maison-de-monet/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la maison de Monet</a></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/3116288546.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804843" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/2646284179.jpg" alt="Monet à Giverny_Photo LP Fallot (4).jpg" /></a></p><p> </p><p> </p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">C’est un métier que j’ai appris dans ma jeunesse… quand j’étais malheureux… Je dois peut-être aux fleurs d’avoir été peintre. Claude Monet <br /></span></em></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Extrait de <a href="http://fondation-monet.com/claude-monet/monet-a-giverny/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Monet à Giverny</a>, les citations </span></p><p style="padding-left: 60px;"> </p><p style="padding-left: 60px;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/3458210002.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804872" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/456090941.jpg" alt="Monet à Giverny_Photo LP Fallot (7).jpg" /></a></p><p style="padding-left: 60px;"> </p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Monet était si fier de son jardin d’eau, qu’il aimait y recevoir ses invités et passait des heures à le contempler. Un jardinier était chargé de son entretien à temps plein, et supprimait chaque feuille morte pour qu’il reste d’une beauté parfaite.<br /></span></em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Extrait de <a href="http://fondation-monet.com/giverny/le-jardin-deau/">le jardin d’eau</a></span></span> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/849579968.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804943" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/2784469042.jpg" alt="monet,fondation monet,giverny" /></a></p><p><a style="background-color: transparent; color: #0066cc; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: center; text-decoration: underline; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/2689185475.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804944" style="margin: 8.4px auto; outline: #000000 solid 1px; display: block;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/3718577210.jpg" alt="monet,fondation monet,giverny" /></a></p><p style="text-align: center;"><br /><br /></p><p style="text-align: left; padding-left: 60px;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em><span style="color: #1e1e1e; font-size: 12pt;">Impossible de penser à Giverny sans penser en même temps aux Nymphéas. Fleurs et plantes aquatiques de la famille des nymphéacées, Claude Monet leur a conservé leur nom antique, référence aux créatures des eaux, plutôt que de les nommer simplement “nénuphars”. </span> <br /></em></span><span style="color: #1e1e1e; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Extrait de <a href="http://fondation-monet.com/informations-pratiques/les-fleurs-de-giverny/nympheas/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">nymphéas</a></span></p><p style="text-align: left; padding-left: 60px;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: center; color: #000000; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; min-height: 0px; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: transparent;"> </p><p style="text-align: center; color: #000000; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; min-height: 0px; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: transparent;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><a style="background-color: transparent; color: #0066cc; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: center; text-decoration: underline; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/1434801341.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804842" style="margin: 8.4px auto; outline: #000000 solid 1px; display: block;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/3497244312.jpg" alt="Monet à Giverny_Photo LP Fallot (6).jpg" /></a></span></p><p style="text-align: center; color: #000000; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; min-height: 0px; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: transparent;"> <br /><br /></p><p style="background-color: transparent; color: #000000; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; min-height: 0px; orphans: 2; text-align: left; text-decoration: none; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #1e1e1e; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">(1)</span></span></span></span><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #1e1e1e;"> à lire l<a href="http://fondation-monet.com/fondation/le-mot-dhugues-gall/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">e mot d'Hugues Gall,</a> Président de la Fondation sur </span></span></span></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">les travaux de restauration menés par Gérald et Florence Van der Kemp </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #1e1e1e; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;"><br /></span></span></span></span></p><p style="background-color: transparent; color: #000000; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; min-height: 0px; orphans: 2; text-align: left; text-decoration: none; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman','serif';"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #1e1e1e; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">(2)</span> à lire, sur le site de la Fondation : <br /><a href="http://fondation-monet.com/fondation/historique/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">L’historique </a>sur le site de la fondation Claude Monet <br /><a href="http://fondation-monet.com/claude-monet/pelerinage-par-claire-joyes/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pèlerinage</a></span> par Claire Joyes</span><br /></span></p><p style="text-align: center; color: #000000; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; min-height: 0px; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: transparent;"><a style="background-color: transparent; color: #0066cc; font-family: Verdana,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: center; text-decoration: underline; text-indent: 0px; text-transform: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; word-spacing: 0px;" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/3165947811.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5804875" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/3933853672.jpg" alt="Monet à Giverny_Photo LP Fallot (8).jpg" /></a><br /><br /><span style="text-align: center; color: #1e1e1e; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 16px; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline !important; white-space: normal; orphans: 2; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: transparent;">Photographies Louis-Paul Fallot, avril 2018, Giverny</span></p>
Louyse
http://www.artracaille.fr/about.html
Henri Manguin et Blanche Hoschede Monet
tag:www.artracaille.fr,2017-10-10:5987704
2017-10-10T21:44:00+02:00
2017-10-10T21:44:00+02:00
Le presse papier : L'hôpital se fout de la charité - Les abeilles en...
<p>Le presse papier : <a href="https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">L'hôpital se fout de la charité </a>- <a href="http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/10/05/les-trois-quarts-des-miels-du-monde-sont-contamines-par-des-neonicotinoides_5196801_1652692.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les abeilles en danger</a>. A écouter<span style="font-size: 18pt; color: #800080;"> <a style="color: #800080;" href="https://youtu.be/HNsR2-80Pqo" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ici</a></span></p><p><span style="font-size: 18pt; color: #800080;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/eFeznzG5ZYI?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p>Les histoires : <a href="http://www.mdig.fr/sites/default/files/pdf/dossier-de-presse-exposition-manguin-mdig.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Henri Manguin</a> - <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanche_Hosched%C3%A9" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Blanche Hoschede Monet</a> - <a href="https://www.saint-maur.com/ma-ville/culture/musee/presentation-activites-303.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le musée Médicis </a>à St Maur, la biennale de l'estampe - <a href="http://galerie-bamberger.com/fr/artistes/thierry-mortiaux/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Thierry Mortiaux</a>., 1er prix.</p><p>Les ziques : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ePm4FCMB_ss" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Coups de pieds aux cultes</a> - <a href="https://www.youtube.com/watch?v=qgYk_NK9V_w" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Tout fout le camp </a>- <a href="https://www.youtube.com/watch?v=kg0sU7qDAx8" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Couleurs</a> - <a href="https://www.youtube.com/watch?v=KteVkVQZLAM" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ce petit chemin</a> - <a href="https://www.youtube.com/watch?v=V3UKTh9g4ps" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marcelle</a> - <a href="https://www.youtube.com/watch?v=3leg9LNV-fQ" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La semaine sanglante</a>.</p><p>Les expos : <a href="http://www.mdig.fr/fr/manguin-la-volupte-de-la-couleur" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Manguin</a> à Giverny - <a href="http://givernews.com/category/blanche-hoschede-monet/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Blanche Hoschede Monet</a> à Vernon - Clément Schoëvert à Nogent sur marne du 2 au 21 octobre à la Mjc Louis Lepage, 36 bd Galliéni, à Montreuil, la marbrerie le 22 octobre 21 rue Alexis Lepère et le cri du singe, 46 rue marceau - <a href="http://www.montreuil.fr/poaamontreuil2017/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Portes ouvertes des ateliers d'artistes </a>à Montreuil - Association pour l'estampe populaire, une installation de Anne Basaille, Mictlanne du 12 au 22 octobre, du mercredi au dimanche de 15 à 20 heures - <a href="http://www.librairie-publico.info/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Librairie Publico.</a></p><p>Le culturel de la semaine : "<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vingt-cinqui%C3%A8me_Heure_(film)" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La 25ème heure</a>" de Henri Verneuil.</p>
