Last posts on fao2024-03-29T02:24:15+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/fao/atom.xmlOpapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.html1 personne sur 9tag:opapilles.hautetfort.com,2015-06-08:56364662015-06-08T19:29:00+02:002015-06-08T19:29:00+02:00 1 personne sur 9 victime de la faim dans le monde, d'après la dernière...
<strong>1 personne sur 9 victime de la faim dans le monde,</strong> d'après la dernière édition du rapport annuel des Nations Unies L'État de l'insécurité alimentaire dans le monde 2015 (SOFI). Dans les régions en développement, la prévalence de la sous-alimentation – qui mesure la proportion de personnes privées de la nourriture indispensable pour mener une vie saine et active – est tombée à 12,9 pour cent de la population, par rapport aux 23,3 pour cent enregistrés il y a un quart de siècle. </br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/00/813991380.png" id="media-5067633" title="" alt="faim,alimentation,population,fao,onu" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>72 pays sur 129</strong> qui font l'objet d'un suivi par la FAO, ont atteint la cible de l'Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD), consistant à réduire de moitié la prévalence de la sous-alimentation d'ici 2015. Les régions en développement dans leur ensemble, quant à elles, l'ont manquée de peu. Par ailleurs, 29 pays ont réalisé l'objectif plus ambitieux énoncé au Sommet mondial de l'alimentation en 1996 : diviser par deux le nombre absolu de personnes sous-alimentées d'ici 2015.</br><br />Source : <a href="http://www.notre-planete.info/actualites/4285-faim-monde-2015" target="_blank">notre-planete.info</a>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlIIe Conférence internationale sur la nutrition - Discours du Pape Françoistag:www.chemindamourverslepere.com,2014-11-20:54938472014-11-20T14:51:00+01:002014-11-20T14:51:00+01:00 Le Pape s'est rendu ce matin au siège de la FAO, où se tient depuis hier la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Pape s'est rendu ce matin au siège de la FAO, où se tient depuis hier la seconde Conférence internationale sur l'alimentation. Il a été accueilli par le Directeur général et son adjoint, M. José Graziano da Silva et M. Oleg Chestnov, ainsi que par l'Observateur permanent du Saint-Siège près cette organisation, Mgr Luigi Travaglino. Après avoir également salué Mme Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS, il a prononcé le discours suivant devant l'assemblée :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Je me félicite de ce que des représentants d'états et d'organisations internationales, de la société civile, du monde agricole et de l'entreprise se rencontrent pour réfléchir aux moyens d'assurer à tous l'alimentation nécessaire, mais aussi aux changements à apporter aux politiques alimentaires. Une unité de principes et d'actions, envisagée dans un esprit de fraternité, devrait être décisive pour trouver de justes solutions. Pour sa part, l’Église est toujours attentive à tout ce qui touche au bien-être spirituel et matériel des personnes, en particulier des marginaux et exclus, dont on doit garantir sécurité et dignité.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">A l'instar d'une famille, l'avenir de chaque peuple est plus que jamais lié à celui des autres. Or les relations entre pays sont trop souvent marquées par des préjugés réciproques, qui dégénèrent parfois en une agression économique qui mine les rapports amicaux et marginalise qui est déjà marginalisé dans sa recherche du pain quotidien ou d'un travail décent. C'est cela le quart-monde dans lequel on atteint les limites de mesures basées sur une souveraineté nationale considérée comme absolue, où les intérêts nationaux sont fréquemment conditionnés par quelque groupe de pouvoir. La lecture du document de travail destiné à mettre au point des normes plus efficaces dans l'alimentation du monde en témoigne. J'espère donc que, dans la formulation des propositions négociées, les états prennent en compte que le seul droit à l'alimentation ne peut la garantir si on ne tient pas compte du sujet réel, de la personne souffrant de la faim ou de malnutrition. On parle beaucoup de droits tout en oubliant par trop les devoirs, sans se préoccuper vraiment de qui souffre de ces carences. Malheureusement, la lutte contre la faim et la malnutrition est souvent bloquée par la priorité du marché et la dictature du profit, qui réduisent les aliments à une marchandise sujette à la spéculation. Tandis qu'on parle de nouveaux droits, l'affamé est au coin de la rue à demander d'être inclus dans la société et d'avoir le pain quotidien. C'est la dignité qu'il demande, non l'aumône.