Last posts on gerry2024-03-28T22:18:48+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/gerry/atom.xmlNotehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlMiroirstag:almasoror.hautetfort.com,2012-03-01:46079762012-03-01T14:11:00+01:002012-03-01T14:11:00+01:00 Spiegel im Spiegel - Miroir dans le miroir - est une berceuse du...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Spiegel im Spiegel -</strong> <em>Miroir dans le miroir</em> - est une berceuse du musicien estonien Arvo Pärt.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Elle a inspiré de belles compositions qu'on trouve en flânant sur youtube, après le déjeuner, quand il n'y a rien à faire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'en présente quelques unes ici, en remerciant les inconnus qui les ont créées et partagées sur la grande Toile virtuelle qui unit nos solitudes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Si vous en avez le temps, si vous voulez bien prendre le temps d'une longue promenade en musique et en images, voilà quelques versions à regarder et écouter, l'une après l'autre. Qui sait où partira votre esprit ? Qui sait quelle aventure naîtra de cette ballade au fond de vos labyrinthes intérieures ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le quadrant de Johari dit que la personnalité de chacun d'entre nous peut se "diviser" en quatre : une partie que je suis la seule à connaître et que les autres ignorent. Une partie que moi et les autres nous connaissons. Une partie que les autres connaissent mais que j'ignore. Et une partie que ni moi ni les autres ne soupçonnons. C'est à celle-ci que Spiegel im Spiegel s'adresse, bien sûr. Et c'est celle-ci qui peut surgir au détour d'un silence, au bord d'un instant.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Le couple et l'abîme</span></p><p><span style="font-size: small;"><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/bIv4yS5p36c" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Pour Lhasa de Sela</span></p><p><span style="font-size: small;"><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/pnvRqBGJw9I" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Deux hommes et des oiseaux</span></p><p><span style="font-size: small;"><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/T8udEA_dx1s" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">AlmaSoror avait déjà mentionné la berceuse lors de l'annonce de la naissance d'un enfant nommé Orso, <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/12/31/la-naissance-des-ours.html" target="_blank">au moment où s'ouvrait 2012</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Addendum du 6 mars.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://unsognoitaliano.blogspot.com/" target="_blank">Emma du Songe Italien</a> nous explique dans un commentaire sous ce billet que deux grands cinéastes ont joué sur les Miroirs d'Arvo Pärt. Voici donc Andreï Tarkovski (1975) :</span></p><p><span style="font-size: small;"><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/OAvDJbxJnoM" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p><span style="font-size: small;">Sur le fameux site du cinéclub de Caen, <a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/tarkovski/miroir.htm" target="_blank">on trouve une analyse de ce film</a>.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Et voilà Gus Van Sant (2002) :</span></p><p><span style="font-size: small;"><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/ykNV2VdcxWg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p>
Sandra Mézièrehttp://www.inthemoodfordeauville.com/about.htmlIntégrale Gus Van Sant en sa présencetag:www.inthemoodfordeauville.com,2007-07-19:11454052007-07-19T11:00:00+02:002007-07-19T11:00:00+02:00 Alors que dans l’édito de ce blog, j’évoquais la mémorable...
<p align="justify"><span style="color: #000000;"><a target="_blank" href="http://www.inthemoodfordeauville.com/media/01/02/2d58e4731f86b66b0cefb25e46c68e5e.jpg"><img name="media-461130" src="http://www.inthemoodfordeauville.com/media/01/02/2d58e4731f86b66b0cefb25e46c68e5e.jpg" alt="2d58e4731f86b66b0cefb25e46c68e5e.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-461130" /></a>Alors que dans l’édito de ce blog, j’évoquais la mémorable projection de « Gerry », alors que son réalisateur a reçu le <a href="http://inthemoodforcannes.hautetfort.com">prix du 60ème anniversaire du Festival de Cannes</a> pour « Paranoïd park », le Festival de Deauville vient d’annoncer la troisième bonne nouvelle de cette édition 2007.