Do
http://laplumeetlapage.hautetfort.com/about.html
Tintamarre! - expo au MdiG
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2017-05-17:5943828
2017-05-17T15:30:00+02:00
2017-05-17T15:30:00+02:00
Si vous êtes amoureux de musique classique et de peinture, je vous...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Si vous êtes amoureux de musique classique et de peinture, je vous conseille cette exposition se tenant au Musée des impressionnismes de Giverny jusqu'au 2 juillet. <em><strong>Tintamarre!</strong></em> donne à voir des instruments de musique dans l'art sur la période 1860-1910. Les débuts de l'impressionnisme coïncident avec l'arrivée de nouveaux instruments. </span><span style="font-size: 14pt;">Outre ceci, la musique se fait de plus en plus présente dans le quotidien, notamment avec l'ouverture de salles de bals et de</span><span style="font-size: 14pt;"> cafés-concerts. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">De nombreux artistes sont témoins de cette évolution: Manet, Renoir, Whistler, Toulouse-Lautrec... Ils captent l'évolution de la musique qui casse avec les codes et la tradition. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Une centaine d'œuvres sont présentées ainsi que quelques instruments à vent issus de la fabrique d'instruments à vent de la Couture Boussey (27). Une fabrique aujourd'hui renommée dans le monde entier. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Une exposition qui se décline entre musique de salon et représentations publiques avec quelques œuvres majeures tels <strong><em>Les Saltimbanques</em> </strong>de Gustave Doré et <em><strong>Catherine Vlasto</strong> </em>de John Singer Sargent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Informations pratiques disponibles en cliquant sur le lien suivant: <a href="http://www.mdig.fr/"><span style="text-decoration: underline;">Musée des impressionnismes de Giverny</span></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5626750" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/02/925455342.jpg" alt="expositions,giverny,la musique en peinture,catherine vlasto,sargent,renoir,gustave doré,actu,actualité" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><em>Les Saltimbanques</em> - Gustave doré</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5626753" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/02/3628556989.jpg" alt="expositions,giverny,la musique en peinture,catherine vlasto,sargent,renoir,gustave doré,actu,actualité" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><em>Catherine Vlasto</em> - John Singer Sargent</span></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Gustave Caillebotte, découverte d’un géant de l’impressionnisme
tag:www.bla-bla-blog.com,2016-07-11:5822422
2016-07-11T11:30:00+02:00
2016-07-11T11:30:00+02:00
Longtemps considéré comme un peintre amateur, collectionneur et mécène...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/1363172293.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5408330" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/3155368736.jpg" alt="1- Gustave Caillebotte, Portrait de l'artiste, vers 1889 -Huile sur toile, 40,5 x 32,5 cm -Paris, musée d'Orsay, RF 1971 14.jpg" /></a>Longtemps considéré comme un peintre amateur, collectionneur et mécène de ses amis, Gustave Caillebotte apparaît aujourd’hui comme l’une des figures majeures du groupe impressionniste. Célèbre pour ses compositions inspirées du Paris d’Haussmann, il a consacré une part importante de sa production à l’évocation des jardins.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au musée des impressionnismes Giverny, une centaine d’œuvres, peintures et dessins, seront réunies pour évoquer cet aspect de son art.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Exposition organisée en collaboration avec le Museo Thyssen-Bornemisza de Madrid.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Caillebotte, peintre et jardinier</em>, Musée des impressionnismes,<br />Giverny, 25 mars – 3 juillet 2016</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener">Normandie Impressionniste</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Gustave Caillebotte, Portrait de l'artiste, vers 1889, Paris, musée d'Orsay<br />© RMN-Grand Palais, Photo Martine Beck-Coppola</span></em></p><p><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/re1-stf6e3A" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Je suis Impressionniste
tag:www.bla-bla-blog.com,2016-04-17:5789747
2016-04-17T16:03:00+02:00
2016-04-17T16:03:00+02:00
La 3e édition de Normandie impressionniste revient à partir de ce...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/1841978860.4.jpg" id="media-6287473" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/2662623776.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5348886" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/4221243136.jpg" alt="A4 HD femme.jpg" /></a>La 3e édition de<a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener"> Normandie impressionniste </a>revient à partir de ce week-end, et jusqu’à la fin 2016. Comme en 2011 et 2013, la Normandie rend hommage et célèbre l’impressionnisme à travers 800 manifestations réparties sur autant de sites. Signalons que pour la première fois, l’essaimage territorial de Normandie Impressionniste se calque sur la nouvelle grande région Normandie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le thème choisi par le festival est celui du portrait qui est décliné autour d’expositions, de spectacles vivants, de créations contemporaines, de danses, de concerts, de pièces de théâtre, d’opéras, de colloques ou de guinguettes.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">L’impressionnisme a été un mouvement pictural révolutionnaire, admiré autant que décrié au XIXe siècle, et dont les apports dans le monde de l’art ont été incommensurables. Erick Orsenna, président du Conseil Scientifique du festival Normandie Impressionniste, rappelle que les peintres impressionnistes ont eu à cœur le goût de l’innovation (le travail sur les couleurs, sur lumière, sur le travail en plein-air plutôt qu’en atelier…), au cours d’une période foisonnante et tournée vers les révolutions (politiques, sociales, culturelles, artistiques ou industrielles. "Ils ont révolutionné la peinture et ouvert la voie à toutes les audaces. Quel encouragement pour les artistes d’aujourd’hui, pour tous les artistes !" dit Erik Orsenna.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le portrait est le thème choisi par Normandie Impressionniste. Jérôme Clément, Commissaire Général du festival, souligne que l'impressionnisme ne se limite pas à la peinture de la nature ou de la flore. Des artistes comme Gustave Caillebotte (avec une rétrospective exceptionnelle, "<em>Caillebotte, peintre et jardinier</em>", au Musée des Impressionnismes de Giverny du 25 mars au 3 juillet 2016), Edgar Degas, Auguste Renoir ou Edouard Manet ont été des portraitistes exceptionnels. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/1363172293.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5348889" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/3155368736.jpg" alt="1- Gustave Caillebotte, Portrait de l'artiste, vers 1889 -Huile sur toile, 40,5 x 32,5 cm -Paris, musée d'Orsay, RF 1971 14.jpg" /></a>L’impressionnisme est aussi une affaire d’hommes, de rencontres, d’influences, d’admirations et d’émulations. Par ailleurs, ces artistes ont voulu s’intéresser à des sujets neufs, à leur environnement, dans un monde en plein bouleversement. Ce sont leurs contemporains en tant qu’individus, qui les intéressaient. Le Musée des Beaux-arts de Rouen présente dans son exposition "<em>Scènes de la vie impressionniste</em>" (du 16 avril au 26 septembre 2016) cet aspect d’un mouvement pictural profondément humaniste. "<em>Qu’est-ce qu’un portrait ? Une leçon d’attention à une personne, la quête de son secret, le respect et la célébration de sa différence. Un portrait, c’est de l’humain concentré</em>", dit Jérôme Clément.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le bloggeur reviendra sur plusieurs des événements organisés dans le cadre de Normandie Impressionniste. Outre l’exposition "<em>Scènes de la vie impressionniste</em>" au Musée des Beaux-arts de Rouen, il sera question de deux rétrospectives majeures : celle d’Eugène Boudin au Muma ("<em>Eugène Boudin, L'Atelier de la lumière</em>" Musée d’Art Moderne André Malraux) au Havre du 16 avril au 26 septembre 2016 et celle sur Fritz Thaulow (1847-1906), "<em>Paysagiste par nature</em>". Ce peintre norvégien, peu connu en France mais pourtant fondamental, sera mis à l’honneur au Musée des Beaux-arts de Caen, du 16 avril au 26 septembre 2016. Il sera également question sur ce blog d’art contemporain et de musique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La cuvée 2013 de Normandie Impressionniste avait attiré 1,8 millions de spectateurs. Pour 2016, les organisateurs parient sur le même succès, "<em>en plaçant l’humain au cœur du festival</em>" grâce au thème du portrait (avec notamment une de ses variantes contemporaines, le selfie). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"<em>Tous Impressionnistes</em>" : tel est le slogan de cette troisième édition de Normandie Impressionniste.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Normandie Impressionniste, "<em>Tous Impressionnistes</em>",<br />3e édition, 16 avril- 26 septembre 2016</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener">http://www.normandie-impressionniste.fr<br /></a></span></strong><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-size: 8pt;">Festival Normandie Impressionniste 2016</span></em></span><span style="font-size: 10pt;"><br /></span><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-size: 8pt;">Gustave Caillebotte, </span></em><span style="font-size: 8pt;">Portrait de l'artiste</span><em><span style="font-size: 8pt;">, vers 1889 - Huile sur toile, 40,5x32,5 cm<br />Paris, musée d'Orsay, RF 1971 14<br />© RMN-Grand Palais (musée d'Orsay), Photo Martine Beck-Coppola<br /></span></em></span><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.normandie-impressionniste.fr/" target="_blank" rel="noopener"><br /></a></span></strong><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/MFptK5U2eOY" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Degas, un peintre impressionniste ?
