Last posts on fabregas2024-03-29T07:18:10+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/fabregas/atom.xmlcentrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlCoupe du monde 2018 : les 23 espagnolstag:eklektik.hautetfort.com,2018-05-21:60507802018-05-21T17:11:00+02:002018-05-21T17:11:00+02:00 Première constatation, l'ossature de l'équipe d'Espagne est encore...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5818133" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/01/01/1253766459.png" alt="110px-Flag_of_Spain.svg.png" />Première constatation, l'ossature de l'équipe d'Espagne est encore constituée de joueurs du Real Madrid et de Barcelone, soit 10 joueurs (6 pour le Real, 4 pour Barcelone). En défense centrale, la paire Ramos-Piqué devrait être reconduite. Toute la défense est d'ailleurs "barcelo-madrilène" puisque sur les côtés figurent des références à leur poste (Carvajal - Alba). Si le sélectionneur Julen Lopetegui a fait du classique en défense (doublage des 4 postes), force est de constater qu'il a également choisi des joueurs polyvalents, comme Azpilicueta, capable d'évoluer à 3 postes, et Ordiozola, à l'aise aussi bien en arrière-droit qu'en ailier droit. L'Atletico Madrid se joint au duo Madrid-Barcelone avec 3 joueurs (Koke, Saul, Diego Costa) et c'est fort logique. L'autre club de Madrid termine 2ème du championnat d'Espagne cette année et a remporté l'Europa Ligue.</p><p style="text-align: justify;">Idem pour le milieu de terrain où hormis l'increvable Busquets qui n'évolue qu'en sentinelle, les cinq autres sont tous très complets. En attaque, trois joueurs (Isco, Asensio et Lucas Vasquez) sont également polyvalents (et Isco est à la base un milieu). Les nouveaux visages que sont Aspas (Celta Vigo) et Rodrigo (Valence) sont récompensés de leur très bonne saison, inscrivant respectivement 22 et 16 buts en Liga.</p><p style="text-align: justify;">Deuxième constatation, l'Espagne constitue encore et toujours un énorme vivier de talents (rappelons que la Roja a remporté les Euro 2008 et 2012 mais également la Coupe du monde 2010). Les places coûtent cher et on ne reverra pas cette fois-ci Fabregas, Morata et Pedro, peu en verve cette saison avec Chelsea, ou encore Javi Martinez, très bon avec le Bayern Munich mais qui subit une concurrence "effrayante" dans l’entre-jeu. En défense, Marcos Alonso (Chelsea également) avait sa place à notre sens mais son implication en 2011 dans un accident de voiture qui causa la mort d'une personne a peut-être pesé dans le choix du sélectionneur. <strong>J. N, M. K</strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Gardiens :</strong> De Gea (Manchester United), Reina (Naples), Kepa (Athletic Bilbao).</p><p style="text-align: justify;"><strong>Défenseurs :</strong> Sergio Ramos (Real Madrid), Piqué (Barcelone), Nacho Fernandez (Real Madrid), Azpilicueta (Chelsea), Carvajal (Real Madrid), Alba (Barcelone), Ordiozola (Real Sociedad), Monreal (Arsenal).</p><p style="text-align: justify;"><strong>Milieux :</strong> David Silva (Manchester City), Iniesta (Barcelone), Busquets (Barcelone), Koke (Atletico Madrid), Saul Niguez (Atletico Madrid), Thiago Alcantara (Bayern Munich).</p><p style="text-align: justify;"><strong>Attaquants :</strong> Diego Costa (Atletico Madrid), Aspas (Celta Vigo), Lucas Vasquez (Real Madrid), Ascensio (Real Madrid), Isco (Real Madrid), Rodrigo Moreno (Valence).</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong>Potentiellement sélectionnables :</strong></span> Fabregas (Chelsea), Marcos Alonso (Chelsea), Javi Martinez (Bayern Munich), Suso (AC Milan), Vitolo (Atletico Madrid), Morata (Chelsea), Pedro (Chelsea), Sergi Roberto (Barcelone), Raul Albiol (Naples), Bellerin (Arsenal).</p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlVoler, atterrirtag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-08-02:47965872012-08-02T23:40:00+02:002012-08-02T23:40:00+02:00 Toujours aussi beau les avions d'American Airlines, des cylindres d'argent...
