Last posts on gangs2024-03-28T14:50:03+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/gangs/atom.xmlicnidhttp://anvedj.hautetfort.com/about.htmlDroit : des principes ou l'art de la flatterietag:anvedj.hautetfort.com,2023-08-06:64556892023-08-06T20:38:00+02:002023-08-06T20:38:00+02:00 Le Droit : des principes ou l’art de la flatterie. Le Droit se veut...
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Le Droit : des principes ou l’art de la flatterie.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Le Droit se veut une science humaine, nécessaire à l’avenir de l’Humanité.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Malheureusement, le droit, c’est par ailleurs l’autorité, avec tout ce que cela concerne de tentations, d’aléas, de compromissions, pour plaire, faire carrière, s’enrichir, tout ce qui dessert l’Humanité, tout ce qui permet de profiter au présent, en se moquant des conséquences pour l’avenir.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">L’exemple le plus pathétique de cette ambiguïté est le droit international qui n’est plus à l’heure actuelle qu’un art du mensonge, un art de recycler des fonds, un système d’arrangements entre puissants, une guerre des gangs.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Vu de Sirius, la situation internationale actuelle paraît totalement loufoque :</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Les uns parlent pour défendre le climat, mais ne parlent jamais des conséquences des guerres sur le climat, il faudrait pourtant assumer et publier le coût carbone des conflits en cours !</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Les autres parlent de défendre les peuples, en ne pensant qu’à leurs copains et aux avantages qu’ils pourront en tirer !</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">D’autres encore, au nom d’une soit-disant théorie économique, plaident pour une gestion strictement financière ne servant que les intérêts des plus riches. Leur seule antienne est qu’il faut se débarrasser des pauvres, alors que leur seul objectif est d’appauvrir les populations !</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Quant au plus grand nombre, il n’a simplement pas son mot à dire, pris au piège de tous les groupes d’influence qui occupent le devant de la scène.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Ce qui est sûr, c’est que chaque citoyen ne peut que constater les comportements de ses dirigeants et faire ce qu’il peut pour survivre, selon sa position dans la structure sociale.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">L’action sociale et humanitaire est pour le moins risquée, car le nombre d’incapables qui prétendent diriger se multiplie tous les jours, au vu de la réussite spectaculaire de prétentieux et d’aventuriers qu’aucune institution n’est capable d’arrêter.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">La place du droit, dont le but est d’apporter des réponses différentes de celles proposées par la Nature, en raison des progrès de la science, n’est plus aujourd’hui qu’un art de la tricherie, et non une recherche sur l’application de principes permettant de développer le Droit, science qui devrait cultiver l’universalisme et l’adaptation aux conditions locales.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Ceux qui travaillent sur une culture de la paix, permettant de consacrer toujours plus à la recherche fondamentale et au développement du savoir, sont seulement considérés comme des professeurs « Nimbus » déconnectés des réalités de la vie.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Au lieu de travailler à saucissonner les règles du droit, pour plaire à des populations par ailleurs aveuglées et abreuvées de fausses informations, l’urgence est d’un côté de rétablir les réalités, et cela tous les jours, sans se lasser, tout en mettant en place des méthodes de travail qui redonnent du sens, qui permettent de s’appuyer sur des principes que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme avait commencé à développer.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Pour inscrire son nom dans l’Histoire, c’est dans cette voie qu’il faut s’engager ; à l’échelle d’une terre qui compte en millions et en milliards d’année, tout disparaît un jour, les archéologues le savent bien !</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlEt la sécurité ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-05-23:47217822012-05-23T10:05:00+02:002012-05-23T10:05:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Xavier Raufer</strong>, cueilli sur <a href="http://www.valeursactuelles.com/"><em>Valeurs actuelles</em></a>, dans lequel il déplore le silence des candidats à l'élection présidentielle sur la lutte contre les bandes criminelles armées et l'échec total de la «politique de la ville»... </span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3588903" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/3222749590.jpg" alt="Assassinats Marseille.