Last posts on fleury2024-03-28T16:15:37+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/fleury/atom.xmlCafé philosophique de Montargishttp://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/about.htmlCynthia Fleury : ”La philosophie de l'engagement”tag:cafephilosophique-montargis.hautetfort.com,2023-11-15:64693432023-11-15T00:00:00+01:002023-11-15T00:00:00+01:00
<p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/XL3Q9qTxCsE?si=yT_9tGbyW4pTuOlH" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlÉphéméride du 10 maitag:lafautearousseau.hautetfort.com,2023-05-10:21526532023-05-10T03:30:00+02:002023-05-10T03:30:00+02:00 1752 : Jean-Étienne Guettard formule l'hypothèse que les Monts...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1752 : Jean-Étienne Guettard formule l'hypothèse que les Monts d'Auvergne (les Puys) peuvent être d'anciens volcans éteints...</strong></em></span> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Géologue, minéralogiste, naturaliste, Guettard est né le 22 septembre 1715 (à Étampes) et mort le 6 janvier 1786, à Paris. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">D'Eugène Caustier (dans <strong><em>Les entrailles de la terre</em></strong>) :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/930739524.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5371796" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/290800890.jpg" alt="10 mai,louis xv,maupeou,choiseul,fleury,bainville,louis xvi,revolution,1789,parlements" /></a>"Il n'est personne aujourd'hui qui n'ait entendu parler des <em>volcans d'Auvergne</em>, et cependant leur découverte ne remonte guère à plus d'un siècle. C'est, en effet, en 1751 qu'un membre illustre de l'<em>Académie des Sciences</em>, Guettard, annonça, à la grande surprise du monde savant, qu'il existait au centre de la France des volcans éteints semblables à ceux qui sont en activité en Italie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Jusque-là ces montagnes régulièrement coniques, qui constituent la <em>Chaîne des Puys</em>, aux environs de Clermont, et qui se dressent sur le plateau comme de gigantesques taupinières, avaient été considérées comme des amas de scories abandonnées par les métallurgistes de l'Antiquité. Guettard, qui était contemporain de Buffon et qui le premier dressa des cartes géologiques, avait parcouru l'Europe en tous sens. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Et c'est au retour d'un voyage en Italie que, passant par Clermont-Ferrand et Volvic, il fut frappé des ressemblances de ces monts d'Auvergne avec le Vésuve. C'est alors qu'il s'écrie : <strong><em><span style="color: #333333;">Volvic, Volcani vicus !</span></em></strong>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Voici ce qu'écrit Guettard en 1752 :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/3442299822.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> <img id="media-5371803" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2799450955.jpg" alt="10 mai,louis xv,maupeou,choiseul,fleury,bainville,louis xvi,revolution,1789,parlements" /></a></em></span><em style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>"Les montagnes d'Auvergne, qui ont été, à ce que je crois, autrefois des volcans... sont celles de Volvic </strong>(ci contre)<strong> à 2 lieues de Riom, du Puy-de-Dôme proche de Clermont et du Mont d'Or... Ce fut à Moulins que je vis les laves pour la première fois... et étant à Volvic, je reconnus que la montagne n'étoit presque qu'un composé de différentes matières qui sont jetées dans les éruptions des volcans... Le reste de la montagne n'est qu'un amas de pierres ponces, noirâtres ou rougeâtres, entassées les unes sur les autres sans ordre ni liaison... Les bancs de pierre de Volvic suivent l'inclinaison de la montagne."</strong></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Guettard est également le premier à avoir signalé les <em>schistes ampéliteux </em>de la Ferrière-Béchet; ayant acquis à Montpertuis une terre qui fournissait beaucoup de kaolin, il réussit le premier à fabriquer avec cette matière une porcelaine analogue à celles de la Chine et du Japon; enfin, il est aussi le premier à avoir déterminé - en 1775 - la nature de ces débris fossiles nommés encrines, pierres étoilées, entroques.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/845707496.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3795941" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3828112958.jpg" alt="10 mai,louis xv,maupeou,choiseul,fleury,bainville,louis xvi,revolution,1789,parlements" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://www.annales.org/archives/x/guettard.html">www.annales.org/archives/x/guettard.html</a></strong> </span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://www.chainedespuys.com/">www.chainedespuys.com/</a></strong> </span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.6.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5033109" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.9.jpg" alt="10 mai,louis xv,maupeou,choiseul,fleury,bainville,louis xvi,revolution,1789,parlements" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/2584001086.jpg" id="media-6134076" alt="" /></p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>1774 </strong><em><strong>: Mort de Louis XV, Louis XVI roi de France...</strong></em></span></p><p><span style="font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Pourquoi et comment, à partir de cette date fatidique, les évènements s'enchaînent-ils d'une façon aussi implacable, pour aboutir quinze ans après au grand drame national - et international... - de la Révolution ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">C'est ce qu'explique magistralement le remarquable chapitre XIV de <em>l'Histoire de France </em>de Jacques Bainville, <em>La Régence et Louis XV</em> : en rappelant les Parlements, exilés par son grand-père, Louis XVI stoppe la <em>révolution royale</em>, et rend inévitable - par les insupportables blocages de la société que cela induit - l'autre révolution, celle qui marquera<em> la fin d'un monde...</em></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1971675793.2.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1567249683.2.jpg" alt="LOUIS XV 1.jpg" /></a></span></div><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">"...Le départ de Choiseul fut suivi du coup d'État de Maupeou </span></strong><span style="font-family: verdana,geneva;">(ci dessous; voir l'<strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/10/ephemeride-du-19-janvier.htmlv">Éphéméride du 19 janvier</a></em></strong>)</span><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">. On néglige trop, d'ordinaire, cet évènement dans le règne de Louis XV. Les Parlements, dont les attributions s'étaient grossies au cours des âges, étaient devenus un obstacle au gouvernement. L'opposition des Cours souveraines, celles des provinces marchant d'accord avec celle de Paris, devenait un grand péril politique. Les Cours étaient allées jusqu'à proclamer leur unité et leur indivisibilité. Elles agissaient de concert, repoussaient les édits sous la direction du Parlement de Paris, décernaient même des prises de corps contre les officiers du roi. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">"Cette étonnante anarchie, dit Voltaire, ne pouvait pas subsister. Il fallait ou que la couronne reprît son autorité ou que les Parlements prévalussent." C'était un pouvoir qui se dressait contre le pouvoir et, en effet, l'un ou l'autre devait succomber.</span></strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/446593627.2.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/502105541.2.JPG" alt="MAUPEOU.JPG" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Le Vicomte René-Nicolas de Maupeou, Marquis de Morangles et de Bully.</em></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><em>Il est l'artisan du renvoi des Parlements par Louis XV : </em></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #333333; font-family: verdana,geneva;"><em><strong>"Y a-t-il un seul souverain ? Ou la France est-elle soumise à douze aristocraties ?"</strong></em></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><em>Apprenant leur rappel par Louis XVI, trois ans après, il eut ce mot : </em></span><span style="color: #333333;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><em><strong>"J'avais fait gagner au roi un procès de trois siècles. Il veut le reperdre, il est bien le maître".</strong></em></span><span style="font-family: verdana,geneva;"><em> Certains de ses proches affirment qu'il aurait ajouté : <strong>"il est perdu..."</strong></em><br /></span></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Depuis le temps de la Fronde, la monarchie avait eu à compter avec cette magistrature indépendante, sa propre création, presque aussi vieille qu'elle même et qui, peu à peu, lui avait échappé. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Louis XIV avait résolu la difficulté par la méthode autoritaire et grâce à son prestige. Pendant son règne, les Parlements avaient été soumis. Ranimés par la Régence, ils s'étaient enhardis peu à peu, et leur opposition, fondée sur le respect des droits acquis, était devenue plus nuisible à mesure que l'État et l'administration s'étaient développés, avaient eu besoin d'organiser et de rendre moderne une France constituée pièce à pièce, reprise, pièce à pièce aussi, sur le vieux chaos de l'Europe féodale. </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Les ministres du dix-huitième siècle, jusqu'au malheureux Calonne, ne tarissent pas sur la difficulté de gouverner un pays qui avait mis huit cents ans à former son territoire, à réunir des villes et des province dans les circonstances et aux conditions les plus diverses, où l'on se heurtait, dès que l'on voulait changer, simplifier, améliorer quelque chose, à des exceptions, à des franchises, à des privilèges stipulés par contrat.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">À la fin du règne de Louis XV, il apparut que les Parlements, en s'opposant aux changements, par conséquent aux réformes et aux progrès, mettaient la monarchie dans l'impossibilité d'administrer, l'immobilisaient dans la routine, et, par un attachement aveugle et intéressé aux coutumes, la menaient à une catastrophe, car il faudrait alors tout briser pour satisfaire aux besoins du temps. La résistance que la monarchie avait toujours rencontrée dans son œuvre politique et administrative, résistance qui avait pris la forme féodale jusqu'au temps de Richelieu, prenait alors une forme juridique et légale, plus dangereuse peut-être, parce que, n'étant pas armée, elle n'avait pas le caractère évident et brutal d'une sédition.</span></strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/75201727.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1863890483.jpg" alt="voltaire2.jpg" /></a></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="color: #333333; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em><strong>"Cette étonnante anarchie ne pouvait pas subsister.</strong></em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><em><strong><span style="color: #333333;">Il fallait ou que la couronne reprît son autorité ou que les Parlements prévalussent."</span> </strong>(</em></span><span style="font-family: verdana,geneva;"><em>Voltaire). </em></span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em>Le même Voltaire qui écrivait à d'Alembert :</em></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #333333; font-family: verdana,geneva;"><em> <strong>"Quoi, les boeufs-tigres pleurent ? On ne rend plus la justice ? Les plaideurs sont réduits à s'accommoder sans frais..."</strong></em></span><span style="font-family: verdana,geneva;"> </span></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Choiseul avait essayé de gouverner avec les Parlements en leur donnant les Jésuites en pâture, en flattant leurs sentiments jansénistes, en tirant même de leur sein des ministres et des contrôleurs généraux. L'effet de cette politique était déjà usé. Il ne restait plus qu'à recourir aux grands moyens. En 1771, Maupeou, chargé de l'opération, supprima les Parlements et la cour des aides. À leur place furent institués des "conseils supérieurs". La vénalité des charges était abolie, la justice devenait gratuite. C'était une des réformes les plus désirées par le pays. La suppression des Parlements, acte d'une politique hardie, permettait de continuer cette organisation rationnelle de la France qui, depuis des siècles, avait été entreprise par la monarchie. La voie était libre.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Ce que Bonaparte, devenu Premier Consul, accomplira trente ans plus tard, pouvait être exécuté sans les ruines d'une révolution. De 1771 à 1774, l'administration de Terray, injustement décriée par l'histoire, mieux jugée de nos jours, commença de corriger les abus. Elle adoucit d'abord, avec l'intention de les abolir ensuite, les impositions les plus vexatoires; elle organisa ces fameux vingtièmes qui avaient soulevé tant de résistances; elle s'occupa enfin de créer des taxes équitables, telle que la contribution mobilière, reprise plus tard par l'Assemblée constituante, en un mot tout ce qui était rendu impossible par les Parlements...</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Si nous pouvions faire l'économie d'une révolution, ce n'était pas en 1789, c'était en 1774, à la mort de Louis XV. La grande réforme administrative qui s'annonçait alors, sans secousses, sans violence, par l'autorité royale, c'était celle que les assemblées révolutionnaires ébaucheraient mais qui périrait dans l'anarchie, celle que Napoléon reprendrait et qui réussirait par la dictature : un de ses collaborateurs, le consul Lebrun, sera un ancien secrétaire de Maupeou. Il y a là dans notre histoire une autre sorte de continuité qui a été malaperçue..." </span></strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/878030195.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/123755903.jpg" alt="t_lebrun.jpg" width="349" height="450" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Charles-François Lebrun (1739-1824) - Troisième Consul, Prince-architrésorier, duc de Plaisance</em> </span> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">"...Nous allons voir comment ces promesses furent anéanties dès le début du règne de Louis XVI par le rappel des Parlements. Alors seulement la révolution deviendra inévitable.