Last posts on fayard2024-03-29T07:24:45+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/fayard/atom.xmlJean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlUn impitoyable réquisitoiretag:jplongre.hautetfort.com,2024-01-11:64783722024-01-11T20:35:00+01:002024-01-11T20:35:00+01:00 Arthur Schopenhauer, La ruine de la littérature , traduit de l’allemand...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6501336" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/01/00/2897200510.jpg" alt="Essai, pamphlet, Arthur Schopenhauer, Auguste Dietrich, éditions Mille et une nuits, Fayard, Jean-Pierre Longre" width="113" height="161" />Arthur Schopenhauer, <em>La ruine de la littérature</em>, traduit de l’allemand par Auguste Dietrich, éditions Mille et une nuits, 2023</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">En 1851, Schopenhauer publiait <em>Parerga et Paralipomena</em>, dont les éditions Mille et une nuits ont opportunément extrait le chapitre intitulé « Écrivains et style ». Opportunément, parce que si l’on fait abstraction un tant soit peu du contexte géographique (l’Allemagne) et historique (le XIXe siècle), ce petit livre, un pamphlet plutôt qu’un traité, est resté d’une étrange actualité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Fidèle à son humeur pessimiste, le philosophe s’en prend d’abord à ceux qui écrivent pour leur profit, distinguant les « écrivains de profession » des « écrivains de vocation », les vrais, plus rares que les premiers. Les journaux littéraires, qui devraient faire cette distinction, se fient plus aux « recommandations de compères » qu’à l’importance et à la qualité des livres. Schopenhauer, à ce propos, fustige violemment l’anonymat des critiques, ceux qui déchargent « anonymement et impunément [leur] bile. » Comment ne pas penser aux méfaits actuels des réseaux sociaux en lisant ces lignes : « Gredin, nomme-toi ! Car attaquer, déguisé et masqué, des gens qui vont à visage découvert, c’est ce que ne fait aucun honnête homme. Seuls les drôles et les coquins agissent ainsi. Donc, gredin, nomme-toi ! » ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">L’auteur a ses préférences, et les exprime avec une clarté sans concessions. C’est Goethe contre Schelling, Hegel et Schiller. C’est la logique française contre la « lourdeur » allemande ; c’est la précision de la grammaire grecque contre ces « grossiers apprentis allemands de la corporation des barbouilleurs ». La brutalité des jugements, auxquels le lecteur peut apporter ses propres nuances en faisant la part des choses, s’assortit de sentences intemporelles et vigoureusement assénées sur le style, du genre : « Le style est la physionomie de l’esprit. » ; « Imiter le style d’autrui, c’est porter un masque. » ; « Tout style écrit doit plutôt garder une certaine trace de parenté avec le style lapidaire, qui est l’ancêtre de tous. » ; « Le style doit être non subjectif, mais objectif. » J’appliquerai cette dernière qualité au commentaire, et garderai à l’esprit que <em>La ruine de la littérature</em> est, comme le dit la quatrième de couverture, une « plaidoirie implacable », exactement dans l’esprit de son auteur.</span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jean-Pierre Longre</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><a href="http://www.fayard.fr/1001-nuits">www.fayard.fr/1001-nuits</a> </span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlKulturkampftag:fanzine.hautetfort.com,2021-06-09:63208732021-06-09T00:18:46+02:002021-06-09T00:18:46+02:00 Caricature par ZOMBI
<p>Caricature par ZOMBI</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6266659" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/02/2977063430.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,mein kampf,hitler,fayard,réédition,historiciser le mal,dessin,presse,zombi,satirique" /></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlPeurs et terreurs face à la contagion (Fayard)tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2020-03-26:62239642020-03-26T14:02:00+01:002020-03-26T14:02:00+01:00 Que faire lorsque survient une épidémie ou une contagion grave? Faut-il...
<p><em><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/3524452309.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6107933" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/2314968758.jpg" alt="9782213022345-T.jpg" /></a>Que faire lorsque survient une épidémie ou une contagion grave? Faut-il isoler les sujets atteints, tenter d'enrayer le mal par un dépistage systématique? Doit-on plutôt insister sur l'hygiène individuelle, voire collective? Quel rôle assigne à l'Etat et aux autorités locales? </em></p><p><em>Faut-il " laisser faire ", user de coercition ou s'en remettre à la médecine et aux médecins?</em><br /><br /><em>Ces questions (et bien d'autres), nos sociétés post-industrielles croyaient naguère encore ne plus avoir à se les poser: le choléra, la tuberculose et la syphilis -trois fléaux de l'Europe du XIX<sup>e</sup> et du premier XX<sup>e</sup> siècle-, à grand'peine jugulés, ne relevaient-ils pas d'un passé totalement révolu?</em><br /><br /><em>Or l'irruption....</em></p><p>Lire la suite de la présentation de cette synthèse historique <a href="https://www.fayard.fr/histoire/peurs-et-terreurs-face-la-contagion-9782213022345"><em>ici</em></a> (<a href="https://www.fayard.fr/histoire/peurs-et-terreurs-face-la-contagion-9782213022345">lien</a>).</p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.htmlMes tentations livresques (Mars-Avril 2019)tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2019-04-03:61409442019-04-03T17:09:00+02:002019-04-03T17:09:00+02:00 Nouvelle rubrique ! :) A ujourd'hui, j'ai eu envie de vous parler des...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Nouvelle rubrique ! :)</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">A<span style="font-size: 12pt;">ujourd'hui, j'ai eu envie de vous parler des livres qui me tentent et qui sortiront prochainement ou qui viennent de paraitre !</span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-5973962" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/3099516235.jpeg" alt="ma chérie.jpeg" width="126" height="202" /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>"Ma chérie" de Laurence Peyrin aux éditions Calmann Levy (Mars 2019)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">Née dans un village perdu du sud des États-Unis, Gloria était si jolie qu’elle est devenue Miss Floride 1952, et la maîtresse officielle du plus célèbre agent immobilier de Coral Gables, le quartier chic de Miami. Dans les belles villas et les cocktails, on l’appelle « Ma Chérie ». Mais un matin, son amant est arrêté pour escroquerie. Le monde factice de Gloria s’écroule : rien ne lui appartient, ni la maison, ni les bijoux, ni l’amitié de ces gens qui s’amusaient avec elle hier encore. Munie d’une valise et de quelques dollars, elle se résout à rentrer chez ses parents. Dans le car qui l’emmène, il ne reste qu’une place, à côté d’elle. Un homme lui demande la permission de s’y asseoir. Gloria accepte. Un homme noir à côté d’une femme blanche, dans la Floride conservatrice de 1963…Sans le savoir, Gloria vient de prendre sa première vraie décision et fait ainsi un pas crucial sur le chemin chaotique qui donnera un jour un sens à sa nouvelle vie…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">"La vie qui m'attendait" de Julien Sandrel aux éditions Calmann Levy (Mars 2019)<img id="media-5973968" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/02/3561616457.jpeg" alt="la vie qui m'attendait.jpeg" width="131" height="210" /></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">« Ma petite Romane, on se connaît depuis longtemps, il faut que je vous dise : je vous ai vue sortir en larmes du bureau de ce pneumologue à Marseille. Pourquoi vous cachiez-vous sous une pe</span><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">ruque rousse ? » Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n’a mis les pieds à Marseille.Mais un élément l’intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu’elle déteste et masque depuis l’adolescence sous un classique châtain. Qui était à Marseille ? Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage entre rires et douleurs.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-5973969" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/907093875.jpg" alt="l'américaine.jpg" width="137" height="221" />"L'Américaine" de Catherine Bardon aux éditions Les Escales (Mars 2019)</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="sencera">Septembre 1961. Depuis le pont du bateau sur lequel elle a embarqué, Ruth tourne le dos à son île natale, la République dominicaine. En ligne de mire : New York, l’université, un stage au Times. Une nouvelle vie… Elle n’en doute pas, bientôt elle sera journaliste comme l’était son père, Wilhelm. Ruth devient très vite une véritable New-Yorkaise et vit au rythme du rock, de l’amitié et des amours. Des bouleversements du temps aussi : l’assassinat de Kennedy, la marche pour les droits civiques, les frémissements de la contre culture, l’opposition de la jeunesse à la guerre du Viêt Nam… Mais Ruth, qui a laissé derrière elle les siens dans un pays gangrené par la dictature où la guerre civile fait rage, s’interroge et se cherche. Qui est- elle vraiment ? Dominicaine, née de parents juifs autrichiens ? Américaine d’adoption ? Où va-t-elle construire sa vie, elle dont les parents ont dû tout fuir et réinventer leur existence ? Trouvera-t-elle la réponse en Israël où vit Svenja, sa marraine ? Entrelaçant petite et grande histoire, explorant la question de l’exil et de la quête des racines, Catherine Bardon nous livre une radiographie des États-Unis des années 1960, en poursuivant la formidable fresque romanesque inaugurée avec Les Déracinés.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera">"Le bruissement des feuilles" de Karen Viggers aux éditions Les Escales (Avril 2019)<img id="media-5973973" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/00/2502844426.jpg" alt="le bruissement des feuilles.jpg" width="136" height="219" /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="sencera">Miki, dix-sept ans, vit coupée du monde depuis l’incendie qui a coûté la vie à ses parents. Sous le joug de son frère Kurt, un chrétien fondamentaliste, elle travaille comme serveuse dans leur restaurant et le soir, se rêve en héroïne de romans. Lors d’une escapade secrète en forêt, elle fait la rencontre de Leon, un garde forestier tout juste installé en Tasmanie. Les deux jeunes gens se donnent alors une mission extraordinaire : sauver les diables de Tasmanie de l’extinction. Au cœur de paysages somptueux, le combat inoubliable d’une jeune fille pour protéger la nature et se sauver elle-même. Karen Viggers revient avec un grand roman, véritable hommage aux beautés naturelles de l’Australie, et nous livre une formidable histoire d’amitié et de solidarité.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera"><img id="media-5973992" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/00/2151453064.jpg" alt="le jour de ma mort.jpg" /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera">"Le jour de ma mort" de Jacques Expert aux éditions Sonatine (Avril 2019)</span></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="sencera">Charlotte est une jolie jeune femme sans histoire. Elle a un travail qui lui plaît, un petit ami avec qui elle s’apprête à se marier, un chat. Elle se dit heureuse. Cependant, cette nuit d’un dimanche d’octobre, elle se réveille en sueur, tremblante de peur, à l’affut du moindre bruit. Elle est seule chez elle, il est minuit passé. On est le 28 octobre. Le jour de sa mort. Trois ans plus tôt à Marrakech, Charlotte et trois copines sont allées consulter un voyant. Toutes les prédictions faites à ses amies se sont avérées exactes. Qu'en sera-t-il de Charlotte à qui il avait annoncé une mort violente le 28 octobre. Commence alors un suspense de tous les instants. La jeune femme est-elle victime d'une paranoïa alimentée par l'effrayant souvenir ou est-elle réellement en danger alors que rôde dans la ville un tueur psychopathe ? Une fois de plus Jacques Expert joue avec les nerfs du lecteur dans ce récit implacable, aux retournements aussi nombreux qu’imprévisibles. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera">"La vie sans toi" de Xavier de Moulins aux éditions JC Lattès (Mars 2019)<img id="media-5974002" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/1872020521.jpeg" alt="la vie sans toi.jpeg" width="132" height="208" /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="sencera">« Malgré la violence que nous avons dû endurer, nous sommes toujours ensemble, Eva et moi. Dans nos errances respectives, nous avons la rage silencieuse. Un jour, tout finira par exploser. » Mariés, Paul et Eva ont vécu il y a huit ans un drame qu’ils s’efforcent d’oublier. Un jour, un homme mystérieux débarque dans leur vie... Chaque famille a ses secrets, chaque couple ses mensonges. Mais nul n’échappe aux fantômes du passé. Avec <em>La Vie sans toi</em>, Xavier de Moulins signe un thriller psychologique addictif, où la réalité se révèle bien plus trompeuse que les apparences.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="sencera"><strong><img id="media-5974008" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/02/2402008234.jpeg" alt="les gratitudes.jpeg" />"Les gratitudes" de Delphine de Vigan aux éditions JC Lattès (Mars 2019)</strong><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="sencera"><em>« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences. Et la peur de mourir. Cela fait partie de mon métier. Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. » </em>Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé de la suivre.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera">"Quand nos souvenirs viendront danser" de Virginie Grimaldi aux éditions Fayard (Mai 2019)<img id="media-5974018" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/3984779221.jpeg" alt="quand nos souvenirs viendront danser.jpeg" width="128" height="205" /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="sencera">« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés. Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline. Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons,<br />nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. » À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera"><img id="media-5974021" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/00/4119862001.jpeg" alt="elena et les joueuses.jpeg" width="121" height="192" />"Elena et les joueuses" de Lolita Pille aux éditions Stock (Mars 2019)</span></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="sencera">Il fait si chaud à Paris l’après-midi du 29 août 2014. Eléna Filleul, ancienne joueuse de tennis, va chercher son fiancé Ismaël Chèvreloup à la gare de Lyon. Plus tôt, Eléna a vu ses amies de lycée. Elles se sont remémoré leur adolescence, le rôle joué par la famille Chèvreloup, et tout particulièrement celui de Catherine, figure emblématique pour ce groupe. Au cours de cette journée qui aurait pu ressembler à toutes les autres, Eléna se confronte aux fantômes et aux dieux de sa jeunesse. Ce roman ambitieux allie modernité et classicisme pour nous conter une histoire intemporelle dans le Paris du xxie siècle.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera">"Surface" d'Olivier Norek aux éditions Michel Lafon (avril 2019)</span></span></strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera"><img id="media-5974462" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/02/439437754.png" alt="surface.png" /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span class="sencera">ICI, PERSONNE NE VEUT PLUS DE CETTE CAPITAINE DE POLICE. <br />LÀ-BAS, PERSONNE NE VEUT DE SON ENQUÊTE.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera"><img id="media-5974467" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/01/2002170086.png" alt="une evidence.png" /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="sencera">"Une évidence" d'Agnès Martin Lugand aux éditions Michel Lafon (Mars 2019)</span></span></strong></span></p><div id="book-introduction" class=""><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant. Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats… Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p align="center"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Voili voilou ! C'est déjà pas mal ! :)</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Et pour vous, quels sont vos tentations livresques ?</span><br /></span></p></div>
Jacques GIMARDhttp://nostaljg.hautetfort.com/about.htmlON AIR N°04 (suite)tag:nostaljg.hautetfort.com,2019-01-18:61217722019-01-18T16:24:00+01:002019-01-18T16:24:00+01:00 MERCI MAXIME ! Retour sur les ondes sur Fréquence Protestante...
