Last posts on fantaisies2024-03-29T12:55:26+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/fantaisies/atom.xmlBruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlLes Schumann en majestétag:www.bla-bla-blog.com,2023-07-25:64512532023-07-25T00:00:00+02:002023-07-25T00:00:00+02:00 C’est un programme ambitieux et passionnant que propose le double album...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/3180535541.jpg" id="media-6460341" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est un programme ambitieux et passionnant que propose le double album sobrement intitulé C<em>ollection Schumann</em>, avec des œuvres pour violon de Robert Schumann et Clara Schumann. L’opus a été enregistrés en public à la <a href="https://www.arqana.com/" target="_blank" rel="noopener">salle Elie de Brignac-Arqana</a> de Deauville entre avril et août 2022. La formation de chambre au cœur de cet opus est formée du violoniste <a href="https://pierrefouchenneret.com" target="_blank" rel="noopener">Pierre Fouchenneret</a>, du pianiste <a href="https://www.theofouchenneret.com" target="_blank" rel="noopener">Théo Fouchenneret</a> et de<a href="https://www.orchestrenormandie.com" target="_blank" rel="noopener"> l’Orchestre Régional de Normandie</a> placé sous la direction de Jean Deroyer pour la dernière œuvre, le <em>Concerto pour violon et orchestre en ré mineur</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette Schumann Collection est pour l’essentiel consacrée à de la musique de chambre. Commençons par parler de Robert Schumann et des ses trois <em>Fantaisies pour violon et piano</em>, classiques, élégantes et surtout des parfaits exemples de ce qu’il y a de mieux dans le romantisme. Légèreté n’est pas forcément mièvrerie, aurait-on envie d’écrire à l’écoute du "Lebhaf, leicht". Ces fantaisies ouvrent avec aplomb et enthousiasme le double album.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur retrouvera ensuite avec plaisir la <em>Sonate pour violon et piano n°3 en la mineur</em>. Quel tempérament pour cette œuvre aux multiples arabesques sonores (le premier mouvement, "Ziemlich langsam – Lebhaft"), et au romantisme irrésistible ! Pas de doute, nous sommes dans la grande période romantique de ce XIXe siècle (le délicieux "Scherzo""Intermezzo"), avec un compositeur usant de multiples couleurs pour rendre cette sonate d’une richesse et d’une expressivité incroyable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur fondera sans doute sur les délicates et bouleversantes <em>Romances pour violon et piano op. 94</em>, servies par un ensemble au diapason servant à merveille ces pièces finement travaillées. Que l’on pense à la deuxième fantaisie, "Einfach, innig".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La <em>Sonate pour violon et piano n°1 en la mineur op. 105</em> présente la particularité d’avoir été peu aimée du compositeur allemand qui déclarait en 1853 : "<em>La première sonate ne me plaisait pas, c'est pourquoi j'en ai fait une seconde, dont j'espère qu'elle sera meilleure</em>". Une deuxième sonate qui figure bien entendu dans l’album. Mais revenons à cette première sonate. Sans doute moins lumineuse que ce qu’il aurait souhaité, le compositeur s’inscrit dans un registre très automnal, avec une œuvre moins passionnée que tourmentée (le premier mouvement "Mit leidenschaftlichem ausdruck"). On goûtera avec plus de plaisir le deuxième mouvement allegretto, à la belle légèreté. On trouvera dans cette sonate mal-aimée du compositeur un étonnant et moderne "Lebhaft", singulier mouvement aussi harmonieux que luxuriant, presque festif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Toujours chez Robert Schumann, saluons la bonne idée d’avoir inclus dans cette collection la <em>Rêverie</em>, <em>Träumerei</em>, tirée des <em>Scènes d’enfants op. 15</em>, par un Robert Schumann proposant une pièce géniale, mettant à l’honneur l’enfance – ce qui est assez nouveau pour l’époque. Simplicité, délicatesse, fragilité : cette <em>Rêverie</em> va à l’essentiel, sans artifice ni sensiblerie. Vous l’avez deviné : cela en fait une œuvre majeure pour cet enregistrement.