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Campagne : et la sécurité ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans ce qui aura constitué le sommet de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont affrontés dans un âpre duel télévisé. Ordre du jour supposé : l’avenir de la France dans tous les domaines vitaux et, dans ce cadre, les grandes oppositions droite-gauche. Tous, vraiment ? Non, hélas, car jamais dans les 170 minutes du débat il ne fut question de sécurité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">S’est-il seulement agi d’un incroyable et mutuel oubli ? D’un implicite (ou explicite) souci d’occulter ce qui fâche et de balayer la poussière criminelle sous le tapis ? Une criante absence en tout cas – et d’autant plus malheureuse qu’en matière de sécurité, la France n’est pas en bon état.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Infiniment plus qu’un rabâchage convenu qui n’aura rien appris de nouveau aux Français sur les positions économiques respectives des deux finalistes de la présidentielle, deux sujets au moins auraient mérité une attention soutenue, en raison à la fois de leur gravité et de leur coût : l’explosion criminelle marseillaise et la tragique “politique de la Ville”.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Marseille d’abord. Ces dernières décennies, l’exubérance criminelle, la dimension proprement politique du grand banditisme régional provoquaient une seule réaction des élus et officiels locaux : à chaque drame, ils bêlaient en cœur “Marseille n’est pas Chicago” puis, ce rituel de conjuration accompli, retournaient à leurs combines. Or aujourd’hui, Marseille, c’est Chicago en pire : les jours pairs, des bandits s’entre-tuent à l’aide d’un inépuisable arsenal d’armes de guerre et les jours impairs, on exhume des cadavres calcinés des futaies alentour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au fait, à quand remonte le début de la tuerie ? Une amusante coïncidence se constate avec la tenue, au printemps 2010, d’un “atelier professionnel” voulu et financé par la Mairie de M. Gaudin (dite “de droite”), sur le thème “Trafic de drogue et intervention sociale dans les quartiers populaires”. Cet incroyable hymne à la culture de l’excuse produisit alors l’effet d’une hormone de croissance sur les “bandits des cités” marseillaises, présentés comme autant de victimes, dont les trafics et les exactions résultaient « de la débrouille et de la pauvreté » et constituaient (je cite toujours) « des formes d’accès aux ressources » (voir ma chronique du 11 mars 2010, <a href="http://www.valeursactuelles.com/parlons-vrai/parlons-vrai/de-limite-des-%E2%80%9Ctables-rondes%E2%80%9D.html#node-15878" target="_blank">"De la limite des tables rondes"</a>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce que les calamiteux élus de la “droite” marseillaise ignoraient, c’est qu’en pareil cas, les “débrouillards” se coalisent forcément en bandes pour “accéder aux ressources” sur “leur” territoire. Et qu’entre eux éclatent vite des guerres – on y est – d’autant plus meurtrières que la côte grouille d’armes libyennes, bradées par des milices tribales et des trafiquants africains.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Partant du désastre marseillais, des échanges auraient ainsi été les bienvenus entre candidats : que faire contre cette prolifération des gangs ? Comment interdire les flux d’armes de guerre entre les deux rives de la Méditerranée ? Comment constituer un outil performant de renseignement criminel ? Mais rien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Autre sujet majeur – et lié au précédent : celui de la “politique de la Ville”, la pire catastrophe des trente dernières années, cogérée dans l’opacité par les partis de gouvernement. Désastre ? Et comment ! Rappelons que, dès l’origine, la très idéologique “politique de la Ville” avait pour objet exclusif de « mettre un frein à la poussée des ghettos, à la dérive insécuritaire et à la montée en puissance du Front national » (le Figaro du 23 mai 1990). On voit le résultat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Des milliards ont depuis lors été engloutis dans l’aventure : « Les pouvoirs publics n’ont pas ménagé leurs efforts. Des centaines de millions d’euros investis dans la rénovation urbaine pour… reconstruire des quartiers entiers » (le Monde du 4 novembre 2011). Pour 2004-2013, le “plan Borloo” aura ainsi coûté 42 milliards d’euros – ou même 45, selon les sources. Cependant, toujours plus de communautarisme, de drames et de kalachnikovs – car le syndrome marseillais tend à contaminer la périphérie d’autres métropoles. Et tous le savent, le Monde du 17 mars dernier qualifiant même cruellement la rénovation urbaine de « ghetto, mais en plus propre ». Donc, silence sur les gangs et la “politique de la Ville” : sur les banlieues, « les candidats à la présidentielle sont en panne d’idées », lisait-on dans les Échos, en mars.