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De Zalmoxis à Gengis Khan: religions et folklore de la Dacie et de l'Europe de l'Est selon Eliade
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-02-05:6426731
2023-02-05T19:10:49+01:00
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De Zalmoxis à Gengis Khan: religions et folklore de la Dacie et...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6422768" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/839513986.jpg" alt="herodotus-800x445.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>De Zalmoxis à Gengis Khan: religions et folklore de la Dacie et de l'Europe de l'Est selon Eliade</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Giovanni Sessa</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: <a style="color: #999999;" href="https://www.paginefilosofali.it/da-zalmoxis-a-gengis-khan-religioni-e-folklore-della-dacia-e-delleuropa-orientale-secondo-eliade-giovanni-sessa/">https://www.paginefilosofali.it/da-zalmoxis-a-gengis-khan-religioni-e-folklore-della-dacia-e-delleuropa-orientale-secondo-eliade-giovanni-sessa/</a></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mircea Eliade, l'éminent historien roumain des religions, bien qu'ayant vécu la majeure partie de sa vie en exil à l'étranger, a conservé un lien étroit avec la culture de son propre peuple et, surtout, un intérêt jamais dissimulé pour la spiritualité de l'ancienne Dacie. En témoigne, de manière très détaillée, son ouvrage intitulé <em>Da Zalmoxis a Genghis Khan. Le religioni e il folklore dell'Europa orientale</em> (= "De Zalmoxis à Gengis Khan. Les religions et le folklore de l'Europe orientale"), que l'on peut trouver en librairie grâce aux Edizioni Mediterranee, édité par Horia Corneliu Cicortaş et avec une traduction d'Alberto Sobrero (pour les commandes : 06/3235433, <span style="color: #ffcc99;">ordinipv@edizionimediterranee.net</span>, pp. 275, euro 27,00). Ce volume a été publié pour la première fois en France en 1970. Il est sorti en Italie en 1972 et, vu son discret succès critique et commercial, a été traduit dans de nombreuses langues en peu de temps. Le texte se compose de huit chapitres: six d'entre eux sont des reprises d'essais précédents publiés dans des magazines et des périodiques. Deux chapitres sont spécialement conçus pour ce livre.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6422769" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/52258071.jpg" alt="9788827231852-fr-300.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le premier d'entre eux fait référence à Zalmoxis et traite de l'histoire religieuse des Gétes & Daces. Un autre essai est consacré à la relation entre cette ancienne population et les loups, tandis qu'un article sur la "Ballade du mouton devin" est destiné, selon les intentions d'Eliade, à compléter les cinq autres essais sur les traditions populaires roumaines. Ils traitent respectivement des mythes cosmogoniques dualistes, de la chasse rituelle, de la légende de Maître Manole, des pratiques chamaniques et du culte de la mandragore. La référence du titre à Gengis Khan, nous rappelle Cicortaş, est purement symbolique: "puisque les invasions mongoles ne sont pas mentionnées dans le livre" (p. 8), alors qu'elles ont joué un rôle fondamental dans la formation de l'imaginaire des Daco-Romains, notamment par rapport à l'ancêtre totémique identifié dans le Loup gris. Il ne faut pas oublier que, pour Eliade, "le culte de Zalmoxis et tous les mythes, symboles et rituels qui informent le folklore religieux des Roumains ont leurs racines dans un univers de valeurs spirituelles antérieur à l'apparition des grandes civilisations du Proche-Orient ancien et de la Méditerranée" (p. 17).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6422770" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1779306148.jpg" alt="md737357468.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cela explique l'intérêt pour ce patrimoine spirituel, qui n'a jamais failli chez l'érudit. Elle s'est d'abord manifestée à la fin des années 1920, après le séjour du savant en Inde, mais est revenue se manifester dans les années 1940, avant et après la fin de la Seconde Guerre mondiale. De plus, Eliade avait fondé, en 1938, la première revue internationale roumaine d'études historico-religieuses, intitulée, non par hasard, <em>Zalmoxis</em>. Sur le texte que nous présentons, l'intellectuel a travaillé entre 1968 et 1969, à une époque où il était occupé à peaufiner certaines de ses œuvres les plus érudites. Sans cette concomitance d'engagements, <em>De Zalmoxis à Genghis Khan </em>"aurait probablement été beaucoup plus vaste" (p. 11). En effet, l'auteur avait prévu d'ajouter à la première édition des chapitres consacrés à d'autres aspects de la ritualité et du folklore de la Roumanie et de l'Europe de l'Est. Le lecteur de la nouvelle édition italienne trouvera en annexe l'essai que l'historien des religions a consacré à l'exégèse des <em>căluşari</em>, fêtes masquées saisonnières.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6422771" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1079248859.jpg" alt="91VwXvD0ZRL._AC_UF700,800_QL80_.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cet essai confirme également l'importance méthodologique attribuée par Eliade, dans le comparatisme historico-religieux, à la dimension ethnologique. Il recourt continuellement, pour aller au fond des choses, au sens caché des mythes et des rituels: "à l'héritage culturel du folklore [...] Une source précieuse surtout dans le cas des peuples dits "non scripturaires"" (p. 11). Le chercheur est fermement convaincu que l'humus spirituel des Daces ne pouvait être appréhendé que "dans l'univers des valeurs spécifiques des chasseurs et des guerriers, ou plus précisément à la lumière des rites initiatiques de nature militaire" (p. 18). Plus précisément, la duplicité ambiguë, chthonique et tellurique, de Zalmoxis "devient compréhensible lorsque le sens initiatique de l'occultation et de l'épiphanie du dieu est révélé" (p. 18). Le mythe cosmogonique roumain, à la lumière de cette intuition, ne peut être réduit, <em>sic et simpliciter,</em> aux dualismes des Balkans et de l'Asie centrale, mais doit être lu, note Eliade, à travers le thème de la "lassitude de dieu": "une expression surprenante de ce <em>deus otiosus</em> réinventé plus tard par le christianisme populaire, dans la tentative désespérée de rendre dieu étranger aux imperfections du monde et à l'apparition du mal" (p. 18).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La même "chasse rituelle", pratiquée aux premiers temps de la Dacie, pour l'intellectuel roumain doit être placée à l'origine de la principauté de Moldavie. Le monastère d'Argeş parvient également à rendre son symbolisme explicite, non pas simplement par rapport aux mythes de construction, mais par rapport aux autres: "le sens originel d'un sacrifice humain primitif" (p. 18). L'une des ballades populaires les plus connues de Roumanie, la <em>Mioriţa </em>présente la fonction oraculaire des animaux dans la Dacie antique.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6422774" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/928542136.jpg" alt="mandrake_611x.jpg" width="422" height="608" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le culte de la mandragore, s'il est interprété correctement, met en évidence le lien étroit entre la Vie et la Mort. Lire ce livre, c'est être projeté dans un univers archaïque d'une grande profondeur symbolique. Eliade, dans ces pages, a transmis à l'époque contemporaine l'héritage immémorial sur lequel s'est construite la civilisation européenne. Une occasion à ne pas manquer, à ne pas gaspiller, à l'heure où la culture de l'annulation entend faire une <em>tabula rasa</em> de notre mémoire historique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Giovanni Sessa</span></strong></span></p>
Avignon
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Lis enfant dóu tambourinaire
tag:avignon.hautetfort.com,2022-09-11:6400235
2022-09-11T00:00:00+02:00
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Les enfants du tambourinaïre The children of the tambourinaïre Die...
<p><strong>Les enfants du tambourinaïre</strong><br /><em>The children of the tambourinaïre</em><br />Die Kinder des Tambourinaïre</p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/1240156871.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/3012227102.jpg" alt="3012227102.jpg" /></a><br /><em>De droite à gauche :</em><br />Joseph-Noël Clamon, sa petite-fille Françoise, Michel G. Baculard, X.</p>
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Coustume dóu Coumtat Venessin
tag:avignon.hautetfort.com,2022-08-30:6398131
2022-08-30T00:00:00+02:00
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Costumes du Comtat Venaissin Comtat Venaissin suits Comtat Venaissin...
<p><strong>Costumes du Comtat Venaissin</strong><br /><em>Comtat Venaissin suits</em><br />Comtat Venaissin Anzugen</p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/210952564.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/3627682872.jpg" alt="3627682872.jpg" /></a></p>
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Farfantello
tag:avignon.hautetfort.com,2022-08-09:6384527
2022-08-09T00:00:00+02:00
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Henriette "Farfantello" DIBON Avignon 09.08.1902 - Avignon...
<table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 50.73%; vertical-align: top; padding: 0 1em 0 0;"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/2613959914.jpg" alt="2613959914.jpg" /><p style="text-align: center; line-height: 130%;"><strong>Henriette <em>"Farfantello"</em> DIBON</strong><br />Avignon 09.08.1902 - Avignon 09.09.1989<br />écrivaine et poétesse camarguaise,<br />une des fondatrices du <em>Riban de Prouvènço</em>.</p><p style="text-align: justify; line-height: 130%;"><em>« Henriette Dibon partagea son existence entre la Camargue et la haute montagne dans le Valais. Journaliste à Montpellier puis secrétaire-archiviste au Palais du Roure, tour à tour conférencière et biographe, Henriette Dibon a traversé le siècle, en prenant comme nom d'écrivain Farfantello qui signifie "éblouissement, mirage, chimère". Elle demeure une voix singulière dans la poésie provençale contemporaine. Dans son Journal, elle chroniqua les événements de son temps, en se confiant sur l'écriture de son œuvre, comme un livre de bord, précieux témoignage légué par celle qui veut "ne rien oublier". »</em> <strong>Clément Serguier</strong></p></td><td style="width: 49.26%; vertical-align: top;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/2525403080.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/602570834.jpg" alt="602570834.jpg" /></a><br />Farfantello en 1925.<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_Dibon" target="_blank" rel="noopener">https://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_Dibon</a></p></td></tr></tbody></table>
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I'a 50 an : uno rèino au Palais
tag:avignon.hautetfort.com,2022-06-02:6383903
2022-06-02T00:00:00+02:00
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Il y a 50 ans : une reine au Palais 50 years ago : a queen at the Palace...
<p><strong>Il y a 50 ans : une reine au Palais</strong><br /><em>50 years ago : a queen at the Palace</em><br />Vor 50 Jahren : eine Königin im Palast</p><table style="border-collapse: collapse; width: 550px; margin-left: auto; margin-right: auto;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 100%; line-height: 130%; text-align: justify;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/827875748.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/1732867031.jpg" alt="1732867031.jpg" /></a><br /><br />La reine Élisabeth II d'Angleterre au palais des papes le 17 mai 1972, accompagnée par Sylvain Gagnière, conservateur du palais des papes (à sa droite), Henri Duffaut, maire d'Avignon (à sa gauche) et Roger Frey, ministre de l'Intérieur (derrière), devant les comtadines du groupe de Joseph-Noël Clamon.<br />Entrée en fonction le 6 février 1952, la reine Élisabeth fut couronnée le 2 juin 1953.<br /><br /><a href="http://avignon.hautetfort.com/files/%C3%89lisabeth-II_17-mai-1972.mp4" target="_blank" rel="noopener"><strong>Une petite vidéo...</strong></a></td></tr></tbody></table>
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Jóusè-Nouèl Clamon
tag:avignon.hautetfort.com,2021-09-30:6323788
2021-09-30T00:00:00+02:00
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Joseph-Noël Clamon Lire ici :...
<p><strong>Joseph-Noël Clamon</strong></p><p style="text-align: center;"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/1814480082.jpg" alt="1814480082.jpg" /></p><p>Lire ici :<br /><a href="http://avignon.hautetfort.com/files/N%C3%A9cro-Clamon-l%27AA-01-02-1979.jpg" target="_blank" rel="noopener">http://avignon.hautetfort.com/files/N%C3%A9cro-Clamon-l%27AA-01-02-1979.jpg</a><br />et ici :<br /><a href="http://avignon.hautetfort.com/archive/2018/01/17/jan-nouel-clamon.html" target="_blank" rel="noopener">http://avignon.hautetfort.com/archive/2018/01/17/jan-nouel-clamon.html</a><br /><a href="http://avignon.hautetfort.com/archive/2020/10/16/quau-es-jouse-nouel-clamon-6270424.html" target="_blank" rel="noopener">http://avignon.hautetfort.com/archive/2020/10/16/quau-es-jouse-nouel-clamon-6270424.html</a></p>
Avignon
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Dansa amé Clamon
tag:avignon.hautetfort.com,2021-09-16:6335797
2021-09-16T00:00:00+02:00
2021-09-16T00:00:00+02:00
Danse avec Clamon Dance with Clamon
<p>Danse avec Clamon<br /><em>Dance with Clamon</em></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/3236936379.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/3937454585.jpg" alt="3937454585.jpg" /></a></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/2270150763.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/1814346583.jpg" alt="1814346583.jpg" /></a></p>
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Coumtadino
tag:avignon.hautetfort.com,2021-09-15:6335794
2021-09-15T00:00:00+02:00
2021-09-15T00:00:00+02:00
Comtadines Countadins
<p>Comtadines<br /><em>Countadins</em></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/3697727163.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/753250882.jpg" alt="753250882.jpg" /></a></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/644094628.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/1936574533.jpg" alt="1936574533.jpg" /></a></p>
Ratatosk
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L'identité des peuples: un double héritage culturel et biologique... - Entretien avec Henri Levavasseur
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-04-30:6313021
2021-04-30T13:21:13+02:00
2021-04-30T13:21:13+02:00
L'identité des peuples: un double héritage culturel et biologique......
<header class="box-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6253054" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1184824514.jpg" alt="Bollenhut-Gutach.jpg" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2021/04/30/l-identite-des-peuples-un-double-heritage-culturel-et-biolog-6312580.html">L'identité des peuples: un double héritage culturel et biologique...</a></strong></span></h1><div class="post-article-title" style="text-align: left;"><div><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Entretien avec Henri Levavasseur</strong></span></div><div><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com</strong></span></div></div></header><section class="clearfix box-body"><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Henri Levavasseur à <a style="color: #999999;" href="https://www.breizh-info.com/"><em>Breizh Info</em></a> à l'occasion de la sortie de son essai <a style="color: #999999;" href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2021/04/22/l-identite-socle-de-la-cite-6310923.html"><em>L’identité, socle de la Cité. Réconcilier </em>ethnos<em> et </em>polis</a> (La Nouvelle Librairie, 2021). </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Docteur en histoire, médiéviste et germaniste, Henri Levavasseur a notamment collaboré à <em>La Nouvelle Revue d’histoire</em>, ainsi qu’à deux ouvrages édités par l’Institut Iliade : <em><a style="color: #999999;" href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2018/03/15/ce-que-nous-sommes-6034483.html" target="_blank" rel="noopener">Ce que nous sommes — Aux sources de l’identité européenne</a></em> (Pierre-Guillaume de Roux, 2018), et <a style="color: #999999;" href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2020/09/10/pour-un-reveil-europeen-6262518.html"><em>Nature, excellence, beauté — Pour un réveil européen</em></a> (La Nouvelle Librairie, 2020). Il a également contribué à <a style="color: #999999;" href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2020/11/01/la-bibliotheque-du-jeune-europeen-6273882.html"><em>La Bibliothèque du jeune Européen</em></a>, recueil dirigé par Alain de Benoist et Guillaume Travers (Le Rocher, 2020).</span></strong></span></p><p class="tdb-title-text" style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Henri Levavasseur : « L’identité des peuples se fonde sur un double héritage, culturel et biologique »</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">BREIZH INFO : <span style="color: #ff6600;">Henri Levavasseur, pouvez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs ?</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">HENRI LEVAVASSEUR. Historien et linguiste de formation, je m’intéresse depuis longtemps à la genèse des cultures de l’Europe ancienne. Ma vision du monde a par ailleurs été fortement influencée par la lecture de <a style="color: #999999;" href="https://www.revue-elements.com/produit/bioethique-et-famille/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Martin Heidegger</a> et la manière dont ce philosophe reprend les questionnements fondamentaux de la pensée grecque pour parvenir à une compréhension intime de la modernité. Attaché à mes racines normandes, j’accorde une grande importance à la notion de « patrie charnelle », telle que la conçoivent Barrès et Péguy. Soucieux de transmettre la flamme aux jeunes générations à l’heure où se joue le destin de l’Europe, je me suis tout naturellement rapproché de l’institut Iliade, qui accomplit dans ce domaine un travail remarquable.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6253056" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1749949471.jpg" alt="kdp8L7jgm8_VYeFE27ipEmrHgeQ.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">BREIZH INFO : <span style="color: #ff6600;">Votre essai constitue une réflexion fondamentale sur la notion d’identité, et sur l’articulation de cette notion avec la Cité, c’est-à-dire avec le Politique. Quelle est votre vision de l’identité de la nation française ? L’identité politique de la république ne s’est-elle pas construite en niant précisément l’identité « charnelle » des peuples et des régions ?</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">HENRI LEVAVASSEUR. Les entités politiques ne doivent pas être pensées comme des notions abstraites et figées, mais comme des réalités organiques. En tant que telles, elles constituent des ensembles qui valent plus que la somme de leurs parties, mais qui ne peuvent se maintenir en vie lorsque les organes qui les composent cessent de fonctionner harmonieusement. De même, la nation est une entité politique souveraine, qui représente plus que la somme des identités régionales et locales qu’elle rassemble, mais qui ne peut exister de manière pérenne sans ces dernières. La nation est un organisme vivant dont les familles, les communes, les régions forment en quelle sorte le « corps ». Être français, ce n’est pas (ou pas seulement) adhérer à des « valeurs » et à des institutions politiques, c’est d’abord être Normand, Picard, Breton, Provençal, Lorrain (pour ne citer que quelques-unes des identités réelles et enracinées qui constituent collectivement l’essence de la nation française, telle qu’elle s’est progressivement formée au fil des siècles).</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Depuis la Révolution française, cette conception organique de la nation tend malheureusement à disparaitre au profit d’une conception idéologique coupée du réel et de l’histoire, fondée sur des valeurs à prétentions universalistes, intangibles et « républicaines ». J’entoure ici de guillemets l’adjectif « républicain », puisque ce discours, révolutionnaire et subversif par essence, vise à nier ou à transformer de manière radicale l’identité française héritée de notre histoire : ce républicanisme-là n’a plus guère à voir avec le service de l’état et du bien commun, c’est-à-dire avec la <em>res publica</em> au sens romain (signification que ce mot conserve encore sous la plume du juriste Jean Bodin au WVI<sup>e</sup> siècle).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6253057" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3365922261.jpg" alt="Werdenfelser_Festtracht.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Il est d’ailleurs assez paradoxal que les révolutionnaires français se soient réclamés du système romain, fondé sur une conception très inégalitaire et aristocratique de la citoyenneté. Mais ces rêveurs sanguinaires n’étaient pas à une contradiction près : ne prêchaient-ils pas l’amour de l’humanité tout en exterminant les Vendéens ? J’évoque dans mon essai les circonstances horribles de la mort de la princesse de Lamballe, massacrée dans des conditions de sauvagerie qui rappellent étrangement l’égorgement récent d’un professeur de lycée par un mahométan fanatique…</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">BREIZH INFO : <span style="color: #ff6600;">L’invocation des « valeurs de la république », qui prend aujourd’hui une dimension quasiment religieuse, ne dissimule-t-elle pas, derrière les appels à l’unité nationale, la fracture béante qui traverse la société française ?</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">HENRI LEVAVASSEUR. De toute évidence, la question de l’identité de la France se pose aujourd’hui en des termes nouveaux, du fait de l’entrée sur notre territoire, en l’espace d’un demi-siècle à peine, de millions d’immigrés provenant de l’espace extra-européen. A l’échelle du contingent, c’est un phénomène d’une ampleur sans équivalent depuis la Préhistoire. Je renvoie sur ce point aux travaux de l’un de nos plus grands démographes, le regretté Jacques Dupâquier, membre de l’Institut.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le traumatisme culturel, social, économique et politique provoqué par l’arrivée de ces flux humains considérables a créé en France, mais aussi dans la plupart des pays d’Europe, une véritable fracture entre l’identité ethnoculturelle et l’identité civique, entre ce que les Grecs nommaient, à l’aube de l’histoire européenne de la pensée, l’<em>ethnos</em> (« ethnie ») et la <em>polis</em> (« cité »).</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C’est le constat de cette fracture sans précédent, qui menace la cohésion et l’existence même des nations et des peuples d’Europe, qui m’a conduit à écrire ce livre, afin d’inciter mes contemporains à prendre toute la mesure du problème, et surtout à trouver en eux-mêmes les ressources nécessaires pour redonner à nos nations l’avenir qu’elles méritent.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">BREIZH INFO : <span style="color: #ff6600;">Comment concevez-vous donc la notion même d’identité ? Est-ce une donnée figée ? L’identité n’est-elle pas, comme l’affirment certain, une construction en perpétuelle évolution ?</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">HENRI LEVAVASSEUR. L’identité des peuples doit naturellement être pensée de manière dynamique : elle est soumise, comme toute réalité vivante, à la loi du devenir. Pour comprendre l’origine et le sens de notre identité, il faut donc revenir aux fondements d’une saine anthropologie. En dépit de ce qu’affirment les tenants de l’idéologie libérale-libertaire, l’homme n’est pas une construction abstraite : il ne se réduit pas à l’image d’un individu doté à la naissance de droits universels, libre de signer un « contrat social » avec ses pairs. Nous savons tout au contraire, depuis Aristote, que l’homme est un « animal politique ». Cela signifie que son identité se construit dans l’espace d’une Cité, sur un territoire où s’exerce une souveraineté, qui permet de garantir la pérennité et le développement d’une culture. Car la « nature » de l’homme est précisément celle d’un « être de culture », comme l’a bien montré le philosophe allemand Arnold Gehlen dans son ouvrage magistral intitulé <em>L’homme</em>, dont la traduction française vient de paraître cette année chez Gallimard. L’existence de la personne humaine se déploie donc toujours, dès l’origine, dans le cadre d’une famille et d’un peuple.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6253058" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2296572977.jpg" alt="118225478-w-960.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L’identité des peuples se fonde sur un double héritage, culturel et biologique. Les deux dimensions sont indissociables et se « façonnent » mutuellement, en constante interaction avec le milieu et le territoire. C’est pourquoi les revendications très platement « racialistes » des « indigénistes » sont absurdes : vouloir revendiquer des droits en fonction de la couleur de peau, indépendamment de l’appartenance à une cité, à un territoire et surtout à une culture, n’a aucun sens.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">BREIZH INFO : <span style="color: #ff6600;">Existe-t-il donc pour vous une identité « européenne », ou l’Europe n’est-elle qu’une construction vide de sens, un fantasme dangereux qui s’opposerait à l’identité des nations ?</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">HENRI LEVAVASSEUR. Les peuples d’Europe ont en commun plus de cinq mille ans d’histoire, ce que confirment les données établies par la linguistique indo-européenne, l’archéologie et la paléogénétique. Je renvoie ici à la synthèse récente publiée par le généticien <a style="color: #999999;" href="https://www.revue-elements.com/la-nouvelle-histoire-de-nos-origines-revelee-par-david-reich/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">David Reich</a>, de l’université de Harvard (<em>Comment nous sommes devenus ce que nous sommes</em>, Quanto, 2019).</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L’Europe, ce n’est pas l’Occident, ou plutôt : l’Occident, ce n’est plus l’Europe. Les notions d’Europe et d’Occident ont certes été plus ou moins synonymes jusqu’au xx<sup>e</sup> siècle. Mais la « Grande guerre mondiale de trente ans », qui a éclaté en 1914 et s’est achevée en 1945, a laissé les nations européennes exsangues, soumises pour moitié au joug communiste, pour moitié à la domination américaine. Or, depuis la chute du système soviétique et le retour des nations d’Europe centrale à la liberté, les concepts d’Occident et d’Europe ne se recoupent plus : l’Occident prend de plus en plus la forme d’un système idéologique libéral-libertaire mondialiste, hostile à l’identité, à la culture, aux traditions, aux intérêts et à la souveraineté des nations européennes.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Il va de soi que l’Europe ne se confond pas davantage avec l’édifice institutionnel de l’U.E., qui s’acharne précisément à nier l’existence de l’identité européenne, en réduisant cette dernière aux « valeurs » occidentales, et en transposant à l’échelle du continent les aberrations du discours idéologique jacobin.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6253059" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1414004437.jpg" alt="Carnaval-de-Venise-1526.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">A la différence des nations qui la composent, l’Europe n’est pas une entité politique. Elle est à la fois autre chose que cela, et bien plus. Elle constitue un espace de civilisation, dont l’existence ne peut être distinguée de celle des cultures, des nations et des peuples qui l’incarnent et lui donnent vie. Cet ensemble véritablement polyphonique se déploie sur un territoire délimité par la géographie et l’histoire, c’est-à-dire par le poids des réalités géopolitiques. L’Europe, c’est une très longue mémoire partagée. C’est la conscience de racines communes, d’autant plus solides qu’elles plongent dans un passé plurimillénaire. C’est la claire vision de l’appartenance à un « concert des nations chrétiennes », voué à dépasser les antagonismes immédiats lorsque les périls extérieurs menacent la pérennité même de l’ensemble. L’Europe, c’est l’union sacrée des nations chrétiennes se portant au secours de Vienne, capitale du Saint-Empire romain germanique, afin de repousser les Ottomans qui l’assiègent en 1683.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">BREIZH INFO : <span style="color: #ff6600;">L’Europe que vous évoquez est-elle donc un produit de l’histoire, un reflet du passé ? En quoi la référence à l’héritage de l’Europe ancienne peut-il aider dans l’avenir nos peuples à préserver et réaffirmer leur identité ?</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">HENRI LEVAVASSEUR. Recueillir et revendiquer cet héritage, ce n’est pas s’enfermer dans une vision figée ou idéalisée du passé, c’est parvenir à une compréhension intime de « ce que nous sommes », de ce qui constitue notre spécificité en tant que peuples porteurs de cultures issues d’une matrice commune. C’est mieux saisir ce qui caractérise notre vision du monde et l’éthique qui nous anime. Les mots grecs <em>ethos</em> (« éthique ») et <em>ethnos</em> (« ethnie ») sont d’ailleurs étymologiquement apparentés. Cette relation étymologique est évidemment significative : l’éthique est une manière de « se tenir », conformément à l’usage reçu des aïeux.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Se réapproprier notre héritage, c’est concevoir l’identité comme la réalisation d’un potentiel et l’expression d’un génie propre, qui permet d’agir dans le monde d’une manière conforme à notre nature, c’est-à-dire à notre culture. Prendre conscience de « ce que nous sommes », c’est acquérir l’intuition de « ce que nous pouvons ». Renan, dans son célèbre discours sur la nation, ne dit
Avignon
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Li Fèsto dóu Rose 1928
tag:avignon.hautetfort.com,2020-06-17:6246332
2020-06-17T00:00:00+02:00
2020-06-17T00:00:00+02:00
Les Fêtes du Rhône 1928 The Rhône Feasts 1928...