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>L’histoire du <em>Concerto pour violon</em> retiré du catalogue officiel de Schumann mériterait à elle seule une chronique entière</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour ouvrir la seconde partie de cette <em>Collection Schumann,</em> c’est Clara Schumann qui est mise à l’honneur avec ses<em> Trois Romances pour violon op. 22</em> dans lequel l’auditeur découvrira ou redécouvrira le génie d’une femme – elle et Robert Schumann étaient amoureux et mariés – s’inscrivant à plein dans le mouvement romantique. La texture de ces <em>Romances </em>– évidemment, le terme n’est pas anodin – laisse deviner, en dépit de leur brièveté, l’univers d’une compositrice subtile, exceptionnelle et capable d’émouvoir, même un siècle plus tard. Que l’on pense au premier mouvement tout en champagne, "Andante molto" mais aussi au formidable "Allegretto".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous en parlions : la<em> Sonate pour violon et piano n°2 op. 121</em>, vantée par un Robert Schumann très crique envers la sonate précédente, est incluse dans cette collection schumanienne. On remarquera que le compositeur se déploie avec bonheur, tout en prenant son temps, à l’instar du premier mouvement "Ziemlich langsam Lebhaft" – plus de 14 minutes quand même –, véritable univers dans l’univers. On peut tout aussi bien parler de paysage musical dans le deuxième mouvement, "Sehr lebhaft", enlevé et vivant. L’auditeur sera sans doute surpris par le mouvement suivant, "Leise, einfach", commençant par des pizzicati d’une belle expressivité – modernes, aurions-nous envie d’ajouter – avant de se déployer vers une jolie berceuse. Voilà qui donne une des plus beaux mouvements de ce double album. Le quatrième mouvement, "Bewegt", retrouve une vigueur nouvelle, grâce aux jeux enthousiastes des frères Fouchenneret.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’opus se termine avec un grand orchestre, celui de Normandie dirigé par Jean Deroyer, pour le <em>Concerto pour violon et orchestre en ré mineur</em>. Après la sobriété et l’intimité des sonates, fantaisies et autres romances, place à une œuvre majestueuse, dense et aux mille teintes, mais que le compositeur n’a jamais vu jouer de son vivant (il est mort en 1856, trois ans après l’écriture du concerto) et qui n’a été redécouverte qu’au milieu des années 30. L’histoire du <em>Concerto pour violon</em>, retiré du catalogue officiel de Schumann pendant des dizaines d'années, mériterait à elle seule une chronique entière, voire un film. L’œuvre se déploie avec majestuosité mais aussi noirceur (le premier mouvement, "In kräftigem, nicht zu schnellem Tempo"), avant un deuxième mouvement, le "Langsam", introspectif, méditatif, voire métaphysique. Le programme se termine avec le troisième mouvement du concerto ("Lebhaft, doch nicht schnell"), brillant et virevoltant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les frères Fouchenneret prouvent par cette <em>Collection Schumann </em>leur très grande complicité au service d’œuvres essentielles du répertoire romantique. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Schumann Collection : Œuvres pour violon /Violin Works, Pierre Fouchenneret (violon), Théo Fouchenneret (piano), Orchestre Régional de Normandie dirigé par Jean Deroyer, b.records, 2023</span></strong><br /><a href="https://www.b-records.fr" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-size: 10pt;">https://www.b-records.fr</span></strong></a><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://pierrefouchenneret.com" target="_blank" rel="noopener">https://pierrefouchenneret.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.theofouchenneret.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.theofouchenneret.