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2015-09-24:5687427
2015-09-24T09:29:00+02:00
2015-09-24T09:29:00+02:00
Ma visite estivale au musée des impressionnismes à Giverny ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: large; text-align: center; text-indent: 30.2667px;">Ma visite estivale au musée des impressionnismes à Giverny</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6.0pt; text-align: center; text-indent: 22.7pt;" align="center"> </p><!-- [if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>JA</w:LidThemeAsian> <w:LidThemeComplexScript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> 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style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"><span style="font-family: 'times new roman', times;"> J’ai failli rater l’exposition de Giverny. Il restait trois jours avant la clôture le 19 juillet dernier…</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times;"><em><span style="font-size: large;"> Installé au milieu d’un jardin découpé à l’ancienne en carrés fleuris éclatants de couleurs, ce Musée des Impressionnismes a un charme suranné. La petite route accédant au musée mène, si on la poursuit sur quelques centaines de mètres, vers la maison rose, les jardins et le bassin au nymphéas du peintre Claude Monet. L’artiste y habita durant 43 années.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times;"><em><span style="font-size: large;"> Le ciel normand, comme souvent, était d’un bleu délavé encombré de nuages moutonneux laissant échapper quelques maigres rayons de soleil.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times;"><em><span style="font-size: large;"> Dès l’entrée de l’exposition le visiteur sait de quoi il retourne. L’interrogation écrite en gros sur les murs : Degas, un peintre impressionniste ? était suffisamment explicite.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times;"><em><span style="font-size: large;"> Avant de venir, j’avais bien ma petite idée en tête sur Edgar Degas. Je comptais sur la vision des œuvres exposées pour finir de me convaincre.</span></em></span></p><p> </p><p><img id="media-5161083" style="text-align: center; margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/550091298.jpg" alt="peinture, écriture, degas, impressionnisme, giverny" width="313" height="448" /></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large; color: #993366;"><em>Que fut l’impressionnisme ?</em></span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"><em> </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"> <span style="font-family: 'times new roman', times;">Au début des années 1870, ils étaient toute une bande de jeunes peintres avant-gardistes régulièrement boutés du Salon officiel. Découragés, en 1874, ils décidèrent de réunir leurs talents et d’exposer ensemble pour la première fois dans les locaux du photographe Nadar à Paris. Ils voulaient simplement exister. Leurs noms allaient rester dans l’histoire de l’art : Monet, Renoir, Pissarro, Sisley, Morisot, de nombreux autres. Puis Degas…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"> <span style="font-family: 'times new roman', times;">Dans les derniers jours de cette première exposition de 1874, un critique du journal Charivari se moqua d’une petite toile de Claude Monet appelée « Impression, soleil levant ». Le nom d’impressionnisme allait naître ainsi par le plus grand des hasards. Ce mouvement artistique sera, sans doute, la plus grande révolution artistique de l’histoire de la peinture.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Ensuite, les expositions impressionnistes allaient s’enchaîner régulièrement. Huit, de 1874 à 1886. Seul le patriarche Pissarro, comme l’appelaient ses amis, participa à toutes. Edgar Degas, fidèle, ne s’absenta qu’une seule fois, en 1882.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Le critique d’art Théodore Duret, en 1878, tenta d’énumérer les caractéristiques qui rapprochaient ces peintres : « Touche libre, peinture claire, étude en plein air, recherche des rapports entre l’état de l’atmosphère qui éclaire le tableau, et la tonalité générale des objets qui s’y trouvent peints ». La plupart des artistes étaient des adeptes de peinture sur le motif. Leurs tableaux apparaissaient comme un espace composé de pigments, où les couleurs juxtaposées, libérées de toute servitude au dessin, s’exaltaient mutuellement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Les personnalités de ces peintres étaient fort différentes. Les deux toiles ci-dessous figuraient ensemble lors de cette première exposition impressionniste.</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"> </span><img id="media-5161106" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/02/107341036.jpg" alt="peinture,degas,impressionnisme,giverny" width="499" height="398" /></p><p><em><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Répétition d’un ballet sur la scène, 1874, musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p style="text-align: right;"><img id="media-5161107" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/01/2638537085.jpg" alt="peinture,pissarro,impressionnisme,giverny" width="529" height="371" /></p><p style="text-align: right;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Camille Pissarro – Gelée blanche, 1873, musée d'Orsay, Paris</span></em></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large; color: #993366;"><em>« Faites des lignes… Beaucoup de lignes, soit d’après le souvenir, soit d’après nature »</em> - Jean-Auguste-Dominique Ingres</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"> <span style="font-family: 'times new roman', times;">Le dessin… pour Degas, il primait sur la couleur. Grand admirateur d’Ingres, Degas avait fait des études classiques et passé de longues heures à copier les maîtres anciens au Louvre, et en Italie.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> L’artiste restait solidaire de ses amis impressionnistes, mais sa démarche était tout autre. Son aspiration unique : exprimer un mouvement qui n’efface pas la ligne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Contrairement à ses confrères, il se distinguait essentiellement par la précision et la science de son dessin. Pour lui, être moderne ne revenait pas à abandonner la forme et la dissoudre comme le faisaient Monet, Pissarro ou Sisley. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"> <span style="font-family: 'times new roman', times;">A ses débuts, la moitié de la production du peintre <img id="media-5161134" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/00/2723637138.jpg" alt="peinture,degas,impressionnisme,giverny" width="241" height="306" />était consacrée aux portraits lui permettant de s’emparer de la vie de ses contemporains. Il trouvait ses modèles dans son milieu familial et amical, comme sa sœur Marguerite, ou la sœur ainée de Berthe Morisot, madame Théodore Gobillard.</span></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p><em><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Marguerite de Gas, 1860, musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5161136" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/01/2430755738.jpg" alt="peinture,degas,impressionnisme,giverny" width="526" height="436" /></p><p style="text-align: center;"><em><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Madame Théodore Gobillard, 1869, The Metropolitan Museum of Art, New York</span></em></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large; color: #993366;"><em>« Il vous faut la vie naturelle, à moi la vie factice ». « On devrait fusiller les peintres qui plantent leur chevalet en plein air » - </em>Edgar Degas</span></p><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"> <span style="font-family: 'times new roman', times;">Il faut bien reconnaître que, pour Degas, le paysage n’était vraiment pas son truc ! Notre homme ne supportait pas la peinture en plein air. Il s’essaya bien à faire quelques paysages dans les années 1869-1870. A l’observation de la nature, il opposait l’exercice de la mémoire et l’imagination uniquement en atelier. Comme les maîtres anciens, chacune de ses compositions était soigneusement préparée par une succession d’études.</span></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5161138" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/02/779405074.jpg" alt="peinture,degas,impressionnisme,giverny" width="569" height="384" /></p><p style="text-align: center;"> <em style="text-indent: 22.7pt;"><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Au bord de la mer, sur une plage, trois voiliers au loin, 1869, musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large; color: #993366;"><em>« On m’appelle le peintre des Danseuses. On ne comprend pas que la danse a été pour moi un prétexte à peindre de jolies étoffes et à rendre des mouvements »</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;"> <span style="font-family: 'times new roman', times;">« Pionnier des impressionnistes de la nuit » qualifiait-on Degas. A cette époque, l’éclairage se faisait au gaz, accentuant l’intensité des couleurs. Ce qu’il aimait le plus : les rampes artificielles éclairées des théâtres, des cafés-concerts, des beuglants, du cirque, des boudoirs discrets des maisons closes. </span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5161139" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/00/1431628955.jpg" alt="peinture,degas,impressionnisme,giverny" width="556" height="386" /></p><p style="text-align: center;"> <em style="text-indent: 22.7pt;"><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Femmes à la terrasse d’un café, 1877, musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">Les danseuses… Elles furent certainement le grand amour de sa vie. Il ne cessait de les croquer en mouvement dans des scènes de ballets parisiens : s’élançant en fulgurantes arabesques colorées, saluant les spectateurs, ou surprises dans les coulisses en train de s’habiller, de répéter les exercices quotidiens qu’on exigeait des ballerines pour en faire des créatures de rêves. Il les traquait, les capturait partout dans leurs mouvements.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Son souhait : réaliser la synthèse entre l’héritage de Giotto et le courant contemporain : « Ah ! Giotto ! Laisse-moi voir Paris, et toi, Paris, laisse-moi voir Giotto ! </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-5161605" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/01/3230783414.jpg" alt="peinture, degas, impressionnisme, giverny" width="340" height="494" /></p><p style="text-align: left;"><em><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Ballet dit aussi L’étoile, 1876, musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p style="text-align: right;"><img id="media-5161606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/00/384090126.jpg" alt="peinture,degas, impressionnisme, giverny" width="387" height="443" /></p><p style="text-align: right;"><!-- [if gte mso 9]><![endif]--> <!-- [if gte mso 10]><![endif]--> <!--StartFragment--> <!--EndFragment--></p><p class="MsoBodyTextFirstIndent" style="margin-left: 1.0cm; text-align: right; text-indent: 22.7pt;" align="right"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Danseuses au repos, 1898, Fondation de l’Hermitage, Lausanne</span></em></p><p class="MsoBodyTextFirstIndent" style="margin-left: 1.0cm; text-align: right; text-indent: 22.7pt;" align="right"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Les pastels de Degas, des feux d’artifice ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Ce procédé, par sa texture lumineuse, son velouté, son onctuosité, ses couleurs chatoyantes, une accroche exceptionnelle sur le support, comblait ses besoins d’émotion et de rapidité. Il expérimentait les meilleurs effets possibles : hachures pour l’harmonie chromatique, pâtes obtenues avec de l’eau qu’il travaillait avec les doigts ou la brosse. Toutes les ressources étaient exploitées dans une orgie de couleurs. Autre possibilité inégalée du pastel : « dessiner en peignant, peindre en dessinant ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Le peintre raffolait de la représentation des filles du peuple et leurs petits métiers : blanchisseuses, repasseuses, modistes, femmes nues couchées ou se baignant. La pudeur bourgeoise était choquée : « Je les montre sans leur coquetterie, à l’état de bêtes qui se nettoient ». Il débusquait les corps féminins dans leur intimité. « Il a eu de la chance, ce Rembrandt ! Il peignait des Suzanne au bain ; moi, je peins des femmes au tub ». </span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5161612" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/01/3923703022.jpg" alt="peinture,degas,impressionnisme,giverny" width="495" height="458" /></p><p style="text-align: center;"><em><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Repasseuses, 1886, musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Dans le groupe des impressionnistes, Degas était certainement l’artiste, avec Renoir, pour lequel la personne humaine comptait le plus dans son œuvre : « Mes femmes sont des gens simples, honnêtes, qui ne s’occupent de rien d’autre que de leur occupation physique. C’est comme si vous regardiez par le trou de la serrure ».</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large; color: #993366;"><em>Misogyne Degas ?</em></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;">On le disait misogyne. On ne connaissait pas de liaisons attitrées à ce célibataire endurci. Il vivait avec sa bonne, Zoé, la seule femme admise sans son intimité. Les femmes qui lui étaient proches l’appréciaient. Il avait pris sous son aile la femme peintre américaine Mary Cassatt et avait réussi à l’imposer, seule femme avec Berthe Morisot, dans le groupe des impressionnistes. Il disait d’elle : « Voilà quelqu’un qui sent comme moi ». </span></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5161620" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/02/844642478.jpg" alt="peinture,degas,impressionnisme,giverny" width="461" height="499" /></p><p style="text-align: center;"><em><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Femmes vue de dos, 1880, National Gallery of Art, Washington</span></em></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large; color: #993366;"><em>« Le cheval marche sur les pointes, quatre ongles le portent. Nul animal ne tient de la première danseuse, de l’étoile du corps de ballet comme un pur sang en parfait équilibre, que la main de celui qui le monte semble tenir suspendu, et qui s’avance au petit pas en plein soleil »</em> - Paul Valery</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5161621" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/02/3627111523.jpg" alt="peinture,degas,impressionnisme,giverny" width="536" height="426" /></p><p style="text-align: center;"> <em style="text-indent: 22.7pt;"><span lang="EN-GB" style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgar Degas – Le Champ de courses, jockeys amateurs près d’une voiture, 1880, musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Tout au long de la vie du peintre, le thème du cheval va revenir constamment. Il ne montrait pas le grand galop de la course, mais l’attente fiévreuse des instants précédant le départ. Les mouvements des chevaux apportaient une spontanéité aux toiles dont le style pouvait s’approcher parfois de la touche impressionniste malgré le fait que les chevaux étaient peints en atelier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large; color: #993366;"><em>« Plus j’ai vieilli, plus je me suis rendu compte que pour arriver à une exactitude si parfaite qu’elle donne la sensation de vie, il faut recourir aux trois dimensions, et cela non seulement parce que le travail du modelage exige de la part de l’artiste une observation prolongée, une faculté d’attention plus soutenue, mais parce que l’à-peu-près n’y est pas de mise » - </em>Edgar Degas</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"><em> </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: large;"> Un peintre qui modèle ou un sculpteur qui peint ? L’artiste n’exposa qu’une fois, lors de la sixième exposition impressionniste de 1881, la <em>Petite danseuse de quatorze ans</em>. Beaucoup ne comprirent pas. Il ne cherchait pas à séduire mais à représenter une jeune danseuse dans sa vérité quotidienne. Après sa mort, en septembre 1917, ses héritiers retrouvèrent dans son atelier un ensemble considérable de sculptures modelées à la cire. Elles lui servaient d’études pour ses pastels de danseuses et baigneuses.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4554458" style="font-size: small; text-align: start; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://silartetaitconte.haut
lafautearousseau royaliste
http://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html
Patrimoine, Racines, Traditions : Balade en France : Une découverte inattendue de Claude Monet....