<p>Les Fêtes du Rhône 1928<br /><em>The Rhône Feasts 1928</em></p><table style="border-collapse: collapse;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/2683176078.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/3859382404.jpg" alt="3859382404.jpg" /></a></td><td><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/966332218.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/4050818247.jpg" alt="4050818247.jpg" /></a></td></tr><tr><td><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/2909360801.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 10px 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/1981644463.jpg" alt="1981644463.jpg" /></a></td><td><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/186538261.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 10px 0 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/1634101996.jpg" alt="1634101996.jpg" /></a></td></tr><tr><td><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/188752247.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 10px 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/1752406681.jpg" alt="1752406681.jpg" /></a></td><td><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/3471253497.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 10px 0 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/202569552.jpg" alt="202569552.jpg" /></a></td></tr></tbody></table><p>"Les Fêtes du Rhône" photos <strong><a title="Sur Wikpedia" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Carle_Naudot" target="_blank" rel="noopener">Carle Naudot</a></strong> 1928.</p><p><em>Merci à Tilia qui m'a fait penser à ces photos...</em></p>
Avignon
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XIVen Fèsto dóu Rose
tag:avignon.hautetfort.com,2020-06-16:6242374
2020-06-16T00:00:00+02:00
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XIVèmes Fêtes du Rhône XIVth Rhône Feasts Affiche J. Marcq, 1927.
<p>XIVèmes Fêtes du Rhône<br /><em>XIVth Rhône Feasts</em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/2583632426.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/1843493515.jpg" alt="1843493515.jpg" /></a><br />Affiche J. Marcq, 1927.</p>
Ratatosk
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Carnavals et fêtes des fous: fêtes médiévales pleines de sens
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-03-01:6216454
2020-03-01T09:19:09+01:00
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Carnavals et fêtes des fous: fêtes médiévales pleines de sens...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6096484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1614455934.jpg" alt="880227762_5910666f43_b-800x531.jpg" width="565" height="374" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Carnavals et fêtes des fous: fêtes médiévales pleines de sens</strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Carnavals et autres fêtes des fous révèlent une fonction unificatrice de la communauté</span> </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: https://lepassebelge.blog</span> </span></strong></span></p></header><div class="entry-summary" style="text-align: left;"><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Qu’ils parodient un mandement épiscopal de carême ou invitent à danser et à boire, les prolongements littéraires des carnavals et autres fêtes des fous font ressortir leur fonction unificatrice de la communauté locale (XVè-XVIè siècles).</span></strong></span></p><p><em><span style="color: #999999; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(ndlr: article qui remet les pendules à l'heure au moment où les forces du chaos s'efforcent de détruire nos traditions immémoriales au nom de chimères idéologiques sans consistance avec l'appui d'un pouvoir politique dévoyé. Sauvons St Nicolas et le Carnaval ! ).</span></strong></span></em></p><div class="entry-summary"><p style="text-align: center;"><img id="media-6096482" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2478065073.jpg" alt="pasbel20180310.jpg" /></p><p><span style="color: #ffcc99;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le combat entre le carnaval et le jeûne, gravure de Frans Hogenberg, Anvers, 1558. Les armes des combattants sont du poisson (à droite) ou de la viande et des œufs, entre autres (à gauche). (Source: n. 1; Rijksmuseum Amsterdam, RP-P-OB-7664, <a style="color: #ffcc99;" href="https://www.rijksmuseum.nl/nl/zoeken?q=RP-P-OB-7664&v=&s=&ii=0&p=1">https://www.rijksmuseum.nl/nl/zoeken?q=RP-P-OB-7664&v=&s=&ii=0&p=1</a>)</span></strong></em></span></p></div></div><div class="entry-content"><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> <img id="media-6096483" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2322929629.jpg" alt="Fetes_des_fous_et_carnavals.jpg" />De tout temps, les carnavals et autres fêtes des fous ont compté, parmi leurs fonctions notoires, celle de dire leur fait à ceux qui le méritaient. Magistrats corrompus, seigneurs impitoyables, clercs aux mœurs dissolues… en prenaient pour leur grade. Il y avait là un fond très moral: les satires, même de mauvais ton, donnaient une leçon d’humilité et de sagesse populaires à ceux qui en faisaient les frais, tout en consolant leurs acteurs et spectateurs d’être parfois si mal dirigés. Mais un autre rôle, autrement important que celui d’une soupape de sûreté, peut être mis en évidence: celui de ciment de la vie commune, fût-ce en toute légèreté et sans avoir l’air d’y toucher. Un projet de recherche en cours à l’Université d’Utrecht vise à éclairer sous cet angle la culture festive du Moyen Age finissant et la production littéraire qui lui était liée <a style="color: #999999;" href="https://lepassebelge.blog/2018/03/10/la-fete-medievale-pleine-de-sens/#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Issu du domaine francophone, le <em>Placcaet vande Vasten</em>, parodie d’un mandement épiscopal de carême, témoigne bien des raisons d’être multiples de ce qui peut être perçu de prime abord comme un simple amusement, en un temps où l’irrévérence envers les autorités est aussi naturelle qu’elle sera périlleuse face aux Big Brothers des XXè et XXIè siècles. Dans sa langue originale ou dans sa version en moyen néerlandais, le texte a circulé amplement dans nos anciens Pays-Bas, bien avant le XVIè siècle, époque des plus anciens manuscrits bruxellois, gantois ou courtraisien ainsi que des imprimés (almanachs, feuilles volantes) par lesquels il nous est connu. Conçu pour qu’on y reconnaisse, y compris à la lecture publique, les instructions de l’évêque relatives aux restrictions alimentaires, à la prière et à d’autres activités propres aux quarante jours de pénitence avant Pâques, le <em>Placcaet</em> prolonge le thème très récurrent du combat métaphorique entre le carnaval et le jeûne. Le carême y est personnifié par les nourritures autorisées: on l’appelle, par exemple, « <em>Coninck der zeevisscherije</em> » (« <em>Roi de la pêche en mer</em> » ) ou encore « <em>Grave van caerpels, snouken</em> » (« <em>Comte des carpes et des brochets</em> » ). Il a pour greffier « <em>Wouter Ijdelbuijck, Vrijheere van magher maeltijt en Co</em> » (« <em>Wouter Ventrevide, baron du repas maigre et C<sup>ie</sup></em> » ). De son domaine, appelé « <em>de stadt van gooten hongher</em> » (« <em>la ville de grand faim</em> » ), les mets interdits et les contrevenants que sont, par exemple, « <em>Nichtien selden nuchter</em> » (« <em>Petite Cousine rarement à jeun</em> » ) ou « <em>Jan den smul coningh</em> » (« <em>Jean le roi du régal</em> » ), sont impitoyablement bannis jusqu’à Pâques.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Pourtant, tout n’est pas que symboles passe-partout dans ce pastiche du discours pastoral. On peut y déceler des allusions à des personnes existantes au sein de la communauté, encouragées à continuer par leurs facéties à mettre temporairement le monde à l’envers (<em>mundus inversus</em>) et rendre la ripaille plus méritoire que la mortification. Par ce moyen, écrivent les chercheuses, « <em>le Placcaet œuvre à renforcer l’identité de groupe et la cohésion sociale</em> » . C’est notamment le cas pour le manuscrit conservé à la bibliothèque de l’Université de Gand, connexe d’autres textes carnavalesques, qui se caractérise en outre par l’emploi de mots et d’expression typiques du parler local. Nombre de chansons déploient des thèmes identiques, tel le <em>Liedt op den vasten</em>, connu par une feuille imprimée du XVIIIè siècle conservée aux Archives de la Ville d’Audenarde, où le « <em>Joncker Swijnaert</em> » (« <em>Gentilhomme Grains</em> » – il s’agit des grains pour cochons), qui distribue jambon, lard et saucisses, est loué bien plus que le maigrichon « <em>Vasten Graef</em> » (« <em>Comte Carême</em> » )… d’autant que le poisson coûte trop cher.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6096486" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3559378619.jpg" alt="carnaval-besancon-20196478-e1554699841654-940x600.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #ffcc99;"><em>Carnaval 2019 à Besançon, ville qui, par cette fête populaire et immémoriale, renoue avec son glorieux passé impérial, habsbourgeois, baroque et espagnol, profondément mutilé par la conquête absolutiste du 17ème et par le fatras insipide et cruel de la "république". Une bonne nouvelle (ndlr).</em> </span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Hors du temps censé s’achever après le Mardi Gras, d’autres festivités offrent l’occasion de divertir la collectivité tout en la soudant. L’<em>Antwerps Liedboek</em>, plus vieux recueil imprimé de chants profanes des Pays-Bas (1544), en porte les traces. Très populaire, réimprimé au moins quatre fois, il contient notamment (lied 17) les paroles d’un air à danser intitulé « <em>Coppelt aen een, den nacht is lanck</em> » (« <em>Joignons nos bras, la nuit est longue</em> » ). Si la parodie est aussi présente – on s’y moque de ceux qui ne participent pas –, d’autres mobiles émergent au fil de ce texte représentatif du genre. L’emploi du pronom personnel « nous » et la répétition de passages à reprendre en chœur apparaissent comme autant de manifestations d’une visée intégrative, sans laquelle nombre d’allusions, de références, de jeux de mots… seraient vides de sens ou inintelligibles. Des personnages ou des localités sont désignés nommément. Les habitants de Dixmude sont tournés en dérision, ce qui leur arrive fréquemment au cours des <em>zottenfeesten</em>. Si des gens, même pauvres, sont présentés comme dépensant sans compter pour profiter de la vie, ils peuvent aussi payer à crédit ou espérer que « <em>thooft van Malen salt al betalen</em> » (« <em>le président van Malen payera tout</em> » ). Une strophe qui donne à penser que le « nous » est ici celui de membres d’une gilde (terme utilisé à la fin), d’une confrérie ou d’une société bibitive, nombreuses à l’époque.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6096488" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/174001952.jpg" alt="belge-5-447x260.jpg" /></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Un certain théâtre ludique, mettant en scène des thèmes sociaux ou de la vie quotidienne, peut lui aussi contribuer à unifier la population par le rire. Cela va de la compétition remportée par le meilleur imitateur d’un homme ivre assenant des vérités sur la vie (à Arras en 1431) à la parade humoristique où sont ridiculisés, par des scènes jouées sur des chariots, les hommes battus par leur femme à coups de vaisselle (à Lyon, seconde moitié du XVIè siècle). Les mêmes railleries, par l’écrit notamment, passent allègrement d’une région à l’autre. La charité n’y trouve pas toujours son compte, mais c’est parfois le prix de l’harmonie…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">P.V.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="https://lepassebelge.blog/2018/03/10/la-fete-medievale-pleine-de-sens/#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Katell LAVÉANT, Cécile de MORRÉE & Rozanne VERSENDAAL, « Spot en spel: de vrolijke feestcultuur van de Late Middeleeuwen » , dans <em>Madoc. Tijdschrift over de Middeleeuwen</em>, jaargang 31, n° 3, 2017, pp. 171-179.<br /><a style="color: #999999;" href="https://www.verloren.nl/tijdschriften/madoc">https://www.verloren.nl/tijdschriften/madoc</a>, Drift 6, 3512 BS Utrecht, Nederland.</span></strong></p></div>
Avignon
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Semano prouvençalo
tag:avignon.hautetfort.com,2018-09-30:6093346
2018-09-30T00:00:00+02:00
2018-09-30T00:00:00+02:00
Semaine provençale Provençal week
<p>Semaine provençale<br /><em>Provençal week</em></p><p><a title="Pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/3349699396.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/872039814.jpg" alt="872039814.jpg" /></a></p>
J.-P. Chauvin
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Mondialisation et Monarchie française. Partie 1 : La France face à la mondialisation contemporaine.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2018-06-28:6063010
2018-06-28T16:19:00+02:00
2018-06-28T16:19:00+02:00
Dans ce débat permanent que j'entretiens avec nombre de lecteurs,...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Dans ce débat permanent que j'entretiens avec nombre de lecteurs, d'amis ou de curieux de la chose publique, sur la Monarchie et ses possibilités, ses caractères et ses limites, de nombreuses questions tournent autour du rapport à la mondialisation, comme celle d'un de mes jeunes interlocuteurs, Rony D., qui m'interroge : «<strong> Comment la monarchie, et particulièrement aujourd'hui où la mondialisation tend à confondre les cultures, peut-elle être crédible ? </strong>». La question n'est pas inutile, loin de là, car la mondialisation apparaît désormais comme notre cadre de vie, influençant nos comportements économiques et de consommation, et, au-delà, nos manières de sentir, de penser et, donc, d'agir. Il semble difficile de lui échapper ou, du moins, de ne pas être affectée par elle, d'une manière ou d'une autre, surtout en ces temps de communication rapide et de connections électroniques multiples...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">La mondialisation n'est pas neutre et ne l'a jamais été, et sans doute est-ce encore plus vrai dans le domaine dit culturel (métapolitique, diraient certains) que dans tous les autres : le fait de disposer d'un savoir, non pas universel mais mondialisé, en quelques clics sur un ordinateur ou un téléphone, semble « aplatir » la planète et nous relier à tous ses points, sinon à tous ses coins... La publicité, d'ailleurs, reproduit ce « monde » imposé en niant les frontières culturelles ou en les folklorisant, ce qui est, en fait, une forme de muséification et non de valorisation de celles-ci : la culture mondialisée est le dépassement de toutes les cultures collectives enracinées, au nom d'un multiculturalisme qui, en définitive, est le désarmement des cultures réelles. Culture mondialisée contre cultures enracinées d'un lieu et d'un peuple ou d'une communauté, pourrait-on résumer : les tristes prédictions de Claude Lévi-Strauss, qui annonçait ce processus et cette finalité de ce que l'on pouvait encore qualifier « d'occidentalisation » dans la seconde moitié du vingtième siècle, se réalisent par et dans la mondialisation contemporaine. Est-ce si étonnant quand on se rappelle que l'histoire du monde n'est souvent rien d'autre que le rapport de forces permanent, qui laisse peu de place aux faibles ou aux perdants, et engage leur processus d'évanouissement ou de dissolution (voire d'extermination) dans le « monde gagnant », qu'il soit empire ou « gouvernance » : « <strong>Vae victis !</strong> », proclamait Brennos au jour de sa conquête (temporaire) de Rome, et sa formule vengeresse résonnera longtemps aux oreilles des habitants de la cité de Romulus, et, quand lui s'en contentera, les Romains engageront un véritable combat culturel pour accompagner leurs propres conquêtes, et ce sera la romanisation, ancêtre de la mondialisation... Et les Celtes y perdront leurs habitudes, leurs traditions, mais aussi leur indépendance première et leur civilisation s'effacera, sauf en quelques marges et recoins de l'empire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Dans ce processus de mondialisation, ou face à lui, que peut la France, et que pourrait la Monarchie ? S'interroger sur cela ne signifie pas nier ce qui est, mais plutôt chercher à le comprendre, pour s'en défendre ou pour y répondre, c'est-à-dire rester maître de sa propre lecture du monde et de son action intellectuelle ou diplomatique sur ce dernier : « <strong>Le monde a besoin de la France</strong> », s'exclamait Georges Bernanos. Il ne s'agit pas d'un repli sur soi, d'un isolement qui, pour splendide que certains le verraient, serait, en définitive, mortel pour ce qu'il s'agit de préserver et de transmettre, mais d'une affirmation de soi, de l'exercice de la « liberté d'être » qui est d'abord un pouvoir, la possibilité d'être soi-même et de tracer son propre chemin dans l'histoire, ce qui donne une « raison de vivre » à notre pays, au-delà même de ses conditions économiques d'existence. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Pour cela, la France a de nombreux atouts, qu'ils soient économiques, culturels, diplomatiques, politiques, géopolitiques, mais elle semble parfois incapable de les valoriser, y compris aux yeux et aux cœurs de ses natifs ou de ceux qui l'ont rejointe en ces dernières décennies. Et pourtant ! La France est une puissance moyenne, mais une puissance quand même, une puissance qui, par sa taille même, peut jouer <strong>un rôle de médiation entre les puissances impériales et les nations de moindre envergure</strong>, voire les petits pays ou les communautés sans État. <strong>Tenir son rang, c'est ne pas céder à la tentation impériale</strong> qui fut celle de Napoléon et de la Troisième République (sous des formes différentes selon le cas évoqué), ni au tropisme de l'empire des autres : de Gaulle, dans la lignée des Capétiens, a rappelé ce que pouvait être <strong>une politique française d'indépendance, en écoutant les uns et les autres sans forcément leur céder</strong>. Si Kennedy en conçut quelque dépit, son concurrent Nixon (malgré tous ses défauts) comprit alors ce qu'était la France « historiquement libre », et il la respecta beaucoup plus que nombre de ses successeurs... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Or, pour tenir sa place dans le concert des nations, <strong>la France se doit d'être elle-même et d'avoir la volonté de sa liberté, mais aussi d'enraciner sa politique dans la durée et la mémoire</strong>, ce que, mieux qu'une République présidentielle ou parlementaire, peut faire et assumer une Monarchie royale qui ne détient pas son pouvoir ni sa légitimité d'un « vote de fracture » d'une majorité contre une minorité : par essence, <strong>la Monarchie royale, « non élue », n'est pas d'un camp contre l'autre</strong>, elle est au-dessus de la mêlée politique sans pour autant être indifférente ou insignifiante. En somme, elle est <strong>arbitrale</strong>, et, comme l'arbitre d'une rencontre de balle-au-pied, elle suit la partie mais ne la joue pas, se contentant de « distinguer » entre des points de vue qui peuvent être, pour de multiples raisons, divergents, et de <strong>décider de valider ou non telle ou telle option de grande politique, par sa signature ou son « conseil »</strong>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(à suivre : La Monarchie et la nation-famille France ; Monarchie et culture mondialisée ; etc.)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
Avignon
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Jóusè-Nouèl Clamon
tag:avignon.hautetfort.com,2018-01-17:6090124
2018-01-17T00:00:00+01:00
2018-01-17T00:00:00+01:00
Joseph-Noël Clamon « C’est à l’âge de quatorze ou quinze ans que Guy...
