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La bande d'une ville désertée
tag:almasoror.hautetfort.com,2018-11-22:6107411
2018-11-22T16:56:00+01:00
2018-11-22T16:56:00+01:00
(L'église ND de Bon-Port aux Sables d'Olonne) Rage ! Cris !...
<p style="text-align: center;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/00/2307745866.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5918169" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/00/154076088.jpg" alt="FTP, Nietzsche" /></a><br /><span style="font-size: 8pt;">(L'église ND de Bon-Port aux Sables d'Olonne)</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Rage ! Cris ! Huée dans les frimas ! Qui êtes-vous, jeunes garçons qui courez dans la ville triste ? Celle où habitent ceux qui n'ont pas de quoi payer les loyers des bords de mer et des centre-villes guillerets.</p><p style="text-align: justify;">Vous avez lu quelques passages choisis de Nietzsche et vous écoutez FTP. Vous roulez en moto le long des lotissements, jusque dans les bois où vous chantez des chants bannis par vos pères et par vos mères, par vos maîtres et par vos concitoyens. Vous n'attendez pas le Grand Soir, vous attendez le Grand Retour. Lorsque je suis arrivée dans cette province, je n'étais pas sûre que vous existiez. On entendait parler de vous avec haine, dans les journaux, dans les dîners. La première chose que je vis de vous, ce fut vos sourires sympathiques, presque candides , malheureux mais pleins de vie. Je sais ce que vous votez tous les mois de mai. Je connais certains de vos prénoms maintenant. Et j'aimerais savoir que vous serez de vieux hommes un jour, apaisés, entourés d'amis et de jeunes gens moins désespérés que vous à leur âge.</p><p>"Je mourus sans qu’une arme quitte son fourreau".</p><p>FTP</p><p>"L'Europe ne se fera qu'au bord du tombeau".</p><p>Nietzsche</p><p> </p><p style="padding-left: 160px;"><iframe width="340" height="160" frameborder="0" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x1oxwvp" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay"></iframe></p><p><strong>Sur AlmaSoror :</strong></p><p><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2018/08/06/vaincus-en-apparence-6070832.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Vaincus en apparence</a></p>
Zed
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Les FTP, du mythe à l'histoire...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-11-23:5717992
2015-11-23T16:00:00+01:00
2015-11-23T16:00:00+01:00
Les éditions Perrin viennent de publier un livre de Franck Liaigre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions Perrin viennent de publier un livre de <strong>Franck Liaigre</strong> intitulé <em><strong>Les FTP - Nouvelle histoire d'une résistance</strong></em>. Historien et spécialiste de l'histoire du parti communiste français, il a déjà publié, en collaboration avec <strong>Jean-Marc Berlière</strong>, <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2015/01/13/la-face-cachee-du-pcf-pendant-la-guerre-5533404.html"><strong><em>Liquider les traîtres - La face cachée du PCF 1941-1943 </em></strong></a>(Robert Laffont, 2007), <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/01/24/ainsi-finissent-les-salauds.html"><strong><em>Ainsi finissent les salauds - Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré </em></strong></a>(Robert Laffont, 2012) et <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2015/01/27/de-la-resistance-a-l-espionnage-communiste-5545919.html"><em><strong>Camarades, la lutte continue ! - De la Résistance à l'espionnage communiste</strong></em></a> (Robert Laffont, 2015).</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5216759" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/3976135137.jpg" alt="FTP.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">" Chargés de mener la lutte armée au nom du Parti communiste français, les Francs-tireurs et partisans (FTP), créés en avril 1942 par la direction du PCF, ont été glorifiés par une mémoire prompte à exalter leur héroïsme. De Fabien à Manouchian, de Charles Tillon à Charles Debarge, les personnages légendaires ne manquent pas ! Pourtant, aucune étude scientifique n'avait été consacrée à ces hommes, faute d'archives, disait-on. Avec ce livre, c'est chose faite : Franck Liaigre a exploité de nombreux fonds d'archives et découvert des documents inédits au cours de quinze patientes années de recherche qui permettent désormais de placer les FTP sous un jour résolument nouveau : genèse, recrutement, fonctionnement, missions et idéaux... Rien n'échappe à ses questionnements qui répondent <em>in fine</em> à une interrogation centrale : quel bilan tirer du combat qu'ont livré les FTP au nom de la France, de la liberté... ou de l'idéal révolutionnaire ? "</span></p></blockquote>
Eugène Varlin
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Joseph Epstein dit ”Colonel Gilles”
tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2014-02-01:5264838
2014-02-01T17:23:05+01:00
2014-02-01T17:23:05+01:00