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ces principes ne peuvent rester théoriques. Les individus et les peuples attendent la mise en œuvre d'une justice de partage et de distribution, d'une justice qui ne se limite pas à la loi. L'activité et les projets de développement des organisations internationales devraient tenir compte des attentes quotidiennes des gens, qui veulent le respect en toute circonstance des droits fondamentaux de la personne, et en l'occurrence de qui souffre de la faim. Cela permettrait aux interventions humanitaires d'urgence ou aux plans de développement - intégral et réel - de donner de bien meilleurs résultats.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Si l'attention à la production alimentaire, à la disponibilité des aliments et à leur accès, comme l'attention aux changements climatiques et au commerce agricole doivent certes répondre à des méthodes techniques, l'homme doit être prioritaire. La première préoccupation doit regarder les personnes qui manquent du pain quotidien, qui en sont réduits à lutter pour survivre au point de ne plus se préoccuper de vie sociale ni de rapports familiaux. Inaugurant ici-même en 1992 la première Conférence sur l'alimentation, Jean-Paul II avait mis en garde la communauté internationale contre le "paradoxe de l'abondance" : Il y a de quoi nourrir tout le monde mais tous ne parviennent pas à manger, alors même que le surplus et le rebut, la surconsommation et l'usage détourné d'aliments sont monnaie courante. Malheureusement, ce paradoxe est plus que jamais actuel. Il y a peu de sujets comme la faim auxquels on applique tant de sophismes, dont on manipule les données et les statistique en fonction de la sécurité nationale, par corruption ou référence feinte à la crise. Tel est le premier obstacle à franchir. Le second consiste à résoudre le manque de solidarité, un mot devenu presque suspect, qu'inconsciemment certains semblent vouloir gommer du dictionnaire. Nos sociétés souffrent d'un individualisme croissant mais aussi de division, ce qui conduit les plus faibles à perdre leur dignité de vie mais aussi à la manifestation de révoltes contre les institutions. Lorsque la solidarité fait défaut au sein d'une société, le monde entier s'en ressent. La solidarité rend les individus capables de rencontrer l'autre et de tisser des liens fraternels dépassant toutes les différences, et par conséquent de rechercher ensemble le bien commun. Dans la mesure où ils sont conscients de leur responsabilité envers le dessein de la création, les hommes sont capables du respect des autres, plutôt que de se combattre au dam de la planète. Conçus comme communautés de personnes et de peuples, les états doivent être prêts à s'entraider sur la base des principes et des lois internationales. Gravée dans le cœur de l'homme, la loi naturelle constitue une source infinie d'inspiration. Son langage est universel car elle parle d'amour, de justice et de paix, toutes choses inséparables. A l'instar des personnes, les états et les institutions internationales sont appelés à adopter et à diffuser l'amour, la justice et la paix. Et ce dans un esprit d'écoute et de dialogue, qui est également indispensable à la perspective de nourrir la famille humaine toute entière.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Toute femme et tout homme, tout enfant comme toute personne âgée doivent partout disposer d'une alimentation correcte. Il est du devoir de tout état attentif au bien-être des citoyens de souscrire sans réserve aux principes que nous avons évoqués, et de s'engager à leur application pratique avec persévérance. L’Église catholique s'engage à offrir sa contribution par une attention constante envers les pauvres où qu'ils soient. C'est dans ce but que le Saint-Siège agit auprès des organisations internationales, et qu'il s'implique par le biais de documents et de déclarations. Il entend ainsi aider à retenir et adopter des critères en mesure de développer un système mondial juste. Au plan éthique, ces critères doivent être fondés sur la vérité, la liberté, la justice et la solidarité. Et au plan juridique, ils doivent lier entre eux droit à l'alimentation et droit à la vie, droit à une existence digne, droit à une protection légale qui n'est pas toujours adaptée aux personnes souffrant de la faim, mais aussi l'obligation morale du partage des richesses. Si on croit dans le principe de l'unité de la famille humaine, fondée sur la paternité du Créateur, et dans la fraternité des êtres humains, on ne saurait admettre le moindre conditionnement politique ou économique en matière de disponibilité alimentaire. Et à propos de ce type de pressions, je pense à notre mère la terre: Si nous sommes libres de