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.orchestrenormandie.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.orchestrenormandie.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/06/27/words-and-music-critique-6446144.html" target="_blank" rel="noopener">"Les paroles, la musique et le vieil homme"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Fa-IIgHw-3Y" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Frasbyhttp://certainsjours.hautetfort.com/about.htmlLe retour du printempstag:certainsjours.hautetfort.com,2011-04-12:32647662011-04-12T05:08:00+02:002011-04-12T05:08:00+02:00 Ce que je suis en train de voir n'est pas ce que j'ai vu. MINOR WHITE...
<p style="text-align: justify;"><strong>Ce que je suis en train de voir n'est pas ce que j'ai vu.</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.mocp.org/collections/permanent/white_minor.php" target="_blank">MINOR WHITE</a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"> Minor White aurait t-il raison? Pour savoir, il suffit de cliquer sur les images.</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/04/27/tristesse-op-6-n-2.html" target="_blank"><img id="media-2993812" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/00/1233302567.jpg" alt="printemps0203.jpg" /></a><strong><em>"L'homme est un un être doué de saison"</em></strong> me disait un oiseau de Lyon revenu des Amériques, quand goûtant une oisiveté (relative), j'eus la joie de me taire (enfin !), puis surtout d'écouter. Je traversais les champs de graminées <a href="http://recherche.pollens.fr/graminees.html" target="_blank">(toxiques)</a> du Parc de la Tête d'Or, <a href="http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20100922.BIB5656/les-incroyables-jardins-de-jacques-abeille.html" target="_blank">un livre d'Abeille</a> sous le bras (pourtant ce n'était pas l'été), et puis c'est sous les yeux un livre que ça met, pas sous les bras <a href="http://www.frederic-lefebvre.fr/" target="_blank"><span style="text-decoration: line-through;">(quoique celui de Téléf(é)ric Levèrfe peut rester sous les bras, il est aussi bien pratique pour caler les chaises à trois pieds, ça marche extra, j'ai essayé)</span> </a>mais je m'égare, de trames en <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/07/15/comme-un-lundi-sauf-que-c-est-un-mardi.html" target="_blank">tram' </a>j'abordais mentalement les <a href="http://www.laurentdepuybaudet.fr/contenu/armand_avril/expo2/big/24.jpg" target="_blank">peintures d'Avril </a>(Armand)<a href="http://www.plumart.com/vf4702/html/body_1147avril.html" target="_blank"> me soufflant sa </a><a href="http://www.plumart.com/vf4702/html/body_1147avril.html" target="_blank">jeunesse </a><a href="http://www.plumart.com/vf4702/html/body_1147avril.html" target="_blank">éternelle </a>tandis que je cherchais la mienne et qu'Avril me disait avec la douceur du sorcier et l'accent des Charpennes : <em>"surtout petite ! cours pas après le succès, fais ce qui te plait, prends ton temps"</em>... Un grand voyage à bicyclette sans bouger <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/24/sur-le-banc-de-la-quietude.html" target="_blank">de mon banc,</a> de Bonnières (sur Seine) au Mont st Clair en passant par la Croix-Paquet, remonter les escaliers de la Colbert, bifurquer sur la Vaucanson, trouver les micocouliers (de Provence) un petit peu maigrichons sur le boulevard de la Croix-Rousse en guise de platanes centenaires, (Lyon n'est pas la Provence,<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/09/21/he-oui.html" target="_blank"> he non !