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Une panne de mauvais augure, car dans cet oubli du réel et dans l’occultation systématique de ce qui fâche, un précédent existe : le face-à-face George Bush-Al Gore organisé lors de campagne présidentielle américaine de 2000. Un face-à-face qui démontre une fois de plus que, dans la société de l’information, le plus dangereux, c’est ce qu’on n’a pas pu ou pas voulu voir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Lors de ce face-à-face, composé de trois débats d’une heure chacun, l’ensemble des sujets vitaux pour l’avenir des États-Unis devait en effet être abordé. De la fiscalité à l’agriculture en passant par l’éducation, ils le furent tous, effectivement. Tous, sauf un, radicalement oublié : le terrorisme.Moins d’un an plus tard, le 11 septembre 2001, la foudre tombait sur New York.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong> Xavier Raufer</strong> (<em>Valeurs actuelles</em>, 17 mai 2012)</span></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlComment rétablir la sécurité ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-03-01:46132762012-03-01T12:22:00+01:002012-03-01T12:22:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de Xavier Raufer ,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un excellent article de <strong>Xavier Raufer</strong>, cueilli sur le site de <a href="http://www.valeursactuelles.com/">Valeurs actuelles</a>, qui expose la nécessité d'une vraie politique contre le crime organisé.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3456986" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/1193111927.jpg" alt="armement 2.jpg" width="433" height="225" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Comment rétablir la sécurité</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Pour la première fois depuis longtemps, l’homicide régresse en Occident, des États-Unis à l’Europe de l’Ouest. Mais en France comme ailleurs, émerge un phénomène redoutable : la prise de contrôle des zones périurbaines par des bandes criminelles. Leur démantèlement est une priorité politique. </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Si la politique a un sens, toute grande campagne électorale est l’occasion d’un dialogue national sur les sujets clés, dans la perspective du quinquennat à venir. Or jusqu’à présent, les principaux candidats sont peu loquaces sur la sécurité. Certes, crise oblige, l’emploi est devenu, tous les sondages l’attestent, le souci quotidien des Français. Mais comment oublier que 15 millions de Français vivent dans des espaces périurbains où la violence fait désormais partie du paysage ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Voyez le sondage (Ifop-<em>Paris Match</em>-Europe 1), publié dans <em>la Croix </em>le 5 décembre dernier. Au printemps 2006, 40 % des sondés estimaient qu’“on ne se sent en sécurité nulle part” ; en 2010, 50 % des personnes interrogées étaient de cet avis ; ils sont aujourd’hui 56 %. L’Europe maintenant. En novembre 2011, la Direction générale de la justice et des affaires intérieures de l’Union européenne publiait un sondage sur la sécurité du continent : le crime organisé est-il un défi croissant pour l’Europe ? 48 % des Français le pensent. Dans ce domaine, la France en fait-elle assez ? Non : 48 %; oui : 39 %.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pour la campagne présidentielle la sécurité reste donc un enjeu fort. Peut-il être relevé ? Bien sûr, si l’on pratique le réalisme criminel, comme les États-Unis le font depuis vingt ans, au grand dédain des Diafoirus-sociologues, les nôtres et les leurs. Or, ce qui résulte de ce réalisme criminologique est énorme – on peut même parler ici du glas définitif de la “culture de l’excuse”.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’Amérique, le Far West plus Chicago ? C’est désormais une image d’Épinal. Alors que la crise s’installe outre-Atlantique et que ses conséquences sociales deviennent si tragiques que, selon le réputé Pew Research Center de Washington, 66 % des Américains – dont 55 % des sympathisants républicains – croient désormais qu’une “lutte des classes” oppose les riches au peuple, la criminalité s’effondre, notamment dans sa forme fatale, l’homicide. Donc, la misère ne provoque pas le crime, mais l’affaiblit, et ce, de manière significative : les très officiels Centers for Disease Control and Prevention révèlent ainsi en janvier que, pour la première fois depuis quarante-cinq ans, l’homicide n’est plus l’une des quinze causes majeures de mortalité aux États-Unis. En 2010, l’homicide était quinzième et dernier de la liste – le voici remplacé en 2011 par… la pneumonie des vieillards !