conditionnements politiques et économiques, nous éviterons sa destruction. Attention donc aux conférences qui se tiendront au Pérou et en France pour envisager une bonne gestion de la planète. Je me souviens d'un vieil homme que disait que Dieu pardonne toujours. Certes, il pardonne offenses et mauvaises actions, l'homme aussi pardonne parfois, mais la terre ne pardonne jamais. Nous devons choyer la terre afin d'éviter qu'elle anéantisse l'humanité. Plus encore, aucun système discriminatoire, de fait comme de droit, quant à l'accès au marché des aliments, ne devrait être pris comme modèle de modification des normes internationales destinées à l'élimination de la faim dans le monde. Voulant partager avec vous ces réflexions, je demande au Tout Puissant, riche en miséricorde, de bénir, quelques soient les responsabilités, tous ceux qui se mettent au service de qui souffre de faim et de malnutrition, et qui savent leur manifester concrètement leur attention. Puisse aussi la communauté internationale entendre l'appel de cette conférence et y voir l'expression de la conscience commune de l'humanité. Il faut donner à manger aux affamés afin de sauver la vie sur cette planète. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Après cette intervention, le Pape François est allé saluer le personnel de la FAO, qu'il a félicité pour son esprit solidaire et une efficacité qui, a-t-il dit, « va bien au-delà des documents, et voit les visages réels ainsi que les situations dramatiques dans lesquelles se trouvent les personnes souffrant de la faim, mais aussi de la soif. L'eau n'est pas gratuite, comme on le pense généralement. L'accès à l'eau constitue un énorme problème, qui pourrait déboucher sur une guerre ! » Il a redit que les affamés de la terre réclament dignité, non l'aumône.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a title="Vatican Information Service" href="http://visnews-fr.blogspot.fr/2014/11/les-affames-de-la-terre-reclament.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Vatican Information Service</span></a></span> (Publié VIS Archive 01 - 20.11.14).</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Texte original en italien sur le <span style="color: #008080;"><a title="Site internet du Vatican" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2014/november/documents/papa-francesco_20141120_visita-fao.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">site internet du Vatican</span></a></span>.</span></p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlDes traces d'OGMtag:opapilles.hautetfort.com,2014-03-19:53226232014-03-19T05:31:00+01:002014-03-19T05:31:00+01:00 Les traces de cultures génétiquement modifiées se mélangent accidentellement...
<strong>Les traces de cultures génétiquement modifiées se mélangent accidentellement</strong> avec des cultures alimentaires ou fourragères non OGM durant les phases de production, de transformation, de conditionnement, de stockage et de transport. L'organisme génétiquement modifié peut être autorisé à des fins commerciales ou pour la vente dans un ou plusieurs pays, mais ne pas être autorisé dans un pays importateur. Par conséquent, si le pays d'importation détecte la plante non autorisée, il peut être juridiquement contraint de refuser la cargaison.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/00/4000034895.jpg" id="media-4480506" title="" alt="ogm,alimentation,fao,transport,mondialisation,agriculture,environnement" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>75 Etats membres de la FAO sur 193 ont répondu à un questionnaire</strong> sur la présence de faibles quantités d'OGM dans le commerce international de produits destinés à l'alimentation humaine et animale. Les résultats seront examinés à Rome demain, lors d'une consultation technique organisée par la FAO qui a pour but d'analyser l'ampleur et la nature des problèmes occasionnés par les cargaisons contaminées. La réunion se penchera sur les questions commerciales liées à la présence de faibles quantités d'OGM, mais elle n'a pas pour objet de se prononcer sur les avantages et inconvénients des cultures génétiquement modifiées.</br><br />Pour prendre connaissance de cette enquête : <a href="http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/agns/topics/LLP/AGD803_4_Final_En.pdf" target="_blank">fao.org</a><br />Source : <a href="http://www.notre-planete.info/actualites/3968-hausse-importation-OGM-clandestin" target="_blank">notre-planete.info</a>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlLe niveau trophique de l'homme est 2,21tag:opapilles.hautetfort.com,2013-12-09:52392142013-12-09T06:13:56+01:002013-12-09T06:13:56+01:00 Selon une étude, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur...