Ciné Histoire a le plaisir de vous inviter à la première...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4392335" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/01/1520858608.jpg" alt="logocinehistoire_fondblanc-570x389.jpg" width="493" height="335" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-size: medium;">Ciné Histoire a le plaisir de vous inviter à la première séance </span><br /><span style="font-size: medium;"> du cycle de « Ces résistants à ne pas oublier »</span><br /> </span><span style="font-size: 18pt;"><br /><strong><span style="font-size: x-large; color: #800000;"> Joseph Epstein dit « Colonel Gilles »</span></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: 18pt;"><br /><span style="font-size: large;"> <strong><em>Celui qui n’était pas sur l’affiche rouge</em></strong></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><strong><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial Narrow';"> </span></em></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4392341" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/01/2573680164.jpg" alt="joseph epstein,georges duffau-epstein,affiche rouge,colonel gilles,manouchian,ftp-moi,ftp,film documentaire,pascal convert,résistance,répresssion,mont valérien,moshé zalcman,ciné-histoire,maire de paris,a" width="513" height="239" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><strong><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial Narrow';"><br /> <br /> </span></em></strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Avec le soutien de la Ville de Paris et de l’A.P.H.G.<br /> <br /> <span style="font-size: large;"><strong><span style="font-size: large;">Lundi 13 janvier 2014 à 14 h 30</span><br /> à l’Auditorium de la Ville de Paris</strong></span><strong><br /> <br /> </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">Joseph Epstein, né à Zamosc en Pologne, appartient à une famille aisée de culture juive. Très jeune il participe dans les rangs du parti communiste polonais à la lutte contre le gouvernement autoritaire de Pilsudski. En 1932, il doit s’exiler et choisit la France. De 1936 à 1939, il combat dans les brigades internationales. Il s’engage à son retour en 1939 dans l’armée française, il est fait prisonnier en 1940. Il s’évade et rejoint dès fin 1940 la lutte clandestine en France.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><br /> En 1942, il organise l’ensemble des « groupes de sabotages et de destruction » (GSD) créés par les syndicats dans les entreprises travaillant pour l’occupant. En février 1943, il devient le chef des FTP de la région parisienne sous le pseudonyme de colonel Gilles. Cette fonction militaire lui permet d’instaurer une tactique de guérilla urbaine.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><br /> Il est arrêté le 16 novembre 1943 lors d’un rendez-vous avec Missak Manouchian et sera fusillé le 11 avril 1944 au Mont Valérien avec 28 autres résistants.<br /> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong>***</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong>PROGRAMME<br /> <br /> </strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong>14 h 30 –</strong> accueil : présentationde la séancepar N. Dorra</span></p><p> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><br /> <strong>14 h 50</strong> - projection du film de Pascal Convert : <em>Joseph Epstein bon pour la légende<br /> <br /> </em><strong>16 heures</strong> - intervention de Georges Duffau Epstein, son fils, suivi d'un débat avec le public.<br /> <br /> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;">***<br /> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;">Auditorium de l’Hôtel de Ville</span></strong><br /> 5, rue Lobau 75004 PARIS<br /> Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville »</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: book antiqua,palatino;">Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74<br /> RER A, B, D, station « Châtelet - les - Halles »<br /> <br /> <strong>Réservation indispensable auprès de Ciné Histoire :</strong><br /> Association Ciné Histoire<br /> 8 rue Dupleix, 75015 PARIS<br /> par courriel : nicoledorra@gmail.com<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;"><strong>Prévoir papiers d’identité</strong></span><br /></span></p>
Eugène Varlin
http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.html
Joseph Epstein, colonel Gilles
tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2013-04-11:5041890
2013-04-11T03:58:20+02:00
2013-04-11T03:58:20+02:00
JOSEPH EPSTEIN Colonel Gilles 16 octobre 1911 – 11 avril 1944...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000; font-family: georgia,palatino;"><strong><span style="font-size: xx-large;">JOSEPH EPSTEIN</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000; font-family: georgia,palatino;"><strong><span style="font-size: xx-large;">Colonel Gilles</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: large; font-family: georgia,palatino;">16 octobre 1911 – 11 avril 1944</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4055488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/02/3558006942.jpg" alt="09-577349.jpg" width="502" height="388" /></p><p class="MsoNormal" align="center"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">Joseph Epstein, Paula Epstein et leur fils Georges Duffau-Epstein</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">Auteur : Convert Pascal (né en 1957)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">© ADAGP .Crédit photographique : © Centre Pompidou, MNAM-CCI.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: Times; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman';"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Le 16 novembre 1943 à 10 heures du matin, Joseph Epstein et Missak Manouchian sont arrêtés par le commissaire Barrachin et quatre inspecteurs de la « brigade spéciale » (BS2) sur le quai de la gare d’Évry-Petit-Bourg. De sinistre mémoire, les brigades spéciales ont pour mission d’organiser la traque des résistants, ceux-là mêmes qualifiés de terroristes à la solde du complot judéo-bolchevique, aux ordres de Moscou. Le zèle de la police française en matière de répression anticommuniste n’est plus à démontrer, il est nécessaire de préciser à quel point cette police, au service du régime de Vichy et de l’Allemagne nazie, s’est illustrée par la torture, l’humiliation et le crime.