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2013-11-17:2951583
2013-11-17T00:10:00+01:00
2013-11-17T00:10:00+01:00
...
<p style="text-align: center;"> <span style="font-size: small;"> <a id="media-2704807" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3576078851.pps">Monet_Shakespeare.pps</a></span></p>
Katzina
http://katzina.hautetfort.com/about.html
[Expo] Festival Normandie impressionniste 2013 à Giverny : Hiramatsu, le bassin aux nymphéas. Hommage à Monet
tag:katzina.hautetfort.com,2013-08-25:5144328
2013-08-25T12:26:00+02:00
2013-08-25T12:26:00+02:00
Cet article a été transféré sur le nouveau blog, vous pouvez le retrouver...
<p>Cet article a été transféré sur le nouveau blog, vous pouvez le retrouver <a href="http://katzina.net/?p=5500" target="_blank">en suivant ce lien</a>.</p>
Do
http://laplumeetlapage.hautetfort.com/about.html
Expo ”Monet intime” à Giverny
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2012-06-08:4743858
2012-06-08T09:00:00+02:00
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Le Musée des impressionnismes de Giverny propose l'exposition "Monet...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img id="media-3617716" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/00/1560810402.jpg" alt="expositions, photographies, bernard plossu, musée des impressionnismes, giverny, actu, actualité, claude monet" />Le Musée des impressionnismes de Giverny propose l'exposition "Monet intime. Photographies de Bernard Plossu" jusqu'au 31 octobre 2012. Le photographe présente soixante clichés réalisés lors de deux visites, la première pendant l'hiver 2010 et la seconde au printemps 2011. Ils montrent de façon intime la maison de Claude Monet ainsi que les jardins pris depuis la bâtisse. De très belles photographies imprimées pour les unes en couleur (tirages mats au charbon de Fresson) et pour les autres en noir et blanc (réalisés par Guillaume Geneste). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette exposition est un régal pour ceux qui aiment les flous et les impressions fugitives. Bernard Plossu a joué entre ombre et lumière avec son vieux Nikkormat pourvu d'un objectif 50 millimètres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.mdig.fr">Musée des impressionnismes de Giverny</a> - 99 rue Claude Monet, 27 620 GIVERNY - Musée ouvert tous les jours de 10h à 18h du 1er avril au 31 octobre. Ouvert tous les jours fériés. Fermé du 16 au 26 juillet sauf <em>Monet intime</em> - Accès libre à cette exposition temporaire</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3617723" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/02/1617443346.jpg" alt="expositions, photographies, bernard plossu, musée des impressionnismes, giverny, actu, actualité, claude monet" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Bernard Plossu</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3617725" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/00/2827531618.jpg" alt="expositions, photographies, bernard plossu, musée des impressionnismes, giverny, actu, actualité, claude monet" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3617729" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/00/4177912747.jpg" alt="expositions, photographies, bernard plossu, musée des impressionnismes, giverny, actu, actualité, claude monet" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3617730" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/01/3527992834.jpg" alt="expositions, photographies, bernard plossu, musée des impressionnismes, giverny, actu, actualité, claude monet" /></p><p style="text-align: center;"><em><strong><span style="font-size: small;">(Les photos ne sont pas libres de droits.)</span></strong></em></p>
la bacchante
http://lesilesindigo.hautetfort.com/about.html
Aujourd'hui la famille.
tag:lesilesindigo.hautetfort.com,2012-04-25:4691573
2012-04-25T11:03:00+02:00
2012-04-25T11:03:00+02:00
24/366 Familles La fille , l' ami de la fille Le fils...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3553117" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/01/00/2737274333.2.jpg" alt="1.jpg" width="298" height="276" /></p><p><strong><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">24/366<br /></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Familles</span></strong></p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">La <strong>fille</strong>, l'<strong>ami</strong> de la <strong>fille</strong></span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Le <strong>fils</strong>, l'<strong>amie</strong> du <strong>fils</strong></span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">L'</span><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;"><strong>âme</strong></span><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;"><strong></strong> de l'<strong>amie</strong></span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Les <strong>ailes</strong> des <strong>amis</strong>,<br />En partance, en arrivance</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">En arrivage, en partage</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Et dans le <strong>mille</strong> de tous ces <strong>fils</strong> tendus au-dessus du jour, </span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Une <strong>faille</strong>... Je m'échappe pour Giverny.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3553182" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/01/01/744982653.jpg" alt="7.jpg" width="299" height="399" /></p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Là-bas, ça finit de tuliper...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3553140" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/02/00/3655806653.jpg" alt="3.jpg" width="297" height="398" /></p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Là-bas, ça pavote...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3553152" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/00/00/1808265901.2.jpg" alt="4.jpg" width="306" height="410" /></p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Là-bas, ça ne nénuphe pas encore...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3553273" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/00/01/1453841181.jpg" alt="366 réels à prise rapide,giverny,claude monet" width="313" height="315" /></p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">mais ça touriste déjà...<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3553272" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/02/02/744982653.jpg" alt="366 réels à prise rapide,giverny,claude monet" width="319" height="389" /></p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;"><br /></span></p>
Do
http://laplumeetlapage.hautetfort.com/about.html
Dans le jardin de Claude Monet
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2011-09-04:3759404
2011-09-04T08:00:00+02:00
2011-09-04T08:00:00+02:00
C'est un lieu où l'on croise des gens de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C'est un lieu où l'on croise des gens de toutes nationalités. Le jardin de Claude Monet est cosmopolite. Asiatiques, anglo-saxons, sud-américains, latins et scandinaves s'y retrouvent pour contempler les palettes de couleurs naturelles imaginées par le peintre. Celles situées devant la demeure de l'artiste mais aussi celles du jardin d'eau où flottent des dizaines de nymphéas roses, jaunes et blancs. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3179345" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/01/1666604147.jpg" alt="fondation claude monet,giverny,jardins,photographies,peintures,actu,actualité" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce n'est pas un lieu dans lequel on flâne. L'attention est sollicitée à tout instant. Chaque point de vue est intéressant. On s'arrête notamment sur le pont japonais pour immortaliser la pièce d'eau. On observe les compositions, les nuances, les reflets des nuages... On aperçoit un jardinier assis dans une barque pour désherber et nous voilà à nouveau titillés par la lumière et le soleil qui joue à cache-cache avec les branches.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3179346" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/02/2278489734.jpg" alt="fondation claude monet,giverny,jardins,photographies,peintures,actu,actualité" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Avant de courir vers le jardin qui est un tableau à lui tout seul, on fait un détour par la maison de l'impressionniste dans laquelle il vécut de 1883 à 1926. On y découvre la pièce de vie et puis aussi sa chambre, la cuisine et la magnifique salle à manger peinte en jaune où l'on peut voir de très nombreuses estampes japonaises dont certaines sont signées Hiroshige Utagawa, un dessinateur, graveur et peintre japonais qui me fait à chaque fois penser à un poème de Wislawa Szymborska. (Ne me demandez pas pourquoi, ce serait trop long à vous expliquer!)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour prolonger le plaisir et garder un souvenir de ce lieu magique, arrêtez-vous à l'atelier-boutique de la Fondation ou à la boutique Emilio Robba.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.fondation-monet.fr/fr/">Fondation Claude Monet</a> </span><span style="font-size: small;">- Ouvert tous les jours du 1er avril au 31 novembre 2011 inclus de 9h30 à 18h (dernière admission à 17h30) - Tarif: 8 euros. Enfants - de 12 ans et étudiants: 5 euros. Enfants - de 7 ans: gratuit. Handicapés: 4 euros. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.fondation-monet.fr/fr/content/la-boutique-emilio-robba">Boutique Emilio Robba</a> - Située en face du parking de la Fondation Claude Monet, 27260 GIVERNY - Ouvert du 2 avril au 31 octobre. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3179347" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/00/2777063770.jpg" alt="fondation claude monet,giverny,jardins,photographies,peintures,actu,actualité" /></p><p style="text-align: center;"><em><strong><span style="font-size: small;">(Les photos ne sont pas libres de droits.)</span></strong></em></p>