</a>), s'apitoyer sur les pensées (petit bac vers la pharmacie pas loin de la Place des tapis) elles ont l'air tellement moribondes ces pensées, <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/05/31/jardin-secret-hozan-kebo-s-remix.html" target="_blank">qu'on dirait des soucis, </a>(de Lyon, sont les soucis, comme on dit<a href="http://www.lamerebrazier.fr/a-propos/la-maison/" target="_blank"> chez la mère Brazier</a>, comprend qui peut). Dans ma rue il y avait des glycines qui pendaient là, comme tous les ans sur un petit mur séparant le jardin de melle C professeur de piano (rue Denfer), de ma petite cour sur la colline. Sept ans, de lettres à Elise... Et pas une à la perfection, malgré des heures et des heures de patience qui s'écoulaient au métronome. Une petite fille en robe blanche sortait penaude de la leçon. Pendant ce temps là à l'autre bout de la France, printemps toujours...</p><p style="text-align: justify;">Sophie, (j'ose, le bon mot) = "empruntant"<a href="http://lafindesharicots.hautetfort.com/archive/2011/04/16/collection-mere-castor-assorti-a-la-robe-couleur-de-temps-le.html" target="_blank"> le plus beau tee shirt du monde</a> superbement porté par un boy de la<a href="http://lamerecastor.canalblog.com/archives/2011/04/11/20870479.html" target="_blank"> Mère Castor,</a> Sophie toujours <a href="http://lafindesharicots.hautetfort.com/archive/2011/04/20/girafe.html" target="_blank">peignant des tas de girafes, </a>tandis que<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/04/04/enfiler-des-perles.html" target="_blank"> j'enfilais des perles</a> (de pluie ?) en rêveries automnales venues d'un pays où pour mon grand malheur, il ne pleut pas, il ne pleut plus, (Pourquoi il ne pleut pas ? <a href="http://pleutil.net/" target="_blank">Pleuvra-t-il ?</a> La pluie aurait-elle disparu pour toujours ?). Je me demandais ce qu'elle avait fait (toujours Sophie) de sa grenouille ? vestale d'une TBB (très belle bibliothèque) au secret des archives que je ne retrouve plus. C'est mon jour de promenades dans les très belles bibliothèques, je vais chez les gens, je surveille les livres (ordre du président !<a href="http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/securite-des-patrouilleurs-dans-les-rues-pour-rassurer-22-04-2011-1277243.php" target="_blank"> patrouilleuse, un métier d'avenir</a>), ça faisait longtemps que je rêvais de chourrer un escabeau, j'en trouve un qui me tente un appel, puis révélation : dans un petit salon, apparition du plus bel escabeau dans l'univers<em style="text-align: justify;"> </em>d'Hozan Kebo, sorry, je n'arrive pas à le lier, il se cache <a href="http://www.lieux-dits.eu/" target="_blank">aux lieux dits,</a> l'escabeau, dans les pages du Roger (Lahu sans T !) en cherchant bien, le lecteur adoré (et malin) le retrouvera sûrement (ce sera notre petit jeu de printemps)... Formidable escabeau derrière lequel dansaient de mystérieux lutins à bonnets rouges (Hozan, éclairez moi, qui sont ces gens ?). Digression : Je me demande pourquoi il y autant de possesseurs de livres sur cette terre? Y'en a des, qui rangent certains livres à l'horizontale alors qu'il y aurait tout à fait la place de les poser à la verticale <a href="http://remue.net/cont/perec.html" target="_blank">pourquoi certains livres sont à l'horizontale et pas les autres ?</a> Pourquoi tout le monde ne range-t-il pas ses livres bien comme il faut ? Mais encore, je m'égare... Roger et son dessin beau comme une plage aux pastels frêles versées dans le<a style="text-align: justify;" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/Messeugne_(Savigny-sur-Grosne,_Saône-et-Loire,_Fr)_La_Grosne_(avec_panneau).JPG" target="_blank"> fleuve Grosne,</a><span style="text-align: justify;"> mares de Bourgogne et gnôle pour bigarreaux, à deux pas</span>, on s'allonge sous des voûtes romanes. Plus loin Jean me remuait encore l'esprit avec sa <em>Polonaise,</em> (Ne me <span style="background-color: #ffffff;">demandez</span> pas si c'est une fille,<a href="http://souriredureste.blogspot.com/2011/03/polonaise.html" target="_blank"> allez donc lire vous même</a>). Iron Ikunst<span style="text-align: justify;">,</span><a style="text-align: justify;" href="http://mylifeironikunst.blogspot.com/" target="_blank"> épuisant les atlas et les dictionnaires</a> se cueillait du lilas mauve et blanc pour lui même et devant ma question (stupide, j'avoue) <em>"Pour