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Après de longs mois de torture, Joseph Epstein est fusillé le 11 avril 1944 au Mont Valérien (quelques trois mois après l’exécution des combattants du groupe dit « Manouchian ») avec 21 de ses camarades : Jean Alezard, Emmanuel Bourneuf, Roger Brunel, Roland Cauchy, Florentin Clotrier, Maurice Corcuff, André Cordier, Maurice Dampierre, André Dreyer, Marcel Fouque, Robert Fouquet, Jean François, Christian Gavelle, René Guillaume, Paul Jourdheuil, André Leclerc, Marcel Maillard, Roger Martin, Gaston Michallet, Roger Richard, Camille Thibault.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Laissons à la pure coïncidence le fait que Joseph Epstein vit le jour à Zamosc (Pologne), cette ville où naquit Rosa Luxemburg, il serait inconsistant d’en tirer des conclusions hasardeuses quant au destin tragique de Joseph Epstein, toutefois ce hasard méritait d’être souligné.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">S’il est vain pour un simple article qui n'a d'autre but qu'aiguiser la mémoire et forcer l’intelligence historique, de prétendre à l’exhaustif quant à la vie de Joseph Epstein, il n’en demeure pas moins que la trace mémorielle doit être entretenue, c’est l’objectif que nous nous sommes fixé en créant cette plateforme « L’Affiche rouge-Manouchian ». Ce qui est important, ce qui est dit, ce que fut la vie de cet homme, de ce militant communiste, au moins deux ouvrages en témoignent, ainsi <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Joseph Epstein, colonel Gilles, de Zamosc en Pologne au Mont Valérien</em> de Moshé Zalcman et le livre remarquable de Pascal Convert, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Joseph Epstein, bon pour la légende, lettre au fils.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><br /></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Une bonne moitié de l’histoire de ce <span style="font-variant: small-caps;">XX</span><sup>e</sup> siècle est mise en lumière en évoquant Joseph Epstein, que ce soit la barbarie de l’antisémitisme et les persécutions qui en découlent jusqu’à l’horreur de l’anéantissement techniquement programmé par les nazis, l’espoir vaincu de la guerre civile en Espagne et les brigades internationales que Joseph Epstein rejoint pour devenir par les armes un combattant antifasciste, le destin de ces Espagnols et autres brigadistes parqués dans les camps d’internement français à l’issue de la défaite, ce sera le camp de Gürs pour Epstein. Oui tout cela nous concerne, dès lors que furent portées au plus haut l’idée et la volonté d’émancipation que nous appelons communisme, dès lors que Joseph Epstein remarqué pour sa rectitude et son abnégation totale se trouvera encore et toujours confronté à la nécessité du combat pour conquérir une liberté que l’on souhaiterait comme lui universelle, c’est à cet homme que nous pensons et à l’héritage qu’il nous laisse. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« Le crime dure longtemps »,</em> Joseph Epstein le savait lui qui se donna tout entier à la lutte pour que les femmes et les hommes entrevoient la possibilité d’un autre monde débarrassé de l’exploitation, de l’aliénation capitaliste. C’est bien en cela que Joseph Epstein nous interpelle, celui dont la vie fut massacrée par la botte de fer des nazis, c’est pour cela que nous le citons encore et toujours, c’est pour cela que nous l’aimons.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;">Patrice Corbin</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p><p class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Bibliographie</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpFirst" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Joseph Epstein, Colonel Gilles, de Zamosc en Pologne au Mont Valérien 1911-1944, </em>Moshé Zalcman, Éditions La Digitale, 1984.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><br /></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Vie à en mourir, lettres de fusillés 1941-1944, </em>préface de François Marcot, lettres choisies et présentées par Guy Krivopissko, Éditions Tallandier, Paris, 2003.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><br /></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Joseph Epstein, bon pour la légende, lettre au fils, </em>Pascal Convert, Éditions Atlantica Seguier, Biarritz, 2007.</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Documentaires</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Traque de L’Affiche rouge,</em></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Réalisation : Georges Amat et Denis Peschanski</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Compagnie des Phares et Balises, 2007.