<p>Joseph-Noël Clamon</p><p style="text-align: justify;"><a title="Jan-Nouèl Clamon" href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/3936183076.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="float: left; margin: 0 1.3em 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/3354485408.png" alt="457922381.png" width="230" /></a>« C’est à l’âge de quatorze ou quinze ans que Guy Tournier, un copain du lycée me dit qu’il faisait partie d’un groupe folklorique avignonnais : <em>"L’Académie Provençale"</em> dirigée par M. Clamon. Ce copain précisait qu’il y avait dans ce groupe plein de filles, et qu’elles étaient même très jolies ! M. Jean-Noël* Clamon, ainsi prénommé parce qu’il était né un soir de Nativité, habitait une très vieille bâtisse provençale, rue de la Monnaie, à Villeneuve-les-Avignon. Âgé de près de soixante-dix ans, Il se disait un peu félibre, c’est-à-dire un peu poète, un peu chanteur, un peu blagueur, grand amateur de la langue provençale des Aubanel et autre Roumanille. Grand, alerte, très élégant, portant un chapeau de feutre noir, "un capeou", devrais-je dire, pantalon de velours marron, chemise à fleurettes indiennes et lacet rouge autour du cou, il ressemblait bigrement à Frédéric Mistral. Le cheveu au vent, une fine moustache toujours bien brossée, il avait dû être durant sa jeunesse un séducteur de première, car nous voyions bien, malgré son âge avancé, qu’il disposait toujours, d’un petit succès avec la gent féminine, et qu’il en éprouvait apparemment un plaisir non dissimulé. À la tête de <em>"l’Académie Provençale"</em> depuis des lustres, il contribuait à transmettre à ce groupe, une notoriété incontestable, dépassant de loin les pourtours du Comtat Venaissin.<br />Il y avait à Avignon deux groupes folkloriques. <em>"L’Académie Provençale"</em> de Clamon, et le second, <em>"Lou Riban di Prouvenço"</em>, dirigé par Mlle Duret, vieille célibataire fluette, mais dotée d’une énergie peu commune. Lorsqu’il rageait un peu à l’encontre de Mlle Duret, M. Clamon prétendait haut et fort que le groupe de <em>"l’usurpatrice"</em> n’avait pas sa place sur Avignon, car ses danseuses portaient le costume traditionnel des Arlésiennes, qui n’avait rien à voir avec l’authentique costume du Comtat Venaissin, le nôtre ! Une véritable guerre des tranchées s’était établie entre ces deux personnages hauts en couleurs et au fort caractère, pour l’attribution dans la région, de telle ou telle manifestation folklorique. L’émulation qui régnait entre ces deux groupes rendait leurs prestations réciproques exemplaires.<br />Ma tante Simone habitait la même rue que M. Clamon et elle le connaissait très bien. Un jour, sur ma demande, elle me présenta à lui. Je souhaitais vraiment, comme Guy Tournier, devenir danseur de farandole, faire quelques voyages dans la région, mais surtout rencontrer des âmes féminines esseulées.<br />Clamon était le musicien du groupe. Entendez par là qu’il était le <em>"fifre"</em> ou si vous préférez,<em> "le tambourinaire"</em>, celui qui, dans la tradition provençale joue du galoubet et frappe sur un tambourin. <img style="float: right; margin: 1.0em 0 0 1.3em;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/3967422720.jpg" alt="3551169475.jpg" />Dans la conversation, je lui ai certainement parlé de mon passage éclair au conservatoire, lorsque j’avais onze ans et de ma dextérité à jouer sur mon pipeau en bakélite à six trous. Aussitôt, après qu’il eût observé ma frêle constitution de presque adolescent, il me dit qu’il ne recherchait pas tant un danseur qu’un instrumentiste. Il me confia sur le champ un galoubet, me demanda de souffler, et, surprise, il sembla que j’étais assez doué ! Quinze ou vingt jours après, j’arrivais à sortir, presque sans faute, de mémoire, une grande partie du répertoire de la musique folklorique provençale. »<br /><strong>Robert Garcia<em> <a title="Avignon, j’ai grandi avec toi" href="https://www.atramenta.net/books/avignon-jai-grandi-avec-toi/375" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Avignon, j’ai grandi avec toi</a> </em></strong>2015.</p><p style="text-align: justify;">* Il se prénommait en fait Joseph-Noël.</p>
AMD
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SEVRIER : Soirée écossaise et savoyarde
tag:www.lioneltardy.org,2017-08-14:5982588
2017-08-14T22:29:00+02:00
2017-08-14T22:29:00+02:00
Soirée écossaise et savoyarde à Sevrier avec les groupes...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Soirée écossaise et savoyarde à <a class="_58cn" style="color: #000000;" href="https://www.facebook.com/hashtag/sevrier?source=feed_text&story_id=10210215445486957" data-ft="{"tn":"*N","type":104}"><span class="_5afx"><span class="_58cm">Sevrier</span></span></a> avec les groupes folkloriques Aurora d'<a class="_58cn" style="color: #000000;" href="https://www.facebook.com/hashtag/aberdeen?source=feed_text&story_id=10210215445486957" data-ft="{"tn":"*N","type":104}"><span class="_5afx"><span class="_58cm">Aberdeen</span></span></a> et l'Echo des nos montagnes d'<span class="_5afx"><span class="_58cm"><a class="_58cn" style="color: #000000;" href="https://www.facebook.com/hashtag/annecy?source=feed_text&story_id=10210215445486957" data-ft="{"tn":"*N","type":104}">Annecy</a>.</span></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/3314253011.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5692772" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/1500599308.jpg" alt="sevrier,concert,harmonie,folklore," /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/1550392018.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5692774" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/517025500.jpg" alt="sevrier,concert,harmonie,folklore," /></a></p>
AMD
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LE GRAND-BORNAND : Fête de l'alpage
tag:www.lioneltardy.org,2017-08-10:5982593
2017-08-10T16:41:00+02:00
2017-08-10T16:41:00+02:00
Traditionnelle fête de l'alpage au Grand-Bornand ... plus...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Traditionnelle fête de l'alpage au <a class="_58cn" style="color: #000000;" href="https://www.facebook.com/hashtag/grandbornand?source=feed_text&story_id=10210157587040532" data-ft="{"tn":"*N","type":104}"><span class="_5afx"><span class="_58cm">Grand-Bornand</span></span></a> ... plus de 1 100 repas servis et plus de 6 000 visiteurs : bravo aux éleveurs et aux bénévoles.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/00/3137801822.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5692786" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/00/2884756546.jpg" alt="le grand-bornand,fete,alpage,folklore,musique,agriculture" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/585459807.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5692787" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/3964771986.jpg" alt="le grand-bornand,fete,alpage,folklore,musique,agriculture" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/3815487391.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5692788" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/3509696290.jpg" alt="le grand-bornand,fete,alpage,folklore,musique,agriculture" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/01/00/3226087643.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5692789" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/01/00/2799797811.jpg" alt="le grand-bornand,fete,alpage,folklore,musique,agriculture" /></a></p>
Christian Jougla
http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html
”IVAN TSAREVITCH ET LE LOUP GRIS” PAR VASNETSOV
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2017-03-02:4803004
2017-03-02T16:07:56+01:00
2017-03-02T16:07:56+01:00
Victor Vasnétsov, s'inspirant de l'art et de l'architecture de la Russie...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Victor Vasnétsov, s'inspirant de l'art et de l'architecture de la Russie ancienne, participa au développement d'un romantisme national. Puis il fut attiré par une interprétation romantique et littéraire du folklore avec ses contes, ses légendes et ses mythes. Ses toiles font revivre la Russie du XVII<sup>e</sup> siècle, elles veulent échapper au prosaïsme et s'épurer.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;"> </span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Voici <em>Ivan Tsarevitch et le loup gris</em> (1889). S'enfuyant dans une course folle au travers d'une forêt épaisse, un loup gigantesque, les yeux injectés de sang par l'effort, emporte sur son dos une jeune fille, triste et passive dans les bras d'un preux chevalier. Le glaive que l'homme porte au bout d'une chaîne en bandoulière semble se diriger vers d'invisibles poursuivants. Ivan Tsarevitch scrute anxieusement les alentours. Un arbuste fleuri, à droite, tente d'apporter une note rassurante au drame qui se joue.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3720896" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/00/01/3802546266.jpg" alt="ivan tsarevitch et le loup gris,victor vasnétsov,loup gris,romantisme,folklore" /></p><p> </p><p align="center"><span style="color: #00ccff;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> </span></span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> <em> Ivan Tsarevitch et le loup gris</em> (1889) par Victor Vasnétsov.</span></span></span></p>
Avignon
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Jano en Coumtadino ?
tag:avignon.hautetfort.com,2016-10-03:6089668
2016-10-03T00:00:00+02:00
2016-10-03T00:00:00+02:00
Jeanne en comtadine ? Jane in comtadine ? Jeanne Sogno-Chabrier de...
<p>Jeanne en comtadine ?<br /><em>Jane in comtadine ?<br /></em></p><p><a title="Jano en coumtadino" href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/31850001.jpg" target="_blank"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/923163793.jpg" alt="189011570.jpg" /></a></p><p><em>Jeanne Sogno-Chabrier de Lafongt en costume comtadin.</em><br />Photo Franceline Chabrier de Lafongt vers 1885.</p>
Avignon
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Tradicioun au jardin
tag:avignon.hautetfort.com,2016-10-02:6089666
2016-10-02T00:00:00+02:00
2016-10-02T00:00:00+02:00
Tradition au jardin Tradition to the Garden Photo Miesienski - AMA...
<p>Tradition au jardin<br /><em>Tradition to the Garden</em></p><p><a title="Tradicioun au jardin" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/609543655.jpg" target="_blank"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/1260922314.jpg" alt="1206368850.jpg" /></a></p><p>Photo Miesienski - AMA 31Fi1875.</p>
Ratatosk
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Bonne Oktoberfest 2016 !
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-09-19:5849322
2016-09-19T00:05:00+02:00
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Bonne Oktoberfest 2016 !
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;">Bonne Oktoberfest 2016 ! </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5457784" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/798943256.2.jpg" alt="oktoberfest-girls-dirndl-beer-16.jpg" /></p>
Ratatosk
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Aux origines de carnaval - Un dieu gaulois ancêtre des rois de France
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-05-17:5802434
2016-05-17T00:05:00+02:00
2016-05-17T00:05:00+02:00
Chronique de livre: Anne Lombard-Jourdan: Aux origines...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5372238" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/998258234.jpg" alt="helldefault.jpg" /></p><h3 id="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Chronique de livre: </span></strong></span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span lang="fr-FR">Anne Lombard-Jourdan:</span> <span lang="fr-FR"><em>Aux origines de carnaval - Un dieu gaulois ancêtre des rois de France</em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span lang="fr-FR">(Odile Jacob, 2005)</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span lang="fr-FR"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com</span> </span></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span lang="fr-FR"><img id="media-5372241" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2934236010.jpg" alt="cernunnos, hellequin, herlequin, légendes, folklore, mythologie celtique, livre, traditions, " />Au nombre des grands mythes transversaux européens est celui de la cavalcade surnaturelle menée par un chef divin. Dans le monde germanique c'est la </span><span lang="fr-FR"><em>wütendes Heer</em></span><span lang="fr-FR">, qui parcourt les airs, réminiscence du cortège des walkyries et einherjer mené par Odin/Wotan. Dans le monde celte, c'est la chasse sauvage ou </span><span lang="fr-FR"><em>wild hunt</em></span><span lang="fr-FR">, que le Moyen-Age dit composée de nobles damnés, de fantômes et de créatures surnaturelles, démons et fées et menée par un avatar de Cernunnos : Hellequin. <br /></span></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span lang="fr-FR">C'est à ce thème et à ce personnage, dans leurs expressions françaises que s'intéresse l'historienne Anne Lombard-Jourdan dans son ouvrage paru en 2005 chez Odile Jacob et préfacé par Jacques Le Goff : </span><span lang="fr-FR"><em>Aux origines de carnaval ;Un dieu gaulois ancêtre des rois de France</em></span><span lang="fr-FR">. A travers son exploration de la symbolique du cerf dans la culture française médiévale et en particulier au sein de la lignée royale, Anne Lombard-Jourdan dégage une mythologie gallicane fondée sur l'alliance complémentaire de la fée serpente Mélusine (dont se réclamèrent de nombreuses familles outre les Lusignan) et du dieu cerf Cernunnos. Elle fait de ce dernier, en étayant abondamment sa thèse, le tutélaire, l'ancêtre totémique des rois de France. <br /><br />L'auteur s'intéresse tout d'abord, dans une démarche comparatiste dumézilienne, aux mythes du cerf et du serpent et à leurs liens dans le monde indo-européen et en particulier en Gaule, à travers les héritages celte, latin et germanique. C'est ensuite le personnage de Gargantua qu'elle analyse comme avatar du dieu-cerf à travers lequel Rabelais aurait exprimé, sous forme parodique, les rites et symboles du mythe gaulois. Dans la droite ligne de Claude Gaignebé, elle lit, au delà des pastiches truculents, l'expression de liens mythiques entre éléments et divinités en voie d'oubli. Cornes et viscères ne sont plus des références au "bas corporel" et aux tribulations sexuelles mais les attributs des dieux : bois et serpents.<br /> </span></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><strong><span lang="fr-FR" style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le thème rabelaisien conduit naturellement à celui du carnaval, moment de jaillissement du refoulé païen et des rituels de fertilité au sein du calendrier chrétien. Masques, cornes, franges et cordes y réactivent de façon farcesque les mystères chamaniques liés au cerf et à la serpente. Une autre survivance du rituel se trouve dans la chasse au cerf, la plus noble entre toutes, dont l'historienne étudie, à travers manuels de vénerie et évocations littéraires, les codes. Ils témoignent d'une déférence particulière, de celles qu'on a face au totem, que seul peut chasser son "clan" : la maison royale et ceux qu'elle a anoblis. <br /> </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5372239" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3006976908.jpg" alt="cernunnosddddd.jpg" /></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><strong><span lang="fr-FR" style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ayant ainsi déployé l'héritage secret de Gargantua-Cernunnos, Anne Lombard-Jourdan s'intéresse à sa parèdre, Mélusine, et à leurs relations de complémentarité symbolique : dans le rapport à l'eau (soif insatiable de l'un, milieu naturel de l'autre), dans l'opposition de l'aspect solaire (le cycle des bois, entre perte et renouveau, suit celui des saisons) et terrestre de l'un à l'aspect lunaire et aquatique de l'autre. Elle n'en fait ni des époux divins (ce qui serait une invention de toutes pièces) ni ne les apparente, mais y voit des polarités qui fondent une mythologie proprement française.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><strong><span lang="fr-FR" style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5372240" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3670104158.jpg" alt="cernunnos_by_faeorain-d4couqm.jpg" />L'ouvrage revient alors sur la place dévolue au cerf dans la maison de France à travers les légendes mettant en scène ses membres et des cerfs surnaturels souvent liés à la figure christique, les illustrations et la présence physique des cerfs dans les demeures royales, et les métaphores littéraires qui rapprochent monarque et cervidé. C'est dans le cerf ailé (présenté en couverture) que les rois trouvent leur emblème totémique, lié non pas, comme la fleur de lys, au Royaume de France dans son entièreté, mais à la fonction monarchique en particulier. Enfin, le don de guérison des écrouelles, le rôle thaumaturgique du roi, est analysé comme un héritage chamanique lié au culte du dieu-cerf.<br /> </span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span lang="fr-FR">L'auteur revient en profondeur sur ce dieu-cerf, en en différenciant les avatars : Dis Pater s'incarnant tantôt en Cernunnos, tantôt en Sucellus, et leurs compagnes Herecura et Nantosuelta, la femme-biche et la déesse des eaux, entourée de serpents. En Angleterre, c'est le roi légendaire Herne, ou Herle qui semble recueillir l'héritage du dieu-cerf, tandis qu'en France certains saints se le partagent. Le roi Herle ne peut que rappeler notre Herlequin ou Hellequin original, et c'est en effet lui qui clôt cette étude avec sa mesnie. Les herlequins, ou hellequins, sont les "gens" (/kin), la famille de Herle, le chasseur éternel et cerf lui-même. Le christianisme en a fait une cavalcade démoniaque, mais elle demeure liée aux dates ancestrales de l'ouverture du sidh, ce monde de l'au-delà où Cernunnos se portait garant pour ses enfants. De nombreux attributs physiques et vestimentaires furent attachés à cette menée. Des figurations celtes aux carnavals populaires, des évocations féeriques aux "arlequinades", on les y retrouve. Certains, comme le couvre-chef d'invisibilité, renforcent le lien entre </span><span lang="fr-FR"><em>wütendes Heer</em></span><span lang="fr-FR"> et chasse sauvage.<br /><br />A l'issue de cette enquête, on trouve encore des annexes éclairantes : un dossier étymologique, indispensable à toute personne intéressée par le folklore et ses symboles, des documents archéologiques, diverses sources littéraires ainsi qu'une étude sur l'utilisation politique de la Mesnie Hellequin entre France et Angleterre. <br /><br />Mythes, totémisme, royauté, folklore, transversalité européenne et gallicanisme, cette lecture a de quoi intéresser et enrichir à plus d'un degré quiconque s'intéresse à son héritage, mais pourra tout aussi bien permettre au gamer d'approfondir les thèmes du dernier opus de </span><span lang="fr-FR"><em>The Witcher</em></span><span lang="fr-FR"> (</span><span lang="fr-FR"><em>Wild Hunt</em></span><span lang="fr-FR">), et aux métalleux de comprendre ce qu'il en est historiquement et culturellement de la </span><span lang="fr-FR"><em>Mesnie Herlequin</em></span><span lang="fr-FR">. </span></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Mahaut pour le C.N.C.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><em>Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.</em></span></strong></p></div></div></div>
Ratatosk
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Sinterklaasfeest wordt nationaal beschermde traditie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-01-20:5536414
2015-01-20T00:05:00+01:00
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Sinterklaasfeest wordt nationaal beschermde traditie door...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4852769" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2937364021.JPG" alt="sinterklaas-de-film-diego-10643.JPG" /></p><h1 id="posttitle" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Sinterklaasfeest wordt nationaal beschermde traditie</strong></span></h1><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">door</span></strong></span> <a title="Berichten van Sjors Remmerswaal" href="http://rechtsactueel.com/author/sjorsremmerswaal/" rel="author"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Sjors Remmerswaal</span></strong></span></a> <br /><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Ex: http://www.rechtsactueel.com</span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het Sinterklaasfeest is op de Nationale Inventaris Immaterieel Cultureel Erfgoed in Nederland geplaatst. Dat heeft het Nederlands Centrum voor Volkscultuur en Immaterieel Erfgoed (VIE) deze week laten weten. Het is zover gekomen door de voordracht van de <a href="http://sintenpietengilde.nl/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Sint & Pietengilde</span></a>, een organisatie die zich eerder al hard maakte voor het behoud van Zwarte Piet binnen het eeuwenoude kinderfeest dat ons Sinterklaasfeest is.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dit heugelijke gegeven is formeel geworden door het gezamenlijk ondertekenen van een certificaat en heeft als gevolg de plaatsing <a href="http://www.volkscultuur.nl/nieuws_5.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">op de Nationale Inventaris</span></a>. Wat dan weer inhoud dat er een actieve gemeenschap achter staat die deze traditie levensvatbaar wil houden en wil werken aan een duurzame toekomst voor deze traditie, die in de maatschappij breed wordt gedragen. Het ligt dus bij de Sint & Pietengilde, voor het maken van een erfgoedzorgplan, dat hoort bij de voordracht, een zware taak dus, om de traditie te borgen en te ontwikkelen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De landelijke inventarisatie is het gevolg van de Nederlandse ondertekening van het Unesco-verdrag in het jaar 2012. Dit verdrag geeft aan dat de eerste stap dat een land moet zetten als nieuwe partij bij het bewuste verdrag, is het in kaart brengen welk immaterieel erfgoed op het eigen grondgebied aanwezig is. Hier is het VIE aldus voor verantwoordelijk. Een plek op de nationale lijst is de eerste stap naar een mogelijke plaats op de lijst van <a href="http://www.unesco.nl/artikel/sinterklaasfeest-immaterieel-erfgoed-en-het-unesco-verdrag" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">immaterieel erfgoed van Unesco</span></a>.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Onder immaterieel erfgoed verstaat Unesco tradities en gebruiken – maar ook ambachten – die door gemeenschappen erkend worden als onderdeel van hun culturele erfgoed. Over de daadwerkelijke plaatsing van een erfgoed op deze lijst beslist dan weer een internationaal comité van Unesco -lidstaten.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De plaatsing op de inventarislijst lijkt een verdere stap vooruit in de bescherming van ons erfgoed, na de positieve uitspraak van de <a href="http://rechtsactueel.com/2014/10/16/demonstratie-pro-zwarte-piet-bij-raad-van-state/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Raad van State op 16 oktober 2014</span></a>, die toen een eerder vonnis van de Amsterdamse rechtbank vernietigde waarin werd gesteld dat Zwarte Piet een negatieve stereotypering van de zwarte medemens zou zijn. Deze procesgang werd mede ondersteund door de Pietengilde.</span></strong></p>
stephanedugast
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EN PAYS BIGOUDEN
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2014-06-24:5395108
2014-06-24T06:41:00+02:00
2014-06-24T06:41:00+02:00
Un "petit" livre autant pour les amateurs de BD que pour les amoureux de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Un "petit" livre autant pour les amateurs de BD que pour les amoureux de Bretagne et de ses costumes. Un chaleureux hommage à l’œuvre BD de Bruno Le Floc’h.</strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/501369459.jpg" alt=""/></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Auteur de neuf albums de BD, Bruno Le Floc'h a fait voyager le lecteur de par le monde, mais surtout en Bretagne. C’est cet attachement </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">viscéral </span>du créateur bigouden à sa région et son talent à la mettre en images qu’Armelle Le Minor et Brieg Haslé-Le Gall ont voulu rendre hommage.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4601864" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1626957533.jpg" alt="mode04.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Auteur des BD <em>Au bord du monde</em>, <em>Trois éclats blancs</em> ou <em>Une après-midi d’été, </em></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bruno Le Floc'h</span> s’est, en effet, souvent inspiré de son pays bigouden natal pour ressusciter les atmosphères de ce territoire entre terre et mer, mi-rural, mi-côtier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Co-auteur, l’ami Brieg Haslé-Le Gall œuvre à la mémoire de l’artiste bigouden aujourd’hui disparu, via notamment l'association des Amis de Bruno Le Floc'h. Au départ, il ne devait d'ailleurs n’écrire qu’une simple préface. La pagination a doublé pour notre plus grand plaisir.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4601865" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/3537484493.jpg" alt="mode03.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; color: #000080;"><strong><span style="font-size: x-small;">LE SAVIEZ-VOUS ? </span>Le pays bigouden est une aire culturelle du sud-ouest du Finistère, en Bretagne. C’est une région bretonne connue à cause de la haute coiffe que portaient ses habitantes jusqu'aux premières années du 21<sup>ème</sup> siècle. La pêche a joué un grand rôle dans l’économie de cette région.</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Épouse du dessinateur, Armelle Le Minor a, quant à elle, ouvert les archives de son mari, nous faisant ainsi partager ses études, ses carnets de recherche, ses crayonnés, ses découpages ou des amorces de synopsis. Le tout donne la sensation au lecteur d’être penché au-dessus de l’épaule du créateur. Une véritable immersion dans les coulisses de l’œuvre de Bruno Le Floc'h.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4601866" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2062157249.jpg" alt="P1D2451464G_px_640_.jpg" /><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">Les deux auteurs : Armelle Le Minor et </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">Brieg Haslé-Le Gall.</span><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />L’ouvrage propose également huit planches sur un papier épais avec sept personnages en pied à découper. Têtes, corps, jambes sont interchangeables pour jouer avec les coiffes et les éléments traditionnels du célèbre costume bigouden. C’est didactique et surtout plaisant !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce "petit" livre de Bretagne se déguste comme une galette au beurre, avec lenteur, bonheur et délectation.<br /></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">Dessins © Bruno Le Floc’h, Brieg Haslé-Le Gall et Armelle Le Minor / Locus Solus 2014 / Photo Maville.com<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4601872" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/2229045796.jpg" alt="actu_2624_2.jpg" width="400" height="608" /></p><p class="zoom" style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />› <em>Une mode à croquer – Bruno Le Floc’h et son pays bigouden</em> de Brieg Haslé-Le Gall et Armelle Le Minor. 14.90 € – 64 pages (<a href="http://www.locus-solus.fr" target="_blank">Locus Solus Minus</a>)<br /><br /></span></p>
JBLuron
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Zut ! Où ai-je mis mes ciseaux ?