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Crime : la dialectique du local et du mondial</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">À l’ère de la mondialisation, la question n’est plus seulement de maintenir classiquement l’ordre public dans les quartiers, c’est de frapper à la tête le crime organisé international et les banditismes locaux qui fonctionnent en réseau avec les grands trafics transcontinentaux (êtres humains, stupéfiants, etc.). Selon l’Onu, le marché mondial des stupéfiants, quelque 235 milliards de dollars par an pour la vente en gros (celle qui enrichit les cartels et mafias), est devenu, en effet, le troisième marché au monde, après ceux (licites) du pétrole et des armes de guerre. En 2009 (dernières données disponibles), le “chiffre d’affaires” du crime mondial (organisé ou non) s’est élevé à environ 1 570 milliards d’euros, soit 3,6 % du produit brut mondial (PBM). Là-dessus, l’argent criminel blanchi (donc réinjecté dans l’économie licite) est de 1 200 milliards d’euros, 2,7 % du PBM. Or seulement 1 % environ de cet argent a été mondialement confisqué par les services concernés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C’est sur ce sujet d’abord et surtout que les candidats devront répondre par des constats réalistes et des propositions pertinentes. Et ce, d’autant qu’en cette période de rigueur obligatoire, le crime coûte cher. Une étude récente de l’Institut pour la justice (“Que coûte l’insécurité ? ”, avril 2010) a décompté, de juillet 2008 à juin 2009, les coûts directs et indirects de tous les crimes et délits, sauf infractions au code de la route : préjudices financiers et moraux pour les victimes, dépenses publiques et privées de sécurité, etc.). Total pour la France : 115 milliards d’euros (5,6 % du PIB). Pour ce qui relève du crime organisé, la facture annuelle approche les 70 milliards d’euros.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>France : un problème criminel inquiétant, les bandes</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Depuis des années, la France connaît un problème massif de “criminalité de rues” provoquée par des bandes : règlements de comptes, racket, braquages, agressions violentes, cambriolages, incendies volontaires, etc. Or l’entrée dans ces bandes a lieu très jeune : 12 ans, 10 parfois. Chaque année, environ 150 000 mineurs sont poursuivis par le parquet, dont 50 000 d’entre eux seulement sont présentés à un juge des enfants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les violences urbaines et suburbaines affectent surtout 26 départements métropolitains. Au milieu d’une nuée de mineurs “à problème”, les acteurs essentiels de cette criminalité sont des individus jeunes (16-25 ans), agressifs et dangereux, agrégés en “noyaux durs”. Les données disponibles montrent qu’ils sont assez peu nombreux, quelques milliers d’individus pour toute la France.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pas plus ? Non, car la criminologie contemporaine a révélé un type criminel hyperactif, le “prédateur violent”, qui, le plus souvent en “meute”, commet une énorme masse d’infractions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Des statistiques d’Île-de-France montrent ainsi que 5 % des malfaiteurs commettent la moitié des méfaits ; avant 18 ans, ces criminels en série – qu’une loi pénale naïve et surannée tient encore pour des “enfants” – sont déjà connus pour 50 infractions et plus ! S’agit-il pour autant de “paumés” ? de malheureuses victimes de l’exclusion ? Non : ces “criminels d’habitude” usent d’innombrables pseudos, vivent sous de fausses identités et n’habitent évidemment jamais à l’adresse indiquée sur leurs papiers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Or la plupart de ces hyperactifs du crime ont déjà été condamnés – et devraient donc être incarcérés – mais sont en liberté. Environ 80 000 peines de prison exécutoires, dont quelque 7 000 de plus d’un an, sont, de fait, non exécutées par la justice ! Un fait vivement regretté par la préfecture de police de Paris qui arrête parfois des braqueurs condamnés à cinq ans de prison. Libres comme l’air, ils poursuivent paisiblement leur business illicite après avoir déménagé !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ces quelques milliers de bandits aguerris sont-ils des inconnus ? Évoluent-ils dans la clandestinité ? Nullement. À domicile, ils sont célèbres, passant leur vie entre le commissariat et le bureau du juge. À force de rédiger des procès-verbaux à leur propos, les brigades anticrimes de banlieue en savent localement la liste par coeur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Bandes, prédateurs violents, hyperactifs du crime…</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Justice, travail social, “politique de la ville” : en amont même du travail éducatif, préventif ou répressif, les dysfonctionnements sont graves et les chantiers immenses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">D’abord, que faut-il réformer ? Un aveu affligeant du ministère de la Justice donne, en creux, la marche à suivre : 80 000 peines de prison, on l’a vu, ne sont pas exécutées, celles prononcées étant pudiquement dites “en attente d’exécution”. Traduisons : par milliers, des bandits sont dans les rues, prêts à voler, voire à tuer. Où cette situation est-elle le pire ? Dans les ressorts de justice les plus populaires que sont Bobigny, Évry, Pontoise, Marseille, Lille, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">D’où la question de la validité de la “politique de la ville” menée à coups de milliards depuis plus de vingt ans. À la fois pharaonique et ruineuse, cette politique, qui a pour seul objet de resocialiser les habitants des “quartiers sensibles” en améliorant leur habitat, leur accès à l’emploi et aux prestations sociales, est parfaitement inopérante en matière criminelle. Elle doit donc être totalement refondée. Sur l’un de ses territoires favoris, la Seine-Saint- Denis, on compte un vol à main armée par jour, week-end inclus. De sorte que plus on s’acharne à gaspiller des milliards, plus on aboutit à créer un paradigme de l’agriculture soviétique : pas moins de chômage ni de misère, et toujours plus de crime.