</span></p> <p align="justify"><span style="color: #000000;">La troisième bonne nouvelle de cette édition 2007 après l’annonce de la présidence du jury confiée à André Téchiné et après l’annonce de la création des « Nuits américaines », c’est donc celle de l’hommage que le festival rendra à un éminent représentant du cinéma indépendant américain et de la modernité qui a parfois aussi signé des films plus grands publics ou carrément expérimentaux : Gus Van Sant. </span></p> <p align="justify"><span style="color: #000000;">Dans "<strong>Paranoïd park",</strong> Gus Van Sant recourt aux mêmes thèmes et figures stylistiques que dans «<strong> Last days</strong> » et «<strong> Elephant</strong> », le film n’en reste pas moins fascinant, avec la photographie de Christopher Doyle en prime, je vous le recommande vivement… à l’image des deux films précités et bien sûr du troisième film de sa trilogie (avec « Last days » et « Elephant » donc), «<strong> Gerry".</strong> Je vous recommande également « <strong>Will hunting ».</strong></span></p> <p align="justify"><span style="color: #000000;"><strong><img name="media-461129" src="http://www.inthemoodfordeauville.com/media/00/00/e1b858a90bc8d5bc9dba91a1d09937c2.jpg" alt="e1b858a90bc8d5bc9dba91a1d09937c2.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-461129" />Elephant</strong> reste mon film favori du réalisateur : pour sa succession de plans séquences envoûtants et mélancoliques, pour ses ralentis hypnotiques, pour ses flash-backs, pour le morcellement habile du temps, pour ses effets sonores, pour ses jeunes acteurs brillamment choisis et dirigés, pour son rythme sensuel et poétique, pour son errance dans un espace labyrinthique, pour ses nuages qui courent et dansent dans un ciel azuré orchestré par la musique de Beethoven, pour ses magistraux travellings avant ou arrière, pour le décalage judicieux entre le temps réel et subjectif, pour la virtuosité de sa mise en scène donc, parce que c’est un instantané d’une époque, parce qu’il oscille constamment entre rêve et cauchemar éveillés, réalité et abstraction, parce qu’il fascine et horrifie à la fois comme un jeu vidéo qui aurait influencé la tuerie du lycée de Columbine dont le film s’est inspiré, un jeu vidéo auquel il ressemble parfois, pour le plan furtif et sublime d’une main sur une épaule, pour son amoralisme et sa lucidité, pour l'acuité du regard de Gus Van Sant, personnel et sensoriel, celui d’un cinéaste libre qui laisse le spectateur libre : de voir ou non, de juger ou non, de se laisser embarquer dans ce labyrinthe ensorcelant. Parce que c’est un chef d’œuvre tout simplement.</span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Critique de « Last days » lors de sa projection au Festival de Cannes 2005, extraire de mon compte-rendu du Festival de Cannes 2005</span></strong></span></p> <p align="justify"><span style="color: #000000;"><a target="_blank" href="http://www.inthemoodfordeauville.com/media/01/02/54f83a89b26e475697ff6117d4d6ff7c.jpg"><img name="media-461140" src="http://www.inthemoodfordeauville.com/media/01/02/54f83a89b26e475697ff6117d4d6ff7c.jpg" alt="54f83a89b26e475697ff6117d4d6ff7c.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-461140" /></a>Deux ans après sa palme d'or pour "Elephant" Gus Van Sant revient sur la Croisette. Cette projection cannoise étant déjà précédée de rumeurs concernant un éventuel prix d'interprétation pour Michael Pitt, bien que munis des deux précieux sésames que sont l'accréditation et l'invitation, les festivaliers se pressent et se bousculent à l'accès aux marches faisant fi de la politesse, le regard rivé sur le tapis rouge au cas où il disparaîtrait mystérieusement juste avant que leurs pas ne le foulent où au cas où il se déroberait sous leurs pieds. Je regarde tous ces visages crispés et concentrés comme si leur vie en dépendait et je m'amuse de l'incongruité de leurs réactions...mais le soleil est toujours aussi étincelant, le palais attend toujours de nous accueillir et leur attitude, si dérisoire, ne parvient donc pas à entacher ma bonne humeur. Je me laisse donc porter par la foule essayant de ne pas perdre le billet rouge tant convoité. Quelques minutes plus tard, je me retrouve sans la salle. La lumière s'éteint. Les bruissements d'impatience de la salle. Puis, le logo du festival qu'un nombre incalculable de flashs immortalise. "Last days" commence. L'histoire d'une fin pourtant, d'une ultime errance rythmée par des soliloques incompréhensibles qui s'apparentent à des onomatopées. Ces derniers jours sont ceux de Kurt Cobain dont Van Sant s'est très librement inspiré. Ce sont donc les derniers jours d'un homme fantomatique, déjà dans un autre monde, déjà ailleurs. Déambulations désenchantées d'un ange déchu aux portes des ténèbres dont l'imminence de la fin