tag:delurons.hautetfort.com,2014-06-09:5386346
2014-06-09T11:17:00+02:00
2014-06-09T11:17:00+02:00
Nous avons, récemment entendu, évoquer un redécoupage alors qu'il ne s'agit...
<p style="text-align: justify;">Nous avons, récemment entendu, évoquer un redécoupage alors qu'il ne s'agit que de coller... Et depuis, chacun veut découper sa propre région... Pourquoi un nouveau tollé ?</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4588439" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/01/01/3343735283.jpg" alt="nouvelle-carte-des-regions-14jpg1.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Si j'ai bien compris, la volonté de nos dirigeants est de créer de nouvelles entités administratives moins dispendieuses et plus fortes. Pour cela, est-il besoin d'avoir un sentiment fort entre les habitants ? A titre personnel, je ne le crois pas. Nous n'en sommes plus à construire des sous-peuples prêts à lutter pour défendre leur indépendance, à nous diviser. Français je suis Citoyen européen et de monde je suis devenu. Pourquoi retournerais en arrière ?</p><p style="text-align: justify;">Oh, bien sûr, mes trois enfants sont allés au lycée en Bourgogne puisque j'habite à à peine plus de cinq kilomètres de la Loire qui nous sépare de la Nièvre, de la Bourgogne et de la future Bourgogne-Franche-Comté. Il est donc évident que pour une question pratique, je préférerais être lié à la Nièvre qu'au Poitou. Au même titre qu'un Blancois va être ravi de voir le Centre, le Limousin et le Poitou-Charentes mariés. Au même titre, l<a href="http://www.alabeurthe-occasion.com/accueil/?rub=contact&page=acces.php" target="_blank">'entreprise phare</a> de Sury-en-Vaux, qui a trouvé son essor en s'agrandissant en Bourgogne trouverait très probablement plus pratique d'avoir affaire avec une seule administration régionale.</p><h3 style="text-align: justify;">Les enfants de Pétain</h3><p style="text-align: justify;"> Mais les contempteurs de la future réforme ne se situent pas sur le terrain de la seule administration. Sous prétexte de l'histoire, ils souhaitent recréer un peuple régional. C'est ainsi que de vingt-deux régions on a plus d'une centaine de proposition. On a même vu fleurir sur la toile des collectifs "Non à ma future région". "Non", c'est d'ailleurs la seule chose qui les unit ; parce que, pour ce qui est des propositions positives...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4588452" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/01/02/1123125194.jpg" alt="1054182200.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> Sur quelles bases se sont-elles montées, ces oppositions ? Selon leur propre aveu sur l'histoire, sur les coutumes. Sur l'histoire ? Prenons l'exemple d'une région qui revendique forte identité, la Bretagne. Cette partie de la France a été rattachée définitivement à la mort de la femme de François 1er, la reine des prunes, Claude... Il y a à peine cinq cents ans. Et en ce temps, les Bretons n'auraient pas eu le temps de s'intégrer ? Non ! En fait, Pétain, suivant les théories de Maurras, voulait éradiquer l'uniformisation issu de la Révolution. Et pour cela, il a, à l'image des "félibriges", promu l'identité régionale. Identité qui se sont prolongées, après la Libération, par le folklorisme.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4588454" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/01/01/2681980859.jpg" alt="1037283399.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Et c'est ainsi que nous avons vu se constituer des académismes de langage artificiels ou inventés. mais aussi d'habillement, de danse... Certes, au départ, je me suis laissé prendre à ces billevesées, mais dès que j'ai eu les connaissances de base, je n'ai cessé de décrier ce ségrégationnisme non avoué. </p>
Ratatosk
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Esquilino in maschera!
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2014-02-28T00:05:00+01:00
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<div class="media"><a href="http://zentropaville.tumblr.com/image/77809495420"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://25.media.tumblr.com/e0a39ab54fe5134fa4bc652433cfe239/tumblr_n1k5xlDrIg1rnng97o1_500.jpg" alt="" /></a></div>
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LE FOLKLORE DANS NOTRE MONDE MECANISE
tag:www.ar-gedour-mag.com,2014-02-19:5301950
2014-02-19T00:00:00+01:00
2014-02-19T00:00:00+01:00
L'un de nos lecteurs (merci à lui) a pu nous procurer un certain nombre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><strong><em>L'un de nos lecteurs (merci à lui) a pu nous procurer un certain nombre de documents très intéressants que nous vous partagerons ici au fil du temps. S'ils ont certainement un intérêt historique, nous y voyons surtout, comme ici, un aspect prophétique et un intérêt pastoral d'actualité et d'avenir. </em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><strong><em>Voici aujourd'hui un extrait de "Bro Gwened" daté d'octobre / novembre 1953. Le terme "folklore" étant actuellement galvaudé, il est nécessaire de le prendre ici suivant sa définition de l'époque, soit donc "traditions, usages et arts populaires d'une région ou d'un pays."</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4447375" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.ar-gedour-mag.com/media/02/02/966789946.jpg" alt="bro gwened" />Le 19 juillet 1953, le Pape Pie XII recevait en audience des groupes qui venaient de participer au Festival International du Folklore à Nice Les paroles prononcées par le Pape, à cette occasion, nous fournissent de précieux éléments d'appréciation, tant sur le plan naturel qu'à la lumière de la Foi Chrétienne, de ces traditions que certains seraient portés à reléguer au magasin des "curiosités locales". Elles sont pour nous un encouragement à continuer avec plus d'ardeur le travail déjà entrepris par le Bleun Brug selon la pensée du Saint-Père. Voici les principaux passages de ce discours publiés dans "La Croix" du 1er août 1953. Pour le texte intégral, se reporter à "La documentation catholique" du 23 août 1953. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>LE FOLKLORE DANS NOTRE MONDE MECANISE</strong></p><p style="text-align: justify;">"Lorsqu'ils entendent parler de folklore, beaucoup pensent à quelque survivance des temps anciens, digne sans doute d'être mise en valeur dans des occasions exceptionnelles, mais sans grand intérêt pour la vie d'aujourd'hui. Qu'une telle idée soit assez répandue, dénonce une des conséquences plutôt regrettables de la civilisation de ce siècle. Trop souvent la société moderne arrache l'homme à son milieu naturel pour le transplanter dans la ville ou l'expatrier. Elle le met au service de vastes complexes industriels ou d'immenses administrations, elle le groupe dans des agglomérations inorganiques, selon la localisation des moyens de production. Même quand elle ne démembre pas la famille, elle l'enlève au sol où les générations précédentes l'avaient fixée. Sans doute, il s'agit là d'une réalité dont la société, provisoirement du moins, doit s'accommoder. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>AU-DESSUS DE LA PROFESSION IL Y A D'AUTRES TACHES</strong></p><p style="text-align: justify;">Mais, nous l'avons souligné au début de cette année en parlant aux élèves des écoles populaires, la profession et ses exigences ne constituent pas exclusivement l'essentiel de l'activité de l'homme. Au-dessus de la profession, il est d'autres tâches qui mettent en oeuvre les ressources personnelles d'esprit et de coeur, qui exaltent les sentiments profonds, ceux qui rattachent aux événements majeurs de l'existence et aussi ces joies et tristesses qui rythment de leurs alternances les épisodes de notre labeur quotidien. Ces sentiments aspirent à s'extérioriser, à se traduire sur le plan social. <strong>Mais la civilisation qui impose à l'être humain les lois de la machine, menace aussi de violenter le cours normal de ses loisirs ; elle créera trop facilement le plaisir artificiel, égoïste et banal, le plaisir tout fait qui ne demande aucun effort, aucune initiative, qui replie l'individu sur lui-même au lieu de l'épanouir dans la société. </strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>LA VERITABLE SIGNIFICATION DU FOLKLORE</strong></p><p style="text-align: justify;">C'est ici que le folklore prend sa véritable signification. Dans une société qui ignore les traditions les plus saines et les plus fécondes, il s'efforce de garder une continuité vivante, non point imposé du dehors, mais issue de l'âme profonde des générations qui y reconnaissent l'expression de leurs aspirations propres, de leurs croyances, de leurs désirs et de leurs regrets, les souvenirs glorieux du passé et les espérances d'avenir. Les ressources intimes d'un peuple se traduisent tout naturellement par l'ensemble de ses usages, par des récits, légendes, jeux et cortèges où se déploient la splendeur des costumes et l'originalité des groupes et des figures. Les âmes restées en contact permanent avec les dures exigences de la vie, possèdent souvent d'instinct un sens artistique qui, d'une matière simple, parvient à tirer de magnifiques réussites.<strong> En ces fêtes populaires où le folklore de bon aloi a la place qui lui revient, chacun jouit du patrimoine commun et s'y enrichit plus encore s'il consent à y apporter sa part. </strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>FOLKLORE ET FOI RELIGIEUSE</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Mais il ne faut pas perdre de vue que, dans les pays chrétiens ou qui le furent jadis, la foi religieuse et la vie populaire formaient une unité comparable à l'unité de l'âme et du corps. Là où la foi s'est alanguie, les traditions populaires, privées de leur principe vital, se maintiendront-elles et se renouvelleront-elles, fut-ce artificiellement ?</strong> Dans les régions où cette unité se conserve encore, le folklore n'est donc pas une survivance curieuse d'une époque révolue, mais une manifestation de la vie actuelle qui reconnait ce qu'elle doit au passé, tente de le continuer et de l'adapter intelligemment aux situations nouvelles. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>ROLE SOCIAL DES PROMETTEURS DU FOLKLORE</strong></p><p style="text-align: justify;">Grâce à l'activité des groupes folkloriques, de précieuses coutumes se maintiennent ou revivent. <strong>Aussi ne pouvons-nous que louer ceux qui, avec compétence et dévouement, s'appliquent à les aider, à diriger leurs efforts, à stimuler leurs initiatives et tous ceux qui leur apportent une collaboration directe.</strong> Puissiez-vous pénétrer toute la portée de votre rôle social : rendre aux hommes saturés de divertissements bien souvent falsifiés et mécanisés le goût d'un délassement riche des valeurs humaines les plus authentiques. Sans doute, cela demande un effort réel et persévérant, mais n'est-ce pas le moyen de pénétrer la densité et les ressources de vos traditions locales et nationales ? Vous contribuez ainsi à accroître et à diffuser, pour le plus grand profit de vos contemporains, le trésor rassemblé par le travail patient de ceux qui vous ont précédés. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>IMPORTANCE NATIONALE ET INTERNATIONALE DU FOLKLORE</strong></p><p style="text-align: justify;">Vous gardez alerte l'âme de votre peuple en la préservant de la paresse culturelle, signée de dégénérescence d'un organisme social. </p><p style="text-align: justify;"><strong>En même temps, vous vous rendez plus aptes à apprécier les forces propres d'autres cultures, à en deviner le sens profond, à en percevoir les qualités originales.</strong> L'estime réciproque qui naîtra d'une telle attitude, ne manquera pas de seconder puissamment les efforts de ceux qui tentent d'assurer l'unité des peuples par les traités et conventions économiques, sociales et politiques."</p>
Ratatosk
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L'hiver chez les anciens scandinaves
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2014-02-03T00:05:00+01:00
2014-02-03T00:05:00+01:00
L'hiver chez les anciens scandinaves Joëlle Delacroix * Ex:...
<div id="contenant_photo_titre_details_article"><div id="titre_article_details"><p style="text-align: center;"><img id="media-4421221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2828211380.JPG" alt="MAN_OC~1.JPG" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>L'hiver chez les anciens scandinaves</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black, avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Joëlle Delacroix * <br />Ex: <a href="http://www.metamag.fr/"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.metamag.fr</span></a></span></strong></span></h1></div></div><div id="description_article_details"><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">L'année viking se découpe en deux saisons ou misseri : le misseri d'été commence mi-avril et dure jusqu'à mi-septembre. Le misseri d'hiver correspond à l'autre semestre. L'hiver s'installe mi-novembre et les mois qui le constituent (ýlir, jólmánađr, þorri, gói) sont durs. La neige, la glace, le vent et la nuit étreignent l'univers des Vikings. Ull, dieu de l'hiver, tient le monde entre ses mains. C'est un dieu Ase, fils de Sif, adopté par Þórr. Excellent chasseur, adepte des sports d'hiver, il habite Ydalir, la vallée des Ifs, un pays de montagnes enneigées. Son épouse Skadi est une géante du froid et de la montagne. C'est un dieu important de la mythologie scandinave dans les temps anciens, mais son rôle a été amoindri au profit d'Óđinn.</span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La grande fête du solstice d'hiver, Jól, coupe heureusement cette période. Elle célèbre l'allongement des jours et l'espérance en la saison nouvelle. Elle est entourée de tout un ensemble de croyances liées au panthéon des dieux scandinaves. Lors de la christianisation des Vikings, l'église a remplacé cette fête par les fêtes de Noël.</span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><br /></span></strong><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">La saison de l'hiver chez les anciens Scandinaves.</span></strong></span><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><br /></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">A l'approche de la mauvaise saison, le bóndi, homme libre de la société viking, a pris soin de rentrer du bois et de la tourbe qui serviront à chauffer sa maison. Il a veillé également à remettre en état les différents bâtiments de sa ferme. Le foin est rentré ; les animaux, notamment les moutons, ont été rassemblés ; les réserves de viande salée et de poissons séchés sont constituées. Maintenant que l'hiver est venu, l'activité se concentre dans la skáli, bâtiment principal de la ferme scandinave.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Les femmes se consacrent aux travaux de tapisserie, de broderie et de tissage, qui font partie de leurs prérogatives. Frigg, la femme d'Óđinn, file elle-même. Elle connaît le destin de chaque homme et chaque dieu, mais elle ne partage ce savoir avec personne. A ce titre, elle tisse le fil utilisé par les Nornes (Urd - le passé -, Verdande - le présent - Skuld - l'avenir) pour construire la destinée des mortels.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Les hommes veillent à réparer les outils endommagés. Ils s'adonnent aux travaux de sculpture du bois ou de forge qui permettront de construire et parer bateaux, traîneaux ou chariots. Ils s'occupent des bêtes, rentrées dans la bâtisse adjacente. Pour se détendre, la maisonnée joue à des jeux de tables ou aux dés. Hommes et femmes racontent des histoires, des contes, les histoires des dieux ou évoquent les souvenirs de leurs expéditions. Dans la demeure du chef viking, le scalde récite les poésies qui louent les exploits de son maître.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">S'il doit sortir, le Viking chausse ses skis ou ses patins. Il peut aller chasser ou pêcher, ceci en creusant un simple trou dans la glace. Ces sports d'hiver donnent lieu également à des jeux voire à des compétitions.</span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">La fête de Jól.</span></strong></span><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><br /></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La fête de Jól, qui dure plusieurs jours, survient pour rompre l'isolement et fêter le solstice d'hiver. Cette réjouissance est l'occasion d'un sacrifice, le blót, au cours duquel un porc engraissé pour l'occasion ou un cheval est sacrifié. Le sang de l'animal sacrifié est recueilli dans un récipient spécial, le hlautbolli, et sert ensuite à la consultation des augures. Plus spécialement, le blót permet au Viking, non pas d'influencer son destin en le connaissant par avance, car il sait que « nul ne survit d'un soir à la sentence des Nornes », mais plutôt à capter des forces bénéfices. En l'occurrence, lors du sacrifice de Jól, il s'agit de forces bénéfiques liées aux puissances de la fertilité et du renouveau, les forces des Alfes.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Un grand festin est apprêté au cours duquel on boit la bière brassée spécifiquement pour cette fête – la jólaöl -, et l'on mange la chair bouillie de l'animal sacrifié. Des toasts sont portés en l'honneur des ancêtres et des dieux. On boit beaucoup ; on mange copieusement. Sans doute, au tout début du banquet, les invités se sont-ils juré de ne pas tenir compte des paroles prononcées sous l'emprise de l'ivresse, comme le veut la coutume. Toutes sortes de divertissements, poèmes, danses, chants, jeux se succèdent. La fête de Jól, à l'instar des fêtes dédiées au solstice d'hiver, est donc liée aux puissances de la fertilité et du renouveau, représentées dans le panthéon scandinave par les Alfes, des divinités anciennes, énigmatiques, placées apparemment au même rang que les Vanes et les Ases. Ces divinités régissent les forces de la fertilité, de la végétation et du renouveau. Elles sont également liées au culte des ancêtres.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Grímnismá - les dits de Grímnir - l'un des poèmes mythologiques de l'Edda poétique présente Freyr comme le seigneur du Álfheimr, la demeure des Alfes. C'est un dieu Vane, le frère de Freyja, la déesse de l'amour. Il est lui-même dieu de la fertilité et l'un des dieux les plus populaires, avec Þórr. Il a reçu Álfheimr et le royaume associé en cadeau, lorsqu'en enfant, il a perdu sa première dent. Il possède un sanglier magique aux soies d'or, qu'il peut chevaucher ou atteler à son chariot. Ainsi, le porc ou sanglier et encore le cheval sont les animaux qui lui sont les plus couramment associés. C'est en son honneur qu'ils sont donc sacrifiés lors des fêtes de Jól. De nos jours, d'ailleurs, le jambon traditionnellement servi à Noël en Suède rappelle ces offrandes faites à Freyr. Dans les campagnes, on continue de brasser la bière spécifiquement pour Noël.</span></strong><div><br /><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><img class="img_float" title="La Chasse sauvage d'Odinn" src="http://www.metamag.fr/photos/100%20la-chasse-sauvage.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></strong></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La fête de Jól est aussi liée au culte des ancêtres, culte que véhiculent également les Alfes. A cette occasion, Óđinn traverse le ciel, suivi de sa Chasse Sauvage, assemblée composée des guerriers morts au combat qui, la nuit venue, retournent à la Vallhöll, le palais du dieu, pour festoyer. Óđinn, lui-même, chevauche Sleipnirr, son cheval à huit pattes ; des chiens et des chevaux noirs l'escortent. Curieux banquet, auquel assistent toutes les nuits les Einherjar, les guerriers morts au combat et choisis par les Valkyries, filles d'Óđinn, pour gagner la Valhöll. Ils ne manquent ni d'hydromel ni de viande. La boisson est fournie en abondance par la chèvre Heiđrún, qui, juchée sur le toit de la Vallhöll, broute les jeunes feuilles du frêne Yggdrasil. Le cuisinier fait bouillir chaque nuit la chair du sanglier Sæhrímnir qui ressuscite ensuite.</span></strong></div><div><br /><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dans cette Chasse Sauvage du solstice d'hiver, Óđinn est parfois décrit comme étant accompagné par Dame Hölle ou Holda, qui tire avec elle un chariot peuplé d'enfants en bas âge. Ce personnage, parfois associé à Frigg l'épouse d'Óđinn en raison de son activité de filage ou à Hel, la déesse de la mort, à cause de son aspect effroyable, dispose chez elle d'un lac dans lequel elle dépose les âmes des enfants morts.</span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><em>En savoir plus :</em></span></strong></span><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Boyer Régis, La vie quotidienne des Vikings (800-1050), Editions Hachette</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Boyer Régis, Les Vikings, Editions Plon</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Marillier Bernard, BA.BA Vikings, Pardès</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Anne-Laure d'Apremont, BA.BA Tradition Nordique, volume 2</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>• Jean Renaud, Les dieux des Vikings, Ouest France Editions</em></span></strong><div><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em><br /></em></span></strong><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>* article paru sur le site <a title="" href="http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/232-histoire-generale/4720-lhiver-chez-les-anciens-scandinaves.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Histoire pour tous</span></a></em></span></strong></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
Le racket des Rois : 30 euros la galette, et ”l'Epiphanie” (?) en promo pendant quinze jours...