Do
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La collection Clark à Giverny
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2011-08-31:3759372
2011-08-31T09:00:00+02:00
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Le Musée des impressionnismes de Giverny accueille près de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le Musée des impressionnismes de Giverny accueille près de 70 toiles de la collection Clark jusqu'au 31 octobre 2011. Sont présentés des chefs-d'oeuvre de Claude Monet, Camille Pissarro, Alfred Sisley, Berthe Morisot, Edouard Manet réunis autour d'une vingtaine de toiles d'Auguste Renoir dont <em>Marie-Thérèse Durand-Ruel cousant</em>, un tableau aux couleurs éclatantes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3177991" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/02/1394760489.jpeg" alt="imagesCAYN93RE.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><em>Marie-Thérèse Durand-Ruel cousant</em> par Auguste Renoir</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il y a aussi quelques oeuvres pré-impressionnistes de Camille Corot et Jean-François Millet ainsi que des peintures de style plus académique de Jean-Léon Gérôme. A noter la présence de toiles magnifiques de Giovanni Boldini, peintre italien né à Ferrare le 31 décembre 1842 et mort à Paris le 11 janvier 1931.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3177996" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/00/1526143911.jpeg" alt="imagesCAERGNDA.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><em>Traversant la rue</em> par Giovanni Boldini</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette exposition est organisée par le Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown, Massachusetts, USA. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.mdig.fr/">Musée des impressionnismes</a> - 99 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY - Exposition ouverte tous les jours de 10h à 18h (dernière admission à 17h30) - Tarif adulte: 6,50 euros. Tarif réduit: 4,50 euros. De 7 à 12 ans: 3 euros. Gratuit pour les moins de 7 ans. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3178015" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/02/1517366421.jpg" alt="P1120348 Jardin musee impressionnisme.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3178019" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/02/1495250050.jpg" alt="P1110149 Musee impressionnisme.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Le jardin du musée</span></p><p style="text-align: center;"><em><strong><span style="font-size: small;">(Les photos ne sont pas libres de droits.)</span></strong></em></p>
Alain
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De Corot à Renoir - La collection Clark à Giverny
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2011-08-09:3731858
2011-08-09T14:30:00+02:00
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Mes expositions « coups de cœur » de l’été 2011...
<p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: blue; font-size: 16pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Mes expositions « coups de cœur » de l’été 2011</span></p><p> </p><p> </p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Une fois de plus, je suis fidèle au rendez-vous estival annuel de Giverny. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Je ne me lasse pas de visiter ce charmant musée des Impressionnismes proche de Vernon en Normandie, situé le long de ce petit chemin jouxtant la Seine, à mi-chemin entre la maison rouge où Claude Monet passa les dernières années de sa vie et sa tombe isolée, éternellement fleurie, collée contre la petite église du village.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Depuis le 12 juillet dernier, le musée a la chance d’accueillir la seule étape française de l’exposition itinérante organisée à travers l’Europe par le Sterling and Francine Clark Institute de Williamstown, Massachusetts. Près de 70 œuvres de peintures essentiellement françaises du 19<sup>e</sup> siècle, parmi les plus belles de la collection, sont présentées. Des chef-d’œuvres impressionnistes et pré-impressionnistes rarement visibles dans notre pays se regroupent autour d’une vingtaine de tableaux d’Auguste Renoir, l'artiste chouchou des Clark.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Ceux-ci étaient de la race de ces riches collectionneurs américains du début du 20<sup>e</sup> siècle nommés Barnes, Philipps, Frick, Palmer, Getty, Ryerson, parmi les plus célèbres. Fortunés, mécènes, passionnés d’art moderne, ils bâtirent des collections enviées de nos jours par les plus importants musées dans le monde.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> J’avais eu la chance de voir la collection Barnes lors de son passage en France il y a quelques années ; celle des Clark envoyée en Europe est du même niveau en qualité, sinon en quantité.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> C’est l’histoire d’une fortune, d’un collectionneur amateur d’art éclairé Sterling Clark, et d’une romance amoureuse en plein Paris.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <img id="media-3160795" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2512615405.JPEG" alt="peinture,clark,giverny" width="255" height="290" />Epris de la France et riche héritier des machines à coudre Singer, Sterling décide de s’installer à Paris dans les années 1910 où il rencontre Francine Clary, une actrice de la Comédie-Française ayant pris pour nom de scène Clary. Ils se marient en 1919.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> En quelques dizaines d’années, entre 1910 et 1950, le couple va acquérir un ensemble d’œuvres diversifié de maîtres anciens et modernes de grande valeur. Les achats de Sterling étaient toujours faits en étroite concertation avec sa femme dont l’opinion lui était d’une grande valeur. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">« J’aime toutes les formes de l’art pourvu qu’il soit bon. »</span> </p><p> </p><p> <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Sterling et Francine Clark à l’inauguration de l’Institut en 1955</span></em></p><p> </p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> La peinture impressionniste française le ravit et il enrichit sa collection des meilleurs d’entre eux : Degas, Manet, Sisley, Jongkind, Pissarro, Monet et, surtout, Renoir.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> A partir des années 1930, Auguste Renoir devient le peintre favori de Sterling dont il achète plus de trente toiles : « Quel grand maître ! Peut-être le plus grand qui ait jamais vécu, en tout cas l’un des dix ou douze premiers. Personne jusqu’ici n’a jamais eu l’œil si sensible à l’harmonie des couleurs ! »</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> A l’approche de ses 70 ans, Sterling décide que le moment était venu de réaliser enfin son idée ancienne de musée afin de montrer sa collection. En 1955, Francine Clark coupe le ruban de l’inauguration de l’Institut situé à Williamstown en Nouvelle-Angleterre. Au décès de son mari, l’année suivante, elle continuera à s’occuper du musée jusqu’à sa mort en 1960. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> L’exposition présente quelques peintres académiques comme Bouguereau ou Gérôme et seulement trois toiles post-impressionnistes de Toulouse-Lautrec et Gauguin. Un original Bonnard de jeunesse clôt le parcours. Afin de correspondre à l’esprit du musée des Impressionnismes, j’ai choisi de montrer une galerie restreinte de mes choix personnels allant de Corot à Renoir. Ce choix est évidemment subjectif et limité compte tenu de l’exceptionnelle qualité de la collection.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147504" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/2744229853.2.JPEG" alt="peinture,clark,giverny" width="471" height="332" /></p><p style="text-align: center;"> <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Camille Corot – La route au bord de l’eau, 1866, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le « père Corot » était admiré par tous les artistes de la jeune peinture, ceux qui allaient devenir les futurs « impressionnistes ». Cette route longeant une rivière inspire la quiétude d’une belle journée ensoleillée. Une légère brise fait remuer les feuilles des arbres. La lumière est douce, quelques personnages s’affairent dans ce paysage où la « patte » tremblante de Corot est facilement reconnaissable.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147508" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3586482700.jpg" alt="peinture,impressionnisme,clark,giverny" /></p><p style="text-align: center;"> <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Claude Monet – Les falaises à Etretat, 1885, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Combien de peintres ont été inspirés par les falaises de cette côte normande ? Claude Monet peindra de nombreuses fois l’aiguille et l’arche rocheuse de la falaise d’Etretat. La lumière matinale sur les rochers et la mer est travaillée par petites touches nerveuses caractéristiques du style de l’artiste cherchant à saisir l’aspect éphémère des choses.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147510" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1212496699.jpg" alt="peinture,impressionnisme,clark,giverny" /></p><p style="text-align: center;"> <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Claude Monet – Champ de tulipes à Sassenheim près de Haarlem, 1886, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’intensité des couleurs des champs de tulipes hollandais ne pouvait qu’inspirer Monet lors de son troisième et dernier voyage dans ce pays de canaux, de moulins et d’immenses champs fleuris.