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Lorsque Louis XV mourut, s'il y avait du mécontentement, il n'était pas incurable. S'il y avait de l'agitation, elle était superficielle. L'ancien régime avait besoin de réformes, il le savait, et l'immobilité n'avait jamais été sa devise. Que de fois il s'était transformé depuis Hugues Capet ! Sans doute le succès allait aux faiseurs de systèmes parce qu'il est plus facile de rebâtir la société sur un plan idéal que d'ajuster les institutions, les lois, l'administration d'un pays aux besoins de nouvelles générations. De là l'immense succès de Jean-Jacques Rousseau, le simplificateur par excellence. Mais, depuis le bienfaisant coup d'État de 1771, il n'existait plus d'opposition organisée. Le pouvoir s'était bien défendu, n'avait pas douté de lui-même. Jamais Louis XV n'avait consenti à convoquer les États généraux, comprenant que, ce jour-là, la monarchie abdiquerait. On la blâmait, on la critiquait, ce qui n'était pas nouveau, mais elle ne donnait pas de signes de faiblesse.</span></strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/1098419273.jpg" alt="Rousseau.jpg" /></span></div><div style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>"le simplificateur par excellence..." </em> </span></strong></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="color: #333333; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"> </span></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Les "affaires" du temps, celles de Calas, du chevalier de la Barre, de Sirven, de Lally-Tollendal, causes retentissantes que Voltaire plaida au nom de la justice et de l'humanité, n'eurent d'autres répercussions politiques que d'aider au discrédit des parlementaires par qui les condamnations avaient été prononcées. Choiseul fut renvoyé, les parlements cassés sans qu'il y eût seulement des barricades comme sous la Fronde. Quant aux autres plaintes, aux autres accusations, elles étaient de celles auxquelles bien peu de gouvernements échappent. Les réductions de rentes et de pensions, réductions si nécessaires, auxquelles Terray procéda sous Maupeou, furent appelées banqueroutes; d'une disette et de spéculations sur les blés, sortit la légende du "pacte de famine"; les favorites du roi, Mme de Pompadour et Mme du Barry, furent trouvées scandaleuses. Cependant il y avait eu à d'autres époques des moments plus graves pour la royauté, plusieurs fois chassée de Paris. Si des esprits sombres annonçaient des catastrophes, on ne distinguait nulle part les préparatifs ni le désir véritable d'une révolution.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Gouverner est toujours difficile, mais ne l'était pas plus pour la monarchie à ce moment-là qu'à un autre. Quand on y regarde de près, la situation était plus complexe à l'extérieur qu'à l'intérieur. Louis XV avait encore accru le royaume de la Lorraine et de la Corse. Mais les deux guerres de Sept Ans avaient montré que le problème était de moins en moins simple. Il fallait conserver sur le continent les avantages que nous avait légués le dix-septième siècle, empêcher des bouleversements en Allemagne, nous méfier des ambitions de la Prusse. Cependant, avec l'apparition de la Russie, la question d'Orient prenait un nouvel aspect. La Turquie était menacée de démembrement; la Pologne notre alliée nécessaire, était menacée de ruine (le premier partage est de 1772).</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva;">Enfin nous avions à effacer les plus graves des effets du traité de Paris si nous ne voulions pas renoncer aux colonies et à la mer, au nouveau genre d'expansion que les grands peuples européens recherchaient, si nous ne voulions pas abandonner les océans et le monde à l'Angleterre. Questions maritimes et coloniales, question d'Allemagne, question d'Orient : voilà ce qui va occuper le règne de Louis XVI et, par une grave faute initiale, le rappel des Parlements, provoquer le drame de 1789..."</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1744323887.JPG" alt="LOUIS.JPG" width="342" height="373" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/88059071.6.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5033109" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.9.jpg" alt="10 mai,louis xv,maupeou,choiseul,fleury,bainville,louis xvi,revolution,1789,parlements" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; color: #000080; font-size: 12pt;"><em><strong>1788 : Naissance d'Augustin Fresnel</strong></em></span></p><p style="text-align: left;"> </p><div id="corps"><div id="contenu"><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/2113619747.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5607562" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/4139244344.png" alt="10 mai,louis xv,maupeou,choiseul,fleury,bainville,louis xvi,revolution,1789,parlements" /></a></p><div id="article"><div id="article-contenu"><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlTélérama - Journal d’une confinée, par Cynthia Fleury : “Se saisir du principe de réalité, là se joue la résilience posstag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2020-04-12:62292202020-04-12T08:25:00+02:002020-04-12T08:25:00+02:00 Cynthia Fleury, professeure titulaire de la chaire Humanités et santé au...
<p>Cynthia Fleury, professeure titulaire de la chaire Humanités et santé au Conservatoire national des arts et métiers, tient pour nous son journal du confinement. Jour 23. La philosophe passe en revue les outils et ressources dont dispose la société civile pour ne pas abandonner l’après-crise aux seuls technocrates.</p><div class="article--wysiwyg wysiwyg "><p>7-4-20. L’<em>après</em> inspire, ce qui n’est pas étonnant. Nous (la société civile) sommes relativement bons sur la vision, le pourquoi, la dynamique utopique. Le siècle actuel, avec l’intelligence collective, va devoir prouver que le « comment » est également possible, que nous sommes bons également là, et que nous n’avons pas toujours besoin de confier la partie « mécano » aux seuls technocrates.</p><p><a href="https://www.telerama.fr/monde/journal-dune-confinee,-par-cynthia-fleury-se-saisir-du-principe-de-realite,-la-se-joue-la-resilience,n6625444.php"><strong>Lire la suite</strong></a><br />__________________<br />__________________</p></div>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Le chemin des collines” de Jean-Côme Noguès et Jérémie Fleurytag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-05-27:53694982014-05-27T19:21:14+02:002014-05-27T19:21:14+02:00 Martin, fils de serf, travaille : il ramasse du bois pour le...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4557246" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/2339931611.JPG" alt="chemin des collines 1.