tag:plunkett.hautetfort.com,2014-01-04:5262704
2014-01-04T19:51:00+01:00
2014-01-04T19:51:00+01:00
Une antique coutume de table privée de sens par le business ?...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong>Une antique coutume de table privée de sens par le business ? </strong></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: large;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><strong>Boycottons la marchandise !</strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: large;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><strong>...et faisons la galette nous-mêmes : </strong></span></span></p><p> <img id="media-4389272" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/285712845.jpg" alt="épiphanie,folklore" /></p><p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #ff0000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong> Pour en savoir plus :</strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>20 minutes </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>(<a href="http://www.20minutes.fr/societe/854436-pourquoi-galettes-rois-sont-elles-si-cheres"><span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;">ic</span>i</span></a>)</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> fait le point sur le racket de la galette : la payer 30 ou 40 euros chez le boulanger-pâtissier du coin, qui dans 80 % des cas (selon l'enquête de </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>Challenges, <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.challenges.fr/entreprise/20120105.CHA8886/la-verite-sur-les-pretendues-galettes-des-rois-artisanales.html"><span style="color: #000000; text-decoration: underline;">ici</span></a></span> </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">) l'a achetée en gros et se contente de la réchauffer, c'est aberrant ! </span></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>Challenges </em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">: « </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">C’est l’un des plus gros mensonges faits aux consommateurs. Un mensonge répété invariablement chaque mois de janvier. Les galettes des rois que vous achetez chez votre boulanger ou votre pâtissier sont dans la plupart des cas, des produits industriels, fabriqués en usine et livrés congelés. Mauvaise nouvelle pour les gourmets, dans un très grand nombre de cas, ces gâteaux vendus entre 12 et 40 euros par ces commerçants sont exactement identiques à ceux vendus cette année 4 euros chez Carrefour et 4,50 euros chez Auchan pour une galette 6-8 parts. Alors que les Français se disent de plus en plus, adeptes des produits sains, bios et fabriqués avec des ingrédients traçables, les voilà qui se précipitent en masse, sans le savoir, sur un produit alimentaire très largement fabriqué à la chaîne dans des usines.</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">"Il suffit de se promener de bon matin dans son quartier pour voir les camions de livraison de groupes industriels bien connus des professionnels telles que les sociétés </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">[…],</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> s’indigne Xavier Denamur, restaurateur en croisade contre l’invasion des produits industriels dans les commerces de bouche. Selon lui, le mal est tout aussi répandu dans les 120.000 restaurants français où il ne reste aujourd’hui qu’une minorité de professionnels à bouder les préparations toutes faites ou en kit, à réchauffer avant de servir... »</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le racket de la galette – exercé sur un marché </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">de consommateurs </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">captif – s'explique par son aspect micro-saisonnier : </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>« quelques semaines par an »,</em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> disent les artisans, pensant expliquer ainsi les marges qu'il se font sur la pâte feuilletée. </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mais c</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">ette extension difforme d</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">u jour d</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">e l'Epiphanie </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">montre de quoi il retourne : la fête avec son « roi » (rite romain des Saturnales) a perdu son sens, elle est désormais aux mains du business, qui lui inflige le même sort qu'à tout ce qu'il touche : la dilatation absurde du créneau de chalandise (par exemple « Noël » fêté dès novembre), et l'abus massif sur les marges.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pourquoi fêter l'Epiphanie ? Les chrétiens le savent. </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pourquoi y associer la galette des Saturnales ? </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Beaucoup de familles incroyantes y sont attachées parce que c'est une tradition qui plaît aux enfants, qui aiment se cacher sous la table pour répondre au rite des parts : </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>« pour qui celle-là ? » </em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-style: normal;">[*] </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> Mais rien n'oblige à acheter chez Machin une galette industrielle vendue dix fois son prix, alors que la mère de famille peut très bien fabriquer elle-même le gâteau – qui n'est d'ailleurs pas nécessairement une rondelle de pâte feuilletée (et surtout pas fourrée à la frangipane, innovation des années 1930). Dans le Midi </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">et en Louisiane </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">c'</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">était</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> une brioche </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">au massepain</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">, </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">en Franche-Comté une pâte à chou, </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">d</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">ans le Loiret un pithiviers, </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">dans l'Ouest une pâte sablée... </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Du très simple : tout était dans la convivialité et l'esprit de famille. Et rien dans cette tradition, <em>absolument rien,</em> n'est compatible avec un racket commercial vide de sens.</span></span></p><p style="text-align: center; line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span></p><p style="text-align: center; line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Vous voulez faire vous-même la galette ? </span></span></p><p style="text-align: center; line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Voici comment : </span></span></p><p style="text-align: center; line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #808080;"><a href="http://cuisine.journaldesfemmes.com/magazine/video/0812-galette-des-rois/1.shtml"><span style="color: #808080;">http://cuisine.journaldesfemmes.com/magazine/video/0812-galette-des-rois/1.shtml</span></a></span><br /></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR">______________<br /></span></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR">[*] Au XVI</span></span><sup><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><span lang="fr-FR">e</span></span></span></sup><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR"> siècle, Etienne Pasquier</span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR"> (</span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR"><em>Recherches de la Franc</em></span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR"><em>e, </em></span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR"><span style="font-style: normal;">livre IV, ch. 9) </span></span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR">décrit le rite des parts, de la fève et du roi </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR">en le raccordant</span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR"> explicitement aux Saturnales romaines </span></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR"> :</span></span> </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR"><em>« Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maitre interroge sous le nom de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Apollon"><span style="color: #000000;">Phébé</span></a> (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin domine (seigneur, maître). Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. » </em></span></span> </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span lang="fr-FR">(</span><span lang="fr-FR"><em>Recherches de la France,</em></span><span lang="fr-FR"> tome II, </span><span lang="fr-FR">p. 920 : éditions</span><span lang="fr-FR"> Honoré Champion 1996, coll. Textes de la Renaissance)..</span></span></span></p><p> </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Les contes inédits de Lorraine
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2013-12-04:5222993
2013-12-04T00:00:00+01:00
2013-12-04T00:00:00+01:00
Le conte populaire est un conte oral traditionnel et communautaire. Il a...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/80767595.jpg" target="_blank"><img id="media-4330146" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/2563358913.jpg" alt="lorraine,contes,traditions,veillées,campagne,ruralité,paysans,roger wadier,folklore" /></a>Le conte populaire est un conte oral traditionnel et communautaire. Il a longtemps régi la création et la circulation des histoires. C'est en fait la littérature de nos ancêtres, il a présidé les veillées de nos campagnes lorraines depuis la nuit des temps jusqu'au milieu du XXe siècle. Il a aujourd'hui quasiment disparu.</p><p style="text-align: justify;">Fort heureusement, à la charnières des XIXe et XXe siècles, quelques érudits passionnés de notre folklore ont pris soin de transcrire ces contes à l'écrit, ce qui leur a permis d'arriver jusqu'à nous, malgré le profond bouleversement de nos sociétés rurales qui ont rompu la transmission séculaire de ces histoires par le bouche-à-oreille. Quelques familles ont su faire subsister cette tradition jusqu'à la fin du XXe siècle malgré la disparition des veillées.</p><p style="text-align: justify;">D'infatigables collecteurs - dont fait partie notre auteur, Roger Wadier - ont poursuivi jusqu'à nos jours l'oeuvre de leurs prédécesseurs du XIXe siècle. Tout au long de ces pages, le lecteur découvrira ces récits authentiques qui faisaient le charme des veillées d'autrefois, et l'âme des campagnes : les contes animaliers, les récits sur le diable, tantôt dupé, tantôt triomphant et réellement terrifiant, ou encore les aventures merveilleuses et féeriques, de celles qu'on racontait volontiers aux enfants...</p><p style="text-align: justify;">Des passeurs de mémoire et de traditions.</p><p> </p><blockquote><p><strong><span style="color: #ffff00;">‡ Les contes inédits de Lorraine, Roger Wadier, CPE éditions, 2013, 157 p. (20 €).</span></strong></p></blockquote>
Ratatosk
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Niet Piet maar de Sint is het probleem
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-10-26:5204433
2013-10-26T00:05:00+02:00
2013-10-26T00:05:00+02:00
Ex: http://visionairbelgie.wordpress.com/2013/10/24/piet/...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4299821" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1295477207.jpg" alt="Sinterklaas_zwarte_piet.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><a id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3501" href="http://visionairbelgie.wordpress.com/2013/10/24/piet/" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3500" style="text-decoration: underline;"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3499" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3498" style="color: #0000ff;">Ex: http://visionairbelgie.wordpress.com/2013/10/24/piet/</span></span></span></span></a> </span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3497" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5603" style="color: #ff6600;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5602">Niet Piet maar de Sint is het probleem</span></span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3482" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3484" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3483">Shepherd</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3484" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3483">Nog maar net is het stofwolkje rond mijn kritiek op het moraalridderdom van de humanitaire gemeenschap gaan liggen, of daar komt mevrouw Verene Shepherd met een heuse VN-delegatie naar Nederland (dus niet naar België of waar dan ook, maar het vrijdenkende Holland) om te onderzoeken of die Zwarte Piet wel geen vermomde Surinaamse slaaf zou kunnen zijn.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3481" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3486" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3485">Ik kan haar bij voorbaat gerust stellen: neen, Piet is geen Creool uit de omstreken van Paramaribo, de Hollanders zullen op een andere manier met hun koloniaal verleden moeten klaarkomen.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3489" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3488" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3487">Wel stuitend is deze nieuwe opstoot van mondiale political correctness en mensenrechterlijke haarklieverij. Niet dus tegenover het Indische kastensysteem dat nog steeds zeer verbreid is. Niet tegen de vaginale verminking wereldwijd of de kinderarbeid of de slavernij van vandaag, of de onthoofding van homo’s in</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3383" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3491" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3490">Saudi-Arabië, of het heksengeloof dat in Afrika nog altijd vrouwen en kinderen letterlijk de woestijn in drijft. Maar dus wel tegen de 6 december-folklore waar trouwens geen enkel kind nog in gelooft, al doen ze alsof om hun ouders een goed gevoel te geven.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3492" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5599" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5598">Afbleekmiddel</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3457" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3480" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3479">Om die Hollandse pietenhysterie te duiden, ondertussen goed voor anderhalf miljoen FaceOdinbooklikes, is het goed om even de herkomst van de traditie op te frissen. En het gaat wel degelijk over kleuren. De Christelijke Klaasfiguur is gebaseerd op de legendes rond de semi-fictieve Nicolaas van Myra, een bisschop die in de 4de eeuw zou geleefd hebben, en vooral gereputeerd was als helper-in-nood voor onbemiddelde meisjes die in de prostitutie dreigen verzeild te geraken (belangrijk voor het vervolg van ons verhaal).</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3459" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3458" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3460">De Zwarte Piet is een ander verhaal, of toch weer niet. De andere, heidense Nicolaas, die men omwille van de zieltjeswinnerij vermengde met de Christelijke versie, is namelijk een gedaante van de Germaanse oppergod Wotan, een nachtridder die met zijn achtpotige Sleipnir vooral in de twaalf donkerste dagen van het jaar de buurt onveilig maakte en in ruil voor bescherming loon-in-natura eiste. Geen gever dus, maar een nemer.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3462" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3461" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3463">Probleem voor de Christelijke iconologie: na de nuttige vermenging van de twee klazen moest dat zwart-maffieus tintje er wel terug uit, teneinde weer een proper, deugdelijk afkooksel te bekomen dat zonder problemen in de Biblioteca Sanctorum paste.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3466" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3465" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3464">En zo ontstond het olijke duo van de bebaarde Goedheilige Man alias de gecastreerde Wotan, en zijn donkerhuidige dommekracht, in Vlaanderen nog steeds Nicodemus genoemd. In de Angelsaksische wereld heeft men alleen Santa Claus overgehouden en de Piet zedigheidshalve gedumpt. Maar het lijdt geen twijfel: Pieterman is een afsplitsel van Sinterklaas zelf, en herinnert aan de fratsen van de seksbeluste Wotanfiguur. Mevrouw Shepherd wil dus eigenlijk de geamputeerde penis (de roe) van de weldoener op sterk water. Gevaarlijk werk voor meisjes, me dunkt.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3467" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span lang="nl-be">Kinderlokker en meisjesgek</span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3495" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3494" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3493">Zo zijn we direct waar we moeten wezen: niet de zwartheid van Piet is het probleem, mKlaasaar wel de witter-dan-witheid van Klaas, wiens schijnvroomheid veel stof tot contestatie biedt, zonder dat men er het racisme hoeft bij te sleuren. Er zijn m.a.w. een boel redenen om dat Klaasgedoe eens door de mangel te draaien, zomaar, zonder tussenkomst van de Verenigde Naties.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5606" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5605" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5604">Vooreerst is het stuitend dat dit icoon van de Christelijke caritas altijd al een conservatieve functie heeft gehad: hij moest de rijken aanzetten tot vrijgevigheid, in hun eigen belang, opdat de armen niet opstandig zouden worden. In de 19de eeuw zou die meritocratische achtergrond absoluut primeren: wie rijk is, heeft dat ook verdiend, en wie arm is al evenzeer. De schoentjes van de deugdzamen worden het best gevuld, omdat ze hun mérites voor deze maatschappij bewezen hebben. De anderen moeten maar wat harder werken, eventueel aangespoord door de roe.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5610" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5609" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5608">Vandaag stoort mij vooral de permanente ongelijkheid in het Sinterklaasverhaal, de afzichtelijke commercialisering van het ritueel, en het feit dat de vrijgevigheid van de Sint, als PR-man van de speelgoedindustrie, vooral met de draagkracht van de ouderlijke beurs is verbonden. Er zij dus kinderen die gewoon niks krijgen, nada, noppes, met de impliciete motivatie dat het met hun slecht gedrag te maken heeft. Ze zijn zwart, gebrandmerkt, veel meer dan de geschminkte Piet.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5613" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5612" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5611">Terecht geven kinderen bij dit vertoon hun eigen onschuld maar wat graag op. Het zijn uiteindelijk zij die de Sint wandelen moeten sturen, als een verhaal vol ranzige kantjes.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3478" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3477" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_3476">In een bredere context is de link tussen braafheid en giften krijgen ronduit ranzig. Het creëert afhankelijkheid én onderdanigheid. Het maakt van de Sint een usurpator en kinderlokker, wat hij eigenlijk altijd al was. Zijn voorkeur voor jonge meisjes –liefst arm, die zijn gewilliger- is een rode draad in alle Sintlegendes, ook de Christelijke. Zijn Piet hangt er niet zo maar bij, maar is een wezenlijk onderdeel van een seksuele toeëigening die als dusdanig niet herkend wordt, juist door de tweeledigheid, de scheiding tussen wit en zwart.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5616" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5615" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5614">Dat Pietencirkus dient dus vooral om de aandacht van de handen van de goedgeilige man zelf af te leiden. Men kan er nochtans moeilijk naast kijken, als buitenstaander. Altijd weer die kindjes op schoot, hun gekrijs omdat ze voelen dat er iets niet klopt, de witte handschoenen, het gefriemel en gefezel in het rode pluche, het grote zondenboek, de geënsceneerde aankomst per boot, het debiel-vrolijke geneuzel van Bart Peeters er rond (“Piet is zwart vanwege de schoorsteen”), de verhullende witte baard waarboven toch de uitpuilende ogen hangen van Jan Decleir, de belachelijke leugens en het gemonkel van de volwassenen,- heel dat ziekelijk vertoon is een beschaving onwaardig.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5619" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5618" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5617">Terecht geven kinderen bij dit vertoon hun eigen onschuld maar wat graag op. Het zijn uiteindelijk zij die de Sint wandelen moeten sturen. De twaalfjarige Mozart voerde de dubieuze weldoener al ten tonele in zijn opera “Bastien und Bastienne”, gebaseerd op J.J. Rousseau’s “Le devin du village”, waar hij als Colas het herderinnetje Bastienne belooft om te bemiddelen in een ruzie met haar vriendje, maar eigenlijk zichzelf opdringt als meester en inwijder.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5620" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span lang="nl-be">Sint-killer</span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5623" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5622" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5621">Terug naar de negritude. Op 30 juni 1960 hield Patrice Lumumba, de eerste premier van hlumumba_speechet onafhankelijke Congo, een vlijmscherpe, niet-aangekondigde speech tegen de wandaden van de Belgische weldoener en kolonisator. Koning Boudewijn zat op de eerst rij en keerde in koude razernij huiswaarts. Het heeft toen niet veel gescheeld of Zwarte Piet werd verboden in het Koninkrijk België. Gelukkig spaarde onze diepbetreurde vorst zijn roe en gaf de opdracht om Lumumba zelf te liquideren, letterlijk: hij werd geëxecuteerd en zijn lijk opgelost in zwavelzuur. De weg voor de corrupte Joseph Mobutu lag open. De rol van de CIA, de Britse geheime dienst én het Belgische hof is in deze ondertussen historisch uitgeklaard, België bood in 2002 zelfs excuses aan. Case closed… of toch niet?</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5626" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5625" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5624">De reden waarom wij in Vlaanderen geen zin hebben om Piet te bannen, is nu net zijn subversieve betekenis. Nog altijd is een zwarte bij ons niet alleen een neger, maar het wijst tegelijk op een politiek-foute paria, iemand die men geen hand geeft zonder de handen nadien te wassen. Meteen blijkt, hoe die mevrouw Shepherd eigenlijk het omgekeerde doet van wat ze voorwendt: ze elimineert de zwarte, waarna de witte als Santa Claus het rijk voor zich alleen heeft. Vreemd geval van zelfhaat.</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be">De reden waarom wij in Vlaanderen geen zin hebben om Piet te bannen, is nu net de dreiging die hij uitstraalt tegenover de witte weldoener.</span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5629" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5628" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5627">Want in hun coëxistentie zit net de mogelijkheid van een omslag. Op elk moment kan de knecht de meester van het dak gooien of in de haard verbranden, dat gevaar is inherent aan hun relatie. Het is voor mij ook het enige motief om de doodsstrijd van Nicolaas te rekken en te wachten tot hét gebeurt: het exploot van de Sint-killer. Wat Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) al omschreef als de meester-knecht-dialectiek, nl. het feit dat gezagsrelaties altijd labiel zijn omdat de meerdere de mindere nodig heeft om zijn macht te bevestigen, bevat de dreiging van een grote vadermoord. Nicodemus alias Lumumba zal dan, zelfs als hij daarvoor achteraf wordt terecht gesteld, blijven spoken in de speelgoedwinkel en de dromen van de machthebbers teisteren.</span></span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5630" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span lang="nl-be">Zwarte poes</span></strong></span></p><p id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5633" style="text-align: left;" dir="LTR"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5632" style="color: #c0c0c0;" lang="nl-be"><span id="yui_3_7_2_1_1382622113516_5631">Laten we voor de rest niet vergeten dat dit een verschrikkelijke mannenzaak is, van in de oorsprong. Na de moord op Klaas lijkt me een nieuw element van verering op zijn plaats, als we in deze donkere tijden toch moeten wegdromen: geen Zwarte Piet maar Zwarte Poes, het vrouwelijk geslacht dat als een origine du monde geeft zonder te nemen, zonder voorwaarden te stellen, zonder gehoorzaamheid te eisen, genereus en absoluut. Geen pietenschmink maar echte, diepe negritude met een matriarchale inslag. Verene Shepherd zou er best voor kunnen doorgaan, als ze toch maar die bedillerige en rancuneuze zwavelzuurtoon achterwege kon laten die ze, dat weet ik heel zeker, in het blanke maatpakkenuniversum heeft opgelopen.</span></span></strong></span></p>
Avignon
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1931 : fèsto fóuclourico
tag:avignon.hautetfort.com,2013-06-21:6087916
2013-06-21T00:00:00+02:00
2013-06-21T00:00:00+02:00
1931 : fête folklorique (muet) 1931 : folk feast (silent)
<p>1931 : fête folklorique (muet)<br /><em>1931 : folk feast (silent)</em></p><p><iframe width="720" height="480" 0="" src="http://player.vimeo.com/video/49979525?title=0&byline=0&portrait=0&autoplay=" color="c9ff23"" frameborder="0"></iframe></p>
Amandio DE OLIVEIRA
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20-04-2013 - REPAS DANSANT EM ARGENTEUIL
tag:reguengo.hautetfort.com,2013-02-19:4993703
2013-02-19T15:55:00+01:00
2013-02-19T15:55:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-3979927" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://reguengo.hautetfort.com/media/02/01/2685772917.jpg" alt="20.jpg" /></p>
Xavier JASSU
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Noël paillard
tag:lapinos.hautetfort.com,2012-12-26:4938731
2012-12-26T18:56:00+01:00
2012-12-26T18:56:00+01:00
Noël paillard reflète parfaitement la démocratie chrétienne. L'athéisme...