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147502" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/160606713.JPEG" alt="peinture,impressionnisme,clark,giverny" width="471" height="330" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-ansi-language: EN-GB;">Alfred Sisley – La Tamise à Hampton Court, 1874, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Les coloris d’Alfred Sisley s’assemblent en nuances subtiles. Le ciel ennuagé de teintes rosées se reflète dans l’eau de la Tamise. Deux cygnes sur la gauche semblent avoir été placés à cet endroit pour équilibrer les deux voiliers voguant sur la droite.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147520" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/3219047051.JPEG" alt="peinture,impressionnisme,clark,giverny" /></p><p style="text-align: center;"> <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-ansi-language: EN-GB;">Camille Pissarro – Saint-Charles, Eragny, 1891, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> A mes yeux, cette toile est l’une des plus belles de la manière pointilliste adoptée un moment par Camille Pissarro sur les conseils de ses amis Georges Seurat et Paul Signac. Le résultat est lumineux. Les petites touches juxtaposées de couleurs pures donnent une vibration étonnante à ce paysage.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147549" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/2807560706.2.JPEG" alt="peinture,impressionnisme,clark,giverny" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-ansi-language: EN-GB;">Mary Cassatt – Offrant le panal au torero, 1873, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Il y a un petit côté de </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Diego Velázquez dans cette toile de jeunesse de Mary Cassatt qui appréciait « sa manière belle et simple ». La jeune femme offre un verre d’eau au torero habillé de lumière pour qu’il y trempe un rayon de miel appelé panal en espagnol. La qualité de peintre de l’artiste transparaît déjà dans cette grande toile.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147566" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/2484458237.jpg" alt="peinture,impressionnisme,clark,giverny" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-ansi-language: EN-GB;">Edouard Manet – Roses mousseuses dans un vase, 1882, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Edouard Manet n’a plus qu’un an à vivre lorsqu’il peint ces roses enfoncées dans un petit vase. C’est simple, sans prétention, loin des grandes compositions passées, souvent scandaleuses, de l’artiste. Sterling Clark disait qu’il s’agissait d’un « Manet d’une beauté merveilleuse ».</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147570" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/3994510468.JPEG" alt="peinture,impressionnisme,clark,giverny" width="508" height="231" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-ansi-language: EN-GB;">Edgard Degas – Danseuses au foyer, 1880, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Ah les danseuses de Degas ! J’aime ! Cette toile a des dimensions étonnantes, toute en longueur comme une frise. Les danseuses de l’artiste étaient souvent peintes au pastel donnant un aspect velouté aux couleurs chatoyantes des robes et tutus. Ces <em>Danseuses au foyer</em>, croquées à l’huile, sont éclatantes de vie après l’effort physique intense imposé par leur exercice.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147555" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/826827189.jpg" alt="peinture,impressionnisme,clark,giverny" width="411" height="315" /></p><p style="text-align: center;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-ansi-language: EN-GB; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>Edgard Degas – Avant la course, 1882, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</em></span> </p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Degas s’intéressait aux couses de chevaux qu’il peignait souvent. Les mouvements nerveux des chevaux avant le départ donnent une belle spontanéité à cette toile composée dans un style à la touche très impressionniste. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3147560" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/510998338.JPEG" alt="peinture,impressionnisme,clark,giverny" /></p><p style="text-align: center;"> <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-ansi-language: EN-GB;">Berthe Morisot – Le bain, 1885, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Je connaissais cette toile de Berthe Morisot, femme peintre comme Mary Cassatt, que j’affectionne tout particulièrement. L’artiste a fait poser une jeune fille de dix-sept ans qui, sortant du bain, se coiffe, se maquille et s’apprête certainement à sortir. Par son travail tout en délicatesse, Morisot apporte sa sensibilité féminine à l’impressionnisme nouveau.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <img id="media-3150742" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/3873854002.JPEG" alt="peinture,impressionnisme,renoir,clark,giverny" />L’exposition se termine par une vingtaine de toiles d’Auguste Renoir. Renoir, c’est la joie de vivre et de peindre ! Une fête permanente de la lumière, des chairs et des corps ! Ses amis peintres mettaient beaucoup de blanc dans leurs couleurs pour éclaircir leurs toiles. Renoir préférait plutôt une technique basée sur l’utilisation des glacis, une superposition de couleurs transparentes où les teintes bleutées dominaient. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-ansi-language: EN-GB;">Auguste Renoir – Autoportrait, 1875, Sterling and Francine Clark Art Institute, Williamstown</span></em></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Je montre ci-dessous un échantillon des tableaux de l'artiste présents à l’exposition :</span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Au premier coup d’œil, on perçoit des toiles de Renoir dans cette <em>Ingénue</em> et cette <em>Jeune femme au crochet</em> peintes tout en finesse. C’est le Renoir d
Do
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Nymphéas noirs - M. BUSSI
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2011-04-04T11:00:00+02:00
2011-04-04T11:00:00+02:00
Voilà un beau roman policier aux couleurs locales. L'action se déroule à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img id="media-2970428" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/02/4117809325.gif" alt="livres,littérature,normandie,giverny,romans,michel bussi,nymphéas noirs,actu,actualité" />Voilà un beau roman policier aux couleurs locales. L'action se déroule à Giverny. Nous sommes en 2010 et l'on fête cette année-là l'impressionnisme en Normandie. Tout tourne autour de la peinture, de Monet et du village. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'histoire est pour l'essentiel racontée par une dame âgée dont nous ne connaîtrons le nom qu'à la fin du roman (ou par déduction si on est perspicace). Trois femmes nous sont présentées dans le prologue: Fanette, âgée de 11 ans, Stéphanie, l'institutrice du village, et cette vieille dame qui a un peu plus de 80 ans. Trois femmes dont on suit les pensées du 13 au 25 mai 2010. Chacune a sa vision particulière de la situation. Enfin, chacune...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un homme a été retrouvé assassiné dans le ru de l'Epte. On sait qu'il habite Giverny et qu'il est ophtalmologue dans le XVIème arrondissement de Paris. Un homme marié mais qui visiblement ne se contentait pas de sa femme. Un passionné d'art à la recherche d'un tableau de Monet, un "Nymphéas". Une carte postale est retrouvée sur lui. Au dos est indiqué: BON ANNIVERSAIRE. ONZE ANS. Puis, tout en bas, on a collé une phrase extraite du roman <em>Aurélien</em> de Louis Aragon "<em>Le crime de rêver je consens qu'on l'instaure</em>". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Débarque alors l'inspecteur Laurenç Sérénac, un type du sud-ouest fraîchement muté à Vernon, et son adjoint, l'inspecteur Sylvio Bénavides, un gars méticuleux d'origine portugaise, collectionneur de barbecues et sur le point d'être papa. Les dialogues entre ces deux-là sont assez savoureux. Autant le premier est nonchalant que le deuxième est tatasse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'aimerais vous en dire plus sur l'histoire mais je risque de vous dévoiler trop de choses et pour cette histoire, moins on en dit, mieux c'est. Il y a plusieurs degrés de lectures et un personnage peut en cacher un autre... Je vous le recommande vraiment. Et tout particulièrement si vous habitez l'Eure et la Haute-Normandie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: medium;"><em>Nymphéas noirs </em>- Michel BUSSI - Ed. Presses de la Cité / Terres de France - 2010</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: medium;"><img id="media-2970429" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/00/725894591.jpeg" alt="livres,littérature,normandie,giverny,romans,michel bussi,nymphéas noirs,actu,actualité" /></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: small;"><strong>Objectif 6/7</strong></span></p>
lafautearousseau royaliste
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Patrimoine, Racines, Traditions : Balade en France...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2011-01-30:3005785
2011-01-30T00:35:00+01:00
2011-01-30T00:35:00+01:00
MONET badier.pps
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a id="media-2770892" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/991693773.pps">MONET badier.pps</a></span></p>
Alain
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Maximilien Luce (1858-1941) à Giverny
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2010-10-22:2952344
2010-10-22T11:54:00+02:00
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Un pointilliste méconnu ...