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Martin, fils de serf, travaille : il ramasse du bois pour le seigneur Guilhem. Alors quand ce dernier fait construire un moulin à vent, il se doute bien qu'il ne sera pas le futur menier. Et pourtant, il deviendra très vite son second et cela changera à jamais sa vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je dois dire que lorsque j'ai reçu ce roman jeunesse dans ma BAL, j'ai été un peu surprise étant donné qu'il s'agit du dernier tome du Faucon Déniché et que je n'ai pas lu les deux précédents... Après réflexion, je me suis décidée à le lire et même si l'auteur fait parfois référence à des personnages ou des évènements liés aux tomes précédents, j'ai réussi à comprendre l'histoire et à connaitre le personnage de Martin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Grâce aux superbes illustrations de Jérémie Fleury, présentes à chaque début de chapitres, il est très facile de se représenter les décors (la forêt, la cour du seigneur, le moulin,...) ainsi que les personnages. Même si elles sont crayonnés et en noir et blanc, elles n'en restent pas moins magnifiques ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">En ce qui concerne l'histoire, on rentre assez facilement dans l'univers de Martin. Un jeune homme au passé mouvementé qui s'engage dans l'avenir grâce à une très belle opportunité qui lui ait faite ! J'ai trouvé l'écriture parfois un peu difficile, surtout pour un public jeune à partir de 11 ans. Mais peut-être est-ce aussi dû au fait que je ne lis pas assez de romans jeunesses classés en aventure. Et oui, parce qu'il s'agit bien d'un roman situé au Moyen-Âge et rempli d'aventures. En tout cas, j'ai cru comprendre que les deux précédents tomes semblaient assez mouvementés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie les éditions <a title="Nathan" href="http://www.nathan.fr/" target="_blank">Nathan </a>!</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/00/912217499.JPG" target="_blank"><img id="media-4557250" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/00/3436773131.JPG" alt="chemin des collines 2.JPG" /></a></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlLa liberté de la presse gagne un magazine à Belforttag:creseveur.hautetfort.com,2014-03-01:53110562014-03-01T10:05:00+01:002014-03-01T10:05:00+01:00 Voici Plein Feu sur Belfort, le magazine bimensuel qui est le fruit du blog...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Voici Plein Feu sur Belfort, le magazine bimensuel qui est le fruit du blog du même nom hébergé au NouvelObs.com. </span><br /><span style="font-size: medium;"> Depuis la disparition du "Pays", Belfort ne connaissait plus qu'un seul canal d'information pour ce qui est de la presse papier: L'Est Républicain. Même si ce quotidien trouve parfois des sources d'information dans le blog de Plein Feu, sans avoir toutefois ni l'honnêteté, ni la courtoisie de le préciser, il n'y a aucune gêne à citer son nom puisqu'il n'est pas l'ennemi de Plein Feu. Seulement un confrère. </span><br /><span style="font-size: medium;"> Plein Feu est jeune. Et surtout Plein Feu est libre puisqu'il ne vit que de ses lecteurs. Et dans Plein Feu il y a plein de Creseveur!</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4460931" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/1788616053.jpg" alt="Couverture PF le Mag 01.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4460932" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/01/2502502833.jpg" alt="Couv PF 357 Mag 001.jpg" /></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.htmlLes restes d’un Poilus mis au jour près du Mémorial de Fleury (Meuse)tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2014-01-26:52803512014-01-26T00:00:00+01:002014-01-26T00:00:00+01:00 Depuis le 22 janvier 2014, le chantier d’agrandissement du Mémorial de...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Depuis le 22 janvier 2014, le chantier d’agrandissement du Mémorial de Fleury est au point mort. Pour la deuxième fois depuis leur démarrage, les travaux ont dû être interrompus suite à la découverte d’ossements humains.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/317321894.jpg" target="_blank"><img id="media-4414752" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/3634775485.jpg" alt="fleury1.jpg" /></a>Ce sont les employés de la société chargés de la dépollution du site qui sont tombés dessus. « Je pensais ne rien trouver ici », confie David Kuster, le chef de chantier. Car c’est sous le parking que les ossements et les objets ont été retrouvés, « et il a bien fallu décaisser à l’époque pour faire le parking ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Le chantier a démarré en novembre dernier, et depuis lors, de très nombreuses munitions ont été retrouvées par les spécialistes. « Il y avait un obus tous les dix mètres », raconte David Kuster.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">À cinquante mètres de là, les restes d’un officier allemand avaient été mis au jour au mois de novembre. Au niveau de cet emplacement, qui n’avait pas été touché à l’époque de la construction du Mémorial de Verdun en 1967, ce sont parfois des dizaines de grenades qui ont été découvertes sous terre chaque jour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Avant de tomber sur ces ossements, les ouvriers avaient buté à cinquante centimètres de profondeur sur les rails de l’ancienne gare de Fleury. « Elle se trouvait sous le Mémorial, et les grands combats se sont déroulés à cet endroit », raconte Jean-Pierre Laparra, maire du village détruit en 1916 et jamais reconstruit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Fleury s’est en effet retrouvé au cœur des combats de la bataille de Verdun entre juin et septembre 1916. Cette voie de chemin de fer était une Decauville, « des petites voies de 60 cm qui faisaient le tour des villages détruits au départ de Verdun ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Les os découverts ont été retrouvés juste à côté de ces rails. La quasi-totalité du squelette d’un soldat identifié comme français et quelques-uns de ses effets personnels ont été sortis de terre. D’abord des os de la jambe gauche, examinés sur place par le médecin légiste de Verdun, le Dr Bruno Frémont.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/2332791975.jpg" target="_blank"><img id="media-4414753" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/2667986797.jpg" alt="fleury2.jpg" /></a>Au fur et à mesure de la matinée d‘autres os ont été ramenés à la surface. Mais aussi des gourdes, un ceinturon en parfait état, ainsi qu’une montre à gousset impeccablement conservée, des crayons de papier, des cartouches. Le casque de type Adrian, le fragment d’une baïonnette Rosalie et les vestiges de deux chaussures à clous ont permis aux connaisseurs présents sur place d’affirmer que le corps retrouvé était bien celui d’un Français, vraisemblablement étendu sur le dos. Dans le même secteur, une petite pelle et un fusil allemand ont également été découverts.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">Il manquait le crâne et l’avant-bras droit du soldat pour que le squelette soit complet. La plaque du soldat n’a pas non plus été retrouvée. Souvent portées au cou ou au poignet, elles permettent d’identifier les soldats morts au combat. Les ossements ont été pris en charge par le service des sépultures militaires. Sans plaque, l’identification est quasi impossible. Comme ce fut le cas pour quelques-uns des 26 poilus découverts à Fleury en 2013, les os de ce soldat ne pourront sûrement pas être rendus à la famille. Ils seront donc certainement inhumés à proximité du lieu où ils ont été découverts.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: comic sans ms,sans-serif;">[d’après Vosges Matin]</span></p>
stephanedugasthttp://stephanedugast.hautetfort.com/about.htmlPLUMES ACÉRÉEStag:stephanedugast.hautetfort.com,2011-05-12:33558782011-05-12T08:04:00+02:002011-05-12T08:04:00+02:00 Ancien des commandos Jaubert durant la guerre d'Algérie devenu un...