<strong>Selon une étude, visant à mesurer l'impact de la consommation humaine sur les écosystèmes,</strong> publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences ce lundi 2 décembre, l'homme ne se situe pas au sommet dans la chaîne alimentaire, ce n'est pas un super prédateur. Une équipe conjointe de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et d'Agrocampus-Ouest a utilisé un outil classique en écologie, jamais été appliqué à l'homme auparavant : le niveau trophique, qui permet de positionner les différentes espèces dans la chaîne alimentaire.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/01/1176512975.jpg" id="media-4354959" title="" alt="sciences,animaux,homme,onu,fao,consommation,alimentation,anchois" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>La valeur 1 correspond aux plantes et au plancton</strong>, les herbivores relèvent du deuxième niveau, les carnivores, prédateurs se nourrissant d'herbivores, sont eux rattachés au troisième niveau, un orque, un requin ou un ours polaire, qui mangent d'autres carnivores, atteignent le niveau maximal de 5,5. Pour situer l'homme, les scientifiques ont utilisé les données de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur la consommation humaine pour la période 1961-2009. Résultat : le niveau trophique obtenu est de 2,21, soit au niveau des anchois et des cochons. Pas si étonnant, en réalité, dans la mesure où l'homme est omnivore.</br><br />Source : <a href="http://ecologie.blog.lemonde.fr/2013/12/05/lhomme-au-meme-niveau-que-lanchois-dans-la-chaine-alimentaire/" target="_blank">ecologie.blog.lemonde.fr</a>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlLe président vénézuélien Nicolas Maduro en visite à Paristag:cuba2013.hautetfort.com,2013-06-19:51017792013-06-19T17:55:00+02:002013-06-19T17:55:00+02:00 Le président vénézuélien a rencontré son homologue français....
<p><strong><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/2081624288.jpg" target="_blank"><img id="media-4151345" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/500457027.jpg" alt="portugal,austérité,fao,françois hollande,vénézuéla,pedro passos coelho,nicolas maduro,anibal cavaco silva" /></a>Le président vénézuélien a rencontré son homologue français. Auparavant, il s’est rendu en Italie et au Portugal avec à la clé de nouveaux partenariats économiques.</strong></p><p>Le président de la République bolivarienne du <a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/venezuela" target="_blank">Venezuela </a> a été reçu à l’Élysée par son homologue, François Hollande. La dernière visite officielle en France d’un président vénézuélien remonte à 2008. Il s’agit de la troisième étape de la tournée régionale en Europe de<a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/nicolas-maduro" target="_blank"> Nicolas Maduro</a> en tant que chef d’État depuis son élection le 14 avril.</p><p>Lundi, il s’est rendu au Saint-Siège, au Vatican, où il s’est entretenu avec le pape François du processus de paix en Colombie, du problème de la pauvreté, ou encore de la lutte contre la criminalité et le trafic de drogue. À cette occasion, Nicolas Maduro a promu l’idée d’un plan Amérique latine contre la faim en direction de plusieurs pays de la région. La veille, au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui présentait son rapport annuel, Caracas a été salué par l’organisme pour ses politiques d’éradication de la malnutrition qui était de 21% en 1998, contre 6% aujourd’hui. Nicolas Maduro a, quant à lui, demandé à la FAO de créer une surveillance du marché des aliments afin de « contre-arrêter la spéculation et les blocus sur les produits alimentaires » à l’image des pénuries orchestrées par le patronat privé dans son pays en vue de conforter l’opposition de droite dans ses diatribes antigouvernementales.