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Quelles solutions pour demain ? </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">D’abord, il faudra élaborer en surplomb une stratégie anticrime proactive, du type de celles adoptées aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, et même désormais aux Pays-Bas, c’est-à-dire inspirée d’une conception criminologique réaliste selon laquelle la seule origine réelle et palpable du crime, c’est le criminel lui-même. Partant, quels outils efficaces utiliser ? Le renseignement criminel et l’injonction civile.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong></strong>Le renseignement criminel. Ayant pour cibles les gangsters et pour double objectif l’aide à la décision et la procédure judiciaire, il repose sur deux piliers : l’anticipation et l’articulation stratégique entre recherche et analyse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On sait ainsi que les criminels hyperactifs, imperméables à tout travail social, récidivent le plus souvent, dès qu’ils sont sortis de réinsertion. Ici, un renseignement criminel ciblé les neutralise efficacement, comme le prouve une expérience menée en 2001 : avant le passage à l’euro et ses multiples convois de billets de banque, la police a précisément ciblé les gangs de braqueurs de fourgons ; elle a anticipé leurs actions, ne les a pas lâchés. Résultat : un braquage de fourgon dans l’année, contre, d’ordinaire, deux par mois ! Faute de renseignement criminel pointu et précoce, la criminalité ne pourra qu’empirer : au plus tôt, l’État doit en savoir le plus possible sur l’activité, les effectifs, les projets et préparatifs des gangs commettant l’essentiel des crimes. Objectif : les surprendre en flagrant délit afin de les mettre pour de bon hors d’état de nuire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Une politique qui fait office de dissolvant antibandes</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’injonction civile. Sous cette anodine appellation technique, voici une arme de destruction massive pour les gangs. Inventée aux États-Unis, désormais pratiquée en Grande-Bretagne, cette injonction prononcée par un juge interdit à des voyous organisés de fréquenter, à partir d’un jour J, certains quartiers et d’y rencontrer leurs comparses. En termes clairs, plus moyen pour le gang de se réunir une fois l’injonction prononcée – et surtout plus dans son fief. Utilisée en conjonction avec le renseignement criminel, cette politique d’injonction est le plus puissant dissolvant antibande jamais mis en oeuvre. Encore faut-il le vouloir et s’en donner les moyens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Tout programme électoral sérieux devra donc considérer ces indéniables réalités criminologiques, en gardant à l’esprit ce qui peut advenir si on ne se décide pas à réagir : la prise de contrôle total d’un territoire par des armées criminelles organisées, comme le feraient celles d’un État au sens traditionnel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Exagération ? Ce qui se passe aujourd’hui à la frontière américano-mexicaine devrait nous convaincre de prendre le phénomène au sérieux. Pour la première fois dans l’histoire contemporaine, à notre connaissance, l’“armée” purement criminelle des Zetas, mégagang encadré et dirigé par des déserteurs de l’armée et de la police mexicaine, a “libéré” un territoire au nord du Mexique, à la frontière même des États-Unis. Les Zetas y règnent seuls depuis la fin 2010 : tout militaire ou fonctionnaire mexicain y est assassiné, sitôt repéré. Une base criminelle géante, grande comme le Koweït, s’est implantée à quelque deux cents kilomètres de l’agglomération de San Antonio au Texas (2 millions d’habitants). Nous n’en sommes heureusement pas là en France. Mais n’est-ce pas la raison d’être des politiques que d’anticiper les évolutions à partir des ingrédients qui, chez nous, donnent déjà à réfléchir ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Xavier Raufer </strong>(<em>Valeurs actuelles</em>, 23 février 2012)</span></p></blockquote>
icnidhttp://anvedj.hautetfort.com/about.htmlGeorges ORWELL dépassétag:anvedj.hautetfort.com,2011-12-15:39524572011-12-15T00:26:23+01:002011-12-15T00:26:23+01:00 Certains avaient rêvé de fichage universel, de...
