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Notes sur le tag : fugue baroque

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Dernières notes

Ces rives de l'Italie

Les délires baroques de Spaccanapoli, eux aussi, sont là de toute éternité. Ils figurent l’autre côté des choses, la folie, la mort, l’amour fou. Des étendards, balises de l’univers onirique qui me hante, s’étalent là devant mes yeux. Ils sont avec moi, ils sont moi, ces frontons d’église, ces figures alambiquées, torsadées, sculptures aériennes, fluides, qui défient le temps,...

Publié le 05/11/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Les visages surtout

Soleil torride, pourtant un petit vent   assèche l’atmosphère, je sens la fluidité de mon sang dans les veines.Tout d’un coup sais que je ne suis rien, ma vie, tout le reste,   rien face à l’immensité de cette attente, la force de ce désir. Tout me semble ridicule, vain, les projets, les peurs, les remparts qu’on s’invente, les alibis pour traverser le quotidien, un fatras de...

Publié le 21/10/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Le soleil pénètre dans les fentes profondes de Naples

"Le soleil pénètre dans les fentes profondes de Naples jusqu'aux dalles de lave noire un court laps de temps : une demie-heure par jour. L'artisan, le petit commerçant sortent alors une chaise et s'installent dans le vicolo , et rien, ni personne, fût-ce le plus argenté des clients, ne pourra interrompre l'union de la chaise, du soleil et de l'homme qui forment, l'espace d'une demie-heure,...

Publié le 29/08/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Le baroque...

- Le baroque, c'est justement ça, travestir la réalité, la mettre en scène. Le baroque c'est la peur de l'ennui, de la platitude, c'est l'outrance,  la grandiloquence. Pour défier la vie, sa sécheresse. Le baroque c'est toute une vie d'un seul regard, d'une seule caresse, c'est magnifier les sentiments, leur donner la plénitude, c'est oublier la raison, la mesure, retrouver la vraie...

Publié le 19/07/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Riviera di Chiaia

P ulvérisation, éclatement d’images, de mots. Un dragon menaçant  scintille dans les eaux basses du port. La Mergellina encore. Naples se donne ici des airs d’ île grecque  placide, recroquevillée au milieu de la grande mer. Procida...  Envie de courir, jouer, lever les yeux, les bras au ciel. Je suis incapable de rentrer ce soir, j’ai plutôt envie de traverser la...

Publié le 11/06/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Je me demande comment j'ai pu vivre jusqu'à aujourd'hui

J e me demande comment j'ai pu vivre jusqu'à aujourd'hui. Le temps est long, les instants innombrables, inamovibles, ne s'arrêtent jamais, défilent lentement sur l'échelle des heures. Qu'ai-je fait de ma vie ? Je l'ai  aimée, bien sûr, comme la  seule  chose qui soit. Et encore... Au volant de ma voiture, aujourd'hui, entre chien et loup. L'autoroute est rectiligne,...

Publié le 22/04/2008 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Sous un micocoulier

S ous un micocoulier, les feuilles vert-pâle se  trémoussent dans un bruit d’orgues puis lampées plus basses, fondantes, andante avec cette rafale ardente, pianissimo vent coulis, trémulement des frondaisons, poussées plus lascives des basses encore par les côtés,  se laisser bercer, musique qui revient et ne s’arrête jamais, roulis de cloches, coulée mauve dans le...

Publié le 30/12/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Je suis trop heureux

  J e suis trop heureux pour écrire, trop heureux pour penser. Je regarde le soleil se coucher dans l’eau ou Elle se verser une tasse de café et l’univers est renversé, sens dessus dessous, pulvérisé, atomisé comme mon cerveau qui se répand  dans toutes les directions. Allongés sur un rocher, au fond d’une crique. Juste un clapotis et les coquillages qui, bercés par...

Publié le 16/12/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

L'éloigner de soi

A près tout pourquoi pas ! Pourquoi pas le désir ! Ce que j’aime avant tout en Elle. Le velouté de sa peau, une étoffe, une seule sur son corps, le visible et  l’invisible, ce qu’à mesure Elle dévoile, ses tressaillements, la légèreté de son corps, soudain, cet abandon qui n’en est  pas un, cette liberté... Tout ce qui s’envole, ces émotions qui disparaissent  à peine...

Publié le 30/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

Il l'est peut-être...

O n n’est jamais plus heureux qu’à deux. Sans témoin. Tout à donner à l’autre, que  personne  n’en sache rien. Mystère des rencontres, de l’intime. Irréductible au qu’en dira-t-on, au regard extérieur qui objective, juge, transforme, colporte, trahit. Rien que le regard  doucement posé de l’autre. Bien sûr ça ne dure qu’un temps, l’autre n’est jamais complètement à soi....

Publié le 24/11/2007 dans Raymond... par Raymond ALCOVERE | Lire la suite...

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