<div style="text-align: center;"><p><img id="media-3024472" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1181508953.jpg" alt="GFLEURY 2 a.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ancien des commandos Jaubert durant la guerre d'Algérie devenu un écrivain prolifique depuis quatre décennies, Georges Fleury récidive. Cette fois, le natif de Granville s’intéresse à un marin méconnu tout en devenant le « rédacteur en chef » d’un ouvrage dédié aux combattants d’Indochine. Comme à son habitude, l’écrivain normand ne lâche rien.</strong> <br /></span></strong></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Français et provençal, Hippolyte Bouchard (1780-1837) a d’abord fait campagne pour la France en participant à la campagne d'Égypte et à l'expédition de Saint-Domingue. Déçu par la Révolution française, le marin poursuivra ses pérégrinations sur des navires marchands à destination d’abord des nouveaux Etats d'Amérique avant de débarquer à Buenos Aires en 1809. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3024476" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/2005172164.jpg" alt="GFLEURY 1 a.jpg" /></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Son destin s’unira dès lors à ce pays. Libéral et antimonarchique, le natif de Saint-Tropez choisit la cause séparatiste argentine et met ses connaissances navales à la disposition de la nouvelle révolution. Devenu commandant de la nouvelle flotte nationale argentine, il va ainsi participer activement aux combats pour la liberté de l'Argentine, avant de s’engager aux côtés du Chili et du Pérou. </span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><img id="media-3024477" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1513744392.jpg" alt="img063 copie.jpg" width="114" height="177" /></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Figure de prou en Amérique du Sud, <em>El Capitan Bouchard </em>était tombé dans l’oubli dans son pays d’origine jusqu’à ce que Georges Fleury le réhabilite en racontant avec verve le destin de cet homme d’action, de ce marin habile, plein d’audace et d’un courage légendaire ayant uni son nom et son sang aux jeunes nations d’Amérique du sud. Ses exploits lui vaudront notoriété, reconnaissance et respect dans ses pays d’adoption. </span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Si des bâtiments de guerre, de nombreuses rues ou onze écoles portent son nom en Argentine, ce marin hors pair était inconnu en France. L’auteur d’une précédente biographie remarquée sur le marin Nelson répare ainsi l’affront.<strong> </strong></span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong></strong>Depuis, l’écrivain, ancien combattant et auteur du chant <em>Commandos mes frères,</em> a multiplié les ouvrages dont un récent dédié aux combats en Indochine afin de mieux faire comprendre ce conflit cinq décennies plus tard. </span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">« <em>Publiés sans aucune censure, en respectant la plus stricte</em><em> </em><em>chronologie</em></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><em><img id="media-3024480" style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/1929575819.jpg" alt="img064 copie.jpg" /></em></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><em> et en évitant </em></span><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><em>surtout de recréer le passé avec le regard d’aujourd’hui</em> », tel est le propos des textes commentés par Georges Fleury et réunis avec le concours de Gérard Brett. </span></p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Depuis les attaques des nippons de 1940 au Tonkin jusqu’à la bataille de Diên Biên Phu, cet ouvrage se veut une fidèle évocation de ce conflit. Le lecteur se plonge ainsi dans le quotidien des légionnaires, des fusiliers marins, des marsouins de l’infanterie coloniale, des parachutistes, des commandos, des aviateurs et des marins. Eclairant pour les jeunes générations n’ayant pas vécu « l’Indo » comme le disent ses anciens.<br /></span></p><p class="texte" style="text-align: right;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Stéphane DUGAST<br /><span style="font-size: xx-small;">Photographies DR</span><br /></span></p><p class="texte"> </p><p class="texte" style="text-align: justify;"><span class="texte" style="text-align: justify; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A LIRE<em><br />El Capitan Bouchard, Corsaire de la liberté</em> de Georges Fleury. 376 pages - 22,00 €. Collection Hommes et Océans (Glénat Editions).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><em>Nous, les combattants d'Indochine 1940-1955</em> sous la direction de Georges Fleury. 420 pages - 23.00 € (François Bourin éditeur)</span></p></div>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.htmlLES RENDEZ-VOUS ”GRISANT” D'LTC LIVE...tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2010-10-08:29355082010-10-08T16:52:00+02:002010-10-08T16:52:00+02:00 A noter, le concert de jazz...
<p><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde;"> </span></p><div style="margin: 0px; text-align: left;"><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><strong><em><strong><strong><strong><em><strong><span style="color: #0029e9;"><img id="media-2572490" style="display: block; margin: 0.7em auto;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/01/1548580385.JPG" alt="ltc live logo.JPG" width="322" height="147" /></span></strong></em></strong></strong></strong></em></strong></strong></span></div><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: large;"><div style="text-align: justify;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: black; mso-bidi-font-family: Arial;">A noter, le concert de jazz polyphonique, trois voix et une contrebasse des "Souris Grisent" (chanson Française/Jazz), le samedi 16 octobre, à 20h30, Foyer de Lorry-lès-Metz. C</span><span style="color: black;">e premier rendez-vous des "Souris" (un groupe local) est à ne pas louper, car Viviane Moscatelli, Hélène Turek, Véronique Vasseur au chant, et Régis Daumas à la Contrebasse, se lâchent enfin sur scène ! Et si jamais vous n'êtes pas libres le 16 octobre, pas d'excuses, les Souris refont un tour (de chant) le SAMEDI 29 JANVIER 2011, à 20h30, à la Galerie Alizé de Fleury... </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: black;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-size: x-large; color: black; font-family: arial black,avant garde;">JD pour LTC Live.</span></p></div></span></span></span></span></p><div style="text-align: justify;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"> </p></div>
voltaire I seehttp://voltaireathome.hautetfort.com/about.htmlL’opéra-comique soutient–il toujours la gloire de la France ?tag:voltaireathome.hautetfort.com,2009-12-13:25131912009-12-13T17:53:01+01:002009-12-13T17:53:01+01:00 http://www.youtube.com/watch?v=1Ti96X2tTnM Vous...