<p> </p><p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Certains avaient rêvé de fichage universel, de contrôles renforcés, de surveillance permanente, … mais ils n'avaient pas osé y rajouter la surveillance des tentations et tendances de consommation.</p><p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> <strong>Nos députés l'ont fait</strong>. Lequel d'entre eux peut se présenter devant ses électeurs et avouer une telle supercherie. Il faudra donc en reparler aux prochaines législatives. Car toutes les victimes des professions bénéficiant de privilèges et de prérogatives vont se trouver confrontées à bien pire. Il va être possible de vous faire passer pour un autre sous prétexte de lutter contre une fraude peu nombreuse et qui utilise en réalité les défauts de fonctionnement et l'incompétence de nombreux fonctionnaires. En effet, les erreurs de fichiers, volontaires ou non, seront beaucoup plus nombreuses que les abus existants, dont le plus grand nombre trouvent une explication dans de mauvaises enquêtes, donc un mauvais fonctionnement de l'administration.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Pour éviter des erreurs dans l'administration, c'est elle qui va se trouvée dotée des moyens d'organiser l'existence ou la non-existence des individus. Si vous n'avez pas votre puce surveillable à distance, vous êtes suspect. Or, vous ne pouvez rien pour contrôler les données qui vont être installées.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Bien sûr, les sautes de tension, les bugs, les virus vont avoir bon dos, et comme il n'est pas prévu dans le même temps de fournir des moyens d'investigation libres et indépendants pour aider les victimes, la situation des individus qui voudront sortir des schémas centralisateurs de la pensée unique va empirer.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Nous avions déjà les experts qui vous « prédisaient l'avenir », nous allons avoir les urgences psychiatriques déclenchées par les puces, avec bien sûr des unités d'élite pour vous faire obtempérer. Quand on sait que les fichiers sont manipulés, les informations modifiées, celui qui sera seulement de « bonne foi » est un bon pigeon. Les cellules psychologiques le remettront ensuite sur le droit chemin.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Car il suffira que plusieurs personne diffusent des informations mensongères pour permettre une inscription qui va suivre la victime sans qu'elle ne le sache.</p><p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il se peut aussi que le-dit fichier ait pour but de légaliser des documents dont l'administration déclare à corps et à cri qu'ils n'existent pas, car ceux qui demandent le respect de toutes les lois par tous les citoyens, parce qu'ils ont été victimes d'abus, savent bien que des informations les concernant se « promènent », habilement distillées pour discréditer toutes leurs actions.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">La population française voit bien que les ministres peuvent cacher des fraudes énormes, tandis que le citoyen n'a que le droit de se taire. La puce donc pourra avoir comme effet de renforcer les comportements outranciers des notables et privilégiés qui pourront alerter tout de suite où il faut, quand il faut, tandis que les autres devront subir.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les suspects « habituels » vont servir à cacher toutes les autres irrégularités, permettant de présenter rapidement au public des élucubrations cachant la triste réalité.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Comment le mari jaloux, le chef de service vicieux, le goujat ou le niais, le tricheur, le menteur, tous de bons fonctionnaires irréprochables vont-ils résister à la tentation de se connecter ?</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Un tel fichier, s'il peut faire rêver, relève de l'utopie, car nous ne sommes pas à la télévision, et dans les séries policières à qui l'ordinateur fournit tout tout de suite et va jusqu'à prévoir l'arrestation du coupable.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il serait tellement plus facile de se contenter de promouvoir la transparence à tous les niveaux, en allant chercher les fraudes là où tout le monde sait qu'elles se trouvent. Traiter la population par strates, accompagnées d'idées reçues, donc de discriminations, dans le seul but d'avantager certains est la meilleure méthode pour créer des zones de non-droit et donc des gangs qui serviront de protection aux trafics organisés en haut lieu au détriment du peuple.