Last posts on exérèse2024-03-29T12:23:08+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/exérèse/atom.xmlPrudentiahttp://enantone-effets-secondaires.hautetfort.com/about.htmlUn traitement hormonal par Enantone, Décapeptyl ou progestatifs est-il utile en endométriose ou en fibromes? Vues d'expetag:enantone-effets-secondaires.hautetfort.com,2008-03-20:15241422008-03-20T06:21:00+01:002008-03-20T06:21:00+01:00 Vue d’experts sur l’utilité du traitement hormonal - avant, pendant et...
<p><b><span style="font-size: 10pt; background: white; font-family: Arial">Vue d’experts sur l’utilité du traitement hormonal</span></b> <span style="font-size: 10pt; background: white; font-family: Arial">- avant, pendant et après l'opération - <b><span style="font-family: Arial">dans l'endométriose et les fibromes</span></b>. Ces experts sont indépendants, n'ont aucun lien financier avec les laboratoires qui produisent les agonistes et les progestatifs. Leur seul intérêt est l'intérêt de la santé de leurs patientes, et l'utilisation de <span style="color: #ff0000;">la méthode qui a le plus fort taux de succès partout où elle est pratiquée: à savoir l'exérèse en même temps de toutes les lésions, des kystes et nodules d'endométriose, quelle que soit leur localisation et SANS AUCUN TRAITEMENT HORMONAL PREALABLE</span>, de façon à voir toutes les lésions dans toute leur étendue et profondeur.</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Traductions et liens.</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Le chirurgien gynécologue allemand <span style="color: red"><a href="http://www.possover.de/medical-topics/general-gynecology/317/1286/index.html?backurl=%2Fmedical-topics%2Fgeneral-gynecology%2Findex.html"><span style="color: #0000ff;">Pr. Marc POSSOVER</span></a></span> commente les traitements de l’endométriose par analogues agonistes de la GnRH (Enantone, Décapeptyl, Zoladex...): “Normalement, les problèmes réapparaissent à la fin de cette thérapie (virtuellement dans chaque cas d’endométriose recto-vaginale), et il n’est pas rare qu’ils soient pires qu’avant, comme si l’endométriose voulait se venger. (...) <span style="color: red">Malheureusement, la chirurgie ne peut pas promettre une guérison à 100%, puisque le chirurgien ne peut enlever que les foyers d’endométriose qu’il peut voir (et c’est pourquoi il est important d’opérer pendant les règles et de ne pas prescrire de thérapie hormonale préopératoire)”.</span></span> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">A un autre endroit: “Même si la décision de subir une intervention chirurgicale n’est pas facile pour la patiente ou le médecin, l’endométriose recto-vaginale, celle affectant le rectum, la vessie ou l’uretère <span style="color: red">doit toujours être opérée de façon à ne pas perdre de temps en essayant divers médicaments</span>“</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial">Le</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><b>Dr David B. REDWINE</b><span style="color: black">,</span> <span style="color: red">spécialiste de l’endométriose de réputation mondiale et pionnier de la technique opératoire</span> <span style="color: black">qui se révèle actuellement la plus efficace (l’exérèse des lésions) est un opposant acharné de tout traitement médicamenteux de l’endométriose, quel qu’il soit, pour cause d’inefficacité et d’effets secondaires entraînant plus de risques pour un bénéfice contestable et nul à long terme</span>. <span style="color: red">A son avis, l’utilisation des analogues agonistes de la GnRH entraîne un cercle vicieux de chronicisation de la maladie, puisque ces „traitements“ rendent temporairement les lésions (leur étendue et leur profondeur) moins visibles pour le chirurgien au moment de l’opération, en réduisant légèrement l’inflammation autour. Cette inflammation en surface est souvent le seul signe de la présence en profondeur d’une lésion à exciser. L’opération sera forcément incomplète et la récidive programmée d’avance.</span> Quelques citations suivent.</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Dans le premier extrait, le <span style="color: red">Dr Redwine</span> dialogue avec le <span style="color: red">Pr. Tulandi,</span> un expert canadien de l’endométriose (Université McGill). <a href="http://www.endozone.org/display.asp?page=hot-topics/0010"><span style="color: #0000ff;">Original en anglais ici</span></a>.</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Dr Togas Tulandi</span></b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">: (...) ‚‘‘que penses-tu du traitement médical postopératoire?</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Dr. David Redwine</span></b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">: „Je ne l’utilise pas; la plupart des patientes qui viennent me voir ont déjà eu à de multiples reprises ce traitement médical et aussi plusieurs interventions. Je ne pourrais convaincre mes patients de prendre un traitement médical après la chirurgie, même si je le voulais ou si j’y croyais moi-même, ce qui n’est pas le cas. Je n’aime pas non plus que les patientes utilisent le traitement médicamenteux après la chirurgie, parce que cela obscurcit le véritable effet de la chirurgie (...)