procure un poids démesuré à chaque sensation élémentaire, sensations presque animales. Gus Van Sant clôt admirablement sa trilogie ("Elephant" et" Gerry" en sont les deux premiers éléments, tous trois étant inspirés de "faits divers") sans concession au classicisme ou au mélodrame démonstratif, avec ce style si singulier qui le caractérise (personnages filmés de dos, succession de longs plans séquences, son amplifié, récit déstructuré). Là où "Elephant"' m'avait subjuguée, étant sortie de la projection cannoise avec la presque certitude qu'il obtiendrait la palme d'or (eu égard autant à son sujet qu'à son traitement si novateur), là où Gerry m'avait fascinée je dois avouer que "Last days" m'a quelque peu déçue probablement en raison de l'immense attente suscitée par l'envoûtement provoqué par les deux précédents films. Van Sant n'en démontre pas moins à nouveau son immense talent captant toujours par sa mise en scène si personnelle et si reconnaissable, l'essentiel, l'essence, dans le potentiellement anodin et faisant de chacun de ses films une déroutante expérience pour le spectateur.</span></p> <p align="justify">---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------<span style="color: #000000;">Après l’intégrale Stanley Kubrick en 2001 et Steven Spielberg en 2004, le Festival</span> <span style="color: #000000;">proposera cette année, pour l’occasion, <strong>une intégrale Gus Van Sant, en sa présence.</strong></span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;"><strong><span style="text-decoration: underline;">BIOGRAPHIE DE GUS VAN SANT (extraite du communiqué de presse du Festival)</span></strong> </span></p> <p align="justify"><span style="color: #000000;"><a target="_blank" href="http://www.inthemoodfordeauville.com/media/01/00/8c60b2bbde2e7b912de6364e70c41574.jpg"><img name="media-461131" src="http://www.inthemoodfordeauville.com/media/01/00/8c60b2bbde2e7b912de6364e70c41574.jpg" alt="8c60b2bbde2e7b912de6364e70c41574.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-461131" /></a>Né à Louisville, Kentucky, Gus Van Sant obtient son diplôme d’arts à la Rhode Island</span> <span style="color: #000000;">School of Design avant de travailler deux ans dans les milieux de la publicité à New</span> <span style="color: #000000;">York. En 1985, il réalise son premier long métrage, « Mala Noche », qui obtient le</span> <span style="color: #000000;">Los Angeles Film Critics Award du Meilleur Film Indépendant. Ses films</span> <span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">suivants, « Drugstore Cowboy » (1989), « My Own Private Idaho » (1991) et « Even</span></span> <span style="color: #000000;">Cowgirls Get the Blues » (1993), marquent le cinéma américain indépendant des</span> <span style="color: #000000;">années 90. Sa comédie grinçante, « Prête à tout « (1995), avec Nicole Kidman, est</span> <span style="color: #000000;">présentée aux festivals de Cannes et de Toronto. « Will Hunting » (1997), obtient</span> <span style="color: #000000;">neuf nominations aux Oscars, dont celle du Meilleur Réalisateur. Après avoir réalisé</span> <span style="color: #000000;">le remake plan par plan du film d’Alfred Hitchcock, « Psycho » (1998), le film</span> <span style="color: #000000;">dramatique « A la rencontre de Forrester » (2000) et le film expérimental « Gerry »</span> <span style="color: #000000;">(2002), co-écrit avec Matt Damon et Casey Affleck, il met en scène « Elephant » en</span> <span style="color: #000000;">2003. Le film obtient la Palme d’Or, le Prix de la Mise en Scène et le Prix de</span> <span style="color: #000000;">l’Education Nationale au Festival de Cannes 2003. Deux ans plus tard, « Last Days »,</span> <span style="color: #000000;">est également présenté à Cannes en compétition officielle.</span> <span style="color: #000000;">Gus Van Sant réalise également plusieurs courts métrages qui sont récompensés</span> <span style="color: #000000;">dans de nombreux festivals, comme l’adaptation de la nouvelle de William S.</span> <span style="color: #000000;"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US">Burroughs, « The Disciple of D.E. » (1982).</span> En <a target="_blank" href="http://www.inthemoodfordeauville.com/media/01/01/801536bf4e5873d202faf006352daa83.jpg"><img name="media-461143" src="http://www.inthemoodfordeauville.com/media/01/01/801536bf4e5873d202faf006352daa83.jpg" alt="801536bf4e5873d202faf006352daa83.