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Si les études supérieures servent à cela, faut-il regretter de ne pas être analphabètes ?</p><p> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlDieu est-il brésilien ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-11-08:38575042011-11-08T10:05:00+01:002011-11-08T10:05:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du criminologue Xavier Raufer...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du criminologue <strong>Xavier Raufer</strong>, cueilli sur le site de <a href="http://www.valeursactuelles.com/"><em>Valeurs actuelles</em></a> et consacré à l'admiration extasiée, et bien imméritée, que suscite le Brésil dans les médias... </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3279959" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/314610843.jpg" alt="Cité de dieu.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">Inquiétant Eldorado</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Hélas, on lit trop peu ces temps-ci Octobre 17 vu de France (Éditions sociales, 1967), sommet inégalé de l’hagiographie soviétolâtre dû au défunt chef stalinien Jacques Duclos, et ses élans grandioses sur « <em>l’exaltante perspective de la société communiste de demain</em> ». Amusé, le lecteur se dit alors qu’en 2011, c’en est bien fini de ces inepties.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Eh bien non – car on en trouve d’analogues, voire de pires et par pleines pages, dans la presse européenne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Objet de l’adulation : le Brésil, dont de grands médias ne parlent plus que sur le ton de l’extase. «<em> La cinquième puissance économique mondiale</em> », s’ébahit l’un. Ce « <em>gentil géant</em> » est « <em>un eldorado pour investisseurs</em> », se pâme l’autre, concluant dans un râle que « <em>Dieu est brésilien </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Or pour le criminologue informé, on est quand même loin du conte de fées, et le délirant culte “brésilâtre” semble, au vu des faits, pour le moins injustifié. Écoutons les experts brésiliens, lisons les rapports officiels du pays (ce que nul “brésilâtre” ne paraît jamais faire) ; voyons – surtout – ce que pensent les Brésiliens eux-mêmes de ces flots de doucereuses flatteries.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">D’abord, en matière de crime, excellent révélateur social. Là, le bilan du Brésil est affreux : premier pays du monde pour les décès par armes à feu (31 homicides pour 100 000 habitants à Rio de Janeiro en 2010 ; en moyenne 2 pour 100 000 dans l’Union européenne…), l’élucidation des crimes qui y sont commis avoisine zéro. Depuis 1980, plus de 3 millions de Brésiliens ont péri de mort violente – c’est plus de 10 fois le nombre de victimes des bombardement atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Chaque jour au Brésil, travailleurs sociaux et défenseurs de paysans sans terres sont assassinés par les milices armées des grands propriétaires. Au quotidien, les populations des favelas (mot poli pour désigner les bidonvilles) sont rackettées par de véritables armées criminelles, contrôlant depuis des décennies ces coupe-gorge où, rien qu’à Rio, vivent quelque 30 % de la population locale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Abandonnés par l’État, ces malheureux dépendent pour tout des bandits, ou de milices “anticrime” (pires encore dans les faits) : transports urbains, télévision par câble, bonbonnes de gaz, eau et bien sûr… stupéfiants. Dans les métropoles brésiliennes, miliciens ou gangsters taxent les populations des favelas, imposent des couvre-feux et allouent même les baraquements !