<p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> <span style="color: #0000ff; font-size: large;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva';">Un pointilliste méconnu</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-size: large;"> </span></p><p><span style="color: #0000ff; font-size: large;"> </span> <img id="media-2705684" style="margin: 0.7em auto; display: block;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/1866221140.jpg" alt="maximilien-luce - delannoy.jpg" width="328" height="403" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 6pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;"><span style="color: #000000;"><span style="color: #3366ff;"> Delannoy – Maximilien Luce, Les hommes du jour n°60, 1909</span></span></span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #3366ff;"> </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Je pousse les portes de ce charmant musée normand de Giverny proche de la maison rose de Claude Monet située à une centaine de mètres. </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Je me suis violenté pour ne pas arriver, comme trop souvent, le dernier jour de cette exposition… </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Il s’agit de la première rétrospective consacrée au peintre néo-impressionniste Maximilien Luce. 70 œuvres, dessins et peintures sont exposées jusqu’au 31 octobre au Musée des impressionnismes de Giverny.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> J’aime ces peintres du petit point et de la division des couleurs… </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Au moment où les impressionnistes commençaient seulement à être appréciés, Georges Seurat allait devenir le chef de file d’une nouvelle école néo-impressionnistes en présentant, en 1886, lors de la huitième et dernière exposition commune du groupe des impressionnistes, un tableau intitulé <em>Un</em> <em>Dimanche à la Grande Jatte</em> qui était son manifeste. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le système divisionniste<img id="media-2705713" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/3010478911.jpg" alt="Seurat - grande jatte 1886.jpg" width="407" height="273" /> des tons de Seurat était rigoureusement scientifique. La technique paraissait simple : couvrir le tableau de petits points juxtaposés de couleurs pures soucieuses les unes des autres selon le principe des complémentaires. Ainsi, les couleurs ne se mêlaient plus sur la toile, mais dans l’œil du spectateur. La toile vibrait sous le regard. Certains critiques de l’époque utilisaient des expressions imagées en parlant de « confettisme », de « semis de menues touches colorantes » ou de « tourbillonnantes cohues de menues macules ». </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">Georges Seurat – Un dimanche à la Grande Jatte, 1886, Art Institute, Chicago</span></em></span></span></p><p> </p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> La luminosité du mélange optique obtenu allait ainsi rallier à cette théorie de grands peintres comme Paul Signac et Camille Pissarro. Plusieurs autres, moins connus, allaient suivre : Cross, Angrand, le belge Van Rysselberghe et, un certain… Maximilien Luce.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Je ne connaissais guère ce Maximilien Luce dont j’avais aperçu trop rapidement quelques toiles au musée d’Orsay. C’est pourquoi j’ai pris soin, avant de venir, de faire sa connaissance en me procurant le catalogue de l’expo.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Je vous invite à me suivre.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Des portraits</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2706048" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/1419703684.jpg" alt="Luce - la toilette 1887 genève.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – La toilette, 1887, Association des amis du Petit Palais, Genève</span></em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Pour sa première exposition au Salon des Artistes Indépendants d</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">e 1887, Luce fait la connaissance de Paul Signac qui lui achète <em>La toilette </em>représentant un homme torse nu se lavant dans une bassine<em>.</em> Cette toile fut qualifiée de « rude morceau de peinture ». Un critique lança : « monsieur Luce peint des prolétaires ». Une grande amitié allait ainsi naître entre Signac et Luce.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-2706086" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/2169556078.jpg" alt="Luce - portrait de paul signac 1890 particulier.jpg" width="223" height="290" /> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Luce a souvent peint ses amis. J’apprécie le superbe portrait qu’il fait de Paul Signac, représenté de profil à contre-jour penché sur sa toile. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p> </p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – Portrait de Paul Signac, 1890, Collection particulière</span></em></span> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Je reconnais le seul portrait de femme du catalogue de l’expo. <img id="media-2707595" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: right;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/2174105217.2.jpg" alt="Luce - femme se peignant 1901 - mantes la jolie.jpg" width="239" height="283" /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Luce vit depuis plusieurs années avec Ambroisine Bouin lorsqu’il peint en 1901 la sœur de celle-ci, Eugénie Bouin, âgée de 24 ans. Le peintre s’est inspiré de <em>Jo, la belle irlandaise</em> de Courbet qu’il a vue chez Durand-Ruel. Eugénie peigne ses longs cheveux bruns. Le corsage très décolleté, la jupe en tissu épais et son visage poupin lui donnent un physique sensuel bien différent de celui de sa sœur, la fine et élégante Ambroisine dont j’ai vu une photo. Malheureusement, Eugénie, malade, mourra l’année suivante.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;"> </span></em></span></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – Madame Bouin à sa toilette, 1901, Musée de l’Hôtel-Dieu, Mantes-la-Jolie</span></em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #3366ff; font-size: small;"> </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"><strong>Des paysages somptueux</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"><strong><img id="media-2706162" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/2918534906.jpg" alt="Luce - vue de montmartre 1897 Otterlo.jpg" /></strong></span></p><p> <span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – Vue de Montmartre, 1897, Kröller-Müller Museum, Otterlo</span></em></span></p><p> <img id="media-2706194" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/1974724231.jpg" alt="Luce - le port de saint-tropez 1893 -particulier.jpg" width="387" height="317" /></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #3366ff; font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="color: #3366ff;"> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"><span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – Le Port de Saint-Tropez, 1893, Collection particulière</span></em></span></span></span></span></span></p><p> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #3366ff; font-size: small;"><span style="color: #000000;"> Je suis frappé par la puissance coloriste du peintre. La qualité de son pinceau illumine une vue montmartroise et des quais de Saint-Tropez éclaboussés de soleil, grouillant de monde.</span></span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> <img id="media-2706252" style="margin: 0.7em auto; display: block;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1705156726.jpg" alt="luce - louvre et carrousel 1890 brown.jpg" /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> <span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>M. Luce – Le Louvre et le pont du Carrousel, effet de nuit, 1890, Collection M. et Mme Walter F. Brown</em></span></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;">Je circule un long moment devant toute une série de « nocturnes » aux tonalités mauves et vertes. Un coup de foudre… Les crépuscules marins contrastés et les effets d’éclairage urbain sont somptueux.</span></p><p> </p><p> <img id="media-2707528" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/2729074284.JPEG" alt="Luce - bord de mer 1893.JPEG" /></p><p> <span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – Bord de mer Pointe du Toulinguet, 1893, Amis du Petit Palais, Genève</span></em></span></p><p> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-2709631" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/3217320885.2.JPEG" alt="Luce - quai à camaret 1894.JPEG" /></p><p style="text-align: right;"> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> <span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – Quai à Camaret, Finistère, 1894, Springfield, Massachusetts</span></em></span></span></p><p style="text-align: right;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> Je contemple un long moment ces </span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;">chefs-d’œuvre. Une question me taraudait l’esprit : comment avait-on pu oublier un artiste aussi talentueux ?... Peut-être ces convictions politiques anarchistes ?</span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> <img id="media-2706220" style="margin: 0.7em auto; display: block;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/688011615.jpg" alt="luce - louvre et pont neuf nuit, éventail 1892 orsay.jpg" /></span></p><p> <span style="font-size: x-small;"> <span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – Le Louvre et le Pont Neuf, la nuit, éventail, 1892, musée d’Orsay, Paris</span></em></span></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"><strong>Un dessinateur de talent</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2709528" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/653352566.jpg" alt="Luce - la famill pissarro 1890 mantes la jolie.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> <img id="media-2707562" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/188464507.jpg" alt="Luce - louise michel 1905 - musée de saint-denis.jpg" width="181" height="257" /> </span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"><span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – La Famille Pissarro, 1890, musée de l’Hôtel-Dieu, Mantes-la-jolie</span></em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #3366ff; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #3366ff; font-size: small;"> <span style="color: #000000;"> Des nombreux dessins et lithographies sont exposés. Je remarque, crayonné sur une même feuille, toute la famille du peintre Pissarro, ami de Luce, et un portrait expressif de Louise Michel, héroïne de la Commune, à son retour de déportation en Nouvelle Calédonie.</span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> <span style="color: #3366ff;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">M. Luce – Louise Michel à son retour de Nouméa, 1905, d’après une photo, musée d’Art et d’Histoire, Saint-Denis</span></em></span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"><strong>Un univers industriel</strong></span></p><p> <img id="media-2709511" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1992144735.jpg" alt="Luce - l'aciérie 1895 genève.jpg" width="273" height="352" /></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> Maximilien Luce s’intéresse au monde du travail. En 1895, il découvre le Pays noir du Borinage à Charleroi où la production du charbon et de l’acier se fait dans la vallée de la Sambre. De grandes toiles montrent la fascination du peintre pour ce spectacle de hauts fourneaux impressionnant de beauté.</span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #000000; font-size: small;"> « Partout des feux de Bengale multicolores, des étincelles. Les ouvriers ne sont plus rien, je vois le règne du feu ! Jamais je le crois je n’ai
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Le Clos Normand, un jardin à Giverny - MONET Claude, 1900
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2007-07-01:1122117
2007-07-01T15:50:00+02:00
2007-07-01T15:50:00+02:00