<p><img src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/1372301412.jpeg" id="media-5940821" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000;"><span style="color: #993300; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: Arial;">MERCI MAXIME !</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000;"><span style="font-family: Arial;"><img id="media-5940817" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/01/02/3619915281.jpeg" alt="MVL-.jpeg" />Retour sur les ondes sur <span style="color: #0000ff;"><em>Fréquence Protestante</em> (100.7)</span> pour le <strong><span style="color: #0000ff;">MIDI-MAGAZINE</span></strong> du mercredi 16 janvier, que j’ai eu le plaisir d’animer avec le Grand Maître International d’échecs, Maxime VACHIER-LAGRAVE, sur le thème <em>« Profession : joueur d’échecs »</em>.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000;"><span style="font-family: Arial;">Le temps de balayer avec lui tous les clichés qui collent au portrait classique du joueur d’échecs, caractériel, cartésien, étriqué, égocentré, intello, névrosé… Tout ce que Maxime n’est pas !</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000;"><span style="font-family: Arial;">Avec un rien de facétie, cette rencontre est venue démentir une confession de son livre — <em>« Joueur d’échecs »</em> (éditions Fayard) — : <em><span style="color: black;">« Par tempérament, je déteste parler de moi. » </span></em><span style="color: black;">(…) <em>« L’oral n’a jamais été mon point fort, je le reconnais bien volontiers. » </em></span></span><span style="font-family: Arial; color: black;">À l’écouter, vous comprendrez vite qu’il se sous-estime… Avec la grandeur de l’humilité. Merci Maxime !</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /><img id="media-5940819" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/01/1057347087.jpg" alt="LOGO-FP - copie.jpg" />Branchez-vous sans attendre sur le <strong><span style="color: #ff0000;">PODCAST</span> </strong>de l’émission —</span></p><p><span style="font-family: Arial; font-size: 10pt;">- diffusée mercredi 16 janvier 2019, à 12H05</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">- format = 50 minutes</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><a title="POSCAST" href="https://frequenceprotestante.com/diffusion/midi-magazine-du-16-01-2019/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">PODCAST— Mon invité, Maxime VACHIER-LAGRAVE</a></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et bien sûr le débat continue sur ce site, tout disposé à accueillir vos commentaires.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000;"><span style="font-family: Arial;">Que la Paix soit avec vous !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5940816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/02/02/1708502765.2.jpeg" alt="MVL-C.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial;"> </span><span style="font-family: Arial; font-size: 8pt;">Derrière cette mystérieuse tour noire, se cache le visage d’un Grand Maître International d’échecs : message subliminal ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"><img id="media-5940820" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/01/3601115744.jpg" alt="MVL-Livre.jpg" /></span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie” de Virginie Grimalditag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2018-08-25:60138092018-08-25T12:47:33+02:002018-08-25T12:47:33+02:00 L'univers de Pauline bascule le jour où son mari Ben la quitte. Elle a...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5747380" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/02/2627069444.JPG" alt="parfum,bonheur,fort,sous,pluie,viriginie,grimaldi,fayard" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L'univers de Pauline bascule le jour où son mari Ben la quitte. Elle a énormément de mal à se remettre de cette rupture qu'elle ne comprend pas. De plus, au boulot, ce n'est pas la joie non plus. Heureusement, il lui reste son fils Jules, ses parents, son frère et sa sœur. Petit à petit, il faut essayer de remonter la pente. Mais Pauline garde espoir, elle est prête à tout pour reconquérir Ben, quitte à lui écrire chaque moment marquant de leur vie ensemble. Va-t-elle réussir à faire renaître les sentiments de Ben à son égard ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L'auteur Virginie Grimaldi est très en vogue en ce moment. Son roman "<em>Tu comprendras quand tu seras plus grande</em>" m'attire beaucoup, mais il y a peu, on m'a spoilé la fin, du coup, je n'ai pas encore osé m'y plonger. A la place, j'ai préféré découvrir cet auteur avec son dernier roman : "Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tout d'abord ce livre m'a terriblement fait penser à une amie proche qui a vécu un épisode similaire dans sa vie. D'ailleurs je me suis empressé de lui offrir ce roman, en espérant qu'il puisse l'aider dans sa vie future.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'ai tout de suite accroché au personnage de Pauline, ainsi qu'aux autres personnages secondaires. Je crois que le sentiment d'empathie nous explose à la figure en lisant ce livre. On a envie d'aider Pauline à s'en sortir. Elle a traversé pas mal de galères et on ne lui souhaite que le meilleur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'ai également adoré le style d'écriture de l'auteur. Un conseil : ayez un petit carnet à côté de vous pour retenir quelques citations pleines de bons sens !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La construction est également originale et bien pensée. En effet, nous apprenons à connaître Pauline à travers son quotidien, mais également à travers la correspondance destinée à son mari Ben. Cela apporte un certain rythme à l'histoire et permet au lecteur de comprendre un peu mieux la situation de Pauline.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, un roman qui a su me toucher et m'émouvoir du début à la fin ! Foncez vers cette petite merveille !</span></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlLes 70 ans de l'Etat d'Israëltag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2018-05-13:60511422018-05-13T08:32:00+02:002018-05-13T08:32:00+02:00 L’ Etat d’Israël (dont la représentante vient de remporter l' Eurovision...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/2840277523.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5814065" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/1828341646.jpg" alt="isra.jpg" /></a>L’<strong>Etat d’Israël</strong> (dont la représentante vient de remporter l'<a href="http://www.lemonde.fr/musiques/article/2018/05/13/eurovision-israel-l-emporte-avec-une-chanson-inspiree-par-metoo_5298127_1654986.html">Eurovision</a>) a été proclamé le 14 mai 1948 par Ben Gourion.</p><p>Dès le lendemain, il était attaqué par une coalition de pays arabes. Du chemin a été accompli depuis! Malgré bien des obstacles, une société pluraliste, créative et entreprenante s'est bâtie, pour juifs et non juifs. Les tensions sont là, naturellement, l'enjeu du partage de la terre et de la coexistence ne sont pas réglés. Mais que d'avancées! Une enquête, il y a quelques mois, indiquait que 60% des Israéliens arabes interrogés se disent "fiers d'être Israéliens", tandis que 82% d'entre eux ne se voient pas vivre sous l'autorité palestinienne (<a href="https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/societe/160927-171122-60-des-arabes-israeliens-se-disent-fiers-d-etre-israeliens-sondage">lien</a>).</p><p>La remarquable histoire de cet Etat multiconfessionnel est bien trop méconnue en France, pays où l'on tend à réduire Israël à la question palestinienne. Ce qui ne rend service, ni aux Palestiniens (dont les besoins légitimes sont instrumentalisés par les entrepreneurs de haine), ni aux Israéliens (vilainement caricaturés au prix du recyclage en contrebande de clichés antisémites).</p><p>Pour mieux comprendre le sillage historique de cet Etat qui fête ses 70 ans, lire notamment le classique dirigé par <strong>Alain Dieckhoff</strong>, aux éditions Fayard (<a href="https://www.fayard.fr/letat-disrael-9782213627465">lien</a>).</p>
Jean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlUne traque mouvementéetag:jplongre.hautetfort.com,2017-02-06:59029052017-02-06T18:40:00+01:002017-02-06T18:40:00+01:00 Pierre Pouchairet, Mortels trafics , Fayard, 2016. Prix du Quai des...
<p><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';"><img id="media-5552579" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/00/3273234267.jpeg" alt="Roman policier, francophone, Pierre Pouchairet, Fayard, Jean-Pierre Longre" width="103" height="170" />Pierre Pouchairet, <em>Mortels trafics</em>, Fayard, 2016. Prix du Quai des Orfèvres 2017 </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">Qu’attend-on de la lecture d’un roman policier ? Les plaisirs du mystère, du suspense, de l’action, mais aussi celui de faire fonctionner ses méninges et, pourquoi pas, d’acquérir des connaissances. Tous ces ingrédients sont réunis en une savante osmose dans <em>Mortels trafics</em>, qui a bien mérité son Prix du Quai des Orfèvres (décerné sur manuscrit inédit pour un montant de 777 euros et une publication chez Fayard). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">Le mystère : le récit commence par le calvaire d’un honorable Marocain torturé à mort, et par le meurtre de deux enfants à l’hôpital Necker. Pour quelles raisons ces crimes odieux ? On ne le saura qu’au fil des pages, bien plus tard. Le suspense : partant de l’assassinat des enfants, l’enquête va se dérouler sur fond de violence et de trafic de drogue, de lieu en lieu, de rebondissement en rebondissement, de danger en danger. L’action : il y a des moments intenses dans les tribulations mortelles des trafiquants, les expéditions périlleuses de la police, entre banlieue parisienne et Maroc, en passant par l’Espagne, les Pyrénées, Nice… La connaissance : celle des hommes, d’abord. Les malfrats plus ou mois engagés dans la violence sans scrupule, sous la coupe de leur avidité et de leur brutalité, et sous celle de puissances internationales malfaisantes et, parfois, de maîtres chanteurs ; les victimes, êtres innocents et braves gens sur qui tombe le hasard du malheur ; et bien sûr les policiers, à commencer par le protagoniste, Patrick Girard, qui mène tout cela de bout en bout avec ses coéquipiers et ses supérieurs, avec ses collègues (dont une forte personnalité, la commandant Léanne Vallauri), et aussi un pittoresque vieillard qui observe scrupuleusement les va-et-vient de la cité où il habite…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">Et comme l’auteur est parfaitement au courant du fonctionnement de la police, le lecteur profite largement de ses connaissances sur les différents réseaux d’enquêteurs, les services et les relations qu’ils entretiennent entre eux – le tout précisé par un glossaire qui en fin de volume traduit les sigles correspondants (vous savez, ceux que l’on entend parfois sans bien les comprendre : BRI, DCPJ, DGSI, OCRTIS, RAID etc.). Ainsi actionne-t-il ses méninges, le lecteur ; mais il n’y a rien d’aride dans ces indications. Au contraire : c’est par les points de vue internes et les détails matériels, dans leur agencement impeccable, que le réalisme sans concessions transforme le récit en thriller haletant. </span></p><p align="right"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">Jean-Pierre Longre</span></strong></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';"><a href="http://www.fayard.fr">www.fayard.fr</a> </span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';"><a href="http://pierrepouchairet.com">http://pierrepouchairet.com</a></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlCharlie-Hebdo, le jour d'après**tag:fanzine.hautetfort.com,2017-01-18:58971732017-01-18T18:54:00+01:002017-01-18T18:54:00+01:00 L'enquête menée par Marie Bordet ( « Le Point » ) et Laurent...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #222222;">L'enquête menée par Marie Bordet (</span><em><span style="color: #222222;">« Le Point »</span></em><span style="color: #222222;">) et Laurent Telo (</span><em><span style="color: #222222;">« Le Monde »</span></em><span style="color: #222222;">) sur les jours qui ont suivi la fusillade à <img id="media-5549386" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/2979509285.jpeg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,bande-dessinée,critique,kritik,charlie-hebdo,fayard,médiacratie,marie bordet,laurent telo,charb,philippe val,richard malka,anne hommel,dsk,cabu,riss,patrick pelloux,luz" />la rédaction de </span><em><span style="color: #222222;">« Charlie-Hebdo » </span></em><span style="color: #222222;">remue-t-elle la merde inutilement ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #222222;">En consentant à jouer un rôle politique, la rédaction de </span></strong><strong><em><span style="color: #222222;">« Charlie-Hebdo »</span></em></strong><strong><span style="color: #222222;"> a couru le risque de voir la vie privée de ses membres et de leurs proches exposée sur la place publique.</span></strong><span style="color: #222222;"> Ce déballage public est la contrepartie de l'engouement et de la ferveur plus ou moins spontanés qui ont suivi le massacre perpétré par les frères Kouachi, ainsi que des millions d'euros de dons qui ont afflué sur le compte bancaire de « </span><em><span style="color: #222222;">Charlie-Hebdo »</span></em><span style="color: #222222;">.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #222222;">« </span></strong><strong><em><span style="color: #222222;">Charlie-Hebdo » </span></em></strong><strong><span style="color: #222222;">a fait son entrée dans le système médiatico-politique</span></strong> <strong><span style="color: #222222;">en publiant la Une de Cabu, brocardant le prophète Mahomet. </span></strong><span style="color: #222222;">Cette entrée est volontaire, ainsi que l’atteste un reportage télé qui montre Philippe Val justifiant son choix éditorial PAR RAPPORT A LA PRESSE ET AUX MEDIAS FRANCAIS, non pas tant vis-à-vis des lecteurs de « </span><em><span style="color: #222222;">Charlie-Hebdo »</span></em><span style="color: #222222;">.