<p style="text-align: justify;"><strong>Noël paillard reflète parfaitement la démocratie chrétienne. L'athéisme aujourd'hui, c'est de vomir Noël.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>La légende de saint Nicolas fait partie du folklore pédophile germanique. Elle a comme toutes les idéologies venues d'Allemagne, non seulement le nazisme, un caractère régressif ; à savoir que ces idéologies s'appuient pour se répandre, avec leurs vagues de suicides et de sacrifices d'enfants inutiles, d'avortements par millions, sur la puérilité des foules. Bien sûr Noël n'a rien d'enfantin : c'est une pure nostalgie d'adultes capricieux. </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>La seule chose qui peut décevoir l'antéchrist dans cette fête, c'est le niveau de vulgarité bourgeoise qu'elle a atteint, par la faute des banquiers et des trafiquants d'armes judéo-chrétiens. Cette façon répugnante de fêter le solstice d'hiver. A trop gâter ses enfants, Satan en a fait des aliénés qui ne le reconnaissent même plus.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Le moyen âge, paillard déjà selon les chroniques de Boccace, n'accordait qu'une importance culturelle mineure à la transposition dans le calendrier chrétien de la fête du solstice d'hiver. On </strong><strong>insistait plus alors sur l'importance historique de l'épiphanie du fils de Dieu. </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Quand paraît l'astre du Messie dans le ciel, la spiritualité juive est à bout de souffle, au point de ne pas reconnaître le Messie annoncé par les prophètes ; et le culte romain est proche de la décadence. Tout concourt à faire croire à la fin de l'histoire, si ce n'est à l'espérer, du point de vue de Hérode et du haut clergé, d'où vient systématiquement la haine de l'histoire, depuis des millénaires.</strong></p>
JBLuron
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Mieux qu'un Comice, la Berlodière
tag:delurons.hautetfort.com,2012-08-30:4817560
2012-08-30T10:40:00+02:00
2012-08-30T10:40:00+02:00
La fête de la Berlodière a pris le parti délibéré de présenter le matériel...
<p style="text-align: justify;">La fête de la Berlodière a pris le parti délibéré de présenter le matériel rural ancien en action. C'est la rélité du monde rural sans le folklore qui ressurgit.</p><p>En vous déplaçant à la Berlodière, vous y passerez plus d'un cardeur.<img id="media-3722925" style="margin: 0.2em auto 1.4em; display: block;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/02/00/1634372598.JPG" alt="0 cardeuse.JPG" /></p><p>Dimanche 2 septembre à Ménétréol-sur-Sauldre. Et c'est toute la journée, repas sur place aux produits locaux.</p><p>Pour se faire une petite idée, voir <a href="http://delurons.hautetfort.com/album/1709501739503f200e47e5e/" target="_blank">l'album</a>.</p><p><a href="http://www.difcentre.fr/" target="_blank"><img id="media-4127798" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/00/00/2021248516.jpg" alt="blog,convivialité" /></a></p>
JBLuron
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Bué, la fin des sorciers ?
tag:delurons.hautetfort.com,2012-08-12:4803248
2012-08-12T10:29:00+02:00
2012-08-12T10:29:00+02:00
En écrivant cet article, je suis bien persuadé qu’il peut m’être...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><img id="media-3701254" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/01/02/4008960400.jpg" alt="birettes 2.jpg" />En écrivant cet article, je suis bien persuadé qu’il peut m’être reproché, avec juste raison, d’avoir la critique facile, puisque je ne suis pas dans l’action. Mais la foire aux sorciers, c’est vingt-cinq ans de ma vie. Jusqu’à ce que je quitte <a href="http://www.bue-sancerre.fr/">Bué</a>.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Je n’y suis revenu qu’une fois, une dizaine d’années après ce départ, au début des années 1990, pour voir <a href="http://jeanlouisboncoeur.xooit.fr/portal.php">Jean-Louis Boncoeur</a>. Quelle ne fut pas ma déception ! On était retombé dans une kermesse de village où le conteur fatigué jouait pour une des dernières fois devant un public qui s’intéressait plus à la buvette et aux stands de loteries qu’au spectacle. A une autre culture.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3701256" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/02/01/815200025.jpg" alt="affiche.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Puis Pascal Balland a eu le mérite de vouloir innover en donnant un vrai spectacle gratuit, un théâtre de plein air joué par les habitants du village sous la direction de Michel Arribault. Le public n’a pas suivi. Ou tout du moins, le grand public des fêtes populaires. Il est vrai que c’était une gageure que de vouloir donner un spectacle théâtral recherché en Sancerrois sans y avoir de vraies racines où puiser pour s’attacher la population. Il aurait peut-être fallu aussi, à ce moment-là, créer une grande manifestation populaire du genre marché médiéval qui aurait bien cadré avec le thème.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">Lorsque Pascal a jeté l’éponge, une autre équipe a repris en main… supprimant tout spectacle sauf à faire venir des groupes de sonnerie ou autres qui apportent déjà leurs familles comme spectateurs. Mais quelques habits, quelques grimaces, un cocktail avec un colorant vert pour être baptisé jus de lézard, bref, un mauvais maquillage, ne font que plonger un peu plus l’institution « foire aux sorciers » dans une médiocre animation de fin de colonie de vacances.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><img id="media-3701257" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/02/00/1639126064.jpg" alt="birettes 4.jpg" />Les médias régionaux se s’y sont pas trompés et ne se déplacent même plus. Il n’y a guère qu’un localier, par sympathie commerciale, qui trouve encore que près de 400 couverts, c’est une foule alors que cela ne rassemble pas la moitié de la population de Bué, de sa famille, de ses estivants et des proches des groupes invités. C’est dire l’intérêt.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">A Bué, c’est bien la nuit des sorciers… le crépuscule est passé depuis quelque temps.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><a href="http://www.difcentre.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=132&Itemid=112" target="_blank">Un roman au pays des sorciers</a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><a href="http://www.difcentre.fr/" target="_blank"><img id="media-4127798" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/00/00/2021248516.jpg" alt="blog,convivialité" /></a></p>
zazle
http://ventanaabierta.hautetfort.com/about.html
Une nuit au Salvavida
tag:ventanaabierta.hautetfort.com,2012-03-14:4637328
2012-03-14T15:26:00+01:00
2012-03-14T15:26:00+01:00
Vendredi dernier, mon ami Eduardo m’emmenait dans un « club » de Palermo....
<p>Vendredi dernier, mon ami Eduardo m’emmenait dans un « club » de Palermo. <br /><a href="http://es.wikipedia.org/wiki/Palermo_%28Buenos_Aires%29%20" target="_blank">Palermo</a> est le plus grand « barrio » (quartier) de Buenos Aires. Connu pour être l’une des zones les plus sympas pour sortir, il se divise en <strong>Palermo Soho, Palermo Hollywood, Alto Palermo, Palermo Viejo</strong>… je dois dire que je m’y perds un peu ! Ce sont les promoteurs immobiliers qui passent leur temps à créer ces « labels » pour donner une identité aux manzanas qu’ils investissent, et ainsi attirer le chaland, toujours en quête de « the new place to be ».<br /><br />Le club où Eduardo m’invitait se situait dans le Palermo Botanico, près du jardin botanique (ce que le nom pouvait laisser présager ;-). Ce qu’on appelle ici un club n’est pas nécessairement un endroit chic ; c’est avant tout un repère d’habitués. En l’occurrence, le <strong>Salvavida, situé sur Cabello,</strong> est la propriété d’une petite poignée d’habitants du quartier – tous des hommes- qui se cotisent pour faire vivre l’endroit. Les hommes en question s’y retrouvent tous les jours pour faire un partie de « truco » (jeu de cartes le plus populaire d’Argentine) et partager ensuite une bière, avec une picada ou un autre bon petit plat.<br /><br />Le Salvavida est hors-norme à plus d’un titre. Installé depuis quelques décennies, là où autrefois, il y avait des terrains de boules, il continue de faire vivre l’âme populaire de Buenos Aires dans un quartier qui se cosmopolitise et s’aseptise beaucoup. Et puis, c’est un vrai résistant ! Eduardo m’a raconté que les propositions de rachat ne cessaient de pleuvoir et pour des sommes folles, car sur cet emplacement pourrait être construit une énième tour « condominium » ! Palermo vit en effet une vraie effervescence de tours de plus de 20 étages ; elles fleurissent de tous côtés, dans un incessant ballet de grues.</p><p><br />Nous étions donc dans un petit coin de paradis en résistance :-)<br />Après un repas tout ce qu’il y a de plus argentin (empanadas, milanesa, ravioles ; fernet et vin rouge), nous passions dans la salle du fond. Chaque vendredi, un groupe de 3 guitaristes (accompagné ce jour-là d’un tambour) fait danser jusque fort tard, les amoureux du folklore argentin. Beaucoup plus simple à danser et moins envoûtante que le tango, la « <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chacarera" target="_blank"><strong>chacarera</strong></a> » n’a pas dépassé les frontières du pays. Pourtant, elle reste non seulement agréable à regarder, mais surtout très amusante à pratiquer ! Les danseurs se font face et se tournent autour, parfois avec un mouchoir à la main qu’ils manient de manière habile et séduisante (pour se faire une idée, voir la vidéo !). <br /><br /><br /><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/McKiiGFSCv0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe> </p><p> </p><p>Il fallait voir ce soir-là les sourires rayonnants des danseurs sur la piste ! Et quels danseurs ! La moyenne d’âge dans la salle devait être de 65 ans ; ils se connaissaient tous, s’interpelaient d’un bout de la salle à l’autre (« Alors, notaire, tu viens danser ?! »), venaient s’embrasser, puis glisser un mot aux musiciens. Fulano, le guitariste en chef, était assis pénardement sur une malle, les pieds sur une boîte à chaussures ! Yeux bleus acier et pétillants, couronne de cheveux blancs sur crâne dégarni, il donnait l’impression d’être dans son salon et de parlers à ses amis (mais on ne devait, là, pas être loin de la réalité !).</p><p>Lorsque nous partions à 1h, la fête battait son plein. L’un des guitaristes venait de chanter d’une belle voix profonde 2 tangos célèbres –la salle l’acclama-, et bientôt le groupe reprenait le folklore pour d’autres folles danses !<br /><br /><br /><br /></p>
Ratatosk
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Et ainsi l’Homme Sauvage entra dans le rituel du Carnaval
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-02-21:4603279
2012-02-21T00:05:00+01:00
2012-02-21T00:05:00+01:00
Massimo CENTINI: Et ainsi l’Homme Sauvage entra dans le rituel du...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><span style="color: #c0c0c0;">Massimo CENTINI:</span></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;">Et ainsi l’Homme Sauvage entra dans le rituel du Carnaval</span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #99cc00;">Un mythe antique déploie toute sa dimension dans les rites du début du printemps</span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-3443975" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/7946375.jpeg" alt="selbvaggio.jpeg" />Le rapport Homme Sauvage/Carnaval a des racines très anciennes et se pose comme conditio sine qua non de nombreuses manifestations célébrées dans les pays de l’arc alpin à l’occasion des pratiques folkloriques qui précèdent et annoncent le printemps. Disons, pour la clarté de notre exposé, que le modèle typique de l’Homme Sauvage, tel qu’il est décrit par l’iconographie récurrente en ces régions, n’est présent sans altération formelle aucune qu’en de rares occasions. En fait, son modèle typique n’a pas subi de modifications substantielles et s’est incarné en d’autres figures, hybrides celles-là, qui indiquent toutefois sa présence, sans altérer sa signification primitive. On constatera que, dans les carnavals traditionnels, l’Homme Sauvage représente une sorte de synthèse de toutes les autres figures que l’on appelle généralement lors du Carnaval et que l’on représente alors par le truchement de masques, comme ceux de l’homme-arbre, de l’ours, de l’arlequin, du fou. Parmi toutes ces figures du Carnaval, l’Homme Sauvage exprime quelques particularités, qu’il symbolise par son image et par les aspects culturels qu’il a suscités. Dans la fête du Carnaval, l’Homme Sauvage est surtout présent dans les Alpes orientales, où il apparaît sous le masque de “Salvanèl”, amalgamé, depuis des temps plus récents, à d’autres figures, parmi lesquelles nous pouvons compter, à côté du personnage typique du Sauvage (Selvaggio): Arlequin, la “Capra Barbana” ou encore la “Dame Sauvage”. Preque toujours, nous avons affaire à des masques ombrés et ambigus, comme nous l’apprend dal Taschi, qui a étudié la fête piémontaise de la “Capra, dello stagnino e della barba” (“de la Chèvre, du ferblantier et de la barbe”). </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’Homme Sauvage, que l’on appelle aussi, dans les fêtes du Trentin, “Bilmo” (au féminin “Groastana”), prend toujours un rôle mi-comique mi-dramatique, celui d’une créature crainte mais vaincue, celui d’un être à chasser du noyau de la civilité voire à supprimer. Dans le Val di Fiemme, le Salvanèl finit par être occis après une représentation bien agencée à laquelle participe toute la population. Le rite/spectacle de la battue est calqué sur le modèle du “Meurtre de Carnaval” qui, en pratique, constitue la formule récurrente dans de nombreuses traditions analogues. Le sujet du genre est caractérisé par un déguisement dans lequel on retrouve les éléments symboliques comme les peaux et les feuilles, destinés à mettre en relief les prérogatives du sauvage et son appartenance à la nature. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les connexions sont extrêmement nombreuses et peuvent s’insérer dans un vaste complexe de traditions qui vont du charivari à la danse de la corne d’Abbats Brohley (dans le Staffordshire), de même qui comprennent les innombrables coutumes relatives à la “Fête des fous”. Dans les vallées tyroliennes, les masques du “Wilder Mann” et, plus rarement, de la “Wilde Frau”, sont englobés dans les traditions carnavalesques. Leur typologie a évolué et, au fil du temps, a fini par acquérir des éléments formels très divers, à mettre en relation avec les autres traditions de la même aire géographique. Nous avons certes les traditions du Carnaval dans le Nord de l’Italie mais nous avons aussi les masques de la Commedia dell’Arte, lesquels, bien qu’autonomes, entretiennent néanmoins un rapport de filiation avec l’Homme Sauvage. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A l’occasion de la fête de Saint Grégoire (le 12 mars), ont lieu à Val Venosta les “Gregorispiele” (les “Jeux de Grégoire”), auxquels participe le “Wilder Mann”, affublé d’une longue barbe hirsute qui accentue son statut de “sauvage”. Il porte un chapeau à larges bords, couvert de mousse, est vêtu d’un large manteau et, dans une main, tient une grosse branche de pin. Il entre en scène accompagné d’un groupe de jeunes filles du lieu: elles sont allées à sa rencontre en lui proposant une dispute oratoire en vers, à laquelle le “Wilder Mann” ne répond que par des rimes fort plates. Après la joute en vers, les femmes cherchent à ligoter le “Sauvage” à l’aide de rubans rouges; dans ce rituel, certains érudits perçoivent l’écho d’un antique rite nordique et médiéval qui évoque la lutte des forces du bien contre celles du mal, notamment la lutte contre le démon Herlekin, démon malin, représenté, au départ, vêtu d’un costume fait de lambeaux de tissu colorés. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A Termeno, le jour du Mardi Gras, la figure masquée locale, l’Egetmann (l’homme de Mai aux allures d’épouvantail, symbolisant l’esprit de la Nature) est accompagné d’un ours, d’un chasseur et du “Wilder Mann”, couvert d’un costume fait de feuilles de lierre; au cours du rituel, une fuite est mise en scène, rapidement arrêtée par le chasseur qui, peu après, tente d’effrayer les spectateurs. Arrivé sur la place principale, le “sauvage” est tué par le chasseur qui, de cette façon, célèbre le rite antique de la fin de la mauvaise saison et du début de la renaissance de la nature, selon le schéma de l’”Eternel Retour”. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans les pays de langue et de culture ladines, l’“Om Salvarek” est présent dans de nombreuses traditions liées au rite du Carnaval et est flanqué de la Dame Sauvage et de ses fils. Une variante similaire s’observe dans le Carnaval de Moena dans le Val di Fassa où le personnage central est représenté par le “Manitù” masqué, créé localement dans les années 30, mais dont le modèle correspond au type classique de l’“Om Salvarek”. Sans aucun doute, il s’agit là d’une singulière élaboration moderne, en laquelle le stéréotype le plus archaïque du “Sauvage” s’amalgame à une figure extérieure, enveloppée de sacralité, qui, avec le mythe local, a en commun un lien direct avec le thème du “Seigneur de la Forêt”, figure présente dans de nombreuses cultures qui ont maintenu un lien solide avec la Nature. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pour revenir à la figure démoniaque récurrente, rappellons encore que, toujours dans le Val di Fassa, le “Salvan” est associé au “Strion” (le “Sorcier”), à la “Stria” (la “Sorcière”) et au “Diaol” (le “Diable”). Les costumes rappellent également la typologie de l’être sylvestre mais avec l’ajout de cornes diaboliques qui ont pour rôle de souligner le lien qu’entretient toujours le “sauvage” avec l’univers infernal. Le cas du Krampus frioulan est lui aussi emblématique. Dans cette tradition, on voit apparaître des masques de “diables” qui, le long de l’itinéraire ludico-transgressif du Carnaval, ont pour rôle de modifier les équilibres, en exploitant leur aspect “démoniaque”, parfaitement adapté pour souligner l’irruption du mal dans l’espace du bien (dans le langage des anthropologues, on parle d’irruption de la nature dans la culture). On peut en dire tout autant quand on évoque le masque du “Malan” dans le Carnaval de Val Gardena, où le modèle typique du “Sauvage” est entièrement amalgamé à celui du diable.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Massimo CENTINI.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">(article paru dans “La Padania”, Milan, 22 février 2000; trad. franç.: 2012).</span></strong></p>
L U C
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tag:l-illustretheatre.hautetfort.com,2011-09-22:3789707
2011-09-22T21:08:00+02:00
2011-09-22T21:08:00+02:00
C’est devenu au fil des ans un rendez-vous attendu : l’apéritif de...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>C’est devenu au fil des ans un rendez-vous attendu : l’apéritif de <span style="color: #008000;"><span style="color: #000000;">lancement de</span> la saison du théâtre de la Semeuse et du centre culturel la Providence</span>.</strong> De l’aveu même de Frédéric REY, le chef d’établissement et coordinateur, il y avait pour cette édition 2011 plus de monde que d’habitude.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;">C’est une bonne nouvelle. Car je le répète, il ne s’agissait pas d’un spectacle ! Bien sûr que c’était un événement festif, au cour duquel nous avons pu entendre quelques extraits des spectacles à venir ; c’est vrai que la soirée s’est terminée par un concert de musique celtique sur le parvis de la Providence. Tout de même, de 18h00 à 19h30, il s’agissait pour le public de prendre connaissance de la programmation pour les trois mois à venir, ce n’était pas un spectacle.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;">Ainsi, toutes et tous sont venus parce qu’ils se soucient du fonctionnement de LEUR théâtre.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Je vais tenter ici une comparaison avec l’univers de la politique :</strong> il y a ceux qui se contentent de voter, « vaguement persuadés que cela sert à quelque chose » comme le disait Pierre DESPROGES ; et il y ceux qui savent que ce n’est pas suffisant, qu’il faut prendre une part plus active dans la construction de la société, qu’il faut se documenter, débattre et agir, bref, qu’il faut s’investir.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;">Ma foi, l’ancienne chapelle désacralisée de la Providence n’aurait pu accueillir toute la population des Alpes-Maritimes ; et les lecteurs de ce blog apprendront avec plaisir que non seulement ils peuvent consulter sur le site de la Semeuse la programmation détaillée de la mi-saison, mais que désormais, ils pourront réserver un spectacle en ligne !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;">Il n’empêche, plus de monde ce mardi 20 au soir, cela veut dire que davantage de personnes souhaitent en savoir plus, s’intéressent de plus près à la marche de la vie culturelle, font un effort de plus.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>J’étais venu avec mon appareil <span style="color: #008000;">photo</span></strong> dans le but d’agrémenter cet article de deux ou trois images représentative de cette réception. Mais rapidement, j’ai compris que la seule façon de décrire cette soirée était de vous montrer un album complet — celui de toute la famille.</span> </p><p style="text-align: center;"><a title="Lien vers l'album" href="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/album/photos-de-famille/" target="_blank"><img id="media-3210501" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/00/00/932538080.jpg" alt="semeuse,programmation,folklore,photo" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #0000ff;">Cliquez sur l'image pour atteindre l'album<br />puis sur [Visualiser l'album]<br />et enfin sur [Diaporama]</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;">Avant de quitter ce parvis de la Providence où se prolongeait la soirée,<strong> j’ai souhaité poser <span style="color: #008000;">une seule et même question</span> à diverses personnes</strong>.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;">En effet, dès le mois de septembre, il est question du mois des celtes et de l’Irlande, octobre sera celui du Japon, puis ce sera le tour de… Nice ! C’est donc tout naturellement que l’on a parlé de folklore. C’est l’objet de la question que j’ai posée à cinq personnes ce soir là :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;">« Fais-tu une différence entre culture et folklore ? Établis-tu une hiérarchie entre les deux ? Le terme de folklore est-il péjoratif ? »</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Le premier à me répondre fut <span style="color: #008000;">Kitman</span>, membre du groupe « les Squatters » :</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 10pt;">Je crois que le folklore est complètement culturel et la musique folklorique fait partie intégrante des racines et des origines et des différents peuples qui la jouent et qui la perpétuent ; donc pour moi ce n’est pas péjoratif tout ce qui est folklorique, au contraire ; et je crois que c’est une part intégrante d’une tradition culturelle qu’il est important de faire perdurer.</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><span style="mso-ansi-language: IT;" lang="IT">Ce fut le tour d’<span style="color: #008000;">Aline di Maggio</span>, professeur de théâtre à la Semeuse</span> :</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 10pt;">En fait, j’intègre le folklore à la culture. Tout ce qui est folklore est plus de l’ordre de la tradition mais ça reste culturel.</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 10pt;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>L’Illustre Théâtre :</strong><span style="color: #0000ff;"> Mais la tradition est-elle une chose figée, ou bien est-ce vivant comme la culture ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 10pt;">Je pense que c’est un élément de la culture ; et je ne suis pas certaine que ce soit figé, cela dépend de qui s’en sert et comment : le spectacle qui se fera autour de la tradition niçoise, on a essayé de l’incorporer dans quelque chose de moderne. Enfin, je trouve que ça évolue continuellement et c’est le regard de chacun à chaque génération qui reprend ces folklores et qui en fait ce qu’il veut.</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Puis <span style="color: #008000;">Jocelyne</span>, chargée de l’accueil :</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 10pt;">A priori, le folklore est plus festif…</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>L’Illustre Théâtre :</strong> <span style="color: #0000ff;">Christy MacNamara, qui joue des airs irlandais à l’accordéon, c’est du folklore ou bien de la culture ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 10pt;">Les deux !</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Jean-Claude<span style="color: #000000;">, spectateur</span> <span style="color: #000000;">:</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 10pt;">Il y a une différence et il n’y en a pas, en ce sens que l’un contient l’autre. Mécaniquement il y a une différence : la définition n’est pas la même ; mais le folklore est représentatif d’une culture, et dans une culture il peut y avoir autre chose que le folklore.</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>L’Illustre Théâtre :</strong> <span style="color: #0000ff;">Mais le folklore est-il momifié ou bien est-il vivant ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 10pt;">C’est quelque chose de très vivant, évolutif. Forcément, si on veut l’enregistrer, évidemment il va être figé, mais s’il continue de vivre il est évolutif…</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Puis enfin <span style="color: #008000;">Frédéric REY </span>:</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-size: 10pt;">Je pense que le folklore fait partie de la culture et pour moi il n’y a pas de hiérarchisation entre les deux. Je crois qu’en France on a cette vision un peu agaçante qui tend à dire que ce qui est folklorique c’est gentil, c’est mignon mais c’est un peu poussiéreux, et un peu gnangnan et un peu figé. Non ! Je pense que le folklore c’est ce qui fait partie du peuple, c’est la culture du peuple… et la culture du peuple c’est important de la relayer. Par exemple, les Allemands n’ont pas du tout la même vision que nous. Quand nous parlons de culture nous parlons de haute culture, c'est-à-dire que l’on parle des arts "savants", on parle de la musique classique, de choses comme ça, mais on n’inclus jamais la musique traditionnelle etc. Mais il ne faut pas oublier que les musiques classiques sont énormément inspirées des musiques traditionnelles. </span></em><span style="font-size: 10pt;">La Danse Hongroise</span><em><span style="font-size: 10pt;"> de DVORAK, elle est complètement inspirée de ce qui se passait dans le peuple… Le folklore est une part de la culture et une part très importante.</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>L’Illustre Théâtre :</strong> <span style="color: #0000ff;">Une part vivante alors ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;">Une part vivante bien sûr puisqu’elle appartient au peuple.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Merci à vous cinq d’avoir accepté de répondre à cette question.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: 10pt;">_________________________________________</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong></strong> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong></strong><span style="font-size: 10pt;">Vous pouvez cliquer sur le lien de la Semeuse, Colonne de Gauche, pour aller découvrir ce programme.<br /></span><span style="font-size: 10pt;">Personnellement, j’aimerais bien aller voir<em> King Lear — fragments</em>, d’après Shakespeare, car je connais bien le talent des deux comédiens, Frédéric FIALON et Jérôme KOCAOGLU, et de la metteur en scène, Caroline FAY.</span></p>
Ratatosk
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La musique du Doudou (Mons, Hainaut)
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2011-08-11T00:05:00+02:00
2011-08-11T00:05:00+02:00
La musique du Doudou (Mons, Hainaut) Doudou 2010 - Le...