</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Joseph Epstein, bon pour la légende</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Réalisation : Pascal Convert</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Auteur : Pascal Convert</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Image : Jean-Pierre Caussidery, Pascal Convert, Charlie Perez</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Son : Pascal Convert, Pierre Schoeller</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Montage : Fabien Beziat</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Commentaire dit par Bruno Putzulu</span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Production : Sodaperaga, 2007</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Pascal Convert a entrepris de nous retracer la vie méconnue de ce résistant permanent, fusillé le 11 avril 1944, la biographie prenant la forme d'une lettre directement adressée au fils d'Epstein. Un film scientifiquement rigoureux et émotionnellement impliqué, une enquête sur un homme, sa pensée, son action, et son univers, celui de l'Internationale communiste, du Front populaire, de la guerre d'Espagne, de la Résistance, où l'on croisera la route de Jean Moulin, Raymond et Lucie Aubrac, Joseph Minc, Lise London, Maurice Kriegel-Valrimont, Esther Gorintin...</span></p><p> </p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-add-space: auto; line-height: 13.5pt; mso-outline-level: 3;"><span style="font-size: medium; font-family: georgia,palatino;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Mont Valérien, au nom des fusillés, 1940-1944.</em></span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Un film écrit et réalisé par Pascal Convert</span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Musique originale Bernard Lubat</span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">MontageVéronique Lagoarde-Segot</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;"> Produit par Pierre-André Boutang et Nicolas Petitjean pour On Line Productions, 2003.</span></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Ainsi finissent les salauds ?...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-01-26:4571517
2012-01-26T16:15:00+01:00
2012-01-26T16:15:00+01:00
Les éditions Robert Laffont publient cette semaine Ainsi finissent les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Robert Laffont publient cette semaine <strong><em>Ainsi finissent les salauds - Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré</em></strong>, un essai de des historiens <strong>Jean-Marc Berlière</strong> et <strong>Franck Liaigre</strong>. On doit déjà à ces deux auteurs un essai intitulé <strong><em>Liquider les traîtres</em></strong> (Robert Laffont, 2007), consacré à la police politique secrète du PCF pendant la deuxième guerre mondiale.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3401405" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/2236118220.jpg" alt="Ainsi finissent les salauds.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"A l'Institut dentaire du square de l'avenue de Choisy [...], on allait, durant un mois ou deux, jouer les émules de la Gestapo... ceux qui se réclamaient du bon droit... des meilleurs principes." (Alphonse Boudard, <em>Les Combattants du petit bonheur</em>, 1978). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Entre le 20 août et le 22 septembre 1944, près de quarante corps sont repêchés dans la Seine, à Paris et ses alentours. Tous les corps portent au cou, attaché par une cordelette de soie, le même pavé de grès, pas assez lourd, semble-t-il, pour lester correctement les cadavres. Qui sont ces hommes et ces femmes ? Qui sont les tueurs ? Dans la tourmente de la Libération de Paris, toutes les hypothèses peuvent être formulées. Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre ont mené l'enquête, qui à l'époque, n'alla jamais à son terme. Ils ont retrouvé les identités des victimes et remonté le cours de leurs vies. Tous les chemins les ont conduits à l'Institut dentaire, sinistre centre clandestin de séquestration et d'exécution, ou plus de deux cents personnes furent incarcérées et torturées entre le 20 août et le 15 septembre 1944. Qui tenait ce centre ? La Milice ? La Gestapo ? Non, des "FTP" de la dernière heure qui profitèrent de ces troubles journées pour régler quelques comptes sanglants. Comme dans Liquider les traîtres, Berlière et Liaigre ont réussi à conjuguer avec talent la rigueur historique et le souffle romanesque. </span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p>
Eugène Varlin
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MOI Main-d'Œuvre Immigrée
tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2012-01-08:4324617
2012-01-08T15:19:06+01:00
2012-01-08T15:19:06+01:00
M.O.I. Main-d'Œuvre Immigrée La MOI, ce sigle de trois lettres...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman'; color: maroon; font-size: xx-large;" lang="FR">M.O.I.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="color: maroon; font-size: x-large; font-family: 'times new roman', times;" lang="FR">Main-d'Œuvre Immigrée</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3375130" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/00/1580504784.jpg" alt="ftp-moi,ftp,affiche rouge,adam rayski,manouchian,pcf,patrice corbin" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">La MOI, ce sigle de trois lettres qui signifie Main-d’Œuvre Immigrée, compte désormais parmi les grands courants de la Résistance française et jouit d’un prestige qui s’explique par l’ampleur de son engagement et l’acharnement répressif des polices française et allemande réunies dans ce but. Un acharnement qui se manifestera aussi, au cours des années 1942-1943, sur le plan politique dont l’enjeu est d’une importance primordiale pour l’occupant et Vichy : enrayer la montée de l’esprit de résistance parmi les Français en essayant de leur faire croire que « l’Armée de libération est l’armée du crime composée des bandits étrangers et des Juifs à la solde de l’étranger. »</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">La MOI a vu le jour en 1923, à l’initiative du Parti communiste français, soucieux d’étendre son influence parmi les millions de travailleurs