quoi faire ?" </em>me répondait, sans hésiter : <em>"parce que les fleurs c'est joli et que ça sent bon"</em> (une telle réponse ça vous coupe le sifflet tout de même). J'en suis restée comme deux ronds de flan, d'une évidence à en décoiffer <a href="http://www.wat.tv/video/jacques-brel-bonbons-version-yxuw_2g7bz_.html" target="_blank">un Jacques Brel</a>. L'autre garçon qui s'offrait des fleurs à lui même (c'est assez rare pour être souligné) c'était mon voisin de palier, un peintre <a href="http://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=etroclite&action=edit&redlink=1" target="_blank">étroclite</a> vivant<a href="http://www.picturalissime.com/modigliani_amedeo.htm" target="_blank"> à la Modi,</a> avec des couleurs et des chats (son dernier, égyptien ressemblait à Néfertiti, et portait un petit nom évoquant à la fois<a href="http://www.ancient.eu.com/image/114/" target="_blank"> le temple de Bubastis </a>et le bruit du train dans un film de Kurosawa). Il s'offrait des lys blanc (pas le chat,le peintre !) <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3c/Fleurs_de_lys.JPG" target="_blank">des lys blancs</a> et incas <em>"Alstromeria"</em> ou <em>"martagons"</em> il en plantait partout dans des vases transparents. Et même qu'il m'en donnait. Parfois, la nuit ça illuminait notre immeuble sur deux étages, éblouissant ! ils sont partis (le chat, le peintre et les lys blancs) sans dire au revoir, un jour où moi-même je n'y était plus. Allers-retours ? Printemps toujours, là où je ne suis pas. Et mes excuses pour le silence.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/07/27/l-art-d-aimer.html" target="_blank"><span style="color: #ffffff; background-color: #ffffff;"><img id="media-2995219" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/01/2929143766.JPG" alt="fleur0052.JPG" /></span></a> Au cours d'Avril toujours, j'appris qu'il y avait des figuiers dans le sud de la France, et aussi qu'Angoulême <a href="http://maps.google.fr/maps?hl=fr&xhr=t&q=angoulême&cp=7&um=1&ie=UTF-8&hq=&hnear=Angoulême&gl=fr&ei=gO2wTeCNGoi38gPX-LGWDA&sa=X&oi=geocode_result&ct=title&resnum=1&sqi=2&ved=0CCUQ8gEwAA" target="_blank">n'était pas en Bretagne, </a>(on nous cache on nous dit rien) quand soudain, un lapin avec des grandes oreilles comme celles de<a href="http://www.phonurgia.org/yann.htm" target="_blank"> feu Paranthoën </a>(dont je reparlerai un jour) déboula d'un pré des Ardennes, c'était un lapin qui faisait<a href="http://motsaiques2.blogspot.com/2011/03/p-21-porte-porte.html" target="_blank"> du porte à porte, </a>(en free style), un lapin qui ne se posait pas, un lapin avec des antennes et des airs échappés <a href="http://www.cuniculture.info/Docs/Phototheque/Peinture&Decor/Peintres-T/Tenniel-01.jpg" target="_blank">des horloges,</a> il avait le béguin pour moi, le lapin (je vous en prie, chers lecteurs, vérifiez, faudrait pas tout gober non plus, bloguer est une fanfaronnade) ; c'est vraiment pas ma veine, moi qui n'ai d'yeux que pour Murat,<a href="http://www.histoire-image.org/photo/zoom/kor09_gros_001f.jpg" target="_blank"> pas le maréchal d'Empire, </a>très bien aussi mais je préfére<a style="text-align: justify;" href="http://www.jlmurat.com/" target="_blank"> l'autre,</a> <span style="text-decoration: line-through;">(marié, père de famille, hélas ! hélas!)</span> mais quel artiste ! Beau comme un vrai coureur cycliste, avec des mains larges, mille palettes qui plantent des cordes de guitares au jardin, glissent <a>aux fourrés une tige d'or picorée d'oiselles, l'oxymore à la sève et des pétales de myosotis </a>voltigeraient dans le coeur des filles.<a href="http://www.deezer.com/listen-3129517"> Ce serait ça ou rien...