<p><iframe width="425" height="349" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/2kQ39TBya3E" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #ff6600;">La musique du Doudou (Mons, Hainaut)</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/RXLI81Pka_g" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Doudou 2010 - Le combat</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/OOjFyUWZV7k" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Combat du lumeçon</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
Ratatosk
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Un Simbolo Indoeuropeo: El Jabali
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-04-27:3174465
2011-04-27T00:05:00+02:00
2011-04-27T00:05:00+02:00
Un Símbolo Indoeuropeo: EL JABALÍ Ex:...
<div id="container"><div id="main"><div id="2011022201" class="articulo"><h2> </h2><p style="text-align: center;"><img id="media-2971153" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1972810902.jpg" alt="Wildschwein_17564412originallarge-4-3-800-203-60-2538-1811.jpg" /></p><h2><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><a href="http://identidadytradicion.blogia.com/2011/022201-un-simbolo-indoeuropeo-el-jabali.php"><span style="color: #ff6600;">Un Símbolo Indoeuropeo: EL JABALÍ</span></a></span></h2><div class="textoarticulo"><p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><strong>Ex: <a href="http://idendidadytradicion.blogia.com/">http://idendidadytradicion.blogia.com/</a></strong></span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong>“En la noche céltica, el jabalí cazado con ahínco y reproducido en algunas piedras de las citânias, era animal sagrado para los galos, afecto a Diana Ardeumi, como el oso a la diosa Artio, el perro al dios del Mazo y el caballo de Epona. Su figura alzada en la cima de un bastón o una horquilla, fue para muchas tribus germanas y galas una bandera venerable.” J.M.Castroviejo</strong></span><br /><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dentro de nuestro mundo indoeuropeo, como es sabido, los animales tienen una importancia y una trascendencia reveladora más que importante, ya que para nuestros antiguos la observación de la Naturaleza y de sus habitantes, eran constante y consciente fuente de inspiración y de sabiduría. Entre dichos animales de simbolismo positivo –y a veces dual- se encontraban, el caballo, el lobo, el ciervo, el oso y también el jabalí.</span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Entendemos pues que el símbolo no es sino el empleo de imágenes que encierran y engloban ideas suprasensibles. El símbolo no tiene límites precisos y en este caso en particular podremos observar que en el caso de animal tan noble, acontece tal cual. </span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">En este presente artículo nos aproximaremos al jabalí como símbolo identitario indoeuropeo de fuerza, valor, coraje y fecundidad, presente desde tiempos remotos tanto en Occidente -en nuestra península celtibérica, así como en el mundo céltico- como en Oriente – en el mundo indo-ario. Y comenzemos pues por estos últimos:</span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dentro de la antigua Tradición Hindú, el símbolo del jabalí procede directamente de la Tradición Primordial, con sede en la Tierra de la Luz, Hiperbórea. Este origen netamente hiperbóreo, es igualmente compartido por los celtas, ya que como apunta René Guénon,<strong> “entre los celtas, el jabalí y la osa simbolizaban respectivamente a los representantes de la autoridad espiritual y a los del poder temporal, es decir a las dos castas, los druidas y los caballeros, equivalentes, por lo menos originariamente y en sus atribuciones esenciales, a lo que son en la India las de los brahmanes y los Kshatriya (guerreros)” </strong></span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">El jabalí (varâha), es el animal representativo del tercer avatâra (encarnación) de Vishnú, símbolo que procede directamente de la Tradición primordial y que en el Veda- según R. Guénon – afirma expresamente su origen hiperbóreo, “<strong>además dentro de nuestro Kalpa íntegro, es decir, todo el ciclo de manifestación de nuestro mundo, se designa como el Çveta-varâha-kalpa, o sea el “ciclo del jabalí blanco”…por eso la”tierra sagrada” polar, sede del centro espiritual primordial de este Manvântara es denominada tambien Varâhi o “tierra del jabalí”. </strong></span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Algunos autores interpretan que según el texto sagrado del Ramayana, Brahma asumió la forma de un jabalí en su tercera encarnación, mientras que otros , según los cuentos tradicionales y remotos que conforman el Vishnú Purana, fue el dios Vishnú que en la forma del dios Brahma se convirtió en jabalí. Ambos coinciden en que bajo la forma del jabalí, Dios- Brahma que creó todo lo existente, viendo que todo era agua al principio, se sumergió en las profundidades de las aguas y con sus colmillos elevó la tierra a la superficie. El jabalí es un animal que entre sus diversos “placeres”, está el deleitarse con el agua, y según el Vishnú Purana, este deleite y purificación con el agua, se dice que es tipo de ritual de los Vedas, representación alegórica de la liberación del mundo de la inundación del adharma (falta de ley, orden, justicia, espiritualidad). </span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Etimológicamente, en sánscrito el jabalí es como hemos dicho varâha y la raíz var-, según R.Guénon, tiene el sentido de “cubrir”, “ocultar”, “proteger”, mientras que las lenguas nórdicas su análogo sería bor- . Efectivamente, “Bórea”, Hiperbórea probablemente sería la “tierra del jabalí”, tierra oculta y de los elegidos, aunque este aspecto “solar” y “polar” fue posteriormente transferido del jabalí al oso, posiblemente por la rebelión de los representantes del poder temporal frente a la supremacía de la autoridad espiritual.</span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Igualmente R.Guénon nos dice que entre los antiguos griegos, la rebelión de los khsátriyas se figuraba por la caza del jabalí de Calidón, que al igual que en la tradición hindú, es blanco. Prosigue el autor con otra interesante analogía, con el nombre de Calidón, ya que el antiguo nombre de Escocia, Caledonia, <strong>“aparte de toda cuestión de “localización” particular, es propiamente el país de los “kaldes” o celtas; y el bosque de Calidón no difiere en realidad del de Brocelandia, cuyo nombre es también el mismo, aunque en forma algo modificada y precedido de la palabra bro- o bor-, es decir, el nombre del jabalí</strong>” </span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Así pues, entre los antiguos indo-arios, como entre los antiguos celtas y también entre los griegos como hemos visto, el jabalí poseía un profundo simbolismo que venía de tiempos remotos, de la sede mítica y centro espiritual que era Hiperbórea,<strong> “ya que allí residía la autoridad espiritual primera, de la cual toda otra autoridad legítima del mismo orden no es sino una emanación, no menos natural resulta que los representantes de tal autoridad hayan recibido también el símbolo del jabalí como su signo distintivo y lo hayan mantenido en la sucesión del tiempo; por eso los druidas se designaban a sí mismos como “jabalíes”…una alusión al aislamiento en que los druidas se mantenían con respecto al mundo exterior, pues el jabalí se consideró siempre como el “solitario”; y ha de agregarse, por lo demás, que ese aislamiento mismo, realizado materialmente, entre los celtas como entre los hindúes, en forma de retiro en el bosque, no carece de relación con los caracteres de la “primordialidad”, un reflejo por lo menos de la cual ha debido mantenerse siempre en toda autoridad espiritual digna” </strong></span><br /><br /><br /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2972644" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3793046868.2.jpg" alt="tradition,traditionalisme,indo-européens,mythe,folklore,sanglier" /></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">En nuestra península celtibérica- “Keltiké”-, uno de los principales legados escultóricos que poseemos de nuestros finales de la Edad del Bronce, son los denominados “Verracos” o “Verrôes”, datados aproximadamente entre los siglos IV-III a.C. Tradicionalmente esta Cultura de los Verracos-Verrôes ocupó la zona comprendida por las tribus célticas de los Vettones, asentadas en la Beira Alta y Trâs-Os-Montes portugueses, Salamanca, Ávila y limitando al este con los ríos Eresma y Alberche y al norte con la Cultura Castrexa galaico-astur. Esta plástica zoomorfa labrada en granito, con trazos muy toscos y en posición erguida (de reposo y de acometida), de sexo masculino (con tendencia a mostrar cierto genitalismo), posee tipos básicos: Cerdos y toros en mayor abundancia, así como también jabalíes. </span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">La finalidad de los Verrôes-Verracos siempre ha estado envuelta en la controversia: Para unos estudiosos ha sido la expresión del culto egipcio de Osiris y Apis en nuestra península mientras que para otros serían como mojones terminales del territorio de un pueblo . Por ejemplo, para el profesor portugués Santos Junior serían totems relacionados con la virilidad, el coraje y la fuerza. Lo cierto es que según su ubicación podrían tener un simbolismo determinado, así pues a la entrada del castro de Las Cogotas en Ávila estaban ubicados estos verracos, como símbolo totémico de fuerza y valor, mientras que por otro lado en Chamartín de la Sierra podrían determinar un encerradero de animales, como símbolo de protección y de fecundidad. En ambos casos - aunque diferenciados- la finalidad sin duda es mágico-protectora </span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Apuntaba el arqueólogo gallego Florentino López- Cuevillas en los albores del pasado siglo XX, que poco se podía decir de las ideas cosmogónicas de los habitantes de la vieja Gallaecia (Galiza, Asturies, Norte Portugal, León y Zamora), de los “galecos”, pero se aventuraba con datos arqueológicos a dar una extensa relación de los cultos practicados por los habitantes de la cultura Castrexa, entre los cuales citaba a <strong>“una divinidad en forma de cerdo o de jabalí” </strong></span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Por otro lado, dejando atrás la época prerromana, parece ser que estos verracos tuvieron finalidad de carácter funerario según atestiguan las inscripciones latinas en algunos animales, utilizadas a modo de estelas funerarias (siglo II d.C) </span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">En las Tradiciones Irlandesa y Galesa, el jabalí como animal simbólico igualmente aparece dentro de sus mitologías. Dentro del ciclo del Ulster, el héroe Diarmaid y su enamorada Grainne, -prototipos de los medievales Tristán e Isolda – dicho héroe tenía como mayor prohibición el matar al jabalí ya que su hermano fue muerto accidentalmente y metamorfoseado en jabalí mágico. Igualmente dentro de la interesante historia del druida irlandés, Tuàn Mac Cairill, personaje que es testigo de las cinco grandes invasiones de Irlanda, que sobrevivió metamorfoseando su cuerpo en ciervo, jabalí, halcón, salmón, antes de retornar a ser hombre, imagen del Hombre Primordial, capaz de restablecer aquella edad de oro del comienzo de la Humanidad, tiempos míticos en la que los animales y los hombres hablaban el mismo lenguaje y no se mataban entre ellos. De nuevo el mismo jabalí mágico reaparece dentro de los Mabinogion galeses, <strong>“no sólo en el relato de Kulhwch y Olwen en el que Arturo y sus compañeros acosan al jabalí Twrch Trwyth, sino también en algunas Tríadas de la Isla de Bretaña y en la Historia Britonnum de Nennius”</strong> </span><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dentro del mundo céltico y sobre todo en la Galia, el jabalí ha sido un emblema guerrero indiscutiblemente ya que se han encontrado lábaros sagrados o pértigas coronadas por la representación de dicho animal, además de su aparición en monedas. Citemos por ejemplo el jabalí como enseña militar del arco de Orange, o bien la estatua de una Diana gala encontrada en las Ardenas montada sobre un jabalí. Ecuánimemente nos explica Jean Markale que <strong>“sobre una placa del Caldero de Gundestrup, que representa el rito de sofocación, todos los guerreros llevan un casco coronado por un jabalí. Todo estriba en saber si el jabalí representa la fuerza física y “solitaria” del guerrero, lo cual sería simbolismo, o si se trata del animal mítico considerado como el antepasado de la clase guerrera”</strong> Este atributo “kshatriya” del jabalí también lo encontraremos entre los pueblos bálticos de los letones, lituanos y antiguos prusianos, especialmente como animal relacionado con el dios Pekurnas, que sería el Thor nórdico, el Taranis galo. </span><br /><br /><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Y en época clásica grecorromana, igualmente el jabalí aparecía en estas culturas como fiera noble, valor salvaje al que vencer el héroe, tal como nos relata J.M.Castroviejo: <strong>“El Señor jabalí tiene su puesto en la Historia y no pequeño… El feroz puerco, perseguido hasta la hondura de su cubil, era un adversario que los dioses mismos no desdeñaban el atacar. Artemisa, la virginal. Lo seguía con su aljaba, tenaz e incansable, hasta lo profundo de las selvas de la Argólida, en veloz carro, acompañada de ladradora jauría y entre un tropel de ninfas galopantes. Y ¿no fue por culpa de un jabalí, primero herido por la diestra Atalante, por lo que el heroico Meleagro, que le da al fin muerte, enloquece y pierde a su vez la vida? Homero en la Odisea (XIX) nos deja un memorable retrato del jabalí que hirió a Ulises. El jabalí era presa noble y los emperadores…de Roma, tras las influencias de la Galia, de España, de Grecia, del Oriente Helenístico y de África, se alababan de su caza. Adriano, Marco Aurelio –cuya fuerza ante el jabalí destaca Dion Casio- y Caracalla, entre otros, se vanagloriaban de afrontarlo. Marcial nos dejará inmortalizado en hermoso latín, el epitafio de la valiente perra Lydia sucumbiendo al colmillo de un jabalí:</strong></span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong>Fulmineo, spumantis sum dente perempta</strong></span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong>Quantus erat, Calydon, aut, Erymanthe, tuus » </strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2972648" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3314200595.jpg" alt="tradition,traditionalisme,indo-européens,mythe,folklore,sanglier" /></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Pero volvamos de nuevo a la relación simbólica entre el jabalí y el oso de la que antes hemos hablado y veamos una más que interesante interpretación del tema que estamos tratando. Según René Guènon, el jabalí y la osa no aparecen siempre en estado de lucha y oposición sino que igualmente podrían representar de forma armoniosa la relación de las castas de los druidas- sacerdotes-brahmanes con la de los guerreros-caballeros -kshatriyas y esto lo vería R.Guènon en la conocida leyenda de Merlín con Arturo: “En efecto, Merlín, el druida, es también el jabalí del bosque de Broceliande (donde al cabo, por otra parte, no es muerto como el jabalí de Calidón, sino sumido en sueño por una potencia femenina) y el rey Arturo lleva un nombre derivado del oso, arth; más precisamente, este nombre Arthur es idéntico al de la estrella Arcturus, teniendo en cuenta la leve diferencia debida a sus derivaciones respectivas del celta y del griego. Dicha estrella se encuentra en la constelación del Boyero, y en estos nombres pueden verse reunidas las señales de dos períodos diferentes: el “guardián de la Osa” se ha convertido en el Boyero cuando la Osa misma, o el “Sapta-Rksha”, se convirtió en los “Septem triones”, es decir, los “Siete bueyes” (de ahí el nombre de “septentrión” para designar el norte); …la autoridad espiritual, a la cual está reservada la parte superior de la doctrina, eran los verdaderos herederos de la tradición primordial, y el símbolo esencialmente “bóreo”, el del jabalí, les pertenecía propiamente. En cuanto a los caballeros, que tenían por símbolo el oso ( o la osa de Atalanta) puede superponerse que la parte de la tradición más especialmente destinada a ellos incluía sobre todo los elementos procedentes de la tradición atlante; y esta distinción podría incluso, quizá, ayudar a explicar ciertos puntos más o menos enigmáticos en la historia ulterior de las tradiciones occidentales” </span></strong><br /><br /><br /></p><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">En la tierra mágica de la Españas, Galiza, de nuevo la memoria de la Tradición Primordial emerge, podríamos decir más que curiosamente, puesto que la “combinación” del jabalí con el oso toma forma de heráldica y Tótem para la otrora gran casa feudal de los Andrade, señores del norte de la actual provincia de A Coruña y parte de la de Lugo. “El jabalí, con el oso, fue tótem de la gran casa feudal de los Andrade, como puede verse en el magnífico enterramiento de la iglesia de San Francisco de Betanzos” . Efectivamente, el sepulcro gótico de Fernán Pérez de Andrade “O Bóo” está soportado por un oso y un jabalí, si bien el jabalí es la figura más ligada a la casa de los Andrade. Relacionado con el linaje de los Andrade, tenemos la leyenda novelesca de Roxín Roxal e a Ponte do Porco, que tan bellamente recogió Leandro Carré Alvarellos en sus “Leyendas Tradicionales Gallegas”. De nuevo la memoria céltica galaica se renueva con este héroe solar que combate al fiero “porco bravo”, un temido jabalí que asola la comarca y siembra el pánico entre los labriegos. Roxín Roxal, doncel del señor de Pontedeume, don Nuno Freire de Andrade, era un joven ”esbelto de cuerpo, rubio y roxiño como un sol, alegre y sonriente, valiente y sencillo”, que estaba enamorado de la hija de don Nuno, la joven Tareixa (Teresa), que “montaba a caballo igual que una amazona céltica y disparaba una flecha mejor que algunos arqueros de su padre” , pero que esta doncella fue obligada a casarse con otro señor feudal, don Henrique de Osorio, ya que el señor de Andrade descubrió el amor de Roxín Roxal por su hija . Don Nuno y don Henrique organizaron una cacería para dar muerte al fiero jabalí y en la desembocadura del río Lambre encontraron al animal en el puente. Don Henrique y la joven Tareixa fueron embestidos por el enorme jabalí, don Henrique le clavó su lanza pero saltó del puente y el animal atacó a la joven doncella, matándola. A los pocos días, en dicho puente apareció el jabalí con una daga clavada en el pescuezo, que don Nuno reconoció. Esa daga se la había regalado a su sirviente Roxín Roxal. He aquí la leyenda de Ponte do Porco, donde un héroe mata por amor y frente a la fiereza y el coraje del porco bravo se superpone la del héroe.</span></strong></p><p
Ratatosk
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Ostara
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-04-24:3181044
2011-04-24T00:05:00+02:00
2011-04-24T00:05:00+02:00
Ostara Ex: http://tpalsace.wordpress.com/...