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><strong style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #222222;">M. Bordet et L. Telo qualifient plusieurs fois les « Charlies » de saltimbanques anarchistes, mais cette dénomination ne valait plus depuis la refondation de</span></strong><strong style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="color: #222222;"> « Charlie-Hebdo » </span></em></strong><strong style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #222222;">en 1992</span></strong><strong style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #222222;">et le nouveau projet de Philippe Val</span></strong><em style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #222222;">, </span></em><span style="color: #222222;">que l'on a vu revendiquer plusieurs fois, ainsi que ses confrères, les valeurs républicaines et laïques (on ne peut plus éloignées de l'anarchie).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><em><span style="color: #222222;">« Le Jour d’Après »</span></em><span style="color: #222222;"> ne dévoile aucun véritable scandale ; il ne choquera que les quelques naïfs qui prennent les « Charlies » pour d'authentiques martyrs de la « liberté d'expression » (dont Charb estimait qu'elle est quasiment parfaite en France).</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #222222;"> Si les auteurs soulignent que les liens amicaux entre les journalistes et les dessinateurs rescapés se sont peu à peu distendus, l’émotion une fois dissipée, ils distribuent aussi des compliments : « jolie brune trentenaire », « travailleur acharné », « pas intéressé par l'argent », etc. En somme leur description ne constitue pas un pamphlet. Le sang-froid et la persévérance de Riss, </span><span style="color: #222222;">en dépit des blessures, notamment, sont soulignés, et sa légitimité à diriger le journal peu contestée.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #222222;"> Les « Charlies » sont d'autant plus épargnés que la conseillère en communication Anne Hommel, introduite par Richard Malka, l'un des avocats de </span></strong><strong><em><span style="color: #222222;">"Charlie-Hebdo"</span></em></strong><strong><span style="color: #222222;"> (et scénariste de BD), est épinglée.</span></strong><span style="color: #222222;"> Proche de DSK, ayant assuré sa protection, elle se chargea de mettre les rescapés à l'abri du « pot au noir » médiatique. Sa présence ne tarda pas à indisposer certains « Charlies » (Luz, P. Pelloux), tant la nature de son activité de conseil auprès de grosses légumes de la politique ou du </span><em><span style="color: #222222;">show biz</span></em><span style="color: #222222;"> semblait en décalage avec les principes défendus par « </span><em><span style="color: #222222;">Charlie-Hebdo »</span></em><span style="color: #222222;">.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #222222;">Le bouquin ne contient pas d'anecdotes croustillantes, mais plutôt des anecdotes amusantes</span></strong><span style="color: #222222;"> ; on apprend l'avortement d'un projet d'hommage national conçu par le chef de l'Etat et Anne Hidalgo, en comparaison duquel les funérailles de Victor Hugo auraient semblé modestes ; une remise de la légion d'honneur à titre posthume dans la cour des Invalides était envisagée, ainsi que l'affichage tout aussi ubuesque de caricatures de très grand format dans les rues de Paris.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #222222;"> On apprend aussi que François Hollande en personne avait suggéré un plan de renflouement de</span><em><span style="color: #222222;"> « Charlie-Hebdo »,</span></em><span style="color: #222222;"> au bord de la faillite, quelque temps avant le massacre. Etait-ce un moyen pour F. Hollande d'amadouer Charb et la rédaction de</span><em><span style="color: #222222;"> « Charlie-Hebdo »</span></em><span style="color: #222222;"> ? On peut le penser, car aucun geste politique n'est gratuit (pas plus n'était désintéressé le soutien de Nicolas Sarkozy à Philippe Val lors du procès intenté par des associations musulmanes).</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong><span style="color: #222222;"> Cependant l'enquête est trop superficielle pour que le bouquin vaille le détour ; on met un pied dans les coulisses de notre médiacratie, à travers le portrait de la conseillère-spéciale Anne Hommel, mais le sujet du pouvoir extraordinaire des médias est à peine effleuré.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #222222;"> On devine que le principe de la « liberté d'expression » est avant tout destiné à consolider ce pouvoir médiatique ; de ce point de vue, l'instrumentalisation politique de « </span><em><span style="color: #222222;">Charlie-Hebdo »</span></em><span style="color: #222222;"> est machiavélique et constitue un pied-de-nez à ses fondateurs et principaux artisans.</span></span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>"Charlie-Hebdo", le jour d'après</strong><em><strong>, par Marie Bordet, Laurent Telo, Fayard, 2016.</strong></em></span></p>
Alicehttp://booksaremywonderland.hautetfort.com/about.htmlHier Encore, c'Était l'Été de Julie de Lestrangetag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2016-04-18:57893912016-04-18T08:43:00+02:002016-04-18T08:43:00+02:00 Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/00/1357009904.jpg" target="_blank"><img id="media-5348226" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/00/1571926443.jpg" alt="hier encore c'était l'été,julie de lestrange,mazarine,fayard" /></a></span></span></span></span></span></span></span></span></strong></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Hier Encore, c'Était l'Été </em>?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "On m'a proposé ce livre et j'avoue que j'étais à la fois curieuse de découvrir la nouvelle collection </span></em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mazarine</span><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> de la maison Fayard et cette histoire d'amitié qui m'évoquait vaguement</span></em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Les Petits Mouchoirs.</span><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">"</span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span><em><span><font size="3" face="book antiqua, palatino"> "Deux chalets au bord d'un lac, trois générations de voisins qui passent leurs étés là à rire, boire et s'aimer. Jusqu'au moment où il faut grandir et retourner à la "vraie vie"..."</font></span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span><em><span><font size="3" face="book antiqua, palatino"> "J'ai trouvé le livre assez inégal. Par exemple, si je m'étais trouvée face à lui en librairie et que j'avais lu le premier chapitre, je l'aurais reposé sans regret. Mais dès le second chapitre, c'est mieux, et puis ça se lit bien. Les personnages sont sympathiques, on a donc plaisir à suivre leur évolution mais au bout d'un moment, de nouveau, ça retombe. Ça manque quand même un peu d'originalité, d'approfondissement, on se lasse. Le héros est un peu stéréotypé à mon goût, trop lisse et je suis peut-être un peu trop vieille maintenant, disons-le, pour être sensible à certains de ses problèmes et atermoiements. Puis tout à coup, le dernier tiers du livre nous emporte cette fois vers les sommets. C'est là que se joue vraiment le passage à l'âge adulte, la prise de conscience de sa mortalité autant que celles de ses capacités. J'ai trouvé ça vrai et poignant."</font></span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span><em><span><font size="3" face="book antiqua, palatino"> "J'ai beaucoup aimé la fin, très touchante et qui boucle la boucle élégamment. Les derniers chapitres sont incontestablement les meilleurs, même s'ils ne nous surprennent pas, et rattrapent un petit peu le manque d'intérêt que j'ai pu ressentir à certains moments."</font></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Alors vous ne serez plus jamais triste” de Baptiste Beaulieutag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2015-02-27:55651512015-02-27T08:35:00+01:002015-02-27T08:35:00+01:00 C'est l'histoire d'un homme médecin qui a perdu l'envie...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4921564" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/2346806183.JPG" alt="alors,vous,serez,plus,jamais,triste,baptiste,beaulieu,fayard,babelio,masse critique" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">C'est l'histoire d'un homme médecin qui a perdu l'envie de vivre. Il décide donc de mettre fin à ses jours. Néanmoins, avant de passer à l'acte, il se rend à l'hopital pour mettre un peu d'ordre dans ses papiers. Il prend alors un taxi et se retrouve avec une conductrice excentrique qui voit tout de suite clair dans son jeu. Cette petite vieille bizarre lui propose alors un drôle de marché : sept jours pour lui redonner le goût de vivre... Le compte à rebours est lancé !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Voici un livre qu'il m'a été possible de découvrir grâce à un masse critique spécial de Babelio. Le titre m'a tout de suite interpellé et la curiosité a été plus forte que la raison !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Tout d'abord, l'auteur nous prévient que ce livre est un compte à rebours, il est donc normal de trouver la pagination totalement chamboulé. Nous commencons donc par la page 271 pour finir avec la page 1 ! C'est la première fois que je vois ça dans un livre, et ça m'a tout de suite mis dans l'ambiance !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Et oui parce que le personnage de la petite vieille chauffeur de taxi, elle déménage ! Elle a des drôles de toc (comme remuer la cendre du cendrier) et aurait des pouvoirs (comme devinait quand quelqu'un va mourir) qu'elle détiendrait de ses tantes. Vous l'aurez compris, on ne risque pas de s'ennuyer avec elle ! Et cela va être le cas du docteur puisqu'elle va lui faire faire tout un tas de drôles de choses : comme faire le tour du cimetiere en courant plusieur fois, le faire tirer sur des citrouilles... et j'en passe !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Vous allez donc sourire à quelques reprises, il faut cependant accepter le côté excentrique et décalé de cette petite vieille. Il faut savoir se laisser bercer où l'auteur veut nous emmener. Même si j'ai vu la fin arriver quasiment dès le début du livre, je dois dire que l'auteur a tout de même reussi à me surprendre un peu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">J'ai également apprécié les passages où le docteur se rappelle quelques patients à lui, qui l'ont marqué au cours de sa carrière. Cela nous permet de nous faire une image plus précise du personnage du docteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Bref, un conte moderne assez décalé mais qui se lit vite et bien !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Je remercie <a title="Babelio" href="http://www.babelio.com" target="_blank">Babelio</a> et <a title="Fayard" href="http://www.fayard.fr/" target="_blank">les éditions Fayard </a>!</span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”En Amazonie : Infiltré dans le meilleur des mondes” de Jean-Baptiste Malettag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-09-26:54479032014-09-26T11:23:00+02:002014-09-26T11:23:00+02:00 Jean-Baptiste Malet, journaliste, a reussit à infiltrer...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4702674" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/3804614386.JPG" alt="en,amazonie,amazon,inflitré,meilleur,mondes,jean-baptiste,malet,fayard" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Jean-Baptiste Malet, journaliste, a reussit à infiltrer la grosse compagnie américaine Amazon. Embauché en tant qu'intérimaire pendant la saison des fêtes de fin d'année sur le site de Montélimar, ce jeune homme nous livre son expérience de A à Z. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">J'ai toujours entendu beaucoup de mal d'Amazon et je dois dire que j'évite au maximum d'acheter chez eux. J'ai souvent eu des échos des mauvaises conditions de travail des employés et je dois dire que ça me touche particulièrement, moi qui baigne dans l'univers des livres. Je n'ai pas envie de relancer un énième débat sur la concurrence Amazon versus les petites librairies indépendantes, mais j'ai beaucoup appris en lisant le compte rendu de ce journaliste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Tout commence par l'embauche. Amazon recrute pas mal d'intérimaires durant la période de fin d'année. Grâce à J.B Malet, nous vivons le recrutement comme si nous y étions. Les tests, les questions, la vidéo de présentation de l'entreprise, le discours de coaching et bien sûr le contrat de confidentialité. Bah oui, parce que cette grosse boite est très vigilante sur l'image de son entreprise et il est donc extrêmement difficile d'avoir des informations autrement données que par le service presse d'Amazon. Les employés sont soumis à un contrat de confidentialité qui les empêchent de dire quoi que ce soit sur leur travail. Raison de plus pour infiltrer cette étrange compagnie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Nous découvrons ensuite les différents métiers : pickeur en production ou packeur en emballage. Le journaliste sera pickeur et devra toute la journée chercher les produits à travers les rayonnages. Pas moins de 20kms à faire durant le service, ce qui équivaut à peu près à 60 produits par heure pour un débutant et 120 pour un packeur en CDI., pas étonnant qu'il y ait régulièrement des malaises... Les conditions de travail sont difficiles et JB Malet pourra le confirmer car il sera d'équipe de nuit et devra par moment enchainer jusqu'à 42h/semaine. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Le moral en prend aussi un certain coup : les délations entre collègues, les controles de sécurités à franchir, la surveillance en continue par les managers, l'interdiction de parler entre collègues ou encore la demande de faire plus toujours plus... Je ne dis pas que leur travail est le plus difficile au monde, bon nombre de boulots sont pénibles et ne sont pas toujours reconnus comme tel, mais je pense qu'il est important de savoir tout ça ou du moins de s'y intéresser un minimum.