arrivés en France, fuyant leur pays d’origine aussi bien pour des raisons économiques que politiques. Il est vrai que le chômage, la misère et l’étouffement de la liberté y faisaient bon ménage. La tendance parmi les immigrés à s’organiser dès leur arrivée en France est un fait généralisé et bien compris des gouvernements et des partis politiques. L’économie du pays a besoin d’eux : ne souffre-t-elle pas d’un cruel déficit démographique à l’issue de la Première Guerre mondiale ? Ce qu’on attend d’eux, c’est qu’ils donnent leurs bras pour les mines de charbon et les hauts fourneaux et qu’ils aident à redresser la situation démographique affectée par le déséquilibre hommes/femmes. Autant de raisons qui favorisent parmi les immigrés, la floraison d’organisations d’aide mutualiste, à caractère éducatif, culturel, sportif, syndical, voire politique. Bref, des microcosmes à l’image de la société française.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">L’initiative communiste de 1923, si elle légitime l’existence autonome de cette multitude d’organisations, les encadre cependant par des militants chevronnés d’origine étrangère. L’ensemble est chapeauté par une direction dite « Commission centrale de la MOI », liée directement au PC. Les groupes communistes (« sections ») agissant à la tête et au sein des organisations de masse — composées majoritairement des non-communistes — sont appelés « groupes de langue » pour ne pas dire « de nationalité », une notion dont l’usage pourrait suggérer la reconnaissance du principe des minorités nationales, inacceptable par l’idée jacobine d’État-Nation, si chère aux républicains.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">La reconstitution, dans la clandestinité, des structures de la MOI, a suivi de près celles d’avant-guerre. S’y est ajoutée, à la fin de l’année 1941, une formation spécifique, l’OS (Organisation Spéciale) devenue, en se développant, les francs-tireurs et partisans (FTP). Alors que l’OS était initialement organisée sur le principe « un détachement par groupe ethnique », les pertes subies obligent la direction à former des groupes mixtes où Juifs, Italiens, Arméniens et Espagnols de nationalité étrangère ou naturalisés français, luttèrent et moururent fraternellement unis.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman';" lang="FR">Les sentiments de solidarité et d’amitié qui les unissaient dans la vie et la mort prenaient valeur de message annonçant, non l’Europe des chambres à gaz, mais l’Europe des peuples unis pour l’autodétermination et l’émancipation, une Europe que nous devons construire contre cette Europe des tout puissants, de la sauvagerie, de la barbarie capitaliste.*</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">* Ce dernier paragraphe a été rédigé et ajouté par le site l’Affiche rouge-Manouchian, nous en assumons donc le contenu politique. En ce qui concerne ce bref exposé historique sur l’histoire de la MOI, nous le devons à Adam Rayski, il fut publié en novembre 2003 par la Mairie de Paris. </span></p>
Eugène Varlin
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Henri Karayan nous a quittés
tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2011-12-31:4233615
2011-12-31T18:53:34+01:00
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HENRI KARAYAN 1921-2011 « Je n’ai jamais tué...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-size: 36.0pt; font-family: 'Times New Roman';" lang="FR">HENRI KARAYAN</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Times New Roman';" lang="FR"><span style="font-size: x-large;">1921-2011</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3363561" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/02/461913569.jpeg" alt="Henri Karayan.jpeg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><em><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Times New Roman';" lang="FR"><span style="font-size: large;">« Je n’ai jamais tué d’Allemands, je n’ai tué que des nazis »</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: large;" lang="FR">Henri Karayan</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: small;" lang="FR"><img id="media-3363567" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/02/1307915555.mp3" /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">Henri Karayan nous a quittés le 2 novembre 2011. L’hommage que nous lui rendons ici contribue à faire vivre la trace mémorielle. Le site « Affiche rouge » a pour vocation d’informer et de maintenir une mémoire vivante de celles et ceux qui se sont battus, juifs, communistes, étrangers contre le nazisme. C’est sous le seul terme de terroristes organisés dans l’armée du crime que l’Affiche rouge, de sinistre mémoire, qualifiait ces femmes et ces hommes unis dans un combat « à la vie, à la mort ». Une lutte inscrite dans notre histoire comme une profonde blessure, un combat qui pour certains avait commencé dans les Brigades internationales en Espagne (Joseph Epstein [colonel Gilles], Wolf Boczov [responsable du 4<sup>e </sup>détachement des FTP-MOI] et toute une jeunesse qui, avec Missak Manouchian, Marcel Rajman, Tamas Elek, Olga Bancic…, et tant d’autres, allait au cours de l’année 1943 porter des coups décisifs contre les nazis et autres collaborationnistes vichystes. Henri Karayan faisait partie de cette belle jeunesse portant les mots liberté, émancipation au plus haut des valeurs humaines, cette liberté que tous revendiquaient au nom de l’internationalisme, de la fraternité entre les peuples pour l’autodétermination. Cette liberté, qui pour beaucoup d’entre eux, était immanente à l’idée du communisme, une