</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Dr. Togas Tulandi</span></b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">: “Qu’en est-il de la thérapie médicamenteuse avant l’opération?”</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Dr. David Redwine</span></b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">: “Je n’aime pas non plus l’utiliser avant l’opération, <span style="color: red">parce que Johannes Evers a montré, en 1988 il me semble, que chez des patientes sous agonistes GnRH, toute l’endométriose ne sera pas visible au moment de la chirurgie. Si on arrête l’agoniste et qu’on attend trois mois, plus d’endométriose sera visible – c’est une des choses qui m’inquiètent à propos des agonistes de la GnRH et de ces médecins qui disent que ces médicaments rendraient l’opération plus facile. Serait-elle plus facile parce qu’ils voient moins de lésions et donc l’intervention chirurgicale est plus incomplète? Je pense que c’est précisément ce qui arrive; donc je préfère voir la maladie à son apogée, stimulée par autant d’œstrogènes que possible, afin que j’aie toute possibilité de la trouver et de l’enlever</span>.</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Dr. Togas Tulandi</span></b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">: Je serais plutôt d’accord. Je n’utilise pas les analogues de la LHRH; ils ne facilitent pas l’opération. Je ne les utilise pas non plus avant l’ablation chirurgicale des fibromes; en fait, <span style="color: red">ils rendent la chirurgie plus difficile</span>. Parfois il n’y a pas de douleur et plus de saignements, donc je n’utilise pas les LHRH. Je pourrais les utiliser en postopératoire, pour la douleur pelvienne, mais, comme tu viens de le dire, ils pourraient obscurcir les résultats de la chirurgie. »</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">*</span></b></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Chat</span></b> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">avec le <b><span style="font-family: Arial">Dr David B. Redwine</span></b> sur Web MD Live Events, „<b>Comprendre l’endométriose</b>“, 04.17.2003</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">“<b>Question</b>: Que pensez-vous de l’Enantone [Lupron, selon le nom américain de la même substance]? Selon votre expérience, y a-t-il plus d’effets secondaires que de résultats positifs?</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Redwine</span></b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">: <span style="color: red">J’ai opéré des centaines de patientes, préalablement traitées par Enantone. Puisque je n’ai pas vu de thérapie réussie par Enantone, mon impression est que les effets secondaires et le coût de l’Enantone dépassent de loin tout bénéfice éventuel</span>.”</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><a href="http://www.my.webmd.com/"><span style="color: #0000ff;">www.my.webmd.com</span></a></span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">David B. Redwine s’exprimant sur la thérapie médicamenteuse de l’endométriose</span></b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">, sur <a href="http://www.endometriosiszone.org/"><span style="color: #0000ff;">www.endometriosiszone.org</span></a></span> : <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">“ Il est clair que la thérapie médicamenteuse de l’endométriose n’éradique pas la maladie. En ce sens, cette thérapie correspond à ce qu’on reproche à la médecine de faire (...) : elle traite les symptômes, pas la maladie. En fait, <span style="color: red">la seule indication de la thérapie médicamenteuse est l’amélioration temporaire des douleurs si la patiente doit reporter l’opération ou veut essayer d’éviter la chirurgie</span>. Cette patiente peut réussir à réduire ses symptômes – c’est bien pour elle. <span style="color: red">Malheureusement, ces thérapies médicales ont des effets secondaires sévères – c’est pas vraiment bien pour elle. Donc je n’utilise pas de thérapie médicamenteuse pour mes propres patientes parce que je sais que cela ne marche pas pour traiter et éradiquer la maladie; en plus, à peu près 75% ou 80% de mes patientes ont déjà eu toutes les formes de thérapie médicale. Elles n’en veulent pas et elles savent que cela ne marche pas. Je ne pourrais pas l’utiliser même si je le voulais</span>”.</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Redwine</span></b> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">dans un papier de 2005, “<b>Redéfinir l’endométriose à l’âge moderne</b>”, section “<b>Traitement médical des symptômes</b>”, sur <a href="http://www.leadershipmedica.com/"><span style="color: #0000ff;">www.leadershipmedica.com</span></a></span> : <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">“Beaucoup de patientes qui ne répondent pas à une première utilisation du traitement médicamenteux se le voient prescrire une seconde fois, ce qui n’a évidemment aucun sens: puisqu’un traitement n’a pas marché une première ou une deuxième fois, pourquoi il marcherait une troisième ou une quatrième fois? <span style="color: red">Les laboratoires pharmaceutiques ont remarqué que les gynécologues ne savaient pas bien traiter l’endométriose par voie chirurgicale et ont promu ces médicaments comme traitement de choix pour ces cliniciens qui ne sont pas experts dans le traitement chirurgical. Par conséquent, le traitement médicamenteux est la marque de fabrique de ceux qui ne sont pas des experts dans le traitement chirurgical de l’endométriose</span>”.