La maison rose ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-size: small;">La maison rose</span></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-434130" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/ec31784d954acdf27114e8539eb871e8.jpg" alt="ec31784d954acdf27114e8539eb871e8.jpg" width="463" height="329" /></div><p> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: small;">Au moins 300 mètres de queue… Une bonne heure d’attente… J’en étais sûr… Giverny c’est l’enfer !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Pourtant, je m’arrange toujours pour y aller en semaine. Je repère une journée où la météo est favorable. Le casse-croûte, la bouteille d’eau et c’est parti. Une heure et demie de route, les boucles de la Seine, Vernon, le pont sur la droite qui enjambe le fleuve. Une petite route serpente ensuite directement jusqu’au vaste parking du musée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Je suis arrivé sur le coup de midi. La bonne heure… Et voilà le résultat ! Je me retrouve dans une file indéfinie, coincé entre un groupe de scolaires allemands qui me hurlent dans les oreilles et des japonais bardés de caméscopes et appareils photos miniatures. Les gens du « Soleil levant » arborent un sourire zen qui m’irrite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Je me résigne à une attente forcée. Des accents américains que je connais bien arrivent jusqu’à moi. Ces américains… Il y a toujours une flopée de touristes américains à Giverny. Ils font coup double : ils visitent le Musée d’Art Américain et se rendent ensuite à la maison de Monet située à peine 200 mètres plus loin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Je repense à la photo…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Il y a un instant, je déambulais tranquillement sur le petit chemin bordé de fleurs qui mène à la maison de l’artiste, lorsqu’une jeune américaine, un reflex Canon en main, m’avait apostrophé dans un français imprécis :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - Pouvez-vous faire photo devant maison de Monet ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Interloqué, je m’étais demandé pourquoi elle était plantée devant une vieille bicoque en ruine. Dans mon meilleur anglais, j’avais essayé de lui faire comprendre son erreur :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> <span lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB">- It is not the Monet’s house ! The good one is one hundred meters over there.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - Non ! Je suis sûr ! C’est vraie maison !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> La pauvre ! Elle était certaine que la maison de Monet ne pouvait, compte tenu de son ancienneté, qu’être délabrée, au bord de l’effondrement, et non la belle maison soigneusement crépie de rose devant laquelle je poirotais actuellement. Devant son obstination, je n’avais pas insisté, avais saisi l’appareil photo et l'avais immortalisée devant la ruine. De toute façon, le souvenir restera le même et ses futurs enfants ne verront pas la différence sur la photo… Ces américains, je les adore !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> La file a pas mal avancé. J’entre enfin dans le musée, requinqué.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - Messieurs dames, nous sommes désolés de vous faire savoir que le jardin d’eau est fermé pour travaux. Le ticket de l’entrée n’est valable que pour le jardin de fleurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Un homme en chemisette d’un bleu délavé envoie cette annonce à chaque visage qui s’encadre dans la porte d’entrée. Les japonais n’ont rien compris à l'annonce et sourient toujours béatement. Les allemands se marrent, indifférents.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Lamentable… J’ai attendu plus d’une heure pour ça… Dire que je viens essentiellement pour revoir les nymphéas que Monet a immortalisés dans le monde entier... Quand les touristes japonais vont comprendre que l'étang n'est pas accessible, leur sourire va se figer… De plus, ils vont louper le fameux pont japonais…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> La journée commence bien… J’y suis, j’y reste ! Gonflés… ils n’ont même pas baissé le prix de l’entrée ! J’ai envie de taper sur le caissier. Je me retiens et paye.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Je m’efforce de me calmer et me dirige vers le côté jardin de la maison du peintre.</span></p><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><img id="media-434368" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/2e85566a881be2b078d2cf9cf33a3360.jpg" alt="2e85566a881be2b078d2cf9cf33a3360.jpg" width="401" height="266" /></div></div><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: small;">C’est un curieux jardin. Il me surprend à chaque visite. J’en ai vu des jardins : des français réguliers et taillés de près, des « mixed borders » à l’anglaise, des méditerranéens luxuriants, sans compter les joyeux petits jardins de curés. Ce jardin là à une bobine différente des autres. Unique…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img id="media-434338" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; width: 341px; float: left; height: 245px; border-width: 0px;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/241791e440133d87c8e5b1c2ac4eb85c.jpg" alt="241791e440133d87c8e5b1c2ac4eb85c.jpg" width="319" height="229" /> Des fleurs de toutes sortes et de tous formats se sont données rendez-vous ici. Les annuelles se mêlent aux vivaces, les fleurs les plus simples fréquentent les variétés les plus recherchées. Dahlias, campanules, rosiers, sauges, soucis, pavots, soleils, marguerites, lys… forment une palette multicolore où toutes les teintes se côtoient de façon un peu désordonnée.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> La maison rose rougit sous les lueurs de feux du massif de géraniums à ses pieds. Je descends l’allée extérieure qui mène habituellement à l’étang. J’enrage encore d’être privé des nénuphars et des effets de transparences que le peintre copiait inlassablement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> La dernière fois que j'étais venu, un alsacien en visite à Giverny m’avait demandé avec un fort accent :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - Monet a vraiment souhaité cet étrange jardin ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Je connaissais bien l’historique du jardin. Je répondis sans hésiter :</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: small;">- Il a tout pensé ! Monet était un peintre jardinier, fou de fleurs. C’est l’œuvre d’une vie. Lorsqu’il s’installa ici il y <img id="media-434347" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; width: 338px; float: right; height: 250px; border-width: 0px;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/f657a36c3a279dccd2738cc57255bbb2.jpg" alt="f657a36c3a279dccd2738cc57255bbb2.jpg" width="338" height="250" />avait un verger de pommiers que l’on appelait le Clos Normand. Il arracha les arbres et créa son jardin en s’inspirant des traditions de jardins françaises, italiennes et anglaises. Cela donne le résultat original qui est sous vos yeux : un dessin en lignes droites avec des surfaces tirées au cordeau. Des arbustes et rosiers grimpants donnent du volume dans les plates-bandes. Les nombreuses variétés de fleurs posées de-ci de-là apportent la touche de folie de l’artiste… Vous n’aimez pas ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> L’alsacien n’avait pas répondu. Son regard explorait le foisonnement floral du décor. Il paraissait un peu perdu. J’insistai :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - Vous savez, monsieur, les taches de couleurs ne sont pas posées au hasard ! Monet les orchestrait et reproduisait ensuite sur ses toiles toute cette beauté qui l’entourait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Mon interlocuteur se tripotait le nez avec application, peu attentif à mes explications. Il semblait pressé de continuer l’exploration du jardin. J’eus le tort de continuer à faire étalage de mes connaissances.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><img id="media-434375" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/a622b9f769415f6b11adf21bb9be8095.jpg" alt="a622b9f769415f6b11adf21bb9be8095.jpg" width="397" height="358" /></span></div><div style="text-align: center;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;"><span style="color: #3366ff;">Claude Monet<em> </em>: <em>Le jardin de Monet à Giverny,</em> 1900, huile sur toile 81 x 92 cm, <em>Paris, Musée d’Orsay</em></span></span></span> </p></div><p><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - L’artiste aimait peindre plusieurs toiles en même temps. Cela lui permettait de saisir les variations de la lumière aux diverses heures du jour. Vous devez sûrement connaître les « séries » qu’il réalisa sur le thème des <em>meules</em>, des <em>peupliers</em>, des <em>matinées sur la Seine</em> et, surtout, ses fameuses <em>cathédrales de Rouen</em>. Ces cathédrales… Il s’est usé les yeux à guetter des journées entières les moindres changements lumineux sur les vieilles pierres du monument ! ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> L’alsacien peu intéressé par mon discours trop savant m’avait laissé en plan sans le moindre remerciement. Il s’était rapidement éloigné dans le jardin. L’ingratitude humaine…</span></p><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><img id="media-434431" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/25057f0eeb2edd49e8ca7bf34874bb13.jpg" alt="25057f0eeb2edd49e8ca7bf34874bb13.jpg" width="413" height="313" /></div><div style="text-align: center;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;"><span style="color: #3366ff;">Claude Monet : <em>Une allée du jardin de Monet, Giverny</em>, 1901, huile sur toile 80 x 92 cm, <em>Vienne, The Österreichische Galerie</em></span></span></p></div></div><p> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: small;">Je contourne le jardin par le bas. Les allées intérieures sont réservées aux jardiniers. Installés devant l’allée centrale, les japonais mitraillent à tout va. Cette large allée est la plus belle du jardin. D’énormes roses grimpantes courent sur des arceaux en formant une voûte qui s’allonge jusqu’à la maison rose au fond. Des capucines orangées enflamment le sol.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Devant moi, des enfants prennent quelques marguerites. C’est interdit. Le « solitaire de Giverny » les aurait certainement laissé faire. Il aimait les enfants. Savent-ils qu’ils cueillent des fleurs dans le jardin du « père de l’impressionnisme » ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> J’ai fait le grand to<span style="font-size: small;"><img id="media-434279" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/64235c3803712f5c818ae0d543c66133.jpg" alt="64235c3803712f5c818ae0d543c66133.jpg" width="327" height="291" /></span>ur et me dirige vers la haute verrière qui servait d’atelier à l’artiste. Dans un poulailler, des volatiles se poursuivent en caquetant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Monet apprécierait son jardin aujourd’hui. Hormis les touristes qui arpentent les allées, l’ambiance que j’ai vue sur des photos anciennes est intacte. Le décor a gardé ce côté désuet d'autrefois. J’imagine le vieux peintre assis sur ce banc devant l’atelier, fumant sa pipe en attendant qu’Alice l’appelle pour le repas...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Je sors.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #3366ff;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 11pt;">Claude Monet : <em>Le jardin de Monet à Giverny,</em> 1895, huile sur toile 81 x 92 cm, <em>Zurich, Collection EG Bührle</em></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Les japonais rassasiés de photos sont en grande discussion sur le terre-plein faisant face du musée. L’un d’entre eux, petit, la figure mangée par de grosses lunettes de myope, s’avance vers moi. Son français est incroyable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - Savez-vous où est enterré le peintre Monet ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - Oui ! L’artiste repose dans le cimetière du petit village de Giverny. Suivez le chemin jusqu’à l’église à environ 800 mètres. La tombe est face à l’église. Vous la reconnaîtrez, c’est un grand monument sur la droite lorsque l’on monte vers l’entrée du cimetière. Il y a toujours du monde et souvent des fleurs… Vous aimez notre grand peintre national ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - Si je l’aime ? Au Japon, Monet est considéré comme le peintre de la lumière. C’est un immense artiste. Nous sommes venus en France exprès pour lui et ses amis impressionnistes. Hier, nous étions au Musée d’Orsay où beaucoup de leurs toiles sont exposées. Quelle émotion ! Notre seul regret est de ne pas avoir vu le jardin d’eau. Les <em>Nymphéas</em>...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Le petit homme ne savait comment me remercier pour mon aide. Il voulut absolument me prendre en photo pour le souvenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Il partit avec ses amis dans la direction que je lui avais indiquée. Soudainement, il se retourna et courut vers moi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> - Donnez-moi votre adresse, je vous enverrai la photo !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: small;">Alain</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"> &