<p style="text-align: justify;">Toujours aussi beau les avions d'American Airlines, des cylindres d'argent que le soleil arrose comme dirait Nougaro qui aurait noté que les couleurs de Chicago sont le rouge et le noir.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3691283" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/3473850633.JPG" alt="DSCF7782.JPG" /></p><p style="text-align: justify;">Pour cet été partagé entre le Pays Basque et les bord du Lac Michigan, l'ouvrage de Kirmen Uribe paraissait s'imposer. Il accompagna le passage du jour à la nuit. Des ports de la Biscaye aux rues de New-york, le voyage d'un fils qui voudrait se mettre dans les pas de son père. Si le livre contient de belles pages sur les pêcheurs basques qui partent pêcher au large de l'Irlande, jusqu'au Nord de l'Ecosse, le parallèle avec le voyage en avion de l'auteur est pauvre et manque de saveur.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3691322" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/3275604694.jpg" alt="Uribe.jpg" width="247" height="369" /></p><p style="text-align: justify;">Kirmen Uribe n'a manifestement pas trouvé la manière de construire le récit de l'histoire familiale et la structuration de la narration autour d'un vol Bilbao-NewYork est trop artificielle pour tenir le choc face aux marins. Cela permit de se souvenir qu'il est un autre espagnol,Antonio Altarriba, qui a trouvé lui l'art de voler et de conter l'histoire de son père et à travers lui à la fois celle de l'Espagne et celle de ces moments où il faut faire des choix qui engagent définitivement et font que la vie prend une orientation et des chemins inattendus et, forcément, sans retour.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3691324" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/395443874.jpg" alt="L'art de voler.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Heureusement, pour repasser du jour à la nuit, avant d'atterrir, il y eût Laia Fabregas, qui prend elle des avions entre la Catalogne et les Pays-Bas. Et c'est dans un avion que débute Atterrir, lorsque s'entremêlent les destins d'une jeune hollandaise qui a fait l'expérience de la rencontre d'un ange et ne parvient à s'en détacher, et d'un vieil andalou qui émigra longtemps auparavant aux Pays-Bas où il fit lui aussi l'expérience de la rencontre de la grâce.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3691330" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/398422652.jpg" alt="Laia Fabregas.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">De ce livre là on ne sort pas vraiment, même après avoir atterri.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3691332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/4055651529.JPG" alt="DSCF3531.JPG" width="414" height="244" /></p>
centrifugehttp://eklektik.hautetfort.com/about.htmlEuro 2012 : Espagne - Italie 4-0tag:eklektik.hautetfort.com,2012-07-02:47692202012-07-02T13:39:00+02:002012-07-02T13:39:00+02:00 L'Espagne re(entre) dans l'Histoire En étrillant l'Italie (4-0) en...
<p><strong><img id="media-3651837" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/01/1727739189.jpg" alt="euro 2012,euro 2008,espagne,italie,espagne-italie 4-0" />L'Espagne re(entre) dans l'Histoire</strong></p><p style="text-align: justify;"><em>En étrillant l'Italie (4-0) en finale de l'Euro 2012, l'Espagne réalise un triplé inédit après l'Euro 2008 et la Coupe du monde 2010.</em></p><p style="text-align: justify;"><strong>Par Jihad Naoufal</strong></p><p style="text-align: justify;">On pensait que cette finale, comme les précédentes, serait serrée. Trois facteurs a priori l'annoncaient. L'italie avait fait jeu égal avec l'Espagne au premier tour (1-1), les finales des grandes compétitions (euro ou coupe du monde) n'engendrent plus de scores fleuves depuis Brésil-Italie 4-1 (finale Coupe du monde 1970) puis France-Brésil 3-0 (coupe du monde 98)<strong><span style="color: #0000ff;"> (1)</span></strong> et enfin, l'Espagne, tout en étant ultra-solide jusque là, était critiquée pour son jeu suffisant.</p><p style="text-align: justify;">Sauf, qu'à regarder les stats de plus près, les Ibériques n'ont encaissé qu'un but en 5 matchs... Et à regarder de plus près encore, depuis le France-Espagne 3-1 (8èmes de finale de la coupe du monde 2006), l'Espagne n'a pas encaissé de buts dans une grande compétition après le 1er tour, soit 3 matchs lors de l'Euro 2008 <strong><span style="color: #0000ff;">(2)</span></strong> et 4 matchs lors de la Coupe du monde 2010 <strong><span style="color: #0000ff;">(3)</span></strong>. Si on ajoute la finale d'hier (+ Espagne-France 2-0 et Espagne-Portugal 0-0), cela fait 10 matchs... record.</p><p style="text-align: justify;">S'il faut louer le renouveau italien, insufflé par Cesare Prandelli (de bon augure pour la suite), il faut surtout souligner une équipe espagnole non seulement conquérante mais aussi arrivée à pleine maturité. Elle a effectué sa meilleure performance lors du match le plus important. Et pour ne rien gâcher, elle a bénéficié de la chance qui accompagne les grandes équipes, soit une victoire aux tirs aux buts (celui de Bruno Alves heurte la barre transversale) contre le Portugal en demi-finale.