<p> </p> <p> <a href="http://www.youtube.com/watch?v=1Ti96X2tTnM">http://www.youtube.com/watch?v=1Ti96X2tTnM</a></p> <p> </p> <p>Vous pouvez le constater la période des fêtes de Noël a perdu un peu de son mystère pour moi !</p> <p><a href="http://www.youtube.com/watch?v=OLag3lQ6lFc&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=OLag3lQ6lFc&feature=related</a></p> <p>Le compte à rebours commercial est enclanché ! Faites chauffer vos cartes bleues silver-gold-platine- (fer blanc , comme la mienne ).</p> <p> </p> <p> <a href="http://www.youtube.com/watch?v=6Guhjf2OCGI&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=6Guhjf2OCGI&feature=related</a></p> <p style="text-align: center;">L'Infâme de cette période ...</p> <div style="text-align: center"><img src="http://voltaireathome.hautetfort.com/media/02/00/729671187.jpg" alt="jack-.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2160317" name="media-2160317" /></div> <p> <a href="http://www.youtube.com/watch?v=ZmRwJdFQPJM&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=ZmRwJdFQPJM&feature=related</a></p> <p>Qui peut nous remettre sur pieds ?</p> <p>Volti, bien sûr !</p> <p> </p> <p> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">« A Etienne-Noël Damilaville</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p align="right" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: right;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">13 décembre [1762]</span></p> <p align="right" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: right;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Ô mon cher frère, vous faites une action digne des beaux siècles de la philosophie</span> <span style="font-size: small;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;">[Damilaville a écrit une réponse aux</span></i> <span style="font-family: Garamond;">Erreurs de M. de Voltaire<i style="mso-bidi-font-style: normal;">… de Nonnotte ; V* joindra sous le titre</i> Additions aux susdits éclaircissements <i style="mso-bidi-font-style: normal;">, la réponse<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de Damilaville à la sienne intitulée</i> Eclaircissements historiques à l’occasion d’un libelle calomnieux sur l’Essai de l’histoire générale<i style="mso-bidi-font-style: normal;">, en 1763 quand il ajoutera un volume à l’Essai].</i></span></span> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">Je vous remercie au nom de la vérité et du mien. J’ai fait sur-le-champ transcrire votre écrit qui m’enchante autant qu’il m’honore<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Je vous renvoie le mien qui sera bien honoré d’être à coté du vôtre. Il est mieux qu’il n’était, parce qu’il est conforme à vos remarques autant que je l’ai pu. On m’assure que l’impertinent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> ouvrage que vous daignez réfuter et qui peut en imposer aux ignorants, est de la façon de Patouillet et de Caveirac. J’ai cru y reconnaitre le style de l’abominable auteur de l’apologie de la Saint-Barthélemy. Il est juste que de mon côté je serve un peu la philosophie et les frères. Je vais insérer dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">l’Histoire générale</i> un chapitre sur les gens de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> lettres et sur l<i style="mso-bidi-font-style: normal;">’Encyclopédie</i></span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[chapitre LXI : « D’un fait singulier concernant la littérature » du huitième volume ajouté à l’Essai sur l’Histoire en 1763]</span></span></i><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">. Il sera fait de façon qu’Omer Fleury</span> <span style="font-size: small;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;">[Omer Joly de Fleury qui fit suspendre l’</span></i><span style="font-family: Garamond;">Encyclopédie <i style="mso-bidi-font-style: normal;">par le Parlement en 1759]</i></span></span> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">en rougira, et ne pourra ni se fâcher ni nuire.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Le mémoire de Loyseau vient fort bien après les<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> autres</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[sur l’affaire Calas, après ceux de Mariette et de Beaumont, qui lui, en prit ombrage]</span></span></i><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">. Ce sont trois batteries de canon qui battent la persécution en brèche. Je crois vous avoir dé jà mandé</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[dès le 6 décembre, V* annonce à Damilaville son Traité sur la Tolérance, en ajoutant qu’ « on attendra que la révision ait été jugée ». Le Traité paraitra en novembre 1763]</span></span></i> <span style="font-size: 14pt; color: red; line-height: 150%; font-family: Garamond;">qu’il paraîtrait en son temps, à l’occasion des Calas, <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">un écrit sur la tolérance <i style="mso-bidi-font-style: normal;">prouvée par les faits</i></b></span> <span style="font-size: small;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: Garamond;">[allusion à « l’ouvrage odieux » de l’abbé d’Houtteville</span></i> <span style="color: black; font-family: Garamond;">La vérité de la religion chrétienne prouvée par les faits <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(1722) et où la tolérance est appelée « système odieux » dans la préface]</i></span></span><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14pt; color: red; line-height: 150%; font-family: Garamond;">.</span></b><span style="font-size: 14pt; color: red; line-height: 150%; font-family: Garamond;">. <span style="text-decoration: underline;">Ô mes frères combattons l’Inf… jusqu’au dernier soupir </span>!</span> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><span style="color: red;">Frère Thiriot est du nombre des tièdes</span> ; il faut secouer son âme. Je n’ai reçu que douze lignes de lui depuis qu’il dort à Paris.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Joue-t-on encore Eponine ?</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[pièce de Michel-Paul-Guy de Chabanon, jouée le 6 décembre 1762]</span></span></i> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">. <span style="text-decoration: underline;">L’opéra-comique soutient–il toujours la gloire de la France ?</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Voltaire. »</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p>Noël un opéra-comique ? En avez-vous votre dose ?</p> <p>Allez, encore une goutte : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=0HWiVI4-OMI&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=0HWiVI4-OMI&feature=related</a></p> <p> </p> <p> </p>
voltaire I seehttp://voltaireathome.hautetfort.com/about.htmlil ne m’est pas permis de parler d’un si grand homme sans le connaitretag:voltaireathome.hautetfort.com,2009-12-06:25015382009-12-06T13:34:00+01:002009-12-06T13:34:00+01:00 http://www.youtube.com/watch?v=kILbhPUe8LE&feature=related...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=kILbhPUe8LE&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=kILbhPUe8LE&feature=related</a></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> Puisqu'il va être question de bagatelles, avez-vous apprécié celle qui précède ?</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">« A Jean-Baptiste-Nicolas Formont</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">A Paris ce samedi [6 décembre 1732]</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Il y a mille ans, mon cher Formont, que je ne vous ai écrit ; j’en suis plus fâché que vous. Vous me parliez dans votre dernière lettre de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Zaïre</i> et vous me donniez de très bons conseils. Je suis un ingrat de toutes façons. J’ai passé deux mois<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> sans vous en<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> remercier et je n’en ai pas assez profité. J’aurai dû employer une partie de mon temps pour vous écrire et l’autre à corriger <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Zaïre</i>. Mais je l’ai perdu tout entier à Fontainebleau à faire des <span style="color: red;">querelles entre les actrices<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> pour les premiers rôles</span> et <span style="color: red;">entre la reine<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> et les princesses pour faire jouer des comédies</span>, à <span style="color: red;">former de grandes factions pour des bagatelles</span> et à <span style="color: red;">brouiller toute la cour pour des riens</span></span> <span style="font-size: small;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;">[V* tenait