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Le journaliste nous expose aussi la place du gouvernement et plus précisement des ministres dans le rôle qu'ils ont pu avoir dans la mise en place des différents entrepôts d'Amazon en France. Question délicate qui fait toujours débat aujourd'hui, comme par exemple la question des frais de port gratuit, qui sont, il y a peu, devenu payant... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Bref, tout ça pour vous dire que c'est un livre témoignage qui se lit rapidement et qui vous fera prendre conscience de pas mal de choses sur le géant du e-commerce ! Ecrit de manière simple et accessible à tous, le lecteur apprend plein de chose et découvre l'envers du décor.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petites citations pour la route</span> : "En choisissant d'acheter ses livres chez Amazon, le lecteur fait le choix, conscient ou inconscient, de tirer un trait sur le rôle précieux que joue la librairie comme lieu de convivialité, de partage, de découverte, de mixité et de rencontre. Mais aussi sur les emplois de libraires qualifiés que génère cette activité commerciale et de proximité."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #800080; font-size: small;">"Pour Amazon, seul le sommet de la hiérarchie a le droit d'écrire l'histoire; les autres la font, en silence, avec leurs bras et leurs jambes, à rebours du progrès social."</span></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlQuand le prés(id)ent est nultag:solko.hautetfort.com,2014-08-24:54329802014-08-24T07:50:00+02:002014-08-24T07:50:00+02:00 On appelle ça des universités d’été . Chaque parti a la sienne. Les Verts,...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: helvetica; color: #000000;">On appelle ça des <em>universités d’été</em>. Chaque parti a la sienne. Les Verts, le Front de Gauche, suivront celles de l’UMP, du PS, du FN… Universités… Même le NPA de Besancenot en organise une, à Port Leucate, dans le Langedoc Roussillon. La confiscation de ce terme prétendu noble cherche aux quatre coins de l'échiquier à conférer au domaine politique un regain de sérieux, voire de studieux, à l’heure de sa déconfiture extrême. Sur l’estrade, donc, les comiques sont de retour.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: helvetica; color: #000000;">Cela a commencé cette semaine, avec Duflot et son bouquin inepte. Un parmi d’autres, me direz-vous. Un journaliste s’étonnait de la sortie de tant de livres <em>politiques </em>à l'occasion de cette rentrée. Ce qui est désolant, en réalité, c’est que ces gens là trouvent des éditeurs, quand on sait que tout ce beau monde finira en cartons à pizzas… «Président de personne », affirme donc l’ex-ministre du pingouin. Elle dit y avoir cru, à son pingouin, elle se déclare<em> désillusionnée</em> : rengaine, rengaine… à avouer aussi publiquement, aussi ouvertement, sa propre connerie, espère-t-elle être élue en 2017 ? Allez savoir ? Hollande l’a bien été ! Et la gauche a de ces mystères…. Le coup marketing de Fayard, en attendant, semble fonctionner.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: helvetica; color: #000000;">Cela se poursuit avec Mélenchon, qui affirme que « Hollande est pire que Sarkozy ». Il est temps de le dire … A l’heure de la feuille d’impôts et du racket fiscal des classes moyennes à la suite de la défiscalisation des heures sup, le fringant franc-maçon espère-t-il récupérer quelques voix ? Tous ces repentants font plus qu’agacer : on a envie de leur dire, mais puisque le pingouin fut votre candidat, ne vous privez pas, venez payer l’addition de sa putain d’élection en nous versant quelques dividendes pour régler son impôt à nos côtés….</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: helvetica; color: #000000;">Mais la gauche gouvernementale tient son comique le plus frelaté avec la rentrée (sortie ?) de Montebourg à Frangy en Saône et Loire, lequel ministre d'Etat rivalise avec Taubira sur le terrain du populisme pour bobos de gauche en papier glacé. L’une, Garde des Sceaux, se prétendait en effet discriminée parce qu’une gamine l’avait traitée de<em> singe; </em>l'autre, patron de Bercy, rien de moins, se plaint, regrette et s’irrite de la politique de son propre gouvernement, celle-là même qu’il met en œuvre tous les matins que Dieu fait. Dans le même genre et du même acabit, le sieur Hamon, ministre de l'Education Nationale déclare: <em>Nous ne sommes pas loin des frondeurs</em>. Démagogie du prof soixante-huitard et proche de ses élèves, comme on dit, ha ha ! Cancre et agrégé à la fois, chante beau merle. Le même petit jeu, toujours, sur cette gauche, de dupes, de salauds finis : « je suis à la fois le juge et le discriminé, le gouvernant et l’opposant, l’amuseur et l’amusé ». La panoplie complète du spectacle dans la même troupe, pour tenir les deux côtés de l’opinion dans la même main. Enfin… Tenter de se convaincre qu’on la tient. En même temps, jamais ces arroseurs n’ont vraiment été les arrosés, alors, pourquoi se priveraient-ils ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: helvetica; color: #000000;">Tout ça pour voir un mauvais et répugnant sosie de Chirac promener ses épaules raides, son gros cul et son discours de plus en plus larmoyant chaque jour sur les écrans, des routes du Tour à celles des Comores, après avoir passé l’été à <em>commémorer, commémorer, commémorer</em> : quand le prés(id)ent est nul, le passé comme planche de salut… Le rien le vide. Tiendra-t-il trois ans ? </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; line-height: 115%; font-family: helvetica; color: #000000;">Je crains que oui. Parce qu’en face, le <em>pire</em> et le <em>meilleur</em> <em>d’entre nous</em> ont déjà sorti leurs couteaux, sans compter la cohorte des quinquas de la promotion post-Voltaire, qui guettent d’un œil baveux le seuil des palais, en se positionnant dans la logique même des primaires qu’ils contestaient il y a encore peu, et qui a pourtant produit le résultat désastreux qu’on sait. Et que les gens en ont marre, aussi. Ils finissent – quand ils ne se sont pas radicalisés – par s’en foutre, submergés par le cynisme, les incohérences, les mesquineries, et surtout les saloperies de cette classe politique.</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Elle fait donc sa rentrée. Rien de neuf, rien de nouveau, que du normal finalement. Ce que la majorité des électeurs (pas des Français) ont voulu.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;"><img id="media-4666420" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/02/1131110139.jpg" alt="cecile-duflot-photo-dr.jpg" /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 115%;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">Duflot, la prêtresse grotesque de la secte des désillusionnés</span></span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlTrois maîtres de vie... (27)tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2014-07-01:54016192014-07-01T05:00:00+02:002014-07-01T05:00:00+02:00 ... La tradition bouddhiste affirme que ce que l'on appelle "les Trois...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;"><img id="media-4612649" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/01/3342091311.18.jpeg" alt="lenoir,socrate,jésus,bouddha,essai,philosophe,philosophie,écrivain,livre,fayard,vie,réflexions,savoir,comprendre,connaître" />... La tradition bouddhiste affirme que ce que l'on appelle "les Trois Corbeilles" ou <em>Tipitaka</em>, le triptyque formant le canon pâli de l'école des Anciens, a été forgé entre les deux conciles. Le <em>Tipitaka</em> est considéré par la tradition comme une transcription des enseignements originels du Bouddha. Il est formé de trois parties. la première, le <em>Vinaya pitaka</em>, édicte les règles monastiques et explicite, par des références à la vie du Bouddha, les circonstances dans lesquelles elles ont été établies. La deuxième partie, le <em>Sutta pitaka</em>, englobe près de dix mille sermons et discours du Bouddha et de ses proches disciples, répartis en cinq recueils. Même s'ils sont essentiellement axés sur la doctrine et les croyances Bouddhistes, ces discours comportent des éléments biographiques et permettent, par recoupements, de suivre les quarante-cinq ans de prédication du Bouddha, jusqu'à sa disparition. Enfin, une troisième partie, appelée <em>Abhidhamma pitaka,</em> subdivisée en sept chapitres, est consacrée aux enseignements philosophiques, et contient en particulier une analyse approfondie des principes qui gouvernent les processus physiques et mentaux. La tradition veut que l'<em>Abdhidhamma</em> ait été transmis par le Bouddha au Cours des quatre semaines qui ont suivi son Eveil ; il n'a toutefois été intégré au canon que dans une phase ultérieure, lors d'un troisième concile de l'école Theravada, ce qui rend assez suspecte cette filiation directe.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. " Fayard" - 2009)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">à suivre...</span></em></span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Un homme, ça ne pleure pas” de Faïza Guènetag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-06-17:53807822014-06-17T16:44:42+02:002014-06-17T16:44:42+02:00 Mourad Chennoun est né d'un père algérien cordonnier et d'une...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4576443" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/01/2041741824.jpg" alt="homme, pleure, pas, faïza, guène, fayard" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Mourad Chennoun est né d'un père algérien cordonnier et d'une mère algérienne étouffante, limite hypocondriaque. Il a également deux soeurs : Dounia la rebelle qui finira par couper les ponts avec cette famille, et Mina la soeur qui respecte scrupuleusement les traditions.</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Au coeur de cette famille, Mourad va devoir construire son avenir, son destin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai découvert Faïza Guène il y a très longtemps avec ses deux premiers romans "Kiffe Kiffe demain" et "Du rêve pour les oufs". Ses romans font souvent références aux immigrés, aux cités parisiennes et aux jeunes d'aujourd'hui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ici, le narrateur n'est autre que Mourad, un jeune garçon d'une vingtaine d'année qui monte à Paris pour commencer son boulot de professeur de français. Il quitte donc la région de Nice et par la même occasion se sépare de sa famille. Une famille aux membres totalement différents et aux valeurs bien tranchées. J'ai beaucoup apprécié d'avoir le portrait de chaque membre de la famille Chennoun. A travers les yeux de Mourad nous avons l'impression de connaitre sa famille et d'en apprécier ou non la personnalité de chacun.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">On en retire beaucoup de choses : les problèmes intergénérationnels, les traditions familiales et culturelles, la construction de soi, ... Les thèmes sont nombreux et amenés d'une manière très intéressantes. On poursuit Mourad dans sa quête : Doit-il rester dans le chemin tracé par ses parents ou au contraire choisir son propre destin en le modernisant ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'aime l'écriture simple mais pourtant recherchée de Faïza Guène. C'est une jeune femme qui nous parle du monde d'aujourd'hui avec humour et sincérité. Elle soulève de nombreux thèmes et pose les bonnes questions. Elle nous fait réfléchir tout au long de la lecture mais d'une manière plaisante. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">C'est un roman qui se lit rapidement et qu'il convient de découvrir !<br /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petites citations pour la route</span> : "Je veux dire que, pour moi, lire, c'est pareil, je travaille mon imagination, mes sensations. Si les sentiments étaient des muscles, je serais un athlète."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Les joues de ma mère sont douces et encore bien rebondies. Ses rides, ce sont les lignes du livre qu'elle n'a jamais pu écrire. C'est l'histoire de sa vie qui se dessine dans le coin de ses yeux. Les plis sur le front, ce sont autant d'inquiètudes, d'attentes à la tombée de la nuit et de soucis de santé. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Une mère, c'est comme une grand destin, c'est beau et c'est cruel."</span></p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlTrois maîtres de vie... (26)tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2014-06-15:53910832014-06-15T05:00:00+02:002014-06-15T05:00:00+02:00 ... La tradition affirme que l'origine de cette transmission remonte aux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff99cc;"><img id="media-4594819" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/02/4105864202.28.jpeg" alt="lenoir,philosophe,socrate,jésus,bouddha,écrivain,essai,philosophie,livre,fayard,réflexions,comprendre,savoir,connaître" />... La tradition affirme que l'origine de cette transmission remonte aux disciples du Bouddha lui-même, les premiers moines qui l'ont connu et côtoyé, et qui, dès sa mort, vers 483 avant notre ère, ont souhaité préserver sa mémoire et son enseignement. Un demi-siècle après la mort du Bouddha, ces moines, qui mènent le plus souvent une vie itinérante, sillonnant villes et villages pour raconter ce qu'ils ont appris, tiennent leur premier concile. Il est possible que certains d'entre eux aient connu le Bouddha de son vivant. Ensemble, ils tentent d'établir un canon oral, c'est-à-dire de s'entendre sur ce qu'il faut transmettre, et sur la manière de le transmettre. Un certain nombre de règles et de formules établies à ce moment charnière se retrouveront dans les écrits ultérieurs. Un deuxième concile se tient cinquante ans après le premier. C'est là que le bouddhisme se subdivise en écoles, épisode sur lequel je reviendrai.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">à suivre...</span></em></span></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlUne référence: Histoire religieuse de la Grande Guerre (Fayard)tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2014-05-14:53690352014-05-14T00:00:00+02:002014-05-14T00:00:00+02:00 Les religions se sont largement impliquées dans la Grande Guerre. Leurs...