haute idée de l’humanité ruinée par le désastre du stalinisme, certains parleront de dégénérescence, mais une idée toujours vivante qui ne se laisse pas enfermer dans le carcan bureaucratique, pas plus qu’elle ne saurait se réduire à une simple assimilation au Goulag, à l’expérience tragique de la Kolyma. Ce que tout mouvement d’émancipation porte en lui, c’est l’idée du communisme. Si nous nous permettons cette digression, c’est que nos conversations avec Henri Karayan, souvent téléphoniques, s’achevaient toujours sur cette détermination, le communisme est la plus haute idée que les peuples peuvent porter au sommet de leurs luttes pour la liberté. Henri Karayan savait faire la différence, parlant de ses camarades et de lui-même, il disait : <em>« Nous n’étions pas staliniens, nous étions communistes internationalistes. »</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">Rendre hommage à Henri Karayan, c’est aussi se remémorer le souvenir de ses camarades, retracer ce parcours dans le siècle, sans prétendre à l’exhaustif qu’exclue la forme d’un article, pas plus qu’il n’est question d’argumenter autour d’un matériel biographique. Henri Karayan est né en 1921, à Istanbul (Turquie). Comme beaucoup d’Arméniens contraints à l’exode suite aux persécutions subies par les siens, la famille Karayan est recueillie par le croiseur <em>Edgar Quinet </em>qui les amènera jusqu’à Toulon. C’est à l’année 1937 que remonte sa première rencontre avec Missak Manouchian. En 1938, Manouchian fait une halte à Décines (région de Lyon) où habite la famille Karayan, il avait entrepris une tournée des communautés arméniennes dans toute la France avec pour ambition de structurer, fédérer celles-ci en une Union populaire franco-arménienne, Henri n’est alors âgé que de dix-sept ans. Laissons-lui la parole pour évoquer cette rencontre : <em>« Lors de notre première rencontre, il </em>[Manouchian] <em>me parla d’Aragon et d’Éluard, qu’il connaissait. Il se tenait informé de la vie des gens de Décines. Je lui avais parlé des ouvriers de chez Gillet (Textile </em>– NDLR<em>), tous pris dans un même cercle vicieux : à la merci de leurs patrons, que ce soit pour le logement ou les salaires. Ils tenaient rarement plus de cinq ans. S’épuisant sur des bains d’acide utilisés pour la fabrication de la soie artificielle, ils finissaient vitriolés de l’intérieur… Et pourtant, ils restaient. Heureux quand ils étaient Arméniens, s’ils n’étaient pas expulsés pour avoir envoyé un colis en Arménie. Le pire, c’est que l’homme qui les mouchardait était un Arménien. Peu avant la victoire du Front populaire, les salariés avaient fait grève, quatre mois durant… Voilà de quoi nous avions parlé, lors de cette première rencontre. » </em>(<em>L’Humanité, </em>21 février 2004).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">En 1940, alors qu’il est souffrant et très affaibli, Henri Karayan est arrêté et incarcéré à la prison Saint-Paul de Lyon avec pour seul chef d’inculpation « individu douteux » (comprendre étranger). Il est ensuite transféré au camp de Loriol dans la Drôme, puis dans celui du Vernet. En 1941, il est livré aux Allemands et contraint d’aller travailler de l’autre côté du Rhin. C’est en ces circonstances qu’il fait la connaissance de Léo Kneler, jeune communiste juif allemand, évadé des prisons nazies dans les années 1930 et chargé d’organiser les réseaux de résistance en Allemagne. En 1942, Henri Karayan et Léo Kneler se retrouvent à Paris, rapidement il présente Kneler à Manouchian.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">Comme bon nombre d’autres jeunes résistants, c’est en distribuant à la volée des tracts, en collant des papillons d’insoumission à l’occupant sur les murs de Paris, que Karayan et ses camarades font acte de résistance. Très vite, le constat d’insuffisance de cette pratique les amène à passer à la lutte armée. L’année 1943 est décisive, Manouchian incorpore Karayan sous le pseudonyme de Louis, matricule 10308 à une équipe de jeunes qui sont sous son commandement : Marcel Rajman, Tamas Elek… D’avril à novembre 1943, les actions les plus spectaculaires vont contraindre l’occupant à redoubler de méfiance et provoquer une véritable psychose dans les rangs de l’armée allemande. Une armée certes, mais qui doit affronter au quotidien une guérilla urbaine dont les actions sont imprévisibles et c’est bien là la force de cette stratégie élaborée par Joseph Epstein (le colonel Gilles, responsable militaire des FTPF de la région parisienne). Face à cette situation, l’État français vichyste, largement épaulé par le zèle collaborationniste de la police française, de ses services de renseignements anti-communistes dont la méticulosité rendra honteusement célèbres les brigades spéciales, leur organisation et leur détermination à anéantir la résistance en arrêtant, torturant et exécutant les combattants FTP et FTP-MOI, fera preuve de la plus grande efficacité.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">En 1944, après l’exécution de Manouchian et de ses 22 compagnons, (Olga Bancic sera décapitée à Stuttgart en Allemagne), Henri Karayan rejoint la résistance dans le Loiret. Il deviendra officier interprète.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">Après la guerre, il se marie et exercera le métier de journaliste, puis de commerçant.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">Patrice Corbin</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: medium;" lang="FR">Le 31 décembre 2011</span></p>
BrunoRey
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Quelques heures de fouille dans le Vercors...