à faire jouer sa</span></i> <span style="font-family: Garamond;">Mariamne <i style="mso-bidi-font-style: normal;">à Fontainebleau devant la cour, et à empêcher qu’on en jouât la Critique comme le voulait le duc de Mortemart . Il se forma deux partis, V* obtint l’appui de la reine et eut gain de cause . Il en parle le 19 octobre dans sa lettre à Mlle de Lubert. Le 28, Mathieu Marais en donna des précisions à Bouhier]</i></span></span><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">. Dans les intervalles que me laissaient ces importantes billevesées <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: red;">je m’amusai à lire Newton</span></span></b> au lieu de retoucher notre <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Zaïre</i>. <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: red;">Je suis enfin déterminé à faire paraître ces <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Lettres anglaises</i>,</span></span></b></span> <span style="font-size: small;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; font-family: Garamond;">[Il avait commencé à les composer au printemps 1728</span></i> <span style="color: black; font-family: Garamond;">Letters concerning the English nation, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">publiées à Londres en 1733 par les soins de Thiriot. En 1732, il les rédige en français. Dès le 26 octobre 1726, dans une lettre à Thiriot, V* avait déjà dit son intention de les écrire ]</i></span></span> <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 14pt; color: red; line-height: 150%; font-family: Garamond;">et c’est pour celà qu’il m’a fallu relire Newton</span></span></b><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> ; car il ne m’est pas permis de parler d’un si grand homme sans le connaitre. <span style="text-decoration: underline;">J’ai refondu entièrement les lettres où je parlais de lui</span> et j’ose<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> donner un petit précis de toute sa philosophie. Je fais son histoire et celle de Descartes. Je touche en peu de mots <span style="color: red;">les belles découvertes et <span style="text-decoration: underline;">les innombrables erreurs</span> de notre René</span>. <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: red;">J’ai la hardiesse de soutenir le système d’Isaac qui me parait démontré.</span></span></b> Tout cela fera quatre ou cinq lettres</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[finalement quatre : 14è, 15è, 16è, 17è.]</span></span></i> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">que je tâche d’égayer et de rendre intéressantes autant que la matière peut le permettre ; je suis aussi<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> obligé de changer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> tout ce que j’avais écrit à l’occasion de M. Locke</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[13è lettre ]</span></span></i><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">, parce qu’après tout <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: red;">je veux vivre en France, et qu’il ne m’est pas permis d’être aussi philosophe qu’un Anglais.</span></span> <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: red;">Il me faut déguiser à Paris ce que je ne pourrais dire trop fortement à Londres</span></span></b>. <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: red;">Cette circonspection malheureuse mais nécessaire</span></span></b> <span style="color: red;">me fait rayer plus d’un endroit assez plaisant sur les quakers et les presbytériens</span>. <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: red;">Le cœur m’en saigne</span></span></b>. Thiriot en souffrira </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[il devait en toucher les droits !]</span></span></i><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">; vous regretterez ces endroits et moi aussi, mais</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: center;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">Non me fata meis patientur scribere nugas</span></i></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: center;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">Auspiciis, et sponte mea componere cartas</span></i><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">.</span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: center;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[les destins ne me permettent pas d’écrire des bagatelles sous mes propres auspices</span></span></i></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: center;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et de composer à ma guise mes œuvres. ]</span></span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">J’ai lu au cardinal de Fleury deux lettres sur les quakers desquelles j’avais pris grand soin de retrancher tout ce qui pouvait effaroucher sa dévote et sage Eminence. Il a trouvé ce qui en restait encore assez plaisant, mais le pauvre homme ne sait pas ce qu’il a perdu .Je compte vous envoyer mon manuscrit dès que j’aurai tâché d’expliquer Newton et d’obscurcir Locke .Vous me paraissez aussi désirer certaines pièces fugitives</span> <span style="font-size: small;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;">[dont l’Epitre à Uranie ; en octobre 1722, V* avait terminé une</span></i> <span style="font-family: Garamond;">Epitre à Julie <i style="mso-bidi-font-style: normal;">qui devint plus tard (1726)</i> l’Epitre à Uranie <i style="mso-bidi-font-style: normal;">, puis dès 1735,</i> Le Pour et le Contre <i style="mso-bidi-font-style: normal;">publié sous ce titre en 1772 ; ce poême déiste est présenté comme une réponse à Mme de Ruppelmonde en proie aux « terreurs de l’autre vie »]</i></span></span> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">dont l’abbé de Sade</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[Jacques-François-Paul-Aldonce de Sade, oncle du célèbre marquis ]</span></span></i> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">vous a parlé. Je veux vous<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> envoyer tout mon magasin, à vous et à M. de Cideville pour vos étrennes. Mais je ne veux pas vous donner rien pour rien. Je sais, monsieur le fripon, que vous avez écrit à Mlle de Launay</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[dame de compagnie de la duchesse du Maine, deviendra Mme de Staal et écrira ses Mémoires ]</span></span></i> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">une de ces lettres charmantes où vous joignez les grâces à la raison, et où vous couvrez de roses votre bonnet de philosophe. Si vous nous faisiez part de ces gentillesses, ce serait en vérité très bien fait à vous et je me croirais payé avec usure du magasin que je vous destine. Notre baronne</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[Mme de Fontaine-Martel ]</span></span></i> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">vous fait ses compliments. Tout le monde vous désire ici. Vous devriez bien venir reprendre votre appartement chez MM. des Alleurs et passer votre hiver à Paris. Vous me feriez peut-être faire encore<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> quelque tragédie nouvelle. Adieu ; je supplie M. de Cideville de vous dire combien je vous aime, et je prie M. de Formont d’assurer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> mon cher Cideville de ma tendre amitié. Adieu. Je ne me croirai heureux que quand je pourrai passer ma vie entre vous deux. Mille compliments à MM. De Bourgtroulde</span> <i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Garamond;"><span style="font-size: small;">[Du Bourg-Théroulde : Jean-Baptiste-François Lecordier de Bigars, marquis de La Londe, président à mortier à Rouen ]</span></span></i> <span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">et Brevedent.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><span style="mso-tab-count: 3;"> </span> Voltaire. »</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;">Le piano est un instrument à percussions, vous pourrez voous en rendre compte avec l'interprètation de cette bagatelle par Richter, slave au caractère enflammé , mais aussi nuancé :</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=DUruIjvHsKw&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=DUruIjvHsKw&feature=related</a></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 150%; text-align: justify;" class="MsoNormal"></p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlL’affaire Fleury ou le regard hémiplégique du milieu enseignant.tag:hoplite.hautetfort.com,2008-02-26:14857722008-02-26T20:02:00+01:002008-02-26T20:02:00+01:00 Université de Poitiers : tollé contre l'arrivée d'un ex-dirigeant du...