<p><em><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/3548160158.jpg" target="_blank"><img id="media-4556582" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/4180581681.jpg" alt="9782213661308-X_0.jpg" /></a>Les religions se sont largement impliquées dans la Grande Guerre. Leurs responsables, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou juifs, ont accompagné toutes les dimensions du conflit: de la légitimation de la guerre au soutien à la mobilisation des peuples belligérants, en passant par la charité à l’égard des victimes, voire des appels à la paix. Or, jusqu’à présent, aucun historien n’avait traité ce thème à l’échelle du monde en guerre.</em></p><p>Ce défi a désormais été relevé par <a href="http://www.rdv-histoire.com/Xavier-BONIFACE.html"><strong>Xavier Boniface</strong></a>, professeur d’histoire contemporaine à l’université du Littoral Côte d’Opale (Boulogne/Mer – Dunkerque). </p><p>Une <a href="http://www.fayard.fr/histoire-religieuse-de-la-grande-guerre-9782213661308">somme de référence</a> publiée chez <a href="http://www.fayard.fr/histoire-religieuse-de-la-grande-guerre-9782213661308">Fayard</a> sous le titre <a href="http://www.fayard.fr/histoire-religieuse-de-la-grande-guerre-9782213661308"><em><strong>Histoire religieuse de la Grande Guerre</strong></em></a>, 500p. (<a href="http://www.fayard.fr/histoire-religieuse-de-la-grande-guerre-9782213661308"><strong>lien</strong></a>).</p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlTrois maîtres de vie... (22)tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2014-03-02:53103372014-03-02T05:00:00+01:002014-03-02T05:00:00+01:00 Les sources (suite)... Au cours des cinquante dernières...
<p><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">Les sources (suite)...</span></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #33ccb9;"><img id="media-4459656" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/01/4105864202.19.jpeg" alt="lenoir,Socrate,Jésus, Bouddha écrivain,philosophe, source, maîtres,vies,fayard, réflexions,comprendre,savoir,livre" />Au cours des cinquante dernières années, les travaux des historiens et exégètes ont connu des progrès considérables. Les vies du Bouddha, de Socrate et de Jésus, ou plus exactement des pans de leur vie, ont pu être reconstitués avec un oeil critique, par-delà les aspects légendaires ou les éléments de foi qui les parasitaient au regard des critères scientifiques d'authenticité. Cette remarque concerne essentiellement le Bouddha et Jésus, fondateurs de courants spirituels devenus religions. Se pose aussi la question de la fiabilité des témoignages sur lesquels nous travaillons aujourd'hui. Les disciples grâce auxquels nous connaissons ces maîtres ont-ils été de fidèles traducteurs de la pensée qu'ils nous ont transmise ? De cela nous ne serons évidement jamais tout à fait certains, même si des concordances en confirment la cohérence.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">à suivre...</span></em></span></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlDernier désir, d'Olivier Bordaçarretag:unpolar.hautetfort.com,2014-01-07:52650582014-01-07T13:12:13+01:002014-01-07T13:12:13+01:00 Une chronique de Catherine . Au-delà du suspense, le...
<p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em><strong><img id="media-4392770" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/00/2783567658.jpg" alt="dernier_desir.jpg" />Une chronique de </strong></em><a href="http://unpolar.hautetfort.com/chroniques-de-catherine.html" target="_self"><em><strong>Catherine</strong></em></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="color: #0000ff; background-color: #ff9900;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Au-delà du suspense, le trouble</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Dans <em>La France tranquille </em>(<a href="http://leblogdupolar.blogspot.fr/2012/04/avec-olivier-bordacarre-portrait-dune.html" target="_blank"><strong>voir chronique ici</strong></a>), Olivier Bordaçarre jouait avec brio la carte de la cruauté et de l'humour vachard. Avec ce nouveau roman, changement de ton radical, mais vision politique et sociologique largement aussi engagée. Jonathan et Mina Martin ont quitté la région parisienne et ses tentations superficielles pour s'installer au bord du canal de Berry, dans une maison d'éclusier qu'ils restaurent patiemment depuis plusieurs années. Avec leur jeune fils Romain, ils ont fini par se construire une vie qui ressemble à l'idéal anti-consumériste et écolo auquel ils adhèrent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Mina est guide touristique dans un petit château du coin, Jonathan bricole, mi-apiculteur, mi-menuisier ébéniste, et Romain mène sa vie d'écolier. En apparence, tout va bien, même si l'argent manque un peu. Jusqu'au jour où s'installe juste en face, dans une autre maison d'éclusier, le sieur Vladimir Martin (oui, il porte le même patronyme que la famille).</span><br /> <br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Sympathique au demeurant, Vladimir, même si on peine à comprendre ce qu'il vient chercher dans ce coin perdu de la France rurale. Vêtements sophistiqués, voiture de luxe, budget adapté, on le verrait plutôt dans un loft parisien que dans une méchante petite maison à moitié en ruines. Qui est-il, d'où vient-il, on n'en saura guère plus... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Toujours est-il qu'au fil des jours, Vladimir devient pour la famille Martin le voisin providentiel, sympathique, généreux - plus qu'il ne faudrait sans doute. Romain en particulier est le bénéficiaire de ses attentions : console vidéo, canne à pêche de compétition, rien n'est trop beau pour le gamin qui, dépourvu des défenses idéologiques de ses parents, cède très vite aux charmes du luxe... Puis c'est au tour de Mina. Qui, le jour où Jonathan revient de chez Vladimir et lui raconte comment ce dernier s'est attaché à reproduire, mais en mieux, tous les aménagements de leur maison, y compris la collection impressionnante de disques de blues que Jonathan a mis toute une vie à construire, trouve ça finalement assez sympathique... N'importe quelle personne normalement constituée prendrait peur. Mina, non. Bien au contraire, elle considère que Jonathan est paranoïaque... et se met à le mépriser, révélant ainsi toute la fragilité de cette existence qu'ils se sont construite, cédant avec une vitesse étonnante aux sirènes de l'argent facile et du confort moderne... Jusqu'à un dénouement renversant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">L'intrusion d'un être malfaisant ou dangereusement séduisant au sein d'une famille bien tranquille n'est certes pas une idée neuve : on pense tout de suite au <em>Théorème </em>de Pasolini, par exemple. Là, l'enjeu est différent et sans doute encore plus inquiétant. Car Vladimir Martin n'est pas là pour mettre en lumière les failles d'une riche famille bourgeoise, mais pour battre en brèche des idéaux tout à fait honorables, révéler ce qui se cache derrière des choix en apparence courageux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ce livre pose des questions sensibles : lorsque nous refusons les oukases du progrès et de la compétition sociale, quelles sont nos chances ? Quels sont nos risques ? Quels choix nous reste-t-il vraiment ? Le malaise que provoque la lecture de ce roman finalement noirissime est durable, car il éveille en nous des inquiétudes humaines profondes et douloureuses. Le choc provoqué par la désertion fulgurante de Mina, qu'on aurait voulue plus déterminée, plus lucide et surtout plus amoureuse, est sans doute délibérément provoqué par l'auteur. N'empêche, en tant que lectrice, on peut se poser la question de savoir pourquoi, dans cette histoire morbide, c'est la femme qui se laisse entraîner dans ce tourbillon de désirs et de tentations, exposant finalement sa famille de façon totalement inconsciente. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ce qui différencie la relation de Mina et Vladimir et celle qui unit Jonathan et Vladimir, c'est évidemment la sensualité. Toute l'ambigüité du propos n'est pas abolie par la fin résolument terrible qu'a concoctée Olivier Bordaçarre. Elle fait partie intégrante du malaise durable généré par la lecture de<em> Derniers désirs</em>, et peut prendre le pas sur les autres questions soulevées par ce roman ambitieux, franchement pessimiste, où le suspense, savamment élaboré, est aussi largement alimenté par nos propres angoisses...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> <strong><em>Catherine/Velda (<span style="text-decoration: underline;"><a href="http://leblogdupolar.blogspot.fr/" target="_self">le blog du polar</a>)</span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Olivier Bordaçarre </span></strong></em><br /><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Dernier désir, </span></strong></em><br /><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Fayard ( 3 janvier 2014)</span></strong></em><br /><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> 288 pages ; 18 €</span></strong></em></p><p><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlTrois maîtres de vie... (15)tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2013-10-05:51880532013-10-05T05:00:00+02:002013-10-05T05:00:00+02:00 C'est à partir de ces textes les plus anciens que j'ai tenté de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ffff00;"><img id="media-4274135" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/00/4105864202.8.jpeg" alt="images-2.jpeg" />C'est à partir de ces textes les plus anciens que j'ai tenté de retranscrire ici la vie et la pensée de nos trois sages. J'ai cherché à citer autant que possible ces textes qui permettent d'entendre la voix lointaine de Socrate, de Jésus et du Bouddha. Le lecteur qui n'a pas encore eu le loisir les sutras bouddhistes, les dialogues de Platon ou les Evangiles pourra ainsi se confronter aux textes eux-mêmes et, par là, aux paroles qui leur sont attribuées et qui résonnent encore si fort à nos oreilles, pour peu que l'on sache les écouter.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">à suivre...</span></em></span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Manger” de Marie-Odile Beauvaistag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-09-09:51087482013-09-09T14:34:00+02:002013-09-09T14:34:00+02:00 Margot, mariée, quatre enfants, aime manger. Elle s'inquiète pour les...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4162225" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/01/3006514825.JPG" alt="manger.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Margot, mariée, quatre enfants, aime manger. Elle s'inquiète pour les autres : son amie Anna semble traverser une mauvaise période. Son mari Laurent se dispute avec sa tante Liliane qui l'a élevé jusque là. Thomas, un ami à elle se bat contre le cancer. Elle assiste à un diner de famille assez houleux. Elle rend visite à son père à l'hôpital. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Des passages et des évenements du quotidien de la vie de Margot, accompagné à chaque fois de nourriture, de préparation culinaire et de repas...</span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'auteure nous invite dans la vie de Margot, épouse et mère comblée. Différents personnages font leur apparition dans son quotidien, que ce soit de la famille ou des amis. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Cette histoire ou plutôt ces quelques anecdotes par ci par là, ont comme fil rouge l'acte de manger, d'apprécier les aliments, de voir l'importance des repas, etc ...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je ne m'attendais pas à ce genre de livre. Par rapport au titre et au résumé de la quatrième de couverture, je pensais avoir un livre gourmand ou une anthologie sur l'art de manger. En réalité, l'auteure se sert de ce thème pour désigner et montrer différents sentiments qui interviennent durant ces moments où tous le monde se met à table pour savourer un bon repas. Les langues se délient, les mots fusent, les actes parlent d'eux-même ... On associe souvent un évenement de notre vie à de petits détails, c'est ce que Marie Odile Beauvais essaye de nous démontrer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Si l'on aime les romans à personnage multiple et si l'on aime s'attarder sur des petites choses de la vie quotidienne, ce roman pourra trouver son lectorat ! Pour ma part, je suis resté spectactrice de la vie de Margot et des autres personnages. Je pensais que l'univers culinaire serait un peu plus présent que ce qu'il en est ici.</span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bref, un moment agréable mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire... dommage !<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petites citations pour la route</span> : </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">" - Toi, quand tu avais quinze ans, tu voulais faire quoi de ta vie ?</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">- Avoir beaucoup d'enfants, lire toute la journée, manger de bonnes choses.</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">- Alors tu as réussi.</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">- Non, je n'ai plus quinze ans."</span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Elle était curieuse de se voir vieillir. Maintenant qu'elle a vu, elle est moins impatiente de connaître la suite."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">""Tu sais, le monde n'est pas rose, il est rose et noir, et comme tout est mélangé, finalement il est gris.", soupirait mamie."