</a></p><p style="text-align: justify;">On apprend de ces nouvelles... Pendant que<a href="http://www.youtube.com/watch?v=Bzy4ezJZ53U" target="_blank"> Dieu créait la femme</a>, (et rendait de plus en plus <span style="text-align: justify;">irresistibles </span><a style="text-align: justify;" href="http://farm3.static.flickr.com/2568/3856966558_7c13053c4f.jpg" target="_blank">tous les Jean-Louis</a>), Michèle (qui n'avait pas attendu Dieu) inventa la TGBP : la <em>très grande bibliothèque Pambrunique</em>, autant dire qu'à côté<a style="text-align: justify;">, Babel </a>s'effondrait <a href="http://philo.breucker.org/Brueghel_Pieter%20the%20elder_La%20tour%20de%20Babel_Kunsthistorisches%20Museum%20Wien.jpg" target="_blank">comme un vacherin de chez Tricatel. </a>A la TGBP, je découvrais (non sans surprise) mes propres livres, enluminés à l'or fin, à lire au coupe-papier dans la collection <em><a href="http://farm6.static.flickr.com/5139/5452969087_d849a4ab7a.jpg" target="_blank">"Rouge et Or Souveraine"</a>,</em> illustrés par<a href="http://img28.xooimage.com/files/6/1/c/julien_dore_les_limites_cover-34558e.jpg" target="_blank"> Julien</a> Doré ou <a href="http://2.bp.blogspot.com/_ZhOJatv4q0w/TKN5wuRHaqI/AAAAAAAAAP4/UpsrHKzpvJ0/s1600/Orlando_Furioso_20.jpg" target="_blank">Gustave ! </a>c'est pareil - on n'est pas fille pour rien - pourvu que ce soit <a href="http://www.pandora-perles.fr/wp-content/uploads/2011/01/lOr-de-Pandora1.jpg" target="_blank">doré - !</a> mille ouvrages (pas moins) en bonne place à côté de <a href="http://imados.fr/history/98/oh-les-beaux-jours_couv.jpg" target="_blank">Beckett</a> et<a href="http://static.lexpress.fr/images/jaquettes/46/9782070729746.gif" target="_blank"> Cioran,</a> (Michèle ! vous êtes inrcoribrilge ! (je suis sûre que si on vous confiait notre pays, vous feriez chanter <a href="http://www.deezer.com/listen-983907" target="_blank"><em>"Madame rêve"</em> </a>à tous nos soldats). Certains mots ne lâchent pas, et me voilà à reprendre du service, devant la grande pointeuse (pointilleuse ?) de certains jours, j'ai ma trousse, ma gomme, le carnet d'esquisses, les herbiers brodés <a href="http://avantlalettre.canalblog.com/images/etamines_blog1.jpg" target="_blank">d'étamines</a> (ou bordés, comme il vous plaira)...<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/06/12/les-passerelles-a-velo.html" target="_blank"> Détraboulage de vélo,</a> jusqu'aux berges du Rhône, <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/03/21/l-art-est-dans-la-roue-mais-libre.html" target="_blank">en doublant les vélos d'amour</a> (V lov'!). Sur les quais je feuilletais un livre<em> "Comment choisir un rosier sans se tromper ?", "à qui offrir des fleurs ?"</em> (sélection sur dossier). Je pensais à <em>"La rhétorique fabuleuse"</em> mais non ! dans ce contexte<a href="http://www.etudes-litteraires.com/lexique-rhetorique.php" target="_blank"> la rhétorique,</a> c'est pas un mot bien compliqué, signée<a href="http://bu.univ-angers.fr/blog/?p=7433" target="_blank"> Dhôtel (André)</a> maître des balades hasardeuses, entre <strong><em>"Le grand rêve des floraisons"</em></strong> et <em><strong>"Le Vrai mystère des champignons",</strong></em> l'histoire de<em> <a href="http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/Rhetorique-fabuleuse.html" target="_blank">Stanislas Peucédan</a> </em>et l'improbable belle de onze heures... Je ne résume pas (minute papillon) je n'ai pas fini le livre...</p><p style="color: #000000; text-align: justify;"><em><strong>Et moi Stanislas Peucédan, je dis qu'inconcevable à jamais et surnaturel, c'est du pareil au même</strong></em>.</p><p style="color: #000000; text-align: justify;">Le postulat est à la fois scientifiquement invérifiable, métaphysiquement vrai. Elles ont un sacré toupet toutes ces fleurs et confirment à nos sens (médusés ?), la présence d'un <strong><em>"rêve impossible avec une évidence insoutenable"</em></strong><em>.