<div style="padding-right: 4pt; padding-left: 4pt; padding-bottom: 1pt; padding-top: 1pt; border: windowtext 1pt solid"><font size="3"><font face="Times New Roman"><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/02/1830418110.jpg"></a><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/02/1830418110.jpg"></a>Université de Poitiers : tollé contre l'arrivée d'un ex-dirigeant du GUD.</font></font> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Des étudiants de l'université de Poitiers, soutenus par la présidence, par des enseignants et des élus locaux, se mobilisent pour refuser l'affectation d'un professeur, Benoît Fleury, en raison de son passé au sein du mouvement d'extrême droite GUD (Groupe union droit). Une pétition a été lancée et a recueilli plus de 250 signatures, dont celles de trois députés socialistes de la Vienne et du doyen de l'UFR de sciences humaines et arts. Reçu major à l'agrégation d'histoire du droit, M. Fleury a pu choisir l'université où il voulait enseigner et son choix s'est porté sur Poitiers.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Selon le président de l'université, Jean-Pierre Gesson, "les affectations ne posent pas de problème la plupart du temps", mais la venue de M. Fleury "est une source de trouble". Dans un communiqué publié lundi 25 février, le conseil d'administration de l'université "prend acte avec la plus vive inquiétude de l'éventuelle nomination de Benoît Fleury et regrette que la procédure d'affectation des agrégés du supérieur ne laisse aucun droit aux instances de l'université, ni à son président, de s'opposer au recrutement d'un ancien dirigeant d'un groupuscule violent d'extrême droite".</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Le conseil demande au président de la République de ne pas procéder à la nomination à Poitiers de M. Fleury. De leur côté, des étudiants de l'université ont annoncé leur intention de perturber ses cours s'il était nommé et de "lui rappeler à chaque fois son passé". M. Fleury a présidé le GUD de 1995 à 2000. "Il incarne, dit la pétition hostile à sa venue, une droite extrême et nauséabonde."</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Dans un entretien à L'Echo des Savanes paru en mars 1999, M. Fleury, surnommé "Lord", déclarait notamment : "Nous, partout où il peut y avoir de la baston, on y va." Il se réclamait du national-socialiste belge Léon Degrelle, et estimait qu'il "faut rayer de la carte Israël".</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">(Source : <a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/02/26/universite-de-poitiers-tolle-contre-l-arrivee-d-un-ex-dirigeant-du-gud_1015799_3224.html">http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/02/26/universite-de-poitiers-tolle-contre-l-arrivee-d-un-ex-dirigeant-du-gud_1015799_3224.html</a>)</font></font></p> </div> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Quel est le problème exactement ?</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Que ce juriste brillant ait eu un engagement politique militant à l’extrême droite et non à l’extrême gauche ou simplement à gauche…</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Quel rapport avec sa compétence professionnelle et la qualité de son enseignement de l’histoire du droit ?<span> </span> Aucune…</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Que les choses soient claires : je ne prends pas ici la défense de cet homme que je ne connais pas et dont les opinions antisémites et l’apologie du national-socialisme, si elles sont avérées, me répugnent.</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Ce qui m’insupporte dans cette affaire, c’est la <strong>tartuferie</strong> habituelle des milieux enseignants, qui sous le masque de la tolérance et de la vertu se montrent les plus sectaires qui soient.</font></font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">Cette affaire en rappelle une autre : l’affaire Boudarel. Cet enseignant catholique Français et marxiste en poste à Sai¨gon, qui déserte l’armée Française pendant la guerre d’Indochine, trahit son pays en devenant commissaire politique d’un camp de prisonnier Français, le camp 113, ou les conditions de détention, la torture physique et psychologique, et la mortalité sont dramatiques. Boudarel est chargé de la rééducation politique de ses compatriotes, à la différence des camps nazis ou du goulag soviétique ou les détenus n’avaient pas à subir ce lavage de cerveau. Inculpé de trahison, Boudarel est condamné à mort par contumace en juin 1953. En 1970, après la loi d’amnistie couvrant les crimes commis en Algérie ou enn Indochine, votée par les communistes et les Gaullistes, Boudarel rentre en France, intégre le CNRS et l’Université de Paris VII comme maître-assistant d’histoire, spécialiste du Viêt-Nam…En 1991 éclate l’affaire Boudarel lorsque celui-ci est reconnu et dénoncé publiquement, lors d’un colloque organisé au Sénat, par un ancien détenu du Vietminh Jean-jacques Beucler</font><font size="3"><font face="Times New Roman">, alors secrétaire d'État aux Anciens combattants.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Une association d’anciens combattants et anciens prisonniers/ rescapés du camp 113 essaie alors de faire condamner cet homme pour crime contre l’humanité, les crimes de guerre étant amnistiés. Ils sont déboutés en 1993 par la cour de cassation qui fait valoir que seuls les crimes nazis relèvent de crimes contre l’humanité…</font></font></p> <font size="3" face="Times New Roman">Ou encore l'affaire Pascal Salin: comment un économiste libéral de renom nommé à la tête du jury d'agrégation d'économie 2004 a du afronter une fronde des milieux enseignants, SNESUP en tête et autres syndicats d'extrême gauche, relayés par les <strong>commissaires politiques</strong> (illustration ci-dessous de Thomas Piketty en grand uniforme) de Libération, du Monde et de France culture... Pourquoi un tel scandale?</font> <p><font size="3" face="Times New Roman"><font size="3"><font face="Times New Roman"><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/02/1830418110.jpg"></a><img name="media-871972" src="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/02/1830418110.jpg" alt="1830418110.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-871972" /></font></font>Parceque depuis des lustres, ce même jury d'agrégation était trusté par des économistes au mieux Keynésiens au pire marxistes, sans que cela trouble le moins du monde nos belles âmes vigilantes...Ou le sectarisme ordinaire du camp progressiste maniant à la perfection la réduction ad Hitlerum, chère à Léo Strauss: libéral = fasciste. La vie est tellement simple quand on appartient au camp du Bien.</font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/02/1830418110.jpg"></a><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/02/1830418110.jpg"></a><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/02/1830418110.jpg"></a><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/media/02/02/1830418110.jpg"></a></font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Plusieurs remarques.</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">-Boudarel, traître, déserteur et criminel, a donc pu enseigner pendant plus de <strong>vingt ans</strong> au sein de l’université Française sans que cela pose le moindre scrupule à la communauté enseignante. On comprend effectivement que la récupération par l'université Française, en tant qu'enseignant, d'un tortionnaire condamné à mort par contumace par la justice Française ne puisse pas "être cause de troubles" au sein du corps professoral et estudiantin...</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">-Contrairement à Fleury, il ne s’agit pas seulement dans l’affaire Boudarel <strong>d’engagement politique</strong>, d’idées, aussi condamnables soient-elles, mais de désertion devant l’ennemi, de trahison et de complicité de crime de guerre ou de crimes contre l’humanité, excusez du peu ! A-t-on entendu à cette époque la moindre réticence de la communauté enseignante ? Non. Pourquoi ?</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">-Faire le procès de Boudarel, c’eut été instruire le procès du communisme, cet autre totalitarisme, coupable de plus de cent millions de mort durant le XXIème siècle, la plus vaste entreprise de terreur organisée, d’esclavage et de misère de masse. C’eut été se poser la question de la <strong>complaisance</strong> coupable de ces milieux enseignants qui hurlent à l’ogre fasciste dés qu’un enseignant promu ne fait pas partie du sérail collectiviste, mais qui ne voient pas ou ne dénonce pas l’engagement radical, totalitaire, à gauche d'une majorité du corps enseignant Français…C’eut été faire le procès de toute une intelligentsia complaisante à l’égard du communisme et que dénonçait Aron dans L’opium des intellectuels.</font></font></p>