</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #800080; font-family: Tahoma; font-size: small;">Rentrée Littéraire : Parution le 28 août 2013 (J'étais persuadé d'avoir vu quelque part qu'il sortait le 9 septembre, d'où mon article aujourd'hui ! )<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #800080; font-family: Tahoma; font-size: small;">J'ai lu ce livre dans le cadre de l'opération "On vous lit tout" de Libfly. Je remercie donc Libfly, Le Furet du Nord et les éditions <a title="Fayard" href="http://www.fayard.fr/" target="_blank">Fayard</a> pour l'envoi et la découverte en avant-première de ce roman de cette nouvelle rentrée littéraire ! :)</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #800080; font-family: Tahoma; font-size: small;"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://p2.storage.canalblog.com/21/93/583285/87221727_p.jpg" alt="FuretNOIR" width="130" height="154" border="0" /><a href="http://www.libfly.com/" target="_blank"><img src="http://p6.storage.canalblog.com/69/40/583285/87221765_p.jpg" alt="Logo_libfly_WEB" width="140" height="52" border="0" /></a><a href="http://www.libfly.com/" target="_blank"><img src="http://p8.storage.canalblog.com/88/31/583285/87221790_p.jpg" alt="logo_okrentreelitt-110" width="110" height="110" border="0" /></a></span></span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Marâtre” de Caroline de Bodinattag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-09-06:51576242013-09-06T14:46:00+02:002013-09-06T14:46:00+02:00 Mathilde, 32 ans est une célibataire comblée qui aime papilloner par ci...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4240198" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/00/2802880795.JPG" alt="marâtre.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Mathilde, 32 ans est une célibataire comblée qui aime papilloner par ci par là. Jusqu'au jour où elle rencontre Eugène Bossot, quarantenaire divorcé. Elle tombe amoureuse et envisage une nouvelle vie avec lui. Mais c'est sans compter sur la présence des deux enfants d'Eugène : Vincent 15 ans et Chloé 11 ans. Ces deux là vont lui faire vivre un véritable enfer ! Va-t-elle réussir à passer outre ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Caroline de Bodinat nous parle ici d'un véritable fait de société à savoir les familles recomposées ! Les belles-mères sont souvent en ligne de mire et l'auteure se met à la place de l'une d'elle. Elle y réussit parfaitement et le lecteur s'aperçoit nettement de l'évolution du personnage de Mathilde. En effet, celle ci passe d'un mode de vie libéré à un style de vie rangé... malgré tout, le fait d'avoir deux enfants qui ne sont pas les siens et qui débarquent dans sa vie, cela s'annonce assez rock'n'roll ! ;)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'humour et le ton sont très vite donnés. On sent que l'auteure veut nous livrer un roman très contemporain et au coeur du sujet. Les références culturelles sont nombreuses et d'actualité (la référence à Friends par exemple, ne pouvait que me convaincre ^^). Un livre moderne au ton incisif et ironique ! </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai beaucoup aimé également les personnages et notamment celui de Mathilde ! De plus, les situations que lui font vivre les deux ados ou encore ses propres ripostes m'ont vraiment beaucoup amusé et parfois attendri. La première de couv' m'a parlé, je la trouve originale et attirante ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Pour un premier roman, l'auteure se débrouille vraiment pas mal et nous donne envie de continuer à la suivre par après. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bref, un roman qui se lit très vite, idéal pour un bon moment de détente !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;">L'info en +</span> : Il est disponible en format poche aux éditions Le Livre de Poche en mai 2013 !</p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlTrois maîtres de vie... (8)tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2013-03-22:50217182013-03-22T05:00:00+01:002013-03-22T05:00:00+01:00 En cela, je crois que la crise peut et se doit d'avoir un impact positif....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00bfff;"><img id="media-4024396" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/02/1072060335.3.jpeg" alt="lenoir,philosophie,fayard,socrate,jésus,bouddha,réflexion,crise,humain,comprendre,savoir,écrivain," />En cela, je crois que la crise peut et se doit d'avoir un impact positif. Elle peut nous aider à refonder notre civilisation, devenue pour la première fois planétaire, sur d'autres critères que l'argent et la consommation. Cette crise n'est pas simplement économique et financière, mais aussi philosophique et spirituelle. Elle renvoie à des interrogations universelles : qu'est-ce qui rend l'être humain heureux ? qu'est-ce qui peut être considéré comme un progrès véritable ? Quelles sont les conditions d'une vie sociale harmonieuse ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><em>(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><em><br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><em>à suivre...</em></span></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlSoldats de Jésus, les évangéliques en France aujourd'hui (Fayard)tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-01-12:49546222013-01-12T13:27:00+01:002013-01-12T13:27:00+01:00 Faut-il présenter Linda Caille ? Tous ceux qui s'intéressent à...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/1142108525.jpg" target="_blank"><img id="media-3920330" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/274530803.jpg" alt="Soldats de Jésus.jpg" /></a>Faut-il présenter <a href="http://www.editions-fayard.fr/auteur/fayard-auteur-000000042808-caille-linda-biographie-bibliographie.html"><strong>Linda Caille</strong></a>? Tous ceux qui s'intéressent à l'actualité du christianisme et de la mission connaissent cette excellente journaliste notamment en charge, jusqu'en 2011, du magazine <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2012/07/13/la-revue-mission-un-must-pour-decouvrir-la-francophonie-prot.html">Mission</a>.</p><p>Bonne nouvelle, elle signe en ce début d'année un livre très attendu sur <strong>les évangéliques en France aujourd'hui</strong>, enquête de terrain qui remplace fantasmes et approximations par des visages et un regard informé "sur le vif".</p><p>Le titre est <a href="http://livre.fnac.com/a4915150/Linda-Caille-Soldats-de-Jesus-les-evangelistes-a-la-conquete-de-la-France"><em><strong>Soldats de Jésus, les évangéliques à la conquête de la France</strong></em></a> (Paris, Fayard, 2013). Voici un extrait de la présentation faite par l'éditeur:</p><p><span style="background-color: #ffff99;"><span style="font-size: x-small;">"Pendant cinq ans, dans les petites communautés comme dans les «megachurch», elle a partagé la vie de ces étranges missionnaires : Nicole, la chef d’entreprise qui prie dans les rues de Cergy-Pontoise pour faire reculer les « forces des ténèbres»; Shora Kuetu, le pasteur d’origine congolaise qui se bat avec des méthodes «Full metal jacket» contre le «Mali » dans les banlieues ultraviolentes… On rencontre aussi Nadja, l’Algérienne, qui a quitté l’islam et raconte l’enfer qu’elle vit dans sa communauté d’origine (..) Ce livre, où des jeunes évangéliques ont accepté de parler de leur sexualité, où des déçus de l’évangélisme témoignent et où l’on tente de percer à jour la stratégie de conquête des dirigeants évangéliques, nous propose une plongée surprenante dans un monde inconnu.</span>"...</span></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlHistoire des protestants en France (Patrick Cabanel)tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2012-09-05:48229222012-09-05T00:00:00+02:002012-09-05T00:00:00+02:00 On ne présente plus Patrick Cabanel , excellent historien du...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/4237334768.jpg" target="_blank"><img id="media-3731139" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/2550187780.jpg" alt="9782213626840-G.jpg" /></a>On ne présente plus <strong>Patrick Cabanel</strong>, excellent historien du protestantisme et de la laïcité (entre autres).</p><p>Bonne nouvelle, il vient nous régaler en cette rentrée avec<strong> une somme historique sans véritable précédent</strong> (je pèse mes mots) sur <a href="http://www.fayard.fr/livre/fayard-222694-Histoire-des-protestants-en-France-Patrick-Cabanel-hachette.html">l'histoire des protestants en France des origines à nos jours</a>.</p><p>Le bijou (de 1502 pages!) est publié aux éditions <a href="http://www.fayard.fr/livre/fayard-222694-Histoire-des-protestants-en-France-Patrick-Cabanel-hachette.html"><strong>Fayard</strong></a>, c'est déjà un <em>collector</em> destiné à garnir les meilleures bibliothèques, et l'<a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/00/2287361904.pdf">argumentaire</a> est consultable ici (<a id="media-3731143" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/00/2287361904.pdf">lien</a>).</p>
Jean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlUn samedi à Belforttag:jplongre.hautetfort.com,2012-07-09:46984032012-07-09T17:17:17+02:002012-07-09T17:17:17+02:00 Alain Gerber, Le Central , Fayard, 2012 Le Central est un café...
<p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;"><img id="media-3561012" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/01/00/1496010197.jpg" alt="Roman, francophone, Alain Gerber, Fayard, Jean-Pierre Longre" width="114" height="173" />Alain Gerber, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le Central</em>, <span style="mso-bidi-font-style: italic;">Fayard, 2012 </span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Le Central est un café fréquenté par toutes sortes de clients, qui sont ici pour toutes sortes de raisons (ou pour aucune), composant une galerie de portraits représentative non seulement des Belfortains du début des années 1960, mais encore de la société française, voire humaine, tout bonnement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Du petit matin au soir tardif, sous la baguette omnisciente d’un narrateur chef d’orchestre qui laisse habilement se développer chaque thème, chaque timbre, chaque harmonique, se croisent, s’entrecroisent, se frôlent, se regardent de temps en temps, se parlent parfois, entre autres : le chauffagiste Albert Spiedler, qui file doux devant sa femme ; Renaud Vinchelmes, le prof d’histoire qui a viré extrême droite aigrie ; Suzette Nandeau, la téléphoniste à l’optimisme indéboulonnable ; le dentiste Waldberg, au passé mystérieux et au présent sulfureux ; les « Américains », cette « tapageuse élite de la jeunesse belfortaine », groupe de garçons dont le comportement tient autant du chahut de la bande de jeunes que de la pose avant-gardiste, et dont le destin immédiat est suspendu aux menaces de la guerre d’Algérie ; Lorraine Mistler, la journaliste vouée à la relation d’anodins événements locaux ; Viviane et Delphine, dont malgré les apparences l’amitié n’est pas parfaitement à double sens ; des inconnus, un malfrat de passage, des promeneurs du samedi, d’autres encore ; le personnel du bistrot, tout aussi divers, qui va et vient sous la houlette imperturbable du consciencieux Serge Castillon, le gérant, et le couple Laigle, les propriétaires, qui arriveront au mauvais moment…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Car cette journée qui paraît coulée dans le moule de toutes les autres sort pourtant de l’ordinaire. D’abord, c’est elle qui a été choisie pour devenir roman (et quasiment pièce de théâtre, avec, excusez du peu, unités de lieu et de temps) ; ensuite, parce qu’elle n’est pas exempte de péripéties qui lui donnent des allures de tragi-comédie. Aucune monotonie dans la succession des arrivées, départs, ruptures, retours, événements plus ou moins mémorables qui rythment les heures de ce long samedi de juin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;"><a href="http://jplongre.hautetfort.com/tag/alain+gerber">Alain Gerber</a> (né à Belfort, rappelons-le) effectue là comme un retour aux sources, en un mouvement par lequel il semble renouer avec un passé que les romans des années 1970 (de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La couleur orange </em>à <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Une sorte de bleu</em>) évoquaient, chacun à sa manière. Certains personnages doivent vraisemblablement beaucoup à l’auteur lui-même – tel Francis Querlier, l’un des jeunes « américains », admirateur secret de Delphine, qui suit différentes pistes studieuses et s’essaie à différents modes de vie culturelle ; le théâtre, le cinéma, la lecture, l’écriture nourrissent chez lui des ambitions qu’il ne voudrait pas illusoires : « S’il consent à se retirer de la lumière des projecteurs, ce sera pour ciseler son premier chef-d’œuvre afin d’y reparaître, plus scintillant que jamais ». Un passé donc relativement lointain, mais aussi proche, puisque la musique, qui a été ces dernières années la grande préoccupation artistique de l’auteur et de son écriture, l’est encore ici : même si le juke-box du Central joue parfois des « scies universelles », le jazz, le vrai, conserve une place de choix dans les pages du roman et sur la scène littéraire d’Alain Gerber.