tag:brunorey.hautetfort.com,2011-10-04:3806421
2011-10-04T14:35:00+02:00
2011-10-04T14:35:00+02:00
U n fouilleur amateur comme moi, c'est comme un cueilleur de champignons...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: courier new,courier; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: x-large;">U</span></strong>n fouilleur amateur comme moi, c'est comme un cueilleur de champignons : On aime bien montrer nos trouvailles, s'en vanter un poil tout en les présentant comme inestimables sans pour autant décliner le nom du site où elles ont été découvertes....</span></p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: medium;">Voici quelques photos prises montrant le résultat de mes recherches, objets de fouilles sortis à la truelle et au tamis et non avec le nouveau joujou dénommé ace garett 250 acheté cet été : </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3226853" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/01/00/3433474198.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwII,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: courier new,courier; font-size: medium;">Quelques balles de 9mm ci dessus, en parfait état. D'autres, seront retrouvées complètement rouillées.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: courier new,courier;"><img id="media-3226855" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/00/02/2242571490.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwII,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3226859" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/01/00/1324760903.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwII,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3226862" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/00/01/1939216119.JPG" alt="P1090389.JPG" /></p><p><img id="media-3226907" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/01/01/3051005731.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwII,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> <span style="font-family: courier new,courier; font-size: medium;">Douilles des balles présentées ci dessus.</span></p><p><img id="media-3226912" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/00/01/1079640547.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwII,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></p><p><img id="media-3226918" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/02/01/133856051.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwII,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: medium;">Reconstitution, à gauche, des balles originelles et remontées par mes soins. </span></p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: medium;">J'ai pu également extraire du terrain des douilles de fusil allemand type Mauser K98 et des balles de cette même arme. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3226932" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/00/02/4068138483.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwii,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></p><p style="text-align: left;"><img id="media-3226938" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/00/00/2293927571.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwii,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></p><p><img id="media-3226939" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/01/00/766679813.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwii,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><img id="media-3226947" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/02/01/1779622357.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwii,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></p><p><img id="media-3226952" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/01/02/2733797029.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwii,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3226956" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/00/02/3627171269.JPG" alt="ffi,résistance,drôme,vercors,isère,autrans,méaudre,ww2,wwii,39 45,guerre mondiale,parachutages,armes,fouilles,balles,guerre,sten,mauser" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: courier new,courier; font-size: medium;">Balle explosée de Mauser allemand</span></p><p> </p><p><img id="media-3226850" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://brunorey.hautetfort.com/media/00/02/4056318246.JPG" alt="fouille,ww2,sten,wwII,39 45,vercors,drôme,autrans,guerre mondiale,parachutage,armes" /></p><p> </p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: medium;">Ensemble de pièces trouvées sur le site. Outre les balles, de nombreux objets métalliques ont été retrouvés : pièces de monnaie, boutons de tuniques et d'autres à déterminer</span></p>
Eugène Varlin
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Lucie Aubrac parle de Joseph Epstein
tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2011-04-29:3306223
2011-04-29T15:05:50+02:00
2011-04-29T15:05:50+02:00
Lucie Aubrac par jorgeamat
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="392" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x4wqn6?theme=none&wmode=transparent"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x4wqn6_lucie-aubrac_news" target="_blank">Lucie Aubrac</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/jorgeamat" target="_blank">jorgeamat</a></em></p>
Zed
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Maquis noirs et faux maquis...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-02-04:3091979
2011-02-04T16:49:00+01:00
2011-02-04T16:49:00+01:00