</p><p><strong>Capitalisme sauvage</strong></p><p>Lors d’une rencontre avec des organisations sociales, le président vénézuélien a fait valoir les transformations à l’œuvre depuis l’avènement de gouvernements de gauche à l’aune des années 2000. « La plus grande richesse du socialisme latino-américain du XXIe siècle est sa diversité dans la recherche d’une société véritablement humaine», a-t-il déclaré. À l’heure où les cures d’austérité paupérisent une partie grandissante des populations européennes, Nicolas Maduro a rappelé que « la révolution de la nouvelle indépendance (continentale) est avant tout anti-néolibérale. Il s’agit d’une réponse des peuples au pillage du capitalisme sauvage », a-t-il ajouté.</p><p>Mardi, au Portugal, la délégation vénézuélienne a rencontré le président, Anibal Cavaco Silva, et le premier ministre, Pedro Passos Coelho, afin de sceller des accords dans les domaines de l’assemblage électronique, l’énergie, la production pharmaceutique, ou encore la construction civile et navale. Les échanges commerciaux entre les deux pays n’ont cessé de croître ces cinq dernières années, les exportations portugaises en direction du Venezuela passant de 80 millions de dollars en 2008 à 417 millions de dollars actuellement.</p><p>Publié <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">dans l'Humanité</a></p>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlLe spectre d'une crise alimentaire plus grave qu'en 2008tag:e-mosaique.hautetfort.com,2012-07-29:47933662012-07-29T19:16:10+02:002012-07-29T19:16:10+02:00 Les mauvaises récoltes attendues de maïs, blé et soja dues à la...
<p><span lang="EN"><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/02/1151446148.jpg" target="_blank"><img id="media-3686745" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: left;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/02/1212356729.jpg" alt="afrique, Etats-Unis, agriculture, sécheresse, fao, G20, sahel" /></a>Les mauvaises récoltes attendues de maïs, blé et soja dues à la sécheresse aux Etats-Unis font craindre l'envolée des prix aidée par la spéculation financière, ainsi que des crises alimentaires et des émeutes de la faim. </strong></span></p><p>"Alors qu'il y a quelques semaines nous étions optimistes, la situation s'est retournée d'un seul coup et nous sommes maintenant inquiets", reconnaît Abdolreza Abbassian, économiste pour l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).</p><p><strong>Sécheresse aux Etats-Unis</strong></p><p>Principale raison: la sécheresse qui s'est abattue depuis début juin sur les grandes plaines des Etats-Unis, acteur agricole majeur qui représente plus de la moitié des exportations de maïs dans le monde, un quart de celles de blé et un tiers de celles de soja.</p><p>"Les stocks mondiaux de céréales disponibles sur le marché sont à leur plus bas niveau historique. Le garde-manger n'est plus aussi rempli", a reconnu Marc Sadler, un expert de la Banque mondiale. Les cours ont commencé à flamber: en un mois les prix du maïs, du blé et du soja se sont envolés de 30 ou 50% et ont atteint des niveaux proches ou même déjà au-delà de ceux de 2008, année où les pays importateurs les plus pauvres avaient été secoués par des émeutes de la faim.</p><p>"S'il est trop tôt pour s'inquiéter outre mesure, la Banque mondiale surveille la situation de près pour évaluer les impacts potentiels pour nos clients", a précisé M. Sadler.</p><p><strong>Le riz résiste</strong></p><p>Seul point positif, le riz, dont trois milliards d'humains dépendent, devrait enregistrer une production record cette année et les prix ne suivent pas ceux du blé et du maïs. "Nous allons avoir une saison difficile mais si cela ne se dégrade pas davantage nous devrions éviter la situation de 2008", estime M. Abbassian.