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right;" align="right"><strong><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Arial; mso-bidi-font-weight: bold;">Jean-Pierre Longre</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><cite><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt; font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;"><a href="http://www.fayard.fr/"><span style="color: #0000ff;">www.fayard.fr</span></a> </span></cite></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlUne invitation qui tombe à plat...tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2012-06-24:47614972012-06-24T16:19:00+02:002012-06-24T16:19:00+02:00 La Mort s'invite à Pemberley P. D. James Fayard, 2012 En ce...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large;">La Mort s'invite à Pemberley</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;">P. D. James</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;">Fayard, 2012</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3640340" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/01/3853829461.jpg" alt="9782213668833.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">En ce vendredi 14 octobre 1803, Pemberley, manoir de la famille Darcy, vit au rythme des préparatifs du bal annuel de Lady Anne. La maisonnée s'active, les invités les plus proches arrivent...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Mais ce rituel immuable est bouleversé par l'irruption, sur le coup de neuf heures du soir, de Lydia Wickham, la soeur de la châtelaine, affolée . Elle ne cesse de crier que son mari est mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Une expédition est alors dépêchée dans les bois. Et les trois hommes trouvent bien Wickham, ensanglanté. Il est penché sur le corps inerte de son meilleur ami, le capitaine Denny. Tout semble le désigner coupable....</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3640436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/01/2476779946.jpg" alt="p.d.james,mort s'invite à pemberley,orgueil et préjugés,bennett,darcy,fayard" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Je suis tombée sur ce livre lors de mon voyage en Angleterre sur les traces de Jane Austen. Ma mère l'a même acheté dans la maison de cette auteure à Bath. Mais je n'ai pu résister à sa parution française et je me suis précipitée dessus. Je souhaitais retrouver les personnages d'un de mes ouvrages préférés (je ne compte plus les fois où je l'ai parcoru) et voir comment leur avait été redonné vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Malheureusement, dès les premières pages, j'ai été très déçue.Le récit s'ouvre sur un prologue des plus plats, destiné sans doute aux non connaisseurs d'<em>Orgueil et préjugés</em>. En effet, P.D. James s'y livre à une sorte de synthèse assez maladroite du roman. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Et cette sensation de maladresse ne s'est pas effacée au fil de ma lecture. On peut sentir l'amour que cet écrivain policier porte à Jane Austen et à ses personnages. Mais elle ne leur pas rend l'hommage qu'ils méritent. Ils ont tous perdu de leur vivacité, de leur sens de la répartie. Elizabeth Bennett est devenue l'ombre d'elle même et a été placée trop en retrait de l'intrigue. Le colonel Fitzwilliam s'est transformé en parangon de vertus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">De plus, l'intrigue policière ne se révèle pas prenante. Aucune enquête n'est vraiment menée. La clé de l'énigme est donnée à l'issue de deux procès assez ennuyeux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Et que dire de l'épilogue? Je crois qu'il rejoint celui d' <em>Harry Potter et les </em><em>reliques de la mort</em> au rang des plus ridicules. Tout est bien qui finit bien dans un monde aseptisé et non austenien.<strong></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Par conséquent, je ne saurais vous recommander la lecture de cet ouvrage, si vous êtes fans d'<em>Orgueil et préjugés</em> et de Jane Austen. Replongez vous plutôt dans l'oeuvre originale.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3640437" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/2828399731.jpg" alt="p.d.james,mort s'invite à pemberley,orgueil et préjugés,bennett,darcy,fayard" /></p><p><span style="font-size: x-large;"><br /></span></p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlJésus...tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2011-12-25:41572872011-12-25T08:38:47+01:002011-12-25T08:38:47+01:00 Le travail exhaustif de l'historien permet néanmoins une lecture facile. Ce...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">Le travail exhaustif de l'historien permet néanmoins une lecture facile. Ce n'est pas le seul mérite de ce livre qui chemine habilement entre l'objectivité du contexte social de l'époque et la personnalité de Jésus dont la dimension spirituelle est soulignée par des citations de l'Évangile. Un athée y verra un document utile à la vérité historique. Un Croyant aura sans doute une confirmation de sa Foi.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #ff0000;">(Source lecteur sur Amazon)</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">Pour vous faire une idée de "Jésus", je vous conseille ce livre de Jean-Christian Petitfils ci-dessous et l'émission de France Culture "Les Racines du Ciel " de ce jour Noël en podcast vous pouvez l'entendre pendant une semaine.. (Franck)<img id="media-3355598" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/02/02/1680830988.jpg" alt="518CJGdQYiL._SL500_AA300_.jpg" /></span></em></span></p>
Jean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlComment naît la musiquetag:jplongre.hautetfort.com,2011-12-08:27197622011-12-08T10:05:00+01:002011-12-08T10:05:00+01:00 Alain Gerber Blues, Fayard, 2009, Le livre de poche,...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><img id="media-3327978" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/02/2631619756.png" alt="roman,francophone,alain gerber,jean-pierre longre,fayard" width="103" height="164" />Alain Gerber</span></span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><em>Blues, </em></span></span></span></strong><strong><span style="font-size: 8.5pt; mso-bidi-font-style: italic;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Fayard, 2009, Le livre de poche, 2011</span></span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">« Une musique immense, qui n’avait en aucun musicien ni commencement ni fin. Une musique à peau sombre, née avec la peau craquelée des vieux cuirs. Par hasard, j’appris un matin, à Clarksdale (Mississippi), dans le comté de Coahoma, qu’elle portait un nom : ces morceaux que nous chantions sans nous connaître, quelqu’un les avait appelés des <em style="mso-bidi-font-style: normal;">blues</em> ». Pour en arriver là, que de tribulations, que de vies cassées, que de violences, que d’aspirations à ce que certains appellent la liberté ou le bonheur, dont on sait bien qu’ils n’existent pas ici bas.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><a href="http://jplongre.hautetfort.com/tag/alain%20gerber">Alain Gerber</a>, avec la verve poétique et le pouvoir d’évocation qu’on lui connaît, illustre en quelques destinées le cheminement vers la naissance de cette musique vouée, « comme le silence, à étouffer les soupirs et les cris de joie de ce monde sans queue ni tête ». Nous suivons, depuis la victoire des Nordistes sur les Sudistes et l’« émancipation » des esclaves jusqu’à la mort et l’oubli – mais aussi jusqu’à l’invention de ce langage sublime qui sait exprimer l’indicible -, les vies de Nehemiah, Cassie, Silas, ces vies qui se perdent, se retrouvent, se reperdent, mais qui toutes se rejoignent dans le rêve d’autre chose.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8.5pt;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 8.5pt;"><img id="media-2427079" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/02/01/1242072433.jpg" alt="1347893726.jpg" /></span>Musical, ce vaste roman l’est, à coup sûr, puisque, sans qu’il soit explicitement présent à chaque page, tout converge vers le blues, par la grâce progressive et miraculeuse des dons, du travail et du malheur de chaque personnage, de même que par la bonne volonté des instruments (piano, harmonica, banjo, guitare et, bien sûr, voix…) qui se plient aux rythmes, aux souffles, aux doigts de toutes sortes. Musical, le récit l’est aussi dans sa structure polyphonique, puisque chaque personnage, en se racontant, superpose sa voix à celle des autres, tout en se ménageant quelques chorus. Tous font résonner, de la Nouvelle Orléans à Chicago, du Tennessee à la Californie, des chants et des contre-chants de souffrance et de nostalgie qui passent par l’harmonie des phrases et des mots d’un vrai compositeur de romans. Comme le dit à Silas son ami le major : « Je suis convaincu qu’il existe une relation étroite entre la musique et la littérature. Malheureusement, j’ignore laquelle. L’homme qui mettra le doigt dessus méritera qu’on dresse son effigie devant le Capitole, mon cher Silas ! ». Chiche.</span></span></span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 8.5pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: Arial; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Jean-Pierre Longre</span></span></span></strong></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.htmlHistoriquement incorrecttag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2011-11-10:38438392011-11-10T00:00:00+01:002011-11-10T00:00:00+01:00 En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/1772857904.jpg" target="_blank"><img id="media-3265151" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/3148539341.jpg" alt="sevillia.jpg" /></a>En France, plus que jamais, le passé s'invite dans le débat d'idées, mais sur le mode polémique.</p><p style="text-align: justify;">Qu'il s'agisse de définir l'identité nationale ou de s'interroger sur la place de la religion dans l'espace public, que la controverse porte sur l'héritage de l'Occupation ou sur les séquelles de la décolonisation, qu'il soit question de la réforme des programmes d'histoire à l'école ou à la création d'une Maison de l'histoire de France, tout est matière à division (on n'est pas des Gaulois pour rien !). Mais la discussion est biaisée au départ, car les préjugés idéologiques, les tabous du moment, l'action des groupes de pression et les intérêts partisans interfèrent dans le débat.</p><p style="text-align: justify;">En dix chapitres, en voici autant de grands exemples. Qu'elle a été vraiment la part des arabes dans la transmission du savoir antique au Moyen Âge ? L'Eglise a-t-elle fait obstacle à la science ? A qui a profité la colonisation ? La Première et la Deuxième Guerre mondiale ont-elles été menées au nom des droits de l'homme ? Quel rôle l'immigration a-t-elle joué dans la construction de la France ? Quelle est la place de l'islam dans notre histoire nationale ?</p><p style="text-align: justify;">Avec la même liberté de ton et la sûreté de l'information qui avaient contribué à l'exceptionnel succès éditorial d'<em>Historiquement correct</em>, dont ce nouveau livre constitue le prolongement, Jean Sévillia sort ici des chemins balisés par le politiquement correct. Contre le "prêt-à-penser historique".</p><p style="text-align: justify;">Jean Sévillia, rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, a notamment publié des biographies (<em>Zita impératrice courage</em>) et des essais (<em>Le Terrorisme intellectuel</em>, <em>Moralement incorrect</em>, <em>Quand les catholiques étaient hors la loi</em>).</p><p> </p><blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #0000ff;">‡ Historiquement incorrect, Jean Sévillia, éditions Fayard, 2011, 371 p. (20 €).</span></strong></p></blockquote>
MLirehttp://librairiemlire.hautetfort.com/about.htmlConférence de Jean-Marc Moriceautag:librairiemlire.hautetfort.com,2011-09-13:37767332011-09-13T11:18:00+02:002011-09-13T11:18:00+02:00 Dans le cadre de l'exposition "Loup, y es-tu" au Centre Initiation Nature...
<p><span style="font-size: medium; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dans le cadre de l'exposition "Loup, y es-tu" au Centre Initiation Nature</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: medium;">Nous vous invitons à la conférence </span><span style="font-size: medium;">de <strong><span style="color: #ff0000;">Jean-Marc Moriceau</span></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: large; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>"L'homme contre le loup, une guerre de deux mille ans" </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Mercredi 14 septembre à 20h</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;">au Centre Initiation Nature</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Allée du centre aéré</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Bois de L'Huisserie</strong></span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Jean-Marc Moriceau est professeur à l'université de Caen et spécialiste de l'histoire des campagnes. Il conduit une enquête européenne sur les relations entre l'homme et le loup et a publié de nombreux ouvrages, dont notamment <em>Histoire du méchant loup</em> (Fayard 2007) et <em>L'homme contre le loup, une</em> <em>guerre de deux mille ans</em> (Fayard 2011)</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Pour tous renseignements, vous pouvez contacter la librairie au 0243530400</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><img id="media-3196381" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/01/3793173333.jpg" alt="jean marc moriceau,m'lire, mlire, l homme contre le loup,fayard" /></span></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlParution de ”Jésus est juif en Amérique”tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2011-03-05:31297762011-03-05T10:38:00+01:002011-03-05T10:38:00+01:00 Le 24 septembre 2009, Célia Belin soutenait une...