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En août dernier encore, dans une banlieue de Rio, une magistrate (mère de famille de 47 ans) qui s’opposait à cette emprise criminelle sur les favelas est criblée de balles… par des policiers ripoux au service des gangsters. Pour faire bonne figure avant les jeux Olympiques et le Mondial de football, le gouvernement brésilien a timidement entrepris, fin 2010, de restaurer l’ordre dans 17 des 1 000 favelas de Rio – au prix d’une quasi-guerre civile durant laquelle des blindés équipés de mitrailleuses de calibre 50 tiraient à l’aveugle parmi des baraques en planches et tôle ondulée. Or, quelques mois plus tard, l’armée revient dans ces bidonvilles, entre-temps reconquis par les bandits ! Le cycle classique corruption-intimidation…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’économie, maintenant. Si les récents précédents new-yorkais et irlandais ont un sens, ce pays est en pleine surchauffe – la dimension frauduleuse étant, là encore, majeure : salaires des patrons plus élevés qu’aux États-Unis, mètre carré de bureau plus cher à São Paulo qu’à la City de Londres, multiplication des milliardaires locaux, dans un pays parmi les plus inégalitaires du monde où, dit un économiste écœuré, « <em>l’abîme qui sépare le capital du travail atteint précisément le comble de l’obscénité</em> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Aux mains d’une gauche factice entièrement hypnotisée par Goldman Sachs (banque ayant, rappelons-le, inventé le miroir aux alouettes des Bric), le gouvernement brésilien voit aussi gonfler une énorme bulle du crédit à la consommation – 28 % du revenu disponible local servant désormais à rembourser des dettes (contre 16 % du revenu des Américains, pourtant extravagants en la matière). Le nombre de Brésiliens ayant plus de 3 000 dollars de dettes a cru de 250 % depuis 2004, alors que 150 millions de cartes de crédit circulent dans le pays, trois fois plus qu’en 2008 !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ajoutons-y une bureaucratie immense et paralysante, une sécurité civile inexistante, une corruption grave, un népotisme et un clientélisme énormes, permettant toutes les fraudes. Et quasiment pas d’infrastructures majeures entreprises depuis trente ans. De grands groupes, dont Carrefour, commencent d’ailleurs à regretter d’avoir écouté les sirènes médiatiques à propos d’un pays devenu le cauchemar du numéro deux mondial de la distribution.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Sur place, les plus optimistes espèrent que l’inévitable et explosive correction ne surviendra pas avant les jeux Olympiques, organisés à Rio en 2016 – mais refusent de le certifier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Voici le paradis inventé par ce que nous avons baptisé “DGSI” (Davos Goldman Sachs Idéologie). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Xavier Raufer </strong>(<em>Valeurs actuelles</em>, 20 octobre 2011)</span></p></blockquote>
Denis Desassishttp://maitrechronique.hautetfort.com/about.htmlSémantiquetag:maitrechronique.hautetfort.com,2009-03-12:20918022009-03-12T07:15:00+01:002009-03-12T07:15:00+01:00 Il faut parfois se méfier des mots qu'on emploie. Hier soir, j'écoutais à...
<p style="text-align: justify;">Il faut parfois se méfier des mots qu'on emploie. Hier soir, j'écoutais à la radio un flash d'informations et j'entendais un journaliste évoquer une, je le cite, «expédition punitive» pour qualifier les actes d'une violence inouïe commis dans un établissement scolaire de la région parisienne par quelques individus tout aussi lâches qu'encagoulés (ce qui revient souvent au même, d'ailleurs...) entrés par effraction. Ah bon ? Il s'agissait donc d'une expédition punitive ? Mais alors, s'il y avait punition, dois-je comprendre qu'il y avait faute quelque part ? Les victimes auraient-elles reçu les coups (dont certains au moyen de marteaux, si je ne me trompe pas) qu'elles méritaient ? Je devine dans cette erreur comme un début de fascination sombre et inavouée, qui ne dit pas son nom - un emballement post-poétique - pour ces actes criminels, dont l'idéologie est directement importée de celle des gangs américains. Ces invasions barbares sont des crimes, commis par des assassins en puissance, qui méritent les sanctions les plus sévères. Manque de chance, on a inventé la cagoule (dont l'histoire est sombre, elle aussi...).</p>
JAQhttp://jaqimages.hautetfort.com/about.htmlBurberryBoytag:jaqimages.hautetfort.com,2007-08-01:11619302007-08-01T09:27:39+02:002007-08-01T09:27:39+02:00 Calme BurberryBoy ! Je me suis pris quelques vacances... Bon, en...
<p>Calme <strong>BurberryBoy</strong>! Je me suis pris quelques vacances...</p> <p>Bon, en attendant l'exit prochaine, blogue rentrée...</p> <img src="http://jaqimages.hautetfort.com/images/burberrys.jpg" />