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3651843" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/02/02/3244776257.jpg" alt="euro 2012,euro 2008,espagne,italie,espagne-italie 4-0" />Face à une Italie bien regroupée mais incapable de prendre le contrôle du match (le point fort justement de la bande à Vicente del Bosque), l'Espagne a su frapper aux moments les plus cruciaux du match, juste avant le quart d'heure (<strong>Silva</strong>, idéalement servi par un Fabregas énorme, 14e), période de round d'observation en général, juste avant la mi-temps (<strong>Jordi Alba</strong>, auteur d'une course impressionnante, 41e), et en fin de match (<strong>Fernando Torres</strong>, 84e ; <strong>Matta</strong>, 88e), histoire d'enfoncer le clou. De la chance justement, les Italiens n'en ont pas eu. A la 21ème minute, Chielini sortait sur blessure, remplacé par Balzaretti. A la 61ème, Thiago Motta, entré à la 56ème, se blessait à son tour. Le problème est que le sélectionneur italien avait effectué un 2ème changement à la mi-temps (Di Natale pour Cassano). A 11 contre 11, c'était déja dur, à 10 contre 11, ça devenait mission impossible. Déja supérieure dans le jeu, l'Espagne n'en demandait pas tant et pouvait désormais dérouler et rajouter deux pions dans les filets espagnols.</p><p style="text-align: justify;">En 2010, elle entrait dans le club très fermé des équipes ayant réalisé un doublé coupe du monde-euro (ou l'inverse), avec l'Allemagne (1972, 1974) et la France (1998, 2000). L'Allemagne avait failli réalisé le triplé mais elle s'inclinait en finale de l'Euro 1976 contre la Tchécoslovaquie aux tirs aux buts (et la fameuse Panenka). Ce record, l'Espagne vient de le réaliser et il nous semble qu'il restera longtemps imbattable.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Espagne :</strong> Casillas (cap.) - Arbeloa, Piqué, Sergio Ramos, Alba - Busquets, Xavi, Xavi Alonso - Silva (Pedro, 59e), Fabregas (Fernando Torres, 75e), Iniesta (Mata, 86e).</p><p style="text-align: justify;"><strong>Italie :</strong> Buffon (cap.) - Abate, Barzagli, Bonucci, Chiellini (Balzaretti, 21e) - Marchisio, Pirlo, De Rossi - Montolivo (Thiago Motta, 56e) - Cassano (Di Natale, 46e), Balotelli.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Quelques stats : </strong></p><p style="text-align: justify;">- Espagne - Italie (4-0) est le score le plus large d'une finale d'Euro mais aussi le plus prolifique avec Tchécoslovaquie-RFA (2-2) de 1976.</p><p style="text-align: justify;">- Andres Iniesta (Espagne) est élu meilleur joueur du tournoi.</p><p style="text-align: justify;">- Fernando Torres (Espagne), Mario Gomez (Allemagne), Mario Balotelli (Italie), Mario Mandzukic (Croatie), Cristiano Ronaldo, et Alan Dzagoev (Russie) terminent meileurs buteurs avec 3 unités chacun.</p><p style="text-align: justify;">- Fernando Torres est le 1er joueur à marquer dans deux finales d'un Euro (2008 et 2012).</p><p style="text-align: justify;">- L'Espagne remporte son 3ème euro pour 4 finales disputées (défaite en 1984 contre la France). L'Allemagne a remporté 3 euros pour 6 finales disputées.</p><p style="text-align: justify;">- L'Espagne et l'Allemagne sont les deux équipes à avoir remporté 3 euros. La France suit (2).</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Palmarès</strong></p><p style="text-align: justify;">2012 : Espagne</p><p style="text-align: justify;">2008 : Espagne</p><p style="text-align: justify;">2004 : Grèce</p><p style="text-align: justify;">2000 : France</p><p style="text-align: justify;">1996 : Allemagne</p><p style="text-align: justify;">1992 : Danemark</p><p style="text-align: justify;">1988 : Pays-Bas</p><p style="text-align: justify;">1984 : France</p><p style="text-align: justify;">1980 : Allemagne de l'Ouest</p><p style="text-align: justify;">1976 : Tchécoslovaquie</p><p style="text-align: justify;">1972 : Allemagne de l'Ouest</p><p style="text-align: justify;">1968 : Italie</p><p style="text-align: justify;">1964 : Espagne</p><p style="text-align: justify;">1960 : URSS</p><p style="text-align: justify;"><em> </em></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #0000ff;">(1)</span></strong> RFA - URSS 3-0 (72), Allemagne-Tchécoslovaquie 2-2 (76), Allemagne-Belgique 2-1 (80), France-Espagne 2-0 (84), Pays-Bas-URSS 2-0 (88), Danemark-Allemagne 2-0 (92), Allemagne-Rép. Tchèque 2-1 beo (96), France-Italie 2-1 beo (00), Grèce-Portugal 1-0 (04), Espagne-Allemagne 1-0 (08) pour l'Euro ; RFA - Pays-Bas 2-1 (74), Argentine-Pays-Bas 3-1 a.p (78), Italie-RFA 3-1 (82), Argentine-RFA 3-2 (86), RFA-Argentine 1-0 (90), Brésil-Italie 0-0 (94), Brésil-Allemagne 2-0 (02), Italie-France 0-0 (06), Espagne-Pays-Bas 1-0 a.p pour la Coupe du monde.</p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #0000ff;">(2)</span></strong> Espagne-Italie 0-0 (quart), Espagne-Russie 3-0 (demi), Espagne-Allemagne 1-0 (finale).</p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #0000ff;">(3)</span></strong> Espagne-Portugal 1-0 (huitième), Espagne-Paraguay 1-0 (quart), Espagne-Allemagne 1-0 (demi), Espagne-Pays-Bas 1-0) (finale).</p><p style="text-align: justify;"><em> </em></p>