<p> </p><p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/2660582657.jpg" target="_blank"><img id="media-2922082" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/4227786043.jpg" alt="sionisme chrétien, Célia Belin, évangéliques, Israël, Etats-Unis, Fayard, " /></a>Le 24 septembre 2009, <strong><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2010/09/15/tea-party-sionisme-chretien-societe-americaine-l-expertise-d.html#more">Célia Belin</a></strong> soutenait une brillante thèse sur le sionisme chrétien, dont <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2010/09/15/tea-party-sionisme-chretien-societe-americaine-l-expertise-d.html#more">il a déjà été question dans ce blog</a>.</p><p>Essai transformé avec, désormais, <strong><a href="http://www.amazon.fr/Jésus-est-juif-Amérique-évangélique/dp/2213654468/ref=pd_sxp_f_pt">la version publiée</a></strong><a href="http://www.amazon.fr/Jésus-est-juif-Amérique-évangélique/dp/2213654468/ref=pd_sxp_f_pt">, aux éditions Fayard</a> (2011). </p><p>En un mot, <strong>c'est LE livre sur la question</strong> des liens entre droite évangélique américaine et sionisme.</p><p>Une synthèse à la fois remarquablement bien informée, d'une écriture soignée, très pédagogique, et portée de bout en bout par la seule exigence de comprendre, à l'abri des caricatures approximatives qu'on retrouve si souvent sur ces questions.</p><p> </p><p>Rappelons que les <strong>différents cercles sionistes</strong> évangéliques américains (des sympathisants aux militants <em>hard-line</em>) mobiliseraient au total <strong>des dizaines de millions de chrétiens. </strong>Un poids supérieur à la démographie juive aux Etats-Unis.</p><p>On comprend dès lors à quel point il importe de disposer des clefs d'entrée fiables pour comprendre posément ce phénomène, qui représente une variable géopolitique majeure du monde actuel.</p><p>On dispose désormais de l'outil idéal : <span style="text-decoration: underline;"><em>Jésus est juif en Amérique (Fayard, 2011</em></span>)<a href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/">, un "m</a><a href="http://www.amazon.fr/Jésus-est-juif-Amérique-évangélique/dp/2213654468/ref=pd_sxp_f_pt">ust", à lire de toute urgence!</a></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlCatholicisme: la grande braderie?tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2011-02-19:31119482011-02-19T11:00:00+01:002011-02-19T11:00:00+01:00 S'agirait-il vraiment du dernier acte de la déchristianisation de la...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/2880705675.jpg" target="_blank"><img id="media-2899541" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/727346096.jpg" alt="La grande braderie.jpg" /></a></p><p>S'agirait-il vraiment du dernier acte de la déchristianisation de la France, en cours depuis un siècle, comme l'annonce le livre?</p><p>Sans doute pas.</p><p>Il reste qu'on lira avec intérêt <a href="http://www.numilog.com/fiche_livre.asp?PID=100281"><em><strong>La grande braderie</strong></em></a>, enquête fouillée que viennent de publier ce mois-ci les éditions <strong>Fayard</strong> au sujet des finances de l'Eglise catholique.</p><p> </p><p>Couvents, chapelles, séminaires, presbytères, bâtiments appartenant à des congrégations: dans tous les diocèses français, on assiste depuis quelques années à une inflation croissante des transactions, pour faire face à des difficultés financières qui menaceraient, d'après l'auteur (<strong>Marc Payet</strong>), <a href="http://www.numilog.com/fiche_livre.asp?PID=100281">l'Eglise catholique de faillite</a>.</p><p> </p><p>Nul doute que le sujet fera jaser, emboîtant le pas à l'écrivain Jérôme Leroy sur l'excellent site de débat <a href="http://www.causeur.fr/"><strong>Causeur</strong></a>, qui publie sur le sujet <a href="http://www.causeur.fr/l’eglise-de-france-en-faillite-comme-l’etat,8702">des commentaires aigre-doux</a>.</p><p> </p><p>Pour une approche plus socio-anthropologique et des analyses plus distanciées, on relira par ailleurs avec profit la thèse publiée de <strong>Nicolas de Brémond d'Ars</strong>, <a href="http://assr.revues.org/3386"><em>Dieu aime-t-il l’argent ? Don, piété et utopie sociale chez les catholiques en France </em></a>(2006).<em><br /></em></p>
Jean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.html« Comment effacer la vitre »tag:jplongre.hautetfort.com,2010-08-04:28497772010-08-04T21:49:00+02:002010-08-04T21:49:00+02:00 Alain Gerber, Frankie, Le sultan des pâmoisons , Fayard, 2008...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"><img id="media-2587199" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/02/00/1496010197.jpg" alt="Gerber.jpg" />Alain Gerber, Frankie, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le sultan des pâmoisons</em></span></strong><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;">,</span></strong> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Fayard, 2008</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;">On connaît l’érudition musicale d’<a href="http://jplongre.hautetfort.com/tag/alain%20gerber">Alain Gerber</a>. On connaît les grands romans qu’il a consacrés au jazz et à certains de ses héros (Louis Armstrong, Chet Baker, Charlie Parker, Billie Holiday, Paul Desmond, Miles Davis…). Erudition et récit romanesque font encore bon ménage dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Frankie</em>, dont l’auteur précise bien qu’il ne s’agit pas d’une biographie.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Effectivement. Le récit se fait portrait ; ou plutôt, les récits se font portraits : celui de Frank Sinatra, bien sûr, mais aussi – puisque, selon un type de composition maintenant bien ancré dans l’écriture de l’auteur, celui-ci donne la parole aux proches du héros – ceux des proches en question, triés sur le volet : Dolly, la mère aimante et décidée, Bernard « Buddy » Rich le batteur, Ava Gardner, pour qui il quitta la mère de ses enfants, Sam Giancana le mafieux. Autour de la vision que chacun offre de Sinatra, se dévoile en contrepoint plus ou moins délibéré la personnalité de chaque narrateur ; c’est ainsi que se dessine une rosace complexe et colorée, dans les courbes de laquelle on apprend beaucoup sur Frank (Frankie, Franco, The Voice, Z’yeux bleus, Le P’tit…), en particulier sur son opiniâtreté à croire au succès. Prêt à tout pour faire entendre sa voix dans les salles de concert et les studios d’enregistrement, il s’impose sans peur et sans regret, la violence (mafieuse ou non, à soi-même et aux autres, « directe ou par personne interposée ») faisant partie de son éducation et de son monde : « On a le droit de se battre, à condition d’avoir la garantie de l’emporter. Pour cela, il convient d’être le plus fort, par n’importe quel moyen. Un garçon qui respecte son orgueil ne lui laisse courir aucun risque ».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;">On en apprend beaucoup sur Frank et sur les autres, mais aussi sur l’histoire des USA ; car avec lui on est au centre des relations, par exemple, de la mafia avec J. F. Kennedy, dont on perçoit la vie dissolue ; ou bien l’on s’interroge sur la mort de Marilyn Monroe…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Mais le plus important est-il ce que l’on apprend, ou la manière dont on l’apprend ? Alain Gerber, comme de coutume, nous montre sans imposer, en son style impeccable dans l’allusif, plein d’échos mystérieux dans la clarté, audacieux dans le paradoxe : « Les gens font semblant d’être dupes. Francis Albert ne mange pas de ce pain-là : il s’est toujours montré sincère dans ses impostures. C’est pourquoi le remords n’a jamais eu raison de lui. C’est pourquoi il n’a jamais regretté ses regrets – l’une des formes subtiles de la trahison de soi-même ». Ces phrases qui privilégient la forme nous en apprennent plus sur le fond que n’importe quelle information « biographique » ; on pourrait en dire autant des images telles que celle, récurrente, de l’enfant derrière la vitre, contemplant le monde extérieur, espérant toujours que ce monde viendra à lui. La forme, toujours : celle d’expressions figées sans cesse renouvelées, comme pour signifier que le personnage ici fignolé ne serait rien, si, dans son exception même, il n’était pas représentatif de toute une gamme humaine : « Frank voulait mettre toutes les chances de son côté et ne craignait pas de mouiller sa chemise. Il était toujours sur la brèche. Il faisait feu de tout bois. Sautait sur les bonnes occasions ».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Frankie</span></em> <span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;">aurait pu s’appeler « Frank Sinatra et les autres » (reconnaissons-le toutefois : « Le sultan des pâmoisons », c’est beaucoup plus prometteur) ; comment être vu, entendu, reconnu, respecté, aimé par les autres : l’adulte comme l’enfant n’aura eu de cesse que de trouver « comment effacer la vitre » qui le sépare du monde.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Jean-Pierre Longre</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"><a href="http://www.editions-fayard.fr/">www.editions-fayard.fr</a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"> </span></p>
Jean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlL’indépendance du chattag:jplongre.hautetfort.com,2010-04-27:27202372010-04-27T15:21:00+02:002010-04-27T15:21:00+02:00 Alain Gerber Insensiblement (Django) Fayard, 2010 Le...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><img id="media-2427611" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/02/02/1619264174.jpg" alt="Insensiblement-250.jpg" name="media-2427611" />Alain Gerber</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><em>Insensiblement (Django)</em></span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-style: italic;">Fayard, 2010</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;">Le nouveau livre d’<a href="http://jplongre.hautetfort.com/tag/alain%20gerber">Alain Gerber</a> est un beau portrait du célèbre Manouche, l’un des musiciens les plus doués de sa génération, les plus virtuoses, les plus indépendants aussi. « Django n’est le domestique d’aucune créature terrestre, qu’il s’agisse d’un Homme ou d’un Gadjo. Il peut vouer à telle personne tout le respect et toute l’estime du monde, il peut vouer un culte à <em style="mso-bidi-font-style: normal;">ce qu’elle fait </em>: il ne s’abaissera pas devant elle ». « Le chat s’en va tout seul. Diz, Bird, il rêve d’être comme eux, c’est-à-dire un visionnaire. En revanche, il ne souhaite pas que l’on confonde sa musique avec la leur. Fouler leurs carpettes, piétiner leurs plates-bandes, est une idée qui ne lui traverse pas l’esprit ». À force de côtoyer les grands du jazz, il a compris que tout ne dépend que de lui et qu’« il est l’homme le plus seul au monde ».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;">Django Reinhardt, comme tous les siens, a beaucoup voyagé : dans les pays d’Europe et dans une Amérique dont il attendait trop pour qu’elle ne le déçoive pas ; son portrait se compose dans le va-et-vient entre les années et les lieux, entre la gloire et les déboires, entre la musique et la peinture. Mais <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Insensiblement</em> est aussi un portrait multiple, celui de personnages qui apparaissent souvent ou parfois dans la vie de Django, comme Stéphane Grappelli (bien sûr), Coleman Hawkins, Duke Ellington, Dizzy Gillespie, Charles Delaunay… Il y a aussi la figure fictive de Lorna Selznik, qui se dresse régulièrement et fugitivement sur la route du guitariste, comme un beau miroir changeant, comme un repère séduisant et fluctuant.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;">Et n’oublions pas que nous sommes chez Alain Gerber : « insensiblement » (cet adverbe, titre d’un morceau deux fois enregistré par Django, trace une trame discrète dans la trame du roman), c’est, suivant les harmoniques colorées du style, le portrait de la musique qui peu à peu prend forme devant nous, « la musique, toujours à mi-chemin du raffinement et de la barbarie » ; si envahissante qu’il faut parfois la fuir, se réfugier dans la peinture ou, avec femme et enfant, dans la maison de campagne à laquelle le nomade a fini par s’habituer, se réfugier finalement, toutes griffes rentrées, dans le feu de la mort, insensiblement.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="right"><strong><span style="font-family: Verdana; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold; mso-bidi-font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Jean-Pierre Longre</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="right"><strong><span style="font-family: Verdana; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold; mso-bidi-font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold; mso-bidi-font-family: Arial;"><a href="http://www.editions-fayard.fr">http://www.editions-fayard.fr</a></span></strong></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.htmlLe dernier roman du vosgien Pierre Pelot : « L’Ange étrange et Marie-McDo »tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2010-02-18:26014572010-02-18T00:00:00+01:002010-02-18T00:00:00+01:00 Ils ne sont pas légion, et la sensation qu’ils procurent est somme toute...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/263308165.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/02/219112873.jpg" alt="l'ange étrange et marie-mcdo.jpg" name="media-2269200" id="media-2269200" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Ils ne sont pas légion, et la sensation qu’ils procurent est somme toute assez rare. Le dernier Pelot est de ces bouquins-là. Vous y entrez en vous essuyant les pieds, parce que vous êtes bien élevé. Vous vous y baladez, vaguement désorienté d’abord, dans des allées bizarres, des paysages humides, des pages baroques, farcies jusqu’à la gueule de silhouettes bancales, du gentil benêt au carrément halluciné, Et au moment précis où la question vous taraude de savoir ce que vous faîtes là, où veut vous emmener le vieux pirate qui a commis la chose, le piège se referme. Vous voilà bouclé sur votre siège, une drôle de salive dans la bouche, embarqué pour un final tout en sueur et en étincelles. Un manège de dingues dont vous descendez désarticulé, les jambes et les neurones en coton. Pierre Pelot excelle dans ce genre d’exercice, L’Ange étrange et Marie-Mc Do, sa dernière bluette en date, en est un parfait exemple.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;">Le coin d’abord. « Un paysage taillé dans le gris et les couleurs froides, au couteau et à grands coups de brosse d’estompe, un ciel effondré jusqu’à mi-pente des montagnes sombres. » L’Office du Tourisme local doit bicher.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/1141565364.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/1541541735.jpg" alt="pierre pelot.jpg" name="media-2269203" id="media-2269203" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Viennent ensuite les protagonistes. De drôles de gaillards et d’aimables gueuses. Manuel Emmanuel et sa cohorte de sectaires allumés d’abord, puis les membres de la famille Gravier, bel exemple de fin de race patronale, rayon textile. Monsieur est défunt, reste (dans le désordre) Maman Marie-Jo, chancelante sur ses « chevilles violacées et cylindriques, cernées de bourrelets », notre héroïne Marie, dite MacDo, qui a longtemps fait du bonheur aux hommes dans les bosquets du coin, et du coup se retrouve promue au rang de réincarnation de sainte Marie-Madeleine – d’où le zèle de ses adorateurs déjà cités. Et surtout Babar, l’aîné obèse et surdoué, qui bricole Madame Wells dans la chapelle du château. Entendez qu’il s’escrime à mettre au point, à partir d’une dameuse mécanique, une machine à remonter le temps, avec « carapace couverte de mille dards, pointes et protubérances de toutes sortes ». Ce dans un foutoir mécanique indescriptible, sinon par l’auteur.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;">Ajoutez à tout cela un ange étrange bien sûr, mais aussi des rumeurs, des remords, des haines et de terribles secrets d’enfance. Des friches noires, des flots de vengeance rouge sang. Pelot puise dans ses Vosges natales des histoires sauvages, des contes de la folie extraordinaire. Il y met toute la science d’une écriture arrivée à pleine maturité, aussi efficace dans les ralentis cinématographiques que dans les moments effrénés. Le lecteur, pour le coup téméraire, sort de là pantelant, méchamment secoué.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;">Michel GENSON</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;">[Le Républicain lorrain | 07.02.10]</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"> </span></p> <blockquote> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b><span style="font-family: Verdana; color: maroon; font-size: 10pt;">>> L’Ange étrange et Marie-McDo, Pierre Pelot, éditions Fayard, 334 p. (19,90)</span></b></p> </blockquote>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlJeudi 21 juillettag:houdaer.hautetfort.com,2005-07-21:11011642005-07-21T21:20:00+02:002005-07-21T21:20:00+02:00 Pour les Rhône-Alpins : chez votre marchand de journaux, le dernier...
<p align="justify" style="margin: 0cm 3.7pt 0pt 0cm; line-height: 150%; text-align: justify; tab-stops: 450.0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana">Pour les Rhône-Alpins : chez votre marchand de journaux, le dernier numéro de LYON-DECOUVERTE spécial polar. 15 grands faits divers lyonnais racontés par des écrivains. Un texte de Charles Juliet consacré au Juge Fayard ! Pouy évoque <span style="color: maroon"><a href="http://lyonrugit.hautetfort.com/archive/2005/06/24/24_juin_1894.html"><span style="color: maroon">l’assassinat du Président Carnot à Lyon</span></a></span>, au XIXe siècle. Quant à moi, je m’attaque à l’Affaire du Courrier de Lyon.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 14pt; font-family: Verdana">Pour la séance photo liée à la parution dans cette revue, voir la note du lundi 11 juillet.</span> </p> <p> </p>