</em><em></em><strong><em><br /></em></strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/07/24/be-bee-or-not-bee.html" target="_blank"><img id="media-2993853" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/01/1902290049.JPG" alt="Lve in8.JPG" /></a>Le promeneur rêverait t-il la même chose que sa fleur ? Au retour du printemps, il y a toi, il y a moi, il y a le monde aberrant, nous sommes ailleurs, dans les fleurs et, pareils <a href="http://www.ma-petite-brocante.com/418-506-large/ringo-les-oiseaux-de-thailande.jpg" target="_blank"><em>aux oiseaux de Thaïlande</em></a> qui <em>ne meurent pas dans la légende</em>" (comme chacun sait) nous roulerons dans l'herbe molle, et sous nos doigts <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/18/Dicentra.spectabilis.closeup.jpg" target="_blank">les coeurs de Marie </a>rougiront comme des jupes espagnoles, après quoi, ne devrait surgir que l'éblouissement de l'amour absolu (et ses préludes émouvants). On s'émerveillera par avance sachant pourtant ce qu'il en coûte, couché sur de grandes vénéneuses, <span style="text-decoration: line-through;">(mais non, ce n'est pas ce que vous croyez) </span>titillements, vrille chercheuse des pois, antennes et reflets d'abdomen, tout cela pourrait nous faire songer à ces êtres qu'on ne nommera pas, aux alchimies secrètes qui attirent les abeilles et nous respirent (faites entrer :<a href="http://nicole.fond-ecran-image.com/blog-photo/2008/08/21/abeille-sur-fleur-daster/" target="_blank"> messieurs les abeilles</a>, en costume traditionnel. Virez moi<a href="http://www.exworld.fr/WordPress/wp-content/images/bourdon-ivre.jpg" target="_blank"> ce bourdon</a> (qui ne meurt pas après avoir piqué), <a href="http://www.duanrevig.com/Insectes/Hymenopteres/Vespidae/Gros%20Frelon.JPG" target="_blank">ce frelon</a> (et ses grosses mandibules), ces<a href="http://a21.idata.over-blog.com/3/56/02/16/2010-03/Guepe-fenouil-01.jpg" target="_blank"> guêpes laborieuses.</a><strong style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;"> </em></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">"Abusés, par tant de beautés les abeilles se poseront sur les coeurs, pour copuler"</em></strong><em>.</em></p><p style="text-align: justify;">C'est écrit dans le ciel. On rit de ce malheur, on en pleure, (c'est ça les filles, ça rit, ça pleure !), ô pernicieux printemps ! que de beautés et dire soeur Anne, que je ne voyais rien venir ! fus-je, (fussé-je) donc si aveugle ? Ne jurant que par le vent <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/10/09/allegorie-d-octobre.html" target="_blank">d'Octobre</a>, par le spleen anglais de<a style="text-align: justify;" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/%20http:/certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/09/11/bercent-mon-coeur.html" target="_blank"> monsieur Paul,</a> on oubliera les roux voltigeurs de Septembre, pour une fois... Fleurs en coeurs du tilleul, cordifronts, vous m'en direz ! pas une seule des fleurs en photo ne sera clairement nommée. Si vous humez, vous humerez... On m'annonce que la note expire. Dommage ! juste au moment où j'allais vous faire découvrir le monde secret des exsudats, vous dessiner l'humus, vous traduire, en latin charmillon tout le langage des fleurs, <a href="http://www.le-livre.fr/photos/RO3/RO30049447.jpg" target="_blank">(d'après le livre de Madame Charlotte de la Tour)</a>, mais j'ai mieux... Dandelion, euphorbia, black tulip etc ...<em><strong> </strong></em></p><p style="text-align: justify;"><em><strong>"A thousand flowerettes in the sky just for you."</strong></em> Enjoy !</p><p style="text-align: justify;"><iframe width="390" height="323" title="YouTube video player" src="http://www.youtube.com/embed/R7lMRHamAf8?rel=0" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p><p style="text-align: justify;">Photos : Au doux langage des fleurs.</p><p style="text-align: justify;">photo 1 : Ceci n'est pas <a href="http://www.finerareprints.com/botanical/ipb/13612.jpg" target="_blank">une pinte de coucou,</a> La belle jaune à houpette a sûrement quelque chose à nous dire... Ca a l'air compliqué. Ou sinon une idée de coiffure de printemps ? (Espoir)<span style="text-decoration: line-through;"><br /></span></p><p style="text-align: j