</p><p>Mais si la sécheresse dure jusqu'à l'automne aux Etats-Unis, la situation alimentaire pourrait vite dégénérer. En mars, la FAO estimait déjà que la facture en céréales des pays pauvres importateurs atteindrait un niveau record en 2012. Avec des cours qui explosent et un taux de change défavorable, l'addition risque de devenir réellement insupportable pour ces pays.</p><p><strong>Catastrophe pour l'Afrique</strong></p><p><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/01/2367065129.jpg" target="_blank"><img id="media-3686746" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/01/1063320117.jpg" alt="afrique, Etats-Unis, agriculture, sécheresse, fao, G20, sahel" /></a>Une catastrophe pour les pays d'Afrique de l'Ouest, qui est "déjà dans une situation désastreuse", selon Malek Triki, porte-parole du programme alimentaire mondial dans cette zone. En juillet, les prix des céréales ont atteint leur plus haut niveau de l'année, mettant à mal les ménages dont les réserves ont été épuisées depuis longtemps.</p><p>"Alors que 18 millions de personnes souffrent déjà de la faim dans le Sahel, cette flambée est très alarmante", confirme Clara Jamart d'Oxfam France. Pour l'ONG, malgré la prise de conscience en 2008 après les émeutes de la faim et les tentatives du G20 rien n'a été réglé. "La situation alimentaire est tellement tendue qu'il suffit de n'importe quel aléa dans un grand pays producteur pour que tout bascule et que tout s'emballe. Nous n'avons pas réglé le problème et pour ne rien arranger la spéculation est toujours là".</p><p><span lang="EN">Article publié par l<a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">'Humanité</a></span></p>
centrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlWe feed the worldtag:eklektik.hautetfort.com,2011-03-21:31526562011-03-21T02:00:00+01:002011-03-21T02:00:00+01:00 D'après les experts, l'agriculture peut nourrir 12 milliards de personnes....
<p style="text-align: justify;"><img id="media-2947328" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/02/1078544638.jpg" alt="we feed the world,nestlé,industrie agro-alimentaire" />D'après les experts, l'agriculture peut nourrir 12 milliards de personnes. Pourtant, toutes les cinq secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Le rapport mondial sur la faim (FAO) indique par ailleurs que 842 millions d'individus souffrent de malnutrition chronique. Parallèlement, le géant de l'agro-alimentaire, Nestlé réalise en moyenne 76 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an. A travers nombreuses séquences traitant chacune un produit alimentaire spécifique (pain, poisson, légumes...), l'auteur de ce documentaire nous explique comment le marché de l'agro-alimentaire profite par le biais de ses méthodes diverses aux pays les plus riches et appauvrit les populations les plus pauvres. Interviewé sur les inégalités de richesse et la paupérisation qu'entraîne dans les pays en développement les grandes firmes agro-alimentaires, Peter Brabeck, PDG de Nestlé, aura le culot et l'indécence d'affirmer qu'il n'en est rien et que le monde ne s'est jamais aussi bien porté... Dans la lignée d'autres docus récents traitant du même thème <span style="color: #0000ff;">(1)</span>, <em>We feed the world </em>dresse un constat alarmant sur le "commerce de la nourriture". C'est une leçon de conscience qui nous concerne tous. Un documentaire nécessaire. <strong>J N</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>We feed the world</strong> (Erwin Wagenhofer, Autriche, 2005, 96 mins).</p><p style="text-align: justify;">- Meilleur documentaire - Guild of German Art House Cinemas 2006.</p><p style="text-align: justify;">- Amnesty International Award - Motovun Film Festival 2006.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">(1)</span> <em>Supersize me </em>(2004), <span style="font-family: 'Lucida Grande', 'Lucida Sans Unicode', Verdana, Arial, sans-serif; font-size: 12px;"><em>Fast-food nation </em>(2006), <em>Food, Inc. </em>(2008).</span></p>