<p> </p><div class="entry"><p><strong><a href="http://tpalsace.files.wordpress.com/2011/03/eostre1.jpg"><img class="aligncenter size-full wp-image-203" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="eostre" src="http://tpalsace.files.wordpress.com/2011/03/eostre1.jpg?w=417&h=480" alt="" width="417" height="480" /></a></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Ostara</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Ex: <a href="http://tpalsace.wordpress.com/"><span style="color: #c0c0c0;">http://tpalsace.wordpress.com/</span></a></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">OSTARA (appelé aussi Oestara, jour d’Eostre) est une fête païenne solaire célébrée à l’équinoxe du printemps (21 mars), période au cours de laquelle la durée du jour est égale à celle de la nuit. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">On perçoit l’influence nordique de cette date avec le nom qu’on lui donne : OSTARA provient en effet d’Eostre, déesse germanique de la fertilité à qui on faisait des offrandes d’œufs peints pour assurer la venue du Printemps. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Cette fête célèbre donc le réveil de toutes les énergies sur la terre, la fertilité, le premier jour du Printemps : il ne peut y avoir de fête d’Ostara sans une place d’honneur réservée aux plantes !</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Après la torpeur de l’Hiver , c’est l’époque des recommencements, le temps d’agir, de semer, de s’occuper des jardins. Il est conseillé de faire ce jour-là une promenade en pleine nature en célébrant la venue des beaux jours et des plantes éclatantes de vie.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">On célèbre également la renaissance du dieu soleil et de son pouvoir créateur sur la nature.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les coutumes païennes veulent que l’on allume des feux à l’aube pour symboliser le renouveau de la vie et la protection des récoltes. Les païens actuels célèbrent ce sabbat mineur en faisant sonner les cloches, en plantant les semences, en faisant le grand nettoyage de Printemps, physique et spirituel, afin de se débarrasser des énergies négatives mais aussi en parant la maison de plantes et de fleurs reflétant nos émotions et nos pensées. Il est également d’usage de prononcer des incantations de bannissement et de purification si nécessaire.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Par ailleurs, la nourriture est un très bon moyen de faire honneur à cette fête. Préparer des repas adaptés aux saisons est un symbole fort pour s’harmoniser avec la nature : toutes les pousses et les plantes sont considérées comme sacrées et donc une base excellente pour agrémenter les repas (soja, tournesol, sésame, courges, salades etc.)</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’œuf tient la place d’honneur sous toutes ses déclinaisons (omelettes, œufs durs, flans, tartes ou encore peint pour la décoration des tables) car il détient en lui la genèse du monde, il est une réalité primordiale qui contient en germe la différenciation des êtres, il est souvent la représentation de la puissance de la lumière, symbole de la rénovation périodique de la nature. Jadis les œufs étaient ramassés dans les nids puis utilisés comme talismans avant d’être mangés pendant les rituels.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’animal représentatif d’Ostara est le lièvre que nous mangeons souvent sous forme de chocolat (d’où le lièvre de Pâques chez les chrétiens), il est le symbole de la fertilité et le fait que la terre renait après la froideur de l’hiver. Les gâteaux à base de miel sont également à l’honneur ainsi que les boissons telles que, tisanes , lait , hydromel…</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">« Elles murmurent, les sources qui coulent vers la vallée, toutes habillées de goutellettes d’argent.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">C’est de là qu’Ostara sortait de la terre paysanne, la déesse prête à dispenser ses bienfaits.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Tout la haut s’envolent les alouettes, chantant de leurs trilles un salut de joie au Printemps.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">C’est là que s’ouvraient les bourgeons fleuris sous les pieds d’Ostara.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Puis elle levait dans les airs sa clé d’or, appelant par son geste toutes choses à germer,</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Et dispensant, de son chaudron brillant, des fleurs à profusion, d’une main solennelle.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Sa chevelure dorée restait comme suspendue au milieu des bourgeons épanouis en foule.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Je voulais les saisir, tenter de m’en emparer.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Mais je ne pris dans ma main que les rayons du soleil qui se jouait de moi. »</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Lotte HUWE</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://tpalsace.files.wordpress.com/2011/03/ostara12.jpg"><span style="color: #c0c0c0;"><img class="aligncenter size-full wp-image-201" title="ostara12" src="http://tpalsace.files.wordpress.com/2011/03/ostara12.jpg?w=292&h=406" alt="" width="292" height="406" /></span></a></span><br /></strong></p></div>
Ratatosk
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Jimmy Shand - Mairi's Wedding
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2011-02-20T00:10:00+01:00
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Jimmy Shand - Mairi's Wedding
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;">Jimmy Shand - Mairi's Wedding </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: x-large;"><iframe width="480" frameborder="0" src="http://www.youtube.com/embed/BCptMS8IZvA" height="390" title="YouTube video player"></iframe></span></p>
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Vendelier van het Mookse Gilde
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2011-02-18T00:03:00+01:00
2011-02-18T00:03:00+01:00
Vendelier van het Mookse Gilde
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;">Vendelier van het Mookse Gilde</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="480" frameborder="0" src="http://www.youtube.com/embed/ODtstaXQvvk" height="390" title="YouTube video player"></iframe></p>
Ratatosk
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Die Westfälischen Nachtigallen
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-02-02:3075117
2011-02-02T00:05:00+01:00
2011-02-02T00:05:00+01:00
Die Westfälischen Nachtigallen Hoch auf dem gelben Wagen ...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Die Westfälischen Nachtigallen</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Hoch auf dem gelben Wagen</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><iframe type="text/html" height="390" width="480" frameborder="0" src="http://www.youtube.com/embed/bknVM_gVjeI" title="YouTube video player" class="youtube-player"></iframe> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Eine Kutsche voller Mädels</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><iframe type="text/html" height="390" width="480" frameborder="0" src="http://www.youtube.com/embed/ksPu6A4i3oM" title="YouTube video player" class="youtube-player"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Amboss Polka</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><iframe type="text/html" height="390" width="480" frameborder="0" src="http://www.youtube.com/embed/x_kLheaTIa8" title="YouTube video player" class="youtube-player"></iframe></span></p>
Ratatosk
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Riverdance: Irish Tap Dancing (2007)
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-01-28:3075072
2011-01-28T00:10:00+01:00
2011-01-28T00:10:00+01:00
Riverdance: Irish Tap Dancing (2007)
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Riverdance: </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Irish Tap Dancing (2007)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><iframe type="text/html" height="390" width="480" frameborder="0" src="http://www.youtube.com/embed/B718RsboGEI" title="YouTube video player" class="youtube-player"></iframe></span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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La Lorraine sorcière
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2011-01-13:3013993
2011-01-13T00:00:00+01:00
2011-01-13T00:00:00+01:00
Voici un livre vraiment original sur la sorcellerie en Lorraine. Et à...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/363788380.jpg" target="_blank"><img id="media-2781411" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/3375603519.jpg" alt="lorraine sorcière.jpg" /></a>Voici un livre vraiment original sur la sorcellerie en Lorraine. Et à plus d'un titre. Dans sa première partie, l'auteur fait oeuvre d'historien et se penche sur le procès édifiant d'un couple de sorciers au XVIe siècle, sur le fameux juge Nicolas Remy qui fit brûler entre 2000 et 3000 sorciers et sorcières en Lorraine, et sur les éléments merveilleux du procès de Jeanne d'Arc, accusée de sorcellerie.</p><p style="text-align: justify;">Roger Maudhuy redevient folkloriste dans les deux parties suivantes. Il nous conte légendes et croyances autour de la sorcellerie, sur la base des souvenirs collectés auprès de nombreux témoins, témoins d'archives mais aussi témoins rencontrés lors de ses enquêtes de terrain, et qui lui ont raconté ce que l'on se chuchotait, jadis, à la veillée. Pour beaucoup, des histoires inédites.</p><p style="text-align: justify;">Puis, notre historien-folkloriste se mue en anthologiste, mettant en majesté trois auteurs lorrains qui ont beaucoup écrit sur le monde des sorciers lorrains.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, en guide de conclusion, il nous invite à le suivre chez Marie, la dernière sorcière de Lorraine, qui hante une HLM de la banlieue messine...</p><p style="text-align: justify;">Roger Maudhuy est l'un des meilleurs spécialistes du folklore de l'Est de la France. Il a consacré plusieurs ouvrage à la Lorraine et à ses légendes.</p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p><span style="color: #0000ff;"><strong>> La Lorraine sorcière, Roger Maudhuy, éditions Pimientos, 2010, 223 p. (17 €).</strong></span></p></blockquote>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”
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LES ASSOCES QUARTIER METZ SAINT-LOUIS & ECHANGES LORRAINE-UKRAINE, & LTC LIVE, PRESENTENT : L'AUBERGE SLAVE !
tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2010-07-17:2829989
2010-07-17T23:51:00+02:00
2010-07-17T23:51:00+02:00
INFOS PLUS : http://www.association-saint-louis.fr...
<div style="text-align: center;"><a href="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/02/157581946.jpg" target="_blank"><img id="media-2563326" style="margin: 0.7em 0;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/02/1009453503.jpg" alt="musik polks038.jpg" name="media-2563326" /></a></div> <div style="text-align: center;"> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; font-family: &amp;quot;">INFOS PLUS : <a href="http://www.association-saint-louis.fr/"><span style="color: #0000ff;">http://www.association-saint-louis.fr</span></a></span></p> </div> <div style="text-align: center;"> <div style="text-align: center;"> <div style="text-align: center;"><a href="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/01/562920009.2.JPG" target="_blank"><img id="media-2563333" style="margin: 0.7em 0;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/01/1548580385.2.JPG" alt="ltc live logo.JPG" name="media-2563333" /></a></div> <a href="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/02/562920009.JPG" target="_blank"></a></div> </div>
Ratatosk
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Le mythe de la Grande Chasse
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-06-03:2768083
2010-06-03T00:05:00+02:00
2010-06-03T00:05:00+02:00
Archives de RENAISSANCE EUROPEENNE - 1980...
<div style="text-align: center"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/300900421.jpg" alt="mightystag1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2488122" name="media-2488122" /></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Archives de RENAISSANCE EUROPEENNE - 1980</span></span></strong></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><font face="Times"> </font></span></p> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: x-large;">Le mythe de la Grande Chasse</span></span></span></strong></span></span> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: x-large;">Le mythe de la Grande Chasse</span></span></span></strong></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">par Jérôme BREBALLE</span></span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">«L'important reste seulement d'entendre la voix du dieu aux corbeaux et, dans les nuages, le grondement des huit sabots de son cheval Sleipnir, menant inlassablement sa Chasse Sauvage».</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">(Jean MABIRE, Les dieux maudits).</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Dans maints villages, onrapportait autrefois que, par certaines nuits, l'on pouvait entendre et même voir, à travers les bois et les champs, déferler à toute vitesse ce qui était tantôt dénommé grande chasse, tantôt chasse sauvage ou chasse fantastique. Selon les endroits, la composition de cette chasse pouvait varier, mais généralement, on y trouvait une meute impressionnante et nombreuse, laquelle précédait<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> —dans une course folle—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> un ou plusieurs chasseurs montés à cheval. Parfois, ces cavaliers étaient des squelettes ou des espèces de cadavres, tandis que leurs montures étaient généralement étincelantes et crachaient le feu. Parfois encore, cette démoniaque équipée poursuivait un gibier qui se révélait presque toujours être un cerf. Le tout se déroulait dans un vacarme épouvantable et terrifiant, constitué par les aboiements de la meute, les sons des cors et les bruits des tirs. Il va de soi que ceux qui, par malheur, trouvèrent sur leur chemin nocturne la course de la grande chasse, n'eurent pas à s'en féliciter. Ils pouvaient déjà bien s'estimer heureux lorsqu'ils s'en tiraient vivants.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">En Basse-Semois, la grande chasse la plus connue est la chasse infernale de Bohan (1). Elle a été rapportée par de nombreux auteurs de livres de folklore et de guides touristiques, et la description qu'ils en donnent correspond assez à ce qui a été indiqué ci-dessus. Mais ce qui, à propos de cette grande chasse, mérite une particulière attention, c'est qu'elle se produisait non loin d'un lieu dénommé Bois Artus. En effet, dans une étude récente et fondamentale sur le mythe de la grande chasse (2), il a été relevé qu'une des appellations essentielles de celle-ci dans diverses provinces de France, est chasse du roi Artus ou chasse Artus.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">En l'occurence, ces dénominations ne font pas difficulté puisqu'elles font simplement référence au nom<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> —Artus—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> d'un personnage légendaire que le mythe a intégré. Par contre, il est d'un intérêt prodigieux de constater qu'à Bohan, la grande chasse se déroule près d'un lieu appelé Bois Artus, et qu'à des centaines de kilomètres de la Basse-Semois, on retrouve la même grande chasse mais s'appelant, elle, chasse Artus. On peut donc en déduire qu'il ne s'agit pas de souvenirs légendaires propres à l'Ardenne et qu'il serait possible d'expliquer par l'histoire et le folklore locaux. Par exemple, on a fait du chasseur maudit de Bohan un mauvais seigneur<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> —lequel a d'ailleurs réellement existé à la fin du XVIIIième siècle—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> qui reviendrait, la nuit, expier ses méfaits. Or, la très grande diffusion des récits de grande chasse au travers de l'Europe, particulièrement de l'Ouest et du Nord, contrarie toute interprétation régionale et témoigne, à l'inverse, de ce que l'on se trouve en face des restes épars d'un mythe fondamental.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">En définitive, qu'évoque la grande chasse? C'est, selon moi, le souvenir du plus important des dieux des anciennes religions nordique et germanique. Odin (ou Wodan), puisque c'est de lui qu'il s'agit, n'a pu survivre au christianisme que sous la forme d'un chasseur fantastique. Dans son excellent livre sur les dieux et la religion des Germains, le professeur Derolez l'indique d'ailleurs clairement: «Nous trouvons peut-être, écrit-il, une dernière trace du Wodan du continent dans la croyance populaire très répandue concernant le chasseur sauvage» (3). Toutefois, il ne s'agit pas de n'importe quel souvenir du dieu Odin. En effet, les récits mythologiques relatifs à celui-ci sont nombreux et lui confèrent différents rôles. Parmi ceux-ci, deux sont particulièrement importants et pourraient avoir survécu dans la grande chasse.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">En effet, on se rappellera que, dans le vieux monde nordique, la plus heureuse destinée qui pouvait être assignée à la vie d'un guerrier, était de tomber un jour ou l'autre au champ d'honneur, les armes à la main. L'âme du combattant était alors saisie par une Walkyrie et entraînée vers cette espèce de paradis militaire qu'était le Walhala. Là régnait aussi Odin, qui se trouvait ainsi à la tête d'une armée de fantôme. Or, on a vu justement dans la grande chasse une survivance de cette troupe d'âmes guerrières, hantant, la nuit, le monde entier. Il n'est donc pas étonnant que l'on décrive souvent les cavaliers qui accompagnent ou même qui mènent la grande chasse comme des fantômes ou des cadavres, voire des squelettes. Bref, une première interprétation<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> —et peut-être la plus juste—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> ferait de la grande chasse ce bataillon fantôme de soldats nordiques, conduits par Odin à travers toute la terre.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Mais il pourrait exister une autre interprétation, et, quant à moi, je la préfère. En effet, il ne faut pas perdre de vue, ainsi que le souligne fort bien l'écrivain normand Jean Mabire, qu'«Odin est avant tout un dieu voyageur. Aucun élément de l'immense Nature ne lui est étranger. Il chevauche dans les nuages, il galope dans les chemins et il plonge sous les vagues. Au fond des mers ou au sommet des collines, il cherche toujours la sagesse. Sa vie est une quête perpétuelle. Car la sagesse n'est pas immobile mais mouvante. L'esprit ne reste jamais en repos. Il souffle avec le vent, légère bise ou forte rafale. C'est lui qui fait frissonner les arbres; les idées voltigent parmi les feuilles mortes emportées par la tempête. Il faut se hâter de les saisir» (4). La grande chasse serait alors le souvenir de cette course du dieu Odin, toujours à la recherche d'un savoir plus grand ou d'une connaissance plus approfondie de la Nature. Au vrai, ce ne serait plus, dès lors, seulement à la divinité païenne mais aussi à l'esprit qu'elle incarne<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> — à savoir: le questionnement perpétuel et la soif d'apprendre et de découvrir sans cesse—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> que ce serait attaqué le christianisme missionnaire et totalitaire de nos régions. Ainsi c'est dans la légende qu'était confiné l'Esprit par des prêtres qui pensaient détenir la Vérité, totale et exclusive de toute autre.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Mais le mythe a survécu et l'Esprit n'est pas mort. Et bientôt, aux fantômes de la grande chasse pourraient bien succéder de nouveaux guerriers, en pleine possession de leurs forces, et combattant, non plus à la suite d'Odin, mais toujours aux côtés de l'Esprit et de la Nature.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Jérôme BREBALLE.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Notes et références:</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">(1) Sur les manifestations de la grande chasse à Bohan-sur-Semois, voir notamment: PIMPURNIAUX Jérôme, Guide du voyageur en Ardenne, 2ième partie, Bruxelles, 1858, pp. 231-234; MONSEUR, Eugène, Le folklore wallon, Bruxelles, s.d., pp. 1-2; DELOGNE, Théodule, L'Ardenne méridionale belge, Bruxelles, 1914, pp. 62-63; ROUSSEAU, Félix, La chasse infernale de Bohan, extrait des Légendes et coutumes du pays de Namur, Bruxelles, 1920, dans Le Sanglier, n°51, 16 septembre 1960; LUCY, Gaston, La chasse infernale de Bohan, in Presses-Annonces, n°33, 8 septembre 1972.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">(2) Il s'agit de: MOURREAU Jean-Jacques, La chasse sauvage, mythe exemplaire, in Nouvelle Ecole, n°16, pp. 9-43. On lira aussi avec intérêt: BOURRE, Jean-Paul, La chasse sans armes, dans L'Autre Monde, n°12, pp. 10-17. Et bien sûr, on n'oubliera pas Victor HUGO, Le Rhin, tome II, Bruxelles, 1842, pp. 104 et ss.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">(3) DEROLEZ, R., Les dieux et la religion des Germains, Payot, Paris, 1962, p. 74.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">(4) MABIRE, Jean, Les dieux maudits. Récits de mythologie nordique, Copernic, Paris, 1978, pp. 79-80.</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Palatino; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ascii-font-family: Palatino; mso-hansi-font-family: Palatino; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span lang="FR" xml:lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> </span></strong></span></span></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La Chandeleur et l'argent
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-02-02:2590096
2010-02-02T16:02:00+01:00
2010-02-02T16:02:00+01:00
La Chandeleur et l’argent Ex:...
<div style="text-align: center"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1849201118.jpg" alt="Crepes_dsc07085.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2254756" /></span></strong></div> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: x-large;">La Chandeleur et l’argent</span></span></span></p> <p> </p> <blockquote> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Ex: <a href="http://fortune.fdesouche.com/">http://fortune.fdesouche.com/</a></strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Étymologiquement parlant, la chandeleur, (autrefois la chandeleuse), vient du mot chandelle.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>L’une des origines de la Chandeleur remonte aux Parentalia romaines: fête annuelle en l’honneur des morts, et au cours de laquelle ils veillaient, éclairés de cierges et de torches, en honorant Pluton et les dieux.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Chandeleur est aussi reliée au dieu Pan. Durant une nuit, les adeptes parcouraient les rues de Rome en portant des flambeaux. La chandeleur c’est aussi une croyance née d’une symbolique d’origine celte. La crêpe symbolise la roue solaire et le don aux divinités sans lequel le blé serait altéré.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Dans la religion catholique la Chandeleur est le jour de la présentation de Jésus au temple, 40 jours après Noël, jour de sa naissance. Cette christianisation de la Chandeleur se fait en 472, lorsque le pape Gélase Ier organise des processions aux chandelles qui symbolisent « Jésus lumière d’Israël ».</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La crêpe elle-même évoque le disque solaire, ainsi que les offrandes alimentaires. La Chandeleur marque l’ouverture de la période de Carnaval. C’est en même temps, un signe de renaissance, de promesse d’avenir. La crêpe est censée exorciser la misère et le dénuement.</strong></span></span></span></p> <p><span id="more-11983"></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Il faut pour cela garder la première qui sera, tout au long de l’année, jusqu’à la Chandeleur suivante, garante de la prospérité. Cette crêpe que l’on ne mange pas est la survivance du rite de l’offrande. On mettait parfois un « louis d’or » dans la crêpe.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Cette coutume de la Chandeleur varie selon les pays et les régions, ainsi dans certaines régions cette crêpe était ensuite pliée autour de la pièce d’or et placée sur le haut de l’armoire de la chambre du maître de maison. Les débris de la crêpe de l’an passé étaient alors récupérés et la pièce qu’elle contenait donnée au premier pauvre rencontré. Si on respectait tous ces rites on était assuré, disait-on, d’avoir de l’argent toute l’année.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Une autre coutume de la Chandeleur consistait à tenir une pièce d’or dans la main gauche, tandis que de la droite on faisait sauter la première crêpe. Si la crêpe retombe correctement retournée dans la poêle on ne manquera pas d’argent pendant l’année.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Aujourd’hui où les pièces d’or sont rares on a pris l’habitude de faire sauter les crêpes en tenant dans une main la pièce de monnaie la plus importante en possession de la famille.</strong></span></span></span></p> </blockquote>