</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">FIVNAT</span></b> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">(qui gère les statistiques de l'Assistance Médicale à la Procréation en France) <a href="http://perso.wanadoo.fr/fivnat.fr/indications.htm"><span style="color: #0000ff;">constate dans la section Endométriose:</span></a></span> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">„<span style="color: red">Le premier traitement de l'endométriose est la chirurgie faite en général par cœlioscopie. Fréquemment, on la fait suivre d'un traitement par des analogues du LHRH (Décapeptyl ou Enantone) dont l'efficacité n'a jamais été prouvée et qui ne sont guère utilisés dans les autres pays</span>.“</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Le Pr. Jean-Marie Antoine</span></b> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">(Hôpital Tenon, France) dit dans le papier <a href="http://72.14.221.104/search?q=cache:VeW8jF15MB8J:www.bium.univ-paris5.fr/acad-chirurgie/ememoires/005_2004_3_1_14x16.pdf+%22J-M+Antoine%22+GnRH&hl=fr&gl=fr&ct=clnk&cd=2"><span style="color: #0000ff;">Infertilité et endométriose profonde</span></a>: <span style="color: red">“Aucun argument actuel ne permet d’espérer un bénéfice réel de ces traitements médicaux, qui par ailleurs retardent la mise en route des grossesses”.</span></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; color: red; font-family: Arial">Dans un papier écrit en <b>2005</b> avec d’autres chirurgiens spécialisés dans l’endométriose, le</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><b><span style="color: black">Pr. Jean-Marie Antoine</span></b> <span style="color: red">rappelle qu’il n’y a pas suffisamment de données sur l’efficacité de ces traitements médicamenteux de l’endométriose; par conséquent, les analogues agonistes de la GnRH ne sauraient être recommandés pour un usage de routine, ni avant ni après la chirurgie.</span> <a href="http://ascofoundation.org/ac/1,1003,_12-002867-00_18-0016311060,00.asp?SearchNames="><span style="color: #0000ff;">Résumé en anglais</span></a> de ce papier.</span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; color: black; font-family: Arial">Fedele et son équipe</span></b> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">se sont penchés sur ce qui se passe avec l’endométriose une fois que les traitements par analogues agonistes de la GnRH (l’Enantone, en l’occurrence) sont arrêtés. Les résultats sont édifiants: <span style="color: red">même en cas de légère efficacité momentanée dans la réduction des douleurs et de la taille des lésions, dans 87% des cas la douleur revient à son niveau d’avant et dans 100% des cas les lésions retrouvent leur taille initiale</span>! <a href="http://pt.wkhealth.com/pt/re/ajog/abstract.00000447-200012000-00019.htm;jsessionid=GtJhLBhhgws8mYqxMQ4ydvnVnxCMQkyBTk1v0gld3NMVB4xTSNP7!50530596!-949856144!8091!1"><span style="color: #0000ff;">Résumé de l’étude</span></a> (en anglais).</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><a href="http://www.obgyn.net/NewsRX/womens_health-Endometriosis-20010308-12.asp%20"><span style="color: #0000ff;">Commentaires</span></a> sur un site dédié à l’endométriose (en anglais).</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Une autre recherche a été faite par <b>Busacca et son équipe</b> (et publiée en 2001) sur l’utilisation de l’Enantone dans des cas d’endométriose modérée et sévère (stades III et IV), non excisée par la chirurgie et „traitée“ par Enantone en postopératoire. <span style="color: red">L’Enantone n’a montré aucune efficacité, ni dans l’amélioration de la douleur ni dans le taux de grossesses. Il n’y avait aucune différence entre le groupe traité par Enantone et celui pas traité du tout.</span> <a href="http://www.medscape.com/viewarticle/405382"><span style="color: #0000ff;">Résumé de l’étude</span></a> (en anglais).</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">La revue pharmacologique indépendante <a href="http://www.medscape.com/medline/abstract/11718167?queryText=prescrire%20leiomyoma%20"><span style="color: #0000ff;"><b><i>Prescrire</i></b></span></a> (France) conclut à une <span style="color: red">„valeur non prouvée“ de l’Enantone <span style="color: #000000;">dans le traitement préopératoire des</span></span> <b>fibromes</b><span style="color: red">.</span></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">Last but not least, une <b>étude publiée en 2004</b> <b><span style="font-family: Arial">tire la sonnette d’alarme</span></b>: <span style="color: red">une thérapie de l’endométriose par suppression hormonale – faite par Enantone et Cie ou par progestatifs - <b><span style="font-family: Arial">augmente le risque de cancer</span></b> dans les implants endométriosiques puisqu’elle cause une „sélection négative“ et augmente le taux de dyskaryose en tuant (par apoptose) plus de cellules saines que de cellules porteuses de mutations.</span> <a href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=PubMed&list_uids=15037387&dopt=Abstract%20"><span style="color: #0000ff;">Résumé en anglais</span></a>.</span></p>