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-461143" /></a>1996, il dirige Allen Ginsberg dans</span> <span style="color: #000000;">une lecture de ses propres poèmes, « Ballad of the Skeletons », sur une musique de</span> <span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">Paul McCartney et Philip Glass. « Five Ways to Kill Yourself » (1987), « Thanksgiving</span></span> <span style="color: #000000;">Prayer » (1991), nouvelle collaboration avec Burroughs, et « Easter » (1999), écrit par</span> <span style="color: #000000;">Harmony Korine, figurent aussi sur la liste de ses courts métrages.</span> <span style="color: #000000;">Dorénavant installé à Portland, Oregon, Gus Van Sant continue de réaliser et de</span> <span style="color: #000000;">produire, partageant son temps entre peinture, écriture et photographie. En 1995, il</span> <span style="color: #000000;">publie une collection de photos intitulée "108 Portraits" et deux ans plus tard son</span> <span style="color: #000000;">premier roman, "Pink", satire sur le monde du cinéma. Lui-même musicien, il réalise</span> <span style="color: #000000;">des vidéo-clips pour des artistes tels que David Bowie, Elton John, les Red Hot Chili</span> <span style="color: #000000;">Peppers et Hanson.</span> <span style="color: #000000;">Son douzième long métrage, « Paranoid Park », vient de remporter le Prix du 60ème</span> <span style="color: #000000;">Anniversaire du Festival de Cannes.</span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;"><strong><span style="text-decoration: underline;">FILMOGRAPHIE</span></strong></span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;">-<strong><span style="text-decoration: underline;">En tant que réalisateur:</span></strong></span></p> <p align="center"> <span style="color: #000000;">1982 THE DISCIPLE OF D.E. – court métrage</span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1985 MALA NOCHE</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1987 KEN DEATH GETS OUT OF JAIL – court métrage</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">MY NEW FRIEND – court métrage</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">FIVE WAYS TO KILL YOURSELF – court métrage</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1989 DRUGSTORE COWBOY</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1991 THANKSGIVING PRAYER – court métrage</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">MY OWN PRIVATE IDAHO</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1993 EVEN COWGIRLS GET THE BLUES</span></span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;">1995 TO DIE FOR (Prête à tout)</span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1997 BALLAD OF THE SKELETONS – court métrage</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">WILL HUNTING (Good Will Hunting)</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1996 FOUR BOYS IN A VOLVO – court métrage</span></span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;">1998 PSYCHO</span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;">2000 FINDING FORRESTER (A la rencontre de Forrester)</span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;">2002 GERRY</span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;">2003 ELEPHANT</span> <span style="color: #000000;"><strong>Palme d’Or - Festival de Cannes 2003</strong></span> </p> <p align="center"><strong><span style="color: #000000;"> </span><span style="color: #000000;">Prix de la Mise en Scène - Festival de Cannes 2003</span></strong></p> <p align="center"><span style="color: #000000;">2005 LAST DAYS</span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;">2006 PARIS JE T’AIME – segment le Marais</span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;">2007 PARANOID PARK</span></p> <p align="center"><span style="color: #000000;"><strong>Prix du 60ème Anniversaire - Festival de Cannes 2007</strong></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;"><strong><span style="text-decoration: underline;">-En tant que scénariste</span></strong></span></span></p> <p align="center"> <span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1982 THE DISCIPLE OF D.E. – court métrage</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1985 MALA NOCHE</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1989 DRUGSTORE COWBOY</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1991 THANKSGIVING PRAYER – court métrage</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">MY OWN PRIVATE IDAHO</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1993 EVEN COWGIRLS GET THE BLUES</span></span></p> <p align="center"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;"> </span></span><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US"><span style="color: #000000;">1997 BALLAD OF THE SKELETONS – court métrage</span></span></p> <p align="left"><span xml:lang="EN-US" lang="EN-US">Sandra.M</span></p>