Les toutes nouvelles éditions Vendémiaire viennent de publier un ouvrage de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les toutes nouvelles éditions Vendémiaire viennent de publier un ouvrage de<strong> Fabrice Grenard</strong>, intitulé <strong><em>Maquis noirs et faux maquis 1942 - 1947</em></strong>, qui s'intéresse à la face sombre de la Résistance, souvent occultée par la "légende dorée" créée autour de la figure du "maquisard". Comme le montre l'auteur, agrégé d'histoire et professeur à l'institut d'études politiques de Paris, la réalité n'est pas toujours reluisante, et ceux qui tiennent le maquis ressemblent parfois plus à des voyoux et à des malfrats qu'à des patriotes désintéressés.</span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2876223" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/4279194070.jpg" alt="Maquis noirs.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"Une enquête au plus près des archives, un livre qui va à l'encontre des représentations officielles et rouvre sans parti pris un dossier jusqu'à présent réservé à des publications partisanes.</span><br /><span style="font-size: small;">Au moment du débarquement et depuis déjà plus de deux ans, de très vastes portions du territoire, de l'est au Morbihan, échappent au contrôle de la police de Vichy comme à celui de l'occupant. Et les maquisards authentiques ne sont pas les seuls à vivre et combattre en marge de la France officielle. À côté de figures incontestables, comme celles de Guingouin ou de Romans-Petit, des individus charismatiques au passé trouble, « Soleil », Lecoz, « Mickey » ou « Bayard », rançonnent l'habitant, font régner leurs propres lois sur les populations et une justice souvent expéditive au sein de leurs propres troupes. Escrocs, truands, déserteurs, ces profiteurs de la guerre ont pu enrôler des combattants de bonne foi. C'est pourquoi il a pu paraître si difficile de distinguer vrais et faux maquis, dans un contexte où les règlements de comptes entre gaullistes et communistes étaient de règle. À travers une passionnante plongée dans les archives (rapports de gendarmerie et de police, procès de la Libération), Fabrice Grenard nous aide à mieux cerner les contours de cette zone grise, entre résistance déclarée et banditisme, qui s'est étendue à tout le territoire, pour le plus grand profit de la propagande de Vichy." </span></p></blockquote>
Eugène Varlin
http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.html
La lettre de Guy Môquet lu par Marc Ogeret
tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2008-09-05:1786128
2008-09-05T13:38:00+02:00
2008-09-05T13:38:00+02:00
Considérant que Guy Môquet était bien plus proche de ses camarades de...
<p style="text-align: center;">Considérant que Guy Môquet était bien plus proche de ses camarades de L'Affiche rouge que des pleurnicheries médiatiques de Sarkozy,</p> <p style="text-align: center;">nous décidons de publier sa lettre.</p> <p style="text-align: center;"><br /> <img src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" id="media-1261481" alt="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/02/1368811019.mp3" name="media-1261481" /></p> <p style="text-align: center;"> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/00/508326534.jpg" target="_blank"><img src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/01/00/677758182.jpg" id="media-1261482" alt="GuyMoquet_7281.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-1261482" width="285" height="395" /></a></div> <div style="text-align: center"><br /></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/02/1100837372.jpg" target="_blank"><img src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/02/528752669.jpg" id="media-1261486" alt="LettreGuy_parents.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-1261486" width="295" height="379" /></a></div> </div>
Eugène Varlin
http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.html
Joseph Epstein, bon pour la légende
tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2007-12-21:1374804
2007-12-21T02:30:00+01:00
2007-12-21T02:30:00+01:00
« L'homme qui, de loin, est le plus grand de nos officiers...
<div style="text-align: center"> <div style="text-align: center; background-color: #800000" align="justify"><a href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/02/d0cbc71411657993ab570eea72ecfd91.jpg" target="_blank"><img src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/02/d0cbc71411657993ab570eea72ecfd91.jpg" id="media-731928" alt="d0cbc71411657993ab570eea72ecfd91.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.7em 0pt" name="media-731928" /></a></div> </div> <div align="justify">« L'homme qui, de loin, est le plus grand de nos officiers de toute la France, le plus grand tacticien de la guerre populaire, est inconnu du grand public. De tous les chefs militaires, il fut le plus audacieux, le plus capable, celui qui donna à la Résistance française son originalité par rapport aux autres pays d'Europe. Joseph Epstein, le « colonel Gilles », commissaire militaire aux opérations de la région parisienne, a dégagé, en effet, les formes nouvelles du combat dans les villes. » Albert Ouzoulias, commissaire militaire national des Francs-Tireurs Partisans français, adjoint de Charles Tillon « L'aventure de Joseph Epstein, que Pascal Convert nous raconte en même temps qu'il l'a écrite à son fils, est celle d'un combat qui se déroule principalement en France, mais dont l'horizon est international. Ce combat internationaliste en France mené par un jeune homme venu de Pologne, chassé par l'antisémitisme, mais aussi guidé par l'amour de la France, s'appuie de façon indissoluble sur l'organisation communiste de la décennie qui suit la révolution russe. L'histoire de Joseph Epstein, de son engagement et de ses actions, reconstituée par Pascal Convert, résulte d'un travail impressionnant d'investigation et de documentation, croisant notamment ses sources afin d'approcher au plus près nombre d'épisodes qu'il a su articuler pour faire émerger au bout du compte la figure singulière d'un homme qui avait consacré une grande partie de son énergie et de son savoir à dissimuler ce qu'il était en raison même de son combat. »</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> <div align="center">Extrait de la préface de Serge Wolikow, historien<br /> <br /> Edition Séguier, 15 septembre 2007 <br /></div> </div> <div style="text-align: center"><br /> <a href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/00/00/9d63f57adbc7e119b0698f5162bc9a51.jpg" target="_blank"><br /></a></div>